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différentiel
JOSÉE HAMEL LUC AMYOTTE
Inclut l’accès
à 32 animations GeoGebra
et à MonLab xL.
ANIMATIONS GEOGEBRA
C H A P I T R E 1
1 Introduction au calcul différentiel (p. 6)
2 Approche intuitive de la limite (p. 6 et 8)
3 Approximations d’une aire sous une courbe (p. 9)
4 Estimation d’une limite finie ou infinie (p. 10, 11, 13 et 16)
5 Estimation d’une limite finie (p. 15)
6 Estimation d’une limite à l’infini (p. 18)
7 Continuité d’une fonction définie par parties (p. 49, 54 et 55)
C H A P I T R E 2
8 De la droite sécante à la droite tangente (p. 80)
9 Droites tangente et normale (p. 83)
10 Fonction de Weierstrass (p. 92)
11 Cas de non-dérivabilité (p. 93)
12 Interprétation géométrique du signe de la dérivée (p. 108)
13 Dérivation en chaîne (p. 126)
C H A P I T R E 3
14 Approche intuitive des formules de dérivation (p. 150)
15 Estimation de la limite de (eh – 1)/h lorsque h → 0 et représentation graphique (p. 165)
16 Théorème du sandwich (p. 187)
17 Illustration de la démonstration du théorème 3.8 (p. 188)
C H A P I T R E 4
18 Taux liés : échelle appuyée contre un mur (p. 225)
19 Taux liés : remplissage d’un récipient conique (p. 227)
20 Différentielle et droite tangente (p. 232)
21 Calcul d’incertitude : l’aire d’un carré (p. 239)
C H A P I T R E 5
22 Test de la dérivée première (p. 267, 268 et 269)
23 Signe de la dérivée seconde et concavité (p. 274 et 336)
24 Extremums absolus d’une fonction selon son domaine (p. 278)
25 Optimisation : volume d’une boîte (p. 292)
26 Optimisation : alimentation en électricité d’une île (p. 295)
C H A P I T R E 6
27 Concavité et points d’inflexion (p. 339)
A N N E X E
Revenu de vente : p. 294, exemple 5.22 ; p. 315, no 1c. Équation de Morse : p. 361, no 14.
Angle d’observation : p. 298, exemple 5.25 ; p. 303, exemple 5.28 ; Fonction logistique : p. 362, no 16.
p. 305, no 2. Équation de Lennard-Jones : p. 362, no 17.
CALC U L 2 e édit ion enr ichie
différentiel
JOSÉE HAMEL LUC AMYOTTE
Animations GeoGebra :
Jo-Annie Bédard et Olivier Turcotte
Développement de produits
Philippe Dubé Une fractale décrit des objets dont les formes dé-
coupées produisent à des échelles de plus en plus
Supervision éditoriale petites des motifs similaires. Le chou romanesco
Sylvie Chapleau rappelle une fractale et évoque plusieurs éléments
Révision linguistique clés associés au calcul différentiel : le processus de
Carole Côté limite, l’infiniment petit, l’infini et le mouvement.
Correction des épreuves
Marie-Claude Rochon (Scribe Atout)
Recherche iconographique
Aude Maggiori
Direction artistique
Hélène Cousineau
Supervision de la production
Muriel Normand À Yvan, Mariska et Marc-Antoine,
Conception graphique de l’intérieur qui m’apportent le meilleur de la vie…
Martin Tremblay
Josée Hamel
Conception et réalisation de la couverture
Frédérique Bouvier
Édition électronique À Carole, qui va toujours au bout de ses rêves.
Info GL
Luc Amyotte
Tout comme une symphonie, l’analyse mathématique est une œuvre complexe, com
portant plusieurs mouvements, le premier étant le calcul différentiel, et le second,
le calcul intégral. Malheureusement, les étudiants n’en apprécient pas toujours
toutes les subtilités mélodiques et perçoivent souvent le calcul comme une suite de
recettes à suivre.
Devant un tel constat, nous avons décidé d’écrire cet ouvrage de calcul différen
tiel dans le but avoué d’en rendre l’apprentissage plus stimulant par un habile dosage
de formalisme et d’intuition, de façon à faciliter la compréhension des concepts
tout en répondant aux exigences de la rigueur mathématique.
Nous avons évidemment abordé tous les sujets habituels d’un cours de calcul
différentiel (limite, continuité, dérivation, taux liés, approximation linéaire, différen
tielle, optimisation, tracé de courbe, etc.), mais en les inscrivant dans des contextes,
en mettant l’accent sur le sens à donner aux calculs effectués et en insistant sur les
stratégies de résolution de problèmes.
Ainsi, dès le premier chapitre où nous traitons des concepts de limite et de
continuité, nous avons donné des exemples variés illustrant la pertinence de l’étude
de ces concepts. Nous avons également précisé la signification à donner au com
portement asymptotique de fonctions dans des contextes appliqués. De même, dans
le chapitre 2 portant sur la dérivée des fonctions algébriques, nous avons insisté sur
le signe de la dérivée, celuici étant crucial dans l’interprétation des résultats, que
ce soit dans l’étude des taux liés, dans les problèmes d’optimisation ou dans les
tracés de courbes. Nous avons consacré le chapitre 3 à la dérivation des fonctions
transcendantes. Cette séparation des fonctions algébriques et transcendantes per
met aux professeurs qui le désirent de voir les applications de la dérivation des
fonctions algébriques avant de voir les fonctions transcendantes. Un document
pour cette séquence d’utilisation différente du volume est d’ailleurs disponible
dans le matériel complémentaire offert aux enseignants. Le chapitre 4 est consacré
aux problèmes de taux liés, au concept de différentielle, à l’approximation linéaire
et aux calculs d’incertitudes. Il pourrait facilement être vu après le chapitre 5 ou après
le chapitre 6 selon la vision pédagogique de chacun. Le chapitre 5 porte sur la
recherche des extremums relatifs et absolus de fonctions et sur les problèmes d’op
timisation dans différents contextes. Nous avons terminé le livre avec le chapitre 6
portant sur le tracé de courbes. Ce chapitre constitue une excellente synthèse
puisqu’on recourt aux notions de limites, de dérivée première et de dérivée seconde.
VIII AVANT-PROPOS
offre
L’étudiant peut choisir d’acheter le manuel, ce qui lui donnera accès à la page Mul
timédia, à l’Édition en ligne, à MonLab | xL et au Matériel complémentaire. Il peut
par ailleurs opter pour l’achat sur le site transactionnel de l’Édition en ligne, qui
inclut la page Multimédia, MonLab | xL et le Matériel complémentaire.
Page Multimédia
La page Multimédia permet à l’enseignant de projeter en classe très facilement
les 32 nouvelles animations GeoGebra et à l’étudiant d’y accéder à sa guise. De
plus, on y trouve pour chaque animation une brève présentation, la page où on y
réfère dans le livre et des exercices visant à exploiter l’animation. Un code QR et une
courte adresse URL dans les pages appropriées du livre permettent aussi d’accéder
rapidement aux animations à l’aide d’un appareil mobile. Une liste complète des
animations est donnée au tout début du livre.
Édition en ligne
Le manuel peut être consulté sous la forme d’une Édition en ligne sur ordinateur.
Il vous est également possible de télécharger gratuitement l’application Pearson eText
(à votre boutique en ligne favorite) et d’accéder hors ligne à la version mobile de
votre manuel sur tablette numérique ou téléphone intelligent.
L’Édition en ligne propose les fonctions surligneur et annotation, qui per
mettent de sélectionner le texte du manuel, de le surligner et d’ajouter une note au
texte surligné.
MonLab | xL
Si leur enseignant en fait le choix, les étudiants ont également accès à
MonLab | xL, un outil informatisé de haut niveau qui compte plus de 5 millions
d’utilisateurs dans le monde. La version accompagnant Calcul différentiel compte
près de 600 exercices similaires à ceux qu’on trouve dans le manuel et qui sont
associés aux objectifs d’apprentissage. Elle permet aux étudiants d’apprendre de
manière autonome grâce à des rétroactions immédiates et automatiques. Les exer
cices proposés comportent des paramètres qui changent de valeur à chaque utili
sation. La majorité d’entre eux ont une rubrique d’aide et donnent un exemple
solutionné de même nature que l’exercice.
Aux enseignants, MonLab | xL fournit automatiquement des données sur le
travail des étudiants (nombre de tentatives pour résoudre les exercices, temps mis
pour les résoudre, nombre de bonnes réponses, etc.) et leur permet donc de suivre
les progrès de ces derniers. De plus, comme MonLab | xL détecte les difficultés ren
contrées par les étudiants, l’enseignant est en mesure de leur proposer un parcours
personnalisé en fonction des obstacles à leur réussite. Enfin, la correction étant
automatisée, la tâche de l’enseignant s’en trouve réduite d’autant. MonLab | xL
constitue donc un puissant outil de gestion de classe.
Matériel complémentaire
L’étudiant trouvera aussi dans MaBiblio tout le Matériel complémentaire qui
lui est destiné.
■ L’aidemémoire.
■ Des cahiers d’exercices à remplir.
■ Des rappels des notions préalables présentés sous forme de modules, chacun
traitant d’un sujet particulier : fonctions, stratégies pour résoudre différents
types d’équations, pièges à éviter, etc.
■ Une chronologie de l’évolution du calcul différentiel et intégral.
X AVANT-PROPOS
remerciements
Dans un premier temps, nous tenons à remercier les membres de nos familles res
pectives qui nous ont soutenus tout au long de la rédaction de cet ouvrage. Sans cet
appui indéfectible, nous n’aurions pu mener à bien ce travail si exigeant.
Nous voulons également souligner l’encouragement que nous avons reçu de
nos collègues actuels et retraités du département de mathématiques du Cégep de
Drummondville : ils nous ont généreusement offert leurs conseils et ont toujours
accepté de répondre avec empressement à nos questions, ce qui a grandement
contribué à perfectionner les qualités pédagogiques du manuel.
Nous avons sollicité des professeurs du réseau collégial à plus d’un titre lors de la
première édition : relecture de l’ouvrage à différents stades de développement, par
ticipation à des groupes de discussion, essai du manuscrit en classe, etc. Nous leur
en savons gré.
Merci aux nombreux professeurs et étudiants qui ont répondu à notre sondage
en ligne. Leurs commentaires furent très utiles pour la conception de ce manuel et
de ses compléments numériques. Nous avons tenu compte de beaucoup de leurs
recommandations.
Nous voulons également signaler la qualité du travail de Carole Côté à la révi
sion linguistique. Ses suggestions furent toujours à propos et ont rendu l’ouvrage
beaucoup plus agréable à lire. Carole a également revu tous les corrigés et nous a
fait des recommandations des plus pertinentes. Grâce à son efficacité et à sa perspi
cacité, Calcul différentiel est vraisemblablement exempt d’erreurs.
Nous tenons aussi à remercier, pour leur excellent travail dans la réalisation des
animations GeoGebra offertes avec ce manuel, les membres de l’équipe suivante :
JoAnnie Bédard, du Cégep de Drummondville, et Olivier Turcotte, du Cégep de
Jonquière, qui ont créé les animations ; Thomas Racine, du Cégep de Jonquière, qui
a conçu les textes d’accompagnement ; et JeanNicolas Pépin, du Cégep Édouard
Montpetit, qui a agi à titre de consultant.
Nous ne pouvons pas oublier Sylvie Chapleau et Philippe Dubé, des Éditions
du Renouveau Pédagogique, qui nous ont prodigué de nombreux conseils et qui
ont su répondre avec enthousiasme à toutes nos demandes tout en nous rappelant
les échéances incontournables à respecter.
Josée Hamel
Luc Amyotte
XII GUIDE VISUEL
Guide visuel
Conçu pour répondre à la fois aux exigences des enseignants et aux besoins des
étudiants, ce manuel présente des caractéristiques pédagogiques novatrices qui
facilitent le travail des professeurs et favorisent la réussite des étudiants.
c h a p i t r e
2
Dérivée des fonctions algébriques
La dérivée peut, selon le contexte, représenter une pente de tangente, une vitesse ins-
tantanée, une accélération, un taux de croissance de population, un taux de propagation
d’une rumeur ou d’une maladie, un taux de diffusion d’une technologie, un coût marginal,
etc. Le fait qu’une même expression puisse être appliquée à des situations aussi variées que
celles que nous venons d’énumérer est une illustration éloquente de sa richesse et de son
intérêt.
O b j e c t i f s
◗◗ Illustrer l’utilisation du concept de limite dans des ◗◗ Utiliser les propriétés des limites pour évaluer une limite
situations concrètes (1.1). ou dire pourquoi celle-ci n’existe pas (1.3, 1.4 et 1.5).
◗◗ Traduire en ses mots une expression symbolique où 0 ∞
◗◗ Lever une indétermination de la forme , ou ∞ − ∞ (1.6).
apparaît le concept de limite (1.2, 1.3 et 1.5). 0 ∞
20673_02_chap_2.indd 70 ◗◗ Traduire
14-02-21 5:43 PMde
manière symbolique une situation décrite ◗◗ Déterminer (de manière graphique ou à l’aide de la
dans la langue courante (1.2, 1.3 et 1.5). définition) si une fonction est continue en un point ou
sur un intervalle (1.7).
◗◗ Utiliser les différentes notations de limite (limite en un
point, limite à gauche, limite à droite, limite à l’infini, ◗◗ Déterminer, s’il y a lieu, en quels points une fonction
Chaque chapitre comporte un sommaire et une limite infinie, etc.) de manière appropriée (1.2, 1.4 et 1.5). admet une discontinuité (1.7).
liste d’objectifs d’apprentissage mis en relation ◗◗ Estimer une limite à partir d’un graphique ou d’un tableau
de valeurs approprié (1.2).
◗◗ Donner la nature d’une discontinuité d’une fonction (1.7).
avec les sections correspondantes du chapitre. ◗◗ Donner l’équation d’une asymptote horizontale ou
◗◗ Redéfinir une fonction qui présente une discontinuité
non essentielle par trou ou par déplacement pour la
d’une asymptote verticale à la courbe décrite par une rendre continue (1.7).
fonction (1.2).
S o m m a i r e
Un portrait de Karl Theodor Wilhelm Weierstrass 1.6 Évaluation de la limite d’une forme indéterminée (p. 32)
1.1 La limite : une approche intuitive (p. 6) 1.7 Continuité (p. 44)
1.2 Estimation d’une limite à l’aide d’un graphique ou d’un Résumé (p. 55)
tableau de valeurs (p. 11)
Mots clés (p. 56)
1.3 Évaluation d’une limite (p. 22)
c Réseau de concepts (p. 57)
1.4 Évaluation d’une limite de la forme (où c est une
0 Exercices récapitulatifs (p. 57)
constante non nulle) (p. 26)
Exercices de révision (p. 65)
1.5 Évaluation d’une limite à l’infini (p. 28)
GUIDE VISUEL XIII
d) lim ( 1 2 )
1 x
b) lim+ 2 x
x→ 0 x →∞
2. Une substance radioactive se désintègre de telle sorte qu’après t années, il en
reste une quantité Q ( t ) exprimée en grammes et donnée par la fonction
Q ( t ) = 150 e − 0 , 02 t .
a) Déterminez la quantité restante de cette substance radioactive au bout de
50 ans.
b) Évaluez lim Q ( t ).
t →∞
c) Interprétez dans le contexte la réponse obtenue en b.
L’idée qu’on se fait généralement d’une droite tangente à la courbe décrite par une
fonction f ( x ) en un point ( a, f ( a )) est celle d’une droite qui ne fait qu’effleurer
Deuxième
but
cette courbe au point ( a, f ( a )) sans la couper. Toutefois, cette conception d’une
droite tangente n’est pas tout à fait juste, et il faut donc la raffiner en recou-
rant au concept de limite. La figure 2.4 (p. 77) présente la droite sécante passant
par les points ( a, f ( a )) et ( b, f ( b)) . Si on fait tendre b vers a, la droite sécante
pivote sur le point ( a, f ( a )) pour s’approcher de plus en plus d’une droite appelée
Troisième Premier la droite tangente à la courbe décrite par la fonction f ( x ) en x = a (figure 2.5).
but but
Figure 2.5
Droite tangente à la courbe décrite par f ( x ) en x = a
y
f (x)
droite sécante
90 pi θ droite sécante
f ( b)
Marbre
∆ f = f ( b) − f ( a )
droite tangente
preuve
Les théorèmes sont numérotés Commençons par démontrer que
d x
(e ) = e x . On a
et faciles à repérer. dx
d x e x +∆ x − e x
dx
(e ) = ∆lim
x→ 0 ∆x
e x e∆ x − e x
= lim
∆ x→ 0 ∆x
e x ( e∆ x − 1)
= lim
∆ x→ 0 ∆x
e∆ x − 1
= ex lim
∆ x→ 0 ∆ x
= e x (1)
= ex
Par conséquent, en vertu du théorème 2.10 (p. 126), on a
d u d u du
Les exercices récapitulatifs que les étudiants
dx
(e ) = du (e ) dx = eu du
dx
peuvent faire après chaque section sont
clairement signalés aux endroits opportuns.
EXErcicE 5.6
● Asymptote Une asymptote est une droite dont la distance aux points d’une courbe tend
Une asymptote est une droite dont vers 0 lorsqu’on laisse un point sur la courbe s’éloigner de l’origine à l’infini. Il
la distance aux points d’une courbe
existe trois types d’asymptotes : verticale, horizontale et oblique.
tend vers 0 lorsqu’on laisse un point
sur la courbe s’éloigner de l’origine La droite x = a est une asymptote verticale à la courbe décrite par la fonction
à l’infini.
f ( x ) si lim− f ( x ) = ∞ (ou −∞) ou encore si lim+ f ( x ) = ∞ (ou −∞). Ainsi, la droite
x→ a x→ a
Les définitions des termes clés ● Asymptote verticale 1
La droite x = a est une asymptote
x = 2 est une asymptote verticale à la courbe décrite par la fonction f ( x ) =
(en gras dans le texte) sont bien verticale à la courbe décrite par la
( x − 2 )2
fonction f ( x ) si au moins une des puisque lim− f ( x ) = ∞ et lim+ f ( x ) = ∞ . De même, la droite x = −1 est une
mises en évidence dans les marges deux limites lim− f ( x ) ou lim+ f ( x )
x→ 2 x→ 2
1
et sont reprises dans un glossaire donne ∞ ou −∞.
x→ a x→ a
asymptote verticale à la courbe décrite par la fonction f ( x ) = puisque
x+1
à la fin du livre. lim f ( x ) = −∞ et lim + f ( x ) = ∞.
x →−1− x →−1
Glossaire
Accélération (p. 119) Degré (p. 177)
L’accélération a ( t ) d’un mobile est le taux de variation de Lorsqu’on divise un cercle en 360 parties égales avec des
la vitesse v ( t ) de ce mobile. rayons, l’angle au centre entre deux rayons consécutifs
mesure un degré (1°).
Approximation linéaire (p. 237)
Soit une fonction dérivable f ( x ). L’expression Dérivation implicite (p. 131)
f ( x ) + f ′ ( x ) dx Soit une équation implicite contenant les variables x et y.
permet de donner une approximation linéaire de la valeur La dérivation implicite est une technique de dérivation
de f ( x + dx ). Plus ∆ x = dx est de faible amplitude, meil qui consiste à dériver par rapport à x chaque membre de
leure est l’approximation. l’équation implicite en considérant y comme une fonction
dy
dérivable de x, puis à isoler .
Asymptote (p. 18 et 324) dx
Une asymptote est une droite dont la distance aux points
d’une courbe tend vers 0 lorsqu’on laisse un point sur la Dérivation logarithmique (p. 172)
courbe s’éloigner de l’origine à l’infini. La dérivation logarithmique est une technique de dériva
tion qui consiste à appliquer le logarithme naturel à chaque
Asymptote horizontale (p. 21 et 327) membre d’une équation, puis à utiliser les propriétés des
La droite y = b (où b ∈ ) est une asymptote horizontale logarithmes pour simplifier chaque membre de l’équation
à la courbe décrite par la fonction f ( x ) si lim f ( x ) = b ou ainsi obtenue et, finalement, à dériver implicitement pour
x →∞
si lim f ( x ) = b. obtenir
dy
.
UN PORTRAIT DE
x →−∞
dx
Asymptote oblique (p. 329)
La droite y = mx + b (où m ∈ \ {0} et b ∈ ) est une
Les rubriquesDérivée historiques d’ordre n (p. 118)
Maria Gaetana Agnesi asymptote oblique à la courbe décrite par laajoutent fonction f (une x ) dimension
La dérivée d’ordre culturelle
n de la fonction f ( x ) est la fonction
si lim [ f ( x ) − ( mx + b)] = 0 ou si importante auqu’on contenu en dérivant la dérivée d’ordre ( n − 1),
obtientthéorique.
x →∞
f ( n− 1) ( x ). On note
lim [ f ( x ) − ( mx + b)] = 0
M
dn f
aria Gaetana Agnesi naquit à Milan le 16 xmai →− ∞ 1718.
f ( n) ( x ) ou n
Son père, Pietro Agnesi, était issu d’une famille qui dx
un peu D’histoire
avait fait fortune dans Asymptote de la soie. Il(p. 18
le commerceverticale
21 enfants de trois mariages. Maria était l’aînée de la famille.
eut et 324) la dérivée d’ordre n.
Après la mort de sa mère, elleLa dut droite = a (oùde
veiller àxl’éducation ∈ ) est une asymptote verticale à
a ses
L
nombreux frères et sœurs. e conceptla courbe
deuxà une
d’une tangente limites
décrite
de dérivée tire son par
courbexlim
et adu
ladufonction
origine
f ( x ) ou lim
− problème Barrow
f (duquel
tat à partir x ) si au
f ((1630-1677)
x ) donneraffina
moins
il est facile de
∞ oules−∞.
une des la dont
produire les plus célèbres furent ceux de Maria
Dérivée d’une fonction (p. 88)
problème géométrique de la recherche tangente à la courbe. En Angleterre, Isaac Gaetana Agnesi* (1718-1799) et de Leonhard
méthodes de Euler (1707-1783).de la fonction y = f ( x ), notée
La †dérivée
df dy
, , f ′( x)
Comme il était relativement à l’aise financièrement,
→ Pietro x → a+
Agnesi put engager des physique
tuteursducompétents
calcul d’une pour
vitesse instantanée.
faire instruire Fermat et de Descartes en introduisant un Leibniz et Newton avaient trouvé les for- dx dx
triangle, dit triangle différentiel, et en définis-
Les ceuxci
tous ses enfants, de sorte que Grecs
Cercle detrigonométrique
l’Antiquité
reçurent tous une résolurent
éduca (p. 177)
sant la tangente à une courbe en un point P
ou
mulesy ′
de , est (lorsqu’elle
dérivation existe)
des fonctions la
rationnelles, fonction définie par
quelques problèmes de tangente. Ainsi, Euclide
tion de qualité. mais pas celles des fonctions transcendantes
(330-275 av.Le cercle
J.-C.) montra trigonométrique
que la tangente à tout est comme unlacercle de rayon
limite d’une corde PQ 1 centré
lorsque le (les fonctions trigonométriques, exponentielles
point d’un cercle est perpendiculaire au rayon point Q se rapproche de P . df
et logarithmiques). Pour sa part,=Thomas Simpson
dy
Maria était particulièrement à l’origine.
douée pour l’apprentissage
Suivant les traces de Barrow, Isaac (1710-1761) formula la règle
du cercle passant par ce point. Archimède
des langues et des mathématiques, ce dont Pietro était très fier. dx de dx dérivation de
(287-212 av. J.-C.) établit une procédure pour Newton (1642-1727) s’intéressa à la notion de la fonction sinus, alors que Colin Maclaurin
Il organisait régulièrement
produire deslaConjugué
réceptions
tangente à une au(p. 38) Apollonius vitesse et de taux de variation instantané. Il (1698-1746) formula celles de=
cours desquelles
spirale. f ′ ( x ) des
la dérivation
Maria donnait des causeries
(262-190de av.nature philosophique
J.-C.) décrivit des méthodes et scien
pour élabora le calcul des fluxions, qui est essen- fonctions logarithmiques et exponentielles.
Le conjugué de l’expression f ( x ) +unegforme
( x ) est f ( xdifférentiel.
) − g ( x ).
trouver les
tifique devant un auditoire
haute société locale etces illustres
tangentes
composé deaux
Réciproquement,
d’intellectuels mathématiciens
gensconiques.
traitèrent
venus de l’étranger.
de la tiellement
Toutefois,
instruits
lelesconjugué
pro-
Ainsi, de l’expression
Fasciné
de calcul
par les mathématiques,
DES mots Et DES symboles
Le calcul élaboré par Newton
f ( x ) − g (lex )di- produisait des résultats corrects, mais ses
= y ′ et Leibniz
f ( x + ∆ x) − f ( x )
Maria Gaetana Agnesi
blèmes
lors d’une de ces réceptions, alors de
f ( xdes
tangentes
est qu’elle ) +n’avait
comme
g ( xque
). comme
des questions
neuf ans, plomate et philosophe allemand G. W. Leibniz fondements n’étaient pas rigoureux. = limBien sûr,
Maria fit une allocution en latin pour réclamerpropres
supérieur. Charles de Brosses, témoin oculaire
l’accessionà chacune
d’une Coût
trique et ne
de
des femmes
ces donc
courbes,
rencontres
purentmarginal
à l’enseignement des (1646-1716) adopta une approche plus analy-
problèmes isolés de nature purement géomé- tique. Leibniz inventa la notation de la différen-
chez lePietro
(p. 88)
pas inventer con- tielle et fut le premier à interpréter l’expression
L
e mot transcendant
Leibniz
qui qualifia certaines
Newton avait
(1646-1716)
fait.
par
fut déjà
quantités
Jean le
utilisé
opposition
pour la première
pressenti
de d’Alembert
Rond
au terme
transcendantes
→ 0fois en
qu’il∆ xfaudrait
algébrique.
liser le concept de limite, mais il ne l’avait pas
dans la pro-
(1717-1783)
∆x
uti-mathématiques par Gottfried Wilhelm
Il fut repris par Leonhard Euler (1707-1783),
mesure où elles dépassent (transcendent)
Agnesi, raconta comment Maria était impressionnante,
cept de dérivée. comment elle s’exprimait avec
élégance et éloquence, non seulement sur des sujets Le coût marginal
philosophiques mais également
Beaucoup plus tard, Galileo Galilei dx
C ′ Qsurest dy( )
le comme
taux de variation de laleslorsque
une pente de tangente fonc y Dérivée
méthodes algébriques.
posa
dérivée
d’unemoderne
une approche
en affirmant
fonction
qu’il transcendants
en un point
du concept
fallait le fonderet
de (p. 86)
surdelafonctions transcendantes. On dit d’un
De nos jours, on parle de nombres
des questions scientifiques comme la propagation tion
de la lumière
(1564-1642) coût àtotal
et l’analyse
s’intéressa desde production
la physiquecourbes
du mou-de est une Q . Il de
C fonction ( )
permet
x , mêmed’ap proxi
s’il ne se servit La
notion dérivée
de limite, d’une
mais c’est fonction
le f
mathématicien ( x ) en un point x = a est le
nombre qu’il est transcendant (par opposition à un nombre algébrique) s’il n’est la racine d’aucun
l’espace. En 1738, Maria publia d’ailleurs un recueil
vementde
vitesse
phicae) traitant des sujets qu’elle avait abordés lors
et 191
meressais
établit
desetcauseries
des
le coût
l’accélération
(Propositiones
liens entre
sans toutefois
organisées
philoso-
de laproduction
distance, la pas
de de la ceQrésultat ( e
+ 1 pour unité )
définir la dérivée.
lorsque
père. plus, Leibniz formula de nombreuses règles
par sonformu-
polynôme laDenon constant
Augustin-Louis
taux de
de Joseph
mulaLiouville
Cauchyrationnels.
variation
à coefficients
la définition
(1789-1857)
classique
instantané
dans
qui ende
L’existencefor-de
son plusieurs.
la nombres
fonction f ( x ) en fut
transcendants
Cours Parmi les nombres transcendants
= a.
x établie
ler ces liens production est de Q unités.dérivation, soit celle d’une somme,en
à l’aide de la dérivée.
1844 par
lesd’unpluspro-connus,
On
d’analyse utilise
on trouve
(1809-1882),
: « […] principalement qui en
e (la hbase
si, lorsque
le nombre
exhiba
devient deux
infini- notations
des logarithmes
pour la dérivée
népériens) et le nombre π. Le
Comme nous l’avons dit précédemment, MariaLaétait trèsde
création douée pour les
la géométrie mathéma
analytique par duit, d’un quotient et d’une puissance. nombre Il cher- ment petit,
transcendant le rapport
le plus facile àaux différences
se rappeler est le nombre de Mahler, dont le développement
tiques. Le moine Ramiro Rampinelli, qui enseignait les mathématiques,
René Descartes (1596-1650) etjoua Pierreunderôle
Fermatde chait à créer une véritable arithmétique décimal est de 0,123 456 789 ∆ y 112f (131
101 h ) −16…
x + 415 f ( x )Même si vous ne connaissez probablement pas
= ils sont extrêmement nombreux, comme Georg Cantor (1845-1918)
premier plan dans la formation mathématique(1601-1665)de Maria.contribuaAinsi, non également
seulement à faire pro- l’infiniment petit. La notation de Leibniz
lui pré d’autresétait nombres transcendants, ∆x h
gresser les idées versconnaître
la créationdes du concept tellement supérieure à celle de Newton qu’elle de manière très astucieuse en 1873.
l’a démontré
sentatil les dernières découvertes de l’époque, mais aussi lui fitil œuvres
est encore en usage de nos jours. admet une limite finie, on le note f ′ ( x ), c’est
importantes comme celles de Reyneau et dudemarquis dérivée. de Ainsi, Fermat décrivit
L’Hospital. Maria,la quitangente
était On dit d’une fonctionyde
unefonction = xf (, xappelée
) qu’ellefonction
est algébrique
dérivée.si » elle peut être définie par la relation
Peu de temps après, en 1696,ps’inspirant
de comme étantselamitposition limitedes
de leçons
sécantes, ce 0 ( x ) + p1 ( x )y + + pn −1 ( x )y
n −1 + p ( x )y n = 0 , où p ( x ) est un polynôme en x . De manière
responsable de l’éducation de ses frères et 20673_10_glossaire.indd
ses sœurs, à589écrire pour n i 14-03-07 10:37 AM
qui est essentiellement la démarche encore uti- des leçons particulières qu’il avaitmoins reçues de
technique, une fonction algébrique est une fonction qu’on obtient en effectuant des opéra-
leur faire comprendre les rudiments du calcul. Ce qui commença comme
lisée aujourd’hui pour définir la tangente à une
un simple Jean Bernoulli (1667-1748), Guillaume François
tions algébriques sur des polynômes (addition, soustraction, multiplication, division, puissance,
ouvrage à usage privé prit rapidement de l’ampleur.courbe en Rampinelli
un point. Dans encouragea Maria à Antoine de l’Hospital (1661-1704) publia Analyse
sa célèbre Géométrie extraction de racine).* Instituzioni analitiche ad uso delle gioventu italiana (1748).
écrire un manuel complet en calcul différentiel, (1637),ceDescartes
qu’elle fitproduisit
avec empressement.
une méthode pour Le des infiniment petits, pour l’intelligence des † Introductio in analysin infinitorum (1748), Institutiones
Une fonction qui n’est pas algébrique est dite transcendante. Les fonctions exponentielles,
premier tome de Instituzioni analitiche ad usotrouver la normaleitaliana
della gioventù à une courbe, en 1748 et lignes courbes, qui fut le premier manuel de cal-
parut c’est-à-dire calculi differentialis (1755) et Institutiones calculi integra-
cul différentiel. D’autres parurent logarithmiques,
par la suite, trigonométriques et trigonométriques inverses sont des exemples de fonctions
une droite perpendiculaire
traitait principalement d’algèbre ; le deuxième tome parut l’année suivante et portait sur à la courbe, résul- lis (1768-1770).
transcendantes. De plus, les courbes décrites par les fonctions transcendantes passent généra-
le calcul différentiel et intégral, les séries ainsi que les équations différentielles. Maria lement par des points dont au moins une des coordonnées est un nombre transcendant. À titre
supervisa étroitement la production de l’ouvrage, faisant même installer l’imprimerie d’exemple, à l’exception du point ( 0 , 1), le graphique de la fonction f ( x ) = e x ne passe que par des
points dont au moins une des coordonnées est un nombre transcendant.
XVI GUIDE VISUEL
Résumé
Fluctuations des prix de l’essence, changements dans la de la tangente à la courbe décrite par la fonction f ( x ) en
taille d’une population humaine ou animale, mouvement x = a . On peut évidemment utiliser ce résultat pour cal-
d’un mobile et variation de température sont autant culer l’équation de la tangente ou de la normale à la
Mots clés
d’exemples qui illustrent la variabilité de phénomènes courbe décrite par la fonction f ( x ) en x = a . Ainsi, l’équa-
observés dans la vie courante et pour lesquels la dérivée tion de la tangente à la courbe décrite par une fonction
Accélération,
constitue un outil descriptif p. 119 puissant.
extrêmement Droite normale,
dérivable f ( x ), enp. 82
x = a , est y = f ′ ( a )( xPente − a ) d’une
+ f ( a )droite,
et p. 76
Coût marginal, p. 88 Droite sécante, p. 77 1 Point anguleux, p. 93
La dérivée d’une fonction y = f ( x ) en un point d’abs- celle de la normale est y = − ( x − Profit
a ) + f ( a ), pour
cisse x = a est donnée par
Dérivation implicite, p. 131 Droite tangente, p. 80 f ′(a) marginal, p. 91
Dérivée d’ordre n, p. 118 Réseau de concepts
Droitesque
autant f ′ ( a ) ≠ p. 77
parallèles, 0 dans ce dernier cas. Propriété de linéarité, p. 98
f ( x ) − f (Dérivée
a) f ( afonction,
d’une + ∆ x) − p. 88
f (a) Droites perpendiculaires, p. 77 Taux de variation instantané, p. 80
lim ou lim La richesse du concept de dérivée tient au fait qu’elle
x→ a x−a ∆ x→ 0 ∆x Définition
Dérivée d’une fonction en un point, Équation
offre explicite,
d’autres p. 129
interprétations Taux de variation
que son interprétation géo- moyen, p. 77
(lorsque cette expression p. 86existe), et elle est notée par f ( x ) − f ( a ) Variation de la variable
Équation implicite,
métrique. Ainsi, lorsque p. 129s ( tlim
) représente la position
Dérivéed’unen x = a
df dy p. 118 x−a
Dérivée seconde, Fonction
mobile se dérivable
déplaçanten
x→ a
un point,
selon une trajectoire rectiligne, indépendante,
alors p. 75
f ′ ( a ), ou f ( x + ∆x ) − f ( x )
dx x = atroisième,
Dérivée dx x = a p. 118 s′ ( b)p. 86
= v ( b) donne la vitesselimdu mobile au Variation
temps = dérivée
td’une
Fonction b . fonction, p. 75
∆x → 0 ∆x
Discriminant,
Soulignons au passage que toutep. 113
fonction dont la déri- De même, si
Grandeur P ( t )vitesse,
d’une représente
p. 111 la taille d’une population
Vitesse en
instantanée, p. 84
vée existe en x = a Droite,
est continue
p. 76 en ce point, alors que fonction
Ordonnée duàtemps, alors
l’origine, P ′ ( b) représente Vitesse
p. 76 le taux de crois- p. 78
moyenne,
Dérivable ⇒ Continue
sance ou de décroissance de cette population au temps Formules de dérivation
l’inverse n’est pas nécessairement vrai, comme en fait foi Continue ⇒ ⁄ Dérivable
la fonction f ( x ) = x qui est continue en x = 0, mais dont t = b . Si C (Q ) représente le coût de production de Q uni-
d
tés d’un bien, alors C ′ (Q ) constitue une excellente approxi- • (k ) = 0
la dérivée n’existe pas en ce point. dx
mation duDérivée coût marginal
d’ordre n lorsque le niveau de production d du
f ( a + ∆ x) − f ( a ) est de Q unités, c’est-à-dire le coût pour produire la • dx ( ku ) = k dx
Comme l’expression représente la ( n )e( x ) = d f = d f ( n − 1 ) ( x )
n
∆x (Q + 1) unité.
f Cettedxapproximation
est si fiable qu’on l’uti-
La partie théorique de chaque
pente de la sécante passant par les points ( a, f ( a )) et
dx n
lise habituellement comme définition duDérivée
d du dv
coût marginal. • dx ( u ± v ) = dx ± dx
( a + ∆ x, f ( a + ∆ x)) , on peut donner une interprétation
chapitre se termine par un résumé, On définit de manière analogue le revenu marginal R′ (Q ) d dv du
géométrique de la dérivée : la dérivée représente la pente et le profit marginal π ′ (implicite
Dérivation Q). • ( uv ) = u + v
une liste des mots clés et un dx dx dx
du dv
v −u
réseau de concepts. Dérivée d’une fonction composée
•
d u
=
dx v
dx dx
v2
(Dérivation en chaîne)
d n
dy dy du •
dx
( u ) = nun − 1 du
dx
=
dx du dx
Interprétation
• générale : taux de variation instantané
• géométrique : pente de la droite tangente
• physique : vitesse, accélération
• économique : coût marginal, revenu marginal, profit marginal
• démographique : taux de croissance ou de décroissance d’une population
• etc.
Exercices récapitulatifs
Section 4.1 4. Le profit π (en dollars) tiré de la vente de x unités d’un bien
est de π ( x ) = 2 000 x − 1 2 x 2. Si le volume de vente augmente
1. Au moment où il atteint 1 cm, le rayon d’une tumeur de
à raison de 20 unités/jour, à quel rythme le profit augmente-
forme sphérique augmente à raison de 0,04 mm/semaine. À
t-il lorsque le nombre d’unités vendues est de 400 ?
quel rythme le volume de la tumeur augmente-t-il ?
5. Une planche de 5 m de longueur est appuyée contre un mur.
2. Un caillou lancé dans l’eau provoque une onde circulaire à L’extrémité inférieure de la planche glisse sur le sol glacé et
la surface de l’eau. Au moment où il atteint 1 m, le rayon d’un s’éloigne du mur à raison de 0,5 m/s.
front d’onde augmente à raison de 2 cm/s. À quel rythme la a) À quel rythme l’extrémité supérieure de la planche
circonférence du cercle que décrit le front d’onde change- descend-elle le long du mur lorsque l’extrémité infé-
t-elle à cet instant ? rieure de la planche est située à 1 m du mur ?
b) À quel rythme l’angle déterminé par la planche et le sol
change-t-il lorsque l’extrémité inférieure de la planche
est située à 1 m du mur ?
Exercices de révision
Les exercices de révision qui
Si vous êtes étudiant en sciences humaines, répondez aux ques- d) Si lim f ( x ) existe, alors f ( x ) est continue en x = a.
tions 1 à 9. Si vous êtes étudiant en sciences de la nature, répon-
x→ a suivent les exercices récapitulatifs
dez aux questions 1 à 7 ainsi qu’à la question 10. 3. Tracez le graphique d’une fonction f ( x ) qui satisfait à la de chaque chapitre permettent
condition.
1. Traduisez la phrase sous la forme d’un énoncé écrit avec le aux étudiants de se placer dans un
symbolisme mathématique approprié. a) f ( x ) présente une discontinuité non essentielle par trou
en x = 2. contexte d’évaluation et de repérer
a) La valeur de la fonction f ( x ) devient aussi proche que
l’on veut de L lorsque x est suffisamment proche de a b) f ( x ) présente une discontinuité infinie en x = −3. leurs faiblesses de manière précise.
mais demeure inférieur à a . c) f ( x ) présente une discontinuité essentielle par saut en
f) lim f ( x ) = 1
A N N E X E x → −2 −
Exercices A.1
1. a) Faux b) Faux c) Vrai d) Faux e) Vrai f) Vrai
2. A ∪ B = {1, 2, 3, 4, 6, 8, 9, 12, 15, 18, 21, 24, 27}
A ∩ B = {3, 6, 12, 24}
A \ B = {9, 15, 18, 21, 27}
B \ A = {1, 2, 4, 8}
AIDE-MÉMOIRE
CALC U L 2 e édition
différentiel
JOSÉE HAMEL LUC AMYOTTE
L’aide-mémoire qui accompagne
le manuel présente une synthèse
des notions préalables, expose les
concepts clés du calcul différentiel
et propose des stratégies pour
résoudre des problèmes.
Avant-propos . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . VII
Guide visuel . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . XII
C H A P I T R E 1
Limite et continuité. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 2
Un peu d’histoire . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
1.7 Continuité . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 44
1.7.1 Typologie des discontinuités possibles d’une fonction . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 45
1.7.2 Définition de la continuité en un point . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 46
1.7.3 Propriétés des fonctions continues . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 49
RAPPEL – La composition de fonctions . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 52
1.7.4 Continuité sur un intervalle . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 54
Résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 55
Mots clés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 56
Réseau de concepts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
XX TABLE DES MATIÈRES
Exercices récapitulatifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 57
Exercices de révision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 65
C H A P I T R E 2
Dérivée des fonctions algébriques. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 70
C H A P I T R E 3
Dérivée des fonctions transcendantes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 150
UN PORTRAIT DE Charles Hermite . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 152
C H A P I T R E 4
Taux liés et différentielles . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 220
UN PORTRAIT DE Galileo Galilei . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 222
Résumé . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 241
Mots clés . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 241
Réseau de concepts . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 242
Exercices récapitulatifs . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 242
Exercices de révision . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 251
C H A P I T R E 5
Optimisation . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 254
UN PORTRAIT DE Pierre de Fermat . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 256
C H A P I T R E 6
Tracé de courbes . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 318
UN PORTRAIT DE Maria Gaetana Agnesi . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . 320
A N N E X E
Limite et continuité
◗◗ Illustrer l’utilisation du concept de limite dans des ◗◗ Utiliser les propriétés des limites pour évaluer une limite
situations concrètes (1.1). ou dire pourquoi celle-ci n’existe pas (1.3, 1.4 et 1.5).
◗◗ Traduire en ses mots une expression symbolique où 0 ∞
◗◗ Lever une indétermination de la forme , ou ∞ − ∞ (1.6).
apparaît le concept de limite (1.2, 1.3 et 1.5). 0 ∞
◗◗ Traduire de manière symbolique une situation décrite ◗◗ Déterminer (de manière graphique ou à l’aide de la
dans la langue courante (1.2, 1.3 et 1.5). définition) si une fonction est continue en un point ou
sur un intervalle (1.7).
◗◗ Utiliser les différentes notations de limite (limite en un
point, limite à gauche, limite à droite, limite à l’infini, ◗◗ Déterminer, s’il y a lieu, en quels points une fonction
limite infinie, etc.) de manière appropriée (1.2, 1.4 et 1.5). admet une discontinuité (1.7).
◗◗ Estimer une limite à partir d’un graphique ou d’un tableau ◗◗ Donner la nature d’une discontinuité d’une fonction (1.7).
de valeurs approprié (1.2).
◗◗ Redéfinir une fonction qui présente une discontinuité
◗◗ Donner l’équation d’une asymptote horizontale ou non essentielle par trou ou par déplacement pour la
d’une asymptote verticale à la courbe décrite par une rendre continue (1.7).
fonction (1.2).
S o m m a i r e
Un portrait de Karl Theodor Wilhelm Weierstrass 1.6 Évaluation de la limite d’une forme indéterminée (p. 32)
1.1 La limite : une approche intuitive (p. 6) 1.7 Continuité (p. 44)
1.2 Estimation d’une limite à l’aide d’un graphique ou d’un Résumé (p. 55)
tableau de valeurs (p. 11)
Mots clés (p. 56)
1.3 Évaluation d’une limite (p. 22)
c Réseau de concepts (p. 57)
1.4 Évaluation d’une limite de la forme (où c est une
0 Exercices récapitulatifs (p. 57)
constante non nulle) (p. 26)
Exercices de révision (p. 65)
1.5 Évaluation d’une limite à l’infini (p. 28)
A n i m a t i o n s G e o G e b r a
1 Introduction au calcul différentiel (p. 6) 5 Estimation d’une limite finie (p. 15)
2 Approche intuitive de la limite (p. 6 et 8) 6 Estimation d’une limite à l’infini (p. 18)
3 Approximations d’une aire sous une courbe (p. 9) 7 Continuité d’une fonction définie par parties (p. 49, 54 et 55)
4 Estimation d’une limite finie ou infinie (p. 10, 11, 13 et 16)
UN PORTRAIT DE
Karl Theodor Wilhelm Weierstrass
K
arl Theodor Wilhelm Weierstrass est né le 31 oc-
tobre 1815 à Osterfelde en Allemagne. Il était l’aîné
des quatre enfants de Wilhelm Weierstrass et de
Theodora Vonderforst. Wilhelm était fonctionnaire, et son em-
ploi l’obligeait à se déplacer fréquemment, de sorte que Karl
fréquenta de nombreuses écoles. En dépit de cela, et bien qu’il
dût travailler à temps partiel pour subvenir aux besoins de la
famille, Karl réussissait très bien à l’école secondaire. Déjà, il li-
sait régulièrement le Journal de Crelle, une des premières et des
plus prestigieuses revues savantes entièrement consacrée aux
mathématiques. Constatant le talent de son fils pour les chiffres,
le père de Karl l’orienta vers des études en administration, en
droit et en finance à l’Université de Bonn afin qu’il devînt comp-
table. Karl obtempéra, mais il n’acheva pas sa formation, consa-
crant plutôt son temps à pratiquer l’escrime et à boire dans les
nombreuses tavernes de la région. Toutefois, son intérêt pour
les mathématiques ne se démentit pas durant cette période
Karl Theodor Wilhelm Weierstrass trouble de sa vie. En fait, il eut le temps de lire la célèbre Méca
nique céleste de P. S. Laplace (1749-1827), des travaux sur les fonctions et les intégrales ellip-
tiques de C. G. J. Jacobi (1804-1851) et les notes de cours de C. Gudermann (1798-1851).
Après avoir quitté l’Université de Bonn, Karl s’inscrivit à une académie de Münster
pour obtenir un brevet d’enseignement, qui lui fut décerné en 1841. Au cours de ses études
à Münster, il suivit des cours de C. Gudermann, qui allait l’influencer grandement. En
1842, il entreprit sa carrière d’enseignant. Il dut enseigner non seulement les mathéma-
tiques, mais également la physique, la botanique, l’histoire, l’allemand, la calligraphie et
même la gymnastique. Isolé des milieux de la recherche et submergé par une charge
d’enseignement très lourde, Weierstrass n’avait que peu de temps à consacrer au déve-
loppement de concepts mathématiques. Pourtant en 1854, à 39 ans, âge généralement
considéré comme très avancé pour une première publication, Weierstrass publia Zur
Theorie der Abelschen Functionem dans le Journal de Crelle. Cet article se révéla si impor-
tant et si remarquable que l’Université de Königsberg lui décerna un doctorat honori-
fique le 31 mars 1854. À partir de ce moment, de nombreuses universités allemandes et
autrichiennes le courtisèrent pour lui offrir un poste de professeur. C’est ainsi qu’en 1856,
il commença sa carrière de professeur d’université, d’abord dans un institut technique,
puis à l’Université de Berlin.
où 0 < a < 1, b est un entier impair plus grand que 1 et ab > 6. Ce résultat est tel-
lement contraire à l’intuition que le célèbre mathématicien Charles Hermite
(1822-1901) déclara : « Je me détourne avec effroi et horreur de cette plaie lamen-
table des fonctions continues qui n’ont pas de dérivées. » Weierstrass fut égale-
ment le premier à donner la définition moderne du concept de limite à l’aide des
e et des d. De plus, il définit avec plus de rigueur encore que ses prédécesseurs
la notion de continuité, et il introduisit le concept de convergence uniforme.
Enfin, c’est lui qui fut le premier à utiliser le symbole | | pour désigner la valeur
absolue d’un nombre. Dans les dictionnaires de mathématiques, le nom de
Weierstrass est associé à plusieurs concepts et théorèmes, les plus importants
étant sans doute le critère de convergence uniforme de Weierstrass, le théorème
d’approximation de Weierstrass (dit aussi de Stone-Weierstrass), le théorème de
Bolzano-Weierstrass et le théorème de Lindemann-Weierstrass.
La limite est une notion fondamentale dans l’étude du calcul différentiel et intégral.
MaBiblio Elle permet d’analyser le comportement d’une fonction autour d’une valeur. Elle
> Multimédia permet également de définir le concept de dérivée, dont les applications sont nom-
> 1. Introduction au calcul breuses, comme nous le verrons dans les prochains chapitres. Illustrons ce concept
différentiel
clé à l’aide de quelques exemples.
EXEMPLE 1.2
MaBiblio
> Multimédia Un des problèmes de base en calcul différentiel est le calcul d’une vitesse ins-
> 2. Approche intuitive de tantanée. Considérons la situation ci-dessous.
la limite
On lance une balle vers le haut à partir d’une hauteur de 1 m avec une vitesse
initiale de 9,8 m/s. En vertu de lois physiques, la position de la balle (sa hauteur
Accédez directement mesurée en mètres) t s après son lancement est donnée par la fonction
à l’animation.
goo.gl/pse9Ds s ( t ) = − 4, 9 t 2 + 9, 8 t + 1
On veut déterminer la vitesse (instantanée) de la balle 0,5 s après son lancement.
● Vitesse moyenne Calculons d’abord la vitesse moyenne de la balle entre 0,5 s et 1 s. Il faut se
La vitesse moyenne d’un mobile est rappeler qu’une vitesse s’exprime comme le quotient d’une distance par rapport
le quotient de la distance parcourue
au temps. Ainsi, la vitesse moyenne est donnée par
par le mobile par rapport au temps
de parcours. variation de la position de la balle ∆s
vmoyenne = =
variation du temps ∆t
s (1) − s ( 0, 5 ) 5, 9 − 4, 675
= = = 2, 45 m/s
1 − 0, 5 0, 5
LIMITE ET CONTINUITÉ 7
On remarque que plus l’intervalle de temps est petit, plus la vitesse moyenne
s’approche de 4,9 m/s. Il est plausible de penser que la vitesse instantanée de la
balle après 0,5 s, soit la vitesse de la balle à cet instant précis, est de 4,9 m/s.
On obtiendrait également le même résultat en se rapprochant de t = 0, 5 par
des valeurs inférieures à ce nombre (tableau 1.2).
● Vitesse instantanée On définit la vitesse instantanée comme la limite des vitesses moyennes lorsque
La vitesse instantanée d’un mobile la longueur des intervalles de temps sur lesquels les vitesses moyennes sont cal-
est la limite des vitesses moyennes
culées s’approche de 0 s.
du mobile lorsque la longueur des
intervalles de temps sur lesquels les Comme on peut le constater sur la figure 1.3, au fur et à mesure que l’intervalle
vitesses moyennes sont calculées
tend vers 0.
de temps se rétrécit, la sécante dont on calcule la pente pour trouver la vitesse
moyenne se déplace et se rapproche de plus en plus de la droite tangente à la
courbe lorsque t = 0, 5 s, c’est-à-dire la droite qui ne fait qu’effleurer la courbe
lorsque t = 0, 5 s. Ainsi, la vitesse instantanée est donnée par la pente de la droite
tangente au graphique de s ( t ) lorsque t = 0, 5 s.
EXEMPLE 1.3
200t
N (t ) = + 60 Intervalle Taux de croissance
250 1+t de temps moyen
200
(2; 193,3) (année) (individus/année)
(1; 160)
[1 ; 2] 33,333
150
[1 ; 1,5] 40
100
[1 ; 1,1] 47,619
50
[1 ; 1,01] 49,751
0 [1 ; 1,001] 49,975
0 0,5 1 1,5 2 2,5 3
t (années) [1 ; 1,000 1] 49,998
On remarque que plus l’intervalle de temps est petit, plus le taux de crois-
sance moyen s’approche de 50 individus par année. Il est plausible de penser que le
taux de croissance (instantané) de la population au bout de 1 an est de 50 indi-
vidus par année. On obtiendrait le même résultat en se rapprochant de t = 1 par
des valeurs inférieures à ce nombre.
LIMITE ET CONTINUITÉ 9
EXEMPLE 1.4
FIGURE 1.6 Supposons que l’on veuille déterminer l’aire de la région ombrée dans la figure 1.6.
Aire sous une courbe On ne connaît pas de formule permettant d’obtenir facilement la valeur de l’aire
y de la surface, parce qu’une partie de sa frontière est curviligne. On peut cepen-
2 dant approximer cette aire à l’aide d’une somme d’aires de rectangles (figure 1.7).
1,5 FIGURE 1.7
0,5 y y y
2 2 2
0
0 1 2 3 4 5 x 1,5 1,5 1,5
1 1 1
MaBiblio 0 0 0
0 1 2 3 4 5 x 0 1 2 3 4 5 x 0 1 2 3 4 5 x
> Multimédia
> 3. Approximations d’une
aire sous une courbe On remarque que, plus le nombre de rectangles augmente et plus leur largeur
diminue, plus la somme des aires des rectangles se rapproche de l’aire de la région
ombrée.
Accédez directement
à l’animation. On peut donc penser que l’aire cherchée est la limite de la somme des aires
goo.gl/qskp3i des rectangles quand le nombre de rectangles devient de plus en plus grand et que
ceux-ci deviennent de plus en plus minces. C’est ce procédé de limite qui est utilisé
en calcul intégral.
EXEMPLE 1.5
Pour stationner votre voiture sur un terrain de stationnement, vous devez payer
MaBiblio 3 $ pour la première heure (ou fraction d’heure) et 2 $ pour chaque heure (ou
> Multimédia
> 4. Estimation d’une limite fraction d’heure) additionnelle jusqu’à un maximum de 10 $ par jour.
finie ou infinie Quel sera le coût de votre stationnement si vous laissez votre voiture pour
une durée d’environ 2 h sur ce terrain de stationnement ?
Accédez directement La fonction donnant le coût de stationnement en fonction du temps t (en heures)
à l’animation. est donnée par
goo.gl/o4fbZB
03 si 0 < t ≤ 10
05 si 1 < t ≤ 20
C ( t ) = 07 si 2 < t ≤ 30
09 si 3 < t ≤ 40
10 si 4 < t ≤ 24
FIGURE 1.9
Coût en fonction du temps
Coût ($)
12
10 C(t)
0
0 1 2 3 4 5 6 7 8
t (h)
On obtient bien sûr le même résultat que celui obtenu à partir du graphique :
plus x s’approche de 2, plus la valeur de la fonction f ( x ) s’approche de 4.
12 CHAPITRE 1
● Limite On dit que la limite de la fonction f ( x ) quand x tend vers a vaut L, si la fonc-
On dit que la limite de la fonction f ( x ) tion f ( x ) prend des valeurs de plus en plus proches de L lorsque x prend des
quand x tend vers a vaut L, si la fonction
valeurs de plus en plus proches de a, mais différentes de a. On écrira alors
f ( x ) prend des valeurs de plus en plus
proches de L lorsque x prend des valeurs lim f ( x ) = L . Ainsi, dans l’exemple 1.7, on écrirait lim x 2 = 4.
x→ a x→ 2
de plus en plus proches de a, mais dif fé-
rentes de a. On écrit alors lim f ( x ) = L .
x→ a
EXEMPLE 1.8
x2 + x − 2
On veut estimer lim . Traçons d’abord le graphique de la fonction
x→1 x−1
x2 + x − 2
FIGURE 1.11 f ( x) = .
x−1
x2 + x − 2
lim Notons que f (1) n’existe pas, car x = 1 entraîne une division par 0. Par
x →1 x −1
conséquent, x = 1 ne fait pas partie du domaine de la fonction f .
y
x2 + x − 2 ( x + 2 ) ( x − 1)
6
x2 + x − 2 De plus, si x ≠ 1, on a f ( x ) = = = x + 2, qui est
f ( x) = x−1 x−1
x−1
5 l’équation d’une droite. Le graphique de la fonction f est donc celui d’une droite
avec un trou (symbolisé par un cercle vide) en x = 1 puisque la fonction n’existe
f(x) 4 pas en ce point, ce qui équivaut à dire qu’elle n’est pas définie en ce point.
On constate, sur la figure 1.11, que plus x est proche de 1, plus la valeur de
3
la fonction f ( x ) est proche de 3. Par conséquent, on estime que
f(x)
2 x2 + x − 2
lim = 3
x→1 x−1
1
Cet exemple nous permet de constater que même si la fonction n’est pas
définie en x = 1, on peut quand même évaluer la limite de cette fonction quand
x x
–1 0 1 2 3 x x s’approche de 1.
LIMITE ET CONTINUITÉ 13
x2 + x − 2
On constate également que lim = 3 à l’aide d’un tableau de
x→1 x−1
valeurs (tableau 1.5).
TABLE AU 1.5
x2 + x − 2
lim
x →1 x −1
Quand x s’approche de 1, Quand x s’approche de 1,
x 0,8 0,9 0,99 0,999 0,999 9 1 1,000 1 1,001 1,01 1,1 1,2
f (x) 2,8 2,9 2,99 2,999 2,999 9 ∃ 3,000 1 3,001 3,01 3,1 3,2
4
f (x)
f (x) 3
x x
–2 –1 0 1 2 3 x
f (x)
–1
–2
14 CHAPITRE 1
TABLE AU 1.6
lim f ( x )
x →1
Quand x s’approche de 1 Quand x s’approche de 1
par la gauche (x → 1− ), par la droite (x → 1+ ),
x 0,8 0,9 0,99 0,999 0,999 9 1 1,000 1 1,001 1,01 1,1 1,2
f (x) 3,36 3,19 3,019 9 3,001 999 3,000 199 99 3 –0,999 9 –0,999 –0,99 –0,9 –0,8
● Limite à gauche L’exemple 1.9 a permis d’introduire le concept de limite à gauche. On dit que
On dit que la limite de la fonction f ( x ) , la limite de la fonction f ( x ), quand x tend vers a par la gauche, vaut L [ce qui se
quand x tend vers a par la gauche, vaut L
traduit en langage symbolique par lim− f ( x ) = L ], si la fonction f ( x ) prend des
[ce qui se traduit en langage symbolique x→ a
par lim− f ( x ) = L], si la fonction f ( x ) valeurs de plus en plus proches de L lorsque x prend des valeurs de plus en plus
x→ a
prend des valeurs de plus en plus proches proches de a, mais inférieures à a.
de L lorsque x prend des valeurs de plus
en plus proches de a, mais inférieures Le concept de limite à droite se définit de façon similaire. On dit que la limite
à a. de la fonction f ( x ), quand x tend vers a par la droite, vaut L [ce qui se traduit en
● Limite à droite langage symbolique par lim+ f ( x ) = L ], si la fonction f ( x ) prend des valeurs de
x→ a
On dit que la limite de la fonction f ( x ) , plus en plus proches de L lorsque x prend des valeurs de plus en plus proches de a,
quand x tend vers a par la droite, vaut L
[ce qui se traduit en langage symbolique mais supérieures à a.
par lim+ f ( x ) = L], si la fonction f ( x )
x→ a Ces deux définitions nous amènent au théorème 1.1.
prend des valeurs de plus en plus proches
de L lorsque x prend des valeurs de plus
en plus proches de a, mais supérieures
à a. v THÉORÈME 1.1 Existence de la limite d’une fonction
lim f ( x ) = L si et seulement si lim− f ( x ) = lim+ f ( x ) = L où L ∈
x→ a x→ a x→ a
Le théorème 1.1, que nous admettons sans démonstration, nous indique que la
limite existe si et seulement si la limite à gauche est égale à la limite à droite. On
utilise généralement le symbole ⇔ (ou l’abréviation ssi) pour représenter l’expres-
sion « si et seulement si ».
LIMITE ET CONTINUITÉ 15
EXERCICES 1.1
–6 –5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 x
–1
–2
c) lim− f ( x ) f) f ( 2 ) i) lim f ( x )
x→ 2 x →−3
x3 + 2 x2
2. Complétez le tableau de valeurs (tableau 1.7) pour estimer lim .
x →−2 x + 2
TABLE AU 1.7
x 3 + 2x 2
lim
x →−2 x +2
11 − x 2 si x ≤ 3
f ( x) =
x + 1 si x > 3
16 CHAPITRE 1
x3 si x < 2
f ( x ) = 3x2
si x ≥ 2
4 − x
5. Reprenez l’exemple de la facturation quotidienne d’un abonné d’Hydro-
Québec (exemple 1.5, p. 9).
a) Estimez lim C ( x ) à partir du graphique de C ( x ) et à l’aide d’un tableau
x → 15
de valeurs.
Vous pouvez maintenant b) Estimez lim C ( x ) à partir du graphique de C ( x ) et à l’aide d’un tableau
x → 40
faire les exercices de valeurs.
récapitulatifs 1 à 4.
MaBiblio
> Multimédia 1.2.3 limitE infiniE
> 4. Estimation d’une limite
finie ou infinie L’exemple 1.10 nous permettra de constater que la limite d’une fonction n’est pas
toujours un nombre réel, et que, par conséquent, elle n’existe pas toujours.
Accédez directement
à l’animation. EXEMPLE 1.10
goo.gl/o4fbZB
1
Soit la fonction f ( x ) = . Estimons lim f ( x ) à l’aide d’un tableau de
( x − 2 )2 x→ 2
FIGURE 1.14 valeurs (tableau 1.8).
1
f (x ) =
( x − 2 )2 TABLE AU 1.8
1
y lim
25
x →2 ( x − 2 )2
Quand x s’approche de 2 Quand x s’approche de 2
1 par la gauche (x → 2–), par la droite (x → 2+),
20 f ( x) = 2
( x − 2)
x 1,8 1,9 1,99 1,999 2 2,001 2,01 2,1 2,2
15
f (x) 25 100 10 000 1 000 000 ∃ 1 000 000 10 000 100 25
10
f (x) devient de plus en plus grand. f (x) devient de plus en plus grand.
5
On constate que plus x se rapproche de 2, plus la valeur de la fonction f ( x )
0
0 1 2 3 4 x devient grande, de sorte que la limite est infinie, la valeur de la fonction aug-
mentant sans fin. Pour décrire un tel comportement d’une fonction, on utilise
le symbole mathématique de l’infini, soit ∞. Ainsi, on écrira lim− f ( x ) = ∞ et
x→ 2
● Limite infinie lim+ f ( x ) = ∞ . Par conséquent, lim f ( x ) = ∞ .
x→ 2 x→ 2
Lorsqu’on écrit lim− f ( x ) = ∞ [respecti-
x→ a La figure 1.14 permet de confirmer ce résultat.
vement lim+ f ( x ) = ∞], cela signifie que
x→ a
f ( x ) prend des valeurs de plus en plus
grandes [c’est-à-dire f ( x ) → ∞] quand
L’exemple 1.10 nous amène à définir le concept de limite infinie. Lorsqu’on
x → a − (respectivement x → a + ).
écrit lim− f ( x ) = ∞ [respectivement lim+ f ( x ) = ∞], cela signifie que f ( x ) prend
Lorsqu’on écrit lim− f ( x ) = −∞ [respec- x→ a x→ a
des valeurs de plus en plus grandes [c’est-à-dire f ( x ) → ∞] quand x → a − (respec-
x→ a
tivement lim+ f ( x ) = −∞], cela signifie
x→ a
que f ( x ) prend des valeurs de plus en
tivement x → a + ).
plus petites [c’est-à-dire f ( x ) → −∞] Lorsqu’on écrit lim− f ( x ) = −∞ [respectivement lim+ f ( x ) = −∞], cela signifie
quand x → a − (respectivement x → a + ). x→ a x→ a
Dans les deux cas, on parle de limite que f ( x ) prend des valeurs de plus en plus petites [c’est-à-dire f ( x ) → −∞] quand
infinie. x → a − (respectivement x → a + ).
LIMITE ET CONTINUITÉ 17
Le théorème 1.1 est aussi valide pour les limites infinies. On aura donc
EXEMPLE 1.11
1
Soit la fonction f ( x ) = . Estimons lim f ( x ) à l’aide d’un tableau de valeurs
x+1 x →−1
(tableau 1.9).
TABLE AU 1.9
1
lim
x →−1 x +1
Quand x s’approche de –1 Quand x s’approche de –1
FIGURE 1.15 par la gauche (x → –1–), par la droite (x → –1+),
1
f (x ) = x −1,2 −1,1 −1,01 −1,001 –1 −0,999 −0,99 −0,9 −0,8
x +1
f (x) −5 −10 −100 −1 000 ∃ 1 000 100 10 5
y
10 f (x) devient de plus en plus petit f (x) devient de plus en plus grand
[ f (x) → –∞]. [f (x) → ∞].
8
6
4 1
f ( x) =
2 x+1
On a lim − f ( x ) = −∞ et lim + f ( x ) = ∞. Par conséquent, lim f ( x ) n’existe
0 x →−1 x →−1 x →−1
–3 –2 –1 1 2 x
–2 pas.
–4
–6 La figure 1.15 permet de constater que le comportement de la fonction n’est
–8 pas le même à gauche de −1 et à droite de −1.
–10
18 CHAPITRE 1
* La plupart des informations réunies dans les rubriques « Des mots et des symboles » ont été tirées de F. Cajori, A History of
Mathematical Notations, New York, Dover, 1993 (réimpression de l’édition de 1928-29), de B. Hauchecorne, Les mots & les
maths. Dictionnaire historique et étymologique du vocabulaire mathématique, Paris, Ellipses, 2003, ainsi que des sites inter-
net http://jeff560.tripod.com/mathsym.html et http://jeff560.tripod.com/mathword.html.
FIGURE 1.16
Comportement à l’infini de f ( x ) = x 3
y y
20 f ( x) = x 3 20 f ( x) = x 3
15 15 f ( x)
10 10
5 5
x x
–3 –2 –1 0 1 2 3 x –3 –2 –1 –50 1 2 3 x
–5
–10 f ( x) –10
–15 –15
–20 –20
x −100 −10 −1 0
f (x) −1 000 000 −1 000 −1 0
TABLE AU 1.11
lim x 3
x →∞
Quand x devient de plus en plus grand (x → ∞),
x 0 1 10 100
f (x) 0 1 1 000 1 000 000
FIGURE 1.17
1
Comportement à l’infini de f ( x ) = 2 +
x
y
12
10
1
8 f ( x) = 2 +
x
6
4
2 y=2
–6 –4 –2 0 2 4 6 x
–2
–4
–6
–8
20 CHAPITRE 1
TABLE AU 1.12
1
lim 2 +
x →−∞ x
Quand x devient de plus en plus petit (x → - ∞),
f (x) s’approche de 2.
TABLE AU 1.13
1
lim 2 +
x →∞ x
Quand x devient de plus en plus grand (x → ∞),
x 1 10 100 1 000
f (x) 3 2,1 2,01 2,001
f (x) s’approche de 2.
Les exemples 1.12 et 1.13 nous permettent de constater que la limite d’une
fonction quand x → ∞ (ou x → −∞) peut être un nombre réel ou non.
● Limite à l’infini La limite à l’infini d’une fonction est le comportement de cette fonction lorsque
La limite à l’infini d’une fonction f ( x ) , x → ∞, tandis que la limite à moins l’infini (−∞) d’une fonction est le comporte-
notée lim f ( x ), représente le compor-
x →∞ ment de cette fonction lorsque x → −∞. Ces limites peuvent être finies, infinies ou
tement de la fonction quand x → ∞. Elle ne pas exister.
peut être finie, infinie ou ne pas exister.
Lorsqu’on écrit lim f ( x ) = L [respectivement lim f ( x ) = L], cela signifie que
● Limite à moins l’infini x →∞ x →−∞
La limite à moins l’infini d’une fonc- f ( x ) prend des valeurs de plus en plus proches de L quand x → ∞ (respectivement
tion f ( x ) , notée lim f ( x ), représente
x →−∞ x → −∞).
le comportement de la fonction quand
x → −∞ . Elle peut être finie, infinie Lorsqu’on écrit lim f ( x ) = ∞ [respectivement lim f ( x ) = ∞], cela signifie que
ou ne pas exister. x →∞ x →−∞
f ( x ) prend des valeurs de plus en plus grandes [ f ( x ) → ∞] quand x → ∞ (respec-
tivement x → −∞).
LIMITE ET CONTINUITÉ 21
EXERCICES 1.2
x
1. Soit la fonction f ( x ) = . Estimez la limite à partir de la figure 1.18 et à
x−1
l’aide d’un tableau de valeurs. Utilisez le symbole ∞ ou −∞, s’il y a lieu.
a) lim f ( x ) b) lim+ f ( x )
x →∞ x→1
FIGURE 1.18
x
f (x ) =
x −1
y
8
6 x
f ( x) =
4 x−1
2
–4 –2 0 2 4 6 x
–2
–4
–6
x
2. La courbe décrite par la fonction f ( x ) = (figure 1.18) admet une asymp-
x−1
tote verticale et une asymptote horizontale. Quelles sont les équations de ces
asymptotes ?
22 CHAPITRE 1
2 x2 − 2
3. Soit la fonction f ( x ) = . Estimez la limite à partir de la figure 1.19.
x2 − 4
Utilisez le symbole ∞ ou −∞, s’il y a lieu.
a) lim f ( x ) c) lim− f ( x ) e) lim f ( x )
x →∞ x→ 2 x→ 2
b) lim f ( x ) d) lim+ f ( x )
x →−∞ x→ 2
FIGURE 1.19
2x 2 − 2
f (x ) =
x2 − 4
y
14
12
10 2x 2 − 2
8 f ( x) =
x2 − 4
6
4
2
–6 –4 –2 0 2 4 6 x
–2
–4
–6
–8
–10
2 x2 − 2
4. La courbe décrite par la fonction f ( x ) = (figure 1.19) admet deux
x2 − 4
Vous pouvez maintenant asymptotes verticales et une asymptote horizontale. Quelles sont les équa-
faire les exercices tions de ces asymptotes ?
récapitulatifs 5 à 8.
TABLE AU 1.14
Propriétés des limites
Si a et k sont des nombres réels, si n est un entier positif et si f ( x ) et g ( x ) sont deux fonctions
telles que lim f ( x ) et lim g ( x ) existent, alors
x→ a x→ a
1. lim k = k
x→ a
2. lim x = a
x→ a
3. lim k f ( x ) = k lim f ( x )
x→ a x→ a
Toutes les propriétés énoncées dans le tableau 1.14 sont également valides si
x → a − ou si x → a + .
EXEMPLE 1.14
( ) + 2 ( lim x) + 1
2
= lim x propriétés 1, 3 et 7
x→ 2 x→ 2
= 22 + 2 ( 2 ) + 1 propriété 2
= 9
lim ( x 2 + 2 x + 1) = 2 2 + 2 ( 2 ) + 1 = P ( 2 )
x→ 2
Il en sera toujours ainsi dans le cas d’un polynôme, comme l’indique le théo-
rème 1.2.
v THÉORÈME 1.2
Si P ( x ) est un polynôme et si a un nombre réel (c’est-à-dire que a ∈ ),
alors lim P ( x ) = P ( a ) .
x→ a
prEuvE
Soit un polynôme P ( x ) = an x n + an − 1 x n − 1 + + a1 x + a0 , où ai ∈
(pour i = 0, 1, …, n ). Alors
lim P ( x ) = lim ( an x n + an − 1 x n − 1 + + a1 x + a0 )
x→ a x→ a
( ) ( )
n n−1
= an lim x + an − 1 lim x + + a1 a + a0 propriétés 2 et 7
x→ a x→ a
= an a n + an − 1 a n − 1 + + a1 a + a0 propriété 2
= P (a)
24 CHAPITRE 1
EXEMPLE 1.15
4 − 2x
Évaluons lim . On a
x→ 3 3x + 1
4 − 2x lim ( 4 − 2 x )
lim = x→ 3 proprriété 6, car lim ( 3 x + 1 ) ≠ 0
x→ 3 3 x + 1 lim ( 3 x + 1) x→ 3
x→ 3
4 − 2 ( 3)
= théorème 1.2
3 ( 3) + 1
1
= −
5
EXEMPLE 1.16
Évaluons lim 2 x 2 − 1 . On a
x →−2
= 2 ( −2 )2 − 1 théorème 1.2
= 7
EXEMPLE 1.17
= [ 5 (1) − 1] × 3 1 + 1
2
théorèème 1.2
= 16 3 2
LIMITE ET CONTINUITÉ 25
EXEMPLE 1.18
4 − x 2 si x ≤ 1
Soit la fonction f ( x ) = . Évaluons lim f ( x ).
x−2 si x > 1 x→1
Ici, nous devons utiliser la limite à gauche et la limite à droite pour étudier
le comportement de la fonction f ( x ) autour de x = 1, car la définition de f ( x )
n’est pas la même à gauche de x = 1 et à droite de x = 1.
EXEMPLE 1.19
Évaluons lim x − 2 .
x→ 2
Il faut faire très attention lorsque la fonction dont on veut déterminer la
limite est une racine paire. En effet, si on regarde attentivement la propriété 8 et
qu’on l’adapte à la limite qu’on veut calculer, on obtient
FIGURE 1.20 La figure 1.20 permet de confirmer les résultats obtenus. Puisque la limite à
gauche n’existe pas, on peut conclure que lim x − 2 n’existe pas*.
f (x ) = x −2 x→ 2
y
2 f ( x) = x−2
1
Évaluez la limite.
a) lim ( x 3 + 4 x 2 − 5 )
0,5 x →−2
t +2
0 b) lim
0 1 2 3 4 5 6 x t →−2 t 2 +4
32x − 5
c) lim
x→ 0 4x − 3
d) lim ( x + 3)3 ( 2 − 4 x )2
x →−1
11 − x si x ≤ 3
2
e) lim f ( x ) si f ( x ) =
x→ 5
x + 1 si x > 3
11 − x si x ≤ 3
2
f) lim f ( x ) si f ( x ) =
x→ 3
x + 1 si x > 3
g) lim 3 8 − 2 x
x→ 4
Vous pouvez maintenant
faire les exercices h) lim 4 8 − 2 x
x→ 4
récapitulatifs 9 et 10.
C
__
1.4 ÉVALUATION D’UNE LIMITE DE LA FORME 0
(OÙ C EST UNE CONSTANTE NON NULLE)
f ( x) c
On dit que lim est une forme lorsque lim f ( x ) = c ≠ 0 et que lim g ( x ) = 0.
g ( x)
x→ a 0 x→ a x→ a
Autrement dit, lorsque x → a, le numérateur tend vers une constante non nulle c,
tandis que le dénominateur tend vers 0. Pour évaluer de telles limites, il faudra
généralement utiliser la limite à gauche et la limite à droite.
EXEMPLE 1.20
9 − x2
Évaluons lim . On ne peut pas utiliser la propriété 6, car
x→ 2 3 x − 6
lim ( 3 x − 6 ) = 3( 2 ) − 6 = 0
x→ 2
5
Nous sommes en présence d’une limite de la forme . Évaluons la limite à
0
gauche et la limite à droite.
* Si on évalue lim x − 2 avec un logiciel de calcul symbolique comme Maple, on obtient 0 comme
x→ 2
réponse. Les logiciels de calcul n’évaluent qu’une seule des limites directionnelles, soit lim f ( x ) ou
x → a+
lim f ( x ) lorsque le domaine de la fonction ne comprend pas respectivement des valeurs à gauche
x → a−
de a ou à droite de a.
LIMITE ET CONTINUITÉ 27
5 − 3x x2 + 1
a) lim+ = ...... b) lim − = ......
x→ 4 8 − 2 x x →−3 x + 3
forme ...... forme ......
EXEMPLE 1.21
32x − 6 −2
Évaluons lim 2 . Nous avons une forme , car lim 3 2 x − 6 = 3 −8 = −2
x →−1 (1 + x ) 0 x →−1
3 2x − 6
Par conséquent, on a lim = −∞ .
x →−1 (1 + x )2
28 CHAPITRE 1
EXERCICES 1.4
Pour évaluer des limites à l’infini, il faut ajouter des propriétés à celles du tableau 1.14
(p. 22). Admises sans démonstration, ces propriétés additionnelles sont énumérées
dans le tableau 1.15.
TABLE AU 1.15
Propriétés des limites*
9. lim k = k et lim k = k
x →−∞ x →∞
10. lim x n = ∞
x →∞
∞ si n est pair
11. lim x n =
x →−∞ −∞ si n est impair
1 1
12. lim n = 0 et lim n = 0
x →−∞ x x →∞ x
13. lim n x = ∞
x →∞
n n
14. lim x = −∞ si n est impair et lim x n’existe pas si n est pair
x →−∞ x →−∞
Forme Résultat Il faut faire très attention lorsqu’on manipule des expressions contenant le
∞±k ∞ symbole ∞. On ne doit pas oublier que l’infini (∞) et moins l’infini (−∞) ne sont
∞+∞ ∞
pas des nombres réels et ne se comportent donc pas comme tels. Tout au plus, ces
deux symboles décrivent notamment le comportement d’une fonction qui croît
∞×∞ ∞
[ f ( x ) → ∞ ] ou décroît f ( x ) → −∞ sans borne.
∞ si k > 0
k×∞
−∞ si k < 0
k
0
1.5.1 arithmétiquE dE l’infini
∞
Dans l’évaluation d’une limite, on peut obtenir des assemblages contenant une ou
k ∞ si k > 0
0+
−∞ si k < 0 plusieurs expressions du type ∞, −∞, 0 − ou 0 + . Selon la forme, le résultat de l’as-
semblage apparaît dans le tableau 1.16, où k est une constante réelle.
k −∞ si k > 0
0− ∞ si k < 0
* Les huit premières propriétés des limites sont données dans le tableau 1.14 (p. 22).
LIMITE ET CONTINUITÉ 29
EXEMPLE 1.22
lim ( 2 x − 4 ) = −∞
x →−∞
forme − ∞ − k
EXEMPLE 1.23
lim ( 2 x 2 + 3 x ) = ∞
x →∞
forme ∞+ ∞
EXEMPLE 1.24
lim x 2 x = ∞
x
→∞
forme ∞× ∞
EXEMPLE 1.25
2
On veut évaluer lim . Or, l’expression au dénominateur est de la forme
−x
x →−∞ x2
∞ + ∞ puisque lim x 2 = ∞ et que lim x = −∞ (propriété 11). Par conséquent,
x →−∞ x →−∞
2
lim 2 = 0
x
x →−∞
−
x
k
forme ∞
a) 3 x − 5 = x (..................) c) 4 + 2 x − x 3 = x 3 (.................)
b) x 2 − 4 x + 3 = x 2 (..................)
0
0 1 2 3 4 5 6 x
ab = a b si a ≥ 0 et b ≥ 0
a a
= si a ≥ 0 et b > 0
b b
a = a si a ≥ 0
1
2
a2 = a si a ∈
P
LIMITE ET CONTINUITÉ 31
● Fonction valeur absolue Dans la dernière propriété, on retrouve la fonction valeur absolue.
La fonction valeur absolue est la fonc- Cette fonction est celle qui donne la distance entre un nombre réel x et
tion qui donne la distance séparant un
− x si x < 0
nombre réel x de l’origine. Elle est l’origine. Rappelons que f ( x ) = x = (figure 1.22).
notée f ( x ) = x et est définie par x si x ≥ 0
− x si x < 0
f ( x) = x = .
x si x ≥ 0 FIGURE 1.22
f (x ) = x
y
y = −x 3 y = x
f ( x) = x
2
–3 –2 –1 0 1 2 3 x
EXEMPLE 1.26
Évaluons lim 3 x + 1 .
x →∞
lim 3 x + 1 = lim x ( 3 + 1
x ) mise en évidence sim
mple
x →∞ x →∞
= lim
x →∞
( x 3+ 1
x ) propriété des radicaux : ab = a b
EXEMPLE 1.27
Évaluons lim x2 − 2 x .
x →−∞
lim x 2 − 2 x = lim x 2 (1 − 2
x ) mise en évidencee simple
x →−∞ x →−∞
= lim
x →−∞
( x2 1 − 2
x ) propriété des radicaux : ab = a b
= lim
x →−∞
(x 1− 2
x ) propriété des radicaux : x2 = x
= lim − x
x →−∞
(1 − 2 x ) x = − x (lorsque x est négatif)
EXERCICE 1.5
● Forme indéterminée On dit d’une expression qu’elle présente une forme indéterminée en x0 si cette
On dit d’une expression qu’elle présente 0 ∞
une forme indéterminée en x0 si cette
expression évaluée en x0 prend l’une des formes suivantes : , , ∞ − ∞, 0 × ∞, 1∞,
0 ∞
expression évaluée en x0 prend l’une 0 0 ou ∞ 0 . On qualifie ces formes d’indéterminées parce que la limite d’une telle
0 ∞
des formes , , ∞ − ∞ , 0 × ∞ , 1∞ , 0 0 expression lorsque x → x0 peut donner un nombre réel, ∞ ou −∞, ou encore ne pas
0 ∞
ou ∞ 0 . exister sans qu’on puisse savoir à priori laquelle de ces situations se produira. Nous
verrons comment, à l’aide de transformations algébriques, lever l’indétermination
des trois premières formes indéterminées (les quatre autres sont généralement
abordées en calcul intégral). Pour lever une indétermination en recourant au pro-
cessus de limite, il faut utiliser différentes stratégies (mettre en évidence, mettre au
même dénominateur, factoriser, multiplier par un conjugué, etc.).
● Fonction rationnelle
Une fonction rationnelle est une fonction
0
de la forme f ( x ) =
P ( x)
, où P ( x ) et 1.6.1 indétErmination dE la formE __
Q( x ) 0
Q ( x ) sont des polynômes, c’est-à-dire
0
une fonction qui se présente sous la On rencontre notamment l’indétermination de type lorsqu’on a une fonction ration
forme d’un quotient où le numérateur 0
et le dénominateur sont des polynômes. nelle, c’est-à-dire un quotient de polynômes dont le numérateur et le dénominateur
LIMITE ET CONTINUITÉ 33
tendent tous les deux vers 0 quand x s’approche d’une certaine valeur. Pour lever l’in-
détermination, on utilise le théorème de factorisation de polynômes (théorème 1.3).
2 x3 − 4 x2 − 2 x + 4 x−1
− ( 2 x3 − 2 x2 ) 2 x2 − 2 x − 4 ← Q( x )
−2 x 2 − 2x + 4
− ( −2 x 2 + 2 x )
−4 x + 4
− (− 4 x + 4 )
0
EXEMPLE 1.28
3x3 + 5 x2 − 2 x
Évaluons lim .
x →−2 x2 + 2 x
0
Nous sommes en présence d’une indétermination de la forme , car le numé-
0
rateur et le dénominateur sont nuls quand x = −2, de sorte que x = −2 est une
racine de chacun de ces polynômes. Le numérateur et le dénominateur sont
divisibles par x − ( −2 ), soit x + 2, de sorte que
3x3 + 5 x2 − 2 x x ( 3x2 + 5 x − 2 )
lim = lim mise en évidence
x →−2 x2 + 2 x x →−2 x( x + 2)
x ( x + 2 ) ( 3 x − 1)
= lim théorème 1.3
x →−2 x ( x + 2)
= lim ( 3 x − 1) simplification des facteurs communs
x →−2
= 3 ( −2 ) − 1
= −7
La simplification des facteurs communs est possible puisque x + 2 et x sont
différents de 0 lorsque x → −2. En effet, lorsque x → −2, x est voisin de –2 sans
être égal à –2 et x + 2 est donc différent de 0.
EXEMPLE 1.29
x3 + x2 − 5 x + 3
Évaluons lim .
x→1 x3 − 3x + 2
0
Nous sommes en présence d’une indétermination de la forme , car le numé-
0
rateur et le dénominateur sont nuls quand x = 1, de sorte que x = 1 est une
racine de chacun de ces polynômes. Le numérateur et le dénominateur sont donc
divisibles par x − 1, et
x3 + x2 − 5 x + 3 ( x − 1) ( x 2 + 2 x − 3)
lim = lim théorème 1.3
x→1 x − 3x + 2
3 x → 1 ( x − 1) ( x 2 + x − 2 )
x2 + 2 x − 3
= lim simplification du facteur commun
x→1 x 2 + x − 2
0
Cette expression est aussi de la forme . Appliquons à nouveau le théo-
0
rème 1.3. On obtient
x3 + x2 − 5 x + 3 x2 + 2 x − 3
lim = lim théorème 1.3 et simplification
x→1 x3 − 3x + 2 x→1 x2 + x − 2
( x + 3) ( x − 1)
= lim théorème 1.3
x→1 ( x + 2 ) ( x − 1)
x+3
= lim simplification du facteur commun
x→1 x+2
4
=
3
LIMITE ET CONTINUITÉ 35
EXEMPLE 1.30
On lance une balle vers le haut à partir d’une hauteur de 1 m avec une vitesse
initiale de 9,8 m/s. La position de la balle (sa hauteur mesurée en mètres) t s
après son lancement est donnée par la fonction s ( t ) = − 4, 9 t 2 + 9, 8 t + 1 . On
veut déterminer la vitesse (instantanée) de la balle 0,5 s après le lancement.
Nous avons trouvé la réponse à cette question de façon intuitive à l’exemple 1.2
(p. 6). Essayons maintenant de trouver cette vitesse instantanée de manière plus
formelle.
La vitesse instantanée à t = 0, 5 s correspond à la limite de la vitesse moyenne
lorsque la longueur de l’intervalle de temps sur lequel celle-ci est mesurée se
rapproche de 0. On note généralement la longueur de cet intervalle par le sym-
bole ∆t ; la lettre grecque ∆ (delta) correspond au D de notre alphabet et désigne
ici une faible « différence ». Dans le contexte, ∆t signifie donc un écart de temps
de faible amplitude ou, si on préfère, une faible variation du temps, soit une faible
variation de t. La vitesse moyenne calculée sur un intervalle de temps de lon-
gueur ∆t autour de 0,5 s est donc donnée par
s ( 0, 5 + ∆t ) − s ( 0, 5 )
vitesse instantanée = lim
∆t → 0 ∆t
− 4, 9 ( 0, 5 + ∆t )2 + 9, 8 ( 0, 5 + ∆t ) + 1 − − 4, 9 ( 0, 5 )2 + 9, 8 ( 0, 5 ) + 1
= lim
∆t → 0 ∆t
= lim
( )
− 4, 9 0, 25 + ∆t + ( ∆t )2 + 4, 9 + 9, 8 ∆t + 1 − 4, 675
∆t → 0 ∆t
−1, 225 − 4, 9 ∆t − 4, 9 ( ∆t )2 + 5, 9 + 9, 8 ∆t − 4, 675
= lim
∆t → 0 ∆t
4, 9 ∆t − 4, 9 ( ∆t )2
= lim
∆t → 0 ∆t
4, 9 ∆t (1 − ∆t )
= lim
∆t → 0 ∆t
= lim 4, 9 (1 − ∆t )
∆t → 0
= 4, 9 m/s
Une autre stratégie qu’on peut employer pour lever une indétermination de la
0
forme est la mise au même dénominateur, comme l’illustrent les exemples 1.31
0
et 1.32.
EXEMPLE 1.31
1 x
−
Évaluons lim 4 12 .
x→ 3 x − 3
0
Nous sommes en présence d’une indétermination de la forme , car le numé-
0
rateur et le dénominateur sont nuls quand x = 3. Puisque le numérateur est la
différence de deux fractions, utilisons la mise au même dénominateur.
1 x 1 ( 3) x
− −
4 ( 3) 12
lim 4 12 = lim mise au
u même dénominateur
x→ 3 x − 3 x→ 3 x−3
3− x 1
= lim ⋅
x → 3 12 x − 3
3− x
= lim
x → 3 12 ( x − 3)
− ( x − 3)
= lim mise en évidence
x → 3 12 ( x − 3)
1
= lim − simplification du facteur commum
x → 3 12
1
= −
12
EXEMPLE 1.32
1 f ( x + h) − f ( x )
Soit la fonction f ( x ) = . Évaluons lim . Nous sommes
2x + 1 h→ 0 h
0
en présence d’une forme .
0
1 1
On a f ( x + h) = = .
2 ( x + h) + 1 2x + 2h + 1
Pour évaluer cette limite, nous aurons besoin de mettre au même dénomi-
nateur.
1 1
−
f ( x + h) − f ( x ) 2 ( x + h) + 1 2 x + 1
lim = lim
h→ 0 h h→ 0 h
1 ( 2 x + 1) 1 ( 2 x + 2 h + 1)
−
( 2 x + 2 h + 1 )( 2 x + 1 ) ( 2 x + 1 )( 2 x + 2 h + 1 )
= lim
h→ 0 h
( 2 x + 1) − ( 2 x + 2 h + 1) 1
= lim ⋅
h→ 0
( 2 x + 2 h + 1 )( 2 x + 1 ) h
2x + 1 − 2x − 2h − 1
= lim
h→ 0 h ( 2 x + 2 h + 1 )( 2 x + 1 )
−2 h f ( x + h) = f ( x ) + h
= lim
h→ 0 h ( 2 x + 2 h + 1 )( 2 x + 1 ) f ( x + h) = f ( x ) + f ( h)
−2
= lim
h → 0 ( 2 x + 2 h + 1 )( 2 x + 1 )
−2
=
( 2 x + 0 + 1 )( 2 x + 1 )
−2
=
( 2 x + 1)2
Dans le prochain chapitre, nous définirons la fonction dérivée de f ( x ) de la
f ( x + ∆ x) − f ( x )
façon suivante : lim . Il est donc très important de bien com-
∆ x→ 0 ∆x
prendre l’exemple que nous venons de voir puisque vous devrez effectuer des
opérations de même nature dans les sections et les chapitres qui suivent.
2. Si f ( x ) = 3 − x , évaluez f ( x − 1).
3. Si f ( x ) = 4 x 2 − 1, évaluez f ( x + h).
4
4. Si f ( x ) = , évaluez f ( x + ∆ x).
5 − 3x
(2 x − 8 ) ( 2 x + 8 ) = ( 2 x ) + 16 x − 16 x − 64
2
= 4 x − 64
et
( x+1 + x − 5 )( x + 1 − x − 5)
= ( x + 1) −
2
x+1 x−5 + x−5 x+1 − ( x − 5)
2
= ( x + 1) − ( x − 5 ) = x + 1 − x + 5
= 6
✦◗ Voir l’annexe Rappels de notions
mathématiques, p. 374.
EXEMPLE 1.33
2− 4−x
Évaluons lim .
x→ 0 x
0
Nous sommes en présence d’une indétermination de la forme , car le numé-
0
rateur et le dénominateur sont nuls quand x = 0. En multipliant le numérateur
et le dénominateur par le conjugué de l’expression au numérateur, on obtient
lim
2− 4− x
= lim
(2 − 4 − x )(2 + 4 − x ) mulltiplication par le conjugué
x→ 0 x x→ 0 x (2 + 4 − x )
= lim
4+ 2 4− x − 2 4− x − ( 4 − x)
2
distributivité
x→ 0 x (2 + 4 − x) au numéraateur
4 − (4 − x)
= lim
x→ 0 x (2 + 4 − x )
x
= lim simplification du facteur commun
x→ 0 x (2 + 4 − x)
1
= lim
x→ 0 2 + 4 − x
1
=
2+ 4−0
x
= lim simplification du facteur commun
x→ 0 x (2 + 4 − x) LIMITE ET CONTINUITÉ 39
1
= lim
x→ 0 2 + 4 − x
1
=
2+ 4−0
1
=
4
EXEMPLE 1.34
6 − 2x
Évaluons lim .
x→ 3 2x + 3 − 3
0
Nous sommes en présence d’une indétermination de la forme , car le numé-
0
rateur et le dénominateur sont nuls quand x = 3. En multipliant le numérateur
et le dénominateur par le conjugué de l’expression au dénominateur, on obtient
6 − 2x ( 6 − 2 x ) ( 2 x + 3 + 3)
lim = lim multiplication par le conjugué
x→ 3 2x + 3 − 3 x → 3 ( 2 x + 3 − 3) ( 2 x + 3 + 3)
( 6 − 2 x ) ( 2 x + 3 + 3) disstributivité au
= liim
x→ 3
( 2x + 3) + 3 2x + 3 − 3 2x + 3 − 9
2 dénominateur
( 6 − 2 x ) ( 2 x + 3 + 3)
= lim
x→ 3 ( 2 x + 3) − 9
− ( 2 x − 6 ) ( 2 x + 3 + 3)
= lim misse en évidence
x→ 3 2x − 6
= lim − ( 2 x + 3 + 3) simplification du facteur commun
x→ 3
= − ( 2 ( 3) + 3 + 3 )
= −6
EXERCICE 1.6
Évaluez la limite.
4 x2 − 7 x − 2
a) lim
x → 2 x 2 + 3 x − 10
x3 − 2 x2 + x
b) lim
x→1 x3 − x2 − x + 1
f ( 2 + ∆ x) − f ( 2 )
c) lim où f ( x ) = 2 − x 2
∆ x→ 0 ∆x
f ( x + h) − f ( x ) 2
d) lim où f ( x ) =
h→ 0 h 1− x
8−x
e) lim
x→ 8 2x − 4
Vous pouvez maintenant 2−x − x+6
faire les exercices f) lim
x →−2 x2 − 4
récapitulatifs 18 à 23.
40 CHAPITRE 1
__ ou dE la formE ∞ – ∞
∞
1.6.2 indétErmination dE la formE ∞
∞
On rencontre des indéterminations de la forme lorsqu’on est en présence d’un
∞
quotient dont le numérateur et le dénominateur deviennent de plus en plus grands
quand x s’approche d’une certaine valeur. La mise en évidence simple est une
stratégie qu’on peut utiliser pour lever ce type d’indétermination. Il faut faire atten-
∞
tion de ne pas présumer que la limite d’une indétermination de la forme donnera
∞
toujours 1, comme on peut le constater dans les exemples 1.35 à 1.38.
EXEMPLE 1.35
2 x3 − x2 + 1
Évaluons lim .
x →−∞ 4 x 2 − x − 3
2 x3 − x2 + 1 x3 ( 2 − 1
) x + 1
x3
lim = lim mise en évidence
x →−∞ x 2 ( 4 −
x − x )
x →−∞ 4 x 2 − x − 3 1 3
2
x (2 − 1 x + 1 x ) 3
= lim simplification du facteur commu
un
x →−∞ 4− 1
x − 3
x2
−∞ ( 2 − 0 + 0 )
= −∞ forme
4 − 0 − 0
EXEMPLE 1.36
5 − 2x
On veut évaluer lim . Effectuons une mise en évidence simple.
x →∞ x 2 − 2x + 4
5 − 2x x (5 x − 2)
lim = lim mise en évidence
x →∞ x 2 − 2 x + 4 x →∞ x 2 (1 − 2 + 4 2 )
x x
x −
5 2
= lim simplification du facteur commun
x →∞ x (1 − 2
x + 4
x2 )
0 − 2
= 0 forme
∞ (1 − 0 + 0 )
EXEMPLE 1.37
Soit une population dont la taille N ( t ) au temps t (en années) est donnée par
200 t
N (t ) = + 60. Quelle sera la taille de cette population à long terme ?
1+t
200 t ∞
Comme l’expression est de la forme lorsque t → ∞, effectuons une
1+t ∞
mise en évidence pour lever l’indétermination.
LIMITE ET CONTINUITÉ 41
200 t
lim N ( t ) = lim + 60
t →∞ t →∞ 1 + t
200 t
= lim 1 + 60 mise en évidence
t →∞ t ( + 1 )
t
200
= + 60 simplification du facteur commun
0+1
= 260
À long terme, il y aura 260 individus dans cette population.
3 x2 + 2 x + 1 1 − x4
a) lim b) lim
x →∞ x2 + 4 x →−∞ x 3 + 2
EXEMPLE 1.38
3x 3x
Évaluons lim et lim .
x →∞ x2+4 x →−∞ x +4
2
∞
La première limite est de la forme , tandis que la deuxième est de la
−∞ ∞
forme . La stratégie pour lever ces deux indéterminations est sensiblement
∞
la même dans les deux cas.
3x 3x
lim = lim mise en éviden
nce
x →∞ x2 + 4 (
x →∞ x 2 1 + 4
x2 )
3x
= lim propriété des radicaux : ab = a b
x →∞ x2 1 + 4
x2
3x
= lim propriété des radicaux : x2 = x
x →∞ x 1+ 4
x2
3x
= lim x = x (quand x → ∞ )
x →∞ x 1+ 4
x2
3
= lim
x→ ∞ 1 + 4 x2
3
=
1+0
= 3
Pour calculer la deuxième limite, les trois premières étapes sont exactement
les mêmes.
42 CHAPITRE 1
3x 3x
lim = lim
x →−∞ x2+4 x →−∞ x 1 + 4
x2
3x
= lim x = − x (quand x → −∞ )
x →−∞ − x 1+ 4
x2
−3
= lim
x →−∞ 1 + 4 x2
−3
=
1+0
= −3
Le dernier type de forme indéterminée que nous illustrerons est la forme indé-
terminée ∞ − ∞. Encore une fois, il ne faut pas sauter aux conclusions et dire que
ces limites valent toutes 0. Pour lever l’indétermination et évaluer ces limites, la
mise en évidence simple, la mise au même dénominateur ou la multiplication par
le conjugué sont généralement des stratégies appropriées.
EXEMPLE 1.39
lim ( 4 x 3 + 2 x 2 − 5 x + 1) = lim x 3 ( 4 + 2
x − 5
x2 + 1
x3 ) mise en évidence
x →∞ x →∞
= ∞ forme ∞ ( 4 + 0 − 0 + 0 )
par les propriétés 9, 10 et 12
EXEMPLE 1.40
1 2x
On veut évaluer lim− − .
x→ 2 2 − x 4 − x2
On est en présence d’une forme indéterminée du type ∞ − ∞ puisque
1 2x
lim = ∞ et lim− = ∞
2
x → 2−
− x x→ 2 4 − x2
1 4
forme forme
0+ 0+
LIMITE ET CONTINUITÉ 43
Pour évaluer cette limite, mettons d’abord les deux fractions au même déno-
minateur.
1 2x 1 2x
lim − = xlim −
− décomposition en facteurs
x → 2− 2− x 4− x 2 − x ( 2 − x )( 2 + x )
2 → 2
1( 2 + x ) 2x mise au même
= lim− −
x → 2 ( 2 − x )( 2 + x ) ( 2 − x )( 2 + x ) dénominateur
(2 + x) − 2 x
= lim− soustraction de fractions
x → 2 ( 2 − x )( 2 + x )
2− x
= lim− regroupement des termees semblables
x→ 2
(2 − x) (2 + x)
1
= lim− simplification du facteur commun
x→ 2 2+ x
1
=
4
EXEMPLE 1.41
lim ( x + 4 − 2 x + 1 ) = lim
( x+4 − 2 x + 1 )( x + 4 + 2x + 1)
x →∞ x →∞ x+4 + 2x + 1
= lim
( x + 4) +
2
x + 4 2x + 1 − 2x + 1 x + 4 − ( 2x + 1)
2
x →∞ x+4 + 2x + 1
( x + 4 ) − ( 2 x + 1)
= lim simpllification du numérateur
x →∞ x+4 + 2x + 1
3− x
= lim
x →∞ x + 4 + 2x + 1
x ( 3 x − 1)
= lim mise en évidence
x →∞ x ( 1+ 4
x + 2+ 1
x )
x ( 3 x − 1) x1
= lim = x1 − = x =
1 1
propriété des exposaants : 2 2
x
x →∞ 1 + 4x + 2 + 1 1
x x 2
∞ ( 0 − 1)
= −∞ forme
1 + 0 + 2 + 0
44 CHAPITRE 1
UN PEU D’HISTOIRE
L a notion de limite est à la base du calcul
différentiel et du calcul intégral. Tous les
concepts du calcul (continuité, discontinuité,
côtés. Sa démarche reposait sur le raisonne-
ment selon lequel à mesure que le nombre de
côtés du polygone augmente, le périmètre de ce
de limite en calcul et qui en donna une définition
s’approchant de celle que l’on connaît au-
jourd’hui : « Lorsque les valeurs successivement
dérivée, intégration, convergence, divergence, dernier se rapproche de celui du cercle et, « à attribuées à une même variable s’approchent
etc.) lui sont associés ; en fait, l’idée de limite la limite », en donne la valeur exacte, soit 2p. indéfiniment d’une valeur fixe, de manière à
est ce qui distingue essentiellement le calcul finir par en différer aussi peu que l’on voudra,
Beaucoup plus tard, à l’époque de la créa-
(différentiel et intégral) des mathématiques cette dernière est appelée la limite de toutes les
tion de la géométrie analytique par René Des-
que vous avez apprises à l’école secondaire. autres. » Et Cauchy d’ajouter : « On dit qu’une
cartes (1596-1650), Pierre de Fermat (1601-1665)
Par ailleurs, la notion de limite est très quantité variable devient infiniment petite
traita de quantités infinitésimales, c’est-à-dire
complexe et n’a été solidement établie qu’à lorsque sa valeur numérique décroît indéfini-
qui tendent vers 0. Encore une fois, l’idée de ment de manière à converger vers la limite 0. »
compter du milieu du xixe siècle, même si de limite était présente dans le raisonnement. Puis
nombreuses générations de mathématiciens y vinrent Isaac Newton (1642-1727) et Gottfried Ce fut finalement le mathématicien al-
ont recouru sans en donner une définition for- Wilhelm Leibniz (1646-1716), qui mirent vérita- lemand Karl Weierstrass (1815-1897) qui éla-
melle. Cette approche intuitive n’est pas exclu- blement au monde le calcul différentiel et inté- bora une définition du concept de limite qu’on
sive au concept de limite. En effet, l’histoire gral en le dotant d’une terminologie, de symboles peut qualifier de moderne. Dans sa définition,
des mathématiques et des sciences abonde particuliers, d’algorithmes et de procédures Weierstrass quantifia l’expression « s’approche
en exemples où une idée s’est développée indéfiniment d’une valeur fixe ». Il en vint à une
qui permettent de résoudre des problèmes
longuement avant qu’on ne réussisse à la défi- définition en termes de δ et de ε : « S’il est pos-
complexes et variés. Mais encore là, l’idée de
nir correctement et de façon plus perma- sible de déterminer une borne δ telle que, pour
limite demeurait sous-jacente et indéfinie.
nente : les grandes idées mettent du temps à toute valeur de h plus petite en valeur absolue
atteindre leur maturité. Jean Le Rond d’Alembert (1717-1783) fut que δ , f ( x + h ) − f ( x ) soit plus petite qu’une
le premier à reconnaître que le concept de limite quantité ε aussi petite que l’on veut, alors on
Déjà, les Grecs de l’Antiquité avaient une
est essentiel au développement du calcul dif- dira qu’on a fait correspondre à une variation
intuition de cette idée maîtresse qu’est la limite.
férentiel et intégral. Dans les articles scienti- infiniment petite de la variable une variation
Zénon d’Élée (490-430 av. J.-C.) formula plu-
fiques qu’il rédigea pour l’Encyclopédie, il infiniment petite de la fonction. »
sieurs paradoxes, comme celui d’Achille et de
la Tortue, dont la résolution exige les concepts essaya de donner une idée du concept de
limite, qu’il qualifia de « vraie métaphysique du Cela nous amène directement à la défini-
de limite et d’infini, qu’il ne maîtrisait pas. En
calcul différentiel ». tion moderne de limite. Ainsi, on dira que
cherchant une approximation du nombre 2π ,
lim f ( x ) = L si et seulement si ∀ε > 0, ∃δ > 0
Archimède inscrivit dans un cercle de rayon 1 Puis vint Augustin-Louis Cauchy (1789-1857), x →a
des polygones réguliers à nombre croissant de qui montra clairement l’importance du concept tel que f ( x ) − L < ε lorsque 0 < x − a < δ .
EXERCICE 1.7
1.7 CONTINUITÉ
Dans cette section : discontinuité non essentielle par trou – discontinuité non essentielle
par déplacement – discontinuité essentielle par saut – discontinuité essentielle par
manque – discontinuité essentielle infinie – fonction continue en un point – fonction
discontinue en un point – fonction composée – fonction continue sur un intervalle.
FIGURE 1.23
Graphiques de fonctions continues ou discontinues en x = a
a) y b) y c) y
f ( a)
b b
a
x a x a x
f ( a)
d) y e) y f) y
b
c = f (a)
x a x x
a
La fonction de la figure 1.23 b n’est pas continue en x = a , car elle n’est pas
définie en ce point, c’est-à-dire que f ( a ) n’existe pas. Il y a un trou dans le gra-
phique de la fonction. Par contre, le fait que la fonction ne soit pas définie en x = a
n’empêche pas la limite quand x tend vers a d’exister : lim f ( x ) = b. On dit alors
x→ a
● Discontinuité non essentielle qu’il y a une discontinuité non essentielle par trou en x = a puisqu’on peut très
par trou facilement définir cette fonction en x = a pour la rendre continue en ce point. En
La fonction f ( x ) admet une disconti- effet, il suffit de combler le trou en posant f ( a ) = b.
nuité non essentielle par trou en x = a
si elle n’est pas définie en x = a , La fonction de la figure 1.23 c n’est pas continue en x = a . Pourtant, f ( a )
mais que lim f ( x ) = b, où b est un
x→ a existe, et la limite quand x tend vers a existe elle aussi : lim f ( x ) = b. On peut
nombre réel. x→ a
cependant constater que lim f ( x ) ≠ f ( a ) . On dit alors qu’il y a une discontinuité
x→ a
● Discontinuité non essentielle
par déplacement non essentielle par déplacement en x = a puisqu’on peut aisément redéfinir la
La fonction f ( x ) admet une disconti- fonction en x = a pour qu’elle soit continue en ce point. En effet, il suffit de dépla-
nuité non essentielle par déplacement cer le point pour combler le trou en posant f ( a ) = b.
en x = a si elle est définie en x = a ,
mais que lim f ( x ) = b ≠ f ( a ), où b
x→ a
La fonction de la figure 1.23 d n’est pas continue en x = a même si elle est
est un nombre réel. définie en ce point. Il y a un saut dans la fonction, c’est-à-dire un changement
brusque et instantané d’état en ce point. La discontinuité s’explique du fait que la
limite quand x tend vers a n’existe pas parce que lim− f ( x ) ≠ lim+ f ( x ), même si
x→ a x→ a
ces deux dernières limites sont des nombres réels. On dit alors qu’il y a une
● Discontinuité essentielle par saut discontinuité essentielle par saut en x = a .
La fonction f ( x ) admet une disconti-
nuité essentielle par saut en x = a si les Finalement, pour les fonctions de la figure 1.23 e et 1.23 f, f ( a ) et la limite quand
limites à gauche et à droite de x = a x tend vers a n’existent pas. Elles sont toutes les deux discontinues en x = a . La
sont des nombres réels, mais que figure 1.23 e illustre une discontinuité essentielle par manque en x = a , tandis que
lim− f ( x ) ≠ lim+ f ( x ) .
x→ a x→ a la figure 1.23 f illustre une discontinuité essentielle infinie en x = a .
● Discontinuité essentielle par
manque
La fonction f ( x ) admet une disconti-
nuité essentielle par manque en x = a
QUESTIONS ÉCLAIR 1.18
si elle n’est pas définie pour toutes les 1. Si f ( 2 ) = 5 et si lim f ( x ) = 3, quel type de discontinuité la fonction f ( x )
valeurs de x comprises dans un inter- x→ 2
valle centré en x = a . admet-elle en x = 2 ?
● Discontinuité essentielle infinie 2. Si lim − f ( x ) = 1
2 et si lim + f ( x ) = −2, quel type de discontinuité la
x →−3 x →−3
La fonction f ( x ) admet une disconti-
nuité essentielle infinie en x = a si au fonction f ( x ) admet-elle en x = −3 ?
moins une des deux limites, lim− f ( x ) 1
x→ a
3. Soit la fonction f ( x ) = . Évaluez lim − f ( x ) et déterminez la nature
ou lim+ f ( x ), donne ∞ ou −∞. x+1 x →−1
x→ a
de la discontinuité de la fonction f ( x ) en x = −1.
2x − 6
4. Soit la fonction f ( x ) = 2 . Évaluez lim f ( x ) et déterminez la nature
x −9 x→ 3
de la discontinuité de la fonction f ( x ) en x = 3.
Les graphiques présentés dans la figure 1.23 ont permis de déterminer les caracté-
ristiques que doit présenter une fonction pour être continue en un point. On peut
donc définir de façon plus formelle la continuité en un point d’une fonction : une
● Fonction continue en un point fonction f ( x ) est continue en un point x = a si et seulement si :
Une fonction f ( x ) est continue en un ■ f ( a ) existe ;
point x = a si et seulement si f ( a ) existe,
lim f ( x ) existe et lim f ( x ) = f ( a ) . ■ lim f ( x ) existe ;
x→ a x→ a x→ a
■ lim f ( x ) = f ( a ) .
x→ a
LIMITE ET CONTINUITÉ 47
● Fonction discontinue en un point Une fonction qui n’est pas continue en un point est dite discontinue en ce point.
Une fonction f ( x ) est discontinue
en x = a si elle n’est pas continue en Ainsi, on doit comprendre de cette définition de la continuité d’une fonction
ce point. en x = a que la valeur de la fonction, pour des valeurs de x proches de a, ne doit
pas trop s’écarter de la valeur de la fonction en x = a , soit de f ( a ). En fait, autour
de x = a , la valeur de la fonction doit être très proche de ce qu’elle vaut en a ; en
somme, elle doit être aussi proche que l’on veut de f ( a ). Par conséquent, la fonction
ne doit pas subir de brusques variations instantanées autour de x = a , de façon
qu’on puisse en tracer le graphique sans lever la pointe du crayon.
EXEMPLE 1.42
5, 32 x + 40, 64 si x ≤ 30
C ( x) =
7, 51 x − 25, 06 si x > 30
On veut déterminer si la fonction coût est continue en x = 30 kWh. Il
faut donc vérifier si la fonction est définie en x = 30, si lim C ( x ) existe et si
x → 30
lim C ( x ) = C ( 30 ).
x → 30
400
350
C(x) lim C ( x ) = lim − ( 5, 32 x + 40, 64 ) = 5, 32 ( 30 ) + 40, 64 = 200, 24 ¢
x → 30 − x → 30
300 et
250
lim C ( x ) = lim + ( 7, 51 x − 25, 06 ) = 7, 51( 30 ) − 25, 06 = 200, 24 ¢
200 x → 30 + x → 30
150
Par conséquent, lim C ( x ) = 200, 24 = C ( 30 ). La fonction coût est donc
100 x → 30
EXEMPLE 1.43
Pour stationner votre voiture sur un terrain de stationnement, vous devez payer
3 $ pour la première heure (ou fraction d’heure) et 2 $ pour chaque heure (ou frac-
tion d’heure) additionnelle jusqu’à un maximum de 10 $ par jour.
La fonction donnant le coût de stationnement en fonction du temps t (en
heures) est donnée par
03 si 0 < t ≤ 1
05 si 1 < t ≤ 2
C ( t ) = 07 si 2 < t ≤ 3
09 si 3 < t ≤ 4
10 si 4 < t ≤ 24
48 CHAPITRE 1
EXEMPLE 1.44
On lance une balle vers le haut à partir d’une hauteur de 1 m avec une vitesse
initiale de 9,8 m/s. La position de la balle (sa hauteur mesurée en mètres) t s
après son lancement est donnée par la fonction s ( t ) = − 4, 9 t 2 + 9, 8 t + 1 . On
veut déterminer si la fonction position est continue en t = 1 s.
EXERCICES 1.8
FIGURE 1.26
f (x )
y
8
7
6
5
4 f (x)
3
2
1
–8 –7 –6 –5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 x
–1
–2
FIGURE 1.27
Quantité de médicament en fonction du temps
Les polynômes sont des fonctions continues en tout point, comme l’indique le théo-
rème 1.4.
v THÉORÈME 1.4
Si P ( x ) est un polynôme en x de degré n ≥ 0 et si a est un nombre réel,
alors P ( x ) est une fonction continue en x = a .
prEuvE
En vertu du théorème 1.2, on a lim P ( x ) = P ( a ) pour tout nombre
x→ a
réel a. Par conséquent, la fonction P ( x ) est définie en x = a , lim P ( x )
x→ a
existe et lim P ( x ) = P ( a ) , de sorte que la fonction P ( x ) est continue en
x→ a
x = a.
50 CHAPITRE 1
EXEMPLE 1.45
v THÉORÈME 1.5
Si f ( x ) et g ( x ) sont deux fonctions continues en x = a , alors
1. f + g est continue en x = a ;
2. f − g est continue en x = a ;
3. fg est continue en x = a ;
f
4. est continue en x = a si g ( a ) ≠ 0 et est discontinue en x = a
g
si g ( a ) = 0.
prEuvE
Puisque f ( x ) et g ( x ) sont continues en x = a , alors lim f ( x ) = f ( a ) et
x→ a
lim g ( x ) = g ( a ).
x→ a
= lim f ( x ) + lim g ( x )
x→ a x→ a
= f (a) + g (a)
= ( f + g )( a )
de sorte que f + g est continue en x = a .
= lim f ( x ) − lim g ( x )
x→ a x→ a
= f (a) − g (a)
= ( f − g )( a )
de sorte que f − g est continue en x = a . P
LIMITE ET CONTINUITÉ 51
f
4. Si g ( a ) = 0, alors
n’est pas définie en x = a et est donc discontinue
g
en x = a . Supposons donc que g ( a ) ≠ 0. On a alors
f f ( x)
lim ( x ) = lim
x→ a g
x→ a g ( x )
lim f ( x )
x→ a
=
lim g ( x )
x→ a
f (a)
=
g (a)
f
= (a)
g
f
de sorte que est continue en x = a si g ( a ) ≠ 0.
g
Le théorème 1.6 traite de la continuité des fonctions rationnelles, soit des fonc-
P ( x)
tions de la forme f ( x ) = , où P ( x ) et Q ( x ) sont des polynômes.
Q( x )
v THÉORÈME 1.6
P ( x)
Soit f ( x ) = une fonction rationnelle, alors f ( x ) est continue en
Q( x )
x = a si Q ( a ) ≠ 0 et est discontinue en x = a si Q ( a ) = 0. Autrement dit,
une fonction rationnelle est continue pour toutes les valeurs réelles de x
qui n’annulent pas le dénominateur.
prEuvE
P ( x)
Soit f ( x ) = une fonction rationnelle et soit a un nombre réel.
Q( x )
Comme P ( x ) et Q ( x ) sont des polynômes, elles sont des fonctions conti-
nues en x = a (théorème 1.4). Par conséquent, f ( x ) est un quotient de
P ( x)
deux fonctions continues. Par le théorème 1.5, f ( x ) = est continue
Q( x )
si Q ( a ) ≠ 0 et est discontinue si Q ( a ) = 0.
52 CHAPITRE 1
EXEMPLE 1.46
x2 − 1
Soit la fonction f ( x ) = . Déterminons les valeurs de x pour lesquelles
2x + 4
cette fonction est continue.
La fonction f ( x ) est une fonction rationnelle. Le dénominateur s’annule quand
x = −2. En vertu du théorème 1.6, la fonction f ( x ) est continue si x ≠ −2 (et dis-
continue si x = −2). Par conséquent, la fonction f ( x ) est continue sur \ {−2}.
EXEMPLE 1.47
x−3
si x < 0
Soit la fonction f ( x ) = x 2 − 16 . Déterminons les valeurs de x pour
x + 1 si x ≥ 0
lesquelles cette fonction est continue.
Si x < 0, la fonction f ( x ) est une fonction rationnelle. Elle est donc continue
pour toutes les valeurs de x qui n’annulent pas le dénominateur. Sur l’intervalle
]−∞, 0[ , le dénominateur s’annule seulement lorsque x = −4. En vertu du théo-
rème 1.6, la fonction f ( x ) n’est pas continue si x = −4.
Si x > 0, la fonction f ( x ) est la somme de deux fonctions continues, de sorte
que, en vertu du théorème 1.5, elle est continue.
Il reste à vérifier ce qui se passe en x = 0 puisque la fonction change de
nature en ce point. On a
x−3 3
lim f ( x ) = lim− 2 = et lim+ f ( x ) = lim+ ( x + 1) = 1
x → 0− x → 0 x − 16 16 x→ 0 x→ 0
Par conséquent, lim f ( x ) n’existe pas, de sorte que la fonction n’est pas conti-
x→ 0
nue en x = 0.
On peut donc conclure que la fonction f ( x ) est continue sur \ {− 4, 0} .
✦◗ Voir l’annexe Rappels de notions Cet exemple permet de constater qu’en général f ( g ( x )) ≠ g ( f ( x )).
mathématiques, p. 392.
v THÉORÈME 1.7
Si la fonction g est continue en a et si la fonction f est continue en g ( a ) ,
alors la fonction f ( g ( x )) est continue en a, c’est-à-dire que
lim f ( g ( x )) = f ( g ( a ))
x→ a
Autrement dit, la composition de deux fonctions continues est continue.
LIMITE ET CONTINUITÉ 53
EXEMPLE 1.48
x2 − 6 x
On veut évaluer lim .
x→ 2 2x + 1
x2 − 6 x
Posons g ( x ) = et f ( x ) = x . Alors, on a
2x + 1
x2 − 6 x x2 − 6 x
f ( g ( x )) = f =
2x + 1 2x + 1
EXEMPLE 1.49
En vertu du théorème 1.6, la fonction g ( x ) est continue sur \ {− 1 2}, car c’est
une fonction rationnelle dont le dénominateur s’annule seulement en x = − 1 2 .
La fonction f ( x ) est continue en g ( a ) pour a ∈ \ {− 1 2} , car c’est un polynôme.
Par conséquent, en vertu du théorème 1.7, la fonction
12
3 − 2x
f ( g ( x )) = = h( x )
2x + 1
EXERCICES 1.9
2. Évaluez la limite.
a) lim 4 x 2 + 2 x + 1
x →−2
x+4 +3
b) lim
x→ 0 5x − 1
5
1 − x2
c) lim
x→ 3 2 x − 2
EXERCICES 1.10
récapitulatifs 39 à 43.
Résumé
Le concept de limite est l’idée maîtresse du calcul différen- Comme nous l’avons énoncé dans le théorème 1.1, pour
tiel et intégral. À titre d’exemple, il est sous-jacent au calcul qu’une limite existe, il faut obtenir le même résultat, qu’on
d’une vitesse instantanée, à l’évaluation du taux de crois- approche le nombre a par des valeurs inférieures à a, soit
sance d’une population, à la détermination de la pente de la x → a − , ou qu’on l’approche par des valeurs supérieures
tangente à une courbe en un point et à l’évaluation de l’aire à a, soit x → a + . En vertu de ce théorème, on a donc
sous une courbe. On y a également recours pour vérifier la
continuité d’une fonction en un point ou sur un intervalle. lim f ( x ) = L ⇔ lim f ( x ) = lim+ f ( x ) = L
x→ a x → a− x→ a
On peut estimer une limite à partir d’un tableau de On peut étendre le concept de limite aux limites à
valeurs ou encore à partir d’un graphique. Toutefois, ces l’infini, c’est-à-dire en traitant du cas où x augmente sans
façons de faire ne sont pas totalement satisfaisantes puisqu’il fin ( x → ∞ ) ou diminue sans fin ( x → −∞). Dans les cas
s’agit essentiellement d’une estimation et non d’une évalua- particuliers où lim f ( x ) = b ou lim f ( x ) = b, on dira que
x →∞ x →−∞
tion exacte. Pour évaluer une limite de façon plus formelle,
la courbe décrite par la fonction f ( x ) admet une asymp
il faut généralement recourir aux propriétés des limites
tote horizontale d’équation y = b , c’est-à-dire que plus la
énoncées dans les tableaux 1.14 (p. 22) et 1.15 (p. 28).
valeur de x augmente (voire diminue), plus la courbe décrite
Pour noter qu’une fonction f ( x ) tend vers le nombre par la fonction f ( x ) se rapproche de la droite y = b, de sorte
réel L lorsque x se rapproche de a, on écrit lim f ( x ) = L . que l’écart entre la courbe décrite par la fonction f ( x ) et
x→ a
56 CHAPITRE 1
Mots clés
Asymptote, p. 18 Discontinuité essentielle par saut, p. 46 Fonction continue en un point, p. 46
Asymptote horizontale, p. 21 Discontinuité non essentielle par Fonction continue sur un intervalle,
Asymptote verticale, p. 18 déplacement, p. 46 p. 54
Conjugué, p. 38 Discontinuité non essentielle par Fonction discontinue en un point, p. 47
Discontinuité essentielle infinie, p. 46 trou, p. 46 Fonction racine carrée, p. 30
Discontinuité essentielle par manque, Domaine d’une fonction, p. 12 Fonction rationnelle, p. 32
p. 46 Fonction composée, p. 52 Fonction valeur absolue, p. 31
LIMITE ET CONTINUITÉ 57
Forme indéterminée, p. 32 Limite à l’infini, p. 20 Racine d’un polynôme, p. 33
Limite, p. 12 Limite à moins l’infini, p. 20 Vitesse instantanée, p. 7
Limite à droite, p. 14 Limite infinie, p. 16 Vitesse moyenne, p. 6
Limite à gauche, p. 14
Réseau de concepts
Limite
par trou
non essentielle
par déplacement
Typologie des discontinuités par saut
essentielle
par manque
infinie
Exercices récapitulatifs
Sections 1.1 à 1.2.2
g) lim f ( x ) l) lim f ( x )
x →−2 + x→1
1. À partir du graphique suivant, estimez l’expression.
h) lim f ( x ) m) f ( 3)
y x →−2
5 i) f (1) n) lim− f ( x )
x→ 3
4 j) lim− f ( x ) o) lim+ f ( x )
f (x) x→1 x→ 3
3 k) lim+ f ( x ) p) lim f ( x )
x→1 x→ 3
2
1 x3 + 3 x2 + x − 1
2. Soit la fonction f ( x ) = . Estimez la limite
3x + 3
0 x
en complétant le tableau de valeurs.
