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REPUBLIQUE DU

REPUBLIC OF CAMEROON
CAMEROUN
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Paix – Travail – Patrie Peace – Work – Fatherland
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RAPPORT D’EXECUTION DU
BUDGET DE L’ETAT
POUR L’EXERCICE 2020
SOMMAIRE
SOMMAIRE..............................................................................................................i
LISTE DES TABLEAUX, GRAPHIQUES ET ANNEXES........................................ii
SIGLES ET ABREVIATIONS................................................................................. iii
RESUME EXECUTIF ..............................................................................................1
INTRODUCTION .....................................................................................................4
PREMIERE PARTIE : RESSOURCES BUDGETAIRES ........................................7
1.1. Recettes internes ........................................................................................8
1.2. Emprunts et dons ...................................................................................... 13
DEUXIEME PARTIE : CHARGES BUDGETAIRES ............................................ 15
2.1. Dépenses par nature économique........................................................... 15
2.2. Cas particuliers des dépenses sociales ................................................. 19
TROISIEME PARTIE : RESULTATS BUDGETAIRES ......................................... 20
3.1. Soldes budgétaires ................................................................................... 20
3.2. Autres indicateurs de gestion budgétaire............................................... 22
3.3. Financement .............................................................................................. 22
3.4. Gestion de la trésorerie ............................................................................ 23
QUATRIEME PARTIE : THEMATIQUES PARTICULIERES LIEES A
L’EXECUTION DU BUDGET ................................................................................ 26
4.1. Gestion budgétaire spécifique ................................................................. 26
4.2. Situation de la passation et de l’exécution des marchés publics au 31
décembre 2020 ................................................................................................. 34
4.3. Problématiques particulières ................................................................... 37
CONCLUSION ...................................................................................................... 42
ANNEXES ...............................................................................................................v
TABLE DE MATIERES ...................................................................................... xviii

i
LISTE DES TABLEAUX, GRAPHIQUES ET ANNEXES
Liste des figures
Figure 1: Structure des recettes internes........................................................................................... 8
Figure 2: Structure des recettes fiscales ( en %) ................................................................................ 9
Figure 3: Poids des composantes des recettes non fiscales en 2020 .............................................. 13
Liste des tableaux
Tableau 1: Ressources budgétaires de l’exercice 2020...................................................................... 7
Tableau 2 : Réalisations des impôts majeurs de la DGI (en milliards de FCFA) ................................ 10
Tableau 3: Exécution des recettes douanières (en milliards) .......................................................... 12
Tableau 4: Réalisations des recettes non fiscales (en milliards) ...................................................... 12
Tableau 5: Emprunts (en milliards) .................................................................................................. 14
Tableau 6: Exécution globale du budget en dépenses (en milliards) ............................................... 15
Tableau 7: Exécution des dépenses sociales en 2020 (en milliards) ................................................ 19
Tableau 8: Synthèse de l’exécution budgétaire (en milliards) ......................................................... 20
Tableau 9: Évolution des soldes budgétaires de 2019 à 2020 (en milliards) ................................... 21
Tableau 10: Quelques indicateurs de gestion budgétaire ............................................................... 22
Tableau 11: Présentation des emplois et ressources de financement (En milliards) ...................... 23
Tableau 12: Situation des apurements des arriérés de l’Etat à fin 2020 (en milliards) ................... 24
Tableau 13: Répartition des ressources obtenues des OTA par maturité. ...................................... 25
Tableau 14: Répartition des ressources financières du CAS-COVID par source de financement .... 28
Tableau 15 : Répartition des dépenses ordonnancées par grandes masses ................................... 28
Tableau 17: Exécution des dépenses du CAS-COVID par administration (en millions) .................... 29
Tableau 18: Exécution du CAS-COVID par programme (en milliers de FCFA) .................................. 33
Tableau 19 : Exécution des dépenses au titre ressources transférées aux communes (en milliards )
.......................................................................................................................................................... 34
Tableau 20 : Performances globales de la passation et de l’exécution des marchés publics au 31
décembre 2020. ............................................................................................................................... 36
Tableau 21: Situation des dépenses exécutées en procédures exceptionnelles en 2020 ............... 38
Tableau 22 : Avances de trésorerie .................................................................................................. 39
Tableau 23 : Situation des régies en 2019 et 2020 .......................................................................... 39

Liste des annexes :


Annexe 1: Evolutions opérées par poste budgétaire entre la LFI et la LFR 2020 (en milliards) .........v
Annexe 2 : Dépenses par programmes et administrations et institutions ....................................... vii
Annexe 3 : Exécution des ressources d’investissement transférées aux communes (En milliers) ... xv

ii
SIGLES ET ABREVIATIONS
AE: Autorisation d’Engagement
AFD : Agence Française de Développement
AMBACAM : Ambassade du Cameroun
ANR : Attestation de Non Redevance
APE : Accords de Partenariat Economique
BCT : Balance des Comptes du Trésor
BE : Balance d’Entrée
BEAC : Banque des Etats de l’Afrique Centrale
BIP : Budget d’Investissement Public
BTA : Bons du Trésor Assimilables
BTP : Bâtiments et Travaux Publics
C2D : Contrat Désendettement Développement
CA : Chiffre d’Affaires
CAA : Caisse Autonome d’Amortissement
CAN : Coupe d’Afrique des Nations
CEMAC : Communauté Economique et Monétaire de l’Afrique
Centrale
CIME : Centre des Impôts des Moyennes Entreprises
COCAN : Comité d’Organisation de la CAN
COPPE : Comptage Physique du Personnel de l’Etat
CP : Crédit de Paiement
CSPH : Caisse de Stabilisation des Prix des Hydrocarbures
CTD : Collectivité Territoriale Décentralisée
CUT : Compte Unique du Trésor
DGD : Direction Générale des Douanes
DGI : Direction Générale des Impôts
DGTCFM : Direction Générale du Trésor, de la Coopération Financière
et Monétaire
DIT : Douala International Terminal
DTS : Droits de Tirage Spéciaux
EP : Etablissements Publics
EVP : Equivalent Vingt Pieds
FINEX : Financement Extérieur
FMI : Fonds Monétaire International
HALCOMI : Halte au Commerce Illicite
ID : Interventions Directes
IISF : Initiative Inspecteur des Impôts Sans Frontières
INS : Institut National de la Statistique

iii
IRPP : Impôt sur le Revenu des Personnes Physiques
IS: Impôt sur les Sociétés
LF : Loi de Finances
MAG : Manque à Gagner
OT : Obligations du Trésor
OTA : Obligations du Trésor Assimilables
PEC : Prise en Charge
PEF : Programme Economique et Financier
PIB : Produit Intérieur Brut
PLANUT : Plan d’urgence Triennal
PME : Petite et moyenne Entreprise
RAP : Restes A Payer
RI : Ressources Intérieures
SGS : Société Générale de Surveillance
SNH : Société Nationale des Hydrocarbures
SONARA : Société Nationale de Raffinage
TEC : Tarif Extérieur Commun
TIMP : Taux d'Intervention Moyen Pondéré
TSPP : Taxe Spéciale sur les Produits Pétroliers
TVA : Taxe sur la Valeur Ajoutée

iv
RESUME EXECUTIF
Le budget 2020 a été exécuté dans un environnement marqué par les effets de
la pandémie de Covid-19 qui a impacté négativement la situation économique
de notre pays. Ce contexte a justifié l’adoption en juin 2020 d’une loi de finances
rectificative qui a revu à la baisse le montant du budget et créé un Fonds spécial
de Solidarité Nationale pour la lutte contre le coronavirus et ses répercussions
économiques et sociales (CAS-COVID).
L’exécution budgétaire a été caractérisée par un niveau satisfaisant de
mobilisation des ressources compte tenu de la situation, avec une performance
relativement bonne enregistrée au niveau des recettes internes par rapport aux
prévisions révisées, ainsi qu’une maitrise dans l’exécution globale des
dépenses qui ont été contenues dans la limite prévisionnelle.
A fin décembre 2020, l’exécution budgétaire se présente comme suit :
Un solde budgétaire global déficitaire de 815,2 milliards en-dessous de la
prévision révisée de 986,6 milliards. En effet, initialement projeté à 2,1% du PIB
dans loi de finances et revu à 4,5% dans la LFR, le déficit budgétaire s’est
finalement établi à 3,6% du PIB.
- Exécution du budget en ressources
Les ressources budgétaires mobilisées à fin décembre 2020 s’élèvent à
4 500,2 milliards pour une prévision révisée de 4 409,0 milliards, soit un taux de
réalisation de 102,1%. Elles comprennent les recettes internes (recettes
pétrolières et recettes non pétrolières) et les ressources de trésorerie. Toutefois,
par rapport à 2019, les ressources budgétaires baissent de 605,6 milliards en
lien avec l’atonie de l’activité économique.
Les recettes internes ont été réalisées à hauteur de 3 177,5 milliards pour une
prévision révisée de 2 848,5 milliards, soit un taux de réalisation de 111,5%. Ce
résultat est le fait du dépassement des prévisions tant au niveau des recettes
pétrolières que non pétrolières. En effet, pour un objectif révisé de 269,7
milliards, les recettes pétrolières ont été recouvrées à hauteur de 428,2
milliards, soit un taux d’exécution de 158,8%. Les recettes non pétrolières
quant à elles ont été mobilisées pour un montant de 2 749,3 milliards sur les
prévisions de 2 578,8 milliards, soit un taux d’exécution de 106,6% du fait d’un
bon recouvrement des recettes fiscales.
Les recettes fiscales ont été recouvrées à hauteur de 2 560,6 milliards à fin
décembre 2020, en dépassement de 185,8 milliards par rapport à l’objectif
révisé de 2 374,8 milliards.
1
Ce résultat est surtout lié aux performances enregistrées dans le recouvrement :
- de l’IS non pétrolières, qui a été collecté à hauteur de 352,3 milliards
contre 330,1 milliards prévus, soit un écart positif de 22,2 milliards.
- des droits d’accises qui se sont chiffrés à 283,9 milliards, soit un écart
de 60,1 milliards par rapport aux prévisions révisées de 223,8 milliards ;
- de la TSPP, qui a été recouvrée à hauteur de 135,7 milliards, pour une
prévision révisée de 112,8 milliards.
Comparées à la même période de 2019, les recettes fiscales diminuent de 207,7
milliards consécutivement au faible recouvrement des recettes de TVA (-194,4
milliards) et des droits de douane à l’importation (-44,2 milliards).
S’agissant des recettes non fiscales, elles ont été recouvrées à hauteur de
188,7 milliards, en retrait de 15,3 milliards par rapport à la prévision de 204
milliards de la loi de finances rectificative. Comparativement à 2019, les recettes
non fiscales sont en hausse de 24,2 milliards.
Les ressources de trésoreries s’établissent à 1 475,5 milliards pour une
prévision révisée de 1 697,5 milliards, soit un taux de réalisation de 86,9%. Elles
comprennent les emprunts et dons.
Les emprunts ont été mobilisés pour un montant de 1 440,6 milliards au regard
de leur prévision de 1 595,5 milliards dans la LFR, soit un taux de réalisation de
90,3%. Ils englobent les tirages sur les prêts projets (449,5 milliards), les prêts
FMI (268,3 milliards), les appuis budgétaires (110,3 milliards), les emprunts
bancaires (181,0 milliards), les autres emprunts extérieurs (45,4 milliards) et les
émissions de titres publics. Les émissions de titres publics sur les marchés
monétaire et financier ont permis de mobiliser 386,1 milliards contre 420
milliards prévus, en lien avec le réaménagement opéré dans le calendrier des
émissions, consécutif à l’impact de la Covid-19 sur la mobilisation des appuis
budgétaires ainsi que sur le comportement des marchés.
Quant aux dons, ils ont été mobilisés à hauteur de 34,9 milliards pour une
prévision de 102 milliards.
- Exécution du budget en dépenses
A fin décembre 2020, les dépenses ont été globalement exécutées à hauteur
de 4 363,6 milliards pour une prévision révisée de 4 409 milliards, soit un taux
d’exécution de 99,0%. Elles se déclinent comme suit :
Les dépenses courantes (hors intérêts de la dette) sont de 2 536,1 milliards
pour une prévision de 2 241,0 milliards, soit un taux d’exécution de 113,2%.

2
Elles sont constituées des dépenses de personnels qui s’élèvent à 1 052,0
milliards pour une prévision de 1 040,1 milliards, soit un taux d’exécution de
101,1% ; des dépenses de biens et services réalisées pour 876,0 milliards sur
une dotation révisée de 666,7 milliards, soit un taux d’exécution de 131,4% ;
enfin, des transferts et subventions réalisés à 608,1 milliards, pour une
prévision de 534,2 milliards, soit un taux d’exécution de 113,8%. Par rapport à
2019, les dépenses courantes diminuent de 96,5 milliards en lien avec la baisse
des subventions.
Les dépenses en capital ont été exécutées à hauteur de 1 061,9 milliards pour
une prévision de 1 254,3 milliards, soit un taux d’exécution de 84,7%.
Comparées à 2019, les dépenses en capital baissent de 424,6 milliards. Cette
diminution s’explique par l’apparition de la crise sanitaire qui a occasionné les
ruptures d’approvisionnement et ralenti plusieurs chantiers d’infrastructures.
Les dépenses d’investissement sur ressources propres s’élèvent à 566,3
milliards sur une dotation de 542,2 milliards, soit un taux d’exécution de
104,4 %. Les dépenses d’investissement sur financement extérieur se
situent à 470,0 milliards sur une dotation de 684,0 milliards, soit un taux
d’exécution de 68,7 %.
Le service de la dette publique a été exécuté à hauteur de 765,6 milliards sur
une prévision révisée de 913,7 milliards, soit un taux d’exécution de 83,8%.
Comparativement à 2019, il est en diminution de 271,1 milliards.
Le service de la dette publique intérieure se situe à 412,2 milliards, pour une
prévision de 539,7 milliards, soit un taux d’exécution de 76,4%. Il inclut
notamment les remboursements des crédits de TVA de 79,0 milliards et le
paiement des arriérés intérieurs pour un montant de 259,5 milliards. Par rapport
à 2019, il diminue de 124,0 milliards (-23,1%).
Le service de la dette publique extérieure s’élève à 353,4 milliards sur une
prévision de 374 milliards, soit un taux d’exécution de 94,5%. Il se répartit en
217,9 milliards au titre du principal et 135,5 milliards pour les intérêts.
Comparativement à 2019, il baisse de 147,1 milliards (-29,4%).
Concernant en particulier les dépenses sociales, elles se sont établies à 731,9
milliards sur une prévision révisée de 739,5 milliards, soit un taux d’exécution
de 99%. En intégrant les dépenses des filets sociaux, le montant des dépenses
sociales s’établit à 756,9 milliards. Toutefois, ce niveau est inférieur de 15,1
milliards au seuil minimal (772 milliards) attendu en 2020 dans le cadre du
Programme Economique et Financier appuyé par le FMI.

3
INTRODUCTION
Le présent rapport a pour objet de rendre compte de l’exécution du budget de
l’Etat pour l’exercice 2020, autorisé par la loi de finances N°2019/023 du 24
décembre 2019, modifiée et complétée par l’ordonnance N°2020/001 du 03 juin
2020. Il est destiné à l’information du public et participe de la transparence
budgétaire conformément à la loi N°2018/011 du 11 Juillet 2018 portant Code
de transparence et de bonne gouvernance dans la gestion des finances
publiques. Il décrit la situation d’exécution des recettes et des dépenses du
budget de l’Etat et revient de façon spécifique sur certains problèmes rencontrés
dans la gestion budgétaire au cours de l’exercice.
En 2020, le budget de l’Etat s’est exécuté dans un contexte marqué par la
pandémie du coronavirus qui a impacté négativement la situation économique
et financière de notre pays.
Sur le plan international, on note :
− une croissance économique en berne dans la plupart des pays. Ainsi,
selon les estimations du FMI1, le PIB s’est contracté de 3,3% du fait de
la récession observée dans le groupe des pays avancés (-4,7%) et dans
le groupe des pays émergents et en développement (-2,2%). En 2020,
suivant les pays, la croissance s’est établie à -3,5% aux Etats-Unis, -
4,9% en Allemagne, -8,2% en France, et 2,3% en Chine ;
− une contraction de la croissance de 2,6% en Afrique subsaharienne, en
lien avec les résultats enregistrés au Nigeria (-3,2%) et en Afrique du
Sud (-7,5%). Ces deux économies, portées par les exportations, ont été
sévèrement touchées par les restrictions à l’activité économique induites
par la pandémie de Covid-19 ;
− une chute de la croissance de 4,2 points dans la CEMAC à -2,1% ;
− une contraction du commerce mondial de 8,5%, en raison de la faible
demande des produits de base et des ruptures d’approvisionnement ;
− une diminution de la production des services, de la consommation et la
réduction des investissements face à de fortes incertitudes ;
− un fléchissement de l’inflation étant donné que les baisses de la
demande globale et des prix du carburant ont été plus que compensées
par l’augmentation des coûts en raison des ruptures
d’approvisionnement ;

1
Perspectives de l’économie mondiale Avril 2021
4
− un creusement des déficits et une hausse de la dette publique dans de
nombreux pays.
Au plan national, on relève :
− un taux de croissance de 0,7% du PIB en 2020 sur une prévision initiale
de 4,1% ;
− la chute des cours du pétrole en deçà du niveau des hypothèses de la loi
de finances initiale qui les fixait à 57,9 dollars américains;
− la persistance des crises sociopolitique et sécuritaire dans l’Extrême
Nord, le Nord-Ouest et le Sud-Ouest ;
− l’organisation des premières élections régionales et, celles couplées
législatives et municipales ;
− l’apparition de la Covid-19 qui a évidemment réduit les marges de
manœuvre budgétaire.
Pour y faire face, le Cameroun a intégré l’initiative des pays du G20, relative à
la suspension temporaire du service de la dette. En outre, une loi de finances
rectificative intégrant les implications budgétaires et financières de la Covid-19
a été adoptée en juin 2020 avec notamment, la création d’un compte
d’affectation spéciale dénommé Fonds Spécial de Solidarité Nationale pour la
lutte contre le Coronavirus et ses répercussions économiques et sociales (CAS
Covid-19).
Le rapport d’exécution du budget pour le compte de l’exercice 2020 comporte
quatre (04) parties : la première est consacrée à l’exécution du budget en
recettes, où sont analysées les recettes internes recouvrées et les ressources
extérieures encaissées ; la deuxième partie s’intéresse à l’exécution du budget
en dépenses et présente les dépenses exécutées, c’est-à-dire, celles qui ont
été effectivement ordonnancées ; la troisième partie traite de l’équilibre
budgétaire et des opérations de trésorerie ; la quatrième partie quant à elle,
revient sur les problématiques liées à l’exécution du budget.

