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Chapitre 1 : Les généralités du développement personnel

A. Définitions
B. Les objectifs
C. Les finalités

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Chapitre 2 : Les éléments comportementaux pour le développement
personnel
Ce chapitre retrace un ensemble de comportements à adopter pour mieux s’affirmer et assoir
son développement personnel. Ces éléments comportementaux dont certains restent à
améliorer constituent à nos yeux l’essentiel pour un développement personnel avec des cas
pratiques. Nous ne pouvons que évoquer quelques uns dans le cours mais dont certains seront
débattus au cours des séances.

A) COMMENT ACQUÉRIR L’ESTIME DE SOI


1) 10 méthodes qui ont fait leurs preuves
Peut-on développer son estime de soi lorsque celle-ci nous fait défaut? Des
psychothérapeutes nous proposent 10 voies à suivre pour mieux y parvenir.
Que nous faut-il pour établir des relations harmonieuses, vivre heureuse et être satisfaite au
travail?
Une seule chose: une bonne dose d'estime de soi. Le psychologue Nathaniel Branden, qui
étudie l'estime de soi depuis plus de 30 ans, la définit comme «le jugement que nous portons
sur nous même ». En fait, l'estime de soi est la capacité de se respecter et de s'aimer. Et pour
y arriver, il faut croire en nos compétences, en notre intégrité, en notre valeur et en notre
capacité d'être aimée.
Lorsque c'est notre cas, on accepte plus facilement les critiques, on défend ce qui nous tient à
coeur et on atteint les objectifs qu'on s'est fixés. D'un autre côté, si on a une piètre opinion de
nous même, cela influence directement notre vie: on a l'impression de passer à côté de tout et
de ne pas être aimée.
Mais attention, l'estime de soi n'est pas une panacée! Même les personnes qui ont confiance
en elles rencontrent des difficultés. À la différence que, quand cela leur arrive, elles sont
mieux armées et savent trouver en elles les ressources pour composer avec la situation.
Pourquoi certaines d'entre nous s'estiment-elles peu et d'autres, beaucoup? Pour le découvrir,
il faut chercher la réponse du côté de notre enfance. Si nos parents nous ont traitée comme un
être à part entière, nous ont acceptée telle qu'on était et ont cru qu'on pouvait réussir dans la
vie, il n'y a pas de doute, ils nous ont aidée à nous bâtir une solide estime de soi. Dans le cas
contraire, on fait partie des adultes qui ont de sérieux problèmes de confiance en soi.
Rassurons-nous: la situation n'est pas désespérée! Des psychothérapeutes américains, dont
certains nous sont familiers grâce à leurs ouvrages traduits nous proposent des méthodes

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originales pour développer notre estime de soi. Nous avons sélectionné 10 trucs faciles que
chacune pourra adapter à ses besoins.
 1 : pour développer notre estime de soi, il faut nous connaître.
Le professeur Sidney B. Simon, de l'Université du Massachusetts et coauteur de Forgiveness:
How to Make Peace with Your Past and Get on with Your Life, propose cet exercice à ses
étudiants: dresser la liste de «50 bonnes raisons de se respecter», comme notre grande
disponibilité ou notre bonne humeur. Les exemples ne manquent pas, il suffit d'y penser.
«Quand on fait cette liste et qu'on la compare avec celle des autres, nous explique le
professeur Simon, on prend conscience qu'on ne se respecte pas toutes pour les mêmes
raisons. Et c'est là qu'on commence à changer. On peut hausser notre estime de soi lorsqu'on
possède notre fameuse liste de raisons de s'estimer. De plus, comme elle met en valeur nos
points forts, on peut s'y référer quand notre estime montre des signes de défaillance!»
 2. Chaque malheur a ses côtés positifs
Si nous connaissons toutes des épreuves, à un moment ou l'autre de notre vie, nous ne les
traversons pas toutes de la même manière. La psychothérapeute Kathie Carlson, auteure de In
Her Image: The Unhealed Daughter's Search for Her Mother, nous suggère une manière
constructive de les surmonter. Demandons-nous: «Que puis-je tirer de positif de cet
événement? Suis-je plus forte, plus sage, plus sensible qu'avant de vivre ce malheur?»
En constatant qu'on a non seulement survécu à une expérience malheureuse, mais qu'on a
aussi acquis de la sagesse, on éprouvera un plus grand respect pour soi. Mme Carlson nous
cite l'exemple d'une femme dont la mère s'était moquée de toutes les tentatives de sa fille
pour s'identifier à elle, et ce, dès l'enfance. «À cause de son enfance, cette femme éprouvait
de sérieuses difficultés à faire confiance aux gens et à établir des relations intimes. Par contre,
elle était très autonome. Je ne prétends pas qu'elle a été chanceuse d'avoir une telle mère.
Mais, dans d'autres circonstances, elle n'aurait peut-être pas été forcée de devenir
indépendante et de ne se fier qu'à elle-même.»
 3. L'enfant en nous veut être aimée
Pour avoir une bonne opinion de soi-même, on doit se sentir digne d'être aimée. Si, pendant
notre enfance, on n'a été ni aimée ni valorisée, on continue, à l'âge adulte, de porter en soi
cette enfant mal aimée. On peut, toutefois, retourner sauver cette enfant et prendre soin d'elle,
comme l'explique la psychologue Penelope Russianoff dans son ouvrage When Am I Going to
Be Happy?
Sa méthode est simple comme bonjour. Il suffit de coller sur la porte de sa garde-robe la
photo de nous, petite fille, qu'on déteste le plus. On la regarde ensuite tous les jours en se

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disant: «Si j'étais la mère de cette enfant, comment pourrais-je faire pour qu'elle se sente
aimée?»
Puis, il faut s'imaginer en train de prendre dans nos bras cette gamine maladroite, de la
bercer, de l'étreindre et de lui donner tout l'amour qu'elle désire et dont elle a besoin. À force
de répéter chaque jour cet exercice, on découvrira une fillette mignonne, qui apprécie l'amour
et la tendresse qu'elle reçoit.
Dans son livre Ayez confiance en vous, le psychologue Nathaniel Branden nous propose une
autre démarche: se rappeler quel genre d'enfant on était et lui poser des questions. «Quelle
impression cela me fait-il d'avoir cinq ans? Qu'est-ce que je ressens quand je suis triste ou
joyeuse? Comment est la vie dans ma famille?» Le simple fait de trouver des réponses nous
permet de prendre au sérieux cette enfant en nous, de devenir son amie, de l'écouter et de se
servir de sa sagesse pour aider la femme que l'on est aujourd'hui.
 4. Le chemin du bonheur se trouve dans nos rêves
Nos désirs et nos besoins les plus profonds font souvent surface dans nos rêves. «Beaucoup
de femmes ont peu d'estime d'elles-mêmes parce qu'elles éprouvent un sentiment profond de
honte et de culpabilité qu'elles ne peuvent s'expliquer, affirme l'analyste Marion Woodman,
disciple de Carl Jung, et auteure de La Vierge enceinte. L'explication se trouve dans
l'inconscient. II suffit de renouer avec l'enfant que l'on était, celle-là même qui a abandonné
son authenticité pour se conformer aux exigences de ses parents. Et cette enfant est là, dans
nos rêves.»
Comment interpréter nos rêves? Dès le réveil, il faut penser très fort à son rêve pour bien le
fixer dans son esprit afin de le noter dans un carnet que l'on garde près de son lit. Plus tard,
dans la journée, on relit nos notes. Et on interprète, par écrit, notre rêve par rapport aux
préoccupations de notre vie présente.
Selon Marion Woodman, les rêves révèlent des sentiments réels qu'on a parfois refoulés
pendant des années. Ainsi, rêver d'une personne en colère peut nous faire prendre conscience
de notre propre colère et nous en libérer. Et, si on revoit en rêve un endroit où l'on a vécu à
l'âge de cinq ans, on peut s'interroger: «Que s'est-il passé hier qui a fait resurgir les
sentiments de cette enfant de cinq ans en moi?» Et, si une gitane (ou un autre personnage
rebelle) hante nos nuits, c'est peut-être l'indice qu'on désire enlever le masque de «bonne
fille» qu'on porte depuis si longtemps. «Notre existence ressemble à un voilier qui a besoin
d'un gouvernail, ajoute-t-elle, et les rêves nous fournissent ce gouvernail qui maintient
l'équilibre entre nos mondes intérieur et extérieur.» Les rêves peuvent nous aider à atteindre
notre destination, c'est-à-dire la connaissance de soi, essentielle à l'estime de soi.

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 5. Chaque jour apporte de nouveaux plaisirs
Dans leur ouvrage How to Be Your Own Best Friend, les psychanalystes Mildred Newman et
Bernard Berkowitz nous apprennent que l'adulte aussi a besoin d'être cajolée. «On dialogue
continuellement avec nous-mêmes et, souvent. on se réprimande comme si on était notre pire
ennemie: "Imbécile, regarde ce que tu as fait! Quelle nouille!"» Un truc pour apprendre à
s'aimer et pour chasser les idées noires: s'offrir des petits matins positifs. Se sourire dans le
miroir au réveil (des études ont démontré que cela nous aide à nous sentir mieux) et se dire
affectueusement une phrase positive (à voix haute ou mentalement) telle que: «Bonjour,
comment te sens-tu aujourd'hui? Aujourd'hui, ce sera la meilleure journée de ta vie. Tu es
une fille extra, tu mérites une journée extra.»
Autre truc: se voir à travers le regard de ceux qui nous aiment ou qui nous ont aimée notre
mère, notre père, une tante, un enseignant, une amie, un amant ou notre mari a aussi des
effets toniques sur l'opinion qu'on a de soi-même. Au moment où l'on a besoin d'être aimée
ou d'être réconfortée, la psychothérapeute Kathie Carlson conseille de penser à cette
personne:
«Que dirait maman si elle me voyait dans une pareille situation? Elle ne me condamnerait
certainement pas pour une faute pareille.» Après tout, cette ressource intérieure nous
appartient, à nous d'y puiser.
 6. Cachée en nous, une voix nous parle...
«La plupart des femmes se laissent tellement envoûter par l'image de la "bonté" féminine
véhiculée dans la société qu'elles n'écoutent plus leur voix intérieure. Pourtant, c'est elle qui
devrait leur dire ce qu'elles désirent, ce qu'elles aiment et ce dont elles ont besoin», commente
la psychothérapeute Claudia Bepko, spécialiste des problèmes matrimoniaux et familiaux et
coauteure, avec Jo-Ann Krestan, de Vous êtes vraiment trop bonne.
Voici l'exercice qu'elles nous recommandent pour nous aider à renouer avec notre vrai moi.
Se réserver au moins deux heures à soi toute seule, où il n'y a rien pour nous déranger.
Décrocher le téléphone, éteindre la radio et la télévision. Ne rien lire et ne s'engager dans
aucune activité productive. On peut sortir se promener pour le simple plaisir, et non pas dans
le but de brûler des calories! Laisser flotter notre esprit. Se rappeler ce qui nous plaisait
quand on était enfant, ce qu'on souhaitait devenir, ce qui nous passionnait (et nous passionne
toujours), et ce dont on rêve aujourd'hui. Et observer ce qui se passe en nous.
En se prêtant régulièrement à cet exercice, on identifiera les changements qu'on souhaite
apporter à notre vie. On découvrira aussi que nos pensées et nos sentiments peuvent être
intéressants quand on se donne la peine de les exprimer!