–4 –3 –2 –1 1 2 3 4 5
–1 a) lim f ( x )
x→1
–2
a) f ( 2 ) d) lim f ( x )
x→ 2 x 0,9 0,99 0,999 0,999 9 1 1,0 00 1 1,001 1,01 1,1
b) lim− f ( x ) e) f ( −2 ) f (x)
x→ 2
c) lim f ( x ) f) lim f ( x )
x → 2+ x →−2 −
58 CHAPITRE 1
b) lim f ( x ) 3x − 5
x →−1 7. Soit la fonction f ( x ) = . Estimez la limite graphique-
x−2
ment et à l’aide d’un tableau de valeurs. Utilisez le symbole
∞ ou −∞, s’il y a lieu.
x –1,1 –1,01 –1,001 –1,000 1 –1 –0,999 9 –0,999 –0,99 –0,9
a) lim f ( x ) y
f (x) x→ 2
8
b) lim f ( x ) 3x − 5
x →−∞ 6 f ( x) =
x−2
c) lim f ( x ) 4
x →∞ y=3
x + 1 si x ≤ 0 2
3. Soit la fonction f ( x ) = . Estimez la
2 x + 1 si x > 0
–1 0 1 2 3 4 5 x
limite à l’aide d’un tableau de valeurs. –2
a) lim f ( x ) b) lim f ( x ) –4
x→ 4 x→ 0
• f (2) = 3
8 b) lim ( x 2 + 2 x − 3)
x→ 3
6
c) lim 3
2x + 3
f (x) x →−2
4
d) lim 7t + 2 t
y=1 2 t →1
5
0 e) lim ( x − 1)3 − 2
–8 –6 –4 –2 2 4 6 8 x x→1
–2
–4
y = –2 f) (
lim t 2 − t 2 + 1
t→ 3
)
–6 g) lim ( x 2 + 2 ) x + 5
x →−1
–8
h) lim ( 4 t − 5 )2 ( 2 t − 5 )3
t→2
a) lim f ( x ) f) lim f ( x ) 3− x
x→ 0 x → 3+ i) lim
b) lim f ( x ) g) lim f ( x )
x →−2 3x + 1
x →−3− x→ 3
x 2 − 16
c) lim + f ( x ) h) lim f ( x ) j) lim
x →−3 x →−∞
x→ 4 x2
d) lim f ( x ) i) lim f ( x )
4 5x + 1
x →−3 x →∞ k) lim
x→ 3 ( 5 − x )3
e) lim f ( x )
x → 3− ( t + 5 )( t − 1 )
l) lim
2 + (t 2 + 2 )
t→0 3
6. Donnez les équations des deux asymptotes horizontales et
des deux asymptotes verticales à la courbe décrite par la 8 − x 2 si x ≤ −3
m) lim f ( x ) si f ( x ) =
fonction de l’exercice 5. x →−3
x + 2 si x > −3
LIMITE ET CONTINUITÉ 59
x+1 9 − 5t 2
x 2 + 1 si x < 0 o) lim r) lim
t→2 − 7t + 2
3t 2 t→3 t −3
n) lim f ( x ) si f ( x ) =
x→ 0
x 1 1
si x ≥ 0 p) lim s) lim
x + 1 x →∞ 4 − x − x 2 x →−∞ 2 x2 − 3x + 1
27t 3 + 2 2
x2 − 2x + 2 q) lim 3 t) lim−
si x ≤ 4 t → 3 9t − 6t 2 + t x→ 0 x − x
1
x+1
o) lim f ( x ) si f ( x ) =
x→ 4
x +5
si x > 4 12. Le prix fixé pour un bien exerce une influence directe sur la
x − 3
quantité de ce bien que les consommateurs achèteront. Sup-
8− x 1 475
si x < −2
2 x + 1 posons que la fonction de demande P = repré-
p) lim f ( x ) si f ( x ) = Q + 100
x →−2
5x si x ≥ −2 sente le prix P (en dollars) d’un certain bien en fonction de
x 2 − 1
la quantité Q de ce bien que les consommateurs sont prêts
q) lim x + 1 à acheter.
x →−1
r) lim 5
x+1 a) Exprimez la quantité de ce bien que les consommateurs
x →−1
sont prêts à acheter en fonction du prix du bien :
s) lim 3 t 2 − 2 t Q = f ( P ).
t→2
b) Déterminez la quantité de ce bien que les consomma-
t) lim 4 t 2 − t
t →1 teurs achèteront si le prix est fixé à 2,50 $.
c) Évaluez lim+ f ( P ).
10. Un entrepreneur paysagiste vend de l’engrais en vrac au prix P→0
de 2,20 $/kg pour toute commande de moins de 100 kg et d) Expliquez dans le contexte la réponse obtenue en c.
au prix de 2 $/kg pour toute commande supérieure ou égale e) Donnez une raison économique à l’utilisation de la li-
à 100 kg. Soit P ( x ) le prix d’achat de x kg d’engrais chez mite à droite à la question c.
cet entrepreneur.
f) Évaluez lim f ( P ) .
P →∞
…… si x…… g) Dans le contexte, est-il plausible d’obtenir une telle ré-
a) Complétez : P ( x ) =
…… si x…… ponse ?
b) Que vaut P ( 80 ) ? h) Déterminez le prix au-delà duquel les consommateurs ne
c) Que vaut P (120 ) ? sont plus intéressés à acheter ce produit [Q = f ( P ) = 0].
d) Que vaut P (100 ) ? 13. Une municipalité désire entreprendre la dépollution d’un
lac situé sur son territoire. Des firmes spécialisées dans le
e) Que vaut lim + P ( x ) ?
x → 100 domaine établissent que la fonction donnant le coût (en
f) Que vaut lim − P ( x ) ? dollars) pour réduire la pollution dans le lac de x % est
x → 100
100 000 x
g) Que vaut lim P ( x ) ? C ( x) = .
x → 100 100 − x
a) Déterminez un intervalle raisonnable sur lequel la fonc-
Sections 1.4 et 1.5 tion est définie.
b) Déterminez combien devra débourser la municipalité si
11. Évaluez la limite. Utilisez le symbole ∞ ou −∞, s’il y a lieu.
elle veut réduire la pollution du lac de 75 %.
1
a) lim ( x 5 + 3 x + 1) h) lim c) Évaluez lim+ C ( x ).
x →−∞ x →∞ + 3x + 1
2 x2 x→ 0
c) lim−
t2 + 1 − 2x + 4
x2 f) Évaluez lim − C ( x ).
t→0 t j) lim x → 100
x →−∞ 2 g) Expliquez dans le contexte la
x2 + 4 x − 3 3− x réponse obtenue en f.
d) lim k) lim 2
x→1 1 − x2 x →−3 x + 6 x + 9
h) Pourquoi a-t-on évalué la li-
e) lim ( 3t 4 − t 3 − 2 t + 1) l) lim 1 − t 2 mite à gauche en f ?
t →−∞ t →∞
f) lim 3
2x + 3 i) Si la municipalité peut investir
m) lim 4 3 x − 1
x →−∞ x →∞ seulement 90 000 $ pour dépol-
3t x2 luer le lac, quel pourcentage de
g) lim n) lim
t →−5 2 t 2 + 9t − 5 x→ 4 x −2 pollution pourra-t-on éliminer ?
60 CHAPITRE 1
14. Selon la loi de Coulomb, la force d’attraction F (en newtons) c) Que vaut lim− t B ?
v→ c
entre deux charges de signes contraires (de 1 coulomb
d) Dans le tracé de la courbe décrite par t B, comment qua-
chacune) est inversement proportionnelle au carré de la
lifie-t-on la droite v = c ?
k
distance x (en mètres) qui les sépare. On a F ( x ) = 2 ,
x 17. Un camionneur effectue l’aller-retour entre deux villes.
où k > 0.
Comme il emprunte la même route à l’aller et au retour, il
a) Évaluez lim+ F ( x ). parcourt la même distance s lors de chaque trajet. Sa vitesse
x→ 0
b) Expliquez dans le contexte la réponse obtenue en a. moyenne est de x km/h à l’aller, de y km/h au retour et de
80 km/h pour l’ensemble du trajet.
c) Pourquoi a-t-on évalué la limite à droite en a ?
40 x
d) Évaluez lim F ( x ). a) Vérifiez que y = et déterminez le domaine de la
x →∞ x − 40
e) Expliquez dans le contexte la réponse obtenue en d. fonction.
40 x
15. Une grande compagnie estime que, si elle dépense x millions b) Évaluez lim + et interprétez le résultat.
x → 40 x − 40
de dollars dans la publicité de ses produits, ses revenus (en
600
millions de dollars) seront donnés par R ( x ) = 400 − . Section 1.6.1
x+8
a) Quels seront les revenus associés à un investissement de 18. Évaluez la limite.
8 millions de dollars en publicité ? x−4
a) lim
b) Évaluez lim+ R ( x ). x→ 4 x2 − 3 x − 4
x→ 0
c) Expliquez dans le contexte la réponse obtenue en b. x2 − 4 x + 4
b) lim
x→ 2 x2 + x − 6
d) Évaluez lim R ( x ).
x →∞
1 1
e) Expliquez dans le contexte la réponse obtenue en d. −
t
c) lim 2 + 2 4
f) Supposons que cette compagnie investit présentement t→2 t −4
8 millions de dollars dans la publicité de ses produits. 2− x − 2
Lui conseilleriez-vous d’augmenter ses dépenses publi- d) lim
x→ 0 x
citaires à 12 millions de dollars ? Justifiez votre réponse.
( t + 2 )2 − 9 t
g) Serait-il souhaitable que cette compagnie double les e) lim
t→4 4−t
sommes consacrées à la publicité de ses produits si elle
y investit présentement 12 millions de dollars ? Justifiez x 3 + 6 x 2 + 4 x + 24
f) lim 3
votre réponse. x →−6 x + 5 x 2 − 8 x − 12
4 − 16 − t
16. Un individu A est à bord d’une fusée qui vient d’être lancée g) lim
t→0 5t
dans l’espace. Un individu B, demeuré sur la Terre, observe
x
la fusée. Les deux individus h) lim
ont synchronisé leurs montres
x →0 x
au moment du décollage de la 2t − 4
i) lim
fusée. En vertu des équations t→8 8t − t 2
de Lorenz en relativité, la du- 1 1
−
rée du voyage spatial mesu- t + 1 2 t
j) lim
rée par les deux individus sera t →1 t2 − 1
différente. Ainsi, le temps t B x−1
k) lim
mesuré par l’individu B sera x→1 x+3 − 5− x
donné par l’équation
−2 x 2 + 12 x − 18
l) lim
tA x→ 3 x3 − 6 x2 + 9 x
tB =
v2 t2 − 4
1− m) lim
c2 t→2 2t + 5 − 3
t2 − t − 2 f ( x + h) − f ( x )
q) lim 21. Évaluez lim .
t →−1 t4 + t h→ 0 h
t3 − 1 a) f ( x ) = 1 − 2 x
r) lim
t →1 1 b) f ( x ) = 5 + 3 x
1−
t
c) f ( x ) = x 2 − 2
t 2 − 5t + 6
s) lim d) f ( x ) = x 2 − x
t→3 t −3
1
2 e) f ( x ) = (où x ≠ 5 2 )
−1 5 − 2x
t 1
t) lim f) f ( x ) = 2 (où x ≠ 0)
t→4 t − 4
x
t 3 −1
1
( t − a )6 + 4 t − 4 a 1
w) lim j) f ( x) = (où x > 0)
t→a a−t 3x
1 1
− 22. Une automobile démarre avec une accélération constante
x) lim x a
de 2,5 m s 2 . La position de l’automobile t s après son départ
x→ a x − a
est donnée par s ( t ) = 1, 25t 2 m.
t −a
y) lim , si a ≠ 0 a) Combien de temps faut-il à l’automobile pour parcourir
t→a a2 − t 2
les 100 premiers mètres ?
x+a − a
z) lim , si a > 0 b) Déterminez la vitesse moyenne de l’automobile sur les
x → 0− x2
intervalles de temps (en secondes) [10 ; 11], [10 ; 10, 5 ],
19. Déterminez les valeurs de a et de b telles que [10 ; 10, 1], [10 ; 10, 01] et [10 ; 10, 001]. La vitesse moyenne
sur un intervalle [ a ; b ] se calcule à l’aide de la formule
ax + b − 5
lim = 5 s ( b) − s ( a )
x→ 0 x vitesse moyenne =
b−a
20. Déterminez si la droite x = a est une asymptote verticale c) À l’aide des résultats obtenus en b, émettez une hypo-
à la courbe décrite par la fonction f ( x ). thèse sur la vitesse instantanée de l’automobile lorsque
x+4 t = 10 s. (La vitesse instantanée est la limite des vitesses
a) f ( x ) = ; a = 1
( x − 1)2 moyennes quand l’intervalle de temps devient de plus
en plus court.)
x 2 + x − 12
b) f ( x ) = ; a = −3 d) Donnez l’expression servant à calculer la vitesse moyenne
x2 − 9
de l’automobile sur un court intervalle de temps de lon-
x 2 + x − 12 gueur ∆t autour de t = 10.
c) f ( x ) = ; a = 3
x2 − 9 e) Trouvez la vitesse instantanée de l’automobile lorsque
2 t = 10 s en évaluant la limite lorsque ∆t → 0 de l’ex-
d) f ( x ) = ; a = 4
x−4 pression obtenue en d.
3 x2 + 2 x − 1 23. Un objet se déplace en ligne droite. Sa position par rapport
e) f ( x ) = ; a = 1
3
1− x à son point de départ s ( t ) est donnée par s ( t ) = t 2 m. Le
temps t , en secondes, est mesuré à compter du début du
x2 + 3 − x
f) f ( x) = ; a = 1 déplacement de l’objet. Recourez au concept de limite pour
x−1
déterminer la vitesse instantanée de l’objet 3 s après le début
5 x 2 + 16 x + 3 de son déplacement.
g) f ( x ) = ; a = − 1 5
5x + 1
5 x 2 + 16 x + 3 Section 1.6.2
h) f ( x ) = ; a = 3
x2 − 6 x + 9 24. Évaluez la limite. Utilisez le symbole ∞ ou −∞, s’il y a lieu.
x2 − 4 2x + 4
i) f ( x) = 3 ; a = 2 a) lim
x−2 x →∞ 3x − 1
2 x2 + 4 − 6 2 1
j) f ( x) = ; a = 4 b) lim+ 2 −
x−4 x→1 x − 1 x − 1
62 CHAPITRE 1
c) lim 2 t +
t →−∞
( 4t 2 + 6 ) c) f ( x ) =
2 x3 + x − 1
x2 + 4
x2 + 6 x − 1 4x
d) lim d) f ( x ) =
x →−∞ x3 + 2 x2 − 3
1 1
e) lim 3 − x2
x → 0−
x x e) f ( x ) =
x−1
2x − 1 1
f) lim f) f ( x) =
x →−∞ x2 + 3 2 x
t − 3t 4 3 x3 + 2 x + 1
g) lim g) f ( x ) =
(
t →∞ t 2 + 3t + 1 ) ( 2 t − 5 ) x4 − 3
1 3 h) f ( x ) = x − x2 + 4
h) lim − 2
t→2 t − 2 t − 4
x2 + 2
i) f ( x) =
t 2 − 3t + 2 2x + 5
i) lim
t →−∞ t
x2 + 3 − x
t3 j) f ( x) =
j) lim − t2 x−1
t →∞ t − 1
26. Une citerne contient 2 500 L d’eau pure. On y verse une
k) lim
x→ ∞
( 2x − 2x + 3 ) solution saline à un rythme tel que la concentration C ( t ) en
sel (en grammes par litre) dans la citerne après t min est
x4 − 2
l) lim 15t
x →∞ x 2 + 1 donnée par C ( t ) = .
250 + t
1 1
m) lim− − a) Déterminez la concentration en sel dans la citerne au
x→ 2 2 − x ( 2 − x )( x − 1) bout de 10 min.
t 3t b) Au bout de combien de temps la concentration en sel
n) lim −
t →−∞ t − 5 t + 8 dans la citerne atteindra-t-elle 5 g/L ?
4 x2 + 1 c) Évaluez lim C ( t ).
o) lim t →∞
x →∞ 5x + 3 d) Interprétez dans le contexte la réponse obtenue en c.
− x2 + x + 1
p) lim
x →−∞ 2 x 2 − 3 x − 2 27. Le coût de production (en dollars) d’un bien comporte deux
composantes, soit un coût fixe de 30 000 $, indépendant du
q) lim
(t 2 − 3t + 4 ) ( 5 t − 2 )
niveau de production, et un coût variable de 10 $/kg du bien
t →∞ 3t 3 − t
produit.
r) lim
t →∞
( t 2 + 8t − t ) a) Quelle est l’expression mathématique de C ( x ) , le coût
de production de x kg du bien, où x > 0 ?
2t 2 + t
s) lim t − b) Que vaut C (10 ) ?
t →−∞ 2 t − 3
c) Que représente C (10 ) ?
t) lim
t →∞
( 9 t 2 + 5 − 3t ) d) Évaluez lim C ( x ) et comparez le résultat avec la ré-
x → 10
4 ponse obtenue en b.
5−
u) lim x e) Évaluez lim C ( x ) et commentez le résultat.
x→ 0 3 x →∞
2+
x f) Quelle est l’expression mathématique du coût moyen
1 1 C ( x)
v) lim+ − CM ( x ), soit (en dollars par kilogramme) lorsque
t→0 t + t
2 t x
le niveau de production est de x kg ?
25. Déterminez, s’il y en a, les asymptotes horizontales à la g) Que vaut CM ( 20 ) ?
courbe décrite par la fonction f ( x ). h) Que représente CM ( 20 ) ?
1 i) Évaluez lim CM ( x ) et comparez le résultat avec la ré-
a) f ( x ) = 5 − x → 20
x
ponse obtenue en g.
−4 x 2 + 5 x + 1
b) f ( x ) = j) Évaluez lim CM ( x ) et commentez le résultat.
2 x2 + 3 x→ ∞
LIMITE ET CONTINUITÉ 63
0, 2 t x+4
est donnée par C ( t ) = 2 . Évaluez lim C ( t ) et com- t) lim
t +2 t →∞ x →∞ 2x − 1
mentez le résultat.
x+1
u) lim
30. Un individu a été exposé à un contaminant. La concentra- x →−1 2− x2 + 3
tion (en parties par million) de ce contaminant dans le corps
1 4
de l’individu t jours après l’exposition est donnée par v) lim − 2
x→ 2 x − 2 x − 4
25t + 1000
C (t ) = . −2 x 3 − 5 x 2 − x − 12
50 t + 2 w) lim
x →−3 3 x 2 + 4 x − 15
a) Quelle est la concentration initiale du contaminant dans
3
le corps de l’individu ? 1−
b) Donnez la valeur et le sens de lim C ( t ). x) lim 2 x
x→ 3 x − 9
t →∞
31. Évaluez la limite. Utilisez le symbole ∞ ou −∞, s’il y a lieu.
Sections 1.7.1 et 1.7.2
a) lim 3 x 2 − 9
x→ 3 32. Déterminez les valeurs réelles de x pour lesquelles la fonc-
x2 tion est discontinue, en spécifiant chaque fois la nature de
b) lim la discontinuité (par trou, par déplacement, par saut, etc.).
x→ 2 x2 − 2 x + 4
x3 + 2 x a) La fonction f ( x ) décrite au numéro 1.
c) lim
x →−∞ −2 x 2 + 1 b) La fonction f ( x ) décrite au numéro 5.
2
d) lim ( 2 x + 1)4 − x 2 33. Esquissez le graphique d’une fonction qui satisfait aux
x→ 4 conditions indiquées.
2 x 3 − x 2 − 32 x + 16 a) f ( a ) existe, lim f ( x ) existe et lim f ( x ) = f ( a ).
e) lim x→ a x→ a
x→ 4 x 2 − 7 x + 12
b) f ( a ) existe, lim f ( x ) existe et lim f ( x ) ≠ f ( a ).
x2 + x + 4 x→ a x→ a
f) lim
x→ 3 6 − 2x c) f ( a ) existe et lim f ( x ) n’existe pas.
x→ a
x2 − 5 x + 4
g) lim d) f ( a ) n’existe pas et lim f ( x ) existe.
x→ 4 4 − 3 x + 4
x→ a
1 x
− e) f ( a ) n’existe pas et lim f ( x ) n’existe pas.
h) lim 3 6 x→ a
x→ 2 2 x − 4
34. Le graphique suivant représente le revenu mensuel de tra-
−4 2 vail d’un employé d’usine en fonction du temps. Donnez des
i) lim −
x →−1+ ( x + 1 )( x − 2 ) x + 1 explications plausibles (il peut y en avoir plusieurs) aux
j) lim 3 3 x − 2 discontinuités observées dans le graphique.
x →−2
R(t)
2 x2 − 4 x + 1
k) lim
x →−∞ 3x − 4
12 − x − 3
l) lim
x→ 3 x2 − 9
x2 − 6 x − 1
m) lim t1 t2 t
x →−3 x+1
n) lim 3 x − 6 35. Ginette est en train de conduire sa voiture sur l’autoroute.
x→ 2 La pression dans un des pneus en fonction du temps est
64 CHAPITRE 1
représentée graphiquement par la fonction P ( t ). Donnez 38. Une sphère non conductrice de rayon r contient une charge
une explication plausible de la discontinuité observée en t1. uniformément distribuée de Q coulombs. La force F, qui
P(t)
s’exerce sur un proton situé à une distance x du centre de
la sphère, est donnée par la fonction
Qx
4π ε r 3 si 0 < x < r
0
F ( x) =
Q si x ≥ r
4π ε 0 x
2
t1 t
où Q, π, ε 0 et r sont des constantes. La fonction F ( x ) est-elle
36. Julie souhaite investir 15 000 $ dans un certificat de place- continue en x = r ?
ment venant à échéance dans 1 an et portant un taux d’in-
Sections 1.7.3 et 1.7.4
térêt simple de 8 % par année. Elle peut toutefois retirer
son investissement avant le terme, capital et intérêt couru 39. Déterminez les valeurs réelles de x pour lesquelles la fonc-
t tion est continue.
(soit 0, 08 × × 15 000, où t représente le nombre de mois
12 x3 − 1
a) f ( x ) =
écoulés), sous réserve d’une pénalité correspondant à 6 mois ( 2 x + 1)( 5 − 3 x )( x + 1)
d’intérêt si le retrait est effectué dans les 3 premiers mois,
3 x 3 − 5 x + 12
et correspondant à 3 mois d’intérêt par la suite. Soit V ( t ), la b) f ( x ) =
x3 − x2 − 2 x
valeur du placement de Julie après t mois.
1
a) Que vaut V ( 0 ) ? c) f ( x ) =
2 x
b) Que vaut V (12 ) ?
4 x2 − 9
c) Donnez l’expression mathématique de V ( t ) lorsque d) f ( x ) =
2 x + 15
0 ≤ t ≤ 12.
4 − x2 si x < 2
d) Évaluez lim− V ( t ). e) f ( x ) =
t→3
x − 2 si x ≥ 2
e) Évaluez lim+ V ( t ).
t→3 x+1
si x ≤ 0
f) Qualifiez la nature de la fonction V ( t ) lorsque t = 3. x 2 + 1
f) f ( x) =
x si x > 0
g) Évaluez lim− V ( t ). x + 1
t → 12
Exercices de révision
Si vous êtes étudiant en sciences humaines, répondez aux ques- d) Si lim f ( x ) existe, alors f ( x ) est continue en x = a.
x→ a
tions 1 à 9. Si vous êtes étudiant en sciences de la nature, répon-
dez aux questions 1 à 7 ainsi qu’à la question 10. 3. Tracez le graphique d’une fonction f ( x ) qui satisfait à la
condition.
1. Traduisez la phrase sous la forme d’un énoncé écrit avec le
symbolisme mathématique approprié. a) f ( x ) présente une discontinuité non essentielle par trou
en x = 2.
a) La valeur de la fonction f ( x ) devient aussi proche que
l’on veut de L lorsque x est suffisamment proche de a b) f ( x ) présente une discontinuité infinie en x = −3.
mais demeure inférieur à a . c) f ( x ) présente une discontinuité essentielle par saut en
b) La valeur de la fonction f ( x ) devient aussi grande que x = 1.
l’on veut pourvu que x soit suffisamment proche de a . 4. Encerclez la lettre qui correspond à la bonne réponse.
c) La fonction f ( x ) se rapproche de L lorsque x devient x2 − 4 x + 3
a) Que vaut lim ?
de plus en plus grand. x→ 3 x2 − 6 x + 9
A. 3
2. Dites si l’énoncé est vrai ou faux.
B. ∞
a) Si f ( x ) est une fonction discontinue en x = a, alors
lim f ( x ) n’existe pas. C. 1
3
x→ a
D. Cette limite n’existe pas.
b) Si f ( x ) est une fonction continue sur l’intervalle [ a, b ],
E. 1
alors f ( x ) est aussi une fonction continue sur cet in-
tervalle. F. 4
3
kx + 1 si x < 3 –3 –2 –1 1 2 3 4 x
f ( x) = 2 –1
kx − 1 si x ≥ 3 –2
est-elle continue sur l’ensemble des réels ? –3
–4
A. 1 –5
B. 3 –6
C. k ∈ –7
D. Aucune valeur de k. –8
E. 1
3 a) Estimez f ( 0 ).
F. 2
3
b) Estimez lim f ( x ).
G. 0 x→ 0
H. Aucune de ces réponses. c) Quel est le type de discontinuité de la fonction f ( x ) en
d) Laquelle des fonctions suivantes présente une disconti- x = 0?
nuité essentielle infinie en x = −2 ? d) Quel est le type de discontinuité de la fonction f ( x ) en
−4
x2 x = 1?
A. f ( x ) = e) Estimez lim+ f ( x ).
x+2 x→ 2
x2 − 4 f) Estimez lim f ( x ).
B. f ( x ) = 2 x →−∞
x +4
g) Estimez lim f ( x ) .
C. f ( x ) = x + 2 x →∞
h) Quelle est l’équation de l’asymptote horizontale à la
x − 2 si x < −2 courbe décrite par la fonction f ( x ) ?
D. f ( x ) =
x + 2 si x ≥ −2 i) Quelle est l’équation de l’asymptote verticale à la courbe
x+2 décrite par la fonction f ( x ) ?
E. f ( x ) =
x+2 6. Remplissez le tableau suivant et utilisez vos réponses pour
x+2 x2 − x
F. f ( x) = estimer lim f ( x ), où f ( x ) = .
x−2 x→ 0 x
G. f ( x ) = ( x + 2 )3
x –0,1 –0,01 –0,001 0 0,001 0,01 0,1
x2 + 4 x + 4 f (x)
H. f ( x ) = 3
x + 6 x 2 + 12 x + 8
e) Laquelle des fonctions suivantes est continue en x = 0 ? 7. Évaluez la limite si elle existe, sinon dites pourquoi elle
n’existe pas. Utilisez les symboles ∞ ou −∞ s’il y a lieu.
x + 2 si x < 0
A. f ( x ) = 2 x3 − 8
x si x ≥ 0 a) lim
x→ 2 x − 2
x
B. f ( x ) = x−
1
x x
b) lim
x→1 x − x 2
x 2 + 1 si x ≤ 0
C. f ( x ) =
2 si x > 0 c) lim x 2 − 9
x→ 3
1 1− x
D. f ( x ) = d) lim
x x→1 x − x2
x2 + 2 x f ( x + h) − f ( x )
E. f ( x ) = e) lim si f ( x ) = 3 x 2
x2 − 5 x h→ 0 h
LIMITE ET CONTINUITÉ 67
La vitesse moyenne d’une boule sur l’intervalle [ t a , tb ] est h) La vitesse instantanée d’un objet au temps t = a est
s ( tb ) − s ( t a ) s(t ) − s( a )
donnée par l’expression . définie comme v ( a ) = lim , ou de manière
tb − t a t→a t −a
s( a + ∆t ) − s( a )
f) Pouvez-vous donner une interprétation géométrique de équivalente comme v ( a ) = lim . Cal-
∆t →0 ∆t
la vitesse moyenne d’une boule sur l’intervalle [ t a , tb ] ?
culez v ( 2 ).
g) Calculez la vitesse moyenne sur chacun des intervalles
i) La réponse obtenue en h vous paraît-elle cohérente par
demandés. Notez que les réponses que vous obtiendrez
rapport aux résultats que vous avez obtenus lorsque vous
seront toutes négatives puisque la hauteur de chacune
avez complété le tableau en g ?
des deux boules diminue avec le temps qui s’écoule. En
général, un objet qui se déplace vers le bas a une vitesse j) Si vous vouliez calculer la vitesse instantanée d’une boule
négative, et il a une vitesse positive s’il se déplace vers au moment où elle touche le sol, quelle légère modifi-
le haut. L’intensité (ou la grandeur) de la vitesse d’un cation devriez-vous apporter à la définition de la vitesse
objet est définie comme la valeur absolue de la vitesse. instantanée pour pouvoir la calculer ? (Indice : Pour quelles
valeurs de temps la fonction s ( t ) utilisée dans la formule
Intervalle Vitesse moyenne de la vitesse instantanée est-elle définie ?)
[1,9 ; 2] k) À partir de la définition de vitesse instantanée modifiée
[1,99 ; 2] en j, calculez la vitesse instantanée d’une boule au mo-
[1,999 ; 2] ment où elle touche le sol.
2 ← Vitesse instantanée
[2 ; 2,001]
[2 ; 2,01]
[2 ; 2,1]
2
C H A P I T R E
La dérivée peut, selon le contexte, représenter une pente de tangente, une vitesse ins-
tantanée, une accélération, un taux de croissance de population, un taux de propagation
d’une rumeur ou d’une maladie, un taux de diffusion d’une technologie, un coût marginal,
etc. Le fait qu’une même expression puisse être appliquée à des situations aussi variées que
celles que nous venons d’énumérer est une illustration éloquente de sa richesse et de son
intérêt.
◗◗ Évaluer la pente de la sécante passant par deux points ◗◗ Reconnaître et utiliser différentes notations de la dérivée
d’une courbe (2.1). et de la dérivée en un point d’une fonction (2.3).
◗◗ Calculer un taux moyen (2.1) et un taux instantané de ◗◗ Déterminer l’ensemble sur lequel une fonction est
variation (2.2). dérivable (2.4).
◗◗ Évaluer la pente de la tangente à une courbe en un
◗◗ Démontrer des formules de dérivation (2.5).
point (2.2).
◗◗ Trouver l’équation de la droite tangente ou l’équation ◗◗ Dériver des fonctions à l’aide des formules de dérivation
de la droite normale à une courbe en un point (2.2, 2.5 (2.5 et 2.8).
et 2.9). ◗◗ Interpréter le signe d’une dérivée (2.6).
◗◗ Évaluer la dérivée d’une fonction en un point à l’aide de
◗◗ Esquisser le graphique de la dérivée d’une fonction simple
la définition (2.3).
(2.6).
◗◗ Trouver la fonction dérivée d’une fonction à l’aide de la
définition (2.3). ◗◗ Évaluer des dérivées d’ordre supérieur à 1 (2.7).
S o m m a i r e
A n i m a t i o n s G e o G e b r a
8 De la droite sécante à la droite tangente (p. 80) 11 Cas de non-dérivabilité (p. 93)
9 Droites tangente et normale (p. 83) 12 Interprétation géométrique du signe de la dérivée (p. 108)
10 Fonction de Weierstrass (p. 92) 13 Dérivation en chaîne (p. 126)
UN PORTRAIT DE
Jean le Rond d’Alembert
J
ean le Rond d’Alembert naquit à Paris le 16 novembre 1717.
Fils naturel de la marquise de Tencin et du chevalier Louis-
Camus Destouches, il fut abandonné par sa mère sur le
parvis de l’église de Saint-Jean-Le Rond. Selon la coutume de
l’époque, il reçut le nom de cette église. Parce que Destouches était
à l’extérieur du pays au moment de la naissance de son fils, celui-ci
fut placé dans un orphelinat. À son retour à Paris, Destouches, bien
qu’il ne reconnût pas officiellement son fils, le fit placer chez un
vitrier et veilla à ce qu’il reçoive une bonne éducation. D’Alembert
vécut 48 ans avec sa famille adoptive, dont il considéra toujours la
mère comme sienne. À l’âge de 12 ans, d’Alembert entra au collège
des Quatre-Nations, tenu par des religieux jansénistes. Il s’y révéla
doué pour les mathématiques. Après avoir obtenu son diplôme du
collège, d’Alembert étudia le droit et devint avocat. Il commença
ensuite à étudier la médecine, mais, sa véritable passion pour les
mathématiques refaisant toujours surface, il décida de s’y consacrer
entièrement.
Jean le Rond d’Alembert
En juillet 1739, il proposa un premier article en calcul intégral à
l’Académie des sciences de Paris, puis, en 1740, un second, plus substantiel, traitant de
mécanique des fluides. Ces deux productions furent remarquées, et d’Alembert devint
membre de l’Académie des sciences en mai 1741 alors qu’il n’avait que de 23 ans. Cette
ascension rapide était d’autant plus notable que d’Alembert était en fait autodidacte en
mathématiques.
Dans la vie de tous les jours, bon nombre de quantités sont variables. Le prix de
l’essence qui ne cesse de fluctuer, la population du Québec qui varie à chaque
année ou la température extérieure qui change à tout instant du jour sont des
exemples parmi tant d’autres de quantités qui varient sans cesse.
EXEMPLE 2.1
On lance une balle vers le haut à partir d’une hauteur de 1 m avec une vitesse
initiale de 9,8 m/s. La position de la balle (sa hauteur mesurée en mètres) t s après
son lancement est donnée par la fonction s ( t ) = − 4, 9 t 2 + 9, 8 t + 1 . Déterminons
la variation de la hauteur de la balle lorsque le temps passe de 0,5 s à 1 s.
La hauteur de la balle lorsque t = 0, 5 est
s ( 0, 5 ) = − 4, 9 ( 0, 5 )2 + 9, 8 ( 0, 5 ) + 1 = 4, 675 m
tandis que la hauteur de la balle lorsque t = 1 est
s (1) = − 4, 9 (1)2 + 9, 8 (1) + 1 = 5, 9 m
On obtient la variation de la hauteur de la balle sur cet intervalle de temps
en faisant la différence des hauteurs de la balle aux extrémités de l’intervalle, soit
s (1) − s ( 0, 5 ) = 5, 9 − 4, 675 = 1, 225 m
On peut donc dire que lorsque le temps passe de 0,5 s à 1 s, la hauteur de la
balle augmente de 1,225 m. Autrement dit, à t = 1 s, la balle se situe 1,225 m plus
haut qu’elle ne l’était à t = 0, 5 s.
Déterminons la variation de la hauteur de la balle lorsque le temps passe de
1 s à 1,5 s.
La hauteur de la balle lorsque t = 1 est s (1) = 5, 9 m , tandis que la hauteur
de la balle lorsque t = 1, 5 est
s (1, 5 ) = − 4, 9 (1, 5 )2 + 9, 8 (1, 5 ) + 1 = 4, 675 m
FIGURE 2.1
On obtient la variation de la hauteur de la balle sur cet intervalle de temps
Position de la balle en fonction du temps
en faisant la différence des hauteurs de la balle aux extrémités de l’intervalle, soit
Position (m)
4
la balle se situe 1,225 m plus bas qu’elle ne l’était à t = 1 s. La balle revient donc
|
3
|
2 vers le sol.
|
1
Ces résultats sont confirmés sur la figure 2.1 illustrant la position de la balle
|
0 | | | | |
● Variation d’une fonction La variation d’une fonction continue f ( x ) sur un intervalle [ a, b], notée ∆f ,
La variation d’une fonction continue est la différence entre la valeur de la fonction à la fin de l’intervalle et la valeur de
f ( x ) sur l’intervalle [ a , b ], notée ∆f ,
la fonction au début de l’intervalle, c’est-à-dire ∆f = f ( b) − f ( a ). Lorsque la varia-
est la différence entre la valeur de la
fonction à la fin de l’intervalle et la tion ∆f d’une fonction est positive (respectivement négative), la valeur de la fonc-
valeur de la fonction au début de tion f ( x ) est supérieure (respectivement inférieure) à la fin de l’intervalle [ a, b]
l’intervalle, soit ∆f = f ( b ) − f ( a ). qu’au début de celui-ci. On peut également définir la variation de la variable indé-
● Variation de la variable pendante x, notée ∆ x, sur l’intervalle [ a, b] comme étant la longueur de l’intervalle,
indépendante c’est-à-dire ∆ x = b − a.
La variation de la variable indépen-
dante x sur l’intervalle [ a , b ], notée ∆ x, Dans les définitions ci-dessus, la variable indépendante est notée x, et la fonc-
est la longueur de l’intervalle, c’est- tion est notée f ( x ). Il n’en est pas toujours ainsi. Par exemple, si la fonction Q ( t )
à-dire ∆ x = b − a . représente la quantité de substance radioactive qui reste après t années, alors la
variable indépendante est t, sa variation est ∆t et la variation de la fonction quan-
tité est notée ∆Q. Si la fonction R (Q ) représente le revenu tiré de la vente de
Q unités d’un certain produit, alors la variable indépendante est Q, sa variation
est ∆Q et la variation de la fonction revenu est notée ∆R. Il faut donc adapter la
notation aux différents contextes.
EXEMPLE 2.2
Soit une population dont la taille N ( t ) au temps t (en années) est donnée par
200 t
N (t ) = + 60. Déterminons la variation du temps et la variation de la taille
1+t
de la population durant la deuxième année (c’est-à-dire sur l’intervalle de
temps [1, 2 ]).
La variation du temps sur l’intervalle [1, 2 ] est ∆t = 2 − 1 = 1 an. On
constate que ∆t s’exprime en années, étant donné qu’on effectue la différence
entre deux temps mesurés en années. La variation de la taille de la population
sur ce même intervalle est donnée par
✦ RAPPEL La droite
● Droite Une droite est la représentation graphique d’une fonction linéaire*
Une droite est la représentation f ( x ) = mx + b, où b et m sont des nombres réels. On écrit aussi
graphique d’une fonction linéaire
y = mx + b . On appelle m la pente de la droite et b l’ordonnée à l’origine
(ou affine) f ( x ) = mx + b , où m et b
sont des nombres réels appelés respec- de la droite. Voici les différentes représentations graphiques (figure 2.2)
tivement pente et ordonnée à l’origine. de f ( x ) pour b > 0.
On écrit aussi y = mx + b .
FIGURE 2.2
Représentations graphiques de f ( x ) = mx + b
y y y
f ( x ) = mx + b f ( x) = b
f ( x ) = mx + b
x x x
m > 0 m < 0 m = 0
P
DÉRIVÉE DES FONCTIONS ALGÉBRIQUES 77
● Droites parallèles
Deux droites sont parallèles si elles ont Ensuite, on détermine la valeur de b en remplaçant les coordonnées
la même pente ou si elles sont toutes du point ( 2, 1) dans l’équation f ( x ) = 2 x + b. Ce qui donne 1 = 2 ( 2 ) + b,
deux verticales. et donc b = 1 − 4 = −3. L’équation de la droite est y = 2 x − 3.
● Droites perpendiculaires Comme la droite est de pente 2 et passe par le point ( 2, 1), l’équation
Deux droites non verticales sont per-
y = 2 ( x − 2 ) + 1 représente également cette droite.
pendiculaires si le produit de leurs
pentes vaut –1. Toute droite verticale Rappelons que deux droites sont parallèles si elles ont la même pente
est perpendiculaire à une droite hori-
zontale. ou qu’elles sont toutes deux verticales. Par ailleurs, deux droites non ver-
ticales sont perpendiculaires si le produit de leurs pentes est égal à –1.
✦◗ Voir l’annexe Rappels de notions De plus, toute droite verticale est perpendiculaire à une droite horizontale.
mathématiques, p. 393.
f ( b) ∆f f ( b) − f ( a )
droite
=
∆ f = f ( b) − f ( a ) ∆x b−a
sécante
f ( a + ∆ x) − f ( a )
=
∆x
EXEMPLE 2.3
f (a) ∆x = b − a
a b x Déterminons l’équation de la droite sécante passant par les points (1, f (1))
et ( 2, f ( 2 )) situés sur la courbe décrite par la fonction f ( x ) = x 3. La droite
sécante passe par les points (1, 1) et ( 2, 8 ).
78 CHAPITRE 2
∆f f ( 2 ) − f (1)
=
∆x 2−1
2 3 − 13
=
1
= 7
L’équation de la droite sécante de pente m = 7 et passant par le point (1, 1)
est donc y = 7 ( x − 1) + 1 ou y = 7 x − 6.
EXEMPLE 2.4
On lance une balle vers le haut à partir d’une hauteur de 1 m avec une vitesse
initiale de 9,8 m/s. La position de la balle (sa hauteur mesurée en mètres) t s
après son lancement est donnée par la fonction s ( t ) = − 4, 9 t 2 + 9, 8 t + 1 . Déter-
minons le taux de variation moyen de la position de la balle sur l’intervalle de
temps [1 ; 1, 5 ]. On a
∆s s (1, 5 ) − s (1)
=
∆t 1, 5 − 1
4, 675 − 5, 9
=
0, 5
= −2, 45 m s
EXEMPLE 2.5
Soit une population dont la taille N ( t ) au temps t (en années) est donnée par
200 t
N (t ) = + 60. Déterminons le taux de variation moyen de la taille de la
1+t
population sur l’intervalle de temps [1, 3].
DÉRIVÉE DES FONCTIONS ALGÉBRIQUES 79
On a
∆N N ( 3) − N (1)
=
∆t 3−1
210 − 160
=
2
= 25 individus annéee
EXERCICES 2.1
1. Supposons que le nombre hebdomadaire d’exemplaires vendus V ( t ) d’un
DVD* est donné par la fonction V ( t ) = 8 100 − 100 t 2 , où t est le temps (en
semaines) écoulé depuis la fin d’une campagne publicitaire.
a) Déterminez l’intervalle de temps sur lequel la fonction V ( t ) a du sens dans
le contexte.
b) Déterminez ∆t sur l’intervalle de temps [1, 4 ]. Indiquez bien les unités.
c) Déterminez la variation des ventes de la première à la quatrième semaine
après la fin de la campagne publicitaire. Indiquez bien les unités.
d) Déterminez le taux de variation moyen des ventes hebdomadaires de la
première à la quatrième semaine après la fin de la campagne publicitaire.
Indiquez bien les unités.
e) Expliquez dans le contexte la réponse obtenue en d.
f) Donnez une interprétation géométrique de la réponse obtenue en d.
2. Une citerne contient 100 L d’eau pure. On y verse une solution saline à un
rythme tel que la concentration C ( t ) en sel (en grammes par litre) dans la
25t
citerne après t min est donnée par C ( t ) = .
10 + t
a) Déterminez ∆t pour l’intervalle de temps [ 0, 5 ]. Indiquez bien les unités.
b) Déterminez la variation de la concentration en sel durant les 5 premières
minutes. Indiquez bien les unités.
c) Déterminez le taux de variation moyen de la concentration en sel durant
les 5 premières minutes. Indiquez bien les unités.
d) Expliquez dans le contexte la réponse obtenue en c.
* Digital Versatile Disk que l’on peut traduire par disque numérique polyvalent (Reverso).
80 CHAPITRE 2
FIGURE 2.5
Droite tangente à la courbe décrite par f ( x ) en x = a
y
MaBiblio f (x)
droite sécante
> Multimédia
> 8. De la droite sécante droite sécante
à la droite tangente f ( b)
∆ f = f ( b) − f ( a )
droite tangente
Accédez directement
à l’animation.
goo.gl/JxY9Jb
f (a) ∆x = b − a
a b x
Pour déterminer la pente de la droite tangente, il faut deux points. Or, on n’en
a qu’un, soit ( a, f ( a )) . Cependant, sur la figure 2.5, on constate que lorsque b tend
vers a, la droite sécante passant par les points ( a, f ( a )) et ( b, f ( b)) pivote sur le
point ( a, f ( a )) pour se rapprocher de plus en plus de la droite tangente à la courbe
décrite par f ( x ) en x = a . Par conséquent, lorsque b tend vers a, la pente de la
● Taux de variation instantané droite sécante passant par les points ( a, f ( a )) et ( b, f ( b)) se rapproche de plus en
Le taux de variation instantané de la plus de la pente de la droite tangente à la courbe décrite par f ( x ) en x = a .
fonction f ( x ) en x = a est la pente de
la droite tangente à la courbe décrite Le taux de variation instantané (ou taux de variation) de la fonction f ( x ) en
par la fonction f ( x ) en x = a . Il est x = a est la pente de la droite tangente à la courbe décrite par f ( x ) en x = a .
donné par
On l’obtient en évaluant la limite des pentes des droites sécantes passant par
f ( a + ∆ x) − f ( a )
lim
∆ x→ 0 ∆x
les points ( a, f ( a )) et ( b, f ( b)) quand b se rapproche de plus en plus de a, c’est-
ou f ( b) − f ( a )
à-dire lim . On comprend maintenant pourquoi il a fallu étudier le
f (b) − f ( a ) b→ a b−a
lim
b→ a b−a concept de limite dans le premier chapitre.
DÉRIVÉE DES FONCTIONS ALGÉBRIQUES 81
f ( a + ∆ x) − f ( a )
lim
∆x → 0 ∆x
EXEMPLE 2.6
1
Déterminons le taux de variation instantané de la fonction f ( x ) = en x = 3.
x
On a
1 1
−
f ( 3 + ∆ x) − f ( 3)
lim = lim 3 + ∆ x 3
∆ x→ 0 ∆x ∆ x→ 0 ∆x
3 (1) 1 ( 3 + ∆ x)
−
3 ( 3 + ∆ x) 3 ( 3 + ∆ x)
= lim
∆ x→ 0 ∆x
3 − ( 3 + ∆ x) 1
= lim ⋅
∆ x→ 0
3 ( 3 + ∆ x) ∆ x
3 − 3 − ∆x
= lim
∆ x→ 0 3( 3 + ∆ x) ∆ x
− ∆x
= lim
∆ x→ 0 3 ( 3 + ∆ x) ∆ x
−1
= lim
∆ x→ 0 3 ( 3 + ∆ x)
1
= −
9
1 1
Le taux de variation instantané de la fonction f ( x ) = en x = 3 est − .
x 9
Alors, la pente de la droite tangente à la courbe décrite par f ( x ) en x = 3 est
1
égale à − .
9
EXERCICE 2.2
EXEMPLE 2.7
f ( 2 + ∆ x) − f ( 2 )
m = lim
∆ x→ 0 ∆x
( 2 + ∆ x)2 − 1 − ( 2 2 − 1)
= lim
∆ x→ 0 ∆x
f (2 + ∆ x) = f (2) + ∆ x
4 + 4∆ x + (∆ x)2 − 1 − 3
= lim f (2 + ∆ x) = f (2) + f (∆ x)
∆ x→ 0 ∆x
FIGURE 2.6
4∆ x + (∆ x)2
Droite tangente à la courbe décrite
= lim
m
∆ x→ 0 ∆x
par f ( x ) au point ( 2 , 3 )
∆ x ( 4 + ∆ x)
y = lim
∆ x→ 0 ∆x
16
f ( x ) = x2 − 1 = lim ( 4 + ∆ x)
|
14
|
∆ x→ 0
12
|
10 = 4
|
8
|
4 droite tangente
point ( 2, 3), est y = 4 ( x − 2 ) + 3 ou y = 4 x − 5. La figure 2.6 illustre la fonction
|
2 y = 4x − 5
|
|
0
| | | | f ( x ) ainsi que la droite tangente en x = 2.
–1 –2 1 2 3 4 x
|
● Droite normale La droite normale à la courbe décrite par une fonction f ( x ) en un point ( a, f ( a ))
La droite normale à la courbe décrite est la droite perpendiculaire à la droite tangente à la courbe décrite par la fonction
par une fonction f ( x ) en un point
f ( x ) en ce point, comme l’illustre la figure 2.7.
( a , f ( a ) ) est la droite perpendiculaire
à la droite tangente à la courbe décrite Comme les droites normale et tangente sont perpendiculaires, la pente de la
par la fonction f ( x ) en ce point.
1
droite normale est de − , où m représente la pente de la droite tangente (si m ≠ 0).
m
FIGURE 2.7 L’équation de la droite normale à la courbe décrite par la fonction f ( x ), au point
Droite tangente et droite normale 1 f ( a + ∆ x) − f ( a )
à une courbe en un point ( a, f ( a )), est y = − m ( x − a ) + f ( a ), où m = ∆lim
x→ 0 ∆x
, si cette
droite normale
EXEMPLE 2.8
FIGURE 2.8
MaBiblio
Droites tangente et normale à la courbe décrite
> Multimédia
par f ( x ) au point ( 2 , 3 )
> 9. Droites tangente
et normale y
8
|
Accédez directement f ( x) droite tangente
7 y = 4x − 5
|
à l’animation.
goo.gl/kkPUWr 6
|
5
|
4
|
droite normale
3 y = − 14 x + 72
|
2
|
1
|
| | | | | | | | |
–3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 6 x
–1
|
EXERCICES 2.3
EXEMPLE 2.9
On lance une balle vers le haut à partir d’une hauteur de 1 m avec une vitesse ini-
tiale de 9,8 m/s. La position de la balle (sa hauteur mesurée en mètres) t s après
son lancement est donnée par la fonction s ( t ) = − 4, 9 t 2 + 9, 8 t + 1 . Déterminons
le taux de variation instantané de la position lorsque t = 1, 5 s.
On a
s (1, 5 + ∆ t ) − s (1, 5 )
lim
∆t→0 ∆t
− 4, 9 (1, 5 + ∆ t )2 + 9, 8 (1, 5 + ∆ t ) + 1 − 4, 675
= lim
∆t→0 ∆t
− 4, 9 2, 25 + 3 ∆t + ( ∆ t )2 + 14, 7 + 9, 8∆ t + 1 − 4, 675
= lim
∆t→0 ∆t
−11, 025 − 14, 7∆ t − 4, 9 (∆ t )2 + 11, 025 + 9, 8∆ t
= lim
∆t→0 ∆t
− 4, 9∆ t − 4, 9 ( ∆ t )2
= lim
∆t→0 ∆t
∆ t ( − 4, 9 − 4, 9 ∆ t )
= lim
∆t→0 ∆t
= lim ( − 4, 9 − 4, 9∆ t )
∆t→0
= − 4, 9 m s
ou de façon équivalente
lim
s ( b) − s (1, 5 )
= lim
( − 4, 9b2 + 9, 8bb + 1) − 4, 675
b→ 1, 5 b − 1, 5 b→ 1, 5 b − 1, 5
− 4, 9 b2 + 9, 8 b − 3, 675
= lim
b→ 1, 5 b − 1, 5
( b − 1, 5 ) ( − 4, 9 b + 2, 45 )
= lim
b→ 1, 5 b − 1, 5
= lim ( − 4, 9 b + 2, 45 )
b→ 1, 5
= − 4, 9 m s
EXEMPLE 2.10
Soit une population dont la taille N ( t ) au temps t (en années) est donnée par
200 t
N (t ) = + 60. Déterminons le taux de variation instantané de la taille de
1+t
la population lorsque t = 1 an.
On a
200 (1 + ∆ t )
1 + (1 + ∆ t ) + 60 − 160
N (1 + ∆ t ) − N (1)
lim = lim
∆t→0 ∆t ∆t→0 ∆t
200 + 200 ∆ t
− 100
= lim 2 + ∆t
∆t→0 ∆t
200 + 200 ∆ t 100 ( 2 + ∆ t )
−
2 + ∆t (2 + ∆t)
= lim
∆t→0 ∆t
( 200 + 200 ∆ t ) − 100 ( 2 + ∆ t ) 1
= lim ⋅
∆t→0 2 + ∆t ∆ t
100 ∆ t
= lim
∆t→0 ∆ t (2 + ∆ t)
100
= lim
∆t→0 2 + ∆t
= 50 ind
dividus année
ou de façon équivalente
200 b
+ 60 − 1660
N ( b ) − N (1) 1 + b
lim = lim
b→ 1 b−1 b → 1 b−1
200 b
− 100
= lim 1 + b
b→ 1 b−1
200 b 100 (1 + b)
−
1+b (1 + b )
= lim
b→ 1 b−1
200 b − 100 (1 + b) 1
= lim ⋅
b→ 1 1+b b − 1
100 b − 100
= lim
b → 1 ( 1 + b )( b − 1 )
100 ( b − 1)
= lim
b→ 1 (1 + b ) ( b − 1)
100
= lim
+b
b→ 1 1
= 50 individus ann
née
EXERCICES 2.4
La dérivée est l’outil mathématique qui permet de déterminer à quel rythme une
quantité varie instantanément. C’est là l’objet principal du calcul différentiel. Tant
en sciences physiques qu’en sciences humaines, on s’intéresse au taux de variation
d’une fonction. La vitesse d’un objet en physique, le taux de réaction en chimie, le
● Dérivée d’une fonction taux de croissance d’une population en biologie et le profit marginal en économie
en un point sont autant d’exemples d’application d’un même concept mathématique : le taux de
La dérivée d’une fonction f ( x ) en un variation instantané. Puisque ce concept est si répandu, on lui a attribué une nota-
point x = a est le taux de variation tion et un nom (dérivée) particuliers.
instantané de la fonction f ( x ) en x = a .
On utilise principalement deux notations
pour la dérivée d’une fonction en un 2.3.1 dériVée d’une fonction en un point
df
point, soit f ′ ( a ) et . La dérivée
dx x = a La dérivée d’une fonction f ( x ) en un point x = a est le taux de variation instan-
d’une fonction f ( x ) en x = a est donc
définie par tané de la fonction f ( x ) en x = a . On utilise principalement deux notations pour
df
f ′ ( a ) = lim
f ( a + ∆ x) − f ( a ) la dérivée d’une fonction en un point, soit f ′ ( a ) et . La dérivée d’une fonction
∆ x→ 0 ∆x dx x = a
ou, de manière équivalente, par f ( a + ∆ x) − f ( a )
f ( x ) en x = a est donc définie par f ′ ( a ) = lim ou, de manière
f ( b) − f ( a ) ∆ x→ 0 ∆x
f ′ ( a ) = lim
b→ a b−a f ( b) − f ( a )
équivalente, f ′ ( a ) = lim . Géométriquement, elle représente la pente
● Fonction dérivable en un point
b→ a b−a
Une fonction f ( x ) est dérivable en un de la tangente à la courbe décrite par la fonction f ( x ) en x = a . On dit que la
point x = a si f ′ ( a ) existe. fonction f ( x ) est dérivable en un point x = a si f ′ ( a ) existe.
DÉRIVÉE DES FONCTIONS ALGÉBRIQUES 87
EXEMPLE 2.11
Supposons que le coût total de production (en dollars) de Q unités d’un certain
bien est donné par la fonction C (Q ) = Q3 − 10Q2 + 40Q + 100. On veut déter-
miner C ′ (10 ).
Dans de nombreux problèmes en sciences humaines, notamment en sciences
économiques, la variable indépendante, par exemple une quantité, s’exprime en
unités discrètes. Ainsi, on ne peut pas produire 1,32 batterie ou p automobiles.
Toutefois, afin de pouvoir utiliser le calcul différentiel, il est généralement permis
de modéliser la variable dépendante comme une fonction continue et dérivable
de la variable indépendante. Bien sûr, le modèle mathématique ainsi formulé ne
constitue qu’une approximation de la réalité : il n’existe pas de modèles parfaits,
seulement des modèles utiles.
Dans l’exemple que nous étudions, la réalité correspond au graphique de
gauche, et le modèle mathématique, au graphique de droite sur la figure 2.9. C’est
ce dernier qui est utilisé pour déterminer C ′ (10 ).
FIGURE 2.9
Modélisation continue d’un phénomène discret
Réalité Modèle mathématique
Coût ($)
Coût ($)
2 000 C (Q ) = Q3 − 10Q2 + 40Q + 100 2 000 C (Q ) = Q3 − 10Q2 + 40Q + 100
|
|
1 800 Q entier positif 1 800 Q réel positif
|
|
1 600 1 600
|
|
1 400 1 400
|
|
1 200 1 200
|
|
1 000 1 000
|
|
800 800
|
|
600 600
|
400 400
|
200 200
|
0 | | |
0 | | |
0 5 10 15 Q 0 5 10 15 Q
On a
C (10 + ∆Q ) − C (10 )
C ′ (10 ) = lim
∆Q → 0 ∆Q
(10 + ∆Q )3 − 10 (10 + ∆Q )2 + 40 (10 + ∆Q ) + 100 − 500
= lim
∆Q → 0 ∆Q
= lim
{1 000 + 300 ∆Q + 30 ( ∆Q) 2
+ ( ∆Q ) − 10 100 + 20 ∆Q + ( ∆Q ) + 500 + 40 ∆Q − 500
3 2
}
∆Q → 0 ∆Q
140 ∆Q + 20 ( ∆Q ) + ( ∆Q )
2 3
= lim
∆Q → 0 ∆Q
∆Q 140 + 20 ∆Q + ( ∆Q )
2
= lim
∆Q → 0 ∆Q
= lim 140 + 20 ∆Q + ( ∆Q )
2
∆Q → 0
= 140 $ unité
88 CHAPITRE 2
On en conclut que lorsque le nombre d’unités produites est égal à 10, le coût
total de production augmente à raison de 140 $ par unité. La dérivée du coût total
● Coût marginal de production est appelée coût marginal. Le coût marginal C ′ (Q ) permet d’ap-
proximer le coût de production de la (Q + 1) unité. Il en coûterait donc environ
Le coût marginal C ′ (Q ) est le taux e
de variation de la fonction coût total e
140 $ pour produire la 11 unité. On peut déterminer de façon exacte le coût de
de production C (Q ). Il permet d’ap-
proxi mer le coût de production de la production de la 11e unité en calculant ∆C = C (11) − C (10 ) = 661 − 500 = 161 $.
(Q + 1 )e unité lorsque la production
est de Q unités. De manière similaire, on peut établir que le coût marginal de la 12e unité,
dC
noté ou C ′ (12 ), vaut 232 $/unité.
dQ Q=12
On en conclut que lorsque le nombre d’unités produites est égal à 12, le
coût total de production augmente à raison de 232 $ par unité. Il en coûterait
donc environ 232 $ pour produire la 13e unité. Le coût exact de production de la
13e unité est donné par ∆C = C (13) − C (12 ) = 1 127 − 868 = 259 $.
df dy
● Dérivée d’une fonction La dérivée d’une fonction y = f ( x ), notée , , f ′ ( x ) ou y′, est la fonction défi-
La dérivée de la fonction y = f ( x ) , dx dx
df dy df dy f ( x + ∆ x) − f ( x ) df
notée , , f ′ ( x ) ou y ′ , est (lorsqu’elle nie par = = f ′ ( x ) = y′ = lim . La notation rappelle
dx dx dx dx ∆ x→ 0 ∆x dx
existe) la fonction définie par ∆f
df dy
que la dérivée est en fait la limite du quotient quand ∆ x → 0 ; elle permet donc
= ∆x
dx dx
de retrouver facilement les unités de la dérivée dans un problème appliqué.
= f ′( x)
= y′ dy
Il ne faut pas voir comme un quotient de deux quantités. Il faut plutôt
f ( x + ∆ x) − f ( x ) dx
= lim
∆ x→ 0 ∆x d d d
considérer ou ou comme un opérateur qui indique qu’il faut dériver la
dx dt du
fonction y par rapport à x (ou à t ou à u). Ainsi, la dérivée par rapport à x de la
dy d 3
fonction y = x 3 + 4 x s’écrira
dx
=
dx
( x + 4 x ) ; de même la dérivée par rapport
df d
à t de la fonction f ( t ) = 2 t 2 + 1 s’écrira = 2 t 2 + 1 ; etc. Par contre, il est
dt dt
dy dy dy df df
habituel d’écrire , , , , , etc.
dx dt du dx dt
DÉRIVÉE DES FONCTIONS ALGÉBRIQUES 89
EXEMPLE 2.12
Supposons que le coût total de production (en dollars) de Q unités d’un certain
produit est donné par la fonction C (Q ) = Q3 − 10Q2 + 40Q + 100. On veut
dC
déterminer . On a
dQ
dC C (Q + ∆Q ) − C (Q )
= lim
dQ ∆Q → 0 ∆Q
(Q + ∆Q )3 − 100 (Q + ∆Q )2 + 40 (Q + ∆Q ) + 100 − (Q3 − 10Q2 + 40Q + 100 )
= lim
∆Q → 0 ∆Q
3Q2 ( ∆Q ) + 3Q ( ∆Q ) + ( ∆Q ) − 20Q ( ∆Q ) − 100 ( ∆Q ) + 40 ∆Q
2 3 2
= lim
∆Q → 0 ∆Q
∆Q 3Q2 + 3Q ( ∆Q ) + ( ∆Q ) − 20Q − 10 ∆Q + 40
2
= lim
∆Q → 0 ∆Q
EXEMPLE 2.13
dT T ( L + ∆L ) − T ( L )
= lim
dL ∆L → 0 ∆L
L + ∆L L
2π − 2π
9, 8 9, 8
= lim
∆L → 0 ∆L
2π
9, 8
( L + ∆L − L)
= lim
∆L → 0 ∆L
=
2π
lim
( L + ∆L − L ) ( L + ∆L + L)
9, 8 ∆L
L → 0 ∆L ( L + ∆L + L )
2π ( L + ∆L ) − L
= lim
9, 8 ∆L → 0 ∆L ( L + ∆L + L )
2π ∆L
= lim
9, 8 ∆L → 0 ∆L ( L + ∆L + L)
2π 1
= lim
9, 8 ∆L → 0 L + ∆L + L
2π 1
=
9, 8 2 L
π
= s m
9, 8 L
EXERCICES 2.5
1
1. Déterminez la dérivée de la fonction f ( x ) = .
x
2. Le profit total π (Q ) (en dollars) qu’une entreprise tire de la vente de Q pièces
électroniques est donné par la fonction π (Q ) = − 0, 2Q2 + 80Q − 780 .
a) Combien de pièces l’entreprise doit-elle vendre si elle ne veut pas essuyer de
perte (c’est-à-dire si elle veut que le profit total soit supérieur ou égal à 0) ?
DÉRIVÉE DES FONCTIONS ALGÉBRIQUES 91
UN PEU D’HISTOIRE
L e concept de dérivée tire son origine du
problème géométrique de la recherche
d’une tangente à une courbe et du problème
tat à partir duquel il est facile de produire la
tangente à la courbe. En Angleterre, Isaac
Barrow (1630-1677) raffina les méthodes de
dont les plus célèbres furent ceux de Maria
Gaetana Agnesi* (1718-1799) et de Leonhard
Euler† (1707-1783).
physique du calcul d’une vitesse instantanée. Fermat et de Descartes en introduisant un Leibniz et Newton avaient trouvé les for-
Les Grecs de l’Antiquité résolurent triangle, dit triangle différentiel, et en définis- mules de dérivation des fonctions rationnelles,
quelques problèmes de tangente. Ainsi, Euclide sant la tangente à une courbe en un point P mais pas celles des fonctions transcendantes
(330-275 av. J.-C.) montra que la tangente à tout comme la limite d’une corde PQ lorsque le (les fonctions trigonométriques, exponentielles
point d’un cercle est perpendiculaire au rayon point Q se rapproche de P . et logarithmiques). Pour sa part, Thomas Simpson
du cercle passant par ce point. Archimède Suivant les traces de Barrow, Isaac (1710-1761) formula la règle de dérivation de
(287-212 av. J.-C.) établit une procédure pour Newton (1642-1727) s’intéressa à la notion de la fonction sinus, alors que Colin Maclaurin
produire la tangente à une spirale. Apollonius vitesse et de taux de variation instantané. Il (1698-1746) formula celles de la dérivation des
(262-190 av. J.-C.) décrivit des méthodes pour élabora le calcul des fluxions, qui est essen- fonctions logarithmiques et exponentielles.
trouver les tangentes aux coniques. Toutefois, tiellement une forme de calcul différentiel. Le calcul élaboré par Newton et Leibniz
ces illustres mathématiciens traitèrent les pro- Fasciné par les mathématiques, le di- produisait des résultats corrects, mais ses
blèmes de tangentes comme des questions plomate et philosophe allemand G. W. Leibniz fondements n’étaient pas rigoureux. Bien sûr,
propres à chacune des courbes, comme des (1646-1716) adopta une approche plus analy- Newton avait déjà pressenti qu’il faudrait uti-
problèmes isolés de nature purement géomé- tique. Leibniz inventa la notation de la différen- liser le concept de limite, mais il ne l’avait pas
trique et ne purent donc pas inventer le con- tielle et fut le premier à interpréter l’expression fait. Jean le Rond d’Alembert (1717-1783) pro-
cept de dérivée. dy posa une approche moderne du concept de
comme une pente de tangente lorsque y
Beaucoup plus tard, Galileo Galilei dx dérivée en affirmant qu’il fallait le fonder sur la
(1564-1642) s’intéressa à la physique du mou- est une fonction de x , même s’il ne se servit notion de limite, mais c’est le mathématicien
vement et établit des liens entre la distance, la pas de ce résultat pour définir la dérivée. De Augustin-Louis Cauchy (1789-1857) qui en for-
vitesse et l’accélération sans toutefois formu- plus, Leibniz formula de nombreuses règles de mula la définition classique dans son Cours
ler ces liens à l’aide de la dérivée. dérivation, soit celle d’une somme, d’un pro- d’analyse : « […] si, lorsque h devient infini-
La création de la géométrie analytique par duit, d’un quotient et d’une puissance. Il cher- ment petit, le rapport aux différences
René Descartes (1596-1650) et Pierre de Fermat chait à créer une véritable arithmétique de ∆y f (x + h) − f (x )
l’infiniment petit. La notation de Leibniz était =
(1601-1665) contribua également à faire pro- ∆x h
gresser les idées vers la création du concept tellement supérieure à celle de Newton qu’elle
est encore en usage de nos jours. admet une limite finie, on le note f ′ ( x ), c’est
de dérivée. Ainsi, Fermat décrivit la tangente une fonction de x , appelée fonction dérivée. »
comme étant la position limite de sécantes, ce Peu de temps après, en 1696, s’inspirant
qui est essentiellement la démarche encore uti- des leçons particulières qu’il avait reçues de
lisée aujourd’hui pour définir la tangente à une Jean Bernoulli (1667-1748), Guillaume François
courbe en un point. Dans sa célèbre Géométrie Antoine de l’Hospital (1661-1704) publia Analyse
* Instituzioni analitiche ad uso delle gioventu italiana (1748).
(1637), Descartes produisit une méthode pour des infiniment petits, pour l’intelligence des
† Introductio in analysin infinitorum (1748), Institutiones
trouver la normale à une courbe, c’est-à-dire lignes courbes, qui fut le premier manuel de cal- calculi differentialis (1755) et Institutiones calculi integra-
une droite perpendiculaire à la courbe, résul- cul différentiel. D’autres parurent par la suite, lis (1768-1770).
92 CHAPITRE 2
v THÉORÈME 2.1
Si f ( x ) est une fonction dérivable en x = a , alors elle est continue en
x = a.
preuVe
Soit f ( x ) une fonction dérivable en x = a .
f ( a + ∆ x) − f ( a )
On a que f ′ ( a ) = lim existe. Pour démontrer que
∆ x→ 0 ∆x
f ( x ) est continue en x = a , il faut établir que lim f ( x ) = f ( a ) , ce qui,
x→ a
lorsqu’on pose x = a + ∆ x , est équivalent au fait de montrer que
lim f ( a + ∆ x) = f ( a ).
∆ x→ 0
On a f ( a + ∆ x) = f ( a + ∆ x) − f ( a ) + f ( a ) , et donc, pour ∆ x ≠ 0,
f ( a + ∆ x) − f ( a )
f ( a + ∆ x) = ∆ x + f ( a )
∆x
Par conséquent,
f ( a + ∆ x) − f ( a )
lim f ( a + ∆ x) = lim ∆ x + f ( a )
∆ x→ 0 ∆ x→ 0 ∆x
f ( a + ∆ x) − f ( a )
= lim ∆lixm ∆ x + lim f ( a )
∆ x → 0 ∆ x → 0 ∆ x→ 0
= [ f ′ ( a )]( 0 ) + f ( a )
= 0 + f (a)
= f (a)
de sorte que la fonction f ( x ) est continue en x = a .
On peut déduire du théorème 2.1 que si une fonction f ( x ) n’est pas continue
MaBiblio en x = a , alors elle n’est pas dérivable en x = a .
> Multimédia
> 10. Fonction de Il faut faire très attention de ne pas conclure que, si une fonction f ( x ) est conti-
Weierstrass nue en x = a , alors elle est automatiquement dérivable en ce point. Les exemples 2.14
et 2.15 présentent des fonctions continues en un point qui ne sont pas dérivables
Accédez directement en ce point.
à l’animation.
goo.gl/scHo5z EXEMPLE 2.14
On a établi à l’exemple 1.45 (p. 50) que la fonction f ( x ) = x est continue pour
toute valeur réelle x. Montrons maintenant qu’elle n’est pas dérivable en x = 0.
DÉRIVÉE DES FONCTIONS ALGÉBRIQUES 93
− x si x < 0
MaBiblio Puisque f ( x ) = , nous devrons utiliser la limite à gauche et la
> Multimédia − x si x ≥ 0
> 11. Cas de limite à droite pour déterminer si l’expression f ′ ( 0 ) est définie. Or, si elle existe,
non-dérivabilité
f ( 0 + ∆ x) − f ( 0 ) ∆x − 0 ∆x
f ′ ( 0 ) = lim = lim = lim
∆ x→ 0 ∆x ∆ x→ 0 ∆x ∆ x →0 ∆ x
Accédez directement
à l’animation. On a
goo.gl/SDUphV
∆x −∆ x
lim − = lim − = lim − ( −1) = −1
∆ x→ 0 ∆x ∆ x→ 0 ∆ x ∆ x→ 0
et
∆x ∆x
lim = lim + = lim + (1) = 1
∆ x → 0+ ∆x ∆ x→ 0 ∆ x ∆ x→ 0
● Point anguleux Puisque la limite à gauche diffère de la limite à droite, f ′ ( 0 ) n’existe pas et
Le point ( a , f ( a ) ) est un point anguleux donc la fonction f ( x ) = x n’est pas dérivable en x = 0.
de la courbe décrite par la fonction f ( x )
si la fonction f ( x ) est continue en x = a
et si
f ( a + ∆ x) − f ( a ) f ( a + ∆ x) − f ( a ) f ( a + ∆ x) − f ( a )
lim
∆ x→ 0− ∆x
≠ lim +
∆ x→ 0 ∆x Si une fonction f ( x ) est continue en x = a et si lim − est
∆ x→ 0 ∆x
f ( a + ∆ x) − f ( a ) f ( a + ∆ x) − f ( a ) f ( a + ∆ x) − f ( a )
lim
∆ x→ 0− ∆x
≠ lim +
∆ x→ 0 ∆x différente de lim +
∆ x→ 0 ∆x
( )
, alors le point a, f ( a ) est appelé un point
anguleux de la courbe décrite par la fonction f ( x ). Le point ( 0, 0 ) est donc un point
FIGURE 2.10 anguleux de la courbe décrite par f ( x ) = x . On voit bien sur la figure 2.10 que la
Point anguleux de f ( x ) = x en x = 0 courbe décrite par f ( x ) = x fait un angle en x = 0, c’est-à-dire qu’il se produit un
y
changement brusque de direction en x = 0.
3
|
2 f ( x) = x EXEMPLE 2.15
|
1
La fonction f ( x ) = x − 1 est continue sur son domaine de définition, soit sur
|
| | | | | |
x
[1, ∞[. Montrons qu’elle n’est pas dérivable en x = 1. Trouvons d’abord f ′ ( x ).
–3 –2 –1 0 1 2 3
On a
f ( x + ∆ x) − f ( x )
f ′ ( x ) = lim
∆ x→ 0 ∆x
( x + ∆ x) − 1 − x − 1
= lim
∆ x→ 0 ∆x
= lim
( x + ∆x − 1 − x − 1 )( x + ∆ x − 1 + x − 1)
∆ x→ 0 ∆ x( x + ∆ x − 1 + x − 1)
( x + ∆ x − 1) − ( x − 1)
= lim
∆ x→ 0 ∆ x ( x + ∆x − 1 + x − 1)
∆x
= lim
∆ x→ 0 ∆x( x + ∆x − 1 + x − 1)
1
= lim
∆ x→ 0 x + ∆x − 1 + x−1
1
=
2 x−1
94 CHAPITRE 2
1
FIGURE 2.11 Comme l’expression n’est pas définie en x = 1, on conclut que f ′ (1)
2 x−1
Tangente verticale en x = 1
n’existe pas. Sur la figure 2.11, on constate que la droite tangente à la courbe
y décrite par la fonction f ( x ) = x − 1 en x = 1 est verticale et donc que sa pente
f ( x) = x−1
3 n’est pas définie, c’est-à-dire que f ′ (1) n’existe pas.
|
droite tangente
2
|
0 | | | | |
ce point (il y a un point anguleux en x = a ), ou encore si f ( x ) est continue en x = a
x
0 2 4 6 8 10 et admet une tangente verticale en ce point.
EXERCICES 2.6
FIGURE 2.12
f (x )
y
3
| f ( x)
2
|
1
|
1
| | | | | | | | | |
|
0 x
–5 –4 –3 –2 –1 2 3 4 5
–1
|
–2
|
Trouver la dérivée d’une fonction à l’aide de la définition peut parfois être un exer-
cice algébrique assez difficile, pour ne pas dire long et fastidieux. Comme c’est
souvent le cas en mathématiques, l’utilisation de formules générales permet de
réduire considérablement le fardeau imposé par de longs algorithmes ou par de
lourds calculs. Établissons donc des formules de dérivation qui permettront de
trouver la dérivée d’une fonction plus rapidement. Nous allons démontrer la plupart
de ces formules. À cette fin, nous recourrons à la définition de la dérivée. Comme
cette définition repose sur la notion de limite, il faudra utiliser les stratégies que
nous avons exposées au chapitre 1 pour prouver ces formules.
DÉRIVÉE DES FONCTIONS ALGÉBRIQUES 95
v THÉORÈME 2.2
Si f ( x ) = k est une fonction constante, alors
df d
= (k ) = 0 (formule 1)
dx dx
Autrement dit, la dérivée d’une fonction constante est nulle.
preuVe
Si f ( x ) = k , alors
df f ( x + ∆ x) − f ( x )
= lim
dx ∆ x→ 0 ∆x
k−k
= lim
∆ x→ 0 ∆x
0
= lim
∆ x→ 0 ∆ x
= lim 0
∆ x→ 0
= 0
EXEMPLE 2.16
df d
Si f ( x ) = 4, alors = ( 4 ) = 0.
dx dx
EXEMPLE 2.17
dg d 1
Si g ( t ) = − 1 2 , alors = ( − 2 ) = 0.
dt dt
EXEMPLE 2.18
dy d
Si y = π , alors = (π ) = 0 puisque π est une constante.
dx dx
v THÉORÈME 2.3
Si f ( x ) = x est la fonction identité, alors
df d
= ( x) = 1 (formule 2)
dx dx
Autrement dit, la dérivée de la fonction identité est égale à 1.
preuVe
Si f ( x ) = x , alors
df f ( x + ∆ x) − f ( x )
= lim
dx ∆ x→ 0 ∆x
( x + ∆ x) − x
= lim
∆ x→ 0 ∆x
∆x
= lim
∆ x→ 0 ∆ x
= lim 1
∆ x→ 0
= 1
EXEMPLE 2.19
df d
Si f ( t ) = t , alors = ( t ) = 1.
dt dt
EXEMPLE 2.20
dg d
Si g ( u ) = u, alors = ( u ) = 1.
du du
Le théorème 2.4 donne la formule de la dérivée du produit d’une constante par une
fonction dérivable.
v THÉORÈME 2.4
Si f ( x ) = ( ku )( x ) = ku ( x ) où u ( x ) est une fonction dérivable, et si k est
une constante, alors
df d du
= ( ku ) = k (formule 3)
dx dx dx
Autrement dit, la dérivée du produit d’une constante par une fonction
dérivable est le produit de cette constante par la dérivée de la fonction.
P
DÉRIVÉE DES FONCTIONS ALGÉBRIQUES 97
preuVe
Si f ( x ) = ku ( x ), alors
df d
= ( ku )
dx dx
ku ( x + ∆ x) − ku ( x )
= lim
∆ x→ 0 ∆x
k [ u ( x + ∆ x) − u ( x )]
= lim
∆ x→ 0 ∆x
u ( x + ∆ x) − u ( x )
= lim k lim
∆ x→ 0 ∆ x→ 0 ∆x
du
= k
dx
EXEMPLE 2.21
df d d
Si f ( x ) = −2 x , alors = ( −2 x ) = −2 ( x ) = −2 (1) = −2.
dx dx dx
EXEMPLE 2.22
dg d 2 d
Si g ( t ) = 2
3 t, alors = ( 3t ) = 2
3 (t ) = 2
3 (1) = 2
3.
dt dt dt
EXEMPLE 2.23
dy d d
Si y = 2π t, alors = ( 2π t ) = 2π ( t ) = 2π (1) = 2π .
dt dt dt
Dériver une somme ou une différence de deux fonctions dérivables s’avère égale-
ment une opération simple, comme en fait foi le théorème 2.5.
98 CHAPITRE 2
v THÉORÈME 2.5
Si u ( x ) et v ( x ) sont deux fonctions dérivables, alors
d du dv
(u + v) = + (formule 4)
dx dx dx
d du dv
(u − v) = − (formule 5)
dx dx dx
Autrement dit, la dérivée d’une somme (ou d’une différence) de fonc-
tions dérivables est la somme (ou la différence) des dérivées de ces fonctions.
preuVe
On a ( u + v )( x ) = u ( x ) + v ( x ). Par conséquent,
d
( u + v ) = lim
[u ( x + ∆ x) + v( x + ∆ x)] − [u ( x ) + v( x )]
dx ∆ x→ 0 ∆x
= lim
[u( x + ∆ x) − u( x )] + [v( x + ∆ x) − v( x )]
∆ x→ 0 ∆x
u ( x + ∆ x) − u ( x ) v ( x + ∆ x) − v ( x )
= lim + lim
∆ x→ 0 ∆x ∆ x → 0 ∆x
du dv
= +
dx dx
On démontre la formule 5 de façon similaire.
EXEMPLE 2.24
Si f ( x ) = 5 x + 2, alors
df d d d d
= ( 5 x + 2 ) = ( 5 x ) + ( 2 ) = 5 ( x ) + 0 = 5 (1) = 5
dx dx dx dx dx
EXEMPLE 2.25
Si g ( t ) = − t − 6, alors
dg d d d d
= ( − t − 6 ) = ( − t ) − ( 6 ) = − ( t ) − 0 = −1
dt dt dt dt dt
On aurait pu regrouper les formules 3, 4 et 5 en une seule formule : si u ( x ) et
v ( x ) sont des fonctions dérivables et si a et b sont des constantes, alors
d du dv
( au ± bv ) = a ± b
dx dx dx
● Propriété de linéarité En raison de cette caractéristique, on dit que la dérivée possède la propriété
On dit que la dérivée possède la pro- de linéarité.
priété de linéarité, car elle satisfait à la
caractéristique suivante :
d
( au ± bv ) = a
du
±b
dv QUESTION ÉCLAIR 2.5
dx dx dx
où a et b sont des constantes et u et v Déterminez la dérivée de la fonction en utilisant les formules de dérivation.
sont des fonctions dérivables de x. 2t − 1
a) f ( x ) = 4 − 3 x b) g ( t ) =
5
DÉRIVÉE DES FONCTIONS ALGÉBRIQUES 99
v THÉORÈME 2.6
Si u ( x ) et v ( x ) sont deux fonctions dérivables, alors
d dv du
( uv ) = u + v (formule 6)
dx dx dx
Autrement dit, la dérivée du produit de deux fonctions est égale au produit de la première fonction et de
la dérivée de la seconde auquel on ajoute le produit de la deuxième fonction et de la dérivée de la première.
preuVe
On a ( uv )( x ) = u ( x ) v ( x ) et, par conséquent,
d u ( x + ∆ x) v ( x + ∆ x) − u ( x ) v ( x )
( uv ) = lim
dx ∆ x→ 0 ∆x
u ( x + ∆ x) v ( x + ∆ x) − u ( x + ∆ x) v ( x ) + u ( x + ∆ x) v ( x ) − u ( x ) v ( x )
= lim
∆ x→ 0 ∆x
u ( x + ∆ x)[ v ( x + ∆ x) − v ( x )] + v ( x )[ u ( x + ∆ x) − u ( x )]
= lim
∆ x→ 0 ∆x
v ( x + ∆ x) − v ( x ) u ( x + ∆ x) − u ( x )
= lim u ( x + ∆ x) + ∆lim v( x )
∆ x→ 0 ∆x x→ 0 ∆x
v ( x + ∆ x) − v ( x ) u ( x + ∆ x) − u ( x )
= lim u ( x + ∆ x) lim + v ( x ) ∆lim
∆ x→ 0 ∆ x→ 0 ∆x x→ 0 ∆x
dv du
= u( x ) + v( x )
dx dx
dv du
= u +v
dx dx
Dans cette démonstration, on a utilisé le fait que lim u ( x + ∆ x) = u ( x ) puisque la fonction u ( x ) est déri-
∆ x→ 0
vable et donc continue en vertu du théorème 2.1 (p. 92).
d d
De plus, puisque la multiplication est commutative, on a ( uv ) = ( vu ),
dx dx
d du dv
de sorte que la formule 6 peut également s’écrire ( uv ) = v + u .
dx dx dx
100 CHAPITRE 2
EXEMPLE 2.26
Si f ( x ) = x 2 , alors
df d
dx
=
dx
( x ⋅ x)
d d
= x ( x) + x ( x)
dx dx
= x (1) + x (1)
= 2x
EXEMPLE 2.27
Si g ( x ) = x 3, alors
dg d
dx
=
dx
( x ⋅ x2 )
d d
= x ( x2 ) + x2 ( x)
dx dx
= x ( 2 x ) + x 2 (1)
= 3x2
v THÉORÈME 2.7
Si u ( x ) et v ( x ) sont deux fonctions dérivables, et si v ( x ) ≠ 0, alors
du dv
v −u
d u dx dx
= (formule 7)
dx v v2
Autrement dit, la dérivée d’un quotient de fonctions est égale au pro-
duit du dénominateur et de la dérivée du numérateur duquel on retranche
le produit du numérateur et de la dérivée du dénominateur, le tout divisé
par le carré du dénominateur.
P
DÉRIVÉE DES FONCTIONS ALGÉBRIQUES 101
preuVe
u u( x )
On a ( x ) = et, par conséquent,
v v( x )
u ( x + ∆ x) u ( x )
−
d u v ( x + ∆ x) v ( x )
= ∆lim
dx v x→ 0 ∆x
u ( x + ∆ x) v ( x ) − u ( x ) v ( x + ∆ x)
= lim
∆ x→ 0 ∆ x[ v ( x ) v ( x + ∆ x)]
u ( x + ∆ x) v ( x ) − u ( x ) v ( x ) + u ( x ) v ( x ) − u ( x ) v ( x + ∆ x)
= lim
∆x → 0 ∆ x[ v ( x ) v ( x + ∆ x)]
v ( x )[ u ( x + ∆ x) − u ( x )] − u ( x )[ v ( x + ∆ x) − v ( x )]
= lim
∆ x→ 0 ∆ x[ v ( x ) v ( x + ∆ x)]
v ( x )[ u ( x + ∆ x) − u ( x )] − u ( x )[ v ( x + ∆ x) − v ( x )]
= lim ∆x
∆ x→ 0 v ( x ) v ( x + ∆ x)
u ( x + ∆ x) − u ( x ) v ( x + ∆ x) − v ( x )
lim v ( x )
− ∆lim u ( x )
=
∆ x→ 0 ∆x x→ 0 ∆x
lim [ v ( x ) v ( x + ∆ x)]
∆ x→ 0
u ( x + ∆ x) − u ( x ) v ( x + ∆ x) − v ( x )
v ( x ) lim − u ( x ) ∆lim
∆ x→ 0 ∆x x→ 0
∆x
=
v ( x ) lim v ( x + ∆ x)
∆ x→ 0
du dv
v( x ) − u( x )
= dx dx
[ ]
v ( x ) 2
du dv
v −u
= dx dx
v2
Dans cette démonstration, on a utilisé le fait que lim v ( x + ∆x ) = v ( x )
∆ x→ 0
puisque la fonction v ( x ) est dérivable et est donc continue en vertu du
théorème 2.1 (p. 92).
EXEMPLE 2.28
2x + 3
Si f ( x ) = , alors
4−x
df d 2x + 3
=
dx dx 4 − x
d d
(4 − x) ( 2 x + 3) − ( 2 x + 3) ( 4 − x )
= dx dx
( 4 − x )2
( 4 − x )[ 2 (1) + 0 ] − ( 2 x + 3)( 0 − 1)
=
( 4 − x )2
8 − 2x + 2x + 3
=
( 4 − x )2
11
=
( 4 − x )2
EXEMPLE 2.29
2
Si g ( t ) = , alors
3t + 5
dg d 2
=
dt dt 3t + 5
d d
( 3t + 5) ( 2 ) − 2 ( 3t + 5 )
= dt dt
( 3t + 5 )2
( 3t + 5 )( 0 ) − 2 [ 3(1) + 0 ]
=
( 3t + 5 )2
−6
=
( 3t + 5 )2
EXEMPLE 2.30
Soit une population dont la taille N ( t ) au temps t (en années) est donnée par
200 t
N (t ) = + 60. Déterminons le taux de croissance de la taille de la popula-
1+t
tion lorsque t = 1 an. On veut déterminer N ′ (1).
dN d 200 t
= + 60
dt dt 1 + t
d 200 t d
=
+ ( 60 )
dt 1 + t dt
d d
(1 + t ) ( 200 t ) − 200 t (1 + t )
= dt dt +0
(1 + t )2
(1 + t )[ 200 (1)] − 200 t ( 0 + 1)
=
(1 + t )2
200
= in
ndividus année
(1 + t )2
DÉRIVÉE DES FONCTIONS ALGÉBRIQUES 103
dN 200
Par conséquent, N ′ (1) = = = 50 individus année. Ce ré-
dt t = 1 (1 + 1)2
sultat est le même que celui de l’exemple 2.10 (p. 85), mais on l’obtient plus
simplement.
En regardant attentivement les exemples 2.26 et 2.27 (p. 100), on remarque quelque
d 2 d 3
chose de particulier :
dx
( x ) = 2 x et
dx
( x ) = 3 x2. On est tenté de croire que
d n
dx
(x ) = nx n −1 , ce qui est bien le cas.
v THÉORÈME 2.8
Si n est un nombre réel et si f ( x ) = x n , alors
df d n
dx
=
dx
( x ) = nx n −1 (formule 8)
là où cette dérivée existe.
preuVe
À ce stade, nous démontrerons ce résultat pour tout entier n. La preuve pour n ∈ sera traitée plus tard
lorsque nous aborderons la dérivée d’une fonction logarithmique.
df d
Si n = 0 et si x ≠ 0, alors f ( x ) = x 0 = 1 et = (1) = 0 = 0 x 0 − 1 en vertu du théorème 2.2 (p. 95). La
dx dx
formule 8 est donc valide pour n = 0.
Pour démontrer la formule 8 pour un entier n > 0, nous utiliserons le résultat suivant qu’on peut vérifier
facilement en multipliant simplement les deux parenthèses du membre de droite de l’équation :
a n − bn = ( a − b) an
− 1 + a n − 2 b + a n − 3b2 + + a 2 b n − 3 + ab n − 2 + b n − 1
n termes
On a donc
d n ( x + ∆ x)n − x n
dx
( x ) = lim
∆ x→ 0 ∆x
[( x + ∆ x) − x ] ( x + ∆ x)n − 1 + ( x + ∆ x)n − 2 x + + ( x + ∆ x) x n − 2 + x n − 1
= lim
∆ x→ 0 ∆x
∆ x ( x + ∆ x)n − 1 + ( x + ∆ x)n − 2 x + + ( x + ∆ x) x n − 2 + x n − 1
= lim
∆ x→ 0 ∆x
= lim ( x + ∆ x)n − 1 + ( x + ∆ x)n − 2 x + + ( x + ∆ x) x n − 2 + x n − 1
∆ x→ 0
= nx n − 1
Pour démontrer la formule 8 pour un entier n < 0, nous utiliserons le fait que n = − m, où m > 0, la pro-
1
priété des exposants x n = x − m = m et le théorème 2.7 (p. 100). On aura alors,
x
d n d 1
dx
( x ) = dx x m
d d
xm (1) − 1 ( x m )
= dx dx
( x m )2
x m ( 0 ) − 1 ( mx m − 1 )
=
x2 m
− mx m − 1
=
x2 m
= ( − m) x m −1− 2 m
= ( − m ) x( − m ) − 1
= nx n − 1
Évidemment, ce dernier résultat n’est valable que si x ≠ 0 puisqu’à cette valeur de x, la fonction et la
dérivée ne sont pas définies.
EXEMPLE 2.31
Si f ( x ) = x 5 + 2 x 4 − x 3 − 3 x 2 + 5 x − 7, alors
df d 5 d 4 d 3 d 2 d d
dx
=
dx
( x ) + 2 dx ( x ) − dx ( x ) − 3 dx ( x ) + 5 dx ( x ) − ( 7)
dx
= 5 x 5 − 1 + 2 ( 4 x 4 − 1 ) − 3 x 3 − 1 − 3 ( 2 x 2 − 1 ) + 5 (1) − 0
= 5 x4 + 8 x3 − 3x2 − 6 x + 5
EXEMPLE 2.32
Si f ( t ) = 2 t π , alors f ′ ( t ) = 2π t π − 1 .
DÉRIVÉE DES FONCTIONS ALGÉBRIQUES 105
EXERCICE 2.7
EXEMPLE 2.33
2 x3 − x
Soit f ( x ) = . On veut déterminer l’équation de la droite tangente à la
x2 + 2
courbe décrite par la fonction f ( x ), en x = 1. Commençons par évaluer f ′ (1)
qui est la pente de la droite tangente cherchée.
d 2 x3 − x
f ′( x) =
dx x 2 + 2
d d 2
( x2 + 2)
dx
( 2 x3 − x ) − ( 2 x3 − x ) dx ( x + 2)
=
( x 2 + 2 )2
=
( x2 + 2 ) ( 6 x 2 − 1) − ( 2 x 3 − x ) ( 2 x )
( x2 + 2)
2
6 x 4 − x 2 + 12 x 2 − 2 − 4 x 4 + 2 x 2
=
( x2 + 2)
2
2 x 4 + 13 x 2 − 2
=
( x2 + 2)
2
13 2 (1)4 + 13(1)2 − 2
x = 1 est donc f ′ (1) = . L’équation de la droite tangente =
( + 2) 9 12
2
2 x3 − x
à la courbe décrite par la fonction f ( x ) = 2 , au point (1, f (1)) = (1, 1 3 ) ,
x +2
est y = 13
9 ( x − 1) + 1
3 ou y = 13
9x − 10
9.
EXEMPLE 2.34
Si g ( t ) = t +t = t + t 3 , alors
4 1 4
3 2
1 12 −1 4 4 3−1 1 1 4 1 1 4
g ′ (t ) = t + t = t− 2 + t 3 = + 3t
2 3 2 3 2 t 3
EXEMPLE 2.35
dx dx
= x ( 1 2 x− )+x (1)
1 1
2 2
1+(− 1 2)
= + x
1
2x
1 2
= + x
1 1
2x
1 2 2
= 3
2 x
df d 32
dx
=
dx
x = ( ) 3
2x
3
2 −1 = 3
2x
1
2 = 3
2 x
f ′ (16 ) = 3
2 16 = 3
2 (4) = 6
Cet exemple permet de constater qu’il peut être préférable d’essayer de
simplifier une expression avant de la dériver.
EXEMPLE 2.36
4 2 1 dy
Soit y = − 2 + . On veut déterminer . Pour ce faire, on peut procéder
x3 x x dx
de plusieurs façons. On peut, par exemple, considérer chaque terme de y comme
un quotient de polynômes, ce qui donne la solution suivante, qui est très labo-
rieuse.
dy d 4 d 2 d 1
= − +
dx dx x 3 dx x 2 dx x
d d d d d d
x3 ( 4 ) − 4 ( x 3 ) x 2 ( 2 ) − 2 ( x 2 ) x (1) − 1 ( x )
= dx dx − dx dx + dx dx
( x 3 )2 ( x 2 )2 x2
x3 ( 0 ) − 4 ( 3x2 ) x 2 ( 0 ) − 2 ( 2 x ) x ( 0 ) − 1(1)
= − +
x6 x4 x2
−12 x 2 − 4 x −1
= − 4 + 2
x6 x x
12 4 1
= − 4 + 3 − 2
x x x
DÉRIVÉE DES FONCTIONS ALGÉBRIQUES 107
EXERCICES 2.8
1. Déterminez la dérivée de la fonction en utilisant les formules de dérivation.
3t 2 − 4 t + 2
a) f ( x ) = −3π d) h( t ) =
1 − 2t
3t 1 4
b) g ( t ) = + e) y = 3 x 2 − 2 + 5 x − 6
4 2 x
4 1
c) y = ( x 3 + 5 x ) ( 3 x − x 2 + 1) f) f ( x ) = x 2 x − 3 + − 2
x x
2. Déterminez l’équation de la droite tangente et l’équation de la droite normale
à la courbe décrite par f ( x ) = 3 x en x = −8.
3. Supposons que le coût total de production (en dollars) de Q unités d’un cer-
tain produit est donné par la fonction C (Q ) = Q3 − 10Q2 + 40Q + 100.
Déterminez C ′ (10 ) et C ′ (12 ) en utilisant les formules de dérivation. Compa-
rez votre solution avec celle présentée à l’exemple 2.12 (p. 89).
4. La période T (en secondes) d’un pendule simple de longueur L mesurée en
L
mètres est donnée par la fonction T ( L ) = 2π , où g est la constante de
g
gravitation terrestre, soit g = 9, 8 m s 2 . Déterminez T ′ ( 0, 5 ) et T ′ (1) en utili-
sant les formules de dérivation. Comparez votre solution avec celle présentée
à l’exemple 2.13 (p. 89).
5. Une citerne contient 100 L d’eau pure. On y verse une solution saline à un
rythme tel que la concentration C ( t ) en sel (en grammes par litre) dans la
25t
citerne après t min est donnée par C ( t ) = . Déterminez le taux de
10 + t
variation de la concentration en sel au bout de 10 min en utilisant les formules
Vous pouvez maintenant de dérivation. Comparez votre solution à celle effectuée au numéro 2 a des
faire les exercices exercices 2.4 (p. 86).
récapitulatifs 15 à 32.
108 CHAPITRE 2
FIGURE 2.13
MaBiblio f ( x ) = x 3 − 6 x 2 + 9 x + 16 et droites tangentes
> Multimédia
> 12. Interprétation y
géométrique du signe 30 f ( x ) = x 3 − 6 x 2 + 9 x + 16
|
de la dérivée
25
|
Accédez directement
à l’animation. 20
|
goo.gl/DeouCx
15
|
10
|
5
|
| | | | | | | |
0 x
–2 –1 1 2 3 4 5 6
–5
|
10 La figure 2.14 permet de confirmer ce que nous avions remarqué à la figure 2.13.
|
5
On voit bien que f ′ (− 0, 5 ) > 0 et que f ′ ( 4 ) > 0, ce qui indique que la pente de la
|
qui indique que la pente de la droite tangente à la courbe décrite par la fonction f ( x )
est nulle (la droite tangente est horizontale) en x = 1 et en x = 3.
Toutes ces remarques sont bien intéressantes. Mais à quoi serviront-elles ?
Poussons un peu plus loin l’analyse des figures 2.13 et 2.14 et voyons comment
l’étude de la fonction dérivée f ′ ( x ) peut nous renseigner sur la fonction f ( x )
(tableau 2.1).
TABLE AU 2 .1
Relations entre le graphique de f ′ ( x ) et le graphique de f ( x )
EXEMPLE 2.37
FIGURE 2.15
Détermination de la courbe décrite par la fonction f ′ ( x )
y
40
f ( x)
|
30
|
20
|
10
|
| | | | | | | |
x
–4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4
–10
|
–20
|
a) y b) y
10 6
|
8 4
|
6 2
|
4 | | | | | | | |
|
2 |
–4 –3 –2 –1–20 1 2 3 4 x
|
| | | | | | | | –4
|
–4 –3 –2 –1–20 1 2 3 4 x
–6
|
|
–4 –8
|
|
–6 –10
|
|
c) y d) y
150 150
|
|
100 100
|
|
50 50
|
|
| | | | | | | | | | | | | | | |
|
x x
–4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4
–50 –50
|
|
–100 –100
|
|
–150 –150
|
|
En physique, comme en mathématiques, le signe d’une expression peut être très révé-
lateur, de sorte que l’étude du signe d’un résultat s’avère essentielle. Ainsi, il faut être
en mesure d’expliquer le signe de la vitesse obtenue lorsqu’un objet est lancé vers le
haut et que sa position (sa hauteur) est donnée par la fonction s ( t ). L’objet se dirige
vers le haut pendant un certain temps pour ensuite se diriger vers le bas (revenir vers
le sol). Voyons comment tout cela se traduit en ce qui concerne la vitesse de l’objet.
Si l’objet se dirige vers le haut sur l’intervalle [ a, a + ∆t ], où ∆t > 0, alors
la vitesse de celui-ci lorsque t = a est positive, car on l’obtient en calculant
s ( a + ∆t ) − s ( a )
v ( a ) = s′ ( a ) = lim , qui est la limite d’un quotient dont le numé-
∆t → 0 ∆t
rateur est positif [l’objet monte, de sorte que sa position est plus élevée à la fin de
l’intervalle qu’au début : s ( a + ∆t ) − s ( a ) > 0] et dont le dénominateur est également
positif.
Si l’objet se dirige plutôt vers le bas sur l’intervalle [ a, a + ∆t ], où ∆t > 0,
alors la vitesse de celui-ci lorsque t = a est négative, car on l’obtient en calculant
s ( a + ∆t ) − s ( a )
v ( a ) = s′ ( a ) = lim , qui est la limite d’un quotient dont le numéra-
∆t → 0 ∆t
teur est négatif [l’objet descend, de sorte que sa position est moins élevée à la fin
de l’intervalle qu’au début : s ( a + ∆t ) − s ( a ) < 0] et dont le dénominateur est positif.
DÉRIVÉE DES FONCTIONS ALGÉBRIQUES 111
EXEMPLE 2.38
On lance une balle vers le haut à partir d’une hauteur de 1 m avec une vitesse
initiale de 9,8 m/s. La position de la balle (sa hauteur mesurée en mètres) t s
après son lancement est donnée par la fonction s ( t ) = − 4, 9 t 2 + 9, 8 t + 1 . Déter-
minons la hauteur maximale atteinte par la balle.
Déterminons d’abord la dérivée de la fonction s ( t ). On a
v ( t ) = s′ ( t )
d
=
dt
( − 4, 9 t 2 + 9, 8 t + 1)
= ( −9, 8 t + 9, 8 ) m s
EXERCICES 2.9
FIGURE 2.16
Détermination de la courbe décrite par la fonction f ′ ( x )
y
40
|
f ( x)
20
|
| | | | | | |
x
–3 –2 –1 0 1 2 3 4
–20
|
–40
|
a) y b) y
40 20
|
10
|
20
|
| | | | | | |
x
–3 –2 –1 0 1 2 3 4
| | | | | | |
–10
|
x
–3 –2 –1 0 1 2 3 4
–20
|
–20
|
–30
–40 –40
|
c) y d) y
60 40
|
40 30
|
20
|
20
|
| | | | | | |
x
–3 –2 –1 0 1 2 3 4 10
|
–20
|
| | | | | | |
–40 x
–1 0
|
–3 –2 1 2 3 4
–60 –10
|
|
DÉRIVÉE DES FONCTIONS ALGÉBRIQUES 113
Deux outils très utiles pour déterminer le signe d’une fonction sont la factorisation
de polynôme et la construction du tableau des signes de la fonction.
− b − b2 − 4 ac − b + b2 − 4 ac
r1 = et r2 =
2a 2a
● Discriminant L’expression b 2 − 4 ac porte le nom de discriminant.
Soit P ( x ) = ax 2 + bx + c un polynôme
en x de degré 2. L’expression b2 − 4 ac Par exemple, la factorisation de P ( x ) = 2 x 2 − 5 x − 3 est possible, car
est appelée discriminant.
b2 − 4 ac = ( −5 )2 − 4 ( 2 )( −3) = 25 + 24 = 49 ≥ 0. Les racines de P ( x ) sont
− b − b2 − 4 ac − ( −5 ) − 49 5−7 1
r1 = = = = −
2a 2(2) 4 2
− b + b2 − 4 ac − ( −5 ) + 49 5+7
r2 = = = = 3
2a 2(2) 4
P
114 CHAPITRE 2
Par conséquent,
TABLE AU 2 . 2
Tableau des signes
]−, − 1 2 [ ]− 1 2 , 3[ ]3, [
x −12 3
P ( x ) = 2( x + 1
2 )( x − 3 )
On constate que P ( x ) = 2 ( x + 1
2 )( x − 3) = 0 si et seulement si x = − 1 2
ou x = 3.
TABLE AU 2 . 3
Tableau des signes
]−, − 1 2 [ ]− 1 2 , 3[ ]3, [
x −12 3
P ( x ) = 2( x + 1
2 )( x − 3 ) + 0 – 0 +
P ( x ) = 2 ( x + 1 2 )( x − 3 ) ,
+ − −
d’où P ( x ) > 0
La fonction P ( x ) est donc positive sur ]−∞, − 1 2[ ∪ ]3, ∞[, négative sur ]− 1 2 , 3[
et nulle en x = − 1 2 ou en x = 3.
EXEMPLE 2.39
2 x2 + 3x − 2
Déterminons les intervalles où la fonction f ( x ) = est positive, les
3x2 − 4 x − 4
intervalles où elle est négative, les valeurs de x où elle s’annule ainsi que celles
où elle n’est pas définie. Factorisons le numérateur et le dénominateur :
2 ( x + 2 )( x − 1 2 )
f ( x) =
3 ( x + 2 3)( x − 2 )
Les valeurs de x qui annulent le numérateur ou le dénominateur de la fonc-
tion f ( x ) sont x = −2, x = 1 2 , x = − 2 3 et x = 2. Plaçons ces valeurs en ordre
croissant et prévoyons une colonne pour chaque sous-intervalle qu’elles déli-
mitent (tableau 2.4).
Sur l’intervalle ]−∞, −2[, on a
−
−
+
2 ( x + 2 )( x − 1 2 )
f ( x) = > 0
3 ( x + 2 3)( x − 2 )
+ − −
Si x = −2, on a
−
0
+
2 ( x + 2 )( x − 1 2 )
f ( x) = = 0
3 ( x + 2 3)( x − 2 )
+ − −
116 CHAPITRE 2
Si x = − 2 3 , on a
−
+
+
2 ( x + 2 )( x − 1 2 )
f ( x) =
3 ( x + 2 3)( x − 2 )
+ 0 −
TABLE AU 2 .4
Tableau des signes
]−, −2 [ ]−2 , − 2 3[ ]− 2 3 , 1 2 [ ]1 2 , 2 [ ]2 , [
x −2 −23 1
2 2
f (x) + 0 – ∃ + 0 – ∃ +
L’étude des signes de la dérivée d’une fonction donnant la position d’un objet
par rapport au temps permet notamment de décrire efficacement le déplacement
de l’objet comme cela est illustré dans l’exemple qui suit.
EXEMPLE 2.40
s ( t ) = t 3 − 9 t 2 + 24 t + 2
Analysons le trajet de l’objet. Puisque l’objet se déplace horizontalement, en
vertu de la convention que nous avons adoptée, une vitesse positive indique que
l’objet se déplace vers la droite, tandis qu’une vitesse négative indique plutôt que
l’objet se déplace vers la gauche.
Déterminons d’abord la fonction v ( t ) donnant la vitesse de l’objet au temps t
en dérivant la fonction s ( t ) par rapport au temps :
ds d 3
v(t ) =
dt
=
dt
(t − 9t 2 + 24t + 2 ) = 3t 2 − 9 ( 2t ) + 24 (1) + 0 = ( 3t 2 − 18t + 24 ) m/s
DÉRIVÉE DES FONCTIONS ALGÉBRIQUES 117
− b − b2 − 4 ac − ( −18 ) − 36 18 − 6
r1 = = = = 2
2a 2 ( 3) 6
− b + b2 − 4 ac − ( −18 ) + 36 18 + 6
r2 = = = = 4
2a 2 ( 3) 6
TABLE AU 2 .5
Tableau des signes
[ 0 , 2 [ ]2 , 4 [ ]4 , [
t 2 4
v ( t ) = 3 ( t − 2 )( t − 4 ) + 0 – 0 +
= ( 22 − 2 ) + ( 22 − 18 ) + ( 72 − 18 )
= 78 m
118 CHAPITRE 2
EXERCICES 2.10
3x3 + 2 x2 − x
1. Déterminez les intervalles où la fonction f ( x ) = est positive,
9 − x2
les intervalles où elle est négative, les valeurs de x où elle s’annule ainsi que
celles où elle n’est pas définie.
2. Un objet se déplace selon une trajectoire rectiligne horizontale de sorte que sa po-
sition (en mètres) après t s est donnée par la fonction s ( t ) = t 3 − 15t 2 + 63t + 3.
a) Déterminez la fonction v ( t ) donnant la vitesse de l’objet au temps t.
b) Quelle est la vitesse de l’objet après 4 s ?
c) Déterminez les instants où l’objet est au repos.
d) Déterminez l’intervalle ou les intervalles de temps sur lesquels l’objet se
déplace vers la droite.
e) Déterminez l’intervalle ou les intervalles de temps sur lesquels l’objet se
déplace vers la gauche.
Vous pouvez maintenant f) Déterminez la distance totale parcourue par l’objet durant les 10 pre-
faire les exercices mières secondes.
récapitulatifs 33 à 39.
df
La dérivée ou f ′ ( x ) d’une fonction dérivable f ( x ) est aussi une fonction de x.
dx
On peut donc la dériver à son tour. La dérivée de la fonction dérivée f ′ ( x ) est
● Dérivée seconde appelée la dérivée seconde (ou la dérivée d’ordre 2) de la fonction f ( x ), et on la
La dérivée seconde d’une fonction f ( x ) d2 f
est la dérivée de la fonction dérivée f ′ ( x ) . note f ′′ ( x ) ou 2 .
On utilise principalement deux nota- dx
tions pour la dérivée seconde de f ( x ) :
La dérivée de la dérivée seconde f ′′ ( x ) est appelée la dérivée troisième (ou la
d2 f
f ′′ ( x ) ou
dx 2 d3 f
dérivée d’ordre 3) de la fonction f ( x ) et on la note f ′′′ ( x ) ou 3 .
● Dérivée troisième dx
La dérivée troisième d’une fonction f ( x ) d4 f
est la dérivée de la dérivée seconde f ′′ ( x ). On peut continuer ainsi pour définir la dérivée quatrième, soit f ( 4 ) ( x ) = ,
5
dx 4
On utilise principalement deux nota- d f
tions pour la dérivée troisième de f ( x ) : de la fonction f ( x ), la dérivée cinquième, soit f ( 5) ( x ) = , de la fonction f ( x )
dx 5
d3 f dn f
f ′′′ ( x ) ou
dx 3 ou, de façon générale, la dérivée d’ordre n (où n ∈ ), soit f ( n) ( x ) = , de la
dx n
● Dérivée d’ordre n
fonction f ( x ). Remarquons que la dérivée quatrième est notée f ( 4 ) ( x ) plutôt que
La dérivée d’ordre n de la fonction f ( x )
est la fonction qu’on obtient en dérivant f ′′′′ ( x ) . Il en est de même pour toutes les dérivées d’ordre supérieur à 4.
la dérivée d’ordre ( n − 1 ) , f ( n− 1) ( x ).
On note
dn f EXEMPLE 2.41
f ( n ) ( x ) ou
dx n
la dérivée d’ordre n. Si f ( x ) = x 4 + 3 x 3 − x 2 − 4 x + 1, alors
d 4
f ′( x) =
dx
( x + 3 x 3 − x 2 − 4 x + 1) = 4 x 3 + 9 x 2 − 2 x − 4
d
f ′′ ( x ) =
dx
( 4 x3 + 9 x 2 − 2 x − 4 ) = 12 x2 + 18 x − 2
DÉRIVÉE DES FONCTIONS ALGÉBRIQUES 119
d
f ′′′ ( x ) =
dx
(12 x2 + 18 x − 2 ) = 24 x + 18
d
f (4) ( x ) = ( 24 x + 18 ) = 24
dx
d
f ( 5) ( x ) = ( 24 ) = 0
dx
EXEMPLE 2.42
2
On veut déterminer la dérivée quatrième de la fonction y = = 2 x −1 . On a
x
dy d
dx
=
dx
( 2 x−1 ) = 2 ( −1 x −2 ) = −2 x−2
d2 y d
dx 2
=
dx
( −2 x−2 ) = −2 ( −2 x −3 ) = 4 x−3
d3 y d
dx 3
=
dx
( 4 x−3 ) = 4 ( −3 x − 4 ) = −12 x− 4
d4 y d
dx 4
=
dx
( −12 x− 4 ) = −12 (− 4 x−5 ) = 48 x−5
d4 y 48
Par conséquent, = 5.
dx 4 x
a) g ( t ) = 2π t + 3 b) f ( x ) = 1
2x
3 + x2 − 5
4x +1
● Accélération Une application physique très importante de la dérivée seconde est l’accéléra-
L’accélération a ( t ) d’un mobile est tion d’un mobile. Nous avons vu précédemment que la vitesse v ( t ) d’un mobile est
le taux de variation de la vitesse v ( t )
le taux de variation de la position s ( t ) de ce mobile, c’est-à-dire
de ce mobile.
ds
v(t ) =
dt
L’accélération a ( t ) du mobile est le taux de variation de la vitesse v ( t ) de ce
mobile. C’est donc la dérivée seconde de la position s ( t ) du mobile. En effet,
dv d ds d2 s
a (t ) = = = 2
dt dt dt dt
dv
Puisque a ( t ) =, une accélération positive indique que la vitesse du mobile
dt
augmente, tandis qu’une accélération négative indique que la vitesse du mobile
diminue.
120 CHAPITRE 2
* Dans A History of Mathematics, V. Katz dit qu’il faut attribuer la paternité du calcul à Newton et à
Leibniz plutôt qu’à leurs prédécesseurs, et cela pour quatre raisons : 1) ils ont tous deux créé deux
concepts généraux (les fluxions et les fluentes pour Newton ; les dérivées et les intégrales pour
Leibniz) liés aux problèmes de base du calcul, soit l’optimisation et l’évaluation de l’aire d’une
surface ; 2) ils ont inventé des notations et des algorithmes permettant d’utiliser efficacement ces
concepts ; 3) ils ont établi la relation de réciprocité entre ces deux concepts clés ; 4) ils ont résolu des
problèmes difficiles à l’aide de ces concepts.
† « Nova methodus pro maximis et minimis, itemque tangentibus, quae nec fractas nec irrationales quan-
titates moratur, et singulare pro illis calculi genus » (« Une nouvelle méthode pour les maxima et
minima, aussi bien que pour les tangentes, laquelle peut aussi être appliquée aux quantités frac-
tionnaires et irrationnelles, et un calcul ingénieux s’y rapportant »), article paru dans la revue savante
Acta eruditorum créée en 1682 et publiée jusqu’en 1776.
EXEMPLE 2.43
On lance une balle vers le haut à partir d’une hauteur de 1 m avec une vitesse
initiale de 9,8 m/s. La position de la balle (sa hauteur mesurée en mètres) t s
après son lancement est donnée par la fonction s ( t ) = − 4, 9 t 2 + 9, 8 t + 1 . Déter-
minons l’accélération de la balle au temps t. On a
ds d
v(t ) =
dt
=
dt
( − 4, 9t 2 + 9, 8t + 1) = ( −9, 8t + 9, 8 ) m s
dv d
a (t ) =
dt
=
dt
( − 9, 8t + 9, 8 ) = −9, 8 m s2
Puisque l’accélération est toujours négative, la fonction vitesse est toujours
décroissante. En effet, le graphique de la fonction vitesse est une droite de pente
négative : la vitesse est donc décroissante.
Avec la dérivée seconde, on peut pousser un peu plus loin l’analyse d’une
fonction f ( x ). En effet, le signe de la dérivée nous renseigne sur la croissance ou
DÉRIVÉE DES FONCTIONS ALGÉBRIQUES 121
EXEMPLE 2.44
Soit une population dont la taille N ( t ) au temps t (en années) est donnée par
200 t
N (t ) = + 60. Nous avons déterminé, à l’exemple 2.30 (p. 102), que
1+t
200
N ′ (t ) =
(1 + t )2
On a N ′ ( t ) > 0 pour tout t ≥ 0. Par conséquent, la taille de cette population est
toujours croissante. Déterminons la dérivée seconde de la fonction N ( t ).
d 200
N ′′ ( t ) =
dt 1 + 2 t + t 2
FIGURE 2.18
Évolution de la taille d’une population
Nombre d’individus
240
|
200t
N (t ) = + 60
180 1+t
|
120
|
60
|
0 | | | | | | | | |
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9
t (années)
122 CHAPITRE 2
Nous verrons plus loin que la dérivée seconde est très utile pour étudier l’allure
du graphique d’une fonction. Les dérivées d’ordre supérieur sont également utili-
sées pour approximer des fonctions à l’aide de polynômes dits de Taylor. Ces poly-
nômes sont à l’étude en calcul intégral.
EXERCICES 2.11
dy
dérivée vaut 2 ( 3 x + 1)2 − 1 = 2 ( 3 x + 1), ce qui n’est pourtant pas le cas. En effet,
dx
en développant l’expression, on obtient y = ( 3 x + 1)2 = 9 x 2 + 6 x + 1 et, par consé-
quent,
dy
= 9 ( 2 x ) + 6 (1) + 0 = 18 x + 6 = 6 ( 3 x + 1)
dx
qui n’est pas le résultat qu’on anticipait. Que ferions-nous pour obtenir la dérivée
de f ( x ) = ( 3 x + 1)50 ? Il doit bien y avoir une façon de procéder plus efficace que
de développer ( 3 x + 1)50. Recommençons le calcul de la dérivée de y en évitant
d’élever l’expression au carré.
DÉRIVÉE DES FONCTIONS ALGÉBRIQUES 123
dy d 3
dx
=
dx
(u )
d 2
=
dx
(u u)
du d
= u2 + u ( u2 )
dx dx
du du
= u2 + u 2u
dx dx
du du
= u2 + 2 u2
dx dx
du
= 3u2
dx
d n du
On peut donc penser que
dx
( u ) = nu n −1
dx
, ce qui est bien le cas, comme l’énonce
le théorème 2.9.
v THÉORÈME 2.9
Si n est un nombre réel, si u ( x ) est une fonction dérivable et si y = [ u ( x )] ,
n
alors
dy d n
dx
=
dx
(u ) = nun −1 du
dx
(formule 9)
On voit bien que la formule 8 du théorème 2.8 (p. 103) est un cas particulier de la
d n d
formule 9 lorsque u ( x ) = x . En effet,
dx
( x ) = nx n − 1 ( x ) = nx n − 1 (1) = nx n − 1.
dx
Nous ferons la preuve du théorème 2.9 après avoir étudié la dérivée d’une
fonction composée (théorème 2.10). Contentons-nous pour l’instant d’en illustrer
l’application à l’aide de quelques exemples.
124 CHAPITRE 2
EXEMPLE 2.45
50
Si f ( x ) = 3
x + 1 , alors
u
50 − 1
df d
= 50 3
x + 1 x + 1
3
dx u dx u
= 50 ( 3 x + 1)49 ( 3 + 0 )
= 150 ( 3 x + 1)49
EXEMPLE 2.46
−12
−2
Si y = = −2 3t
2 + t
, alors
3t 2 + t u
−12 −1
dy d 2
= −2 ( − 1 2 ) 3
t2 +
t t +
3
t
dt u dt u
= ( 3t 2 + t ) [ 3( 2 t ) + 1]
−32
6t + 1
=
( 3t 2 + t)
3
2
EXEMPLE 2.47
2x − 1 2x − 1
Si y = = u 3 , où u =
1
3 , alors
3−x 3− x
3−1
1
1 2x − 1 d 2x − 1
y′ =
3 3 − x dx 3 − x
( 3 − x ) d ( 2 x − 1) − ( 2 x − 1) d ( 3 − x )
1 2x − 1 − 3
2
dx dx
=
3 3− x (3 − x) 2
1 ( 2 x − 1)− 3 ( 3 − x )( 2 ) − ( 2 x − 1)( −1)
2
=
3 ( 3 − x )− 3 ( 3 − x )2
2
( 2 x − 1)− 3 ( 6 − 2 x + 2 x − 1)
2
=
3 ( 3 − x )2 − 3
2
5
=
3 ( 2 x − 1) (3 − x) 3
2 4
3
5
=
33 ( 2 x − 1)2 ( 3 − x )4
DÉRIVÉE DES FONCTIONS ALGÉBRIQUES 125
EXEMPLE 2.48
Si g ( x ) = ( 3 x 2 − x ) ( x 3 + 4 x + 1) , alors
4 5
d 3 5 d
g ′ ( x ) = ( 3x2 − x ) ( x + 4 x + 1) + ( x 3 + 4 x + 1) ( 3 x 2 − x )4
4 5
dx dx
5−1 d
= ( 3 x 2 − x ) 5 ( x 3 + 4 x + 1) ( x3 + 4 x + 1)
4
dx
4 −1 d
+ ( x 3 + 4 x + 1) 4 ( 3 x 2 − x ) ( 3 x2 − x )
5
dx
= 5 ( 3 x 2 − x ) ( x 3 + 4 x + 1) ( 3 x 2 + 4 )
4 4
+ 4 ( x 3 + 4 x + 1) ( 3 x 2 − x ) ( 6 x − 1)
5 3
= ( 3 x 2 − x ) ( x 3 + 4 x + 1) 5 ( 3 x 2 − x ) ( 3 x 2 + 4 )
3 4
+ 4 ( x 3 + 4 x + 1)( 6 x − 1)
= [ x ( 3 x − 1)] ( x 3 + 4 x + 1) 5 ( 9 x 4 + 12 x 2 − 3 x 3 − 4 x )
3 4
+ 4 ( 6 x 4 − x 3 + 24 x 2 + 2 x − 1)
= x 3 ( 3 x − 1)3 ( x 3 + 4 x + 1) ( 69 x 4 − 19 x 3 + 156 x 2 − 12 x − 4 )
4
EXERCICES 2.12
Si on lit attentivement le théorème 2.9 (p. 123), on remarque qu’il présente la dérivée
MaBiblio d’une fonction composée. En effet, si u ( x ) est une fonction dérivable et f ( t ) = t n ,
alors y = ( f u )( x ) = f ( u ( x )) = [ u ( x )] . Essayons donc d’établir une façon géné-
> Multimédia n
> 13. Dérivation en chaîne
rale de dériver une composition de fonctions.
Supposons qu’on verse dans une citerne à raison de 5 L/min une solution dont
Accédez directement la concentration en sel est 10 g/L. On veut déterminer le taux de variation de la quan-
à l’animation. tité de sel par rapport au temps. Commençons par représenter les variables dans
goo.gl/EQjSTr cette situation. Notons Q la quantité de sel (en grammes), V le volume de liquide
dans la citerne (en litres) et t le temps (en minutes). Intuitivement, pour obtenir le
taux de variation de la quantité de sel par rapport au temps, on effectue le produit
ce qui nous amène au théorème 2.10, qui présente la règle de dérivation des fonc-
tions composées ou règle de dérivation en chaîne.
preuVe
Soit y = f ( u ) une fonction dérivable par rapport à u (figure 2.19).
La pente de la droite sécante est
f ( u + ∆u ) − f ( u ) ∆y
=
( u + ∆u ) − u ∆u
P
DÉRIVÉE DES FONCTIONS ALGÉBRIQUES 127
FIGURE 2.19
Représentation d’une droite sécante
et d’une droite tangente
y
y = f (u)
droite sécante
f ( u + ∆u )
∆y
droite tangente
f (u)
∆u
u u + ∆u u
∆y dy
Notons ε la différence entre ces deux pentes. On a alors ε = −
∆u du
et lim ε = 0 . En effet, lorsque ∆u → 0, la pente de la droite sécante tend
∆u→ 0
vers la pente de la droite tangente. Isolons ∆y dans cette dernière équa-
tion. On obtient alors
dy
∆y = ∆u + ε ∆u
du
∆y dy ∆u ∆u
Soit ∆ x ≠ 0, alors = +ε . De plus, puisque
∆x du ∆ x ∆x
∆u = u ( x + ∆ x) − u ( x ) et que u ( x ) est dérivable, et donc continue, alors
∆u → 0 quand ∆ x → 0. On obtient
∆y dy ∆u ∆u
lim = lim + lim ε
∆ x→ 0 ∆ x ∆ x → 0 du ∆ x ∆ x→ 0 ∆ x
lim
∆y
∆ x→ 0 ∆ x
=
dy
du
∆lim
x → 0
∆u
∆x (
+ ∆lim
x → 0 )
ε lim
∆ x → 0
∆u
∆x
dy dy du
dx
= +
du dx ( lim ε ) dudx
∆u → 0
dy dy du du
= + 0
dx du dx dx
dy dy du
=
dx du dx
128 CHAPITRE 2
Le théorème 2.9 (p. 123) se conçoit alors comme un corollaire du théorème 2.10,
c’est-à-dire qu’il en est une conséquence directe. En effet, si y = [ u ( x )] alors
n
dy dy du n −1 du
= = n[ u ( x )] , qui est bien le résultat énoncé au théorème 2.9.
dx
du dx dx
EXEMPLE 2.49
dy
Déterminons si y = u2 + u et u = x 4 − 1.
dx
On a
4u u + 1 u2 +1
3
dy d 2 1 4u
du
=
du
(u + u1 2 ) = 2u + 1
2u
− 1
2 = 2u +
2 u
=
2 u
=
2 u
De plus,
du d 4
dx
=
dx
( x − 1) = 4 x 3
Par conséquent,
dy dy du 4u3 2 + 1
dx
= =
du dx 2 u
( 4 x3 )
4 x 3 4 ( x 4 − 1) 2 + 1
3
=
2 x −1 4
2 x 3 4 ( x 4 − 1) + 1
3
2
=
x4 − 1
EXEMPLE 2.50
Lorsqu’on lance un caillou dans l’eau, une vague circulaire se déploie à partir
du point d’impact. On suppose que le rayon extérieur de cette vague circulaire
croît à raison de 12 cm/s. On veut déterminer le taux de variation de la circonfé-
rence du cercle extérieur.
Commençons par bien déterminer les variables dans cette situation. Soit t le
temps (en secondes) depuis l’impact du caillou dans l’eau, r ( t ) le rayon extérieur
du cercle (en centimètres) au temps t et C ( t ) la circonférence du cercle (en cen-
timètres) au temps t.