5
Encadré 1 : Changements induits par l’ordonnance N°2020/001 du 03 juin 2020 sur
les grandes rubriques du budget
▪ Les ressources
Les ressources du budget général de l’Etat, compte tenu de la pandémie du Covid-19,
ont été revues à la baisse de 768,7 milliards (-20,7%) par rapport à la loi de finances
initiale 2020 résultant de :
- une baisse de 587,4 milliards des recettes fiscales : 2 374,8 milliards contre
2 962,2 milliards dans la LFI sous l’hypothèse d’une récession économique
conjuguée à la mise en place des mesures volontaristes de soutien fiscal aux
agents économiques.
- une baisse de 173,3 milliards des recettes pétrolières : 269,7 milliards contre
de 443 milliards dans le budget initial sous l’hypothèse de la chute du prix mondial
du baril de pétrole et de la baisse de 14,3% de la production pétrolière.
- une baisse de 8 milliards de recettes non fiscales : 204 milliards contre 212
milliards dans le budget initial.

▪ Les dépenses
Les dépenses ont été revues à la baisse de 542,7 milliards et une réallocation a été
effectuée afin de dégager des marges budgétaires pour la riposte contre la pandémie.
Ainsi, on a enregistré :
- une baisse de 30 milliards des dépenses de personnel : 1 036,2 milliards
contre 1 066,2 milliards dans la loi de finances initiale, reposant sur le gel partiel
du paiement des rappels sur salaires sur les six derniers mois de l’exercice 2020 ;
- une baisse de 103 milliards des dépenses de biens et services : 677 milliards
contre 780 milliards en loi de finances initiale, en lien avec la réduction des crédits
dédiés aux frais administratifs des ministères et institutions ;
- une baisse de 69,5 milliards des transferts et subventions : 527,9 milliards
contre 597,4 milliards dans le budget initial, répercutée en totalité sur l’enveloppe
constituée pour la compensation des manques à gagner de la SONARA et des
marqueteurs ;
- une baisse de 130 milliards des dépenses d’investissement sur ressources
propres : 570,3 milliards contre 700,3 milliards en loi de finances initiale, en raison
de l’annulation des nouveaux projets jugés moins prioritaires;
- une diminution de 112 milliards des dépenses d’investissement sur
financement extérieur : 684 milliards contre 796 milliards dans le budget initial
sous l’hypothèse de la réduction projetée des apports des partenaires bilatéraux
au titre de l’Aide Publique au Développement (APD) ;
- une diminution de 17,6 milliards des intérêts de la dette : 202,3 contre 219,9
milliards en loi de finances initiale 2020.
Le budget des CAS passe de 43,7 milliards en loi de finances initiale à 223,7 milliards
dû à la création du Compte d’Affectation Spéciale dénommé « Fonds Spécial de solidarité
Nationale pour la Lutte contre le Coronavirus et ses répercussions économiques et
sociales » d’un montant de 180 milliards.
▪ Le financement du déficit budgétaire
Le déficit budgétaire qui résulte de la révision des recettes et des dépenses de l’Etat, y
compris les dépenses du Fonds Spécial de solidarité nationale pour la lutte contre le
coronavirus et ses répercussions économiques et sociales, se chiffre à 986,6 milliards
contre 512,5 milliards en loi de finances initiale, soit une augmentation de 474,1 milliards.

6
PREMIERE PARTIE : RESSOURCES BUDGETAIRES
Les ressources budgétaires comprennent les recettes internes, les emprunts et
les dons. A fin décembre 2020, les ressources budgétaires mobilisées s’élèvent
à 4 500,2 milliards, soit un taux d’exécution de 102,1% par rapport à la loi de
finances rectificative. Comparativement à 2019, elles baissent de 605,6
milliards (-11,9%). Cette situation s’explique principalement par la faible
mobilisation des recettes internes, du fait des conséquences de la crise
sanitaire.
Tableau 1: Ressources budgétaires de l’exercice 2020
Ecart
L.F.I. L.F.R. Janv-déc 19 Janv-déc 20
réal. Taux
2020- d'execution
2019 (%)
RUBRIQUES 2020 2020 Réalisations Réalisations
(a) (b) (c) (d) (d) - ( c ) (d) / (b)

A- RECETTES INTERNES 3 617,2 2 848,5 3 517,3 3 177,5 -339,8 111,5


I-Recettes pétrolières 443,0 269,7 584,5 428,2 -156,3 158,8
1-Redevance SNH 341,5 169,7 471,5 321,4 -150,1 189,4
2- IS pétrole 101,5 100,0 113,0 106,8 -6,2 106,8
II- Recettes non pétrolières 3 174,2 2 578,8 2 932,8 2 749,3 -183,5 106,6
1- Recettes fiscales 2 962,2 2 374,8 2 768,3 2 560,6 -207,7 107,8
a- Recettes des impôts et taxes 2 103,0 1 724,8 1 947,2 1 852,8 -94,4 107,4
dont - TVA 808,1 621,6 739,6 616,4 -123,2 99,2
- IS non pétrole 370,0 330,1 345,5 352,3 6,8 106,7
- Droits d'accises 220,0 186,7 207,3 245,5 38,2 131,5
- Droits d'enreg.et timbre 126,2 91,3 122,6 105,3 -17,3 115,3
- TSPP 135,0 112,8 128,7 135,7 7,0 120,3
b- Recettes douanières 859,2 650,0 821,1 707,8 -113,3 108,9
dont - Droit de douane/import. 359,4 276,8 345,2 301,0 -44,2 108,7
- TVA import 402,8 295,3 394,1 319,9 -74,2 108,3
- Droits d'accises/import. 49,9 37,1 33,8 38,4 4,6 103,6
- Droits de sortie 36,7 26,4 31,7 32,7 1,0 123,9
2- Recettes non fiscales 212,0 204,0 164,5 188,7 24,2 92,5
B- EMPRUNTS ET DONS 1 334,5 1 697,5 1 588,5 1 475,5 -113,0 86,9
Emprunts 1 232,5 1 595,5 1 455,2 1 440,6 -14,6 90,3
- Prêts projets 767,0 655,0 772,2 449,5 -322,7 68,6
- Prêts FMI 44,0 225,6 44,7 268,3 223,6 118,9
- Appuis budgétaires 71,5 214,9 183,3 110,3 -73,0 51,3
- Emission titres publics 320,0 420,0 334,2 386,1 51,9 91,9
- Emprunts bancaires 30,0 80,0 70,0 181,0 111,0 226,3
-Autres emprunts extérieurs 50,8 45,4 -5,4
Dons 102,0 102,0 133,3 34,9 -98,4 34,2
TOTAL RESSOURCES DU BUDGET GENERAL 4 951,7 4 409,0 5 105,8 4 500,2 -605,6 102,1
Source : MINFI/DP

7
1.1. Recettes internes
Les recettes internes sont constituées des recettes pétrolières et des recettes
non pétrolières mobilisées sur le territoire national. Les recettes internes
perçues au cours de l’exercice 2020 s’élèvent à 3 177,5 milliards pour des
prévisions de 2 848,5 milliards, soit un taux de réalisation de 111,5%. Elles
enregistrent une baisse de 339,8 milliards (-9,7%) par rapport à l’année 2019
du fait de l’impact de la covid-19.
Figure 1: Structure des recettes internes

83,3% 86,5%

16,7% 13,5%

2019 2020

Recettes Pétrolières Recettes non Pétrolières

Source : MINFI/DGB

1.1.1. Recettes pétrolières


En 2020, les recettes pétrolières recouvrées se chiffrent à 428,2 milliards pour
un objectif annuel révisé de 269,7 milliards, soit un taux de réalisation de
158,8%. Cette bonne mobilisation est attribuable à des cours moyens effectifs
du pétrole brut (41,3 dollars US/baril) relativement plus élevés que ceux retenus
dans la loi de finances rectificative (35,6 dollars US/baril). Par rapport à 2019,
les recettes pétrolières chutent de 156,3 milliards (-26,7%). Elles se
répartissent en 321,4 milliards de redevance SNH et 106,8 milliards d’Impôt sur
les Sociétés (IS) pétrolières. Le poids des recettes pétrolières dans les recettes
internes est de 13,5% en 2020 contre 16,7% en 2019.
1.1.2. Recettes non pétrolières
Les recettes non pétrolières sont composées des recettes fiscales et des
recettes non fiscales. Les recettes non pétrolières ont été recouvrées à hauteur
de 2 749,3 milliards, en baisse de 183,5 milliards (-6,3%) par rapport à l’exercice
2019. L’objectif annuel révisé de 2 578,8 milliards a été atteint, avec un taux de
réalisation de 106,6 %.
1.1.2.1. Recettes fiscales
Au titre de l’exercice 2020, les recettes fiscales ont été mobilisées à hauteur de
2 560,6 milliards pour une prévision annuelle de 2 374,8 milliards, soit un taux
8
de réalisation de 107,8%. Cette performance s’observe au niveau des deux
composantes que sont les impôts et taxes et les recettes douanières.
Comparées à 2019, les recettes fiscales sont en baisse de 207,7 milliards (-
7,5%).
Les recettes des impôts et taxes représentent 72,4% et les recettes douanières
27,6% des recettes fiscales.
Figure 2: Structure des recettes fiscales (en %)

72,4

27,6

Recettes des impots et taxes Recettes douanières

Source : MINFI/DGB

1.1.2.1.1. Recettes des impôts et taxes


Sur un objectif révisé de 1 724,8 milliards, la DGI a mobilisé les recettes des
impôts et taxes à hauteur de 1 852,8 milliards en 2020, soit un taux de
réalisation de 107,4%. Cette performance s’explique par le bon comportement
des soldes annuels versés en mars 2020 au titre des activités de 2019, la
progression du rendement des paiements spontanés pour les trois premiers
mois de 2020 et l’apport non négligeable des mesures nouvelles.
Par nature de recettes, les impôts et taxes ci-après connaissent une bonne
performance :
− les droits d’accises : sur un objectif de 186,7 milliards, un montant
de 245,5 milliards a été mobilisé, soit un taux de réalisation de
131,4% (+58,8 milliards). Cette performance découle de
l’application intégrale de la réforme retenue par la LF 2019 dès le
début de l’exercice 2020 et portant sur l’élargissement du champ
d’application desdits droits aux bouquets des programmes et
contenus audiovisuels numériques avec un apport de 3,2 milliards ;

− l’Impôt sur les Revenus des Capitaux mobiliers (IRCM) : 54,2


milliards mobilisés pour un objectif de 42,6 milliards, soit un taux
de réalisation de 127,3%, du fait des paiements de l’IRCM sur les
dividendes plus importants que prévu ;
9
− l’IS non pétrolières : 352,3 milliards mobilisés avec un taux de
réalisation de 106,7%, du fait de la bonne tenue des soldes annuels
payés au mois de mars 2020 ;
− la TSPP : sur un objectif de 112,8 milliards, l’administration fiscale
a mobilisé 135,7 milliards ce qui représente un taux de réalisation
de 120,3%, du fait notamment de l’accroissement des volumes des
produits pétroliers consommés et de l’apurement de la dette de
certains marketeurs ;
− les droits et taxes d’enregistrement : sur un objectif de 54,8
milliards, un montant de 66,1 milliards a été mobilisé, soit un taux
de réalisation de 120,6%, du fait de la révision à la hausse des
tarifs des droits d’enregistrement des marchés.
Comparativement à 2019, les recettes des impôts et taxes baissent de 94,9
milliards (-4,9%) en raison de la pandémie de Covid-19 qui a perturbé l’activité
économique et restreint les activités de contrôle et de recouvrement des arriérés
fiscaux. Cette situation a eu un impact négatif sur la mobilisation de la TVA (-
16,7%), des droits des timbres (-30,9%), de la TSR (-6,9%) et des recettes des
forêts (-6,2%).
Tableau 2 : Réalisations des impôts majeurs de la DGI (en milliards de FCFA)
Objectifs Réalisations Taux Variation (%)
Impôts et taxes au d'exécution
31/12/2020 2020 2019 (%) 2020/2019
Impôt/Sociétés non pétrolières 330,1 352,3 344,4 106,7 +2,3
Traitements et Salaires 167,4 164,3 164,4 98,1 -0,1
Revenus des Capitaux Mobiliers 42,6 54,2 47,6 127,3 +13,9
Prélèvement Spécial (TSR) 81,6 85,5 91,9 104,8 -6,9
TVA 621,7 616,4 739,7 99,1 -16,7
Taxe Spéciale/Produits
112,8 135,7 128,8 120,3 +5,3
Pétroliers
Droits d'accises 186,7 245,5 207,3 131,5 +18,4
Recettes des forêts 20,9 17,3 18,5 83,0 -6,2
Droits et taxes d'enregistrement 54,8 65,4 64,2 119,3 +1,9
Droits de Timbre 36,5 39,2 56,7 107,3 -30,9
Autres recettes des impôts 69,6 77,6 84,2 111,5 -7,8
Source : DGI & Balance des Comptes du Trésor

1.1.2.1.2. Recettes douanières


L’objectif initial en matière de recettes douanières fixé à la DGD pour l’année
2020 était de 859,2 milliards. Il a été ramené à 650,0 milliards pour tenir compte
des effets de la crise sanitaire liés à la COVID 19. Dans ce contexte, un montant
de 707,8 milliards a été mobilisé, soit un taux de réalisation de 108,9%.

10
Ce taux de réalisation a été possible grâce à un ensemble de facteurs parmi
lesquels :
- L’expansion de l’activité au Port de Kribi qui a permis de mobiliser des recettes
douanières de 67,6 milliards en 2020 contre 23,4 milliards en 2019, soit une
hausse de 188,9% ;
- Les mesures nouvelles de la LF 2020 notamment, celles liées à la fiscalité
forestière qui ont permis d’accroitre de 1,0 milliard les droits de sortie ;
- Le recouvrement des liquidations des années antérieures à 2020 qui a généré
des recettes supplémentaires de 16,0 milliards hors marketeurs ;
- La dette de l’Etat a été apurée à hauteur de 21,2 milliards en 2020 contre 18,2
milliards en 2019 ;
- Les droits compromis se sont situés à 9,9 milliards en 2020 contre 8,8 milliards
en 2019 et les amendes portées à 12,5 milliards contre 9,4 milliards de FCFA
en 2019.
Par rapport aux 821,1 milliards recouvrés en 2019, les recettes douanières
baissent de 113,3 milliards (-13,8%). Cette baisse est imputable aux droits de
douane à l’importation (-12,8%) et à la TVA à l’importation (-18,8%).
Les éléments factuels qui expliquent ces évolutions sont entre autres :
- L’incendie des installations de la SONARA en mai 2019 qui a conduit la
société à ne pas honorer ses engagements relatifs au paiement des droits
et taxes tant pour les opérations passées que celles réalisées au cours de
l’année 2020. Pourtant au cours de l’année 2019, la SONARA avait apuré sa
dette à hauteur de 95,8 milliards ;
- La baisse des paiements de la dette des marketeurs de 42,5 milliards en
2020 ;
- le montant des manques à gagner en lien avec les APE en 2020 est de 8,8
milliards contre 7,8 milliards en 2019 ;
- La réduction de 18,7% de la valeur des échanges extérieurs sous l’action
conjuguée d’une diminution de 16,3% des importations et de 22,4% des
exportations.