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 7. Notre vie spirituelle est essentielle
La spiritualité est étroitement liée à l'estime de soi. C'est ce que nous démontre Joan
Borysenko dans son ouvrage Guilt is the Teacher, Love is the Answer. «On parvient à
s'accepter, écrit-elle, quand on se sent en communion avec ce qu'il a de bon en nous et chez
les autres.» Il est primordial de s'accorder chaque jour un moment de spiritualité. «Pour entrer
en communion avec ce quelque chose en nous qui est sage, intuitif et que rien ne peut blesser,
on peut faire une promenade dans la nature, écouter de la musique, lire ou écrire de la poésie,
prier ou
méditer», conclut-elle.
 8. La santé du corps amène celle de l'âme
«La dépression est souvent le signe d'une piètre estime de soi, affirme la psychologue
Marilyn J. Mason, auteure de Making Our Lives Our Own: a Woman's Guide to the Six
Challenges of Personal Change. Pour ma part, je demande à la plupart de mes patientes qui
souffrent de dépression de faire régulièrement de l'exercice, comme s'entraîner dans un
gymnase, faire du vélo, de la marche rapide. Difficile de rester déprimée quand notre pouls
est accéléré et qu'on se sent pleine d'énergie!»
D'ailleurs, pour beaucoup de gens, la spiritualité est liée à la forme physique. On n'a qu'à
penser à «l'heuphorie du coureur» (qu'on peut aussi atteindre en pratiquant d'autres sports),
cet état second qui nous fait entrer en contact avec notre moi profond.
Quand on se rend compte que notre corps nous apporte du bien-être, on se sent davantage
possession de ses moyens, selon Mme Mason. Ce sentiment de puissance physique rehausse
l'estime de soi, parce que l'activité nous apprend à «agir» et, par ricochet, à prendre notre vie
en main, plutôt que d'être à la remorque des événements.
 9. Nos opinions sont importantes
Pour Mildred Newman et Bernard Berkowitz, la meilleure façon de chausser notre estime de
soi, c'est de ne faire que ce qui est en accord avec soi-même. On se respecte davantage quand
nos actes et nos paroles sont conformes à nos valeurs.
Mais c'est souvent plus facile à dire qu'à faire. Ce n'est pas «évident», en effet, de s'expliquer
avec une amie qui nous a blessée, de dénoncer une pratique dangereuse dans notre entreprise
alors qu'on tient à notre emploi. Dans de tels cas, la psychologue Marilyn J. Mason nous
propose ce petit jeu: répéter la scène de la discussion, comme on voudrait qu'elle se passe, en
parlant à voix haute, seule ou avec une amie, qui joue alors le rôle de la personne à laquelle
on veut s'adresser. Le but: nous permettre, à travers cette répétition, d'examiner s'il est
avantageux pour nous de passer ou non a l'action, de réfléchir aux conséquences et, si l'on

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pratique avec quelqu'un, d'avoir des commentaires de sa part. On est ensuite plus en mesure
de prendre une décision sur le geste à poser. Quoi qu'il arrive, que l'on poursuive dans cette
voie ou bien qu'on y renonce ou encore que le problème se résolve de lui-même, on sait
désormais qu'on est libre d'agir selon notre jugement.
 10. Penser à soi n'est pas un crime
Être aimée et avoir l'impression de mériter cet amour contribuent également à bâtir l'estime
de soi. C'est un sentiment très présent chez les femmes qui réussissent leur vie. Dans leur
ouvrage Women in Power: The Secrets of Leadership, les psychologues Dorothy W. Cantor
et Toni Bernay affirment que l'on peut recréer ce sentiment en faisant chaque jour quelque
chose qui nous apporte du bien-être. La psychologue Marilyn J. Mason, par exemple, fait de
l'exercice au saut du lit, puis prend un bain moussant. «Peu importe ce qui m'arrivera dans la
journée, je l'ai commencée en me faisant plaisir.» La nature des gestes posés compte peu. À
chacune de trouver ceux qui lui conviennent. L'important, c'est le sentiment de bien-être que
l'on ressent en les faisant.
En s'accordant chaque jour du temps à soi, on renforce la notion qu'on est importante et qu'on
mérite d'être aimée. «C'est ce que toute femme devrait faire, affirme Joan Borysenko. De
toute façon, en accordant la priorité aux besoins des autres et en jouant les martyres, nous
n'avons plus suffisamment de force pour aider qui que ce soit.»
Conclusion: on ne s'aime jamais trop!
Peut-on avoir une trop grande estime de soi? «Non, précise Nathaniel Branden, pas plus
qu'on peut être en trop grande forme physique. Mais on n'a pas besoin, non plus, de le crier
sur les toits. En fait, les personnes imbues d'elles-mêmes, qui se vantent ou qui affichent une
confiance excessive, ont, en général, une estime de soi défaillante. Voilà pourquoi elles
sentent le besoin de se convaincre, et de convaincre leur entourage, de leur supériorité. La
véritable estime de soi ne s'exprime pas par la glorification de soi, mais par un bien-être, un
rayonnement intérieur». Comme le dit si bien Kathie Carlson: «Chaque être humain est doté
d'un puissant élan pour évoluer et se renouveler constamment.» Il ne nous reste plus qu'à
nous servir de cette force et qu'à suivre les pistes que nous ont tracées les psychologues pour
rebâtir notre estime de soi.

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B) ACQUERIR LA CONFIANCE EN SOI
2) Le bien-être personnel passe aussi par la confiance en soi.
Comment se sentir « bien dans sa peau »si l'on ne se fait pas confiance ? Pour avoir confiance
en soi et réussir ce que l'on entreprend, il existe des méthodes qui vous aident à prendre
confiance en Vous.
Avec la méthode que je vous offre vous devriez y arriver sans problème,

Quand on manque de confiance en soi, on vit en permanence avec un sentiment d’infériorité,


en passant son temps à ruminer ses défauts. On refuse toute nouveauté de peur de ne pas être
à la hauteur. C’est en se limitant de la sorte que l’on se sous estime.
N’évitez pas le regard d’autrui. Ne dévisagez pas non plus avec insistance, mais souvenez-
vous qu’il n’y a pas que la parole pour communiquer. Les « autres » ne sont pas des
adversaires ! Décryptez leurs sentiments en aiguisant votre sens de l’observation : étudiez
leurs gestes, leurs sourires, la tonalité de leurs voix et vous découvrirez quelles émotions ils
expriment.
Pour ne pas passer votre temps à la dérive, fixez-vous des objectifs à votre portée.
Une fois que vous avez ce que vous voulez, il ne vous reste plus qu’à tout mettre en œuvre
pour y parvenir.
 CAS PRATIQUE
Voici un mini récit dans lequel vous allez sans doute vous reconnaître, au moins
partiellement. C’est en voyant ses propres travers via un autre que l’on réalise leur inutilité !
Jean pénètre dans la salle pour participer à la réunion d’un groupe de travail. Il est en avance
mais essoufflé et en sueur. Immédiatement, il déniche une place libre et s’y installe. Jetant
des coups d’œil furtifs vers les autres, il cherche à se donner une contenance pour que
personne ne réalise combien il est tendu. Gestes saccadés et maladroits, posture rigide, mains
moites et gosier desséché, il se sent mal !
Quand Nathalie arrive, elle salue les personnes déjà présentes et sourit à ceux qui répondent à
son regard. Jean n’est pas de ceux-là, il s’est empressé de regarder dans la direction opposée
lorsqu’elle s’est tournée vers lui. Bien sûr, il s’en veut à mort !
Nathalie vient s’installer à côté de lui. Il n’est pas rassuré quand elle s’adresse à lui :
- Bonjour, je m’appelle Nathalie, je travaille à la compta…. Vous connaissez le motif de la
réunion ?

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Jean aimerait lui répondre mais aucun son ne sort de sa gorge. Il se demande quoi dire, quoi
faire de ses mains, comment avoir l’air dégagé. Il sait qu’il ne réussira pas, comme
d’habitude…. Heureusement, la réunion commence.
Peu attentif à la réunion, Jean est songeur. Il envie l’assurance de Nathalie. Il pense qu’elle a
de la chance d’être aussi à l’aise. Au bout d’une heure, il constate que
Nathalie devient déjà une personne importante dans la réunion. Alors que lui, il n’a pas
encore dit un mot ! D’ailleurs, il ne sait toujours pas vraiment de quoi l’on parle.
Une fois de plus, Jean ne fait que de la figuration sans vraiment exister. Au cas où on l’oblige
à donner son point de vue, il va s’arranger pour rester vague en reprenant une idée émise par
un autre participant.
Manifestement, Jean manque complètement de confiance en lui. En fait, il adopte
volontairement une attitude qui le condamne au manque de confiance. C’est pourquoi sa
situation n’est pas désespérée.
La solution à son problème consiste à devoir méthodiquement se donner un maximum de
chances pour rester maître de lui-même : attentif, réceptif, convivial, bref en un seul mot :
motivé.
Car il y a une question que Jean est très loin de se poser : Nathalie connaît-elle une
vie sans problème ? Son apparente décontraction et son aisance à communiquer ne doivent
pas laisser penser qu’elle vit sur un petit nuage. Elle maîtrise ses émotions et sa confiance ne
se laisse pas submerger par la moindre tracasserie.
CONCLUSION
C’est d’abord par l’estime de soi que l’on parvient à développer la confiance en soi.
Se dénigrer revient à refuser de s’extirper du carcan de ses problèmes personnels. En se
motivant pour anéantir ses complexes, on acquiert une puissance intérieure qui donne
l’occasion à sa personnalité profonde de s’exprimer.
Il faut essayer, pratiquer, expérimenter, pour savoir ce que valent les choses.
L’intelligence émotionnelle permet d’analyser ses erreurs, d’éviter de les reproduire et surtout
d’évaluer ses propres capacités. La confiance en soi permet de rayonner auprès des autres et
de transmettre une image de soi. C’est un véritable « boost » pour réussir sa vie.

