La Permaculture Sur Balcon

J’adopte la permaculture
sur mon balcon !
Utiliser et valoriser les services et les ressources renouvelables et biologiques

Dossier cadeau J’adopte la permaculture sur mon balcon !
J’adopte la
permaculture sur mon
balcon !
Sommaire
Introduction ..................................................................................................... 3
C’est parti ! ..................................................................................................... 5
Et si on réalisait nos propres semis en intérieur ? .........................................11
A droite, à gauche, en hauteur ? Organisez votre balcon « permacole » ......12
Vos déchets, ces petites mines d’or ..............................................................16
Les meilleures cultures de balcon !................................................................18
Et l’hiver ? ......................................................................................................20
1, 2, 3 règles d’or pour un potager-balcon productif ......................................21
2
Introduction
Vous souhaitez consommer des légumes de qualité et locaux ? Découvrir et
participer à la sauvegarde de variétés anciennes, introuvables dans le
commerce ? Vous délecter du parfum d’une grande diversité de fleurs et de
plantes aromatiques ? Et même, vous émerveiller devant d’adorables insectes,
petites merveilles de la nature ?
Evadez-vous un peu et détendez-vous au quotidien : même loin des champs,

des vastes forêts et des troupeaux d’animaux, restez proches de vos légumes.
Tout proche même. Là, juste sur votre balcon !
Vous l’aurez compris… aujourd’hui, direction la ville ! Bitume, terrasse,

balcon… ou comment la permaculture s’invite absolument PARTOUT.
Non, vous n’avez pas besoin d’un champ de 4 hectares pour cultiver des
légumes sains.
Oui, même en pleine ville – là où tout est gris – vous pouvez devenir un jardinier
permacole épanoui !
En tant qu’urbain, on pense souvent que notre rôle dans la transition

écologique se résume à choisir nos fruits et légumes en prenant en compte
leurs conditions de production. Mais, pourquoi ne pas franchir la ligne : faire
pousser une partie de notre alimentation, recycler nos déchets, attirer les
insectes… même en ville, apportons notre pierre (ou notre plante) à l’édifice
de la transition !
Notre rôle ne se limite pas à celui de consommateur éclairé. Laissons

s’exprimer le jardinier éclairé qui est en nous ! Le jardinage urbain est une
étape indispensable vers une transition écologique durable de nos villes et de
nos vies. Pour des villes plus vertes, commençons par fleurir nos balcons.
Même minuscules, gris, entre deux immeubles ou au 6e étage, nos espaces
sont plein de potentiel !
Aujourd’hui, je compte bien vous le prouver. Adoptez la permaculture sur votre

balcon pour lui offrir une nouvelle vie. Je ne vous parle pas d’orner votre fenêtre
d’un bouquet de thym et de 3 feuilles de menthe, mais de cultiver à fond sur
votre balcon, pour diminuer votre note de courses !
Je suis très heureuse de vous donner ici toutes les clefs pour donner vie à vos
petits espaces urbains, et en faire de véritables petits potagers fructueux. Dans
3
ce dossier cadeau spécial permaculture en ville, on apprend à jardiner en ville

sereinement :
• La sécurité au balcon : quelques règles de base pour cultiver sans

assommer personne…
• Optimiser l’agencement, car chaque cm² est important !
• Exposition et microclimat
• Choisir des contenants adaptés (très important) !
• Un peu d’eau et de compost pour apporter la vie à votre balcon
• Les meilleures variétés de plantes à cultiver en ville : nos coups de

cœur !
Alors, préparez vos balcons, les récoltes arrivent !
Je vous souhaite une agréable lecture,
Florence
balcon
4
C’est parti !
Le meilleur moment pour démarrer ? C’est maintenant !
Hiver ou été, pelle ou râteau, peu importe la saison, la place ou le matériel