11
Tableau 3: Exécution des recettes douanières (en milliards)
2019 2020 Variations
Taux
Réalisation LFR Réalisation Absolues Relatives
LIBELLES d’exécution (%)
Recettes douanières 821,1 650,0 707,8 108,9% -113,3 -13,8%
Droits de douane à l'importation 345,2 276,8 301,0 108,8% -44,2 -12,8%
TVA à l'importation 394,1 295,3 319,9 108,3% -74,2 -18,8%
Droits d'accises à l'importation 33,8 37,1 38,4 103,5% 4,6 13,6%
Droits de sortie 31,7 26,4 32,7 123,9% 1,0 3,2%
Taxe informatique 7,4 5,9 6,8 115,3% -0,6 -8,1%
Autres recettes des douanes 8,9 8,5 8,9 104,7% 0,0 0,0%
Source : DGD et DP

1.1.2.2. Recettes non fiscales


Elles sont constituées des revenus du domaine de l’État (redevances et loyers
pour l’utilisation du domaine de l’État, cessions d’éléments du patrimoine
immobilier de l’État) ; des recettes de services (produits de la vente de biens et
services) ; des cotisations pour la retraite ; du droit de transit pétrolier et des
autres recettes non fiscales (dividendes versés par les entreprises où l’État est
actionnaire etc.).
En 2020, les recettes non fiscales ont été mobilisées à hauteur de 188,7
milliards, soit un taux de réalisation de 92,5%. Comparativement à 2019, les
recettes non fiscales sont en hausse de 24,2 milliards. Cette évolution est
observable dans toutes ses composantes en particulier, les recettes des
services (+7,4 milliards), les autres recettes non fiscales (+7,2 milliards) et les
cotisations sociales (+6,8 milliards).
Ces résultats font suite à la tenue de la toute première conférence spéciale sur
la budgétisation des recettes non fiscales qui avait pour objectif d’améliorer les
prévisions et le recouvrement de cette catégorie de recettes. Ils découlent
également des opérations de contrôle des recettes de transport effectuées par
la DGB et d’une action conjointe MINFI/MINDCAF pour le recouvrement des
Restes à payer des revenus du domaine.
Tableau 4: Réalisations des recettes non fiscales (en milliards)
2019 2020 Variation (%) Ecart Taux
Libellés d’exécution (%)
Réalisation LFR Réalisation 2020/2019 2020/2019
2019
Revenu du domaine 4,1 4,2 5,1 24,6 1 121,7
Recettes des services 23,8 81,9 31,2 31,1 7,4 38,1
Cotisations pour la retraite 48,5 60,0 55,3 14,0 6,8 92,2
Droit de transit pétrolier 35,0 25,0 36,8 5,1 1,8 147,2
Autres recettes non fiscales 53,1 32,9 60,3 13,6 7,2 183,3
Total recettes non fiscales 164,5 204,0 188,7 14,7 24,2 92,5
Source : MINFI/DGB-DGTCFM

12
Figure 3: Poids des composantes des recettes non fiscales en 2020
Revenus du domaine; Recettes des
Autres recettes non services;
fiscales; 2,70%
16,60%
31,97%

Frais de passage
pipeline Doba-Kribi;
19,47%
Cotisation retraite;
29,26%

Source : MINFI/DGB-DGTCFM

1.2. Emprunts et dons


La loi de finances de 2020 a prévu au titre des emprunts et dons un montant de
1 697,5 milliards. Au terme de l’exercice, leur mobilisation est de 1 475,5
milliards, soit un taux d’exécution de 86,9%, en diminution de 113,0 milliards
par rapport à l’exercice 2019 (-7,1%).
1.2.1. Emprunts
Les emprunts sont constitués des prêts, des émissions des titres publics et des
emprunts bancaires. En 2020, les emprunts ont été mobilisés à hauteur de 1
440,6 milliards sur une prévision révisée de 1 595,5 milliards, soit un taux
d’exécution de 90,3%.
1.2.1.1. Prêts
Les prêts intègrent les prêts-projets et les prêts-programmes (prêts FMI et
autres appuis budgétaires). Les tirages sur les prêts projets sont de 449,5
milliards correspondant à un taux de réalisation de 68,6%. Par rapport à
l’exercice 2019, ils diminuent de 322,7 milliards (-41,8%).
S’agissant des prêts FMI, ils s’élèvent à 268,3 milliards sur une prévision de
225,6 milliards. Ce dépassement s’explique par les décaissements au titre de
la Facilité de Crédit Rapide (FCR) d’un montant de 223 milliards, pour aider le
Cameroun à faire face aux contraintes issues de la pandémie de Covid-19.
Les autres appuis budgétaires ont été mobilisés à hauteur de 110,3 milliards
essentiellement portés par la BAD. Leur taux d’exécution est de 51,3% par
rapport aux prévisions revues à 214,9 milliards.

13
1.2.1.2. Emission des titres publics
Initialement prévu à 320,0 milliards dans la loi de finances, le montant des
émissions de titres publics a été revu à 420 milliards par l’ordonnance
n°2020/001 du 03 juin 2020 modifiant et complétant certaines dispositions de la
loi n°2019/023 du 24 décembre 2019 portant loi de finances de la République
du Cameroun pour le compte de l’exercice 2020.
Le montant du financement du budget de l’exercice 2020 constitué des
émissions des obligations du Trésor et de l’encours additionnel des bons du
Trésor s’élève à 386,1 milliards et correspond à un taux d’exécution des
émissions des titres publics de 91,9 %.
1.2.1.3. Emprunts bancaires
Sur une prévision révisée de 80 milliards, les emprunts bancaires ont été
mobilisés à hauteur de 181,0 milliards, soit un taux d’exécution de 226,3%. Par
rapport à l’exercice 2019, ils sont en hausse de 111,0 milliards.
Tableau 5: Emprunts (en milliards)
2019 Variation Variation Taux
2020
Libellés Réalisation 2020/2019 2020/2019 d'exécution
(En Mds
LFI LFR Réalisation (%) (%)
FCFA)
Prêts projets 772,2 767 655 449,5 -322,7 -41,8 68,6
Prêts programmes 228 115,5 440,5 378,6 150,6 66,1 85,9
Prêts FMI 44,7 44 225,6 268,3 223,6 500,2 118,9
Autres appuis budgétaires 183,3 71,5 214,9 110,3 -73 -39,8 51,3
Émissions des titres publics 334,2 320 420 386,1 51,9 15,5 91,9
Emprunts bancaires 70 30 80 181 111 158,6 226,3
Autres emprunts extérieurs 50,8 45,4 -5,4 -10,6
TOTAL FINANCEMENT (BRUT) 1 455,2 1 232,5 1 595,5 1 440,6 -14,6 -1,0 90,3
Source : MINFI/DGTCFM-CAA

1.2.2. Dons
Les dons comprennent les dons-projets, et les dons-programmes issus de la
coopération avec les partenaires au développement. En 2020, les tirages sur
dons sont évalués à 34,9 milliards pour une prévision annuelle de 102,0
milliards, soit un taux de réalisation de 34,2%.

14
DEUXIEME PARTIE : CHARGES BUDGETAIRES
Les prévisions initiales de l’exercice 2020 ont été modifiées par l’ordonnance
N°2020/001 du 3 juin 2020 modifiant et complétant certaines dispositions de la
Loi N°2019/023 du 24 décembre 2019 portant Loi de finances de la République
du Cameroun pour l’exercice 2020. C’est sur la base des prévisions de cette
ordonnance qu’ont été calculés les taux d’exécution budgétaire.
Conformément à ces modifications, l’enveloppe globale des dépenses de
l’exercice 2020 est ainsi passée de 4 951,7 milliards à 4 409,0 milliards. Les
dépenses exécutées s’élèvent à 4 363,6 milliards, soit un taux d’exécution de
99,0%.
2.1. Dépenses par nature économique
Les dépenses de l’Etat comprennent les dépenses courantes (hors intérêts de
la dette), les dépenses en capital ainsi que le service de la dette publique. Leur
exécution est présentée sur la base des ordonnancements.

Tableau 6: Exécution globale du budget en dépenses (en milliards)

Ordonnan Ordonnance Taux Variatio


LFI 2020 LFR 2020 cement ment d'exécution n (%)
Libellés (%)
2019 2020
(a) (b) (c) (d) (d/b) (d/c)
A-DEPENSES COURANTES 2 443,5 2 241,0 2 632,6 2 536,1 113,2 -3,7
I - Dépenses de personnel 1 070,2 1 040,1 1 013,4 1 052,0 101,1 3,8
Traitements (Salaires) 1 010,3 980,2 959,5 978,6 99,8 2,0
Autres dépenses de personnel 59,9 59,9 53,9 73,4 122,5 36,2
II - Biens et services 759,4 666,7 894,5 876,0 131,4 -2,1
III - Transferts et subventions 613,9 534,2 724,7 608,1 113,8 -16,1
Bourses et subventions 391,2 311,5 503,7 374,2 120,1 -25,7
Transfert (Pensions y compris) 222,7 222,7 221,0 233,9 105,0 5,8
B-DEPENSES EN CAPITAL 1 496,3 1 254,3 1 486,5 1 061,9 84,7 -28,6
I - Dépenses d’investissement sur ressources
654,4 542,2 650,7 566,3 104,4 -13,0
internes
RI Administrations 543,7 435,4 506,7 419,4 96,3 -17,2
Dépenses d'intervention 110,7 106,8 144,0 146,9 137,5 2,0
II – Participation 30,0 19,3 36,1 16,8 86,9 -53,5
III - Réhabilitation / Restructuration 15,9 8,8 7,2 8,8 100,2 22,5
IV - Financement extérieur 796,0 684,0 792,5 470,0 68,7 -40,7
C - DETTE PUBLIQUE 1 011,9 913,7 1 036,7 765,6 83,8 -26,2
I - Dette publique intérieure 539,7 539,7 536,2 412,2 76,4 -23,1
Principal 417,8 417,8 415,5 259,5 62,1 -37,5
Intérêts 49,9 49,9 54,7 73,7 147,7 34,7
Remboursement Crédits TVA 72,0 72,0 66,0 79,0 109,7 19,7
II - Dette publique extérieure 472,2 374,0 500,5 353,4 94,5 -29,4
Principal 302,2 204,0 327,9 217,9 106,8 -33,5
Intérêts 170,0 170,0 172,6 135,5 79,7 -21,5
TOTAL (A+B+C) 4 951,7 4 409,0 5 155,8 4 363,6 99,0 -15,4
Source : MINFI/DGB

15
2.1.1. Dépenses courantes (hors intérêts de la dette)
Les dépenses courantes comprennent les dépenses de personnel, les achats
des biens et services, et les transferts et subventions. En 2020, elles
s’établissent à 2 536,1 milliards pour une prévision de 2 241,0 milliards, soit un
taux d’exécution de 113,2%. Par rapport à 2019, elles diminuent de 96,5
milliards en lien avec la baisse des bourses et subventions.
2.1.1.1. Dépenses de personnel
Les dépenses de personnel comprennent les traitements et salaires (93,5% du
total) et les autres dépenses de personnel (6,5%). Au titre de l’exercice 2020,
elles ont été exécutées à hauteur de 1 052,0 milliards pour une prévision de
1 040,1 milliards, soit un dépassement de 11,9 milliards.
Comparativement à 2019, les dépenses de personnel augmentent de 38,6
milliards (+3,8%) en raison de : i) l’accroissement de 3,14% en 2020 des
effectifs de 2019, sous l’effet principalement du recrutement des ex agents
temporaires dans certaines administrations et des enseignants du supérieur ; ii)
la poursuite de l’apurement de la dette des enseignants du MINESEC ; iii) la
prise en charge des chefs traditionnels. Toutefois, cette hausse de la masse
salariale a été atténuée par : i) le contrôle avant paiement des rappels qui a
permis de détecter plus de 2,3 milliards d’arriérés injustifiés ; ii) l’audit des
comptes des fonctionnaires et retraités décédés qui a permis de reverser 12,2
milliards dans les caisses du trésor public en 2020 sur les 19,9 milliards retracés
auprès des banques et micro finances en 2019 ; iii) l’opération de contrôle du
fichier des ayants droit et des bénéficiaires de la pension d’invalidité qui a induit
un gain annuel de 11,5 milliards ; iv) le toilettage et l’actualisation du fichier solde
consulaire qui a conduit à l’arrêt du paiement indus de 14 milliards.
Les autres dépenses de personnel quant à elles ont été exécutées à hauteur de
73,4 milliards en 2020 pour une prévision de 59,9 milliards, soit un taux
d’exécution de 122,5%. Comparativement à 2019 où elles étaient de 53,9
milliards, ces dépenses augmentent de 19,5 milliards (+36,2%).
2.1.1.2. Biens et services
Les dépenses des biens et services sont celles qui concernent les acquisitions
des biens et des services destinés au fonctionnement de l’administration. Le
niveau d’exécution de ces dépenses est de 876,0 milliards sur une dotation
révisée de 666,7 milliards, soit un dépassement de 209,3 milliards. Comparées
à l’exercice 2019, les dépenses de biens et services enregistrent une baisse de
18,5 milliards (-2,1%).

16
2.1.1.3. Transferts et subventions
Les dépenses de transferts et subventions sont composées des bourses et
subventions et, des pensions. Au terme de l’exercice 2020, ces dépenses
s’élèvent à 608,1 milliards pour une prévision de 534,2 milliards, soit un taux
d’exécution de 113,8%. Par rapport à l’exercice 2019, elles baissent de 116,6
milliards (-16,1%). La maitrise des transferts et subventions est essentiellement
attribuable à la baisse de 25,7% des bourses et subventions.
Les bourses et subventions sont constituées des subventions à verser, des
bourses et stages et des contributions. Elles ont été exécutées à hauteur de
374,2 milliards sur une dotation de 311,5 milliards, soit un taux d’exécution de
120,1%. Par rapport à 2019, les bourses et subventions enregistrent une baisse
de 129,5 milliards.
Les ordonnancements effectués au titre des transferts (y compris les pensions)
en 2020 s’élèvent à 233,9 milliards pour une dotation de 222,7 milliards, soit un
taux d’exécution de 105,0%. Par rapport à 2019, les transferts augmentent de
12,9 milliards.
2.1.2. Dépenses en capital
Les dépenses en capital sont celles qui participent à la formation brute de capital
fixe. Elles comprennent les dépenses d’investissement sur ressources internes
et les dépenses d’investissement sur financements extérieurs. En 2020, les
dépenses en capital ont été exécutées à hauteur de 1 061,9 milliards pour une
dotation de 1 254,3 milliards, soit un taux d’exécution de 84,7%. Comparées à
2019, les dépenses en capital sont en baisse de 424,6 milliards. Cette évolution
s’explique par l’apparition de la crise sanitaire ayant occasionné les ruptures
d’approvisionnement et ralenti plusieurs chantiers d’infrastructures.
2.1.2.1. Dépenses en capital sur ressources internes
Les dépenses en capital sur ressources propres exécutées en 2020 s’élèvent à
566,3 milliards sur une dotation de 542 ,2 milliards, soit un taux d’exécution de
104,4 %. Comparativement à l’exercice 2019, elles sont en baisse de 84,4
milliards (-13,0%).
S’agissant des modalités d’exécution, les crédits à gestion centrale se situe à
480,0 milliards pour une prévision de 455,3 milliards, soit un taux d’exécution
de 105,4%. Les crédits délégués et les ressources transférées aux communes
s’élèvent à 104,3 milliards pour une prévision de 115,0 milliards, soit un taux
d’exécution de 90,7%.
Les crédits à gestion centrale ont entre autres permis de :
- financer :(1) les projets relatifs à la CAN à hauteur de 43,7 milliards pour une
provision de 50,0 milliards. Il s’agit de : (i) la réhabilitation de certains stades
17
d’entraînement ; (ii) la construction et la réhabilitation des infrastructures
hôtelières et des voiries ; (iii) la mise à niveau des plateaux techniques de
certains hôpitaux ; (2) les projets du PLANUT à hauteur de 34,8 milliards sur
une dotation de 47,3 milliards, soit un taux d’exécution de 73,6%.
- mobiliser les fonds de contrepartie des projets à financements conjoints pour
un montant de 60,6 milliards sur une dotation de 60,3 milliards, soit un taux
d’exécution de 100,5% ;

2.1.2.2. Dépenses en capital sur financements extérieurs


Au terme de l’exercice 2020, les dépenses en capital sur financements
extérieurs s’élèvent à 470,0 milliards pour une prévision de 684 milliards, soit
un taux d’exécution de 68,7%. Par rapport à 2019, elles sont en baisse de 322,5
milliards (-40,7%).
La chute du niveau des décaissements de FINEX par rapport à 2019 s’explique
par :
- le ralentissement de certains grands projets d’infrastructure dans un contexte
de crise sanitaire ;
- l’aboutissement de la majorité des projets CAN ;
- un rallongement des délais de décaissement chez certains bailleurs.

2.1.3. Service de la dette publique


Le service de la dette publique comprend le service de la dette publique
extérieure et le service de la dette publique intérieure. Au titre de l’exercice 2020,
le service de la dette publique a été exécuté à hauteur de 765,6 milliards sur une
prévision révisée de 913,7 milliards, soit un taux d’exécution de 83,8%.
Comparativement à 2019, il est en diminution de 271,1 milliards.
Le ratio du service de la dette passe de 4,6% du PIB en 2019 à 3,3% en 2020.
La baisse de ce ratio se justifie par l’admission du Cameroun à l’Initiative du G20
sur la suspension temporaire du service de la dette pour faire face à la pandémie
de la Covid-19.
2.1.3.1. Service de la dette publique intérieure
Le service de la dette publique intérieure au titre de l’exercice 2020 se situe à
412,2 milliards, pour une prévision de 539,7 milliards, soit un taux d’exécution de
76,4%. Il inclut notamment les remboursements des crédits de TVA à hauteur de
79,0 milliards et le paiement des arriérés intérieurs pour un montant de 259,5
milliards. Par rapport à 2019, il diminue de 124,0 milliards (-23,1%).
2.1.3.2. Service de la dette publique extérieure
Au titre de l’exercice 2020, le service de la dette publique extérieure s’élève à
353,4 milliards sur une dotation de 374 milliards, soit un taux d’exécution de

18
94,5%. Il se répartit en 217,9 milliards au titre du principal et 135,5 milliards pour
les intérêts. Comparativement à 2019, il baisse de 147,1 milliards (-29,4 %).
2.2. Cas particuliers des dépenses sociales
Les dépenses sociales2 sont constituées des dépenses publiques relatives à la
réalisation des objectifs de développement social. En 2020, elles sont
constituées : (i) des dépenses totales des ministères de l’éducation de base,
des enseignements secondaires ainsi que celui de l’emploi et de la formation
professionnelle ; (ii) des dépenses courantes des ministères de la santé
publique, du travail et de la sécurité sociale, de la jeunesse et de l’éducation
civique, des affaires sociales, et de la promotion de la femme et de la famille.
A fin décembre 2020, les dépenses sociales base ordonnancement s’élèvent à
731,9 milliards sur une prévision révisée de 739,5 milliards, soit un taux
d’exécution de 99 %. En intégrant les dépenses des filets sociaux, le montant
des dépenses sociales s’établit à 756,9 milliards. Toutefois, ce niveau est
inférieur de 15,1 milliards au seuil minimal (772 milliards) fixé par le programme
économique et financier avec le FMI au cours de l’année 2020.
Tableau 7: Exécution des dépenses sociales en 2020 (en milliards)
Ordonnan-
TX ORDO.
CP initial (a) CP révisé (b) cement
(f)/(b) (en %)
global
A - DEPENSES COURANTES 728,6 709,1 705,8 99,5
Dépenses de personnel 559,9 559,2 558,3 99,9
Traitements (Salaires) 547 545,7 545,4 99,9
Autres dépenses de personnel 12,9 13,5 12,9 95,9
Biens et services 124,3 121,5 119,3 98,2
Biens et services Administrations 124,3 121,5 119,3 98,2
Dont C2D B & Sces Adm. 0,4 0,8 0,8 92,9
Transferts et subventions 44,5 28,5 28,2 98,8
Bourses et subventions 44,5 28,5 28,2 98,8
Dont : - Subv. à verser 44,2 28,4 28,1 98,8
- Bourses et stages 0,31 0,13 0,13 100
-Contributions 0 0 0
Pensions 0 0 0
B - DEPENSES EN CAPITAL 48,4 30,4 26,1 85,9
Dépenses d'investissement sur
25,8 27,8 24,1 86,5
ressources internes
RI Administrations 25,8 27,8 24,1 86,5
Dont C2D Inv 1,4 3 2,9 98,7
Financement extérieur 22,6 2,5 2 79,4
TOTAL 777,0 739,5 731,9 99,0
Projet filets sociaux 25,0
TOTAL GENERAL DEPENSES SOCIALES 756,9
Source : MINFI/DGB