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 Les deux façons d'atteindre un objectif.
LA SPIRALE DU SUCCES
1 - Vous vous fixez un objectif
2 - Vous pensez que vous allez l’atteindre
3 - L’échec ne vous effraie pas
4 - Vous essayez une ou plusieurs fois
5 - Vous finissez par réussir
6 - Vous êtes fier de vous
7 - Vous vous sentez performant
8 - Cela vous encourage pour des actions ultérieures
9 - Vous vous fixez un nouvel objectif
LA SPIRALE DE L’ECHEC
1 - Vous manquez de confiance en vous
2 - Vous vous dites que vous n’y arriverez pas
3 - L’idée de l’échec vous effraie
4 - Vous préférez ne rien tenter
5 - Vous n’obtenez pas ce que vous voulez
6 - Vous ne pouvez pas être fier de vous
7 - Vous vous reprochez de ne pas avoir agir
8 - Vous vous persuadez de votre « incapacité »
9 - Vous manquez encore plus de confiance en vous
Vous pouvez vous procurer une méthode que je vous offre pour :
- S’aimer davantage
- Connaître les clefs de la confiance en soi
- Vaincre ses complexes
- Appréhender positivement l’imprévu
- Pouvoir dire non
- Affirmer sa personnalité
- Acquérir du charisme
3) Comment avoir davantage confiance en soi

Timide, vous avez de la difficulté à prendre votre place? Vous doutez trop souvent de vous
même? Vous manquez d’assurance? La confiance en soi, ça se travaille.

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Pas agréable de se sentir nulle, inadéquate, incompétente. Épuisant aussi de toujours douter
de soi, d’hésiter devant la moindre décision à prendre, de tout remettre en question, de
chercher sans cesse l’approbation des autres, de se sentir constamment insatisfaite,
vulnérable, coupable.

 Que la vie est longue et triste quand on a peu confiance en soi!

La confiance en soi se construit dès l’enfance, en grande partie à travers le regard que les
parents portent sur nous. Se sentir aimé pour ce qu’on est, être encouragée et félicitée nous
propulse en avant. À l’inverse, le fait d’entendre constamment de faire attention, de ne pas
toucher, de ne pas essayer puisque, de toute façon, on n’y arrivera pas, sape lentement, mais
sûrement, la confiance en soi.

Heureusement, en cette matière, rien n’est irrémédiable. Plutôt que de s’enliser et de


déprimer, on peut décider de réagir et de changer le cours des choses. Certaines personnes
auront peut-être besoin d’une aide extérieure. Mais on peut toutes faire de grands pas si on
s’y met vraiment. Comment? En apprenant d’abord à bien se connaître. Puis en passant à
l’action, en accumulant de petites victoires qui, lentement, nous redonneront confiance. Mais
pour cela il faut arriver à faire taire cette petite voix en nous qui tente constamment de saper
nos efforts. Et nous serons alors capables d’affirmer de plus en plus clairement nos besoins,
nos désirs et nos préférences.

 S’observer en toute honnêteté

La première étape sur le chemin de la confiance en soi: apprendre à mieux se connaître,


découvrir qui l’on est vraiment. Il faut prendre le temps de se demander, en toute lucidité,
quels sont nos qualités et nos défauts, faire le bilan de nos réussites et nos échecs, dresser la
liste de ce qu’on aime et de ce qu’on n’aime pas, de s’interroger sur nos valeurs
fondamentales.

Ce petit exercice permet de réfléchir le plus honnêtement possible à la perception que l’on a
de soi et à l’image que l’on projette. Soyez aussi tolérante et compatissante envers vous-
même que vous le seriez envers votre meilleure amie. «Les personnes qui ont peu confiance
en elles ont tendance à être très dures envers elles-mêmes. Pour elles, on est soit pourrie, soit
parfaite!», remarque la psychologue Louise Descôteaux. Mais la réalité se situe généralement
entre ces deux pôles.

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La perception que les autres ont de nous aide aussi à mieux nous connaître. Ainsi, on peut
avoir l’impression qu’on n’est pas très brillante mais sympathique, alors que les gens qui
nous entourent nous trouvent au contraire plutôt intelligente mais brouillonne... Prêtez une
oreille attentive à leurs remarques et à leurs commentaires. Vous pouvez même solliciter leur
avis. En confrontant ainsi la perception que vous avez de vous-même à celle que les autres
ont de vous, vous apprendrez peut-être des choses qui vous seront utiles.

Louise Descôteaux suggère également d’être attentive à ses réactions physiques. Votre coeur
se met tout à coup à battre la chamade, votre respiration s’accélère, vos muscles se tendent,
votre mâchoire se serre... tout cela peut vous fournir de précieux indices sur vous-même et
sur les situations qui vous dérangent. Tiens, vous venez de baisser les yeux en présence de
telle personne! Pourquoi? «Il faut observer ces petits signaux, mais sans les juger, dit Louise
Descôteaux. Ce sont des indices qui peuvent nous aider à découvrir ce qui ne tourne pas
rond.»

En étant ainsi attentive à vous-même, vous arriverez aussi à mieux comprendre les raisons
émotives qui font que vous avez si peu confiance en vous ou que vous vous aimez si peu.

Après avoir ainsi obtenu un portrait plus réaliste de sa personne, on peut décider de modifier
certains aspects de sa personnalité et d’en accepter certains autres, sans honte et sans regret,
en se disant qu’ils font partie de ce que l’on est.

 Agir

Eh oui! Prendre conscience de qui nous sommes ne suffit pas. Il faut ensuite passer à l’action
si l’on veut changer. C’est dans l’action, en faisant des choses concrètes, que grandit la
confiance en soi.

La vie de tous les jours nous fournit une foule d’occasions d’agir et d’augmenter cette
confiance. L’important, c’est de se fixer des objectifs réalistes et de ne pas en déroger. «On
s’attaque d’abord à des choses qui nous font plaisir, ou pour lesquelles on a du talent et qu’on
a de bonnes chances de réussir», dit Louise Descôteaux.

Car la confiance grandit avec nos réussites et nos bons coups. Il ne sert à rien de vouloir
escalader l’Everest si l’on a jamais fait de randonnée pédestre! Il faut d’abord s’attaquer aux
choses qui nous semblent le plus faciles. Oser donner son opinion sur un fait d’actualité, par
exemple, saluer un collègue qui nous intimide, converser quelques minutes avec un
commerçant, aller seule dans un café... voilà autant de petits gestes qui nous aideront
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lentement à acquérir de la confiance en soi, dans la mesure où l’on est fière d’avoir réussi à
les faire.

Affronter ses peurs n’est jamais facile. Le coeur s’affole, on a les mains moites, on voudrait
mourir. Un conseil: respirer. «La respiration aide à trouver une sorte d’apaisement, de calme
intérieur», explique Louise Descôteaux. Et puis on pense aux bons coups qu’on a réalisés et à
ces bons mots que certaines personnes ont eus à notre égard. Et l’on fonce. Il n’y a plus
d’autres choix.

 Faire taire la voix de la critique

«L’autocritique et l’autodénigrement sont les grands ennemis des gens qui manquent de
confiance. Ce sont eux qui les empêchent de bouger», dit la psychologue Sylvie Boucher, du
Centre d’aide au développement personnel.

Comme elle est parfois tenace cette petite voix intérieure qui tente de saper nos élans... «À
quoi bon!», «Ça ne marchera pas!», «Ça ne donnera rien!», «Qu’est-ce que les autres vont
penser?», «De quoi vais-je avoir l’air?»

Quand cette voix insidieuse se fait entendre, il faut l’écouter. Eh oui! L’écouter d’abord.
S’arrêter. Prendre le temps de se demander si ces idées négatives qui nous empoisonnent la
vie sont réalistes. Vous considérez que vous avez été nulle dans telle ou telle situation?. Que
vous avez eu l’air d’une vraie folle quand on vous a présenté telle personne? Vraiment?
Analysez froidement la situation. Trouvez des éléments positifs, il y en a sûrement. Et servez-
vous-en pour aller plus loin.

Et surtout demandez-vous si ces pensées négatives que vous entretenez à votre sujet vous
aident à vous sentir mieux et à affronter vos peurs. Non? Alors, faites-les taire.

Rappelez-vous également que vous avez droit à l’erreur. Voilà que vous vous apprêtez à faire
quelque chose que vous trouvez particulièrement difficile? Le pire qu’il pourrait arriver, ce
serait que vous échouiez. Et puis après? Vous n’en mourrez pas. «Il faut avoir un certain
humour, être capable de rire de nous et de la situation qui nous fait peur», dit Louise
Descôteaux.

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 Savoir s’affirmer

Enfin, pour bien ancrer sa confiance, il faut aussi apprendre à s’affirmer, à dire ce qu’on veut
et ce qu’on ne veut pas, ce qu’on ressent. On vous a blessée? Faites-le savoir. Telle attitude
vous déplaît chez un collègue? Vous avez le droit de le dire. S’affirmer, cela s’apprend aussi.

 S’ouvrir aux autres

Les personnes qui manquent de confiance ont souvent de la difficulté dans leurs rapports avec
les autres. Elles ont l’impression qu’on leur veut du mal, qu’on les juge, qu’on les méprise.
Là encore, demandez-vous si ces pensées sont fondées ou si elles ne sont pas tout simplement
des créations de votre imagination. Avez-vous raison de vous sentir menacée? Qu’est-ce qui,
concrètement, vous autorise à penser que telle personne vous méprise?

Et si la façon dont vous pensez que les autres vous perçoivent n’était qu’une projection de
votre part, que le reflet de ce que vous pensez de vous?

Laissez aux autres la chance de vous connaître et de vous aimer. «Quand le coeur est ouvert,
le contact avec les autres est facile. Mais il tourne à vide quand on passe son temps à
s’observer et à se juger», remarque Louise Descôteaux.

La confiance attire la confiance. Quand on a confiance en soi et qu’on est bien dans sa peau,
les autres le sentent. Et, forcément, ils viennent vers nous.

 Posture et attitude

Les personnes qui ont confiance en elles se tiennent droites, elles ont un port altier et un léger
sourire qui les rend sympathiques. Elles osent aussi regarder les gens droit dans les yeux (si
l’on a du mal à le faire, on peut fixer un point situé entre les deux yeux pour s’habituer...).
Pourquoi ne pas imiter leur comportement? Pour dégager une aura de confiance en soi, on se
redresse, on prend de profondes respirations. Lentement, l’esprit aussi se redresse. On se sent
déjà plus détendue, et un peu plus solide. «Le corps, le coeur et l’esprit, tout ça va ensemble,
rappelle la psychologue Sylvie Boucher. Tout comme les pensées, les émotions et le
comportement ne font qu’un.»Il faut donc être attentive à sa posture et aux traits de son
visage. Pour être plus à l’aise, on s’exerce devant un miroir. Et quand on rencontre des gens
qui nous impressionnent au point de sentir vaciller notre confiance, rien de tel que de les
imaginer dans le plus simple appareil, en train de satisfaire certains besoins impérieux...
Succès garanti! On se sentira presqu’instantanément sur un pied d’égalité.