La formule donnant la circonférence d’un cercle est C = 2π r . Le taux de
dr
variation du rayon extérieur est = 12 cm/s. Par conséquent,
dt
dC dC dr d dr
=
= ( 2π r ) = [ 2π (1)](12 ) = 24π cm s
dt dr dt dr dt
La circonférence du cercle extérieur augmente donc à raison de 24p cm/s.
L’exemple 2.50 permet de constater que lorsque des variables sont liées (comme
la circonférence et le rayon d’un cercle), les taux de variation sont également liés.
Lorsqu’on connaît le taux de variation de l’une des variables, on peut trouver le
taux de variation de l’autre variable en utilisant la règle de dérivation des fonctions
DÉRIVÉE DES FONCTIONS ALGÉBRIQUES 129
composées. Nous reviendrons plus tard sur des problèmes de cette nature, qu’on
désigne par l’expression de problèmes de taux de variation liés.
EXERCICES 2.13
dy 3
1. Déterminez si y = 2 , u = v + 2 et v = x 2 + 2.
dx u
2. Le volume d’un ballon sphérique diminue à raison de 32 cm 3/s. Déterminez
Vous pouvez maintenant le taux de variation du rayon du ballon par rapport au temps à l’instant où le
faire les exercices rayon est égal à 2 cm.
récapitulatifs 55 à 66.
● Équation explicite Jusqu’à présent, nous avons dérivé des fonctions définies par une équation expli-
Une équation explicite est une équation cite, c’est-à-dire une équation dans laquelle la variable dépendante est exprimée
dans laquelle la variable dépendante
directement par rapport à la variable indépendante.
est exprimée directement par rapport
à la variable indépendante.
EXEMPLE 2.51
EXEMPLE 2.53
y = ± 4 − x2
Si y = f ( x ) = 4 − x 2 , alors
dy d
( 4 − x2 ) 2
1
=
dx dx
1 −1 d
= ( 4 − x2 ) 2 ( 4 − x2 )
2 dx
1
= ( 4 − x 2 ) 2 ( −2 x )
−1
2
−x
=
4 − x2
dy x
De manière similaire, si y = g ( x ) = − 4 − x 2 , alors = .
dx 4 − x2
Dans ces deux cas, la dérivée n’est définie que si x ≠ −2 et si x ≠ 2.
Remarquons que les représentations graphiques (figure 2.20) de ces trois
équations sont différentes.
FIGURE 2.20
Cercle et demi-cercles
y y y
( 0, 2 ) x + y = 4
2 2 ( 0, 2 ) f ( x) = 4−x 2
x x x
g ( x ) = − 4 − x2
( 0, −2 )
Notons également que, dans les trois cas, la dérivée (la pente de la droite
tangente) n’est pas définie en x = −2 et en x = 2 puisque la droite tangente est
alors verticale.
● Dérivation implicite Nous venons d’illustrer la dérivation implicite. Le résultat obtenu semble dif-
Soit une équation implicite contenant les férent de ceux obtenus précédemment, ce qui n’est pourtant pas le cas. En effet,
variables x et y. La dérivation implicite
est une technique de dérivation qui puisque x 2 + y2 = 4 , alors y = 4 − x 2 ou y = − 4 − x 2 .
consiste à dériver par rapport à x chaque
membre de l’équation implicite en dy −x −x
Si y = 4 − x 2 , on a = = . De même, si y = − 4 − x 2 , on a
considérant y comme une fonction dx y 4 − x2
dérivable de x, puis à isoler
dy
. dy −x −x x
dx = = = , ce qui concorde avec les résultats obtenus
dx y − 4 − x2 4 − x2
précédemment.
EXEMPLE 2.54
dy
Soit l’équation implicite x 3 y2 − 3 x 2 y = 1 − 2 x. On veut déterminer
. Il serait
dx
assez difficile (mais pas impossible) d’exprimer y en fonction de x. Utilisons
donc la dérivation implicite : dérivons chaque membre de l’égalité par rapport
dy
à x, en considérant y comme une fonction dérivable de x, puis isolons .
dx
d 3 2 d d d
dx
( x y ) − dx ( 3 x2 y) = dx (1) − ( 2 x )
dx
x 3 d y2 + y2 d x 3 − 3 x 2 d y + y d 3 x 2 = 0 − 2
dx ( ) dx
( ) dx ( ) dx ( )
dy dy
x3 ( 2 y) + y2 ( 3 x 2 ) − 3 x 2 + y ( 6 x ) = −2
dx dx
dy dy
2 x3 y + 3 x 2 y2 − 3 x 2 − 6 xy = −2
dx dx
dy dy
2 x3 y − 3x2 = 6 xy − 3 x 2 y2 − 2
dx dx
dy
( 2 x3 y − 3 x 2 ) dx = 6 xy − 3 x 2 y2 − 2
dy 6 xy − 3 x 2 y2 − 2
=
dx 2 x3 y − 3 x2
EXEMPLE 2.55
* La courbe décrite par une expression de type ( x 2 + y2 ) = a 2 ( x 2 − y2 ) a la forme d’une boucle. Elle
2
FIGURE 2.21
Lemniscate de Bernoulli
y
droite tangente
2 y = − 9 13 x + 40 13
|
2 ( x 2 + y2 ) = 25 ( x 2 − y2 ) 1,5
2
|
1
|
0,5
|
| | | | | | | |
x
–4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4
–0,5
|
–1
|
–1,5
|
–2
|
Les deux exemples précédents permettent de dégager les étapes à suivre pour
dy
déterminer à l’aide de la dérivation implicite :
dx
1. Dériver chaque membre de l’égalité par rapport à x, en considérant y comme
une fonction dérivable de x.
dy
2. Regrouper tous les termes contenant du même côté de l’égalité.
dx
DÉRIVÉE DES FONCTIONS ALGÉBRIQUES 133
dy dy
3. Mettre en évidence et effectuer une division afin d’isoler .
dx dx
dy
La dérivation implicite permet de trouver seulement lorsque y est une fonc-
dx
tion dérivable de x. Si on applique cette technique aveuglément à n’importe quelle
équation, on peut obtenir des résultats qui n’ont aucun sens.
En effet, soit l’équation x 2 + y2 = −9 . Si on dérive par rapport à x chaque
membre de l’égalité, on obtient
dy
2x + 2y = 0
dx
dy
2y = −2 x
dx
dy −x
=
dx y
Mais cette « dérivée » n’a aucun sens puisque l’équation x 2 + y2 = −9 ne définit
pas une courbe. Il est en effet impossible de trouver deux valeurs réelles x et y
satisfaisant à cette équation, x 2 + y2 étant toujours supérieur ou égal à 0. Il est
dy
donc inapproprié de déterminer , qui représente la pente de la droite tangente
dx
à la courbe en un point, puisqu’on n’a tout simplement pas de courbe ! Dans les
exercices du présent volume, vous pourrez toujours supposer qu’il existe une fonc-
tion y dérivable par rapport à x satisfaisant à l’équation implicite donnée.
On peut utiliser la dérivation implicite pour démontrer le théorème 2.11, qui
dy dx
établit une relation entre et lorsque ces dérivées existent.
dx dy
v THÉORÈME 2.11
Si x = f ( y ) est dérivable par rapport à y et si y est dérivable par rapport
à x, alors
dy 1 dx
= là où ≠ 0
dx dx dy
dy
preuVe
dx df
Puisque x = f ( y ) est dérivable par rapport à y, on a = . Pour
dy dy
dy
déterminer , dérivons implicitement l’équation x = f ( y ) par rapport
dx
à x. On obtient
d d
( x) = f ( y )
dx dx
d dy
1= f ( y )
dy dx
df dy
1=
dy dx
dx dy
1=
dy dx
1 dy
=
dx dx
dy
134 CHAPITRE 2
EXEMPLE 2.56
dy
Déterminons si x = y3 + 2 y.
dx
dx dx
On a = 3 y2 + 2 . Notons que la dérivée existe toujours et qu’elle n’est
dy dy
jamais égale à 0. Par conséquent, en vertu du théorème 2.11,
dy 1 1
= =
dx dx 3y + 2
2
dy
EXEMPLE 2.57
dy 3 y2 − 5
Déterminons si x = . On a
dx 2− y
dx d 3 y2 − 5
=
dy dy 2 − y
d d
( 2 − y) dy ( 3 y2 − 5 ) − ( 3 y2 − 5 )
dy
( 2 − y)
=
( 2 − y )2
=
( 2 − y)( 6 y) − ( 3 y2 − 5 )( −1)
( 2 − y )2
12 y − 6 y2 + 3 y2 − 5
=
( 2 − y )2
−3 y2 + 12 y − 5
=
( 2 − y )2
dx dx
Notons que existe si y ≠ 2 et que ≠ 0 si −3 y2 + 12 y − 5 ≠ 0 .
dy dy
dx dx −3 y2 + 12 y − 5
dy
si −3 y + 12 y − 5 ≠ 0 et si y ≠ 2.
2
EXERCICES 2.14
FIGURE 2.22
Astroïde
y
10
|
8
|
6
|
2 2
x 3 + y 3 = 4
4
|
2
|
| | | | | | | | | |
–10 –8 –6 –4 –2 0 2 4 6 8 10 x
–2
|
–4
|
–6
|
–8
|
Vous pouvez maintenant
–10
faire les exercices
|
récapitulatifs 67 à 77.
* Le mot « astroïde » tire son origine du latin astrum qui veut dire « astre ». La forme de cette courbe
nous fait penser à une étoile.
Résumé
Fluctuations des prix de l’essence, changements dans la de la tangente à la courbe décrite par la fonction f ( x ) en
taille d’une population humaine ou animale, mouvement x = a . On peut évidemment utiliser ce résultat pour cal-
d’un mobile et variation de température sont autant culer l’équation de la tangente ou de la normale à la
d’exemples qui illustrent la variabilité de phénomènes courbe décrite par la fonction f ( x ) en x = a . Ainsi, l’équa-
observés dans la vie courante et pour lesquels la dérivée tion de la tangente à la courbe décrite par une fonction
constitue un outil descriptif extrêmement puissant. dérivable f ( x ), en x = a , est y = f ′ ( a )( x − a ) + f ( a ) et
1
La dérivée d’une fonction y = f ( x ) en un point d’abs- celle de la normale est y = − ( x − a ) + f ( a ), pour
cisse x = a est donnée par f ′(a)
autant que f ′ ( a ) ≠ 0 dans ce dernier cas.
f ( x) − f (a) f ( a + ∆ x) − f ( a )
lim ou lim La richesse du concept de dérivée tient au fait qu’elle
x→ a x−a ∆ x→ 0 ∆x
(lorsque cette expression existe), et elle est notée par offre d’autres interprétations que son interprétation géo-
métrique. Ainsi, lorsque s ( t ) représente la position d’un
df dy mobile se déplaçant selon une trajectoire rectiligne, alors
f ′ ( a ), ou
dx x=a dx x=a s′ ( b) = v ( b) donne la vitesse du mobile au temps t = b .
Soulignons au passage que toute fonction dont la déri- De même, si P ( t ) représente la taille d’une population en
vée existe en x = a est continue en ce point, alors que fonction du temps, alors P ′ ( b) représente le taux de crois-
l’inverse n’est pas nécessairement vrai, comme en fait foi sance ou de décroissance de cette population au temps
la fonction f ( x ) = x qui est continue en x = 0, mais dont t = b . Si C (Q ) représente le coût de production de Q uni-
la dérivée n’existe pas en ce point. tés d’un bien, alors C ′ (Q ) constitue une excellente approxi-
mation du coût marginal lorsque le niveau de production
f ( a + ∆ x) − f ( a ) est de Q unités, c’est-à-dire le coût pour produire la
Comme l’expression représente la
∆x (Q + 1)e unité. Cette approximation est si fiable qu’on l’uti-
pente de la sécante passant par les points ( a, f ( a )) et lise habituellement comme définition du coût marginal.
( a + ∆ x, f ( a + ∆ x)) , on peut donner une interprétation On définit de manière analogue le revenu marginal R′ (Q )
géométrique de la dérivée : la dérivée représente la pente et le profit marginal π ′ (Q ) .
136 CHAPITRE 2
On peut également traiter la dérivée comme une fonc- vable de u, qui elle-même est une fonction dérivable de x,
dy alors y est aussi une fonction dérivable de x, et
tion. On utilisera alors indifféremment les notations ,
dx dy dy du
= . La règle de dérivation des fonctions
df dx du dx
ou f ′ ( x ) pour désigner l’expression
dx composées porte également le nom de règle de dérivation
f ( x + ∆ x) − f ( x ) en chaîne.
lim
∆ x→ 0 ∆x La fonction dérivée de y = f ( x ) étant une fonction,
qui, lorsqu’elle existe, représente la fonction dérivée de on peut la dériver, et obtenir ainsi une dérivée seconde ou
y = f ( x ). Le signe de la dérivée est également révélateur : d2 f d2 y
d’ordre 2, notée f ′′ ( x ), 2 ou 2 , qu’on peut également
il nous renseigne sur la croissance (dérivée positive) ou la dx dx
décroissance de la fonction (dérivée négative). dériver pour obtenir une dérivée troisième ou d’ordre 3,
d3 f d3 y
Le seul fait qu’il existe des algorithmes simples pour notée f ′′′ ( x ), 3
ou 3 , et ainsi de suite. On notera la
calculer des dérivées sans recourir explicitement à l’évalua- dx dx
tion d’une limite redouble l’intérêt pour le calcul différentiel. dérivée d’ordre n d’une fonction y = f ( x ) par f ( n) ( x ),
Ainsi, lorsqu’on tient compte des restrictions habituelles dn f dn y
ou . En particulier, il est utile de mentionner que,
au domaine, si u et v sont des fonctions dérivables de x, si k dx n dx n
et n sont des constantes, alors dans le cas du déplacement d’un mobile selon une trajec-
toire rectiligne, la dérivée seconde de la position s ( t ) est
d d dv du
■ (k ) = 0 ■ ( uv ) = u + v fonction du temps et correspond à l’accélération du
dx dx dx dx
dv d2 s
du dv mobile : a = = 2.
v −u dt dt
d du d u dx dx
■ ( ku ) = k ■ = Soulignons enfin qu’on peut également évaluer la déri-
dx dx dx v v2
vée d’une fonction y définie implicitement par rapport à x
d du dv d n
■
dx
(u ± v) = ±
dx dx
■
dx
(u ) = nun −1 du
dx
sous la forme d’une équation. On parle alors de dérivation
implicite. Il suffit d’appliquer l’opérateur de dérivation
aux deux membres de l’équation en considérant y comme
Il existe également une formule pour dériver une
dy
fonction composée. Ainsi, lorsque y est une fonction déri- une fonction de x, puis d’isoler .
dx
Mots clés
Accélération, p. 119 Droite normale, p. 82 Pente d’une droite, p. 76
Coût marginal, p. 88 Droite sécante, p. 77 Point anguleux, p. 93
Dérivation implicite, p. 131 Droite tangente, p. 80 Profit marginal, p. 91
Dérivée d’ordre n, p. 118 Droites parallèles, p. 77 Propriété de linéarité, p. 98
Dérivée d’une fonction, p. 88 Droites perpendiculaires, p. 77 Taux de variation instantané, p. 80
Dérivée d’une fonction en un point, Équation explicite, p. 129 Taux de variation moyen, p. 77
p. 86 Équation implicite, p. 129 Variation de la variable
Dérivée seconde, p. 118 Fonction dérivable en un point, indépendante, p. 75
Dérivée troisième, p. 118 p. 86 Variation d’une fonction, p. 75
Discriminant, p. 113 Grandeur d’une vitesse, p. 111 Vitesse instantanée, p. 84
Droite, p. 76 Ordonnée à l’origine, p. 76 Vitesse moyenne, p. 78
DÉRIVÉE DES FONCTIONS ALGÉBRIQUES 137
Réseau de concepts
Définition
f ( x) − f (a)
lim Dérivée en x = a
x→ a x−a
f ( x + ∆x ) − f ( x )
lim Fonction dérivée
∆x → 0 ∆x
Dérivable ⇒ Continue
Formules de dérivation
Continue ⇒⁄ Dérivable
d
• (k ) = 0
dx
Dérivée d’ordre n d du
• ( ku ) = k
dn f d dx dx
f (n) ( x) = = f ( n − 1 ) ( x )
dx n dx d du dv
• (u ± v) = ±
Dérivée dx dx dx
d dv du
Dérivation implicite • ( uv ) = u + v
dx dx dx
du dv
v −u
d u dx dx
Dérivée d’une fonction composée
• =
dx v v2
(Dérivation en chaîne)
d n
dy dy du •
dx
( u ) = nun − 1 du
dx
=
dx du dx
Interprétation
• générale : taux de variation instantané
• géométrique : pente de la droite tangente
• physique : vitesse, accélération
• économique : coût marginal, revenu marginal, profit marginal
• démographique : taux de croissance ou de décroissance d’une population
• etc.
Exercices récapitulatifs
Sections 2.1 et 2.2
f ( 1 + ∆ x) − f ( 1 ) 8
.
|
∆x
6
■ 1 + ∆x
|
■ ∆x 4
|
■ f (1)
2
■ f ( 1 + ∆ x)
|
■ ∆f = f ( 1 + ∆ x) − f ( 1 ) | | | |
–1 0 1 2 3 x
138 CHAPITRE 2
2. La fonction donnant l’aire d’un cercle (en centimètres carrés) b) Déterminez l’équation de la droite tangente à la courbe
par rapport à son rayon (en centimètres) est A( r ) = π r 2 . décrite par f ( x ) en x = 1 2 .
a) Quelle est la variation de l’aire du cercle si le rayon passe c) Déterminez l’équation de la droite normale à la courbe
de 2 cm à 4 cm ? Indiquez bien les unités. décrite par f ( x ) en x = 1 2 .
b) Quel est le taux de variation moyen de l’aire du cercle si 5. Soit la fonction f ( x ) = x 3.
le rayon passe de 2 cm à 4 cm ? Indiquez bien les unités.
a) Déterminez l’équation de la droite sécante passant par
c) Interprétez dans le contexte la réponse obtenue en b. les points (1, f (1)) et ( 2, f ( 2 )) .
d) Quel est le taux de variation instantané de l’aire du cercle b) Déterminez l’équation de la droite tangente à la courbe
lorsque le rayon est de 4 cm ? Indiquez bien les unités. décrite par f ( x ) en x = 1.
e) Interprétez dans le contexte la réponse obtenue en d. c) Déterminez l’équation de la droite normale à la courbe
3. Un virus se répand dans une population de 50 000 personnes décrite par f ( x ) en x = 1.
25 000 t
selon le modèle N ( t ) = , où N ( t ) représente le Section 2.3
t + 10
nombre de personnes ayant contracté le virus t jours après 6. Estimez la valeur de la dérivée de la fonction f ( x ) aux points
son introduction. A, B et C.
a) Combien de personnes ont contracté le virus après
y
1 jour ? Arrondissez la réponse à l’entier.
10
f ( x)
|
b) Combien de personnes ont contracté le virus après 8
|
3 jours ? Arrondissez la réponse à l’entier. 6
|
c) Si rien n’est fait pour enrayer la propagation du virus, com- 4
|
bien de personnes contracteront le virus à long terme ? 2
|
| | | | | | | |
d) Quelle est la variation du temps pour la période com- –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 x
–2
|
prise entre le premier et le troisième jour suivant l’intro- A B
–4
|
duction du virus ? Indiquez bien les unités. C
–6
|
e) Quelle est la variation du nombre de personnes ayant –8 |
contracté le virus durant la période comprise entre le –10
|
V (100 + ∆t ) − V (100 ) b) y
c) Évaluez lim et donnez-en une
∆t → 0 ∆t 10
f ( x)
|
interprétation géométrique, physique et mathématique. 8
|
d) Quelle est l’expression du taux de variation instantané 6
|
du volume d’eau dans le récipient lorsque 0 ≤ t ≤ T , où
4
T représente le temps requis pour que le récipient se
|
vide ? 2
|
e) À quelle vitesse le récipient se vide-t-il 50 s après le | | | | | | | |
x
–4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4
début de la fuite ? –2
|
10. La masse m ( t ) (en kilogrammes) d’un bébé est fonction du
c) y
temps t (en mois) écoulé depuis sa naissance. Supposons
qu’au cours de ses 2 premières années de vie, la fonction 6
|
m ( t ) = 12 + 7t permet de modéliser adéquatement la f ( x) 4
|
masse d’un bébé. 2
|
a) Quelle est la masse du bébé à la naissance ? | | | | | | | |
x
–4 –3 –2 –1 0 2 3 4
m( 8 ) − m( 5) –2 1
|
b) Évaluez l’expression et donnez-en une
3 –4
|
interprétation géométrique et biologique.
–6
|
c) Quelle est l’expression du taux de croissance instantané
de la masse du bébé ?
12. Esquissez le graphique d’une fonction continue en x = 2,
d) Quel est le taux de croissance de la masse du bébé 9 mois
mais qui n’admet pas de dérivée en ce point.
après sa naissance ? Donnez-en une interprétation géo-
métrique et biologique. 13. Vérifiez que la fonction continue f ( x ) n’est pas dérivable en
e) À quel moment la masse du bébé augmente-t-elle le plus x = −2.
rapidement ? a) f ( x ) = x+2 b) f ( x ) = 2 x + 4
x 3 − x si x < 1
14. Vérifiez que la fonction f ( x ) = est
2 − 2 x si x ≥ 1
continue en x = 1, mais que f ′ (1) n’existe pas. (Indice : Uti-
lisez la définition de la dérivée en un point pour montrer
que la dérivée n’existe pas.)
Section 2.5
t t t
f ( x) 25
1 h) y = 5t 5 + 2 t 2 − 4 t 3 +
|
3
t
s( x ) = ( x3 + 4 )
2
| | | | | | | |
x i)
–4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4
j) y = t2 3 t
–1
|
k) h( t ) = ( t 2 − 3t + π ) t
–2 l) y = ( x 2 − 3 x ) ( x 2 + 3 x − 18 )
|
140 CHAPITRE 2
m) g ( x ) = x ( 2 x + 1)( 3 x − 1) kt + 1
d) g ( t ) =
n) g ( x ) = ( x 4 − 3 x ) ( x 3 + 4 x 2 − 2 ) 3 − ( k − 1)3 t
1 2 x2 − 4 x + 2
o) s ( x ) = ( 2 x 3 − 4 x 2 + 1) 3 + 2 e) h( x ) =
x x k3x
2t 3 + t 2 18. Pour quelles valeurs réelles de x la courbe décrite par la
p) f ( t ) =
t fonction f ( x ) admet-elle une droite tangente horizontale ?
q) g ( t ) =
3t + 1 a) f ( x ) = 3 x 2 − 4 x + 1
t2 + 2
b) f ( x ) = 2 x 3 + 3 x 2 − 12 x
t2− 3t 1
r) s ( t ) = c) f ( x ) = x +
t 2 + 3t − 18 x
2 x2 + 4 x + 3
s) y = 19. Soit u, v et w des fonctions dérivables de x. Montrez que
1 − x3
d du dv
x4 − 2 x a) (u − v) = −
t) g ( x ) = dx dx dx
2 x3 + 1
d dw dv du
8t 5 t b) ( uvw ) = uv + uw + vw
u) h( t ) = dx dx dx dx
2t − 7
3−t 20. Déterminez le taux de variation du volume d’une sphère par
v) y = rapport à son rayon.
t +2
2 x2 + 1 21. Déterminez l’équation de la droite tangente et l’équation
w) f ( x ) =
( x − 1 )( x + 1 ) de la droite normale à la courbe décrite par la fonction en
( t − 3 )( t + 2 ) la valeur donnée de x.
x) g ( t ) =
( t + 1 )( t − 2 ) a) f ( x ) = 2 x 2 − 5 x + 1 en x = 0
( 2 x + 4 )( x − 5 ) b) f ( x ) = x 3 − 3 x 2 en x = 1
y) y =
3x + 2 1
c) f ( x ) = 2 x − en x = −1
3− x
z) h( x ) = ( x2 − x + 2)
2 x + 1
x
1
d) f ( x ) = en x = 4
x
16. Évaluez la dérivée de la fonction au point donné.
x+3
a) f ( x ) = 3 x + 1 au point ( 2, 7 ) e) f ( x ) = en x = −2
x+1
b) s ( t ) = − t 3 + 2 t 2 + 3t − 2 au point ( −1, −2 ) 2x + 1
f) f ( x ) = en x = 0
3 x−1
c) h( t ) = t 2 + au point ( 1 2 , 193 4 )
t4 1− x
g) f ( x ) = en x = 1
2 4 2x + 3
d) y = − au point (1, − 2 15 )
3 x 5 x2 22. Déterminez les équations des droites dont la pente est − 1 4
x4 2 1 et qui sont tangentes à la courbe décrite par la fonction
e) s ( x ) = − 3
− 3 au point ( −1, − 2 3 )
3 x2 x 1
f ( x) = .
5 x
f) f (t ) = 4t 3 − t 4 t 3 − 6
au point (1, −2 )
t 23. Déterminez la valeur réelle de x pour laquelle la fonction
−t 2 + 6t + 2 1
g) g ( t ) = au point ( 0, 1) f ( x ) = 2 admet une droite tangente parallèle à la droite
2 − 3t x
h) h( x ) = ( − x 2 + x ) au point ( −2, 36 ) y = 1 4 x − 1.
2
| | | |
–2 –1 0 1 2
28. Une mouche se déplace, de la gauche vers la droite, à partir La sensibilité de la pupille à une source lumineuse est défi-
du point ( −1, 2 ) sur une parabole opaque d’équation dA
nie par S ( x ) = .
f ( x ) = 3 − x 2 . Par ailleurs, une araignée immobile se trouve dx
au point ( 2, 0 ). Quelle distance séparera les deux insectes a) Quelle est l’aire d’une pupille lorsque l’intensité lumi-
lorsqu’ils se verront pour la première fois ? neuse est nulle ?
29. On projette un objet verticalement vers le haut avec une b) Quelle est l’aire d’une pupille soumise à une source lu-
vitesse initiale de 15 m/s. La hauteur (en mètres) de l’ob- mineuse très intense ?
jet t s après son lancement est donnée par la fonction c) Quelle est la sensibilité de la pupille à l’intensité d’une
h( t ) = 50 + 15t − 4, 9 t 2 . source lumineuse ?
a) À quelle hauteur au-dessus du sol l’objet est-il situé d) Que vaut S ( 4 ) ?
lorsqu’on le projette verticalement vers le haut ?
32. Les économistes définissent l’élasticité ( ε ) de la demande
dh par rapport au prix (aussi appelée l’élasticité-prix de la
b) Sachant que la vitesse de l’objet est donnée par ,
dt demande) au moyen de la formule suivante :
déterminez la vitesse de l’objet lorsqu’il atteint la hau-
dQ dP dQ Q
teur de 60 m lors de sa montée. ε = − = −
Q P dP P
c) Sachant que l’objet atteint sa hauteur maximale lorsque
sa vitesse est nulle, déterminez la hauteur maximale at- dP
La pente de la courbe de demande étant générale-
teinte par l’objet ainsi que le temps requis pour atteindre dQ
cette hauteur. ment plus petite que 0 (la courbe de demande est décrois-
d) À quelle vitesse l’objet touchera-t-il le sol ? sante), le signe négatif que l’on trouve dans l’expression de
l’élasticité nous assure que celle-ci est positive. L’élasticité
30. Un individu a été exposé à un contaminant. La concentration mesure la sensibilité de la demande par rapport au prix,
(en parties par million) de ce contaminant dans le corps puisqu’elle indique essentiellement quelle est la variation
de l’individu t jours après l’exposition est donnée par relative de la quantité demandée ( dQ /Q ) provoquée par une
C (t ) =
25t + 1 000
. variation relative de prix ( dP / P ). Ainsi, une élasticité de 2
50 t + 2 indique qu’une augmentation relative de prix de 5 % pro-
a) Déterminez le taux de variation C ′ ( t ) de la concentra- voquera une chute de 10 % de la quantité demandée. Plus
tion de contaminant par rapport au temps t . Indiquez l’élasticité est grande, plus une variation de prix provoque
bien les unités. une variation importante de la quantité demandée.
b) Que vaut C ′ ( 2 ) ? 10
Soit P = la fonction de demande d’un bien, où le prix P
c) Interprétez dans le contexte la valeur obtenue en b. Q
est exprimé en dollars et la quantité Q est exprimé en mil-
31. Le corps humain réagit à un stimulus selon l’intensité de
lions d’unités du bien.
celui-ci. Ainsi, la pupille réagit lorsqu’elle est soumise à une
source lumineuse. La relation entre l’aire A( x ) (en milli- a) Calculez l’élasticité de la demande de ce bien.
mètres carrés) d’une pupille et l’intensité x d’une source b) Quelle est l’élasticité de la demande de ce bien lorsque
40 + 24 x 4 la quantité demandée est de 100 unités ?
lumineuse est donnée par A( x ) = . On peut vé-
1 + 4 x4 c) Quel sera l’effet sur la quantité demandée de ce bien à
rifier que plus la source lumineuse est intense, plus la pupille la suite d’une augmentation de 2 % des prix, lorsque le
se contracte, c’est-à-dire que plus l’aire de la pupille diminue. prix de ce bien est de 5 $ ?
142 CHAPITRE 2
Section 2.6 36. On lance une balle vers le haut à partir du toit d’un édifice
avec une vitesse initiale de 14,7 m/s. La position de la balle
33. Esquissez le graphique d’une fonction satisfaisant aux condi-
(sa hauteur mesurée en mètres) t s après son lancement est
tions suivantes : f ′ ( −2 ) > 0, f ′ ( −1) = 0, f ( 0 ) = 0, f ′ ( 0 ) < 0,
donnée par s ( t ) = − 4, 9 t 2 + 14, 7t + 49.
f ′ ( 2 ) = 0 et f ( 4 ) = 2.
a) Quelle est la hauteur de l’édifice ?
34. Esquissez le graphique d’une fonction satisfaisant aux condi- ds
tions suivantes : f ′ ( x ) < 0 si x < 0 ou si x > 0, f ′ ( 0 ) = 0 et b) Quelle est la vitesse v ( t ) = de la balle au temps t ?
dt
f ( 0 ) = 0.
c) À quel moment la vitesse de la balle est-elle nulle ?
35. Déterminez lequel des graphiques suivants (a, b, c ou d) est d) Sur quel intervalle de temps la balle se dirige-t-elle vers
celui de la dérivée de la fonction f ( x ). le haut ?
y e) Quelle est la hauteur maximale atteinte par la balle ?
30
f ( x) f) Combien de temps s’écoule-t-il avant que la balle ne
|
20 touche le sol ?
|
| | | | | | | | le bas ?
x
–4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4
–10 h) Quelle est la distance totale parcourue par la balle ?
|
20
|
la valeur obtenue en b ?
b) y
d) À partir de la réponse obtenue en c, expliquez pourquoi
20 le modèle proposé par les chercheurs ne serait pas ap-
|
| | | | | | | |
x au-delà de la valeur obtenue en b.
–4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4
–10
38. Déterminez les intervalles où la fonction f ( x ) est positive,
|
–20
|
a) f ( x ) = 6 x 3 − 4 x 2 − 2 x
c) y −8 x 2 − 14 x + 4
b) f ( x ) =
40 x 2 − 16
|
30
|
| | | | | | | |
au temps t .
–20
|
| | | | | | | |
–20
|
40. Déterminez la dérivée troisième de la fonction. f) Quelle notation mathématique emploie-t-on pour dési-
gner la variation instantanée de la vitesse de l’objet t s
a) f ( x ) = x 4 − x 3 + x 2 − x + 1
après le début de son déplacement ?
1
b) g ( t ) = g) Donnez l’expression du taux de variation instantanée
t de la vitesse de l’objet t s après le début de son dépla-
1 cement.
c) y =
x2
h) À quelle mesure physique correspond la variation ob-
1
41. Déterminez f ′ ( x ), f ′′ ( x ) et f ′′′ ( x ) si f ( x ) = , où a tenue en g ?
a − bx
et b sont des constantes non nulles. i) Calculez v′ ( 4 ) .
A B 4
|
3
|
2
|
1
|
| | | | | | | |
0 x
–2 –1,5 –1 – 0,5 0,5 1 1,5 2
–1 a) À quelle distance du mur la voiture se trouve-t-elle 2 s
|
C –4 après 2 s ?
|
au moment de l’impact ?
0 | | | |
x
1 2 3 f) Quelle est l’accélération de la voiture (en mètres par se-
–1 conde carrée) au moment de l’impact ?
|
b) Utilisez une notation mathématique appropriée pour deux équations ou inéquations pour traduire l’énoncé en
exprimer le fait que la sensibilité S représente le taux langage mathématique.
de variation instantané de la réaction par rapport à la a) Le mobile se déplace vers la droite de plus en plus vite.
dose q.
b) Le mobile se déplace vers la droite, mais ralentit.
c) Quelle est l’expression de S en fonction de q ? Votre
c) Le mobile se déplace vers la droite, à vitesse constante.
réponse doit contenir les paramètres a et b.
d) Le mobile se déplace vers la droite, s’immobilise pour
d) Quel ordre de la dérivée de la réaction par rapport à la
une fraction de seconde en t = t 0 , pour ensuite repartir
dose doit-on utiliser pour trouver l’expression du taux
vers la gauche.
de variation instantané de la sensibilité par rapport à la
dose ?
52. Soit P ( t ) la taille d’une population animale sur un territoire
e) Quelle est l’expression du taux de variation instantané donné en fonction du temps t . Cette population augmente
de la sensibilité par rapport à la dose ? Votre réponse avec le temps sur l’intervalle [ a, b ], mais son taux de crois-
doit contenir les paramètres a et b. sance est décroissant.
49. Sous l’action du levain, le volume occupé par une boule de a) Quelle expression mathématique correspond au taux de
pâte à pain varie en fonction (dérivable) du temps. Soit V ( t ) croissance instantané de la taille de cette population ?
le volume (en centimètres cubes) occupé par une boule de Utilisez une notation appropriée pour désigner cette
pâte à pain en fonction du temps t (en minutes) mesuré à expression.
compter du moment où la boule a été déposée sur le comp- b) Encerclez la lettre qui correspond à un énoncé vrai.
toir ( t = 0 ). A. Si t ∈ ]a, b[, alors P ′ ( t ) < 0 .
Traduisez l’information contenue dans la phrase sous la forme B. Si t ∈ ]a, b[, alors P ′ ( t ) > 0 .
d’un ou de plusieurs énoncés (équations ou inéquations) C. Si t ∈ ]a, b[, alors P ′ ( t ) = 0.
écrits avec les unités de mesure et le symbolisme mathéma-
D. Aucune de ces réponses.
tique appropriés.
c) Comment traduit-on en langage mathématique le fait
a) Après 10 min, le volume occupé par la boule de pâte à
que le taux de croissance de la population est décrois-
pain est de 40 cm 3.
sant ?
b) Après 10 min, le volume de la boule de pâte à pain aug-
d) Encerclez la lettre associée au graphique susceptible de
mente à raison de 1 cm 3 /min.
représenter la courbe décrite par la fonction P ( t ).
c) Après 30 min, le rythme de croissance du volume oc-
cupé par la boule de pâte à pain diminue à raison de A. P D. P
0,1 cm 3 /min 2 .
d) Après 1 h, le volume de la boule de pâte à pain a atteint
sa valeur maximale, c’est-à-dire qu’il a augmenté jusqu’à
cet instant, puis s’est mis à diminuer par la suite.
9 x4 − 4 x
Section 2.8
55. Déterminez la dérivée en utilisant les formules de dérivation. 56. Si y est une fonction dérivable de v, si v est une fonction
dérivable de u et si u est une fonction dérivable de x, mon-
a) f ( x ) = ( x 4 − 3 x 3 + 2 x − 5 )
5
dy dy dv du
trez que = . (Indice : Utilisez le théorème 2.10.)
dx dv du dx
b) g ( t ) = 3
3 − 2t
dy
57. Utilisez le théorème 2.10 pour trouver l’expression de
c) h( t ) = 4 2
t − 6t dx
comme une fonction de x.
4
d) y = a) y = u 2 − 2 u et u = x 2 − 3 x
(t 2 + 4t + 2 ) 3
1 1− x
b) y = u − et u =
2 u 1+ x
e) s ( x ) = − 3
+ 5
x2 + 2x − π4
x5 + 1 1−v 1
c) y = , v = u + et u = 3
x
1
3 1+v u
f) f ( t ) = 3t − 3 2
t dy
5
58. Évaluez .
3 − 2x dx x=1
g) h( x ) =
3 x + 4
1 2
3 a) y = + et u = 2 x + 2
3t 3 3u u 2
h) s ( t ) =
9 t − 1 1 1 − 2x
b) y = u + et u =
7 u 1+ x
x2 − 6 x + 2
i) g ( x) =
x 2 − 3 59. Chez une certaine espèce de poisson, on a observé une re-
5 lation entre la longueur L (en mètres) de l’animal et sa
2 x2 + 3 masse m (en kilogrammes) : m = 4 L2. Supposons que le taux
j) y = 2
x − 3 de croissance par rapport au temps t (en années) de la lon-
t3 − 1
4
gueur d’un tel poisson est de ( 0, 3 − 0, 2 L ) m/année.
k) h( t ) = 3
t + 1
4t + 3
l) f (t ) =
t2 + 1
3
ax + b
m) f ( x ) = , où a , b, c et d sont des constantes
cx + d
n) s(t ) = t2 + 1 + t3
o) g ( t ) = 3t + 1 + 2 t 3
p) h( x ) = 3
x2 + 5 + 2x
q) y = ( 2 x 3 − 5 ) ( 3 − 2 x )2
3
r) f ( t ) = ( 2 t 2 + 3) ( 4 t − 5 )3
4
dm
s) g ( x ) = ( x 4 − 3 x ) ( x 2 − 2 )
3 2
a) Trouvez l’expression de en fonction de la longueur L.
dt
x 2 + 4 ( 2 x 3 − 4 x 2 + 1)
3
t) s ( x ) = Indiquez bien les unités.
dm
u) h( t ) = ( 2 t + π )3 ( 2 − 5t ) b) Évaluez et donnez une interprétation biolo-
dt m= 4
v) y =
( x 2 + x + 3 )4 gique de ce résultat.
( 1 − x 3 )3 60. Pour quelles valeurs réelles de x la courbe décrite par la
2t fonction f ( x ) admet-elle une droite tangente horizontale ?
w) y =
3t 2 + 5 2x − 1
4
a) f ( x ) = ( x 2 − 4 )
8
c) f ( x ) = 2
x 2 ( x 2 − 3) x + 2
x) g ( x ) =
2x + 3 b) f ( x ) = x 200 − x 2
146 CHAPITRE 2
d) f ( x ) =
1
3 − 2x
en x = −3
d u
dx v
=( )
du dv
dx dx
.
x = 1? dy
67. Déterminez .
dx
64. Vous placez 5 000 $ à un taux d’intérêt de r % capitalisé a) y3 + 2 xy = 5 x 2
mensuellement. Le montant accumulé (en dollars) au bout
48 b) xy = x 2 + y2 − x − y
r
de 4 ans est donné par C ( r ) = 5 000 1 + . c) x 2 + y2 = 100 − x 2 y2
1 200
a) Calculez le montant accumulé au bout de 4 ans si le taux d) x 3 + 2 y3 = −3 xy
d’intérêt est de 6 % capitalisé mensuellement, c’est- e) x 3 + y4 = 1 + 2 x 2 y2
à-dire calculez C ( 6 ).
f) x 2 y2 + x 3 y = 6 x
b) Calculez le montant accumulé au bout de 4 ans si le taux y
d’intérêt est de 12 % capitalisé mensuellement, c’est- g) 2 − 3 xy2 = 8
x
à-dire calculez C (12 ).
y2
h) − 3 xy = 6
c) Déterminez C ′ ( r ). Indiquez bien les unités. x
d) Est-ce que la fonction C ( r ) est croissante ou décrois- i) ( x2 + y2 ) = 4 x 2 y
2
Exercices de révision
Répondez aux questions 1 à 9, puis à la question 10 ou à la ________________ à cette courbe au point P . La pente de
question 11. cette droite correspond à la limite des pentes des droites
1. Encerclez la lettre qui correspond à la bonne réponse. ______________ passant par les points P et Q de la courbe,
lorsque le point Q se rapproche du point P . La pente de la
a) Si f ( x ) = x 2 − 4 , que vaut f ′ ( x ) ? droite tangente correspond à la dérivée de f ( x ) en x = a,
A. 2x D. 1 dérivée qu’on note _________.
1 1
B. E. 3( a + h )2 − 3a 2
2 x2 −4 2x Ainsi, l’expression lim est la dérivée de la
h→ 0 h
x
C. F. Aucune de ces réponses. fonction f ( x ) =________ en x = a.
x2 −4
x3 si x < 0 En général, la fonction dérivée de f ( x ) est donnée par l’ex-
pression f ′ ( x ) = lim , lorsque cette limite
b) Soit f ( x ) = x si 0 ≤ x ≤ 1. ∆ x→ 0
x2 ∆y
si x > 1 existe. En particulier, si y = f ( x ), on a f ′ ( x ) = lim
,
∆x ∆ x→ 0
Lequel des énoncés suivants est vrai ?
ce qui permet d’introduire une autre notation pour la déri-
A. La dérivée de f ( x ) est définie pour toutes les valeurs vée de la fonction y = f ( x ), soit f ′ ( x ) = .
de x.
B. La fonction f ( x ) est continue pour toutes les valeurs On peut généralement dériver la dérivée d’une fonction
de x, et sa dérivée est définie pour toutes les valeurs pour obtenir une dérivée d’ordre 2 (ou dérivée seconde),
de x, sauf pour x = 0. et ainsi de suite. Si elle existe, la dérivée d’ordre n d’une
C. La fonction f ( x ) est continue pour toutes les valeurs fonction y = f ( x ) est notée ___________ ou __________.
de x, et sa dérivée est définie pour toutes les valeurs Il existe des formules de dérivation qui simplifient grande-
de x, sauf pour x = 1. ment le calcul des dérivées. Ainsi, si u et v sont des fonctions
D. La fonction f ( x ) est continue pour toutes les valeurs dérivables de x, alors
de x, et sa dérivée est définie pour toutes les valeurs
d
de x, sauf pour x = 0 et pour x = 1. ■ (u + v) =
E. La fonction f ( x ) est continue pour toute les valeurs dx
de x sauf pour x = 0 et pour x = 1. d
■ ( uv ) =
F. Aucune de ces réponses. dx
3x + 1
c) Si f ( x ) = , que vaut f ′′ ( x ) ? d u
5− x ■ =
dx v
−18 x 2 + 48 x − 290 4 − 32 x
A. D. 3. Esquissez le graphique de la fonction f ′ ( x ) à partir du gra-
( 5 − x )4 ( 5 − x )3
phique de la fonction f ( x ).
32
B. E. 0 y
( 5 − x )3
1,5
|
16 x 2 − 192 x + 560
C. F. Aucune de ces réponses.
( 5 − x )4 1 f ( x)
|
e) Que vaut f ′ ( 4 ) si f ( x ) = x 2 x ?
–1,5
|
A. 64 E. 20
4. Soit f ( x ) = 1 − x 5 .
2
B. 8 F. 3
C. 32 G. 16 a) Que vaut lim+ f ′ ( x ) ?
x→ 0
D. Cette valeur H. Aucune de ces réponses.
b) Que vaut lim f ′ ( x ) ?
n’existe pas. x →∞
Nous allons donc poursuivre l’étude des concepts clés (limite, continuité et dérivée) du
calcul différentiel en les rattachant aux fonctions transcendantes. Tout comme nous l’avons
fait avec les fonctions algébriques, nous établirons notamment des formules de dérivation
des fonctions transcendantes qui faciliteront l’évaluation d’une dérivée.
MaBiblio
> Multimédia
> 14. Approche intuitive
des formules de
dérivation
Accédez directement
à l’animation.
goo.gl/8S2z3P
O b j e c t i f s
◗◗ Évaluer la limite d’une expression contenant ◗◗ Utiliser correctement la dérivation logarithmique (3.1).
des fonctions exponentielles (3.1).
◗◗ Évaluer la limite d’une expression contenant des
◗◗ Dériver une expression contenant des fonctions fonctions trigonométriques (3.2).
exponentielles (3.1).
◗◗ Dériver une expression contenant des fonctions
◗◗ Évaluer la limite d’une expression contenant trigonométriques (3.2).
des fonctions logarithmiques (3.1).
◗◗ Dériver une expression contenant des fonctions
◗◗ Dériver une expression contenant des fonctions trigonométriques inverses (3.3).
logarithmiques (3.1).
S o m m a i r e
A n i m a t i o n s G e o G e b r a
14 Approche intuitive des formules de dérivation (p. 150) 16 Théorème du sandwich (p. 187)
15 Estimation de la limite de – 1)/h lorsque h → 0 et
(eh 17 Illustration de la démonstration du théorème 3.8 (p. 188)
représentation graphique (p. 165)
UN PORTRAIT DE
Charles Hermite
C
harles Hermite naquit à Dieuze le 24 décembre 1822.
Fils de commerçant, il entreprit des études au collège
de Nancy, puis il fréquenta le collège Henri IV à Paris
et, en 1840-1841, le collège Louis-le-Grand afin de se préparer
aux examens d’entrée de l’École polytechnique. Or, Hermite
n’aimait pas se préparer à des examens. Il préférait de beaucoup
lire les ouvrages de grands mathématiciens comme Euler, Gauss
ou Lagrange. C’est sans doute ce qui explique qu’il obtint des
résultats moyens à l’examen d’entrée de l’École polytechnique
(il prit la 68e place), même si, au cours de son année passée à
Louis-le-Grand, il avait déjà publié deux articles scientifiques.
Hermite poursuivit ses études et ses recherches. Il obtint ses diplômes de baccalau-
réat et de licence, qui lui permirent, en juillet 1848, d’obtenir un poste d’examinateur
d’admission, puis de répétiteur d’analyse, à l’École polytechnique, qui l’avait exclu quatre
ans auparavant. Il occupa par la suite des postes d’enseignement au Collège de France,
à l’École normale supérieure et enfin à la Sorbonne de 1869 à 1897. Il avait la réputation
d’être un excellent professeur dont les arguments étaient d’une grande précision et d’une
grande limpidité. Il était très apprécié parce qu’il était très affable et qu’il avait le souci
de voir ses élèves réussir. Le célèbre mathématicien Paul Prudent Painlevé (1863-1933)
décrivit ainsi l’enseignement d’Hermite :
Ceux qui ont eu l’heureuse fortune d’être les élèves du grand géomètre ne sauraient oublier
l’accent presque religieux de son enseignement, le frisson de beauté ou de mystère qu’il
faisait passer à travers son auditoire devant quelque admirable découverte ou devant l’in-
connu†.
* On lui avait interdit de poursuivre ses études pour cause de claudication congénitale.
† Cité dans François Le Lionnais, Les grands courants de la pensée mathématique, Paris, Rivages, 1986, p. 438.
Mais Hermite n’était pas qu’un pédagogue hors pair, il était également un
mathématicien de calibre international. Ses travaux portèrent sur la théorie des inva-
riants inaugurée par Arthur Cayley (1821-1895) et James Joseph Sylvester (1814-1897),
ainsi que sur la théorie des fonctions abéliennes et des fonctions elliptiques. Il
proposa aussi une méthode de résolution de l’équation du cinquième degré (qui
ne peut pas être résolue par radicaux) à l’aide des fonctions elliptiques.
Hermite, qui utilisait des variables continues en théorie des nombres, décou-
vrit les formes, dites hermitiennes en son honneur, qui allaient se révéler indis-
pensables au développement de la mécanique quantique.
Hermite mourut à Paris le 14 janvier 1901 après une très fructueuse carrière
scientifique. Bien qu’il n’ait pas été particulièrement prolifique, ses travaux furent
très innovateurs. Tête d’affiche des mathématiques françaises de son époque, il
eut une grande influence sur la génération suivante de mathématiciens français
tels Henri Jules Poincaré (1854-1912), Jacques Salomon Hadamard (1865-1963) et
Charles Émile Picard (1856-1941). Membre honoraire de plusieurs sociétés
savantes, membre de l’Académie des sciences (1856) et lauréat de nombreux prix
et honneurs, Hermite vit son nom attaché à plusieurs concepts mathématiques
importants : théorèmes de Hermite (sur la transcendance de e ) et de Hermite-
Lindemann, fonction de Hermite, forme hermitienne, espace hermitien, matrice
hermitienne, polynôme de Hermite, norme hermitienne, etc. ■
* Les nombres transcendants que Liouville a exhibés portent maintenant le nom de nombres
de Liouville en l’honneur de celui qui les a fait connaître.
154 CHAPITRE 3
Dans les chapitres précédents, nous avons évalué des limites, étudié la continuité
● Fonctions algébriques et dérivé des fonctions algébriques, c’est-à-dire des fonctions obtenues par des
Les fonctions algébriques sont des opérations algébriques sur des polynômes (addition, soustraction, multiplication,
fonctions qu’on obtient en effectuant division, puissance et extraction d’une racine). Les fonctions qui ne sont pas
des opérations algébriques sur des
polynômes (addition, soustraction, algébriques sont dites transcendantes. Parmi elles, signalons les fonctions expo-
multiplication, division, puissance nentielles et les fonctions logarithmiques.
et extraction d’une racine).
● Fonctions transcendantes
Les fonctions qui ne sont pas algébriques 3.1.1 Fonctions exponentielles
sont des fonctions transcendantes.
Les fonctions exponentielles, logarith- Dans la vie courante, plusieurs situations peuvent être modélisées par des fonctions
miques, trigonométriques et trigono- exponentielles. L’évolution de la taille d’une population par rapport au temps, la
métriques inverses sont des exemples
de fonctions transcendantes.
valeur d’un placement à intérêt composé, la désintégration d’une substance radioac-
tive en sont quelques exemples. Les fonctions logarithmiques, quant à elles, sont
utilisées pour modéliser, entre autres, le pH d’une solution, le gain de puissance en
décibels fourni par un amplificateur ou l’intensité d’un tremblement de terre.
Le rythme (la vitesse) auquel chacun de ces phénomènes varie est obtenu par
la dérivation de la fonction exponentielle ou de la fonction logarithmique qui le
décrit. Nous établirons donc des formules de dérivation pour ces types de fonctions.
FIGURE 3.1
Fonctions exponentielles
y y
f ( x ) = bx f ( x ) = bx
( 0, 1 ) ( 0, 1 )
x x
Si b > 1 Si 0 < b < 1
EXEMPLE 3.1
EXEMPLE 3.2
6 ans.
Au bout de 6 ans, le capital accumulé sera de
12( 6 )
C ( 6 ) = 1 000 (1, 007 5 ) = 1 000 (1, 007 5 )
72
≈ 1 712, 55 $
formules mathématiques, dite formule d’Euler : e iπ + 1 = 0. En 1737, Euler montra que ce nombre
est irrationnel, et, en 1873, Charles Hermite (1822-1901) prouva qu’il est transcendant. Soulignons
enfin, et nous y reviendrons plus tard, que le nombre e est la seule base d’une fonction exponen-
tielle f ( x ) = b x telle que la dérivée de la fonction soit égale à elle-même.
DÉRIVÉE DES FONCTIONS TRANSCENDANTES 157
Les fonctions exponentielles sont continues sur l’ensemble des nombres réels,
comme l’énonce le théorème 3.1. Nous accepterons ce théorème sans démonstra-
tion, mais vous devriez être convaincu de sa justesse par une simple observation
des courbes décrites par ces fonctions (figure 3.1) : on les trace sans lever la pointe
du crayon.
v THÉORÈME 3.1
Si b > 0 et b ≠ 1, la fonction exponentielle f ( x ) = b x est continue sur ,
c’est-à-dire que pour tout a ∈ , on a lim b x = ba.
x→ a
EXEMPLE 3.3
x 3x
Évaluons lim .
x→ 2 4 x − x
x 3x 2 ( 32 ) 18 9
lim = = =
x→ 2 4 x − x 4 −2
2 14 7
EXEMPLE 3.4
x→ 2
Posons g ( x ) = − x 2 et f ( x ) = 2 x . Alors, on a f ( g ( x )) = f ( − x 2 ) = 2 − x .
2
lim 2 − x = 2 −2 = 2 − 4 =
2 2
1
16
x→ 2
2 x − 2− x
b) lim
x→1 2 x + 2 − x
158 CHAPITRE 3
lim 4 − x = lim ( 4 −1 )
x
propriété des exposaants: b xy = ( b x )
y
x →−∞ x →−∞
4 x + 4− x ∞
Par conséquent, lim −
est de la forme indéterminée . Utilisons
x →−∞ 4 − 4
x x −∞
1
le fait que 4 − x = et la mise au même dénominateur pour lever cette indé-
4x
termination :
1
4x +
(4x ) + 1 2
+
4x 4− x x x ( 4 x )2 + 1 4x
lim = lim 4 = lim 4 = lim ⋅
x →−∞ 4 x − 4 − x x →−∞ x 1
4 − x ( )
x →−∞ 4 x 2 − 1 x →−∞
4x ( 4 x )2 − 1
4 4x
= lim
( 4 x )2 +1
=
02 + 1
= −1
( )
x →−∞ 4 x 2 −1 02 − 1
EXEMPLE 3.6
1 000
Soit P ( t ) = , la fonction donnant la taille de la population de cerfs
1 + 9 e −2 t
dans une région protégée en fonction du temps t exprimé en années. Évaluons
lim P ( t ).
t →∞
On a
lim e −2 t = lim ( e −2 )
t
nts: b xy = ( b x )
y
propriété des exposan
t →∞ t →∞
1 000 1 000
Par conséquent, lim P ( t ) = lim = = 1 000 cerfs. Cette
t →∞ t →∞ 1 + 9 e −2 t 1 + 9(0)
limite représente la population de cerfs à long terme dans cette région si, bien
sûr, la tendance se maintient.
On peut confirmer les résultats obtenus en regardant la courbe (figure 3.2)
décrite par la fonction P ( t ).
* Les 14 premières propriétés des limites sont données dans les tableaux 1.14 (p. 22) et 1.15 (p. 28).
DÉRIVÉE DES FONCTIONS TRANSCENDANTES 159
FIGURE 3.2
Population de cerfs en fonction du temps
Nombre de cerfs
1 200
|
1 000
|
800
|
600 1 000
P (t ) =
|
400 1 + 9e −2 t
|
200
|
0 | | | | |
|
0 1 2 3 4
t (années)
droite y = 1 000 est une asymptote horizontale à la courbe décrite par la fonction
1 000
P (t ) = . En général, la droite y = A est une asymptote horizontale à
1 + 9 e −2 t
A
la courbe décrite par la fonction P ( t ) = . Cette asymptote représente
1 + Ce − rt
la tendance à long terme, c’est-à-dire lorsque t → ∞, de la fonction population.
EXEMPLE 3.7
EXERCICES 3.1
1. Évaluez la limite.
2 x
lim 4 2 x − 1 lim e − x
2
a) lim c) e)
x→ 9 e x − 9 +2 x →−∞ x →−∞
d) lim ( 1 2 )
1 x
b) lim+ 2 x
x→ 0 x →∞
2. Une substance radioactive se désintègre de telle sorte qu’après t années, il en
reste une quantité Q ( t ) exprimée en grammes et donnée par la fonction
Q ( t ) = 150 e − 0 , 02 t .
a) Déterminez la quantité restante de cette substance radioactive au bout de
50 ans.
b) Évaluez lim Q ( t ).
t →∞
c) Interprétez dans le contexte la réponse obtenue en b.
160 CHAPITRE 3
Les fonctions logarithmiques sont aussi des fonctions transcendantes fort utiles.
Rappelons-en d’abord les principales caractéristiques avant d’en aborder les appli-
cations.
FIGURE 3.3
Fonctions logarithmiques
y y
f ( x ) = logb x
( 1, 0 )
x x
( 1, 0 ) f ( x ) = logb x
FIGURE 3.4
Si b > 1 Si 0 < b < 1
Réciprocité de la fonction exponentielle
et de la fonction logarithmique
On remarque que les fonctions logarithmiques sont définies si et seu-
y
g ( x) = b x lement si x > 0, c’est-à-dire que le domaine de la fonction f ( x ) = logb x
est + , soit l’ensemble des réels positifs (les nombres réels supérieurs à 0).
|
y = x
De plus, il existe une relation très étroite entre les fonctions logarithmiques
|
⇔ by = x
Les fonctions f ( x ) = logb x et g ( x ) = b x sont des fonctions réci-
| | | | | |
(1, 0) x
proques. On obtient la courbe décrite par la fonction f ( x ) en intervertis-
|
Les bases e et 10 sont celles qui sont les plus couramment utilisées dans
● Logarithme naturel les fonctions logarithmiques et, par conséquent, on utilise une notation
Le logarithme naturel ou logarithme
particulière pour ces fonctions. Ainsi, la fonction logarithmique de base e
népérien d’un nombre réel positif x
est le logarithme de base e de x. On le s’écrit f ( x ) = ln x [plutôt que f ( x ) = loge x ], et on parle alors de loga-
note ln x. rithme naturel ou logarithme népérien. La fonction logarithmique de
base 10 s’écrit f ( x ) = log x [plutôt que f ( x ) = log10 x ], et on parle alors
● Logarithme de Briggs
Le logarithme de Briggs ou logarithme
de logarithme de Briggs ou logarithme décimal. On trouve sur la plupart
décimal d’un nombre réel positif x est des calculatrices scientifiques les touches ln et log qui permettent d’éva-
le logarithme de base 10 de x. On le luer ces fonctions en un point.
note log x.
P
DÉRIVÉE DES FONCTIONS TRANSCENDANTES 161
= 5
x
2 4
( ) = ln 5
ln 2
x
4
x
ln 2 = ln 5 ln M q = q ln M
4
4 ln 5
x = ≈ 9, 29
✦◗ Voir l’annexe Rappels de notions ln 2
mathématiques, p. 401.
EXEMPLE 3.8
P
La fonction S = 10 log = 10 log ( 20 P ) donne le gain ou la perte de puis-
0, 05
sance S (en décibels) d’un amplificateur pour une puissance d’entrée de 50 mW
et une puissance de sortie de P W. Déterminons le gain ou la perte de puissance
d’un amplificateur ayant une puissance de sortie de 25 W.
Si P vaut 25 W, alors S = 10 log [ 20 ( 25 )] = 10 log 500 ≈ 27, 0 dB. Un amplifi-
cateur ayant une puissance d’entrée de 50 mW et une puissance de sortie de 25 W
donne un gain de puissance de 27 dB.
EXEMPLE 3.9
ln (1, 007 5 )
12 n
= ln 2, 5
12 n ( ln 1, 007 5 ) = ln 2, 5
ln 2, 5
n =
12 ( ln 1, 007 5 )
n ≈ 10, 219 ans
Par conséquent, il faudra 10 ans et 3 mois (car 0, 219 an × 12 mois/année ≈ 2, 6 mois
0, 219 an × 12 mois/année ≈ 2, 6 mois) pour que le capital accumulé soit de 2 500 $.
Les fonctions logarithmiques sont continues sur l’ensemble des nombres réels posi-
tifs, comme l’énonce le théorème 3.2. Nous accepterons ce théorème sans démons-
tration, mais vous devriez être convaincu de sa justesse par une simple observation
des courbes décrites par ces fonctions (figure 3.3) : on les trace sans lever la pointe
du crayon lorsque x > 0.
v THÉORÈME 3.2
Si b > 0 et b ≠ 1, la fonction f ( x ) = logb x est continue sur + , c’est-
à-dire que pour tout a > 0, on a lim logb x = logb a.
x→ a
EXEMPLE 3.10
ln x
Évaluons lim2 .
x→e 1+ x
En vertu du théorème 3.2, le numérateur est continu en x = e 2 puisque
e2> 0. Le dénominateur est également continu en x = e 2 puisque c’est un poly-
ln x
nôme. En vertu du théorème 1.5 (p. 50), la fonction f ( x ) = est donc continue
1+ x
DÉRIVÉE DES FONCTIONS TRANSCENDANTES 163
EXEMPLE 3.11
* Les 17 premières propriétés sont données dans les tableaux 1.14 (p. 22), 1.15 (p. 28) et 3.1 (p. 158).
164 CHAPITRE 3
EXEMPLE 3.13
EXEMPLE 3.14
EXERCICES 3.2
1. Évaluez la limite.
a) lim x ln ( x 3 ) c) lim log ( x 3 + 2 ) e) lim ln ( x 2 )
x→e x →∞ x→ 0
x − 4
b) lim+ log 1 2 ( 3 x − 6 ) d) lim log 7
x→ 2 x→ 4 x + 4
Nous ne pouvons pas évaluer algébriquement cette limite avec les stratégies
élaborées dans le chapitre 1. Toutefois, le tableau 3.3 devrait vous convaincre
qu’elle vaut effectivement 1.
TABLE AU 3. 3
MaBiblio eh − 1
> Multimédia lim
h→0 h
> 15. Estimation de la limite
de (eh – 1)/h lorsque Quand h s’approche de 0 par la gauche, Quand h s’approche de 0 par la droite,
h → 0 et représentation
graphique h −0,1 −0,01 −0,001 −0,000 1 0 0,000 1 0,001 0,01 0,1
Accédez directement eh −1
0,951 63 0,995 02 0,999 50 0,999 95 ∃ 1,000 05 1,000 50 1,005 02 1,051 71
à l’animation. h
goo.gl/qEk7sR
eh − 1 eh − 1
s’approche de 1. s’approche de 1.
h h
v THÉORÈME 3.3
Si u ( x ) est une fonction dérivable, alors
d u
dx
(e ) = eu du
dx
(formule 11)
preuve
d x
Commençons par démontrer que
dx
(e ) = e x . On a
d x e x +∆ x − e x
dx
( e ) = lim
∆ x→ 0 ∆x
e x e∆ x − e x
= lim
∆ x→ 0 ∆x
e x ( e∆ x − 1)
= lim
∆ x→ 0 ∆x
e∆ x − 1
= e x lim
∆ x→ 0 ∆ x
= e x (1)
= ex
Par conséquent, en vertu du théorème 2.10 (p. 126), on a
d u d u du du
dx
( e )=
du
( e )
dx
= eu
dx
EXEMPLE 3.15
d
Q′ ( t ) =
dt
(150e− 0,02 t )
d
= 150 ( e − 0 , 02 t )
dt
d
= 150 e − 0 , 02 t ( − 0, 02 t )
dt
= 150 e − 0 , 02 t ( − 0, 02 )
= −3e − 0 , 02 t g année
Par conséquent, Q′ (10 ) = −3e − 0 , 02(10 ) ≈ −2, 456 g année. Au bout de 10 ans, la
quantité de substance radioactive diminue à raison d’environ 2,456 g par année.
e4 t
EXEMPLE 3.16
1 000
Soit P ( t ) = , la fonction donnant la taille de la population de cerfs dans
1 + 9 e −2 t
une région protégée au temps t exprimé en années. On veut déterminer le taux
de croissance de cette population lorsque t = 4 ans. Dérivons d’abord la fonc-
tion P ( t ) par rapport à t :
d 1 000
P ′ (t ) =
dt 1 + 9 e −2 t
d
= 1 000
dt
(1 + 9e−2 t )−1
d
= 1 000 ( −1) (1 + 9 e −2 t ) (1 + 9e−2 t )
−2
dt
−1 000 0 + 9 e −2 t d ( −2 t )
=
(1 + 9 e −2 t)2
dt
−1 000
= 9 e −2 t ( −2 )
(1 + 9 e −2 t)2
18 000 e −2 t
= cerfs an
nnée
(1 + 9e−2 t )2
18 000 e −2( 4 )
Par conséquent, P ′ ( 4 ) = 2 ≈ 6 cerfs année. Au bout de 4 ans, le
1 + 9 e −2( 4 )
nombre de cerfs dans cet environnement protégé augmente à raison de 6 par année.
DÉRIVÉE DES FONCTIONS TRANSCENDANTES 167
v THÉORÈME 3.4
Si u ( x ) est une fonction dérivable, si b > 0 et si b ≠ 1, alors
d u
dx
(b ) = bu ln b du
dx
(formule 12)
preuve
u
Puisque bu > 0, on a bu = e ln b = eu ln b et, par conséquent,
d u d u ln b
dx
( b )=
dx
(e )
d
= eu ln b ( u ln b)
dx
u du
= e ln b ln b
dx
du
= bu ln b
dx
Il faut faire très attention de ne pas confondre la dérivée d’une fonction exponen-
tielle et la dérivée d’une fonction puissance. La fonction f ( x ) = x 3 est une fonction
puissance : on remarque que la variable x est affectée de l’exposant 3, qui est une
constante. Pour dériver cette fonction, on utilise alors la formule 8 du théorème 2.8
(p. 103) pour obtenir f ′ ( x ) = 3 x 3 − 1 = 3 x 2 . La fonction g ( x ) = 3x est une fonction
exponentielle : la constante 3 est affectée de l’exposant x, qui est variable. Pour dériver
cette fonction, on ne doit donc pas utiliser la formule 8 [c’est-à-dire que g ′ ( x ) ≠ x 3x − 1],
d
mais plutôt la formule 12, qui donne g ′ ( x ) = 3x ln 3 ( x ) = 3x ln 3 (1) = 3x ln 3.
dx
EXEMPLE 3.17
dN d
= 100 ( 2, 5 )0 , 7 t
dt dt
d
= 100 ( 2, 5 )0 , 7 t
dt
d
= 100 ( 2, 5 )0 , 7 t ( ln 2, 5 ) ( 0, 7t )
dt
= 100 ( ln 2, 5 )( 2, 5 )0 , 7 t ( 0, 7 )
= 70 ( ln 2, 5 )( 2, 5 )0 , 7 t bactéries h
168 CHAPITRE 3
EXEMPLE 3.18
Si y = 4 − x 2 x + 1 , alors
dy d d −x
( 2 x + 1) 2 + (4 )
1
= 4− x 2x + 1
dx dx dx
d d
= 4 − x ( 1 2 )( 2 x + 1)− ( 2 x + 1) + 2 x + 1 ( 4 − x ln 4 ) (− x)
1
2
dx dx
4− x
=
2 2x + 1
( 2 ) + 4 − x ( ln 4 ) 2 x + 1 ( −1)
4− x
= − 4 − x ( ln 4 ) 2 x + 1
2x + 1
4− x 4 − x ( ln 4 ) 2 x + 1 2 x + 1
= −
2x + 1 2x + 1
4 − x − 4 − x ( ln 4 )( 2 x + 1)
=
2x + 1
4 − x [1 − ( 2 x + 1) ln 4 ]
=
2x + 1
EXERCICES 3.3
2t − 2 − t
b) g ( t ) = e 2 t + 2 e −3t − eπ d) f ( t ) =
2t + 2 − t
dy
si 2 xy = ( x + y ) .
3
2. Déterminez
dx
3. Une tasse contenant du café dont la température est de 95 °C est placée dans
une pièce maintenue à une température constante de 22 °C. Au bout de t min,
la température (en degrés Celsius) du café est donnée par
T ( t ) = 22 + 73e − 0 , 046 67 t
dT
a) Déterminez . Indiquez bien les unités.
dt
b) Déterminez le taux de variation, par rapport au temps, de la température
Vous pouvez maintenant du café au bout de 5 min.
faire les exercices c) Interprétez dans le contexte la réponse obtenue en b.
récapitulatifs 9 à 29.
DÉRIVÉE DES FONCTIONS TRANSCENDANTES 169
v THÉORÈME 3.5
Si u ( x ) est une fonction dérivable telle que u ( x ) > 0, si b > 0 et si b ≠ 1,
alors
d 1 du
( logb u ) = (formule 13)
dx u ln b dx
d 1 du
( ln u ) = (formule 14)
dx u dx
preuve
Si y = logb u, alors b y = u . En dérivant chaque membre de l’égalité par
rapport à x, on obtient
d y d
dx
( b )=
dx
(u)
dy du
b y ln b =
dx dx
dy 1 du
= y
dx b ln b dx
d 1 du
( logb u ) =
dx u ln b dx
La formule 14 est un cas particulier de la formule 13 lorsque b = e .
En effet,
d d 1 du 1 du 1 du
( ln u ) = ( loge u ) = = =
dx dx u ln e dx u (1) dx u dx
EXEMPLE 3.19
P
La fonction S = 10 log = 10 log ( 20 P ) donne le gain ou la perte de puis-
0, 05
sance S (en décibels) d’un amplificateur pour une puissance d’entrée de 50 mW
et une puissance de sortie de P W. On veut déterminer le taux de variation de
S par rapport à P lorsque P = 50 W. On a
dS d
dP
=
dP
[10 log ( 20 P )]
d
= 10
dP
[ log ( 20 P )]
1 d
= 10
20 P ( ln 10 ) dP ( 20 P )
1
= ( 20 )
2 P ( ln 10 )
10
= dB W
P ( ln 10 )
170 CHAPITRE 3
10
Par conséquent, S ′ ( 50 ) = ≈ 0, 087 dB W, ce qui signifie que,
50 ( ln 10 )
lorsque la puissance de sortie est de 50 W, l’amplificateur fournit un gain de
puissance d’environ 0,087 dB par watt d’augmentation de la puissance de sortie.
a) f ( x ) = log 2 ( x ) b) g ( t ) = 2 t 3 ln ( 4 t )
EXEMPLE 3.20
ln ( x 2 )
Si f ( x ) = , alors
x2
d d
x2 ln ( x 2 ) − ln ( x 2 ) ( x 2 )
df
= dx dx
dx ( x 2 )2
1 d 2
x2 2
x dx
( x ) − ln ( x2 ) ( 2 x )
=
x4
2 x − 2 x ln ( x 2 )
=
x4
2 x 1 − ln ( x 2 )
=
x4
2 1 − ln ( x 2 )
=
x3
EXEMPLE 3.21
df ( e x + 1 )2
On veut évaluer lorsque f ( x ) = ln .
dx 3x2 + 4
On pourrait bien sûr procéder à l’évaluation de cette dérivée en appliquant
simplement les règles habituelles de dérivation, mais on a tout avantage à tirer
profit des propriétés de la fonction logarithmique :
d ( e x + 1)
2
df
= ln
dx dx 3 x 2 + 4
=
d
dx
ln ( e x + 1) − ln ( 3 x 2 + 4 ) log b
2
M
N
( )
= log b M − log b N si M et N sont positifs
d
= 2 ln ( e x + 1) − ln ( 3 x 2 + 4 ) log b M q = q log b M si M est positif
dx
2 d x 1 d
= x
e + 1 dx
( e + 1) −
3 x + 4 dx
2 ( 3 x2 + 4 )
2e x 6x
= −
ex + 1 3 x2 + 4
DÉRIVÉE DES FONCTIONS TRANSCENDANTES 171
df 2e x 6x
= x −
dx e + 1 3x2 + 4
2e x ( 3 x2 + 4 ) 6 x ( e x + 1)
= −
(e x + 1) ( 3 x 2 + 4 ) ( 3x2 + 4 ) ( e x + 1)
2 e x ( 3 x 2 + 4 ) − 6 x ( e x + 1)
=
(e x + 1) ( 3 x 2 + 4 )
6 x 2 e x + 8 e x − 6 xe x − 6 x
=
( e x + 1) ( 3 x 2 + 4 )
2 ( 3 x 2 e x + 4 e x − 3 xe x − 3 x )
=
(e x + 1) ( 3 x 2 + 4 )
2 ( 3 x 2 − 3 x + 4 ) e x − 3 x
=
( e x + 1) ( 3 x 2 + 4 )
EXEMPLE 3.22
d 1 du
Si u est une fonction dérivable de x et si u ≠ 0, alors ln u = .
dx u dx
preuve
d d 1 du
Si u > 0, alors ( ln u ) = ( ln u ) = .
dx dx u dx
d d 1 d 1 du 1 du
Si u < 0, alors ( ln u ) = [ ln ( − u )] = ( −u) = ( −1) = .
dx dx − u dx −u dx u dx
d 1 du
Par conséquent, ln u = .
dx u dx
EXERCICES 3.4
dy
2. Déterminez si x 3 ln ( 2 y ) + xy2 = e − x.
dx
Soit la fonction y = ( x − 1)x , où x > 1. Cette fonction n’est pas une fonction puis-
sance, car elle n’est pas de la forme [ u ( x )] avec n une constante réelle. Elle n’est
n
pas non plus une fonction exponentielle, car elle n’est pas de la forme bu( x ) avec
b > 0 et b ≠ 1.
172 CHAPITRE 3
dy
Trouvons si y = ( x − 1)x et si x > 1. On a y > 0 puisque x − 1 > 0 . Appli-
dx
quons le logarithme naturel à chaque membre de l’équation :
ln y = ln ( x − 1)x
ln y = x ln ( x − 1)
Dérivons implicitement par rapport à x :
d d
dx
( ln y) = dx [ x ln ( x − 1)]
1 dy d d
= x [ ln ( x − 1)] + [ ln ( x − 1)] ( x )
y dx dx dx
1 dy 1 d
= x
x − 1 dx
( x − 1) + ln ( x − 1)
y dx
dy x
= y + ln ( x − 1)
dx x − 1
dy x
= ( x − 1)x + ln ( x − 1)
dx x − 1
Si on utilise la mise au même dénominateur, on obtient :
dy x
= ( x − 1)x + ln ( x − 1)
dx x − 1
x ( x − 1) ln ( x − 1)
= ( x − 1 )x +
x − 1 x−1
x + ( x − 1) ln ( x − 1)
= ( x − 1 )x
x−1
= ( x − 1)x − 1 [ x + ( x − 1) ln ( x − 1)]
EXEMPLE 3.24
dy
si y = ( 2 x − 5 )e et si x > 5 2 . On a y > 0 puisque 2 x − 5 > 0
2x
Trouvons
dx
lorsque x > 5 2 . Appliquons le logarithme naturel à chaque membre de l’équation :
ln y = ln ( 2 x − 5 )e
2x
ln y = e 2 x ln ( 2 x − 5 )
DÉRIVÉE DES FONCTIONS TRANSCENDANTES 173
d d 2x
dx
( ln y ) =
dx
e ln ( 2 x − 5 )
1 dy d d
y dx
= e2 x
dx
[ ln ( 2xx − 5)] + [ ln ( 2 x − 5)] dx (e2 x )
1 dy 1 d d
= e2 x
2 x − 5 dx
( 2 x − 5 ) + [ ln ( 2 x − 5 )] e 2 x ( 2 x )
y dx dx
dy 2e2 x
= y + 2 e 2 x ln ( 2 x − 5 )
dx 2 x − 5
dy 2e2 x
= ( 2 x − 5 )e 2 x − 5 + 2 e ln ( 2 x − 5 )
2x
2x
dx
dy 1
= 2 e 2 x ( 2 x − 5 )e + ln ( 2 x − 5 )
2x
dx 2 x − 5
En utilisant la mise au même dénominateur, on obtient :
dy 1
= 2 e 2 x ( 2 x − 5 )e + ln ( 2 x − 5 )
2x
dx 2x − 5
2x 1 ( 2 x − 5 ) ln ( 2 x − 5 )
= 2 e 2 x ( 2 x − 5 )e +
2x − 5 2x − 5
2 x 1 + ( 2 x − 5 ) ln ( 2 x − 5 )
= 2 e 2 x ( 2 x − 5 )e
2x − 5
= 2 e 2 x ( 2 x − 5 )e −1
[1 + ( 2 x − 5) ln ( 2 x − 5)]
2x
d n
La dérivation logarithmique permet de démontrer la formule
dx
( x ) = nx n −1
pour tout nombre réel n.
preuve
Si x > 0 et si y = x n, alors y > 0 et
ln y = ln x n
ln y = n ln x
d d
dx
( ln y ) =
dx
( n ln x )
1 dy 1
= n
y dx x
dy n
= y
dx x
d n
dx
( x ) = nx x n
d n
dx
( x ) = nx n −1
174 CHAPITRE 3
d n d
dx
( x ) = dx ( − u )n
d
= ( −1)n u n
dx
d n
= ( −1)n
dx
(u )
d
= ( −1)n nu n − 1 (u)
dx
d
= ( −1)n n ( − x )n − 1 (− x)
dx
= ( −1) n ( −1)n − 1 ( − x )n − 1 ( −1)
= n [( −1)( − x )]
−1
n−
= nx n − 1
La dérivation logarithmique peut aussi être très utile lorsqu’on doit dériver des
f ( x ) f2 ( x ) fn ( x )
fonctions de la forme y = 1 , où gi ( x ) ≠ 0 pour i = 1, 2, …, m.
g1 ( x ) g 2 ( x ) g m ( x )
Puisqu’on veut appliquer le logarithme naturel à chaque membre de l’équation
et que la fonction y est peut-être négative à certains endroits, considérons cette
équation en valeur absolue.
f1 ( x ) f2 ( x ) fn ( x ) f1 f2 fn
y = =
g1 ( x ) g 2 ( x ) g m ( x ) g1 g 2 g m
f1 f2 fn
ln y = ln
g1 g 2 g m
ln y = ln ( f1 f2 fn ) − ln ( g1 g 2 g m )
ln y = ln f1 + ln f2 + + ln fn − ( ln g1 + ln g 2 + + ln g m )
ln y = ln f1 + ln f2 + + ln fn − ln g1 − ln g 2 − − ln g m
d d
dx
( ln y ) = dx ( ln f1 + ln f2 + + ln fn − ln g1 − ln g2 − − ln g m )
1 dy 1 df1 1 df2 1 dfn 1 dg1 1 dg 2 1 dg m
= + ++ − − −−
y dx f1 dx f2 dx fn dx g1 dx g 2 dx g m dx
dy 1 df1 1 df2 1 dfn 1 dg1 1 dg 2 1 dg m
= y + ++ − − −−
dx f1 dx f2 dx fn dx g1 dx g 2 dx g m dx
EXEMPLE 3.25
dy ( x + 2 )3 ln ( 3 x )
Trouvons si y = . Appliquons le logarithme naturel à chaque
dx x2e4 x
membre de l’équation et utilisons les propriétés des logarithmes :
ln y = ln ( x + 2 )3 ln ( 3 x ) − ln ( x 2 e 4 x )
ln y = ln ( x + 2 )3 + ln [ ln ( 3 x )] − ln ( x 2 ) + ln ( e 4 x )
ln y = 3 ln ( x + 2 ) + ln [ ln ( 3 x )] − ln ( x 2 ) − ln ( e 4 x )
ln y = 3 ln ( x + 2 ) + ln [ ln ( 3 x )] − 2 ln x − 4 x
EXEMPLE 3.26
dy ( 2 x + 1)5 3 x 2 − 3 x + 2
Trouvons si y = 4 . Appliquons le logarithme naturel
dx x3
à chaque membre de l’équation et utilisons les propriétés des logarithmes :
ln y = ln ( 2 x + 1)5 ( x 2 − 3 x + 2 ) 3 − ln x 3
1
4
ln y = ln ( 2 x + 1)5 + ln ( x 2 − 3 x + 2 )
1
− ln x
3 4
3
1 4
ln ( x 2 − 3 x + 2 ) − ln x
ln y = 5 ln ( 2 x + 1) +
3 3
Dérivons implicitement par rapport à x :
d d 1 4
( ln y ) = 5 ln ( 2 x + 1) + ln ( x 2 − 3 x + 2 ) − ln x
dx dx 3 3
1 dy 1 1 1
y dx
= 5
d
2 x + 1 dx
( 2 x + 1) +
d 2
3 x 2 − 3 x + 2 dx
( x − 3 x + 2 ) − 43 1x
dy 10 2x − 3 4
= y + −
dx 2 x + 1 3 x − 3x + 2
2 3x
d d 1 4
( ln y ) = 5 ln ( 2 x + 1) + ln ( x 2 − 3 x + 2 ) − ln x
176 CHAPITRE 3 dx dx 3 3
1 dy 1 1 1
y dx
= 5
d
2 x + 1 dx
( 2 x + 1) +
d 2
3 x 2 − 3 x + 2 dx
( x − 3 x + 2 ) − 43 1x
dy 10 2x − 3 4
= y + −
2 x + 1 3( x − 3x + 2) 3x
dx 2
dy ( 2 x + 1)5 3 x 2 − 3 x + 2 10 2x − 3 4
= + −
2 x + 1 3( x − 3x + 2) 3x
4 2
dx x3
Les exemples précédents permettent d’établir les étapes à suivre pour déter-
dy
miner à l’aide de la dérivation logarithmique :
dx
1. Appliquer le logarithme naturel à chaque membre de l’équation.
2. Utiliser les propriétés des logarithmes pour décomposer les membres de
l’équation.
3. Dériver implicitement par rapport à x.
dy
4. Isoler .
dx
EXERCICE 3.5
dy
Utilisez la dérivation logarithmique pour déterminer .
dx
a) y = (1 − 4 x )2 x où x < 1
4
e x2 2x + 4
Vous pouvez maintenant b) y = où x > −2
faire les exercices ( x2 + 1)
7
récapitulatifs 30 à 41.
Les phénomènes oscillatoires, tels le courant alternatif, les ondes sonores, une corde
vibrante, le mouvement d’une masse reliée à un ressort, le mouvement des marées
et le mouvement d’un pendule simple, sont décrits par des fonctions périodiques
comme les fonctions trigonométriques. On obtient le rythme (vitesse) auquel chacun
de ces phénomènes varie en dérivant la fonction trigonométrique qui le décrit. On
doit donc élaborer des formules de dérivation pour les fonctions trigonométriques.
✦ RAPPEL La trigonométrie
FIGURE 3.5 Un angle θ est la figure formée par deux segments de droite OA et OB
Angle
issus d’un point fixe O appelé sommet (figure 3.5).
FIGURE 3.6
Mesure d’angle
B O A
θ
θ
O A B
FIGURE 3.7 Lorsqu’on divise un cercle en 360 parties égales avec des rayons,
Angles particuliers l’angle au centre entre deux rayons consécutifs mesure un degré (1°). La
figure 3.7 présente deux angles particuliers mesurés en degrés.
La mesure de l’angle au centre compris entre deux rayons (figure 3.8)
qui interceptent, sur la circonférence du cercle, un arc de longueur L égale
60°
au rayon r est un radian* (1 rad).
EXEMPLE 3.27
p(θ )
DÉRIVÉE DES FONCTIONS TRANSCENDANTES 179
π π
Calculons la portée de la balle si θ = et si θ = . On a
6 4
π π π 3
p = 125 sin 2 = 125 sin = 125 ≈ 108, 25 m
6
6 3 2
et
π π π
p = 125 sin 2 = 125 sin = 125 (1) = 125 m
4 4 2
FIGURE 3.11
Trigonométrie du triangle rectangle
y
R
( 0, 1 )
O Q S x
m PQ m RS
=
m OP m OR
sin θ m RS
=
1 m OR
mesure du côtéé opposé à l’angle θ
sin θ =
mesure de l’hypoténuse
De plus, on a
m OQ m OS
=
m OP m OR
cos θ m OS
=
1 m OR
mesure du côtéé adjacent à l’angle θ
cos θ =
mesure de l’hypoténuse
4
1
θ
a) sin θ c) tg θ e) sec θ
b) cos θ d) cosec θ f) cotg θ
EXEMPLE 3.28
FIGURE 3.12 On veut exprimer l’aire A(θ ) d’un triangle isocèle (figure 3.12), dont la base
Triangle isocèle mesure 10 cm et la hauteur h cm , en fonction de θ , qui est la mesure des deux
π
angles congrus du triangle 0 < θ < .
2
h
On a tg θ = et, par conséquent, h = 5 tg θ . On obtient alors
5
bh
A(θ ) =
2
h
10 ( 5 tg θ )
=
2
θ θ = 25 tg θ cm 2
π π
Calculons l’aire du triangle si θ = et si θ = . On a
5 cm 5 cm 4 3
π π
A = 25 tg = 25 (1) = 25 cm 2
4 4
et
π π
A = 25 tg = 25 ( 3 ) ≈ 43, 3 cm 2
3 3
DÉRIVÉE DES FONCTIONS TRANSCENDANTES 181
Le théorème 3.6 présente deux fonctions continues en tout point : la fonction sinus
et la fonction cosinus.
v THÉORÈME 3.6
Si a est un nombre réel, alors les fonctions trigonométriques f ( x ) = sin x
et g ( x ) = cos x sont continues en x = a .
FIGURE 3.13
Cercle trigonométrique
y
P ( cos a, sin a )
a Q ( cos x, sin x )
x
x
182 CHAPITRE 3
EXEMPLE 3.29
sin x
Soit la fonction f ( x ) = tg x = . Déterminons les valeurs réelles de x pour
cos x
lesquelles cette fonction est continue.
En vertu du théorème 3.6, la fonction f ( x ) est le quotient de deux fonctions
continues. Elle est donc continue pour toutes les valeurs de x qui n’annulent pas le
π
dénominateur. Le dénominateur s’annule quand x est un multiple impair de ,
2
π π 3π
c’est-à-dire lorsque x = ( 2 k + 1) , où k ∈ (par exemple, x = , x = , …).
2 2 2
En vertu du théorème 1.5 (p. 50), la fonction f ( x ) = tg x est donc continue si
π
x ≠ ( 2 k + 1) , où k ∈ .
2
EXEMPLE 3.30
1
Soit la fonction f ( x ) = cosec x = . Déterminons les valeurs réelles de x
sin x
pour lesquelles cette fonction est continue.
Le numérateur de la fonction f ( x ) est un polynôme qui est une fonction
continue en vertu du théorème 1.4 (p. 49). De plus, son dénominateur est éga-
lement continu en vertu du théorème 3.6. Par conséquent, la fonction f ( x ) est
le quotient de deux fonctions continues. Elle est donc continue pour toutes
les valeurs de x qui n’annulent pas le dénominateur. Le dénominateur s’annule
quand x est un multiple de π , c’est-à-dire lorsque x = kπ , où k ∈ (par exemple,
x = 0, x = π , x = 2π ,…). En vertu du théorème 1.5 (p. 50), la fonction
f ( x ) = cosec x est donc continue si x ≠ kπ , où k ∈ .
x sin x x
lim = lim lim sin x
π π x→ π π x→ π
x→ 4 4
4
π 4
= sin (π 4 )
π
1 2
=
4 2
2
=
8
EXEMPLE 3.32
cos x
On veut évaluer lim :
x→ 0 x2 + 2
cos x lim cos x
lim = x→ 0 2
x→ 0 x + 2
2 lim ( x + 2 )
x→ 0
cos ( 0 )
=
02 + 2
1
=
2
EXEMPLE 3.33
π cos (π 3) 12 1 2 1 1 3 3
lim cotg θ = cotg = = = ⋅ = = ⋅ =
θ→
π
3
3 sin ( )
π 3 3 2 2 3 3 3 3 3
* Les 20 premières propriétés sont données dans les tableaux 1.14 (p. 22), 1.15 (p. 28), 3.1 (p. 158) et
3.2 (p. 163).
184 CHAPITRE 3
EXEMPLE 3.34
EXEMPLE 3.35
π
On veut évaluer lim sec x .
x→ 3 2
π 1
Posons f ( x ) = sec x = . Alors, la fonction f ( x ) n’est pas
2 π
cos x
2
π
continue en x = 3, car cette valeur annule le dénominateur : cos ( 3) = 0 .
2
1
La limite qu’on veut évaluer est donc de la forme . Évaluons la limite à gauche
0
et la limite à droite.
On a
π 1
lim sec x = lim− = −∞
x → 3− 2 x→ 3 π
cos x
2
1
form
me
0−
et
π 1
lim sec x = lim+ = ∞
x → 3+ 2 x→ 3 π
cos x
2
1
form
me
0+
EXERCICES 3.6
2. Évaluez la limite.
x 2 sin x + 3 x cotg x
a) lim c) lim sec e) lim
x → 0 2 cos ( 3 x ) x→π 3 x →2 π x
2[ ]
14. cos 2 θ = 1 1 + cos ( 2θ )
FIGURE 3.15
P (θ ) et P ( −θ )
y
P (θ ) = ( cos θ, sin θ )
–θ ( 1, 0 ) x
P ( −θ ) = ( cos( −θ ), sin ( −θ ) )
v THÉORÈME 3.7
Si g ( x ) ≤ f ( x ) ≤ h ( x ) pour tout x dans un intervalle ouvert contenant a
(sauf peut-être en a), si lim g ( x ) = L et lim h ( x ) = L , alors lim f ( x ) = L.
x→ a x→ a x→ a
DÉRIVÉE DES FONCTIONS TRANSCENDANTES 187
FIGURE 3.16
Théorème du sandwich
MaBiblio
y
> Multimédia
h
> 16. Théorème du
sandwich
L
Accédez directement
à l’animation. f
goo.gl/pNvqJS
g
a x
g ( x ) ≤ f ( x ) ≤ h( x )
lim g ( x ) ≤ lim f ( x ) ≤ lim h ( x )
x→ a x→ a x→ a
L ≤ lim f ( x ) ≤ L
x→ a
EXEMPLE 3.36
1
On veut évaluer lim x 2 cos .
x→ 0 x
On serait tenté d’utiliser la propriété 5 du tableau 1.14 (p. 22) pour obtenir
1
(
)
1
lim x 2 cos = lim x 2 lim cos
x→ 0
x x→ 0 x→ 0 x
mais on peut utiliser cette propriété seulement si les deux limites existent, ce qui
1
→ ∞ et cos ( ∞ ) n’est pas défini.
n’est pas le cas ici. En effet, si x → 0 + , alors
x
1
On sait cependant que si x ≠ 0, alors −1 ≤ cos ≤ 1. En multipliant cette
x
inégalité par x 2 > 0 , on obtient
1
− x 2 ≤ x 2 cos ≤ x 2
x
FIGURE 3.17
Illustration du théorème du sandwich
y
h( x ) = x2
0,2
|
0,1
|
| | | |
|
x
–0,2 g ( x ) = − x2
|
En vertu du théorème 3.7, puisque lim ( − x 2 ) = 0 et que lim ( x 2 ) = 0, on a
x→ 0 x→ 0
2 1
lim x cos = 0.
x→ 0
x
sin t cos t − 1
3.2.4 évaluation de lim et de lim
t →0 t t→ 0 t
Le théorème 3.8 présente deux limites particulières que nous utiliserons pour dé-
montrer la formule de dérivation de la fonction sinus et celle de la fonction cosinus.
MaBiblio
> Multimédia
> 17. Illustration de la v THÉORÈME 3.8
démonstration du
théorème 3.8
Si t est un angle mesuré en radians, alors
sin t cos t − 1
Accédez directement lim = 1 et lim = 0
à l’animation. t→0 t t→0 t
goo.gl/nP4sdo
preuve
FIGURE 3.18 sin t π
Commençons par démontrer que lim+ = 1 en prenant 0 < t < .
t→0 t 2
Comparaison de triangles semblables
y Les coordonnées du point P sont ( cos t , sin t ). Par conséquent, dans
le triangle rectangle OPQ, on a m OQ = cos t et m PQ = sin t . De plus,
( 0, 1 ) R puisque le triangle rectangle OPQ et le triangle rectangle ORS sont sem-
P
blables (figure 3.18), on a
m RS m PQ
=
1 m OS m OQ
t m RS sin t
=
1 cos t
O Q S x P
DÉRIVÉE DES FONCTIONS TRANSCENDANTES 189
sin t
Aire du triangle ORS =
( m OS )( m RS ) =
1
cos t
=
sin t
2 2 2 cos t
Par conséquent,
t 2
Aire du secteur OPS =
2
(1 ) = 2t
On obtient alors
sin t π
Pour démontrer que lim− = 1, prenons − < t < 0. Si u = − t et
t→0 t 2
π
si t → 0 − , alors 0 < u < et u = − t → 0 +. En utilisant la relation
2
sin ( − u ) = − sin u, on obtient
sin t
On vient donc de démontrer que lim = 1. Il reste à établir que
t→0 t
cos t − 1
lim = 0. Or,
t→0 t
− sin 2 t
= lim identité trigonométrique: sin 2 t + cos 2 t = 1
t → 0 t ( cos t + 1)
sin t − sin t
= lim lim
t → 0 t t → 0 cos t + 1
−0
= 1
1 + 1
= 0
Le théorème 3.8 est valide pour un angle t mesuré en radians seulement. Voyons
ce qui arrive si l’angle t est plutôt mesuré en degrés.
La démonstration est la même jusqu’au moment où on évalue l’aire du sec-
teur OPS. Reprenons donc cette partie de la preuve pour un angle t, mesuré en
degrés, compris entre 0° et 90°.
L’aire d’un secteur circulaire est
angle t du secteur en degrés
πr2
360 aire du cercle
fraction du cercle correspondant
au secteur
Par conséquent,
t πt
Aire du secteur OPS =
360
( π 12 ) =
360
On obtient alors
Aire du triangle OPQ ≤ Aire du secteur OPS ≤ Aire du triangle ORS
cos t sin t πt sin t
≤ ≤
2 360 2 cos t
360
En multipliant cette inégalité par > 0 (puisque 0° < t < 90°), on obtient
π sin t
180 t 180 1
cos t ≤ ≤
π sin t π cos t
EXEMPLE 3.37
x sin x
Évaluons lim . Puisque tg x = , on a
x →0 tg x cos x
lim
x→ 0
x
tg x
= lim
x cos x
x → 0 sin x
(
= lim cos x lim
x→ 0
)
x
x → 0 sin x
= [ cos ( 0 )] (1) = 1
EXEMPLE 3.38
EXERCICES 3.7
Nous avons maintenant tous les outils nécessaires pour démontrer les formules de
dérivation des fonctions trigonométriques.
v THÉORÈME 3.9
Si u ( x ) est une fonction dérivable, alors
d du
( sin u ) = cos u (formule 15)
dx dx
preuve
d
Démontrons d’abord que ( sin x ) = cos x . Nous utiliserons l’identité
dx
trigonométrique sin (α + β ) = sin α cos β + cos α sin β . P
192 CHAPITRE 3
On a
d sin ( x + ∆ x ) − sin x
( sin x ) = lim
dx ∆ x→ 0 ∆x
sin x cos (∆ x ) + cos x sin (∆ x ) − sin x
= lim
∆ x→ 0 ∆x
sin x [ cos ( ∆ x ) − 1] + cos x sin ( ∆ x )
= lim
∆ x →0 ∆x
sin x [ cos ( ∆ x ) − 1] cos x sin ( ∆ x )
= lim + lim
∆ x→ 0 ∆x ∆ x → 0 ∆x
cos ( ∆ x ) − 1 sin ( ∆ x )
= sin x lim + cos x lim
∆ x → 0 ∆ x ∆ x → 0 ∆ x
= ( sin x )( 0 ) + ( cos x )(1) théorème 3.8
= cos x
Alors, en vertu du théorème 2.10 (p. 126), on a
d d du du
( sin u ) = ( sin u ) = cos u
dx du dx dx
EXEMPLE 3.39
df d 2
= sin +
x
−1
2 x
dx dx u
d
= cos +
x2 2
x − dx
1 +
x2
−1
2 x
u u
= cos ( x 2 + 2 x − 1) ( 2 x + 2 )
= ( 2 x + 2 ) cos ( x 2 + 2 x − 1)
EXEMPLE 3.40
sin ( t 2 )
Si g ( t ) = , alors
t
d d
(t ) sin ( t 2 ) − sin ( t 2 ) ( t )
dg dt dt
=
dt t2
d
t cos ( t 2 ) ( t 2 ) − sin ( t 2 )
= dt
2
d DÉRIVÉE DES FONCTIONS d TRANSCENDANTES 193
(t ) sin ( t 2 ) − sin ( t 2 ) ( t )
dg dt dt
=
dt t2
d
t cos ( t 2 ) ( t 2 ) − sin ( t 2 )
= dt
t2
t cos ( t 2 ) ( 2 t ) − sin ( t 2 )
=
t2
2 t 2 cos ( t 2 ) − sin ( t 2 )
=
t2
EXEMPLE 3.41
d
y′ = 2 [ sin ( 2 x + 1)] [ sin ( 2 x + 1)]
2 −1
dx
d
= 2 sin ( 2 x + 1) cos ( 2 x + 1) ( 2 x + 1)
dx
= 4 sin ( 2 x + 1) cos ( 2 x + 1)
= 2 sin [ 2 ( 2 x + 1)] identité trigonométrique: sin ( 2θ ) = 2 sin θ cos θ
= 2 sin ( 4 x + 2 )
EXEMPLE 3.42
dy
si y = ( sin x )x avec 0 < x < π . On a y > 0 puisque sin x > 0
2
Trouvons
dx
lorsque 0 < x < π . Appliquons le logarithme naturel de chaque côté de l’égalité :
ln y = ln ( sin x )x
2
ln y = x 2 ln ( sin x )
d d
dx
( ln y) = dx x 2 ln ( sin x )
1 dy d d
= x2 [ ln ( sin x )] + [ ln ( sin x )] ( x 2 )
y dx dx dx
1 dy 1 d
= x2
sin x dx
( sin x ) + [ ln ( sin x )]( 2 x )
y dx
dy x2
= y ( cos x ) + 2 x ln ( sin x )
dx sin x
dy
= ( sin x )x x 2 cotg x + 2 x ln
n ( sin x )
2
dx
EXERCICES 3.8
v THÉORÈME 3.10
Si u ( x ) est une fonction dérivable, alors
d du
( cos u ) = − sin u (formule 16)
dx dx
preuve
π π
Nous utiliserons les relations cos u = sin + u et − sin u = cos + u .
2 2
Nous obtenons alors
d d π
( cos u ) = sin + u
dx dx 2
π d π
= cos + u + u
2 dx 2
π du
= cos + u
2 dx
du
= − sin u
dx
EXEMPLE 3.43
df d d
= [ sin ( 2 x )] [ cos ( 3 x )] + [ cos ( 3 x )] [ sin ( 2xx )]
dx dx dx
d d
= [ sin ( 2 x )] [ − sin ( 3 x )] ( 3 x ) + [ cos ( 3 x )] [ cos ( 2 x )] ( 2 x )
dx dx
= −3 sin ( 2 x ) sin ( 3 x ) + 2 cos ( 2 x ) cos ( 3x )
EXEMPLE 3.44
2t − 1
Si g ( t ) = cos 2 , alors
t + 2
dg 2t − 1 d 2t − 1
= − sin 2
dt t + 2 dt t 2 + 2
d d
2t − 1
( t 2 + 2)
dt
( 2 t − 1) − ( 2 t − 1) ( t 2 + 2 )
dt
= − sin 2
t + 2 ( t 2 + 2 )2
2 t − 1 2 ( t + 2 ) − 2 t ( 2 t − 1)
2
= − sin 2
t + 2 ( t 2 + 2 )2
2t − 1 2t 2 + 4 − 4t 2 + 2t
= − sin 2
t + 2 ( t 2 + 2 )2
2t 2 − 2t − 4 2t − 1
= sin 2
( t2 + 2)
2 t + 2
EXEMPLE 3.45
Si y = 4 − x cos 2 x , alors
dy d d
= 4− x ( cos 2 x ) + cos 2 x ( 4 − x )
dx dx dx
d d
= 4 − x ( − sin 2 x ) ( 2 x ) + cos 2 x ( 4 − x ln 4 ) ( − x )
dx dx
= −2 ( 4 − x )( sin 2 x ) − 4 − x ( ln 4 )( cos 2 x )
= −4 − x [ 2 sin 2 x + ( ln 4 ) cos 2 x ]
EXEMPLE 3.46
Une masse est suspendue au bout d’un ressort. Si on tire sur la masse et qu’on
la relâche, on produit un mouvement oscillatoire. La position verticale s ( t )
FIGURE 3.19 (en centimètres) de la masse par rapport à sa position au repos (avant qu’on ne
3π
Mouvement d’une masse suspendue tire sur le ressort) est donnée par s ( t ) = 4 sin π t + , où t est le temps mesuré
à un ressort 2
en secondes (figure 3.19). On veut déterminer la position, la vitesse et l’accélé-
ration de la masse lorsque t = 0 s (moment où on relâche la masse), t = 0, 5 s,
et t = 1, 25 s.
On a
3π 3π
s ( 0 ) = 4 sin 0 + = 4 sin = 4 ( −1) = − 4 cm
2 2
4 cm π 3π
Position s ( 0, 5 ) = 4 sin + = 4 sin ( 2π ) = 4 ( 0 ) = 0 cm
au repos 2 2
Position
5π 3π 11π 2
à t=0 s (1, 25 ) = 4 sin + = 4 sin = 4 = 2 2 ≈ 2, 8 cm
4 2 4 2
196 CHAPITRE 3
3π d 3π
= 4 cos π t + π t +
2 dt 2
3π
= 4 cos π t + (π )
2
3π
= 4π cos π t + cm/s
2
Par conséquent,
3π 3π
v ( 0 ) = 4π cos 0 + = 4π cos = 4π ( 0 ) = 0 cm/s
2 2
π 3π
v ( 0, 5 ) = 4π cos + = 4π cos ( 2π ) = 4π (1) = 4π ≈ 12, 57 cm/s
2 2
5π 3π 11π 2
v (1, 25 ) = 4π cos + = 4π cos = 4π − = −2π 2
4 2 4 2
≈ − 8, 89 cm/s
À t = 0 s, la vitesse est nulle, ce qui indique que la masse a été lâchée sans
qu’on lui donne de vitesse. À t = 0, 5 s, la vitesse de la masse est positive : la masse
se déplace donc vers le haut. À t = 1, 25 s, la vitesse de la masse est négative : la
masse se déplace donc vers le bas.
Pour déterminer l’accélération a ( t ) à ces mêmes instants, dérivons la fonction
vitesse par rapport au temps :
dv
a (t ) =
dt
d 3π
=
dt 4π cos π t + 2
3π d 3π
= − 4π sin π t + π t +
2 dt 2
3π
= − 4π sin π t + (π )
2
3π
= − 4π 2 sin π t + cm//s
2
2
DÉRIVÉE DES FONCTIONS TRANSCENDANTES 197
Par conséquent,
3π 3π
a ( 0 ) = − 4π 2 sin 0 + = − 4π 2 sin = − 4π 2 ( −1) = 4π 2 ≈ 39, 5 cm/s2
2 2
π 3π
a ( 0, 5 ) = − 4π 2 sin + = − 4π sin ( 2π ) = − 4π ( 0 ) = 0 cm/s
2 2 2
2 2
5π 3π 11π 2 2 = −2π 2 2
a (1, 25 ) = − 4π 2 sin + = − 4π sin
2
= − 4π
4 2 4 2
≈ −27, 9 cm/s 2
EXERCICES 3.9
v THÉORÈME 3.11
Si u ( x ) est une fonction dérivable, alors
d du
( tg u ) = sec 2 u (formule 17)
dx dx
d du
( cotg u ) = − cosec 2 u (formule 18)
dx dx
d du
( sec u ) = sec u tg u (formule 19)
dx dx
d du
( cosec u ) = − cosec u cotg u (formule 20)
dx dx
preuve
Démontrons les formules 17 et 19. Les deux autres formules, qui se
démontrent de façon similaire, sont laissées en exercices.
sin u 1
On a tg u = , sec u = et cos 2 u + sin 2 u = 1. Par conséquent,
cos u cos u
d d sin u
( tg u ) =
dx dx cos u
d d
cos u ( sin u ) − sin u ( cos u )
= dx dx
( cos u )2
du du
cos u cos u − sin u ( − sin u )
= dx dx
( cos u )2
cos2 u + sin 2 u du
=
( cos u )2 dx
2
1 du
=
cos u dx
du
= sec 2 u
dx
Par ailleurs,
d d 1
sec u =
dx dx cos u
d
= ( cos u )−1
dx
d
= −1 ( cos u )−2 ( cos u )
dx
1 du
= − ( − sin u )
cos2 u dx
sin u du
=
cos2 u dx
P
1 sin u du
=
cos u cos u dx
du
= sec u tg u
dx
d
= −1 ( cos u )−2 ( cos u )
dx
1 du
= −
DÉRIVÉE DES
2
(FONCTIONS
− sin u ) TRANSCENDANTES 199
cos u dx
sin u du
=
cos2 u dx
1 sin u du
=
cos u cos u dx
du
= sec u tg u
dx
EXEMPLE 3.47
Si y = tg ( x 3 ) + tg 3 x , alors
d 2 d
y′ = sec 2 ( x 3 ) ( x 3 ) + 3 ( tg x ) ( tg x )
dx dx
= sec 2 ( x 3 ) ( 3 x 2 ) + ( 3 tg 2 x )( sec 2 x )
= 3 x 2 sec 2 ( x 3 ) + 3 tg 2 x sec 2 x
EXEMPLE 3.48
dg d
dt
=
dt
[ sec ( 4t − 1)] 4
3 d
= 4 [ sec ( 4 t − 1)] [ sec ( 4t − 1)]
dt
d
= 4 sec 3 ( 4 t − 1) [ sec ( 4 t − 1) tg ( 4 t − 1)] ( 4 t − 1)
dtt
= 16 sec 4 ( 4 t − 1) tg ( 4 t − 1)
EXEMPLE 3.49
d
f ′( x) = cotg (π x 2 )
dx
d
= − cosec 2 (π x 2 ) (π x 2 )
dx
−2π x
=
sin 2 (π x 2 )
EXERCICE 3.10
Les théorèmes 3.12 à 3.14 présentent les formules de dérivations des fonctions
trigonométriques inverses.
202 CHAPITRE 3
v THÉORÈME 3.12
Si u ( x ) est une fonction dérivable et si u ( x ) < 1, alors
d 1 du
( arcsin u ) = (formule 21)
dx 1 − u dx
2
d −1 du
( arccos u ) = (formule 22)
dx 1 − u dx
2
preuve
Nous démontrerons uniquement la formule 21. La démonstration de la
formule 22, qui est similaire, est laissée en exercice.
−π π
Si y = arcsin u avec u < 1, alors sin y = u et < y < . Dérivons
2 2
par rapport à x de chaque côté de l’égalité. On obtient
d d
dx
( sin y) = dx (u )
dy du
cos y =
dx dx
dy 1 du
=
dx cos y dx
En utilisant l’identité trigonométrique sin 2 y + cos2 y = 1 et le fait que
−π π
cos y > 0 lorsque < y < , on obtient cos y = 1 − sin 2 y = 1 − u2 .
2 2
Par conséquent,
dy d 1 du
= ( arcsin u ) =
dx dx 1 − u dx
2
EXEMPLE 3.50
Si f ( x ) = arcsin x , alors
u
df 1 d 1 1 −1 2 1
= ( x) = 2
x =
dx 1− ( x) 2 dx 1− x 2 1− x x
EXEMPLE 3.51
Si g ( t ) = t 2 arccos ( 2 t ), alors
dg d d
= t 2 [ arccos ( 2 t )] + [ arccos ( 2 t )] ( t 2 )
dt dt dt
−1 d
= t2 ( 2 t ) + [ arccos ( 2 t )] ( 2 t )
1 − ( 2 t )2
dt
2t 2
= − + 2 t arccos ( 2 t )
1 − 4t 2
DÉRIVÉE DES FONCTIONS TRANSCENDANTES 203
dg −2 t 2 2 t 1 − 4 t 2 arccos ( 2 t )
= +
dt 1 − 4t 2 1 − 4t 2
−2 t 2 + 2 t 1 − 4 t 2 arccos ( 2 t )
=
1 − 4t 2
−2 t t − 1 − 4 t 2 arccos ( 2 t )
=
1 − 4t 2
v THÉORÈME 3.13
Si u ( x ) est une fonction dérivable, alors
d 1 du
(arctg u ) = (formule 23)
dx 1 + u2 dx
d −1 du
(arccotg u ) = (formule 24)
dx 1 + u2 dx
preuve
Nous démontrerons uniquement la formule 23. La démonstration de la
formule 24, qui est similaire, est laissée en exercice.
Si y = arctg u, alors tg y = u. Dérivons par rapport à x de chaque côté
de l’égalité. On obtient
d d
dx
( tg y ) =
dx
(u)
dy du
sec 2 y =
dx dx
dy 1 du
=
dx sec 2 y dx
EXEMPLE 3.52
arctg ( 4 t )
Si f ( t ) = , alors
t2
d d
df
t2
dt
[arctg ( 4t )] − [arctg ( 4t )] dt (t 2 )
=
dt ( t 2 )2
1 d
t2 2 ( 4 t ) − 2 t arctg ( 4 t )
= 1 + ( 4 t ) dt
t4
4t 2
− 2 t arctg ( 4 t )
= 1 + 16 t
2
4
= dt dt
dt ( t 2 )2
204 CHAPITRE 3 1 d
t2 2 ( 4 t ) − 2 t arctg ( 4 t )
1 + ( 4 t ) dt
=
t4
4t 2
− 2 t arctg ( 4 t )
= 1 + 16 t
2
t4
4t 2 2 t (1 + 16 t 2 ) arctg ( 4 t )
−
= 1 + 16 t 1 + 16 t 2
2
t4
4 t 2 − 2 t (1 + 16 t 2 ) arctg ( 4 t ) 1
= ⋅
1 + 16 t 2 t4
4 t 2 − 2 t (1 + 16 t 2 ) arctg ( 4 t )
=
t 4 (1 + 16 t 2 )
2 t 2 t − (1 + 16 t 2 ) arctg ( 4 t )
=
t 4 (1 + 16 t 2 )
2 2 t − (1 + 16 t 2 ) arctg ( 4 t )
=
t 3 (1 + 16 t 2 )
EXEMPLE 3.53
Dans une galerie d’art, une toile de 1,2 m de largeur est accrochée au mur comme
FIGURE 3.21 l’illustre la figure 3.21. On installe un projecteur sur le mur adjacent de telle sorte
Angle d’éclairage d’une toile que le faisceau de lumière est dirigé uniquement sur la toile. Exprimons l’angle
d’éclairage θ en fonction de la distance x (en mètres) entre le projecteur et le
0,8 m 1,2 m mur où se trouve la toile (figure 3.20) et le taux de variation de l’angle d’éclairage
par rapport à la distance entre le projecteur et le mur lorsque x = 1 m.
x x
On a cotg α = = 1, 25 x et cotg (α + θ ) = = 0, 5 x . Par consé-
0, 8 0, 8 + 1, 2
x quent, α = arccotg (1, 25 x ) et α + θ = arccotg ( 0, 5 x ). On obtient alors
α θ
θ = (α + θ ) − α = arccotg ( 0, 5 x ) − arccotg (1, 25 x )
dθ
Déterminons lorsque x = 1 m, soit le taux de variation de l’angle d’éclai-
dx
rage par rapport à la distance entre le projecteur et le mur lorsque x = 1 m :
dθ d
dx
=
dx
[arccotg ( 0, 5 x ) − arccotg (1, 25 x )]
−1 d −1 d
= ( 0, 5 x ) − (1, 25 x )
1 + ( 0, 5 x ) dx
2
1 + (1, 25 x ) dx
2
−0, 5 1, 25
= + rad/m
1 + 0, 25 x 2 1 + 1, 562 5 x
2
− 0, 5 1, 25
D’où, θ ′ (1) = + ≈ 0, 09 rad
d/m . Lorsque le projec-
1 + 0, 25 (1) 1 + 1, 562 5 (1)
teur est situé à 1 m du mur où se trouve la toile, l’angle d’éclairage augmente
d’environ 0,09 radian par mètre d’augmentation de la distance entre le projecteur
et le mur.
DÉRIVÉE DES FONCTIONS TRANSCENDANTES 205
v THÉORÈME 3.14
Si u ( x ) est une fonction dérivable et si u ( x ) > 1, alors
d 1 du
( arcsec u ) = (formule 25)
dx u u − 1 dx
2
d −1 du
( arccosec u ) = (formule 26)
dx u u − 1 dx
2
preuve
Nous démontrerons uniquement la formule 25. La démonstration de la
formule 26, qui est similaire, est laissée en exercice.
π
Si y = arcsec u avec u > 1, alors sec y = u et 0 < y < . Dérivons
2
par rapport à x de chaque côté de l’égalité. On obtient
d d
dx
( sec y ) =
dx
(u)
dy du
sec y tg y =
dx dx
dy 1 du
=
dx sec y tg y dx
π
< y < π.
Par ailleurs, si y = arcsec u avec u < −1, alors sec y = u et
2
On a alors tg y < 0 et donc tg y = − sec 2 y − 1 = − u2 − 1. Par con-
séquent,
dy d 1 du 1 du
= ( arcsec u ) = =
dx dx − u u − 1 dx
2 u u − 1 dx
2
d 1 du
On peut donc conclure que ( arcsec u ) = lorsque
u > 1.
dx u u 2 − 1 dx
EXEMPLE 3.54
df 1 d 2
= ( x + cos x )
dx x 2 + cos x ( x2 + cos x )
2
−1 dx
2 x − sin
nx
=
x 2 + cos x ( x2 + cos x ) − 1
2
206 CHAPITRE 3
EXEMPLE 3.55
dg −1 d −1
= (t ) =
dt t t − 1 dt
2 t t2 − 1
π
La pente de la droite tangente à la courbe décrite par g ( t ) au point 2 ,
4
−1 −1 −1 2 − 2
est donnée par g ′ ( 2 ) = = = ⋅ = . L’équation
2 ( 2) 2
−1 2 2 2 2
π
de la droite tangente à la courbe décrite par g ( t ) au point 2 , est donc
4
2
y = −
2
(t − 2 ) + g ( 2 ), c’est-à-dire
2 π 2 π
y = −
2
(t − 2) +
4
= −
2
t +
4
+1
EXERCICES 3.11
dy
1. Déterminez à l’aide des formules de dérivation.
dx
a) y = arcsin ( 4 x ) − arccos ( 4 x )
b) y = ( sin x )( arccotg x )
c) y = arcsec ( x2 + 1 )
d) x arctg y = x 2 + y
2. Déterminez l’équation de la droite tangente à la courbe décrite par l’équation
Vous pouvez maintenant 1
faire les exercices f ( x ) = arctg ( 2 x ) en x = .
2
récapitulatifs 72 à 76.
Résumé
Les fonctions exponentielles, logarithmiques, trigonomé- radioactive, l’intensité d’un tremblement de terre et les mou-
triques et trigonométriques inverses font partie de la famille vements oscillatoires (pendule, corde vibrante, ressort, etc.).
des fonctions transcendantes (par opposition aux fonc-
tions algébriques) parce que, comme le faisait remarquer La fonction exponentielle de base b (où b ≠ 1 et
le célèbre mathématicien Leonhard Euler, elles transcendent b > 0) est du type f ( x ) = b x . En particulier, si la base cor-
les méthodes algébriques. Ainsi, les fonctions transcendantes, respond à la constante de Neper ( e ≈ 2,718 28...), on parle
contrairement aux fonctions algébriques, ne s’obtiennent pas alors de base naturelle ou népérienne, et la fonction expo-
au moyen des opérations algébriques usuelles (addition, sous- nentielle devient f ( x ) = e x . La fonction exponentielle de
traction, multiplication, division, puissance, extraction de base b est continue sur son domaine, soit sur , de sorte
racine) sur des polynômes. que lim b x = ba. De plus, si b > 1, on a lim b x = ∞ et
x→ a x →∞
Plusieurs phénomènes peuvent être modélisés par les lim bx = 0 ; par ailleurs, si 0 < b < 1, on a plutôt
x →−∞
fonctions transcendantes. Signalons entre autres l’évolution
d’une population en fonction du temps, la désintégration lim b x = 0 et lim b x = ∞.
x →∞ x →−∞
DÉRIVÉE DES FONCTIONS TRANSCENDANTES 207
d u du d 1 du
■
dx
( b ) = bu ln b
dx
■
dx
( logb u ) =
u ln b dx ■
d
( arccosec u ) =
−1 du
dx u u2 − 1 dx
d u 1 du
■
dx
(e ) = eu du
dx
■
d
dx
( ln u ) =
u dx On établit la formule de dérivation
d
( sin u ) = cos u
du
dx dx
On peut recourir aux propriétés des logarithmes et en recourant à une identité trigonométrique, au théorème
à la dérivation implicite pour effectuer ce qu’il est con- du sandwich et aux deux limites importantes que sont
venu d’appeler de la dérivation logarithmique, lorsque la sin t cos t − 1
lim = 1 et lim = 0, lorsque t est mesuré en
fonction à dériver est du type y = f ( x )g ( x ), ou encore t→0 t t→0 t
f ( x ) f2 ( x ) fn ( x ) radians. Les formules de dérivation des autres fonctions
y = 1 . trigonométriques se déduisent de celle de la fonction sinus
g1 ( x ) g 2 ( x ) g m ( x )
au moyen des identités trigonométriques, des définitions des
Les fonctions trigonométriques et trigonométriques fonctions trigonométriques et de l’application de la règle
inverses sont également des fonctions transcendantes dont de dérivation d’un quotient de fonctions.
les formules de dérivation sont :
Les formules de dérivation des fonctions trigonomé-
d du triques inverses s’obtiennent grâce à la définition de ces fonc-
■ ( sin u ) = cos u
dx dx tions et à la dérivation implicite.
Mots clés
Cercle trigonométrique, p. 177 Fonction logarithmique, p. 160 Logarithme naturel, p. 160
Degré, p. 177 Fonctions algébriques, p. 154 Radian, p. 177
Dérivation logarithmique, p. 172 Fonctions transcendantes, p. 154
Fonction exponentielle, p. 155 Logarithme de Briggs, p. 160
208 CHAPITRE 3
Réseau de concepts
• xlim b = ∞ x
• xlim bx = 0 Limites sin x
→∞ →∞
• lim =1
lim logb x = −∞ lim logb x = ∞
x→ 0 x
• x→ 0+
• x→ 0+
cos x − 1
• xlim logb x = ∞ • xlim logb x = −∞ • xlim = 0
→∞ →∞ →0 x
Formules de dérivation
d u 1 du
• ( b ) = bu lnb du •
d
( sinu ) = cosu
du
•
d
( arcsin u ) =
dx dx dx dx dx 1 − u2 dx
d u
•
dx
( e ) = eu du
dx
•
d
dx
( cosu ) = − sin u
du
dx
•
d
( arccosu ) =
−1 du
dx 1 − u 2 dx
d 1 du d du d 1 du
• ( logb u ) = • ( tgu ) = sec 2 u • ( arctgu ) =
dx ulnb dx dx dx dx 1 + u2 dx
d 1 du d du d −1 du
• ( lnu ) = • ( cotgu ) = − cosec 2 u • ( arccotgu ) =
dx u dx dx dx dx 1 + u2 dx
d du
• ( sec u ) = sec u tgu •
d
( arcsec u ) =
1 du
dx dx dx u u 2 − 1 dx
d du
• ( cosec u ) = − cosec u cotgu d −1 du
dx dx • ( arccosec u ) =
dx u u − 1 dx
2
g( x ) f1 ( x ) f2 ( x ) fn ( x )
Dérivation logarithmique lorsque y = f ( x ) ou y =
g1 ( x ) g 2 ( x )g m ( x )
Exercices récapitulatifs
Sections 3.1.1 à 3.1.6 log 2 x 1 − 82 x
i) lim n) lim
1. Évaluez la limite.
x→ 8 8 − x x →− ∞ 1 − ( 1 2 )− x
3− x 1 − ln ( 2 x − 1) j) lim 4 −2 x − 1 o) lim 5
1
x
a) lim − x e) lim+ x →− ∞ x→ 0
x → −2 3 +1 x→ 2 x−2
4
2
k) lim+ p) lim ln (16 − x 2 )
b) lim e x ( x 2 − 1) f) lim
ex
x→1 log 4 ( x − 1) x → 4−
x→ 0 x→ 4 x −2
x 2 − 16 4 q) lim log 1 2 ( x 4 )
1−ex
1
c) lim g) lim l) lim x→ 0
x→ 4 2x x → ∞ 5 + ln ( x − 1 )
x→ ∞ 1 + e x
1
5 8 − x3
d) lim ( ln x )3 − 2 r) lim log
x→1
h) lim 3 x − 1
x→ 0
m) lim log 1 3 x
x→ ∞
x→ 2 2 − x
DÉRIVÉE DES FONCTIONS TRANSCENDANTES 209
Section 3.1.7
9. Déterminez la dérivée à l’aide des formules de dérivation.
a) f ( x ) = 3 x − e x
2 2
b) g ( t ) = ( 2 t 3 + 3t − 1) e −2 t
c) y = e 2 x ( e 3 x + 4 e x )
d) s ( t ) = 5t + 32 t + 4 t ( 2 t 3 + t )
e) h( x ) = x 4 ( ) x
f) g ( x ) = e − x
( 3 x2 + 5)
210 CHAPITRE 3
g) h( t ) = t 2 1 + e 3 t 17. Soit f ( x ) = 3e 4 x .
i) f ( t ) =
4 c) Quelle est l’expression de f ′′′ ( x ) ?
1 + e −0 ,5 t d) Émettez une hypothèse sur l’expression de f ( n) ( x ) , où
x3 + 1 n est un entier positif ?
j) h( x ) =
e2 x
e2 x 18. La taille d’une colonie de bactéries augmente à un rythme
k) g ( x ) = 2 tel qu’après t h, elle est donnée par P ( t ) = 1 000 (1, 04 )t .
1 − ex
53 t + 1 a) Quelle est la taille initiale de la colonie ?
l) f (t ) =
t −1 b) Quelle est la taille de la colonie après 10 h ?
e x − e− x c) Quel est le taux de croissance de la colonie lorsque
m) s ( x ) = x
e + e− x t = 10 h ?
3t + e −3 t
n) y = t 19. La fonction L ( t ) = 150 1 − e − 0 ,3( t + 0 ,02 ) donne la longueur
3 − e3t
(en centimètres) d’un poisson d’une certaine espèce selon
2 3 t + 5t
o) s ( t ) = t l’âge t , mesuré en années.
e + t2
x2 a) Quelle est la longueur d’un poisson naissant de cette
p) f ( x ) = espèce ?