disponible. Dès que l’envie se fait ressentir, démarrez votre culture en
appartement. N’importe quel contenant percé en dessous pour le drainage
peut faire office de pot et n’importe quel type de terre peut faire l’affaire.
Ne vous inquiétez pas, je ne vous abandonne pas là. Car, pour perfectionner
et optimiser vos récoltes sur votre petite surface, quelques conseils
s’imposent !
Étape n°1 : un substrat adapté
Un balcon a quelques inconvénients à prendre en considération :
• Il ne peut supporter qu’un poids limité
• Il ne permet pas de contact direct avec le sol
Choisir le bon substrat est donc très important. Pour un rendement maximal, il
doit être léger, poreux, riche en nutriments et doit garantir une bonne
rétention de l’eau.
Les substrats les plus adaptés sont composés d’un mélange de :
• Terreau biologique ou fibre de coco : pour la bonne structure
• Composant riche en nutriments : lombricompost, bokashi mûr, compost,

algues, crottin de cheval…
Pssst : restez jusqu’à la fin, on vous explique comment produire quelques-uns

de ces fertilisants !
 Exemple de mélange
Terreau biologique et lombricompost. Selon votre culture, variez l’apport en
compost de 10 à 40% (faible pour les plantes aromatiques, élevé pour les
légumes fruits). Chaque année, renouvelez en ajoutant une part de terreau et
une part de lombricompost.
5
Étape n°2 : des pots idéaux
Avant de vous lancer, pour ne casser de pots sur la tête d’aucun voisin, sachez
que quelques règles de sécurité importantes sont à respecter.
Commencez par vous référer à votre règlement de copropriété : il vous

indiquera le poids maximal toléré sur votre balcon. Évitez les pots en terre et
la terre de jardin (tous deux très lourds). Veillez à préserver votre balcon de la
stagnation de l’eau et assurez-vous que son revêtement soit étanche.
Pour vos contenants, choisissez les combinaisons qui vous inspirent :
Les jardinières
La solution pour les fleurs, plantes aromatiques et légumes de petite taille.
Veillez à bien les placer à l’intérieur du garde-corps et non à l’extérieur ! En cas
de chute, les dommages seront imputables au propriétaire des jardinières…
Les pots en terre cuite

Très jolis, mais attention à leur poids ! Sur un balcon, préférez les placer le plus
proche du mur de l’immeuble pour limiter l’effet « porte-à-faux ».
Les pots en plastiques

Légers, empilables, déplaçables facilement… ils remportent tous les suffrages
sur le balcon !
 Astuce récup’
Gardez vos bouteilles en plastique pour les plants qui nécessitent peu de
substrat et vos pots de yaourt pour les semis !
Noix de coco
6
Les tables de cultures

A hauteur d’homme, elles permettent de travailler avec beaucoup de confort.
En plus, vous pouvez placer des cultures en dessous, récupérer l’eau lessivée
et les déplacer !
Passez à l’action : la plantation en pots !
C’est parti, on cultive ! Vous pouvez tout à fait démarrer par la plantation de
plants achetés dans le commerce. Vous aurez besoin de :
• Pots perforés avec leurs soucoupes
 Conseil
En hiver et lors des fortes pluies abondantes, préférez les retirer et surélever
les pots pour éviter la stagnation de l’eau.
• Terreau biologique et lombricompost / compost
• Des billes d’argile ou du charbon de bois : pour le drainage
• Du feutre à placer entre les billes et le terreau (facultatif)
• Vos plants à rempoter (moins facultatif…)
En photo, étape par étape !
1. Placez au fond du pot un morceau de feutre géotextile découpé pour

correspondre à la largeur du pot pour éviter aux billes d’argile de sortir
par les trous du pot (facultatif)
7
2. Remplissez le fond de vos pots de billes d’argile ou de charbon
3. Placez une nouvelle couche de feutre géotextile (facultatif)
4. Ajoutez votre substrat (ici, un mélange de terre et de compost)
5. Creusez un trou de la taille de votre motte, plantez-la et tassez

légèrement avant d’arroser abondamment !
8
6. Enfin, paillez votre plant avec ce que vous trouverez (ici, des feuilles de
bambou sèches) !
Notre alternative favorite : la technique des lasagnes en jardinière