2
D’après le Protocole d’Accord Technique du FMI.

19
TROISIEME PARTIE : RESULTATS BUDGETAIRES
La crise économique liée au coronavirus a provoqué un creusement des déficits
budgétaires dans plusieurs pays. Cette dégradation des finances publiques
s’est traduite par : i) l’augmentation des dépenses publiques pour soutenir
l’économie et faire face aux conséquences de la crise sanitaire et, ii) la baisse
des recettes budgétaires.
Au Cameroun, par contre, la loi de finances rectificative a revu à la baisse le
montant des dépenses et des recettes. Au terme de l’exercice, le déficit
budgétaire a été moins important que celui fixé dans la loi de finances
rectificative, soit 3,6% du PIB contre une prévision de 4,5%. Ce résultat
s’explique par un effort de maîtrise des dépenses ordonnancées (en réduction
45,5 milliards par rapport à la LFR) ainsi que des mesures fiscales portées par
la LFR qui ont permis une meilleure mobilisation des recettes internes (+329
milliards).
3.1. Soldes budgétaires
Le tableau ci-dessous fait la synthèse des ressources et dépenses budgétaires
au sens strict et permet de dégager les différents soldes.
Tableau 8: Synthèse de l’exécution budgétaire (en milliards)
RECETTES MONTANT DEPENSES MONTANT
I. BUDGET GENERAL
RECETTES INTERNES 3 212,3 DEPENSES COURANTES 2 706,5
Recettes fiscales brutes 2 560,5 Intérêts et commissions 209,2
Dont remboursement des crédits TVA 79,0 Allègement intérêts dette extérieure
Recettes fiscales nettes 2 481,5 Dépenses de personnel 1 050,2
Recettes pétrolières 428,2 Biens et services 821,9
Recettes non fiscales 188,7 Transferts courants 625,2
Total Recettes internes nettes 3 098,5 Dont subventions versées aux CAS
DONS 34,8 DEPENSES EN CAPITAL 1 047,3
Dons programmes 14,4 Financements extérieur 470,0
Dons projets 20,4 Ressources propres 552,3
RECETTES EXCEPTIONNELLES 0,0 Participation/Restructuration 25,0
Recettes de privatisations AUTRES DEPENSES 41,8
Prélèvements sur les recettes au profit du Fonds
spécial de solidarité national pour la lutte contre 152,8 Prêts nets 41,8
le Coronavirus
RECETTES NETTES BUDGET GENERAL 2 980,4 DEPENSES BUDGET GENERAL 3 795,6
II – COMPTES SPECIAUX DU TRESOR
Comptes d’affectation spéciale 161,9 Comptes d’affectation spéciale 161,9
Dont Fonds spéciale de solidarité pour la lutte Dont Fonds spéciale de solidarité pour la lutte
contre le coronavirus et ses répercussions 161,9 contre le coronavirus et ses répercussions 161,9
économique et sociale économique et sociale
Fonds de concours Covid-19 (Dons) 9,1 Fonds de concours Covid-19 9,1
Autres Comptes d'Affectation Spéciale Autres Comptes d'Affectation Spéciale 0,0
TOTAL RECETTES BUDGETAIRES TOTAL DEPENSES BUDGETAIRES DE
3 142,3 3 957,5
NETTES DE L'ETAT L'ETAT
III - SOLDES
Montant % du PIB
CAPACITE/BESOIN DE FINANCEMENT -773,4 -3,4
SOLDE GLOBAL -815,2 -3,6
SOLDE PRIMAIRE NON PETROLIER -1 034,2 -4,5
SOLDE DE REFERENCE DE LA CEMAC -831,3 -3,1
Source : DGB
20
3.1.1. Solde budgétaire global
Le solde budgétaire global est la différence entre les recettes et les dépenses
totales. Un solde négatif (lorsque les dépenses sont supérieures aux recettes) est
dit déficitaire. En 2020, le solde global est déficitaire de 815,2 milliards. La
détérioration de la situation des finances publiques a été moins prononcée malgré
l’impact budgétaire annoncé du choc de la pandémie du coronavirus.
En effet, initialement projeté à 2,1% du PIB dans loi de finances et revu à 4,5%
dans la LFR, le déficit budgétaire global s’est finalement établi contre toute attente
à 3,6% du PIB. Cette situation s’explique essentiellement par le recul moins
prononcé du niveau de mobilisation des recettes internes compte tenu de la
relative résilience économique observée, ainsi que du faible taux d’exécution des
dépenses d’investissement sur financement extérieur (FINEX) prévues en loi de
finances. Ces facteurs ont atténué l’impact budgétaire de l’augmentation des
dépenses liées à la lutte contre la pandémie et ses conséquences.
3.1.2. Solde primaire
Le solde primaire est la différence entre les recettes et les dépenses hors intérêt
de la dette. Il est un indicateur de la capacité du pays à faire face à ses
engagements sans recourir aux ressources extérieures.
En 2020, le solde primaire est déficitaire de 606,0 milliards sur une prévision
révisée de 901,4 milliards. Ce déficit est de 2,6% du PIB contre 2,5% en 2019.
3.1.3. Solde primaire non pétrolier
Le solde primaire non pétrolier est la différence entre le solde primaire et les
recettes pétrolières. Il est déficitaire de 1 034,2 milliards en 2020 contre 1143,9
milliards en 2019. Ce déficit est inférieur de 19,8 milliards par rapport au niveau
fixé dans la LFR.
Tableau 9: Évolution des soldes budgétaires de 2019 à 2020 (en milliards)
Montant Réalisation Réalisation Variation
Nature du solde
LFR 2020 2019 2020 2020/2019
Solde primaire -784,30 -559,4 -606,00 -46,6
% du PIB -3,4 -2,5 -2,6

Solde primaire non pétrolier -1 054,00 -1 143,90 -1 034,20 109,7

% du PIB -4,6 -5,1 -4,5

Solde global -986,60 -786,8 -815,20 -28,4


% du PIB -4,3 -3,5 -3,6
Source : MINFI/DGB

21
3.2. Autres indicateurs de gestion budgétaire
Généralement, l’état des finances publiques peut être analysé par une batterie
d’indicateurs, chacun étant adapté à une question, les insuffisances de l’un
pouvant être compensées par les caractéristiques de l’autre. Les indicateurs
permettent de comparer les résultats de l’exécution budgétaire aux objectifs de
surveillance multilatérale ou du programme économique et financier. Il s’agit
entre autres du :
➢ Solde budgétaire de référence (en % du PIB)
Il correspond au solde global hors pétrole augmenté de 80% du ratio moyen des
recettes pétrolières sur le PIB au cours des trois dernières années. En 2020, il
s’est établi à -3,2%. Il y a lieu de rappeler que ces 5 dernières années, ce solde
a été en dessous du seuil minimum de -1,5%.
➢ Taux de pression fiscale (en % du PIB)
Il définit l’importance relative des prélèvements obligatoires dans l’économie
nationale et traduit l’effort de recouvrement des ressources de l’Etat pour faire
face à ses charges. Le taux de pression fiscale hors recettes pétrolières est sur
une tendance baissière depuis 2018. En 2020, il s’établit à 11,6% inférieur au
seuil de 17%.
➢ Masse salariale/recettes fiscales (en %)
Cet indicateur mesure la capacité d’un Etat à supporter sa masse salariale à
partir des recettes fiscales mobilisées. Il doit toujours être strictement inférieur
à 35%. En 2020, le ratio masse salariale sur recettes fiscales s’établit à 45%.
Cette situation s’explique en partie par l’évolution des effectifs dans la fonction
publique et les effets de carrière.
Tableau 10: Quelques indicateurs de gestion budgétaire
Indicateurs Seuil 2016 2017 2018 2019 2020

Solde budgétaire de référence (en % du PIB) > -1,5% -5,3 -3,3 -2,9 -4,1 -3,2

Taux de pression fiscale (en % du PIB) > 17% 11,9 12,3 12,6 12,5 11,6

Masse salariale/recettes fiscales (en %) <35% 41 38 41 36 45


Source : MINFI/DP

3.3. Financement
3.3.1. Emplois
Outre le besoin de financement de 815,2 milliards découlant des opérations
budgétaires, le Gouvernement a fait face en 2020 à d’autres charges de
financement et de trésorerie d’un montant 704,6 milliards composées entre
22
autres de l’amortissement de la dette 468,9 milliards, de la réduction du stock
des arriérés de 92,6 milliards, et des paiements au profit des correspondants du
Trésor de 19,4 milliards.
3.3.2. Ressources
Pour couvrir ces besoins, l’État a mobilisé en 2020 des financements d’un
montant de 1 519,7 milliards, dont 449,6 milliards de prêts projets, 386,1
milliards d’émissions de titres publics, 378,6 milliards d’appuis budgétaires, 260
milliards de financement bancaire (hors titres publics y compris les tirages sur
le compte séquestre TVA de 79 milliards) et 45,4 milliards d’emprunts extérieurs
rétrocédés à certaines entreprises publiques dont la SONARA.
Tableau 11: Présentation des emplois et ressources de financement (En milliards)
BESOINS DE FINANCEMENT ET DE RESSOURCES DE FINANCEMENTS ET DE
MONTANT MONTANT
TRESORERIE TRESORERIE

Déficit budgétaire global 815,2 Prêts projets 449,6

Amortissement Dette structurée


386,1
(hors correspondants) 468,9 Emission des Titres publics

Dette extérieure 217,9 Appuis Budgétaires 378,6

Dette intérieure 251,0 Financement bancaire 260,0


Restes à payer Trésor/Dette non structurée
Compte séquestre TVA 79,0
CAA 92,6
Remboursement des crédits TVA 79,0 Autres Emprunts 45,4
Sortie nette de trésorerie au profit des
19,4
Correspondants
Ecart de financement 44,7

TOTAL 1 519,7 TOTAL 1 519,7


Source: DGB

3.4. Gestion de la trésorerie


La gestion de la trésorerie consiste, compte tenu du décalage entre le rythme
d’encaissement des ressources et le paiement des charges, à ajuster les
disponibilités financières de l’Etat à ses engagements au cours de l’année ; afin
d’éviter les ruptures de paiements mais également de minimiser les coûts de
financement et de faire un placement ou d’éviter la trésorerie oisive.
3.4.1. Apurements des arriérés
En 2020, l’Etat a poursuivi l’apurement de ses arriérés. Sur un stock de 547,70
milliards, des paiements de 413,07 milliards ont été effectués dont 376,85
milliards au titre des arriérés de 2019 et 36,22 milliards pour 2018 et les
exercices antérieurs. Au 31 décembre 2020, le stock des arriérés s’élève à
466,79 milliards en diminution de 80,91 milliards.

23
Tableau 12: Situation des apurements des arriérés de l’Etat à fin 2020 (en milliards)
Apurements
Stock au 1er janvier Stock au 31
Nature des dépenses
2020 2018 et décembre 2020
2019 Total
antérieurs

Autres dépenses de
15,43 0,56 13,49 14,05 14,09
personnel

Biens et services 170,66 6,74 129,34 136,09 131,33

Dépenses en capital 284,49 26,56 202,34 228,90 223,99

dont fonds de contrepartie 46,18 3,31 38,07 41,37 31,67

Transferts et subventions 58,93 1,52 24,01 25,53 84,03

Dette flottante 18,19 0,83 7,67 8,50 13,35

Total 547,70 36,22 376,85 413,07 466,79


Source : MINFI/DGTCFM

3.4.2. Recours au marché monétaire


Le recours par l’Etat au marché monétaire est motivé principalement par deux
raisons : (i) le financement des projets de développement à travers les
Obligations du Trésor Assimilables (OTA), et (ii) la couverture du gap de
trésorerie par les Bons du Trésor Assimilables (BTA). Au 31 décembre 2020, le
Trésor Public a permis de mobiliser un montant global de 774,6 milliards dont
413,9 milliards pour les BTA et 360,7 milliards pour les OTA.
Les remboursements des BTA s’élèvent à 382,7 milliards dont 196,0 milliards
pour les BTA émis en 2019 et 186,7 milliards pour ceux de 2020. Ce qui
correspond à des émissions nettes de 31,2 milliards ayant effectivement
contribué au financement du budget 2020.
S’agissant des OTA, le Gouvernement a fait le choix au courant de l’exercice
2020 d’accroître sa présence sur le marché des adjudications. Ce qui s’est
traduit par l’émission de dix (10) lignes d’obligations du Trésor assimilables pour
des maturités de 2, 3, 5, 6, 7 et 10 ans. Il convient de relever que la maturité de
5 ans a été la plus fructueuse.
Le volume global des OTA levées se situe à 360,7 milliards, en hausse de 120,5
milliards par rapport au montant levé au titre de l’exercice 2019. La répartition
des ressources obtenues à travers les OTA est présentée dans le tableau
suivant :

24
Tableau 13: Répartition des ressources obtenues des OTA par maturité.
Maturité (ans) Nombre de séances Montant levé (en milliards) Taux de rendement (%)
2 2 61,3 4,26
3 2 65,0 4,77
5 3 136,6 6,02
6 1 35,0 6,41
7 1 17,2 6,76
10 2 45 7,08
Source : MINFI/DGTCFM

Par ailleurs, les remboursements des OTA se sont élevés à 91,3 milliards et les
intérêts y relatifs sont de 15,7 milliards. Parallèlement, les intérêts sur eurobond
ont été réglés à hauteur de 37,9 milliards.
3.4.3. Situation du Compte Unique du Trésor
Le Compte Unique du Trésor (CUT) est un système unifié des comptes qui
donne une vision globale des disponibilités de l’Etat permettant ainsi de
minimiser les coûts de transactions et la trésorerie oisive. Ce compte a entre
autres pour objectifs :
- de permettre de disposer d’une information complète et en temps réel des
avoirs liquides de l’État dans le système bancaire ;
- de fluidifier le traitement des opérations de dépenses et de recettes du
circuit Trésor ;
- d’assurer un bon déroulement de l’exécution budgétaire à travers une
gestion optimale de la trésorerie qui permet d’éviter l’accumulation des
arriérés.

En 2020, pour une meilleure exécution budgétaire, la réforme du CUT s’est


poursuivie notamment par (i) la mise à jour du système d’informations et (ii) le
retour et la fermeture des comptes des entités publiques dans les banques
secondaires.

25
QUATRIEME PARTIE : THEMATIQUES PARTICULIERES LIEES A
L’EXECUTION DU BUDGET
Cette partie met en lumière des thématiques d’actualité ou des problématiques
qui pourraient affecter de manière négative l’exécution du budget. Il s’agit de
l’exécution du CAS COVID-19, de la mise en œuvre de la décentralisation, la
passation et l’exécution des marchés publics, les procédures dérogatoires et les
modalités d’exécution des dépenses sur financements extérieurs.
4.1. Gestion budgétaire spécifique
4.1.1. Exécution du Fonds Spécial de Solidarité Nationale pour la Lutte
Contre le Coronavirus et ses Répercussions Economiques et Sociales
(CAS COVID-19)
4.1.1.1. Contexte de création du CAS-COVID
L’urgence de contenir la propagation de la pandémie de COVID-19 et d’atténuer
ses conséquences désastreuses au plan socioéconomique, a conduit le
Gouvernement à mettre en place une stratégie comprenant cinq piliers: (i) la
riposte sanitaire pour prévenir la propagation de la pandémie et prendre en
charge les personnes infectées; (ii) l’atténuation des répercussions
économiques et financières de la pandémie par des mesures de soutien aux
filières et secteurs touchés; (iii) l’approvisionnement en produits essentiels; (iv)
la recherche et l’innovation pour le développement des solutions endogènes à
la crise et (v) la résilience sociale pour atténuer les répercussions sur les
personnes et les ménages vulnérables. Dans le cadre du financement de ladite
stratégie, un compte d’affectation spéciale d’un montant de 180 milliards, intitulé
« Fonds spécial de solidarité nationale pour la lutte contre le coronavirus et ses
répercussions économique et sociale » (CAS COVID) a été créé dans
l’ordonnance N°2020/001 du 03 juin 2020.
Ledit Fonds retrace :
En recettes :
- les versements du budget général ;
- les versements à caractère non-fiscal des personnes physiques ou morales,
pour la lutte contre la Covid-19 ;
- les contributions des partenaires techniques et financiers sous forme de
dons ou de prêts.
En dépenses :
- Des dépenses sanitaires liées à la lutte contre la pandémie de la COVID –
19, notamment celles relatives à la recherche active des cas, la prise en
charge des malades et les mesures administratives de régulation sociales ;

26
- Des aides financières de l’Etat aux entreprises exerçant dans les secteurs
d’activités affectés par la crise sanitaire, à travers entre autres, la poursuite
de l’apurement de la dette intérieure et l’apurement du stock de crédit de la
TVA ;
- De l’acquisition des intrants pour la production agricole, vivrière et pastorale,
notamment les produits susceptibles de réduire les dépendances
alimentaires ;
- Des dépenses liées au financement de la recherche et de l’innovation dans
le cadre de la lutte contre la COVID – 19, plus précisément le développement
de la recherche et de la production locale des produits pharmaceutiques de
première nécessité ;
- Des dépenses réalisées en faveur des personnes vulnérables et affectées
par la crise sanitaire de la COVID – 19, à savoir : l’octroi d’une dotation en
soutien aux enfants de la rue, l’extension à toutes les régions et autres
groupes cibles du programme filets sociaux, le développement des
enseignements à distance, la distribution des outils et supports
pédagogiques en milieu rural.
Par décret n°2020/3221/PM du 22 juillet 2020, modifié et complété par celui
n°2020/5706/PM du 12 octobre 2020, le Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
a procédé à la répartition des Fonds du CAS COVID 19 dont 132,4 milliards de
dépenses de fonctionnement et 47,6 milliards de dépenses d’investissement.
S’agissant des règles de gestions spécifiques applicables au CAS COVID, la
circulaire n°00000220/MINFI du 22 juillet 2020 du Ministre des finances a précisé
les modalités d’organisation, de fonctionnement ainsi que le circuit d’exécution des
dépenses y relatives, le reporting financier et les mécanismes de suivi-évaluation.
4.1.1.2. Exécution des ressources du CAS-COVID
A fin décembre 2020, sur un montant de 180 milliards attendus au titre des
ressources du CAS COVID, 161,9 milliards ont été mobilisés, soit un taux de
réalisation de 89,9%. Les ressources issues du budget général ont été mobilisées
à hauteur de 153,3 milliards, soit un surplus de 16,3 milliards par rapport aux
prévisions. Les versements des personnes physiques et morales se sont élevés à
3,3 milliards sur les 3,5 milliards attendus. Les fonds de concours ont été de l’ordre
de 8,59 milliards sur une prévision de 43 milliards.