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C) L’IMAGE DE SOI
Pour être une personne intéressante aux yeux des autres, il faut que vous soyez intéressant à
vos propres yeux. Et c’est ici qu’intervient ce qu’on a appelé “l’image de soi”, l’une des
principales découvertes de la psychologie moderne.
Les personnes charismatiques projettent une image conforme à la réalité. Leur magnétisme
est, entre autres, provoqué par l’harmonie qui se dégage de leur être. Elles se voient telles
qu’elles sont et ont appris à composer avec cette image. Elles dégagent une aura d’équilibre
et de bienêtre psychique qui leur attire les sympathies. Pourquoi n’apprendriez-vous pas à
rectifier l’image que vous avez de vous-même ? Ne vous effrayez pas, c’est beaucoup plus
facile qu’on peut se l’imaginer à première vue.
Il suffit de suivre un cheminement logique.
Qu’est-ce que l’image de soi ?
Que vous en ayez conscience ou non, vous portez en vous-même une image mentale de ce
que vous croyez être. Vous l’avez compris, le mot capital de la phrase que vous venez de lire
est le verbe “croire”.
D’où provient donc cette image ?
L’image de soi ressemble à un casse-tête dont les pièces forment un tout. Tout comme un
casse-tête présente trois ou quatre principaux types de pièces, selon leurs couleurs et leurs
formes, l’image que nous avons de nous-mêmes est composée de multiples pièces qui
viennent s’imbriquer les unes dans les autres et que l’on peut rassembler, grosso modo, en
trois catégories :
• L’image corporelle : Il s’agit, vous l’avez deviné, de l’image que nous renvoie notre corps.
Etant donné que c’est finalement le seul élément tangible, concret, visible dont nous
disposons pour nous juger, c’est lui qui exerce la principale influence sur notre image.
• L’éducation reçue : Vous le savez, nous sommes en grande partie le produit de notre
éducation. Tout enfant rabaissé et brimé par ses parents ou ses enseignants aura fortement
tendance à se sous estimer et à se dévaloriser toute sa vie, quelles que soient, par la suite, ses
réalisations personnelles.
• Nos relations interpersonnelles : Il est évident que nous consacrons beaucoup de temps à
nous comparer aux autres, surtout au cours des trente premières années de notre vie. Par
conséquent, un bon conseil si vous souhaitez attirer le succès, l’amour et l’amitié:
Ne vous entourez pas de personnes déprimées, défaitistes, pessimistes, geignardes ou
dépendantes. Recherchez l’amitié de gens gais, heureux, optimistes et autonomes.

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D) COMMENT GERER SON TRAC
Le trac est une émotion de la famille des émotions de la peur. Le trac est une variante de la
peur. D'ailleurs, nous vivons parfois l'expérience de nous mettre debout devant un auditoire
comme si on va nous faire rentrer dans une salle de tortures ou pour nous exécuter.
Parfois, vous avez tellement le trac que la réaction de chaque membre de votre auditoire vous
apparaît comme si c'est un lion qui s'apprête à vous dévorer. Et le pire ici est que vous ne
pouvez même pas prendre la fuite !
Nous savons donc maintenant que le trac est une forme de peur.
 Qu'est ce que donc la peur et quelle est son utilité ?
La peur est, comme vous le savez sans doute, une émotion. Mais ce que vous devez savoir
aussi est qu'il s'agit d'un réflexe que vous ne pouvez pas contrôler. C'est comme pour le
battement de votre coeur ou les mouvements de votre estomac, ils sont une réaction gérée par
un système nerveux involontaire sur lequel vous n'avez aucun contrôle.
Vous ne pouvez pas décider à un moment d'avoir peur et ensuite décider de cesser de la
ressentir. La peur est déclenchée par des facteurs externes qui la stimulent selon votre
perception de ces derniers.
Exemple :
Vous voyez une voiture se diriger vers vous, vous percevez un danger de mort, vous avez
peur. Vous entendez votre téléphone sonner à 2H00 du matin, quelqu'un de la famille est
malade, on vous appelle de chez lui, vous percevez que quelque chose de grave se serait
passé, vous avez peur. Vous êtes devant un auditoire, vous percevez que vous allez être jugé
et scruté, vous savez que vous avez des défauts que vous désirez cacher, vous percevez un
risque d'être critiqué, vous avez peur.
 Quelle est l'utilité de la peur?
Vous devez le constater, la peur vous sauve la vie ! Elle vous aide à éviter le risque que vous
percevez. Physiologiquement parlant, elle augmente votre rythme cardiaque pour alimenter
votre cerveau d'oxygène et pour mobiliser votre énergie. La transpiration est un système de
refroidissement qui accompagne cette bouffée d'énergie qui vient souvent avec de la chaleur.
La peur est donc une émotion positive qui nous aide à affronter les situations difficiles.
Comment pouvons-nous vaincre la peur en général ?
Pour répondre à cette question, on pourrait poser la question suivante : dans le processus du
déclenchement de la peur, qu'est ce que nous pourrions contrôler ou sur quelle phase
pourrions nous agir ?

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Nous pouvons agir sur « l'après-la-peur ».
Autrement dit, une fois la peur apparaît, nous devons et surtout, nous pouvons agir sur ce qui
se passe après son apparition. Comment ?
Certainement, il ne faut jamais chercher à supprimer la peur car plus vous pensez à elle et
plus vous vous concentrez dessus, plus elle augmente.
Ainsi, ce que vous pouvez faire est tout simplement de neutraliser votre peur. Mais encore
une fois, comment ?
Nous avons dit que la peur se déclenche à la perception d'un risque. Pour neutraliser votre
peur, vous avez besoin d'éliminer votre perception de l'existence de ce risque. Ce dont vous
avez donc besoin est tout simplement de vous rassurer, ou plutôt, vous auto-rassurer.
Pour vous auto-rassurer, vous avez besoin de vous parler à vous même en vous disant : « ca
va ! Il n'y a pas de danger, je peux continuer ! ». C'est aussi simple que cela !
Revenant maintenant au trac. Nous avons dit que le trac est la manifestation de la peur à la
perception des risques inhérents à la prise de parole en public. Pour pouvoir gérer votre trac,
vous avez besoin de vous rassurer par rapport à ce que vous percevez comme risques d'échec
ou d'apparaître débile lors de votre présentation. Et pour y arriver, vous allez avoir besoin de
votre voix intérieure.
Tout ce que nous allons découvrir maintenant concerne le fait de pouvoir se calmer face au
trac. Mais c'est impossible de se débarrasser complètement du trac ! Oui, c'est ultimement
vrai, c'est impossible de vaincre totalement le trac. C'est parce que chacun cherche et pense
pouvoir se débarrasser du trac alors que vous savez maintenant qu'il s'agit d'une peur
incontrôlable dans son déclenchement.
En effet, c'est comme lorsqu'on dit, gestion du temps alors qu'on sait très bien que le temps ne
se gère pas mais c'est nous même qui nous nous gérons par rapport au temps. De plus, il n'est
pas bien de se débarrasser complètement du trac.
Vous avez besoin de profiter de votre trac et ne pas le laisser vous détruire. Vous avez besoin
d'utiliser ses bienfaits car le trac sert à mobiliser notre énergie pour donner le meilleur de
nous même.
Le trac, une fois déclenché, a un travail bien précis, il doit vous pousser à être excellent. Son
travail dure normalement quelques minutes voire quelques secondes selon le défi que vous
avez. Ainsi, vous ne devez pas le déranger et vous ne devez pas le retenir !
Vous devez le laisser agir sur votre corps une fois il est déclenché. Vous devez vous
concentrer sur votre présentation et le laisser faire son travail !

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Une fois le trac aura vu que vous vous êtes lancé, il cessera de vous soutenir et il partira. Il
arrêtera de stimuler votre rythme cardiaque et de vouloir améliorer votre voix ! Il sera rassuré
pour vouloir ensuite vous quitter.
Mais si vous commencez à vouloir le pourchasser avant qu'il décide spontanément de partir,
il se mettra en colère et voudra rester encore plus. Il voudra continuer à vous soutenir malgré
vous et vous dérangera ainsi davantage. Le trac n'aime pas être regardé et analysé. Il préfère
que vous soyez concentré sur votre présentation. Il veut rester derrière vous pour vous
soutenir.
 Comment rassurer son trac ?
Pour rassurer son trac un nombre de techniques doivent être pratiquées.
Technique 1 : La visualisation
La Joie de d'imaginer qu'ils sont entrain de boire un jus de citron. Ils finissent tous par avoir
de la salive qui coule de leur bouche. C'est parce que le cerveau confond entre la réalité et
l'imagination. Tout ce que vous lui donnez comme information, il la considère comme réalité
et réagit en fonction.
Avant d'aller à votre présentation, allongez-vous et imaginez que vous êtes sur scène et que
vous faites une excellente présentation. Imaginez votre présentation avec le maximum de
détails, et si elle dure plus de 30 min, faites cet exercice pour au moins 15 min de façon
répétée.
Votre cerveau prendra cette visualisation comme une réalité et enverra un message à votre
trac pour lui dire qu'il doit être rassuré. Lorsque le trac viendra le jour de la présentation, il ne
tardera pas à partir. Il ne va pas trop vous stimuler car il vous fera confiance et vous laissera
démarrer votre présentation
Technique 2 : Envisager le pire
Quel est le pire qui puisse m'arriver si je fais une mauvaise présentation ? Les gens vont-ils
me détester, m'envoyer une chaussure en pleine figure ou tout simplement me critiquer après
la présentation ?
Technique 3 : Préparation
Vous devez faire votre présentation devant un miroir ou devant une caméra. Si vous pouvez
la faire devant des amis ou des membres de la famille, ce sera bien. Répétez et améliorez
votre présentation jusqu'à ce que vous soyez satisfait.
Cette technique est tellement puissante que le trac décide de ne pas vous surprendre lors de
votre présentation. Pour lui, vous êtes prêt à 100 % et vous n'avez pas besoin d'être dérangé
par lui.

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Technique 4 : La respiration par le ventre
Le trac provoque un bouleversement du rythme cardiaque et provoque ainsi une grande
demande d'oxygène. Ainsi, vous pouvez respirer profondément par le ventre quelques
minutes avant le début de votre présentation pour que l'effet du trac diminue. Vous pouvez
aussi boire de l'eau si vous avez la bouche qui devient sèche et si vous vous sentez
déshydraté.
Technique 5 : Dites à tout le monde que vous avez le trac !
Technique 6 : Mettez les mains sur un objet
Cette technique n'est utilisable que si vous avez les mains qui tremblent. Mettez-les sur un
objet : la table, la bouteille d'eau, le micro si c'est possible. Ne les frottez pas et n'essayez pas
de les cacher.
Technique 7 : Regardez une personne gentille dans l'auditoire
Cherchez quelqu'un qui vous soutien et qui vous apprécie et regardez-le durant les premières
secondes de votre démarrage. Vous allez vous sentir beaucoup mieux et vous allez surtout
rassuré et mon tendu.
 L'ultime secret pour gérer votre trac !
L'ultime secret de la prise de parole en public en général et de la gestion du trac en particulier
demeure sans aucun doute la force de la préparation. La plus part des personnes ne le savent
pas, mais il n’y a pas mieux qu'une bonne préparation pour faire une causerie. Ceci dit, il faut
savoir comment se préparer.
Plusieurs types de préparations selon le niveau de performance que vous désirez donner à
votre présentation et le temps que vous avez pour vous préparer.
Niveau 1
Le minimum dans la préparation est de rédiger au moins les idées principales que vous
désirez aborder. Il s'agit de prendre une fiche cartonnée et de noter en phrases courtes les
idées que vous désirez développer, l'une après l'autre Vous pouvez ensuite relire votre fiche
en vous imaginant ce que vous allez dire suite à chacune des idées et quels sont les exemples
et le développement que vous allez attribuer à chacune d'elle. Vous pouvez faire cela
mentalement.
Cette préparation est courte et vous permet de savoir au moins ce que vous allez dire. Je vous
déconseille de la faire si vous ne maitrisez pas encore votre sujet. Cette préparation peut être
effectuée lorsque vous êtes expert dans le sujet que vous allez présenter.