1. Munissez-vous d’une jardinière percée (si elle ne l’est pas, sortez la
perceuse !)
2. Remplissez le fond de billes d’argile
3. Ajoutez des copeaux de bois, des branches…
9
4. Ajoutez de la tonte de pelouse, des orties coupées en morceaux…
5. Ajoutez du compost ou lombricompost. Ici, j’ai ajouté du lombricompost,

donc il me faudra ajouter régulièrement quelques déchets de cuisine
broyés pour venir nourrir les vers de terre.
6. Ajoutez de la terre et creusez un trou pour planter votre jeune plant
7. Ajoutez de la terre. Attention, ne tassez pas

trop ! Mais ne vous privez pas sur l’arrosage et le
paillage. Ici, j’ai utilisé quelques copeaux de bois,
mais je vous conseille d’être bien plus généreux !
10
Et si on réalisait nos propres semis

en intérieur ?
1. C’est bien moins cher
2. Vous aurez accès à une très grande variété de plantes à cultiver !
Quelques adresses pour vos achats de graines : les associations CNPMAI

(Conservatoire national des plantes à parfum médicinales et aromatiques) et
le Jardin des Fraternités Ouvrières ; les sites internet de Graine de vie, Le
Biau Germe, Germinance, Graines del pais et Kokopelli.
1, 2, 3… 6 étapes pour réaliser vos semis !
1. Remplissez des godets de terreau et tassez légèrement
2. Notez sur des étiquettes le nom de vos variétés (avant de semer, pour
ne pas se tromper)
3. Placez vos graines (en surface pour les petites, plus en profondeur pour
les plus grosses)
4. Recouvrez de terreau (d’une épaisseur d’environ deux fois la taille des

graines)
5. Tassez légèrement et arrosez !
6. Une fois suffisamment grands, rempotez vos plants !
semis
11
ZOOM sur l’eau et la lumière !
L’arrosage et l’éclairage sont deux facteurs importants !
LA technique pour un arrosage optimal de vos semis :

Plutôt que d’arroser directement, placez vos godets dans un récipient étanche
et versez l’eau dans ce récipient. L’eau remontera alors dans le terreau par
capillarité et vous pourrez contrôler la bonne humidification du godet en
constatant que la surface est bien humide.
Bonus : vous ne brusquez pas les graines les plus petites qui pourraient
remonter à la surface lors de l’arrosage à l’arrosoir.
TOP 3 des techniques pour offrir de la lumière à vos semis :

• Installer des réflecteurs utilisés pour la culture indoor : une couverture
de survie placée derrière les godets pour réfléchir la lumière
• Placer des mini-serres pliables sur votre balcon (attention, à partir

d’avril seulement)
• Utiliser des lampes de croissance, sans être trop gourmandes en

énergie, elles produisent beaucoup de lumière et vous permettent de
cultiver à l’intérieur même en hiver !
A droite, à gauche, en hauteur ?

Organisez votre balcon
« permacole »
Attention, nous entrons au cœur du processus !
On vous délivre de précieux conseils et quelques-unes de nos astuces

secrètes pour concevoir un mini-jardin urbain en s’inspirant des concepts de la
permaculture. A appliquer sans modération sur les balcons, les terrasses et
toutes les autres petites surfaces à aménager.
Je ne le répéterai jamais assez : observez ! C’est là que commence la

conception de votre balcon jardin. En fonction de ces observations,
12
caractérisez le lieu (situation géographique, climat, pluviométrie, aérologie

(vent), hauteur, vis-à-vis, orientation et surface disponible). Une fois ces
éléments déterminés et notés, laissez libre court à votre imagination !
En tenant compte des éléments suivants bien-sûr :
La lumière disponible et l’exposition de votre balcon
Indispensable à la croissance des végétaux, la lumière doit faire l’objet de toute

votre attention. C’est le seul paramètre sur lequel nous n’avons aucune (ou
presque) influence possible.
Quelles parties de votre balcon sont ensoleillées ? Combien de temps, à quelle

heure, quelle saison ?
Plusieurs types d’ensoleillement sont possibles :
Balcon exposé Sud
Bingo ! La meilleure exposition possible ! Vous pouvez vous permettre toutes

sortes de cultures. Restez tout de même vigilant à l’excès de chaleur en été,
votre balcon risque de se transformer barbecue avec la réflexion de la lumière
sur les murs et le sol s’il est carrelé.
Balcon exposé Nord
A priori, c’est l’exposition la moins favorable aux cultures…
Mais ça ne doit pas vous empêcher de récolter ! Privilégiez la culture de