1 + e3 x
dy b) À long terme, quelle est la taille d’un poisson de cette
10. Déterminez en utilisant la dérivation implicite. espèce ?
dx
a) e x + 2 y = x d) y2 + y ( 2 x ) + 2 2 x = 3 c) Quel est le taux de croissance d’un poisson de cette es-
2 + y2
pèce lorsqu’il est âgé de 2 ans ?
b) 3 x = 2y e) e xy + x 2 = 10 + y2
c) x ( 4 2 y ) = 3 y + x − y2 20. Un nouveau virus se propage dans la population de sorte que,
2
f) xe x = x 2 + y2
t semaines après son apparition, on compte
11. Pour quelles valeurs réelles de x la courbe décrite par la
5
fonction f ( x ) admet-elle une tangente horizontale ? N (t ) = milliers de personnes
2 + 8 e − 0 ,75 t
x2
a) f ( x ) = xe − x b) f ( x ) =
2
l’ayant contracté.
e− x
a) Initialement, combien de personnes étaient porteuses
12. Déterminez l’équation de la droite tangente et celle de la du virus ?
droite normale à la courbe décrite par la fonction en la va-
b) Combien de personnes auront contracté le virus 4 se-
leur de x donnée.
maines après son apparition ?
a) f ( x ) = x + e 5 x en x = 0 b) f ( x ) = xe − x en x = 1
c) Dans combien de temps comptera-t-on 1,3 millier de
13. Soit f ( x ) une fonction dérivable telle que, pour toutes les personnes ayant contracté le virus ?
valeurs réelles de x et de a , d) Si aucune mesure n’est prise, combien de personnes
f ( x + a ) − f ( x ) = 3ax 2 + 3a 2 x + a 3 + 2 a et f ( 0 ) = 1 contracteront ce virus ?
a) Que vaut f ( 2 ) ? e) Quel est le taux de propagation du virus au bout de
{
Indice: f ( 2 ) = f ( 0 + 2 ) = [ f ( 0 + 2 ) − f ( 0 )] + f ( 0 ). } 2 semaines ?
b) Que vaut f ′ ( 2 ) ? f) À long terme, quel est le taux de propagation du virus ?
c) Si g ( x ) = e − x f ( x ), que vaut g ′ ( 2 ) ? 21. La hauteur h( t ) (en mètres) d’une variété de plante d’inté-
14. Vérifiez que la fonction donnée satisfait à l’équation. rieur t mois après avoir été mise en vente chez un fleuriste
1
dy 1 est donnée par la fonction h( t ) = .
a) Fonction : y = xe − x ; équation : = − y 1 − 0 , 5 + 4 e − 0 ,5 t
dx x
a) En vertu de ce modèle mathématique, quelle est la hau-
d3 y d2 y teur de la plante au moment de sa mise en vente ?
b) Fonction : y = xe x + x 2 ; équation : − = ex − 2
dx 3 dx 2
b) À quel moment la plante atteint-elle une hauteur de 1 m ?
15. Déterminez les valeurs réelles de k pour lesquelles la fonc- c) À long terme, quelle sera la hauteur de cette plante d’in-
tion y = 2 e kx satisfait à l’équation y′′ + 3 y′ − 4 y = 0 . térieur ?
16. Soit f ( t ) = t A − At , où A est une constante positive. Déter- d) Quel concept mathématique permet de déterminer le
minez la valeur de A pour laquelle f ′ (1) = 0. taux de croissance de la hauteur de cette plante ?
DÉRIVÉE DES FONCTIONS TRANSCENDANTES 211
e) Dans le contexte, quelle notation mathématique utilise- a) Quelle est l’expression de l’apport calorique marginal
t-on pour désigner le taux de croissance de la hauteur (taux de variation de l’apport calorique) provenant de
de la plante ? la consommation d’une proie pesant x g ?
f) En vertu de ce modèle, quel est le taux de croissance de la b) Quelle est l’expression de la dépense énergétique mar-
hauteur d’une plante 2 mois après sa mise en vente ? ginale (taux de variation de la dépense énergétique) de
la chasse d’une proie de x g ?
g) À long terme, quelle sera le taux de croissance de la
hauteur de cette plante d’intérieur ? c) Quel est le gain marginal (taux de variation du gain
énergétique) provenant de la chasse et de la consomma-
22. Le psychologue Clark L. Hull a élaboré une théorie mathé- tion d’une proie de x g ?
matico-déductive de l’apprentissage. En vertu de cette théo- d) Si le gain marginal est positif, le prédateur a tout avan-
rie, la persistance d’une habitude dépend de la durée de son tage à s’attaquer à une proie plus lourde, et ce sera le
existence. Ainsi, une habitude acquise depuis longtemps est contraire si le gain marginal est négatif. Déterminez si
difficile à perdre, alors qu’une nouvelle habitude peut se le gain marginal de la chasse et de la consommation
perdre plus rapidement. On peut modéliser mathémati- d’une proie de 200 g est positif et dites si le prédateur a
quement la persistance d’une habitude à l’aide d’un in- intérêt à pourchasser une proie plus lourde.
dice H qui mesure le degré de difficulté à s’en débarrasser.
24. Lors d’une étude sur la prédation animale, des biologistes
Supposons que l’indice H d’une habitude est donné par
ont proposé le modèle y = A (1 − e − kx ) (où A et k sont des
H ( t ) = 1 − e −0 ,01 t , où le temps t est mesuré en mois depuis
paramètres constants positifs) pour décrire le nombre y de
le moment où l’habitude a été prise.
proies attaquées en fonction de la densité x des proies sur
a) À partir des informations données dans l’énoncé, don- un territoire déterminé.
nez la valeur et le sens de l’indice H lorsque t = 0.
a) Que vaut y ( 0 ) ?
b) De quelle valeur se rapproche l’indice H pour une habi-
b) Que vaut lim y ( x ) ?
tude ancrée depuis longtemps ? x→ ∞
dy
c) L’indice H est-il croissant ou décroissant ? Justifiez votre c) Vérifiez que = k ( A − y ).
réponse. dx
d) Quel est le taux de croissance de cet indice pour une 25. Une cigarette typique est formée d’un filtre et d’une partie
habitude établie depuis 100 mois ? de 8 cm de longueur contenant du tabac. La quantité (en
milligrammes) de goudron absorbée par un fumeur est don-
e) Vers quelle valeur le taux de croissance de l’indice H née par G ( x ) = 12 000 ( e 0 ,025 x − e 0 ,02 x ), où x représente la
tend-il pour une habitude ancrée depuis longtemps ? longueur grillée de la cigarette. Déterminez le taux de varia-
tion de la quantité de goudron absorbée lorsque le fumeur
23. L’analyse marginale élaborée par les économistes s’applique a déjà grillé 2 cm de cigarette.
également dans d’autres contextes. Ainsi, un prédateur reçoit
un apport calorique de la nourriture qu’il consomme. Sup- 26. On injecte un traceur radioactif à un patient qui subit un
posons que cet apport calorique est de C ( x ) = 0, 1 xe 0 ,002 x , examen médical. La concentration C ( t ) du traceur dans le
où x représente la masse d’une proie en grammes. Par ail- sang en fonction du temps t écoulé depuis l’injection est
leurs, il perd de l’énergie lorsqu’il chasse. Supposons que donnée par C ( t ) = Ae − kt , où k est un paramètre positif.
0, 5 x 2 a) Que représente A ?
cette dépense énergétique est de D( x ) = . Le
10 + 0, 2 x dC
b) Vérifiez que = − kC .
gain énergétique net de la chasse d’une proie est donc de dt
G ( x ) = C ( x ) − D( x ). 27. En vertu de la loi de Beer-Lambert, l’intensité L d’un rayon
lumineux à une profondeur de x m dans l’océan est donnée
par L ( x ) = Ae −1,4 x .
a) Donnez une interprétation physique au paramètre A.
b) À quelle profondeur l’intensité lumineuse ne correspond-
elle qu’à 5 % de l’intensité lumineuse à la surface de l’eau ?
c) Quel est le taux de variation, par rapport à la profon-
deur, de l’intensité lumineuse à une profondeur de 1 m ?
d) Vérifiez que le taux de variation relatif de l’intensité
L′ ( x )
lumineuse, , est constant.
L( x )
aK c) log ( xy ) = e x + y
29. La fonction N ( t ) = , où K , a et b sont
bK + ( a − bK ) e − at d) 3 y + log 4 ( x 2 + 2 y ) = x 2 + 1
des paramètres (des constantes) positifs, porte le nom de e) 52 x + log 5 ( x + 2 y ) = 10
fonction logistique. Elle est souvent utilisée pour décrire
f) 3 x + ln ( xy3 ) = 5 y
l’évolution de la taille N ( t ) d’une population animale en
fonction du temps t . dy
32. Utilisez la dérivation logarithmique pour déterminer .
a) Exprimez N ( 0 ) en fonction des différents paramètres et dx
a) y = ( 8 − 2 x )x , où x < 4
2
interprétez le résultat.
b) Exprimez lim N ( t ) en fonction des différents paramètres b) y = ( ln x )x , où x > 1
t→∞
x
et interprétez le résultat. c) y = x 2 e , où x > 0
d) y = ( x 2 + e 3 x ) , où x ∈
4x
c) Déterminez le taux de variation de la taille de la popu-
lation, c’est-à-dire déterminez l’expression de N ′ ( t ).
e) x x − e y = e x + y , où x > 0
d) Déterminez si la taille de la population est croissante ou
a
f) y = x
4
( x 2 + 3)3 e x + 2 x , où x > 0
3
π
e) g ( x ) = log 3 x −( x2 − 1 ) b) P = 30 ( 30 − Q )
− 0 ,1 Q + 21
;Q = 4
f) y = log x 34. Pour quelle valeur réelle positive de x la fonction
f ( x ) = x ln x − x
2
et
g) f ( t ) = 3t − t 3 + ln ( t 2 + 1) − 3
+ ln (π )
t admet-elle une tangente parallèle à la droite d’équation
3x − 4 y − 2x = 4 ?
h) g ( x ) = ln 2
2 x + 1
35. Déterminez l’équation de la droite tangente et celle de
t2 la droite normale à la courbe décrite par la fonction
i) y = ln
( t − 1 )( t + 1 ) f ( x ) = log 4 ( 5 x + 1), au point P ( 3, 2 ).
DÉRIVÉE DES FONCTIONS TRANSCENDANTES 213
36. Vérifiez que la fonction y = 2 + x + ln x satisfait à l’équa- c) La fonction f ( x ) = ln x est définie pour toutes les va-
tion x 3 y′′ + xy′ = 1. leurs réelles de x.
37. Soit f ( x ) = ln ( x + 1). d x
d) Si x > 0, alors
dx
( x ) = x x ln x .
a) Trouvez un polynôme P1 ( x ) de degré 1 tel que
P1( n) ( 0 ) = f ( n) ( 0 ) pour n ∈ {0, 1}. [Remarque : La dé- e) Si b > 0 et si
d x
( b ) = bx, alors b = e.
rivée d’ordre 0 d’une fonction est la fonction elle-même, dx
de sorte que f ( 0 ) ( 0 ) = f ( 0 ) et P1( 0 ) ( 0 ) = P1 ( 0 ) .] f) m = 3 f ( x ) est la pente de la tangente à la courbe décrite
par la fonction f ( x ) = e 3 x pour tout x ∈ .
b) Trouvez un polynôme P3 ( x ) de degré 3 tel que
P3( n) ( 0 ) = f ( n) ( 0 ) pour n ∈ {0, 1, 2, 3} .
Sections 3.2.1 à 3.2.4
c) Trouvez un polynôme P5 ( x ) de degré 5 tel que
P5( n) ( 0 ) = f ( n) ( 0 ) pour n ∈ {0, 1, 2, 3, 4, 5} . 42. Déterminez les valeurs réelles de x pour lesquelles la fonc-
d) Trouvez un polynôme P7 ( x ) de degré 7 tel que tion est continue.
e− x
P7( n) ( 0 ) = f ( n) ( 0 ) pour n ∈ {0, 1, 2, 3, 4, 5, 6, 7} . a) f ( x ) = cotg x c) f ( x ) =
cos ( 2 x )
e) Utilisez un logiciel de calcul symbolique, comme Maple, sin x
b) f ( x ) =
pour tracer dans un même plan cartésien la fonction ln ( 2 − 7 x )
f ( x ) et les polynômes Pk ( x ) lorsque x ∈ [− 0, 9 ; 0, 9 ] et
k ∈ {1, 3, 5, 7}. 43. Évaluez la limite.
f) Que remarquez-vous au sujet de Pk ( x ) par rapport à cos x + 1
a) lim
f ( x ) au fur et à mesure que k augmente ? x→π 2 3 sin x
38. Dans un test de mémoire, on a demandé à des sujets de b) lim cosec ( 3 x )
x → 0+
mémoriser un nombre de 10 chiffres. Le pourcentage des
x x
sujets qui se souvenaient encore de ce nombre après t s est c) lim tg sec
x→π 4 3
donné par p( t ) = 100 − 15 ln ( t + 1). À quel rythme ce pour-
d) lim ( x 2 + 2 ) cos ( 2 x )
centage varie-t-il après 4 s ? N’oubliez pas d’expliquer le 2
d π
a)
dx
( x ) = π xπ −1 p) lim
tg x − sin x
x→ 0 x
d 1 sec x − 1
b) ( ln π ) = q) lim
dx π x→ 0 tg x
214 CHAPITRE 3
d) lim 4 +
sin x + cos x p) f ( t ) = e 3 t cos ( t2 + t )
= 4
x→ ∞
2
ex x−1
q) g ( x ) = tg 2
2 x + 3
lim x e sin( ) = 0
π
e) x
x → 0+
e− t
cos 2 x − sin x r) h( t ) =
f) lim = 0 sin t
x2
s) s ( x ) = cos 2 ( 2 x 2 + e 2 x )
x→ ∞
dy
48. Déterminez en utilisant la dérivation implicite.
dx
a) x cos y − y cos x = 3 e) xy = cotg ( xy )
a) Quelle est l’expression (en radians) de l’angle au centre
b) sin ( x − y ) = xe x x
θ en fonction du nombre n de côtés du polygone inscrit ? f) tg = y
b) Quelle est l’aire A( n ) de la surface S délimitée par le c) e x tg ( xy2 ) = x + 3 y y
polygone régulier à n côtés inscrit dans le cercle de d) tg 2 x − sec 2 y = −1
DÉRIVÉE DES FONCTIONS TRANSCENDANTES 215
52. Déterminez
dy d 2 y d3 y
, 2 et 3 . y = A sin ( k
m ) t + B cos ( k
m ) t
dx dx dx
satisfait à l’équation quelles que soient les valeurs de A et
x
a) y = sin ( 3 x ) + cos ( 5 x ) e) y = de B.
ex
b) y = ln ( x 2 + 1)
f) y = ln ( sec x + tg x ) 63. Une masse est suspendue à un ressort. Lorsqu’elle est mise
c) y = sin 2 ( 3 x ) en mouvement, la masse se déplace de sa position d’équi-
d) y = xe x libre selon l’équation s ( t ) = sin t − cos t , où s ( t ) représente
la position (en mètres) de la masse par rapport à sa position
53. Déterminez f ′ ( x ), f ′′ ( x ), f ′′′ ( x ) , f ( 4 ) ( x ) et ainsi de suite d’équilibre, t s après sa mise en mouvement.
pour pouvoir déduire une formule pour f ( n) ( x ) . S’il y a lieu,
a) Quelle est la position initiale de la masse ?
distinguez le cas où n est impair du cas où n est pair.
b) Quelle est l’expression de la vitesse de la masse t s après
a) y = e 2 x d) f ( x ) = sin ( 2 x ) sa mise en mouvement ?
b) f ( x ) = ln x e) f ( x ) = cos 2 x c) Quelle est la vitesse initiale de la masse ?
c) f ( x ) = cos x π
d) Quelle est la vitesse de la masse 3 s après sa mise en
mouvement ?
54. Si u ( x ) est une fonction dérivable de x, démontrez la for-
mule de dérivation. e) Quelle est l’expression de l’accélération de la masse t s
après sa mise en mouvement ?
d du
a) ( cotg u ) = − cosec 2 u f) Quelle est l’accélération de la masse π 3 s après sa mise
dx dx
en mouvement ?
d du
b) ( cosec u ) = − cosec u cotg u 64. Si on néglige la résistance de l’air, la portée p(θ ), mesurée
dx dx
en mètres, d’une balle de golf frappée à une vitesse initiale
dy de 35 m/s est donnée par p(θ ) = 125 sin ( 2θ ), où θ est l’angle
55. Si y = ln sec x , montrez que = tg x.
dx entre la trajectoire initiale de la balle et le sol, comme l’il-
dy lustre la figure ci-dessous, et où 0 ≤ θ ≤ π 2 .
56. Si y = ln sec x + tg x , montrez que = sec x .
dx
65. L’aire A(θ ) du triangle isocèle apparaissant ci-dessous est représente le temps (en heures) écoulé depuis 6 h 00, la
donnée par la fonction A(θ ) = 25 tg θ cm2, où θ est la me- π
température est donnée par T ( t ) = 20 + 8 sin t .
sure des deux angles congrus du triangle ( 0 < θ < π 2 ). 12
a) Quelle est la température
à 8 h 00 ? À 12 h 00 ? À
20 h 00 ? À 3 h 00 ?
b) Que vaut T ′ ( 2 ) ? T ′ ( 6 ) ?
T ′ (14 ) ? T ′ ( 21) ?
c) Interprétez chacune des
dérivées calculées en b, no-
tamment en donnant un
sens au signe de la dérivée.
θ θ 68. Le nombre N ( t ) de prédateurs d’une espèce animale dans
un milieu naturel évolue de manière cyclique. Les fonctions
10 cm périodiques semblent donc être appropriées pour décrire la
taille d’une population de prédateurs. Soit
a) Quelle est l’aire du triangle si θ = π
6 ? πt
N ( t ) = 8 000 − 1 000 cos
b) Quelle est l’expression du taux de variation de l’aire du 12
triangle par rapport à l’angle θ ? Indiquez bien les unités. où t représente le nombre de mois écoulés depuis le début
c) Que vaut A′ ( π 4 ) ? de l’observation. À quel rythme cette population de préda-
teurs varie-t-elle (augmentation ou diminution) 3 mois après
d) Interprétez dans le contexte le résultat obtenu en c.
le début de l’observation ?
66. Une échelle de 3 m est appuyée contre un mur et fait un
69. La position s ( t ) (en mètres) par rapport au sol d’une masse
angle θ avec l’horizontale (où 0 < θ < π 2 ), comme l’illustre
suspendue à un ressort est donnée par s ( t ) = 1, 5 − e − t / 10 cos t ,
la figure ci-dessous. Le pied de l’échelle est situé à une dis-
où le temps t est mesuré en secondes.
tance de x (en mètres) du mur.
a) Quelle est la position initiale de la masse ?
b) Dans quelle direction la masse se déplace-t-elle initia-
lement ?
c) Quelle est la vitesse de la masse après 2 s ?
d) À quel moment la masse change-t-elle de direction pour
la première fois ?
m
3
arctg ( 3 x 2 )
k) y =
x3 + 1
arcsin ( 2 x )
l) y =
sin 2 ( x 2 ) 15 m
m) y = y arcsin x + x arctg y 10 m
θ
n) arccos ( xy ) = arcsin ( x + y ) ϕ β
73. Déterminez l’équation de la droite tangente et celle de la x
droite normale à la courbe décrite par la fonction f ( x ) au
20 m
point P .
a) f ( x ) = arccotg ( 3 x 2 − 5 ) , P ( 2 3
3 ,
3π
4 ) a) Exprimez l’angle d’observation θ en fonction de x (où
( )
b) f ( x ) = arcsec 2 x , P (1, π 3 ) 0 ≤ x ≤ 20 ).
74. Si u ( x ) est une fonction dérivable de x, montrez que b) Quel est l’angle d’observation si x = 12 m ?
dθ
d −1 du c) Déterminez .
a) ( arccos u ) = lorsque u ( x ) < 1 dx
dx 1 − u 2 dx d) Que vaut θ ′ (15 ) ?
d −1 du
b) ( arccotg u ) = e) Interprétez dans le contexte la valeur obtenue en d.
dx 1 + u 2 dx
218 CHAPITRE 3
Exercices de révision
3
1. Encerclez la lettre qui correspond à la bonne réponse. f) Que vaut lim− x 2 sin ?
x→ 0 x
ex
a) Si f ( x ) = , que vaut f ′ ( x ) ? A. 0
x2
B. ∞
ex
A. C. −∞
2x
D. Cette limite n’existe pas.
e x −1
B. E. 1
2
F. −1
ex ( x − 2)
C. G. 3
x3
H. Aucune de ces réponses.
D. −2 xe x
E. e x x −2 2. Quelle est l’équation de la droite tangente à la courbe dé-
F. Aucune de ces réponses. 3
crite par y = x arctg en x = 1 ?
b) Si f ( x ) = sin 2 ( 3 x ) , que vaut f ′′ ( x ) ? x
A. 6 cos ( 3 x )
sin (π x ) si x < 1
B. 18 sin ( 6 x ) 3. Soit la fonction f ( x ) = . La fonction
ln x si x ≥ 1
C. 18 cos ( 6 x )
f ( x ) est-elle continue en x = 1 ? Justifiez votre réponse.
D. 2 cos ( 3 x )
E. cos ( 6 x )
4. Vérifiez que y = xe 2 x satisfait à l’équation
F. Aucune de ces réponses.
sin ( x 3 ) d2 y
−4
dy
+ 4y = 0
c) Que vaut lim ? dx 2 dx
x→ 0 3 x ( sin x )2
dy
A. 0 5. Évaluez .
dx
B. 3
a) y = arctg ( 2 x 3 )
C. 9
D. Cette limite n’existe pas. b) y = ln 2 +( x )
E. 1
( 2 x + 1) ( 3 x + 2 )5
4
F. 1 c) y = lorsque x > − 1 8
3 8x + 1
G. −1
d) y = 3u2 + 2 sin u et u = arccos ( 4 x 2 )
H. Aucune de ces réponses.
d) Pour quelle ou quelles valeurs de x la pente de la droite 6. Le volume d’air (en litres) présent dans les poumons d’un
tangente à la courbe décrite par y = ( 2 x 2 − 3 x ) e − x est- adulte qui respire normalement est donné par la fonction
elle nulle ? πt
V ( t ) = 4, 9 + 0, 4 cos , où le temps t est mesuré en se-
A. 0 et 3 2 2
B. 3
4
condes à compter de la fin d’une inspiration. À quelle vitesse
C. − 34 le volume d’air varie-t-il dans les poumons en t = 1 ?
D. Aucune valeur.
7. Le psychologue de l’apprentissage Hermann Ebbinghauss
E. 1 et 3
2 (1850-1909) a proposé un modèle mathématique de la mé-
F. 3
8 moire. En vertu de ce modèle, la fraction M ( t ) de ce qu’on
G. 1 et 2
3 a mémorisé et dont on se souvient t jours après l’avoir appris
H. Aucune de ces réponses. est donnée par M ( t ) = a + (1 − a ) e − kt , où a et k sont des
5e x − 7e 3 x paramètres positifs et a < 1.
e) Que vaut lim ?
x → ∞ 2 e 2 x + 3e 3 x
5
a) Que vaut M ( 0 ) ? Expliquez ce résultat dans le contexte.
A. 2
b) Que vaut lim M ( t ) ? Expliquez ce résultat dans le con-
B. −7 3 t→∞
5 texte.
C. 3
D. Cette limite n’existe pas. c) Que vaut M ′ ( t ) ?
E 1
2 d) Vérifiez que M ′ ( t ) < 0, et donnez une explication de ce
F. −7 résultat.
G. −72 e) Que vaut lim M ′ ( t ) ? Expliquez ce résultat dans le con-
t→∞
H. Aucune de ces réponses. texte.
DÉRIVÉE DES FONCTIONS TRANSCENDANTES 219
◗◗ Résoudre des problèmes de taux liés en respectant ◗◗ Effectuer l’approximation linéaire de la valeur d’une
la marche à suivre proposée (4.1). fonction (4.4).
◗◗ Calculer la différentielle d’une fonction (4.2). ◗◗ Calculer l’incertitude absolue et l’incertitude relative
sur le résultat d’une opération effectuée sur des mesures
◗◗ Déterminer la variation absolue et la variation relative
comportant une imprécision (4.5).
d’une fonction à l’aide des différentielles (4.3).
S o m m a i r e
A n i m a t i o n s G e o G e b r a
18 Taux liés : échelle appuyée contre un mur (p. 225) 20 Différentielle et droite tangente (p. 232)
19 Taux liés : remplissage d’un récipient conique (p. 227) 21 Calcul d’incertitude : l’aire d’un carré (p. 239)
UN PORTRAIT DE
Galileo Galilei
G
alileo Galilei, mieux connu sous le nom francisé de
Galilée, naquit à Pise le 15 février 1564. Son père Vin-
cenzo était professeur de musique et luthier. Galilée
reçut d’abord sa formation d’un tuteur, puis, pour se préparer à
entrer dans les ordres, il se retira comme novice dans un monas-
tère. Comme son père souhaitait plutôt qu’il devienne médecin,
Galilée quitta le monde ecclésiastique et entreprit en 1581 des
études médicales à l’Université de Pise. Toutefois, il se désinté-
ressa rapidement de la médecine, lui préférant l’étude des
mathématiques et de la « philosophie naturelle ». Il abandonna
donc ses études en 1585 sans avoir obtenu son diplôme et com-
mença à donner en privé des leçons de mathématiques.
EXEMPLE 4.1
FIGURE 4.1 On remplit une piscine cylindrique (figure 4.1) de 7,32 m de diamètre à l’aide
Remplissage d’une piscine d’un tuyau d’arrosage dont le débit est de 1,2 m 3/h. Déterminons le rythme
auquel augmente la hauteur h de l’eau dans la piscine et le temps nécessaire pour
7,32 m
remplir celle-ci si on considère qu’elle est remplie lorsque h = 1, 4 m .
Soit V le volume d’eau dans la piscine (en mètres cubes), h la hauteur de
l’eau dans la piscine (en mètres) et t le temps écoulé depuis le début du remplis-
h dV
sage (en heures). On sait que = 1, 2 m 3 /h puisque c’est le débit du tuyau
dt
dh
d’arrosage, et on cherche .
dt
La formule donnant le volume d’eau dans la piscine est
2
7, 32
V = π r2h = π h = 3, 66 2 π h
2
Dérivons implicitement cette équation par rapport au temps t :
dV d dh
dt
=
dt
( 3, 66 2 π h) = 3, 66 2 π
dt
TAUX LIÉS ET DIFFÉRENTIELLES 225
Alors,
dh 1 dV 1
= = (1, 2 ) ≈ 0, 028 5 m/h
dt 3, 66 2 π dt 3, 66 2 π
La hauteur de l’eau dans la piscine augmente donc à un rythme constant
d’environ 0,028 5 m/h. La piscine sera donc remplie ( h = 1, 4 m ) au bout d’environ
1, 4 m
≈ 49, 12 h
0, 028 5 m/h
EXEMPLE 4.2
FIGURE 4.2
Échelle appuyée contre un mur Une échelle de 10 m est appuyée contre le mur d’un édifice, comme l’illustre la
figure 4.2.
Supposons que l’on pousse le pied de l’échelle vers le mur à une vitesse de
1,5 m/s. Déterminons la vitesse à laquelle se déplace le haut de l’échelle le long
du mur lorsque le pied de l’échelle est à 3 m du mur.
dy
Dérivons implicitement cette équation par rapport à t et isolons :
dt
d 2 d
dt
( x + y2 ) = dt
(100 )
dx dy
2x + 2y = 0
dt dt
dy dx
2y = −2 x
dt dt
dy − x dx
=
dt y dt
dy − x dx −3
= = ( −1, 5 ) ≈ 0, 47 m/ss
dt x = 3 y dt x=3
91
x
On a cos θ = . Dérivons implicitement cette équation par rapport à t et
10
dθ
isolons :
dt
d d x
( cos θ ) =
dt dt 10
dθ 1 dx
− sin θ =
dt 10 dt
dθ −1 dx
=
dt 10 sin θ dt
FIGURE 4.4 Lorsque x = 3 m, on a le triangle rectangle de la figure 4.4.
Triangle rectangle
Alors,
dθ −1 dx −1 1, 5
=
10 sin θ dt
= ( −1, 5 ) = ≈ 0, 157 2 rad/s
dt x=3 x=3 91 91
10
10
10 m
91 m
L’angle θ augmente donc à raison d’environ 0,157 2 rad/s (ou 9,01°/s) à l’ins-
tant précis où le pied de l’échelle est à 3 m du mur et se rapproche de celui-ci à
raison de 1,5 m/s.
3m
QUESTION ÉCLAIR 4.2
MaBiblio Un étudiant verse de l’eau dans un récipient conique dont la hauteur est de
> Multimédia 100 cm et le rayon de 20 cm. Lorsqu’il a atteint une hauteur de 5 cm, le niveau
> 19. Taux liés : remplissage d’eau augmente à raison de 2 cm/s. On veut déterminer le rythme auquel le
d’un récipient conique volume d’eau augmente dans le récipient à cet instant. On utilise la notation
suivante :
Accédez directement V : volume d’eau (en centimètres cubes) dans le récipient au temps t
à l’animation.
goo.gl/Sovfbs h : hauteur du niveau d’eau (en centimètres) dans le récipient au temps t
r : rayon (en centimètres) de la surface circulaire formée par l’eau au
temps t
t : temps (en secondes)
a) Complétez le schéma suivant (figure 4.5) en y consignant les variables et les
éléments connus.
FIGURE 4.5
Remplissage d’un récipient conique
P
228 CHAPITRE 4
EXEMPLE 4.4
FIGURE 4.6
Homme s’approchant d’un lampadaire
6m
1,75 m
y x
y = 7
17 x
EXERCICES 4.1
1. Lorsqu’elle est de 20 cm2, l’aire d’un cercle augmente à raison de 4 cm2/s. À quel
rythme le rayon du cercle augmente-t-il à cet instant ?
2. À cause d’une fuite, un ballon sphérique perd de l’air à raison de 40 cm 3/s
lorsque son diamètre est de 60 cm. À ce moment, à quel rythme le rayon du
ballon change-t-il ? (Le volume V d’une sphère de rayon r est V = 4 3 π r 3 .)
3. Un petit avion dont l’altitude est constante se déplace plein est à 50 m/s, et il
passe à 200 m au-dessus d’un édifice (figure 4.7).
FIGURE 4.7
Avion passant au-dessus du sommet d’un édifice
Avion
200 m
Sommet
de l’édifice
4. Les deux côtés égaux d’un triangle isocèle mesurent 20 cm. À quel rythme le
périmètre de ce triangle varie-t-il lorsque l’angle formé par les deux côtés
égaux diminue à raison de 1°/min au moment où il mesure 60° ? (Faites atten-
tion aux unités de mesure des angles.)
5. Un étudiant verse de l’eau à raison de 4 cm 3/s dans un récipient conique dont
la hauteur est de 40 cm et dont le rayon est de 10 cm. À quel rythme le niveau
de l’eau augmente-t-il dans le récipient lorsqu’il est de 16 cm ? (Le volume V
d’un cône circulaire de hauteur h et de rayon r est V = 1 3 π r 2 h .)
6. Deux voitures de police convergent vers les lieux d’un accident. La première
voiture se déplace vers l’ouest à 54 km/h et la seconde vers le sud à 81 km/h.
À quelle vitesse les deux voitures s’approchent-elles l’une de l’autre lorsque
Vous pouvez maintenant la première est située à 300 m de l’accident et que la seconde est à 400 m de
faire les exercices l’accident ?
récapitulatifs 1 à 53.
4.2 DIFFÉRENTIELLES
Dans cette section : différentielle de x – différentielle de y.
f ( x + ∆ x) − f ( x )
Soit y = f ( x ). On a vu que f ′ ( x ) = lim , c’est-à-dire que la
∆ x→ 0 ∆x
pente de la droite tangente à la courbe y = f ( x ) en un point ( x, f ( x )) est la limite
des pentes des droites sécantes passant par les points ( x, f ( x )) et ( x + ∆ x, f ( x + ∆ x))
lorsque ∆ x s’approche de 0 (figure 4.8).
FIGURE 4.8
Droite tangente à la courbe décrite par y = f ( x ) au point ( x , f ( x ))
y
y = f ( x)
droite sécante
droite sécante
f ( x + ∆ x)
droite tangente
∆y
f (x) ∆x
x x + ∆x x
TAUX LIÉS ET DIFFÉRENTIELLES 231
f ( x + ∆ x) − f ( x )
f ′( x) ≈
∆x
et, par conséquent,
f ′ ( x ) ∆ x ≈ f ( x + ∆ x) − f ( x )
∆y
EXEMPLE 4.5
TABLE AU 4.1
Approximation d’une variation
FIGURE 4.9
MaBiblio Représentation de dx et de dy
> Multimédia
> 20. Différentielle et y
y = f ( x)
droite tangente
f ( x + ∆ x)
Accédez directement
droite tangente en ( x, f ( x ) )
à l’animation. ∆y = f ( x + ∆ x ) − f ( x )
goo.gl/W1wLBp
dy = f ′ ( x ) dx
dx = ∆ x
f (x)
x x + ∆x x
TABLE AU 4. 2
Analogie entre les formules de la dérivée et celles de la différentielle
d
1. (k) = 0 1. d ( k ) = 0
dx
d du
2. ( ku ) = k 2. d ( ku ) = kdu
dx dx
d du dv
3. (u + v) = + 3. d ( u + v ) = du + dv
dx dx dx
d dv du
4. ( uv ) = u +v 4. d ( uv ) = udv + vdu
dx dx dx
du dv
v −u vdu − udv
d u u
5. =
dx dx si v ≠ 0 5. d = si v ≠ 0
dx v v2 v v2
d n du
6. ( u ) = nu n−1 6. d ( u n ) = nu n −1 du
dx dx
EXEMPLE 4.6
Déterminons dy si y = x 3 + 3 x 2 . On a
dy d 3
dx
=
dx
( x + 3x2 ) = 3x2 + 6 x = 3 x ( x + 2 )
de sorte que dy = 3 x ( x + 2 ) dx .
TAUX LIÉS ET DIFFÉRENTIELLES 233
EXEMPLE 4.7
3
Déterminons dy si y = 4 x 3 − 6 x + 2 . On a
dy d
( 4 x3 − 6 x + 2 ) 3
1
=
dx dx
d
= 1 3 ( 4 x3 − 6 x + 2 ) 3 ( 4 x3 − 6 x + 2 )
−2
dx
12 x 2 − 6
=
3( 4 x3 − 6 x + 2 )
2
3
4 x2 − 2
=
3
( 4 x 3 − 6 x + 2 )2
4 x2 − 2
de sorte que dy = dx .
3
( 4 x 3 − 6 x + 2 )2
EXEMPLE 4.8
EXEMPLE 4.9
2 x − 2− x
Déterminons ∆y et dy si y = f ( x ) = , x = 3 et ∆ x = dx = 0, 05 . On a
2 x + 2− x
dy d 2 x − 2− x
=
dx dx 2 x + 2 − x
d x d
(2x + 2− x )
dx
( 2 − 2− x ) − ( 2 x − 2− x ) ( 2 x + 2− x )
dx
=
( 2 x + 2 − x )2
d d
(2x + 2 − x ) 2 x ln 2 − 2 − x ln 2 ( − x ) − ( 2 x − 2 − x ) 2 x ln 2 + 2 − x ln 2 ( − x )
= dx dx
(2 + 2 )
x − x 2
=
(2x + 2 − x ) ( 2 x ln 2 + 2 − x ln 2 ) − ( 2 x − 2 − x ) ( 2 x ln 2 − 2 − x ln 2 )
(2x + 2− x )
2
2 2 x ln 2 + 2 ln 2 + 2 −2 x ln 2 − ( 2 2 x ln 2 − 2 ln 2 + 2 −2 x ln 2 )
=
(2x + 2− x )
2
4 ln 2
=
( 2x + 2− x )
2
4 ln 2
de sorte que dy = dx .
( 2x + 2− x )
2
2 3, 05 − 2 −3, 05 2 3 − 2 −3
∆y = f ( 3, 05 ) − f ( 3) = − ≈ 0, 002 03
2 3, 05 + 2 −3, 05 2 3 + 2 −3
EXERCICES 4.2
a) y = x 5 + 2 ( 5 x 2 + 3) + e sin( x )
2 3 −5x
x3
b) y =
tg ( 3 x 2 )
EXEMPLE 4.10
EXEMPLE 4.11
La circonférence d’un tronc d’arbre est de 96,2 cm. Au cours de l’année, elle
s’est accrue de 5,4 cm. À l’aide des différentielles, estimons l’accroissement du
diamètre du tronc d’arbre ainsi que l’accroissement de l’aire de la coupe transver-
sale du tronc d’arbre.
236 CHAPITRE 4
EXEMPLE 4.12
EXERCICES 4.3
EXEMPLE 4.13
ln 1, 03 = f (1, 03)
= f (1 + 0, 03)
≈ f (1) + f ′ (1)( 0, 03)
1
≈ 0+ ( 0, 03)
1
≈ 0, 03
EXEMPLE 4.14
1
≈ 3−
3( 3)2
≈ 3− 1
27
≈ 80
27
D’où, 3 26 ≈ 80
27 , résultat qu’on peut confirmer à l’aide d’une calculatrice.
EXERCICES 4.4
1. Utilisez les différentielles pour trouver une approximation de l’expression.
a) 26
b) sin ( 0, 05 )
c) tg ( 43° )
d) 31 + α , où α est un nombre voisin de 0
2. La fonction de demande d’un bien est P = 100 − 2Q , où P représente le
prix (en dollars) du bien et Q la quantité du bien (en millions d’unités). Uti-
lisez les différentielles pour trouver une approximation du prix de ce bien
lorsque la quantité demandée et offerte du bien est de 49 millions d’unités.
instruments utilisés est limitée et qu’il en est de même de la dextérité de ceux qui
les manipulent. Lorsqu’on effectue des opérations sur des mesures (calcul d’aire,
de volume, de masse volumique, etc.), les incertitudes se propagent.
● Incertitude absolue Soit x une mesure prise avec un instrument. On appelle incertitude absolue
On appelle incertitude absolue l’évalua- l’évaluation quantifiée des difficultés éprouvées lors de la prise de mesure. On la
tion quantifiée des difficultés éprouvées
note ∆ x, et elle dépend de la précision de l’instrument et d’autres facteurs diffici-
lors de la prise de mesure. On la note
∆ x, et elle dépend de la précision de lement quantifiables (par exemple, la dextérité de la personne qui prend la mesure).
l’instrument de mesure et d’autres fac- Une mesure complète s’écrit donc
teurs difficilement quantifiables (par
exemple, la dextérité de la personne qui incertitude absolue
prend la mesure). x ± ∆x
mesure prise sur l’instrument
EXEMPLE 4.15
MaBiblio La mesure x du côté d’un carré est de 8, 3 ± 0, 1 cm. Estimons l’incertitude abso-
> Multimédia lue et l’incertitude relative sur l’aire A du carré.
> 21. Calcul d’incertitude :
l’aire d’un carré On a x = 8, 3 et ∆ x = dx = 0, 1. L’aire d’un carré est donnée par A = x 2 . On
∆ A dA
veut déterminer ∆ A ≈ dA et ≈ .
Accédez directement A A
à l’animation. dA
On a = 2 x , de sorte que ∆ A ≈ dA = 2 xdx = 2 ( 8, 3)( 0, 1) = 1, 66 cm 2 .
goo.gl/zN3U23 dx
L’incertitude absolue sur l’aire du carré est d’environ 1,66 cm2. L’aire réelle du
carré est alors de
A ± ∆ A ≈ A ± dA = ( 8, 3)2 ± 1, 66 = 68, 89 ± 1, 66 cm 2
de sorte qu’elle est comprise entre 67,23 cm 2 et 70,55 cm 2 . De plus, l’incertitude
relative sur l’aire du carré est d’environ
∆ A dA 1, 66
≈ = ≈ 0, 024 = 2, 4 %
A A 68, 89
EXEMPLE 4.16
EXEMPLE 4.17
EXERCICES 4.5
Résumé
Nous avons signalé deux interprétations notables de la 6. Dériver implicitement l’équation obtenue par rap-
dérivée, soit celle de taux de variation instantané et celle port au temps.
de pente de la droite tangente à la courbe décrite par une
7. Isoler le taux de variation cherché, puis l’évaluer au
fonction. Une étude plus approfondie de ces deux inter-
temps demandé.
prétations permet de déduire deux autres concepts impor-
tants du calcul différentiel, soit celui des taux liés et celui Dans les problèmes de taux liés, il est important de ne
des différentielles. pas substituer des valeurs numériques à quelque quantité
variable que ce soit avant d’avoir effectué la dérivation, à
Résoudre un problème de taux liés consiste générale-
défaut de quoi on obtiendrait la dérivée d’une constante,
ment à évaluer le taux de variation instantané d’une
soit une dérivée nulle.
dy
variable y par rapport au temps t, soit la dérivée , à Les différentielles permettent de trouver une approxi-
dt
partir du lien existant entre la variable y et d’autres mation (la différentielle dy) de la variation d’une variable
variables dont on connaît les taux de variation instantanés dépendante y à partir d’une faible variation (la différen-
par rapport au temps. tielle dx) de la variable indépendante x. Si y = f ( x ) est
une fonction dérivable, alors dy = f ′ ( x ) dx constitue une
Pour résoudre un problème de taux liés, il est recom-
excellente approximation de la variation de la fonction
mandé d’utiliser la stratégie suivante :
lorsque son argument passe de x à x + dx. On en déduit
1. Lire attentivement le problème. que l’approximation linéaire de la fonction en x + dx est
donnée par f ( x + dx ) ≈ f ( x ) + f ′ ( x ) ∆ x . Le tableau 4.2
2. Nommer les différentes variables en jeu.
(p. 232) présente les principales règles régissant l’évalua-
3. S’il y a lieu, esquisser un schéma décrivant le tion d’une différentielle.
contexte et y consigner les variables en jeu.
Dans un contexte expérimental, une différentielle, dx
4. Écrire les informations connues et déterminer le ou dy, peut représenter une incertitude absolue sur une
taux cherché. dx dy
mesure, alors que le rapport ou représente une
5. Écrire une équation liant les variables en jeu en x y
faisant appel à la géométrie ou encore aux condi- incertitude relative, généralement exprimée en pourcen-
tions physiques décrites dans le problème. tage.
Mots clés
Approximation linéaire, p. 237 Différentielle de y, p. 231 Incertitude relative, p. 239
Différentielle de x, p. 231 Incertitude absolue, p. 239
242 CHAPITRE 4
Réseau de concepts
Applications de la dérivée
Exercices récapitulatifs
Section 4.1 4. Le profit π (en dollars) tiré de la vente de x unités d’un bien
est de π ( x ) = 2 000 x − 1 2 x 2. Si le volume de vente augmente
1. Au moment où il atteint 1 cm, le rayon d’une tumeur de
à raison de 20 unités/jour, à quel rythme le profit augmente-
forme sphérique augmente à raison de 0,04 mm/semaine. À
t-il lorsque le nombre d’unités vendues est de 400 ?
quel rythme le volume de la tumeur augmente-t-il ?
5. Une planche de 5 m de longueur est appuyée contre un mur.
2. Un caillou lancé dans l’eau provoque une onde circulaire à L’extrémité inférieure de la planche glisse sur le sol glacé et
la surface de l’eau. Au moment où il atteint 1 m, le rayon d’un s’éloigne du mur à raison de 0,5 m/s.
front d’onde augmente à raison de 2 cm/s. À quel rythme la a) À quel rythme l’extrémité supérieure de la planche
circonférence du cercle que décrit le front d’onde change- descend-elle le long du mur lorsque l’extrémité infé-
t-elle à cet instant ? rieure de la planche est située à 1 m du mur ?
b) À quel rythme l’angle déterminé par la planche et le sol
change-t-il lorsque l’extrémité inférieure de la planche
est située à 1 m du mur ?
8. Si l’aire d’un triangle équilatéral augmente à raison de 15. En vertu de la loi de Poiseuille, la vitesse de circulation du
5 cm 2 /min, et si le triangle demeure équilatéral malgré le sang dans un vaisseau sanguin varie selon sa position dans
changement de l’aire, à quel rythme la hauteur de ce triangle le vaisseau. Ainsi, le sang circule plus vite au centre du vais-
augmente-t-elle lorsque son aire est de 100 cm 2 ? seau que près des parois. La vitesse v du sang dans un vaisseau
9. Une montgolfière se déplace à 20 m/s à une altitude cons- est donnée par v = k ( R 2 − r 2 ) , où
tante de 100 m. Elle se dirige vers un observateur situé au sol. ■ k est une constante positive qui dépend de la pression
a) À quel rythme la distance séparant l’observateur de la sanguine, de la longueur du vaisseau et de la viscosité
montgolfière change-t-elle lorsque la montgolfière est si- du sang ;
tuée à 400 m de l’observateur ? ■ R représente le rayon intérieur du vaisseau sanguin ;
b) À quel rythme l’angle d’observation, mesuré par rapport ■ r représente la distance du sang au centre du vaisseau
à la verticale, change-t-il lorsque la montgolfière est si- sanguin.
tuée à 400 m de l’observateur ? Les personnes qui souffrent d’angine prennent des compri-
10. Un verre en papier de forme conique de 10 cm de hauteur més de nitroglycérine pour dilater les vaisseaux sanguins, ce
et de 4 cm de rayon est rempli d’eau. Si l’eau fuit par le bas qui provoque une augmentation de la vitesse de circulation
du verre à raison de 1 cm 3 /s, à quel rythme le niveau de l’eau du sang. Si l’absorption d’un comprimé de nitroglycérine
diminue-t-il dans le verre lorsqu’il est de 5 cm ? (Indice : On provoque une augmentation du rayon intérieur d’un vais-
calcule le volume V d’un cône circulaire de hauteur h et de seau à raison de 0,02 mm/min lorsque ce dernier mesure
rayon r à l’aide de la formule V = 1 3 π r 2 h .) 1 mm, à quel rythme la vitesse du sang augmente-t-elle à
une distance r (donnée et fixe) du centre du vaisseau ?
11. On obtient la valeur de la résistance Re équivalente à deux
résistances R1 et R2 branchées en parallèle à l’aide de la
1 1 1
formule = + . Si les résistances R1 et R2 sont va-
Re R1 R2
riables, et que la résistance R1 augmente à raison de 2 Ω/min
alors que la résistance R2 diminue à raison de 1 Ω/min , à
quel rythme la résistance Re varie-t-elle lorsque R1 = 30 Ω
et que R2 = 90 Ω ?
12. Un gaz est emprisonné dans la chambre d’un piston dont le
volume V augmente à raison de 5 cm 3 /s.
Si la température du gaz demeure cons-
tante, alors, en vertu de la loi de Boyle- 16. On laisse tomber du sel qui s’accumule sur le sol en un tas
Mariotte, la pression du gaz sur la paroi de forme conique dont la hauteur correspond au rayon de
de la chambre est inversement propor- la base. Si, lorsqu’elle est de 15 cm, la hauteur du tas aug-
tionnelle au volume de la chambre. Si mente à raison de 10 cm/min, à quel rythme le volume du
la pression du gaz sur la paroi de la tas de sel augmente-t-il ?
chambre du piston est de 40 N/cm 2
lorsque le volume de la chambre est de 17. On calcule l’indice de masse corporelle (IMC) d’un individu
100 cm 3, à quel rythme la pression du V en divisant la masse (M) de celui-ci mesurée en kilogrammes
gaz sur la paroi de la chambre du piston par le carré de sa taille (T ) mesurée en mètres.
varie-t-elle ? a) Donnez l’expression mathématique de l’IMC en fonc-
13. Soit un triangle dont les côtés mesurent respectivement 1 m, tion de la masse et de la taille.
2 m et c m . b) Quel est l’IMC d’une personne dont la masse est de
70 kg et la taille de 170 cm ?
À quel rythme la longueur du
côté mesurant c m augmente- c) Si une personne adulte mesurant 1,7 m et pesant 85 kg
1 c
t-elle si, lorsqu’il mesure 60°, θ perd 500 g/semaine grâce à un régime alimentaire, à quel
l’angle θ qui lui est opposé aug- 2 rythme l’IMC de cette personne change-t-il ?
mente à raison de 1°/min ? 18. Une personne est située à 30 m du
14. Un ballon sphérique dont la surface est parfaitement élas- point de départ d’une montgolfière
tique perd de l’air à un rythme constant exprimé en et elle regarde cette dernière s’éle-
centimètres cubes par minute. ver verticalement dans le ciel à une
a) Si le volume d’air dans le ballon est passé de 1 000 cm 3 vitesse constante de 4 m/s. À quel
à 900 cm 3 en 10 min, à quel rythme le volume d’air dans rythme la distance séparant la per-
le ballon diminue-t-il ? sonne et la nacelle de la montgol-
b) À quel rythme l’aire de la surface de ce ballon varie- fière augmente-t-elle 10 s après que
t-elle lorsque le ballon occupe un volume de 800 cm 3 ? la montgolfière a quitté le sol ?
244 CHAPITRE 4
19. Il ne reste que quelques matchs à disputer dans le calendrier a) À quelle distance du fil d’arrivée le Lièvre est-il au mo-
d’une équipe de hockey junior qui semble pouvoir obtenir ment où il reprend la course ?
une place dans les séries. L’intérêt pour les matchs est main- b) Quelle est la vitesse du Lièvre lorsque la Tortue est à
tenant tel que la demande de billets augmente à raison de 1 m du fil d’arrivée ?
50 billets par jour. Si les billets se vendent 10 $, à quel c) Le modèle mathématique proposé pour décrire la course
rythme le revenu tiré de la vente des billets augmente-t-il ? donne-t-il gagnant le même animal que Jean de La Fon-
20. Le rayon r du tronc de la souche d’un certain type d’arbre taine ?
est fonction de la hauteur h de celui-ci, et la relation entre d) Quelle distance sépare le perdant du gagnant lorsque ce
le rayon et la hauteur de l’arbre est donnée par r = 0, 002 h 2 ,
3
dernier franchit le fil d’arrivée ?
où r et h sont mesurés en mètres. De plus, la taille d’un de e) À quelle vitesse le perdant se déplace-t-il au moment
10 t 2 où le gagnant franchit le fil d’arrivée ?
ces arbres âgé de t années est donnée par h( t ) = .
100 + t 2
24. Le faisceau lumineux d’un phare situé à 1 km d’une rive
a) À quel rythme le diamètre du tronc de la souche d’un
effectue 4 rotations/min.
de ces arbres âgé de 5 ans croît-il ?
b) À quel rythme la circonférence du tronc de la souche
d’un de ces arbres âgé de 10 ans croît-elle ?
21. Une lumière installée au sol éclaire le mur vertical d’un
édifice situé à 30 m de la source lumineuse. Une femme
θ
mesurant 1,6 m se déplace de la source lumineuse vers le
mur à une vitesse constante de 3 m/s, de sorte que son ombre
est projetée sur le mur. À quel rythme la longueur de 1 km
l’ombre projetée sur le mur change-t-elle après 5 s ?
22. Une jeune fille fait voler un cerf-volant vers l’est. Elle a déjà
laissé défiler 50 m de fil, et le cerf-volant flotte à une hauteur
de 30 m au-dessus du niveau de sa main. Le vent déplace le
cerf-volant vers l’est à une vitesse de 5 m/s. À quel rythme
la jeune fille doit-elle laisser défiler le fil du cerf-volant si
elle souhaite que celui-ci demeure à la même altitude ? a) Exprimez la vitesse de rotation du faisceau lumineux,
dθ
, en radians par minute.
dt
b) À quelle vitesse le faisceau lumineux se déplace-t-il sur
la rive lorsqu’il est à 100 m du point de la rive le plus
30 m proche du phare ?
25. Une personne pousse une caisse sur une rampe de 5 m de
longueur et de 1 m de hauteur, comme cela est indiqué dans
le schéma.
90 pi θ
Marbre
2m
31. Une voiture se déplace sur une route à une vitesse constante 36. On laisse tomber une bille de plomb d’une hauteur de 40 m
de 20 m/s, lorsque le passager de la voiture voit un cerf im- au centre d’un cercle qui est situé au sol et dont le rayon
mobile situé à 30 m de la route et à 50 m de la voiture, mesure 5 m. La hauteur de l’objet (en mètres) en fonction
comme le montre le schéma ci-dessous. du temps t (en secondes) est h( t ) = − 4, 9 t 2 + 40. La figure
décrit la situation.
30 m
40 m θ
θ h(t )
40. Un piston comprime un gaz dans une chambre cylindrique point P sur l’axe des ordonnées se déplace à raison de 2 m/s.
dont le rayon de la base est de 30 cm. Si le piston pénètre À quelle vitesse la projection du point P sur l’axe des abs-
dans la chambre à raison de 0,5 cm/s, à quel rythme le vo- cisses se déplace-t-elle au point (1, 9 ) ?
lume de la chambre varie-t-il lorsqu’il est de 200π cm 3 ?
46. Manon est au sommet d’une falaise escarpée s’élevant à 100 m
au-dessus d’un cours d’eau. Elle observe un bateau qui se
dirige vers le pied de la falaise à une vitesse de 5 m/s. À quel
rythme l’angle θ illustré dans la figure diminue-t-il lorsque
le bateau est situé à 250 m du pied de la falaise ?
Manon
41. Le nombre d’accidents de la circulation augmente avec le
nombre d’automobiles. Des statisticiens ont établi que le
θ
nombre annuel d’accidents de circulation A dans une ville
où passent, en moyenne, n voitures quotidiennement est
donné par A( n ) = 0, 002 n 2 . Si le nombre quotidien moyen
3
100 m
de voitures passant dans cette ville augmente à raison de
200 par année, à quel rythme le nombre d’accidents change-
t-il lorsque le nombre quotidien moyen de voitures qui cir-
culent dans la ville est de 22 500 ?
42. Un hélicoptère maintient sa position à 400 m directement
au-dessus d’une autoroute comme cela est indiqué dans le
schéma ci-dessous.
47. L’aiguille des minutes d’une horloge circulaire mesure 8 cm
et celle des heures mesure 6 cm.
a) À l’instant où l’horloge af-
fiche 3 h, à quel rythme (en
radians par minute) l’angle θ
déterminé par l’aiguille des
heures et celle des minutes
400 m change-t-il ? (Indice : L’aiguille
des minutes effectue une ro-
tation toutes les heures.)
b) À l’instant où l’horloge affiche
3 h, à quel rythme la distance
séparant les extrémités des ai-
guilles change-t-elle ? (Indice :
Une voiture se déplace sur cette autoroute à une vitesse Utilisez la loi des cosinus.)
constante telle que la distance qui la sépare de l’hélicoptère
augmente à raison de 95 km/h lorsqu’elle est située à 1,5 km 48. Du haut d’une falaise escarpée, on laisse tomber un caillou
de l’hélicoptère. Déterminez si la voiture excède la vitesse en direction de la rivière située au pied de la falaise. On laisse
permise de 100 km/h. tomber un autre caillou 1 s plus tard. Sachant que l’équation
s = 4, 9 t 2 décrit la distance parcourue (en mètres) par un
43. L’énergie cinétique K d’un objet de masse m qui se déplace
objet tombant en chute libre t s après avoir été lâché, déter-
à une vitesse v est donnée par K = 1 2 mv2 . Si un objet de
minez à quel rythme varie la distance séparant les deux
50 kg subit une accélération de 4 m/s 2 lorsqu’il se déplace à
cailloux 2 s après qu’on a laissé tomber le premier caillou,
une vitesse de 20 m/s, déterminez le rythme auquel l’énergie
qui n’a pas encore touché le sol.
cinétique (en joules) change à cet instant.
44. Deux cercles concentriques sont en expansion. Le rayon du 49. Un treuil installé au sommet d’un édifice de 25 m de hauteur
cercle extérieur augmente à raison de 30 cm/s, alors que ce- soulève l’extrémité d’une poutre dont la longueur est éga-
lui du cercle intérieur augmente à raison de 20 cm/s. À quel lement de 25 m et dont la base est appuyée contre le mur
rythme l’aire de l’anneau compris entre les deux cercles de l’édifice, comme cela est indiqué dans le schéma.
augmente-t-elle lorsque le rayon du cercle intérieur est de Le câble liant le treuil à l’extrémité de la poutre est enroulé
2 m et que celui du cercle extérieur est de 5 m ? à raison de 0, 2 m/s. Notez x la distance séparant l’extrémité
45. Un point P se déplace le long de la parabole d’équation de la poutre du mur, y la distance entre l’extrémité de la
y = 9 x 2, les axes étant mesurés en mètres. La projection du poutre et le sol, et c la longueur du câble.
248 CHAPITRE 4
P
20 cm
θ
(20, 0) x
2m
La figure ci-dessous donne une coupe transversale de ce 56. On a établi que la fonction de demande d’un certain produit
réservoir. 250
alimentaire est P = 2 , où P représente le prix (en
Q +1
dollars par kilogramme) et Q la quantité du bien (en mil-
lions de kilogrammes).
a) Si la quantité Q passe de 7 à 7,1 millions de kilogrammes,
utilisez les différentielles pour estimer l’effet (absolu et re-
latif) de ce changement sur le prix du produit alimentaire.
2m 2m
θ 2–h b) Quel aurait été l’effet si la quantité Q était passée de 7 à
b 6,98 millions de kilogrammes ?
h
57. Soit π (Q ) = 400Q − 3Q2 − 300 la fonction exprimant le
profit π (en dollars) tiré de la vente de Q unités d’un bien.
a) Soit b la longueur du segment correspondant à la base
du triangle formé par les deux rayons de 2 m de lon- a) Utilisez les différentielles pour estimer la variation du
profit lorsque le niveau de production passe de 40 à
gueur. Vérifiez que b = 2 h ( 4 − h ) . (Indice : Recourez
41 unités.
au théorème de Pythagore.)
b) Quel nom donne-t-on généralement à l’expression obte-
b) Exprimez, en fonction de h, l’aire At du triangle dont
nue en a ?
deux côtés correspondent au rayon et dont la base me-
sure b. 58. Soit R (Q ) = 400Q + 45Q2 − Q3 la fonction exprimant le
c) Vérifiez que θ = arccos (1 − h
2 ). revenu R (en dollars) tiré de la vente de Q unités d’un bien.
d) Exprimez l’aire As du secteur circulaire délimité par les a) Utilisez les différentielles pour estimer la variation du re-
deux rayons en fonction de h. venu lorsque le niveau de vente passe de 30 à 31 unités.
b) Quel nom donne-t-on généralement à l’expression ob-
e) Exprimez l’aire Ao de la zone ombrée dans la coupe
tenue en a ?
transversale en fonction de h.
f) Le volume V de liquide dans le réservoir, lorsque celui-ci 59. Une surface circulaire métallique se contracte sous l’effet
est rempli à un niveau de h m , est donnée par 10 Ao. Si du froid. Utilisez les différentielles pour estimer la variation
on ajoute du liquide dans le réservoir à raison de et le pourcentage de variation de l’aire de la surface si, sous
2 m 3 /min , à quel rythme le niveau de liquide augmente- l’effet du froid, le rayon de la surface a subi une diminution
t-il lorsque ce dernier est de 1 m ? de 0,1 cm lorsque le rayon était de 10 cm.
63. Utilisez les différentielles pour approximer le volume de- par seconde) à partir du niveau du sol et avec un angle θ
mandé. v2
par rapport à l’horizontale est donnée par P = sin ( 2θ ),
a) Le volume d’une coquille cylindrique, soit celui de l’en- 9, 8
π
veloppe mince d’épaisseur dr d’un cylindre de rayon r où 0 ≤ θ ≤ .
2
et de hauteur h.
a) Quelle est la portée d’un projectile dont la vitesse ini-
b) Le volume d’une coquille sphérique, soit celui de l’en- tiale est de 20 m/s et qui est lancé avec un angle d’incli-
veloppe mince d’épaisseur dr d’une sphère de rayon r . naison de 30° ?
64. Considérons la Terre comme une b) Utilisez les différentielles pour déterminer la variation
sphère dont le rayon à l’équa- de la portée du projectile si la vitesse initiale passe de
teur mesure environ 6 400 km et 20 m/s à 20,2 m/s, l’angle d’inclinaison demeurant de 30°.
la Lune comme une sphère dont c) Utilisez les différentielles pour déterminer la variation
le volume occupe un espace 50 fois de la portée du projectile si l’angle d’inclinaison passe
moindre que celui de la Terre. de 30° à 30, 36°, la vitesse initiale demeurant de 20 m/s.
Supposons qu’on encercle cha-
cun de ces corps célestes avec une
corde passant par leur équateur Sections 4.4 et 4.5
et qu’on allonge ensuite cette corde de π m. Répondez aux
70. Utilisez la différentielle pour trouver une approximation de
questions suivantes à l’aide des différentielles.
l’expression.
a) À quelle distance constante de la Terre sera la corde si
on l’élève uniformément au-dessus de la surface ter- a) (1, 000 2 )100
restre ? b) cos ( 58, 2° )
b) À quelle distance constante de la Lune sera la corde si on c) 4 255
l’élève uniformément au-dessus de la surface lunaire ?
d) (2 + 9, 1 )4
c) Si on avait fait la même expérience qu’en a et qu’en b
avec un globe terrestre de 1 m de diamètre, quelle dis- e) 1, 01 + (1, 01)2 + (1, 01)4 + (1, 01)8
tance aurait-on obtenue ? f) arctg (1, 1)
65. Le temps (en minutes) requis pour apprendre une liste de g) e − 0 ,02
n mots d’une langue étrangère est de t = 5 n n − 3, où n > 3. 71. La fonction de demande d’un bien est P = 40 − Q , où P
En vertu de ce modèle, faut-il plus de temps pour apprendre représente le prix du bien (en dollars) et Q la quantité du
2 mots additionnels lorsqu’on en a déjà appris 19 ou lors- bien (en millions d’unités). Utilisez les différentielles pour
qu’on en a déjà appris 84 ? trouver une bonne approximation du prix de ce bien lorsque
66. Du sable déversé s’accumule et forme un tas de forme co- la quantité demandée et offerte du bien est de 99 millions
nique dont le rayon de la base correspond toujours au d’unités.
double de sa hauteur. Si le rayon de la base est de 4 m, quelle 72. La mesure de l’arête d’un cube est de 20 cm. Cette mesure
variation du rayon provoquerait une augmentation de comporte une incertitude de 0,5 cm. Estimez les incertitudes
0, 1 m 3 du volume occupé par le tas de sable ? absolues et les incertitudes relatives sur l’aire de la surface
67. Le diamètre intérieur d’un baril cylindrique est de 1 m et sa totale et sur le volume du cube ?
hauteur est de 1,5 m. Ce baril sert à l’entreposage de con- 73. À 10 m d’un édifice, on a mesuré un angle d’élévation de
taminants chimiques. Pour en empêcher l’oxydation, on 60°. La mesure de l’angle est précise à 0, 36°. Utilisez les
recouvre l’intérieur du baril d’une fine couche de zinc de différentielles pour évaluer l’incertitude sur la mesure de la
0,01 mm. Si le zinc coûte 70 $/kg et que 1 kg de zinc occupe hauteur h de l’édifice.
un volume de 140 cm 3, estimez le coût de l’enduit à l’aide
des différentielles. 74. Quelle doit être la précision relative sur la mesure du côté
d’un carré si on souhaite que l’erreur commise sur l’aire du
68. Lors de la dernière négociation collective, un syndicat a ob- carré soit inférieure à 1 % ?
tenu que l’employeur contribue à une assurance dentaire
pour ses employés. Ainsi, la contribution (en dollars) de 75. Quelle doit être la précision relative sur la mesure du dia-
l’employeur est donnée par C ( x ) = 10 000 + 120 x , où x mètre d’un cercle si on souhaite que l’erreur commise sur
représente le nombre d’employés. Utilisez les différentielles l’aire du cercle soit inférieure à 0,5 % ?
pour trouver l’augmentation de la contribution de l’em-
76. Des vétérinaires ont établi que l’aire A (en mètres carrés) de
ployeur si le nombre d’employés passe de 400 à 403.
la surface de la peau d’un cheval peut s’exprimer en fonction
de la masse m (en kilogrammes) de l’animal : A = 0, 1 m 3 .
2
69. Si on néglige la résistance de l’air, la portée P (en mètres)
d’un projectile lancé avec une vitesse initiale v (en mètres Lors d’une pesée, on a constaté que la masse d’un cheval est
TAUX LIÉS ET DIFFÉRENTIELLES 251
de 343 kg. Si la pesée est précise à 0,5 %, quelle erreur maxi- 79. La base d’un triangle isocèle mesure 1 m. Recourez à la fi-
male peut-on commettre sur l’évaluation de l’aire de la sur- gure qui suit pour vérifier que l’incertitude relative sur la
face de la peau du cheval ? mesure de la hauteur h du triangle est − cosec θ dθ , où dθ
représente l’incertitude sur la mesure de l’angle θ .
1m
Exercices de révision
1. Encerclez la lettre qui correspond à la bonne réponse. une hauteur de 100 m. À quelle vitesse l’angle d’éléva-
a) À quel rythme la diagonale d’un cube augmente-t-elle tion θ mesuré à 50 m du point de lancement change-t-il
lorsque les arêtes de celui-ci augmentent à raison de à cet instant ?
2 cm/s ?
A. 2 3 cm/s E. 2 cm/s
B. 3 cm/s F. 3 3 cm/s
C. 8 cm/s G. 6 cm/s
D. 3 cm/s H. Aucune de ces réponses. θ
b) Une boule de neige sphérique fond à un rythme tel que
50 m
son rayon diminue à raison de 1 cm/min. À quel rythme
le volume de cette boule diminue-t-il lorsque le rayon A. 0,02 rad/s D. 0,08 rad/s
est de 5 cm ? B. 0,04 rad/s E. 0,1 rad/s
A. 4 3 π cm 3 /min D. 100 3 π cm 3 /min C. 0,06 rad/s F. Aucune de ces réponses.
B. 4π cm 3 /min E. 100π cm 3 /min d) La fonction de demande d’un bien est donnée par
C. 8π cm 3 /min F. Aucune de ces réponses. Q
P = −100 ln , où 0 < Q ≤ 4 000. Le prix de
c) Une pièce pyrotechnique (un feu d’artifice) se déplace 4 000
verticalement à une vitesse de 20 m/s lorsqu’elle atteint ce bien est présentement de 100 $/unité. Si la quantité
252 CHAPITRE 4
offerte diminue à raison de 50 unités/semaine, à quel k) Un étudiant a mesuré le rayon r d’un sphère et a obtenu
rythme le prix unitaire fluctuera-t-il ? r = 1 m. Si on admet que l’incertitude sur la mesure du
A. 0,80 $/semaine D. 3,00 $/semaine rayon est de 1 cm, quelle est l’incertitude relative sur
B. 1,25 $/semaine E. 3,40 $/semaine l’évaluation du volume de la sphère ?
C. 2,00 $/semaine F. Aucune de ces réponses. A. 1 % D. 2,5 %
e) Une plaque métallique circulaire prend de l’expansion B. 1,5 % E. 3 %
lorsqu’elle est chauffée. Si son rayon augmente à raison C. 2 % F. Aucune de ces réponses.
de 0,2 mm/min lorsqu’il est de 10 cm, à quelle vitesse la 2. En relativité restreinte, la masse mv d’une particule se
circonférence du cercle augmente-t-elle à cet instant ? m0 c
déplaçant à une vitesse v est donnée par mv = ,
A. 0, 1 π mm/min D. 0, 4 π mm/min c − v2
2
C. −2 xe − x dx
2
F. Aucune de ces réponses. à une vitesse constante de 6 km/h.
j) Si y = sec θ tg 2 θ , quelle est l’expression de la différen- a) Après 30 min, à quelle vitesse André et Brigitte s’éloignent-
tielle dy ? ils ou se rapprochent-ils l’un de l’autre ?
4m
1m
Optimisation
Encore une fois, vous serez à même de constater la puissance et la généralité du calcul
différentiel, qui trouve son application dans des domaines aussi variés que la géométrie,
l’économie, la démographie, la sociologie, la psychologie, l’ingénierie, la physique, la biologie,
la chimie, et dans bien d’autres domaines encore.
O b j e c t i f s
◗◗ Trouver les extremums relatifs d’une fonction à l’aide du ◗◗ Écrire les relations liant les différentes variables dans un
test de la dérivée première (5.1). problème d’optimisation (5.3).
◗◗ Trouver les extremums absolus d’une fonction (5.2). ◗◗ Écrire la fonction à optimiser en fonction d’une seule
variable (5.3).
◗◗ Déterminer les variables présentes dans un problème
d’optimisation (5.3). ◗◗ Résoudre un problème d’optimisation (5.3).
S o m m a i r e
A n i m a t i o n s G e o G e b r a
22 Test de la dérivée première (p. 267, 268 et 269) 25 Optimisation : volume d’une boîte (p. 292)
23 Signe de la dérivée seconde et concavité (p. 274 et 336) 26 Optimisation : alimentation en électricité d’une île
(p. 295)
24 Extremums absolus d’une fonction selon son domaine
(p. 278)
UN PORTRAIT DE
Pierre de Fermat
Dans une correspondance avec Blaise Pascal, Fermat jeta les bases du calcul
des probabilités en répondant à un problème soumis par Antoine Gombaud,
chevalier de Méré. Même si Fermat fut (et est encore) considéré comme un des
plus brillants mathématiciens de son époque, il ne publia pas d’ouvrage complet
et la plupart de ses textes restèrent manuscrits de son vivant. Ses écrits circulaient
seulement parmi ses correspondants et amis. Comme les mathématiques n’oc-
cupaient que ses loisirs, il ne poussa jamais ses démonstrations à fond, se conten-
tant d’en donner les idées maîtresses. Son fils Samuel se chargea de rendre
publique une partie de la production scientifique de son père en faisant paraître
Varia opera mathematica en 1679.
* En vertu de ce principe, le chemin optique d’un rayon lumineux entre deux points correspond au tra-
jet qui minimise le temps de parcours. Fermat fut donc le premier à donner un exemple de calcul des
variations, qu’Euler, Lagrange et plusieurs autres allaient développer de manière très fructueuse en
physique.
258 CHAPITRE 5
f ( x2 )
f ( x1 )
f ( x1 )
f ( x2 )
x1 x2 x x1 x2 x
Fonction croissante Fonction décroissante
* Le maximum et le minimum sont en fait les ordonnées des points illustrés sur la figure. On fait souvent
cet abus de langage pour ne pas compliquer inutilement les représentations visuelles.
OPTIMISATION 259
FIGURE 5.3
Croissance et décroissance d’une fonction et signe de la dérivée
y
x = a
v THÉORÈME 5.1
Soit une fonction f ( x ) continue sur un intervalle I et dérivable en tout
point intérieur* de l’intervalle I .
1. Si f ′ ( x ) > 0 pour tout point intérieur x ∈ I , alors f ( x ) est croissante
sur l’intervalle I .
2. Si f ′ ( x ) < 0 pour tout point intérieur x ∈ I , alors f ( x ) est décroissante
sur l’intervalle I .
EXEMPLE 5.1
TABLE AU 5.1
Tableau des signes
]− , −3[ ]−3 , 0[ ]0, [
x −3 0
f ′( x ) 0 0
f (x)
* Un point intérieur d’un intervalle I est une valeur x ∈ I tel que x n’est pas une extrémité de I.
260 CHAPITRE 5
TABLE AU 5. 2
Tableau des signes
]− , −3[ ]−3 , 0[ ]0, [
x −3 0
f ′( x ) + 0 – 0 +
f (x) 17 −10
FIGURE 5.4
f ( x ) = 2 x 3 + 9 x 2 − 10
y
45
|
f ( x ) = 2 x + 9 x − 10
3 2
30
|
15
|
| | | | | | |
–5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 x
–15
|
–30
|
– 45
|
On voit bien que f ( x ) est croissante sur ]−∞, −3] et sur [ 0, ∞[, et qu’elle est
décroissante sur [ −3, 0 ].
L’exemple 5.1 illustre l’importance de factoriser, lorsque cela est possible, l’ex-
pression de la fonction dérivée f ′ ( x ) afin de pouvoir en déterminer le signe, et donc
de déterminer les intervalles de croissance et les intervalles de décroissance de la
fonction f ( x ). En effet, il est relativement aisé de déterminer le signe d’un produit
de facteurs. Par conséquent, il est fortement recommandé de factoriser l’expression
de la fonction dérivée pour en déterminer les zéros et ainsi faciliter l’étude des
signes de la fonction dérivée.
OPTIMISATION 261
TABLE AU 5. 3
Tableau des signes
] −, 0[ ]0 , 6[ ]6, [
x 0 6
f ′( x )
f (x)
EXEMPLE 5.2
d
f ′( x) = 2 + ( 3 − 2 x ) 3
2
dx
2 d
= ( 3 − 2 x )− 3 (3 − 2 x)
1
3 dx
−4
= 3
3 3 − 2x
Par conséquent, f ′ ( x ) ≠ 0 pour tout x ∈ et f ′ ( x ) n’existe pas si
3 3 − 2 x = 0, c’est-à-dire si x = 3 2 . Construisons le tableau des signes de f ′ ( x )
en y plaçant x = 3 2 et en gardant une colonne pour chaque sous-intervalle que
cette valeur délimite (tableau 5.4). Ce tableau nous permettra d’indiquer le signe
de la dérivée sur chaque sous-intervalle, et de déterminer ainsi les intervalles de
croissance et les intervalles de décroissance de la fonction f ( x ).
TABLE AU 5.4
Tableau des signes
]−, 3 2 [ ]3 2 , [
x 3
2
f ′( x ) ∃
f (x)
−4
Si x ∈ ]−∞, 3 2[, alors f ′ ( x ) = 3 3 − 2x
< 0. Puisque la dérivée est négative
3
positif
(–) sur ]−∞, 3 2 [, alors, en vertu du théorème 5.1, la fonction f ( x ) est décroissante
() sur ]−∞, 3 2 ] (tableau 5.5).
262 CHAPITRE 5
−4
De plus, si x ∈ ]3 2 , ∞[ , alors f ′ ( x ) = > 0. Puisque la dérivée est
33
−
3 2
x
négatif
positive (+) sur ] 3
2 , ∞[ , alors, en vertu du théorème 5.1, la fonction f ( x ) est
croissante () sur [ 3 2 , ∞[ .
TABLE AU 5.5
Tableau des signes
]−, 3 2 [ ]3 2 , [
x 3
2
f ′( x ) – ∃ +
f (x) 2
FIGURE 5.5
f ( x ) = 2 + (3 − 2x )
2
3
7
|
6
|
5
|
f ( x) = 2 + (3 − 2 x)
2
4 3
|
3
|
2
|
1
|
| | | | | | | | | |
–3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 6 x
On voit bien que f ( x ) est décroissante sur ]−∞, 3 2 ] et qu’elle est croissante
sur [ 3 2 , ∞[ .
Les exemples 5.1 et 5.2 donnent une procédure pour déterminer les intervalles
de croissance et les intervalles de décroissance d’une fonction continue f ( x ).
1. Déterminer la dérivée f ′ ( x ).
● Valeurs critiques 2. Déterminer les valeurs critiques de la fonction f ( x ), c’est-à-dire les valeurs
Les valeurs critiques d’une fonction de x ∈ Dom f pour lesquelles f ′ ( x ) = 0 ou f ′ ( x ) n’existe pas.
f ( x ) sont les valeurs de x ∈ Dom f
pour lesquelles f ′ ( x ) = 0 ou f ′ ( x ) 3. Construire le tableau des signes de f ′ ( x ) en plaçant par ordre croissant les
n’existe pas. valeurs critiques de f ( x ) et en gardant une colonne pour chaque sous-intervalle
qu’elles délimitent.
4. Déterminer le signe de f ′ ( x ) sur chacun de ces sous-intervalles.
5. Utiliser le théorème 5.1 pour déterminer les intervalles de croissance et les
intervalles de décroissance de la fonction f ( x ).
OPTIMISATION 263
EXERCICE 5.1
La courbe décrite par une fonction continue tantôt croissante, tantôt décroissante
FIGURE 5.6 admet des sommets ou des creux comme l’illustre la figure 5.6.
Fonction continue sur un intervalle I La fonction f ( x ) définie sur [ a, e ] et illustrée à la figure 5.6 présente cinq points
y intéressants. Le point ( b, f ( b)) correspond à un sommet de la courbe décrite par
f ( x) la fonction f ( x ). Ce point est le plus élevé si on considère la fonction f ( x ) sur un
certain sous-intervalle de son domaine, par exemple sur l’intervalle ]a, c[. On dira
alors que la fonction f ( x ) atteint un maximum relatif (ou maximum local) en
x = b . La fonction atteint également un maximum relatif en x = d puisqu’on y
trouve un autre sommet.
v THÉORÈME 5.2
Si la fonction f ( x ) est continue sur un intervalle I et si c ∈ I est tel que
f ( c ) est un extremum relatif de la fonction f ( x ), alors c satisfait à l’une
des deux conditions suivantes :
1. c est l’une des extrémités de I .
2. c est une valeur critique de la fonction f ( x ), c’est-à-dire que c ∈ Dom f
et que f ′ ( c ) = 0 ou f ′ ( c ) n’existe pas.
P
264 CHAPITRE 5
Preuve
Supposons que f ( c ) est un minimum relatif de la fonction f ( x ) sur I . Si c
est l’une des extrémités de l’intervalle I , le théorème est démontré. Si c est
plutôt un point intérieur de l’intervalle I , alors f ′ ( c ) existe ou n’existe pas.
Si f ′ ( c ) n’existe pas, le théorème est démontré. Supposons donc que f ′ ( c )
existe et essayons de démontrer qu’on aura alors f ′ ( c ) = 0.
Puisque f ( c ) est un minimum relatif de la fonction f ( x ) sur I , il
existe un intervalle ouvert ]a, b[ tel que c ∈ ]a, b[ et que f ( c ) ≤ f ( x ) pour
tout x ∈ ]a, b[ ∩ I . Par conséquent, sur cet ensemble, f ( x ) − f ( c ) ≥ 0.
Si x > c , alors x − c > 0 et
f ( x ) − f (c ) f ( x ) − f (c )
≥ 0 ⇒ lim+ ≥ 0
x−c x→c x−c
De plus, si x < c , alors x − c < 0 et
f ( x ) − f (c ) f ( x ) − f (c )
≤ 0 ⇒ lim ≤ 0
x−c x → c− x−c
f ( x ) − f (c )
Puisque f ′ ( c ) existe et que f ′ ( c ) = lim , il faut que
x→c x−c
f ( x ) − f (c ) f ( x ) − f (c )
lim = lim−
x → c+
− c
x x → c
−c
x
≥0 ≤0
de sorte que f ′ ( c ) = 0.
La démonstration est similaire si on suppose que f ( c ) est un maxi-
mum relatif de la fonction f ( x ) sur l’intervalle I .
EXEMPLE 5.3
À l’exemple 5.1 (p. 259), nous avons déterminé les intervalles de croissance et
les intervalles de décroissance de la fonction f ( x ) = 2 x 3 + 9 x 2 − 10 sur . Nous
avons ainsi obtenu le tableau 5.6.
TABLE AU 5.6
Tableau des signes
]−, −3[ ]−3 , 0[ ]0, [
x −3 0
f ′( x ) + 0 – 0 +
f (x) 17 −10
FIGURE 5.7
f ( x ) = 2 x 3 + 9 x 2 − 10
y
45
|
f ( x ) = 2 x + 9 x − 10
3 2
30
|
15
|
| | | | | | |
–5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 x
–15
|
–30
|
– 45
Le théorème 5.3 formalise les réflexions faites dans l’exemple 5.3 et donne une méthode
pour déterminer les extremums relatifs d’une fonction.
v THÉORÈME 5.3
Soit une fonction f ( x ) continue sur un intervalle ]a, b[ et soit c ∈ ]a, b[
une valeur critique de la fonction f ( x ), c’est-à-dire que c ∈ Dom f et que
f ′ ( c ) = 0 ou f ′ ( c ) n’existe pas.
1. Si le signe de f ′ ( x ) passe de positif à négatif en x = c , c’est-à-dire si la
fonction f ( x ) passe de croissante à décroissante en x = c , alors f ( c )
est un maximum relatif de la fonction f ( x ).
2. Si le signe de f ′ ( x ) passe de négatif à positif en x = c , c’est-à-dire si la
fonction f ( x ) passe de décroissante à croissante en x = c , alors f ( c )
est un minimum relatif de la fonction f ( x ).
3. Si f ′ ( x ) ne change pas de signe en x = c , c’est-à-dire si f ′ ( x ) < 0 ou si
f ′ ( x ) > 0 sur des intervalles à gauche et à droite de c, alors f ( c ) n’est
pas un extremum relatif de la fonction f ( x ).
P
266 CHAPITRE 5
Preuve
1. Si le signe de f ′ ( x ) passe de positif à négatif en x = c , alors il existe d
et e dans l’intervalle ]a, b[ tels que f ′ ( x ) > 0 pour tout x ∈ ]d, c[ et
f ′ ( x ) < 0 pour tout x ∈ ]c, e[ . En vertu du théorème 5.1 (p. 259), f ( x )
est croissante sur ]d, c[ , de sorte que f ( x ) ≤ f ( c ) pour tout x ∈ ]d, c ].
De plus, en vertu du théorème 5.1, f ( x ) est décroissante sur ]c, e[ . Par
conséquent, f ( c ) ≥ f ( x ) pour tout x ∈ [c, e[ .
On obtient que f ( x ) ≤ f ( c ) pour tout x ∈ ]d, e[ ⊆ ]a, b[ et donc que
f ( c ) est un maximum relatif de la fonction f ( x ) sur ]a, b[.
2. Si le signe de f ′ ( x ) passe de négatif à positif en x = c , alors il existe d
et e dans l’intervalle ]a, b[ tels que f ′ ( x ) < 0 pour tout x ∈ ]d, c[ et
f ′ ( x ) > 0 pour tout x ∈ ]c, e[ . En vertu du théorème 5.1, f ( x ) est
décroissante sur ]d, c[ , de sorte que f ( x ) ≥ f ( c ) pour tout x ∈ ]d, c ].
De plus, en vertu du théorème 5.1, f ( x ) est croissante sur ]c, e[ . Par
conséquent, f ( c ) ≤ f ( x ) pour tout x ∈ [c, e[ .
On obtient que f ( c ) ≤ f ( x ) pour tout x ∈ ]d, e[ ⊆ ]a, b[ et donc que
f ( c ) est un minimum relatif de la fonction f ( x ) sur ]a, b[.
3. Si f ′ ( x ) ne change pas de signe en x = c , alors ou bien le signe de f ′ ( x )
est positif autour de x = c , ou bien il est négatif. Supposons que le
signe de f ′ ( x ) est positif autour de x = c . Alors, il existe d ∈ ]a, c[ et
e ∈ ]c, b[ tels que f ′ ( x ) > 0 pour tout x ∈ ]d, e[ \ {c}. La fonction f ( x )
est donc croissante sur ]d, c[ et f ( x ) ≤ f ( c ) pour tout x ∈ ]d, c ]. Par
conséquent, f ( c ) n’est pas un minimum relatif de f ( x ).
De plus, la fonction f ( x ) est croissante sur ]c, e[ et f ( c ) ≤ f ( x ) pour
tout x ∈ [c, e[ . Par conséquent, f ( c ) n’est pas un maximum relatif de
f ( x ). D’où f ( c ) n’est pas un extremum relatif de f ( x ).
On démontre de la même façon que si le signe de f ′ ( x ) est négatif
autour de x = c , alors f ( c ) n’est pas un extremum relatif de la fonc-
tion f ( x ).
Les théorèmes 5.2 (p. 263) et 5.3 donnent une procédure pour déterminer les
extremums relatifs d’une fonction continue f ( x ) sur un intervalle ouvert.
1. Déterminer la dérivée f ′ ( x ).
2. Déterminer les valeurs critiques de la fonction f ( x ), c’est-à-dire les valeurs
de x ∈ Dom f pour lesquelles f ′ ( x ) = 0 ou f ′ ( x ) n’existe pas.
3. Construire le tableau des signes de f ′ ( x ) en plaçant par ordre croissant les va-
leurs critiques de f ( x ) et en gardant une colonne pour chaque sous-intervalle
qu’elles délimitent.
4. Déterminer le signe de f ′ ( x ) sur chacun de ces sous-intervalles.
5. Utiliser le test de la dérivée première (théorème 5.3) pour déterminer les
extremums relatifs de la fonction f ( x ).
OPTIMISATION 267
EXEMPLE 5.4
MaBiblio
> Multimédia Déterminons les extremums relatifs de la fonction f ( x ) = 2 x 3 − 3 x 2 − 36 x + 5
> 22. Test de la dérivée continue sur . En vertu du théorème 5.2 (p. 263), si la fonction f ( x ) admet des
première
extremums relatifs, alors ils seront atteints à une valeur critique de la fonction
f ( x ), c’est-à-dire à un élément du domaine de la fonction où la dérivée est nulle,
Accédez directement ou encore là où elle n’existe pas. On a
à l’animation.
d
goo.gl/GGtRQW
f ′( x) =
dx
( 2 x3 − 3 x2 − 36 x + 5)
= 6 x 2 − 6 x − 36
= 6 ( x − 3 )( x + 2 )
TABLE AU 5.7
Tableau des signes
]−, −2 [ ]−2 , 3[ ]3, [
x −2 3
f ′( x ) + 0 − 0 +
49 −76
f (x)
max. rel. min. rel.
FIGURE 5.8
f ( x ) = 2 x 3 − 3 x 2 − 36 x + 5
y
150
f ( x ) = 2 x 3 − 3x 2 − 36 x + 5
|
100
|
50
|
| | | | | | | | | |
–4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 6 x
–50
|
–100
|
268 CHAPITRE 5
TABLE AU 5.8
Tableau des signes
]−, −3[ ]−3 , −1 [ ]−1 , 1 [ ]1 , [
x −3 –1 1
f ′( x ) − ∃ + 0 – ∃ +
f (x) 2 6 2
EXEMPLE 5.5
MaBiblio x4 4 x3
> Multimédia
Déterminons les extremums relatifs de la fonction g ( x ) = − continue
2 3
> 22. Test de la dérivée sur . En vertu du théorème 5.2 (p. 263), si la fonction g ( x ) admet des extre-
première
mums relatifs, alors ils seront atteints à une valeur critique de la fonction g ( x ),
c’est-à-dire à un élément du domaine de la fonction où la dérivée est nulle, ou
Accédez directement encore là où elle n’existe pas. On a
à l’animation.
goo.gl/GGtRQW d x4 4 x3
g′( x) = −
dx 2 3
= 2 x3 − 4 x2
= 2 x2 ( x − 2 )
TABLE AU 5.9
Tableau des signes
]−, 0[ ]0 , 2 [ ]2 , [
x 0 2
g′( x ) – 0 – 0 +
−8
g( x ) 0 3
min. rel.
x4 4 x3
En vertu du théorème 5.3 (p. 265), la fonction g ( x ) = − atteint donc
2 3
un minimum relatif de − 8 3 en x = 2. Elle n’admet cependant aucun maximum
relatif.
Remarquons que la fonction g ( x ) n’admet pas de maximum relatif ni de
minimum relatif en x = 0 puisque cette valeur critique satisfait à la troisième
partie du théorème 5.3, c’est-à-dire que la dérivée ne change pas de signe en x = 0.
La figure 5.9 permet d’observer ces résultats.
OPTIMISATION 269
FIGURE 5.9
x 4 4x 3
g(x ) = −
2 3
y
25
|
x4 4 x3
g ( x) = −
20 2 3
|
15
|
10
|
5
|
| | | | | |
|
–2 –1 0 1 2 3 4 x
–5
|
EXEMPLE 5.6
goo.gl/GGtRQW
dx
2 d
= − ( 4 x + 2 )− 3 (4 x + 2)
1
3 dx
−8
= 3
3 4x + 2
Par conséquent, h′ ( x ) ≠ 0 pour tout x ∈ et h′ ( x ) n’existe pas si
4 x + 2 = 0 , c’est-à-dire si x = − 1 2 . Construisons le tableau des signes de h′ ( x )
(tableau 5.10).
TABLE AU 5.10
Tableau des signes
]−, − 1 2 [ ]− 1 2 , [
x −12
h′( x ) + ∃ –
3
h( x )
max. rel.
FIGURE 5.10
h(x ) = 3 − (4x + 2)
3 2
|
3
|
h( x ) = 3 − 3
( 4 x + 2 )2
2
|
1
|
| | | | |
–3 –2 –1 0 1 2 x
–1
|
–2
|
EXERCICE 5.2
Déterminez les extremums relatifs de la fonction f ( x ) sur . (Utilisez les
tableaux des signes obtenus à l’exercice 5.1 de la p. 263.)
a) f ( x ) = −3 x 5 + 20 x 3 + 4
b) f ( x ) = 3
x2 − 9
c) f ( x ) = 2 xe −3 x
Soit une fonction continue f ( x ) définie sur un intervalle fermé [ a, b]. Le théo-
rème 5.3 (p. 265) permet de déterminer les extremums relatifs de la fonction f ( x )
sur l’intervalle ouvert ]a, b[. Le théorème 5.4 présente une procédure permettant
de déterminer si f ( a ) et f ( b) sont des extremums relatifs.
v THÉORÈME 5.4
Soit une fonction f ( x ) continue définie sur un intervalle [ a, b].
1. S’il existe c ∈ ]a, b[ tel que f ′ ( x ) > 0 [respectivement f ′ ( x ) < 0] pour
tout x ∈ ]a, c[, alors f ( a ) est un minimum relatif (respectivement un
maximum relatif) de la fonction f ( x ).
2. S’il existe d ∈ ]a, b[ tel que f ′ ( x ) < 0 [respectivement f ′ ( x ) > 0] pour
tout x ∈ ]d, b[ , alors f ( b) est un minimum relatif (respectivement un
maximum relatif) de la fonction f ( x ).
Preuve
1. Supposons qu’il existe c ∈ ]a, b[ tel que f ′ ( x ) > 0 pour tout x ∈ ]a, c[.
En vertu du théorème 5.1 (p. 259), la fonction f ( x ) est croissante sur
[ a, c ]. On a alors f ( a ) ≤ f ( x ) pour tout x ∈ [ a, c ], de sorte que f ( a )
est un minimum relatif de la fonction f ( x ).
P
OPTIMISATION 271
Supposons qu’il existe plutôt c ∈ ]a, b[ tel que f ′ ( x ) < 0 pour tout
x ∈ ]a, c[. En vertu du théorème 5.1, la fonction f ( x ) est décroissante
sur [ a, c ]. On a alors f ( a ) ≥ f ( x ) pour tout x ∈ [ a, c ], de sorte que f ( a )
est un maximum relatif de la fonction f ( x ).
2. Le deuxième énoncé se démontre de façon similaire.
EXEMPLE 5.7
TABLE AU 5.11
Tableau des signes
]− 3 2 , −1 [ ]−1 , 0[ ]0 , 1 [ ]1 , 2 [
x −32 −1 0 1 2
f ′( x ) − 0 + 0 − 0 +
9 −1 0 −1 8
f (x) 16
max. rel. min. rel. max. rel. min. rel. max. rel.
8
|
7
|
6
f ( x ) = x4 − 2 x2
|
5
|
4
|
3
|
2
|
1
|
| | | | |
–2 –1 0 1 2 3 x
–1
|
–2
|
272 CHAPITRE 5
TABLE AU 5.12
Tableau des signes
]− 4 , −2 [ ]−2 , 3[ ]3 , 5[
x −4 −2 3 5
f ′( x ) + ∃ - 0 +
f (x) −3 4 5 –3 5
2
EXEMPLE 5.8
TABLE AU 5.13
Tableau des signes
]0 , 1 [ ]1 , 2 [
x 0 1 2
g′( x ) + 0 –
0 e −1 ≈ 0 , 37 2 e −2 ≈ 0 , 27
g( x )
min. rel. max. rel. min. rel.
FIGURE 5.12
g ( x ) = xe − x
y
0,4
|
0,3 g ( x ) = xe − x
|
0,2
|
0,1
|
| | | |
–1 0 1 2 3 x
–0,1
|
EXEMPLE 5.9
TABLE AU 5.14
Tableau des signes
0 , π π , π π , 3 π 3 π , π
4 4 2 2 4 4
π π 3π
0 π
4 2 4
f ′ (θ ) − 0 + 0 − 0 +
1 0 1 0 1
f (θ )
max. rel. min. rel. max. rel. min. rel. max. rel.
FIGURE 5.13
f (θ ) = cos2 ( 2θ )
1,2
|
1 f (θ ) = cos2 ( 2θ )
|
0,8
|
0,6
|
0,4
|
0,2
|
0 | | | | |
π π 3π π 5π θ
–0,2
|
4 2 4 4
EXERCICE 5.3
Il existe un lien entre les extremums relatifs d’une fonction et le signe de la dérivée
seconde de cette fonction. Examinons la figure 5.14.
FIGURE 5.14
MaBiblio Extremum relatif et signe de la dérivée seconde
> Multimédia
> 23. Signe de la dérivée a) y b) y
g ( x)
seconde et concavité f ′(c) = 0
c x d x
f ( x)
Le théorème 5.5 formalise ce que nous avons observé sur la figure 5.14.
v THÉORÈME 5.5
Soit f ( x ) une fonction telle que f ′ ( x ) et f ′′ ( x ) existent pour tout x ∈ ]a, b[
et soit c ∈ ]a, b[ tel que f ′ ( c ) = 0.
1. Si f ′′ ( c ) < 0, alors f ( c ) est un maximum relatif de la fonction f ( x ).
2. Si f ′′ ( c ) > 0, alors f ( c ) est un minimum relatif de la fonction f ( x ).
Preuve
1. Puisque f ′′ ( c ) < 0, on a
f ′ ( x ) − f ′ (c ) f ′( x)
f ′′ ( c ) = lim = lim < 0 , car f ′ ( c ) = 0
x→c x−c x → c x−c
Si x s’approche de c par la gauche, alors x − c < 0 et
f ′( x)
lim < 0 ⇒ f ′( x) > 0
x → c− x−c
Si x s’approche de c par la droite, alors x − c > 0 et
f ′( x)
lim < 0 ⇒ f ′( x) < 0
x → c+ x−c
Par le test de la dérivée première (théorème 5.3, p. 265), f ( c ) est un
maximum relatif de la fonction f ( x ).
2. Le deuxième énoncé se démontre de façon similaire.
EXEMPLE 5.10
f ′′ ( −1) = 8 > 0
f ′′ ( 0 ) = − 4 < 0
f ′′ (1) = 8 > 0
276 CHAPITRE 5
7
|
6
|
4
a) Déterminez la dérivée de la fonction f ( x ) et ses valeurs critiques.
|
3
|
2
b) À l’aide du test de la dérivée seconde, déterminez les extremums relatifs
|
1
de la fonction f ( x ) sur .
|
| | | | |
|
–2 –1 0 1 2 x
–1
|
–2
|
EXEMPLE 5.11
À l’aide du test de la dérivée seconde, déterminons, si cela est possible, les extre-
mums relatifs de la fonction h ( x ) = 3 − 3 ( 4 x + 2 )2 sur . On a
d
h′ ( x ) = 3 − ( 4 x + 2 ) 3
2
dx
2 d
= − ( 4 x + 2 )− 3 (4 x + 2)
1
3 dx
−8
= 3
3 4x + 2
Par conséquent, h′ ( x ) ≠ 0 pour tout x ∈ , et le test de la dérivée seconde
ne s’applique pas. On ne peut donc pas déterminer les extremums relatifs de cette
fonction à l’aide du théorème 5.5. Par ailleurs, à l’aide du théorème 5.3 (p. 265),
on a déterminé, à l’exemple 5.6 (p. 269), que cette fonction admet un maximum
relatif de 3 en x = − 1 2 .
L’exemple 5.11 permet de constater que le théorème 5.5 ne donne pas tous les
extremums relatifs d’une fonction : il ne s’applique pas lorsque f ′ ( x ) n’existe pas,
ni aux extrémités d’un intervalle fermé, alors qu’il peut effectivement y avoir des
extremums relatifs à ces endroits. Le théorème 5.3 (test de la dérivée première,
p. 265) s’avère donc plus utile que le théorème 5.5 (test de la dérivée seconde),
même si ce dernier permet, à l’occasion, de produire un résultat plus rapidement.
Notons également que le théorème 5.5 ne nous permet pas de conclure sur la
nature de f ( c ) si f ′′ ( c ) = 0.
EXEMPLE 5.12
f ′ ( x ) = 3 x 2 et f ′′ ( x ) = 6 x
et
g ′ ( x ) = 4 x 3 et g ′′ ( x ) = 12 x 2
OPTIMISATION 277
Les dérivées premières et secondes existent toujours pour les deux fonctions.
De plus, f ′ ( x ) = 0 et g ′ ( x ) = 0 si et seulement si x = 0. En remplaçant x par
cette valeur dans les deux dérivées secondes, on obtient
f ′′ ( 0 ) = 0 et g ′′ ( 0 ) = 0
Le théorème 5.5 ne permet pas de déterminer si f ( 0 ) = 0 et g ( 0 ) = 0 sont
(ou ne sont pas) des extremums relatifs. Cependant, en observant les graphiques
des deux fonctions (figure 5.16), on constate que f ( 0 ) = 0 n’est pas un extremum
relatif de la fonction f ( x ). Par contre, g ( 0 ) = 0 est un minimum relatif de la
fonction g ( x ).
FIGURE 5.16
f ( x ) = x 3 et g ( x ) = x 4
y y
8 f ( x ) = x3 16 g ( x ) = x4
|
|
6
|
12
|
4
|
2 | 8
|
| | | |
–2 –1 0 1 2 x
–2 4
|
|
–4
|
| | | |
–6 –2 –1 0 1 2 x
|
–8 –4
|
|
EXERCICE 5.4
FIGURE 5.17
Fonctions continues sur et extremums absolus
a) y b) y c) y
maximum absolu
maximum
et relatif
relatif g ( x)
maximum h( x )
relatif
minimum f ( x) minimum
relatif relatif
x x
minimum absolu
et relatif
La figure 5.17 permet de constater que les extremums absolus d’une fonction
n’existent pas toujours. Ce qui nous amène à vouloir déterminer les conditions qui
garantissent la présence d’un maximum absolu et d’un minimum absolu.
La figure 5.18 présente une même fonction définie sur des intervalles différents.
FIGURE 5.18
MaBiblio x2 x3
> Multimédia Extremums absolus de la fonction f ( x ) = 2 x + − sur différents intervalles
> 24. Extremums absolus 2 3
d’une fonction selon a) y b) y
son domaine
10 10
|
Accédez directement 8 8
|
à l’animation. 6 6
|
goo.gl/h6Ann2 4 4
|
2 2
|
| | | | | | | | | |
0 x 0 x
–4 –2 –2 2 4 6 –4 –2 –2 2 4 6
|
–4 –4
|
–6 –6
|
c) y d) y
10 6
|
|
8
|
4
|
6
|
4 2
|
2
|
| | |
| | | | |
–2 0 2 4 x
–4 –2 0 2 4 x
–2 –2
|
|
OPTIMISATION 279
x2 x3
La fonction f ( x ) = 2 x + − définie sur (figure 5.18 a) ne possède pas
2 3
de maximum absolu puisque f ( x ) → ∞ lorsque x → −∞. La fonction f ( x ) n’admet
pas de minimum absolu puisque f ( x ) → −∞ lorsque x → ∞.
x2 x3
Si on considère plutôt la fonction f ( x ) = 2 x + − définie sur [ −3, 4 ]
2 3
(figure 5.18 b), alors elle admet un minimum absolu de f ( 4 ) = − 16 3 en x = 4 et un
maximum absolu de f ( −3) = 15 2 en x = −3.
x2 x3
Par ailleurs, la fonction f ( x ) = 2 x + − définie sur [ −3, 2 ] (figure 5.18 c)
2 3
admet un maximum absolu de f ( −3) = 15 2 en x = −3 et admet un minimum absolu
de f ( −1) = − 7 6 en x = −1, résultat qu’on peut confirmer à l’aide du test de la déri-
vée première ou du test de la dérivée seconde.
x2 x3
Finalement, la fonction f ( x ) = 2 x + − définie sur ]−1, 3] (figure 5.18 d)
2 3
n’admet pas de minimum absolu, car il n’y a pas de valeur minimale atteinte par
la fonction (point ouvert), et admet un maximum absolu de f ( 2 ) = 10 3 en x = 2,
résultat qu’on peut confirmer à l’aide du test de la dérivée première ou du test de
la dérivée seconde.
Il semble donc que l’une des conditions qui assure l’existence des extremums
absolus d’une fonction f ( x ) sur un intervalle I est que l’intervalle soit fermé. Mais
cette condition n’est pas suffisante, comme l’illustre la figure 5.19.
FIGURE 5.19
Extremums absolus d’une fonction sur un intervalle fermé
a) y b) y
5 f ( x) = 4 − x 2 5
|
|
4
|
4 1
3 g ( x) =
|
|
2 x2
|
1 3 |
|
| | | | | | |
0 x 2
–4 –3 –2 –1 –1 1 2 3
|
|
–2 1
|
–3
|
–4 | | | | | | | |
|
–5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 x
|
–6 –1
|
Les figures 5.18 et 5.19 nous amènent à penser que, si elle est continue sur un inter-
valle fermé, la fonction admet un maximum absolu et un minimum absolu sur cet
intervalle, ce que confirme le théorème 5.6. Nous admettrons ce théorème sans
démonstration.
280 CHAPITRE 5
FIGURE 5.21
2x + 3
f (x ) =
x −2
y
6
|
2x + 3
5 f ( x) =
|
x−2
4
|
3
|
2
|
1
|
| | | | | | | |
0 1 2 3 4 5 6 7 8 x
EXEMPLE 5.14
4 − x 2 si x ≤1
Déterminons si la fonction g ( x ) = admet des extremums
x−2 si x >1
absolus sur [ −1, 4 ].
OPTIMISATION 281
et que g (1) = 3 . Par conséquent, la fonction g ( x ) n’est pas continue sur [ −1, 4 ].
Le théorème 5.6 ne s’applique donc pas. On ne sait donc pas si la fonction g ( x )
admet ou non des extremums absolus sur l’intervalle fermé [ −1, 4 ].
Cependant, à l’examen du graphique de g ( x ) sur [ −1, 4 ] (figure 5.22), on
constate qu’elle admet un maximum absolu de g ( 0 ) = 4 en x = 0 (sommet de la
parabole), mais elle n’admet pas de minimum absolu (point ouvert en x = 1).
FIGURE 5.22
g(x )
y
|
4
|
3
|
g ( x)
2
|
1
| | | | | | | |
–2 –1 0 1 2 3 4 5 x
–1
|
–2
|
Les exemples 5.13 et 5.14 permettent de voir les limites du théorème 5.6 : il ne
s’applique pas toujours et, lorsqu’il s’applique, il indique seulement l’existence des
extremums absolus, mais il ne donne pas ces extremums et n’indique pas où ils se
produisent.
Puisque les extremums absolus sont aussi des extremums relatifs, on sait qu’ils
se produiront soit aux extrémités de l’intervalle, soit en une valeur critique de la
fonction (théorème 5.2, p. 263). Le théorème 5.7 est une adaptation du théorème 5.2
aux extremums absolus.
v THÉORÈME 5.7
Si la fonction f ( x ) est continue sur un intervalle fermé [ a, b] et si c ∈ [ a, b]
est tel que f ( c ) est un extremum absolu de la fonction f ( x ), alors c satis-
fait à l’une ou l’autre des deux conditions suivantes :
1. c est l’une des extrémités de [ a, b], c’est-à-dire c = a ou c = b .
2. c est une valeur critique de la fonction f ( x ), c’est-à-dire que c ∈ Dom f
et que f ′ ( c ) = 0 ou f ′ ( c ) n’existe pas.
Preuve
Supposons que f ( c ) est un extremum absolu de la fonction f ( x ) sur [ a, b].
Alors, cet extremum est également un extremum relatif de la fonction f ( x )
sur [ a, b]. En vertu du théorème 5.2 (p. 263), c = a , c = b ou c est une
valeur critique de la fonction f ( x ).
282 CHAPITRE 5
Le théorème 5.7 permet d’établir une procédure pour repérer les extremums
absolus d’une fonction continue f ( x ) sur un intervalle fermé [ a, b].
1. Déterminer les candidats, soit x = a , x = b et toutes les valeurs critiques de
f ( x ), c’est-à-dire les valeurs de c ∈ ]a, b[ pour lesquelles f ′ ( c ) = 0 ou f ′ ( c )
n’existe pas.
2. Évaluer la fonction f ( x ) à chacune des valeurs déterminées à la première étape.
3. Le maximum absolu de la fonction f ( x ) correspond à la plus grande valeur
obtenue à la deuxième étape, et le minimum absolu de la fonction f ( x )
correspond à la plus petite valeur obtenue à la deuxième étape.
EXEMPLE 5.15
FIGURE 5.23
f (x ) = x 4 − 2x 3 − 2x 2 + 1
y
120
|
100
|
80 f ( x ) = x4 − 2 x3 − 2 x2 + 1
|
60
|
40
|
20
|
| | | | | | |
–2 –1 0 1 2 3 4 5 x
–20
|
OPTIMISATION 283
EXEMPLE 5.16
d
g′( x) = 4 + ( x − 2 ) 3
2
dx
2 d
= ( x − 2 )− 3 ( x − 2)
1
3 dx
2
= 3
3 x−2
Par conséquent, g ′ ( x ) n’existe pas si x = 2 et g ′ ( x ) ≠ 0 pour tout x ∈ ]− 6, 3[.
Évaluons la fonction g ( x ) aux extrémités de l’intervalle ainsi qu’à la valeur
critique :
g (− 6) = 8, g ( 2 ) = 4 et g ( 3) = 5
On peut donc conclure que, sur l’intervalle [ − 6, 3], la fonction
g ( x) = 4 + ( x − 2)
2
3
FIGURE 5.24
g ( x ) = 4 + ( x − 2)
2
3
9
|
8
|
7
g ( x) = 4 + ( x − 2)
2
|
6
|
5
|
4
|
3
|
2
|
1
|
| | | | | | | | | | |
–7 –6 –5 –4 –3 –2 –1–10 1 2 3 4 x
|
EXEMPLE 5.17
π π
Déterminons les extremums absolus de la fonction f ( t ) = t − tg t sur − , .
4 4
284 CHAPITRE 5
π
La fonction f ( t ) est continue sur \ ( 2 k + 1) k ∈ et elle est donc conti-
2
π π
nue sur l’intervalle fermé − , . Ses extremums absolus sont donc atteints
4 4
aux extrémités de l’intervalle ou en une valeur critique de f ( t ) appartenant à
− π , π .
4 4
Or,
d
f ′ (t ) = (t − tg t )
dt
= 1 − sec 2 t
1
= 1−
cos 2 t
cos 2 t − 1
=
cos2 t
( cos t − 1)( cos t + 1)
=
cos2 t
π π
Par conséquent, f ′ ( t ) existe toujours pour t ∈ − , puisque cost > 0 sur
4 4
π π
cet intervalle. De plus, sur − , , f ′ ( t ) = 0 lorsque cost = 1, c’est-à-dire
4 4
lorsque t = 0.
Évaluons la fonction f ( t ) aux extrémités de l’intervalle ainsi qu’à la valeur
critique :
π π π π
f − = − + 1 ≈ 0, 21, f ( 0 ) = 0 et f = − 1 ≈ − 0, 21
4 4 4 4
π π
On peut donc conclure que, sur l’intervalle − , , la fonction f ( t ) = t − tg t
4 4
π
atteint un maximum absolu d’environ 0,21 en t = − et un minimum absolu
4
π
d’environ – 0,21 en t = , ce que la figure 5.25 permet d’observer.
4
FIGURE 5.25
f (t ) = t − tg t
y
f ( t ) = t − tg t 0,25
|
0,2
|
0,15
|
0,1
|
0,05
|
| | | | | |
0 t
3π π π π π 3π
− − − –0,05
|
8 4 8 –0,1 8 4 8
|
–0,15
|
–0,2
|
–0,25
|
OPTIMISATION 285
EXERCICE 5.5
c) f ( x ) = x 2 e 3 x sur [ −2, 1]
Il reste à déterminer une méthode pour obtenir les extremums absolus d’une fonc-
tion continue sur ou sur ]a, b[. Nous savons que, s’ils existent, les extremums
absolus sont des extremums relatifs. Nous savons également comment déterminer
tous les extremums relatifs d’une fonction. Le maximum absolu, s’il existe, est le
plus grand maximum relatif. De même, le minimum absolu, s’il existe, est le plus
petit minimum relatif.
La figure 5.26 présente des situations où une fonction continue sur ou sur
]a, b[ n’admet pas d’extremums absolus. Analysons ces situations.
La fonction f ( x ) définie sur et illustrée à la figure 5.26 a n’admet pas de
maximum absolu puisque f ( x ) → ∞ quand x → ∞. De plus, elle n’admet pas
de minimum absolu puisque f ( x ) → −∞ quand x → −∞.
FIGURE 5.26
Fonctions continues n’admettant pas d’extremums absolus
a) y b) y c) y d) y
f ( x)
y = c f ( x) c
f ( x)
x2
x1 x
f ( x) d
x y = d x a x1 x2 b x
x = a x = b
EXEMPLE 5.18
6x
Déterminons les extremums absolus de la fonction continue f ( x ) =
x2 + 9
sur . On a
6x 6x 6
lim = lim 2 = lim = 0
x →−∞ x2+9 x →−∞ x (1 + 9
x2 ) x (1 + 9 x 2 )
x →−∞
6
forme −∞
et
6x 6x 6
lim = lim 2 = lim = 0
x →∞ x2 + 9 x →∞ x (1 + 9
) x (1 + 9 x 2 )
x →∞
x2
6
forme ∞
Puisque ces deux limites ne donnent pas ∞ ou −∞, déterminons les extre-
mums relatifs de f ( x ) à l’aide du test de la dérivée première. On a
d d
( x2 + 9)
dx
( 6 x ) − 6 x ( x2 + 9 )
dx
f ′( x) =
( x 2 + 9 )2
=
( x2 + 9 )( 6 ) − 6 x ( 2 x )
( x2 + 9)
2
54 − 6 x 2
=
( x2 + 9)
2
6 ( 3 − x )( 3 + x )
=
( x2 + 9)
2
OPTIMISATION 287
TABLE AU 5.15
Tableau des signes
]−, −3[ ]−3 , 3[ ]3, [
x −3 3
f ′( x ) – 0 + 0 –
–1 1
f (x)
min. rel. max. rel.
FIGURE 5.27
6x
f (x ) =
x2 +9
y
1,5
|
6x
f ( x) =
1 x2 + 9
|
0,5
|
| | | | | | | | | |
–15 –12 –9 –6 –3 0 3 6 9 12 15 x
–0,5
|
–1
|
–1,5
|
288 CHAPITRE 5
a) Évaluez lim + 3 ( 9 − x 2 ) .
2
x →− 4
b) Évaluez lim− 3 ( 9 − x 2 ) .
2
x→ 2
−4 x −4 x
c) Sachant que f ′ ( x ) = = , déterminez les
3(9 − ) 3 [( 3 − x )( 3 + x )]
1 1
x2 3 3
EXEMPLE 5.19
sur . On a
lim ( 4 − x 2 ) = ∞ et lim ( 4 − x 2 ) = ∞
2 2
x →−∞
x →∞
forme ( 4 − ∞ )2 forme ( 4 − ∞ )2
Puisque ces deux limites donnent ∞ , il n’y a pas de maximum absolu. Détermi-
nons les extremums relatifs de f ( x ) à l’aide du test de la dérivée première. On a
d
f ′ ( x ) = 2 ( 4 − x2 ) ( 4 − x2 )
dx
= 2 ( 4 − x 2 ) ( −2 x )
= − 4 x ( 2 − x )( 2 + x )
TABLE AU 5.16
Tableau des signes
]−, −2 [ ]−2 , 0[ ]0 , 2 [ ]2 , [
x −2 0 2
f ′( x ) − 0 + 0 − 0 +
0 16 0
f (x)
min. rel. max. rel. min. rel.
mum n’est pas un maximum absolu puisque lim f ( x ) = ∞ et, par conséquent, la
x →∞
fonction f ( x ) atteint des valeurs supérieures à 16.
La figure 5.28 permet de visualiser ces résultats.
FIGURE 5.28
f (x ) = (4 − x 2 )
2
y
f ( x ) = ( 4 − x2 )
2
25
|
20
|
15
|
10
|
5
|
| | | | | | |
–3 –2 –1 0 1 2 3 x
–5
EXEMPLE 5.20
sur ]−2, 1[ . On a
x →−2 +
et
x → 1−
Puisque ces deux limites ne donnent pas ∞ ou −∞, déterminons les extre-
mums relatifs de f ( x ) à l’aide du test de la dérivée première. On a
d − x2 2 d
f ′ ( x ) = ( 2 x + 1)
dx
e (
+ e− x
dx
)
( 2 x + 1)
2 d
= ( 2 x + 1) e − x
dx
( − x 2 ) + 2 e − x2
= −2 x ( 2 x + 1) e − x + 2 e − x
2 2
= −2 e − x ( 2 x 2 + x − 1)
2
= −2 e − x ( 2 x − 1)( x + 1)
2
−2 e − x ( 2 x − 1)( x + 1) = 0
2
TABLE AU 5.17
Tableau des signes
]−2 , −1 [ ]−1 , 1 2 [ ]1 2 , 1 [
x −1 1
2
f ′( x ) – 0 + 0 –
− e −1 2 e− 4
1
f (x)
min. rel. max. rel.
2 f ( x ) = ( 2 x + 1) e− x
2
|
1
|
| | | | | | | |
–1
|
EXERCICE 5.6
UN PEU D’HISTOIRE
D ans l’Énéide, Virgile (70-19 av. J.-C.) raconte l’histoire de la prin-
cesse Didon (fin du ixe siècle av. J.-C.), qui, après le meurtre de
son mari, se réfugia sur les côtes de l’Afrique. Elle aurait alors demandé
Même si l’argument de Fermat présente des lacunes, on peut y
retrouver les fondements de la manière contemporaine de trouver un
extremum : il mesura l’écart entre B et A , soit
à un seigneur local de lui donner des terres. Selon la légende, ce der-
nier aurait accepté de lui octroyer tout le territoire qu’elle pourrait déli-
( x + E )[a − ( x + E )] − x (a − x )
miter avec la peau d’un bœuf. Didon prit donc la peau de l’animal, la [ce qui équivaut à f ( x + ∆x ) − f ( x )], qu’il divisa ensuite par une faible
découpa en fines lanières qu’elle joignit pour former une longue corde. valeur E , soit
Elle s’installa ensuite le long de la Méditerranée, forma un demi-cercle ( x + E )[a − ( x + E )] − x (a − x )
avec la corde (le rivage servant de diamètre) et délimita ainsi un terri-
toire qui allait devenir la ville de Carthage. Didon avait intuitivement E
trouvé la solution de ce qui allait devenir un problème classique d’op- ce qui équivaut à
timisation : déterminer parmi toutes les courbes isopérimètres, c’est- f ( x + ∆x ) − f ( x )
à-dire les courbes de même longueur, celle (un cercle) qui délimite une
surface d’aire maximale. ∆x
Cette anecdote illustre bien le fait que les problèmes d’optimisation et il négligea ensuite le terme E . Fermat posa essentiellement l’équation
préoccupent l’être humain depuis fort longtemps. Ainsi, dans le livre V
de son traité sur les coniques, Apollonius de Perge (262-190 av. J.-C.) ( x + E )[a − ( x + E )] − x (a − x )
lim =0
traite de la maximisation et de la minimisation de la longueur de seg- E →0 E
ments joignant des points à une conique. Héron d’Alexandrie (fin du
ier siècle après J.-C.) énonça le principe d’optique en vertu duquel
résultat qui revient à dire que la dérivée de la fonction A ( x ) est nulle.
l’angle de réflexion d’un rayon lumineux sur un miroir est celui qui mini- Malgré ses déficiences, la méthode de Fermat fut rapidement
mise une certaine distance. Galilée (1564-1642) observa que, dans le acceptée par la communauté mathématique et elle permit de résoudre
vide, l’angle de tir qui maximise la portée d’un projectile est de 45°. de nombreux problèmes d’optimisation. C’est à cause de cette méthode
Ce n’est toutefois qu’au début du xviie siècle qu’on formula les prin- que le très célèbre mathématicien Joseph Louis Lagrange (1736-1813)
cipes mathématiques permettant de repérer les extremums d’une fonc- affirma clairement qu’il considérait Fermat comme l’inventeur du calcul
tion. Ainsi, en 1615, dans Nova stereometria doliorum vinariorum, Johannes différentiel.
Kepler (1571-1630) écrivit : « Decrementa habet insitio insensibilia », ce Dans la foulée des travaux de Fermat apparurent des problèmes
qui, dans le contexte, voulait dire qu’autour d’un maximum, les décré- d’optimisation qui ne pouvaient pas être résolus par les méthodes élé-
ments de chaque côté sont initialement imperceptibles ; autrement dit, mentaires du calcul différentiel. Signalons entre autre le fameux pro-
en termes modernes, la variation d’une fonction près d’un maximum est blème du brachistochrone proposé par Jean Bernoulli (1667-1748) :
pratiquement nulle. Kepler avait ainsi obtenu un résultat étonnamment parmi toutes les courbes qui joignent deux points A et B non situés sur
proche de celui qu’on utilise encore aujourd’hui pour trouver les extre- une même verticale et où A est situé plus haut que B, trouver celle qui
mums d’une fonction. Dans son traité, il vérifia notamment que, de tous minimise le temps mis par un point M abandonné en A , sans vitesse
les parallélépipèdes rectangles à base carrée inscrits dans une sphère, initiale, à se déplacer sur la courbe sous la seule influence de la gra-
le cube est celui qui occupe le plus grand volume. vité. En plus de l’auteur de ce problème, plusieurs des grands mathéma-
Dans une lettre adressée au père Marin Mersenne (1588-1648), ticiens de l’époque le résolurent, notamment Isaac Newton (1642-1727),
Pierre de Fermat (1601-1665) soumit le problème suivant : partager une Jacques Bernoulli (1654-1705), Gottfried Wilhelm Leibniz (1646-1716) et
droite de telle sorte que le produit de ses segments soit maximal. Voici, Guillaume François Antoine de l’Hospital (1661-1704). Le calcul des
transposée en terminologie moderne, la solution que Fermat proposa : variations, élaboré par Lagrange et Leonhard Euler (1707-1783), tire son
Soit un segment de longueur a qu’on partage en deux segments dont origine de ce célèbre problème et constitue une branche des mathé-
les longueurs sont respectivement x et (a − x ) . Le produit A des matiques qui traite de la détermination des extremums d’une fonction
longueurs est alors A = x (a − x ). Si on partage plutôt le segment définie sur des espaces dits fonctionnels.
dans des longueurs x + E et [a − ( x + E )], le produit des longueurs
est alors de B = ( x + E )[a − ( x + E )]. Étant donné que près d’un L’avènement d’ordinateurs puissants a permis l’émergence de la
maximum* les deux produits doivent être sensiblement égaux, on a programmation linéaire, soit la branche des mathématiques qui a pour
objet l’optimisation d’une fonction linéaire de plusieurs variables indé-
( x + E )[a − ( x + E )] − x (a − x ) = 0
pendantes soumises à des contraintes présentées sous forme d’équa-
de sorte que, si E ≠ 0, alors tions ou d’inéquations linéaires. La programmation linéaire utilise
ax + aE − x 2 − 2 Ex − E 2 − (ax − x 2 ) = 0 l’algèbre plutôt que le calcul différentiel dans la recherche d’une solu-
tion optimale. Mise au point initialement pour répondre à des besoins
aE − 2 Ex − E 2 = 0 militaires d’affectation efficace de ressources, la programmation
2x − a + E = 0 E ≠ 0 linéaire est aujourd’hui présente dans de nombreux domaines (trans-
port, production manufacturière, etc.) où l’utilisation de ressources
a
x = E ≈0 limitées doit être optimisée. Parmi les méthodes utilisées en program-
2
mation linéaire, il faut souligner l’algorithme du simplexe établi par
Par conséquent, il faut diviser le segment en son milieu. George Bernard Dantzig (1914-2005), et qui est généralement étudié
dans les programmes universitaires de premier cycle en gestion et en
* C’est le constat qu’avait fait Kepler dans son texte de 1615. ingénierie.
292 CHAPITRE 5
EXEMPLE 5.21
MaBiblio On veut construire une boîte sans couvercle à l’aide d’une feuille de carton de
> Multimédia 32 cm sur 14 cm en découpant dans chaque coin des carrés de même aire et en
> 25. Optimisation : volume
d’une boîte
repliant les bords comme cela est indiqué dans la figure 5.30.
FIGURE 5.30
Accédez directement
Boîte sans couvercle
à l’animation.
goo.gl/7PoQGb
14 cm
32 cm
FIGURE 5.31
Dimensions d’une boîte sans couvercle
x x
x
14 − 2 x
32 − 2 x
Par conséquent,
V = Lh
= ( 32 − 2 x )(14 − 2 x ) x
= 4 x 3 − 92 x 2 + 448 x
Les dimensions de la boîte ne peuvent être négatives. Il faut donc que
32 − 2 x ≥ 0 , 14 − 2 x ≥ 0 et x ≥ 0
OPTIMISATION 293
c’est-à-dire
x ≤ 16, x ≤ 7 et x ≥ 0
On cherche donc à maximiser la fonction V ( x ) = 4 x 3 − 92 x 2 + 448 x sur
l’intervalle [ 0, 7 ]. On a
d
V ′( x) =
dx
( 4 x3 − 92 x 2 + 448 x )
= 12 x 2 − 184 x + 448
La dérivée existe toujours sur ]0, 7[ et les zéros de V ′ ( x ) s’obtiennent à l’aide
de la formule quadratique :
184 ± 12 352
V ′ ( x ) = 0 lorsque x =
24
Il n’y a donc qu’une seule valeur critique appartenant à l’intervalle ]0, 7[, soit
184 − 12 352
x = ≈ 3, 04 cm
24
La fonction V ( x ) = 4 x 3 − 92 x 2 + 448 x est continue sur [ 0, 7 ], car c’est un
polynôme. En vertu du théorème 5.7 (p. 281), le maximum absolu est donc atteint
à une extrémité de l’intervalle ou en la valeur critique. Or,
V ( 0 ) = 0 cm 3 , V ( 7 ) = 0 cm 3 et V ( 3, 04 ) ≈ 624, 07 cm 3
Par conséquent, pour obtenir une boîte de volume maximal avec cette feuille de
carton, il faut découper dans chaque coin un carré d’environ 3,04 cm de côté. Le
volume de la boîte qu’on obtient en repliant les bords est d’environ 624, 07 cm 3 .
La longueur de la boîte est alors de 32 − 2 x ≈ 32 − 2 ( 3, 04 ) = 25, 92 cm, sa hau-
teur est d’environ 3,04 cm et sa largeur est de 14 − 2 x ≈ 14 − 2 ( 3, 04 ) = 7, 92 cm .
FIGURE 5.32
Rectangle inscrit dans un triangle rectangle
A
C
B
F
D E
EXEMPLE 5.22
TABLE AU 5.18
Nombre de billets vendus en fonction du prix
EXEMPLE 5.23
MaBiblio On veut alimenter en électricité une île en reliant un point A situé sur l’île au
> Multimédia réseau électrique déjà existant situé en un point B sur la rive, ainsi que l’illustre
> 26. Optimisation :
alimentation en la figure 5.33.
