Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
ME63
ME63
GM / L3 - ME63 Objectifs
UFR -S&T, Université d’Evry – Val d’Essonne
5 6
1
7 8
Système physique Lois de la physique L'analyse numérique fait appel aux connaissances
Formulation des
équations
Sciences de l’ingénieur dans les trois domaines suivants :
Équations aux dérivées partielles Sciences de l'ingénieur pour établir les équations
Méthodes numériques pour transformer ces équations
Transformation des Méthode des
Formulation intégrale Programmation et informatique pour exécuter
équations résidus pondérés
efficacement les calculs sur l'ordinateur.
9 10
Livres : Revues :
The Finite Element Method Int. J. for Numerical Methods in Engineering
O.C. Zienkiewicz and R.L. Taylor Computers & Structures
Une présentation de la méthode des éléments finis Revue Européenne de Mécanique Numérique
G. Dhatt et G. Touzot
Modélisation des structures par éléments finis
J.L. Batoz et G. Dhatt
11 12
2
13 14
15
Problèmes d'équilibre 16
17 18
3
Principes de la MEF (suite)
19
Étapes logiques du calcul par 20
éléments finis
Nous considérons le comportement mécanique de chaque 1. Définir les nœuds et les éléments (Créer le maillage)
élément séparément, puis nous assemblons ces éléments 2. Pour chaque élément, établir la matrice de rigidité élémentaire [ke]
reliant les degrés de libertés (déplacements) nodaux {ue} et les forces
de telle façon que l’équilibre des forces et la compatibilité {fe} appliquées aux nœuds : [ke] {ue} = {fe}
des déplacements soient satisfaits en chaque nœud. 3. Assembler les matrices et les vecteurs élémentaires en un système
global [K] {U} = {F} de manière à satisfaire les conditions
La MEF utilise des approximations simples des variables d’équilibre aux nœuds
inconnues dans chaque élément pour transformer les 4. Modifier le système global en tenant compte des conditions aux
limites
équations aux dérivées partielles en équations algébriques.
5. Résoudre le système [K] {U} = {F} et obtenir les déplacements {U}
Les nœuds et les éléments n’ont pas forcement de aux nœuds
6. Calculer les gradients (flux de chaleur, déformations et contraintes)
signification physique particulière, mais sont basés sur des dans les éléments et les réactions aux nœuds sur lesquels les
considérations de précision de l’approximation. conditions aux limites sont imposées.
Assemblage 21 22
e Exemple Exemple
23 24
4
25 26
Solveur Post-processeur
Demo ANSYS
Problèmes d'équilibre 27 28
Système continu
(système continu)
Pour un système continu, prenons comme exemple D'une manière générale, le comportement d'un
le problème thermique : système continu est décrit par les équations aux
∂ 2T ∂ 2T dérivées partielles (EDP):
K +K + Q = 0 dans V S
∂x 2 ∂y 2 L(u) + fv = 0 sur un domaine V V
V ∂T C(u) = fs sur la frontière S de V
K = h (T − Tf ) sur Sf
Q ∂n
Sf T=? L, C- opérateurs différentiels caractérisant
Comment ??? le système,
h, Tf u - fonctions inconnues,
[K] {U} = {F} fv, fs - fonctions connues appelées sollicitations.
29
Construction d’une fonction approchée 30
Approximation (Étape 1)
Un modèle mathématique d'un système physique fait Choisirun ensemble fini de fonctions dépendant de
intervenir plusieurs variables ou fonctions, dites n paramètres ai : u(x, a1, a2, ..., an) = u(x)
exactes uex(x) : températures, déplacements,
potentiels, vitesse, etc. Celles-ci sont représentées u(x) = P1(x) a1 + P2 (x) a2 + ... + Pn(x) an = <P> {a}
par des fonctions "approchées" u(x) telles que la Les fonctions sont souvent choisies de manière à
différence : être faciles à évaluer, à intégrer ou dériver
e(x) = u(x) - uex(x) explicitement.
soit "petite" (de l'ordre de grandeur de la précision Polynômes: u(x) = a1 + a2x + ... + anxn-1
désirée). fonctions trigonométriques:
5
Construction d’une fonction approchée 31 32
Approximation nodale
(Étape 2)
Déterminer les paramètres a1, a2, ..., an en faisant En général, les paramètres a1, a2, ..., an n'ont pas de sens
coïncider uex(x) et u(x) en n points x1, x2, ..., xn, physique. Cependant nous pouvons choisir comme
c'est-à-dire en annulant e(x) en ces n points. paramètres ai les valeurs de la fonction uex(x) en n points
appelés NOEUDS de coordonnées x1, x2, ..., xn. Imposons
de plus que la fonction approchée u(x) coïncide avec la
L'approximation peut fournir fonction exacte uex(x) en ces nœuds.
une solution approchée en tout point x d'une fonction u(x1) = uex( x1) = u1
difficile à évaluer ou connue seulement en certains u(x2) = uex( x2) = u2
points. ......
une solution approchée d'une équation différentielle ou u(xn) = uex( xn) = un
aux dérivées partielles.