végétaux préférant une situation mi-ombragée : verdures, pois, radis, navet,
haricots… Du côté des plantes aromatiques : ciboule, mélisse, livèche,
menthe, cataire, ciboulette, cerfeuil, persil, basilic…
Rien n’est impossible, si la culture des légumes fruits comme la tomate,

l’aubergine ou le poivron vous fait envie, ne vous privez pas d’essayer ! Il est
possible qu’un milieu jugé défavorable apporte finalement de belles cultures…
Balcon exposé Est ou Ouest
Deux situations intermédiaires : elles bénéficient d’un ensoleillement moyen.

Un grand nombre de végétaux peuvent y être cultivés, expérimentez !
De manière générale, lorsque vous cultivez une plante, intéressez-vous à son

biotope naturel :
13
• Est-ce une plante de montagne, méditerranéenne… ?
• Sur quel type de sol pousse-t-elle ?
Il vous sera alors plus facile de déterminer si certains endroits de votre balcon
peuvent convenir (ce dernier étant sûrement pourvu de nombreux
microclimats !)
Si aucun endroit de votre balcon ne se révèle suffisamment ensoleillé :

assurez-vous d’avoir éliminé tout ombrage évitable (une taille de haie peut
parfois faire jaillir une source de lumière inespérée) ; favorisez les surfaces
réfléchissantes (repeindre un mur en blanc, utiliser des couvertures de survie).
 Miroir, mon beau miroir

En manque de lumière ? Pourquoi pas un joli jeu de miroir ? Une astuce bien
utile et esthétique !
Le vent
Ah… le vent. Les balcons en hauteur le connaissent bien. Favorisé par les
couloirs formés entre les immeubles, il nous oblige souvent à garder un petit
gilet, même en été. Mais, à défaut de pouvoir mettre une petite laine à vos
plantes, il va falloir trouver quelques astuces ! En effet, le vent a des effets
néfastes pour vos cultures : tendance à ralentir la croissance, stress constant
qui fait monter les plantes à graines et dessèche les autres…
TOP 2 des astuces abriter vos précieuses cultures :

1. Créer des haies « brise-vent »
Ces haies doivent limiter le vent sans totalement l’empêcher de se frayer un

chemin. L’idéal ? Des haies végétales à feuillage persistant pour conserver leur
effet toute l’année.
 Une belle idée de haie

Pourquoi ne pas vous diriger vers un jasmin à feuillage persistant
(Trachelospermum jasminoides) ou un cerisier nain ?
14
2. Favoriser une densité de végétaux élevée
En permaculture, on s’inspire de la nature ! Ici, prenons exemple sur la forêt :

sa densité élevée de végétaux protège mutuellement ces derniers du vent, de
la chaleur et du froid. En favorisant vous aussi la concentration élevée des
plantes, vous pourrez recréer cet effet à l’échelle de votre balcon !
Un petit exercice de visualisation et d’optimisation !
Quelques précieux conseils pour optimiser l’espace de votre balcon :
• Pensez vertical ! Ne raisonnez pas seulement en termes de surface au

sol. Un mur peut accueillir : des cultures étagères, des lianes
grimpantes, des arbres fruitiers palissés…
tomates
• Etagez vos cultures : vous pouvez cultivez d’autres plantes sous vos
tables de cultures !
• Côté Sud, multipliez à loisir les étages de culture ; côté Nord, cultivez
plus bas et clairsemé : la lumière passe à travers l’ensemble de votre
balcon et tout le monde en profite !
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• La pergola en bambou, vous connaissez ? Pour multiplier encore votre

surface de culture, vous pouvez construire une « pergola en bambou » :
faites-y grimper des lianes fruitières, créer un ombrage léger qui limite
l’évaporation en été tout en laissant passer la lumière.
bambou
Vos déchets, ces petites mines d’or