27
Tableau 14: Répartition des ressources financières du CAS-COVID par source de
financement
Réalisations
Rubriques Prévision
Montant Taux (en %)
Prélèvement du Budget Général 137 153,3 111,5
Fonds de concours 43 8,59 20,0

Banque Mondiale 22 0 0,0

Union Européenne 2 0 0,0

Agence Française de Développement 6,5 5,3 81,4

Partenariat Mondiale pour l’Education 9 0 0,0

Autres (Personnes physiques et morales) 3,5 3,3 94,3

TOTAL 180 161,9 89,9


Source : MINFI/DGB

4.1.1.3. Exécution des dépenses du CAS COVID


Il y a lieu de rappeler que les crédits du CAS COVID 19 avaient été réparties entre
quatre programmes découlant de la stratégie triennale de riposte et ventilés entre
25 administrations.
A fin décembre 2020, les dépenses du Fonds de solidarité nationale pour la lutte
contre le coronavirus ont été exécutées à hauteur de 161,9 milliards, soit un taux
d’exécution de 89,9%. Elles sont constituées de 116,7 milliards ordonnancés dans
le dispositif de gestion budgétaro comptable CAS COVID-19 ; et de 45,2 milliards
des dépenses en avances de trésorerie au bénéfice exclusif du MINSANTE avant
la signature du décret de répartition de Fond Covid-19 et la mise en place du
dispositif CAS COVID-19.
Tableau 15 : Répartition des dépenses par grandes masses
RUBRIQUES PREVISIONS REALISATIONS
(*) MONTANT TAUX
(*)
Dépenses courantes 81,9 96,7 118,1%
Biens et services 52,1 73,0 140,1%
Transferts et subventions 29,8 23,6 79,5%
Dépenses en capital 48,0 15,2 31,7%
Dette intérieure 50,0 50,0 100,0%
Remboursement du principal 25,0 25,0 100,0%
Remboursement des crédits TVA 25,0 25,0 100,0%
TOTAL 180,0 161,9 89,9%
Source : MINFI/DGB

28
4.1.1.3.1. Exécution des dépenses par administrations
A fin décembre 2020, les dépenses ordonnancées dans le dispositif CAS COVID-
19 ont été initiées par neufs (09) ministères sur les 25 administrations concernées.
Quatre (04) ministères ont réalisé un taux d’exécution supérieur à 95% à savoir le
MINFI, le MINSANTE, le MINDDEVEL et le MINPMEESA. Le MINFI sur un
montant de 50,4 milliards, a consommé 50,04 milliards. Cela a permis de réduire
le stock de la dette publique intérieure (25 milliards avec 100% de réalisation) et
des crédits TVA (25 milliards avec 100 % de réalisation), 40 millions ont par ailleurs
été dépensée dans le cadre du pilotage du CAS, soit 10% de réalisation sur les
400 millions prévues à cet effet. Au MINSANTE sur une prévision de 45,63
milliards, 43,4 milliards ont été ordonnancé pour mettre en œuvre le volet sanitaire
de la crise. Sur une prévision de 2,5 milliards, le MINDDEVEL a mis 2,4 milliards
à la disposition des communes pour la conduite des activités de gestion de
l’hygiène et de l’assainissement des milieux ouverts au public. Le MINPMEESA
quant à lui, a consommé totalement les 2 milliards à lui alloués pour la mise en
place d’un fonds de relance économique au profit du secteur productif.
Concernant les autres départements ministériels, le MINEPAT a consommé
61,5% de sa dotation de 26 milliards soit 16 milliards pour assister les ménages
vulnérables pendant la pandémie ; la consommation du MINADER s’est établie à
41,4%, tandis que le MINJEC, le MINESEC et le MINMIDT ont consommé
respectivement 14,0%, 5,04% et 0,1% de leur dotation.
Tableau 16: Exécution des dépenses du CAS-COVID par administration (en millions)
Ordonnancement
Dotation Dotation
ADMINISTRATIONS Taux
initiale révisée Montant
(%)
CONTRÔLE SUPERIEUR DE L’ETAT 700 700 0
COUR SUPREME 1 000 300 0
DELEGATION GENERALE A LA SURETE
3 000 3 000 0
NATIONALE

MINISTERE DE LA COMMUNICATION 420 445 0

MINISTERE DE LA DEFENSE 3 600 3 600 0

MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DE
750 750 104,7 14,0
L’EDUCATION CIVIQUE

MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA FEMME


1 500 1 500 0
ET DE LA FAMILLE

MINISTERE DE LA RECHERCHE
6 100 6 100 0
SCIENTIFIQUE ET DE L’INNOVATION

MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE 45 630 45 630 43 356,2 95

MINISTERE DE L’ADMINISTRATION
1 400 1 400 0 0
TERRITORIALE

29
Ordonnancement
Dotation Dotation
ADMINISTRATIONS Taux
initiale révisée Montant
(%)
MINISTERE DE L’AGRICULTURE ET DU
6 000 6 000 2 484,3 41,4
DEVELOPPEMENT RURAL

MINISTERE DE L’ECONOMIE, DE LA
PLANIFICATION ET DE L’AMENAGEMENT DU 26 000 26 000 16 000 61,5
TERRITOIRE

MINISTERE DE L’EDUCATION DE BASE 6 500 6 500 0 0

MINISTERE DE L’ELEVAGE, DES PECHES ET


2 000 2 000 0 0
DES INDUSTRIES ANIMALES
MINISTERE DE L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR 6 000 6 000 0 0
MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES 2 500 2 500 0 0
MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS
7 000 7 000 353,1 5,0
SECONDAIRES
MINISTERE DES FINANCES 50 400 50 400 50 039,9 99,3
DONT : DETTE PUBLIQUE INTERIEURE 25 000 25 000 25 000 100

REMBOURSEMENTS DES CREDITS TVA 25 000 25 000 25 000 100

MINISTERE DES MINES, DE L’INDUSTRIE ET


1 000 1 000 0,8 0,1
DU DEVELOPPEMENT TECHNOLOGIQUE

MINISTERE DES PETITES ET MOYENNES


ENTREPRISES, DE L’ECONOMIE SOCIALE ET 2 000 2 000 2 000 100
DE L’ARTISANAT
MINISTERE DES TRANSPORTS 1 000 1 000 0 0
MINISTERE DU COMMERCE 1 000 1 000 0 0
MINISTERE DU TOURISME ET DES LOISIRS 1 700 1 700 0 0
MINISTERE DU TRAVAIL ET DE LA SECURITE
1 000 1 000 0 0
SOCIALE
MINISTRE DE LA DECENTRALISATION ET DU
2 500 2 500 2 400 96
DEVELOPPEMENT LOCAL

TOTAL GENERAL 180 000 180 025 116 739 64,7


Source: MINFI/DGB

4.1.1.3.2. Exécution des dépenses par programmes


Le Fonds de solidarité nationale pour la lutte contre le coronavirus a été
structuré en quatre programmes découlant de la stratégie triennale de riposte,
à savoir : (i) Renforcement du système sanitaire, (ii) Résilience économique et
financière, (iii) Renforcement de la recherche et de l'innovation, (iv) Résilience
sociale. A fin décembre 2020, le montant total des dépenses ordonnancées
dans le dispositif CAS COVID-19 se chiffre à 116,7 milliards pour une dotation
de 180 milliards.
Spécifiquement à chaque programme, il ressort des observations suivantes :

30
 Renforcement du système sanitaire
Les actions de ce programme visaient la recherche active des cas, la prise en
charge des cas confirmés et la régulation sociale. Au terme de l’exercice 2020,
la dotation du programme renforcement du système sanitaire de 58,7 milliards
a été ordonnancée à hauteur de 45,9 milliards (78,1%). Trois (03)
administrations sur huit (08) intervenant dans le cadre de ce programme, ont
engagé leurs dépenses à savoir : MINSANTE (95%), MINDDEVEL (96%),
MINJEC (14%).
Concernant le MINSANTE, les dépenses ont été ordonnancées à hauteur de
43,4 milliards sur une dotation de 45,6 milliards. Cette enveloppe a permis de
mener les actions suivantes :
- la recherche active des cas notamment par l’acquisition des tests de
dépistage rapides, la conduite des campagnes de dépistage du COVID
19 dans les dix (10) Régions, la surveillance communautaire dans les
districts ;
- la prise en charge des cas confirmés, par l’acquisition des équipements
médicaux, des médicaments, par l’aménagement et l’équipement des
centres spécialisés, par la construction, la réhabilitation, l’extension et
l’aménagement des unités d'isolement ;
- la gestion de l'hygiène en milieu hospitalier ;
- la régulation sociale à travers la coordination de l'action de riposte au
niveau central/ veille et soutien au Centre de Coordination Opérationnel
des Urgences de la Santé Publique (CCOUSP), aux Délégations
Régionales de la Santé Publique (DRSP) et aux Équipes d’investigation
et d’intervention rapide (EIIR).

Il est à rappeler dans le cadre de la riposte à la Covid-19, pour faire face à


l’urgence, le gouvernement avait eu recours au mécanisme d’avance de
trésorerie en faveur du Ministère de la Santé. Les dépenses effectuées au titre
de ces avances de trésoreries devant être régularisées à postériori.
Ces dépenses effectuées en avance de trésorerie par le MINSANTE s’élèvent
à 45,2 milliards, décomposés ainsi qu’il suit : (i) 34,5 milliards payés au niveau
de la paierie spécialisée du MINSANTE pour les prestations réalisées avant
l’opérationnalisation du dispositif PROBMIS CAS Covid-19 ; (ii) 3,3 milliards au
titre des sommes perçues sous forme de dons des personnes physiques et
morales logées dans les banques commerciales (BGFI et UBA), et gérés par le
MINSANTE ; (iii) 7,4 milliards d’avances de trésorerie consentis par la paierie
spécialisée CAS Covid-19.

31
Le MINDDEVEL a ordonnancé 2,4 milliards sur une dotation révisée de 2,5
milliards pour la gestion de l'hygiène et de l'assainissement des milieux ouverts
au public.
Sur une dotation de 0,8 milliard, le MINJEC a ordonnancé 0,1 milliard pour
appuyer les associations et mouvements des jeunes dans la sensibilisation des
populations.
 Résilience économique et financière
Pour ce qui est du programme résilience économique et financière, un montant
révisé de 73,7 milliards lui avait été alloué. A fin décembre 2020, 54,3 milliards
ont été ordonnancés (73,7%).
Sur les huit (08) administrations et institutions concernées par ce programme,
seules quatre (04) ont ordonnancé des dépenses à savoir le MINPMEESA
(100%), le MINFI (99,3%), le MINADER (41,4%), le MINMIDT (0,1%).
Le MINPMEESSA, à travers le fonds de relance économique d’un montant de
2,0 milliards, a apporté des appuis directs aux PME à fort potentiels sinistrés,
aux artisans et acteurs des sociétés coopératives fabriquant des masques
artisanaux et des gels hydroalcooliques.
Sur une dotation de 50,4 milliards, le MINFI a ordonnancé 50,0 milliards pour
poursuivre l'apurement de la dette intérieure (25,0 milliards), pour procéder au
remboursement des crédits TVA d’un montant de 25,0 milliards et pour assurer
la coordination, le suivi et l’audit des fonds (0,04 milliard).
Avec un montant ordonnancé de 2,5 milliards sur une dotation de 6,0 milliards,
le MINADER a : (i) acquis, distribué et suivi l'utilisation des semences de
céréales, légumineuses, racines et tubercules, cultures maraichères pour 1000
organisations de producteurs ; (ii) constitué des stocks de sécurité de riz, maïs
et mil au bénéfice des régions vulnérables ; (iii) réhabilité des fermes
semencières et production des engrais organiques dans les zones les plus
impactées par la covid 19.
 Renforcement de la recherche et de l’innovation
Une dotation de 6,1 milliards a été allouée au renforcement de la recherche et
de l’innovation. A fin décembre 2020, aucune dépense n’a été engagé par
l’unique administration (MINRESI) en charge de ce programme.

 Résilience sociale
Au terme de l’exercice 2020, un montant de 16,4 milliards a été ordonnancé
pour une dotation de 41,5 milliards, soit un taux d’exécution de 39,4%. Sur huit
(08) administrations concernées par ce programme, seulement deux d’entre
32
elles ont ordonnancé des dépenses à savoir le MINEPAT (100%), MINESEC
(5,0%).
Tableau 17: Exécution du CAS-COVID par programme (en milliers de FCFA)
Taux
Ordonnanceme
Programme Administration/institution Dotation d'exécution
nt
(%)
MINSANTE 45 630 000 43 356 195 95
MINDDEVEL 2 500 000 2 400 000 96
MINJEC 750 000 104 698 14
MINAT 1 400 000 0 0
Renforcement du MINCOM 420 000 0 0
système sanitaire
(RSS) MINDEF 3 600 000 0 0
MINT 1 000 000 0 0
Cour Supreme 400 000 0 0
DGSN 3 000 000 0 0
Total RSS 58 700 000 45 860 893 78,1

MINFI 50 400 000 50 039 863 99,3

MINEPAT 10 000 000 0 0


MINADER 6 000 000 2 484 294 41,4
Résilience MINPMEESA 2 000 000 2 000 000 100
économique et
MINMIDT 1 000 000 800 0,1
financière (REF)
MINTOUL 1 700 000 0 0
MINEPIA 2 000 000 0 0
Cour Supreme 600 000 0 0
Total REF 73 700 000 54 524 957 73,98

Renforcement de la MINRESI 6 100 000 0 0


recherche et de
l'innovation (RRI)
Total RRI 6 100 000 0 0
MINEPAT 16 000 000 16 000 000 100
MINESEC 7 000 000 353 079 5
MINEDUB 6 500 000 0 0
MINESUP 6 000 000 0 0
Résilience sociale
MINCOMMERCE 1 000 000 0 0
(RS)
MINTSS 1 000 000 0 0
MINAS 2 500 000 0 0
MINPROFF 1 500 000 0 0
Total RS 41 500 000 16 353 079 39,4

Total 180 000 000 116 723 406 64,9


Source : MINFI/DGB

4.1.2. Mise en œuvre de la décentralisation


Dans sa marche irréversible vers le développement local à travers les
Collectivités Territoriales Décentralisées, le Gouvernement prévoit chaque
33
année dans la loi de finances, une dotation dédiée à la prise en charge de la
décentralisation.
Au titre de l’exercice budgétaire 2020 et conformément au décret 2020/1730/PM
du 14 mai 2020, le montant global des ressources affectées à la Dotation
Générale de la Décentralisation est de 49,9 milliards reparti en dotation
générale de fonctionnement de 13,9 milliards et dotation générale
d’investissement de 36,0 milliards.
Par ailleurs, la dotation des ressources transférées aux communes par les
administrations sectorielles dans le cadre du transfert des compétences pour
l’investissement s’élève à 60,9 milliards.
Au terme de l’exercice budgétaire, les dépenses ordonnancées au titre de
l’ensemble des ressources transférées aux communes sont évaluées à 92,4
milliards pour une prévision de 110,8 milliards soit un taux d’exécution de
83,4%.
Tableau 18 : Exécution des dépenses au titre ressources transférées aux communes
(en milliards )
Dotation
Ordonnancement %Ord
LFR
Dotation Générale à la Décentralisation 49,9 37,0 74,2
dont Fonctionnement 13,9 6,3 45,2
Investissement 36,0 30,7 85,4
Ressources transférées par les administrations
60,9 53,8 88,3
sectorielles pour l'investissement
Transferts ponctuels d'intervention en investissement 1,1

Autres dépenses du personnel 0,6

Total Ressources transférées aux communes 110,8 92,4 83,4


Source : DGTCFM, DGEPIP

4.2. Situation de la passation et de l’exécution des marchés publics


au 31 décembre 2020
Elle s’articule autour de trois (3) points : le niveau de mise en œuvre des
opérations de passation et d’exécution des marchés publics, les faits majeurs
relevés dans la passation des marchés publics et les mesures prises pour
l’amélioration de l’efficacité de la commande publique.
4.2.1. Niveau de mise en œuvre des opérations de passation et d’exécution
des marchés publics
La passation et l’exécution des marchés publics ont fait l’objet d’une
programmation initiale de 6 935 marchés, dont l’actualisation au cours de