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Niveau 2
Vous allez cette fois-ci prendre un document Word et commencer à rédiger votre discours
comme vous souhaitez le donner. Vous allez ensuite relire votre discours et le résumer sur
une fiche cartonnée en ayant juste les points principaux (ils ne doivent pas dépasser en
général 5 points) et les sous points qui ne doivent pas non plus dépasser cinq. Il s'agit d'une
sorte de script.
Ne cherchez pas à apprendre votre premier document par coeur. Vous n'allez plus utiliser que
la fiche cartonnée. A haute voix, répétez votre présentation plusieurs fois en vous basant sur
les idées principales que vous avez noté. Vous n'êtes pas obligé de répéter le discours de la
même façon car à chaque fois vous allez avoir des phrases et des façons différentes pour vous
exprimer. Le but est que vous vous familiarisez avec vos notes.
Vous pouvez même apprendre par cœur certaines phrases clés ou certaines citations mais
n'apprenez pas beaucoup au risque de les oublier et de stresser pour cela. En ayant cette
préparation, vous allez pouvoir donner un discours cohérent et avec une bonne éloquence. En
passant au niveau 3, vous allez apprendre à vous préparer pour faire des présentions qui ont
beaucoup d'impact.
Niveau 3
Faites exactement comme dans le niveau 2 et cette fois-ci vous allez répéter votre discours ou
votre présentation devant soit un miroir, soit une caméra.
Habillez-vous et faites comme si vous êtes devant un public. Cherchez à avoir des amis ou
des personnes de la famille pour jouer le rôle du public.
Visualisez votre vidéo et répétez cette préparation plusieurs fois en faisant les corrections qui
s'imposent au fur et à mesure.
Niveau 4
Vous allez encore une fois faire comme dans les niveaux 2 et 3 mais cette fois-ci, vous allez
vous entrainer sur les petits détails. À quel moment vous allez utiliser vos bras, quel genre de
gestes vous allez faire, quand et comment allez vous marcher, quel genre d'expressions de
visage vous désirez adopter à des moments précis de la présentation et plusieurs d'autres
petits détails de ce genre que vous pouvez maintenant travailler et soigner.

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Chapitre 3 : les outils de développement personnel et professionnel pour manager
Dans ce chapitre, nous allons traiter sur les outils existants et ayant fait leur preuve dans le
cadre du développement personnel et professionnel d’un manager. Ceci afin de permettre de
vous outiller avec ces outils que vous allez intégrer dans votre carrière professionnelle. Ces
outils ne sont pas exhaustifs mais permettront sans nul doute de contribuer à la bonne tenue
d’un manager aguerrit. Il s’agit de présenter des méthodes de développement personnel pour
manager. Ces méthodes sont issues des différents professionnels œuvrant dans des cabinets et
centres de formation à travers le monde. Ce qui dénote l’importance qu’occupe le
développement personnel aussi bien sur le plan personnel que professionnel.
A) La méthode arc-en ciel
La Méthode des Couleurs Arc-en-ciel propose un modèle en quatre étapes pour développer
les personnes dans leurs fonctions en vue d’une efficacité optimale.
 première étape : mieux se connaître dans ses forces et faiblesses en tant que personne et
dans sa fonction professionnelle ;
 deuxième étape : s’assouplir et se développer tout en respectant ses limites ;
 troisième étape : mieux reconnaître les autres (collaborateurs, collègues, managers) dans
leurs forces et faiblesses en tant que personne et dans leur fonction professionnelle ;
 quatrième étape : intégrer et prendre en compte la situation.
Le Profil Arc-en-ciel constitue un solide outil de management de soi même, d’autrui et des
situations : Caractéristiques générales – Votre Opposé – Caractéristiques particulières –
Talents pour l’entreprise –Environnement optimal – Comment mieux communiquer – À
éviter pour bien communiquer – Perception de soi et regard des autres – Dynamique
Naturel/Adapté – Clés de la motivation – Clés du management – Domaine d’amélioration –
Exercice de la vente – Exercice du management – Indicateurs spécifiques – Positionnement
sur la Roue Arc-en-ciel.
Un Profil de poste permet également de représenter une fonction et d’analyser l’adéquation
entre celle-ci et une personne. Un Profil d’équipe permet aussi d’analyser celle-ci en fonction
des membres qui la composent en termes d’homogénéité et d’hétérogénéité.
Le Profil Arc-en-ciel constitue ainsi :
 un outil de développement professionnel et personnel pertinent et personnalisé ;
 un « accélérateur de communication » permettant de comprendre directement et
rapidement les bases de la communication et ses clés de succès ou de difficultés ;
 un puissant levier de motivation car il concerne chaque personne dans son unicité parmi
des milliers de possibilités.

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B) Analyse transactionnelle (AT)
L’analyse transactionnelle a été conçue par Eric Berne, médecin et psychiatre américain
(1910-1970), conçoit l’Analyse transactionnelle à la fin des années 1950, à partir de sa propre
pratique de la psychanalyse, dont il se démarque progressivement.
Elle repose sur le parti pris suivant : toute personne a de la valeur et est capable de penser par
elle-même, de comprendre ses problèmes, de les résoudre, et de prendre de nouvelles
décisions pour cheminer vers l’autonomie.
L’Analyse transactionnelle est à la fois une théorie de la personnalité (avec une forte
dimension intrapsychique) et un modèle de la communication. Elle peut être utile au
développement personnel et servir d’outil de diagnostic et d’analyse des relations
interpersonnelles et des structures humaines.
La transactionnelle a été par suite enrichi par beaucoup d’autres analystes transactionnels. Il
s’articule ainsi autour de différents concepts tous en lien les uns avec les autres, avec deux
notions centrales : le scénario et le contrat.
Elle s’applique sur des concepts Les concepts de l’analyse transactionnelle, développés par
Eric Berne, ses collègues et ses successeurs, contribuent à éclairer des situations quotidiennes
de management.
Le scénario est un plan de vie qui se dessine dès la toute petite enfance, qui influe sur nos
décisions et nous entraîne vers des schémas répétitifs (répétitions de comportements et
attitudes qui confirment des croyances très anciennes). Les scénarios se classent selon leur
contenu : perdant (une vie faite de beaucoup d’échecs et de souffrances), banal (une existence
sans peine, sans gloire et ennuyeuse), gagnant (la personne transforme ses échecs en amis et
fait de ses triomphes ses amants). Il faut sans doute toute une vie pour comprendre et
traverser harmonieusement son scénario.
Le contrat est indispensable pour avoir un cadre de référence commun avec les
collaborateurs, et donc une communication claire. Quand un manager confie des missions ou
fixe des objectifs à un collaborateur, parlent-ils tous les deux de la même chose ? En termes
de résultats, de moyens, d’attentes réciproques, d’engagement… : rien n’est moins sûr. Un
contrat est toujours bienvenu. Lorsqu’une entreprise embauche une personne, la lettre de
mission et la fiche de poste précisent le contrat explicite. Reste le contrat implicite : les règles
du jeu, les attitudes et comportements souhaités, les coutumes… Ce contrat implicite est
attendu mais rarement expliqué.

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Le signe de reconnaissance est une manifestation verbale ou non verbale, conditionnelle ou
inconditionnelle, positive ou négative, d’un être humain vers un autre être humain qui le
reconnaît comme tel, ou bien d’un être humain vers lui-même. Ce concept peut se révéler très
utile pour le management : un collaborateur privé de signes de reconnaissance préférera
obtenir des signes de reconnaissance négatifs, comme des reproches plutôt que de continuer à
subir l’indifférence de son chef ou de ses collègues. C’est souvent vrai pour les experts que
leur hiérarchie juge tellement compétents qu’elle en oublie de les féliciter.
La position de vie sociale : croyance fondamentale que chacun a sur sa propre valeur
comparée à celle des autres. Si un manager reste attentif à se vivre comme un individu qui a
de la valeur et à positionner ses collaborateurs, comme des personnes qui en ont aussi, il sera
dans une meilleure posture pour émettre des critiques positives ou négatives ou sortir de
conflits.
Les états du moi fonctionnels : ce sont trois ensembles cohérents de comportements,
émotions et pensées. Schématiquement, il s’agit de trois types d’énergie dans lesquels nous
nous trouvons à l’instant où nous communiquons, soit avec nous-mêmes, soit avec autrui.
L’état du moi Parent – normatif ou nourricier, persécuteur ou sauveteur
– mobilise des attitudes et des croyances transmises par nos figures d’autorité. Il met de façon
constructive ou destructrice notre expérience de vie au service de nous-mêmes ou de l’autre.
L’état du moi Adulte mobilise une appréhension factuelle des informations données dans l’ici
et maintenant.
L’état du moi Enfant – libre, adapté soumis ou adapté rebelle – mobilise l’intuition, les
sensations et la spontanéité.
Être capable de naviguer volontairement dans nos états du moi optimise notre communication
et peut faciliter la résolution de problèmes.
Contrairement à une idée reçue, l’Analyse transactionnelle ne prône par le recours permanent
à l’état du moi Adulte : nous ne sommes pas des robots. En revanche, mobiliser à la fois
l’Adulte, le Parent nourricier et normatif et l’Enfant Libre permet de s’approcher de l’idéal
d’autonomie.
Ainsi, lors d’un seul et même entretien avec un collaborateur, l’utilisation
de l’état du moi Adulte pour donner un objectif assure la compréhension factuelle de ce qui
est attendu, l’explication à partir de l’état du moi Parent peut donner le sens et l’intérêt de
l’objectif, enfin le recours à l’état du moi Enfant peut mobiliser la créativité pour l’atteindre