Valorisez vos déchets, ce sont de véritables trésors pour votre jardin ! Vous
l’avez vu, pratiquer le jardinage hors sol (balcon, terrasse, en intérieur…) est
totalement compatible avec les principes de la permaculture que nous avons
l’habitude de vous partager.
Le compostage sur place ou « mulching »
Alors, comme en pleine terre : on veille à toujours garder le substrat couvert

de matière organique ! Les jardiniers éclairés lecteurs de Saine Abondance
sont maintenant bien familiers des avantages de cette pratique
incontournable :
• Protection contre le froid hivernal
• Préservation de l’humidité et limitation de l’arrosage
• Nutrition de la plante par la décomposition des matières organiques

rendue possible par l’activation de la vie biologique
16
• Recyclage des déchets
Restes de cultures précédentes, feuilles d’arbre récupérées auprès des agents

d’entretien de votre ville… Tout est bon pour le mulching !
Le lombricompostage
Cette technique vous permet de décomposer vos déchets de cuisine avec

l’aide de vers Eisenia : ils digèrent la matière et rejettent une matière riche en
nutriments appelée lombricompost.
Vous pouvez très facilement vous procurer un lombricomposteur avec leurs

vers sur internet. Renseignez-vous auprès de votre commune, certaines en
mettent à disposition de leurs habitants !
Le résultat ? Un humus parfait à mélanger avec du terreau pour vos plantes !
Pourquoi ne pas vous simplifier la vie est essayer le lombricompostage sur

place ? Il vous suffit de déposer une poignée de lombricompost accompagnée
de quelques vers directement dans vos pots et d’y ajouter vos déchets de
cuisine frais. Vos plantes bénéficieront directement de tous les nutriments,
comme en pleine forêt ! Attention toutefois, l’hiver, les vers peuvent mourir
de froid.
Le thé de compost
Une bonne boisson chaude pour mes plants ? Arroser ses plantes avec du thé
de compost est une manière de leur offrir un véritable cocktail de nutriments et
de bonnes bactéries utiles !
Pour ce boost 100 % naturel, il vous faudra :
• Un récipient
• Un bulleur à aquarium à placer dedans : il permet d’oxygéner en

permanence l’eau, ce qui élimine le chlore !
 Astuce
Faites plaisir à vos plantes et ne gaspillez rien : vous pouvez utiliser cette eau
en guise d’eau d’arrosage (les plantes ne sont pas fans de l’eau chlorée du
robinet).
17
• Une poignée de lombricompost (sans vers !)
• De la mélasse
La recette magique pour un thé aux mille vertus :

• Ajouter une poignée de lombricompost frais sans vers dans l’eau en
train de buller
• Ajouter quelques cuillères à soupe de mélasse (elle nourrira les

bactéries présentes dans le lombricompost),
• Laisser 24h au processus pour qu’il soit optimal
C’est prêt !
Vos plantes n’attendent qu’une chose : se faire arroser de ce mélange !
Le seau Bokashi
Un allié « zéro déchet » en ville. Le seau Bokashi est un bon complément au

lombricomposteur, vous le trouverez en jardinerie ou sur internet. Il permet de
produire un « compost » à partir des déchets non digérés par les vers du
lombricompost (peaux d’agrumes, croûtes de fromage, viande…) et le tout
sans odeurs !
Pour bien digérer, le seau Bokashi nécessite l’ajout de « son Bokashi » qui
permet d’ensemencer les bonnes bactéries utiles au processus de digestion.
Les meilleures cultures de balcon !

Surface de culture restreinte oblige, vous allez devoir faire des choix…
Pour vous y aider, voici ce que je vous propose :
• Les plantes nécessitant relativement peu de substrat ! Elles sont à

privilégier pour produire en quantité suffisante, surtout lorsque vous
cultivez sur un balcon qui ne peut supporter qu’un poids limité. On évite
donc : pommes de terre, carottes, légumes racines de manière
générale…
18
• Végétaux coûteux dans le commerce et variétés originales ! Les

végétaux peu coûteux (pommes de terre, carottes, laitues…) sont
relativement peu intéressants à cultiver. En revanche, il est amusant de
cultiver des variétés originales, comme des laitues rares, introuvables
dans le commerce.
• La tomate : assez coûteuse et pas toujours très savoureuse dans le

commerce, est plutôt bien adaptée à la culture en pots (à condition de
posséder un substrat riche).
Tomates pot
• Les légumes vivaces : ils nécessitent peu de soins et vous offrent