électricité d’une île
FIGURE 5.33
Île
3 km
E D B
10 km
FIGURE 5.34
Distances entre différents points sur la rive et sur l’île
Île
3 km x2 + 9
E D B
x 10 − x
C ( x ) = 2 k x 2 + 9 + k (10 − x ) où x ∈ [ 0, 10 ]
Dérivons la fonction C ( x ) afin d’en trouver les valeurs critiques :
d
C ′( x) = 2 k x 2 + 9 + k (10 − x )
dx
−1 d
= 2 k 1 2 ( x 2 + 9 ) 2 ( x2 + 9 ) − k
dx
= 2k
1
( 2 x ) − k
2 x + 9
2
2 kx
= −k
x2 + 9
Puisque x 2 + 9 > 0, alors C ′ ( x ) existe toujours sur ]0, 10[ et, sur cet inter-
valle, on a
2 kx
C ′( x) = 0 ⇔ = k
x2 + 9
⇔ 2x = x2 + 9
⇔ 4 x2 = x2 + 9
⇔ 3x2 = 9
⇔ x = 3 car x est positif
OPTIMISATION 297
FIGURE 5.35
Alimentation en électricité d’une île au coût minimal
Île
3 km 12 km
E D B
3 km (10 − 3 ) km
EXEMPLE 5.24
A(π ) = 32 sin π = 0 cm 2
π π
A = 32 sin = 32 cm 2
2 2
π
Par conséquent, l’aire du triangle est maximale si θ = , c’est-à-dire si le
2
triangle est isocèle et rectangle. L’aire maximale d’un tel triangle est de 32 cm2.
EXEMPLE 5.25
La figure 5.37 représente la vue à vol d’oiseau d’un immeuble de bureaux. On veut
installer une caméra fixe sur un des murs de cet édifice. L’angle d’observation θ de
la caméra dépend de sa distance x (en mètres) du mur de gauche.
FIGURE 5.37
Angle d’observation d’une caméra
15 m
10 m
θ
β
x α
20 m
x 20 − x
On a θ = π − α − β . Or, cotg α = et cotg β = . Par consé-
10 15
quent, on veut maximiser
x 20 − x
θ ( x ) = π − arccotg − arccotg où x ∈ [ 0, 20 ]
10 15
d x 20 − x
θ ′( x) = π − arc cotg − arc cotg
dx 10 15
1
d x 1 d 20 − x
= +
x dx 102
20 − x
2
dx 15
1+ 1+
10 15
1 1 1 −1
= + 2
1+
x2 10 ( 20 − x ) 15
1+
100 225
1 1 1 −1
= +
100 + x 10
2
225 + ( 20 − x ) 15
2
100 225
100 1 225 −1
= +
100 + x 2 10 225 + ( 20 − x )2 15
10 15
= −
100 + x 2 225 + ( 20 − x )2
x 20 − x
La fonction θ ( x ) = π − arccotg − arccotg est continue sur
10 15
[ 0, 20 ], car elle l’est sur l’ensemble des nombres réels. En vertu du théorème 5.7
(p. 281), le maximum absolu est donc atteint à une extrémité de l’intervalle ou
en la valeur critique. Or,
θ ( 0 ) = π − arccotg 0 − arccotg ( 20 15 ) = π − π
2 − arctg ( 15 20 ) ≈ 0, 927 rad
θ ( 20 ) = π − arccotg 2 − arccotg 0 = π − arctg ( 1 2 ) − π
2 ≈ 1,1107 rad
EXERCICES 5.7
FIGURE 5.38
Enclos
5 cm FIGURE 5.40
Triangle rectangle inscrit
dans un demi-cercle
θ
Vous pouvez maintenant
5 cm
faire les exercices
récapitulatifs 8 à 34.
FIGURE 5.41
Lorsque le domaine de la fonction à optimiser n’est pas un intervalle fermé
Boîte rectangulaire à base carrée ou que la fonction à optimiser n’est pas continue, il faut utiliser le test de la déri-
vée première (théorème 5.3, p. 265) ou le test de la dérivée seconde (théorème 5.5,
p. 275) pour déterminer la solution optimale.
y
EXEMPLE 5.26
500
Par conséquent, y = . On veut donc minimiser la fonction
x2
500 2 000
S ( x ) = x2 + 4 x 2 = x2 +
x x
500
où x > 0 puisque le côté d’un carré ne peut être négatif et que y = implique
x2
que x ≠ 0. Dérivons la fonction S ( x ) afin d’en déterminer les valeurs critiques :
TABLE AU 5.19
Tableau des signes
]0 , 10[ ]10, [
x 10
S ′( x ) – 0 +
300
S(x)
min. rel.
EXEMPLE 5.27
FIGURE 5.43
Parabole y = 2 x 2
y
y = 2 x2
15
|
x−0
10
|
10 − y
D
5
( x, y )
|
| | | | | |
–3 –2 –1 0 1 2 3 x
OPTIMISATION 303
D= ( 0 − x )2 + (10 − y )2
x 2 + (10 − 2 x 2 )
2
= car y = 2 x 2
Or, la distance est minimale lorsque le carré de la distance (C) est minimal.
On veut donc minimiser
C ( x ) = x 2 + (10 − 2 x 2 ) où x ∈
2
TABLE AU 5. 20
Tableau des signes
−, − 39
8 − 39
8 , 0 0 , 39
8 39
8 ,
x − 39
8
0 39
8
C ′( x ) – 0 + 0 – 0 +
79 100 79
C(x) 16
16
min. rel. max. rel. min. rel.
Les points − ( 39
8 ,
39
4 ) et ( 39
8 ,
39
4 ) sont donc les points de la parabole
y = 2 x2 qui sont le plus proches du point ( 0, 10 ).
EXEMPLE 5.28
Dans une galerie d’art, une toile de 1,2 m de largeur est accrochée au mur comme
l’indique la figure 5.44. On installe un projecteur sur le mur adjacent de telle
sorte que le faisceau de lumière soit dirigé uniquement sur la toile. Déterminons
la distance x (en mètres) entre le projecteur et le mur sur lequel est accrochée
la toile, distance qui maximise l’angle d’éclairage θ de la toile.
304 CHAPITRE 5
x x
FIGURE 5.44 On a cotg α = = 1, 25 x et cotg (α + θ ) = = 0, 5 x . Par consé-
0, 8 0, 8 + 1, 2
Faisceau de lumière dirigé sur une toile
quent, α = arccotg (1, 25 x ) et α + θ = arccotg ( 0, 5 x ). On obtient alors
0,8 m 1,2 m
θ = (α + θ ) − α = arccotg ( 0, 5 x ) − arccotg (1, 25 x )
On veut donc maximiser la fonction θ ( x ) = arccotg ( 0, 5 x ) − arccotg (1, 25 x ),
où x ≥ 0 puisqu’une distance ne peut être négative.
− 0, 5 1, 25
= +
1 + 0, 25 x 2 1 + 1, 562 5 x 2
On a que θ ′ ( x ) existe toujours puisque les dénominateurs sont toujours posi-
tifs. De plus,
0, 5 1, 25
θ ′( x) = 0 ⇔ =
1 + 0, 25 x 2 1 + 1, 562 5 x 2
⇔ 0, 5 + 0, 781 25 x 2 = 1, 25 + 0, 312 5 x 2
⇔ 0, 468 75 x 2 = 0, 75
⇔ x 2 = 1, 6
⇔ x = 1, 6 = 8
5 ou x = − 1, 6 = − 8
5
TABLE AU 5. 21
Tableau des signes
0 , 8
5 8
5 ,
x 0 8
5
θ ′( x ) + 0 –
0 0,442 9
θ(x)
min. rel. max. rel.
≈ 0, 442 9 rad
OPTIMISATION 305
en x = 8
5 ≈ 1, 26 m. Ce maximum est également le maximum absolu de la
fonction θ ( x ) sur [ 0, ∞[ puisque θ ( x ) est croissante sur 0, 8
5
et décroissante
sur 8 5 , ∞ .
Pour obtenir un angle d’éclairage maximal, il faut donc placer le projecteur
sur le mur adjacent à environ 1,26 m du mur sur lequel est accrochée la toile.
L’angle d’éclairage est alors d’environ 0,442 9 rad ou 25,4°.
EXERCICES 5.8
FIGURE 5.45
Observation d’une toile
1,5 m
θ ϕ
2m
1,6 m
Résumé
La recherche d’optimums constitue un objectif majeur ainsi que les valeurs de la ou des variables indépendantes
dans de nombreux champs de l’activité humaine. Ainsi, qui produisent ces extremums.
une entreprise souhaite minimiser ses coûts de production Intuitivement, un maximum représente un sommet, et
ou encore maximiser ses profits ; une agence publicitaire un minimum un creux, de sorte qu’on peut concevoir
cherche à obtenir la plus grande visibilité pour un produit qu’on atteint un maximum en x = x0 si la fonction passe
dans une population cible ; des militaires veulent maximi- de croissante à décroissante en ce point. De manière simi-
ser la portée d’un projectile ; etc. Lorsque l’expression à laire, une fonction atteint un minimum en x = x0 si la
optimiser s’écrit sous la forme d’une fonction, on peut fonction passe de décroissante à croissante en ce point.
recourir au calcul différentiel pour en trouver, si elles La dérivée permet notamment de déterminer si une fonc-
existent, les valeurs extrêmes (maximum ou minimum), tion est croissante ou décroissante sur un intervalle. En
306 CHAPITRE 5
effet, soit f ( x ) une fonction continue sur un intervalle I et mum et le minimum absolus sont nécessairement atteints
dérivable en tout point x intérieur de I . Si f ′ ( x ) > 0 pour sur l’intervalle, et ces extremums correspondent respecti-
tout point x intérieur de I , alors f ( x ) est croissante sur I ; vement à la plus grande et à la plus petite valeur de l’en-
si f ′ ( x ) < 0 pour tout point x intérieur de I , alors f ( x ) est semble des valeurs f ( a ), f ( b) et f ( c ), où c est une valeur
décroissante sur I . Pour déterminer les intervalles de critique de la fonction.
croissance et les intervalles de décroissance d’une fonc- La résolution d’un problème d’optimisation réside dans
tion, il est conseillé de dresser un tableau des signes dans la recherche des extremums dans un contexte appliqué.
lequel on consigne notamment les valeurs critiques de la On peut donc utiliser le calcul différentiel pour résoudre
fonction f ( x ), c’est-à-dire les valeurs du domaine de la de tels problèmes, en procédant comme suit :
fonction pour lesquelles la dérivée f ′ ( x ) est nulle ou
n’existe pas. 1. Lire attentivement le problème.
2. Nommer les différentes variables en jeu.
On dira qu’une fonction f ( x ) atteint un maximum
relatif en x = x0 si f ( x0 ) est la plus grande valeur de la 3. S’il y a lieu, esquisser un schéma décrivant le con-
fonction pour des valeurs de x dans un voisinage de x0 . De texte et y consigner les variables en jeu.
manière similaire, la fonction atteint un minimum relatif 4. Déterminer la variable à optimiser.
en x = x0 si f ( x0 ) est la plus petite valeur de la fonction 5. Exprimer la variable à optimiser (la variable dé-
pour des valeurs de x dans un voisinage de x0 . Dans le cas pendante) en fonction d’une seule autre variable
d’une fonction continue définie sur un intervalle, on peut (la variable indépendante).
aisément repérer les valeurs susceptibles de produire un 6. Déterminer le domaine de la fonction à optimiser,
extremum. En effet, les extremums relatifs d’une fonction c’est-à-dire les valeurs de la variable indépen-
continue se retrouvent parmi les extrémités de l’intervalle dante qui sont plausibles dans le contexte.
considéré ou encore en l’une des valeurs critiques de la
7. Dériver la fonction liant les variables dépendante
fonction, c’est-à-dire en une valeur c appartenant au do-
et indépendante.
maine de la fonction et pour laquelle la dérivée est nulle
ou n’existe pas. 8. Trouver les valeurs critiques de la fonction à opti-
miser, soit la fonction liant les variables dépen-
En particulier, le théorème 5.3 (test de la dérivée pre- dante et indépendante.
mière, p. 265) propose une stratégie pour déterminer la
9. Si la variable dépendante est définie sur un inter-
nature d’un extremum relatif d’une fonction continue sur
valle fermé, l’extremum recherché est atteint à
un intervalle ouvert. On peut également appliquer le théo-
l’une des valeurs critiques ou à l’une des extrémi-
rème 5.5 (test de la dérivée seconde, p. 275) pour détermi-
tés de l’intervalle. Si la variable est définie sur un
ner la nature d’un extremum relatif, même si une étude du
intervalle qui n’est pas fermé, une étude de la crois-
tableau des signes s’avère généralement suffisante pour
sance et de la décroissance de la fonction autour
déterminer la nature des valeurs critiques de la fonction.
d’une valeur critique permet généralement de déter-
La recherche des extremums absolus d’une fonction, miner si celle-ci produit un maximum ou un mini-
soit sa plus grande ou sa plus petite valeur, s’avère encore mum.
plus importante. Dans le cas particulier d’une fonction con- 10. Répondre à la question posée dans l’énoncé du
tinue f ( x ) définie sur un intervalle fermé [ a, b], le maxi- problème.
Mots clés
Extremums absolus, p. 277 Fonction décroissante, p. 258 Minimum absolu, p. 277
Extremums relatifs, p. 263 Maximum absolu, p. 277 Minimum relatif, p. 263
Fonction croissante, p. 258 Maximum relatif, p. 263 Valeurs critiques, p. 262
OPTIMISATION 307
Réseau de concepts
Problème d’optimisation
Recherche
des extremums
Détermination
des valeurs critiques
Intervalles de croissance
et de décroissance
Minimum relatif
Nature de Minimum absolu
Tableau des signes l’extremum
Maximum relatif
Maximum absolu
Exercices récapitulatifs
Section 5.1 3. En utilisant le test de la dérivée seconde, déterminez les
extremums relatifs de la fonction f ( x ) sur . Si le test de la
1. Déterminez les intervalles de croissance, les intervalles de
dérivée seconde ne s’applique pas, utilisez le test de la dé-
décroissance ainsi que les extremums relatifs de la fonction
rivée première.
f ( x ) sur .
a) f ( x ) = −2 x 4 + 4 x 2 + 3
a) f ( x ) = 2 x 3 − 6 x 2 − 18 x − 10
b) f ( x ) = x 6
b) f ( x ) = −3 x 5 + 5 x 3 + 4
x2 − 1
4x c) f ( x ) =
c) f ( x ) = 2 x2 + 1
x +2
d) f ( x ) = x (3 − 2 x)
4
5
d) f ( x ) = x (2 − x)
2
3
e) f ( x ) = ln (1 + x 2 ) Section 5.2
f ( x) = x2 e− x 4. Déterminez les extremums absolus de la fonction f ( x ) sur
2
f)
g) f ( x ) = x − 2 arctg x l’intervalle donné.
h) f ( x ) = x ( 3− x ) a) f ( x ) = x 3 + 2 x 2 − 4 x + 1 sur [ −3, 0 ]
x2
2. Déterminez les extremums relatifs de la fonction f ( x ) sur b) f ( x ) = sur [ −1, 2 ]
x2 +3
l’intervalle donné.
c) f ( x ) = 2 + x sur [ −1, 8 ]
2
3
a) f ( x ) = 6 x 2 − x 4 sur [ −2, 4 ]
d) f ( x ) = x ( x − 12 ) 3 sur [ 2, 9 ]
2
b) f ( x ) = x 2 − x sur [ 0, 2 ]
ln x e) f ( x ) = sin x + cos x sur [ 0, 5 π 3 ]
c) f ( x ) = sur ]0, ∞[
x f) f ( x ) = tg x − sec x sur [ − π 3 , π 3 ]
d) f ( x ) = sin 2 x + sin x sur [ 0, 2π ] g) f ( x ) = e 3 x − x sur [ 0, 2 ]
3
Côté
Côté
b) f ( x ) = x 3 − x 2 − x − 1 sur [ −3, 3] Fond
c) f ( x ) = x 4 + 6 x 3 − 18 x 2 sur [ −8, 4 ]
d) f ( x ) = x − sur [ −2, 2 ] x Devant
1
3x
3 1
e) f ( x ) = 3 x5 + 15 x 4 − 25 x 3 sur [− 6, 2 ]
f ( x ) = 1 − ( x − 1) sur [ −1, 3] Dessus
2
f) 3
10 Enclos
|
5
|
| | | | | | | | | | | | | | | |
–8 –6 –4 –2 0 2 4 6 8 x
–5
|
–10
|
–15
10. Quelles sont les longueurs des côtés de l’angle droit d’un
|
est de 4 m ?
–25
|
11. Quelles sont les longueurs des côtés de l’angle droit d’un
–30 triangle rectangle d’aire maximale, triangle dont l’hypoté-
|
nuse mesure 10 cm ?
a) La fonction f ( x ) est-elle continue sur l’intervalle [− 8, 8 ] ?
Justifiez votre réponse en recourant à un argument de 12. La somme des volumes de deux cubes est de 2 000 cm 3.
nature géométrique. a) Quelles sont les longueurs des arêtes de chacun de ces
b) Quels sont les intervalles de croissance de la fonction cubes si la somme de leurs aires totales est maximale ?
f ( x)? b) Quelles sont les longueurs des arêtes de chacun de ces
c) Quels sont les intervalles de décroissance de la fonction cubes si la somme de leurs aires totales est minimale ?
f ( x)? 13. Quelles sont les dimensions du triangle isocèle d’aire maxi-
d) Combien de valeurs critiques la fonction f ( x ) comporte- male, triangle dont le périmètre est de 20 cm ?
t-elle ? Justifiez votre réponse. 14. Une piste d’athlétisme de 400 m est formée d’un rectangle
e) Déterminez tous les extremums (relatifs et absolus) de enserré entre deux demi-cercles. Quelles sont les dimensions
la fonction et indiquez la nature de l’extremum, de même du rectangle dont l’aire est maximale ?
que la valeur de x où ces extremums se produisent.
15. Soit une feuille de papier dont l’aire est de 2 m 2 . Quelles de- 22. Quel point du cercle décrit par l’équation x 2 + y2 = 1 est
vront être ses dimensions pour que la surface d’impression soit le plus proche du point P ( 3, 4 ) ? (Indice : La distance entre
maximale, sachant que la feuille comporte des marges non im- deux points est minimale si et seulement si le carré de la
primées de 8 cm de chaque côté et de 10 cm en haut et en bas ? distance est aussi minimal. Vous avez avantage à trouver le
16. La demande pour un certain bien est donnée par point qui minimise le carré de la distance plutôt que celui
P = 1 3 Q2 − 35Q + 1 200, où 0 ≤ Q ≤ 35. Déterminez la qui minimise la distance.)
quantité Q et le prix P qui maximisent le revenu R = PQ , 23. Un linguiste a émis l’hypothèse que la capacité d’apprendre
de même que la valeur de ce revenu maximal. une langue étrangère est fonction de l’âge. Il a estimé qu’entre
17. Une feuille de métal rectan- 5 et 80 ans, une personne dont l’âge est de t années peut ap-
gulaire de 1 m de largeur et prendre 2 te − 0 ,1 t nouveaux mots par jour, en moyenne. D’après
de 2 m de longueur est re- les observations de ce linguiste, à quel âge une personne
pliée selon l’axe central de sa peut-elle apprendre le plus grand nombre de mots par jour ?
1m
longueur et prend la forme
d’un prisme triangulaire. Le θ
volume du prisme est maxi- 1m
mal lorsqu’une coupe trans-
versale laissant une trace triangulaire est d’aire maximale.
Déterminez l’angle θ qui maximise le volume du prisme et
la valeur de ce volume maximal.
18. Soit les fonctions f ( x ) = − x 2 + 4 x et g ( x ) = −2 x + 5.
a) Déterminez les abscisses des points d’intersection des
courbes décrites par ces fonctions.
b) Représentez graphiquement les courbes décrites par ces
fonctions. 24. Le propriétaire d’un verger veut choisir le moment le plus
c) Déterminez la distance verticale maximale entre ces approprié pour effectuer sa récolte. S’il commence mainte-
deux courbes pour les valeurs des abscisses comprises nant, la production moyenne sera de 50 kg de fruits par
entre les points d’intersection déterminés en a. arbre, qu’il pourra vendre au prix de 2 $/kg. Par ailleurs, s’il
attend, la production augmentera de 2 kg par arbre par se-
19. Quelles sont les dimensions du maine, mais le prix diminuera de 0,05 $ le kilogramme par
cylindre circulaire droit de volume semaine. À quel moment, au cours des quatre prochaines
maximal, cylindre qu’on peut ins- semaines, le producteur doit-il effectuer sa récolte pour
crire dans une sphère dont le rayon 6 cm maximiser le revenu tiré de la vente des fruits ?
mesure 6 cm ?
25. Le propriétaire d’un verger estime que ses pommiers pro-
duisent en moyenne 400 pommes lorsque la densité des pom-
miers est de 50 arbres par hectare. Chaque augmentation
d’un arbre par hectare provoque une diminution moyenne
20. Quelles sont les dimensions du 4 cm
de 4 pommes par pommier. Combien d’arbres par hectare
cylindre circulaire droit de volume
doit-il y avoir dans le verger pour que la production de
maximal, cylindre qu’on peut ins-
pommes par hectare soit maximale ?
crire dans un cône circulaire droit
dont le rayon mesure 4 cm et la
hauteur mesure 16 cm ? 16 cm
26. La coupe transversale d’une poutre en bois est un rectangle À quelle distance x (en mètres) du plafond les deux câbles
dont la hauteur mesure h cm et dont la base mesure b cm. doivent-ils se rejoindre pour minimiser la quantité totale de
La résistance R d’une poutre est proportionnelle au produit câble utilisée pour suspendre le lustre ? (Vous pouvez sup-
de sa base et du carré de sa hauteur. Quelles sont les dimen- poser que le triangle formé par les câbles est isocèle.)
sions de la poutre la plus résistante qu’on peut tirer d’une
31. Lors d’une fête dans une cour d’école, on joue au jeu sui-
bille de bois de 30 cm de diamètre ?
vant : chaque enfant part d’un point P pour se rendre au
point Q après avoir d’abord touché au mur de l’école, comme
l’illustre le schéma qui suit. À quel endroit (la distance x par
rapport au point A) l’enfant doit-il toucher le mur s’il veut
minimiser la distance à parcourir ?
30 cm
h
Q
P
27. Déterminez la valeur de l’angle au
centre θ qui maximise l’aire d’un triangle
dont l’un des sommets est situé au centre
d’un cercle ayant un rayon de 8 cm et 30 m
8 cm
dont les deux autres sommets sont situés θ
sur la circonférence du cercle.
20 m
28. L’hypoténuse d’un triangle rectangle mesure 20 cm. On fait
tourner ce triangle autour d’un des côtés de l’angle droit et on
forme ainsi un cône. Quelles sont les longueurs des deux cô-
tés de l’angle droit qui engendrent le cône de volume maximal ?
x
29. Une entreprise peut fabriquer quotidiennement x milliers Mur de l’école
de kilogrammes d’un produit chimique A (où 1 ≤ x ≤ 4) et A
32 − 8 x 25 m
y = milliers de kilogrammes d’un produit B. Si elle
6− x
peut tirer un profit de 4 $/kg du produit A et de 2 $/kg du
32. Si on néglige la résistance de l’air, la portée P d’un pro-
produit B, quelle quantité du produit A l’entreprise doit-elle
jectile lancé avec une vitesse initiale de v0 et un angle de θ
fabriquer pour maximiser son profit ?
v2
par rapport à l’horizontale est donnée par P = 0 sin ( 2θ ),
30. Un lustre doit être suspendu à 6 m du plafond à l’aide de 9, 8
câbles attachés à deux ancrages situés à 2 m de distance l’un π
où 0 ≤ θ ≤ . Déterminez l’angle qui maximise la portée
de l’autre, tel que l’illustre le schéma ci-dessous. 2
du projectile*.
2m
33. C’est un fait bien connu que, lorsqu’on tousse, le diamètre de
la trachée diminue, ce qui provoque un changement de pression
et une expulsion de l’air. En vertu d’un modèle mathématique
x
* Niccolò Fontana (1499-1557) formula un théorème, dit théorème de
Tartaglia, qui donne l’angle d’élévation requis pour maximiser la portée
6m d’un projectile. Fontana fut surnommé Tartaglia (« bègue » en italien)
à cause d’un sérieux problème d’élocution dû à un coup de sabre reçu
à la mâchoire alors qu’il n’avait que 12 ans. Tartaglia est surtout connu
pour avoir conçu un algorithme permettant de résoudre certaines
équations cubiques, algorithme à partir duquel Gerolamo Cardano
(Jérôme Cardan) (1501-1576) produisit une méthode de résolution de
toutes les équations de degré 3. L’histoire de la résolution d’équations
(notamment celles de degré 3 et de degré 4) est remplie de rebondis-
sements. On en apprendra tous les détails en consultant tout bon livre
d’histoire des mathématiques. En plus de Tartaglia et de Cardan, les per-
sonnages marquants de cette histoire sont Scipione del Ferro, Antonio
Maria Fiore, Ludovico Ferrari, Évariste Galois et Niels Henrik Abel.
OPTIMISATION 311
décrivant le phénomène, lorsqu’une personne tousse, l’air vente atteint une valeur maximale pour un niveau de vente
est expulsé à une vitesse de v ( r ) = a ( r0 − r ) r 2 où : fini, vérifiez que le profit maximal se réalise lorsque le re-
■ a est une constante positive ; venu marginal est égal au coût marginal.
■ r0 représente le rayon normal de la trachée ; 40. Si x > 0, déterminez le point de la courbe décrite par la
■ r représente le rayon de la trachée au moment de la 8 x3 − 1
toux ; fonction f ( x ) = tel que la pente de la tangente à
x
■ v représente la vitesse d’expulsion de l’air au moment de la courbe en ce point est minimale.
la toux ;
41. L’arbelos (le « couteau du savetier ») est la surface délimitée
et où 1 2 r0 ≤ r ≤ r0 .
par trois demi-cercles mutuellement tangents et correspond
Par ailleurs, l’écoulement de l’air E (volume d’air/unité de à la portion ombrée de la figure ci-dessous.
temps) est donné par l’expression E ( r ) = b ( r0 − r ) r 4 , où b
est une constante positive.
a) Exprimez, en fonction du rayon normal de la trachée,
le rayon r de la trachée qui
maximise la vitesse d’expul-
sion de l’air.
b) Exprimez, en fonction du
2R 2r
rayon normal de la trachée,
le rayon r de la trachée qui Quelle est l’aire maximale de l’arbelos délimité par un demi-
maximise l’écoulement de cercle extérieur dont le rayon mesure 1 m et deux demi-cercles
l’air. intérieurs dont les rayons (en mètres) mesurent respective-
ment R (pour le plus grand des deux demi-cercles) et r ?
34. Dans le schéma qui suit, pour quelle valeur de x ∈ [ 0, 15 ]
l’angle θ prend-il sa valeur maximale ? 42. Lorsqu’une droite passant par le point P ( 5, 2 ) coupe les deux
axes de coordonnées d’un plan cartésien dans leurs parties
positives, elle délimite avec ces derniers un triangle. Quelle
est l’équation de la droite qui délimite le triangle d’aire mi-
nimale ?
18
43. Deux sources de chaleur, A et B, sont situées à 6 m de dis-
tance. La source A émet une chaleur d’intensité a , et la
10
θ source B, une chaleur d’intensité b, où a et b sont des cons-
α β tantes positives. L’intensité de la chaleur en un point P situé
0 x 15 entre les deux sources et à une distance x de la source A est
a b
donnée par C ( x ) = 2 + . Déterminez la position
Section 5.3 (de l’exemple 5.26 jusqu’à la fin) x ( 6 − x )2
du point P, situé entre les deux sources, où l’intensité de la
35. Quel point de la courbe décrite par la fonction f ( x ) est le
chaleur est la plus faible.
plus proche du point P ?
a) f ( x ) = x ; P ( 4, 0 ) 44. La réaction r à une dose q d’un médicament est donnée par
b) f ( x ) = 2 x + 15 ; P ( 6, 0 ) r = aq 2 ( b − q ), où a et b sont des constantes positives.
À titre d’exemple, la réaction peut être mesurée par la tempé-
c) f ( x ) = 1
2 4 − x 2 ; P (1, 0 )
rature ou encore par la pression sanguine. La sensibilité s à
8
d) f ( x ) = ; P ( 0, 0 ), lorsque x > 0 cette dose q est définie par s =
dr
.
x dq
36. Quels sont les deux nombres positifs dont la somme est 120
a) Pour quelle valeur de q, la réaction est-elle maximale ?
et dont le produit du carré du premier par le second est le
plus grand possible ? b) Pour quelle valeur de q, la sensibilité est-elle maximale ?
37. Quels sont les deux nombres réels dont la somme est 40 et 45. La concentration Q ( t ) d’un médicament dans le sang,
dont la somme des carrés est la plus petite possible ? t h après qu’il a été injecté par voie intraveineuse, est don-
38. Quelles sont les dimensions du rectangle dont la diagonale c
mesure 36 cm et qui admet la plus grande aire ?
née par l’expression Q ( t ) =
b−a
( e− at − e− bt ), où a , b et c
sont des paramètres positifs, et où a < b .
39. Soit R (Q ) la fonction exprimant le revenu tiré de la vente
de Q unités dont le coût total de production est C (Q ) . Si ces a) Que vaut Q ( 0 ) ? Expliquez ce résultat dans le contexte.
deux fonctions sont dérivables et si le profit π (Q ) tiré de la b) Évaluez lim Q ( t ) et interprétez le résultat.
t→∞
312 CHAPITRE 5
|
2
[ 0, ∞[.
f) Si a = 0, 5 , b = 0, 55 et c = 0, 1, utilisez le test de la dé-
rivée seconde pour montrer que la concentration du | |
médicament dans le sang est maximale en la valeur cri- –1 0 1 x
tique obtenue en e.
d) f ( x ) = e − x
2
|
camion (en kilomètres par heure). Le salaire du camionneur f ( x ) = e −x
2
| | | |
–2 –1 0 1 2 x
a) f ( x ) = 4 − x2
y
2 f ( x) = 4 − x2 L
|
3m
| |
–2 0 2 x 1m
12
|
8
|
4
|
| |
–4 0 4 x
OPTIMISATION 313
51. On découpe un secteur circulaire formant un angle au centre θ 57. La distance s ( t ) (en mètres) par rapport à l’origine d’une
dans un cercle de rayon r . Si l’aire du secteur circulaire est masse attachée à un ressort, laquelle se déplace horizonta-
de 10 cm 2 , déterminez les valeurs de l’angle et du rayon lement sans frottement est donnée par
telles que le périmètre du secteur prend sa plus petite valeur. s ( t ) = 4 + sin ( 2 t ) + 3 cos ( 2 t )
52. En chimie, un catalyseur est une substance qui accélère une où le temps t est mesuré en secondes. À quel moment la
réaction chimique. On parle d’autocatalyse lorsque le pro- masse est-elle le plus proche de l’origine pour la première fois ?
duit d’une réaction sert de catalyseur. Dans un tel cas, on peut
supposer que le rythme de transformation r d’une substance A 58. Deux rues se coupent à angle droit, la première étant dans
en une substance X est donné par r ( x ) = kx ( a − x ), où k l’axe nord-sud. Une voiture se dirigeant vers l’est passe à l’in-
est une constante de proportionnalité positive, où a repré- tersection des deux rues à une vitesse constante de 30 km/h.
sente la quantité initiale de la substance A et où x désigne la Au même moment, une autre voiture située à 1 km au nord de
quantité de la substance X. Pour quelle quantité x de la subs- l’intersection se déplace vers le sud à une vitesse constante
tance X le rythme de transformation est-il le plus rapide ? de 50 km/h. Déterminez le moment où la distance séparant
les deux voitures est minimale. Déterminez également la dis-
53. Le nombre de Reynolds est un paramètre utilisé en méca-
tance séparant les deux voitures à cet instant.
nique des fluides. On le retrouve notamment dans l’étude
de la circulation sanguine. Ainsi, chez de nombreuses es- 59. Il existe plusieurs modèles mathématiques pour décrire la
pèces animales, le nombre de Reynolds (R) est donné par dynamique de population de certaines espèces de poissons.
la fonction R ( r ) = A ln r − Br , où A et B sont des constantes Voici deux de ces modèles dans lesquels y représente le
positives et où r représente le rayon de l’aorte. Quelle est nombre de poissons sur un site de reproduction en fonction
la valeur maximale du nombre de Reynolds dans le cas de du nombre x de poissons observés l’année précédente :
la circulation sanguine ? ■ y = axe − bx , où a > 0 et b > 0(modèle de Ricker) ;
54. Un producteur forestier se demande combien de temps il ax
■ y = , où a > 0 et b > 0 (modèle de Shepherd).
doit attendre avant de couper le bois sur un territoire. Plus 1 + ( bx )2
il attendra, plus le volume de bois sera considérable, et plus
Déterminez la valeur de x qui maximise y dans chacun des
il en tirera d’argent. Toutefois, plus il attendra, plus il recevra
deux modèles.
son argent tardivement, ce qui est moins intéressant sur le
plan financier. Sachant que la valeur (en centaines de mil-
lions de dollars) du bois que le producteur peut tirer du
territoire exploité est de A( t ) = (1, 5 ) t e − 0 ,04 t , où le temps t
est mesuré en années, déterminez le moment le plus oppor-
tun pour couper le bois.
55. Une entreprise fabrique un réservoir dont la capacité est de
30 m 3 pour entreposer du gaz propane. Le réservoir a la forme
d’un tube cylindrique fermé à ses deux extrémités par des
calottes hémisphériques. Le coût de fabrication (par mètres
carrés) d’une calotte hémisphérique est deux fois plus élevé
que celui d’un cylindre. Quel sera le rayon de la calotte hé- 60. Un sociologue a proposé un modèle de diffusion d’une inno-
misphérique du réservoir le plus économique à fabriquer ? vation technologique dans une population de taille N. Il a
postulé que le nombre [ n( t )] de personnes ayant adopté la
56. Un couloir de 3 m de large en rejoint un autre de 2 m de nouvelle technologie est donné par
large et ils forment un angle droit. Quelle est la longueur de
N
la plus longue tige métallique non flexible qu’on peut trans- n( t ) =
1 + ( N − 1) e − kt
porter horizontalement d’un couloir à l’autre si on ne tient pas
compte de l’épaisseur de la tige ? (Remarque : La plus longue où t est le temps écoulé depuis le moment où une première
tige métallique qu’on peut transporter d’un couloir à l’autre personne a adopté l’innovation technologique et où k est un
est la plus courte tige métallique touchant les murs extérieurs paramètre positif.
des deux couloirs et le coin intérieur formé par les deux cou- a) Que vaut n( 0 ) ? Expliquez ce résultat dans le contexte.
loirs tel que l’illustre le schéma.)
b) Que vaut lim n( t ) ?
t→∞
c) Calculez la vitesse de propagation de la nouvelle tech-
3m dn
nologie, soit .
θ dt
d) À quel moment la vitesse de propagation de la nouvelle
θ technologie est-elle maximale ? Vous pouvez supposer
2m que cette vitesse maximale existe et se produit en un temps
fini supérieur à 0.
314 CHAPITRE 5
R
O
20 cm
66. En vertu du principe de Fermat en optique, la lumière se Soit va la vitesse de la lumière dans l’air et ve celle de la
déplace selon le trajet qui minimise le temps t de parcours. lumière dans l’eau.
Si un faisceau lumineux est réfléchi sur un miroir plat, véri- a) Quelle est l’expression du temps t requis par la lumière
fiez que l’angle d’incidence α et l’angle de réflexion β sont pour passer du point A au point B en fonction de la
égaux (voir le schéma). Vous pouvez supposer que le temps distance c ?
dt
minimal est atteint lorsque = 0. (Indice : La vitesse v du b) Vérifiez que le temps requis est minimal lorsque l’angle
dc
d’incidence α et l’angle de réfraction β satisfont à la loi
faisceau dans l’air est constante :
sin α v
longueur du déplacement s de Snell, c’est-à-dire lorsque = a . Vous pouvez
v = = ) sin β ve
temps de déplacemen
nt t supposer que le temps minimal est atteint lorsque
A dt
= 0.
dc
68. Dans une ruche, les alvéoles ont la forme d’un prisme hexa-
gonal régulier fermé par un trièdre déterminant un angle
B apical de θ . On a établi que l’aire de la surface latérale d’une
a (
alvéole est donnée par A(θ ) = b + c 3 cosec θ − cotg θ , )
π
β où 0 < θ < , et où b et c sont des constantes positives.
b 2
α Déterminez la valeur de l’angle apical qui minimise l’aire
latérale de l’alvéole et qui exigerait donc la plus petite quan-
C tité de cire pour sa fabrication.
a
α Air
C
c Eau
β b
Exercices de révision
1. Encerclez la lettre qui correspond à la bonne réponse. c) Un courtier d’assurances peut vendre hebdomadaire-
a) Pour quelle valeur de x la fonction ment 80 contrats d’assurance-vie au coût de 60 $. Chaque
augmentation de 1 $ du prix du contrat fait chuter de
f ( x ) = x 3 − 3 x 2 − 45 x + 30
1 unité le nombre de contrats vendus. Quel revenu maxi-
prend-elle sa valeur maximale sur l’intervalle [ − 6, 6 ] ?
mal hebdomadaire le courtier peut-il tirer de la vente
A. −6 C. 3 E. 6 des contrats d’assurance-vie ?
B. −5 D. 5 F. Aucune de ces réponses.
A. 4 500 $ C. 4 900 $ E. 5 200 $
b) Quelle est la plus petite valeur (approchée à 2 décimales) B. 4 800 $ D. 5 100 $ F. Aucune de ces réponses.
de la fonction f ( x ) = x 3 ln x sur l’intervalle ]0, 3] ?
A. −0, 04 C. −0, 12 E. −0, 20 G. −0, 28 d) Soit la fonction f ( x ) = e − 4 x . Soit P ( x ) le périmètre du
B. −0, 08 D. −0, 16 F. −0, 24 H. −0, 32 rectangle dont les sommets sont situés aux points ( 0, 0 ),
316 CHAPITRE 5
( x, 0 ), ( x, f ( x )) et ( 0, f ( x )) lorsque x > 0. Lequel des 5. Trouvez un nombre positif tel que la somme de ce nombre
énoncés suivants est vrai ? et de son inverse multiplicatif soit la plus petite possible.
A. La fonction P ( x ) admet un maximum absolu, mais 6. Une fenêtre dont le périmètre est de 6 m a la forme d’un
pas de minimum absolu sur + . rectangle surmonté d’un triangle équilatéral. Quelles sont
B. La fonction P ( x ) admet un minimum absolu, mais les dimensions du rectangle qui maximisent l’aire de cette
pas de maximum absolu sur + . fenêtre ?
C. La fonction P ( x ) admet un maximum absolu et un
7. Lorsqu’on fait tourner autour d’un de ses côtés une surface
minimum absolu sur + .
rectangulaire dont le périmètre est de 64 cm, on produit un
D. La fonction P ( x ) n’admet ni maximum absolu ni
cylindre circulaire droit. Déterminez les dimensions du rec-
minimum absolu sur + .
tangle qui maximisent le volume du cylindre ainsi engendré.
e) La courbe décrite par la fonction f ′ ( t ) d’une fonction
f ( t ) dérivable partout est la suivante : 8. Le propriétaire d’une animalerie vous demande de trouver
les dimensions de l’aquarium le plus économique qui satis-
y
faient aux conditions suivantes :
■ le volume de l’aquarium doit être de 1 m 3 ;
|
|
z
|
|
y
x
À quelle valeur de t la fonction atteint-elle son minimum
absolu sur l’intervalle [ 0, 15 ] ? 9. Une route relie une ville A à une ville B qui est située à
A. 0 C. 5 E. 12 15 km à l’est de la première. Une ville C est située à 5 km
au sud de la ville B. On veut construire une route joignant la
B. 3 D. 8 F. Aucune de ces réponses.
ville A à la ville C en refaisant une partie de celle qui relie A
2. Quels sont les extremums absolus et relatifs de la fonction et B, puis en créant une nouvelle route à partir d’un point D
continue f ( x ) = x 4 + 4 3 x 3 − 12 x 2 + 10 sur [ − 4, 3], et en jusqu’à la ville C, comme l’indique le schéma qui suit.
quelles valeurs de x la fonction les atteint-elle ?
15 km
3. On exerce une force d’intensité F N faisant un angle θ
( où 0 ≤ θ ≤ π 2 ) avec l’horizontale pour déplacer une masse A D B
12
sur une surface horizontale. Sachant que F = ,
sin θ + cosθ
déterminez l’angle qui minimise la force requise pour dé- 5 km
placer la masse.
Tracé de courbes
◗◗ Déterminer le domaine d’une fonction (6.1). ◗◗ Trouver les points d’inflexion d’une fonction (6.3).
◗◗ Trouver les asymptotes à la courbe décrite par une ◗◗ Faire l’esquisse de la courbe décrite par une fonction (6.4).
fonction (6.2).
◗◗ Déterminer les intervalles de concavité vers le bas et les
intervalles de concavité vers le haut d’une fonction (6.3).
S o m m a i r e
A n i m a t i o n s G e o G e b r a
M
aria Gaetana Agnesi naquit à Milan le 16 mai 1718.
Son père, Pietro Agnesi, était issu d’une famille qui
avait fait fortune dans le commerce de la soie. Il eut
21 enfants de trois mariages. Maria était l’aînée de la famille.
Après la mort de sa mère, elle dut veiller à l’éducation de ses
nombreux frères et sœurs.
Comme nous l’avons dit précédemment, Maria était très douée pour les mathéma
tiques. Le moine Ramiro Rampinelli, qui enseignait les mathématiques, joua un rôle de
premier plan dans la formation mathématique de Maria. Ainsi, non seulement lui pré
sentatil les dernières découvertes de l’époque, mais aussi lui fitil connaître des œuvres
importantes comme celles de Reyneau et du marquis de L’Hospital. Maria, qui était
responsable de l’éducation de ses frères et de ses sœurs, se mit à écrire des leçons pour
leur faire comprendre les rudiments du calcul. Ce qui commença comme un simple
ouvrage à usage privé prit rapidement de l’ampleur. Rampinelli encouragea Maria à
écrire un manuel complet en calcul différentiel, ce qu’elle fit avec empressement. Le
premier tome de Instituzioni analitiche ad uso della gioventù italiana parut en 1748 et
traitait principalement d’algèbre ; le deuxième tome parut l’année suivante et portait sur
le calcul différentiel et intégral, les séries ainsi que les équations différentielles. Maria
supervisa étroitement la production de l’ouvrage, faisant même installer l’imprimerie
locale dans la résidence paternelle. Instituzioni était un modèle sur le plan de la
typographie et de la pédagogie : les marges étaient larges, la police de caractère
choisie facilitait la lecture de l’ouvrage, 49 pages d’illustrations soignées accom
pagnaient les explications, les sujets étaient traités par ordre croissant de diffi
culté, etc.
Le pape Benoît XIV, qui avait une certaine formation en mathématiques, fut
si impressionné par la qualité du livre qu’il nomma Maria professeur honoraire
de l’Université de Bologne. Elle refusa cependant ce poste puisqu’elle choisit,
après la mort de son père survenue en 1752, de consacrer le reste de sa vie à des
œuvres caritatives. Maria n’apporta plus aucune contribution aux mathématiques
et mourut dans une pauvreté absolue le 9 janvier 1799.
a3
Le nom d’Agnesi est associé à la courbe d’équation y = , nommée
a2 + x2
« Sorcière d’Agnesi », qui figure dans le premier tome de son célèbre ouvrage.
John Colson, qui traduisit l’ouvrage d’Agnesi en anglais sous le titre Analytical
Institutions, crut que le mot versiera (pour « verseau »), choisi par Agnesi pour
nommer la courbe, était l’abréviation de avversiera (« femme du diable »), d’où la
désignation erronée de « Sorcière d’Agnesi ».
Même si Maria Gaetana Agnesi n’a pas apporté d’idées originales aux mathé
matiques, son nom demeure attaché au domaine non seulement par l’erreur de
traduction de Colson, mais également pour sa contribution à la diffusion des
connaissances mathématiques. Soulignons enfin que la compositrice canadienne
Elma Miller a écrit une pièce musicale intitulée The Witch of Agnesi et comman
ditée par l’Alliance for Canadian New Music Projects. Par un heureux hasard, cette
pièce fut interprétée pour la première fois à Toronto en octobre 1989, la veille de
l’Halloween ; elle avait été inspirée par la célèbre courbe d’Agnesi. ■
322 CHAPITRE 6
3x − 1
Déterminons le domaine de la fonction f ( x ) = .
2 x2 + 3
Pour que la fonction f ( x ) soit définie, il faut que le dénominateur ne soit pas
nul (puisqu’on ne doit pas effectuer une division par zéro). Or, 2 x 2 + 3 ≥ 3 pour
tout x ∈ puisque x 2 ≥ 0 . Le dénominateur n’étant jamais nul, on peut conclure
que Dom f = .
EXEMPLE 6.2
t3 − 1
Déterminons le domaine de la fonction g ( t ) = .
et (3 − t 2 )
La fonction g ( t ) est définie lorsque son dénominateur est non nul. Or, puisque
et > 0 pour tout t ∈ , on a
et ( 3 − t 2 ) = 0 ⇔ 3 − t 2 = 0 ⇔ t 2 = 3 ⇔ t = − 3 ou t = 3
Les seules valeurs réelles qui annulent le dénominateur de la fonction g ( t )
sont t = − 3 et t = 3 . Elles doivent donc être exclues du domaine de la fonc-
tion g ( t ), de sorte que Dom g = \ {− 3 , 3 } .
EXEMPLE 6.3
EXEMPLE 6.4
TABLE AU 6.1
Tableau des signes
]−, − 4 [ ]− 4 , 0[ ]0 , 4 [ ]4 , [
x - 4 0 4
x3 − 16 x
EXEMPLE 6.5
Les exemples 6.1 à 6.3 permettent de constater que les valeurs de la variable
indépendante qui annulent le dénominateur d’une fraction ne font pas partie du
domaine d’une fonction. Il en est de même des valeurs pour lesquelles l’argument
d’une fonction logarithmique n’est pas positif (exemple 6.5) et des valeurs pour
lesquelles l’expression sous un radical nième, où n est pair, est négative (exemple 6.4).
EXERCICE 6.1
c) f ( x ) = 3
9 − x2
324 CHAPITRE 6
● Asymptote Une asymptote est une droite dont la distance aux points d’une courbe tend vers 0
Une asymptote est une droite dont la lorsqu’on laisse un point sur la courbe s’éloigner de l’origine à l’infini. Il existe trois
distance aux points d’une courbe tend
types d’asymptotes : verticale, horizontale et oblique.
vers 0 lorsqu’on laisse un point sur la
courbe s’éloigner de l’origine à l’infini.
FIGURE 6.1
Notion intuitive d’asymptote verticale
a) y b) y
x = c f ( x)
g ( x)
x
x = d
EXEMPLE 6.6
( x + 2 ) ( x − 1) x−1
lim f ( x ) = lim − = lim − = ∞
x →−3− x →−3 ( x + 2 ) ( x + 3) x+3
x →−3
−4
forme
0−
et
x−1
lim f ( x ) = lim + = −∞
x →−3+ x →−3 x + 3
−4
forme
0+
( x + 2 ) ( x − 1) x−1
lim f ( x ) = lim = lim = −3
x →−2 x →−2 ( x + 2 ) ( x + 3) x →−2 x+3
Puisque cette limite ne donne pas ∞ ni −∞, alors la droite x = −2 n’est pas
une asymptote verticale à la courbe décrite par la fonction f ( x ). En fait, la fonc-
tion f ( x ) admet une discontinuité non essentielle par trou en x = −2. Le point
( −2, −3) sera donc représenté par un cercle vide.
La figure 6.2 confirme ces résultats. Nous verrons plus loin que la droite
y = 1 est une asymptote horizontale à la courbe décrite par f ( x ).
FIGURE 6.2
x2 + x − 2
f (x ) =
x 2 + 5x + 6
y
15
|
x2 + x − 2
f ( x) =
x2 + 5 x + 6 10
|
5
|
y =1 | | | | | | | |
–10 –8 –6 –4 –2 0 2 4 6 x
–5
|
–10
|
–15
|
x = −3
326 CHAPITRE 6
EXEMPLE 6.7
FIGURE 6.3
f ( x ) = log( x 3 − 1)
y
f ( x ) = log ( x 3 − 1 )
2
|
1,5
|
1
|
0,5
|
0 | | | | | |
1 2 3 4 5 6 x
–0,5
|
x =1
EXERCICE 6.2
La figure 6.4 présente deux fonctions admettant une ou plusieurs asymptotes hori-
zontales.
FIGURE 6.4
Notion intuitive d’asymptote horizontale
a) y b) y
y = c
f ( x)
x
y = b
g ( x)
x y = d
EXEMPLE 6.8
x2 + x − 2 x 2 (1 + 1
x )
− 2
x2 1+ 1
x − 2
x2 1+0−0
lim = lim = lim = = 1
x →−∞ x 2 (1 +
x )
x →−∞ x 2 + 5 x + 6 5 + 6 x →−∞ 1 + 5 + 6 1+0+0
x 2 x x2
328 CHAPITRE 6
et, similairement,
x2 + x − 2 1+ 1
x − 2
x2
lim = lim = 1
x →∞ x 2 + 5 x + 6 x →∞ 1 + 5 + 6
x x2
FIGURE 6.5
x2 + x − 2
f (x ) =
x 2 + 5x + 6
y
15
|
x2 + x − 2
f ( x) =
x2 + 5 x + 6 10
|
5
|
y =1 | | | | | | | |
–10 –8 –6 –4 –2 0 2 4 6 x
–5
|
–10
|
–15
|
x = −3
EXEMPLE 6.9
FIGURE 6.6
f ( x ) = 10 − 3e 0 ,2 x
y
20
|
10 y = 10
|
| | | | | | | | |
–4 –2 0 2 4 6 8 10 12 14 x
–10
|
–20
|
–30
|
f ( x ) = 10 − 3e 0 ,2 x
–40
EXERCICE 6.3
x2 − 3 x x2 +4
EXEMPLE 6.10
2 x2 + 4 x − 3
● Asymptote oblique Déterminons si la courbe décrite par la fonction f ( x ) = admet
x−2
La droite y = mx + b (où m ∈ \ { 0 }
et b ∈ ) est une asymptote oblique à
une asymptote oblique.
la courbe décrite par la fonction f ( x )
En effectuant la division de polynômes, on obtient
si lim [ f ( x ) − ( mx + b ) ] = 0 ou si
x →∞
lim [ f ( x ) − ( mx + b ) ] = 0. 13
x →− ∞ f ( x ) = 2
x +8 + x − 2
équation
d’une droite
330 CHAPITRE 6
FIGURE 6.8
2x 2 + 4x − 3
f (x ) =
x −2
y
50
|
40 2 x2 + 4 x − 3
f ( x) =
| x−2
y = 2x + 8
30
|
20
|
10
|
| | | | | | | | | | |
–10 –8 –6 –4 –2 0 2 4 6 8 10 12 x
–10
|
–20
|
–30
|
x = 2
Il existe une méthode plus générale pour déterminer l’équation d’une asymp-
tote oblique, méthode qui s’applique aussi dans le cas où la fonction f ( x ) n’est pas
le quotient de deux polynômes. Le théorème 6.1 décrit cette méthode.
TRACÉ DE COURBES 331
v THÉORÈME 6.1
La droite y = mx + b (où m ∈ \ {0} et b ∈ ) est une asymptote oblique
f ( x)
à la courbe décrite par une fonction f ( x ) si et seulement si lim = m
x →∞ x
f ( x)
et b = lim [ f ( x ) − mx ], ou si lim = m et b = lim [ f ( x ) − mx ].
x →∞ x →− ∞ x x →− ∞
preuve
Si la droite y = mx + b (où m ∈ \ {0} et b ∈ ) est une asymptote
oblique à la courbe décrite par une fonction f ( x ), alors on peut écrire
f ( x ) = mx + b + g ( x ) avec lim g ( x ) = 0 ou lim g ( x ) = 0. Supposons
x →∞ x →− ∞
que lim g ( x ) = 0. On a alors
x →∞
f ( x) mx + b + g ( x )
lim = lim
x →∞ x x →∞ x
b g ( x)
= lim m + +
x →∞ x x
= m+0+0 car lim g ( x ) = 0
x→ ∞
= m
et
lim [ f ( x ) − mx ] = lim [ mx + b + g ( x ) − mx ]
x →∞ x →∞
= lim [ b + g ( x )]
x →∞
= b
f ( x)
Si lim g ( x ) = 0, on obtient de façon similaire que lim = m
x →− ∞ x →− ∞ x
et que lim [ f ( x ) − mx ] = b.
x →− ∞
f ( x)
Supposons maintenant qu’on a lim = m (où m ∈ \ {0}) et que
x →∞ x
lim [ f ( x ) − mx ] = b (où b ∈ ). Montrons que la droite y = mx + b est
x →∞
une asymptote oblique à la courbe décrite par la fonction f ( x ). En effet,
= lim [ f ( x ) − mx ] − lim b
x→ ∞ x →∞
= b−b
= 0
EXEMPLE 6.11
2 x2 + 4 x − 3
Déterminons si la courbe décrite par la fonction f ( x ) = admet
x−2
une asymptote oblique en utilisant la méthode décrite dans le théorème 6.1. On a
f ( x) 2 x2 + 4 x − 3
lim = lim
x →∞ x x →∞ x( x − 2)
x2 ( 2 + 4
x − 3
x2 )
= lim
x →∞ x2 (1 − 2 x )
2 + 4 x − 3 x2
= lim
x →∞ 1 − 2x
= 2
Alors m = 2 ∈ \ {0}. De plus,
2 x2 + 4 x − 3
lim [ f ( x ) − 2 x ] = lim − 2 x
x →∞ x →∞ x−2
2 x2 + 4 x − 3 − 2 x ( x − 2 )
= lim
x →∞ x−2
8x − 3
= lim
x →∞ x − 2
x (8 − 3
x )
= lim
x →∞ x (1 − 2
x )
8− 3
x
= lim
x →∞ 1 − 2
x
= 8
Par conséquent, b = 8 ∈ , de sorte que la droite y = mx + b = 2 x + 8 est
une asymptote oblique à la courbe décrite par la fonction f ( x ).
f ( x)
On obtient de façon similaire que lim = 2 et lim [ f ( x ) − 2 x ] = 8.
x →−∞ x x →−∞
EXEMPLE 6.12
f ( x) 9 x2 + 1 − 4 ∞
lim = lim forme ∞
x →∞ x x →∞ x
x2 ( 9 + 1
x2 )−4
= lim
x →∞ x
x 9+ 1
x2 −4
= lim
x →∞ x
x 9+ 1
x2 −4
= lim car x > 0
x →∞ x
= lim
x →∞
( 9+ 1
x2 − 4
x )
= 3
lim [ f ( x ) − 3 x ] = lim
x →∞ x →∞
( 9 x2 + 1 − 4 − 3x )
x →∞
(
= lim (− 4) + lim 9 x 2 + 1 − 3 x
x →∞
)
forme ∞− ∞
= − 4 + lim
( 9 x2 + 1 − 3x )( 9 x2 + 1 + 3x )
x →∞
( 9 x2 + 1 + 3x )
1
= − 4 + lim
x →∞
(
+ 1 + 3x
9 x2
)
1
forme
∞+ ∞
= −4 + 0
= −4
Par conséquent, b1 = − 4 ∈ , de sorte que la droite y = m1 x + b1 = 3 x − 4
est une asymptote oblique à la courbe décrite par la fonction f ( x ) = 9 x2 + 1 − 4 .
Par ailleurs,
f ( x) 9 x2 + 1 − 4
lim = lim forme ∞
∞
x →− ∞ x x →− ∞ x
x 9+ 1
x2 −4
= lim
x →− ∞ x
−x 9 + 1
x2 −4
= lim car x < 0
x →− ∞ x
= lim − 9 +
x →− ∞
( 1
x2 − 4
x )
x 9+ 1
x2 −4
= lim
334 CHAPITRE 6
x→− ∞ x
−x 9 + 1
x2 −4
= lim car x < 0
x →− ∞ x
= lim − 9 +
x →− ∞
( 1
x2 − 4
x )
= −3
lim [ f ( x ) − ( −3 x )] = lim
x →− ∞ x →− ∞
( 9 x2 + 1 − 4 + 3x )
= lim (− 4) + lim
x →− ∞ x →− ∞
9 x2 + 1 + 3x ( )
forme ∞− ∞
= − 4 + lim
( 9 x2 + 1 + 3 x )( 9 x2 + 1 − 3x )
x →− ∞
( 9 x2 + 1 − 3x )
1
= − 4 + lim
x →− ∞
(
+ 1 − 3x
9 x2 )
1
forme
∞− (− ∞)
= −4 + 0
= −4
FIGURE 6.9
f ( x ) = 9x 2 + 1 − 4
y
12
|
f ( x) = 9 x2 + 1 − 4
8
|
4
|
| | | | | | | | | |
–5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 x
–4
|
–8
|
y = 3x − 4 y = −3x − 4
–12
|
EXERCICE 6.4
FIGURE 6.10
Différentes fonctions croissantes
a) y b) y
f ( x) g ( x)
x x
c) y d) y
v ( x)
u( x )
v(c)
x c x
Pour esquisser la courbe décrite par une fonction, il n’est donc pas suffisant de
savoir qu’elle est croissante ou décroissante. Il faut également pouvoir déterminer
comment elle est incurvée. Analysons les fonctions apparaissant à la figure 6.10.
La fonction f ( x ) est croissante et elle n’est pas incurvée (figure 6.10 a). C’est
une droite. On remarque aussi que la fonction f ( x ) croît à un rythme constant.
La fonction g ( x ) est également croissante et elle est incurvée vers le haut
(figure 6.10 b). On constate que la fonction g ( x ) croît de plus en plus vite.
La fonction u ( x ) est croissante et elle est incurvée vers le bas (figure 6.10 c).
La fonction u ( x ) croît de plus en plus lentement.
La fonction v ( x ) est également croissante (figure 6.10 d). De plus, elle est incur-
vée vers le haut lorsque x < c et incurvée vers le bas lorsque x > c . La fonction
v ( x ) croît de plus en plus vite sur ]−∞,c[ et de plus en plus lentement sur ]c, ∞[.
336 CHAPITRE 6
MaBiblio f ( x)
> Multimédia
> 23. Signe de la dérivée
seconde et concavité
f ( x)
Accédez directement
à l’animation. c x c x
goo.gl/52cMvJ
Fonction concave vers le haut Fonction concave vers le bas
v THÉORÈME 6.2
Soit une fonction f ( x ) continue sur un intervalle I telle que f ′′ ( x ) existe
en tout point intérieur de l’intervalle I .
1. Si f ′′ ( x ) > 0 pour tout point intérieur x ∈ I , alors f ( x ) est concave
vers le haut sur l’intervalle I .
2. Si f ′′ ( x ) < 0 pour tout point intérieur x ∈ I , alors f ( x ) est concave
vers le bas sur l’intervalle I .
TRACÉ DE COURBES 337
EXEMPLE 6.13
TABLE AU 6. 2
Tableau des signes
]−, −1 [ ]−1 , 1 2 [ ]1 2 , [
1
x -1 2
f ′′ ( x ) 0 0
f (x)
TABLE AU 6. 3
Tableau des signes
]−, −1 [ ]−1 , 1 2 [ ]1 2 , [
1
x -1 2
f ′′ ( x ) – 0 + 0 –
f (x) ∩ ∪ ∩
338 CHAPITRE 6
FIGURE 6.12
f ( x ) = − x 4 − x 3 + 3x 2
y
6
|
4
|
2
|
| | | | | |
–3 –2 –1 0 1 2 3 x
–2
|
–4
|
–6 f ( x ) = − x4 − x3 + 3 x2
|
–8
|
–10
|
–12
|
On voit bien que f ( x ) est concave vers le bas sur ]−∞, −1] et sur [ 1 2 , ∞[ , et
qu’elle est concave vers le haut sur [ −1, 1 2 ].
TABLE AU 6.4
Tableau des signes
]−, 0[ ]0 , 2 [ ]2 , [
x 0 2
f ′′ ( x )
f (x)
MaBiblio a) y b) y
> Multimédia f ( x) g( x )
> 27. Concavité et points
d’inflexion
g( d )
Accédez directement f (c)
à l’animation.
goo.gl/fZz4NC
c x d x
v THÉORÈME 6.3
Si le point ( c, f ( c )) est un point d’inflexion de la fonction f ( x ), alors
f ′′ ( c ) = 0 ou f ′′ ( c ) n’existe pas.
preuve
Soit ( c, f ( c )) un point d’inflexion de la fonction f ( x ). Alors, la fonction
f ( x ) change de concavité en x = c .
Supposons que la fonction f ( x ) passe de concave vers le haut à
concave vers le bas en x = c . Alors, il existe a < c tel que f ′′ ( x ) > 0 sur
l’intervalle ]a, c[ et il existe b > c tel que f ′′ ( x ) < 0 sur l’intervalle ]c, b[.
Par conséquent, la fonction f ′ ( x ) est croissante sur ]a, c[ et décroissante
sur ]c, b[. La fonction f ′ ( x ) atteint donc un maximum relatif en x = c , ce
qui implique que f ′′ ( c ) = 0 ou f ′′ ( c ) n’existe pas.
La démonstration est similaire si la fonction f ( x ) passe de concave
vers le bas à concave vers le haut en x = c .
340 CHAPITRE 6
Les théorèmes 6.2 (p. 336) et 6.3 donnent une procédure pour déterminer les
intervalles de concavité vers le haut, les intervalles de concavité vers le bas ainsi
que les points d’inflexion d’une fonction continue f ( x ).
1. Déterminer la dérivée seconde f ′′ ( x ).
2. Déterminer les valeurs de x susceptibles de produire un point d’inflexion,
c’est-à-dire les valeurs de x ∈ Dom f pour lesquelles f ′′ ( x ) = 0 ou f ′′ ( x )
n’existe pas.
3. Construire le tableau des signes de f ′′ ( x ) en plaçant par ordre croissant les
valeurs de x susceptibles de produire un point d’inflexion et en gardant une
colonne pour chaque sous-intervalle qu’elles délimitent.
4. Déterminer le signe de f ′′ ( x ) sur chacun de ces sous-intervalles.
5. Utiliser le théorème 6.2 pour déterminer les intervalles de concavité vers le
haut et les intervalles de concavité vers le bas de la fonction f ( x ).
6. Déterminer les points d’inflexion de la fonction f ( x ) en regardant s’il y a un
changement de concavité en chaque valeur de x définie à l’étape 2.
EXEMPLE 6.14
TABLE AU 6.5
Tableau des signes
]−, 0[ ]0 , 3 2 [ ]3 2 , [
x 0 3
2
f ′′ ( x ) − 0 − 0 +
− 41 8
f (x) ∩ 5 ∩ point ∪
d’inflexion
TRACÉ DE COURBES 341
FIGURE 6.14
f ( x ) = 2 x 5 − 5x 4 + 5
y
15
f ( x ) = 2 x5 − 5 x4 + 5
|
10
|
5
|
| | | | |
–2 –1 0 1 2 3 x
–5
|
–10
|
–15
|
TABLE AU 6.6
Tableau des signes
]−, −4 [ ]− 4 , −1 [ ]−1 , 2 [ ]2 , [
x −4 –1 2
f ′′ ( x ) + 0 + 0 – 0 +
f (x) 1 7 3
EXEMPLE 6.15
9x 3
342 CHAPITRE 6
TABLE AU 6.7
Tableau des signes
]−, 0[ ]0, [
x 0
g ′′ ( x ) + ∃ −
4
g( x ) ∪ point ∩
d’inflexion
FIGURE 6.15
g(x ) = 3
x +x+4
y
10 |
8
|
6
|
g ( x) = 3
x + x+4
4
|
2
|
| | | | | | | |
–4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 x
–2
|
EXERCICE 6.5
EXEMPLE 6.16
x4 4 x3
Effectuons l’analyse complète de la fonction f ( x ) = − .
2 3
et
x4 4 x3 1 4
lim − = lim x 4 − = ∞
x →−∞ 2 3 x →−∞
2 3 x
forme ∞( 1 2 − 0 )
f ( x) x3 4 x2 1 4
lim = lim − = lim x 3 − = ∞
x x →∞ 2 3 x →∞ 2 3x
x →∞
forme ∞( 1 2 − 0 )
et
f ( x) x3 4 x2 1 4
lim = lim − = lim x 3 − = −∞
x →−∞ x x →−∞ 2 3 x →−∞
2 3 x
forme −∞( 1 2 − 0 )
TABLE AU 6.8
Tableau des signes
]−, 0[ ]0 , 4 3[ ]4 3 , 2 [ ]2 , [
x 0 4
3 2
f ′( x ) – 0 – – – 0 +
f ′′ ( x ) + 0 – 0 + + +
−8 3
0 − 128 81
f (x) minimum
point point
relatif et
d’inflexion d’inflexion
absolu
TRACÉ DE COURBES 345
FIGURE 6.16
x 4 4x 3
f (x ) = −
2 3
y
5
|
x4 4 x3
4 f ( x) = −
|
2 3
3
|
2
|
1
|
| | | | |
–2 –1 0 1 2 3 x
–1
|
–2
|
–3
|
EXEMPLE 6.17
lim x
2
3 ( 2 − x ) = −∞ et lim x 2 3 ( 2 − x ) = ∞
x →∞
x →−∞
forme ∞× (−∞) forme ∞× ∞
346 CHAPITRE 6
g ( x) (2 − x)
2
x 3
2 2
lim = lim = lim 1 − x 3 = −∞
x →∞ x x →∞ x x →∞ x 3
forme 0 − ∞
et
g ( x) (2 − x)
2
x 3
2 2
lim = lim = lim 1 − x 3 = −∞
x →−∞ x x →−∞ x x →−∞ x 3
forme 0 − ∞
dx
d
=
dx
(
2x 3 − x 3
2 5
)
2
4 5xx 3
= 1 −
3x 3 3
4 − 5x
= 1
3x 3
Par conséquent, g ′ ( x ) n’est pas définie si 3 x 3 = 0 , c’est-à-dire si x = 0. De plus,
1
d 4 −13 5 23
=
dx
( 3x − 3x )
4 10
= − 4 − 1
9x 3 9x 3
4 + 10 x
= − 4
9x 3
Par conséquent, g ′′ ( x ) n’est pas définie si 9 x 3 = 0 , c’est-à-dire si x = 0. De
4
TABLE AU 6.9
Tableau des signes
]−, − 2 5[ ]− 2 5 , 0[ ]0 , 4 5[ ]4 5 , [
x −25 0 4
5
g′( x ) – − − ∃ + 0 −
g ′′ ( x ) + 0 − ∃ − − −
1,303 0 1,034
g( x ) point minimum maximum
d’inflexion relatif relatif
FIGURE 6.17
g(x ) = x (2 − x )
2
3
y
3
|
2,5
|
2
|
1,5
g ( x) = x (2 − x)
|
2
3
1
|
0,5
|
| | | |
–1 0 1 2 3 x
–0,5
|
–1
|
–1,5
|
–2
|
EXERCICE 6.6
UN PEU D’HISTOIRE
Notre étude de l’esquisse d’une courbe ne pourrait être complète sans l’examen
de quelques exemples de courbes admettant des asymptotes.
EXEMPLE 6.18
2 x2 − 1
Effectuons l’analyse complète de la fonction f ( x ) = .
x2 + 4
déterminAtion du domAine de lA Fonction
Le dénominateur étant différent de 0 quelle que soit la valeur de x, la fonction
2 x2 − 1
f ( x) = 2 est définie pour toutes les valeurs réelles de x, et, par consé-
x +4
quent, Dom f = .
2 x2 − 1 x2 ( 2 − 1
)
x2 2− 1
x2 2−0
lim = lim = lim = = 2
x →∞ x 2 (1 +
x )
x →∞ x 2 + 4 4 x →∞ 1 + 4 1+0
2 x2
et
2 x2 − 1 x2 ( 2 − 1
x2) 2− 1
x2 2−0
lim = lim = lim = = 2
x →−∞ x 2 (1 +
x )
x →−∞ x 2 + 4 4 x →−∞ 1 + 4 1+0
2 x2
TRACÉ DE COURBES 349
18 x
=
( x2 + 4)
2
= 2
( x 2 + 4 )2
d
18 ( x 2 + 4 ) − 18 x 2 ( x 2 + 4 ) ( x 2 + 4 )
2
= dx
( x 2 + 4 )4
18 ( x 2 + 4 ) − 36 x ( x 2 + 4 ) ( 2 x )
2
=
( x 2 + 4 )4
18 ( x 2 + 4 ) ( x 2 + 4 ) − 4 x 2
=
( x 2 + 4 )4
18 ( 4 − 3 x 2 )
=
( x 2 + 4 )3
18 ( 2 − 3x)(2 + 3x)
=
( x2 + 4)
3
350 CHAPITRE 6
TABLE AU 6.10
Tableau des signes
2 3 2 3 2 3 2 3
−, − 3 − 3 , 0 0 , 3 3 ,
2 3 2 3
x − 0
3 3
f ′( x ) − − − 0 + + +
f ′′ ( x ) − 0 + + + 0 −
5 − 14 5
16 16
minimum
f (x) point point
relatif et
d’inflexion d’inflexion
absolu
2 3 5 2 3 5
Les points − , et , sont les points d’inflexion de la fonc-
3 16 3 16
2 3 2 3
tion f ( x ) puisque la fonction change de concavité en x = − et en x = .
3 3
De plus, la fonction f ( x ) atteint un minimum relatif de − 1 4 en x = 0. Ce mini-
mum est également le minimum absolu puisque la fonction est décroissante sur
l’intervalle ]−∞, 0 ] et croissante sur l’intervalle [ 0, ∞[.
FIGURE 6.18
2x 2 − 1
f (x ) =
x2 + 4
y
2,5
|
2 y = 2
|
1,5
|
2 x2 − 1
1 f ( x) =
x2 + 4
|
0,5
|
| | | | | | | |
–8 –6 –4 –2 0 2 4 6 8 x
–0,5
|
EXEMPLE 6.19
x2 − 2 x
Effectuons l’analyse complète de la fonction g ( x ) = .
4 x3 − 12 x 2 + 9 x
déterminAtion du domAine de lA Fonction
x2 − 2 x x( x − 2) x( x − 2)
On a g ( x ) = = = . La fonction
4 x3 − 12 x 2 + 9 x x ( 4 x 2 − 12 x + 9 ) x ( 2 x − 3)2
g ( x ) est définie lorsque x ( 2 x − 3)2 ≠ 0 , c’est-à-dire si x ≠ 0 et si x ≠ 3
2 , de sorte
que Dom g = \ {0, 3 2}.
x ( x − 2) x−2
lim− g ( x ) = lim− 2 =
lim− 2 = −∞
x→ 3 2 x→ 3 2 x ( 2 x − 3) x → 2 ( 2 x − 3)
3
−12
forme
0+
et
x ( x − 2) x−2
lim g ( x ) = lim+ 2 = lim 2 = −∞
x → 3 2+ x→ 3 2 x ( 2 x − 3) x → 2 ( 2 x − 3)
3 +
−12
forme
0+
352 CHAPITRE 6
x2 − 2 x x 2 (1 − 2 x ) 1 − 2x
lim = lim 3 = lim = 0
x →∞ x ( 4 −
x + x2 )
x →∞ 4 x 3 − 12 x + 9 x
2 12 9 x →∞ x ( 4 − 12 + 9 2 )
x x
1− 0
forme
∞( 4 − 0 + 0 )
et
x2 − 2 x x 2 (1 − 2 x ) 1 − 2x
lim = lim 3 = lim = 0
x →−∞ 4 x 3 − 12 x + 9 x
2 x →−∞ x ( 4 − 12 + 9 2 ) x →−∞ x ( 4 − 12 + 9 2 )
x x x x
1− 0
forme
−∞( 4 − 0 + 0 )
g ( x) x 2 (1 − 2 x ) 1 − 2x
lim = lim 4 = lim 2 = 0
x →∞ x x →∞ x ( 4 − 12 + 9 2 ) x →∞ x ( 4 − 12 + 9 2 )
x x x x
1− 0
forme
∞( 4 − 0 + 0 )
et
g ( x) x 2 (1 − 2 x ) 1 − 2x
lim = lim 4 = lim 2 = 0
x →−∞ x ( 4 −
x + x2 )
x →−∞ x 12 9 x →−∞ x ( 4 − 12 + 9 2 )
x x
1− 0
forme
∞( 4 − 0 + 0 )
d x( x − 2)
g′( x) =
dx x ( 2 x − 3)2
d x−2
= si x ≠ 0
dx ( 2 x − 3)2
d d
( 2 x − 3)2 ( x − 2 ) − ( x − 2 ) ( 2 x − 3)2
= dx dx
2
( 2 x − 3)2
d
( 2 x − 3)2 − 2 ( x − 2 )( 2 x − 3) ( 2 x − 3)
= dx
( 2 x − 3)4
( 2 x − 3)2 − 4 ( x − 2 )( 2 x − 3)
=
( 2 x − 3)4
( 2 x − 3)[( 2 x − 3) − 4 ( x − 2 )]
=
( 2 x − 3)4
5 − 2x
=
( 2 x − 3)3
TRACÉ DE COURBES 353
FIGURE 6.19
x 2 − 2x
g(x ) =
4x 3 − 12 x 2 + 9 x
y
0,5
|
| | | | | |
–2 –1 0 1 2 3 4 x
–0,5
|
x2 − 2 x
–1 g ( x) =
4 x − 12 x 2 + 9 x
|
–1,5
|
–2
|
x = 3
2
EXEMPLE 6.20
h( x ) = 3 − 4 x2 + 1
est définie pour tout x ∈ , et, par conséquent, Dom h = .
x →∞
(
lim 3 − 4 x 2 + 1 = −∞
) et
x →−∞
(
lim 3 − 4 x 2 + 1 = −∞ )
forme 3 − ∞ forme 3 − ∞
h( x ) 3− 4 x2 + 1
lim = lim forme −∞
∞
x →∞ x x →∞ x
3− x2 ( 4 + 1
x2 )
= lim
x →∞ x
3− x 4+ 1
x2
= lim
x →∞ x
3− x 4+ 1
x2
= lim car x > 0
x →∞ x
3
= lim − 4+ 1
x →∞ x x2
= 0− 4+0
= −2
lim [ h ( x ) − ( −2 x )] = lim 3 −
x →∞ x →∞
( 4 x2 + 1 + 2 x )
x →∞
(
= lim ( 3) + lim 2 x − 4 x 2 + 1
x→ ∞
)
forme ∞− ∞
= 3 + lim
(2 x − 4 x2 + 1 2 x + )( 4 x2 + 1 )
x →∞
(2 x + 4 x2 +1 )
−1
= 3 + lim
x →∞
(
2 x + 4 x2 + 1
)
−1
forme
∞+ ∞
= 3+0
= 3
dx
1
= − (8 x)
2 4 x2 + 1
d
3 − ( 4 x 2 + 1) 2
1
h′ ( x ) =
356 CHAPITRE 6 dx
−1 d
= − 1 2 ( 4 x 2 + 1) 2 ( 4 x 2 + 1)
dx
1
= − (8 x)
2 4 x2 + 1
4x
= −
4 x2 + 1
Par conséquent, h′′ ( x ) existe toujours (car 4 x 2 + 1 > 0 pour tout x ∈ ) et
h′′ ( x ) ≠ 0 pour toutes les valeurs réelles de x. La fonction h ( x ) n’admet donc
aucune valeur de x susceptible de produire un point d’inflexion.
TABLE AU 6.12
Tableau des signes
]−, 0[ ]0, [
x 0
h′( x ) + 0 −
h ′′ ( x ) − − −
2
maximum
h( x )
relatif et
absolu
TRACÉ DE COURBES 357
FIGURE 6.20
h(x ) = 3 − 4x 2 + 1
y
y = −2 x + 3 y = 2x + 3
4
|
3
|
2
|
1
|
| | | | | |
–3 –2 –1 0 1 2 3 x
–1
|
–2
|
h( x ) = 3 − 4 x2 + 1
–3 |
–4
|
EXERCICE 6.7
x2 + x − 6 2 ( x3 + x )
c) f ( x ) = g) f ( x ) =
x2 + x − 2 x2 − 1
Vous pouvez maintenant 4x
d) f ( x ) =
faire les exercices ( 2 x + 1)2
récapitulatifs 8 à 17.
358 CHAPITRE 6
Résumé
Lorsqu’on représente graphiquement une fonction, on s’inté- P ( x)
fonction rationnelle f ( x ) = correspondant à un quo-
resse particulièrement aux principales caractéristiques de la Q( x)
courbe décrite par la fonction : discontinuités, asymptotes, tient de deux polynômes P ( x ) et Q ( x ) dont les degrés res-
intervalles de croissance, intervalles de décroissance, inter-
valles de concavité vers le haut, intervalles de concavité vers pectifs p et q sont tels que p = q + 1, on peut, après une
le bas, extremums, points d’inflexion, etc. Le calcul différen- R( x)
division de polynômes, écrire f ( x ) = mx + b + , où
tiel permet de déterminer ces caractéristiques importantes et Q( x)
de s’en servir pour esquisser la courbe décrite par la fonction. le degré r de R ( x ) est inférieur à q, de sorte que la droite
L’analyse complète d’une fonction comporte six étapes : y = mx + b correspond alors à l’asymptote oblique
1. La détermination du domaine de la fonction. R( x) R( x)
puisque lim = 0 et lim = 0.
2. La recherche des asymptotes. x →∞ Q ( x ) x →−∞ Q ( x )
3. La détermination des valeurs critiques de la fonction. Les valeurs critiques d’une fonction f ( x ) sont les
4. La détermination des valeurs susceptibles de pro- valeurs de la variable indépendante x appartenant au
duire des points d’inflexion. domaine de la fonction pour lesquelles la dérivée est nulle
5. La construction du tableau des signes. ou n’existe pas. Ces valeurs sont utiles dans l’établissement
des intervalles de croissance et des intervalles de décrois-
6. L’esquisse de la courbe décrite par la fonction.
sance de la fonction, ainsi que dans la détermination des
Le domaine d’une fonction f ( x ), noté Dom f , corres- extremums de la fonction.
pond à l’ensemble des valeurs de la variable indépendante x Afin d’esquisser correctement la courbe décrite par
pour lesquelles la fonction est définie. On doit exclure du do- une fonction, il faut déterminer correctement sa concavité.
maine d’une fonction les valeurs de x qui annulent un déno- On recourt au théorème 6.2 (p. 336) pour déterminer la
minateur, qui rendent l’argument d’une fonction logarith- concavité d’une fonction sur un intervalle. En vertu de ce
mique inférieur ou égal à 0 ainsi que les valeurs qui rendent théorème, une fonction est concave vers le bas lorsque sa
l’expression sous un radical nième (n pair) inférieure à 0. dérivée seconde est négative et concave vers le haut lorsque
Une asymptote est une droite dont la distance aux sa dérivée seconde est positive. Le point ( c, f ( c )) est un
points d’une courbe tend vers 0 lorsqu’on laisse un point point d’inflexion de la courbe décrite par la fonction f ( x )
de la courbe s’éloigner de l’origine à l’infini. Il existe trois si la courbe change de concavité en x = c ∈ Dom f . En
types d’asymptotes : verticale, horizontale et oblique. vertu du théorème 6.3 (p. 339), les seules valeurs de
x ∈ Dom f susceptibles de produire un point d’inflexion
La courbe décrite par une fonction f ( x ) admet une
sont celles où la dérivée seconde n’existe pas ou est nulle.
asymptote verticale x = a (où a ∈ ) lorsque lim− f ( x ) = ∞
x→ a Dans un tableau des signes, on consigne généralement
(ou −∞) ou lorsque lim+ f ( x ) = ∞ (ou −∞). Les valeurs les valeurs où on observe une discontinuité de la fonction,
x→ a
de x susceptibles de produire une asymptote verticale sont les valeurs critiques, ainsi que les valeurs susceptibles de pro-
notamment celles qui annulent un dénominateur ou qui duire des points d’inflexion. À partir de ces valeurs, des in-
annulent l’argument d’un logarithme. tervalles qu’elles délimitent ainsi que des signes des dérivées
La courbe décrite par une fonction f ( x ) admet première et seconde sur ces intervalles, on peut aisément dé-
une asymptote horizontale y = b (où b ∈ ) lorsque terminer les intervalles de croissance et les intervalles de
lim f ( x ) = b ou lorsque lim f ( x ) = b . décroissance de la fonction, et, par le fait même, les extre-
x →−∞ x →∞ mums de la fonction. On peut également déterminer les
La fonction f ( x ) admet une asymptote oblique inter valles de concavité vers le haut et les intervalles de
y = mx + b lorsque concavité vers le bas de la fonction, et, par le fait même,
f ( x) les points d’inflexion.
lim = m ∈ \ {0}
x →∞ x Les informations contenues dans le tableau des signes
de même que les informations obtenues lors de la recherche
et lim [ f ( x ) − mx ] = b ∈ , ou lorsque
x →∞ des asymptotes permettent alors de tracer une esquisse som-
f ( x) maire, mais assez fidèle, de la courbe décrite par une fonc-
lim = m ∈ \ {0}
x →−∞ x tion f ( x ). On peut ainsi avoir une image assez précise du
et lim [ f ( x ) − mx ] = b ∈ . Dans le cas particulier d’une comportement de la fonction.
x →−∞
TRACÉ DE COURBES 359
Mots clés
Asymptote, p. 324 Asymptote verticale, p. 324 Fonction concave vers le haut, p. 336
Asymptote horizontale, p. 327 Domaine d’une fonction, p. 322 Point d’inflexion, p. 339
Asymptote oblique, p. 329 Fonction concave vers le bas, p. 336
Réseau de concepts
Asymptotes
croissance [ f ′ ( x ) > 0 ]
intervalles de
décroissance [ f ′ ( x ) < 0 ]
extr e mums (changement dans la croissance)
Détermination des
concavité vers le haut [ f ′′ ( x ) > 0 ]
interrvalles de
concavité vers le bas [ f ′′ ( x ) < 0 ]
points d’inflexion (changement dans la conccavité )
lim− f ( x ) = −∞ ou lim− f ( x ) = ∞
x→ a x→ a
Verticale : x = a ∈ , où ou
lim f ( x ) = −∞ ou lim f ( x ) = ∞
x→ a+ x→ a+
b = lim f ( x )
x →∞
Horizontale : y = b ∈ , où ou
b = lim f ( x ) Esquisse de la courbe
x →− ∞
f ( x)
xlim = m ∈ \ { 0 } et lim [ f ( x ) − mx ] = b ∈
→− ∞ x x →− ∞
Oblique : y = mx + b, où ou
f ( x)
xlim = m ∈ \ { 0 } et lim [ f ( x ) − mx ] = b ∈
→∞ x x →∞
360 CHAPITRE 6
Exercices récapitulatifs
Sections 6.1 à 6.3 f) Quelle est l’équation de l’asymptote oblique à la courbe
décrite par la fonction f ( x ) ?
1. Déterminez le domaine de la fonction f ( x ).
5. Déterminez les intervalles de concavité vers le bas, les in-
1 − 2x
a) f ( x ) = e) f ( x ) = 2 e − x + 1
2
tervalles de concavité vers le haut ainsi que les points d’in-
x2 − 3 x
flexion de la fonction f ( x ).
3x + 4
b) f ( x ) = f) f ( x ) = ln (18 − 2 x 2 ) a) f ( x ) = −3 x 5 + 20 x 3 + 4
e− x − 2
b) f ( x ) = 4 x 3 − x 4
c) f ( x ) = 2 x 4 − 162 g) f ( x ) = log ( x 4 − 12 )
c) f ( x ) = 3
x2 − 9
3
d) f ( x ) = 3
h) f ( x ) = x − sec x d) f ( x ) = 2
6x
2 x 4 − 162 x +9
2. Déterminez, s’il y en a, les asymptotes à la courbe décrite e) f ( x ) = − 4 x x + 2
par la fonction f ( x ). f) f ( x ) = ln (1 + x 2 )
a) f ( x ) =
6x g) f ( x ) = 2 xe −3 x
x2 + 9 h) f ( x ) = x − tg x sur [ − π 4 , π 4 ]
1 − x3
b) f ( x ) = i) f ( x ) = cos 2 ( 2 x ) sur [ 0, π ]
x
j) f ( x ) = x − 2 arctg x
4 x2 + 2 x − 2
c) f ( x ) = 6. La courbe décrite par la fonction f ( x ) définie sur l’inter-
x2 − 2 x − 3
3x + 4 valle [ a, b ] est donnée ci-dessous.
d) f ( x ) =
2x − x − 6
2
− 6 x2 + x + 5
e) f ( x ) =
2x + 1
9 x 3 + 6 x 2 + 3 x + 28
f) f ( x) =
3 x2 + 4 x + 1
g) f ( x ) = 1 + 16 x 2 + 3
a x1 x2 x3 x4 x5 b
h) f ( x ) = 2 − 9 x 2 − 16
a) Déterminez la ou les valeurs de l’intervalle [ a, b ] où
3. Déterminez, s’il y en a, les asymptotes verticales et les asymp-
f ′ ( x ) change de signe.
totes horizontales à la courbe décrite par la fonction f ( x ).
b) Déterminez les intervalles de croissance de la fonc-
16 x 2 + 1 e x + e− x tion f ( x ).
a) f ( x ) = c) f ( x ) =
3x + 1 e x − e− x c) Déterminez les intervalles de décroissance de la fonc-
ex cos x tion f ( x ).
b) f ( x ) = d) f ( x ) = d) Déterminez la ou les valeurs de l’intervalle [ a, b ] où la
ex −e x
fonction atteint un maximum et indiquez la nature du
3 x2 + 1
si x < 1
2 maximum (relatif ou absolu) atteint en cette valeur.
2x − 1 e) Déterminez la ou les valeurs de l’intervalle [ a, b ] où la
x2 − x − 6
4. Soit la fonction f ( x ) = 2 si 1
2 < x < 3. fonction atteint un minimum et indiquez la nature du
2x − 7x + 3 minimum (relatif ou absolu) atteint en cette valeur.
x2 + 1
5x − 5 si x > 3 f) Déterminez la ou les valeurs de l’intervalle [ a, b ] où la
courbe décrite par la fonction admet un point d’inflexion.
a) Quel est le domaine de la fonction f ( x ) ? g) Déterminez la ou les valeurs de l’intervalle [ a, b ] où
b) Quel est le type de discontinuité de la fonction f ( x ) en f ′′ ( x ) change de signe.
x = 1 2 ? Justifiez votre réponse. h) Déterminez les intervalles où la fonction est concave
c) Quelle valeur doit-on donner à la fonction f ( x ) pour vers le bas.
qu’elle soit continue en x = 3 ? Justifiez votre réponse. i) Déterminez les intervalles où la fonction est concave
d) Quelle est l’équation de l’asymptote verticale à la courbe vers le haut.
décrite par la fonction f ( x ) ? 7. Quelle est l’abscisse du point d’inflexion de la courbe décrite
e) Quelle est l’équation de l’asymptote horizontale à la par la fonction f ( x ) = ( x − a )( x − b )( x − c ), où a, b et c sont
courbe décrite par la fonction f ( x ) ? des constantes ?
TRACÉ DE COURBES 361
Section 6.4 11. Lors d’une étude clinique sur l’effet analgésique de l’acétami-
nophène, des chercheurs on demandé à des sujets d’indiquer
8. Faites l’étude complète de la fonction en respectant les six
le pourcentage de soulage-
étapes proposées.
ment de la douleur ressenti
x+5
a) f ( x ) = ( x 2 − 1) − 2
2
l) f ( x ) = après l’absorption de diffé-
2− x rentes doses du médicament.
b) f ( x ) = x 3 + 6 x 2 + 2 x2 + x − 1 Ils ont pu établir que la fonc-
x m) f ( x ) =
c) f ( x ) = 2 x2 4 800 x 2
x +4 tion f ( x ) = décri-
2 x3 + 1 48 x 2 + 1
x n) f ( x ) =
d) f ( x ) = 2 x2 vait bien le pourcentage de
x −4 soulagement procuré par l’ab-
x3 x2 + 2 x + 1
e) f ( x ) = o) f ( x ) = sorption de x g de médica-
x−3 x ment. Faites l’étude complète
x2 x2 − 4 de la fonction en respectant
f) f ( x) = p) f ( x ) =
x2 − 1 x−3 les six étapes proposées.
x−4
g) f ( x ) = 2 q) f ( x ) = ( x 2 − 1)
2
3
12. Esquissez la courbe décrite par la fonction
x − 16
6 6 r) f ( x ) = x 1 − x 2 6 30
h) f ( x ) = 2 − f ( t ) = 500 1 − +
x x s) f ( x ) = x
1
3 + x
4
3 t + 5 ( t + 5 )2
3x
i) f ( x ) =
f ( x ) = ( x3 − 3 x ) 3 qui représente le niveau d’oxygène dans un plan d’eau t mois
1
( x − 4 )2 t)
(Note : Tenez pour acquis après un déversement de pétrole. Appliquez les six étapes
8
j) f ( x) = que la courbe décrite par proposées.
x2 +4
cette fonction admet l’asymp-
x2 − 1
k) f ( x ) = tote oblique y = x .)
x2 + 1
9. Faites l’étude complète de la fonction en respectant les six
étapes proposées. (Tenez pour acquis que chacune de ces
fonctions n’admet pas d’asymptote oblique.)
a) f ( x ) = e x − e − x
b) f ( x ) = e − x
2
8
c) f ( x ) =
1 + e2 − x
d) f ( x ) = ln (1 + x 2 )
e) f ( x ) = sin x + cos x sur [ 0, π ]
f) f ( x ) = cos 2 ( 2 x ) sur [ 0, π 2 ]
13. La taille y (en centimètres) d’un petit rongeur en fonction de
g) f ( x ) = 2 x + arccos x sur [ −1, 1] −
7t
d’équilibre entre les noyaux (aussi appelée la longueur de c) À long terme, quelle est la taille de cette population
liaison), a est une constante positive et D est une constante animale ?
positive appelée énergie de dissociation, soit l’énergie re- d) À long terme, que devient le taux de croissance de cette
quise pour briser la liaison moléculaire. population animale ?
a) Quelle est la valeur de l’énergie potentielle E lorsque 3 000
e) Faites l’étude complète de la fonction P ( t ) =
les deux atomes sont très éloignés l’un de l’autre ? 1 + 5 e − 0 ,4 t
en appliquant les six étapes proposées. (Tenez pour ac-
b) Quelle est la distance séparant les deux atomes lorsque
quis que la courbe décrite par la fonction n’admet pas
l’énergie potentielle atteint sa plus faible valeur ? Expri-
d’asymptote oblique.)
mez la valeur de r en fonction de re.
17. L’équation de Lennard-Jones exprime l’énergie potentielle
c) En vertu de l’équation de Morse, quelle est la valeur
E de deux molécules en fonction de la distance r les sépa-
minimale de l’énergie potentielle ?
4 εσ 6 σ 6
rant : E ( r ) = − 1 , où r > 0, σ est une constante
(
d) Considérez le cas particulier E ( r ) = 6 1 − e 5 − r . Faites
4
)2 r6 r6
l’étude complète de la fonction en appliquant les six positive appelée diamètre de collision et ε est une constante
étapes proposées. (Tenez pour acquis que la courbe dé- non nulle.
crite par la fonction n’admet pas d’asymptote oblique.) a) Dans le contexte, quelle est la variable indépendante et
3 mv2
quelle est la variable dépendante ?
m 2 2 − 2 kT
15. La fonction y = 4π v e porte le nom de dis- b) Dans le contexte, à quelles valeurs de r doit-on limiter
2 kπT
le domaine de la fonction E ( r ) ?
tribution des vitesses moléculaires de Maxwell-Boltzmann.
c) Quelle est la valeur de l’énergie potentielle E lorsque
Cette fonction est une densité de probabilité dont le sommet
les deux molécules sont très éloignées l’une de l’autre ?
correspond à la vitesse moléculaire la plus probable. Afin
Formulez votre réponse en utilisant la notation mathé-
d’en simplifier l’expression, on peut l’écrire sous la forme
3 matique appropriée.
m 2
m
y = k1v2 e − k2 v , où k1 = 4π
2
> 0, k2 = > 0 d) En ayant recours au vocabulaire relatif à la représenta-
2 kπT 2 kT
tion graphique de la courbe décrite par la fonction E ( r ),
et v > 0.
donnez une interprétation géométrique de l’énergie po-
a) En quelle vitesse v la fonction y atteint-elle sa valeur tentielle obtenue en c.
maximale ? Exprimez la valeur de v en fonction du pa- e) Si ε > 0 , quelle est la valeur théorique de l’énergie po-
ramètre k2 . 2 tentielle lorsque les deux molécules sont extrêmement
v
−
b) Considérez le cas particulier y = v2 e 16 .
Faites l’étude proches l’une de l’autre ? Formulez votre réponse en
complète de la fonction en appliquant les six étapes pro- utilisant la notation mathématique appropriée.
posées. (Tenez pour acquis que la courbe décrite par la
24 εσ 6 ( r 6 − 2σ 6 )
fonction n’admet pas d’asymptote oblique et qu’elle f) Vérifiez que E ′ ( r ) = .
r 13
admet une asymptote horizontale d’équation y = 0.)
g) Si ε > 0 , quelle est la distance séparant les deux molé-
A cules lorsque l’énergie potentielle atteint sa plus faible
16. La fonction P ( t ) = , où A, C et r sont des
1 + Ce − rt valeur ? (La valeur de r est exprimée en fonction de σ .)
constantes positives, est appelée fonction logistique. Elle h) Si ε > 0 , vérifiez que − ε représente la valeur minimale
représente généralement bien l’évolution de la taille d’une de l’énergie potentielle.
population animale P ( t ) en fonction du temps t exprimé en
i) Considérez le cas particulier où ε = σ = 1. On ob-
années.
4 4 24 ( r 6 − 2 )
a) Quel est le taux de croissance d’une population évoluant tient alors E ( r ) = 12
− 6 , E′(r ) = et
r r r 13
selon une fonction logistique ?
24 ( 26 − 7 r 6 )
b) Le taux de croissance d’une population animale évo- E ′′ ( r ) = . Construisez le tableau des signes.
r 14
luant selon une fonction logistique atteint sa valeur maxi-
Dans ce tableau, vous devez consigner les asymptotes
male lorsque sa dérivée (celle du taux de croissance) est
verticales, les intervalles de croissance, les intervalles de
nulle. À quel moment (pour quelle valeur de t ) le taux
décroissance, les intervalles de concavité vers le haut, les
de croissance de la population animale est-il maximal,
intervalles de concavité vers le bas, les extremums (maxi-
c’est-à-dire à quel moment la population croît-elle le
mum ou minimum) et leur nature (relatif ou absolu),
plus rapidement ?
ainsi que les points d’inflexion.
Soit une population animale dans un environnement
j) À partir des informations consignées dans le tableau
donné dont la taille évolue selon une fonction logistique
construit en i et des réponses produites en c et en e,
avec A = 3 000, C = 5 et r = 0, 4 , c’est-à-dire que
esquissez le graphique de la courbe décrite par la fonc-
3 000 4 4
P (t ) = . tion E ( r ) = 12 − 6 .
1 + 5 e − 0 ,4 t r r
TRACÉ DE COURBES 363
Exercices de révision
1. Encerclez la lettre qui correspond à la bonne réponse. E. La fonction f ( x ) admet une discontinuité essentielle
a) Si a et b sont des constantes, et si b ≠ 2, que vaut par saut en x = 1.
ax 2 − 2 x + 4 F. La fonction f ( x ) admet une discontinuité essentielle
lim ? infinie en x = 1.
x→ ∞ (b − 2 ) x2 − x + 3
G. Aucune de ces réponses.
a
A. a C. b − 2 E. e) Soit le triangle rectangle ABC . (Le schéma n’est pas à
b−2
a l’échelle.)
B. b D. F. Aucune de ces réponses.
b
B
b) Soit f ( x ) et g ( x ) deux fonctions dérivables qui décrivent
des courbes passant par l’origine. Quelle est la pente, à
l’origine, de la droite tangente à la courbe décrite par la a = 15 cm
fonction u ( x ) = f ( x ) g ( x ), qui correspond au produit des b
deux fonctions f ( x ) et g ( x ) ?
A. f ′(0)g ′(0)
θ
B. f ′(0)
C. g ′(0) A C
D. 0 La mesure de l’angle θ est de π 3 rad et comporte une
E. 1 incertitude de 0,2 rad. Quelle est l’incertitude absolue
F. −1 sur la mesure b du côté BC si la valeur exacte de la
G. Il n’y a pas suffisamment d’information pour ré- mesure a du côté AB est de 15 cm ?
pondre à cette question. A. 0,5 cm
H. Aucune de ces réponses. B. 1 cm
c) La courbe décrite par la fonction dérivée f ′ ( x ) d’une C. 1,5 cm
fonction f ( x ) dérivable partout est la suivante : D. 2 cm
E. 2,5 cm
y
F. ( )
1, 5 3 cm , soit environ 2,60 cm
f ′( x) G. Aucune de ces réponses.
d 5x 2
f) Que vaut e sin ( 3 x ) ?
| | | | | | | | | | | | | |
dx
0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 x A. 30 e 5 x sin ( 3 x )
B. 6 e 5 x sin ( 3 x ) cos ( 3 x ) + 5e 5 x sin 2 ( 3 x )
En quelle valeur de x la fonction f ( x ) atteint-elle son C. e 5 x sin ( 3 x ) cos ( 3 x ) + e 5 x sin 2 ( 3 x )
maximum absolu sur l’intervalle [ 0, 14 ] ?
D. 30 e 5 x cos ( 3 x )
A. x = 0 D. x = 8 G. x = 14
E. 3e 5 x sin ( 3 x ) cos ( 3 x ) + 5e 5 x sin 2 ( 3 x )
B. x = 2 E. x = 10 H. Aucune de ces réponses.
F. 3e 5 x sin ( 3 x ) + 5e 5 x sin 2 ( 3 x )
C. x = 5 F. x = 12
G. Aucune de ces réponses.
d) Comment peut-on qualifier la fonction
dy
g) Si x 3 y − y3 x = 30 , que vaut ?
x2 + 2 x − 3 dx ( 2 , −3)
si x < 1
x−1
f ( x) = A. − 5 8 D. 8
5 G. 46
9
4 si x = 1
x 2 + 3 x + 1 si x > 1 B. 5
8 E. 9
46 H. − 9 46
C. − 8 5 F. − 46 9 I. Aucune de ces réponses.
en x = 1 ?
A. La fonction f ( x ) est continue en x = 1. arctg x dy
h) Si y = , que vaut ?
B. La fonction f ( x ) admet une discontinuité non es- x dx x =1
sentielle par trou en x = 1. A. − π 4 E. 1 + π
2 4
C. La fonction f ( x ) admet une discontinuité non es-
B. π F. − 1 2 − π
sentielle par déplacement en x = 1. 4 4
i) Quelle est l’équation de l’asymptote oblique à la courbe occupé par le pamplemousse lorsqu’on enlève sa pelure.
2 x3 +
4 x2 (Note : Le volume V d’une sphère de rayon r est de
décrite par la fonction f ( x ) = ? V = 4 3 π r 3 .)
3 x2 − 1
A. x = 1 7. La rigidité R d’une poutre rectangulaire correspond au pro-
B. x = −1 duit de sa base b par le cube de sa hauteur h. Déterminez
C. y = 0 les dimensions de la poutre rectangulaire la plus rigide que
D. y = 2x + 4 l’on peut tirer d’une bille de bois cylindrique dont le dia-
E. y = 23x mètre mesure 1 m.
F. y = 23x + 4
G. y = 23x + 43
H. La courbe n’admet aucune asymptote oblique.
I. Aucune de ces réponses.
d x
j) Si x > 0, que vaut
dx
(x ) ? 1m
h
A. x ( x − 1) E. x x (1 + ln x )
B. x2 x F. 2 x x
C. x x ln x G. Aucune de ces réponses.
D. x ( xx −1 ) b
EXEMPLE A.1
EXEMPLE A.2
{ }
Soit A = x x est pair et 0 < x < 10 , B = {2, 4, 6, 8} et C = {0, 2, 4, 6, 8, 10} .
Alors, B ⊆ C puisque tous les éléments de l’ensemble B sont dans
l’ensemble C. Par contre, C ⊆ B , car 10 ∈ C, mais 10 ∉ B. Par ailleurs, A = B
puisque ces ensembles sont composés des mêmes éléments.
Soit A = {1, 2, 3, 4, 6, 8, 12, 16, 24, 48} et B = {1, 3, 5, 7, 9} . Déterminons
A ∪ B , A ∩ B , A\ B et B \ A . On a
A ∪ B = {1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9, 12, 16, 24, 448}
A ∩ B = {1, 3}
A\ B = {2, 4, 6, 8, 12, 16, 24, 48}
B \ A = {5, 7, 9}
EXERCICES A.1
1. Soit A = {1, 2, 3, 4, 5, 6} et B = {2, 3, 5, 7} . Dites si l’énoncé est vrai ou faux,
et justifiez votre réponse.
a) ∅ ∈ A c) 5 ∈ A ∩ B e) {1, 3, 5} ⊆ A
b) B ⊆ A d) {2, 3} ∈ B f) 4 ∈ A\ B
2. Soit les ensembles
A = {3, 6, 9, 12, 15, 18, 21, 24, 27} et B = {1, 2, 3, 4, 6, 8, 12, 24}
Déterminez A ∪ B , A ∩ B , A\ B et B \ A .
TABLE AU A .1
Ensembles de nombres
Nombres rationnels
Il contient les nombres dont la représentation décimale est
finie ou périodique.
= { a
b
a ∈ et b ∈ ∗ }
Il contient les nombres dont la représentation décimale est
Nombres irrationnels ′ ′ = \
infinie non périodique.
Nombres réels Il contient les nombres rationnels et les nombres irrationnels. = ∪ ′
Nombres réels non nuls ∗ Il contient les nombres réels non nuls. ∗ = \ { 0 }
Nombres réels positifs + Il contient les nombres réels positifs. + = { x ∈ x > 0 }
Nombres réels négatifs − Il contient les nombres réels négatifs. − = { x ∈ x < 0 }
RAPPELS DE NOTIONS MATHÉMATIQUES 367
EXERCICES A.2
TABLE AU A . 2
Différents types d’intervalles
EXERCICES A.3
7.
1
= b− p si b ≠ 0
( x 3 x 2 )4 =
( x 5 )4 propriété 2
bp x9 x9
x 20
= propriété 4
x9
= x11 propriété 3
Par ailleurs,
2 x2
3
=
( 2 x 2 )3 propriété 6
y y3
23 ( x2 )
3
= opriété 5
pro
y3
23 x6
= propriété 4
y3
8 x6
=
y3
RAPPELS DE NOTIONS MATHÉMATIQUES 369
Enfin,
x 4 y3 x 4 y3
4
= ⋅ multiplication de fraction
ns
xy x y4
= x 3 y−1 propriété 3
x3
= propriété 7
y
EXERCICE A.4
x8 ( x2 )
3 −4
x 8 y2
b) ( 4)
3 −4
f) i) 6 − 4
( x3 )4 ( x2 )−7 x y
4 −2
33 x −3
c) 2 ⋅ 35
8
g) −1
3y
j) ( 3 x2 y2 )−3 ( 4 xy3 )2
2
4y
d)
5x
FIGURE A.1
Droite des nombres réels
5 unités 4 unités
–6 –5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 6
EXEMPLE A.6
FIGURE A.2
Droite des nombres réels
2 unités 2 unités
–6 –5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 6
EXERCICES A.5
1. Évaluez l’expression.
a) −8 c) 2 − 3 ( 4 ) e) 2 5 − 32
b) 3
4 d) 3 − 5 ( 9 15 ) f) 1
12 − 4
5
Si a < 0, alors a n’existe pas dans l’ensemble des nombres réels. En effet,
supposons, par exemple, que − 4 = b. Alors, il faut que b2 = − 4 ce qui est impos-
sible, car dans les nombres réels, b2 ≥ 0 .
EXEMPLE A.7
EXEMPLE A.8
EXEMPLE A.9
−1
5
( −1)5 1
De plus, comme 35 = 243 et = = − , alors
2 25 32
5 243 = 3 et 5 − 1 32 = − 1 2
372 ANNEXE
2. n
bm = b
m
n = ( b)
n m
68 = 6 = 6 4 = 1 296
8
2
n b si n est impair
3. bn =
b si n est pair 12 12 3
1 1 4
1 13 1
n n
a ⋅ n b = = = =
2
4. ab = 4
2 2 23 8
n
a a
5. n = si b ≠ 0
1 1
( 5 32 )− 4
n
b b
32 − = = 2− 4 = =
4
5
6. mn
b = mn
b 24 16
(− 8) 3 = 3 (− 8)2 = 3 64 = 4
2
EXEMPLE A.11
= 6a propriété 3
Par ailleurs,
3
a3 a3
3 = 3 125
propriété 5
125
a
= propriété 3
5
Enfin,
3
a a = 3 a × 3
a propriété 4
= 3 a × 6 a propriété 6
= a ×a
1 1
3 6 propriété 1
= a
1
3 +1 6 propriété des exposants
= a
1 1 1 2 1 3 1
2 car 3 + 6 = 6 + 6 = 6 = 2
= a propriété 1
RAPPELS DE NOTIONS MATHÉMATIQUES 373
EXEMPLE A.12
4 27 − 3 12
Utilisons les propriétés des radicaux pour simplifier l’expression .
3
On a
4 27 − 3 12 4 9×3 −3 4×3
= décomposition en facteurss
3 3
4 9 3 −3 4 3
= propriété 4
3
12 3 − 6 3
= car 9 = 3 et 4 = 2
3
6 3
=
3
= 6
EXERCICES A.6
(− 4)15 g) ( −27 )
4
a) 810 d) 5 3
j) 5 − 1 024 243
(9 4)
3
h) (− 32 )
3
3
521
2
b) e) 125 3 5
k) 2
( 3 )16 ( − 27 8 )
2
f) 4 −
4 2 3
c) 2 i) 4 625
81 l) 3
32 a 5
d) 5 3 128 − 8 3 54 + 2 3 250 i) 5
3 125
6 45 + 3 80 −27 x 6
e) j) 3
20 y21
EXEMPLE A.13
3 − 12
Réécrivons l’expression en rationalisant le dénominateur :
3
3 − 12
=
( 3 − 12 ) × 3 multiplication du numérateu
ur
3 3 × 3 et du dénominateur par 3
3 3 − 12 × 3
= distributivité : ( a − b ) c = ac − bc
3
3 3 − 36
= propriété 4
3
3 3 −6
=
3
= 3 −2
EXEMPLE A.14
6
Réécrivons l’expression (où a ≥ 0) en rationalisant le dénomina-
a + a+2
teur. Le conjugué de a + a + 2 est a − a + 2 . On a alors
6 6( a − a + 2)
= multiplication par le conjugué
a + a+2 ( a + a + 2 )( a − a + 2)
6( a − a + 2)
= distributivité
a a − a a+2 + a+2 a − a+2 a+2
6( a − a + 2)
= car a a = a et a + 2 a + 2 = a + 2
a − (a + 2)
6( a − a + 2)
= car a − ( a + 2 ) = a − a − 2 = − 2
−2
= − 3( a − a + 2)
EXERCICE A.7
EXEMPLE A.15
P ( x) − Q( x) = ( 1 2 x2 + 2 x − 1) − ( 1 3 x2 − 2x + 5
2 )
= 1
2x
2 + 2x − 1 − 1
3x
2 + 2x − 5
2 distributivité ( multiplication par –1 )
= 1
6x
2 + 4x − 7
2 regroupement des termes semblables
EXEMPLE A.16
( 2 x 2 − 3 x − 1) ( − x 2 − 2 x + 3)
= ( 2 x 2 ) ( − x 2 − 2 x + 3 ) + (− 3 x ) ( − x 2 − 2 x + 3) + ( −1) ( − x 2 − 2 x + 3) distributivité
= −2 x 4 − 4 x 3 + 6 x 2 + 3 x 3 + 6 x 2 − 9 x + x 2 + 2 x − 3 distributivité
EXEMPLE A.17
6 x5 − 4 x4 + 3x − 9
Effectuons si x ≠ 0.
3x2
6 x5 − 4 x4 + 3x − 9 6 x5 4 x4 3x 9 a ± b a b
= − + − puissque
c
=
c
±
c
si c ≠ 0
3x2 3x2 3x2 3 x2 3 x2
3 xm
= 2 x3 − 4
3x
2 + x −1 − propriété : = x m − n si x ≠ 0
x2 xn
1 3 1
= 2 x3 − 4 3 x2 + − 2 propriété : x − n = si x ≠ 0
x x xn
376 ANNEXE
EXEMPLE A.18
9 x 3 + 6 x 2 + 3 x + 28 3 x2 + 4 x − 1
− ( 9 x 3 + 12 x 2 − 3 x ) 3x − 2
− 6 x 2 + 6 x + 28
− ( − 6 x2 − 8 x + 2 )
14 x + 26
EXERCICE A.8
Effectuez l’opération.
a) ( 2 x + 6 − 4 x2 ) + (11 x3 + 2 x − 7)
b) ( 4t 2 + 3t + 1) − ( 6t 2 + 3t − 2 )
c) ( 3 x 2 − 6 x − 1) + ( 5 x − 4 ) − ( 4 x 2 + 3 x − 2 )
d) 3 x ( x + 2 ) − x 2 ( 4 − 2 x ) − ( 2 x − 3)
e) ( 4 x − 3 )( 5 − 2 x )
f) ( 2 x2 − 3 x + 4 ) ( − x 2 + 2 x − 3)
g) ( 5 − 2 x )2
h) ( 32 x 2 − 22 x + 36 ) ÷ ( 4 x )
i) ( 45 x2 + 52 x 3 − 65 x4 ) ÷ ( − 5 x 2 )
j) ( 9 x 3 + 6 x 2 + 4 x + 16 ) ÷ ( 3 x + 4 )
k) ( 8 x 3 − 12 x 2 + 6 x − 1) ÷ ( 2 x − 1)
l) ( 64 x 6 − 1) ÷ ( 2 x 2 − 1)
m) ( x 4 − x 2 + 1) ÷ (1 − x )
n) ( x 5 + 2 x 3 − 3 x − 2 ) ÷ ( x 2 − 3 x + 1)
RAPPELS DE NOTIONS MATHÉMATIQUES 377
(
x + 2 )( 2 x − 1) = 2x
2 + 3x − 2
facteur facteur produit
ab + ac = a ( b + c )
EXEMPLE A.19
P ( x ) = 3 x 5 + 12 x 3
= 3x3 ( x2 ) + 3x3 ( 4 )
3 x 3 ( x 2 + 4 ) = 3 x 3 ( x 2 ) + 3 x 3 ( 4 ) = 3 x 5 + 12 x 3 = P ( x )
La mise en évidence double est une autre technique de factorisation qui repose
sur la distributivité de la multiplication sur l’addition dans l’ensemble des nombres
réels. Elle consiste à appliquer deux mises en évidence simples successives.
+
ac
bc
+ ad
+
bd
= c ( a + b) + d ( a + b) mise en évidence de c et de d
c est un facteur d est un facteur
commun commun
= ( a + b )( c + d ) mise en évidence de ( a + b )
EXEMPLE A.20
= ( x + 2 )( 5 x 2 + 2 ) mise en évidence de ( x + 2 )
= a 2 + ab − ab − b2 distributivité
EXEMPLE A.21
P ( x ) = 9 x 2 − 16
= ( 3 x )2 − 4 2
= ( 3 x − 4 )( 3 x + 4 ) différence de carrés
* Les auteurs ont choisi de présenter cette méthode générale plutôt que de présenter un éventail de méthodes
qui ne fonctionnent que dans certains cas très particuliers (méthode somme-produit, méthode pour
factoriser un trinôme carré parfait, etc.).
RAPPELS DE NOTIONS MATHÉMATIQUES 379
EXEMPLE A.22
Par conséquent,
P ( x ) = a ( x − r1 ) ( x − r2 ) = 8 x − ( − 1 2 ) ( x − 1
4 ) = 8 ( x + 1 2 )( x − 1 4 )
Le produit des facteurs obtenus donne bien le polynôme P ( x ). On peut
également écrire
P ( x) = 8 ( x + 1
2 ) ( x − 1 4 ) = 2 ( x + 1 2 ) 4 ( x − 1 4 ) = ( 2 x + 1 )( 4 x − 1 )
EXEMPLE A.23
EXEMPLE A.24
Par conséquent,
3 + 5 3 − 5
P ( x ) = a ( x − r1 ) ( x − r2 ) = 1 x − − x − −
2 2
3 + 5 3 − 5
= x + x+
2 2
EXERCICE A.9
Factorisez le polynôme.
a) 3 x 3 − 15 x 2 i) x 2 − 22 x + 121
b) x 3 + 2 x 2 + 2 x + 4 j) x 2 + 5 x − 1
c) −12 x 5 + 18 x 4 − 4 x 3 + 6 x 2 k) 8 − 2 x − x 2
d) x 2 − 9 l) 8 x 2 + 10 x − 7
e) 4 − 25 x 2 m) 4 x 2 + 4 x + 1
f) x 2 − 12 x + 35 n) 2 x 2 − 12 x + 35
g) x 2 − 7 x − 18 o) 25 x 2 − 50 x + 16
h) x 2 − 4 x + 5 p) 4 x 2 + 3 x − 2
P ( x)
Le domaine d’une fraction algébrique est l’ensemble des valeurs de
Q( x)
x ∈ pour lesquelles Q ( x ) ≠ 0. C’est donc l’ensemble des valeurs de x ∈ pour
lesquelles la fraction algébrique existe.
EXEMPLE A.25
4 x 2 − 11 x − 3
Déterminons le domaine de la fraction algébrique .
3 x 3 − 11 x 2 + 6 x
Factorisons le dénominateur.
3 x 3 − 11 x 2 + 6 x = x ( 3 x 2 − 11 x + 6 ) mise en évidence de x
= 3x ( x − 2
3 ) ( x − 3) théorème A.1
Puisqu’un produit de facteurs est nul si au moins un des facteurs est nul, alors
3 x 3 − 11 x 2 + 6 x = 0 ⇔ 3 x ( x − 2
3 ) ( x − 3) = 0
⇔ 3 x = 0 ou x − 2
3 = 0 ou x − 3 = 0
⇔ x = 0 ou x = 2
3 ou x = 3
4 x 2 − 11 x − 3
Par conséquent, le domaine de est \ {0, 2 3 , 3}.
3 x 3 − 11 x 2 + 6 x
EXEMPLE A.26
5 x 2 − 14 x − 3
Simplifions, si possible, la fraction algébrique . Factorisons le
2 x 2 + x − 21
dénominateur.
2 x 2 + x − 21 = 2 ( x + 7
2 ) ( x − 3) théorème A.1
Puisqu’un produit de facteurs est nul si au moins un des facteurs est nul, alors
2 x 2 + x − 21 = 0 ⇔ 2 ( x + 7
2 ) ( x − 3) = 0
⇔ x+ 7
2 = 0 ou x − 3 = 0
⇔ x = − 7 2 ou x = 3
5 x 2 − 14 x − 3
Par conséquent, le domaine de est \ {−7 2 , 3} et, sur cet
2 x 2 + x − 21
ensemble,
5 x 2 − 14 x − 3 ( 5 x + 1) ( x − 3)
= facctorisation des polynômes
2 x + x − 21
2 2 ( x + 7 2 ) ( x − 3)
5x + 1
= simplification du facteur commun
2x + 7
5 x 2 − 14 x − 3 5x + 1
On obtient que = si x ≠ − 7 2 et si x ≠ 3.
2 x + x − 21
2 2x + 7
EXEMPLE A.27
2x + 1 3 x + 15
Effectuons le produit × et simplifions le résultat obtenu.
25 − x 2 2 x − 3x − 2
2
2x + 1
Le domaine de est \ {−5, 5}. En effet, la factorisation du dénomi-
25 − x 2
nateur donne 25 − x 2 = ( 5 − x )( 5 + x ). Le dénominateur est nul lorsqu’un de
ses facteurs est nul, c’est-à-dire lorsque x = 5 ou x = −5.
3 x + 15
Le domaine de est \ {− 1 2 , 2}. En effet, la factorisation du
− 3x − 2
2 x2
dénominateur donne 2 x 2 − 3 x − 2 = ( 2 x + 1)( x − 2 ). Le dénominateur est nul
lorsqu’un de ses facteurs est nul, c’est-à-dire lorsque x = − 1 2 ou x = 2.
382 ANNEXE
EXEMPLE A.28
4 x 2 − 36 2x − 6
Effectuons le quotient ÷ et simplifions le résultat obtenu.
10 x + 30 15 x
4 x 2 − 36
Le domaine de est \ {− 3} puisque 10 x + 30 = 0 lorsque
10 x + 30
10 ( x + 3) = 0 , c’est-à-dire lorsque x = −3.
2x − 6
Le domaine de est \ {0} puisque 15 x = 0 lorsque x = 0.
15 x
2x − 6
Il faut également que ≠ 0 , puisqu’on ne doit pas diviser par 0. Or
15 x
2x − 6
= 0 lorsque 2 x − 6 = 0 , c’est-à-dire lorsque x = 3. Pour que la division
15 x
soit possible, il faut donc que x ≠ 3.
4 x 2 − 36 2x − 6 4 x 2 − 36 15 x
÷ = × mulltiplication par la fraction inverse
10 x + 30 15 x 10 x + 30 2x − 6
4 ( x − 3 )( x + 3 ) 15 x
= × factorisation des po
olynômes
10 ( x + 3) 2 ( x − 3)
60 x ( x − 3) ( x + 3)
= multiplication des fractions
20 ( x + 3) ( x − 3)
= 3x simplification des facteurs communs
RAPPELS DE NOTIONS MATHÉMATIQUES 383
EXEMPLE A.29
3x 2x
Effectuons la différence − 2 et simplifions le résultat
x 2 − 7 x + 10 x − 8 x + 15
obtenu.
3x
Le domaine de est \ {2, 5}. En effet, la factorisation du
− 7 x + 10
x2
dénominateur donne x 2 − 7 x + 10 = ( x − 2 )( x − 5 ). Le dénominateur est nul
lorsqu’un de ses facteurs est nul, c’est-à-dire lorsque x = 2 ou x = 5.
2x
Le domaine de est \ {3, 5} . En effet, la factorisation du
x 2 − 8 x + 15
dénominateur donne x 2 − 8 x + 15 = ( x − 3)( x − 5 ). Le dénominateur est nul
lorsqu’un de ses facteurs est nul, c’est-à-dire lorsque x = 3 ou x = 5.
Par conséquent, si x ∉ {2, 3, 5},
3x 2x
− 2
x2 − 7 x + 10 x − 8 x + 15
3x 2x
= − factorisation des dénominateurs
( x − 2 )( x − 5 ) ( x − 3 )( x − 5 )
3 x ( x − 3) 2 x( x − 2)
= − misee au même dénominateur
( x − 2 )( x − 3 )( x − 5 ) ( x − 2 )( x − 3 )( x − 5 )
3 x ( x − 3) − 2 x ( x − 2 )
= soustraction des fractions
( x − 2 )( x − 3 )( x − 5 )
3 x2 − 9 x − 2 x2 + 4 x
= distributivité au numérateur
( x − 2 )( x − 3 )( x − 5 )
x2 − 5 x
= regroupement des termes semblables
( x − 2 )( x − 3 )( x − 5 )
x ( x − 5)
= factorisation au numérateur
( x − 2 )( x − 3 ) ( x − 5 )
x
= simplification du facteur commun
( x − 2 )( x − 3 )
384 ANNEXE
EXERCICES A.10
EXEMPLE A.30
x = 3
2 diviision des deux membres par 8 et simplification
Une équation quadratique à une variable est une équation pouvant s’écrire
sous la forme ax 2 + bx + c = 0, où a, b et c sont des nombres réels et a ≠ 0.
Pour résoudre une équation quadratique de la forme ax 2 + bx + c = 0, où
a, b et c sont des nombres réels et a ≠ 0, on peut utiliser la formule quadratique.
■ L’équation admet deux solutions si le discriminant ( b2 − 4 ac ) est positif,
c’est-à-dire si b2 − 4 ac > 0 . Ces solutions sont données par
−b − b2 − 4 ac − b + b2 − 4 ac
x1 = et x2 =
2a 2a
■ L’équation n’admet qu’une seule solution si le discriminant est nul, c’est-
MaBiblio à-dire si b2 − 4 ac = 0 . Cette solution est donnée par
> Multimédia
> 29. Équation quadratique b
x = −
2a
■ L’équation n’admet aucune solution si le discriminant est négatif, c’est-à-dire
Accédez directement si b2 − 4 ac < 0 .
à l’animation.
goo.gl/nASDBj
La formule quadratique a l’avantage de nous indiquer le nombre de solutions
et nous permet de les trouver assez facilement.
EXEMPLE A.31
EXEMPLE A.32
16 x 2 − 20 x + 3 = 4 x − 6
16 x 2 − 24 x + 3 = − 6 soustraction de 4 x des deux membres
EXEMPLE A.33
Une équation à une variable contenant des fractions algébriques est une équa-
tion dans laquelle on retrouve au moins un quotient de polynômes. Par exemple,
5 x
+6 = est une équation à une variable contenant des fractions algé-
x−5 x−5
briques.
Certaines de ces équations peuvent être ramenées sous la forme d’une équa-
tion linéaire ou d’une équation quadratique à une variable. Nous pouvons alors
utiliser les techniques vues précédemment pour résoudre ces équations.
Il faut cependant être très prudent en manipulant des équations contenant des
fractions algébriques. On doit d’abord déterminer le domaine de l’équation conte-
nant des fractions algébriques, c’est-à-dire l’ensemble des valeurs de la variable pour
lesquelles chacune des fractions algébriques est définie. On cherche ensuite une
solution appartenant au domaine de l’équation.
EXEMPLE A.34
2 3 4
Résolvons l’équation = + 2 . On a
x−3 x + 1 x − 2x − 3
x 2 − 2 x − 3 = ( x + 1 )( x − 3 )
2 3
La fraction algébrique est définie pour x ≠ 3, est définie pour
x−3 x+1
4 4
x ≠ −1 et 2 = est définie pour x ≠ −1 et x ≠ 3. Le
x − 2x − 3 ( x + 1 )( x − 3 )
domaine de l’équation est donc \{−1, 3}.