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Une transaction est un élément de discours qu’on isole et qui est formé d’un stimulus et
d’une réponse entre un individu et un autre. Elle peut être verbale ou non verbale. C’est donc
une unité de communication qui part d’un état du moi de la personne émetteur vers un état du
moi de la personne récepteur. Les transactions peuvent être simples, croisées ou à double
fond : simples si l’état du moi recherché répond, croisées si ce n’est pas le cas, à double fond
si deux messages sont émis en même temps. Exemple : le message apparent : « Qui s’occupe
du dossier Durand ? » cache un autre message : « J’aurais bien aimé m’occuper du dossier
Durand, mais je n’ose pas le demander parce que je suis le dernier embauché. »
Le diagnostic des transactions (état du moi émetteur ou récepteur, état du moi visé) est un
outil majeur de l’Analyse transactionnelle, utile pour soi et dans sa relation à l’autre. Ainsi,
repérer si un collaborateur interpelle notre état du moi Parent nous indique qu’il y a une forte
probabilité qu’il émette des messages à partir de son état du moi Enfant. On peut alors faire
un certain nombre d’hypothèses sur sa posture interne, sa façon de communiquer ainsi que
sur la nôtre. Apprendre à croiser les transactions nous permet de conduire nos interlocuteurs à
varier leurs propres registres de communication et donc à modifier la dynamique de
l’échange.
Les jeux psychologiques sont une série d’échanges qui se finissent toujours de façon
négative pour les protagonistes du jeu ; ils sont à la fois prévisibles et pourtant toujours
générateurs d’un sentiment de stupeur pour chacun. Ils sont techniquement le résultat d’une
série de transactions à double fond. Ils constituent le siège de stratégies relationnelles
inconscientes apprises depuis la petite enfance. Ils créent de l’inconfort et pourtant nous
avons tous de très bonnes raisons de jouer ; les jeux sont stimulants, permettent de recevoir
des signes de reconnaissance même s’ils sont négatifs, rendent la relation et l’autre
prévisibles. Les jeux peuvent être classés selon la position qu’on y joue : celle d’une victime,
d’un persécuteur ou d’un sauveur.
Les jeux peuplent notre quotidien professionnel. Tenter de repérer nos jeux préférés et ceux
auxquels jouent les collaborateurs peut faire économiser beaucoup d’énergie et de temps.
D’autant qu’un jeu se joue toujours à plusieurs : soit nous avons initié le jeu en lançant un
appât, soit nous avons mordu à l’hameçon. La meilleure façon de sortir d’un jeu ? Ne pas y
entrer.
Quelques jeux classiques :
 « Oui mais » : le collaborateur expose une difficulté mais rejette toutes les propositions
de solution du manager par une attitude qui dit en substance : « C’est possible, mais en
fait ça ne marchera pas… » ;

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 « Sans toi » (sans lui, sans elle) : le chef de service lorsqu’il prétend que si son patron
n’était pas tel qu’il est, il pourrait réaliser ses objectifs ;
 « Regarde ce que tu m’as fait faire » : le patron lorsqu’il accepte les suggestions d’un
jeune cadre, mais lui fait porter la responsabilité d’un résultat insatisfaisant ;
 « Cadre débordé » : la personne (ou peut-être nous) qui accepte toutes les sollicitations de
ses collaborateurs jusqu’à craquer.
Le sentiment parasite est une émotion de remplacement qui prend le pas sur une autre
émotion que nous n’arrivons pas à ressentir ou à exprimer. Ce parasitage, hérité de vieux
réflexes, influe directement sur notre communication et crée des malentendus. Exemples : les
larmes qui montent en lieu et place d’une saine colère contre le manager ; le coup d’éclat et
d’énervement de qui a peur d’échouer ; l’expression exubérante de la joie d’être promu du
jeune cadre pétrifié à l’idée de ne pas être à la hauteur.
Les timbres sont des sentiments négatifs ou positifs ressentis et non exprimés aux personnes
qui les ont suscités. Les timbres sont collectionnés et font l’objet d’un échange ultérieur
contre un « cadeau » (en référence aux timbres fidélité des commerçants du siècle dernier). Il
s’agit concrètement d’une expression émotionnelle visiblement disproportionnée par rapport
à la situation actuelle, ou adressée à la mauvaise personne. Dans sa forme la plus extrême,
c’est le manager qui jette sa démission pour une broutille parce qu’il a trop accumulé de
frustrations ou vexations silencieuses. Pour éviter de « rendre » ainsi une collection de
timbres, il est préférable de décoller un timbre ; autrement dit d’exprimer ses ressentis au fur
et à mesure au lieu de les accumuler.
La symbiose fonctionne comme un « deal » de prise en charge passé inconsciemment entre
une personne et une autre. Exemple : le jeune manager qui fait trop souvent à la place de son
collaborateur afin de confirmer ses propres compétences. Cette symbiose peut avoir du sens
si le collaborateur est débutant. Elle pose problème lorsqu’elle empêche le collaborateur de
progresser.
Les comportements passifs représentent des modes opératoires qui empêchent de régler un
problème. Ils sont liés à la symbiose : soit nous y avons recours parce que nous sommes en
symbiose avec l’autre, soit c’est une façon pour nous de retourner en symbiose, donc d’être
pris en charge par autrui ou par la société. Il existe quatre formes possibles de passivité : l’inhibition ou
l’abstention : face à un problème,
 ne rien faire, éviter, reporter ou pratiquer la politique de l’autruche ;
 la suradaptation : agir en fonction de ce que nous pensons qu’on attend de nous plutôt
qu’en fonction de nos propres besoins et projets, sans vérifier ce que l’autre a en tête ;

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 l’agitation : nous multiplions les activités dans tous les sens plutôt que de nous centrer sur
ce qui pourrait résoudre le problème ;
 la violence ou l’incapacitation : le manager qui devient agressif au lieu d’envisager des
solutions avec ses collègues ou le collaborateur qui se rend malade afin de ne plus venir
travailler.
La structuration du temps : à quoi passons-nous nos journées ? Ce concept ne parle pas de
la gestion du temps mais de nous, de notre relation à l’autre et de la dose de signes de
reconnaissance que nous pouvons recevoir. L’Analyse transactionnelle distingue six modes
de structuration du temps, allant du retrait – dose la plus faible de signes de reconnaissance –
aux jeux psychologiques et à l’intimité – dose la
plus forte :
 le retrait : la personne, centrée sur elle, a peu de liens avec les autres ;
 le rituel : les échanges se limitent à quelques transactions banales : « Bonjour, ça va ? » ;
 le passe-temps : les échanges portent sur des sujets anecdotiques, dépourvus
d’implication. Le temps, le sport, les vacances, la télé, le code vestimentaire de
l’entreprise, l’histoire de la boîte, les surnoms des uns et des autres, etc. ;
 l’activité : les échanges ou actions menées sont centrés sur un objectif clair et identifié.
Discuter d’un projet ou faire un compte rendu ;
 les jeux psychologiques : en entreprise, ils prennent entre autres la forme de jeux de
pouvoir ;
 l’intimité : un lien authentique avec autrui. Ces moments où, en présentation clientèle,
deux collègues se comprennent au quart de tour, où l’échange de regards entre deux
collègues dit leur accord…
Ce concept de structuration du temps est précieux pour comprendre qu’une intégration
réussie dans une équipe, un groupe, une société passe aussi par le fait de discuter de la pluie
et du beau temps ou de faire partie des jeux de pouvoir. Autrement dit : il n’y a pas que le
boulot au travail. Il y a aussi les collègues et les couloirs. Et c’est tout aussi important pour
être efficace.

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C) BELBIN : Les rôles en équipe
« Nul n’est parfait, mais une équipe peut l’être. »
Cette méthode inspirée en grande partie de la systémique démontre que la performance
collective est supérieure à la somme des performances individuelles. Elle permet d’identifier
l’existence de 9 rôles en équipe qui se structurent sur des constantes de comportement mises
en œuvre dans le cadre professionnel par des types de personnalité pourtant très différents.
Ces 9 rôles sont les suivants :
 priseur, concepteur, expert qui sont •• les 3 rôles axés sur la réflexion ;
 organisateur, propulseur, perfectionneur qui sont axés sur l’action ;
 promoteur, coordinateur, soutien qui sont quant à eux axés sur la relation.
Pour les identifier, la méthode fait appel à de l’autoperception à travers un questionnaire en
ligne, mais aussi à de l’évaluation par des observateurs qui sont principalement des
professionnels proches de l’interviewé.
L’approche BELBIN permet de mesurer la performance d’une équipe et la contribution de
chaque membre à travers les rôles qui ont été identifiés. Outre l’intégration des fondamentaux
du travail en équipe, elle aide à connaître le potentiel d’une équipe, la complémentarité et
l’équilibre des rôles. Elle facilite également l’anticipation et la gestion des conflits,
l’intégration d’un nouveau membre ou la définition des exigences d’une création de poste.
D) La grille de Blake et Mouton
La grille de Blake & Mouton repose sur l’observation que deux grandes tendances s’offrent
au manager dans son activité :
 privilégier la relation, c’est-à-dire penser d’abord aux collaborateurs, à leurs compétences
et motivations, aux interactions qui les animent ;
 privilégier le résultat, c’est-à-dire centrer son management sur les tâches à réaliser, les
flux, l’organisation et bien entendu les résultats.
La combinaison de ces deux tendances permet de cartographier des types caractéristiques de
management, ou styles, plus ou moins marqués selon des préférences naturelles de chacun.
Blake et Mouton identifient ainsi cinq grands types de management :
 le style « Country Club » (fort intérêt pour la relation, •• faible intérêt pour les résultats).
Ce style de manager est avant tout focalisé sur le bien-être de ses collaborateurs et
privilégie l’environnement de travail avec pour hypothèse que celui-ci est le facteur clé
d’une bonne productivité ;
 le style « Produire à tout prix » (faible intérêt pour la relation, fort intérêt pour les
résultats). Les collaborateurs sont assimilés à de simples moyens destinés à produire un

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résultat avec pour conséquences un style de management souvent perçu comme
extrêmement autoritaire, procédural et administratif ;
 le style « Appauvri » (faible intérêt pour la relation, faible intérêt pour les résultats).
Management pouvant être considéré comme inexistant quand le manager accorde peu
d’importance à ses collaborateurs et à leur efficacité ;
 le style « Milieu du Gué » (intérêt moyen pour la relation, intérêt moyen pour les
résultats). Ce type de management plaide pour les détracteurs du compromis. Il est peu
marqué dans ses composantes relationnelles et opérationnelles et souvent synonyme d’un
manque de stratégie managériale, voire de convictions ;
 le style « Leader » (fort intérêt pour la relation, fort intérêt pour les résultats). Ce style de
management est décrit par Blake et Mouton comme la panacée. Il est censé produire un
environnement de travail très motivant conduisant à des résultats optimums.
E) Centre de gravité professionnel
Un centre de gravité est le point sur lequel un corps se tient en équilibre dans toutes ses
positions. Robert Jourda, l’inventeur de l’outil, a répertorié quatre pulsions de nature
différente : le Fantasme lié à l’intelligence
 émotionnelle ;
 la Règle liée à l’intelligence normative ;
 la Pensée liée à l’intelligence rationnelle ;
 le Milieu lié à l’intelligence instinctuelle.
Ces pulsions agissent en proportion variable chez tout individu immergé dans un contexte
socioprofessionnel. Le point d’équilibre de ces forces est identifiable et représentable
graphiquement. On dit, en raccourci, que c’est le CGP de la personne et que ce CGP définit
sa personnalité professionnelle.
L’analyse CGP est l’interprétation des capacités humaines naturelles de réponse aux
sollicitations spécifiques de la situation de travail. Elle décrit cette tendance caractéristique
que chacun de nous manifeste dans sa façon d’assumer les tâches, les fonctions, les
responsabilités professionnelles. Elle affirme que chaque être humain a un comportement
professionnel naturel qui s’inscrit dans une typologie des comportements. Lorsque cet être
humain a la chance d’exercer le type de tâche/fonction/responsabilité pour lequel il est fait, il
a toutes les chances de se sentir à la fois heureux et compétent.