plusieurs années de suite de bons légumes, sans travail
supplémentaire ! Regardez du côté de la châtaigne de terre, du poireau
perpétuel, de la roquette sauvage, de la livèche…
• Les plantes aromatiques et médicinales : faciles à cultiver et à

intégrer à vos recettes. Quel plaisir d’aller à la cueillette et de donner de
la saveur à ses plats au gré de ses envies ! Aneth, basilic, estragon,
lavande, mélisse, origan, persil, romarin, thym sauge… je m’arrête ici,
mais on pourrait continuer ensemble longtemps !
• Les plantes sauvages et fleurs comestibles : elles enrichissent la

palette de plantes cultivées de votre balcon et présentent un intérêt
certain pour la biodiversité en attirant insectes, oiseaux et pollinisateurs.
Alliaire, pissenlit, ortie, onagre, mauve blanche, soucis… Délectez-vous
de leur parfum et observez la vie qu’elles attirent !
19
• Les fruits, lianes fruitières et petits fruits : bien qu’on puisse imaginer
le contraire, ils peuvent être cultivés avec une quantité limitée de
substrat dans des pots ! Néanmoins, pour les arbres fruitiers, cela
nécessite de se procurer des variétés nanifiantes, greffées sur des
porte-greffes peu vigoureux. Lianes fruitières (vigne ou kiwai) et petits
fruits (framboises ou groseilles) s’invitent volontiers au balcon.
 Notez-bien
A mesure qu’elle grandira, votre plante nécessitera des pots plus grands, plus
de place et pèsera plus lourd… Aucun problème sur une terrasse toutefois !
Et l’hiver ?
Après un été si productif, un peu de froid ne saurait vous stopper ! Si vous
voulez prolonger le plaisir du jardinage toute l’année :
• Cultivez des plantes vivaces récoltables en hiver : ail des ours, chou
portugais, estragon du Mexique, fenouil, tanaisie…
• Semez des légumes d’hiver à l’extérieur en automne pour que ceux-ci

aient bien grandi avant la fin du mois de novembre
• Semez des légumes d’hiver à l’intérieur en octobre/novembre pour les

repiquer en novembre/décembre
• Semez n’importe quand, à l’intérieur, en cultivant à l’aide de lampes de

croissance
20
1, 2, 3 règles d’or pour un potager-

balcon productif
1. La permaculture est tout à fait transposable à la vie urbaine et à la
culture hors sol. Les possibilités sont infinies : végétaux qui stockent
le carbone, plantes dépolluantes, microclimats à l’échelle de votre
balcon, bio mimétisme… Faisons vivre ensemble, même en ville, cette
vision nouvelle de la nature qui considère la vie animale et végétale
interdépendante du bien-être humain.
2. Etudiez votre environnement pour cultiver intelligemment sur votre

petite surface. Le vent, l’ensoleillement, l’exposition, le poids maximal
supporté sur votre balcon détermineront à la fois l’aménagement de ce
dernier et les types de cultures que vous pourrez y envisager.
3. 1 ha ? 1m² ? ou 1cm², peu importe votre surface disponible,

cultiver des plantes est possible ! Et ce, même si vous ne disposez
pas de balcon. Un rebord ou un derrière de fenêtre vous suffira pour
contempler la magie de la nature opérer !
Lancez-vous ! En prenant soin de bien garder les pieds sur le balcon.
Crédits Photos : © Photo Win1, Sibtit, Praiwun Thungsarn, ChiccoDodiFC, Katvic, Trong Nguyen /Shutterstock.com
Toute reproduction, modification ou diffusion de ces contenus sans le consentement de Saine Abondance est
interdite.
21
Pour obtenir des récoltes naturelles spectaculaires,

il existe des centaines d’autres choses à connaitre.
Bien sûr, il faut commencer pas à pas.
J’ai créé pour vous quelque chose d’unique.
Quelque chose qui n’existe encore nulle part ailleurs,

pour vous aider à jardiner en permaculture, quel que soit votre
niveau !
Où je vous partage tout ce qu’il faut faire et tout ce qu’il ne faut pas faire
CHAQUE MOIS pour créer un jardin comestible ou un potager, en ville
comme à la campagne !
Afin d’avoir des récoltes abondantes en en faisant le minimum possible !
Vous découvrirez par exemple quoi planter et à quel moment !