34
l’exercice s’est établie à 6 594 marchés, correspondant à 5 344 Dossiers
d’Appel d’Offres.
Ainsi :
▪ 4 815 appels d’offres ont été lancés sur les 5 344 prévus, soit un taux de
lancement de 90,1%. Ce taux était de 93,1% en 2019 ;
▪ 5 833 marchés ont été attribués sur les 6 593 attendus, soit un taux
d’attribution de 88,5%. Ce taux progresse de 1,8% par rapport à 2019 ;
▪ 5 663 marchés ont été contractualisés sur les 6 591 attendus, soit un taux
de signature de 85,9% contre 82,7% en 2019 ;
▪ le taux de réception des prestations passe de 50,7% en 2019 à 62,7%.
On note dans l’ensemble, une amélioration des performances dans le
processus de contractualisation et de réception des projets par rapport à
l’exercice 2019. Cette situation s’explique par une meilleure appropriation des
textes et procédures règlementaires du Code des Marchés Publics, notamment
par les Départements Ministériels et les Projets/Programmes.
La situation est contrastée par catégorie de Maîtres d’Ouvrage et Maîtres
d’Ouvrage Délégués (MO/MOD). Ainsi :
▪ Concernant les départements ministériels : 664 appels d’offres ont été
lancés, 856 marchés attribués, 821 marchés signés et 283 marchés
réceptionnés. Au terme de l’exercice, le taux de lancement est de 95,8%,
celui des attributions de 92,8%, celui de contractualisation de 89,0% et le
taux de réception des prestations de 33,3% ;
▪ S’agissant des Projets/Programmes : 262 appels d’offres ont été lancés,
253 marchés attribués, 238 marchés signés et 107 marchés réceptionnés.
Le taux de lancement est de 89,7%, celui des attributions de 74,0%, celui de
contractualisation de 69,8% et le taux de réception des prestations est de
62,2% ;
▪ Au niveau Établissements Publics : 592 appels d’offres ont été lancés, 625
marchés attribués, 601 marchés signés, et 351 marchés réceptionnés avec
des taux respectifs de 78,6%, 77,4%, 74,5% et 50,6% par rapport aux
prévisions ;
▪ Concernant les Services Déconcentrés de l’Etat : 352 appels d’offres ont
été lancés, 393 marchés attribués, 382 marchés signés et 297 marchés
réceptionnés avec des taux respectifs de 87,8%, 87,9%, 85,5% et 66,6% ;
▪ Enfin au niveau Collectivités Territoriales Décentralisées : 2 945 appels
d’offres ont été lancés, 3 706 marchés attribués, 3 621 marchés signés et

35
2 823 marchés réceptionnés avec des taux respectifs de 91,9%, 91,0%,
88,9% et 70,5%.
Tableau 19 : Performances globales de la passation et de l’exécution des marchés
publics au 31 décembre 2020.
Programmation Programmation
Lancement AO Attribution marchés Signature marchés Démarrage prestations Réception prestations
initiale actualisée

Taux (%) Taux (%) de Taux (%) de Taux (%) de

Nombre de prestations effectivement réceptionnées (11)


d'attribution de signature de démarrage des réception des

Nombre de marchés effectivement démarrés (9)


Nombre de marchés effectivement attribués (5)

Nombre de contrats effectivement signés (7)


CATEGORIE DE MO/MOD

Nombre d'AO effectivement lancés (2) marchés par marchés par prestations par prestations par

Nombre de projets correspondants (3)

Nombre de prestations prévues (10)


Nombre de DAO Correspondants

Nombre de DAO correspondants


Nombre de projets Programmés

Nombre de marchés prévus (4)

Nombre de contrats prévus (6)

Nombre de marchés prévus (8)


Taux (%) de lancement d'AO
rapport rapport rapport rapport
Nombre d'AO prévus (1)
Nombre de projets

[ (2) / (1) ]

Prestations démarrées
Marchés signés

[ (11) / (10) ]
[ (17) / (6) ]

[ (11) / (9) ]
[ (5) / (4) ]

[ (5) / (3) ]

[ (7) / (5) ]

[ (9) / (8 ]

[ (9) / (7 ]
Attribués
Lancés
Prévus

Prévus

Prévus

Prévus
DEPARTEMENTS
737 650 922 693 693 664 893 95,8 922 856 92,8 95,9 922 821 89,0 95,9 922 756 82,0 92,1 849 283 33,3 37,4
MINISTERIELS
PROJETS/
389 322 343 292 292 262 299 89,7 342 253 74,0 84,6 341 238 69,8 94,1 339 210 61,9 88,2 172 107 62,2 51,0
PROGRAMMES
ÉTABLISSEMENTS
783 749 808 753 753 592 637 78,6 808 625 77,4 98,1 807 601 74,5 96,2 806 573 71,1 95,3 693 351 50,6 61,3
PUBLICS

REGIONS 5026 3911 4521 3606 3606 3297 4147 91,4 4521 4099 90,7 98,8 4521 4003 88,5 97,7 4521 3937 87,1 98,4 4448 3120 70,1 79,2
SDE 483 428 447 401 401 352 396 87,8 447 393 87,9 99,2 447 382 85,5 97,2 447 379 84,8 99,2 446 297 66,6 78,4
CTD 4543 3483 4074 3205 3205 2945 3751 91,9 4074 3706 91,0 98,8 4074 3621 88,9 97,7 4074 3558 87,3 98,3 4002 2823 70,5 79,3
TOTAL
6935 5632 6594 5344 5344 4815 5976 90,1 6593 5833 88,5 97,6 6591 5663 85,9 97,1 6588 5476 83,1 96,7 6162 3861 62,7 70,5
GENERAL

Source : MINMAP SDE : Services Déconcentrés de l’Etat CTD : Collectivités Territoriales Décentralisées

Spécifiquement, en matière de procédures exceptionnelles et


dérogatoires, 779 autorisations de gré à gré ont été accordées sur 995
demandes introduites par les MO/MOD. De même, sur 161 demandes
d’autorisations d’exécution des prestations en régie, 136 ont été accordées et
notifiées aux différents requérants.
Au terme de l’exercice 2020, l’on relève le maintien en dessous du seuil de 10%
des procédures exceptionnelles de gré à gré qui se situent à 8,3%.
4.2.2. Faits majeurs relevés dans la passation des marchés publics
La crise sanitaire liée à la pandémie du Covid-19 a influencé la mise en œuvre
de la passation et de l’exécution des marchés publics, avec pour corollaire le
rallongement des délais de contractualisation et, l’annulation de 567 projets
parmi lesquels 184 dans les Départements Ministériels et certains
Projets/Programmes suite à l’ordonnance présidentielle n°2020/001 du 03 juin
2020 ajustant la Loi de Finances Initiale de 2020. En conséquence, trois (03)
Départements Ministériels (MINEFOP, MINFI, MINJUSTICE) ne disposaient
plus de projet pour le compte de l’exercice 2020, et pour l’ensemble des
MO/MOD, 132 projets ont été reportés en 2021.

36
Cependant, une embellie a été observée au 3ème trimestre 2020 du fait de la
passation diligente des marchés relatifs aux nouveaux projets financés sur
Fonds Spécial de Solidarité Nationale pour la Lutte contre le Coronavirus et ses
répercussions économiques et sociales, dont 23 Départements Ministériels ont
bénéficié au cours de ladite période.
4.2.3. Mesures d’amélioration de l’efficacité de la commande publique
La gouvernance du système des marchés publics a été renforcée à travers :
- la poursuite de la dématérialisation des procédures de passation des
marchés publics. En effet, depuis 2016, la programmation des marchés
publics se fait exclusivement « en ligne » sur la plateforme COLEPS
(Cameroon OnLine E-Procurement System). Ainsi, suite à
l’accompagnement de 50 Maitres d’Ouvrage avec pour objectif la
passation « en ligne » de 35% de leur portefeuille des marchés, 200 Avis
d’Appels d’Offres ont été publiés et 25 marchés attribués « en ligne » sur
COLEPS ;
- la formation de 330 acteurs du système des marchés publics à l’utilisation
de la plateforme COLEPS ;
- le démarrage de la phase pilote de mise en œuvre du mécanisme de
rémunération et de paiement basés sur la performance (PBF) à l’endroit
de certains acteurs du système des marchés publics, et la vulgarisation
du Manuel de Procédures auprès desdits acteurs. A cet effet, suite à
l’accompagnement des 08 Maitres d’Ouvrage pilotes, correspondant à 22
acteurs au total, 02 factures ont été validées au titre de l’exercice 2020.

4.3. Problématiques particulières


4.3.1. Procédures dérogatoires
Les procédures dérogatoires sont relatives aux dépenses qui ont fait l’objet de
paiement sans avoir respecté toutes les étapes préalables de procédure de
l’exécution du budget et qui doivent par conséquent être régularisées à
posteriori. Il s’agit entre autres des régies d’avances, des engagements
provisionnels et des avances de trésorerie.
La Circulaire N°00008349/MINFI du 30 Décembre 2019, portant Instructions
relatives à l’Exécution des Lois de Finances, au Suivi et au Contrôle de
l’Exécution du Budget de l’Etat et des Autres Entités Publiques pour l’exercice
2020 a prescrit la limitation du recours aux procédures dérogatoires. En ce qui

37
concerne les régies d’avances et le déblocage des fonds3.Toutefois, le volume
des dépenses exécutées par ce canal reste encore élevé.
Au terme de l’exercice 2020, les dépenses exécutées en mode dérogatoire se
chiffrent à 348,1 milliards, soit 11,1% des dépenses totales (hors FINEX et
service de la dette) contre 8,2% en 2019. Par rapport au plafond de 5% fixé
dans le cadre du Programme Économique et Financier avec le FMI, ces
dépenses sont en dépassement de 6,1 points.
L’augmentation de ce ratio est essentiellement imputable aux avances de
trésorerie en raison du caractère urgent de certaines dépenses, en particulier
celles liées à la riposte à la pandémie crise sanitaire
et à la situation sécuritaire.
Tableau 20: Situation des dépenses exécutées en procédures exceptionnelles en 2020
2020
RUBRIQUES
Montant Poids
REGIES D’AVANCES 56,3 1,8%
ENGAGEMENT PROVISIONNEL 0 0,0%
AVANCES DE TRESORERIE 291,8 9,3%
MONTANT DES PROCEDURES DEROGATOIRES 348,1 11,1%
DEPENSES TOTALES (hors FINEX et service de la dette) 3 128,0
Source : MINFI/DGB

4.2.1.1. Avances de trésorerie


Les avances de trésorerie correspondent aux décaissements effectués sans
engagement préalable pour faire face à des situations urgentes ou
exceptionnelles. Ces avances font l’objet d’une régularisation budgétaire a
posteriori.
En 2020, les décaissements effectués au titre d’avance de trésorerie s’élèvent
à 291,8 milliards, dont 286,7 milliards de dépenses de fonctionnement et 5,1
milliards de dépenses d’investissement. Par rapport à 2019, ces décaissements
augmentent de 118,0 milliards (+68,9%).

3
Points 112 à 119 de la CIREX de 2020
38
Tableau 21 : Avances de trésorerie
MONTANTS (en milliards)
NATURE DES DEPENSES Restant à
Décaissé Régularisé
régulariser
Investissement 5,1 5,1 0,0
Fonctionnement 286,7 286,6 0,1
Total Avances de trésorerie 291,8 291,7 0,1
Source : DGTCFM

4.2.1.2. Régies d’avances


Les régies d’avances sont une modalité d’exécution du budget mise en place
pour permettre aux gestionnaires de crédits de procéder au paiement des
dépenses urgentes ne pouvant pas s’accommoder de la procédure normale
d’exécution. La limitation du recours aux régies d’avances bien que sans cesse
réaffirmée dans les différentes Circulaires d’Exécution du Budget tarde à
prendre corps sur le terrain de l’exécution des dépenses.
Au titre de l’exercice 2020, le montant brut des dépenses exécutées par le biais
de cette procédure est évalué à 55,6 milliards contre 51,6 milliards en 2019, soit
une hausse de 4,0 milliards.
Cette évolution s’explique par : (i) les exonérations réglementaires et le
reversement de nouvelles catégories de dépenses dans la sphère des régies
d’avances; (ii) l’existence des régies dites spéciales et les certificats de
dépenses ; (iii) les grosses dépenses dites urgentes telles que l’organisation
des examens et concours, la réhabilitation des axes routiers dans le Sud-Ouest,
la riposte aux catastrophes et calamités naturelles ainsi que la logistique
opérationnelle du MINDEF.
Tableau 22 : Situation des régies en 2019 et 2020
Nombre de régies Volume annuel (en FCFA)
Désignation
2019 2020 2019 2020
Régies créées 22 22 2,8 6,5
Régies ré-ouvertes 412 398 48,8 49,8
Total 434 420 51,6 56,3
Source : MINFI/DGB

4.3.2. Dette flottante


La dette flottante désigne les impayés de l’Etat issus entre autres des
engagements contractuels des administrations publiques, des consommations
courantes, des loyers, des dettes fiscales compensées ; ainsi que des manques
à gagner SONARA et Marketeurs, en rapport avec le soutien du prix du
carburant à la pompe. Bien que les efforts soient fournis pour réduire le stock
de cette dette, elle pose un problème de sincérité comptable et d’efficacité dans

39
la gestion de la trésorerie. En 2020, le montant de la dette flottante s’élève à
72,3 milliards.
4.3.3. Les modalités d’exécution des financements extérieurs
L’exécution des dépenses sur financements extérieurs, fait face au non-respect
de procédures d’exécution du budget, ce qui entraine le dépassement des
plafonds définis par la loi de finances. Cette situation est induite entre autres
par : (i) la faible remontée des données budgétaires et (ii) par l’exécution
financière des projets à financement conjoint en dehors des applications
informatiques de gestion des opérations budgétaires et comptables de l’État,
qui limite le contrôle des décaissements des projets.
En effet, un appel de fonds émis en direction du bailleur au cours de l’année et
qui n’est pas exécuté avant la fin de l’exercice ne sera pas annulé comme dans
le cas d’une dépense sur ressources internes dont la prise en charge comptable
n’a pas été validée. Cet appel de fonds sera reporté sur l’exercice suivant et
viendra se greffer sur les décaissements projetés.
En fin d’exercice 2020, le cumul des appels de fonds non exécutés depuis 2017
et qui a été reporté sur l’exercice 2021 s’élève à 264,5 milliards. Il était de 183,8
milliards en fin d’exercice 2019.
Pour y remédier, le gouvernement a mis en place une plateforme de régulation
des appels de fonds et de réconciliation des données statistiques et comptables.
Cette plateforme qui regroupe toutes les parties prenantes (MINFI, MINEPAT,
CAA, certains maitres d’ouvrage des projets FINEX) permet de suivre les
décaissements et de disposer mensuellement des données exhaustives et
cohérentes.
Dans le cadre de la régulation des appels de fonds, les priorités ont été définies
relativement aux projets dans l’ordre suivant :
- les projets de la Coupe d’Afrique des Nations 2021 ;
- les projets programmés dans la Loi des finances ;
- les projets ayant un fort impact socio-économique et justifiant d’une capacité
de remboursement presque certaine ;
- les grands projets de première génération en cours d’achèvement ;
- les projets dont la date de clôture est proche en vue d’alléger le portefeuille
des projets à financement extérieur ;
- les projets ayant un plan de décaissement des ressources disponibles.
Au terme de l’exercice 2020, les dépenses en capital sur financements
extérieurs s’élèvent à 469,9 milliards pour une prévision de 684 milliards, soit
un taux d’exécution de 68,7%.

40
4.3.4. Difficultés
4.3.4.1. Reporting financier
Au niveau du dispositif informatique, l’infrastructure réseau ne couvre pas tout
le périmètre de l’exécution budgétaire. Cette situation ne favorise pas la
remontée en temps réel de l’information budgétaire des zones déconcentrées
vers la centrale alors que la qualité de l’information est susceptible d’influencer
l’exécution budgétaire. Par ailleurs, les mises à jour régulières provoquent le
dysfonctionnement de certaines fonctionnalités. A ces limites s’ajoutent les
problèmes d’alimentation en énergie au niveau central, et surtout en zone
déconcentrée qui perturbent l’exécution budgétaire. En outre, l’on peut noter
l’absence d’une interconnexion des différents systèmes d’informations relatifs à
la gestion des finances publiques. De plus, le dispositif actuel n’a pas un
fonctionnement optimal du fait de l’absence d’un dispositif de contrôle interne
budgétaire chargé de garantir la qualité des données de la comptabilité
budgétaire.
Par ailleurs, les contrôles financiers départementaux malgré l’informatisation ne
sont pas interconnectés avec les contrôles financiers régionaux à cause de
l’absence d’une infrastructure réseau. De ce fait, les données sur l’exécution du
budget dans les zones déconcentrées ne parviennent en centrale qu’à la fin de
chaque mois ce qui ne favorise pas la génération des états d’exécution du
budget en temps réel.
Pour y remédier, la Direction Générale du Budget a mis en place en 2020 un
dispositif de reporting pour améliorer la collecte, la consolidation et la production
des états sur l’exécution du budget. Cette plateforme, appelée LE
DECISIONNEL, présente les états d’exécution selon des formats prédéfinis. La
suite des travaux sur LE DECISIONNEL prévoit d’intégrer automatiquement les
données sur la dette et les salaires. Il sera également question d’optimiser la
production des états en prenant en compte les besoins de tous les utilisateurs.