2 3 4
= +
x−3 x + 1 ( x + 1 )( x − 3 )
2 ( x + 1) 3 ( x − 3) 4
= + mise au même dénomin
nateur
( x − 3 )( x + 1 ) ( x + 1 )( x − 3 ) ( x + 1 )( x − 3 )
2 ( x + 1) 3 ( x − 3) + 4
= addition de fractions
( x + 1 )( x − 3 ) ( x + 1 )( x − 3 )
2 ( x + 1) 3 ( x − 3) + 4
( x + 1 )( x − 3 ) ⋅ = ⋅ ( x + 1 )( x − 3 ) multtiplication par ( x + 1 )( x − 3 )
( x + 1 )( x − 3 ) ( x + 1 )( x − 3 )
2 x + 2 = 3x − 9 + 4 distributivité
EXEMPLE A.35
12 12 12
Résolvons l’équation = 7+ . La fraction algébrique est définie pour
x 1− x x
12
x ≠ 0 et est définie pour x ≠ 1. Le domaine de l’équation est donc
1− x
\{0, 1} .
12 12
= 7+
x 1− x
12 (1 − x ) 7 x (1 − x ) 12 x
= + mise au même dénominateur
x (1 − x ) x (1 − x ) x (1 − x )
12 (1 − x ) 7 x (1 − x ) + 12 x
= addition de fractions
x (1 − x ) x (1 − x )
12 (1 − x ) 7 x (1 − x ) + 12 x
x (1 − x ) ⋅ = ⋅ x (1 − x ) multiplication par x ( 1 − x )
x (1 − x ) x (1 − x )
12 − 12 x = 7 x − 7 x 2 + 12 x distributivité
et
− b + b2 − 4 ac − ( −31) + 625 31 + 25 56
x2 = = = = = 4
2a 2 ( 7) 14 14
EXERCICES A.11
f (1 2) = ( 1 2 )2 − 3 = − 11 4
f (1) = (1)2 − 3 = −2
f ( x + h) = ( x + h)2 − 3 = x 2 + 2 xh + h2 − 3
Pour déterminer si une courbe représente une fonction, il suffit de tracer des
droites verticales. Si chaque droite verticale possède un seul point d’intersection
avec la courbe ou ne coupe pas du tout la courbe, alors cette dernière représente
une fonction (figure A.3 a). Il suffit qu’une seule droite verticale possède plus d’un
point d’intersection avec la courbe (figure A.3 b) pour que cette dernière ne repré-
sente pas une fonction (puisqu’on a alors, pour une même valeur de x, plus d’une
valeur de y).
FIGURE A.3
Représentations graphiques
a) y b) y
3 10
|
|
8
|
2
|
|
1 4
|
|
|
| | | | | | | | | | | | | | | | | |
0 x
–2 –1 1 2 3 4 5 6 –10 –8 –6 –4 –2 0 2 4 6 8 10 x
–2
|
–1
|
–4
|
–2 –6
|
|
–8
|
–10
|
C’est une fonction. Ce n’est pas une fonction.
EXEMPLE A.37
x+1
Déterminons le domaine de la fonction f ( x ) = .
x−2
Pour que la fonction f ( x ) soit définie, il faut que le dénominateur soit dif-
férent de 0, c’est-à-dire qu’il faut que x − 2 ≠ 0 et donc que x ≠ 2. Par consé-
quent, Dom f = \ {2}.
EXEMPLE A.38
L’image d’une fonction f ( x ), notée Ima f , est l’ensemble de toutes les valeurs
réelles de y pour lesquelles il existe une valeur x ∈ Dom f telle que y = f ( x ). Il est
souvent difficile de déterminer l’image d’une fonction de manière algébrique. Nous
nous contenterons donc de la déterminer graphiquement.
Lorsque la représentation graphique d’une fonction f ( x ) est donnée, le
domaine de la fonction est l’ensemble des abscisses (premières coordonnées) des
points de la courbe, et l’image de la fonction est l’ensemble des ordonnées (deuxièmes
coordonnées) des points de la courbe.
EXEMPLE A.39
y = −1, cette valeur ne fait pas partie de l’image de la fonction. Par conséquent,
4 ( 2, 7 2 ) Ima f = ]−1, 7 2 ].
|
f ( x)
2
|
–2 0 2 4 x
( −1, −1 ) –2
point d’intersection de la courbe décrite par la fonction f ( x ) avec l’axe vertical.
|
EXEMPLE A.40
FIGURE A.5
Représentation graphique de la fonction f ( x )
y
20
|
f ( x)
15
|
10
|
5
|
| | | | | |
–2 –1 0 1 2 3 4 x
–5
|
–10
|
–15
|
–20
|
EXERCICES A.12
x x
y
b) d) y
1
( 1, 1 )
f (x )
( −2 , − 1 10 )
–2,5 –2 –1,5 –1 –0,5 0 0,5 1 1,5 x
( −1, − 1 3 )
–1
392 ANNEXE
b) y
12
g (x)
10
8
6
4
2
( 8 3 , 0 )
–2 –1 0 1 2 3 4 x
–2
–4 ( 2 , − 8 3 )
= f (6 − 4 x) car g ( x ) = 6 − 4 x
= 6 − 4x car f ( 6 − 4 x ) = 6 − 4x
Pour que cette fonction soit définie, il faut que la quantité sous le radical ne
soit pas négative. Or,
6 − 4 x ≥ 0 ⇔ 4 x ≤ 6 ⇔ x ≤ 3
2
( g f )( x ) = g ( f ( x )) par définition
= g( x) car f ( x ) = x
= 6−4 x car g ( x) = 6 − 4 ( x)
Pour que cette fonction soit définie, il faut que la quantité sous le radical ne soit
pas négative, c’est-à-dire qu’il faut que x ≥ 0. Par conséquent, Dom g f = [ 0, ∞[ .
EXERCICE A.13
FIGURE A.6
Accédez directement
à l’animation.
goo.gl/nRGMeZ
x x x
m > 0 m <0 m = 0
EXEMPLE A.42
* Dans plusieurs ouvrages rédigés en langue française, on définit une fonction de la forme f ( x ) = mx + b,
où m et b sont des nombres réels, comme une fonction affine (peu importe la valeur de b) et comme
une fonction linéaire (lorsque b = 0). Dans les volumes de langue anglaise, on ne fait pas cette dis-
tinction : les fonctions de la forme f ( x ) = mx + b sont appelées linear functions, et ce, peu importe la
valeur de b. Comme toutes les fonctions de la forme f ( x ) = mx + b, où m et b sont des nombres réels,
sont représentées par des droites, les auteurs ont choisi de les appeler fonctions linéaires (linéaire étant
employé au sens mathématique défini dans Le Petit Robert : « Qui peut être représenté dans l'espace
euclidien par une droite »).
394 ANNEXE
FIGURE A.7
Droite décrite par la fonction f ( x ) = −2 x + 5
y
f ( x ) = −2 x + 5 8
|
7
|
6
( 0, 5 )
|
5
|
4
|
3
|
2
|
1 (5 2 , 0 )
|
| | | |
–1 0 1 2 3 x
–1
|
–2
|
On a Dom f = et Ima f = .
FIGURE A.8
Pente (ou taux de variation) d’une droite
y
( x2 , y2 )
∆y = y2 − y1
( x1 , y1 ) ∆ x = x2 − x1
EXEMPLE A.43
Trouvons l’équation de la droite passant par les points (1, 8 ) et ( 3, 2 ). Détermi-
nons d’abord la pente (ou taux de variation) de la droite :
y2 − y1 2−8 −6
m = = = = −3
x2 − x1 3−1 2
RAPPELS DE NOTIONS MATHÉMATIQUES 395
EXERCICES A.14
FIGURE A.9
Accédez directement
Allure de la parabole décrite par la fonction f ( x ) = ax 2 + bx + c
à l’animation.
goo.gl/nRGMeZ Si a > 0 Si a < 0
Axe de symétrie Sommet ( h, k )
TABLE AU A .5
Allure de la parabole décrite par la fonction f ( x ) = ax 2 + bx + c
x x
x x
EXEMPLE A.44
b 12
■ L’abscisse du sommet de la parabole est h = − = − = −3. On obtient
2a 2(2)
l’ordonnée du sommet en évaluant f ( −3) = 2 ( −3)2 + 12 ( −3) + 10 = − 8. Par
conséquent, le sommet de la parabole est ( −3, −8 ).
■ Comme b2 − 4 ac = 12 2 − 4 ( 2 )(10 ) = 144 − 80 = 64 > 0 , la fonction admet
deux zéros :
−b − b2 − 4 ac −12 − 64 −20
x1 = = = = −5
2a 2(2) 4
et
−b + b2 − 4 ac −12 + 64 −4
x2 = = = = −1
2a 2(2) 4
La parabole coupe donc l’axe des abscisses aux points ( −5, 0 ) et ( −1, 0 ).
■ Comme f ( 0 ) = 2 ( 0 )2 + 12 ( 0 ) + 10 = 10 , l’ordonnée à l’origine est 10. La
parabole coupe donc l’axe vertical au point ( 0, 10 ).
La représentation graphique de la fonction f ( x ) = 2 x 2 + 12 x + 10 est don-
née à la figure A.10. On constate que Dom f = et Ima f = [ −8, ∞[ .
FIGURE A.10
Parabole décrite par la fonction f ( x ) = 2 x 2 + 12 x + 10
y
f ( x ) = 2 x 2 + 12 x + 10
12
(− 6 , 10 ) 10 ( 0 , 10 )
8
6
4
( −5, 0 ) ( −1, 0 ) 2
–7 –6 –5 –4 –3 –2 –1 0 1 x
–2
–4
(− 4 , − 6 ) ( −2 , − 6 ) –6
–8
( −3, − 8 )
–10
EXERCICE A.15
2
f ( x) = x
–3 –2 –1 0 1 2 3 x
–1
EXEMPLE A.45
EXEMPLE A.46
EXERCICE A.16
Résolvez l’équation.
a) 4 − x = 6 c) −2 x + 4 = 5 e) 2 3 − x + 1 = 1
b) 2 x − 1 = 3 d) − 1 2 5 − 2 x = − 4 f) 3 3 x + 4 − 5 = 10
–1 0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 x
–1
EXEMPLE A.47
x + 5 = 2x − 5
( x + 5 ) = ( 2 x − 5 )2
2
x + 5 = 4 x 2 − 20 x + 25
0 = 4 x 2 − 21 x + 20
et
−b + b2 − 4 ac − ( −21) + 121 32
x2 = = = = 4
2a 2(4) 8
Si x = 5
4, on a
x+5 +5 = 5
4 + 20
4 +5 = 25
4 +5 = 5
2 +5 = 5
2 + 10
2 = 15
2
et
2 x = 2 (5 4) = 5
2
x+5 +5 = 4 + 5 + 5 = 3 + 5 = 8 = 2(4) = 2 x
Par conséquent, l’équation x + 5 + 5 = 2 x n’admet qu’une seule solution,
soit x = 4, et alors S = {4}.
Une équation contenant une ou des racine(s) carrée(s) n’admet pas toujours de
solution, comme l’illustre l’exemple suivant.
EXEMPLE A.48
4+ 2 x − 3 = 2 ⇔ 2 x − 3 = −2
La dernière égalité est toujours fausse, car pour tout x ∈ [ 3 2 , ∞[ , on a
2 x − 3 ≥ 0 (la racine carrée d’un nombre ne peut pas être négative). L’équa-
tion 4 + 2 x − 3 = 2 n’admet donc aucune solution dans l’ensemble des nombres
réels, et alors S = ∅.
RAPPELS DE NOTIONS MATHÉMATIQUES 401
EXERCICE A.17
Résolvez l’équation.
a) 2 x + 2 − 4 = 6 c) 2 x + x = 3 e) 3 x − 2 − 3x = 0
b) 5 − 6x = 2 d) x = 2 − x − 1 f) 3 x + 31 − 2 = 2 x − 3
Accédez directement y y
à l’animation.
goo.gl/nRGMeZ f ( x ) = bx f ( x ) = bx
( 0 , 1 ) y = 0 y = 0 ( 0 , 1 )
x x
Si b > 1 Si 0 < b < 1
( 1, 0 )
( 1, 0 ) x x
x = 0 f ( x ) = logb x
y = x ⇔ b y = x
Les fonctions f ( x ) = logb x et g ( x ) = b x sont donc des fonctions réciproques.
On obtient la courbe décrite par la fonction f ( x ) en intervertissant les coordonnées
( 0 , 1 )
f ( x ) = log b x des points de la courbe décrivant la fonction g ( x ). Les courbes décrites par ces
deux fonctions sont donc symétriques par rapport à la droite y = x , comme l’il-
x
lustre la figure A.15.
( 1, 0 )
Les bases e et 10 sont celles qui sont les plus couramment utilisées dans les
fonctions logarithmiques. Par conséquent, on utilise une notation particulière pour
ces fonctions. Ainsi, la fonction logarithmique de base e s’écrit f ( x ) = ln x [plutôt
que f ( x ) = loge x ], et on parle alors de logarithme naturel ou de logarithme népé-
rien. La fonction logarithmique de base 10 s’écrit f ( x ) = log x [plutôt que
f ( x ) = log10 x ], et on parle alors de logarithme de Briggs ou de logarithme décimal.
MaBiblio
> Multimédia Le tableau A.6 présente les propriétés des logarithmes qui sont très utiles pour
> 32. Réciproque d’une résoudre les équations exponentielles ou les équations logarithmiques.
fonction
Pour résoudre une équation exponentielle, il suffit d’appliquer un logarithme
de chaque côté de l’égalité et d’utiliser la propriété 5.
Accédez directement
à l’animation.
goo.gl/hwGXcu EXEMPLE A.49
72 x + 1 = 3 x − 2
ln 72 x + 1 = ln 3x − 2 application d’un loggarithme à chaque membre
2 x ln 7 + ln 7 = x ln 3 − 2 ln 3 distributivité
x ( 2 ln 7 − ln 3) = −2 ln 3 − ln 7 mise en évidence de x
ln 72 x + 1 = ln 3x − 2 application d’un loggarithme à chaque membre
x ( 2 ln 7 − ln 3) = −2 ln 3 − ln 7 mise en évidence de x
−2 ln 3 − ln 7
x = division des deux membres par (2 ln 7 − ln 3)
2 ln 7 − ln 3
x ≈ −1, 483
−2 ln 3 − ln 7
La solution de l’équation est donc x = ≈ −1, 483 .
2 ln 7 − ln 3
EXEMPLE A.51
2 x = 41
x = 41
2
EXEMPLE A.52
2x + 1
log 3 2 = 2 propriété 4 : log b ( )=
M
log b M − log b N
( x − 3)
N
2x + 1
= 32 définition d’un logarithme : log b x = y ⇔ b y = x
( x − 3)2
2 x + 1 = 9 ( x − 3)2
2 x + 1 = 9 ( x2 − 6 x + 9 )
2 x + 1 = 9 x 2 − 54 x + 81
0 = 9 x 2 − 56 x + 80
404 ANNEXE
EXERCICES A.18
B O A
θ
θ
O A B
Lorsqu’on divise un cercle en 360 parties égales avec des rayons, l’angle au
FIGURE A.18 centre entre deux rayons consécutifs mesure un degré (1º). La figure A.18 présente
Angles particuliers deux angles particuliers mesurés en degrés.
La mesure de l’angle au centre compris entre deux rayons (figure A.19 a) qui
interceptent sur le cercle un arc de longueur L égale au rayon r du cercle est un
60° radian (1 rad). Un angle au centre interceptant un arc de longueur L = 2 r mesure
donc 2 rad (figure A.19 a). De façon générale, un angle au centre interceptant un
–90°
L L
arc de longueur L = r mesure θ = rad (figure A.19 b).
r r
FIGURE A.19
Lien entre un angle en radians et la longueur d’un arc de cercle
a) b) L
L=r
r θ
1 rad
L
θ = rad
r r
–2 rad
L = 2r
Lorsqu’on exprime un angle en radians, on omet souvent les unités (rad), alors
que le symbole des degrés (°), lui, n’est jamais omis.
L’angle au centre correspondant à un tour complet du cercle est de 360° ou de
L 2π r
θ = = = 2π rad . On peut donc facilement passer d’une unité de mesure à
r r
l’autre. En effet, puisque 360° = 2π rad, alors 1° = π 180 rad et 1 rad = ( 180 π ) .
°
EXEMPLE A.53
P ( θ ) = ( x , y ) EXEMPLE A.54
FIGURE A.21
Points trigonométriques remarquables
P ( π 2 ) = ( 0 , 1 )
P( 2π
3 )= ( −1 2 ,
3
2 ) P (π 3) = ( 1 2 , 3
2 )
P ( 3π 4 ) = ( − 2
2 ,
2
2) P (π 4 ) = ( 2
2 ,
2
2 )
P( 5π
6 ) = (− 3
2 , 1 2 ) P( π
6 )= ( 3
2 , 1 2 )
P ( π ) = ( −1, 0 ) P ( 0 ) = ( 1, 0 )
P ( 7π 6 ) = ( − 3
2 , − 2
1
) P ( 11 π 6 ) = ( 3
2 , − 2
1
)
P( 5π
4 ) = (− 2
2 , −
2
2 ) P( 7π
4)=( 2
2 , −
2
2 )
P ( 4 π 3 ) = ( − 1 2 , − 3
2 ) P ( 5π 3 ) = ( 1 2 , − 3
2 )
P ( 3 π 2 ) = ( 0 , −1 )
ou
P (θ ) = P θ − 2 π = P θ − 4 π = sens des aiguilles d’une montre
1 tour 2 tours
EXEMPLE A.55
P ( − 2 π 3 ) = P ( 4 π 3 ) = − 1 2 , − ( 3
2 )
Par ailleurs, puisque 7π
2 − 2π = 7π
2 − 4π
2 = 3π
2, alors
P ( 7π 2 ) = P ( 3π 2 ) = ( 0, −1)
P (θ ) = ( cosθ , sin θ )
EXEMPLE A.56
cos ( 5π 6 ) = − 3
2 première coordonnée du point P ( 5 π 6 ) = (− 3
2 , 1
2 )
sin ( 5π 6 ) = 1
2 deuxième coordonnée du point P ( 5 π 6 ) = (− 3
2 , 1
2 )
sin ( 5π 6 ) 1 1 2 1 1 3 3
tg ( 5π 6 ) = = 2
= = − = − = −
cos ( 5π 6 ) − 32 2− 3 3 3 3 3
cos ( 5π 6 ) − 3 3 2
cotg ( 5π 6 ) = = 1 2 = − = − 3
sin ( 6 )
5 π
2 2 1
1 1 2 2 2 3 2 3
sec ( 5π 6 ) = = = 1 = − = − = −
cos ( 5π
6 ) − 3
2
− 3 3
3 3 3
1 1 2
cosec ( 5π 6 ) = = = 1 = 2
sin ( 5π
6 ) 1
2
1
408 ANNEXE
Vous trouverez dans l’aide-mémoire qui accompagne ce manuel les valeurs des
six fonctions trigonométriques pour certains angles remarquables, ainsi que les
graphiques de ces six fonctions.
EXERCICES A.19
FIGURE A.23
Cercle trigonométrique
P (θ ) = ( cosθ , sin θ )
1
y
θ
x
En divisant tous les termes de l’identité (1) par cos 2 θ (pour les valeurs de q
telles que cos θ ≠ 0), on obtient une deuxième identité trigonométrique, soit
cos 2 θ sin 2 θ 1
+ =
cos θ
2 cos2 θ cos2 θ
1 + tg 2 θ = sec 2 θ (2)
En divisant tous les termes de l’identité (1) par sin 2 θ (pour les valeurs de q
telles que sin θ ≠ 0), on obtient une troisième identité trigonométrique, soit
cos 2 θ sin 2 θ 1
+ =
sin θ
2 sin θ
2 sin 2 θ
cotg 2 θ + 1 = cosec 2 θ (3)
Le tableau A.7 présente les trois identités obtenues ci-dessus ainsi que quelques
autres identités importantes.
TABLE AU A .7
Identités trigonométriques
7. sin α sin β = 1
2 [ cos(α − β ) − cos (α + β )] 14. cos2 θ = 1
2 [1 + cos ( 2θ ) ]
EXEMPLE A.57
EXEMPLE A.58
Comme on peut le constater sur la figure A.24, il y a une relation étroite entre
les coordonnées du point P (θ ) et celles du point P ( −θ ) .
FIGURE A.24
P (θ ) et P ( −θ )
y
P (θ ) = ( cosθ , sin θ )
θ ( 1, 0 )
–θ x
P ( −θ ) = ( cos ( −θ ) , sin ( −θ ) )
EXEMPLE A.59
EXERCICES A.20
1 − cos ( 2 x )
e) = tg x
sin ( 2 x )
cos θ + sin θ cos θ − sin θ
f) − = 2 tg ( 2θ )
cos θ − sin θ cos θ + sin θ
g) ( cosec t + cotg t ) ( cosec t − cotg t ) = 1
sin 2 θ
h) 1 − = − cos θ
1 − cos θ
1 − tg 2 θ
i) + 1 = 2 cos2 θ
1 + tg 2 θ
cotg x − tg x
j) = cos ( 2 x )
cotg x + tg x
sec 2 θ
k) = sec ( 2θ )
2 − sec 2 θ
2
l) sec 2 ( t 2 ) =
1 + cos t
2. Démontrez les relations de la dernière colonne du tableau A.8.
412 ANNEXE
EXEMPLE A.60
EXEMPLE A.61
EXEMPLE A.62
arctg ( 1 x ) + π si x < 0
arccotg x =
arctg ( x ) si x > 0
1
arcsec x = arccos ( 1 x ) , si x ≥ 1
arccosec x = arcsin ( 1 x ), si x ≥ 1
Les graphiques des fonctions trigonométriques inverses se trouvent dans
l’aide-mémoire.
EXERCICE A.21
EXEMPLE A.63
Une jeune fille fait voler un cerf-volant. Elle a laissé dérouler 35 m de corde et
l’angle que fait la corde avec l’horizontale est de 24° (figure A.26). Déterminons
la hauteur du cerf-volant par rapport au sol si la main tenant la corde se situe à
1,5 m du sol.
FIGURE A.26
Hauteur d’un cerf-volant
35 m x
24°
1,5 m
EXEMPLE A.64
15 m
10 m
θ
α β
12 m
20 m
RAPPELS DE NOTIONS MATHÉMATIQUES 415
Alors, θ ≈ 180° − 39, 81° − 61, 93° = 78, 26° . Par conséquent, l’angle d’obser-
vation de la caméra est d’environ 78,26°.
La loi des sinus est une relation entre les angles et les côtés d’un triangle quel-
FIGURE A.28 conque (figure A.28). Elle permet de déterminer les mesures manquantes dans un
Triangle quelconque triangle si on connaît deux angles et un côté ou si on connaît un angle et deux côtés
(dont le côté opposé à l’angle connu).
β a La loi des cosinus permet de déterminer les angles dans un triangle quel-
c
conque (figure A.28) si on connaît tous les côtés ou de déterminer la mesure du
α γ troisième côté lorsqu’on connaît deux des côtés et l’angle entre ces deux côtés.
b
La loi des sinus est :
sin α sin β sin γ
= =
a b c
La loi des cosinus est :
c 2 = a 2 + b2 − 2 ab ( cos γ )
EXEMPLE A.65
Les garde-côtes ont deux stations situées en bord de mer à 240 km de distance,
l’une directement au nord de l’autre. Un signal de détresse d’un bateau en haute
FIGURE A.29 mer parvient aux deux stations. Le schéma présenté à la figure A.29 résume la
Bateau en détresse en haute mer situation. Déterminons la distance entre le bateau et chacune des stations.
Station 2 La mesure de l’angle du sommet correspondant à la position du bateau est
égale à 180° − 58° − 63° = 59°. Appliquons la loi des sinus. On a
x
63° sin 59° sin 63° sin 59° sin 58°
= =
240 km Bateau 240 y 240 x
240 ( sin 63° ) 240 ( sin 58° )
58° y y = x =
sin 59° sin 59°
y ≈ 249, 47 x ≈ 237, 45
Station 1
Par conséquent, la distance entre le bateau et la station 1 est d’environ
249,47 km, et la distance entre le bateau et la station 2 est d’environ 237,45 km.
EXEMPLE A.66
Deux résidences sont situées sur le bord d’un lac (figure A.30). Pour se rendre
de la résidence A à la résidence B par voie terrestre, on doit parcourir 2,48 km
sur une route jusqu’au point C et ensuite parcourir 4,12 km sur une autre route
faisant un angle de 128° avec la première pour arriver à la résidence B. Déter-
minons la distance entre les deux résidences par bateau.
416 ANNEXE
FIGURE A.30
Résidences sur le bord d’un lac
c B
A
128°
2,48 km 4,12 km
c 2 = 4, 12 2 + 2, 48 2 − 2 ( 4, 12 )( 2, 48 )( cos 128° )
c2 = 4, 12 2 + 2, 48 2 − 2 ( 4, 12 )( 2, 48 )( cos 128° )
c ≈ 5, 98
EXERCICES A.22
a) 4 c)
1
θ
5,85
b)
1,9
θ
θ
3,2 2
b) E d) J
5 4
3
95°
D 5 F L
K
7
Réponses aux exercices récapitulatifs
C hap i t re 1
1. a) f ( 2 ) = 4 g) lim f ( x ) = 4 l) lim f ( x ) = 1
x → −2 + x→1
f) lim f ( x ) = 1
x → −2 −
x3 + 3 x2 + x − 1 2
Par conséquent, lim = .
x→1 3x + 3 3
x3 + 3 x2 + x − 1 2
Par conséquent, lim = − .
x → −1 3x + 3 3
f (x) s’approche de 6
5
. f (x) s’approche de 6
5
.
6. Asymptotes horizontales : y = −2 et y = 1.
Asymptotes verticales : x = −3 et x = 3.
7. a) lim f ( x ) = −∞ et lim+ f ( x ) = ∞ de sorte que lim f ( x ) n’existe pas.
x → 2− x→ 2 x→ 2
Quand x s’approche de 2 par Quand x s’approche de 2 par
la gauche ( x → 2 − ) , la droite ( x → 2 + ) ,
b) lim f ( x ) = 3
x→ − ∞
Quand x devient de plus en plus petit ( x → −∞ ) ,
f ( x ) se rapproche de 3 [ f ( x ) → 3 ] .
c) lim f ( x ) = 3
x→ ∞
Quand x devient de plus en plus grand ( x → ∞ ),
f ( x ) se rapproche de 3 [ f ( x ) → 3 ] .
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 1 419
8. y
Chapitre 1
|
|
|
6
|
|
4
|
|
2
|
|
| | | | | | | | | | | | | | | | | |
0 x
5
|
–2
|
|
–4
|
|
|
|
|
|
9. a) −2
b) 12
c) −1
d) 3
e) −32
f) 1
g) lim ( x 2 + 2 ) x + 5 = ( −1)2 + 2 −1 + 5 = 6
x → −1
h) −9
i) −1
j) 0
4 5x + 1 4 5 ( 3) + 1 2 1
k) lim = = =
x→ 3 (5 − x) 3
( 5 − 3) 3
8 4
l) − 12
m) lim − f ( x ) = lim − ( 8 − x 2 ) = 8 − ( −3)2 = −1
x → −3 x → −3
lim + f ( x ) = lim + ( x + 2 ) = −3 + 2 = −1
x → −3 x → −3
x+1 0+1
n) lim f ( x ) = lim− = = 1
x → 0− x→ 0 x2 + 1 02 + 1
x 0
lim f ( x ) = lim+= = 0
x → 0+ x+1 0+1 x→ 0
p) − 10 3
q) lim x + 1 n’existe pas. Par conséquent, lim x + 1 n’existe pas.
x → −1− x → −1
r) 0
s) 0
t) lim 4 t 2 − t n’existe pas.
t →1
420 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 1
2, 20 x si 0 ≤ x < 100
10. a) P ( x ) =
2 x si x ≥ 100
Chapitre 1
b) 176 $
c) 240 $
d) 200 $
e) 200 $
f) 220 $
g) Comme lim + P ( x ) = 200 $ ≠ 220 $ = lim P ( x ), lim P ( x ) n’existe pas.
x → 100 x → 100 − x → 100
11. a) −∞
b) ∃
t2 + 1 t2 + 1
c) Lorsque t < 0, t = − t . Par conséquent, lim− = lim− = ∞.
t→0 t t→0
− t
1
forme
0+
x2 + 4 x − 3 x2 + 4 x − 3 x2 + 4 x − 3
d) lim− = ∞ et lim+ = −∞, de sorte que lim
x→1
1−
2
x x→1
1−
2
x x→1 1 − x2
2 2
forme forme
0+ 0−
n’existe pas.
e) ∞
f) lim
x→ − ∞
3
2 x + 3 = lim
x→ − ∞
3 x(2 + 3
x ) x → −∞
(
= lim 3 x 3 2 + 3 x = −∞ )
3
forme − ∞ 2 + 0
g) ∃
h) 0
1 1
i) lim = lim = 0
t→∞ 7 t 3 + 3t + 5 t t→∞ 3
t 7 + t2 + 5 52
3
t
( )
1
forme
∞( 7 + 0 + 0 )
j) ∞
3− x 3− x 3− x 3− x
k) lim = lim − = ∞ et lim + 2 = lim + = ∞,
x → −3− x2 + 6 x + 9 x → −3 ( x + 3 )2 x → −3 x + 6 x + 9 x → −3 ( x + 3 )2
6 6
forme forme
0+ 0+
3− x
de sorte que lim = ∞.
x → −3 x2 + 6x + 9
l) ∃
m) ∞
n) ∃
o) ∃
p) 0
q) On a
27t 3 + 2 27t 3 + 2 27t 3 + 2
lim = lim− = lim− = ∞
t → 1 3 t ( 9 t 2 − 6 t + 1) t → 1 3 t ( 3t − 1 )
2
t → 1 3− 9t 3 − 6t 2 + t
3
forme
0+
27t 3 + 2
Par conséquent, lim = ∞.
t → 13 9t 3 − 6t 2 + t
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 1 421
r) ∞
1 1 1
Chapitre 1
s) lim = lim = lim
x→ − ∞ 2 x2 − 3x + 1 x→ − ∞ x2 (2 − 3
x + 1
x2 ) x→ − ∞ x2 2− 3
x + 1
x2
1 1
= lim = lim = 0
x→ − ∞ x 2− 3
x + 1
x2 − x 2 − 3 x + 1 x2
x→ − ∞
1
forme
∞ 2−0+0
1 475
12. a) Q = − 100
P
b) 490
c) ∞
d) Le prix du bien étant pratiquement nul, il n’y a donc pas de frein économique à la
consommation, de sorte qu’il n’y a pas de limite à la quantité de ce bien que les
consommateurs veulent acheter.
e) Il a fallu utiliser une limite à droite parce que le prix d’un bien est nécessairement
positif.
f) −100
g) Une telle réponse n’a pas de sens puisqu’il n’est pas possible d’acheter une
quantité négative du bien considéré. Le domaine de la fonction de quantité
devrait donc être limité aux valeurs pour lesquelles celle-ci est non négative,
1 475
c’est-à-dire pour Q = − 100 ≥ 0.
P
h) P = 14, 75 $
13. a) x ∈ [ 0, 100[
b) 300 000 $
c) 0$
d) Une réduction nulle de la pollution n’entraîne aucun coût.
e) On n’engage pas une firme pour effectuer une réduction négative de la pollution.
f) ∞$
g) Pour ramener la pollution à zéro, c’est-à-dire pour effectuer une réduction de
100 % de la pollution, il faudrait effectuer une dépense infinie, de sorte qu’il est
économiquement impraticable de tenter de dépolluer complètement le lac.
h) On ne peut pas réduire la pollution de plus de 100 %.
i) La ville pourra réduire la pollution du lac d’environ 47,4 %.
14. a) ∞
b) La force d’attraction de deux charges de signes contraires très près l’une de l’autre
est extrêmement grande, voire infinie.
c) Il faut évaluer la limite à droite puisque la distance séparant deux charges ne peut
pas être négative.
d) 0
e) La force d’attraction de deux charges de signes contraires très éloignées l’une de
l’autre est extrêmement faible, voire nulle.
15. a) 362, 5 millions $
b) 325 millions $
c) Sans campagne publicitaire, la compagnie tire un revenu de 325 millions $ de la
vente de ses produits.
422 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 1
d) 400 millions de $
e) Avec un très grand investissement, voire un investissement infini, en publicité,
Chapitre 1
tA 10 10
16. a) t B = = = ≈ 10, 000 5 jours
1−
v2 ( 0, 01c ) 2
0, 000 1 c 2
1− 1−
c2 c2 c2
tA 10 10
b) t B = = = ≈ 22, 9 jours
v2
1− 2 ( 0, 9 c )2 1−
0, 81 c 2
1−
c c2 c2
tA 10
c) lim t B = lim− = lim− = ∞ jours
v → c− v→ c v2 v→ c v2
1− 2 1− 2
c c
10
forrme
0+
x−4 x−4 1 1
18. a) lim = lim = lim =
x→ 4 x2 − 3 x − 4 x → 4 ( x − 4 ) ( x + 1) x→ 4 x + 1 5
b) 0
1 1 4 (1) 1( t + 2 ) 4 − (t + 2 )
− −
t + 2 4 4(t + 2 ) 4(t + 2 ) 4 (t + 2 )
c) lim = lim = lim
t→2 t2 − 4 t→2 t2 − 4 t→2 t2 − 4
4 − (t + 2 ) 1 4 − t − 2 1
= lim ⋅ 2 = lim ⋅
t → 2 4(t + 2 ) t − 4 t → 2 4 ( t + 2 ) ( t − 2 )( t + 2 )
2−t − (t − 2 ) −1 1
= lim = lim = lim = −
t→2 4 ( t − 2 )( t + 2 ) 2 t→2 4 ( t − 2 ) ( t + 2 )2 t→2 4 ( t + 2 )2 64
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 1 423
d) lim
2− x − 2
= lim
( 2− x − 2 )( 2− x + 2 )
( 2− x + )
Chapitre 1
x→ 0 x x→ 0 x 2
= lim
( 2− x )2 + 2− x 2 − 2 2− x − ( 2 )2
x→ 0 x ( 2− x + 2 )
(2 − x) − 2 −x
= lim = lim
x→ 0 x ( 2− x + 2 ) x→ 0 x ( 2− x + 2 )
−1 −1 2
= lim = = −
x→ 0 2− x + 2 2 2 4
e) −3
x 3 + 6 x 2 + 4 x + 24 ( x + 6 ) ( x2 + 4 ) x2 + 4 40
f) lim = lim = lim = = 1
x → − 6 x 3 + 5 x 2 − 8 x − 12 x→ − 6 ( x + 6 ) ( x2 − x − 2 ) x→ − 6 x2 − x − 2 40
g) 1
40
x x x −x x
h) lim = lim+ = 1 et lim− = lim− = −1, de sorte que lim n’existe pas.
x → 0+ x x→ 0 x x→ 0 x x→ 0 x x→ 0 x
i) − 1 32
j) 1
8
k) 2
l) −23
m) 12
2 x2 − 3 x − 5 ( x + 1) ( 2 x − 5 ) 2x − 5 2x − 5
n) lim = lim = lim . Or, lim − = ∞ et
x → −1 x + 2 x + 1
2 x → −1 ( x + 1 ) ( x + 1 ) x → −1 x + 1 x → −1 x + 1
−7
forme
0−
2x − 5 2 x2 − 3 x − 5
lim + = −∞, de sorte que lim 2 n’existe pas.
x → −1 x + 1 x → −1 x + 2 x + 1
−7
forme
0+
o) − 9 2
p) lim
3 − x2 + 5
= lim
3 − x2 + 5 3 + x2 + 5( )( )
x → −2 3x + 6 x → −2 ( 3 x + 6 ) 3 + x2 + 5 ( )
( )
2
9 + 3 x2 + 5 − 3 x2 + 5 − x2 + 5
= lim
x → −2 ( 3 x + 6 )( 3 + x 2 + 5 )
9 − ( x2 + 5) 4 − x2
= lim = lim
x → −2 ( 3 x + 6 )( 3 + x 2 + 5 ) x → −2 ( 3 x + 6 )( 3 + x 2 + 5 )
(2 − x) (2 + x) 2− x
= lim = lim
x → −2 3( x + 2) (3 + x + 5 )
2 x → −2 3( 3 + x2 + 5 )
4 2
= =
18 9
q) 1
t3 − 1 t3 − 1 t3 − 1 t
r) lim = lim = lim = lim ( t 3 − 1) ⋅
t →1
1−
1 t →1 t
−
1 t →1 t − 1 t →1 t − 1
t t t t
t ( t 3 − 1) t ( t − 1) ( t 2 + t + 1)
= lim = lim = lim t ( t 2 + t + 1) = 3
t →1 t −1 t →1 ( t − 1) t →1
s) ∃
424 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 1
t) − 18
u) 4
Chapitre 1
3
v) −4
w) −4
x) − 1 a2
t −a − (t − a ) a−t 1 1
y) lim = lim− = lim− = lim− =
t → a− a2 − t 2 t → a ( a − t )( a + t ) t →a (a − t ) (a + t ) t→a a + t 2a
t −a t −a − (a − t ) −1 1
lim = lim+ = lim+ = lim+ = −
t → a+ a2 − t 2 t → a ( a − t )( a + t ) t →a (a − t ) (a + t ) t→a a + t 2a
t −a
Par conséquent, si a ≠ 0, lim n’existe pas.
t→a a2 − t 2
z) −∞
19. Pour que la limite existe (et soit égale à 5 ), il faut que le numérateur tende vers 0
c
lorsque x → 0, sinon la limite est du type . Par conséquent,
0
lim
x→ 0
( ax + b − )
5 = 0 ⇒ 0+b − 5 = 0 ⇒ b = 5 ⇒ b= 5
On a donc
ax + 5 − 5
lim = 5
x→ 0 x
⇒ lim
( ax + 5 − 5 )( ax + 5 + 5 ) = 5
x→ 0 ( ax + 5 + 5 )x
⇒ lim
( ax + 5 ) + ax + 5 5 −
2
5 ax + 5 − ( 5 )2 = 5
x→ 0 x ( ax + 5 + 5 )
( ax + 5 ) − 5
⇒ lim = 5
x→ 0 x ( ax + 5 + 5 )
ax
⇒ lim = 5
x→ 0 x ( ax + 5 + 5 )
a a
⇒ = 5 ⇒ = 5 ⇒ a = 10
0+5 + 5 2 5
x2 − 4 ( x − 2 )( x + 2 )
lim f ( x ) = lim = lim ( x − 2 ) 3 ( x + 2 ) = 0 , de sorte
2
i) = lim
x→ 2 x−2
x→ 2 3 x→ 2 3
x−2 x→ 2
Chapitre 1
que la droite x = 2 n’est pas une asymptote verticale à la courbe décrite par la
x2 − 4
fonction f ( x ) = 3 .
x−2
j) lim f ( x ) = lim
2 x2 + 4 − 6
= lim
( 2 x2 + 4 − 6 )( 2 x2 + 4 + 6 )
x→ 4 x→ 4 x−4 x→ 4 ( x − 4 )( 2 x2 +4 +6 )
( )
2
2 x2 + 4 + 6 2 x 2 + 4 − 6 2 x 2 + 4 − 36
= lim
x→ 4 ( x − 4 )( 2 x 2 + 4 + 6 )
2 x 2 + 4 − 36 2 ( x 2 − 16 )
= lim = lim
x→ 4 ( x − 4 )( 2 x2 +4 +6 ) x→ 4 ( x − 4 )( 2 x 2 + 4 + 6 )
2 ( x − 4) ( x + 4) 2( x + 4) 16 4
= lim = lim = =
x→ 4 ( x − 4) ( 2 x2 +4 +6 ) x→ 4 2 x2 +4 +6 12 3
c) 2 x
f ( x + h) − f ( x ) ( x + h )2 − ( x + h ) − ( x 2 − x )
d) lim = lim
h→ 0 h h→ 0 h
x 2 + 2 xh + h2 − x − h − x 2 + x
= lim
h→ 0 h
2 xh + h2 − h h ( 2 x + h − 1)
= lim = lim
h→ 0 h h→ 0 h
= lim ( 2 x + h − 1) = 2 x − 1
h→ 0
2
e)
( 5 − 2 x )2
1 1 1 x2 1( x + h )2
− −
f ( x + h) − f ( x ) ( x + h) 2
x2 ( x + h) 2
x2 x 2 ( x + h )2
f) lim = lim = lim
h→ 0 h h→ 0 h h→ 0 h
x 2 − ( x + h )2 1 x 2 − ( x 2 + 2 xh + h2 )
= lim ⋅ = lim
( x + h) x h( x + h )2 x 2
2
h→ 0 2 h h→ 0
−2 xh − h2 − h ( 2 x + h)
= lim = lim
h→ 0 h( x + h )2 x 2 h→ 0 h ( x + h )2 x 2
− ( 2 x + h) 2x 2
= lim = − 2 2 = − 3
h→ 0 ( x + h)2 x 2 ( x )x x
2
g)
( x + 1)2
426 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 1
f ( x + h) − f ( x ) x+h − x
h) lim = lim
h→ 0 h h→ 0 h
Chapitre 1
= lim
( x+h − x )( x+h + x )
h→ 0 ( x + h + x)
h
= lim
( x + h )2 + x + h x − x x+h − ( x )2
h→ 0 h( x + h + x )
x+h− x h
= lim = lim
h→ 0 (
h x+h + x ) h→ 0 h ( x+h + x )
1 1
= lim =
h→ 0 x+h + x 2 x
1
i)
2x − 1
1
j) − 3
2 3x 2
22. a) t = 80 ≈ 8, 9 s
b) Intervalle de temps 10 ; 11 : vitesse moyenne de 26,25 m/s.
Intervalle de temps 10 ; 10, 5 : vitesse moyenne de 25,625 m/s.
Intervalle de temps 10 ; 10, 1 : vitesse moyenne de 25,125 m/s.
Intervalle de temps 10 ; 10, 01 : vitesse moyenne de 25,012 5 m/s.
Intervalle de temps 10 ; 10, 001 : vitesse moyenne de 25,001 25 m/s.
c) 25 m/s
d) Si ∆t ≠ 0, la vitesse moyenne de l’automobile sur un intervalle de temps de
longueur ∆t autour de t = 10 est donnée par
=
(10 + ∆ t ) − 10 ∆t
1, 25 100 + 20 ∆ t + ( ∆ t ) − 1, 25 (100 )
2
=
∆t
25 ∆ t + 1, 25 ( ∆ t )
2
=
∆t
∆ t ( 25 + 1, 25 ∆ t )
=
∆t
= ( 25 + 1, 25 ∆ t ) m/s
s (10 + ∆ t ) − s (10 )
e) lim = lim ( 25 + 1,, 25 ∆ t ) = 25 m/s
∆t→0 (10 + ∆ t ) − 10 ∆t→0
23. La vitesse instantanée de l’objet 3 s après le début de son déplacement est donnée par
9 + 6 ∆ t + ( ∆ t )2 − 9
s ( 3 + ∆ t ) − s ( 3) ( 3 + ∆ t )2 − ( 3)2
lim = lim = lim
∆t→0 (3 + ∆ t ) − 3 ∆t→0 ∆t ∆t→0 ∆t
6∆t + (∆t ) ∆ t (6 + ∆ t )
2
= 6 m/s
24. a) 2
3
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 1 427
2 1 2 1
b) lim − = lim+ −
x → 1+ x2 − 1 x − 1 x → 1 ( x − 1 )( x + 1 ) x − 1
Chapitre 1
2 1( x + 1 )
= lim+ −
x → 1 ( x − 1 )( x + 1 ) ( x − 1)( x + 1)
2 − ( x + 1) 1− x
= lim+ = lim
x→1 ( x − 1)( x + 1) x → 1+ ( x − 1)( x + 1)
− ( x − 1) −1 1
= lim+ = lim+ = −
x→1 ( x − 1) ( x + 1) x→1 x+1 2
c) 0
x2 + 6 x − 1 x 2 (1 + 6 x − 1 x2 ) 1 + 6 x − 1 x2
d) lim = lim = lim = 0
x→ − ∞ x +2
3 x→ − ∞ x (1 + x3 )
3 2 x → − ∞ x (1 + 2 3 )
x
1+ 0 − 0
forme
− ∞(1 + 0 )
e) −∞
2x − 1 x(2 − 1
x ) x(2 − 1
x ) x(2 − 1
x )
f) lim = lim = lim = lim
x→ − ∞ x2 +3 x→ − ∞ x2 (1 + 3
x2 ) x→ − ∞ x2 1+ 3
x2
x→ − ∞ x 1+ 3
x2
x (2 − 1
x ) 2 − 1x 2−0
= lim = lim = = −2
x→ − ∞ −x 1+ 3
x2
x→ − ∞ − 1 + 3 2
x
− 1+0
g) −∞
h) ∃
i) −1
j) ∞
k) 0
l) ∞
m) −1
n) −2
o) 2 5
p) − 1 2
(t 2 − 3t + 4 ) ( 5 t − 2 ) t 2 (1 − 3
t + 4
t2 )t (5 − 2 t )
q) lim = lim
t→∞ 3t 3 − t t→∞
(
t3 3 − 1
t
5
2 )
t 3 (1 − 3
t + 4
t2 )( 5 − 2 t ) (1 − 3 t + 4
t2 )( 5 − 2 t )
= lim = lim
t→∞
t3 3 −( 1
t
5
2 ) t→∞ 3− 1
t
5
2
(1 − 0 + 0 )( 5 − 0 ) 5
= =
3−0 3
( t 2 + 8t − t )( t 2 + 8t + t )
r) lim
t→∞
( )
t 2 + 8 t − t = lim
t→∞ t2 + 8t + t
( )
2
t 2 + 8t + t t 2 + 8t − t t 2 + 8t − t 2
= lim
t→∞ t 2 + 8t + t
= lim
(t 2 + 8t ) − t 2
= lim
8t
= lim
8t
t→∞ t 2 + 8t + t t→∞ t 2 + 8t + t t→∞ t2 (1 + 8 t ) +t
8t 8t 8t
= lim = lim = lim
t→∞ t2 1 + 8
t +t t→∞ t (1 + 8 t ) +t t→∞ t (1 + 8 t ) +t
8t 8 8
= lim = lim = = 4
t→∞ t (1 + 8 t ) + 1 t→∞ (1 + 8 t ) +1 1+0 +1
428 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 1
s) −2
t) 0
Chapitre 1
u) − 4 3
v) 0
4x 4 4
= lim = lim = = −4
x→ − ∞ −x 1− 3
x2
x→ − ∞ − 1− 3
x2
− 1−0
et
4x 4x 4x 4x
lim = lim = lim = lim
x→ ∞ x2 −3 x→ ∞ x2 (1 − 3
x2 ) x→ ∞ x2 1− 3
x2
x→ ∞ x 1− 3
x2
4x 4 4
= lim = lim = = 4
x→ ∞ x 1− 3
x2
x→ ∞ 1− 3
x2
1−0
de sorte que les droites y = −4 et y = 4 sont les asymptotes horizontales à la
courbe décrite par la fonction f ( x ).
e) La courbe décrite par la fonction f ( x ) n’admet aucune asymptote horizontale.
f) La droite y = 0 est l’asymptote horizontale à la courbe décrite par f ( x ).
g) La droite y = 0 est l’asymptote horizontale à la courbe décrite par f ( x ).
(x − x2 + 4 )( x + x2 + 4 )
h) lim f ( x ) = lim x −
x→ ∞ x→ ∞
( x 2 + 4 = lim) x→ ∞ x+ x2 + 4
( )
2
x2 + x x2 + 4 − x x2 + 4 − x2 + 4
= lim
x→ ∞ x+ x2 + 4
x2 − ( x2 + 4 ) −4
= lim = lim = 0
x→ ∞ x+ x2 + 4 x→ ∞ x +
x2 +
4
−4
forme
∞+∞
lim f ( x ) = lim x −
x→ − ∞ x→ − ∞
( x 2 + 4 = −∞ )
Par conséquent, la droite y = 0 est l’asymptote horizontale à la courbe décrite par
la fonction f ( x ).
i) Les droites y = − 1 2 et y = 1
2 sont les asymptotes horizontales à la courbe décrite
par la fonction f ( x ).
j) Les droites y = −2 et y = 0 sont les asymptotes horizontales à la courbe décrite
par la fonction f ( x ).
26. a) 15
26 g/L, soit environ 0,58 g/L.
b) 125 min
c) 15 g/L
d) À long terme, la concentration en sel dans la citerne sera de 15 g/L .
27. a) C ( x ) = 30 000 + 10 x
b) 30 100 $
c) Le coût total de production de 10 kg du bien.
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 1 429
Chapitre 1
e) lim C ( x ) = lim ( 30 000 + 10 x ) = ∞ . Le coût total de production d’une très grande
x→ ∞ x→ ∞
quantité du bien devient extrêmement grand, voire infini.
C ( x) 30 000 + 10 x 30 000
f) CM ( x ) = = = 10 +
x x x
g) 1 510 $/kg
h) CM ( 20 ) représente le coût par kilogramme lorsque le niveau de production du
bien est de 20 kg.
i) lim CM ( x ) = 1 510 $/ kg = CM ( 20 )
x → 20
30 000
j) lim CM ( x ) = lim 10 + = 10 + 0 = 10 $/ kg. Si la production devient très
x→ ∞ x→ ∞ x
grande, les coûts fixes (qui sont importants, mais finis) se répartissent sur l’en-
semble de la production, et ils deviennent alors négligeables par rapport aux coûts
variables. Par conséquent, le coût moyen correspond alors au coût variable de
production de 1 kg du bien.
28. a) 0 Ω b) 2, 5 Ω c) 3, 3 Ω d) 5 Ω
0, 2 t 0, 2 t 0, 2
29. lim C ( t ) = lim = lim 2 = lim = 0. À long terme, il ne reste
t→∞ t→∞ t 2 +2 t → ∞ t (1 + 2 2 ) t → ∞ t (1 + 2 2 )
t t
0 ,2
forme
∞(1 + 0 )
plus de traces du médicament dans le corps du patient.
x2 + x + 4 x2 + x + 4 x2 + x + 4
f) lim− = ∞ et lim+ = −∞ , de sorte que lim
x→ 3
6− 2x
x→ 3
6− 2x
x→ 3 6 − 2x
4 4
forme forme
0+ 0−
n’existe pas.
g) −8
h) − 1 12
−4 2 −4 2( x − 2)
i) lim − = x→
lim + −
x → −1+
( x + 1 ) ( x − 2 ) x + 1 −1 ( x + 1 ) ( x − 2 ) ( x + 1)( x − 2 )
− 4 − 2( x − 2) −2 x
= lim + = lim + = −∞
x → −1 ( x + 1 )( x − 2 ) x → −1 ( x + 1 )( x − 2 )
2
forme
0−
j) −2
430 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 1
2 x2 − 4 x + 1 x 2 ( 2 − 4 x + 1 x2 ) x2 2 − 4 x + 1
x2
k) lim = lim = lim
x(3 − x) x(3 − 4 x)
Chapitre 1
x→ − ∞ 3x − 4 x→ − ∞ 4 x→ − ∞
x 2− 4
x + 1
x2 −x 2 − 4
x + 1
x2
= lim = lim
x→ − ∞ x(3 − 4
x ) x→ − ∞ x (3 − 4
x )
− 2− 4
x + 1
x2 − 2−0+0 2
= lim = = −
x→ − ∞ 3− 4
x 3−0 3
l) lim
12 − x − 3
= lim
( 12 − x − 3 )( 12 − x + 3 )
x→ 3 x2 − 9 x→ 3 ( x2 − 9) ( 12 − x + 3 )
= lim
( 12 − x )2 + 3 12 − x − 3 12 − x − 9
x→ 3 ( x2 − 9) ( 12 − x + 3 )
(12 − x ) − 9 3− x
= lim = lim
x→ 3 ( x2 − 9) ( 12 − x + 3 ) x→ 3 ( x2 (
− 9 ) 12 − x + 3 )
− ( x − 3)
= lim
x→ 3 ( x − 3) ( x + 3)( 12 − x + 3)
−1 1
= lim = −
x→ 3 ( x + 3)( 12 − x + 3) 36
m) 13
n) lim 3 x − 6 n’existe pas puisque l’expression sous le radical serait négative. Par
x → 2−
conséquent, lim 3 x − 6 n’existe pas.
x→ 2
o) 1
3
p) 0
q) 0
r) − 5 7
s) 42
x+4 x (1 + 4 x ) x 1 + 4x 1 + 4x
t) lim = lim = lim = lim = 0
x→ ∞ 2x − 1 x→ ∞ x ( 2 − x )
1 x→ ∞ x ( 2 − x )
1 x→ ∞ x ( 2 − 1 x )
1+ 0
forme
∞( 2 − 0 )
u) 2
v) 1
4
w) 25
14
x) 1
18
32. a) La fonction f ( x ) décrite au numéro 1 admet une discontinuité essentielle par saut en
x = −2, une discontinuité non essentielle par trou en x = 1 et une discontinuité
essentielle par saut en x = 3.
b) La fonction f ( x ) décrite au numéro 5 admet des discontinuités essentielles
infinies en x = −3 et en x = 3.
33. a) y b) y
|
|
|
|
|
f (a)
|
|
|
|
|
f (a)
|
|
|
|
|
|
|
| | | | | | | | | | | | | | | | | |
|
a x a x
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 1 431
c) y e) y
Chapitre 1
|
|
|
|
|
|
|
|
f (a)
|
| | | | | | | | | | | | | | | | | |
|
a x a x
d) y
|
|
|
|
|
|
|
|
|
|
| | | | | | | | |
|
a x
35. Le pneu a subi une crevaison importante, de sorte que l’air qu’il contient normale-
ment s’est échappé très rapidement, quasi instantanément.
d) 14 700 $
e) 15 000 $
f) La fonction V ( t ) est discontinue à t = 3 puisque lim− V ( t ) ≠ lim+ V ( t ) : la fonction
t→3 t→3
V ( t ) admet une discontinuité essentielle par saut à t = 3.
g) 15 900 $
h) La fonction V ( t ) est discontinue à t = 12 puisque lim− V ( t ) ≠ V (12 ) : la fonction
t → 12
V ( t ) admet une discontinuité non essentielle par déplacement à t = 12.
Coût ($)
30
25
20
15
10
0
0 1 2 3 4 5 6 x
Masse du colis (kg)
Qx Qr Q Q Q
38. lim− F ( x ) = lim− = = et lim+ F ( x ) = lim+ = ,
x→ r 4πε 0 r 3 4πε 0 r 3
x→ r 4πε 0 r 2 x→ r x → r 4 πε 0 x 2 4πε 0 r 2
Q Q
de sorte que lim F ( x ) = . De plus, F ( r ) = . Par conséquent,
x→ r 4πε 0 r 2 4πε 0 r 2
c) k = −5
d) Il n’existe aucune valeur de k pour laquelle la fonction f ( x ) est continue sur .
e) k = −2 ou k = 2.
f) k = −1 ou k = 1
2.
c) Salaire hebdomadaire,
selon le nombre d’heures travaillées
Chapitre 1
y
Salaire ($)
1 000
800
600
400
200
0
0 20 40 60 x
Nombre d’heures de travail
d) 360 $
e) 570 $
f) Comme on peut en tracer le graphique sans lever la pointe du crayon, la fonction S ( x )
est continue. Les deux composantes de la fonction S ( x ) sont des polynômes et
sont donc continues. Il faut s’assurer que la fonction est continue au point où elle
change d’expression, soit en x = 40. On a lim S ( x ) = 480 $ = S ( 40 ) , de sorte que
x → 40
la fonction est continue en x = 40. La fonction S ( x ) est donc continue sur ]0, 60[ .
De plus,
lim S ( x ) = lim+ 12 x = 0 $ = S ( 0 )
x → 0+ x→ 0
et
lim S ( x ) = lim − (18 x − 240 ) = 840 $ = S ( 60 )
x → 60 − x → 60
et
lim C ( x ) = 112 000 ≠ 118 000 = lim C ( x)
x → 20 000 − x → 20 000 +
d) Coût de fabrication,
selon la quantité produite
y
150 000
100 000
50 000
Chapitre 2
0
0 10 000 20 000 30 000 x
Quantité produite (kg)
Cha p i t re 2
1. y
10
|
8
|
6
|
f (1 + ∆ x )
4 ∆f
|
f (1)
2 ∆x
|
| | | |
0 x
–1 1 2 3
1 + ∆x
2. a) 12π cm 2 ≈ 37, 7 cm 2
b) 6π cm 2 /cm ≈ 18, 8 cm 2 /cm
c) Lorsque le rayon du cercle passe de 2 à 4 cm, l’aire du cercle augmente, en
moyenne, d’environ 18,8 cm 2 par centimètre d’augmentation du rayon.
A( 4 + ∆r ) − A( 4 ) π ( 4 + ∆r )2 − 16π
d) lim = lim
∆r → 0 ∆r ∆r → 0 ∆r
π 16 + 8 ∆r + ( ∆r )2 − 16π
= lim
∆r → 0 ∆r
8π ∆r + π ( ∆r )2 π ∆r ( 8 + ∆r )
= lim = lim
∆r → 0 ∆r ∆r → 0 ∆r
= lim [π ( 8 + ∆r )] = 8π cm 2 /cm ≈ 25, 1 cm 2 /cm
∆r → 0
e) Lorsque le rayon du cercle est de 4 cm et qu’il subit une augmentation (ou une
diminution), l’aire du cercle augmente (ou diminue) à raison d’environ 25,1 cm 2
par centimètre d’augmentation (ou de diminution) du rayon.
3. a) 2 273 personnes
b) 5 769 personnes
c) 25 000 personnes
d) 2 jours
e) 3 496 personnes
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 2 435
f) 1 748 personnes/jour
g) Le nombre de personnes ayant contracté le virus entre le premier et le troisième
jour suivant son introduction a augmenté en moyenne de 1 748 personnes/jour.
h) La pente de la droite sécante passant par les points (1, 2 273) et ( 3, 5 769 ) vaut 1 748.
i) Il semble que la fonction N ( t ) soit croissante puisque le nombre de personnes
ayant contracté le virus augmente : N (1) = 2 273 personnes, N ( 3) = 5 769 personnes,
lim N ( t ) = 25 000. On peut confirmer ce résultat de la façon suivante : en effectuant
t→∞
une division de polynômes, on a
25 000 t 250 000 10
N (t ) = = 25 000 − = 25 000 1 −
t + 10 t + 10 t + 10
Chapitre 2
10
une expression dans laquelle diminue lorsque t augmente, de sorte qu’on
t + 10
soustrait de 1 une quantité de plus en plus faible, d’où N ( t ) est une fonction
croissante.
25 000 ( 2 + ∆ t ) 25 000 ( 2 )
−
N (2 + ∆t ) − N (2) ( 2 + ∆ t ) + 10 2 + 10
j) lim = lim
∆t→0 ∆t ∆t→0 ∆t
25 000 ( 2 + ∆ t ) 50 000
−
12 + ∆ t 12
= lim
∆t→0 ∆t
255 000 ( 2 + ∆ t )(12 ) 50 000 (12 + ∆ t )
−
= lim
(12 + ∆ t )(12 ) 12 (12 + ∆ t )
∆t→0 ∆t
300 000 ( 2 + ∆ t ) − 50 000 (12 + ∆ t ) 1
= lim ⋅
∆t→0
12 (12 + ∆ t ) ∆ t
600 000 + 300 000 ∆ t − 600 000 − 50 000 ∆ t
= lim
∆t→0 12 ∆ t (12 + ∆ t )
250 000 ∆ t
= lim
∆ t → 0 12 ∆ t (12 + ∆ t )
250 000
= lim
∆ t → 0 12(12 + ∆ t )
250 000 15 625
= =
144 9
≈ 1 736 personnes/jour
k) Deux jours après l’introduction du virus, le nombre de personnes l’ayant contracté
augmente à raison d’environ 1 736 personnes/jour.
l) La pente de la droite tangente à la courbe décrite par la fonction N ( t ) en t = 2 est
de 1 736.
436 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 2
25 000 ( t + ∆ t ) 25 000 t
−
N (t + ∆t ) − N (t ) ( t + ∆ t ) + 10 t + 10
m) lim = lim
∆t→0 ∆t ∆t→0 ∆t
25 000 ( t + ∆ t )( t + 10 ) 25 000 t ( t + ∆ t + 10 )
−
= lim
( t + ∆ t + 10 )( t + 10 ) ( t + 10 )( t + ∆ t + 10 )
∆t→0 ∆t
25 000 ( t + ∆ t )( t + 10 ) − 25 000 t ( t + ∆t + 10 ) 1
= lim ⋅
∆t→0
( t + ∆ t + 10 )( t + 10 ) ∆ t
( t + ∆ t )( t + 10 ) − t ( t + ∆ t + 10 )
Chapitre 2
= 25 000 lim
∆t→0 ∆ t ( t + ∆ t + 10 )( t + 10 )
t 2 + 10 t + t∆ t + 10 ∆ t − t 2 − t∆ t − 10 t
= 25 000 lim
∆t→0 ∆ t ( t + ∆ t + 10 )( t + 10 )
10 ∆ t
= 25 000 lim
∆t→0 ∆ t ( t + ∆ t + 10 )( t + 10 )
10
= 25 000 lim
∆t→0 ( t + ∆ t + 10 )( t + 10 )
250 000
= personness/jour
( t + 10 )2
N (t + ∆t ) − N (t ) 2550 000
n) On a lim lim = lim = 0 . À long terme, le taux de
t→∞ ∆t→0
∆ t t
t → ∞ ( + 10 )2
250 000
forme
∞
propagation du virus sera nul.
f (1) − f ( 1 2 ) 1−2
4. a) La pente de la droite sécante est = 1 = −2. Comme la droite
1 − 12 2
sécante passe par le point (1, 1), son équation est y = −2 ( x − 1) + 1, soit
y = −2 x + 3.
On aurait également pu déterminer l’ordonnée à l’origine de la droite. Comme la
droite est de pente −2, son équation est de la forme y = −2 x + b. Puisqu’elle passe
par le point (1, 1), on a 1 = −2 (1) + b ⇒ 1 = −2 + b ⇒ 3 = b. Par conséquent,
l’équation de la droite sécante passant par les points ( 1 2 , 2 ) et (1, 1) est
y = −2 x + 3.
b) La pente de la droite tangente est donnée par
1 1 1
− −2
f (12 + ∆ x) − f (12) 1
2 + ∆ x 12 1
2 + ∆x
lim = lim = lim
∆ x→ 0 ∆x ∆ x→ 0 ∆x ∆ x→ 0 ∆x
1 2(12 + ∆ x)
− 1
1
2 + ∆x 2 + ∆x
1 − 2(12 + ∆ x) 1
= lim = lim ⋅
∆ x→ 0 ∆x ∆ x→ 0
1 + ∆x
2 ∆ x
1 − 2(12 + ∆ x) −2 ∆ x
= lim = lim
∆ x→ 0 ∆ x( 1
2 + ∆ x) ∆ x→ 0 ∆ x (12 + ∆ x)
−2 −2
= lim = 1 = −4
∆ x→ 0 1 2 + ∆x 2
Comme la droite tangente passe par le point ( 1 2 , 2 ) , son équation est
y = − 4 ( x − 1 2 ) + 2 , soit y = − 4 x + 4.
On aurait également pu déterminer l’ordonnée à l’origine de la droite tangente.
Comme la droite est de pente −4, son équation est de la forme y = − 4 x + b.
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 2 437
Chapitre 2
y = 1 4 x + 15 8 .
5. a) y = 7 x − 6
b) y = 3 x − 2
c) y = − 1 3 x + 4
3
df
7. a) = 0
dx
df
b) = −3
dx
df
c) = 5
dx
df f ( x + ∆ x) − f ( x)
d) = lim
dx ∆ x → 0 ∆x
= lim
( x + ∆ x )2 − 2 ( x + ∆ x ) + 3 − ( x 2 − 2 x + 3)
∆ x→ 0 ∆x
x2 + 2 x ( ∆ x ) + ( ∆ x ) − 2 x − 2 ∆ x + 3 − x2 + 2 x − 3
2
= lim
∆ x→ 0 ∆x
2 x∆ x + ( ∆ x ) − 2 ∆ x
2
= lim
∆ x→ 0 ∆x
∆ x (2 x + ∆ x − 2)
= lim
∆ x→ 0 ∆x
m (2 x + ∆ x − 2) = 2 x − 2
= lim
∆ x→ 0
df
e) = 6x − 4
dx
438 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 2
1 1
−
df f ( x + ∆ x) − f ( x) x + ∆x + 1 x + 1
f) = lim = lim
dx ∆ x→ 0 ∆x ∆ x→ 0 ∆x
1( x + 1 ) 1 ( x + ∆ x + 1)
−
= lim
( x + ∆ x + 1 )( x + 1 ) ( x + 1 )( x + ∆ x + 1 )
∆ x→ 0 ∆x
x + 1 − ( x + ∆ x + 1) 1 − ∆x
= lim ⋅ = lim
∆ x → 0 ( x + ∆ x + 1)( x + 1) ∆ x ∆ → ∆ x ( x + ∆ x + 1)( x + 1 )
x 0
−1 1
= lim = −
Chapitre 2
∆ x→ 0 ( x + ∆ x + 1)( x + 1) ( x + 1)2
df 4
g) =
dx (1 − 2 x )2
df 2
h) =
dx ( x + 1)2
df f ( x + ∆ x) − f ( x) 2( x + ∆ x) + 1 − 2x + 1
i) = lim = lim
dx ∆ x→ 0 ∆x ∆ x→ 0 ∆x
= lim
( 2x + 2∆ x + 1 − 2x + 1 )( 2x + 2∆ x + 1 + ) 2x + 1
∆ x→ 0 ( 2x + 2∆ x + 1 + 2x + 1 )
∆x
= lim
( 2 x + 2 ∆ x + 1 )2 − ( 2 x + 1 )2 = lim 2 x + 2 ∆ x + 1 − ( 2 x + 1)
∆ x→ 0 ∆ x ( 2 x + 2 ∆ x + 1 + 2 x + 1 ) ∆ x→ 0 ∆ x ( 2 x + 2 ∆ x + 1 + 2 x + 1 )
2 ∆x 2
= lim = liim
∆ x→ 0 ∆x ( 2x + 2∆ x + 1 + 2x + 1 ) ∆ x→ 0 2x + 2∆ x + 1 + 2x + 1
2 1
= =
2 2x + 1 2x + 1
df 3x
j) =
dx 3 x2 + 2
df 3
k) = 5+ 2
dx x
df 1
l) = 4x +
dx 2 x
8. La pente de la droite tangente est f ′ (1) = 6. Comme elle passe par le point (1, 3) ,
l’équation de la droite tangente à la courbe décrite par la fonction f ( x ) au point (1, 3)
est y = 6 ( x − 1) + 3, soit y = 6 x − 3. La pente de la droite normale est − 1 6 puisque la
droite tangente et la droite normale sont perpendiculaires. L’équation de la droite
normale à la courbe décrite par la fonction f ( x ) au point (1, 3) est y = − 1 6 ( x − 1) + 3,
soit y = − 1 6 x + 19 6 .
9. a) 200 s
V (100 ) − V ( 75 )
b) = − 0, 112 5 L/s. La pente de la droite sécante passant par les points
25 2
t
(100, 5 ) et ( 75, 125 16 ) de la courbe décrite par la fonction V ( t ) = 20 1 − est
200
de −0, 112 5. Le volume d’eau dans le récipient fuit, en moyenne, à raison de 0, 112 5 L/s
au cours de l’intervalle de temps compris entre la 75e seconde et la 100 e seconde
écoulées depuis le début de la fuite.
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 2 439
V (100 + ∆ t ) − V (100 )
c) lim = − 0, 1 L/s. La pente de la droite tangente à la courbe
∆t→0 ∆t 2
t
décrite par la fonction V ( t ) = 20 1 − au point (100, 5 ) est de −0, 1. Cent
200
secondes après le début de la fuite, le volume d’eau dans le récipient fuit à raison
2
t
de 0, 1 L/s. La dérivée de la fonction V ( t ) = 20 1 − en t = 100 est de −0, 1 :
200
V ′ (100 ) = − 0, 1.
V (t + ∆t ) − V (t )
d) V ′ ( t ) = lim
∆t → 0 ∆t
Chapitre 2
20 − 0, 2 ( t + ∆ t ) + 0, 000 5 ( t + ∆ t )2 − ( 20 − 0,, 2 t + 0, 000 5t 2 )
= lim
∆t → 0 ∆t
− 0, 2 ∆ t + 0, 001t ( ∆ t ) + 0, 000 5 ( ∆ t )
2
= lim
∆t → 0 ∆t
= ( − 0, 2 + 0, 001t ) L/s
e) −0,15 L/s
10. a) Environ 3,46 kg.
m( 8 ) − m( 5)
b) ≈ 0, 46 kg/mois. La pente de la droite sécante passant par les points
3
( 5, ) ( )
47 et 8, 68 de la courbe décrite par la fonction m ( t ) = 12 + 7t est
d’environ 0, 46 . Entre le 5e et le 8e mois de vie, l’augmentation moyenne de la
masse du bébé a été d’environ 0,46 kg/mois.
m (t + ∆ t ) − m(t )
c) m′ ( t ) = lim
∆t→0 ∆t
12 + 7 ( t + ∆ t ) − 12 + 7t
= lim
∆t→0 ∆t
7
= kg/ mois
2 12 + 7t
d) m′ ( 9 ) ≈ 0, 4 kg/mois. La pente de la droite tangente à la courbe décrite par la
fonction m ( t ) = 12 + 7t en t = 9 est d’environ 0, 4 . À l’âge de 9 mois, la masse
du bébé augmente à raison d’environ 0,4 kg/mois.
e) La masse du bébé augmente le plus rapidement lorsque son taux de croissance est le
7
plus grand, c’est-à-dire lorsque prend sa valeur maximale. Or, la valeur
2 12 + 7t
7
du dénominateur augmente lorsque t augmente, de sorte que la fraction
2 12 + 7t
est maximale à la plus petite valeur de t , soit lorsque t = 0. Par conséquent, la
masse du bébé augmente le plus rapidement au moment de sa naissance. Le taux
7
de croissance est alors d’environ 1,0 kg/mois, soit de kg/mois.
2 12
11. a) La fonction n’est pas dérivable en x = 0, parce qu’en cette valeur, la droite
tangente à la courbe décrite par la fonction est verticale, de sorte que sa pente
(qui correspond à la dérivée de la fonction en cette valeur) n’est pas définie.
b) La fonction n’est pas dérivable en x = −2 ni en x = 2 puisque la courbe décrite
par la fonction y présente des points anguleux.
c) La fonction n’est pas dérivable en x = 1 puisqu’elle n’y est pas continue.
440 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 2
12. y
1
|
| | | | |
0 | x
1 2 3 4
Chapitre 2
f ( x ) − f ( −2 ) x + 2 − −2 + 2 x+2
13. a) lim = lim + = lim +
x → −2 + x − ( −2 ) x → −2 x+2 x → −2 x+2
1
= lim + = ∞
x → −2
x +
2
1
forme
0+
f ( x ) − f ( −2 ) 2 x + 4 − 2 ( −2 ) + 4
lim = lim +
x → −2 + x − ( −2 ) x → −2 x+2
(2 x + 4) − 0 2 ( x + 2)
= lim + = lim + = 2
x → −2 x+2 x → −2 x+2
f ( x ) − f ( −2 ) f ( x ) − f ( −2 ) f ( x ) − f ( −2 )
de sorte que lim − ≠ lim + , d’où lim
x − ( −2 )
x → −2 x → −2 x − ( −2 ) x → −2 x − ( −2 )
n’existe pas. La fonction f ( x ) n’est donc pas dérivable en x = −2.
et
f ( x ) − f (1) 2 − 2x − 0 −2 ( x − 1)
lim = lim+ = lim+ = lim+ ( −2 ) = −2
x → 1+ x−1 x→1 x−1 x→1 x−1 x→1
df
15. a) = 0
dx
dg
b) = −2
dt
dy
c) = 0
dx
dh
d) = 4 x 3 − 6 x 2 + 12 x − 4
dx
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 2 441
ds
e) = 24 t 7 + 15t 2 + 2
dt
dg 1
f) = 28 x 3 + 6 x 2 + 2
dx x
df d 4 2 1 d
g)
dt
= − 2 + 4 =
dt t t t dt
( 4 t −1 − 2 t −2 + t − 4 )
4 4 4
= − 4 t −2 + 4 t −3 − 4 t −5 = − + 3 − 5
t2 t t
dy d 3 1 25 − 4 3
h)
dt
=
dt
(
5t 5 + 2 t 2 − t 4 + 25t − 3 = 25t 4 + 4 t − t − 4 −
3 1
4 3
t)
Chapitre 2
3 25 3 25
= 25t 4 + 4 t − 1 − 4 = 25t 4 + 4 t − 4 − 3
4t 4 3t 3 4 t 3 t4
ds d 3 d 6
i)
dx
=
dx
( x + 4 )2 = dx ( x + 8 x3 + 16 )
= 6 x 5 + 24 x 2 = 6 x 2 ( x 3 + 4 )
dy d 23 d 2 13 d 73 7 4 7
j)
dt
=
dt
(
t t =
dt
t ⋅t =
dt
)
t = t 3 = 3 t4
3 3
( ) ( )
dh 5 3 9 1 π 1 5 3 9 π
k) = t 2 − t 2 + t− 2 = t − t +
dt 2 2 2 2 2 2 t
dy d
l) = ( x 2 − 3 x ) ( x 2 + 3 x − 18 )
dx dx
d d
= ( x 2 − 3 x ) ( x 2 + 3 x − 18 ) + ( x 2 + 3 x − 18 ) ( x 2 − 3 x )
dx dx
= ( x 2 − 3 x )( 2 x + 3) + ( x 2 + 3 x − 18 )( 2 x − 3)
= 2 x 3 + 3 x 2 − 6 x 2 − 9 x + 2 x 3 − 3 x 2 + 6 x 2 − 9 x − 36 x + 54
= 4 x 3 − 54 x + 54
= 2 ( 2 x 3 − 27 x + 27 )
On aurait également pu multiplier l’expression avant d’effectuer la dérivée et ainsi
obtenir la même réponse.
dy d
= ( x 2 − 3 x ) ( x 2 + 3 x − 18 )
dx dx
d 4
=
dx
( x − 27 x2 + 54 x )
= 4 x 3 − 54 x + 54
= 2 ( 2 x 3 − 27 x + 27 )
dg d
m) = ( 2 x 2 + x )( 3 x − 1) = ( 2 x 2 + x )( 3) + ( 3 x − 1)( 4 x + 1) = 18 x 2 + 2 x − 1
dx dx
dg
n) = ( x 4 − 3 x ) ( 3 x 2 + 8 x ) + ( x 3 + 4 x 2 − 2 ) ( 4 x 3 − 3)
dx
= 7 x 6 + 24 x 5 − 20 x 3 − 36 x 2 + 6
ds d d
o) = ( 2 x 3 − 4 x 2 + 1) ( x −3 + 2 x −2 ) + ( x −3 + 2 x −2 ) ( 2 x 3 − 4 x 2 + 1)
dx dx dx
= ( 2 x 3 − 4 x 2 + 1) ( −3 x −4 − 4 x −3 ) + ( x −3 + 2 x −2 ) ( 6 x 2 − 8 x )
4 4 3
= 4+ 2
− 3 − 4
x x x
df d 2t 3 + t 2 d 2t 3 t2 d
p)
dt
=
dt t
=
dt t 2
1 + 1 =
t 2 dt
2t 2 + t 2
5 3
( )
= 5t + = 5 t3 +
3 3 1 3
2t t
2 2
2
442 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 2
d d
dg d 3t + 1 (t 2 + 2)
dt
( 3t + 1 ) − ( 3t + 1 ) ( t 2 + 2 )
dt
q) = =
dt dt t 2 + 2 ( t 2 + 2 )2
=
(t 2 + 2 )( 3) − ( 3t + 1)( 2 t )
=
3t 2 + 6 − 6 t 2 − 2 t
=
−3t 2 − 2 t + 6
(t 2 + 2)
2
(t 2 + 2)
2
(t 2 + 2)
2
ds d t 2 − 3t d t ( t − 3) d t
r) = = =
dt dt t + 3t − 18
2 dt ( t − 3) ( t + 6 ) dt t + 6
d d
( t + 6 ) ( t ) − t ( t + 6 ) ( t + 6 )(1) − t (1) 6
= dt dt = =
(t + 6 )2
(t + 6 ) 2
( t + 6 )2
Chapitre 2
dy 2 x4 + 8 x3 + 9 x2 + 4 x + 4
s) =
dx ( 1 − x 3 )2
dg 2 x 6 + 12 x 3 − 2 2 ( x 6 + 6 x 3 − 1)
t) = =
dx ( 2 x 3 + 1) 2
( 2 x 3 + 1 )2
16 t 5 ( t − 21)
1
dh
u) =
dt 5 ( 2 t − 7 )2
dy t +4 t +3
v) = −
dt 2 t t +2
2
( )
df 6x
w) = −
dx ( x 2 − 1 )2
dg 4 ( 2 t − 1)
x) =
dt ( t − t − 2 )2
2
dy 2 ( 3 x 2 + 4 x + 24 )
y) =
dx ( 3 x + 2 )2
dh − 4 x 3 + 5 x 2 + 8 x − 17
z) =
dx ( 2 x + 1)2
16. a) 3
ds d
b)
dt
=
dt
( − t 3 + 2 t 2 + 3t − 2 ) = −3t 2 + 4 t + 3
ds
⇒ = −3( −1)2 + 4 ( −1) + 3 = − 4
dt ( −1, −2 )
c) −383
d) 14 15
e) 1 3
f) 133 12
d
dg d − t 2 + 6t + 2
( 2 − 3t )
dt
( − t 2 + 6 t + 2 ) − ( − t 2 + 6 t + 2 ) dtd ( 2 − 3t )
g) = =
dt dt 2 − 3t ( 2 − 3t )2
( 2 − 3t )( −2 t + 6 ) − ( − t 2 + 6 t + 2 )( −3)
=
( 2 − 3t )2
− 4 t + 12 + 6 t 2 − 18 t − 3t 2 + 18 t + 6 3t 2 − 4 t + 18
= =
( 2 − 3t ) 2
( 2 − 3t )2
dg 3( 0 )2 − 4 ( 0 ) + 18 18 9
⇒ = = =
dt ( 0 , 1) [ 2 − 3 ( 0 ) ]2
4 2
h) −60
i) −8
j) −13
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 2 443
df
17. a) = 2 kx − 2
dx
ds k2 + 1
b) =
dt 2 t
dy −3 2 k
c) =
dx 5 x4
dg d kt + 1
d) =
dt dt 3 − ( k − 1)3 t
d d
3 − ( k − 1)3 t ( kt + 1) − ( kt + 1) 3 − ( k − 1)3 t
dt dt
=
Chapitre 2
3 2
3 − ( k − 1) t
3 − ( k − 1)3 t ( k ) − ( kt + 1) − ( k − 1)3
=
2
3 − ( k − 1)3 t
3k − k ( k − 1)3 t + k ( k − 1)3 t + ( k − 1)3
= 2
3 − ( k − 1)3 t
3k + ( k − 1)3
= 2
3 − ( k − 1)3 t
dh x2 − 2
e) =
dx k 3 x2
18. On a une droite tangente horizontale lorsque sa pente est nulle, c’est-à-dire lorsque la
dérivée de la fonction vaut zéro.
a) x = 2
3
b) x = −2 ou x = 1.
df 1 df
c) = 1 − 2 , de sorte que = 0 ⇔ x = 1 ou x = −1 .
dx x dx
d du dv
19. a) (u − v) = −
dx dx dx
Preuve
d d
( u − v ) = [ u + ( −1v )]
dx dx
du d
= + ( −1v )
dx dx
du dv
= + ( −1)
dx dx
du dv
= −
dx dx
d dw dv du
b) ( uvw ) = uv + uw + vw
dx dx dx dx
Preuve
d d
( uvw ) = [ u ( vw )]
dx dx
d du
= u ( vw ) + vw
dx dx
dw dv du
= u v + w + vw
dx dx dx
dw dv du
= uv + uw + vw
dx dx dx
444 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 2
4π r 3 dV d 4π 3 4π
20. V ( r ) =
3
unités 3 ⇒
dr
= r =
dr 3 3
( 3r 2 ) = 4π r 2 unités3 / unité
df d
21. a)
dx
=
dx
( 2 x 2 − 5 x + 1) = 4 x − 5
La pente de la droite tangente à la courbe décrite par f ( x ) en x = 0 est
f ′ ( 0 ) = 4 ( 0 ) − 5 = −5. Comme elle passe par le point ( 0, f ( 0 )) = ( 0, 1), l’équation
de la droite tangente à la courbe décrite par la fonction f ( x ) au point ( 0, 1) est
y = −5 ( x − 0 ) + 1, soit y = −5 x + 1.
La pente de la droite normale à la courbe décrite par f ( x ) en x = 0 est 1 5 puisque
la droite tangente et la droite normale sont perpendiculaires. L’équation de la
droite normale à la courbe décrite par la fonction f ( x ) au point ( 0, 1) est
Chapitre 2
y = 1 5 ( x − 0 ) + 1, soit y = 1 5 x + 1.
b) L’équation de la droite tangente à la courbe décrite par la fonction f ( x ) au
point (1, −2 ) est y = −3 x + 1 et celle de la droite normale est y = 1 3 x − 7 3 .
c) L’équation de la droite tangente à la courbe décrite par la fonction f ( x ) au
point ( −1, −1) est y = 3 x + 2 et celle de la droite normale est y = − 1 3 x − 4 3 .
d) L’équation de la droite tangente à la courbe décrite par la fonction f ( x ) au
point ( 4, 1 2 ) est y = − 1 16 x + 3 4 et celle de la droite normale est y = 16 x − 127 2 .
e) L’équation de la droite tangente à la courbe décrite par la fonction f ( x ) au
point ( −2, −1) est y = −2 x − 5 et celle de la droite normale est y = 1 2 x .
f) L’équation de la droite tangente à la courbe décrite par la fonction f ( x ) au
point ( 0, −1) est y = −3 x − 1 et celle de la droite normale est y = 1 3 x − 1.
g) L’équation de la droite tangente à la courbe décrite par la fonction f ( x ) au
point (1, 0 ) est y = − 1 5 x + 1 5 et celle de la droite normale est y = 5 x − 5.
1 1 1 1
22. On a f ′ ( x ) = − 2
, de sorte que f ′ ( x ) = − lorsque − 2 = − , c’est-à-dire si x = −2
x 4 x 4
ou x = 2. Les points de tangence sont donc ( 2, 1 2 ) et ( −2, − 1 2 ). Les équations des droites
1
dont la pente est − 1 4 et qui sont tangentes à la courbe décrite par la fonction f ( x ) =
x
sont y = − 1 4 x + 1 et y = − 1 4 x − 1.
df 2 df 1
23. = − 3 . On cherche la valeur de x pour laquelle = . On a
dx x dx 4
2 1
− 3 = ⇔ x 3 = −8 ⇔ x = −2
x 4
1
Par conséquent, la fonction f ( x ) = 2 présente une droite tangente parallèle à la
x
droite y = 1 4 x − 1 au point ( −2, f ( −2 )) = ( −2, 1 4 ).
df df 5
24. = 3 x 2 − 3 . On cherche les deux valeurs de x pour lesquelles = − . On a
dx dx 3
3 x 2 − 3 = − 5 3 ⇔ 3 x 2 = 4 3 ⇔ x 2 = 4 9 ⇔ x = ± 2 3 . Par conséquent, la
fonction f ( x ) = x 3 − 3 x présente une droite tangente perpendiculaire à la droite
y = 3 5 x + 8 5 aux points ( 2 3 , − 46 27 ) et ( − 2 3 , 46 27 ).
df x2 − 2 x df
25. = . Or, ≠ 1 puisque
dx ( x − 1)2 dx
df x2 − 2 x
= 1 ⇒ = 1 ⇒ x 2 − 2 x = ( x − 1)2
dx ( x − 1)2
⇒ x2 − 2 x = x2 − 2 x + 1 ⇒ 0 = 1
ce qui serait une contradiction. Par conséquent, aucune droite de pente 1 n’est
x2
tangente à la courbe décrite par la fonction f ( x ) = .
x−1
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 2 445
df d
26. La pente de la droite tangente est donnée par la dérivée :
dx
=
dx
( 8 x − x 2 ) = 8 − 2 x.
Si le point de tangence est ( a, f ( a )) , alors la pente de la droite tangente est m = 8 − 2 a .
Comme la droite tangente passe par les points ( a, f ( a )) et ( 4, 20 ), on a
f ( a ) − 20 8 a − a 2 − 20
m = ⇒ 8 − 2a =
a−4 a−4
⇒ ( 8 − 2 a )( a − 4 ) = − a 2 + 8 a − 20
⇒ 8 a − 32 − 2 a 2 + 8 a = − a 2 + 8 a − 20
⇒ a 2 − 8 a + 12 = 0
⇒ ( a − 2 )( a − 6 ) = 0
Chapitre 2
⇒ a = 2 ou a = 6
Par conséquent, la pente de la tangente au point ( 2, f ( 2 )) , soit au point ( 2, 12 ), est
8 − 2 ( a ) = 8 − 2 ( 2 ) = 4. L’équation de la droite tangente à la courbe décrite par la
fonction f ( x ) = 8 x − x 2 au point ( 2, 12 ) est y = 4 ( x − 2 ) + 12, soit y = 4 x + 4 .
De manière similaire, on obtient que l’équation de la droite tangente à la courbe
décrite par la fonction f ( x ) = 8 x − x 2 au point ( 6, 12 ) est y = − 4 ( x − 6 ) + 12, soit
y = − 4 x + 36. Les deux droites cherchées sont donc y = 4 x + 4 et y = − 4 x + 36.
27. La pente du tracé de la bretelle au point ( −1, 0 ) doit être la même que celle de
l’autoroute, à savoir −1. L’équation du tracé de la bretelle est f ( x ) = ax 2 + bx + c, de
sorte que f ′ ( x ) = 2 ax + b et que
f ′ ( −1) = 2 a ( −1) + b = −1 ⇒ a = 1
2 ( b + 1)
De plus, f ( −1) = 0 ⇒ a ( −1)2 + b( −1) + c = 0 ⇒ a − b + c = 0 . Alors,
b= a+c
De même, on doit avoir
f (1) = 0 ⇒ a (1)2 + b(1) + c = 0 ⇒ a + b + c = 0
Si, dans cette dernière équation, on substitue à a + c la valeur b (voir équation ),
on obtient 2 b = 0 , d’où b = 0. Substituant à b cette valeur dans l’équation ,
on obtient a = 1 2 ( b + 1) = 1 2 ( 0 + 1) = 1 2 . Enfin, comme b = 0 = a + c, on déduit
que c = − a = − 1 2 . Par conséquent, l’équation de la bretelle est f ( x ) = 1 2 x 2 − 1 2 .
28. Représentons graphiquement la position initiale de la mouche et de l’araignée.
y
4
|
Mouche
2 Araignée
|
| | | | | |
0 x
–3 –2 –1 1 2 3
–2
|
–4
|
dC 49 950
30. a) = − ppm/jour
dt ( 50 t + 2 )2
49 950
b) C ′ ( 2 ) = − ≈ − 4, 8 ppm/jour
(102 )2
c) Deux jours après l’exposition, la concentration du contaminant dans le corps de
l’individu diminue à raison d’environ 4,8 ppm/jour.
31. a) A( 0 ) = 40 mm 2
b) lim A( x ) = 6 mm 2
x→ ∞
544 x 3
c) S ( x ) = − mm 2 /unité lumineuse
( 1 + 4 x 4 )2
544 ( 4 )3
d) S ( 4 ) = − 2
≈ − 0, 033 mm 2 /unité lumineuse
1 + 4 ( 4 )4
10 10 100 dQ 200
32. a) P = ⇒ Q = ⇒ Q = 2 = 100 P −2 ⇒ = −200 P −3 = − 3 ,
Q P P dP P
de sorte que l’élasticité est de
dQ Q 200 Q 200 P 200 200 200
ε = − = − − 3 = 3 ⋅ = 2 = = = 2
dP P P P P Q P Q 10 Q Q
2
(( 100 Q )Q
)
b) L’élasticité est constante et vaut toujours 2, quelle que soit la quantité demandée.
c) Une augmentation des prix de 2 % provoquera une chute relative des quantités
demandées deux fois plus importante, soit de 4 %. Or, lorsque le prix est de 5 $, la
quantité demandée est de
Q = 100 P −2 = 100 ( 5 )−2 = 4 millions d’unités
Par conséquent, la quantité demandée passera alors à
(1 − 0, 04 ) 4 = 3, 84 millions d’unités.
33. y
4
|
3
|
2
|
1
|
| | | | | | | | | |
x
–5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 5
–1
|
–2
|
–3
|
–4
|
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 2 447
34. y
2
|
1
|
| | | |
0 x
–2 –1 1 2
–1
|
–2
Chapitre 2
35. La pente de la droite tangente à la courbe décrite par la fonction est nulle en x = −3,
x = −1, x = 1 et x = 3, de sorte que la courbe décrite par la dérivée f ′ ( x ) de f ( x ) doit
couper l’axe des abscisses en ces valeurs. Par conséquent, les graphiques c et d ne peuvent
pas être ceux de la dérivée de f ( x ). Par ailleurs, la pente de la droite tangente à la
courbe décrite par f ( x ) est positive lorsque x < −3, de sorte que la courbe décrite par
la dérivée de f ( x ) doit être au-dessus de l’axe des abscisses lorsque x < −3. Il s’ensuit
que le graphique b ne peut pas être celui de f ′ ( x ). Par conséquent, c’est le graphique a
qui correspond à f ′ ( x ). Pour confirmer votre réponse, vous devriez vérifier que le
signe de la fonction f ′ ( x ) correspond effectivement au signe de la pente de la droite
tangente à la courbe décrite par f ( x ).
36. a) 49 m
b) v ( t ) = ( −9, 8 t + 14, 7 ) m/s
c) 1,5 s
d) La vitesse initiale de la balle est de v ( 0 ) = 14, 7 m/s, de sorte que la balle se dirige
initialement vers le haut. La vitesse demeure positive jusqu’à ce qu’elle devienne
nulle à t = 1, 5, puis elle devient négative lorsque t > 1, 5 . Par conséquent, la balle
se dirige vers le haut sur l’intervalle [ 0 ; 1, 5[ .
e) s (1, 5 ) = 60, 025 m
f) s ( t ) = 0 lorsque − 4, 9 t 2 + 14, 7t + 49 = 0, c’est-à-dire lorsque t = 5 s (puisque t ≥ 0).
g) La balle se dirige vers le bas lorsque sa vitesse est négative et jusqu’à ce qu’elle
touche le sol, soit sur l’intervalle ]1, 5 ; 5 ] .
h) La balle a parcouru une distance de 11,025 m (soit l’écart entre sa position initiale
et sa hauteur maximale, c’est-à-dire 60, 025 − 49 = 11, 025 m ) lors de sa montée, et
une distance de 60,025 m lors de sa descente. Par conséquent, elle a franchi une
distance totale de 71,05 m.
− 8 x 2 − 14 x + 4 − 8 ( x − 1 4 )( x + 2 )
b) f ( x ) = = . Les valeurs de x qui annulent les
x − 16
2 ( x − 4 )( x + 4 )
facteurs du numérateur et du dénominateur de f ( x ) sont x = 1 4 , x = −2, x = 4 et x = − 4
x = 1
4 , x = −2, x = 4 et x = − 4 . La fonction f ( x ) est positive si x ∈ ]− 4, −2[ ou si x ∈ ]1 4 , 4[. Elle est
négative si x ∈ ]−∞, − 4[ , si x ∈ ]−2, 1 4[ ou si x ∈ ]4, ∞[. Elle est nulle en x = −2
et en x = 1
4. Elle n’est pas définie en x = −4 et en x = 4.
s( 0 ) = 1
4 ( 0 )4 − 11 3 ( 0 )3 + 12 ( 0 )2 + 4 = 4 m
s ( 3) = 1
4 ( 3)4 − 11 3 ( 3)3 + 12 ( 3)2 + 4 = 133
4 m
s( 5) = 1
4 ( 5 )4 − 11 3 ( 5 )3 + 12 ( 5 )2 + 4 = 23
12 m
La distance parcourue dans les 3 premières secondes est de 29,25 m (soit 133 4 − 4). La
distance parcourue dans les 2 secondes qui suivent est de 31, 3 m ( soit de 133 4 − 23 12 ).
Par conséquent, la distance totale parcourue est de 60, 583 m (soit de 29, 25 + 31, 3).
d3 f
40. a) = 24 x − 6
dx 3
dg 1 1
= − 12t− 2 = − 3 = −
3
b)
dt 2t 2 2 t3
d2 g −5 2 3 3
= 3
4t = 5 =
dt 2 4t 2
4 t5
d3g 15 15
= − 15 8 t − 2 = − 7 = −
7
dt 3 8t 2 8 t7
d3 y 24
c) = −24 x −5 = − 5
dx 3 x
b 2 b2 6 b3
41. f ′ ( x ) = , f ′′ ( x ) = et f ′′′ ( x ) = .
( a − bx ) 2
( a − bx ) 3
( a − bx )4
dy b d2 y b2
( a + bt )− 2 = , 2 = − 1 4 b2 ( a + bt )− 2 = −
1 3
42. = 1
2b et
2 a + bt dt 4 ( a + bt ) 2
3
dt
d3 y 3b 3 d3 y 3b3 3b 3
( a + bt )− 2 =
5
= 3
8b
3 , de sorte que = = .
8 ( a + bt ) 8(2a) 2
5 5
dt 3 2 3
dt t = a 32 2 a 5
b
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 2 449
43. Soit u et v des fonctions de x qui admettent des dérivées d’ordre 1 et d’ordre 2. On
veut montrer que ( uv )′′ = uv′′ + 2 u ′v′ + u ′′v.
Preuve
( uv )′ = uv′ + vu′
′
( uv )′′ = ( uv )′
= ( uv′ + vu ′ )′
= ( uv′ )′ + ( vu ′ )′
= uv′′ + v′u ′ + vu ′′ + u ′v′
Chapitre 2
= uv′′ + 2 u ′v′ + u ′′v
44. a) La courbe B n’admet qu’une seule tangente horizontale, de pente nulle, de sorte
qu’elle ne peut pas décrire graphiquement la fonction f ( x ) puisque sa dérivée f ′ ( x )
ne traverserait l’axe des abscisses qu’à un seul endroit, alors que les courbes A et C
le traversent à plus d’un endroit. De même, la courbe C ne peut pas décrire graphi-
quement la fonction f ( x ). Si elle le faisait, la courbe représentant la dérivée de la
fonction devrait traverser l’axe des abscisses en deux endroits puisque la courbe C
admet deux tangentes horizontales, de pente nulle, ce qui nous conduirait au
résultat selon lequel la courbe B décrirait graphiquement f ′ ( x ), et la courbe A,
la fonction f ′′ ( x ). Or, ce résultat est impossible puisque la courbe A coupe l’axe
des abscisses en plus d’un endroit, alors que la courbe B ne présente qu’une seule
tangente horizontale. Par conséquent, la courbe A décrit graphiquement f ( x ), la
courbe C décrit graphiquement f ′ ( x ), et la courbe B décrit graphiquement f ′′ ( x ).
b) La courbe C décrit graphiquement la fonction f ( x ), la courbe B décrit graphique-
ment la fonction f ′ ( x ) et la courbe A décrit graphiquement la fonction f ′′ ( x ).
45. a) v ( 0 ) = 0 m/s
b) v (1) = 0, 1 m/s
c) v ( 4 ) = 0, 2 m/s
∆v
d) = 0, 03 m/s 2
∆t
e) m/s 2
dv
f) ou v′ ( t ) .
dt
dv 0, 05
g) = m/s 2
dt t
h) Il s’agit de l’accélération de l’objet.
i) v′ ( 4 ) = 0, 025 m/s 2
=
2h
=
1
2a ( t02 + 2 t 0 h + h2 ) + b − 1
2a ( t02 − 2 t 0 h + h2 ) − b
Chapitre 2
2h
1 2
2 at 0 + at 0 h + 1
2 ah2 − 2 at 02 + at 0 h −
1 1
2 ah
2
=
2h
2 at 0 h
=
2h
= at 0
La vitesse instantanée correspond à la dérivée :
ds d 1 2
v(t ) =
dt
=
dt
( 2 at + b) = at
de sorte que v ( t 0 ) = at 0 . Par conséquent, la vitesse moyenne de l’objet sur l’intervalle
[ t0
− h, t 0 + h ] correspond à la vitesse instantanée en t = t 0 .
d 2V
c) = V ′′ ( 30 ) = −0,1 cm 3 /min 2
dt 2 t = 30
dV dV
d) = V ′ ( t ) > 0 cm 3 /min si 0 min ≤ t < 60 min , = V ′ ( 60 ) = 0 cm 3 /min et
dt dt t = 60
dV
= V ′ ( t ) < 0 cm 3 /min si t > 60 min.
dt
50. a) Le taux (ou rythme) de croissance d’une fonction correspond à sa dérivée, de
sorte que PA ( t 0 ) = 2 PB ( t 0 ) et PA′ ( t 0 ) = 1
3 PB′ ( t 0 ).
b) PA ( t 0 ) = PB ( t 0 ) et PA′ ( t 0 ) > PB′ ( t 0 ).
ds
51. a) Comme le mobile se déplace vers la droite, sa vitesse est positive : v = > 0.
dt
Comme le mobile se déplace de plus en plus vite, sa vitesse augmente, de sorte
dv d2 s
que la dérivée de la vitesse doit être positive : = 2 > 0.
dt dt
ds dv 2
d s
b) > 0 et = 2 < 0.
dt dt dt
ds dv d2 s
c) v = = k > 0, où k est une constante, et = 2 = 0.
dt dt dt
d) Rappelons que, lorsque le mobile ne se déplace pas, sa vitesse est nulle. La situation
est la suivante : le mobile se déplace vers la droite, s’immobilise en t = t 0 , puis
Chapitre 2
repart vers la gauche ; par conséquent, sa vitesse est positive, puis nulle et enfin
négative. La vitesse est donc décroissante en t = t 0 , et la dérivée de la vitesse est
ds dv d2 s
donc négative en t = t 0 . Par conséquent, v = = 0 et = 2 < 0.
dt t = t0 dt t = t0 dt t = t0
dP
52. a) Il s’agit de la dérivée, soit P ′ ( t ) ou
.
dt
b) Comme la fonction est croissante (la population augmente), la dérivée de la
fonction est positive. Par conséquent, la réponse est B.
d2 P
c) P ′′ ( t ) < 0 ou < 0.
dt 2
d) Comme la population augmente avec le temps, la fonction P ( t ) est croissante. Les
graphiques B, C, D et F ne peuvent donc pas représenter la fonction P ( t ).
Comme le taux de croissance est décroissant, P ( t ) croît à un rythme de plus en
plus lent. Il faut donc rejeter le graphique A puisqu’il décrit une fonction qui croît
à un rythme de plus en plus rapide à partir de t = c. Le graphique E décrit donc
le mieux la fonction P ( t ).
df
= 5 ( x4 − 3 x3 + 2 x − 5) ( 4 x3 − 9 x2 + 2 )
4
55. a)
dx
dg 2 2
b) = − = −
3( 3 − 2 t )
2
dt 3
3 ( 3 − 2 t )2
3
dh t −3 t −3
c) = =
2 (t − 6t ) 2 [ t ( t − 6 )]
3
dt 2 4 4 3
dy 12 ( t + 2 ) 12 ( t + 2 )
d) = − = −
(t + 4t + 2 ) 2 ( + 4t + 2 )
5
dt 2
t2
5
ds 10 x 4 2 ( x + 1) 10 x 4 2 ( x + 1)
e) = + = +
3 ( x + 1) 5( x + 2 x) 3 ( x + 1) 5 [ x ( x + 2 )]
4 4
dx 5 3 2 5
3 5 4 5 4
( )( )
2
df
2
1 2 33 t5 − 1 9 3 t5 + 2
f) = 3t − 2 9 + 5 =
dt t 3 t 3 t3
dh 85 ( 3 − 2 x )4
g) = −
dx ( 3 x + 4 )6
ds 243t 8 ( 6 t − 1)
h) =
dt ( 9 t − 1)4
14 ( x 2 − 6 x + 2 ) ( 3 x 2 − 5 x + 9 )
6
dg
i) =
dx ( x 2 − 3 )8
452 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 2
90 x ( 2 x 2 + 3)
4
dy
j) = −
dx ( x 2 − 3 )6
24 t 2 ( t 3 − 1)
3
dh
k) =
dt ( t 3 + 1 )5
df −2 t 2 − 3t + 2
l) =
dt ( 4 t + 3 )( t 2 + 1 )
3
df 3( ad − bc )( ax + b )2
m) =
dx ( cx + d )4
Chapitre 2
ds 4 t 1 + t 3 + 3t 2
n) =
dt 4 1 + t3 t2 + 1 + t3
o)
dg
=
(
3 1 + 2t 3 + t 2 )
dt 2 1 + 2 t 3 3t + 1 + 2 t 3
dh 2x 5 + 2x + 1
p) =
dx
(
3 5 + 2 x 3 x2 + 5 + 2 x )2
dy
= −2 ( 3 − 2 x )( 2 x 3 − 5 ) ( 22 x 3 − 27 x 2 − 10 )
2
q)
dx
df
= 4 ( 2 t 2 + 3) ( 4 t − 5 )2 ( 22 t 2 − 20 t + 9 )
3
r)
dt
dg
= ( x 2 − 2 ) ( x 4 − 3 x ) (16 x 5 − 24 x 3 − 21 x 2 + 18 )
2
s)
dx
= ( x 2 − 2 ) x 2 ( x 3 − 3) (16 x 5 − 24 x 3 − 21 x 2 + 18 )
2
x ( 2 x 3 − 4 x 2 + 1) ( 20 x 3 − 28 x 2 + 72 x − 95 )
2
ds
t) =
dx x2 + 4
u)
dh
=
( − 40 t − 5π + 12 ) 2 t + π
dt 2 2 − 5t
v)
dy
=
( x2 + x + 3) ( x 4 + 5 x 3 + 27 x 2 + 8 x + 4 )
3
dx ( 1 − x 3 )4
dy 10
w) =
dt ( 3 t 2 + 5 )3
dg x ( 7 x 3 + 12 x 2 − 9 x − 18 )
x) =
dx ( 2 x + 3)3
y)
ds
=
( 2 t 3 + 1) ( 34 t 3 + 108 t 2 − 1)
2
dt 2 ( t + 3)3
2 ( 3 x 4 − 8 x ) (135 x 7 − 105 x 4 + 40 x ) 10 x 3 ( 3 x 3 − 8 ) ( 27 x 6 − 21 x 3 + 8 )
2 2
df
z) = =
( 9 x4 − 4 x ) 2 ( 9 x 3 − 4 )3
3
dx
56. Si y est une fonction dérivable de v, si v est une fonction dérivable de u et si u est une
dy dy dv du
fonction dérivable de x, alors = .
dx dv du dx
Preuve
dv dv du dy dy dv dy dy dv du
En vertu du théorème 2.10, = et = , de sorte que = .
dx du dx dx dv dx dx dv du dx
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 2 453
dy dy du 1 2 u3 2 − 1
57. a) = ⋅ = 2u − ( 2 x − 3) = ( 2 x − 3)
dx du dx u u
2 − 1 ( 2 x − 3)
2 ( x 2 − 3 x )3 2 − 1 ( 2 x − 3 )
[ x ( x − 3)]3
= =
x − 3x
2 x ( x − 3)
dy dy du 1 2
b) = ⋅ = 1 + 2 −
dx du dx u (1 + x )2
1 2 4 (1 + x 2 )
= 1 + 2 − = −
1 − x (1 + x )
2
(1 − x )2 (1 + x )2
Chapitre 2
1 + x
dy dy dv du 2x 3
2
x2 3 − 1 1
c) = ⋅ ⋅ = − x 2 3 3 x 2 3
dx dv du dx x3 + x3 +1
1 2
( )2
= −
(
2 x
2
3 −1 )
3x
2
3
(x 1
3 + x
2
3 +1 )2
dy dy du 1 4 1
58. a) = ⋅ = − 2 − 3
dx du dx 3u u 2x + 2
dy 7
Si x = 1, alors u = 2 (1) + 2 = 2, de sorte que = − .
dx x =1 24
b) 9
4
dm dm dL
59. a) = ⋅ = 8 L ( 0, 3 − 0, 2 L ) kg/année
dt dL dt
b) Lorsqu’un poisson de cette espèce pèse 4 kg, sa masse augmente à raison de
0,8 kg/année.
60. La courbe décrite par une fonction f ( x ) admet une droite tangente horizontale là
df
où = 0.
dx
df df
= 16 x ( x 2 − 4 ) , de sorte que
7
a) = 0 ⇔ x = −2, x = 0 ou x = 2 .
dx dx
df 2 (100 − x 2 ) df
b) = , de sorte que = 0 ⇔ x = −10 ou x = 10 .
dx 200 − x 2 dx
df −8 ( 2 x − 1)3 ( x 2 − x − 2 )
c) = , de sorte que
dx ( x 2 + 2 )5
df
= 0 ⇔ x = −1, x = 1
2 ou x = 2
dx
−4
forme
0+
df d 2 d 2
62. a)
dx
=
dx
( x − 2 x + 3)3 = 3( x 2 − 2 x + 3)2 dx ( x − 2 x + 3)
= 3 ( x 2 − 2 x + 3) ( 2 x − 2 ) = 6 ( x 2 − 2 x + 3) ( x − 1)
2 2
Chapitre 2
48
r
C ( r ) = 5 000 1 + augmente lorsque la variable indépendante r augmente,
1 200
c’est-à-dire que
rb ra r r
rb > ra ⇒ > ⇒ 1 + b > 1 + a
1 200 1 200 1 200 1 200
48 48
r r
⇒ 1 + b > 1 + a
1 200 1 200
48 48
r r
⇒ 5 000 1 + b > 5 000 1 + a
1 200 1 200
Chapitre 2
e) C ′ ( 6 ) = 252, 83 $/unité de pourcentage
f) Au bout de 4 ans, lorsque le taux d’intérêt est de 6 % capitalisé mensuellement,
l’investissement subit une hausse de 252,83 $ par unité d’augmentation du taux
d’intérêt.
65. Soit V le volume d’eau dans le cylindre, h la hauteur du niveau d’eau dans le cylindre et
dh
r le rayon du cylindre. On a V = π r 2 h = π ( 6 )2 h = 36π h et = 1 cm/s, de sorte que
dt
dV dV dh d dh = 36π
= = ( 36π h ) (1) = 36π cm 3 /s ≈ 113, 1 cm 3 /s
dt dh dt dh dt
d n
dt
( u ) = dtd ( 3t + 2 )2 = 2 ( 3t + 2 ) dtd ( 3t + 2 ) = 6 ( 3t + 2 ) et nun− 1 = 2 ( 3t + 2 ),
d
de sorte que ( u n ) ≠ nu n −1.
dt
d) Vrai. Si p( x ) = an x n + an − 1 x n − 1 + + a0 est un polynôme, alors la dérivée de p( x )
est aussi un polynôme : p′ ( x ) = nan x n − 1 + ( n − 1) an − 1 x n − 2 + + a1 .
e) Vrai : h′ ( a ) = f ( a ) g ′ ( a ) + g ( a ) f ′ ( a ) = f ( a )( 0 ) + g ( a )( 0 ) = 0 .
f) Vrai.
g) Faux. La dérivée s’interprète plutôt comme la pente de la droite tangente au
point P de la courbe décrite par une fonction.
du dv
v −u
h) Faux. En effet,
d u
dx v = ( )
dx
v 2
dx ≠
du dv
dx dx
.
dy dy
3 y2 + 2x = 10 x − 2 y
dx dx
dy
( 3 y2 + 2 x ) dx = 10 x − 2 y
dy 10 x − 2 y
=
dx 3 y2 + 2 x
dy 2 ( 5 x − y)
=
dx 3 y2 + 2 x
dy 2x − y − 1
b) =
dx x − 2y + 1
c) Dérivons chaque membre de l’égalité par rapport à x en considérant y comme
dy
une fonction dérivable de x, puis isolons .
dx
x 2 + y2 = 100 − x 2 y2
d 2 d 2 d d
dx
( x ) + dx ( y ) = dx (100 ) − ( x 2 y2 )
dx
dy d 2 d 2
2x + 2y = 0 − x 2 ( y ) + y2 dx ( x )
dx dx
dy dy
2x + 2y = − x 2 2 y + y2 ( 2 x )
dx dx
dy dy
2x + 2y = −2 x 2 y − 2 xy2
dx dx
dy dy
2y + 2 x2 y = −2 xy2 − 2 x
dx dx
dy
( 2 y + 2 x 2 y ) dx = −2 x ( y2 + 1)
dy −2 x ( y2 + 1)
=
dx 2 y + 2 x2 y
dy − 2 x ( y2 + 1)
=
dx 2 y (1 + x 2 )
dy x ( y2 + 1)
= −
dx y (1 + x 2 )
dy −3 y − 3 x 2 y + x2
d) = = − 2
dx 6 y + 3x
2 2y + x
dy 4 xy2 − 3 x 2 x ( 4 y2 − 3 x )
e) = =
dx 4 y3 − 4 x 2 y 4 y ( y2 − x 2 )
dy 6 − 2 xy2 − 3 x 2 y 6 − 2 xy2 − 3 x 2 y
f) = =
dx 2x y + x
2 3 x2 ( 2 y + x )
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 2 457
dy 16 x + 9 x 2 y2 x (16 + 9 xy2 )
g) = =
dx 1 − 6x y
3 1 − 6 x3 y
dy 6 + 6 xy 6 (1 + xy )
h) = =
dx 2 y − 3 x2 2 y − 3 x2
dy 8 xy − 4 x ( x 2 + y2 ) x ( 2 y − x 2 − y2 )
i) = =
dx 4 y( x + y ) − 4 x
2 2 2 x 2 y + y3 − x 2
j) Dérivons chaque membre de l’égalité par rapport à x en considérant y comme
dy
une fonction dérivable de x, puis isolons .
dx
Chapitre 2
x + y + xy = 6 x − y
d d d d
( x + y ) 2 + dx ( x ⋅ y ) = dx ( 6 x ) − dx ( y )
1
dx
d d d dy
( x + y )− ( x + y) + x ( y) + y ( x ) = 6 −
1
1 2
2
dx dx dx dx
d d dy dy
( x + y )− dx ( x ) + dx ( y ) + x dx + y = 6 − dx
1
1 2
2
dy dy dy
( x + y )−
1
1
1 + + x + y = 6−
2
2
dx dx dx
dy dy dy
( x + y )− ( x + y )−
1 1
1
2
2
+ 1
2 + x 2
+ y = 6−
dx dx dx
1 dy dy dy
1 ( x + y )− 2 ( x + y )−
1
2 + x + = 6− y− 1
2
2
dx dx dx
1 ( x + y )− 1 2 + x + 1 dy = 6 − y− 1 ( x + y )−
1
2
2 dx 2
1 dy 1
2 x + y + x + 1 dx = 6 − y − 2 x + y
1 2 x + y ( x + 1) dy 2 x + y ( 6 − y) 1
2 x+ y + = −
2 x+ y dx 2 x+ y 2 x+ y
1 + 2 ( x + 1) x + y dy 2 ( 6 − y) x + y − 1
=
2 x+ y dx 2 x+ y
dy 2 ( 6 − y) x + y − 1 2 x+ y
= ⋅
dx 2 x+ y 1 + 2 ( x + 1) x + y
dy 2 ( 6 − y) x + y − 1
=
dx 1 + 2 ( x + 1) x + y
−6
3
dx d 2 d 52 5y
( ) ( )
2
= y y − 3y + 1 = y − 3y + 1 = −3=
5 3
k) 2y
2 , de sorte
dy dy dy 2
dy 2
qu’en vertu du théorème 2.11, on a = .
5y 2 − 6
3
dx
l)
dy
=
( 2 y + 3) 2
dx −2 y2 − 6 y + 9
dy 1 + 2 xy
68. =
dx 2 y − x2
dy
On a une droite tangente horizontale lorsque = 0 , de sorte que
dx
1 + 2 xy 1
= 0 ⇔ 1 + 2 xy = 0 ⇔ y = − si x ≠ 0
2 y − x2 2x
458 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 2
De plus, la droite tangente passe par le point de tangence, de sorte que l’équation
implicite y ( y − x 2 ) − x = 0 doit aussi être satisfaite au point de tangence :
1 1 1 x 1 x
− − − x2 − x = 0 ⇔ + − x = 0 ⇔ − = 0
2x 2x 4 x2 2 4 x2 2
1 x 4 x3
⇔ = ⇔ 1=
4 x2 2 2
1
⇔ 1 = 2 x3 ⇔ x3 =
2
1
⇔ x = 3
2
Chapitre 2
dy 2 y − 3 x2 dy 2−3
69. = , de sorte que = = −1 . L’équation de la droite tangente
dx 3 y2 − 2 x dx (1, 1) 3−2
à la courbe décrite par l’équation implicite x 3 + y3 = 2 xy au point (1, 1) est
y = − x + 2 et celle de la droite normale est y = x .
1 1
dy x− 3
1
y 3 dy 1 3
= − 1 8 = − (1) 3 = −1 . L’équation de
1
70. = − − 1 = − , de sorte que
dx y 3 x dx ( 1 8, 1 8 ) 8
la droite tangente à la courbe décrite par l’équation implicite x 3 + y 3 = 1 2 au point
2 2
y0 − 0 x
= − 0 ⇒ y02 = − x0 ( x0 − 5
4 ) ⇒ y02 = − x02 + 5
4 x0 ⇒ y02 + x02 = 5
4 x0
x0 − 5 4 y0
⇒ 1= 5
4 x0 ⇒ x0 = 4
5 ⇒ y0 = ± 1 − x02 = ± 1 − 16
25 = ± 35
Les points de tangence sont donc ( 4 5 , 3 5 ) et ( 4 5 , − 3 5 ) . La droite tangente qui passe
0 − 35
par les points ( 4 5 , 3 5 ) et ( 5 4 , 0 ) a pour pente = − 4 3, de sorte que son équation
4 − 5
4 5
x2 y2
72. L’équation de la droite tangente à l’ellipse d’équation 2
+ 2 = 1 au point ( x0 , y0 )
a b
x0 y
peut s’écrire sous la forme 2
x + 02 y = 1.
a b
Preuve
On a
d x2 y2 d
+ = (1)
dx a 2 b2 dx
2x 2y dy
+ 2 = 0
a2 b dx
Chapitre 2
2y dy 2x
= − 2
b2 dx a
dy 2 x b2
= − 2 ⋅
dx a 2y
dy b2 x
= − 2
dx a y
dy b2 x
= − 2 0
dx ( x0 , y0 ) a y0
73. Toute droite passant par l’origine, soit le centre du cercle d’équation x 2 + y2 = r 2 , est
perpendiculaire à la droite tangente au point d’intersection P ( x0 , y0 ) de la droite et
du cercle.
Preuve
d 2 d 2 dy dy x dy x
dx
( x + y2 ) = dx ( r ) ⇒ 2 x + 2 y dx = 0 ⇒ dx
= −
y
⇒
dx ( x0 , y0 )
= − 0
y0
y −0 y
O ( 0, 0 ) est 0 = 0 . Comme le produit de ces deux pentes vaut −1, la droite
x0 − 0 x0
tangente au cercle au point P et la droite passant par l’origine (le centre du cercle) et
le point P sont perpendiculaires.
dy x dy 2 3
74. a) = − , de sorte que = − = − .
dx y dx ( 2 , 2 3 ) 2 3 3
(
b) C’est la pente de la droite tangente au point 2, 2 3 du cercle. )
3 8 3
c) y = − x+
3 3
dR d d d dQ dQ Q
75. a) = ( PQ ) = P (Q ) + Q ( P ) = P + Q . Or, ε = − , de sorte
dP dP dP dP dP dP P
dQ εQ dR εQ
que = − et = P− + Q = − εQ + Q = Q (1 − ε ).
dP P dP P
dR
b) Si la demande est élastique, on a ε > 1, de sorte que = Q (1 − ε ) < 0. Si la
dP
dR
demande est inélastique, on a ε < 1, de sorte que = Q (1 − ε ) > 0. Si la
dP
dR
demande est d’élasticité unitaire, on a ε = 1, de sorte que = Q (1 − ε ) = 0 .
dP
c) Si la demande est inélastique, une petite augmentation des prix provoque une
augmentation du revenu puisque le revenu en fonction du prix est croissant :
dR
= Q ( 1 − ε ) > 0.
dP
d) Si la demande est élastique, une petite augmentation des prix provoque une
diminution du revenu puisque le revenu en fonction du prix est décroissant :
dR
= Q ( 1 − ε ) < 0.
dP
e) P = 4 800 − 1
2Q ⇒ P 2 = 4 800 − 1
2Q ⇒ Q = 9 600 − 2 P 2, de sorte que
dQ dQ Q P 4P2 4P2 2P2
= −4 P et ε = − = − (−4P ) ⋅ = = = .
dP dP P Q Q 9 600 − 2 P 2 4 800 − P 2
dR 2P2
f) = Q (1 − ε ) = ( 9 600 − 2 P 2 ) 1 − 2
dP 4 800 − P
2 P 2 ( 9 600 − 2 P 2 )
= 9 600 − 2 P 2 −
4 800 − P 2
2 P 2 ⋅ 2 ( 4 800 − P 2 )
= 9 600 − 2 P 2 −
4 800 − P 2
= 9 600 − 2 P 2 − 4 P 2 = 9 600 − 6 P 2
Chapitre 2
dy 3 x2 12 12
76. a) = − 4 + 5
dx 4 x x
dy 6π 3
b) =
dx (1 − 2 x )2
dy 7 x2 + 2 x x( 7 x + 2)
c) = =
( 3 x + 1) ( 3 x + 1) 3
2 2
dx 3
dy 8 x 4 − 12 x 3 − 8 x + 3
d) =
dx ( 1 + 2 x 3 )2
3
dy 1 1
e) = 4 x2 + 2 x − 2
dx x
x
dy
= 6 x 3 ( 3 x 2 + 4 ) ( 3 − 2 x 2 ) ( −18 x 4 − x 2 + 8 )
2 3
f)
dx
dy 3 x4 + 8 x3 + 3
g) = −
dx ( 3 − x4 )( 2 x + 4 )3
2 ( x 2 + 2 x − 1) ( x 4 + 7 x 3 − 15 x 2 + 17 x + 14 )
4
dy
h) =
dx ( 4 − 3 x − x 3 )5
dy 1 + 3 x2 y
i) = − 3
dx x + 3 y2
dy − 6 2 xy + y − y3 2 xy
j) =
dx − x + 3 xy2 2 xy − 2 y 2 xy
d3 y 1 dy 1
77. a) f ′ ( 2 ) = 10 f) = j) =
dx 3 x=4
81 dx ( 2 , 1) 2
dy 43 dy
b) = − g) f ′′′ ( 0 ) = 1 296 k) = −3
dx x=4 4 dx (1, 3)
dy 15 dy 2
c) = h) f ( 4 ) (1) = 360 l) =
dx x =1 2 dx (1, −2 ) 3
dy 5 dy
d) f ′ ( −1) = 13 i) = m) = −6
dx ( −2 , 1) 11 dx (1, 1)
d2 y
e) = 4
dx 2 x =1
462 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 3
Cha p i t re 3
1. a) 1
2
b) −1
c) 0
d) −32
e) −∞
2 2 2
ex ex ex
f) lim = −∞ et lim+ = ∞ , de sorte que lim n’existe pas.
x → 4− x − 2 x→ 4 x − 2 x→ 4 x − 2
e16 e16
forme forme
0− 0+
g) 0
h) Quand x → 0 − , on a 3 x − 1 < 0 . Comme l’expression 3 x − 1 n’est pas définie
x → 8− 8 − x x→ 8 8 − x x→ 8 8 − x
3 3
forme forme
0+ 0−
j) ∞
k) 0
l) 0
m) −∞
n) 1
lim 5 x = 0 et lim+ 5 x = ∞ , de sorte que lim 5 x n’existe pas.
1 1 1
o)
x → 0− x→ 0 x→ 0
forme b−∞ forme b∞
avec b = 5 > 1 avec b = 5 > 1
p) −∞
q) ∞
8 − x3
r) lim+ log n’existe pas puisqu’un logarithme n’est pas défini pour une
x→ 2 2 − x
8 − x3
valeur négative. Par conséquent, lim log n’existe pas.
x→ 2 2− x
s) ∃
1−ex 1−0
1
t) On a lim− = = 1 et
1+ex 1+0
1
x→ 0
lim+
1−ex
1
= lim+ 1
e x e− x − 1
1
e− x − 1
1
= lim+ − 1 =
(0−1
1
= −1
)
x→ 0 1 + e x
1
x → 0 e x e− x + 1
1
x→ 0 e x + 1 (0+1 )
−∞
forme
∞
1−ex
1
1 − e2 x e 2 x ( e −2 x − 1) e x ( e −2 x − 1)
u) lim = lim x − x = lim = ∞
x → ∞ e ( e − 1)
x→ ∞ 1 − e x −x − 1
x→ ∞
e
−∞ ∞ ( 0 − 1)
forme forme
e
−∞ 0 −1
v) −1
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 3 463
1 1 − ex
−1 1 − ex
e− x − 1 x x 1
w) lim = lim e = lim e x = lim ⋅
x→ 0 1 − ex
x→ 0 1 − ex x→ 0 1 − e x→ 0 e x
1 − e x
0
forme
0
1 1
= lim x
= 0 = 1
x→ 0 e e
1 − e2 x 1 − (e x )
2
(1 − e x ) (1 + e x )
x) lim = lim = lim = lim (1 + e x ) = 1 + e 0 = 2
x→ 0 1 − ex
x→ 0 1 − e
x
x→ 0 1 − ex x→ 0
0
forme
0
y) − 1 4
z) 1
3
2. a) 4 094,20 $
b) On cherche la valeur de t telle que C ( t ) = 6 000. Or,
C ( t ) = 2 000 (1, 01t ) = 6 000 ⇒ 1, 01t = 3
⇒ ln (1, 01t ) = ln 3
⇒ t ln 1, 01 = ln 3
Chapitre 3
ln 3
⇒ t = ≈ 110, 4 mois
ln 1, 01
Par conséquent, il faut 111 mois pour que la valeur du capital soit le triple de sa
valeur initiale. En effet, après 110 mois, on a accumulé 5 975,59 $, et après
111 mois, on a accumulé 6 035,35 $.
c) lim C ( t ) = lim 2 000 (1, 01t ) = 2 000 lim (1, 01t ) = ∞
t→∞ t→∞ t→∞
forme b∞
avec b = 1 ,01 > 1
d) Le capital augmente sans fin, de sorte que l’investissement prend une valeur aussi
grande que l’on veut, pourvu que le capital soit investi suffisamment longtemps.