Le CGP distingue 9 types de base : le concepteur, le créatif, l’animateur, le créateur, le


réalisateur, le service public, le maître et technicien, le méthodologiste, le polyvalent.

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La méthode permet entre autre autre de :
 Vérifier son aptitude réelle dans une fonction de manager : tout va mieux pour l’individu
et l’entreprise quand chaque collaborateur sait pour quoi il est fait et pour quoi il n’est pas
fait dans la vie professionnelle.
 Éclairer une décision d’affectation à un autre poste ou une reconversion vers un autre
métier : un individu ne peut être performant s’il se retrouve à contre-emploi. La
tâche/fonction/responsabilité qu’il exerce doit comporter des exigences spécifiques que sa
personnalité professionnelle est capable par nature de satisfaire.
 Mieux cerner son style de leadership : le CGP distingue 9 sortes de dirigeants.
L’évolution des méthodes de commandement a ouvert le champ de l’exercice du
commandement à des personnalités professionnelles plus variées que celles qui naguère
étaient appelées à être des chefs.
 Renforcer la cohésion d’une équipe que ce soit un comité de direction, une équipe «
projet » ou un département : un individu bien adapté à sa fonction peut ne pas être
compris ou même être rejeté par une équipe dont les membres ont un CGP trop éloigné du
sien. Et le fait qu’il soit trop efficace à son poste peut accentuer ce rejet.

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Chapitre 4 : Les outils pour l’emploi
A) Le CV
Le CV retrace le parcours académique et professionnel du candidat à la recherche d’emploi.
Cet outil très apprécié par les recruteurs doit refléter l’adéquation du profil/poste du candidat.
En effet, il ne doit en aucun cas mentionner des informations erronées. Le Curriculum Vitae
répond à un double objectif : vous permettre de décrocher un entretien et fournir un début
d’argumentaire complété ensuite par la lettre de motivation, pour convaincre le recruteur. Il
constitue la représentation du candidat au cours d’un dépouillement d’appel à candidature ce
qui lui confère une attention toute particulière dans sa conception. Le candidat ne doit
mentionner que les diplômes et les compétences qu’il possède. Un cv sincère profite toujours
au candidat. Si ce dernier serai faut le candidat minimise ses chances.
 Les éléments figurants sur le CV
1- Etat civil
2-
Cette première partie comporte les renseignements personnels de base dont l’employeur a
besoin pour vous joindre. Votre identité doit figurer en haut et à gauche du Cv. Vous êtes
dans l’obligation d’indiquer votre prénom en minuscule suivi de votre nom en majuscule.
Vous inscrirez également votre adresse de résidence actuelle ainsi qu’un numéro de téléphone
et une adresse mail si possible professionnelle. En ce qui concerne les autres renseignements
tels que votre âge, votre date de naissance, votre situation familiale, votre nationalité, ils sont
facultatifs et doivent être renseignés seulement s’ils ne vous desservent pas. Par exemple, si
vous êtes « trop jeune » ou « trop vieux » il est préférable de faire l’impasse dessus pour le
moment.
A noter : Il est inutile de mentionner devant chaque information «nom :» ou «adresse :» car
cela alourdit la présentation et va de soi.
2- L’entête ou headline
Cette partie est entièrement facultative. Elle résume en quelques mots votre profil et/ou votre
projet professionnel. Vous pouvez inscrire de manière brève et concise le métier que vous
visez, le type d’entreprise où vous souhaiteriez exercer ou encore votre savoir-faire ou ce que
vous pouvez apporter à une entreprise.
Exemple : pour une personne qui postule pour un poste d’agent comptable, vous pourrez écrire
« chef comptable. 5 ans d’expérience dans une société minière etc…

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3- Formation ou parcours scolaire
« Pour les juniors, la formation doit être placée avant l’expérience professionnelle car c’est ce
que les recruteurs regardent en premier ». Pour les personnes ayant déjà une expérience
professionnelle de 3 ans minimum, l’expérience professionnelle sera largement mise en
valeur au détriment de la formation scolaire.
4- Expériences professionnelle

Respectez la chronologie de votre parcours professionnel. Une histoire bien construite a


toujours un début et une fin, il doit en aller de même avec votre CV. Présentez en premier vos
expériences les plus récentes afin de mettre en avant les dernières compétences acquises. Le
maître mot : ne pas chercher à tout dire ! Il ne faut donner dans cette rubrique que les
informations essentielles sur vos expériences. Pour chaque expérience, et surtout pour les
stages, il est important de préciser la date en année, la durée en mois ou en semaines, le nom
de l'entreprise ou de la structure et son secteur si ils ne sont pas connues.
5- Activité extra-professionnelle

Cette partie du Cv peut vous sembler inutile. Toutefois, les aptitudes que vous mettez en
œuvre lorsque vous pratiquez un sport, un loisir ou une activité bénévole, peuvent être
transférables dans le domaine professionnel. Par exemple vous avez effectué pendant plus de
10 ans de l’équitation, cela peut démontrer votre aptitude à la persévérance. Prenez le temps
de retirer de vos expériences extra-professionnelles les atouts clés qui peuvent vous permettre
d’appuyer votre candidature. En effet, les activités personnelles vous ont forcément permis
d’acquérir un savoir-faire utile. Vous serez alors en mesure de les expliquer afin de les mettre
en relation avec vos compétences professionnelles.
6- Compétences
Vous pouvez faire apparaître dans cette partie les éléments que vous souhaitez mettre en
valeur. Vous pourrez également y inscrire vos compétences linguistiques. Par exemple :
anglais lu, écrit, parlé. C’est aussi dans cette partie que vous mettrez en lumière vos séjours à
l’étranger. Si vous posséder le Permis A et B ainsi qu’un véhicule personnel, il est intéressant
de le mentionner ici. Il est également possible d’inscrire dans cette partie votre maîtrise des
logiciels Word et Excel sur PC et MAC ou compétences tels que la maitrise des logiciels : In
design,Photoshop,Illustrator.

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 Les types de CV
Le CV chronologique et CV thématique

CV CHRONOLOGIQUE
CV THEMATIQUE
ETAT CIVIL
ETAT CIVIL
UNE ACCROCHE
UNE ACCROCHE
FORMATION
COMPETENCES
COMPETENCES
FORMATION
EXPERIENCES PROFESSIONNELLES
ACTIVITES EXTRA-PROF
ACTIVITES EXTRA-PROF

B) La lettre de motivation
Ce document est toujours un élément majeur dans une candidature. La lettre sert à intéresser
le lecteur, à lui donner des informations complémentaires qui ne sont pas dans le CV et qui
précisent votre candidature. Elle met en avant vos atouts pour un poste, une fonction ou une
entreprise. Ce document appuie votre CV et lui donne de la crédibilité. N’oubliez pas qu’elle
permet de mettre en valeur votre personnalité et votre motivation réelle. Une lettre bâclée,
impersonnelle aura vite fait de prouver que vous portez peu d'intérêt au poste, puisque vous
passez peu de temps à la rédiger. Une lettre de motivation pertinente sera un atout de plus
pour votre candidature, alors ne la négligez pas !
L’objectif de cette rédaction est de parler de vous, de vos motivations, de votre profil afin
d’être convié par la suite à un entretien. C’est une étape décisive, un pont qui vous mènera à
la dernière étape du recrutement : l’entretien d’embauche.
C) La recherche de l’emploi (les différents types de candidature)
La lettre de motivation s’inscrit dans l’objectif de décrocher un emploi. Cependant, il existe
diverses façons de présenter une lettre de motivation et proposer sa candidature : Répondre à
une offre d’emploi précise, sur internet ou en candidature spontanée. Peu importe le secteur
d’activité ou le poste visé, les candidatures sont nombreuses. Le recruteur doit alors faire un
tri et pour cela, il s’interroge sur des critères tels que votre formation et votre savoir-faire. La
lettre de motivation complète le Cv sur ces points importants tout en mettant l’accent sur vos
atouts, vos expériences, les résultats que vous avez pu obtenir dans votre ancien travail, votre
motivation à travailler pour l’entreprise ainsi que votre intérêt pour celle-ci.

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1. Les candidatures pour une offre d’emploi particulière
Ce type de candidature fait suite à une offre d’emploi déposée par le recruteur soit à l’ANPE,
dans un journal ou sur internet ou sites spécialisés dans la recherche d’emploi. Cette petite
annonce est un message que l’employeur diffuse aux candidats potentiels et où il attend des
réponses à ses besoins en termes de compétences et de qualités. Les employeurs recherchent
dans ce type de candidature une personne ayant un intérêt commun à l’entreprise ainsi que
des valeurs complémentaires et une expérience concrète dans le poste souhaité. Ils souhaitent
trouver un candidat motivé avec un projet professionnel bien déterminé et un savoir-faire
pouvant faire grandir et évoluer l’entreprise.

2. Les candidatures spontanées


La candidature spontanée est un moyen direct de proposer ses services à une entreprise pour
anticiper ses éventuels besoins en personnel. Sachez qu’une partie des embauches se réalise
suite à des candidatures spontanées, jusqu’à 1/3 dans certaines entreprises. C'est en effet, un
moyen tout aussi efficace pour trouver un emploi que la réponse à une petite annonce. La
candidature spontanée présente de multiples avantages pour le candidat. En effet, vous
postulez pour des entreprises qui vous intéressent réellement. Les candidatures spontanées
sont souvent les moins concurrencées car elles anticipent les besoins sans répondre à une
annonce publiée vers des milliers d’internautes. Ces types de candidature, si elles sont bien
construites et cohérentes, peuvent susciter l’intérêt de la part de l’entreprise et créer un besoin
en recrutement qu’elle n’avait pas auparavant. Si le recruteur vous propose une entrevue suite
à votre candidature, il est bien possible que l’entretien débouche sur un poste.

3- Les candidatures Par e-mail


De nos jours, les candidatures par e-mail sont de plus en plus appréciées des recruteurs. Elles
permettent de leur faire gagner du temps et d’effectuer un premier tri. Vous pouvez par
exemple privilégier l'e-candidature, si l’entreprise met à disposition pour les demandeurs
d’emploi une rubrique emploi sur leur site. Il est également possible, comme sur
NIGEREMPLOI.COM, de candidater via des sites spécialisés dans les recherches d’emploi.
Il est important de savoir que désormais certains recruteurs n'acceptent plus que ce type de
candidature, refusant toutes les candidatures.
Pour tous types de candidature, le choix de l'objet du mail est essentiel, surtout pour une e-
candidature.

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4. La différence entre la lettre de motivation et le mail de motivation

La lettre de motivation, littéraire et formelle, est de plus en plus supplantée par la rédaction
d’un mail de motivation, qui comporte en pièce jointe le CV seulement. Le mail de
motivation, plus rapide à lire pour les recruteurs, est un autre exercice que la lettre, puisqu’il
doit être plus concis et plus clair.