41
CONCLUSION
L’exécution du budget 2020 s’est effectuée dans un contexte difficile, marqué par
une récession de l’activité économique mondiale, suite à la pandémie de la Covid-
19 et sur le plan national, par la persistance de la crise sociopolitique et sécuritaire.
Ceci a justifié l’adoption d’une loi de finances rectificative qui a revu à la baisse le
montant du budget et créé un Fonds Spécial de Solidarité pour la Lutte contre le
Coronavirus et ses Répercussions Economiques et Sociales (CAS-COVID) d’un
montant de 180 milliards.
Au terme de l’année 2020, l’exécution du budget de l’Etat, dégage un solde global
déficitaire de 815,2 milliards (3,6% du PIB). Ce déficit s’est creusé de 28,4 milliards
par rapport à l’exercice 2019.
Les recettes ont été réalisées à 102,1% et les dépenses exécutées à hauteur de
99,0%. Ces taux affichent, comparativement à l’exercice 2019, une hausse des
niveaux de réalisation des recettes (+7,5 points) et des dépenses (+3,7 points).
En ce qui concerne les recettes budgétaires, les recettes pétrolières et non
pétrolières présentent respectivement un taux de réalisation de 158,8% et de
106,6%. La performance dans le recouvrement des recettes budgétaires peut
s’expliquer par une bonne mobilisation des recettes internes par rapport aux
prévisions révisées puisse que ces recettes augmentent de 329,0 milliards par
rapport à la LFR.
L’exécution globale des dépenses quant à elle, a été contenue dans la limite
prévisionnelle. Par nature économique, les dépenses courantes représentent
58,1% des ordonnancements, suivies des dépenses en capital (24,3%) et du
service de la dette (17,5%). Les dépenses courantes enregistrent un taux
d’exécution de 113,2% (contre 103,3% en 2019), celles en capital un taux
d’exécution de 84,7%, et le service de la dette publique a été exécuté à hauteur
de 83,8%.
Cependant, quelques difficultés persistent en matière de gestion budgétaire. Il
s’agit entre autres : (i) de la détérioration du ratio de soutenabilité de la masse
salariale qui passe de 36% en 2019 à 45% ; (ii) de la hausse du ratio dépenses
de fonctionnement sur recettes fiscales, qui passe de 71% en 2019 à 81% ; ou (iii)
de la persistance du phénomène du dépassement budgétaire. Les efforts de
recouvrement des ressources et de maitrise des charges de fonctionnement sont
à poursuivre pour garantir l’atteinte des objectifs budgétaires dans les exercices
futurs.

42
ANNEXES
Annexe 1: Evolutions opérées par poste budgétaire entre la LFI et la LFR 2020 (en
milliards)

(En milliards de F.CFA) LFI 2020 LFR 2020 Ecart V° (%)

Total ressources 4 951,7 4 707,0 -244,7 -4,9


Recettes internes et dons 3 719,2 2 950,5 -768,7 -20,7
Recettes pétrolières 443,0 269,7 -173,3 -39,1

Recettes non pétrolières 3 174,2 2 578,8 -595,4 -18,8

Recettes fiscales 2 962,2 2 374,8 -587,4 -19,8

Impôts et taxes 2 103,0 1 724,8 -378,2 -18,0

Recettes douanières 859,2 650,0 -209,2 -24,3

Recettes non fiscales 212,0 204,0 -8,0 -3,8

Dons 102,0 102,0 0,0 0,0

Projets 29,0 29,0 0,0 0,0

Programme 73,0 73,0 0,0 0,0

Financement Brut 1 232,5 1 756,5 524,0 524,0


Prêts projet 767,0 655,0 -112,0 -14,6

Appui budgétaire (FMI, UE, AFD, BM, BAD) 115,5 214,5 99,0 85,7

Dont FMI 44,0 90,0 46,0 104,5

UE 16,0 16,0 0,0 0,0

(En milliards de F.CFA) LFI 2020 LFR 2020 Ecart V° (%)

AFD 0,0 0,0 -

BM 55,5 55,5 0,0 0,0

BAD 53,0 53,0 -

Emission des titres 320,0 420,0 100,0 31,3

Financement bancaire (hors titres pub) 30,0 80,0 50,0 166,7

Autres emprunts 0,0 0,0 -

Financement exceptionnel 387,0 387,0 -


Dont FMI 135,6 135,6 -
UE (Fonds de concours CAS-Covid) 2,0 2,0 -
AFD (Fonds de concours CAS-Covid) 6,5 6,5 -
BM (Fonds de concours CAS-Covid) 22,0 22,0 -
BAD 70,4 70,4 -
BDEAC 20,0 20,0 -
PME (*) (Fonds de concours CAS-Covid) 9,0 9,0 -
Allègement dette extérieure 118,0 118,0 -
Autres financements (Fonds de concours CAS-
3,5 3,5 -
Covid)

Dépenses totales et prêts nets 4 951,7 4 707,0 -244,7 -4,9


Dépenses courantes 2 443,5 2 241,0 -202,5 -8,3

v
(En milliards de F.CFA) LFI 2020 LFR 2020 Ecart V° (%)

Dépenses de personnel 1 066,2 1 036,2 -30,0 -2,8

Achats de biens et services 780,0 677,0 -103,0 -13,2

Transferts et subventions 597,4 527,9 -69,5 -11,6

Dépenses de capital 1 496,3 1 254,3 -242,0 -242,0


Dépenses s/financements extérieures, 796,0 684,0 -112,0 -14,1

Dépenses s/ressources propres 654,4 542,2 -112,2 -17,1

Dont Reports 0,0 -

Dépenses de Participation/restructuration 45,9 28,1 -17,8 -38,8

(En milliards de F.CFA) LFI 2020 LFR 2020 Ecart V° (%)

Prêts nets

Fonds de Financement COVID-19 180,0 180,0 -

Dont Fonds de concours 43,0 -

Service de la Dette 1 011,9 1 031,7 19,8 19,8


Service de la dette extérieure 472,2 492,0 19,8 4,2

Principal 302,2 339,6 37,4 12,4

Intérêts 170,0 152,4 -17,6 -10,4

Service de la dette intérieure 539,7 539,7 0,0 0,0


Principal 345,8 345,8 0,0 0,0

Dont ECMR 0,0 0,0 0,0

Correspondants 0,0 0,0

Intérêts 49,9 49,9 0,0 0,0

Crédits de TVA 72,0 72,0 0,0 0,0

Reste à payer Trésor/Dette non structurée CAA 72,0 72,0 0,0 0,0

Dont Restes à payer et autres


52,0 52,0 0,0 0,0
arriérés Trésor

Dette non structurée CAA 20,0 20,0 0,0 0,0

Dette fiscale compensée 0,0 0,0 0,0

Autres arriérés 0,0 0,0 0,0

Source : MINFI/DGB

vi
Annexe 2 : Dépenses par programmes et administrations et institutions
Taux
AE CP CP d’exécution
LIBELLES PROGRAMMES / CHAPITRES initiale (LFR) initial (LFR) revisé Ordonnancement (en %)
001 FORMULATION ET COORDINATION DE L’
ACTION PRESIDENTIELLE 15,7 15,7 13,4 13,0 82,8
002 PROTECTION PRESIDENTIELLE ET
INTEGRITE DU TERRITOIRE 6,1 6,1 6,3 6,3 103,3
003 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DE LA PRESIDENCE DE
LA REPUBLIQUE ET SES SERVICES
RATTACHES 16,5 16,5 17,0 17,0 103,0
01 Présidence de la République 38,3 38,3 36,7 36,4 95,0
001 FORMULATION ET COORDINATION DE
L’ACTION PRESIDENTIELLE 0,6 0,6 0,6 0,5 83,3
002 PROTECTION PRESIDENTIELLE ET
INTEGRITE DU TERRITOIRE 4,8 4,7 4,8 4,7 100,0
02 Services rattachés à la Présidence de la
République 5,3 5,3 5,3 5,3 100,0
032 RENFORCEMENT DU CONTROLE
PARLEMENTAIRE DE L’ACTION
GOUVERNEMENTALE 3,2 3,2 3,2 3,2 100,0
033 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DES SERVICES DE
L’ASSEMBLEE NATIONALE 17,5 17,5 17,5 17,5 100,0
03 Assemblée Nationale 20,7 20,7 20,7 20,7 100,0
046 DIRECTION ET COORDINATION DE
L’ACTION GOUVERNEMENTALE 1,8 1,8 1,8 1,8 100,0
047 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DES SERVICES
INTERNES ET RATTACHES AUX
SERVICES DU PREMIER MINISTRE 14,0 13,6 13,6 13,5 99,3
04 Services du Premier Ministre 15,8 15,4 15,4 15,3 99,4
061 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DU CONSEIL
ECONOMIQUE ET SOCIAL 1,4 1,4 1,4 1,4 100,0
062 PILOTAGE ET DEVELOPPEMENT DES
ATTRIBUTIONS CONFIEES AU CONSEIL
ECONOMIQUE ET SOCIAL 0,2 0,2 0,2 0,2 100,0
05 Conseil économique et social 1,6 1,6 1,6 1,6 100,0
076 VALORISATION DU POTENTIEL DE LA
COOPÉRATION BILATÉRALE 14,1 14,1 18,8 18,0 127,7
077 REDYNAMISATION DE LA COOPÉRATION
MULTILATÉRALE ET DE LA
COOPERATION DECENTRALISEE 2,5 2,5 2,2 2,2 88,0
078 GESTION DES CAMEROUNAIS A
L’ETRANGER 4,0 4,0 3,7 3,6 90,0
079 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DANS LE SOUS-
SECTEUR DES RELATIONS
EXTERIEURES 7,4 7,4 5,5 5,5 74,3
06 Ministère des Relations Extérieures 28,0 27,9 30,2 29,4 105,4
092 MODERNISATION DE L’ADMINISTRATION
DU TERRITOIRE 13,2 12,1 11,1 10,8 89,3
093 SECURITE ET GESTION DES LIBERTES
PUBLIQUES 5,9 5,9 5,2 5,2 88,1
094 DÉVELOPPEMENT DU DISPOSITIF
NATIONAL DE PROTECTION CIVILE 3,6 3,6 3,1 3,1 86,1
095 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DANS LE SOUS-
SECTEUR ADMINISTRATION DU
TERRITOIRE 7,2 7,2 12,5 12,2 169,4
07 Ministère de l’Administration territoriale 29,8 28,7 32,0 31,4 109,4
vii
Taux
AE CP CP d’exécution
LIBELLES PROGRAMMES / CHAPITRES initiale (LFR) initial (LFR) revisé Ordonnancement (en %)
107 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DU SOUS SECTEUR
JUSTICE 9,3 9,3 8,5 8,4 90,3
108 AMELIORATION DE L’ACTIVITE
JURIDICTIONNELLE 29,0 28,8 48,0 47,6 165,3
119 AMELIORATION DE LA POLITIQUE
PENITENTIAIRE 20,0 19,4 23,7 23,6 121,6
08 Ministère de la Justice 58,2 57,5 80,4 79,7 138,6
121 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DANS LE SOUS
SECTEUR COUR SUPREME 9,4 2,5 2,5 2,5 100,0
122 CONTROLE DE LA TRANSPARENCE
FINANCIERE, DE LA GESTION
BUDGETAIRE ET DE LA QUALITE DES
COMPTES PUBLICS 1,0 1,0 0,9 0,9 90,0
123 CONTRIBUTION A LA CONSOLIDATION DE
L’ETAT DE DROIT 0,5 0,5 0,4 0,4 80,0
09 Cour Suprême 10,9 4,0 3,9 3,8 95,0
715 AMÉLIORATION DE L’ADMINISTRATION
DU SYSTÈME DES MARCHÉS PUBLICS 3,0 3,0 2,9 2,9 96,7
716 RENFORCEMENT DU CONTRÔLE
EXTERNE DES MARCHÉS DES
APPROVISIONNEMENTS ET DES
SERVICES 2,5 2,5 2,0 2,0 80,0
717 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DANS LE SOUS-
SECTEUR DES MARCHÉS PUBLICS 6,6 6,5 6,5 6,4 98,5
718 RENFORCEMENT DU CONTRÖLE
EXTERNE DES MARCHÉS DES
INFRASTRUCTURES 2,2 2,2 2,6 2,5 113,6
10 Ministère des Marchés publics 14,3 14,3 14,3 14,1 98,6
136 RENFORCEMENT DE LA PREVENTION
DES ATTEINTES A LA FORTUNE
PUBLIQUE 0,6 0,6 0,5 0,5 83,3
137 INTENSIFICATION, DIVERSIFICATION DES
AUDITS ET SYSTEMATISATION DE LA
SANCTION A L’ENCONTRE DES
GESTIONNAIRES INDELICATS 1,4 1,4 1,5 1,4 100,0
138 Gouvernance et Appui institutionnel du
CONSUPE 1,9 1,9 1,9 1,9 100,0
11 Consupe 3,9 3,9 3,9 3,8 97,4
151 CONSOLIDATION DE LA SECURITE
PUBLIQUE 21,9 21,4 18,8 18,8 87,9
152 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL 66,3 66,2 65,8 65,7 99,2
154 RENFORCEMENT DE LA SECURITE
FRONTALIERE 2,3 2,3 0,2 0,2 8,7
156 REDYNAMISATION DU SYSTEME DE
RENSEIGNEMENT 5,8 5,8 12,8 12,8 220,7
12 Délégation Générale à la Sûreté Nationale 96,4 95,7 97,7 97,5 101,9
166 RENFORCEMENT DE LA DÉFENSE DU
TERRITOIRE 120,8 119,0 102,5 102,5 86,1
168 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DU SOUS-SECTEUR
DEFENSE 41,3 40,7 45,9 45,8 112,5
169 PARTICIPATION A L’ACTION NATIONALE
DE DEVELOPPEMENT 9,1 9,1 0,7 0,7 7,7
170 PARTICIPATION A LA PROTECTION DES
PERSONNES ET DES BIENS 59,0 57,5 90,3 90,1 156,7
13 MINDEF 230,3 226,3 239,3 239,1 105,7

viii
Taux
AE CP CP d’exécution
LIBELLES PROGRAMMES / CHAPITRES initiale (LFR) initial (LFR) revisé Ordonnancement (en %)
181 CONSERVATION DE L’ART ET DE LA
CULTURE CAMEROUNAIS 0,8 0,8 0,8 0,7 87,5
182 RENFORCEMENT DE L’APPAREIL DE
PRODUCTION DES BIENS ET SERVICES
CULTURELS 1,2 1,2 1,1 1,0 83,3
183 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DU SOUS-SECTEUR
ART ET CULTURE 1,9 1,9 2,0 1,9 100
14 Ministère des Arts et de la Culture 3,9 3,9 3,9 3,7 94,9
196 DEVELOPPEMENT DU PRESCOLAIRE 14,4 14,4 2,8 2,5 17,4
197 UNIVERSALISATION DU CYCLE PRIMAIRE 179,6 179,6 159,6 157,0 87,4
198 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DU SOUS SECTEUR
EDUCATION DE BASE 29,8 29,8 26,1 25,8 86,6
199 ALPHABETISATION 2,2 2,2 25,5 25,3 1150,0
15 Ministère de l’éducation de base 226,0 226,0 214,0 210,7 93,2
211 ENCADREMENT DU MOUVEMENT
SPORTIF 5,2 5,2 4,8 4,8 92,3
212 DEVELOPPEMENT DES
INFRASTRUCTURES SPORTIVES 54,9 51,3 13,2 13,1 25,5
213 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DANS LE SOUS-
SECTEUR SPORTS ET EDUCATION
PHYSIQUE 5,5 5,5 7,3 7,3 132,7
16 Ministère des sports et de l’éducation
physique 65,7 62,1 25,3 25,2 40,6
227 AMÉLIORATION DE L’OFFRE ET DE
L’ACCÈS À L’INFORMATION 1,0 1,0 1,0 1,0 100,0
228 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DU SOUS-SECTEUR
COMMUNICATION 2,2 2,2 2,2 2,1 95,5
17 Ministère de la Communication 3,2 3,2 3,2 3,1 96,9
241 DEVELOPPEMENT DE LA COMPOSANTE
TECHNOLOGIQUE ET
PROFESSIONNELLE DE
L’ENSEIGNEMENT SUPERIEUR 5,4 5,4 4,0 3,9 72,2
242 MODERNISATION ET
PROFESSIONNALISATION DES
ETABLISSEMENTS FACULTAIRES
CLASSIQUES 7,0 7,0 2,7 2,7 38,6
243 DEVELOPPEMENT DE LA RECHERCHE ET
DE L’INNOVATION UNIVERSITAIRES 11,5 11,5 8,5 8,5 73,9
244 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DANS LE SOUS
SECTEUR ENSEIGNEMENT SUPERIEUR 33,1 33,1 35,1 34,9 105,4
18 Ministère de l’Enseignement Supérieur 57,1 57,1 50,3 50,1 87,7
259 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL AU SOUS-SECTEUR
RECHERCHE ET INNOVATION 6,7 6,7 6,7 6,3 94,0
260 DENSIFICATION DE LA RECHERCHE-
DEVELOPPEMENT ET DE L’INNOVATION 0,9 0,9 0,9 0,9 100,0
19 Ministère de la recherche scientifique et de
l’innovation 7,6 7,6 7,6 7,2 94,7
271 MOBILISATION DES RECETTES NON
PETROLIERES 15,7 15,7 13,5 13,1 83,4
272 GESTION DU TRESOR PUBLIC ET SUIVI
DU SECTEUR FINANCIER 14,1 13,9 13,8 13,6 97,8
274 GESTION BUDGETAIRE DE L’ETAT 9,0 9,0 8,6 8,2 91,1
275 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL AU MINFI 12,9 12,9 16,3 15,3 118,6
20 Ministère des Finances 51,7 51,5 52,3 50,5 98,1
ix
Taux
AE CP CP d’exécution
LIBELLES PROGRAMMES / CHAPITRES initiale (LFR) initial (LFR) revisé Ordonnancement (en %)
286 APPUI AU DÉVELOPPEMENT DES
EXPORTATIONS 0,4 0,4 0,2 0,2 50,0
287 RÉGULATION DU COMMERCE INTÉRIEUR 3,2 3,2 2,9 2,6 81,3
288 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DU SOUS SECTEUR
COMMERCE 3,2 3,2 3,6 3,5 109,4
21 Ministère du Commerce 6,8 6,8 6,8 6,4 94,1
301 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DU SOUS-SECTEUR DE
L’ECONOMIE, DE LA PLANIFICATION ET
DE L’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE 4,7 4,7 4,7 4,4 93,6
302 APPUI A LA RELANCE ECONOMIQUE
POUR L’ACCELERATION DE LA
CROISSANCE 6,1 6,1 9,8 9,8 160,7
303 RENFORCEMENT DU PARTENARIAT AU
DEVELOPPEMENT ET DE L’ INTEGRATION
REGIONALE 2,3 2,3 2,1 2,1 91,3
304 RENFORCEMENT DE LA PLANIFICATION
DU DEVELOPPEMENT ET
INTENSIFICATION DES ACTIONS
D’AMENAGEMENT DU TERRITOIRE. 38,1 38,1 39,1 39,0 102,4
22 Ministère de l’Economie, de la Planification
et de l’Aménagement du Territoire 51,2 51,2 55,8 55,2 107,8
317 DEVELOPPEMENT DE L’OFFRE DU
TOURISME ET DES LOISIRS 6,3 6,3 6,5 6,4 101,6
318 PROMOTION DU TOURISME ET DES
LOISIRS 1,1 1,1 0,9 0,9 81,8
320 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DANS LE SOUS
SECTEUR TOURISME ET LOISIRS 1,8 1,7 1,7 1,7 100,0
23 Ministère du Tourisme et des Loisirs 9,1 9,1 9,1 9,0 98,9
331 RENFORCEMENT DE L’ACCES A
L’ENSEIGNEMENT SECONDAIRE 85,3 85,3 53,0 52,0 61,0
332 AMELIORATION DE LA QUALITE DE
L’EDUCATION ET DE LA VIE EN MILIEU
SCOLAIRE DANS LE SOUS-SECTEUR DES
SENSEIGNEMENTS SECONDAIRES 213,8 213,8 206,7 206,6 96,6
333 INTENSIFICATION DE LA
PROFESSIONNALISATION ET
OPTIMISATION DE LA FORMATION DANS
LE SOUS-SECTEUR DES
ENSEIGNEMENTS SECONDAIRES 62,0 62,0 3,9 3,8 6,1
334 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DANS LE SOUS
SECTEUR ENSEIGNEMENTS
SECONDAIRES 31,2 31,2 122,1 121,5 389,4
25 Ministère des Enseignements Secondaires 392,4 392,4 385,7 384,0 97,9
346 EDUCATION CIVIQUE ET INTEGRATION
NATIONALE 6,8 6,8 6,4 6,4 94,1
347 INSERTION SOCIO-ECONOMIQUE DES
JEUNES 12,6 12,6 11,0 10,7 84,9
348 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL AU MINISTERE DE LA
JEUNESSE ET DE L’EDUCATION CIVIQUE 3,3 3,3 5,1 5,0 151,5
26 Ministère de la Jeunesse et de l’Education
Civique 22,7 22,7 22,5 22,1 97,4
350 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DANS LE SOUS-
SECTEUR DECENTRALISATION ET
DEVELOPPEMENT LOCAL 1,4 1,4 2,4 2,3 164,3