3. a) Environ 40 °C.
75 − 22 53
b) T ( t ) = 75 °C ⇒ 22 + 73 e − 0 ,046 67 t = 75 ⇒ e − 0 ,046 67 t = =
73 73
⇒ ln e − 0 ,046 67 t = ln 53 73 ⇒ − 0, 046 67t = ln 53 73
ln 53 73
⇒ t = ≈ 6, 9 min
− 0, 046 67
c) 22 °C
d) À long terme, le café se refroidira jusqu’à atteindre la température ambiante,
soit 22 °C.
4. a) 4 millions d’habitants
b) Environ 4,5 millions d’habitants.
c) 10 millions d’habitants
5. a) 0 coulomb
b) Environ 1,7 coulomb.
c) 2 coulombs
6. a) Q ( 0 ) = 4 mg : il s’agit de la quantité initiale de médicament injectée dans le corps
du patient.
b) Environ 0,54 mg.
c) 0 mg
d) Q ( t ) = 1 ⇒ 4 e − 0 ,2 t = 1 ⇒ e − 0 ,2 t = 1 4 ⇒ ln e − 0 ,2 t = ln 1 4
ln 4
⇒ − 0, 2 t = ln 1 4 = ln 1 − ln 4 = − ln 4 ⇒ t = = 5 ln 4 ≈ 6, 9 h
0, 2
Par conséquent, il faudra faire une injection de 3 mg à peu près toutes les 6,9 h.
464 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 3
E ( 0 ) = 10 1, 2 − e − 0 ,01( 0 ) = 2 cm
Comme lim e − 0 ,01 t = 0 , à long terme, elle sera de
t→∞
forme b−∞
avec b = e > 1
40 000 si 0 ≤ t < 1
40 800 si 1≤ t < 2
8. a) S ( t ) = 41 616 si 2 ≤ t < 3
42 448, 32 si 3≤ t < 4
43 297, 29 si t = 4
y
Salaire ($)
44 000
Chapitre 3
43 000
42 000
41 000
40 000
39 000
0 1 2 3 4 5 t
Temps (années)
df
= 2 x 3 x ( ln 3) − e x
2 2
9. a)
dx
dg d d d
b) = ( 2 t 3 + 3t − 1) e −2 t = ( 2 t 3 + 3t − 1) ( e −2tt ) + e −2 t ( 2 t 3 + 3t − 1)
dt dt dt dt
d
= ( 2 t 3 + 3t − 1) e −2 t ( −2 t ) + e −2 t ( 6 t 2 + 3)
dt
= −2 e −2 t ( 2 t 3 + 3t − 1) + e −2 t ( 6 t 2 + 3)
= e −2 t −2 ( 2 t 3 + 3t − 1) + 6 t 2 + 3
= e −2 t ( − 4 t 3 + 6 t 2 − 6 t + 5 )
dy
c) = 5e 5 x + 12 e 3 x = e 3 x ( 5e 2 x + 12 )
dx
ds
d) = 5t ln 5 + 32 t ( 2 ln 3) + 4 t ( 6 t 2 + 1) + t ( 2 t 2 + 1) 4 t ln 4
dt
( ln 4 ) x + 1
4 x
dh
e) =
dx 2 x
dg 12 x x − 3 x 2 − 5
f) =
dx 2 xe x
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 3 465
dh d 2
( )=t d
( 1 + e 3 t ) 2 + 1 + e 3 t
d 2
(t )
1
g) = t 1 + e3t 2
dt dt dt dt
d
= t 2 ( 1 2 ) (1 + e 3t ) (1 + e 3t ) + 1 + e 3t ( 2 t )
−1 2
dt
t2 d 3t 2 e 3 t
= ⋅ e3t ( 3t ) + 2 t 1 + e 3 t = + 2 t 1 + e3t
2 1 + e3t dt 2 1 + e3t
=
3t 2 e 3 t
+
2t 1 + e3t 2 1 + e3t ( ) = 3t e 2 3t + 4 t (1 + e 3 t )
2 1 + e3t 2 1 + e3t 2 1 + e3t
3t 2 e 3 t + 4 t + 4 te 3 t t ( 3te 3 t + 4 e 3 t + 4 )
= =
2 1 + e3t 2 1 + e3t
dy − ( 2 ln 2 ) x 3 + 6 x 2 − ( 3 ln 2 ) x + 3
h) =
dx 2x
df d 4 d −2 d
4 ( 1 + e − 0 ,5 / t ) = − 4 ( 1 + e − 0 ,5 / t ) ( 1 + e − 0 ,5 / t )
−1
i) = − 0 ,5 / t
=
dt dt 1 + e dt dt
4 d − 0, 5 4 e −0 ,5 / t d
= − ⋅ e − 0 ,5 / t = − ( − 0, 5t −1 )
(1 + e − 0 ,5 / t 2
) dt t (1 + e )−0 , 5 / t 2
dt
4 e − 0 ,5 / t 4 e − 0 ,5 / t 0, 5 2 e − 0 ,5 / t
= − ( 0, 5t −2 ) = − 2 = − 2
Chapitre 3
(1 + e − 0 ,5 / t 2
) (1 + e )
− 0 ,5 / t 2 t t ( 1 + e − 0 ,5 / t )
2
dh −2 x 3 + 3 x 2 − 2
j) =
dx e2 x
k)
dg
=
(
2 e 2 x 1 − e x + xe x
2 2
)
dx (
1 − ex
2 2
)
df 3( t − 1)( 53 t ) ln 5 − 53 t − 1
l) =
dt ( t − 1)2
d x d
ds d e x − e− x (e x + e− x )
dx
( e − e− x ) − (e x − e− x ) (e x + e− x )
dx
m) = =
dx dx e x + e − x ( e x + e − x )2
d d d d
(e x + e − x ) e x ( x ) − e − x ( − x ) − ( e x − e − x ) e x ( x ) + e − x ( − x )
= dx dx dx dx
( e x + e − x )2
=
(e x + e− x )(e x + e− x ) − (e x − e− x )(e x − e− x )
(e x + e− x )
2
=
(e2 x + e 0 + e 0 + e −2 x ) − ( e 2 x − e 0 − e 0 + e −2 x )
(e x + e− x )
2
e 2 x + 2 + e −2 x − e 2 x + 2 − e −2 x 4
= =
( + ) ex ( + e − x )2
e− x
2
ex
n)
dy
=
( 3t − e3t )( 3 − 3e−3t ) − ( 3t + e−3t )( 3t ln 3 − 3e3t )
dt ( 3t − e3t )2
o)
ds
=
( et + t 2 ) 2 3t ( 3 ln 2 ) + 5 − ( 23t + 5t )( et + 2 t )
dt ( e t + t 2 )2
df x ( 4 + 4 e 3 x − 3 xe 3 x )
p) =
2 (1 + e 3 x )
3
dx 2
466 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 3
dy 1 − ex+ 2 y
10. a) =
dx 2e x + 2 y
b) Dérivons chaque membre de l’égalité par rapport à x en considérant y comme
dy
une fonction dérivable de x, puis isolons .
dx
d x 2 + y2
dx
3 =
d
dx
( 2 y) ( )
dy
2 2 d
dx
(
3 x + y ln 3 ( x 2 + y2 ) = 2
dx
)
dy dy
( 3x + y ) ln 3 2 x + 2 y dx
2 2
= 2
dx
dy dy
2 x 3x( 2 + y2
) ln 3 + 2 y ( 3x + y ) ln 3 dx 2 2
= 2
dx
dy dy
2 y 3x ( 2 + y2
) ln 3 dx −2
dx
(
= −2 x 3 x
2 + y2
) ln 3
dy
2 y 3 x( 2 + y2
) ln 3 − 1 dx (
= −2 x 3 x
2
) ln 3
+ y2
2 x ( 3 x + y ) ln 3
2 2
dy
= −
dx 2 y ( 3 x + y ) ln 3 − 1
2 2
Chapitre 3
x ( 3 x + y ) ln 3
2 2
dy
= −
dx y ( 3 x + y ) ln 3 − 1
2 2
dy 1 − 42 y
c) =
dx 2 x ( 4 2 y ) ln 4 − 3
d)
dy
= −
( y 2 x + 2 2 x + 1 )( ln 2 ) = − 2 x ( y + 2 x + 1 )( ln 2 )
dx 2 y + 2x 2 y + 2x
dy 2 x + ye xy
e) = − xy
dx xe − 2 y
2 x − 2 x2e x − y − e x − y2
2 2 2
dy
f) = −
dx 2
(
2 y xe x − y + 1
2
)
11. a) Une fonction admet une tangente horizontale là où sa dérivée est nulle. Or,
f ′( x) =
d
dx
(
xe − x = x
2 d − x2
dx
e + e− x)2 d
dx
(
d
dx
)
( x ) = xe − x2 ( − x 2 ) + e − x2
− x2 − x2 = − e − x ( 2 x 2 − 1)
2
= −2 x 2 e +e
1 1 1 2
c’est-à-dire lorsque x 2 = , ce qui implique que x = = = ou
2 2 2 2
1 1 2
x = − = − = − .
2 2 2
b) f ′ ( x ) = e x x ( x + 2 ), de sorte que la fonction admet une tangente horizontale
lorsque f ′ ( x ) = 0, c’est-à-dire lorsque x = 0 ou x = −2.
= 3( 2 )( 0 )2 + 3( 2 )2 ( 0 ) + 2 3 + 2 ( 2 ) + 1 = 13
f ( x + a) − f ( x) 3ax 2 + 3a 2 x + a 3 + 2a
b) f ′ ( x ) = lim = lim
a→ 0 a a→ 0 a
a ( 3 x 2 + 3ax + a 2 + 2 )
= lim = lim ( 3 x 2 + 3ax + a 2 + 2 ) = 3 x 2 + 2
a→ 0 a a→ 0
d −x d d
c) g ′ ( x ) =
dx
e f ( x ) = e − x
dx
[ f ( x )] + f ( x ) dx ( e− x ) = e− x f ′ ( x ) − e− x f ( x )
= e − x [ f ′ ( x ) − f ( x )]
de sorte que g ′ ( 2 ) = e −2 [ f ′ ( 2 ) − f ( 2 )] = e −2 (14 − 13) = e −2 .
dy
= e − x (1 − x ). De plus,
Chapitre 3
14. a)
dx
1 1
− y 1 − = − xe − x 1 − = e − x ( − x + 1) = e − x (1 − x )
x x
dy 1
Par conséquent, = − y 1 − .
dx x
dy d2 y d3 y
b) On a = xe x + e x + 2 x , 2 = xe x + 2 e x + 2 et 3 = xe x + 3e x , de sorte que
dx dx dx
d3 y d2 y
− = xe x + 3e x − ( xe x + 2 e x + 2 ) = xe x + 3e x − xe x − 2 e x − 2 = e x − 2
dx 3 dx 2
⇔ k = 1 ou k = −4
d A
16. f ′ ( t ) =
dt
( t − At ) = At A − 1 − At ln A, de sorte que, puisque A > 0,
f ′ (1) = 0 ⇔ A(1)A − 1 − A1 ln A = 0 ⇔ A(1 − ln A) = 0
⇔ ln A = 1 ⇔ A= e
17. a) f ′ ( x ) = 12 e 4 x = 3( 4 ) e 4 x
b) f ′′ ( x ) = 48 e 4 x = 3 ( 4 2 ) e 4 x
c) f ′′′ ( x ) = 192 e 4 x = 3 ( 4 3 ) e 4 x
d) f ( n) ( x ) = 3 ( 4 n ) e 4 x
18. a) 1 000 bactéries
b) Environ 1 480 bactéries.
dP
c) ≈ 58 bactéries/h
dt t = 10
468 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 3
dN
e) ≈ 0, 467 millier de personnes/semaine, soit environ 467 personnes par
dt t =2
semaine.
30 e − 0 ,75 t 0
f) lim N ′ ( t ) = lim = = 0 personne/semaine
t→∞ t→∞
( 2 + 8e )
− 0 , 75 t 2 ( 2 + 0 )2
1
21. a) h( 0 ) = = 0, 2 m ou environ 22 cm.
0, 5 + 4 e − 0 ,5( 0 )
Chapitre 3
b) t = 2 ln 8 = 2 ln ( 2 3 ) = 6 ln 2 ≈ 4, 2 mois
1 1
c) lim h( t ) = lim = = 2m
t→∞ t→∞ 0 , 5 + 4 e − 0 ,5 t 0, 5 + 4 ( 0 )
d) Le concept de dérivée.
dh
e) h′ ( t ) ou .
dt
2 e − 0 ,5 t 2 e − 0 ,5( 2 )
f) h′ ( t ) = m/mois ⇒ h′ ( 2 ) = ≈ 0, 19 m/mois,
( 0, 5 + 4 e − 0 ,5 t
2
) 0, 5 + 4 e − 0 ,5( 2 )
2
24. a) 0
b) A
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 3 469
dy d d d
c) = A (1 − e − kx ) =
( A − Ae − kx ) = 0 − Ae − kx ( − kx ) = kAe − kx .
dx dx dx dx
De plus, k ( A − y ) = k A − A (1 − e − kx ) = k ( A − A + Ae − kx ) = kAe − kx .
dy
Par conséquent, = k ( A − y ).
dx
dG
25. = ( 300 e 0 ,025 x − 240 e 0 ,02 x ) mg/cm. Par conséquent, G ′ ( 2 ) ≈ 65, 6 mg/cm.
dx
26. a) C ( 0 ) = Ae − k( 0 ) = A : le paramètre A représente donc la concentration du traceur
au moment de l’injection.
dC d
b)
dt
=
dt
( Ae− kt ) = Ae− kt dtd ( − kt ) = − k ( Ae− kt ) = − kC
27. a) L ( 0 ) = Ae −1,4( 0 ) = A, de sorte que A représente l’intensité lumineuse à la surface
de l’eau.
ln 0, 05
b) x = − ≈ 2, 1 m
1, 4
dL
c) On a = −1, 4 Ae −1,4 x . Par conséquent, L ′ (1) ≈ − 0, 35 A.
dx
L′ ( x ) −1, 4 Ae −1,4 x
d) = = −1, 4 , soit un taux de variation relatif constant.
L( x )
Chapitre 3
Ae −1,4 x
a
⇔ a − bK > 0 ⇔ K <
b
La taille de la population est donc croissante lorsque la taille de la population initiale
a
[ K = N ( 0 )] est inférieure à celle de la population à long terme tlim
→∞
N ( t ) = .
b
De manière similaire, on peut vérifier que la taille de la population est décroissante
lorsque la taille de la population initiale est supérieure à celle de la population à
long terme.
470 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 3
a 2 K ( a − bK ) e − at a 2 K ( a − bK )( 0 )
e) On a lim N ′ ( t ) = lim =
= 0. À long
t→∞
bK + ( a − bK )
t→∞ [ bK + ( a − bK )( 0 )]2
e − at
2
aK abK + a ( a − bK ) e − at − abK
= 2
bK + ( a − bK ) e − at
a 2 K ( a − bK ) e − at
= 2
bK + ( a − bK ) e
− at
= N ′ (t )
Le taux de croissance de la population est donc proportionnel au produit de la
taille de cette dernière et de la différence entre cette taille et celle de la popula-
tion à long terme.
Chapitre 3
dg d
30. a)
dt
=
dt
[ log 8 ( 3t + 1) + 2 ln ( 3t + 1)]
1 d 1 d
= ( 3t + 1 ) + 2 ⋅ ( 3t + 1 )
( 3t + 1) ln 8 dt 3t + 1 dt
3 6 3 6 ln 8
= + = +
( 3t + 1) ln 8 3t + 1 ( 3t + 1) ln 8 ( 3t + 1) ln 8
3 + 6 ln 8 3 + 6 ln ( 2 3 ) 3 + 18 ln 2
= = =
( t + ) ln
3 1 8 ( 3t + 1) ln ( 2 )
3 3 ( 3t + 1) ln 2
3 (1 + 6 ln 2 ) 1 + 6 ln 2
= =
3 ( 3t + 1) ln 2 ( 3t + 1) lnn 2
dh 1
b) =
dx x ln x
ds 4 ( ln t )3 −2 t 4 e −2 t + 3t 3e −2 t + 4 ( ln t )3
c) = −2 t 3e −2 t + 3t 2 e −2 t + =
dt t t
( 2 ln 3) x 3ln( x + 1)
2
df
d) =
dx x2 + 1
e)
dg
=
d
log 3 x − ( )
x2 − 1 =
1
⋅
d
(
x− x2 − 1 )
dx dx x− ( x2 )
− 1 ln 3 dx
1 d 2
⋅ 1 − ( x2 − 1) ( x − 1)
−1 2
= 1
( x− x2 )
− 1 ln 3
2
dx
1 1
= ⋅ 1 − ( 2 x )
(x − x2 )
− 1 ln 3 2 x −
2 1
1 1 x2 − 1 x
= ⋅ −
(x − )n 3 x2 − 1
x 2 − 1 ln
x2 − 1
=
1
⋅
x2 − 1 − x
=
1
⋅
(
− x− x2 − 1 )
(x − x2 )
− 1 ln 3 x2 −1 (x − x2 )
− 1 ln 3 x2 −1
−1
=
( ln 3) x 2 − 1
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 3 471
dy 1
f) =
dx 2 x ln 10 log x
2
df 2t et 2
= 3t ln 3 − 3t 2 + 2 + 4 − 2 t 3 et
2
g)
dt t + 1 3t 3
dg d 3x − 4 1 d 3x − 4
h) = ln = 3x − 4
dx dx 2 x 2 + 1 dx 2 x 2 + 1
2 x2 + 1
d d
2 x2 + 1 (
2 x 2 + 1) ( 3 x − 4 ) − ( 3 x − 4 ) ( 2 x 2 + 1)
= dx dx
3x − 4 ( 2 x 2 + 1 )2
2 x 2 + 1 3 ( 2 x 2 + 1) − ( 3 x − 4 )( 4 x )
= ⋅
3x − 4 ( 2 x 2 + 1 )2
2 x 2 + 1 6 x 2 + 3 − 12 x 2 + 16 x
= ⋅
3x − 4 ( 2 x 2 + 1 )2
− 6 x 2 + 16 x + 3
=
( 3 x − 4 )( 2 x 2 + 1 )
Chapitre 3
On peut également utiliser les propriétés des logarithmes pour faciliter la
dérivation :
dg d 3x − 4 d
= ln 2 = ln ( 3 x − 4 ) − ln ( 2 x 2 + 1)
dx
dx 2x + 1 dx
1 d 1 d
= ⋅
3 x − 4 dx
(3x − 4) − 2 ⋅
2 x + 1 dx
( 2 x 2 + 1)
3 4x 3 ( 2 x 2 + 1) 4 x(3x − 4)
= − = −
3x − 4 2 x + 1
2 ( 3 x − 4 )( 2 x 2 + 1) ( 2 x 2 + 1)( 3 x − 4 )
6 x 2 + 3 − 12 x 2 + 16 x − 6 x 2 + 16 x + 3
= =
( 3 x − 4 )( 2 x 2 + 1 ) ( 3 x − 4 )( 2 x 2 + 1 )
dy −2
i) =
dt t ( t 2 − 1)
dh 2t 42 t + 1
j) = − + 4 2 t + 1 ( 2 ln 4 ) log 4 (16 − t 2 ) ou
dt (16 − t 2 ) ln 4
dh 4 2 t + 1 − t + 4 ( ln 2 )2 (16 − t 2 ) log 4 (16 − t 2 )
= .
dt (16 − t 2 ) ln 2
df 18 t 5
k) = + 12 t 3 log 5 ( 3t 2 + 1) ou
dt ( 3t + 1) ln 5
2
df 6 t 3 3t 2 + 2 ( ln 5 )( 3t 2 + 1) log 5 ( 3t 2 + 1)
= .
dt ( 3t 2 + 1) ln 5
dh 2x (2 x + 2)
l) = 2 + ( 2 x ln 2 ) ln ( x 2 + 2 x + 1) ou
dx x + 2x + 1
dh 2 x 2 x + 2 + ( ln 2 )( x 2 + 2 x + 1) ln ( x 2 + 2 x + 1)
= .
dx x2 + 2 x + 1
ds 2 x 2 − ( x 2 + 1) ln ( x 2 + 1)
m) =
dx x 3 ( x 2 + 1)
dy y
31. a) =
dx x
472 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 3
2 xy + ln ( x 2 ) + ln y = 6
d d
dx
( 2 xy + 2 ln x + ln y ) = dx ( 6 )
d d 1 d 1 dy
2 x ( y) + y ( 2 x ) + 2 ⋅ ⋅ ( x) + = 0
dx dx x dx y dx
dy 2 1 dy
2x + 2y + + = 0
dx x y dx
dy 1 dy 2
2x + = −2 y −
dx y dx x
1 dy 2
2 x + y dx = − 2 y + x
2 xy + 1 dy 2 xy + 2
= −
y dx x
2 y ( xy + 1)
Chapitre 3
dy
= −
dx x ( 2 xy + 1)
dy y ( x ln 10 ) e x + y − 1
c) =
dx x 1 − ( y ln 10 ) e x + y
dy 2 x ( x 2 + 2 y ) ln 4 − 1
d) =
dx 2 + 3 ( x 2 + 2 y ) ln 4
dy 2 ( 52 x )( ln 5 )2 ( x + 2 y ) + 1
e) = −
dx 2
dy y ( x 3 x ln 3 + 1)
f) = −
dx x ( 3 − 5 y)
ln y = ln ( 8 − 2 x )x
2
ln y = x 2 ln ( 8 − 2 x )
Dérivons implicitement par rapport à x :
d d
dx
( ln y ) = dx x 2 ln ( 8 − 2 x )
1 dy d d
= x2 ln ( 8 − 2 x ) + ln ( 8 − 2 x ) ( x 2 )
y dx dx dx
1 dy 1 d
= x2 ⋅ ⋅ ( 8 − 2 x ) + 2 x ln ( 8 − 2 x )
y dx 8 − 2 x dx
1 dy x2
= ( −2 ) + 2 x ln ( 8 − 2 x )
y dx 8 − 2x
dy −2 x 2
= y + 2 x ln ( 8 − 2 x )
dx 8 − 2x
dy −2 x 2
= ( 8 − 2 x )x 8 − 2 x + 2 x ln ( 8 − 2 x )
2
dx
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 3 473
= 2 x ( 8 − 2 x )x −1
[ − x + ( 8 − 2 x ) ln ( 8 − 2 x )]
2
dy 1 dy
b) = ( ln x )x + ln ( ln x ) ou = ( ln x )x − 1 [1 + ( ln x ) ln ( ln x )].
dx ln x dx
x 2e
dy x dy
+ 2 e x ( ln x ) ou = 2 e x x 2 e − 1 (1 + x ln x ).
x
c) = x2 e
dx x dx
4 x 4 x ( 2 x + 3e )
3x
dy
d) = ( x2 + e3 x ) 2 + e3 x
+ 4 ln ( x 2 + e 3 x ) ou
dx x
dy
= 4 ( x2 + e3 x ) x ( 2 x + 3e 3 x ) + ( x 2 + e 3 x ) ln ( x 2 + e 3 x ) .
4 x −1
dx
dy ex dy 1 + e x ln x + ln x
Chapitre 3
e) = 1 + ln x − x ou = .
dx e +1 dx ex + 1
f) Comme x > 0, x 2 + 3 > 0 et e x + 2 x > 0, on a y > 0, de sorte que ln x , ln ( x 2 + 3),
π
( π
)
ln e x + 2 x et ln y sont définis. Appliquons le logarithme naturel à chaque membre
de l’équation :
y = x
4
3
( x2 + 3) e x
3 π +2x
ln y = ln x
4
3
( x2 + 3) e x
3 π +2x
ln y = ln x ( ) + ln ( x2 + 3)
4
3
3
(
+ ln e xπ + 2 x
)
ln y = 4
3 ln x + 3 ln ( x 2 + 3) + xπ + 2 x
Dérivons implicitement par rapport à x :
d d 4
( ln y ) = 3 ln x + 3 ln ( x 2 + 3) + xπ + 2 x
dx dx
1 dy 4 1 d 1 d 2
y dx
= ⋅ ⋅
3 x dx
( x) + 3 ⋅ 2 ⋅
x + 3 dx
( x + 3 ) + π xπ − 1 + 2
1 dy 4 3
= + 2 ( 2 x ) + π xπ − 1 + 2
y dx 3x x +3
dy 4 6x
= y + 2 + π xπ − 1 + 2
dx 3x x +3
dy 4 6x
= x 3 ( x 2 + 3) e x + 2 x
3 π
+ 2 + π xπ − 1 + 2
4
dx 3x x +3
Nous omettrons la mise au même dénominateur.
dy 3 x 7 ( x + 1)4 7 4 12
g) = 6
+ −
dx ( 2 x − 1) x x + 1 2 −
x 1
h)
dy
=
( 3 x2 + 1) ( 2 x − 1)2
3
18 x
+
4 1
− −
4
2
dx x( 4 x + 5) 3x + 1 2 x − 1 x 4 x + 5
i)
dy
=
( x3 − 5 ) 7 x 2 + 6 12 x2 + 2 x − 20 x3
4
dx ( x4 + 2 )5 x3 − 5 7 ( x 2 + 6 ) x4 + 2
dy x6 3 x4 + 2 6 6 x3 24 x 2 2x
j) = + − −
dx ( 2 x + 1) 2 + x x 3 x + 2 2 x + 1 10 + 5 x
3 4 5 2 4 3 2
474 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 3
dQ Q dQ P e 0 ,2( 5 ) 10 e − 0 ,2( 5 ) 10 e 0
ε = − = − ⋅ = − − ⋅ = = 1
Chapitre 3
dP P dP Q 2 5 10
La demande présente donc une élasticité unitaire.
dQ 10
b) On a = − . Alors,
dP − Q + 21 ln ( 30 − Q )
P +
30 − Q 2 Q + 21
dQ Q P dQ P −10
ε = − = − ⋅ = − ⋅
dP P Q dP Q − Q + 21 ln ( 30 − Q )
P +
30 − Q 2 Q + 21
10
=
− Q + 21 ln ( 30 − Q )
Q +
30 − Q 2 Q + 21
Par conséquent, si Q = 4, on a
10 325
ε = = ≈ 18, 7 > 1
− 4 + 21 ln ( 30 − 4 ) 13 ln 26 − 25
4 +
30 − 4 2 4 + 21
Alors, si Q = 4, la demande est élastique.
34. Deux droites sont parallèles lorsqu’elles ont la même pente. Or, la droite
y − 2 x = 4 ⇔ y = 2 x + 4 a une pente de 2. On cherche donc une valeur
df
positive de x pour laquelle = 2 . Or,
dx
df d d d
= 2 ⇔ ( x ln x − x ) = 2 ⇔ x ( ln x ) + ln x ( x ) − 1 = 2
dx dx dx dx
1 d
⇔ x⋅ ⋅ ( x ) + ln x − 1 = 2 ⇔ 1 + ln x − 1 = 2
x dx
⇔ ln x = 2 ⇔ x = e2
5
35. f ′ ( x ) = , de sorte que la pente de la droite tangente à la courbe décrite
( 5 x + 1) ln 4
5
par f ( x ) en x = 3 est f ′ ( 3) = . L’équation de la droite tangente est
16 ln 4
5 15 16 ln 4 48 ln 4
y = x+2− et celle de la droite normale est y = − x+ + 2.
16 ln 4 16 ln 4 5 5
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 3 475
1 1
36. y′ = 1 + et y′′ = − 2 , de sorte que
x x
x 3 y′′ + xy′ = x 3 ( − x −2 ) + x (1 + x −1 ) = − x + x + 1 = 1
37. a) P1 ( x ) = x
b) P3 ( x ) = 1
3x
3 − 1
2x
2 + x
c) P5 ( x ) = 1
5x −
5 1
4x +
4 1
3x
3 − 1
2x
2 + x
d) P7 ( x ) = 1
7 x7 − 1
6 x6 + 1
5 x5 − 1
4 x4 + 1
3x
3 − 1
2x
2 + x
e) P1 est en bleu, P3 est en vert, P5 est en jaune et P7 est en rouge.
y
3
|
2
|
1
|
| | | | | |
0 x
–0,5 0,5 1 1,5 2
Chapitre 3
–1
|
f) Plus le degré du polynôme est élevé, mieux celui-ci épouse la fonction lorsqu’on
est près de x = 0.
dp 15
38. = − ⇒ p′ ( 4 ) = −3 : après 4 s, le pourcentage des personnes qui se sou-
dt t +1
viennent encore du nombre diminue à raison de 3 points de pourcentage par seconde.
(Remarque : Lorsqu’un pourcentage passe de 30 % à 30,1 %, on dit qu’il augmente de
0,1 point de pourcentage.)
39. a) p( 0 ) ≈ 68, 1 % : environ 68,1 % des étudiantes et des étudiants sont en mesure
d’écrire une formule de dérivation immédiatement après la fin du cours.
dp 20
b) = − points de pourcentage/h
dt t + 23
S
40. a) R ( S0 ) = k ln 0 = k ln 1 = 0
S0
b) Si S > S0 > 0, alors ln S > ln S0 puisque la fonction ln x est croissante sur ]0, ∞[ .
S
Comme k > 0, on a R ( S ) = k ln = k ln ( S ) − ln ( S0 ) > 0.
S0
positif positif
d x d x
e) Vrai.
dx
( b ) = b x ln b , de sorte que si
dx
( b ) = bx, alors ln b = 1, d’où b = e.
f) Vrai. La pente de la droite tangente à la courbe décrite par la fonction f ( x ) est
df
donnée par sa dérivée : = 3 e 3 x = 3 f ( x ).
dx
42. a) La fonction f ( x ) est continue sur \ {kπ k ∈ }, c’est-à-dire pour l’ensemble des
réels à l’exception des valeurs qui sont des multiples entiers de π .
b) En vertu du théorème 1.4, u ( x ) = 2 − 7 x est continue sur , car c’est un polynôme.
De plus, par le théorème 3.2, v ( x ) = ln x est continue si x > 0. En vertu du
théorème 1.7, la fonction g ( x ) = ln ( 2 − 7 x ) est continue si 2 − 7 x > 0 , c’est-à-dire
si x < 2
7ou si x ∈ −∞, 2 7 . De plus, g ( x ) = ln ( 2 − 7 x ) = 0 lorsque 2 − 7 x = 1, soit
lorsque x = 1 7. Enfin, h( x ) = sin x est une fonction continue sur (théorème 3.6).
sin x
Par conséquent, en vertu du théorème 1.5, f ( x ) = est continue sur
ln ( 2 − 7 x )
−∞, 2 7 \ { 1 7} .
c) On a que u ( x ) = 2 x est continue sur , car c’est un polynôme (théorème 1.4).
De plus, v ( x ) = cos x est aussi continue sur (théorème 3.6). En vertu du
théorème 1.7, g ( x ) = cos ( 2 x ) est continue sur , car c’est la composition de deux
fonctions continues.
Chapitre 3
e− x
de base e −1 (théorème 3.1), on a que f ( x ) = est un quotient de deux fonctions
cos ( 2 x )
continues. En vertu du théorème 1.5, la fonction f ( x ) admet des discontinuités
seulement là où le dénominateur est nul, c’est-à-dire lorsque cos ( 2 x ) = 0 .
π
Ainsi, f ( x ) est une fonction discontinue lorsque 2 x est un multiple impair de ,
2
π ( 2 k + 1 )π
soit lorsque 2 x = ( 2 k + 1) , c’est-à-dire pour x = , où k ∈ . Par
2 4
( 2 k + 1)π
conséquent, la fonction f ( x ) est continue sur \ k ∈ .
4
43. a) 1
3
b) ∞
c) 2
d) 4
e) 8
f) − 4 5
cos x − sin x cos x − sin x cos x − sin x
g) lim = lim = limπ
x→π 4 1 − tg x x→π 4 sin x x → 4 cos x − sin x
1−
0 cos x cos x
forme
0
cos x
= limπ ( cos x − sin x ) ⋅
x→ 4 cos x − sin x
2
= limπ cos x =
x→ 4 2
h) 1
4
k) Lorsque x → 0, on a u = 8 x → 0 et
sin ( 8 x ) sin ( 8 x ) 8 x 8 sin ( 8 x ) 8 siin u 8
lim = lim ⋅ = 3 xlim = lim =
x→ 0
3 x x→ 0 8 x 3 x →0 8 x 3 u→ 0 u 3
0
forme
0
l) Lorsque x → 0, on a u = 5 x → 0 et
( )
forme 0 ⋅ ± ∞
2 x cos ( 5 x ) 5x 2 x cos ( 5 x )
lim [ 2 x cotg ( 5 x )] = lim = lim ⋅
x→ 0 x → 0 sin ( 5 x ) x → 0 sin ( 5 x ) 5x
2 5x 2 u 2
= lim lim coos ( 5 x ) = lim (1) =
5 x → 0 sin ( 5 x ) x → 0 5 u → 0 sin u 5
m) 5
2
n) 5
7
o) Lorsque x → 0, on a u = 4 x → 0 et v = 3 x → 0. Alors,
0
Chapitre 3
forme
0
2 x2 2 x 2 cos ( 3 x )
lim = lim
x → 0 sin ( 4 x ) tg ( 3 x ) x → 0 sin ( 4 x ) sin ( 3 x )
4x 3x 2 x 2 cos ( 3 x )
= lim ⋅ ⋅
x → 0 sin ( 4 x ) sin ( 3 x )
( 4 x )( 3 x )
4x 3x 2 cos ( 3 x )
= lim lim lim
x → 0 sin ( 4 x ) x → 0 sin ( 3 x ) x → 0 12
u v 1 1 1
= lim lim = (1)(1) =
u → 0 sin u v → 0 sin v 6 6 6
p) 0
q) 0
0
forme
0
x x 1 − sin x + 1 + sin x
r) lim = lim ⋅
x → 0 1 − sin x − 1 + sin x x → 0 1 − sin x − 1 + sin x 1 − sin x + 1 + sin x
= lim
(
x 1 − sin x + 1 + sin x )
x → 0 ( 1 − sin x ) − ( 1 + sin x )
= lim
x ( 1 − sin x + 1 + sin x
)
x→ 0
−2 sin x
x
= − 1 2 lim lim
x → 0 sin x x → 0 ( 1 − sin x + 1 + sin x
)
= ( − 1 2 )(1)( 2 ) = −1
0
forme
0
cos x − 1 cos x − 1 cos x + 1 cos 2 x − 1
s) lim = lim ⋅ = lim 2
x→ 0 x 2 x→ 0 x 2 cos x + 1 x → 0 x ( cos x + 1 )
t) 0
u) ∞
v) Lorsque x → 2, on a u = x − 2 → 0 et
0
forme
0
w) Lorsque x → 1, on a u = x − 1 → 0 et v = π u → 0. Alors,
0
forme
0
x−1 u u
lim = lim = lim
x → 1 sin ( π x ) u → 0 sin [ π ( u + 1 )] u → 0 sin ( π u + π )
u
= lim
u→ 0 sin (π u ) cos π + sin π cos (π u )
u u
= lim = lim
u→ 0 [ sin (π u )]( −1) + ( 0 ) cos (π u ) u→ 0 − sin (π u )
πu 1 πu
= lim = − uli→m0 sin π u
Chapitre 3
u→ 0 − π sin (π u ) π ( )
1 v 1 1
= − lim = − (1) = −
π v → 0 sin v π π
x) cos1
y) Lorsque x → 0, on a u = 5 x → 0 et v = 2 x → 0. Alors,
0
forme
0
1 − cos ( 5 x ) 1 − cos ( 5 x ) 1 + cos ( 5 x ) 1 − cos 2 ( 5 x )
lim = lim ⋅ = lim
x→ 0 sin ( 2 x ) x→ 0 sin ( 2 x ) 1 + cos ( 5 x ) x → 0 sin ( 2 x )[1 + cos ( 5 x )]
sin 2 ( 5 x )
= lim
x → 0 sin ( 2 x )[ 1 + cos ( 5 x )]
sin ( 5 x ) 5 x sin ( 5 x ) 2x 1
= lim ⋅ ⋅ ⋅
x→ 0 5x 2x sin ( 2 x ) 1 + cos ( 5 x )
sin ( 5 x ) 2x 1
= 5
2 lim lim sin ( 5 x ) lim lim
x→ 0 5 x x → 0 x → 0 sin ( 2 x ) x → 0 1 + cos ( 5 x )
sin u v 1
= 5
2 lim lim sin ( 5 x ) lim lim
u → 0 u x → 0 v → 0 sin v x → 0 1 + cos ( 5 x )
= 5
2 (1)( 0 )(1)( 1 2 ) = 0
z) −1 4
44. a) a
b
b) Lorsque x → 0, on a u = ax → 0 et
0
forme
0
lim
1 − cos ( ax )
= lim
[1 − cos ( ax )][1 + cos ( ax )] = lim 1 − cos2 ( ax )
x→ 0 x 2 x → 0 x 2 [1 + cos ( ax )] x → 0 x 2 [ 1 + cos ( ax )]
sin ( ax ) sin ( ax ) 1
= a 2 lim lim lim
x → 0 ax x → 0 ax x → 0 1 + cos ( ax )
sin u sin u 1 a2
= a 2 lim lim
u→ 0 u u→ 0 u ( 2 ) = a ( 1 )( 1 ) ( 2 ) =
2 1
2
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 3 479
2 2
45. a) Si x ≠ 0, on a −1 ≤ sin ≤ 1, de sorte que − x ≤ x sin ≤ x , car x > 0
x x
lorsque x > 0. Comme lim+ − x = 0 et lim+
x→ 0
( ) x→ 0
( x ) = 0, alors, en vertu du
2
théorème du sandwich, lim+ x sin = 0.
x→ 0 x
1 cos ( 2 x ) 1
b) Si x ∈ , on a −1 ≤ cos ( 2 x ) ≤ 1 , de sorte que −≤ ≤ 2 , car x 2 > 0
x2 x2 x
1 1
lorsque x ≠ 0. Comme lim − 2 = 0 et lim 2 = 0 , alors, en vertu du
x→ ∞ x x→ ∞ x
1 1
forme − forme
∞ ∞
cos ( 2 x )
théorème du sandwich, lim = 0.
x→ ∞ x2
c) Si x ∈ , on a −1 ≤ sin x ≤ 1, de sorte que 1 ≤ 2 + sin x ≤ 3. Alors,
1 2 + sin x 3
≤ ≤ , car 3 x + 2 > 0 lorsque x → ∞ . Comme
3x + 2 3x + 2 3x + 2
1 3
lim
= 0 et lim = 0 , alors, en vertu du théorème du sandwich,
x→ ∞ 3 x + 2 x→ ∞ 3x + 2
1 3
Chapitre 3
forme forme
∞ ∞
2 + sin x
lim = 0.
x→ ∞ 3x + 2
d) Si x ∈ , on a −1 ≤ sin x ≤ 1 et −1 ≤ cos x ≤ 1, de sorte que −2 ≤ sin x + cos x ≤ 2 .
−2 sin x + cos x 2 2
Alors, 2 ≤ 2 ≤ x 2 , car e x > 0 pour toutes les valeurs de x.
ex ex e
2 sin x + cos x 2
Par conséquent, 4 − x2 ≤ 4 + x 2 ≤ 4 + x 2 lorsque x ∈ . Comme
e e e
2 2 2
lim 4 − x2 = 4 − lim x 2 = 4 − 0 = 4 et lim 4 + x2 = 4 , alors, en vertu
x→ ∞ e x→ ∞ e x→ ∞ e
2
forme
∞
sin x + cos x
du théorème du sandwich, lim 4 + = 4 .
x→ ∞
2
ex
π
π sin
e) Si x ≠ 0, on a −1 ≤ sin ≤ 1, de sorte que e −1 ≤ e x ≤ e puisque la fonction
x
π
sin
f ( x ) = e x est croissante. Alors, e −1 x ≤ xe x
≤ e x , car x > 0 lorsque
x > 0. Comme lim+
x→ 0
( e −1 ) ( )
x = 0 et lim+ e x = 0, alors, en vertu du théorème du
x→ 0
π
sin
sandwich, lim+ x e x = 0 .
x→ 0
f) Si x ∈ , on a −1 ≤ sin x ≤ 1 et −1 ≤ cos x ≤ 1, de sorte que 0 ≤ cos 2 x ≤ 1 et
1 cos 2 x − sin x 2
−1 ≤ cos 2 x − sin x ≤ 2 . Alors, −
2
≤ ≤ 2 , car x 2 > 0 lorsque
x x2 x
1 2
x ≠ 0. Comme lim − 2 = 0 et lim 2 = 0 , alors, en vertu du théorème
x→ ∞ x x→ ∞ x
1 2
forme − forme
∞ ∞
cos 2 x − sin x
du sandwich, lim = 0.
x→ ∞ x2
2π
46. a) θ =
n
480 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 3
r2 n 2π
b) A( n ) = sin
2 n
c) Lorsque n → ∞ , alors x = 1
n → 0 et u = 2π x → 0 . Par conséquent,
r2 n 2π r2 2π
lim A( n ) = lim sin = lim sin
n→ ∞ n→ ∞ 2 n n→ ∞ 2 n n
r2 sin ( 2π x )
= lim sin ( 2π x ) = lim π r 2 ⋅
x→ 0 2 x x → 0 2π x
sin ( 2π x ) sin u
= π r 2 lim = π r 2 lim = π r (1) = π r
2 2
2π x u
x → 0 u → 0
df
47. a) = e x cos ( e x )
dx
dg
b) = e sin t cos t
dt
dh
= 3 sin 2 x + 3sin x ( ln 3) cos x
Chapitre 3
c)
dx
ds
d) = −2 t sin ( t 2 ) − 2 sin t cos t = −2 t sin ( t 2 ) − sin ( 2 t )
dt
dy
e) = − e − x [ 2 sin ( 2 x ) + cos ( 2 x )]
dx
df
f) = sec t
dt
dg
g) = 20 sec 2 (10 x ) tg (10 x )
dx
dh
h) = −3 cosec ( 3t ) cotg 2 ( 3t ) + cosec 2 ( 3t )
dt
ds d d d
tg 2 ( x 3 ) = tg ( x 3 ) = 2 tg ( x 3 ) tg ( x 3 )
2
i) =
dx dx dx dx
d 3
= 2 tg ( x 3 ) sec 2 ( x 3 ) ( x ) = 6 x 2 tg ( x 3 ) sec 2 ( x 3 )
dx
j)
dy
=
(
−2 t sin 3 3 t 2 + 1
=
)
−2 t sin 3 3 t 2 + 1 ( )
( t 2 + 1) 3 ( )
2
dt 3 t2 + 1 2
df
k) = −12 x cotg ( 3 x 2 + 2 ) cosec 2 ( 3 x 2 + 2 ) + 8 cosec ( 8 x + 5 ) cotg ( 8 x + 5 )
dx
dg 10 t
l) = 12 t 2 + − 18 t sec 3 ( 3t 2 + 1) tg ( 3t 2 + 1)
3 ( t + 1) 3
4
dt 2
dh
m) = 5 ( x 3 + 1) cos ( 5 x ) + 3 x 2 sin ( 5 x )
dx
ds
n) = 2 cos t [1 − t ( ln 2 ) sin t ]
dt
dy
o) = e tg x sec 2 x − e x sin ( e x )
dx
p)
df
dt
=
d 3t
dt
e cos ( )
d
t 2 + t = e 3 t cos
dt
( )
t 2 + t + cos
( t2 + t ) dtd ( e 3t
)
( ) d
t 2 + t ( t 2 + t ) 2 + ( ) d
1
= e 3 t − sin cos t 2 + t e 3 t ( 3t )
dt dt
= e 3t − sin (
t + t ) ( )(t + t )
2 1 2 −1 2
( 2 t + 1) + cos ( t 2
)
+ t e 3 t ( 3)
2
− ( 2 t + 1) e sin ( t + t )
3t 2
=
2 t2 + t
+ 3e 3t cos ( t2 + t )
( ) d 2
dt (
t + t )aux
2 d
( )
1
= e 3 t − sin t 2 + t Réponses cos t 2 Récapitulatifs
+exeRcices + t e 3 t ( 3t )— chapitRe 3 481
dt
= e 3t − sin (
t + t ) ( )(t + t )
2 1 2 −1 2
( 2 t + 1) + cos ( t 2
)
+ t e 3 t ( 3)
2
− ( 2 t + 1) e sin ( t + t )
3t 2
=
2 t2 + t
+ 3e 3t cos ( t2 + t )
=
− ( 2 t + 1) e 3 t sin ( )
t 2 + t + 6 e 3 t t 2 + t cos ( t2 + t )
2 t2 +t
2
dg d 2 x − 1 d x − 1 x − 1 d x − 1
q) = tg = tg = 2 tg tg
dx dx 2 x + 3 dx 2 x + 3 2 x + 3 dx 2 x + 3
x−1 x − 1 2x + 3 − 2x + 2
= 2 tg sec 2
2 x + 3 2 x + 3
( 2 x + 3)2
x−1 x−1
10 tg sec 2
x−1 x − 1 5 2 x + 3 2 x + 3
= 2 tg sec 2 =
2 x + 3 2 x + 3 ( 2 x + 3)2 ( 2 x + 3)2
Chapitre 3
dh d e− t
d
( sin t ) e − t − e −
dt
( ) t d
dt
( sin t )
r) = =
dt dt sin t ( sin t )2
( sin t )( e − t
) dtd ( − t ) − e 1
2 − t cos t ( sin t )( e − t
)( − 1
2t
−1 2
) − e− t cos t
= =
sin 2 t sin 2 t
e− tsin t sin t sin t + 2 t cos t
− − e− t coss t − e− t
+ cos t
2 t 2 t 2 t
= = = −
sin 2 t sin 2 t e t sin 2 t
sin t + 2 t cos t 1 sin t + 2 t cos t
= − ⋅ = −
2 t e t 2
sin t 2 t e t sin 2 t
ds
s) = −2 ( 4 x + 2 e 2 x ) sin ( 2 x 2 + e 2 x ) cos ( 2 x 2 + e 2 x )
dx
= −2 ( 2 x + e 2 x ) sin 2 ( 2 x 2 + e 2 x )
t − 1 t − 1
sec tg
dy t + 1 t + 1
t) =
dt ( t + 1)2
u)
df
= 2 cos x −
sin x cos x
=
cos x 2 4 + cos 2 x − sin x ( )
dx 4 + cos 2 x 4 + cos 2 x
dg sin ( ln t ) sin ( ln t ) + t cotg t
v) = − − cotg t = −
dt t t
dh 2 ( 6 x 2 + e 2 x ) sin ( x 2 ) − 3 x ( 4 x 3 + e 2 x ) cos ( x 2 )
w) =
dx sin 4 ( x 2 )
x)
dy
=
{
−2 t cosec ( t 2 ) 1 − cotg ( t 2 ) cotg ( t 2 ) + 1 + cosec ( t 2 ) cosec ( t 2 ) }
1 − cotg ( t 2 )
2
dt
dy cos y + y sin x
48. a) =
dx x sin y + cos x
dy cos ( x − y ) − e x ( x + 1)
b) =
dx cos ( x − y )
c) Dérivons chaque membre de l’égalité par rapport à x en considérant y comme
dy
une fonction dérivable de x, puis isolons .
dx
e x tg ( xy2 ) = x + 3 y
d x d
e tg ( xy2 ) = ( x + 3 y)
dx dx
d d dy
ex tg ( xy2 ) + tg ( xy2 ) ( e x ) = 1 + 3
dx dx dx
d dy
e x sec 2 ( xy2 ) ( xy2 ) + e x tg ( xy2 ) = 1 + 3
dx dx
d d dy
e x sec 2 ( xy2 ) x ( y2 ) + y2 ( x ) + e x tg ( xy2 ) = 1 + 3
dx dx dx
dy dy
e x sec 2 ( xy2 ) 2 xy + y2 + e x tg ( xy2 ) = 1 + 3
dx dx
Chapitre 3
dy dy
2 xye x sec 2 ( xy2 ) + y2 e x sec 2 ( xy2 ) + e x tg ( xy2 ) = 1 + 3
dx dx
dy dy
2 xye x sec 2 ( xy2 ) −3 = 1 − e x tg ( xy2 ) − y2 e x sec 2 ( xy2 )
dx dx
dy
2 xye x sec 2 ( xy2 ) − 3 = 1 − e x tg ( xy2 ) − y2 e x sec 2 ( xy2 )
dx
dy 1 − e x tg ( xy2 ) − y2 e x sec 2 ( xy2 )
=
dx 2 xye x sec 2 ( xy2 ) − 3
dy tg x sec 2 x
d) =
dx tg y sec 2 y
dy y
e) = −
dx x
x
y sec 2
dy y
f) =
dx x
x sec 2 + y2
y
dx
Chapitre 3
dy 2 sin ( 2 x ) dy 2 sin 2 ( 3π 8 ) 2
50. = , de sorte que = = = 2.
dx cos y dx ( 3 π 8, π 4 ) cos ( π 4 ) 2
2
dy d 3 d d
( cos ax ) 3 = ( cos ax )− ( cos ax )
1 2
51. = cos ax = 1 3
dx
3
dx dx dx
1 d a sin ax
= ( − sin ax ) ( ax ) = − 3 2
3( cos ax )
2
3 dx 3 cos ax
dy
52. a) = 3 cos ( 3 x ) − 5 sin ( 5 x )
dx
d2 y
= −9 sin ( 3 x ) − 25 cos ( 5 x )
dx 2
d3 y
= −27 cos ( 3 x ) + 125 sin ( 5 x )
dx 3
dy 2x
b) =
dx 1 + x2
d2 y 2 − 2 x2
=
dx 2
( 1 + x 2 )2
d3 y 4 x ( x 2 − 3)
=
dx 3
( 1 + x 2 )3
dy
c) = 6 sin ( 3 x ) cos ( 3 x ) = 3 sin ( 6 x )
dx
d2 y
= 18 cos ( 6 x )
dx 2
d3 y
= −108 sin ( 6 x )
dx 3
dy
d) = e x ( x + 1)
dx
d2 y
= ex ( x + 2)
dx 2
d3 y
= e x ( x + 3)
dx 3
484 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 3
dy 1− x
e) = e − x (1 − x ) =
dx ex
d2 y x−2
= e− x ( x − 2 ) =
dx 2 ex
d3 y 3− x
= e− x ( 3 − x ) =
dx 3 ex
dy
f) = sec x
dx
d2 y
= sec x tg x
dx 2
d3 y
= sec x ( sec 2 x + tg 2 x )
dx 3
53. a) f ′ ( x ) = 2 e 2 x
f ′′ ( x ) = 4 e 2 x = 2 2 e 2 x
f ′′′ ( x ) = 8 e 2 x = 2 3 e 2 x
f ( 4 ) ( x ) = 16 e 2 x = 2 4 e 2 x
Nous pouvons donc en déduire que f ( n) ( x ) = 2 n e 2 x , pour n ∈ ∗.
Chapitre 3
1
b) f ′ ( x ) = = x −1
x
d −1
f ′′ ( x ) =
dx
( x ) = − x −2 = − (1) x −2
d
f ′′′ ( x ) =
dx
( − x−2 ) = 2 x −3 = 2 (1) x−3
f ( 4 ) ( x ) = − 6 x − 4 = − ( 3)( 2 )(1) x − 4
f ( 5 ) ( x ) = 24 x −5 = ( 4 )( 3)( 2 )(1) x −5
d
( 24 x−5 ) = −120 x− 6 = − ( 5 )( 4 )( 3)( 2 )(1) x − 6
f (6) ( x ) =
dx
Nous pouvons donc en déduire que f ′ ( x ) = 1 x et que
f ( n) ( x ) = ( −1)n + 1 ( n − 1)( n − 2 )( 2 )(1) x − n
pour n ∈ et n > 1.
c) f ′ ( x ) = − sin x
f ′′ ( x ) = − cos x
f ′′′ ( x ) = sin x
f ( 4 ) ( x ) = cos x
f ( 5 ) ( x ) = − sin x
f ( 6 ) ( x ) = − cos x
Nous pouvons donc en déduire que, pour n ∈ ∗,
( −1)( n + 1) 2 sin x si n est impair
f ( n) ( x ) =
( −1) cos x
n
2
si n est pair
d) f ′ ( x ) = 2 cos ( 2 x )
f ′′ ( x ) = − 4 sin ( 2 x ) = −2 2 sin ( 2 x )
f ′′′ ( x ) = − 8 cos ( 2 x ) = −2 3 cos ( 2 x )
f ( 4 ) ( x ) = 16 sin ( 2 x ) = 2 4 sin ( 2 x )
f ( 5 ) ( x ) = 32 cos ( 2 x ) = 2 5 cos ( 2 x )
f ( 6 ) ( x ) = − 64 sin ( 2 x ) = −2 6 sin ( 2 x )
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 3 485
d du
54. a) Si u ( x ) est une fonction dérivable de x, alors ( cotg u ) = − cosec 2 u .
dx dx
Preuve
Soit u ( x ) une fonction dérivable de x. On a
Chapitre 3
d d cos u
( cotg u ) =
dx dx sin u
d d
sin u ( cos u ) − cos u ( sin u )
= dx dx
sin 2 u
du du
− sin 2 u − cos 2 u
= dx dx
sin 2 u
sin 2 u + cos2 u du
= −
sin 2 u dx
1 du
= − identitté 1 : sin 2 u + cos 2 u = 1
sin 2 u dx
du
= − cosec 2 u
dx
dy
55. Si y = ln sec x , alors = tg x.
dx
Preuve
Si sec x > 0, alors sec x = sec x et
d 1 d
dx
( ln sec x ) = sec x dx sec x
1 d
= ( sec x )
sec x dx
sec x tg x
=
sec x
= tg x
= tg x
d
Par conséquent,
dx
( ln sec x ) = tg x .
dy
56. Si y = ln sec x + tg x , alors = sec x .
dx
Preuve
Si sec x + tg x > 0, alors sec x + tg x = sec x + tg x et
d
dx
( ln sec x + tg x ) = sec x 1+ tg x dx
d
sec x + tg x
1 d
= ( sec x + tg x )
sec x + tg x dx
1
=
sec x + tg x
( sec x tg x + sec 2 x )
sec x ( tg x + sec x )
=
sec x + tg x
= sec x
De plus, si sec x + tg x < 0, alors sec x + tg x = − ( sec x + tg x ) et
d
dx
( ln sec x + tg x ) = sec x 1+ tg x dx
d
sec x + tg x
1 d
= − ( sec x + tg x )
− ( sec x + tg x ) dx
1
= − ( sec x tg x + sec 2 x )
− ( sec x + tg x )
sec x ( tg x + sec x )
=
sec x + tg x
= sec x
d
Par conséquent,
dx
( ln sec x + tg x ) = sec x .
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 3 487
d
57. a)
dx
[ sin ( 4 x )] = 0 ⇔ 4 cos ( 4 x ) = 0 ⇔ 4 x = ( 2 k + 1)π 2 ⇔ x = ( 2 k + 1)π 8 ,
où k ∈ . Les valeurs de x ∈ [ 0, 2π ] pour lesquelles la droite tangente est
horizontale (soit de pente nulle) sont donc π 8, 3π 8 , 5 π 8 , 7 π 8 , 9 π 8 , 11π 8 , 13π 8 et 15 π 8 .
b) 0, π et 2π .
d sin x 2 cos x + 1
c) =
dx 2 + cos x ( 2 + cos x )2
de sorte que
d sin x
= 0 ⇔ 2 cos x + 1 = 0 ⇔ cos x = − 1 2
dx 2 + cos x
⇔ x = 2π
3 + 2 kπ ou x = 4π
3 + 2 kπ ( où k ∈ )
Les valeurs de x ∈ [ 0, 2π ] pour lesquelles la droite tangente est horizontale (soit
de pente nulle) sont donc 2 π 3 et 4 π 3 .
Chapitre 3
la droite normale est donnée par y = − x+ + .
3 9 2
3 π 3
c) L’équation de la droite tangente est donnée par y = − x+ + 1 et celle de
2 12
2 3 π 3
la droite normale est donnée par y = x− + 1.
3 9
d) L’équation de la droite tangente est donnée par y = 3 4 et celle de la droite
normale est donnée par x = π 4 .
dθ d 2θ
59. = −ω sin (ω t + ϕ ) et 2 = −ω 2 cos (ω t + ϕ ). Par conséquent,
dt dt
d 2θ
+ ω 2θ = −ω 2 cos (ω t + ϕ ) + ω 2 cos (ω t + ϕ ) = 0
dt 2
60. y′ = −12 sin ( 4 x ) et y′′ = − 48 cos ( 4 x ), de sorte que
y′′ + ky = 0 ⇒ − 48 cos ( 4 x ) + 3k cos ( 4 x ) = 0
⇒ (− 48 + 3k ) cos ( 4 x ) = 0
⇒ 3k = 48 car cos ( 4 x ) n’est pas la fonction nulle
⇒ k = 16
dy d2 y
61. = 2 k cos ( 2 x ) et 2 = − 4 k sin ( 2 x ), de sorte que
dx dx
d2 y
− 4 y = 6 sin ( 2 x ) ⇒ − 4 k sin ( 2 x ) − 4 k sin ( 2 x ) = 6 sin
n(2 x)
dx 2
⇒ − 8 k sin ( 2 x ) = 6 sin ( 2 x )
⇒ −8k = 6 ⇒ k = − 3 4
62.
dy
dt
=
d
dt
{
A sin ( k
m ) t + B cos ( k
m ) t }
= A cos ( k
m ) t dtd ( ) t − B sin (
k
m
k
m ) t dtd ( k
m ) t
= A ( k
m ) cos ( ) t − B ( ) sin (
k
m
k
m
k
m ) t
488 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 3
d2 y
dt 2
=
d
dt
A { ( ) cos ( )t − B ( ) sin ( )t }
k
m
k
m
k
m
k
m
= −A ( k
m ) sin ( ) t dtd (
k
m
k
) t − B ( ) coos (
m
k
m
k
m ) t dtd ( k
m ) t
= − A( k m ) sin ( ) t − B (
k
m
k
m ) cos ( ) t k
m
de sorte que
m
d2 y
dt 2
+ ky = m − A ( k m ) sin { ( k
m ) t − B ( k
m ) cos ( k
m ) t }
{
+ k A sin ( ) t + B cos ( ) t }
k
m
k
m
= − Ak sin ( k
m ) t − Bk cos ( ) t + Ak sin (
k
m
k
m ) t + Bk cos ( k
m ) t
= 0
63. a) −1 m
ds
b) v ( t ) = = ( cos t + sin t ) m/s
dt
c) 1 m/s
d) ( 1 + 3
) m/s ≈ 1, 37 m/s
Chapitre 3
2 2
dv
e) a ( t ) = = ( − sin t + cos t ) m/s 2
dt
f) (− 3
2 + 1
2 ) m/s 2 ≈ − 0, 37 m/s 2
64. a) 125 3
2 m ≈ 108, 3 m
dp
b) = 250 cos ( 2θ ) m/rad
dθ
c) 125 m/rad
d) Lorsque l’angle initial de la trajectoire de la balle est de π 6 rad, la portée de la
balle augmente à raison de 125 m par radian d’augmentation de l’angle.
65. a) 25 3
3 cm
2 ≈ 14, 4 cm 2
dA
b) = 25 sec 2 θ cm 2 /rad
dθ
c) 50 cm 2 /rad
d) Lorsque l’angle θ à la base du triangle est de π 4 rad, l’aire de la surface triangu-
laire augmente à raison de 50 cm 2 par radian d’augmentation de l’angle.
66. a) x (θ ) = 3cosθ
b) 3 3
2 m ≈ 2, 6 m
c) 1, 5 m
dx
d) = −3sin θ m/rad
dθ
e) −1, 5 m/rad
f) Lorsque l’angle θ que fait l’échelle avec le sol est de π 6 rad, la distance du pied de
l’échelle au mur diminue à raison de 1,5 m par radian d’augmentation de l’angle.
T ′ ( 6 ) = 0 °C/h
3π
T ′ (14 ) = −
°C/h ≈ −1, 81 °C/h
3
2π
T ′ ( 21) = °C/h ≈ 1, 48 °C/h
3
c) À 8 h 00, la température augmente à raison d’environ 1, 81 °C/h ; à 12 h 00, la
température n’augmente pas et ne diminue pas : elle est à son maximum ; à 20 h 00,
la température diminue à raison d’environ 1, 81 °C/h ; à 3 h 00, la température
augmente à raison d’environ 1, 48 °C/h.
dN 125π 2
68. = ≈ 185 prédateurs/mois
dt t =3 3
69. a) 0,5 m
ds d
b)
dt
=
dt
(1, 5 − e− t / 10 cos t ) = − e− t / 10 dtd ( cos t ) + cos t dtd ( − e− t / 10 )
d
= e − t / 10 sin t − e − t / 10 cos t ( − t 10 ) = e − t / 10 sin t + 1 10 e − t / 10 cos t
dt
= e − t / 10 ( sin t + 1
10 cos t ) m/s
de sorte que s ′ ( 0 ) = 10 m/s . Comme la vitesse initiale est positive
1
Chapitre 3
[ v( 0 ) = s′ ( 0 ) =
1
10 > 0 ], la masse se déplace initialement vers le haut.
ds
c) v ( t ) == e − t / 10 ( sin t + 1 10 cos t ) ⇒ v ( 2 ) ≈ 0, 71 m/s
dt
d) Comme e − t /10 ≠ 0 pour toutes les valeurs de t , on a
v ( t ) = 0 ⇔ e − t / 10 ( sin t + 1
10 cos t )= 0 ⇔ sin t + 1
10 cos t = 0
⇔ sin t = − 1 10 cos t ⇔ tg t = − 1 10
⇔ t = arctg ( − 1 10 ) + kπ , où k ∈
⇔ t ≈ − 0, 0997 + kπ , où k ∈
Comme le temps est une variable non négative, la masse change de direction pour
la première fois lorsque k = 1, c’est-à-dire lorsque
t = arctg ( − 1 10 ) + π ≈ 3, 04 s
e) Comme −1 ≤ cost ≤ 1 et que − e − t /10 < 0, on a − e − t / 10 ≤ − e − t / 10 cos t ≤ e − t / 10 ,
de sorte que 1, 5 − e − t / 10 ≤ 1, 5 − e − t / 10 cos t ≤ 1, 5 + e − t / 10 . De plus, comme
lim (1, 5 − e − t / 10 ) = 1, 5 − lim ( e − t / 10 ) = 1, 5 − 0 = 1, 5 et
t→∞ t→∞
forme b−∞
avec b = e > 1
lim (1, 5 + e − t / 10 ) = 1, 5 + 0 = 1, 5
t→∞
70. a) F ( π 4 ) = 20 2 N ≈ 28, 3 N
dF 15 cosθ − 30 sin θ
b) = − N/rad
dθ ( 0, 5 sin θ + cosθ )2
20 2
c) F ′ ( π 4 ) = N/rad ≈ 9, 4 N/rad
3
d) Lorsque l’angle que fait la corde avec l’horizontale est de π 4 rad, l’intensité de la
force augmente à raison d’environ 9,4 N par radian d’augmentation de l’angle.
dy 1
72. a) =
dx 4 3
4 x 1− x
dy 3e 3 x
b) =
dx 1 + e6 x
dy 2x 2x
c) = =
dx ( x 2 + 1) x 4 + 2 x 2 ( x 2 + 1) x x 2 + 2
dy 1
d) = 2
dx x +1
Chapitre 3
dy d 3 1 d 1
e)
dx
=
dx
arccos = −
x 2 dx
( 3 x −1 ) = − 9
( −3 x −2 )
3 1− 2
1− x
x
1 3 1 3 x2 3 3x
= − − = = = 2 2
x2 − 9 x2 x2 − 9 x2 x2 − 9 x2 x x −9
x2 x2
5 5
= =
x 2 − 2 x + 1 + x 2 + 8 x + 16 2 x 2 + 6 x + 17
dy 4x 2x
g) = =
dx ( 4 x 2 + 1
) 4 x 2 ( 4 x )
2 + 1 x
dy 4 arccosec ( x 2 )
h) = −
dx x x4 − 1
dy 2 x2 2 x 1 − 4 x 2 arccos ( 2 x ) − x
i) = 2 x arccos ( 2 x ) − =
dx 1 − 4 x2 1 − 4 x2
dy x2 + 1 x 2 + 1 + 4 x x 1 − x arcsin
n ( x)
j)
dx
=
2 x 1− x
+ 2 x arcsin ( x) = 2 x 1− x
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 3 491
d d
d arctg ( 3 x 2 ) (
x 3 + 1) arctg ( 3 x 2 ) − arctg ( 3 x 2 ) ( x 3 + 1)
dy dx dx
k) = =
dx dx x 3 + 1 ( x 3 + 1 )2
1 d
( x 3 + 1) ( 3 x 2 ) − arctg ( 3 x 2 ) ( 3 x 2 )
1 + ( 3 x 2 ) dx
2
=
( x 3 + 1 )2
6 x ( x 3 + 1) 6 x ( x 3 + 1) − 3 x 2 (1 + 9 x 4 ) arctg ( 3 x 2 )
− 3 x 2 arctg ( 3 x 2 )
= 1 + 9 x4 = 1 + 9 x4
( x 3 + 1) 2
( x 3 + 1 )2
6 x ( x 3 + 1) − 3 x 2 (1 + 9 x 4 ) arctg ( 3 x 2 ) 1
= ⋅
1 + 9 x4 ( x3 + 1)
2
3 x 2 ( x 3 + 1) − x (1 + 9 x 4 ) arctg ( 3 x 2 )
=
( x 3 + 1 )2 ( 1 + 9 x 4 )
dy 2 sin ( x 2 ) − 2 x 1 − 4 x 2 cos ( x 2 ) arcsin ( 2 x )
l) =
dx 1 − 4 x 2 sin 3 ( x 2 )
Chapitre 3
m) Dérivons chaque membre de l’égalité par rapport à x en considérant y comme
dy
une fonction dérivable de x, puis isolons .
dx
dy d
dx
=
dx
( y arcsin x + x arctg y )
dy d d d d
= y ( arcsin x ) + arcsin x ( y ) + x ( arctg y ) + arctg y ( x )
dx dx dx dx dx
dyy 1 dy 1 dy
= y⋅ + arcsin x + x⋅ + arctg y
dx 1− x 2 dx 1 + y2 dx
dy dy x dy y
− arcsin x − = + arctg y
dx dx 1 + y2 dx 1 − x2
x dy y
1 − arcsin x − 1 + y2 dx = 1 − x2
+ arctg y
y
+ arctg y
dy 1 − x2
=
dx x
1 − arcsin x −
1 + y2
En utilisant la mise au même dénominateur, on obtient
y y + 1 − x 2 arctgg y
+ arctg y
dy 1− x2 1 − x2
= =
dx 1 − arcsin x −
x 1+ y2 − (1 + y2 ) arcsin x − x
1 + y2 1 + y2
y + 1 − x 2 arctg y 1 + y2
= ⋅
1− x2 1+ y2 − (1 + y2 ) arcsin x − x
=
(1 + y2 ) ( y + 1 − x 2 arctg y )
1 − x 2 1 + y2 − (1 + y2 ) arcsin x − x
1 − ( xy ) + y 1 − ( x + y )
2 2
dy
n) = −
dx x 1 − ( x + y ) + 1 − ( xy )
2 2
d −1 du
74. a) Si u ( x ) est une fonction dérivable de x, alors ( arccos u ) = lorsque
dx 1 − u 2 dx
u ( x ) < 1.
Preuve
Si y = arccos u avec u < 1, alors cos y = u et 0 < y < π . Dérivons par rapport à x
de chaque côté de l’égalité. On obtient
d d
( cos y ) = ( u )
dx dx
dy du
− sin y =
dx dx
dy −1 du
=
dx sin y dx
En utilisant l’identité trigonométrique sin 2 y + cos 2 y = 1 et le fait que sin y > 0
lorsque 0 < y < π , on obtient sin y = 1 − cos 2 y = 1 − u 2 . Par conséquent,
dy −1 du
=
dx sin y dx
Chapitre 3
d −1 du
( arccos u ) =
dx 1 − u 2 dx
d −1 du
b) Si u ( x ) est une fonction dérivable de x, ( arccotg u ) = .
dx 1 + u 2 dx
Preuve
Si y = arccotg u, alors cotg y = u . Dérivons par rapport à x de chaque côté de
l’égalité. On obtient
d d
dx
( cotg y ) =
dx
(u)
dy du
− cosec 2 y =
dx dx
dy −1 du
= 2
dx cosec y dx
Or, cosec 2 y = 1 + cotg 2 y = 1 + u2 et, par conséquent,
dy −1 du
=
dx cosec 2 y dx
d −1 du
( arccotg u ) =
dx 1 + u 2 dx
d −1 du
c) Si u ( x ) est une fonction dérivable de x, alors ( arccosec u ) =
dx u u − 1 dx
2
lorsque u ( x ) > 1.
Preuve
π
Si y = arccosec u avec u > 1, alors cosec y = u et 0 < y < . Dérivons par rapport
2
à x de chaque côté de l’égalité. On obtient
d d
dx
( cosec y ) = dx ( u )
dy du
− cosec y cotg y =
dx dx
dy −1 du
=
dx cosec y cotg y dx
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 3 493
π
Par ailleurs, si y = arccosec u avec u < −1, alors cosec y = u et − < y < 0. On a
2
alors que cotg y < 0 et donc que cotg y = − cosec 2 y − 1 = − u 2 − 1 . Par conséquent,
dy −1 du
=
dx cosec y cotg y dx
d −1 du
( arccosec u ) =
dx − u u 2 − 1 dx
d −1 du
( arccosec u ) =
dx u u 2 − 1 dx
Chapitre 3
d −1 du
On peut donc conclure que
dx
( arccosec u ) = lorsque u > 1.
u u − 1 dx
2
côté opposé 1, 5 + ( 2 − 1, 6 ) 1, 9 1, 9
75. a) tg (θ + ϕ ) = = = ⇒ θ + ϕ = arctg
côté adjacent x x x
côté opposé 2 − 1, 6 0, 4 0, 4
tg (ϕ ) = = = ⇒ ϕ = arctg
côté adjacent x x x
1, 9 0, 4
Par conséquent, θ = (θ + ϕ ) − ϕ = arctg − arctg .
x x
1, 9 0, 4
b) θ ( 3) = arctg − arctg ≈ 0, 43 rad
d
3 3
dθ d 1, 9 0, 4
c) = arctg − arctg
dx dx x x
1 d 1, 9 1 d 0, 4
= −
0, 4 dx x
2 2
1, 9 dx x
1+ 1 +
x
x
1 d 1 d
3, 61 dx (
1, 9 x −1 ) −
0, 16 dx (
= 0, 4 x −1 )
1+ 2 1+ 2
x x
1 1
3, 61 (
−1, 9 x −2 ) −
0, 16 (
= − 0, 4 x −2 )
1+ 2 1+ 2
x x
−1, 9 − 0, 4 1, 9 0, 4
= − = − 2 + 2
3 , 61 0 , 1 6 x + 3 , 61 x + 0, 16
x2 1 + 2 x2 1 + 2
x x
0, 4 1, 9
= 2 − 2 rad/m
x + 0 , 16 x + 3, 61
0, 4 1, 9
d) θ ′ ( 2 ) = 2 − rad/m ≈ − 0, 154 rad/m
2 + 0, 16 2 2 + 3, 61
e) Lorsque la distance qui sépare l’observatrice du mur où la toile est accrochée est
de 2 m, l’angle d’observation diminue à raison d’environ 0,154 rad par mètre
d’augmentation de la distance au mur.
494 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 4
côté opposé 15 15
76. a) tg β = = ⇒ β = arctg
côté adjacent 20 − x 20 − x
côté opposé 10 10
tg ϕ = = ⇒ ϕ = arctg
côté adjacent x x
15 10
Par conséquent, θ = π − β − ϕ = π − arctg − arctg .
20 − x x
b) θ (12 ) = π − arctg ( 15 8 ) − arctg ( 10 12 ) ≈ 1, 37 rad
dθ 15 10
c) = − + 2 rad/m
( 20 − x ) + 225
2
dx x + 100
15 10 19
d) θ ′ (15 ) = − 2 + rad/m = − rad/m ≈ − 0, 029 rad/m
5 + 225 152 + 100 650
e) Lorsque la distance entre la caméra et le mur de gauche est de 15 m, l’angle
d’observation de la caméra diminue à raison d’environ 0,029 rad par mètre
d’augmentation de la distance séparant la caméra du mur de gauche.
Cha p i t re 4
1. Soit V le volume de la tumeur (en millimètres cubes), r son rayon (en millimètres) et t
dr
le temps (en semaines). On a = 0, 04 mm/semaine lorsque r = 1 cm = 10 mm , et on
dt
dV
cherche . On sait que V = 4 3 π r 3 . Dérivons implicitement cette équation
dt r =10 mm
par rapport à t :
dV d 4
dt
=
dt
( 3 π r 3 ) = 4 3 π 3r 2 dr
= 4π r
dt
2 dr
dt
Chapitre 4
dr
Lorsque r = 1 cm = 10 mm , on a = 0, 04 mm/semaine et
dt r = 10
dV dr
= 4π r 2 = 4π (10 )2 ( 0, 04 ) = 16π ≈ 50, 3 mm 3 /semaine
dt r = 10
dt r = 10
dh dx dh x dx
⇒ 2h = −22 x ⇒ = −
dt dt dt h dt
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 4 495
Lorsque x = 1 m, on a h = 25 − x 2 = 25 − 12 = 24 = 4 ( 6 ) = 2 6 m. Par
dx
conséquent, comme = 0, 5 m/s, on a
dt
dh x dx 1 1 1 6 6
= − = − ( 0, 5 ) = − = − ⋅ = − ≈ − 0, 1 m/s
dt x = 1 h dt x = 1 2 6 4 6 4 6 6 24
À l’instant où la distance horizontale entre le pied de la planche et le mur atteint 1 m,
6
l’extrémité supérieure de la planche descend le long du mur à raison de m/s,
24
soit d’environ 0,1 m/s.
dθ d x 1 d x 1 1 dx
= arccos = − = −
dt dt 5 x
2 dt 5 x 2 5 dt
1− 1−
5 25
1 dx 1 dx 1 dx
= − = − ⋅ = −
25 − x2 dt 25 − x2 dt 25 − x dt
2
5 5
25 25
dx
Lorsque x = 1 m et = 0, 5 m/s, on a
dt
dθ 1 dx 1 1 1
= − = − ( 0, 5 ) = − = −
Chapitre 4
2 4(6)
dt x =1 25 − x 2 dt x =1 25 − (1) 2 2 24
1 1 6 6
= − = − ⋅ = − ≈ − 0, 1 rad/s
4 6 4 6 6 24
À l’instant où la distance horizontale entre le pied de la planche et le mur atteint
1 m, l’angle déterminé par la planche et le sol diminue à raison de 6 24 rad/s , soit
d’environ 0,1 rad/s.
dθ 15 cm
On a = 1° /min = π 180 rad/min lorsque θ = 60° = π 3 rad,
dt
dA
et on cherche . Il ne faut pas oublier de transformer les mesures d’angles en
dt θ = π 3
radians puisque les formules de dérivation des fonctions trigonométriques ne sont
valables que pour cette unité de mesure.
h
On sait que A = bh = 15 h. Or, sin θ = ⇒ h = 10 sin θ . En substituant cette
10
valeur à h dans l’équation de l’aire, on obtient A = 15 h = 15 (10 sin θ ) = 150 sin θ .
Dérivons implicitement cette équation par rapport à t :
dA dθ
= 150 cosθ
dt dt
496 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 4
dθ
Lorsque θ = 60° = π
3 rad, on a = 1° /min = π
180 rad/min et
dt θ =π 3
dA dθ
= 150 cosθ = 150 ( 1 2 ) ( π 180 ) = 5π
12 cm 2 /min ≈ 1, 31 cm 2 /min
dt θ =π 3
dt θ =π 3
dA dh π
On a = 5 cm 2 /min et on cherche . On 3
dt dt A=100
bh b
sait que A = . Dans un triangle équilatéral, on
2
π h 3 h 2 2 3
a sin = ⇒ = ⇒b= h= h. En substituant cette valeur à b dans
3 b 2 b 3 3
1 12 3 3 2
l’équation de l’aire, on obtient A = bh = h h = h . Dérivons implicite-
2 2 3 3
ment cette équation par rapport à t :
dA d 3 2 3 dh 2 3 h dh
= h = 2 h =
dt dt 3 3 dt 3 dt
dh 3 dA 3 dA
⇒
⇒ = =
dt 2 3 h dt 2 h dt
Lorsque A = 100 cm 2 , on a
3 2 3
100 = h ⇒ h2 = 100 = 100 3 ⇒ h= 100 3 = 10 3( ) cm
1
Chapitre 4
3
4
3
dA
Par conséquent, comme = 5 cm 2 /min , on a
dt
dh 3 dA 3
1
34
= = ( 5) = ≈ 0, 33 cm/min
dt A = 100 2 h dt A = 100 2 10 3( )
1
4 4
dV 10 cm
(en secondes). On a = −1 cm 3 /s , puisque le volume
dt
dh h
d’eau diminue, et on cherche .
dt h= 5
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 4 497
par rapport à t :
dV d 4 dh dh
= ( 75 π h3 ) = 4
75 π
3h 2
= 4
25 π h
2
dt dt dt dt
dh 25 dV
⇒ =
dt 4π h2 dt
dV
Lorsque h = 5 cm et = −1 cm 3 /s , on a
dt
dh 25 dV 25 1
=
4π h2 dt
= ( −1) = − ≈ − 0, 08 cm/s
dt h= 5 h= 5 4π ( 5 )2 4π
Chapitre 4
dRe R 2 dR1 R 2 dR2
= e2 + e2
dt R1 dt R2 dt
dR1 dR2
Lorsque R1 = 30 Ω, R2 = 90 Ω, = 2 Ω/min et = −1 Ω/min , on a
dt dt
1 1 1 2 45
= + = ⇒ Re = Ω et
Re 30 90 45 2
dRe R 2 dR1
= e2
R 2 dR2
+ e2 =
( 45 2 )2 ( 2 ) + ( 45 2 )2 ( −1)
dt R1 = 30 ; R2 = 90 R1 dt R2 dt R1 = 30 ; R2 = 90
30 2 90 2
9 1 17
= − = = 1, 062 5 Ω /min
8 16 16
À l’instant où R1 = 30 Ω et R2 = 90 Ω, la résistance équivalente Re augmente à raison
de 17 16 Ω/min, soit de 1, 062 5 Ω/min.
12. À l’instant où le volume atteint 100 cm 3, la pression sur la paroi de la chambre du
piston diminue à raison de 2 N/cm 2 /s .
13. Soit c la mesure du côté variable du triangle (en mètres) 1m c
et θ l’angle (en radians) illustrés dans le schéma, et t le θ
temps (en minutes). 2m
dθ dc
On a = 1° /min = π
180 rad/min lorsque θ = 60° = π
3 rad, et on cherche .
dt dt θ = π 3
Il ne faut pas oublier de transformer les mesures d’angles en radians puisque les
formules de dérivation des fonctions trigonométriques ne sont valables que pour cette
unité de mesure.
498 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 4
dθ
Lorsque θ = 60° = π
3 rad, on a = 1° /min = π
180 rad/min et
dt θ =π 3
dc 2 sin θ dθ 2 sin ( π 3 )
= = ( π 180 )
dt θ = π 3 5 − 4 cosθ dt θ = π
3
5 − 4 cos ( π 3 )
2( 3
2 ) ( π ) = π ≈ 0, 017 m/min
=
5 − 4(12)
180 180
À l’instant où l’angle θ mesure 60°, la longueur du côté augmente à raison de π 180 m/min,
soit d’environ 0,017 m/min.
T2
b) Environ 24, 2 kg/m 2 .
c) Puisque la masse de cet individu diminue à raison de 0,5 kg/semaine, son indice
0, 5
de masse corporelle diminue à raison de kg/m 2 /semaine, soit d’environ
(1, 7 )2
0, 17 kg/m 2 /semaine.
18. Dix secondes après le décollage de la montgolfière, la distance séparant la personne
de la montgolfière augmente à raison de 3,2 m/s.
19. Le revenu tiré de la vente des billets augmente à raison de 500 $/jour.
20. a) Soit r le rayon (en mètres) du tronc de la souche d’un arbre, x le diamètre (en
mètres) du tronc de la souche de l’arbre, h la hauteur (en mètres) de l’arbre et t le
dx
temps (en années). On cherche .
dt t = 5
On a x = 2 r = 0, 004 h 2 . Dérivons implicitement cette équation par rapport à t :
3
dx d 1 dh 1 dh
dt
=
dt
(
0, 004 h 2 = 0, 004 3 2 h 2
3
) = 0, 006 h 2
dt dt
Or,
dx 1 dh 10 t 2 2 000 t
de sorte que = 0, 006 h 2 = 0, 006 . Alors, lorsque
dt dt 100 + t 2 (100 + t 2 )2
t = 5 ans, on a
dx 10 ( 52 ) 2 000 ( 5 ) 12 2
= 0, 006 = ≈ 0, 005 m/année
dt t =5 100 + 52 (100 + 52 )2 3 125
Le diamètre d’un arbre de 5 ans augmente donc à raison d’environ 0,005 m/année,
soit 5 mm/année.
b) La circonférence d’un arbre de 10 ans augmente à raison d’environ 0,021 m/année,
soit d’environ 2,1 cm/année.
21. Soit y la longueur (en mètres) de l’ombre projetée sur le mur, x la distance (en
mètres) parcourue par la femme de la source lumineuse vers le mur et t le temps (en
secondes). Le schéma suivant illustre la situation décrite dans l’énoncé.
1,6 m
x 30 – x
30 m
dx dy
On a = 3 m/s et on cherche . Par comparaison des triangles semblables, on a
dt dt t = 5
y 1, 6 48
= ⇒ y = . Dérivons implicitement cette équation par rapport à t :
30 x x
dy d 48 d 48 dx
( 48 x −1 ) = − 48 ( x −2 ) dx
Chapitre 4
= = = − 2
dt dt x dt dt x dt
dx
Comme = 3 m/s, alors, lorsque t = 5 s, on a x = ( 3 m/s )( 5 s ) = 15 m et
dt
dy 48 dx 48 16
= − 2
x dt
= − ( 3) = − = − 0, 64 m/s
dt t =5 t =5 152 25
Après 5 s, la longueur de l’ombre projetée sur le mur diminue à raison de 0,64 m/s.
23. a) Il reprend sa course au moment où la Tortue est à 2 m du fil, de sorte que la
distance entre le Lièvre et le fil d’arrivée est de 50, 1 − 25
2 [ 2 − 2 ]2 = 50, 1 m .
b) Soit x la distance (en mètres) entre la Tortue et le fil d’arrivée, y la distance
(en mètres) entre le Lièvre et le fil d’arrivée, et t le temps (en secondes). On a
dx
= −0, 5 m/s (le signe négatif indique que la distance diminue) et on cherche
dt
dy
. On a y = 50, 1 − 25 2 ( 2 − x )2. Dérivons implicitement cette équation par
dt x =1
rapport à t :
dy d d
= 50, 1 − 25 ( 2 − x )2 = − 25 2 2 ( 2 − x ) ( 2 − x )
dt
2
dt dt
dx dx
= −25 ( 2 − x )( −1) = ( 50 − 25 x )
dt dt
500 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 4
dx
Lorsque x = 1 m et = −0, 5 m/s, alors
dt
dy dx
= ( 50 − 25 x ) = [ 50 − 25 (1)]( − 0, 5 ) = −12, 5 m/s
dt x =1 dt x = 1
Au moment où la Tortue est à 1 m du fil d’arrivée, le Lièvre se déplace à une
vitesse de 12,5 m/s (en se rapprochant, bien sûr, du fil d’arrivée).
franchit le fil d’arrivée, le Lièvre est encore à 0,1 m du fil d’arrivée. Par consé-
quent, c’est la Tortue qui gagne la course, comme dans la fable.
d) Le Lièvre est à 0,1 m derrière la Tortue lorsque celle-ci franchit le fil d’arrivée.
dx
e) Lorsque x = 0 m et = −0, 5 m/s, alors
dt
dy dx
= ( 50 − 25 x ) = [ 50 − 25 ( 0 )]( − 0, 5 ) = −25 m/s
dt x=0 dt x = 0
Au moment où la Tortue franchit le fil d’arrivée, le Lièvre se déplace à une vitesse
de 25 m/s. C’est à croire que le Lièvre a emprunté les bottes de sept lieues du
Chat botté.
24. a) 8π rad/min
b) À l’instant où il est à 100 m du point de la rive le plus proche du phare, le faisceau
lumineux se déplace sur la rive à une vitesse de 8, 08π km/min, soit environ
25,4 km/min.
25. À l’instant où la caisse a parcouru 2,5 m, sa hauteur augmente à raison de 0,2 m/s.
26. a) Soit x la distance (en pieds) qui sépare Pedro du
troisième but, y la distance (en pieds) qui sépare
Pedro du marbre et t le temps (en secondes). x
dy x dx 60 50
= = ( −25 ) = −
dt x = 60 y dt x = 60
30 13 13
50 13 50 13
= − ⋅ = − ≈ −13, 9 pi/s
13 13 13
À l’instant où il est à 60 pi du troisième but, la distance qui sépare Pedro du
50 13
marbre diminue à raison de pi/s, soit d’environ 13,9 pi/s.
13
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 4 501
dθ d x 1
d x 1 1 dx
= arctg 90 = = 2
dt dt x dt 90
2 x 90 dt
1+ 1+
90 90 2
1 dx 1 dx 90 dx
= = =
90 2 + x 2 dt 90 2 + x 2 dt 90 2 + x 2 dt
90
90 2 90
dx
Lorsque x = 60 pi et = −25 pi/s, on a
dt x = 60
dθ 90 dx 90 5
= 2
90 + x 2 dt
= ( −255 ) = − ≈ − 0, 19 rad/s
dt x = 60 x = 60 90 2 + 60 2 26
Chapitre 4
à 70 pi du troisième but et, par conséquent, y
dx
y = 70 pi. On a = −25 pi/s,
dt x = 30 ; y = 70
dy db
= −100 pi/s et on cherche . En vertu du théorème
dt x = 30 ; y = 70 dt x = 30 ; y = 70
b= x 2 + y2 = 30 2 + 70 2 = 5 800 = 100 ( 58 ) = 10 58 pi
dx dy
Par conséquent, comme = −25 pi/s et = −100 pi/s, on a
dt x = 30 ; y = 70 dt x = 30 ; y = 70
775 58 775 58
= − ⋅ = − ≈ −101, 8 pi/s
58 58 58
502 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 4
À l’instant où Pedro est à 30 pi du troisième but et que la balle en est distante
775 58
de 70 pi, la distance séparant la balle de Pedro diminue à raison de pi/s,
58
soit d’environ 101, 8 pi/s.
d) À l’instant où Pedro est à 72 pi du marbre (et s’en approche) et où Denis est
à 10 pi du marbre (et s’en éloigne), la distance séparant Pedro et Denis diminue
440 1 321
à raison de pi/s, soit d’environ 12, 1 pi/s.
1 321
109
27. a) À l’instant où il est à 5 m du quai, le bateau s’en approche à raison de m/s,
20
soit à raison d’environ 0, 52 m/s.
r 2 2m
En substituant à r cette valeur dans l’équation du volume,
on obtient
π h 4 + 2 ( 2 − 1 2 h ) + ( 2 − 1 2 h )
2
V =
3
π h( 4 + 4 − h + 4 − 2 h + 1
4h
2
)
=
3
π (12 h − 3 h2 + 1
4h
3
)
=
3
Dérivons implicitement cette équation par rapport à t :
dV d π (12 h − 3 h2 + 1
4h
3
) = π d
dt
=
dt 3
3
dt
(12 h − 3 h2 + 1
4h
3
)
= π
3 (12 − 6 h + 3 4 h2 ) dh
dt
= π (4 − 2 h + 1
4h
2
) ddth
Par conséquent,
dh 1 dV
=
dt π (4 − 2 h + 1
4h
2
) dt
dV
Lorsque h = 3 m et = 0, 3 m 3 /min , on a
dt
dh 1 dV 1
= = ( 0, 3)
dt h= 3 π ( 4 − 2 h + 1
4 h2 ) dt h= 3
π 4 − 2 ( 3) + 1
4 ( 3)2
1 3 12 6
= = = ≈ 0, 38 m/min
π
4 10 10 π 5 π
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 4 503
Chapitre 4
dx 60 dh 60 60 120
= = ( −9, 8 ) = ( −9, 8 ) = − ≈ −24, 5 m/s
dt t =1 ( 6 − h ) dt
2
t =1 ( 6 − 1, 1) 2
( 4, 9 )2
4, 9
Une seconde après qu’on a laissé tomber la balle, l’extrémité de l’ombre se déplace
vers le point d’impact de la balle avec le sol à raison d’environ 24,5 m/s.
dθ d 30 1 d 1 dx
dt
=
dt arctg x = ( 30 x −1 ) =
2 30 2 −30 x −2
dt
30 dt 1+ 2
1+
x x
1 30 dx −30 dx 30 dx
= − = = − 2
30 2 x 2 dt 30 2 dt x + 30 2 dt
1+ 2 x2 1 + 2
x x
En vertu du théorème de Pythagore, lorsque z = 50 m, on a
x = z2 − 30 2 = 50 2 − 30 2 = 40 m
504 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 4
dx
Par conséquent, comme = −20 m/s, on a
dt
dθ 30 dx 30 6
= − 2
x + 30 2 dt
= − ( −20 ) = = 0, 24 rad/s.
dt z = 50 z = 50 40 2 + 30 2 25
= 2x + 2y
dt dt dt dt
dx dy dx dy
2x + y x + y
dz dt dt dt dt
⇒ = =
dt 2z z
Lorsque t = 10 s, on a x = 170 m , y = 20 m et z = 10 293 m (voir a). Par
dx dy
conséquent, comme = −3 m/s et = 2 m/s, on a
dt dt
dx dy
x + y
dz dt dt 170 ( −3) + 20 ( 2 ) 470
= = = −
dt z 10 293 10 293
t = 10
t = 10
47 293 47 293
= − ⋅ = − ≈ −2, 75 m/s
293 293 293
47 293
Après 10 s, Paul et Jasmine se rapprochent à raison de m/s, soit d’environ
293
2,75 m/s.
On peut donc chercher la distance minimale lorsque t ∈ [ 0, 200 3 ]. En remplaçant x
dz
et y par leurs expressions en t dans la dérivée , on obtient
dt
dx dy dx dy
x + y x + y
dz
= dt dt = dt dt = ( 200 − 3t )( −3) + 2 t ( 2 )
dt z x 2 + y2 ( 200 − 3t )2 + ( 2 t )2
− 600 + 9 t + 4 t 13t − 600
= =
( 200 − 3t ) + ( 2 t )
2 2
( 200 − 3t )2 + ( 2 t )2
dz
de sorte que si t ∈ [ 0, 200 3 ], alors existe, et
dt
dz 13t − 600
= 0 ⇔ = 0 ⇔ 13t − 600 = 0 ⇔ t = 600
13 s
dt ( 200 − 3t )2 + ( 2 t )2
dz
Si 0 ≤ t < 600
13, < 0, de sorte que la distance séparant Paul et Jasmine
alors
dt
dz
diminue. De même, si 600 13 < t ≤ 200 3, alors > 0, de sorte que la distance
dt
séparant Paul et Jasmine augmente. Par conséquent, c’est après 600 13 s, soit après
environ 46,2 s, que la distance séparant Paul et Jasmine est la plus courte.
33. Si le volume d’une balle de neige sphérique diminue à un rythme proportionnel à l’aire
de sa surface latérale, montrez que le rayon de la balle diminue à un rythme constant.
Preuve
Soit r le rayon de la balle de neige, V son volume et A l’aire de sa surface latérale,
4π r 3
alors V = et A = 4π r 2 , de sorte que
3
dV d 4π r 3 4π 2 dr dr dr
= = 3r = 4π r 2 = A
dt dt 3 3 dt dt dt
Or, comme le volume diminue à un rythme proportionnel à la surface latérale, on a
Chapitre 4
dV
= kA, où k est une constante négative. Par conséquent,
dt
dV dr dr dr
= A ⇒ kA = A ⇒ = k
dt dt dt dt
Le rayon diminue donc à un rythme constant.
3π 3π 2 2 7π 7π 2 2
cos , sin = − , et cos , sin = , −
4 4 2 2 4 4 2 2
35. La pression exercée par le gaz sur les parois du contenant augmente à raison de 3k Pa/min.
506 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 4
36. a) On a h( 2 ) = 20, 4 m, de sorte que, 2 s après le début de sa chute, la bille est à
20,4 m au-dessus du sol.
b) On a h′ ( t ) = −9, 8 t , de sorte que h′ ( 2 ) = −19, 6 m/s. Par conséquent, 2 s après le
début de sa chute, la vitesse de la bille est de −19, 6 m/s.
θ 5 θ 5 5
c) tg = ⇒ = arctg ⇒ θ = 2 arctg
2 h 2 h h
d) Deux secondes après le début de la chute de la bille, l’angle θ augmente à raison
d’environ 0,44 rad/s.
37. a) Soit V le volume (en mètres cubes) de liquide dans 5m
le contenant, h le niveau (en mètres) du liquide dans
le contenant, comme l’illustre le schéma, et t le temps
(en secondes).
h
dV dh
On a = 4 m 3 /s et on cherche .
dt dt h= 2
V = 1
3 π h2 (15 − h) = 5π h2 − 1 3 π h3. Dérivons implicitement cette équation
par rapport à t :
dV d
= ( 5π h2 − 1 3 π h3 ) = 10π h dh − π h2 dh = π h(10 − h) dh
dt dt dt dt dt
dh 1 dV
⇒ =
dt π h(10 − h ) dt
dV
Lorsque h = 2 m et = 4 m 3 /s, on a
dt
dh 1 dV 1 1
= = (4) = ≈ 0, 08 m/s
dt h= 2 π h ( 10 − h ) dt h= 2 π ( 2 ) ( 10 − 2 ) 4 π
À l’instant où il est de 2 m, le niveau du liquide dans le contenant augmente à
Chapitre 4
1
raison de m/s, soit d’environ 0, 08 m/s.
4π
b) Soit A l’aire (en mètres carrés) de la surface du 5m
liquide, h le niveau (en mètres) du liquide dans
5–h r
le contenant, comme l’illustre le schéma, r le rayon
de la surface du liquide et t le temps (en secondes). h
dh 1 dA
On a = m/s (voir a) et on cherche .
dt h= 2 4π dt h= 2
On a A = π r 2 . En vertu du théorème de Pythagore, on a
r 2 + ( 5 − h )2 = 52
r 2 + 25 − 10 h + h2 = 25
r 2 = 10 h − h2
En substituant cette valeur à r dans l’équation de l’aire, on obtient
A = π r 2 = π (10 h − h2 ) . Dérivons implicitement cette équation par rapport à t :
dA d dh dh dh
= π (10 h − h2 ) = π 10 − 2 h = π (10 − 2 h )
dt dt dt dt dt
dh 1
Lorsque h = 2 m et = m/s, on a
dt h= 2 4π
dA dh 1 3
= π (10 − 2 h ) = π [10 − 2 ( 2 )] = = 1, 5 m 2 /s
dt h = 2 dt h = 2 4π 2
À l’instant où le niveau de liquide dans le contenant atteint 2 m, l’aire de la
surface du liquide augmente à raison de 1, 5 m 2 /s .
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 4 507
A w C
z
D
0,5 km
x
y
Or, l’angle CBD est l’angle droit du triangle rectangle dont l’hypoténuse est de
longueur z, de sorte qu’en vertu du théorème de Pythagore, on a z2 = x 2 + y2 .
De même, l’angle BAC est l’angle droit du triangle rectangle dont l’hypoténuse est
de longueur y, de sorte qu’en vertu du théorème de Pythagore, on a y2 = 0, 52 + w 2.
Par conséquent, z2 = x 2 + 0, 52 + w 2. Dérivons implicitement cette équation par
rapport à t :
d 2
dt
( z ) = dtd ( x 2 + 0, 52 + w2 ) ⇒ 2 z dz
dt
= 2x
dx
dt
+ 2w
dw
dt
dx dw dx dw
2x +w x +w
dz dt dt dt dt
⇒ = =
Chapitre 4
dt 2z z
z= x 2 + 0, 52 + w 2 = 10 2 + 0, 52 + 52 = 125, 25 km
dx dw
Par conséquent, comme = 20 km/h et = 10 km/h, on a
dt dt
dx dw
x +w
dz dt dt 10 ( 20 ) + 5 (10 ) 250
= = = ≈ 22, 3 km/h
dt t = 0 ,5 z t = 0 ,5 125, 25 125, 25
Après 30 min, les deux embarcations s’éloignent l’une de l’autre à raison d’environ
22,3 km/h.
x y
On a cosθ = ⇒ x = 10 cosθ et sin θ = ⇒ y = 10 sin θ . Dérivons implici-
10 10
tement chacune de ces équations par rapport à t :
dx d dθ
= (10 cosθ ) = −10 sin θ
dt dt dt
dy d dθ
= (10 sin θ ) = 10 cosθ
dt dt dt
x 6 3 y 8 4
Lorsque x = 6 cm et y = 8 cm, on a cosθ = = = et sin θ = = = .
10 10 5 10 10 5
dθ
Par conséquent, comme = 40π rad/min, on a
dt
dx dθ
= −10 sin θ = −10 ( 4 5 ) ( 40π ) = −320π ≈ −1 005, 3 cm/min
dt x = 6 ; y = 8
dt x = 6 ; y = 8
dy dθ
= 10 cosθ = 10 ( 3 5 ) 40π = 240π ≈ 754, 0 cm/min
dt x = 6 ; y = 8
dt x = 6 ; y = 8
41. Lorsque le nombre quotidien moyen de voitures qui circule dans la ville est de 22 500,
le nombre d’accidents de la circulation augmente à raison de 90 accidents/année.
42. La voiture roule à une vitesse d’environ 98, 6 km/h, soit à une vitesse inférieure à la
vitesse permise.
43. À l’instant où un objet de 50 kg subit une accélération de 4 m/s2 lorsqu’il se déplace
Chapitre 4
44. À l’instant où le rayon du cercle intérieur est de 2 m et celui du cercle extérieur de
5 m, l’aire de l’anneau compris entre les deux cercles augmente à raison de 2, 2π m 2 /s ,
soit d’environ 6, 91 m 2 /s .
45. À l’instant où le point P est (1, 9 ), sa projection sur l’axe des abscisses se déplace
à raison de 1 9 m/s, soit à raison d’environ 0,11 m/s.
46. À l’instant où le bateau est situé à 250 m du pied de la falaise, l’angle θ diminue
à raison de 1 145 rad/s, soit d’environ 0, 007 rad/s.
Soit θ l’angle (en radians) entre l’aiguille des heures et celle des minutes. On a
que θ = β − α . Dérivons implicitement cette équation par rapport à t (le temps
étant exprimé en minutes) :
dθ d dβ dα π π 11π
= (β − α ) = − =
− = −
≈ − 0, 10 rad/min
dt dt dt dt 360 30 360
11π
À l’instant où l’horloge affiche 3 h, l’angle θ diminue à raison de rad/min, soit
360
d’environ 0,10 rad/min.
b) Soit x la distance (en centimètres) séparant les extrémités des aiguilles, θ l’angle (en
radians) entre l’aiguille des heures et celle des minutes, et t le temps (en minutes).
dθ 11π dx
On a = − rad/min (voir a) et on cherche (puisqu’à 3 h, l’angle
dt 360 dt θ = π 2
entre l’aiguille des heures et celle des minutes est de π 2 rad ).
En vertu de la loi des cosinus, on a
x 2 = 8 2 + 6 2 − 2 ( 8 )( 6 ) cosθ = 100 − 96 cosθ
d’où x = 100 − 96 cosθ . Dérivons implicitement cette équation par rapport à t :
dx d d
dt
=
dt
( 100 − 96 cosθ = ) 1
2 (100 − 96 cosθ )− 2
1
dt
(100 − 96 cosθ )
1 −96 − sin θ dθ 48 sin θ dθ
= ( ) =
2 100 − 96 cosθ dt 100 − 96 cosθ dt
dθ 11π
À 3 h, on a θ = π
2, et comme = − rad/min , on obtient
dt 360
dx 48 sin ( π 2 ) 11π
= − ≈ −0, 46 cm/min
dt θ =π 2 100 − 96 cos ( π 2 ) 360
À l’instant où l’horloge affiche 3 h, la distance séparant les deux aiguilles diminue
à raison d’environ 0,46 cm/min.
Chapitre 4
48. La distance (en mètres) parcourue par le premier caillou t s après qu’on l’a laissé
tomber est de 4, 9 t 2 et la distance (en mètres) parcourue par le deuxième caillou t s
après que le premier caillou a été lancé est de 4, 9 ( t − 1)2 (où t ≥ 1), de sorte que la
distance (en mètres) séparant les deux cailloux est de D = 4, 9 t 2 − 4, 9 ( t − 1)2 .
Dérivons implicitement cette équation par rapport à t :
dD d
= 4, 9 t 2 − 4, 9 ( t − 1)2 = 9, 8 t − 9, 8 ( t − 1) = 9, 8 t − 9, 8 t + 9, 8 = 9, 8 m/s
dt dt
Par conséquent, la distance séparant les deux cailloux augmente à raison de 9,8 m/s.
49. Soit x la distance (en mètres) séparant l’extrémité de la poutre du mur, y la distance
(en mètres) entre l’extrémité de la poutre et le sol, c la longueur (en mètres) du câble,
θ l’angle (en radians) formé par la poutre et le mur, et t le temps (en secondes).
Le schéma qui suit représente la situation.
25 m y
25 m
θ
510 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 4
dc dy
a) On a = −0, 2 m/s (puisque la longueur du câble diminue) et on cherche .
dt dt y= 20
( 25 − y )2 + 252 − y2 = c 2
252 − 50 y + y2 + 252 − y2 = c 2
1 250 − 50 y = c 2
Dérivons implicitement cette équation par rapport à t :
d d 2
dt
( 1 250 − 50 y ) =
dt
(c )
dy dc
−50 = 2c
dt dt
dy c dc
= −
dt 25 dt
Lorsque y = 20 m , on a c 2 = 1 250 − 50 ( 20 ) = 250 ⇒ c = 250 = 5 10 m. Par
dc
conséquent, comme = −0, 2 m/s, on a
dt
dy 5 10
dt
c dc
= −
25 dt
= −
25
( − 0, 2 ) = 2105 ≈ 0, 13 m/s
y = 20 y = 20
d 2
dt
( x + y2 ) = dtd ( 252 )
dx dy
⇒ 2 x + 2y = 0
dt dt
dx dy
⇒ 2 x = −2 y
dt dt
dx y dy
⇒ = −
dt x dt
Lorsque y = 20 m , on a x 2 = 252 − y2 = 252 − 20 2 = 15 m . Par conséquent,
dy 10
comme = m/s, on a
dt y= 20 25
dx y dy 20 10 4 10
= − = − = − ≈ − 0, 17 m/s
dt y = 20
x dt
15 25 75
y = 20
x 15 3
Lorsque y = 20 m , on a x = 15 m (voir b) et sin θ = = = . Par consé-
25 25 5
dy 10
quent, comme = m/s, on a
dt y= 20 25
dθ 1 dy 1 10 10
= − = − = − ≈ − 0, 008 rad/s
dt y = 20
25 sin θ dt y = 20 25 ( 3 5 ) 25 375
Chapitre 4
π
Or, cos − θ = sin θ , de sorte que h2 − 40 h sin θ − 9 600 = 0 .
2
i) Lorsque t = 3 s, on a θ = 6 rad et alors h2 − 40 h( sin 6 ) − 9 600 = 0 . En utilisant la
formule quadratique et en conservant seulement la valeur positive de h, on
obtient h = 20 ( sin 6 ) + 20 ( sin 2 6 ) + 24 ≈ 92, 6 cm . Par conséquent, 3 s après que
le point Q a été mis en mouvement, ses coordonnées sont ( 0 ; 92, 6 ) .
j) Trois secondes après avoir été mis en mouvement, le point Q se déplace verticale-
ment à raison d’environ 36,22 cm/s.
dh
k) Le point Q se déplace vers le haut puisque la vitesse est positive.
dt t = 3
dh dh
d2 h ( h − 20 sin θ ) −2 h sin θ + cosθ dt − ( h cosθ ) dt − 40 cosθ
l) = 40
dt 2 ( h − 20 sin θ )2
h2 sin θ dh
−2 + 40 h − 10 sin ( 2θ )
= 40 dt cm 2 /s
( h − 20 sin θ )2
51. Soit c la concentration d’alcool t min après qu’on a commencé à verser de l’eau dans
le réservoir et V le volume de liquide dans le réservoir après t min. On a
dV dc
= 2, 5 L/min et on cherche . On a
dt dt c = 0 ,6
r
3m
h
Soit h le niveau (en mètres) de l’eau dans le réservoir, r le rayon (en mètres) à la
surface de l’eau, V le volume (en mètres cubes) d’eau dans le réservoir, A l’aire (en
mètres carrés) de la surface du cône en contact avec l’eau et t le temps (en minutes).
dV
On a = −2 A = −2π r r 2 + h2 (car le volume d’eau dans le réservoir diminue à un
dt
dh
rythme proportionnel à la surface du cône en contact avec l’eau) et on cherche .
dt
r 6
Une comparaison des triangles semblables permet d’établir que = , de sorte que
Chapitre 4
h 3
r = 2 h . Alors,
dV
= −2π r r 2 + h2 = −2π ( 2 h ) ( 2 h )2 + h2
dt
= − 4 π h 5 h2 = − 4 π h ( )
5 h = − 4 π 5 h2
De plus, le volume d’eau dans le réservoir est donné par
V = 1
3π r
2h = 1
3π ( 2 h)2 h = 4
3π h
3
dV d 4
de sorte que = ( 3 π h3 ) = 4π h2 dh . Par conséquent,
dt dt dt
dh dh − 4 π 5 h2 dh
4 π h2 = − 4 π 5 h2 ⇒ = ⇒ = − 5 ≈ −2, 2 m/min
dt dt 4 π h2 dt
Le niveau d’eau dans le réservoir baisse donc à raison de 5 m/min, soit à raison
d’environ 2,2 m/min.
base ⋅ hauteur 2 h( 4 − h) ( 2 − h)
b) At = = = ( 2 − h) h( 4 − h)
2 2
c) En vertu des définitions des fonctions trigonométriques, on a
2−h
cosθ = = 1 − h 2 ⇒ θ = arccos (1 − h 2 )
2
d) L’aire d’un secteur circulaire délimité par deux rayons de longueur r formant un
angle de x rad est donné par As = 1 2 x r 2 . Comme r = 2 m et que l’angle du
secteur circulaire est 2θ rad, on a
As = 1
2 ( 2θ ) 2 2 = 4θ = 4 arccos (1 − h
2 )
e) Ao = As − At = 4 arccos (1 − h
2 ) − ( 2 − h) h( 4 − h)
dV dh
f) On a = 2 m 3 /min et on cherche . On a V = 10 Ao, c’est-à-dire
dt dt h=1
Chapitre 4
équation par rapport à t :
dV d
= 10 4 arccos (1 − h
2 ) − ( 2 − h) 4 h − h2
dt dt
Or,
d 4 d
4 arccos (1 − h ) = − (1 − h )
dt
2 2
1 − (1 − 2)
dt
h 2
4 1 dh
= − −
1 − (1 − h + h2
4)
2 dt
2 dh 2 dh
= =
h2 dt 4h − h2 dt
h−
4 4
2 dh 4 dh
= =
4h − h2 dt 4h − h2 dt
2
et
d d d
( 2 − h ) 4 h − h2 = ( 2 − h ) ( 4 h − h2 ) 2 + 4 h − h2 ( 2 − h )
1
dt dt dt
−1 d dh
= ( 2 − h ) 1 2 ( 4 h − h2 ) 2 ( 4 h − h2 ) − 4 h − h2
dt dt
( 4 − 2 h) dh dh
= ( 2 − h) − 4 h − h2
2 4 h − h2 dt dt
( 2 − h) 2 ( 2 − h) dh dh
= − 4 h − h2
2 4 h − h2 dt dt
( 2 − h )2 dh
= − 4 h − h2
4h − h dt
2
= ( 2 − h) 2 (4h − h ) dt
(4 h − h ) − 4h − h
dt
( 4 − 2 h) dh dh
= ( 2 − h) − 4 h − h2
514 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 4 2 4 h − h2 dt dt
( 2 − h) 2 ( 2 − h) dh dh
= − 4 h − h2
2 4h − h2 dt dt
( 2 − h) 2
dh
= − 4 h − h2
4h − h dt
2
( 2 − h)2 − ( 4 h − h2 ) dh
=
4 h − h2 dt
=
( 4 − 4 h + ) − 4 h + h2 dh
h2
4 h − h2 dt
2 h2 − 8 h + 4 dh
=
4 h − h2 dt
Alors,
dV d
= 10 4 arccos (1 − h
2 ) − ( 2 − h) 4 h − h2
dt dt
4 dh 2 h2 − 8 h + 4 dh
= 10 −
4 h − h2 dt 4 h − h2 dt
4 − ( 2 h2 − 8hh + 4 ) dh −2 h2 + 8 h dh
= 10 = 10
4 h − h2 dt 4 h − h2 dt
2 ( 4 h − h2 ) dh dh
= 10 = 20 4 h − h2
4 h − h 2 dt dt
dh 1 dV dV
Par conséquent, = . Lorsque h = 1 m et = 2 m 3 /min , on a
dt 20 4 h − h2 dt dt
dh 1 dV 1 1 3
= = (2) = = ≈ 0, 06 m/min
dt h=1 20 4 h − h2 dt h=1
20 4 (1) − 12 10 3 30
3
À l’instant où il atteint 1 m, le niveau de liquide augmente à raison de m/min,
30
soit d’environ 0, 06 m/min.
Chapitre 4
54. a) dy = ( 20 x 3 + 6 x − 1) dx
b) dy = ( 2 x + 3)4 ( 3 − x )2 ( 21 − 16 x ) dx
1 − x2
c) dy = dx
( x2 + 1)
2
1
d) dy = 15 x 4 + 2 xe 2 x + e 2 x − cotg x + dx
4 x 1+ x
e) dy = 2 tg x sin (1 − x 2 ) sec 2 x − x tg x cos (1 − x 2 ) dx
f) dy = k (1 + x )k − 1 dx
55. a) 1
300 = 0, 003
b) −0, 2
c) 1,6
d) −0, 003
e) 3
a+1
f) −
8
a+b
g)
3
dP d 250 d
250 (Q2 + 1)
−1
56. a) = =
dQ dQ Q + 1
2 dQ
d 500Q
= −250 (Q2 + 1) ( Q2 + 1) = −
−2
dQ ( Q 2 + 1 )2
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 4 515
500Q
d’où dP = − dQ. Par conséquent, si Q = 7 millions de kilogrammes et
(Q2 + 1)
2
250 250
dQ = 0, 1 million de kilogrammes, alors P = 2 = 2 = 5 $/kg et
Q +1 7 +1
500 ( 7 ) 7
∆P ≈ dP = − 0, 1 = − = − 0, 14 $//kg
( 72 + 1)
2
50
∆P dP − 0, 14
≈ = = − 0, 028 = −2, 8 %
P P 5
Lorsque Q passe de 7 à 7,1 millions de kilogrammes, le prix par kilogramme du
produit alimentaire diminue d’environ 0,14 $, soit d’environ 2,8 %.
b) Lorsque la quantité Q passe de 7 à 6,98 millions de kilogrammes, le prix par
kilogramme du produit alimentaire augmente d’environ 0,028 $, soit d’environ 0,56 %.
59. Lorsque le rayon passe de 10 cm à 9,9 cm, l’aire du cercle diminue d’environ 2π cm 2 ,
soit d’environ 6, 28 cm 2, ce qui correspond à une diminution d’environ 2 %.
60. Le volume occupé par la balle de golf a augmenté d’environ 575, 5 mm 3 , soit d’environ
Chapitre 4
1,4 % après l’ajout de la couche de bronze.
61. La résistance augmente d’environ 0, 001 6 Ω lorsque le temps passe de 9 s à 9,01 s.
c
62. ( P + a )( v + b ) = c ⇒ v + b = ⇒ v = c ( P + a )−1 − b
P+a
dv d d c
⇒ = c ( P + a )−1 − b = − c ( P + a )−2 ( P + a) = −
dP dP dP ( P + a )2
c
de sorte que ∆v ≈ dv = − dP .
( P + a )2
c
La vitesse de contraction diminue donc d’environ dP unités lorsqu’on
( P + a )2
augmente la charge d’une petite quantité dP > 0.
≈ 1
2 + ( π 100 )( 3
2 )
≈ 0, 5 + 0, 03 = 0, 53
c) 4 255 ≈ 3, 996
2 2+( x )3 , de sorte que
(
d) f ( x ) = 2 + x ) 4
⇒ f ′( x) =
x
(2 + 9, 1 ) = f ( 9, 1)
4
= f ( 9 + 0, 1)
≈ f ( 9 ) + f ′ ( 9 )( 0, 1)
2(2 + 9 ) ( 0, 1)
3
≈ (2 + 9) +
4
9
25
≈ 625 +
3
1900
≈
3
≈ 633, 3
Chapitre 4
f) arctg (1, 1) ≈ 0, 835
g) e − 0 ,02 ≈ 0, 98
71. Le prix du bien est d’environ 30,05 $.
72. On aura une incertitude d’environ 120 cm 2 , soit d’environ 5 %, sur la mesure de l’aire
de la surface totale du cube si la mesure de l’arête du cube est de 20 cm et comporte
une incertitude de 0,5 cm. De plus, on aura une incertitude d’environ 600 cm 3 , soit
d’environ 7,5 %, sur la mesure du volume du cube.
73. L’incertitude sur la mesure de la hauteur de l’édifice est d’environ 0, 25 m si la mesure
de l’angle d’élévation est de 60° et qu’elle est précise à 0, 36°.
74. L’erreur relative sur la mesure du côté du carré doit être inférieure à 0,5 % si on
souhaite que l’erreur commise sur l’aire du carré soit inférieure à 1 %.
2
x π x2
75. L’aire A d’un cercle dont le diamètre est x est A = π = , d’où
2 4
dA d π x2 πx
= = , de sorte que
dx dx 4 2
πx
dA = dx
2
dA πx
= dx
A π x2
2
4
dA πx 4
= dx
A 2 π x2
dA 2
= dx
A x
518 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 4
Or,
dA 2 dx
< 0, 5 % ⇔ dx < 0, 5 % ⇔ < 0, 25 %
A x x
Par conséquent, l’erreur relative sur la mesure du diamètre doit être inférieure à 0,25 %
si on souhaite que l’erreur commise sur l’aire du cercle soit inférieure à 0,5 %
76. L’erreur commise dans l’évaluation de l’aire de la surface de la peau du cheval est
d’au plus 0, 016 3 m 2 , soit d’au plus 0, 3 % si la masse du cheval est de 343 kg et que la
pesée est précise à 0,5 %.
77. L’incertitude relative de la balance doit être d’au plus 4 % si le vétérinaire souhaite
donner une dose qui ne diffère pas de plus de 3 % de celle qui est recommandée.
78. a) Lorsque le rayon du réservoir est de 4 m, et que cette mesure présente une
incertitude de 0, 5 cm, l’incertitude absolue sur la mesure du volume du réservoir
est d’environ 0, 5 m 3 et l’incertitude relative est d’environ 0, 375 %.
b) Soit ρ la densité de l’eau. Alors m = ρV , d’où dm = ρ dV . On a établi en a que
dV ≈ 0, 5 m 3, de sorte que
∆ m ≈ dm = ρ dV ≈ 1 000 ( 0, 5 ) = 500 kg
Lorsque la température de l’eau est de 4 °C, l’incertitude sur la masse d’eau dans
le réservoir sera d’environ 500 kg lorsque le rayon du réservoir est de 4 m, et que
cette mesure présente une incertitude de 0, 5 cm.
dθ 1m
dh = − 0, 25 cosec 2 (θ 2 ) dθ
de sorte que
dh − 0, 25 cosec 2 (θ 2 )
= dθ
h 0, 5 cotg (θ 2 )
1 1 sin (θ 2 )
= − ⋅ ⋅ dθ
2 sin ( 2 ) cos (θ 2 )
2 θ
1
= − dθ
2 sin (θ 2 ) cos (θ 2 )
1
= − dθ car 2 sin ( θ 2 ) cos ( θ 2 ) = sin ( 2 ⋅ θ
) = sin θ
sin θ
2
= − cosec θ dθ
C hap i t re 5
1. a) f ′ ( x ) = 6 x 2 − 12 x − 18 = 6 ( x + 1)( x − 3). Déterminons les valeurs critiques :
• f ′ ( x ) existe toujours.
• f ′ ( x ) = 0 si x + 1 = 0 ou x − 3 = 0, c’est-à-dire si x = −1 ou x = 3.
Construisons le tableau des signes de f ′ ( x ) :
• f ′ ( x ) = 0 ⇔ 8 − 4 x 2 = 0 ⇔ x 2 = 2 ⇔ x = − 2 ou x = 2.
Construisons le tableau des signes de f ′ ( x ) :
Chapitre 5
]−, − 2 [ ]− 2 , 2[ ] 2 , [
x − 2 2
f ′( x ) − 0 + 0 −
f (x) − 2 2
min. rel. max. rel.
4x
La fonction f ( x ) = est décroissante sur − ∞, − 2 et sur 2 , ∞ , et elle
x2 + 2
est croissante sur − 2 , 2 . Elle atteint un minimum relatif de − 2 en x = − 2
et un maximum relatif de 2 en x = 2.
relatif de
( )
3 2
7
3
≈ 1, 03 en x = 5.
4
5
5 3
520 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 5
f) f ′( x) =
d 2 − x2
dx
x e (
= x2
d − x2
dx
e )
+ e− x
2 d
dx
( (
x2 ) = x2 e− x )
2 d
dx
( − x2 ) + 2 xe− x2
= −2 x 3e − x + 2 xe − x = −2 xe − x
2 2 2
( x2 − 1) = −2 xe − x ( x − 1)( x + 1)
2
x + 1 = 0, c’est-à-dire si x = 0, x = 1 ou x = −1.
Construisons le tableau des signes de f ′ ( x ) :
]−, − 1 [ ]−1 , 0[ ]0 , 1 [ ]1 , [
x −1 0 1
f ′( x ) + 0 − 0 + 0 −
f (x) e −1 0 e −1
max. rel. min. rel. max. rel.
croissante sur ]−∞, −1] et sur [ 0, 1]. Elle atteint un minimum relatif de 0 en x = 0
et un maximum relatif de e −1 ≈ 0, 37 en x = −1 et en x = 1.
d 2 x2 − 1 ( x − 1 )( x + 1 )
g) f ′ ( x ) = ( x − 2 arctg x ) = 1 − = =
dx 1+ x 2 1 + x2 1 + x2
Déterminons les valeurs critiques :
• f ′ ( x ) existe toujours, car 1 + x 2 ≠ 0 pour tout x ∈ .
• f ′ ( x ) = 0 si ( x − 1)( x + 1) = 0, c’est-à-dire si x = 1 ou x = −1.
Construisons le tableau des signes de f ′ ( x ) :
]−, − 1 [ ]−1 , 1 [ ]1 , [
x −1 1
f ′( x ) + 0 − 0 +
f (x) −1 + π 2 1 − π2
max. rel. min. rel.
La fonction f ( x ) = x − 2 arctg x est décroissante sur [ −1, 1], et elle est croissante
sur ]− ∞, −1] et sur [1, ∞[ . Elle atteint un minimum relatif de 1 − π 2 ≈ − 0, 57 en
x = 1 et un maximum relatif de −1 + π 2 ≈ 0, 57 en x = −1.
1
h) La fonction f ( x ) = x ( 3− x ) est croissante sur −∞,
Chapitre 5
f ′( x ) + 0 −
4 6
f (x) 0 0
9
min. rel. max. rel. min. rel.
ln x
c) Sur l’intervalle ]0, ∞[, la fonction f ( x ) = atteint un maximum relatif de
x
2
e ≈ 0, 74 en x = e 2 et ne possède aucun minimum relatif.
d) Sur l’intervalle [ 0, 2π ], la fonction f ( x ) = sin 2 x + sin x atteint un minimum relatif
de 0 en x = 0, un maximum relatif de 2 en x = π 2 , un minimum relatif de − 1 4 en
x = 7 π 6 et en x = 11π 6 , et un maximum relatif de 0 en x = 3π 2 et en x = 2π .
e) Sur l’intervalle ]− π 2 , π 2[ , la fonction f ( x ) = 2 x − tg x atteint un minimum relatif
de 1 − π 2 ≈ − 0, 57 en x = − π 4 et un maximum relatif de π 2 − 1 ≈ 0, 57 en x = π 4 .
f) Sur l’intervalle [ −1, 1], la fonction f ( x ) = 2 x + arccos x atteint un maximum relatif de
−2 + π ≈ 1, 14 en x = −1, un minimum relatif de 5 π 6 − 3 ≈ 0, 89 en x = − 3 2 , un
maximum relatif de 3 + π 6 ≈ 2, 26 en x = 3 2 et un minimum relatif de 2 en x = 1.
Chapitre 5
2 x ( x 2 + 1) − 2 x ( x 2 − 1) 4x
= =
( x2 + 1)
2
( x2 + 1)
2
• f ′ ( x ) = 0 si 4 x = 0, c’est-à-dire si x = 0.