Il existe aussi d’autres outils tels que :

 Constitué un réseau
 La télé candidature
 Consultations des journaux et autres dédiés à la recherche d’emploi
 Participer aux forums d’emplois etc.
D) L’entretien d’embauche
Le Curriculum Vitae et la lettre de motivation sont deux premières parties essentiellement
tournées sur la rédaction de vos compétences et sont bien souvent les étapes les plus
éliminatoires. Cependant, si le recruteur vous propose un entretien d’embauche dites-vous
que c’est déjà un premier succès à ne pas négliger. Les écrits sont souvent les plus
rédhibitoires mais la majorité des personnes se sent davantage stressée et mal à l’aise par le
face à face, les entretiens téléphoniques ou les entretiens collectifs. Afin de finir ce long
parcours sans embuche, voici toutes les clés pour réussir et apprivoiser cet exercice souvent
redouté des candidats.
Nous verrons le déroulé complet d’un entretien d’embauche sur la base d’un entretien
individuel puis nous analyserons brièvement les autres façons de se faire recruter. Alors
comment se présenter à un entretien d’embauche sereinement et confiant afin de décrocher,
enfin, votre passeport pour l’embauche ?
1. L’entretien, une aventure qui commence avant même le rendez-vous

 Se renseigner sur l’entreprise

En 1er lieu, il est de votre devoir de vous renseigner sur l’entreprise dans laquelle vous
allez être reçu. Prenez note de l’adresse postale de votre rendez-vous et tentez de vous
constituer un itinéraire précis. « Lors de l’entretien, vous devez être en mesure de résumer
l’activité de la société ». Il est donc judicieux de fouiller le site internet de fond en
comble afin de déterminer quelle est sa structure, comment la société fonctionne et
connaitre ses actualités de communication interne et externe. Si vous le pouvez, il est
conseillé de chercher sur la plateforme internet des informations sur la personne qui vous
reçoit. Par ce biais, vous vous sentirez plus confiant car vous aurez déjà en tête une idée

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du physique et du parcours de votre interlocuteur. Vous vous sentirez moins à nu devant
lui, ayant appris vous aussi des choses sur cette personne.

 Les outils à prévoir

Pendant l’entretien vous serez amené à écrire certaines informations et à parler longuement à
votre interlocuteur. Des outils sont donc indispensables afin d’être opérationnel. En effet, il
est conseillé d’avoir sur soi une montre, un stylo et un bloc note pour pouvoir noter tous les
commentaires importants et nécessaires seulement, du recruteur. Souvent l’erreur des
candidats est de se dire, en amont, que celui-ci possède forcément votre lettre de motivation
et votre Curriculum Vitae car il vous a proposé un entretien sur cette base. Erreur, il est
extrêmement important de venir avec son CV, sa lettre de motivation ainsi qu’avec l’offre
d’emploi pour laquelle vous avez postulé.

 Préparer son entretien à haute voix

Le stress est souvent la cause principale de blancs dans un dialogue ou de bégaiements


impromptus. Il est conseillé de préparer votre entretien à haute voix pour mieux appréhender
ce que vous aurez à dire. Le miroir peut être un excellent moyen de s’auto évaluer. Si vous ne
souhaitez pas parler tout seul, vous pouvez demander à un collègue, un ami ou une personne
de votre famille de simuler un entretien. Anticipez ce que vous direz sur vous-même,
comment vous présenter et comment vous allez dégager les aspects positifs de votre
personnalité.

 La tenue

Après avoir étudié l’entreprise et les questions susceptibles de vous être posées, il faut
maintenant s’attarder à soigner sa présentation ! Votre physique est une des premières choses
que le recruteur aura sous les yeux et cela pourrait influencer son jugement, d’où la nécessité
de soigner son image.

E. L’entretien et ses règles fondamentales

L'entretien est régi par des règles fondamentales. Ne pas connaître ces règles vous expose à
des situations embarrassantes ou non professionnelles. Nous verrons quelles sont les
comportements à adopter, les comportements éliminatoires puis nous analyserons la
communication non verbale.

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 Les comportements à adopter

1. - Imposer sa personnalité sans faire peur


Imposer sa personnalité passe souvent par l’apparence physique. Néanmoins, le discours,
l’expérience, la confiance en soi et l’assurance sont des éléments qui imposent, parfois
malgré vous, votre personnalité. Les hommes sont en perpétuelles recherches de
reconnaissance mais certains ont plus ou moins la faculté naturelle d’avoir du charisme. Pour
l’entretien d’embauche cet aspect s’avère obligatoire. Vous devez vous respecter et vous
accorder tout le crédit que vous méritez. L’affirmation de soi découle du respect d’autrui et
de la croyance en son propre potentiel.

2. Avoir la positive attitude


Devant un recruteur vous devez adopter la positive attitude ! Les recruteurs n’apprécient
guère les candidats qui se comportent en victime, négatifs et qui s’apitoient sur leurs
expériences passées. La réussite d’un entretien dépend souvent de l’état d’esprit dans lequel
vous vous trouvez. Ne jamais partir perdant, défaitiste et vous sous-estimé, vous pouvez être
certain que si vous vous placez dans ce type de dynamique, vous passerez à coup sûr à côté
du poste.

3. Assumer ses faiblesse


Vous avez sans doute vécu des expériences difficiles ou même avez été chômeur à un
moment de votre vie. Assumez votre parcours. Si vous avez un trou dans votre CV, n’hésitez
pas à en parler. Vous avez peut-être, effectué une activité « extra professionnelle » pendant
votre temps d’inactivité. C’est alors un chemin sur lequel vous pouvez emmener le recruteur.
Abordez ce que vous avez appris pendant ce temps, montrez que vous n’avez pas « rien fait
de votre vie » et que vous n’avez pas été inactif dans vos journées. Et si, par malheur, vous
avez dû être arrêté par soucis de santé, le mieux à faire est de ne pas le cacher mais de rester
très large sur le sujet (parler uniquement d’une hospitalisation) les détails ne concerne que
vous.

Enfin, si vous avez arrêté votre emploi pour vous réorienter ensuite, expliquer le en citant les
raisons de votre changement. De ce fait, le recruteur y verra un apport d’expérience dans le
sens ou vous avez découvert plusieurs secteurs d’activité. Si vous avez été malheureusement
licencié, n’ayez pas honte, vos faiblesses antérieures vous ont permis de réfléchir et de vous
remettre en question.

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4. Se projeter dans le poste

Pour séduire le recruteur vous devez vous projeter le plus possible dans le poste et montrer
que vous avez compris les enjeux de cet emploi. Vous devez montrer que vous vous êtes
interrogé sur les attentes du recruteur, que vous avez cherché à comprendre sa problématique
dans sa globalité, les enjeux du poste et de l’entreprise et l’implication que comporte ce
recrutement. L'effort de cette projection est une démonstration de l'intérêt que vous portez à
ce poste mais également à l’entreprise. Il est bien souvent apprécié de proposer dès l’entretien
des solutions (seulement si elles sont valables, cohérentes et efficaces) pour répondre à un
objectif défini par la société.

5. Percevoir son recruteur

Le recruteur est souvent intéressé par des profils de candidats qui lui ressemblent. C’est une
attitude qui se retrouve bien souvent chez l’Homme, car celui-ci est rassuré de savoir que la
personne en face de lui partage en partie ses valeurs, sa culture ou sa personnalité. Dans
l’entretien de recrutement c’est à peu près le même principe. Votre objectif tout au long du
rendez-vous, est d’arriver à cerner et analyser votre recruteur pour tenter de trouver une porte
d’entrée favorable au dialogue. Vous voyez que dans son bureau, il possède des tableaux
d’art, n’hésitez pas, si vous en avez, à appuyer le dialogue vers vos compétences artistiques.
Il faut trouver un point de contact et créer du lien avec votre recruteur subtilement et en
finesse.

F. Les comportements éliminatoires

 Manquer de politesse et arriver en retard


 Etre arrogant
 Ne pas maîtriser son stress
 Aborder la rémunération trop tôt
 N’avoir aucune question à poser au recruteur
 Critiquer vos anciens employeurs

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G. La communication non verbale

La communication non verbale est définit comme étant un mode de communication qui n’a
pas recours au langage parlé. La communication non verbale peut se représenter par diverses
façons et on peut observer que celle-ci représente 55% de l’impact faite sur le recruteur.

Analyse des éléments de la communication non verbale

Les attitudes positives

 Le regard

Le regard est un canal de communication qui établit le contactentre deux personnes. Au


moment de la prise de contact, c’est le regard qui va créer su le client une première
impression, sympathique ou non.

Un regard franc et droit permet de montrer votre affirmation et votre prestance. Ne pas
soutenir le regard, peut signifier que vous êtes mal à l’aise, incertain et que potentiellement
vous mentez sur vos compétences. Un regard fuyant mettra le recruteur dans le flou et ne
saura plus quoi pensez de vous.

 La poignée de main

La poignée de main se fait en moins de 10 secondes mais à une importance capitale. Vous
vous entretenez avec votre interlocuteur car vous êtes supposé répondre au poste à pourvoir et
avoir les compétences requises. Vous devez être confiant et cette confiance passe par ce 1er
contact physique. N’hésitez pas à entreprendre une poignée de main franche, ferme et
assurée, cela vous positionnera d’emblée. Les recruteurs sont très sensibles à ce geste. Si
vous êtes stressé, essuyez-vous les mains avant de serrer la main du recruteur, une main
moite ne fait guère bonne impression et une poignée de main molle, alors que vous dites être
très dynamique, laisse planer des doutes sur votre franchise.

 Le sourire

Vous êtes à votre entretien de rêve, vous êtes content d’être là, alors montrez le ! Le sourire
est un moyen de communication non verbale très représentatif de la personnalité des
personnes. Le sourire montre que vous êtes quelqu’un d’avenant, de sensible et de
sympathique. En effet, vous n’êtes pas recruté pour être gentil, mais un candidat souriant sera
plus généralement embauché que quelqu’un à compétences égales, non souriant. Cependant
ne soyez pas exubérant ou envahissant et respectez l'espace social et vital de votre

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interlocuteur. N'oubliez quand même pas que c'est lui qui mène la barque.
Les attitudes négatives

 La gestuelle

La gestuelle passe par tous les membres du corps, les bras, les jambes, les pieds, le buste, la
façon de se déplacer. Vous devez être conscient que certaines postures renvoient à des
attitudes négatives. Votre recruteur se posera les questions suivantes :

Avez-vous une attitude attentive, méfiante ?


Etes-vous penché en avant, en arrière ?
Vos bras, vos pieds sont-ils ouverts ou croisés ?
Vos mains sont-elles tremblantes ? Sont-elles posées ?
Vos yeux sont-ils francs et ouverts ?
Vos jambes sont-elles mobiles ou croisées ?
Vos mouvements : sont-ils rapides ? Lents ?
Bras ouverts= posture ouverture, respect, écoute

Bras croisés= communication fermée

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