Exemple
33 34
35 36
La méthode d'approximation nodale d'une fonction La construction d'une fonction approchée u(x) est difficile lorsque le
nombre de nœuds et donc de paramètres inconnus ui devient
d'une variable s'étend directement à l'approximation important. Le problème se complique encore si le domaine V a une
de plusieurs fonctions de plusieurs variables. forme complexe et si la fonction u(x) doit satisfaire des conditions
aux limites sur la frontière de V.
EXEMPLE : déplacements d'une structure 3D La méthode d'approximation nodale par sous-domaines simplifie la
u(x,y,z) = <N(x,y,z)> {un} construction de u(x). Elle consiste à :
identifier un ensemble de sous-domaines Ve du domaine V.
v(x,y,z) = <N(x,y,z)> {vn}
définir une fonction approchée ue(x) différente sur chaque sous-
w(x,y,z) = <N(x,y,z)> {wn} domaine par la méthode d'approximation nodale. Chaque fonction
ue(x) peut dépendre des variables nodales d'autres sous-domaines
comme c'est le cas dans l'approximation de type "Spline".
6
37 38
Discrétisation Discrétisation
Approximation nodale par éléments finis Règles de partition du domaine en éléments
La méthode d'approximation nodale par éléments finis est Deux éléments distincts ne peuvent avoir en commun que
une méthode particulière d'approximation nodale par sous- des nœuds situés sur leur frontières, si elle existe.
domaines qui présente les particularités suivantes :
L'approximation nodale sur chaque sous-domaine Ve ne fait
intervenir que les variables nodales attachées à des nœuds situés
sur Ve et sur sa frontière. 1D 2D 3D
Les fonctions approchées ue(x) sur chaque sous-domaine Ve sont L'ensemble de tous les éléments doit constituer un domaine
construites de manière à être continues sur Ve et elles satisfont des aussi proche que possible du domaine donné.
conditions de continuité entre les différents sous-domaines. Les Le recouvrement de deux éléments et les trous entre
sous-domaines Ve sont appelés des ELEMENTS connectés par éléments sont inadmissibles.
des NOEUDS.
Discrétisation 39
Discrétisation 40
41 42
7
43 44
45 46
47 48
⎛ ∂ 2 u ∂ 2u ⎞ ⎛ ∂ψ ∂u ∂ψ ∂u ⎞ ∂u ∂u
Wg =
∫ ψ(x, y )⎜⎜⎝ ∂x + ∂y
2 2
+ f v ⎟⎟dV = 0
⎠
Wf = −
∫ ⎜⎝ ∂x ∂x + ∂y ∂y − ψf ⎟⎠dV +∫ ψ ∂n dS +∫ ψ ∂n dS
V
v
Su Sf
u est dérivable deux fois et doit satisfaire toutes les Les fonctions ψ(x,y) et u(x,y) doivent être une fois
conditions aux limites sur Su et Sf. Les fonctions dérivables. Les termes de contour peuvent être
ψ(x,y) ne sont soumises à aucune condition. déterminés avec les conditions aux limites sur Su et
Sf.
∂u
sur Sf : = fs - α u
∂n
sur Su, on peut imposer ψ = 0.
8
49 50
méthode de Galerkin
51 52
53 54
9
55 56
57 58
i =1 ∂x Galerkin
N sont linéaires si l'interpolation est linéaire Formulation Intégrale Faible élémentaire (FIFe)
N sont quadratiques si l'interpolation est quadratique Approximation
Élément 2D 59
Fonctions de forme
60
10
Remarque : les gradients sont 61
Élément 2D 62
2a
j
C'est l'inconvénient de cet élément. Par contre, il est φk = α1 + 2b α2 + 2a α3 + 4ab α4 α3 =
1
( φm − φi )
2a x
bien adapté pour des domaines irréguliers et la φm = α1 + 2a α3
α4 =
1
( φi − φj + φk − φm )
matrice élémentaire peut être calculée 4ab
63
Remarque : les gradients ne sont 64
j
x
s=b+q
t=a+r
Les propriétés de N sont comme celles de T3. Ces
Ces expressions sont très utiles puisqu'elles permettent
deux types d'élément sont donc compatibles et
de définir l'élément de référence pour des éléments
peuvent être utilisés conjointement.
plus généraux : éléments quadrilatéraux à 4 nœuds.
65 66
11
67 68
Élément L2 Élément T3
v2 v1 v1=(1-s/L)=Ni(s)
k L1=d/h=Apjk /A =Ni
x v2 =s/L=Nj(s) h
L2=Nj
i j L2
s L1 L3=Nk
L3 P
i j i j
formule intégrale d’Abramovitz-Stegun d
formule intégrale d’Eisenberg-Malvern
Ex.
Ex.
71 72
Côté k-i:
et l'intégration se fait avec la formule factorielle.