Pour chaque plante, vous bénéficierez de mes astuces, de tutos
de plantations et de calendriers de semis et de récoltes.
Et ce n’est qu’un exemple !
Cliquez ici pour en savoir plus
22

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Utiliser et valoriser les services et les ressources renouvelables et biologiques

Evadez-vous un peu et détendez-vous au quotidien : même loin des champs,

Tout proche même. Là, juste sur votre balcon !

Vous l’aurez compris… aujourd’hui, direction la ville ! Bitume, terrasse,

En tant qu’urbain, on pense souvent que notre rôle dans la transition

Notre rôle ne se limite pas à celui de consommateur éclairé. Laissons

Aujourd’hui, je compte bien vous le prouver. Adoptez la permaculture sur votre

ce dossier cadeau spécial permaculture en ville, on apprend à jardiner en ville

• La sécurité au balcon : quelques règles de base pour cultiver sans

• Optimiser l’agencement, car chaque cm² est important !

• Choisir des contenants adaptés (très important) !

• Un peu d’eau et de compost pour apporter la vie à votre balcon

• Les meilleures variétés de plantes à cultiver en ville : nos coups de

Alors, préparez vos balcons, les récoltes arrivent !

Je vous souhaite une agréable lecture,

Hiver ou été, pelle ou râteau, peu importe la saison, la place ou le matériel

Étape n°1 : un substrat adapté

Un balcon a quelques inconvénients à prendre en considération :

• Il ne peut supporter qu’un poids limité

• Il ne permet pas de contact direct avec le sol

Les substrats les plus adaptés sont composés d’un mélange de :

• Terreau biologique ou fibre de coco : pour la bonne structure

• Composant riche en nutriments : lombricompost, bokashi mûr, compost,

Pssst : restez jusqu’à la fin, on vous explique comment produire quelques-uns

Étape n°2 : des pots idéaux

Commencez par vous référer à votre règlement de copropriété : il vous

Pour vos contenants, choisissez les combinaisons qui vous inspirent :

Les pots en terre cuite

Les pots en plastiques

Les tables de cultures

Passez à l’action : la plantation en pots !

• Pots perforés avec leurs soucoupes

• Terreau biologique et lombricompost / compost

• Des billes d’argile ou du charbon de bois : pour le drainage

• Du feutre à placer entre les billes et le terreau (facultatif)

• Vos plants à rempoter (moins facultatif…)

En photo, étape par étape !

1. Placez au fond du pot un morceau de feutre géotextile découpé pour

2. Remplissez le fond de vos pots de billes d’argile ou de charbon

3. Placez une nouvelle couche de feutre géotextile (facultatif)

4. Ajoutez votre substrat (ici, un mélange de terre et de compost)

5. Creusez un trou de la taille de votre motte, plantez-la et tassez

Notre alternative favorite : la technique des lasagnes en jardinière

2. Remplissez le fond de billes d’argile

3. Ajoutez des copeaux de bois, des branches…

4. Ajoutez de la tonte de pelouse, des orties coupées en morceaux…

5. Ajoutez du compost ou lombricompost. Ici, j’ai ajouté du lombricompost,

6. Ajoutez de la terre et creusez un trou pour planter votre jeune plant

7. Ajoutez de la terre. Attention, ne tassez pas

Et si on réalisait nos propres semis

2. Vous aurez accès à une très grande variété de plantes à cultiver !

Quelques adresses pour vos achats de graines : les associations CNPMAI

1, 2, 3… 6 étapes pour réaliser vos semis !

1. Remplissez des godets de terreau et tassez légèrement

4. Recouvrez de terreau (d’une épaisseur d’environ deux fois la taille des

5. Tassez légèrement et arrosez !

6. Une fois suffisamment grands, rempotez vos plants !

ZOOM sur l’eau et la lumière !

L’arrosage et l’éclairage sont deux facteurs importants !

LA technique pour un arrosage optimal de vos semis :

TOP 3 des techniques pour offrir de la lumière à vos semis :

• Placer des mini-serres pliables sur votre balcon (attention, à partir