De plus,
2 d d
( x + 1) ( 4 x ) − 4 x ( x 2 + 1)
2 2
d 4x dx dx
f ′′ ( x ) = =
dx ( x 2 + 1)2 ( x 2 + 1 )2
2
d 2
4 ( x 2 + 1) − 8 x ( x 2 + 1) ( x + 1) 4 ( x2 + 1)2 − 16 x2 ( x2 + 1)
2
= dx =
( x2 + 1)
4
( x 2 + 1 )4
4 ( x 2 + 1) ( x 2 + 1 − 4 x 2 ) 4 (1 − 3 x 2 )
= =
( x2 + 1)
4
( x2 + 1)
3
522 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 5
x2 − 1
Par conséquent, f ′′ ( 0 ) = 4 > 0, de sorte que la fonction f ( x ) =atteint un
x2 + 1
minimum relatif de f ( 0 ) = −1 en x = 0 et ne possède aucun maximum relatif.
d d
d) f ′ ( x ) = x 4 5 ( 3 − 2 x ) =
dx dx
4
(
3x 5 − 2 x 5 =
9
) 12
5x
−15 − 18
5x
4
5
12
4
18 x 5 12 − 18 x − 6(3x − 2)
= 1 − = 1 = 1
5x 5 5 5x 5 5x 5
Déterminons les valeurs critiques :
• f ′ ( x ) n’existe pas si 5 x = 0 , c’est-à-dire si x = 0.
1
5
• f ′ ( x ) = 0 si 3 x − 2 = 0 , c’est-à-dire si x = 2
3.
Le test de la dérivée seconde ne s’applique pas en x = 0, mais il s’appliquerait en
x = 2 3. Toutefois, il est plus simple d’obtenir le résultat souhaité à partir du tableau
des signes de f ′ ( x ), d’autant plus que le calcul de la dérivée seconde de la fonction
est relativement long.
]−, 0[ ]0 , 2 3 [ ] 2 3 , [
2
x 0 3
f ′( x ) − ∃ + 0 −
5( 2 )
4
5
f (x) 0 9
35
min. rel. max. rel.
x = 0 et un maximum relatif de
( ) ≈ 1, 20 en x =
5 2
4
5
2
3.
9
3 5
2 x ( x 2 + 3) − x 2 ( 2 x ) 6x
= =
( x2 + 3)
2
( x2 + 3)
2
• f ′ ( x ) = 0 si 6 x = 0, c’est-à-dire si x = 0.
x2
Évaluons la fonction f ( x ) = aux extrémités de l’intervalle ainsi qu’à la
x2 +3
valeur critique :
1 4
f ( −1) = , f ( 0 ) = 0 et f ( 2 ) =
4 7
x2
Par conséquent, sur l’intervalle [ −1, 2 ], la fonction f ( x ) =
admet un
+3 x2
minimum absolu de 0 en x = 0 et un maximum absolu de 4 7 en x = 2.
⇔ sin x = 1 ⇔ x = π
2 + 2 kπ ( où k ∈ )
e −2 ≈ 0, 14 en x = 2 et un maximum absolu de e 2 ≈ 7, 39 en x = 1.
continues) ; elle est donc continue sur l’intervalle fermé [ −3, 4 ]. Ses extremums
absolus sont donc atteints aux extrémités de l’intervalle ou en une valeur critique
de f ( x ) appartenant à ]−3, 4[ . On a
f ′( x) =
d
(
xe − x = x
2
)
d − x2
e + e− x
2 d
( ) d
( x ) = xe − x2 ( − x 2 ) + e − x2
Chapitre 5
dx dx dx dx
= −2 x 2 e − x + e − x = e − x (1 − 2 x 2 )
2 2 2
x 2 = 1 2 , et donc si x = − 1 2 = − 2 2 ou x = 1 2 = 2 2 .
Évaluons la fonction f ( x ) = xe − x aux extrémités de l’intervalle ainsi qu’aux
2
valeurs critiques :
f ( )=
2
2
2
2e
−1 2 ≈ 0, 428 9 et f ( 4 ) = 4 e −16 ≈ 4, 5 × 10 −7
Par conséquent, sur l’intervalle [ −3, 4 ], la fonction f ( x ) = xe − x admet un
2
2 e − 2 ≈ 0 , 428 9 en x = 2 .
1
2 2
524 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 5
]−10 , − 3[ ]−3 , 3[ ]3 , 5[
x −10 −3 3 5
f ′( x ) + 0 − 0 +
f (x) –730 54 –54 –10
min. rel. max. rel. min. rel. max. rel.
et abs. et abs.
3
−2 + 2 3 ≈ − 0, 59 en x = −2, un minimum absolu (et relatif) de − 2 3 en x = −1, un
maximum absolu (et relatif) de 2 3 en x = 1 et un minimum relatif de
3
2 − 2 3 ≈ 0, 59 en x = 2.
e) Sur l’intervalle [− 6, 2 ], la fonction f ( x ) = 3 x 5 + 15 x 4 − 25 x 3 atteint un minimum
Chapitre 5
lim ( 3 x 5 − 20 x 3 ) = lim x 5 ( 3 − 20 x2 ) = ∞
x→ ∞ x→ ∞
forme ∞( 3 − 0 )
1
c) Sur l’intervalle ]0, ∞[, la fonction f ( x ) = x +
admet un minimum absolu de 2
x
en x = 1 puisqu’elle est décroissante sur ]0, 1] et croissante sur [1, ∞[ . Elle n’admet
cependant pas de maximum absolu puisqu’elle n’admet aucun maximum relatif.
2− x x ( 2 − 1) 2 − 1
d) On a lim = lim 2 x = lim x
= 0 et
x→ − ∞ 5 + x 2 x → − ∞ x ( 2 + 1)
5 x → − ∞ x ( 5 2 + 1)
x x
−1
forme
−∞
2− x x ( 2 x − 1) 2 − 1
x
lim = lim 2 = lim = 0
x→ ∞ 5+ x 2 x → ∞ x ( x2 + 1)
5 x → ∞ x ( 5 x2 + 1)
−1
forme
∞
De plus,
d d
d 2− x ( 5 + x 2 ) dx ( 2 − x ) − ( 2 − x ) ( 5 + x2 )
dx
f ′( x) = =
dx 5 + x 2 ( 5 + x 2 )2
− ( 5 + x2 ) − 2 x ( 2 − x ) x2 − 4 x − 5 ( x − 5 )( x + 1 )
= = =
(5 + ) x2
2
(5 + ) x2
2
( 5 + x 2 )2
Déterminons les valeurs critiques :
• f ′ ( x ) existe toujours, car ( 5 + x 2 ) ≠ 0 pour tout x ∈ .
2
• f ′ ( x ) = 0 si x − 5 = 0 ou x + 1 = 0, c’est-à-dire si x = 5 ou x = −1.
Construisons le tableau des signes de f ′ ( x ) :
2− x
Alors, la fonction f ( x ) = atteint un maximum relatif de 1 2 en x = −1.
5 + x2
Vérifions si ce maximum est également le maximum absolu de la fonction f ( x ).
Or, 1 2 est le plus grand maximum relatif de la fonction f ( x ) puisque c’est le seul
maximum relatif. De plus,
1
2 > lim f ( x ) = 0 et 1 2 > lim f ( x ) = 0
x→ − ∞ x→ ∞
Chapitre 5
2− x
Par conséquent, la fonction f ( x ) = atteint un maximum absolu de 1 2 en
5 + x2
x = −1.
Par ailleurs, la fonction f ( x ) atteint un minimum relatif de − 1 10 en x = 5.
Vérifions si ce minimum est également le minimum absolu de la fonction f ( x ).
Or, − 1 10 est le plus petit minimum relatif de la fonction f ( x ) puisque c’est le seul
minimum relatif. De plus,
2− x
Par conséquent, la fonction f ( x ) = atteint un minimum absolu de − 1 10 en
5 + x2
x = 5.
e) On a lim+ ( 2 cos x − x ) = 2 et lim − ( 2 cos x − x ) = 2 − 2π ≈ − 4, 28 . De plus,
x→ 0 x→ 2π
d
f ′( x) = ( 2 cos x − x ) = −2 sin x − 1
dx
526 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 5
]0 , 7 π 6[ ]7 π 6 , 11 π 6[ ]11 π 6 , 2 π [
x 7π 11 π
6 6
f ′( x ) − 0 + 0 −
f (x) − 3 − 6 7π
3 − 6
11 π
min. rel. max. rel.
7. a) Sur l’intervalle [ − 8, 8 ], on peut tracer la courbe décrite par la fonction f ( x ) sans
lever la pointe du crayon. Par conséquent, la fonction f ( x ) est continue sur
l’intervalle [ − 8, 8 ].
Chapitre 5
b) La fonction f ( x ) est croissante sur les intervalles [ −5, −3], [ −2, 2 ] et [ 3, 4 ].
c) La fonction f ( x ) est décroissante sur les intervalles [ − 8, −5 ], [ −3, −2 ], [ 2, 3] et
[ 4, 8 ].
d) La fonction f ( x ) comporte 7 valeurs critiques puisque la pente de la droite
tangente est nulle en 3 endroits (x = −3, x = 0 et x = 3) et n’est pas définie en
4 endroits (x = −5, x = −2, x = 2 et x = 4).
e) La fonction f ( x ) admet un maximum relatif de −14 en x = −8, un minimum
absolu (et relatif) de −26 en x = −5, un maximum relatif de −2 en x = −3, un
minimum relatif de −8 en x = −2, un maximum absolu (et relatif) de 8 en x = 2,
un minimum relatif de −6 en x = 3, un maximum absolu (et relatif) de 8 en x = 4
et un minimum relatif de −12 en x = 8.
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 5 527
Côté
Côté
V en fonction d’une seule variable. y Fond
On a
20 cm
2 x + 2 y = 20 ⇒ y = 10 − x
x Devant
et
2 x + z = 20 ⇒ z = 20 − 2 x
de sorte que le volume de la boîte est Dessus
V = xyz
= x (10 − x )( 20 − 2 x )
20 cm
= 2 x 3 − 40 x 2 + 200 x
Comme x, y et z sont les mesures des arêtes de la boîte, ces valeurs ne peuvent
être négatives. Il faut donc que x ≥ 0, que y = 10 − x ≥ 0 et que z = 20 − 2 x ≥ 0.
Les deux dernières inéquations sont équivalentes à x ≤ 10. On veut donc maximiser
V ( x ) = 2 x 3 − 40 x 2 + 200 x , où x ∈ [ 0, 10 ].
d
Or, V ′ ( x ) =
dx
( 2 x 3 − 40 x 2 + 200 x ) = 6 x 2 − 80 x + 200 . Déterminons les valeurs
critiques appartenant à ]0, 10[ :
• V ′ ( x ) existe toujours.
− ( −80 ) ± ( −80 )2 − 4 ( 6 )( 200 )
• V ′ ( x ) = 0 si 6 x 2 − 80 x + 200 = 0 ⇔ x =
2(6)
⇔ x = 10
3 x=
ou 10
à rejeter, car
10 ∉ ]0 , 10[
Chapitre 5
alors 155 m.
10. L’aire maximale du triangle rectangle est de 2 m 2 lorsque les côtés de l’angle droit
mesurent 2 m. Le triangle est donc un triangle rectangle isocèle.
11. L’aire maximale du triangle rectangle dont l’hypoténuse mesure 10 cm est de 25 cm 2
lorsque les côtés de l’angle droit mesurent chacun 50 = 5 2 cm. Le triangle rectangle
est donc également isocèle.
12. a) Soit x la longueur de l’arête du premier cube et y celle du second cube. On veut
maximiser la somme des aires totales des cubes, soit A = 6 x 2 + 6 y2 . Exprimons
A en fonction d’une seule variable.
Comme la somme des volumes des cubes est de 2 000 cm 3, on a x 3 + y3 = 2 000 ,
d’où y = ( 2 000 − x 3 ) 3 . Par conséquent,
1
A = 6 x 2 + 6 y2 = 6 x 2 + 6 ( 2 000 − x 3 )
2
3
Comme x et y sont les mesures des arêtes des cubes, ces valeurs ne peuvent être
négatives. Il faut donc que x ≥ 0 et que y = ( 2 000 − x 3 )
1
3
≥ 0 . Or,
y ≥ 0 ⇔ 2 000 − x3 ≥ 0 ⇔ x3 ≤ 2 000 ⇔ x ≤ 3 2 000 ⇔ x ≤ 10 3 2
528 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 5
d 2
6 x + 6 ( 2 000 − x 3 ) 3
2
A′ ( x ) =
dx
d
= 12 x + 6 ( 2 3 ) ( 2 000 − x 3 ) 3 ( 2 000 − x 3 )
− 1
dx
12 x ( 2 000 − x 3 )
1
4
3
− 12 x 2
= 12 x + ( −3 x 2 ) =
( 2 000 − x3 ) ( 2 000 − x3 )
1 1
3 3
12 x ( 2 000 − x 3 ) 3 − x
1
=
( 2 000 − x )
1
3 3
( 2 000 − x3 )
1
3
= x ⇔ 2 000 − x 3 = x 3 ⇔ 2 000 = 2 x 3
⇔ 1 000 = x 3 ⇔ 10 = x
somme de deux fonctions continues sur cet intervalle. Le maximum absolu est
donc atteint à une extrémité de l’intervalle ou en la valeur critique.
A( 0 ) = 600 3 4 ≈ 952, 44 cm 2
A(10 ) = 1 200 cm 2
( )
A 10 3 2 = 600 3 4 ≈ 952, 44 cm 2
Par conséquent, la valeur maximale de la somme des aires totales des cubes est
1 200 cm 2 et elle est atteinte lorsque les longueurs des arêtes des cubes sont
x = 10 cm et y = ( 2 000 − x 3 )
1
3
= 10 cm .
b) En vertu du résultat obtenu en a, la valeur minimale de la somme des aires totales
des cubes est de 600 3 4 ≈ 952, 44 cm 2 et elle est atteinte lorsque l’arête d’un des
cubes mesure 0 cm, c’est-à-dire lorsqu’il n’y a qu’un seul cube dont l’arête mesure
10 3 2 cm, soit environ 12,6 cm.
100 3
13. L’aire du triangle isocèle atteint sa valeur maximale de cm 2 , soit d’environ
9
Chapitre 5
2
L’aire de la feuille de papier est 2 m 2 , alors xy = 2 ⇒ y = . Par conséquent,
x
2
S = ( x − 0, 16 )( y − 0, 2 ) = ( x − 0, 16 ) − 0, 2
x
0, 32 0, 32
= 2 − 0, 2 x − + 0, 032 = 2, 032 − 0, 2 x −
x x
Les dimensions de la surface imprimée ne peuvent être négatives. Il faut donc que
2
x − 0, 16 ≥ 0 et que y − 0, 2 = − 0, 2 ≥ 0. La première inéquation est équivalente à
x
2 2
x ≥ 0, 16 et la deuxième à ≥ 0, 2 ⇔ x ≤ = 10 . Par conséquent, on veut
x 0, 2
0, 32
maximiser S ( x ) = 2, 032 − 0, 2 x − , où x ∈ 0, 16 ; 10 . Or,
x
d 0, 32 0, 32 0, 32 − 0, 2 x 2
S′( x) = 2, 032 − − 0, 2 x = − 0, 2 =
dx x x 2 x2
0, 32
La fonction S ( x ) = 2, 032 − 0, 2 x − est continue sur 0, 16 ; 10 , car c’est une
x
différence de fonctions continues sur cet intervalle. Le maximum absolu est donc
atteint à une extrémité de l’intervalle ou en la valeur critique.
S ( 0, 16 ) = 0 m 2 , S ( )
1, 6 ≈ 1, 53 m 2 et S (10 ) = 0 m 2
Par conséquent, les dimensions de la feuille de papier qui maximisent l’aire de
2 2
la surface imprimée sont x = 1, 6 ≈ 1,26 m et y = = ≈ 1,58 m. L’aire
x 1, 6
maximale de la surface imprimée est alors d’environ 1, 53 m 2 .
17. L’aire de la coupe transversale la plus grande est de 0, 5 m 2 et est obtenue lorsque
l’angle θ mesure π 2 rad, de sorte que le volume maximal du prisme est de 0, 5 m 3.
Chapitre 5
18. a) On a
f ( x ) = g ( x ) ⇔ − x 2 + 4 x = −2 x + 5 ⇔ x2 − 6 x + 5 = 0
⇔ ( x − 1) ( x − 5 ) = 0 ⇔ x = 1 ou x = 5
Les abscisses des points d’intersection sont donc x = 1 et x = 5.
b) y
6
|
f ( x ) = − x2 + 4 x
3
|
0 | |
x
3 6
–3
|
g ( x ) = −2 x + 5
–6
|
–9
|
530 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 5
conséquent,
V ( h ) = π r 2 h = π ( 36 − h2
) h = π ( 36 h − h 4 ) 3
4
r = 36 − h2
4 ≥ 0 ⇔ 36 − h2
4 ≥ 0 ⇔ h2 ≤ 144
⇔ h ≤ 12 ⇔ − 12 ≤ h ≤ 12
maximum absolu est donc atteint à une extrémité de l’intervalle ou en la valeur critique.
( )
V ( 0 ) = 0 cm 3, V 4 3 = 96π 3 ≈ 522, 37 cm 3 et V (12 ) = 0 cm 3
Par conséquent, les dimensions du cylindre circulaire droit de volume maximal,
cylindre qu’on peut inscrire dans une sphère de 6 cm de rayon, sont
h = 4 3 ≈ 6,93 cm et r = 36 − h2
4 = 2 6 ≈ 4,90 cm
Le volume maximal du cylindre est alors de 96π 3 ≈ 522, 37 cm 3.
20. Les dimensions du cylindre circulaire droit de volume maximal, cylindre qu’on peut
inscrire dans un cône de 4 cm de rayon et de 16 cm de hauteur, sont r = 8 3 ≈ 2,67 cm et
h= 16
3 ≈ 5, 33 cm. Le volume maximal du cylindre est alors de 1 024 27 π ≈ 119, 15 cm 3.
21. Les dimensions du cône circulaire droit de volume maximal, cône qu’on peut inscrire
dans une sphère de 6 cm de rayon, sont h = 8 cm et r = 4 2 ≈ 5,66 cm. Le volume
maximal du cône est alors de 256 π 3 ≈ 268, 08 cm 3 .
22. Soit Q ( x, y ) un point du cercle d’équation x 2 + y2 = 1. La distance entre les points
P ( 3, 4 ) et Q ( x, y ) est donnée par D = ( x − 3)2 + ( y − 4 )2 . On veut trouver les
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 5 531
( )
2
c ( x ) = x 2 − 6 x + y2 − 8 y + 25 = x 2 − 6 x + 1 − x2 − 8 1 − x 2 + 25
= x 2 − 6 x + 1 − x 2 − 8 1 − x 2 + 25 = 26 − 6 x − 8 1 − x 2
Comme le point Q ( x, y ) cherché est un point du cercle de rayon 1 centré à l’origine et
qu’il est situé dans le premier quadrant, on a x ∈ [ 0, 1]. On veut donc minimiser
c ( x ) = 26 − 6 x − 8 1 − x 2 , où x ∈ [ 0, 1]. Or,
d
( ) = −6 − 8 ⋅ (1 − x 2 )− ( −2 x )
1
c′ ( x ) = 26 − 6 x − 8 1 − x 2 1
2
2
dx
8x −6 1 − x 2 + 8 x
= −6 + =
(1 − x 2 )
1
2
1 − x2
− 6 1 − x2 + 8 x = 0 ⇒ 8 x = 6 1 − x2 ⇒ 64 x 2 = 36 (1 − x 2 )
⇒ 64 x 2 = 36 − 36 x 2 ⇒ 100 x 2 = 36
⇒ x2 = 9
25 ⇒ x = − 3 5 ou x = 3
5
à rejeter, car
− 3 5 ∉ ]0 , 1[
Lorsque x = 3
5, on a y = ( 3 5 )2 = 16 25 = 4 5 . Par conséquent, le
1 − x2 = 1−
point du cercle le plus proche de P ( 3, 4 ) est Q ( 3 5 , 4 5 ). La distance entre ces deux
points est de D = c = 16 = 4 unités.
23. C’est à 10 ans qu’on peut apprendre le plus grand nombre de nouveaux mots d’une
Chapitre 5
langue étrangère par jour (environ 7,4 mots/jour).
24. Le propriétaire devrait attendre 4 semaines avant d’effectuer sa récolte afin d’obtenir
un revenu maximal de 104,40 $ de la vente des fruits produits par un arbre.
25. La production maximale est de 22 500 pommes/hectare lorsqu’on dénombre
75 pommiers/hectare.
26. On veut maximiser la résistance de la poutre, soit R = kh2 b , où k ∈ . Exprimons R
en fonction d’une seule variable.
On a b2 + h2 = 30 2, de sorte que h = 900 − b2 (car h ≥ 0). Par conséquent,
27. L’aire maximale du triangle isocèle ainsi formé est de 32 cm 2 lorsque l’angle au centre
mesure π 2 rad. Le triangle est donc rectangle isocèle.
31. Le trajet le plus court est d’environ 55,9 m et il est obtenu lorsque l’enfant va toucher
au mur de l’école à une distance de 10 m du point A.
v02
32. La portée maximale de est atteinte lorsque l’angle de lancement est de π 4 rad.
9, 8
33. a) Si 1 2 r0 ≤ r ≤ r0 , la vitesse maximale d’expulsion de l’air est obtenue lorsqu’au
moment de la toux, le rayon de la trachée correspond aux deux tiers de son rayon
normal : r = 2 3 r0 .
b) Si 1 2 r0 ≤ r ≤ r0 , l’écoulement de l’air maximal est obtenu lorsqu’au moment de la
Chapitre 5
x 15 − x
θ ( x ) = π − α − β = π − arccotg − arccotg
10 18
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 5 533
où x ∈ [ 0, 15 ]. Or,
d x 15 − x
θ ′( x) = π − arccotg − arccotg
dx 10 18
−1 d x −1 d 15 − x
= − −
x
2
dx 10 15 − x
2
dx 18
1+ 1+
10 18
1 1 1 −1
= + 2
x 2 10 (15 − x ) 18
1+ 1+
100 324
1 1 1 1
= − = −
100 + x 2 324 + (15 − x )2 100 + x 2 324 + (15 − x )2
10 18
100
324
10 18
x 15 − x
La fonction θ ( x ) = π − arccotg − arccotg est continue sur [ 0, 15 ], car
10 18
c’est la différence de fonctions continues sur . Le maximum absolu est donc atteint à
une extrémité de l’intervalle ou en la valeur critique. Puisque arccotg ( 0 ) = π 2 et que
arccotg x = arctg ( 1 x ) lorsque x > 0, on a
Chapitre 5
θ ( 0 ) = π − arccotg ( 0 ) − arccotg ( 5 6 ) = π − π
2 − arctg ( 6 5 ) ≈ 0, 69 rad
−75 + 51 5 −75 + 51 5 45 − 17 5
θ = π − arccotg − arcccotg
4 40 24
40 24
= π − arctg − arctg ≈ 1, 06 rad
−75 + 51 5 45 − 17 5
θ (15 ) = π − arccotg ( 3 2 ) − arccotg ( 0 ) = π − arctg ( 2 3 ) − π
2 ≈ 0, 98 rad
Par conséquent, lorsque x ∈ [ 0, 15 ], la valeur maximale de θ est d’environ 1,06 rad
−75 + 51 5
lorsque x = ≈ 9, 8.
4
35. La distance d’un point P ( x0 , y0 ) à un point ( x, y ) de la courbe décrite par la fonction
f ( x ) est donnée par l’expression (x − x0 ) + ( y − y0 ) . Or, la distance est minimale
2 2
= ( x − 4 )2 + ( x −0 )2 car y = x
= x 2 − 7 x + 16
où x ∈ [ 0, ∞[. Or,
d 2
dx
( x − 7 x + 16 ) = 2 x − 7
c′ ( x ) =
]0 , 7 2 [ ]7 2 , [
x 0 7
2
c ′( x ) − 0 +
c( x) 16 15
4
max. rel. min. rel.
( 0, b )
P ( 5, 2 )
( a, 0 ) x
ab
On veut minimiser l’aire du triangle, soit A = . Exprimons A en fonction d’une
2
seule variable.
d d
d −5b2
( 4 − 2 b)
db
( −5b2 ) − ( −5b2 ) db ( 4 − 2 b)
A′ ( b ) = =
db 4 − 2 b ( 4 − 2 b) 2
]2 , 4 [ ]4 , [
b 4
Chapitre 5
A′ ( b ) − 0 +
A( b ) 20
min. rel.
−5b2
Par conséquent, sur l’intervalle ]2, ∞[, la fonction A( b ) = atteint un minimum
4 − 2b
relatif de 20 en b = 4. Vérifions si ce minimum est également le minimum absolu de
la fonction A( b ).
Comme la fonction A( b ) est décroissante sur ]2, 4 ] et croissante sur [ 4, ∞[, elle atteint sa
plus petite valeur de 20 en b = 4 sur l’intervalle ]2, ∞[. On a alors
5b 5( 4 )
a = − = − = 10
2−b 2−4
La pente de la droite est donnée par − b a = − 4 10 = − 2 5 . Par conséquent, l’équation de
la droite délimitant le triangle d’aire minimale est donc y = − 2 5 x + 4.
536 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 5
a b
43. On veut minimiser la fonction C ( x ) = + , où x ∈ ]0, 6[ . Or,
x 2
( 6 − x )2
d a b d
C ′( x) = + = ax −2 + b( 6 − x )−2
dx x 2 ( 6 − x )2 dx
d
= −2 ax −3 − 2 b( 6 − x )−3 (6 − x)
dx
−2 a 2b
= −2 ax −3 + 2 b( 6 − x )−3 = 3 +
x ( 6 − x )3
−2 a ( 6 − x )3 + 2 bx 3
=
x 3 ( 6 − x )3
3
44. a) La réaction maximale au médicament est de 4 ab 27 lorsque la dose de médicament
est de q = 2 3 b .
2
b) La sensibilité maximale au médicament est de ab 3 lorsque la dose de médicament
Chapitre 5
est de q = 1 3 b .
c
45. a) On a Q ( 0 ) = e − a( 0 ) − e − b( 0 ) = 0. Initialement, soit en t = 0 h, on ne trouve
b− a
aucune trace du médicament dans le sang puisqu’il n’a pas encore été injecté.
ln 0, 55 − ln 0, 5 0, 1 ln 0 ,55 − ln 0 ,5
− 0 ,5
ln 0 ,55 − ln 0 ,5
− 0 ,55
Q′′ = ( 0 , 5 )2
e 0 ,05 − ( 0 , 55 )2
e 0 ,05
0, 05 0, 55 − 0, 5
≈ − 0, 019
ln 0, 55 − ln 0, 5
Comme la dérivée seconde est négative en t = , la fonction Q ( t )
0, 05
admet un maximum relatif en cette valeur de t . Comme il n’y a qu’une seule valeur
critique, le maximum relatif est également un maximum absolu. La concentration
du médicament dans le sang est donc maximale environ 1,91 h après l’injection du
médicament.
46. On veut minimiser le coût total du trajet, soit la somme des frais d’exploitation du
camion et du salaire du camionneur. Si le déplacement s’effectue à une vitesse v > 0,
250
le temps requis pour effectuer le trajet est de , de sorte que le salaire versé au
v
250 4 000
camionneur sera de 16 = $. Le coût total du trajet sera donc de
v v
v 4 000 v 4 000
c ( v ) = 0, 6 + ( 250 ) + = 150 + + . On a
500 v 2 v
Chapitre 5
• c ′ ( v ) = 0 si v2 − 8 000 = 0 ⇔ v2 = 8 000
⇔ v = − 8 000 ou v = 8 000 = 40 5
à rejeter, car
− 8 000 ∉ ]0 , ∞[
0 , 40 5 40 5 ,
v 40 5
c ′ (v ) − 0 +
c (v ) 150 + 40 5
min. rel.
v 4 000
Par conséquent, sur l’intervalle ]0, ∞[, la fonction c ( v ) = 150 +
+ atteint un
2 v
minimum relatif de 150 + 40 5 ≈ 239, 44 en v = 40 5 . Vérifions si ce minimum est
également le minimum absolu de la fonction c ( v ).
538 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 5
Comme la fonction c ( v ) est décroissante sur 0, 40 5 et croissante sur 40 5 , ∞ ,
elle atteint sa plus petite valeur en v = 40 5 sur l’intervalle ]0, ∞[.
47. L’aire A de chacun des rectangles est donnée par l’expression A( x ) = bh = 2x f ( x ) .
base hauteur
A′ ( x ) =
d
dx
(
2 x 4 − x2 ) = 2 x dxd ( 4 − x2 +) 4 − x2
d
dx
(2 x)
d x
= 2 x ⋅ 1 2 ( 4 − x2 ) ( 4 − x2 ) + 2 4 − x2 =
−1 2
( −2 x ) + 2 4 − x 2
dx 4 − x2
−2 x 2 + 2 ( 4 − x 2 ) 8 − 4 x2
= =
4− x2 4 − x2
Déterminons les valeurs critiques appartenant à ]0, 2[ :
• A′ ( x ) existe toujours puisque 4 − x 2 > 0 lorsque x ∈ ]0, 2[ .
• A′ ( x ) = 0 si 8 − 4 x 2 = 0 ⇔ x2 = 2 ⇔ =−
x 2 ou x = 2.
à rejeter, car
− 2 ∉ ]0 , 2[
A( 0 ) = 2 ( 0 ) 4 − ( 0 )2 = 0 unité 2
A ( 2 ) = 2( 2 ) 4− ( 2 )2 = 4 unités 2
A( 2 ) = 2 ( 2 ) 4 − ( 2 )2 = 0 unité 2
Par conséquent, la valeur maximale de l’aire du rectangle est de 4 unités 2 et elle
est atteinte lorsque les dimensions du rectangle sont :
b = 2x = 2 ( 2) = 2 2 ≈ 2, 83 unités
h = f ( x) = f ( 2) = 4− ( 2 )2 = 2 ≈ 1, 41 unité
b = 2x = 2 ( )= 2
2 2 ≈ 1, 41 unité et h = f ( x ) = f ( )= 2
2
2
4 ≈ 0, 35 unité.
2 e− 2 ≈ 0, 86 unité 2 sont
1
d) Les dimensions du rectangle d’aire maximale de
b = 2x = 2 ( )= 2
2 2 ≈ 1, 41 unité et h = f ( x ) = f ( )=e2
2
−1 2 ≈ 0, 61 unité.
48. Les coordonnées des sommets du rectangle d’aire maximale de e −1 ≈ 0, 37 unité 2 sont
( 0, 0 ), ( e −1 , 0 ) , ( 0, 1) et ( e −1 , 1).
49. Le schéma ci-contre décrit la situation.
On veut minimiser la longueur L de l’échelle illustrée
sur le schéma. En vertu du théorème de Pythagore,
l’hypoténuse du petit triangle est donnée par x 2 + 9 . L
Par comparaison des triangles semblables, on a
3m
L x+1 ( x + 1) x 2 + 9
= , de sorte que L = , où x > 0.
x2 + 9 x x
x 1m
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 5 539
Or,
d d
( x + 1) x + 9 − ( x + 1) x + 9 dx ( x )
x 2 2
d ( x + 1) x 2 + 9 dx
L′ ( x ) = =
dx x x2
x ( x + 1) ( x 2 + 9 ) +
d d
x2 + 9 ( x + 1) − ( x + 1) x 2 + 9
=
dx dx
x2
−1 d
x ( x + 1) 1 2 ( x 2 + 9 ) 2 ( x2 + 9 ) + x2 + 9 − x x2 + 9 − x2 + 9
= dx
x2
x+1
x
2 + 9
( 2 x ) + x x2 + 9 − x x2 + 9 − x2 + 9
2 x
=
x2
x ( x + 1) x 2 ( x + 1) − ( x 2 + 9 )
x − x2 + 9
x2 + 9 x2 + 9
= =
x2 x2
x3 + x2 − x2 − 9 1 x3 − 9
= ⋅ 2
=
x2 +9 x x x2 + 9
2
0 , 3 9 3 9 ,
x 3
9
L′( x ) − 0 +
L( x ) ≈ 5, 41
min. rel.
( x + 1) x 2 + 9
Par conséquent, sur l’intervalle ]0, ∞[, la fonction L ( x ) = atteint un
x
minimum relatif d’environ 5,41 en x = 3
9 . Vérifions si ce minimum est également le
minimum absolu de la fonction L ( x ) .
Comme la fonction L ( x ) est décroissante sur 0, 3 9 et croissante sur 3 9 , ∞ , elle
atteint sa plus petite valeur en x = 3 9 ≈ 2, 1 sur l’intervalle ]0, ∞[.
Chapitre 5
Par conséquent, la longueur de la plus courte échelle est d’environ 5,41 m. Son pied
est en contact avec le sol à environ 2,1 m de la clôture, soit à environ 3,1 m du mur
de l’immeuble.
60 − 2 r 60 − 2 r
Or, on a r > 0, θ = > 0 et θ = ≤ 2π . La deuxième inéquation est
r r
30
équivalente à r < 30, et la troisième à r ≥ . On veut donc maximiser
π +1
30
A( r ) = 30 r − r 2 , où r ∈ , 30 . On a
π + 1
d
A′ ( r ) =
dr
( 30 r − r 2 ) = 30 − 2 r
30
Déterminons les valeurs critiques appartenant à , 30 :
π + 1
• A′ ( r ) existe toujours.
• A′ ( r ) = 0 si 30 − 2 r = 0 , c’est-à-dire si r = 15.
30
Construisons le tableau des signes de A′ ( r ) sur , 30 :
π + 1
30 , 15
π + 1 ]15 , 30[
30
r 15
π +1
A′ ( r ) + 0 –
A( r ) 900 π
225
( π + 1 )2
min. rel. max. rel.
30
Par conséquent, sur l’intervalle , 30 , la fonction A( r ) = 30 r − r 2 atteint un
π + 1
900π 30
minimum relatif de ≈ 164, 84 en r = ≈ 7, 24 et un maximum relatif
(π + 1)2 π +1
de 225 en r = 15. Vérifions si ce maximum est également le maximum absolu de la
fonction A( r ).
30
Comme la fonction A( r ) est croissante sur , 15 et décroissante sur [15, 30[ ,
π + 1
30 30
elle atteint sa plus grande valeur en r = 15 sur l’intervalle , .
π + 1
Par conséquent, la pointe de pizza dont le périmètre est de 60 cm admet une aire
maximale de 225 cm 2 lorsque le rayon de l’assiette est de 15 cm.
Chapitre 5
51. Le périmètre du secteur circulaire prend sa plus petite valeur de 4 10 ≈ 12, 65 cm lorsque
20 20
le rayon est de r = 10 ≈ 3, 16 cm et l’angle au centre est de θ = 2 = = 2 rad.
r 10
2
( )
52. Le rythme de transformation d’une substance A en une substance X le plus rapide
est de ka 4 lorsque x = a 2, soit lorsque la quantité du catalyseur correspond à la
2
55. Le réservoir le plus économique à fabriquer est celui dont le rayon de la calotte
hémisphérique mesure r = 3 45
8π ≈ 1, 2 m .
56. La longueur de la plus longue tige métallique non flexible qu’on peut transporter
horizontalement d’un couloir à l’autre est d’environ 7,02 m.
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 5 541
57. La distance minimale de 2 m par rapport à l’origine est atteinte pour la première fois
lorsque t = 7 π 12 ≈ 1, 83 s.
58. La plus courte distance séparant les deux voitures est de 9 34 ≈ 0, 514 km (ou 514 m),
lorsque t = 1 68 h, soit environ 52,9 s après que la voiture se dirigeant dans l’axe
ouest-est a franchi l’intersection.
59. Dans le modèle de Ricker, on veut maximiser y = axe − bx , où x ∈ ]0, ∞[. Or,
dy d d − bx d
dx
=
dx
( axe− bx ) = a x dx ( e ) + e− bx dx ( x )
d
= a xe − bx ( − bx ) + e − bx = a ( − bxe − bx + e − bx )
dx
= ae − bx (1 − bx )
Déterminons les valeurs critiques appartenant à ]0, ∞[ :
dy
• existe toujours.
dx
• Comme a > 0 et b > 0, on a ae − bx > 0 pour tout x ∈ ]0, ∞[. Par conséquent,
dy
= 0 si 1 − bx = 0 , c’est-à-dire si x = 1 b.
dx
dy
Construisons le tableau des signes de sur ]0, ∞[ :
dx
]0 , 1 b[ ]1 b , ∞[
x 1
b
dy
+ 0 −
dx
y a e −1
b
max. rel.
Chapitre 5
maximal dans 1 an si on y dénombre présentement x = 1 b individus.
60. a) n( 0 ) = 1 : au départ, il doit y avoir une première personne qui adopte la nouvelle
technologie.
b) Comme k > 0, on a lim e − kt = 0. Par conséquent,
t→∞
forme e − ∞
N N
lim n( t ) = lim = = N
t→∞ t→∞ 1 + ( N − 1) e − kt 1 + ( N − 1)( 0 )
À long terme, le changement technologique atteindra l’ensemble de la population.
dn N ( N − 1) ke − kt
c) = 2
personnes/u
unité de temps
dt 1 + ( N − 1) e − kt
ln ( N − 1)
d) La vitesse maximale de propagation se produit au temps t = .
k
61. La luminosité au point R est maximale lorsque la source lumineuse est située à une
hauteur de 10 2 ≈ 14, 14 cm au-dessus du sol.
542 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 5
v( x )
s’approche de 0.
a
v( x ) av ( x ) v( x )
Alors, lim+ = 0, d’où lim+ v ( x ) = lim+ = a lim+ = 0.
x→ 0 a x→ 0 x→ 0 a x→ 0 a
c) 0
d) La fonction v ( x ) atteint sa valeur maximale en x = e − ≈ 0, 61, qui est une valeur
1
2
63. Puisque le poisson remonte le courant, on a v > vc , d’où v − vc > 0. On veut minimiser
va
la fonction E ( v ) = k , où v ∈ ]vc , ∞[ . Or,
v − vc
d d
d va ( v − vc ) ( va ) − va ( v − vc )
E ′ (v) = k = k dv dv
dv v − vc ( v − vc )2
a ( v − vc ) va − 1 − va kva − 1 a ( v − vc ) − v kva − 1 [ v ( a − 1) − avc ]
= k = =
( v − vc ) 2
( v − vc ) 2
( v − vc )2
Déterminons les valeurs critiques appartenant à ]vc , ∞[ :
• E ′ ( v ) existe toujours puisque ( v − vc ) ≠ 0 lorsque v ∈ ]vc , ∞[ .
2
v , avc avc , ∞
c a − 1 a − 1
avc
v
a−1
E ′ (v ) − 0 +
a −1
v
E (v ) ka a c
a − 1
min. rel.
Chapitre 5
va
Par conséquent, sur l’intervalle ]vc , ∞[ , la fonction E ( v ) = k atteint un
v − vc
a −1
v avc
minimum relatif de ka a c en v = . Vérifions si ce minimum est
a − 1 a−1
également le minimum absolu de la fonction E ( v ).
avc avc
Comme la fonction E ( v ) est décroissante sur vc , et croissante sur , ∞ ,
a − 1 a − 1
avc
elle atteint sa plus petite valeur en v = sur l’intervalle ]vc , ∞[ .
a−1
avc
Par conséquent, la dépense énergétique est minimale lorsque v = .
a−1
dR d dQ d dQ
64. On a = ( PQ ) = P +Q (P) = P + Q, de sorte que R est une
dP dP dP dP dP
fonction dérivable de P , car Q est une fonction dérivable de P . Comme le revenu
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 5 543
maximal existe, il est donc atteint là où la dérivée est nulle. Or, si on suppose que P
et Q sont non nuls, alors
dR dQ dQ
= 0 ⇔ P +Q = 0 ⇔ P = −Q
dP dP dP
P dQ dQ Q
⇔ − = 1 ⇔ − = 1 ⇔ ε = 1
Q dP dP P
65. a) C ′ (Q ) = 0, 06Q2 + 15
5 000
b) C (Q ) = 0, 02Q2 + 15 +
Q
c) La fonction C (Q ) atteint sa valeur minimale de 165 lorsque Q = 50.
d) C ′ ( 50 ) = 165 et C ( 50 ) = 165, de sorte que C ′ ( 50 ) = C ( 50 ). Par conséquent,
le coût marginal est égal au coût moyen minimal (lorsque Q = 50).
e) Si l’expression du coût moyen est une fonction dérivable qui atteint une valeur
minimale en Q = q, alors le plus faible coût moyen de production correspond
au coût marginal à ce niveau de production.
Preuve
Puisque Q > 0 et que C ′ (Q ) existe C ′ (Q ) est dérivable , alors, au coût moyen
minimal, on doit avoir que la dérivée du coût moyen est nulle. Or,
d d dC
Q (C ) − C (Q ) Q −C
d C dQ dQ dQ
C ′ (Q ) = = =
dQ Q Q2 Q2
Chapitre 5
conséquent, le temps t requis pour que la lumière passe de A à B est
a2 + c2 b 2 + ( k − c )2 1
t = t1 + t 2 = + = a 2 + c 2 + b2 + ( k − c )2
v v v
On a alors
dt
dc
=
d 1 2
dc v {a + c 2 + b2 + ( k − c )2
}
1
b + ( k − c )2
1 d 2 1 d 2
= ( a + c2 ) +
v 2 a 2 + c 2 dc
2 b2 + ( k − c ) dc
2
1 c k−c d
= + ( k − c )
v a2 + c2
b2 + ( k − c )2 dc
1 c k−c
= −
v a2 + c2
b2 + ( k − c ) 2
544 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 5
c
De plus, en vertu de la trigonométrie du triangle rectangle, sin α = et
a2 + c2
k−c dt 1 dt
sin β = , de sorte que = ( sin α − sin β ) , d’où = 0 lorsque
b2 + ( k − c )2 dc v dc
sin α − sin β = 0, soit lorsque α = β .
67. a) Si t1 représente le temps requis pour que le faisceau lumineux passe du point A au
point C, et si t 2 représente le temps requis pour que le faisceau lumineux passe du
point C au point B, alors le temps t requis pour que la lumière passe de A à B est
a2 + c2 b2 + ( k − c )2
t = t1 + t 2 = +
va ve
dt c k−c
b) On a = − . De plus, en vertu de la trigonométrie
dc va a 2 + c 2 ve b2 + ( k − c )2
c k−c
du triangle rectangle, sin α = et sin β = , de sorte que
a2 + c2 b + ( k − c )2
2
0 , arccos ( 3
3 ) arccos ( 3
3 ) , π 2
arccos ( 3
3 )
A ′ (θ ) − 0 +
A (θ ) b+c 2
min. rel.
C hap i t re 6
1. a) Dom f = \ {0, 3}
b) On a
e − x − 2 = 0 ⇔ e − x = 2 ⇔ − x = ln 2 ⇔ x = − ln 2 = ln ( 2 −1 ) = ln ( 1 2 )
de sorte que Dom f = \ {ln ( 1 2 )} .
c) 2 x 4 − 162 = 2 ( x − 3)( x + 3)( x 2 + 9 ), de sorte que 2 x 4 − 162 ≥ 0, lorsque
2 ( x − 3)( x + 3)( x 2 + 9 ) ≥ 0 , c’est-à-dire lorsque x ≤ −3 ou x ≥ 3. Par conséquent,
Dom f = ]−∞, −3] ∪ [ 3, ∞[ ou Dom f = \ ]−3, 3[ .
d) Dom f = \ {−3, 3}
e) Dom f =
f) Dom f = ]−3, 3[
g) Dom f = −∞, − 4 12 ∪ 4 12 , ∞ ou Dom f = \ − 4 12 , 4 12 .
1
h) sec x = et cos x = 0 ⇔ x = ( 2 k + 1) π 2 , où k ∈ , de sorte que
cos x
Dom f = \ {( 2 k + 1) π 2 k ∈ }.
f ( x) = 2 .
x − 2x − 3
De plus,
4 x2 + 2 x − 2 x2 ( 4 + 2
x − 2
)
lim f ( x ) = lim
x2
= lim
x → − ∞ x 2 (1 −
x )
x→ − ∞ x→ − ∞ x2 − 2 x − 3 2
x − 3
2
4+ 2
x − 2
x2 4+0−0
= lim = = 4
x→ − ∞ 1− 2
x − 3
x2 1−0−0
546 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 6
4+ 2
x − 2
x2
= lim = 0
x (1 − 2 x − 3 x2 )
x→ − ∞
4+0−0
forme
− ∞(1 − 0 − 0 )
f ( x)
et, de manière similaire, lim = 0, de sorte que la courbe décrite par la
x x→ ∞
4 x2 + 2 x − 2
fonction f ( x ) = 2 n’admet aucune asymptote oblique.
x − 2x − 3
d) Asymptotes verticales : x = − 3 2 et x = 2.
Asymptote horizontale : y = 0.
Asymptote oblique : aucune.
− 6 x2 + x + 5
e) La seule valeur qui annule le dénominateur de la fonction f ( x ) =
2x + 1
est x = − 1 2. On a
− 6 x2 + x + 5 − 6 x2 + x + 5
lim − f ( x ) = lim − = −∞ et lim + f ( x ) = lim + = ∞
x → −1 x→ − 2
1 2x + 1 x→ − 2
1 x→ − 2
1 2x + 1
2
3 3
forme forme
0− 0+
x ( − 6 + 1 x + 5 x2 )
= lim = ∞
x→ − ∞ 2 + 1x
− ∞( − 6 + 0 + 0 )
forrme
2+0
et, de manière similaire, lim f ( x ) = −∞, de sorte que la courbe décrite par la
x→ ∞
− 6 x2 + x + 5
fonction f ( x ) = n’admet aucune asymptote horizontale.
2x + 1
Enfin,
f ( x) − 6 x2 + x + 5 x 2 ( − 6 + 1 x + 5 x2 )
lim = lim = lim
x→ − ∞ x x→ − ∞ x ( 2 x + 1) x→ − ∞ x2 ( 2 + 1 x )
−6 + 1x + 5 −6 + 0 + 0
= lim x2
= = −3 = m ∈ \ {0}
x→ − ∞ 2 + 1x 2+0
Chapitre 6
De plus,
− 6 x2 + x + 5
lim [ f ( x ) − ( −3 x )] = lim + 3 x
x→ − ∞ x→ − ∞ 2x + 1
− 6 x 2 + x + 5 + 3 x ( 2 x + 1) 4x + 5
= lim = lim
x→ − ∞ 2x + 1 x→ − ∞ 2 x + 1
x (4 + 5
x) 4+ 5
x 4+0
= lim = lim = = 2 = b ∈
x → −∞ x (2 + 1
x) x→ − ∞ 2 + 1
x 2+0
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 6 547
e x + e− x e − x ( e 2 x + 1)
lim f ( x ) = lim = lim
x→ − ∞ x → − ∞ e x − e− x x → − ∞ e − x ( e 2 x − 1)
e2 x + 1 0+1
= lim = = −1
x→ − ∞ e2 x − 1 0−1
et
e x + e− x e x (1 + e −2 x )
lim f ( x ) = lim = lim x
x→ ∞ x→ ∞ e − e
x − x x → ∞ e ( 1 − e −2 x )
1 + e −2 x 1+0
= lim −
= = 1
x→ ∞ 1 −e 2 x 1−0
de sorte que les droites y = −1 et y = 1 sont les asymptotes horizontales à la
Chapitre 6
e x + e− x
courbe décrite par la fonction f ( x ) = x .
e − e− x
cos x
d) La seule valeur qui annule le dénominateur de la fonction f ( x ) = est x = 0.
x
On a
cos x cos x
lim f ( x ) = lim− = −∞ et lim+ f ( x ) = lim+ = ∞
x → 0− x→ 0
x x→ 0 x→ 0
x
1 1
forme forme
0− 0+
548 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 6
4. a) Dom f = \ {1 2 , 3}
b) La fonction admet une discontinuité essentielle infinie en x = 1
2.
− x−6 x2 +1 x2
c) On a lim− f ( x ) = lim− = 1 et lim+ f ( x ) = lim+ = 1. Par
x→ 3 2 x2 − 7 x + 3 x→ 3 x→ 3 x→ 3 5 x − 5
conséquent, lim f ( x ) = 1. Il faut donc que f ( 3) = 1 = lim f ( x ) pour que f ( x ) soit
x→ 3 x→ 3
continue en x = 3.
d) x = 1
2
e) y = − 3 2
f) y = 1
5x + 1
5
5. a) f ′ ( x ) = −15 x 4 + 60 x 2
f ′′ ( x ) = − 60 x 3 + 120 x = − 60 x x − ( 2 x+ )( 2 )
Déterminons les valeurs susceptibles de produire des points d’inflexion :
• f ′′ ( x ) existe toujours.
• f ′′ ( x ) = 0 si − 60 x x − ( )(
2 x+ )
2 = 0 ⇔ x = 0, x = 2 ou x = − 2 .
Construisons un tableau des signes :
−, − 2 − 2 , 0 0 , 2 2 ,
x − 2 0 2
Chapitre 6
f ′′ ( x ) + 0 − 0 + 0 −
f (x) ∪ 4 − 28 2 ∩ 4 ∪ 4 + 28 2 ∩
p.i. p.i. p.i.
(
Les points − 2 , 4 − 28 2 , ( 0, 4 ) et ) ( )
2 , 4 + 28 2 sont les points d’inflexion de
la fonction f ( x ).
b) La fonction f ( x ) = 4 x 3 − x 4 est concave vers le haut sur [ 0, 2 ]. Elle est concave
vers le bas sur ]−∞, 0 ] et sur [ 2, ∞[. Les points ( 0, 0 ) et ( 2, 16 ) sont les points
d’inflexion de la fonction f ( x ).
2x −2 ( x 2 + 27 )
c) f ′ ( x ) = et f ′′ ( x ) = .
3( x 2 − 9 ) 9 ( x2 − 9 )
2 5
3 3
• f ′′ ( x ) ∃ si 9 ( x 2 − 9 )
5
3
= 0 ⇔ x 2 − 9 = 0 ⇔ x 2 = 9 ⇔ x = −3 ou x = 3.
• f ′′ ( x ) ≠ 0 pour tout x ∈ , car x 2 + 27 ≠ 0 quelle que soit la valeur de x.
Construisons un tableau des signes :
]−, −3[ ]−3 , 3[ ]3, [
x −3 3
f ′′ ( x ) − ∃ + ∃ −
f (x) ∩ 0 ∪ 0 ∩
p.i. p.i.
La fonction f ( x ) = 3 x 2 − 9 est concave vers le haut sur [ −3, 3]. Elle est concave
vers le bas sur ]−∞, −3] et sur [ 3, ∞[ . Les points ( −3, 0 ) et ( 3, 0 ) sont les points
d’inflexion de la fonction f ( x ).
6x
d) La fonction f ( x ) = est concave vers le haut sur −3 3 , 0 et sur 3 3, ∞ .
x2 +9
Elle est concave vers le bas sur −∞, −3 3 et sur 0, 3 3 . Les points −3 3 , − ( 3
2 ),
( 0, 0 ) et ( 3 3 , 3
2 ) sont les points d’inflexion de la fonction f ( x ).
6x + 8 3x + 8
e) f ′ ( x ) = − et f ′′ ( x ) = − .
( x + 2) ( x + 2) 2
1 3
2
f) La fonction f ( x ) = ln (1 + x 2 ) est concave vers le haut sur [ −1, 1]. Elle est concave
vers le bas sur ]−∞, −1] et sur [1, ∞[ . Les points ( −1, ln 2 ) et (1, ln 2 ) sont les points
d’inflexion de la fonction f ( x ).
g) f ′ ( x ) = 2 e −3 x ( −3 x + 1) et f ′′ ( x ) = 6 e −3 x ( 3 x − 2 ).
Déterminons les valeurs susceptibles de produire des points d’inflexion :
• f ′′ ( x ) existe toujours.
• Comme e −3 x > 0 pour tout x ∈ , f ′′ ( x ) = 0 si 3 x − 2 = 0 , c’est-à-dire si x = 2
3.
Construisons un tableau des signes :
]−, 2 3[ ]2 3 , [
x 2
3
f ′′ ( x ) − 0 +
Chapitre 6
4
f (x) ∩ ∪
3e 2
p.i.
La fonction f ( x ) = 2 xe −3 x est concave vers le haut sur [ 2 3 , ∞[ et concave vers le bas
2 4
sur ]−∞, 2 3 ]. Le point , 2 est le seul point d’inflexion de la fonction f ( x ).
3 3e
550 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 6
6. a) x = x1, x = x3 et x = x5 .
b) [ x1 , x3 ] et [ x5 , b].
c) [ a, x1 ] et [ x3 , x5 ].
d) La fonction f ( x ) atteint un maximum absolu (et relatif) en x = a et des maximums
relatifs en x = x3 et en x = b.
e) La fonction f ( x ) atteint un minimum absolu (et relatif) en x = x5 et un minimum
relatif en x = x1.
f) x = x2 et x = x4 .
g) x = x2 et x = x4 .
h) [ x2 , x4 ]
i) [ a, x2 ] et [ x4 , b].
7. x = 1
3 (a + b + c)
8. a) Dom f =
Asymptote verticale : aucune.
Asymptote horizontale : aucune.
Asymptote oblique : aucune.
f ′ ( x ) = 4 x ( x − 1 )( x + 1 )
Les valeurs critiques de f ( x ) sont x = 0, x = 1 et x = −1.
f ′′ ( x ) = 12 x 2 − 4 = 12 ( x 2 − 1
3 )
Les valeurs susceptibles de produire des points d’inflexion sont x = 3
3 et x = − 3
3.
]−, −1 [ −1 , − 3
3
− 3
3 , 0 0 , 3
3
3
3 , 1 ]1 , [
x −1 − 3
3
0 3
3
1
f ′( x ) − 0 + + + 0 − − − 0 +
f ′′ ( x ) + + + 0 − − − 0 + + +
f (x) −2 − 14 9 −1 − 14 9 −2
min. rel. p.i. max. rel. p.i. min. rel.
et abs. et abs.
y
6
|
Chapitre 6
4
|
2
|
| | | |
0 x
–2 –1 1 2
–2
|
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 6 551
b) Dom f =
Asymptote verticale : aucune.
Asymptote horizontale : aucune.
Asymptote oblique : aucune.
f ′ ( x ) = 3 x 2 + 12 x = 3 x ( x + 4 )
Les valeurs critiques de f ( x ) sont x = 0 et x = −4.
f ′′ ( x ) = 6 x + 12 = 6 ( x + 2 )
La valeur susceptible de produire un point d’inflexion est x = −2.
]−, − 4 [ ]− 4 , −2 [ ]−2 , 0[ ]0, [
x −4 −2 0
f ′( x ) + 0 − − − 0 +
f ′′ ( x ) − − − 0 + + +
f (x) 34 18 2
max. rel. p.i. min. rel.
y
50
|
40
|
30
|
20
|
10
|
| | | |
0 x
–6 –4 –2 2
–10
|
–20
|
c) Dom f =
Asymptote verticale : aucune.
Asymptote horizontale : y = 0.
Asymptote oblique : aucune.
4 − x2 ( 2 − x )( 2 + x )
f ′( x) = =
+ 4) ( x2 ( x2 + 4 )
2 2
0,2
|
0,1
|
| | | | | |
–0,2
|
552 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 6
d) Dom f = \ {−2, 2}
Asymptotes verticales : x = −2 et x = 2.
Asymptote horizontale : y = 0.
Asymptote oblique : aucune.
4 + x2 4 + x2
f ′( x) = − = −
− 4)( x2 ( x − 2 )2 ( x + 2 )2
2
2 x ( x 2 + 12 ) 2 x ( x 2 + 12 )
f ′′ ( x ) = =
− 4) ( x2( x − 2 )3 ( x + 2 )3
3
4
|
2
|
| | | |
0 x
–4 –2 2 4
–2
|
–4
|
e) Dom f = \ {3}
Asymptote verticale : x = 3.
Asymptote horizontale : aucune.
Asymptote oblique : aucune.
x2 ( 2 x − 9 )
f ′( x) =
( x − 3)2
Les seules valeurs critiques de f ( x ) sont x = 0 et x = 9
2 puisque 3 ∉ Dom f .
2 x ( x 2 − 9 x + 27 )
f ′′ ( x ) =
( x − 3)3
La seule valeur susceptible de produire un point d’inflexion est x = 0 puisque
3 ∉ Dom f .
Chapitre 6
]−, 0[ ]0 , 3[ ]3 , 9 2 [ ]9 2 , [
x 0 3 9
2
f ′( x ) − 0 − ∃ − 0 +
f ′′ ( x ) + 0 − ∃ + + +
f (x) 0 ∃ 243
4
p.i. a.v. min. rel.
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 6 553
100
|
50
|
| | | | | | | |
0 x
–6 –4 –2 2 4 6 8 10
–50
|
f) Dom f = \ {−1, 1}
Asymptotes verticales : x = −1 et x = 1.
Asymptote horizontale : y = 1.
Asymptote oblique : aucune.
2x 2x
f ′( x) = − = −
( x )
2 − 1 2 ( x − 1 )2
( x + 1)2
La seule valeur critique de f ( x ) est x = 0 puisque −1 ∉ Dom f et 1 ∉ Dom f .
2 ( 3 x 2 + 1) 2 ( 3 x 2 + 1)
f ′′ ( x ) = =
− 1)( x2( x − 1)3 ( x + 1)3
3
y
4
|
2
|
| | | | | |
0 x
–3 –2 –1 1 2 3
–2
|
1
x−4 x−4 si x ≠ 4
g) On a f ( x ) = = , de sorte que f ( x ) = x + 4 .
x − 16
2 ( x − 4 )( x + 4 ) pas définie si x = 4
Chapitre 6
1
Le graphique de f ( x ) est donc le même que celui de g ( x ) = , sauf qu’on y
x+4
observe une discontinuité non essentielle par trou en x = 4. Le point ( 4, 1 8 ) sera donc
représenté graphiquement par un cercle vide dans le tracé de la courbe décrite par
1
si x ≠ 4
la fonction. Effectuons donc l’étude de la fonction f ( x ) = x + 4
pas définie si x = 4
en respectant les étapes proposées.
554 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 6
Dom f = \ {− 4, 4}
Asymptote verticale : x = −4.
Asymptote horizontale : y = 0.
Asymptote oblique : aucune.
d 1 1
f ′( x) = = −
dx x + 4 ( x + 4 )2
La fonction f ( x ) n’admet aucune valeur critique puisque − 4 ∉ Dom f .
2
f ′′ ( x ) =
( x + 4 )3
Aucune valeur n’est susceptible de produire un point d’inflexion puisque
− 4 ∉ Dom f .
]−, − 4 [ ]− 4 , 4 [ ]4 , ∞[
x −4 4
f ′( x ) − ∃ − ∃ −
f ′′ ( x ) − ∃ + ∃ +
f (x) ∃ ∃
a.v. trou
2 |
| | | | | | |
0 x
–8 –6 –4 –2 2 4 6
–2
|
h) Dom f = \ {0}
Asymptote verticale : x = 0.
Asymptote horizontale : y = 0.
Asymptote oblique : aucune.
6 x − 12
f ′( x) =
x3
La seule valeur critique de f ( x ) est x = 2 puisque 0 ∉ Dom f .
36 − 12 x
f ′′ ( x ) =
x4
La seule valeur susceptible de produire un point d’inflexion est x = 3 puisque
0 ∉ Dom f .
]−, 0[ ]0 , 2 [ ]2 , 3[ ]3, [
x 0 2 3
f ′( x ) + ∃ − 0 + + +
f ′′ ( x ) + ∃ + + + 0 −
Chapitre 6
f (x) ∃ − 32 −43
a.v. min. rel. p.i.
et abs.
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 6 555
y
10
|
8
|
6
|
4
|
2
|
| | | | | | | | | |
x
–10 – 8 –6 –4 –2 0 2 4 6 8 10
–2
|
i) Dom f = \ {4}
Asymptote verticale : x = 4.
Asymptote horizontale : y = 0.
Asymptote oblique : aucune.
−3( x + 4 )
f ′( x) =
( x − 4 )3
La seule valeur critique de f ( x ) est x = −4 puisque 4 ∉ Dom f .
6( x + 8)
f ′′ ( x ) =
( x − 4 )4
La seule valeur susceptible de produire un point d’inflexion est x = −8 puisque
4 ∉ Dom f .
]−, − 8[ ]− 8, − 4 [ ]− 4 , 4 [ ]4 , [
x −8 −4 4
f ′( x ) − − − 0 + ∃ −
f ′′ ( x ) − 0 + + + ∃ +
f (x) −1 6 −3 16 ∃
p.i. min. rel. a.v.
et abs.
y
5
|
4
|
3
|
2
|
1
|
| | | | | |
0 x
–10 –5 5 10 15 20
j) Dom f =
Asymptote verticale : aucune.
Asymptote horizontale : y = 0.
Asymptote oblique : aucune.
Chapitre 6
−16 x
f ′( x) =
( x2 + 4 ) 2
16 ( 3 x 2 − 4 )
f ′′ ( x ) =
+ 4)( x2 3
−, − 2 3
3
− 2 3
3 , 0 0 , 2 3
3
2 3
3 ,
x −2 3 0 2 3
3 3
f ′( x ) + + + 0 − − −
f ′′ ( x ) + 0 − − − 0 +
f (x) 3
2 2 3
2
p.i. max. rel. p.i.
et abs.
y
2
|
1,5
|
1
|
0,5
|
| | | | | | | | | |
x
–10 – 8 –6 –4 –2 0 2 4 6 8 10
k) Dom f =
Asymptote verticale : aucune.
Asymptote horizontale : y = 1.
Asymptote oblique : aucune.
4x
f ′( x) =
(
+ 1)x2
2
4 ( 3 x 2 − 1)
f ′′ ( x ) = −
( x2 + 1)
3
−, − 3
3
− 3
3 , 0 0 , 3
3
3
3 ,
x − 3
3 0 3
3
f ′( x ) − − − 0 + + +
f ′′ ( x ) − 0 + + + 0 −
f (x) − 12 −1 − 12
p.i. min. rel. p.i.
et abs.
y
1
|
0,5
|
| | | | | |
0 x
–6 –4 –2 2 4 6
– 0,5
Chapitre 6
–1
|
l) Dom f = \ {2}
Asymptote verticale : x = 2.
Asymptote horizontale : y = −1.
Asymptote oblique : aucune.
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 6 557
7
f ′( x) =
( 2 − x )2
La fonction f ( x ) n’admet aucune valeur critique puisque 2 ∉ Dom f .
14
f ′′ ( x ) =
( 2 − x )3
Aucune valeur n’est susceptible de produire un point d’inflexion puisque 2 ∉ Dom f .
]−, 2 [ ]2 , [
x 2
f ′( x ) + ∃ +
f ′′ ( x ) + ∃ −
f (x) ∃
a.v.
|
6
|
4
|
2
|
| |
0 x
–10 10
–2
|
–4
–6 |
|
–8
|
m) Dom f = \ {0}
Asymptote verticale : x = 0.
Asymptote horizontale : y = 1.
Asymptote oblique : aucune.
2− x
f ′( x) =
x3
La seule valeur critique de f ( x ) est x = 2 puisque 0 ∉ Dom f .
2x − 6
f ′′ ( x ) =
x4
La seule valeur susceptible de produire un point d’inflexion est x = 3 puisque
0 ∉ Dom f .
]−, 0[ ]0 , 2 [ ]2 , 3[ ]3, [
x 0 2 3
f ′( x ) − ∃ + 0 − − −
f ′′ ( x ) − ∃ − − − 0 +
f (x) ∃ 5
4 11
9
a.v. max. rel. p.i.
Chapitre 6
et abs.
558 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 6
y
2
|
1
|
| | | | | | | |
0 x
–8 –6 –4 –2 2 4 6 8
–1
|
–2
|
–3
|
–4
|
–5
|
n) Dom f = \ {0}
Asymptote verticale : x = 0.
Asymptote horizontale : aucune.
Asymptote oblique : y = 2 x .
2 ( x 3 − 1)
f ′( x) =
x3
La seule valeur critique de f ( x ) est x = 1 puisque 0 ∉ Dom f .
6
f ′′ ( x ) =
x4
Aucune valeur n’est susceptible de produire un point d’inflexion puisque 0 ∉ Dom f .
]−, 0[ ]0 , 1 [ ]1 , [
x 0 1
f ′( x ) + ∃ − 0 +
f ′′ ( x ) + ∃ + + +
f (x) ∃ 3
a.v. min. rel.
y
10
|
8
|
6
|
4
|
2
|
| | | | | |
0 x
–3 –2 –1 1 2 3
–2
|
–4
|
–6
|
o) Dom f = \ {0}
Asymptote verticale : x = 0.
Asymptote horizontale : aucune.
Asymptote oblique : y = x + 2.
Chapitre 6
x2 − 1 ( x − 1 )( x + 1 )
f ′( x) = =
x2 x2
Les seules valeurs critiques de f ( x ) sont x = −1 et x = 1 puisque 0 ∉ Dom f .
2
f ′′ ( x ) =
x3
Aucune valeur n’est susceptible de produire un point d’inflexion puisque 0 ∉ Dom f .
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 6 559
f (x) 0 ∃ 4
max. rel. a.v. min. rel.
y
10
|
8
|
6
|
4
|
2
|
| | | | | | | | | |
–10 –8 –6 –4 –2 0 2 4 6 8 10 x
–2
|
–4
|
–6
|
–8
|
–10
|
p) Dom f = \ {3}
Asymptote verticale : x = 3.
Asymptote horizontale : aucune.
Asymptote oblique : y = x + 3.
x2 − 6 x + 4
f ′( x) =
( x − 3)2
Les seules valeurs critiques de f ( x ) sont x = 3 − 5 et x = 3 + 5 puisque
3 ∉ Dom f . Notez qu’on a obtenu ces valeurs critiques en trouvant les zéros du
polynôme de degré 2 à l’aide de la formule quadratique.
10
f ′′ ( x ) =
( x − 3)3
Aucune valeur n’est susceptible de produire un point d’inflexion puisque 3 ∉ Dom f .
−, 3 − 5 3 − 5 , 3 3 , 3 + 5 3 + 5 ,
x 3− 5 3 3+ 5
f ′( x ) + 0 − ∃ − 0 +
f ′′ ( x ) − − − ∃ + + +
f (x) 6−2 5 ∃ 6+2 5
max. rel. a.v. min. rel.
y
20
|
15
|
Chapitre 6
10
|
5
|
| | | | |
0 x
–10 –5 5 10 15
–5
|
–10
|
560 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 6
q) Dom f =
Asymptote verticale : aucune.
Asymptote horizontale : aucune.
Asymptote oblique : aucune.
4x 4x
f ′( x) = =
3( − 1) 3[( x − 1)( x + 1)]
1 1
x2 3 3
f ′′ ( x ) =
4 ( x 2 − 3)
=
(
4 x− 3 x+ )( 3 )
9( − 1) 9 [( x − 1)( x + 1)]
4 4
x2 3 3
2
|
1,5
|
1
|
0,5
|
| | | | | |
0 x
–3 –2 –1 1 2 3
r) Dom f = [ −1, 1]
Asymptote verticale : aucune.
Asymptote horizontale : aucune.
Asymptote oblique : aucune.
1 − 2 x2
f ′( x) =
(1 − x 2 )
1
2
x ( 2 x 2 − 3)
f ′′ ( x ) =
(1 − x 2 )
3
2
Sur ]−1, 1[, la seule valeur susceptible de produire un point d’inflexion est x = 0.
Chapitre 6
−1 , − 2
2
− 2
2 , 0 0 , 2
2
2
2 , 1
x −1 − 2
2 0 2
2 1
f ′( x ) − 0 + + + 0 −
f ′′ ( x ) + + + 0 − − −
f (x) 0 − 12 0 1
2 0
max. rel. min. rel. p.i. max. rel. min. rel.
et abs. et abs.
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 6 561
0,4
|
0,2
|
| | | | | | | | | |
x
–1 –0,8 –0,6 –0,4 –0,2 0 0,2 0,4 0,6 0,8 1
–0,2
|
–0,4
|
s) Dom f =
Asymptote verticale : aucune.
Asymptote horizontale : aucune.
Asymptote oblique : aucune.
1 + 4x
f ′( x) = 2
3x 3
Les valeurs critiques de f ( x ) sont x = 0 et x = − 1 4.
4x − 2
f ′′ ( x ) = 5
9x 3
Les valeurs susceptibles de produire un point d’inflexion sont x = 0 et x = 1
2.
]−, − 1 4 [ ]− 1 4 , 0[ ]0 , 1 2 [ ]1 2 , [
x −14 0 1
2
f ′( x ) − 0 + ∃ + + +
f ′′ ( x ) + + + ∃ − 0 +
f (x) −0 , 47 0 1, 19
min. rel. p.i. p.i.
et abs.
2
|
1
|
| | | | |
0 x
–3 –2 –1 1 2
t) Dom f =
Asymptote verticale : aucune.
Chapitre 6
x2 − 1 ( x − 1 )( x + 1 )
f ′( x) = =
( x3 − 3 x ) ( ) (x + )
2 2 2
x−
3 2 3 3
x 3 3 3
Les valeurs critiques de f ( x ) sont x = 1, x = −1, x = 0, x = 3 et x = − 3.
562 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 6
2 ( x 2 + 1) 2 ( x 2 + 1)
f ′′ ( x ) = − = −
( x3 − 3 x ) (x − ) (x + )
5 5 5
3 5 3 3
x 3 3 3
Les valeurs susceptibles de produire un point d’inflexion sont x = 0, x = 3 et
x = − 3.
y
3
|
2
|
1
|
| | | | | |
0 x
–3 –2 –1 1 2 3
–1
|
–2
–3 |
|
9. a) Dom f =
Asymptote verticale : aucune.
Asymptote horizontale : aucune.
Asymptote oblique : aucune.
f ′ ( x ) = e x + e− x
La fonction f ( x ) n’admet aucune valeur critique puisque la fonction f ′ ( x ) est définie
partout sur les réels, et que f ′ ( x ) > 0 pour tout x ∈ (car e x > 0 et e − x > 0 pour
toutes les valeurs de x).
f ′′ ( x ) = e x − e − x
Or, la fonction f ′′ ( x ) = e x − e − x est définie partout sur les réels et
e x − e− x = 0 ⇔ e x = e− x ⇔ x = − x ⇔ 2 x = 0 ⇔ x = 0
La valeur susceptible de produire un point d’inflexion est x = 0.
]−, 0[ ]0, [
x 0
f ′( x ) + + +
f ′′ ( x ) − 0 +
f (x) 0
p.i.
y
40
|
Chapitre 6
20
|
| | | | | | | |
0 x
–4 –3 –2 –1 1 2 3 4
–20
|
–40
|
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 6 563
b) Dom f =
Asymptote verticale : aucune.
Asymptote horizontale : y = 0.
Asymptote oblique : aucune.
f ′ ( x ) = −2 xe − x
2
f ′′ ( x ) = 2 e − x ( 2 x 2 − 1)
2
−, − 2
2
− 2
2 , 0
0 , 2
2
2
2 ,
x − 2
2 0 2
2
f ′( x ) + + + 0 − − −
f ′′ ( x ) + 0 − − − 0 +
f (x) e− 2
1
1 e− 2
1
p.i. max. rel. p.i.
et abs.
y
1
|
0,8
|
0,6
|
0,4
|
0,2
|
| | | |
0 x
–2 –1 1 2
c) Dom f =
Asymptote verticale : aucune.
Asymptotes horizontales : y = 0 et y = 8.
Asymptote oblique : aucune.
8e2 − x
f ′( x) =
( 1 + e 2 − x )2
La fonction f ( x ) n’admet aucune valeur critique puisque la fonction f ′ ( x ) > 0
pour tout x ∈ .
8 e 2 − x ( e 2 − x − 1)
f ′′ ( x ) =
( 1 + e 2 − x )3
8 e 2 − x ( e 2 − x − 1)
Or, la fonction f ′′ ( x ) = est définie partout sur les réels et
( 1 + e 2 − x )3
8 e 2 − x ( e2 − x − 1)
= 0 ⇔ e2 − x − 1 = 0 ⇔ e2 − x = 1
Chapitre 6
( 1 + e 2 − x )3
⇔ 2 − x = ln (1) = 0 ⇔ x = 2
La valeur susceptible de produire un point d’inflexion est x = 2.
564 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 6
]−, 2 [ ]2 , [
x 2
f ′( x ) + + +
f ′′ ( x ) + 0 −
f (x) 4
p.i.
y
8
|
6
|
4
|
2
|
| | | |
0 x
–2 2 4 6
d) Dom f =
Asymptote verticale : aucune.
Asymptote horizontale : aucune.
Asymptote oblique : aucune.
2x
f ′( x) =
1 + x2
La valeur critique de f ( x ) est x = 0.
2 ( x − 1 )( x + 1 )
−2 x 2 + 2
f ′′ ( x ) = = −
( 1 + x )
2 2
( 1 + x 2 )2
Les valeurs susceptibles de produire un point d’inflexion sont donc x = −1 et x = 1.
]−, −1 [ ]−1 , 0[ ]0 , 1 [ ]1 , [
x −1 0 1
f ′( x ) − − − 0 + + +
f ′′ ( x ) − 0 + + + 0 −
f (x) ln 2 0 ln 2
p.i. min. rel. p.i.
et abs.
y
3,5
|
3
|
2,5
|
2
|
1,5
|
1
|
Chapitre 6
0,5
|
| | | | | |
|
0 x
–6 –4 –2 2 4 6
e) Dom f = [ 0, π ]
Asymptote verticale : aucune.
Asymptote horizontale : aucune.
Asymptote oblique : aucune.
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 6 565
f ′ ( x ) = cos x − sin x
Or, sur l’intervalle ]0, π [, f ′ ( x ) existe toujours et, sur cet intervalle, f ′ ( x ) = 0
lorsque sin x = cos x , soit lorsque tg x = 1, c’est-à-dire lorsque x = π 4 , de sorte que
la seule valeur critique de f ( x ) est x = π 4 .
f ′′ ( x ) = − sin x − cos x
Or, sur l’intervalle ]0, π [, f ′′ ( x ) existe toujours et, sur cet intervalle, f ′′ ( x ) = 0
lorsque sin x = − cos x , soit lorsque tg x = −1, c’est-à-dire lorsque x = 3π 4 , de sorte
que la seule valeur de x susceptible de produire un point d’inflexion est x = 3π 4 .
]0 , 4 [ ] 4 , 3 4 [ ]3 π 4 , [
x 0
4
3
4
f ′( x ) + 0 − − −
f ′′ ( x ) − − − 0 +
f (x) 1 2 0 −1
min. rel. max. rel. p.i. min. rel.
et abs. et abs.
1
|
0,5
|
0 | | | | | |
x
0,5 1 1,5 2 2,5 3
–0,5
|
–1
|
f) Dom f = [ 0, π 2 ]
Asymptote verticale : aucune.
Asymptote horizontale : aucune.
Asymptote oblique : aucune.
f ′ ( x ) = − 4 cos ( 2 x ) sin ( 2 x ) = −2 sin ( 4 x )
Or, sur l’intervalle ]0, π 2[ , f ′ ( x ) existe toujours et, sur cet intervalle, f ′ ( x ) = 0
lorsque x = π 4 , de sorte que la seule valeur critique de f ( x ) est x = π 4 .
f ′′ ( x ) = − 8 cos ( 4 x )
Les valeurs susceptibles de produire un point d’inflexion sur l’intervalle ]0, π 2[
sont celles qui annulent la dérivée seconde, soit x = π 8 et x = 3π 8 .
]0 , 8[ ] 8 , 4 [ ] 4 , 3 8[ ]3 8 , 2 [
3
x 0 8 4 8 2
f ′( x ) − − − 0 + + +
f ′′ ( x ) − 0 + + + 0 −
f (x) 1 1
2 0 1
2 1
max. rel. p.i. min. rel. p.i. max. rel.
Chapitre 6
y
1
|
0,8
|
0,6
|
0,4
|
0,2
|
0 | | | | | | |
g) Dom f = [ −1, 1]
Asymptote verticale : aucune.
Asymptote horizontale : aucune.
Asymptote oblique : aucune.
1
f ′( x) = 2 −
1 − x2
Or, sur l’intervalle ]−1, 1[, f ′ ( x ) existe toujours. De plus, sur cet intervalle,
1
f ′( x) = 0 ⇔ = 2 ⇔ 1 − x2 = 1
2 ⇔ 1 − x2 = 1
4 ⇔ x2 = 3
4
1 − x2
⇔ x = 3
2 ou x = − 3
2
et x = 3
2.
x
f ′′ ( x ) = −
(1 − x 2 )
3
2
Or, sur l’intervalle ]−1, 1[, f ′′ ( x ) existe toujours et, sur cet intervalle, f ′′ ( x ) = 0
lorsque x = 0, de sorte que la seule valeur susceptible de produire un point
d’inflexion sur l’intervalle ]−1, 1[ est x = 0.
−1 , − 3
2
− 3
2 , 0 0 , 3
2
3
2 , 1
x −1 − 3
2 0 3
2 1
f ′( x ) − 0 + + + 0 −
f ′′ ( x ) + + + 0 − − −
f (x) −2 + π − 3 + 5π 6 π
2 3 + π6 2
max. rel. min. rel. p.i. max. rel. min. rel.
et abs. et abs.
y
2,5
|
2,0
|
1,5
|
Chapitre 6
1,0
|
0,5
|
| | | |
0 x
–1 –0,5 0,5 1
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 6 567
A′′ ( x ) = − 0, 000 06 ( x − 60 )
Sur l’intervalle ]0, 100[ , la seule valeur susceptible de produire un point d’inflexion
est x = 60.
]0 , 60[ ]60 , 100[
x 0 60 100
A′ ( x ) + + +
A ′′ ( x ) + 0 −
A( x ) 0 4,32 8
min. rel. p.i. max. rel.
et abs. et abs.
A
8
|
6
|
4
|
2
|
0 | | | | |
20 40 60 80 100 x
11. Dom f = [ 0, ∞[ parce qu’on ne peut pas prendre une quantité négative de médicament.
Asymptote verticale : aucune.
Asymptote horizontale : y = 100.
Asymptote oblique : aucune.
9 600 x
f ′( x) =
( 48 x2
+ 1)
2
Par conséquent, sur l’intervalle ]0, ∞[, la fonction f ( x ) n’admet aucune valeur critique.
Par conséquent, sur l’intervalle ]0, ∞[, la seule valeur susceptible de produire un point
d’inflexion est x = 1 12 .
]0 , 1 12 [ ]1 12 , [
x 0 1
12
f ′( x ) + + +
Chapitre 6
f ′′ ( x ) + 0 −
f (x) 0 25
min. rel. p.i.
et abs.
568 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 6
y
100
|
80
|
60
|
40
|
20
|
0 | | | | |
|
x
0,2 0,4 0,6 0,8 1
Ce graphique montre bien qu’un seul comprimé de 0,5 g, soit 500 mg, d’acétaminophène
suffit à soulager plus de 90 % de la douleur, de sorte qu’il n’est pas vraiment utile d’en
prendre un deuxième.
12. Dom f = [ 0, ∞[ parce que le temps est une variable non négative.
Asymptote verticale : aucune.
Asymptote horizontale : y = 500.
Asymptote oblique : aucune.
3 000 ( t − 5 )
f ′ (t ) =
( t + 5 )3
Par conséquent, sur l’intervalle ]0, ∞[, la seule valeur critique de f ( t ) est t = 5.
6 000 ( t − 10 )
f ′′ ( t ) = −
( t + 5 )4
Par conséquent, sur l’intervalle ]0, ∞[, la seule valeur susceptible de produire un point
d’inflexion est t = 10.
]0 , 5[ ]5 , 10[ ]10, [
t 0 5 10
f ′(t ) − 0 + + +
f ′′ ( t ) + + + 0 −
f (t ) 500 350 1 100
3
max. rel. min. rel. p.i.
et abs. et abs.
y
550
|
500
|
450
|
400
|
350
|
Chapitre 6
300 | | | | | | | | | |
t
0 20 60 100 140 180
13. a) 1 cm
b) e 2 cm ≈ 7, 39 cm
7t
7t −
dy 2− − 2e 5
c) = 14
5e
5 cm/année
dt
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 6 569
d) Dom y = [ 0, ∞[ parce que le temps est une variable non négative.
Asymptote verticale : aucune.
Asymptote horizontale : y = e 2 .
Asymptote oblique : aucune.
7t
7t −
2− − 2e 5
y′ ( t ) = 14
5e
5
Sur l’intervalle ]0, ∞[, la fonction n’admet aucune valeur critique parce que la
dérivée est toujours positive.
7t
2−
7t
− 2e
−
5 − 7t
y′′ ( t ) = 98
25 e
5
2 e 5 − 1
Comme
7t 7t
− −
2e 5 −1= 0 ⇔ e 5 = 1
2
⇔ − 7
5t = ln ( 1 2 ) = ln ( 2 −1 ) = − ln 2
⇔ t = 5
7 ln 2
]0 , 5 7 ln 2 [ ]5 7 ln 2 , [
t 0 5
7 ln 2
y′(t ) + + +
y ′′ ( t ) + 0 −
y(t ) 1 e
min. rel. p.i.
et abs.
y
8
|
7
|
6
|
5
|
4
|
3
|
2
|
1
|
0 | | | |
t
1 2 3 4
2
14. a) lim D 1 − e a( re − r ) = D(1 − 0 )2 = D
r→∞
b) E ′ ( r ) = 2 aDe a( re − r ) 1 − e a( re − r )
Or, E ′ ( r ) existe toujours et
2 aDe a( re − r ) 1 − e a( re − r ) = 0 ⇔ e a( re − r ) = 1
⇔ a ( re − r ) = ln1 = 0
Chapitre 6
⇔ r = re
Sur l’intervalle ]0, ∞[, la seule valeur critique de la fonction E ( r ) est r = re .
570 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 6
c) E ( re ) = D 1 − e a( re − re ) = D (1 − e 0 ) = 0
2 2
E ′ ( r ) = 12 e
4
5−r
(1 − e 4
5−r
)
Par conséquent, E ′ ( r ) existe toujours et
E ′ ( r ) = 0 ⇔ 12 e
4
5−r
(1 − e 4
5−r
)=0
⇔ e 5−r = 1
4
⇔ 4
5 −r = 0
⇔ r = 4
5
E ′′ ( r ) = 12 e
4
5−r
( 2e 4
5−r −1 )
Par conséquent, E ′′ ( r ) existe toujours et
E ′′ ( r ) = 0 ⇔ 12 e
4
5−r
( 2e 4
5−r −1 = 0)
⇔ e 5−r =
4
1
2
⇔ 4
5 − r = ln ( 1 2 ) = − ln 2
⇔ r = 4
5 + ln 2
Sur l’intervalle ]0, ∞[, la seule valeur susceptible de produire un point d’inflexion
est r = 4 5 + ln 2 .
]0 , 4 5[ ]4 5 , 4 5 + ln 2 [ ]4 5 + ln 2 , [
r 4
5
4
5 + ln 2
E ′(r ) − 0 + + +
E ′′ ( r ) + + + 0 −
Chapitre 6
E (r ) 0 3
2
min. rel. p.i.
et abs.
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 6 571
E
10
|
8
|
6
|
4
|
2
|
0 | | | | |
r
1 2 3 4 5
–2
|
15. a) y′ ( v ) = −2 k1ve − k2 v ( k2 v2 − 1) = −2 k1ve − k2 v
2 2
( k2 v − 1 )( k2 v + 1 )
Or, puisque v > 0, alors y′ ( v ) = 0 ⇔ v = k2
k2 . Par conséquent, la fonction
n’admet qu’une seule valeur critique. De plus, si 0 < v < k2
k2 , alors y′ ( v ) > 0 (la
k2 , alors y ′ ( v ) < 0 (la fonction est décrois-
k2
fonction y est croissante), et si v >
k2
sante). Par conséquent, la fonction atteint sa valeur maximale en v = k2 , de
k2
sorte que la valeur de v maximisant la valeur de y est v = k2 .
v2
−
b) Effectuons l’étude de la fonction y = v2 e 16 en respectant les étapes proposées.
Dom y = ]0, ∞[ parce que la vitesse est une variable positive.
Asymptote verticale : aucune.
Asymptote horizontale : y = 0.
Asymptote oblique : aucune.
v2
−
ve 16 ( v − 4 )( v + 4 )
y′ ( v ) = −
8
Comme v > 0, la fonction n’admet qu’une seule valeur critique, soit v = 4 .
v2
( v4 − 40 v2 + 128 )
−
e 16
y′′ ( v ) =
64
Comme v > 0, les valeurs susceptibles de produire un point d’inflexion sont
v = 2 5 − 17 ≈ 1, 87 et v = 2 5 + 17 ≈ 6, 04 .
]0 ; 1 , 87 [ ]1 , 87 ; 4 [ ]4 ; 6 , 04 [ ]6 , 04 ; [
v 1,87 4 6,04
y ′ (v ) + + + 0 − − −
y ′′ ( v ) + 0 − − − 0 +
y (v ) 2,82 5,89 3,73
p.i. max. rel. p.i.
et abs.
y
8
|
7
|
6
|
Chapitre 6
5
|
4
|
3
|
2
|
1
|
0 | | | | | |
v
2 4 6 8 10 12
572 Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 6
ACre − rt
16. a) P ′ ( t ) = individus/année
(1 + Ce− rt )2
ACr 2 e − rt (Ce − rt − 1)
b) P ′′ ( t ) =
(1 + Ce− rt )3
Comme A > 0, C > 0 , r > 0 et e − rt > 0 pour tout t ∈ [ 0, ∞[,
ACr 2 e − rt (Ce − rt − 1)
P ′′ ( t ) = 0 ⇔ = 0
(1 + Ce− rt )3
⇔ Ce − rt − 1 = 0 ⇔ Ce − rt = 1
⇔ e − rt = 1
C ⇔ − rt = ln ( 1 C ) = − ln C
lnCC
⇔ t =
r
ln C
Le taux de croissance est maximal lorsque t = années.
r
c) 3 000 individus
d) 0 individu/année
3 000
e) Effectuons l’étude de la fonction P ( t ) = en respectant les étapes
1 + 5 e − 0 ,4 t
proposées.
Dom P = [ 0, ∞[ parce que le temps est une variable non négative.
Asymptote verticale : aucune.
Asymptote horizontale : P = 3 000.
Asymptote oblique : aucune.
6 000 e − 0 ,4 t
P ′ (t ) =
( 1 + 5 e − 0 , 4 t )2
Comme cette expression est toujours positive, la fonction P ( t ) n’admet aucune
valeur critique.
2 400 e − 0 ,4 t ( 5e − 0 ,4 t − 1)
P ′′ ( t ) =
( 1 + 5 e − 0 , 4 t )3
En vertu du calcul effectué en b, la valeur susceptible de produire un point
ln C ln 5
d’inflexion est t = = = 5 2 ln 5 ≈ 4, 02.
r 0, 4
]0 , 5 2 ln 5[ ]5 2 ln 5 , [
t 0 5
2 ln 5
P ′(t ) + + +
P ′′ ( t ) + 0 −
P (t ) 500 1 500
min.rel. p.i.
et abs.
P
4 000
|
Chapitre 6
3 000
|
2 000
|
1 000
|
0 | | | | | |
|
t
2 4 6 8 10 12
Réponses aux exeRcices Récapitulatifs — chapitRe 6 573
17. a) La distance r séparant les deux molécules est la variable indépendante et l’énergie
potentielle E est la variable dépendante.
b) r > 0 ou r ∈ ]0, ∞[.
c) lim E ( r ) = 0
r→∞
d) La droite E = 0 est une asymptote horizontale à la courbe décrite par la fonction
4 εσ 6 σ 6
E (r ) = − 1 .
r 6 r 6
e) lim+ E ( r ) = ∞
r→0
d 4 εσ 6 σ 6 6 d σ
6 1
f) E ′ ( r ) = 6 6 − 1 = 4 εσ − 6
dr r r dr r 12 r
d
= 4 εσ 6
dr
(σ 6 r −12 − r −6 ) = 4 εσ 6 ( −12σ 6 r −13 + 6 r −7 )
12σ 6 6 −12σ 6 + 6 r 6
= 4 εσ 6 − 13 + 7 = 4 εσ 6
r r r 13
24 εσ 6 ( r 6 − 2σ 6 )
=
r 13
g) r = 6
2σ
4 εσ 6 σ6 4ε σ 6 σ 6
h) E (6 2 σ ) = − 1 = − 1 = 2 ε ( − 1 2 ) = − ε
( 6 6
2 σ ) ( 6 2 σ )6
2σ 2σ
6 6
0 , 6 2 6 2 , 6 26 7 6 26 7 ,
r 6
2 6 26
7
E ′(r ) − 0 + + +
E ′′ ( r ) + + + 0 −
E (r ) −1 − 0,79
min. rel. p.i.
et abs.
j) E
5
|
4
|
3
|
2
|
1
|
0 | | | | |
|
r
0,5 1 1,5 2 2,5
–1
|
–2
Chapitre 6
|
Réponses aux exercices de l’annexe
Exercices A.1
Exercices A.2
1. a) 105
3 = 35
b) −4, 105
3 = 35 et 3 −512 = −8 .
c) −4, 1, 3, 105 3 = 35, 3 −512 = −8 et 2,48.
d) π et 15 .
4
e) Tous les nombres donnés sont des nombres réels.
2. a) Faux c) Vrai e) Vrai g) Faux i) Vrai
b) Vrai d) Faux f) Faux h) Vrai j) Faux
Exercices A.3
1. a) [ − 1 4 , 2 ] = { x ∈ − 1 4 ≤ x ≤ 2}
− 14 2
b) [1, 62 ; ∞[ = { x ∈ x ≥ 1, 62}
1,62
c) ]− ∞, 1[ = { x ∈ x < 1}
1
d) ]3, 16 3 ] = { x ∈ 3 < x ≤ 16
3 } 3 16
3
e) ]−8, − 5 2[ = { x ∈ −8 < x < − 5 2}
–8 −5 2
f) ]− ∞, −2 ] = { x ∈ x ≤ −2}
–2
2. a) [ 2 3 , 5[ c) [− 2 , 5 ] e) [ − 0,76 ; ∞[
b) ]2, 84 ; ∞[ d) ]− ∞, π ] f) ]− 4, − 2 3[
Exercice A.4
a) 56 = 15 625 f) x16
44 256 9 x6
b) = g)
34 81 y2
317 129 140 163 1
c) = h)
88 16 777 216 x 3 y3
16 y2 1
d) i)
25 x 2 x 8 y24
x6
e) 16
49 y2 j)
27 x 4
576 Réponses aux exeRcices De L’annexe
Exercices A.5
1. a) −8 = 8 d) 3 − 5 ( 9 15 ) = 0 = 0
b) 3
4 = 3
4 e) 2 5 − 32 = 23 = 23
c) 2 − 3( 4 ) = −10 = 10 f) 1
12 − 4
5 = − 43 60 = 43
60
2. a) x = 0 d) x = 2 ou x = − 2.
b) x = 9 ou x = −9 . e) Il n’y a aucune solution.
c) x = 1
2 ou x = − 1 2 . f) x = 4, 8 ou x = − 4, 8 .
Exercices A.6
16 5 27
1. a) 32 768 c) e) 25 g) 81 i) k)
81 3 8
1 4 9
b) 78 125 d) −64 f) h) −8 j) − l)
8 3 4
2a
2. a) 2 4 2 e) 15 i)
5
= 3
1
b) 3 6 f) a 3 a
−3 x 2
c) 70 3 g) a
1
8 = 8
a j)
y7
d) 6 3 2 h) 4 a
Exercice A.7
2 5a
a) 2 2 e) i) a +2
3
3 14
b) −
7
f) 3 3 − ( 7 ) j) 5 ( a+4 + a )
3 2 −4 15 − 3
c) g)
2 2
a +3
d) 4 3 h)
a−9
Exercice A.8
52
a) 11 x 3 − 4 x 2 + 4 x − 1 i) −9 − x + 13 x 2
5
b) −2 t 2 + 3 j) 3 x2 − 2 x + 4
c) − x 2 − 4 x − 3
k) 4 x 2 − 4 x + 1
d) 2 x 3 − x 2 + 4 x + 3
7
l) 32 x 4 + 16 x 2 + 8 +
e) −8 x 2 + 26 x − 15 2 x2 − 1
f) −2 x 4 + 7 x 3 − 16 x 2 + 17 x − 12 1
m) − x 3 − x 2 +
g) 4 x 2 − 20 x + 25 1− x
68 x − 29
11 9 n) x 3 + 3 x 2 + 10 x + 27 +
h) 8 x − + x2 − 3 x + 1
2 x
Exercice A.9
5 + 29 5 − 29
a) 3 x 2 ( x − 5 ) j) x + x+
2 2
b) ( x + 2 )( x 2 + 2 )
c) −2 x 2 ( 2 x − 3)( 3 x 2 + 1) k) ( 2 − x )( x + 4 )
d) ( x − 3 )( x + 3 ) l) 8( x + ) ( x − 1 2 ) = ( 4 x + 7 )( 2 x − 1 )
7
4
( 2 − 5 x )( 2 + 5 x ) 4 ( x + 1 2 ) = ( 2 x + 1)2
2
e) m)
f) ( x − 5 )( x − 7 ) n) Le polynôme est irréductible.
g) ( x + 2 )( x − 9 ) o) 25 ( x − 2 ) ( x − 8 5 ) = ( 5 x − 2 )( 5 x − 8 )
5
h) Le polynôme est irréductible.
3 + 41 3 − 41
i) ( x − 11)2 p) 4 x + x+
8 8
Réponses aux exeRcices De L’annexe 577
Exercices A.10
1. a) \ {−5, 5} c) \ {− 4 3 , 3} e) \ {−5, 1 2}
b) \ {− 6, 3} d) \ {−3, 3} f) \ {0, 1 2 , 3 2 }
x−5 −1
2. a) = si x ≠ −5 et x ≠ 5.
25 − x 2 x+5
x−3 1
b) = si x ≠ −6 et x ≠ 3.
x 2 + 3 x − 18 x+6
x 2 − 9 x + 18 x−6
c) = si x ≠ − 4 3 et x ≠ 3.
3 x 2 − 5 x − 12 3x + 4
4 x 2 + 24 x + 36 x+3
d) = si x ≠ −3 et x ≠ 3.
4 x 2 − 36 x−3
2 x3 − x2 x2
e) = si x ≠ −5 et x ≠ 1
2.
2 x2 + 9 x − 5 x+5
6 x2 + 3 x − 3 3( x + 1 )
f) = si x ≠ 0, x ≠ 1 et x ≠ 3
2.
2 x ( 2 x − 3)
2
8 x − 16 x + 6 x
3 2
x2 − 2 x + 1 4 x2 + 4 4 ( x − 1)
3. a) × 2 = si x ∉ {−2, 0, 1}.
x + x
3 x + x−2 x( x + 2)
3 x 2 + 15 x2 + 2 x + 1 3( x2 + 5)
b) × = si x ∉ {−15, −1, 1} .
x2 + 16 x + 15 x −1
2 ( x + 15 )( x − 1)
1 − x2 5 x 2 + 14 x − 3 − ( x + 1)
c) × = si x ∉ {−3, 1 5 , 1, 5}.
5 x2 − 26 x + 5 x + 2x − 3
2 x−5
x 2 − 25 x+5 ( x − 5 )( 2 x + 1 )
d) ÷ = si x ∉ {−5, −2, − 1 2 , 7}.
x2 − 5 x − 14 2 x 2 − 13 x − 7 x+2
2 x2 − x x2 4
e) ÷ = si x ∉ {0, 1 2} .
4x − 4x + 1 8x − 4
2 x
49 − x 2 2 x 2 − 13 x + 15 − ( 7 + x )( x − 6 )
f) ÷ = si x ∉ {−3, 3 2 , 5, 6, 7}.
x2 − 4 x − 21 2 x 2 − 15 x + 18 ( x + 3 )( x − 5 )
5x 5 5
g) − = si x ∉ {−3, 3}.
x2 − 9 2 x − 6 2 ( x + 3)
1 2 12 x+2
h) + + 3 = si x ∉ {−3, 0, 3}.
x − 3 x2 + 3 x x − 9x x ( x − 3)
x+3 2x − 1 3 x 2 + 8 x + 11
i) + 2 = si x ∉ {− 4, −1, 2}.
x2 − x − 2 x + 2x − 8 ( x + 1)( x − 2 )( x + 4 )
6x 5 3 x − 10
j) − = si x ∉ {−2, − 1 2 , 2}.
2 x2 + 5 x + 2 2 x2 − 3 x − 2 ( x + 2 )( x − 2 )
Exercices A.11
2. a) S = {− 1 3 , 6} d) S = ∅
b) S = {− 4} e) S = {1 4 , 3 2}
3 − 21 3 + 21 f) S = {− 5 2}
c) S = ,
4 4
3. a) S = { 7 11} c) S = {− 6} e) S = {5}
b) S = ∅ d) S = {− 3 4 , 2} f) S = {− 8 3 , 3}
578 Réponses aux exeRcices De L’annexe
Exercices A.12
1. a) La courbe ne représente pas une fonction, car il existe au moins une droite
verticale coupant la courbe en plus d’un point.
b) La courbe représente une fonction, car aucune droite verticale ne coupe la courbe
en plus d’un point.
c) La courbe représente une fonction, car aucune droite verticale ne coupe la courbe
en plus d’un point.
d) La courbe ne représente pas une fonction, car il existe au moins une droite
verticale coupant la courbe en plus d’un point.
2. a) f ( −2 ) = 6 ( −2 ) + 2 = −10
f (1 2) = 6(1 2) + 2 = 5
f ( 3) = 6 ( 3) + 2 = 20
f ( x + h) = 6 ( x + h) + 2 = 6 x + 6 h + 2
b) f ( −2 ) = 2 ( −2 )2 − 8 = 0
f ( 1 2 ) = 2 ( 1 2 ) − 8 = − 15 2
2
f ( 3) = 2 ( 3)2 − 8 = 10
f ( x + h ) = 2 ( x + h )2 − 8 = 2 x 2 + 4 xh + 2 h2 − 8
3
c) f ( −2 ) = = −1
2 ( −2 ) + 1
3 3
f (1 2) = =
2(12) + 1 2
3 3
f ( 3) = =
2 ( 3) + 1 7
3 3
f ( x + h) = =
2 ( x + h) + 1 2x + 2h + 1
d) f ( −2 ) = 3( −2 ) + 7 − 5 = − 4
f (1 2) = 3( 1 2 ) + 7 − 5 = 17
2 − 5 ≈ −2, 085
f ( 3) = 3( 3) + 7 − 5 = −1
f ( x + h) = 3( x + h ) + 7 − 5 = 3 x + 3h + 7 − 5
3. a) Dom f = d) Dom g = [ − 7 3 , ∞[
b) Dom h = \ {− 1 2} e) Dom h =
c) Dom f = \ {0, 2} f) Dom g = [1, 4[ ∪ ]4, ∞[
Exercice A.13
a) (f g )( x ) = −2 x + 4 , Dom f g = , ( g f )( x ) = −2 x − 4 et Dom g f = .
b) (f g )( x ) = 3 x 2 + 10 , Dom f g = , ( g f )( x ) = 9 x 2 + 6 x + 4 et Dom g f = .
c) (f g )( x ) = 4 x 4 + 12 x 2 + 8, Dom f g = , ( g f )( x ) = 2 x 4 − 4 x 2 + 5
et Dom g f = .
d) (f g )( x ) = 2 x + 3 , Dom f g = [ − 3 2 , ∞[ , ( g f )( x ) = 2 x + 3 et
Dom g f = [ 0, ∞[ .
Réponses aux exeRcices De L’annexe 579
e) (f g )( x ) = 3 x + 1, Dom f g = [ − 1 3 , ∞[ , ( g f )( x ) = 3 x + 3 − 2 et
Dom g f = [ −3, ∞[ .
f) (f g )( x ) = −2 x − 1 , Dom f g = ]− ∞, − 1 2 ], ( g f )( x ) = 1 − 2 x − 2 et
Dom g f = [ 2, ∞[ .
Exercices A.14
25
20 f ( x) = 5x − 1
15 ( 3, 14 )
10
( 1, 4 )
5
–1 0 1 2 3 4 x
–5
–10
–3 –2 –1 0 1 2 3 4 x
–2
–4 ( 1, −5 )
–6
–8
( 3, −9 )
–10 f ( x ) = −2 x − 3
6
3
5 f ( x) = x+2
( 3, 17 4 ) 4
4
( 1, 11 4 )
3
2
1
–4 –3 –2 –1 0 1 2 3 4 x
–1
–2
5
4 f ( x) = 4
3
2
1
–1 0 1 2 3 4 x
–1
–2 –1 0 1 2 3 x
–1 f ( x) = − 1 2
–2
–3
1
f ( x) = 0
–2 –1 0 1 2 3 x
–1
–2
2. a) y = 3 x − 5 c) y = 3
4x + 3
2 e) y = −1
b) y = − 4 x − 7 d) y = 2
5x + 14
5 f) y = 0
Exercice A.15
a) La parabole décrite par f ( x ) = −3 x 2 + 6 x + 9 est ouverte vers le bas. Son
sommet est le point (1, 12 ), ses zéros sont x1 = 3 et x2 = −1, son ordonnée à
l’origine est 9, son domaine est Dom f = et son image est Ima f = ]− ∞, 12 ].
Réponses aux exeRcices De L’annexe 581
( 1, 12 )
12
( 2 , 9 )
8 ( 0 , 9 )
4
( −1, 0 ) ( 3, 0 )
–3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 x
–4
–8
–12
( −2 , −15 )
( 4 , −15 )
–16
f ( x ) = −3 x 2 + 6 x + 9
y
f ( x ) = 4 x2 + 4 x + 3
30
( −3, 27 ) ( 2 , 27 )
25
20
15
( −2 , 11 ) ( − 1 2 , 2 ) 10 ( 1, 11 )
5
( −1, 3 ) ( 0 , 3 )
–4 –3 –2 –1 0 1 2 3 x
–5
4
2 ( 2 , 0 )
–2 –1 –2 0 1 2 3 4 5 6 x
( 1, −2 ) ( 3, −2 )
–4
–6
–8 ( 0 , − 8 ) ( 4 , − 8 )
–10
–12 f ( x ) = −2 x 2 + 8 x − 8
–14
–16
( −1, −18 ) –18 ( 5, −18 )
–20
582 Réponses aux exeRcices De L’annexe
36
33 ( 5, 34 )
30
( −1, 28 ) 27 f ( x ) = 4 x 2 − 15 x + 9
24
21
18
15
12 ( 4 , 13 )
9 ( 0 , 9 )
6
3 ( 3 4 , 0 ) ( 3, 0 )
–2 –1 –30 1 2 3 4 5 6 x
–6
( 15 8 , − 81 16 )
70 f ( x ) = 9 x 2 + 24 x + 16
( − 4, 64 )
60
50
( 1, 49 )
40
30
( −3, 25 )
20
( 0 , 16 )
10
( −1, 1 )
( −2 , 4 )
–5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 x
( −4 ) –10
3 , 0
5
( 1, −1 )
–3 –2 –1 0 1 2 3 4 5 x
–5 ( 2 , − 6 )
( 0 , − 6 )
–10
–15
( −1, −21 ) –20 ( 3, −21 )
–25
–30
–35
–40 f ( x ) = −5 x 2 + 10 x − 6
( −2 , − 46 ) –45 ( 4 , − 46 )
–50
Réponses aux exeRcices De L’annexe 583
g) La parabole décrite par f ( x ) = 2 x 2 + 6 x + 3 est ouverte vers le haut. Son sommet est
−3 − 3 −3 + 3
le point ( − 3 2 , − 3 2 ), ses zéros sont x1 =
≈ −2, 366 et x2 = ≈ − 0, 634,
2 2
son ordonnée à l’origine est 3, son domaine est Dom f = et son image est
Ima f = [ − 3 2 , ∞[ .
Voici la représentation graphique de la fonction f ( x ) = 2 x 2 + 6 x + 3 :
12
(− 4 , 11 ) ( 1, 11 )
10
8
f ( x ) = 2 x2 + 6 x + 3
6
4
( −3, 3 ) ( 0 , 3 )
( −3 + 3
2 , 0 ) 2
–5 –4 –3 –2 –1 0 1 2 x
–2
( − 3 2 , − 3 2 )
( −3 − 3
2 , 0 ) –4
2
( 7 4 , 27 64 )
( 1, 0 ) ( 5 2 , 0 )
–2 –1 0 1 2 3 4 5 x
–2 ( 3, − 3 4 )
( 0 , − 15 8 )
( 4 , − 27 8 )
–4
( −1, − 21 4 )
–6
f ( x ) = − 3 4 x2 + 21
8x − 15
8
–8
–10
Exercice A.16
Exercice A.17
a) x = 23 c) x = 1 e) x = 1
6
b) x = 3
2 d) Aucune solution. f) x = 15
4
Exercices A.18
ln 15
1. a) x = ≈ 1, 232 d) x = − 1 2 et x = 3
2.
2 ln 3
log 0, 002 5 − 2 3 ln 3 + 3 ln 5
b) x = − ≈ 1, 534 e) x = ≈ −13, 822
3 ln 5 − 2 ln 3
ln ( 1 4 ) − ln 4
c) t = ≈ 6, 931 f) x = ≈ −1, 413
− 0, 2 2 ln 4 − ln 6
584 Réponses aux exeRcices De L’annexe
2. a) x = 22 c) x = 37
12 e) x = 0
b) x = − 12 5 d) x = 1 et x = 4
3. f) x = −2 et x = 5
2.
Exercices A.19
1. a) 420° c) −340°
b) 247, 5° d) Environ −171, 89° .
4π 5π 17π 7π
2. a) rad b) − rad c) rad d) − rad
3 12 6 4
3. a) (− 2
2 ,
2
2 ) c) ( 3
2 , − 2
1
) e) (− 3
2 , 2
1
)
b) ( 0, 1) d) (− 1
2 ,
3
2 ) f) ( −1, 0 )
4. a) cos ( − 5 π 4 ) = − 2
2 sec ( − 5 π 4 ) = − 2
sin ( − 5 π 4 ) = 2
2 cosec ( − 5 π 4 ) = 2
tg ( − 5π 4 )= −1 cotg ( − 5π 4 )= −1
b) cos ( 540° ) = −1 sec ( 540° ) = −1
sin ( 540° ) = 0 cosec ( 540° ) n’est pas définie.
tg ( 540° ) = 0 cotg ( 540° ) n’est pas définie.
c) cos ( 10 π
3 )= −1 2 sec ( 10 π 3 ) = −2
2 3
sin ( 10 π 3 ) = − 3
2 cosec ( 10 π 3 ) = −
3
3
tg ( 10 π 3 ) = 3 cotg ( 10 π 3 ) =
3
5. a) cos 48° ≈ 0, 669 sec 48° ≈ 1, 494
sin 48° ≈ 0, 743 cosec 48° ≈ 1, 346
tg 48° ≈ 1, 111 cotg 48° ≈ 0, 900
b) cos ( 5 π 9 ) ≈ − 0, 174 sec ( 5 π 9 ) ≈ −5, 759
sin ( 5 π 9 ) ≈ 0, 985 cosec ( 5 π 9 ) ≈ 1, 015
tg ( 5π
9 )≈ −5, 671 cotg ( 5 π 9 ) ≈ − 0, 176
Exercices A.20
1 cosθ 1
1. a) cotg θ + sin θ cosθ = + sin θ cosθ définition de cotg θ
cotg θ sin θ cosθ
sin θ
cosθ sin θ
=
sin θ
+ sin θ cosθ multiplication
n par l’inverse
cosθ
cosθ sin θ
= sin θ cosθ + sin θ cosθ
sin θ cosθ
distributivité
= 1 identité 1
sin t cos t
b) tg t + cotg t = + définitions de tg t et de cotg t
cos t sin t
sin 2 t + cos 2 t
= mise au même dénominateu
ur
cos t sin t
1
= identité 1
cos t sin t
1 1
=
cos t sin t
multiplication de fractions
1 cos x 1 cos x
c) − = − définition de tg x
sin x tg x sin x sin x
cos x
1 cos 2 x
= − multiplication par l’inversee
sin x sin x
1 − cos 2 x
= soustraction de fractions
sin x
sin 2 x
= identité 1 : 1 − cos 2 x = sin 2 x
sin x
= sin x simplification du facteur commun
d) sin ( π 6 + θ ) + cos ( π 3 + θ )
= ( sin π 6 cosθ + cos π 6 sin θ ) + ( cos π 3 cosθ − sin π 3 sin θ ) identités 4 et 5
1 − cos ( 2 x ) 1 − (1 − 2 sin 2 x )
e) = identiités 9 et 12
sin ( 2 x ) 2 sin x cos x
1 − 1 + 2 sin 2 x
= distributivité
2 sin x cos x
2 sin 2 x
= regroupement des termes semblables
2 sin x cos x
sin x
= simplification des facteurs communss
cos x
= tg x définition de tg x
=
( cos2 θ + 2 cosθ sin θ + sin 2 θ ) − ( cos2 θ − 2 cosθ sin θ + sin 2 θ ) distributivité
cos 2 θ + cosθ sin θ − sin θ cosθ − sin 2 θ
4 cosθ sin θ
= regroupement des termes sem
mblables
cos 2 θ − sin 2 θ
2 ( 2 sin θ cosθ )
= mise en évidence de 2 au numérateur
cos 2 θ − sin 2 θ
2 sin ( 2θ )
= identités 11 et 12
cos ( 2θ )
= 2 tg ( 2θ ) définition de tg ( 2θ )
1 − tg 2 θ 1 − tg 2 θ + 1 + tg 2 θ
i) +1= mise au mêême dénominateur
1 + tg θ
2 1 + tg 2 θ
2
= regroupement des termes semblables
1 + tg 2 θ
2
= identité 2
sec 2 θ
2
= définition de sec θ
1
cos 2 θ
= 2 cos 2 θ multiplication par l’inverse
cos x sin x
−
cotg x − tg x sin x cos x
j) = définitions de cotg x et de tg x
cotg x + tg x cos x sin x
+
sin x cos x
cos 2 x − sin 2 x
= sin x cos x mise au même dénominateur
cos 2 x + sin 2 x
sin x cos x
cos 2 x − sin 2 x sin x cos x
= multiplicatio
on par l’inverse
sin x cos x cos 2 x + sin 2 x
cos 2 x − sin 2 x
= simplification des facteurs communs
cos 2 x + sin 2 x
cos ( 2 x )
= identités 1 et 11
1
= cos ( 2 x )
1
sec 2 θ cos 2θ
k) = définition de sec 2 θ
2 − sec 2 θ 1
2−
cos 2 θ
1
cos 2θ
= mise au même dénominateu
ur
2 cos 2 θ − 1
cos 2 θ
1 cos 2 θ
= multiplication par l’inverse
cos 2 θ 2 cos 2 θ − 1
1
= simplification du facteur commun
2 cos 2 θ − 1
1
= identité 10
cos ( 2θ )
= sec ( 2θ ) définition de sec ( 2θ )
1
l) sec 2 ( t 2 ) = définition de sec 2 ( t 2 )
cos 2 ( t 2 )
1
= identité 14
1 1
2 + cos ( 2 t 2 )
2 1
= car = 2
1 + cos t 1
2
2. On a
sin (π + θ ) = sin π cosθ + cos π sin θ identité 5
= − sin θ
Réponses aux exeRcices De L’annexe 587
De même,
sin (π − θ ) = sin π cosθ − cos π sin θ identité 5
= sin θ
Par conséquent, sin (π ± θ ) = ∓ sin θ . Par ailleurs,
cos (π + θ ) = cos π cosθ − sin π sin θ identité 4
= − cosθ
De même,
cos (π − θ ) = cos π cosθ + sin π sin θ identité 4
= − cosθ
Par conséquent, cos (π ± θ ) = − cosθ . On peut alors obtenir les autres fonctions
trigonométriques :
sin (π ± θ ) ∓ sin θ
tg (π ± θ ) = = = ± tg θ
cos (π ± θ ) − cosθ
1 1
cosec (π ± θ ) = = = ∓ cosec θ
sin (π ± θ ) ∓ sin θ
1 1
sec (π ± θ ) = = = − sec θ
cos (π ± θ ) − cosθ
cos (π ± θ ) − cosθ
cotg (π ± θ ) = = = ± cotg θ
sin (π ± θ ) ∓ sin θ
Exercice A.21
Exercices A.22
2 5, 85
cosθ = ≈ 0, 341 9 sec θ = = 2, 925
5, 85 2
30, 222 5 2
tg θ = ≈ 2, 748 7 cotg θ = ≈ 0, 363 8
2 30, 222 5
C’est l’ordonnée du point de rencontre de la droite avec Taux de variation instantané (p. 80)
l’axe des y, soit l’axe des ordonnées. Le taux de variation instantané de la fonction f ( x ) en
x = a est la pente de la droite tangente à la courbe décrite
Pente d’une droite (p. 76)
par la fonction f ( x ) en x = a . Il est donné par
La pente de la droite y = mx + b est la valeur de m. Elle
f ( a + ∆ x) − f ( a )
est donnée par lim
∆x→ 0 ∆x
variation de y ∆y y − y1
m = = = 2 ou
variation de x ∆x x2 − x1
f ( b) − f ( a )
où ( x1, y1 ) et ( x2, y2 ) sont deux points de la droite tels lim
b→ a b−a
que x1 ≠ x2 .
Taux de variation moyen (p. 77)
Point anguleux (p. 93)
Le taux de variation moyen de la fonction f ( x ) sur l’inter
Le point ( a, f ( a )) est un point anguleux de la courbe
valle [ a, b] est
décrite par la fonction f ( x ) si la fonction f ( x ) est conti
∆f f ( b) − f ( a )
nue en x = a et si =
∆x b−a
f ( a + ∆ x) − f ( a ) f ( a + ∆ x) − f ( a ) Il correspond à la pente de la droite sécante joignant les
lim − ≠ lim +
∆ x→ 0 ∆x ∆ x→ 0 ∆x points ( a, f ( a )) et ( b, f ( b)).
Point d’inflexion (p. 339)
Valeurs critiques (p. 262)
Un point ( c, f ( c )) de la courbe décrite par la fonction
Les valeurs critiques d’une fonction f ( x ) sont les valeurs de
f ( x ) est un point d’inflexion de f ( x ) s’il se produit un
x ∈ Dom f pour lesquelles f ′ ( x ) = 0 ou f ′ ( x ) n’existe pas.
changement de concavité en x = c .
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Sources des photographies
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Chapitre 4
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Chapitre 6
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Index
dérivable en un point, 86, 135 Forme indéterminée, 32-44, 56 limite à l’, 18-21, 55
dérivée, 86-91, 135 Formule(s) limite à moins l’, 20-21
de la puissance d’une, 123-126 de dérivation, 94-107, 191-200 Inflexion, point d’, 335-342, 358
de la somme ou de la différence quadratique, 385 Instantané(e),
de deux, 97-98 Fractions algébriques, 380-384 taux de variation, 80-81
du produit de deux, 99-100 différence de deux, 36 vitesse, 6, 7-11, 55, 84
du produit d’une constante par une, domaine des, 380 Intersection de deux ensembles, 365
96-97 équations à une variable contenant des,
du quotient de deux, 100-103 Intervalle(s), 367-368
386
en un point, 86-88, 135 continuité sur un, 54-55
domaine des, 386
discontinue en un point, 47-49, 56 de croissance, 258-263
produit de deux, 381
discontinuité d’une, 45-46 de décroissance, 258-263
quotient de deux, 382
domaine d’une, 12, 322-323, 358, 389 fermé, extremums absolus sur un,
simplification, 380
279-285
esquisse de la courbe décrite par une, somme de deux, 382
fermé, extremums relatifs sur un,
342-357
G 270-274
exponentielle(s), 154-156, 206, 401-404
fonction continue sur un, 54-56
continuité des, 157 GALILEI, Galileo, 91, 222-223, 291
non fermé, extremums absolus sur un,
dérivation des, 154-176 Gauche, limite à, 13, 14-16, 56 285-291
dérivée d’une, 164-168 GAUSS, Carl Friedrich, 73 non fermé, extremums relatifs sur un,
extremums absolus d’une, 277-291, 305
GIRARD, Albert, 32 285-291
sur un intervalle fermé, 279-285
Globaux, extremums, voir Extremums Inverses, fonctions trigonométriques,
sur un intervalle non fermé, 285-291
absolus 200-206, 412-413
extremums relatifs d’une, 258-277, 305
sur un intervalle fermé, 270-274 GOMPERTZ, Benjamin, 219 Irréductibles, facteurs, 377
sur un intervalle non fermé, 285-291 Grandeur de la vitesse, 108-110
graphique d’une, 108-110, 388 Graphique d’une fonction, 388 J
identité, dérivée de, 95-96 et de sa dérivée, 108-110 JACOBI, Carl Gustav Jacob, 4, 152
image d’une, 390 GUDERMANN, C., 4
limite d’une, 14
K
GUNTER, Edmund, 181
linéaire, 393-395 KEPLER, Johannes, 291, 348
logarithmiques, 160-162, 207, 401-404 H KOVALEVSKY, Sonya, 5
continuité des, 162-163 HADAMARD, Jacques Salomon, 153
dérivation des, 154-176 L
HARDY, G. H., 89
dérivée des, 169-171 LAGRANGE, Joseph Louis, 256, 291
HERMITE, Charles, 152-153, 156
logistique, 212, 362 LAPLACE, P. S., 4
maximum absolu d’une, 277, 305 HILBERT, David, 24
Le Lièvre et la Tortue, 244
maximum relatif d’une, 263, 305 HOSPITAL, Antoine de L’, 91, 291
LEIBNIZ, Gottfried Wilhelm, 44, 91, 120,
minimum absolu d’une, 277, 305 HUILIER, Simon L’, 89 154, 156, 291
minimum relatif d’une, 263, 305 HUYGENS, Christiaan, 256 Lemniscate de Bernoulli, 132, 348
ordonnée à l’origine d’une, 390
point d’inflexion d’une, 318, 319, 335-347, I L’HOSPITAL, Guillaume de, 91, 291, 320
349-354, 356, 358-360, 362, 364 Identité(s), L’HUILIER, Simon, 89
puissance, dérivée de la, 103-107 dérivée de la fonction, 95-96 Liés, taux, 220-253
quadratique, 395-397 trigonométriques, 185-186, 408-411 Limite(s), 12, 55
racine carrée, 30-31, 399-401 Image d’une fonction, 390 à droite, 13, 14-16, 56
rationnelle, 32-39, 56 à gauche, 13, 14-16, 56
Implicite,
représentation graphique d’une, voir à l’infini, 18-21, 55
dérivation, 129-135
Graphique d’une fonction à moins l’infini, 20-21
équation, 129
tableau des signes d’une, 113-118 calcul de, 158-159, 163-164, 183-186
Incertitude,
transcendantes, 154, 206 d’une fonction, 14
absolue, 239, 241
dérivée des, 150-219 estimation d’une, 11-22
calcul d’, 238-241
trigonométriques, 404-408 et fonction, 154-207
relative, 239, 241
continuité des, 181-182 exponentielle, 153-160, 164-168, 206
dérivation des, 176-200 Indépendante, variation de la variable, 75 logarithmique, 103, 154, 160, 169-176,
inverses, 200-206, 412-413 Indéterminée, 207
réciproques, voir Fonctions trigono- forme, 32-44, 56 trigonométrique, 176-207
métriques inverses forme, évaluation de limites de, 32-44 évaluation d’une, 22-26
valeur absolue, 31, 398-399 Infini(e), à l’infini, 28-32
valeur critique d’une, 262, 305 arithmétique de l’, 28-29 forme indéterminée, 32-44
variation d’une, 74-77 évaluation d’une limite à l’, 28-32 stratégies, 29-32
zéro d’une, 390 limite, 16-17, 56 finie, 11-13
604 INDEX
P = 2 ( a + b) A = 4π r 2 1 1
= b− p sin α sin β = 2 [ cos(α − β ) − cos (α + β )]
a r bp
h A = bh 4π r 3
V = 1
n n sin α cos β = 2 [ sin (α − β ) + sin (α + β )]
θ = ab sin θ 3 ab = anb
b n cos ( 2θ ) = 1 − 2 sin 2 θ
n
a a
= n
Cylindre circulaire b b
cos ( 2θ ) = 2 cos2 θ − 1
Cercle mn mn
b = b
cos ( 2θ ) = cos2 θ − sin 2 θ
C = 2π r A = 2 π rh
r h Propriétés des logarithmes sin ( 2θ ) = 2 sin θ cosθ
A= π r2 V = π r2 h
logb MN = logb M + logb N sin 2 θ = 1 [1 − cos ( 2θ ) ]
r 2
M cos2 θ = 1 [1 + cos ( 2θ ) ]
logb = logb M − logb N 2
Cône circulaire N
arcsec θ = arccos ( 1 θ )
Secteur circulaire (θ est en radians)
logb M q = q logb M
A = π r r 2 + h2 = π r arccosec θ = arcsin ( 1 θ )
L = rθ h π r2 h log a N
L logb N =
r θr2 V = arctg ( 1 θ ) + π si θ < 0
3 log a b arccotg θ =
A= 1 si θ > 0
θ 2 r arctg ( θ )
log10 N = log N
c d du dv d du
a b (u ± v) = ± ( cotg u ) = −cosec 2 u
a sin θ = cosθ = k ∞ 0 dx dx dx dx dx
c c
a sin θ −∞ si k < 0
θ tg θ = = k 0+ d dv du d du
b cosθ ∞ si k > 0 ( uv ) = u +v ( sec u ) = sec u tg u
b dx dx dx dx dx
∞ si k < 0 d n d du
k 0− ( x ) = nx n −1 ( cosecu ) = − cosec u cotg u
Quart de cercle trigonométrique −∞ si k > 0 dx dx dx
du dv
y 0 si 0 < b < 1 v −u
b∞ d u dx dx d 1 du
= ( arcsin u ) =
∞ si b > 1 dx v v2 dx 1 − u 2 dx
3
2
( 0, 1 )
∞ si 0 < b < 1 d n du d −1 du
1
2
2 b− ∞ ( arccos u ) =
( u ) = nu n−1
,
2 , 2 0 si b > 1 dx dx dx 1 − u 2 dx
π
π
2
2 du d 1 du
3
1 ∞ si 0 < b < 1 d u
π 3 , 2 logb 0 + ( e ) = eu ( arctg u ) =
−∞ si b > 1 dx dx dx 1 + u 2 dx
4 2
90°
π
60°
du d −1 du
°
6 −∞ si 0 < b < 1 d u
( b ) = bu ln b ( arccotg u ) =
45
logb ∞ dx dx dx 1 + u2 dx
° ∞ si b > 1
30
0° 0 ( 1, 0 ) d 1 du d 1 du
( ln u ) = ( arcsec u ) =
x dx u dx dx u u 2 − 1 dx
d 1 du d −1 du
( logb u ) = ( arccosec u ) =
dx u ln b dx dx u u2 − 1 dx