12
73 74
75 76
77 78
13
79 80
81
Transformation des opérateurs de 82
Éléments de référence 3D
ζ
dérivation
TE4: <N> = < 1-ξ−η−ζ ξ η ζ> 4 {∂ξ} = [J]{∂x}
H8 : 1 3
η
2
<N> = 0.125 < a2b2c2 a1b2c2 Matrice Jacobienne
ξ
ζ
a1b1c2 a2b1c2 5 8
a2b2c1 a1b2c1 6 7
η
a1b1c1 a2b1c1 > 1 4
2 3 {∂x} = [j]{∂ξ}
a1 = 1+ξ; a2 = 1-ξ; ξ
[j] = [J]-1
b1 = 1+η; b2 = 1-η; c1 = 1+ζ; c2 = 1-ζ
3D
∫ve f (x,y,z )dxdydz =
∫v r f (x( ξ, η, ζ ),y( ξ, η, ζ ),z( ξ, η, ζ ) )det(J )d ξd ηd ζ
14
85 86
Méthode de Gauss 87 88
2D ou 3D
détermination de wi et ξi
Pour que l’équation précédente soit identiquement En 2D et 3D, utiliser dans chaque direction une
vérifiée pour tout a1, a2, .... , a2g, il faut : intégration numérique à une dimension.
2 Élément de référence carré (2D)
g
1
∫ ξ α dξ = = ∑ wiξ iα α = 0, 2,..., 2 g − 2
−1 α + 1 i =1 η
g
1
∫ ξ dξ = 0 = ∑ wiξ i
α α
α = 1, 3,..., 2 g −1
−1
i =1
ξ
Conditions:
soit wi>0
-1< ξi <1
g g
f (ξ ,η )dξ dη = ∑∑ wi w j f (ξi ,η j )
1 1
∫ ∫
i = 1,2,…g
−1 −1
Exemple i =1 j =1
89 90
x
ξ
Formule de Hammer
g
1 1−ξ
∫∫ f (ξ ,η ) dη dξ = ∑ wi f (ξi ,ηi )
0 0
i =1
15
91 92
93 94
Transfert de chaleur d’une plaque de refroidissement Contribution d'un élément au système d'équations :
95 96
{Re} = {Ie} + [KDGe]{φe} - {fQe} La matrice [KDGe] peut être réécrite sous une forme
plus compacte par la définition de :
et du vecteur gradient
16
97 98
Vecteur
99 100
…
…
101 102
y
Il existe deux types de conditions aux limites :
φ
τzy τzx
T Γ1
x
T z Γ2
φ = 0 sur les contours Sur les frontières isolées ou imperméables ou sur l'axe
de symétrie, on a :
• contraintes de cisaillement :
M=S=0
• couple :
17
103 104
105 106
⎡2 1 0 0⎤ ⎧1 ⎫
⎡2 1 0⎤ ⎧1 ⎫
⎢1 2 0 0 ⎥⎥ SLij ⎪⎪1 ⎪⎪ SLij ⎪ ⎪
⎡⎣ K Me ⎤⎦ =
MLij ⎢ { f s } = 2 ⎨0 ⎬
e
⎡⎣ K Me ⎤⎦ =
MLij ⎢
1 2 0 ⎥⎥ {f }= e
⎨1 ⎬
6 ⎢0 0 0 0⎥ 6 ⎢
s
⎪ ⎪ 2 ⎪ ⎪
⎢ ⎥ ⎪⎩0 ⎭⎪ ⎣⎢ 0 0 0 ⎥⎦ ⎩0 ⎭
⎣0 0 0 0⎦
107
Application : transfert de chaleur 108
∂φ n ∂φ n kA ⎡ 1 −1⎤ ⎡ hA 0⎤ ⎡0 0 ⎤
<0 >0
• Matrice élémentaire ⎡⎣ K ⎤⎦ = L ⎢ −1 1 ⎥ + ⎢ 0 0 ⎥ + ⎢0 hA ⎥
e i
∂n ∂n
⎣ ⎦ ⎣ ⎦ ⎣ j⎦
qc qh qc qh
QAL ⎧1⎫ ⎧1 ⎫ ⎧0 ⎫
• Vecteur sollicitation { f } = 2 ⎨1⎬ + hAiφ f ⎨0 ⎬ + hA jφ f ⎨1 ⎬
e
chaleur sortant chaleur entrant ⎩⎭ ⎩ ⎭ ⎩ ⎭
18
Application : transfert de chaleur 109
Application : transfert de chaleur 110
Dx , Dy - conductivités
2 cm
h - coefficient de convection
6 cm 4 cm
t - épaisseur de la plaque
Q - source de chaleur interne
φ
isolation
- température d 2φ d 2φ
k + k 2 + Q* = 0 sur A
dx 2 dy
φf - température ambiante
∂φ ∂φ
k = h (φ − φ f ) sur Γconvection =0 sur Γisolation et Γsym閠rie
∂n ∂n
19