x
Taux
AE CP CP d’exécution
LIBELLES PROGRAMMES / CHAPITRES initiale (LFR) initial (LFR) revisé Ordonnancement (en %)
351 APPROFONDISSEMENT DU PROCESSUS
DE DECENTRALISATION 37,5 37,5 37,2 28,9 77,1
352 PROMOTION DU DEVELOPPEMENT
LOCAL 3,7 3,7 2,6 2,2 59,5
27 Ministère de la Décentralisation et du
Développement local 42,6 42,5 42,1 33,4 78,6
361 LUTTE CONTRE LA DESERTIFICATION ET
LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES 2,8 2,8 1,4 1,3 46,4
362 GESTION DURABLE DE LA BIODIVERSITE 0,9 0,9 0,9 0,8 88,9
364 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DU SOUS-SECTEUR
ENVIRONNEMENT, PROTECTION DE LA
NATURE ET DU DEVELOPPEMENT
DURABLE 1,4 1,4 1,6 1,6 114,3
28 Ministère de l’Environnement et de la
Protection de la Nature 6,1 6,1 4,9 4,6 75,4
376 VALORISATION DES RESSOURCES
MINIERES ET GEOLOGIQUES 3,4 3,4 8,9 8,8 258,8
377 DIVERSIFICATION ET AMELIORATION DE
LA COMPETITIVITE DES FILIERES
INDUSTRIELLES 1,5 1,5 1,5 1,5 100,0
378 VALORISATION DES INVENTIONS,
INNOVATIONS TECHNOLOGIQUES ET
ACTIFS DE LA PROPRIETE INDUSTRIELLE 0,6 0,6 0,4 0,4 66,7
379 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DANS LE SOUS-
SECTEUR MINES, INDUSTRIE ET
DEVELOPPEMENT TECHNOLOGIQUE 2,7 2,7 3,0 2,8 103,7
29 Ministère des Mines, de l’Industrie et de
Développement Technologique 8,2 8,2 13,8 13,6 165,9
391 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DANS LE SOUS
SECTEUR AGRICULTURE ET
DEVELOPPEMENT RURAL 21,3 20,3 18,2 17,5 86,2
392 AMELIORATION DE LA PRODUCTIVITE ET
DE LA COMPETITIVITE DES FILIERES
AGRICOLES 19,1 19,1 22,4 21,8 114,1
393 MODERNISATION DES
INFRASTRUCTURES DU MONDE RURAL
ET DE PRODUCTION 32,9 32,9 31,9 30,4 92,4
30 Ministère de l’Agriculture et du
Développement rural 73,7 72,7 72,7 69,8 96,0
406 DÉVELOPPEMENT DES PRODUCTIONS
ET DES INDUSTRIES ANIMALES 13,7 13,7 13,6 13,4 97,8
407 AMELIORATION DE LA COUVERTURE
SANITAIRE DES CHEPTELS ET DE LA
LUTTE CONTRE LES ZOONOSES 5,7 5,7 5,8 5,2 91,2
408 DEVELOPPEMENT DES PRODUCTIONS
HALIEUTIQUES 2,8 2,8 4,3 4,3 153,6
49 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DANS LE SOUS-
SECTEUR ELEVAGE, PECHES ET
INDUSTRIES ANIMALES 6,9 6,9 8,1 7,9 114,5
31 Ministère de l’Elevage, des pêches et des
Industries animales 29,1 29,1 31,8 30,7 105,5
421 OFFRE D’ENERGIE 115,5 115,5 36,0 35,3 30,6
422 ACCES A L’ENERGIE 24,6 23,9 25,3 9,8 41,0
423 ACCES A L’EAU POTABLE ET A L’
ASSAINISSEMENT LIQUIDE 74,9 74,6 72,4 71,4 95,7

xi
Taux
AE CP CP d’exécution
LIBELLES PROGRAMMES / CHAPITRES initiale (LFR) initial (LFR) revisé Ordonnancement (en %)
424 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DANS LE SOUS-
SECTEUR EAU ET ENERGIE 8,9 8,9 10,6 10,5 118,0
32 Ministère de l’Eau et de l’Energie 223,9 222,8 144,3 127,0 57,0
960 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DANS LE SOUS-
SECTEUR FORET ET FAUNE 2,5 2,5 2,1 1,9 76,0
961 AMENAGEMENT ET RENOUVELLEMENT
DE LA RESSOURCE FORESTIERE 14,5 4,4 4,3 4,0 90,9
962 SÉCURISATION ET VALORISATION DES
RESSOURCES FAUNIQUES ET DES AIRES
PROTÉGÉES 3,6 3,6 3,2 3,1 86,1
963 VALORISATION DES RESSOURCES
FORESTIÈRES LIGNEUSES ET NON
LIGNEUSES 9,1 3,9 4,4 4,3 110,3
33 Ministère des Forêts et de la Faune 29,7 14,4 13,9 13,3 92,4
452 PROMOTION DE L’EMPLOI DECENT 2,6 2,6 2,3 2,2 84,6
453 DEVELOPPEMENT DE LA FORMATION
PROFESSIONNELLE 11,4 11,4 7,5 7,4 64,9
454 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DANS LE SOUS
SECTEUR EMPLOI ET FORMATION
PROFESSIONNELLE 5,6 5,0 7,0 6,7 134,0
35 Ministère de l’Emploi et de la formation
professionnelle 19,5 19,0 16,8 16,4 86,3
467 CONSTRUCTION DES ROUTES ET
AUTRES INFRASTRUCTURES 265,7 263,0 244,9 240,5 91,4
468 REHABILITATION, MAINTENANCE ET
ENTRETIEN DES DES ROUTES ET
AUTRES INFRASTRUCTURES 127,4 122,8 88,5 85,7 69,8
469 REALISATION DES ETUDES TECHNIQUES
D’INFRASTRUCTURES 4,3 3,0 2,4 2,2 73,3
470 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DES TRAVAUX PUBLICS 9,0 9,0 11,2 11,1 123,3
36 Ministère des Travaux Publics 406,3 397,8 347,0 339,5 85,3
481 MODERNISATION DU CADASTRE 2,3 2,3 1,4 1,4 60,9
482 PROTECTION ET DÉVELOPPEMENT DU
PATRIMOINE DE L’ETAT 7,3 7,3 6,5 6,2 84,9
483 CONSTITUTION DES RESERVES
FONCIÈRES ET LOTISSEMENTS DES
TERRAINS DOMANIAUX 1,9 1,9 4,1 3,9 205,3
484 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DU SOUS-SECTEUR
DOMAINES, CADASTRE ET AFFAIRES
FONCIERES 3,1 3,1 2,6 2,6 83,9
37 Ministère des Domaines, du Cadastre et
des Affaires Foncières 14,5 14,5 14,6 14,0 96,6
496 DEVELOPPEMENT DE L’HABITAT 32,0 31,8 23,9 23,4 73,6
497 AMELIORATION DE L’ENVIRONNEMENT
URBAIN 19,1 18,8 18,3 17,1 91,0
498 DÉVELOPPEMENT DES
INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT
URBAIN (PDITU) 60,7 55,3 52,4 52,0 94,0
499 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DU SOUS-SECTEUR
URBAIN 6,3 6,2 6,4 6,2 100,0
38 MINDUH 118,1 112,0 101,0 98,7 88,1
511 PROMOTION DE L’INITIATIVE PRIVEE ET
AMÉLIORATION DE LA COMPÉTITIVITÉ
DES PME 3,6 3,6 3,5 3,5 97,2

xii
Taux
AE CP CP d’exécution
LIBELLES PROGRAMMES / CHAPITRES initiale (LFR) initial (LFR) revisé Ordonnancement (en %)
513 PROMOTION DE L’ECONOMIE SOCIALE
ET DE L’ARTISANAT 3,6 3,6 3,5 3,4 94,4
514 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DU SOUS-SECTEUR
DES PETITES ET MOYENNES
ENTREPRISES, DE L’ECONOMIE SOCIALE
ET DE L’ARTISANAT 1,6 1,6 1,8 1,8 112,5
39 MINPMEESA 8,8 8,8 8,8 8,7 98,9
527 PREVENTION DE LA MALADIE 37,5 37,5 18,5 18,4 49,1
528 PROMOTION DE LA SANTE 11,0 11,0 10,4 10,3 93,6
530 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DANS LE SECTEUR
SANTE 40,8 40,4 38,4 37,1 91,8
531 PRISE EN CHARGE DES CAS 100,7 99,9 76,0 74,4 74,5
40 Ministère de la Santé Publique 190,0 188,8 143,7 140,6 74,5
541 PROMOTION DE LA SÉCURITÉ SOCIALE
POUR LE PLUS GRAND NOMBRE 0,4 0,4 0,4 0,4 100,0
542 AMELIORATION DE LA PROTECTION DU
TRAVAIL 1,9 1,9 1,6 1,6 84,2
543 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DU SOUS-SECTEUR
TRAVAIL ET SECURITE SOCIALE 2,9 2,9 3,1 3,0 103,4
41 Ministère du Travail et de la Sécurité
Sociale 5,1 5,1 5,1 5,0 98,0
557 PROTECTION SOCIALE DES PERSONNES
SOCIALEMENT VULNERABLES 3,0 3,0 2,7 2,7 90,0
559 SOLIDARITE NATIONALE ET JUSTICE
SOCIALE 3,1 3,1 2,5 2,4 77,4
570 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DANS LE SOUS
SECTEUR DES AFFAIRES SOCIALES 3,7 3,7 4,6 4,5 121,6
42 Ministère des Affaires Sociales 9,8 9,8 9,8 9,5 96,9
573 DEVELOPPEMENT DE LA FAMILLE ET
PROTECTION DES DROITS DE L’ENFANT 1,2 1,2 0,9 0,9 75,0
574 APPUI INSTITUTIONNEL ET
GOUVERNANCE 2,3 2,3 1,5 1,5 65,2
575 PROMOTION DE LA FEMME ET DU GENRE 3,8 3,8 4,0 3,8 100,0
43 Ministère de la Promotion de la Femme et
de la Famille 7,3 7,3 6,5 6,2 84,9
586 DENSIFICATION DU RÉSEAU ET
AMÉLIORATION DE LA COUVERTURE
POSTALE NATIONALE 1,6 1,6 1,3 1,3 81,3
587 DEVELOPPEMENT ET OPTIMISATION DES
RESEAUX ET SERVICES DE
TELECOMMUNICATIONS ET TIC 20,8 20,8 9,0 9,0 43,3
588 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DANS LE SOUS-
SECTEUR DES POSTES ET
TELECOMMUNICATIONS 2,6 2,6 3,0 2,9 111,5
45 Ministère des Postes et de
Télécommunication 24,9 24,9 13,3 13,2 53,0
602 AMELIORATION DU SYSTEME DE SURETE
ET DE SECURITE DES DIFFERENTS
MODES DE TRANSPORT 1,4 1,4 0,8 0,6 42,9
603 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DU SOUS-SECTEUR
TRANSPORT 1,9 1,9 1,7 1,7 89,5
604 DEVELOPPEMENT ET REHABILITATION
DU RESEAU METEOROLOGIQUE
NATIONAL 0,9 0,9 0,8 0,7 77,8

xiii
Taux
AE CP CP d’exécution
LIBELLES PROGRAMMES / CHAPITRES initiale (LFR) initial (LFR) revisé Ordonnancement (en %)
607 DEVELOPPEMENT ET REHABILITATION
DES INFRASTRUCTURES DE TRANSPORT 6,5 6,5 30,9 30,9 475,4
46 Ministère des Transports 10,7 10,7 34,2 33,9 316,8
756 Désarmement et démobilisation 0,6 0,6 0,6 0,5 83,3
757 REINTEGRATION 1,6 1,6 1,4 1,4 87,5
758 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DU COMITE NATIONAL
DE DESARMEMENT, DE DEMOBILISATION
ET DE REINTEGRATION 1,8 1,8 1,5 1,4 77,8
48 Comité National de désarmement, de
démobilisation et de réintégration 4,0 4,0 3,5 3,4 85,0
49 Conseil Institutionnel 3,1 3,1 2,9 2,7 87,1
616 AMELIORATION DE LA GESTION DES
RESSOURCES HUMAINES DE L’ETAT 6,6 1,5 1,5 1,5 100,0
717 APPROFONDISSEMENT DE LA REFORME
ADMINISTRATIVE 0,3 0,3 0,3 0,3 100,0
718 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DU MINISTERE DE LA
FONCTION PUBLIQUE ET DE LA
REFORME ADMINISTRATIVE 7,8 7,5 6,8 6,6 88,0
50 Ministère de la Fonction Publique et de la
Réforme Administrative 14,7 9,3 8,7 8,4 90,3
51 ELECAM 11,5 10,7 10,7 10,7 100,0
52 CNDHL 0,7 0,7 0,7 0,7 100,0
53 SENAT 15,2 15,2 15,2 15,2 100,0
731 PROMOTION DU BILINGUISME 0,2 0,2 2,2 2,2 1100,0
735 GOUVERNANCE ET APPUI
INSTITUTIONNEL DE LA COMMISSION
NATIONALE POUR LA PROMOTION DU
BILINGUISME ET DU
MULTICULTURALISME 2,6 2,6 0,7 0,5 19,2
54 Commission Nationale pour la Promotion
du bilinguisme et du multiculturalisme 2,9 2,9 2,9 2,7 93,1
55 Pensions 222,7 222,7 233,9 233,9 105,0
667 Remboursement dette publique extérieure 374,0 374,0 353,4 353,4 94,5
673 Remboursement dette publique intérieure 539,7 539,7 403,5 398,1 73,8
679 Subventions et contributions 197,7 197,7 194,3 194,4 98,3
685 Dépenses communes de fonctionnement 272,8 272,8 564,5 562,0 206,0
697 Participation de l’Etat dans les entreprises
parapubliques et privées 19,3 19,3 16,8 16,8 87,0
703 Réhabilitation et restructuration des
entreprises publiques 8,8 8,8 8,8 8,8 100,0
709 Intervention d’investissement 92,2 92,2 145,4 143,5 155,6
715 Prise en charge des reports de crédits 8,0 8,0 1,7 1,7 21,4
TOTAL 4 466,8 4 409,0 4 409,0 4 339,6 98,4
DEPENSES A COUVRIR 1,2
TOTAL GENERAL 4 340,7 1,0
Source : MINFI

xiv
Annexe 3 : Exécution des ressources d’investissement transférées aux communes (En
milliers)

LFR DOTATION REVISÉE ENG.


Chapitre budgétaire / Budgetary Head LIQ. ORD.
AE CP AE CP CP
14 MINISTERE DES ARTS ET DE LA
110 000 110 000 110 000 110 000 97 999 87 705 87 705
CULTURE
15 MINISTERE DE L'EDUCATION DE BASE 12 032 584 12 032 584 12 182 552 12 182 552 10 093 501 9 666 392 9 666 392
16 MINISTERE DES SPORTS ET DE
160 000 160 000 160 000 160 000 120 672 120 672 120 672
L'EDUCATION PHYSIQUE
21 MINISTERE DU COMMERCE 511 458 496 458 511 458 496 458 350 175 326 461 326 461
23 MINISTERE DU TOURISME ET DES
1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 200 000 1 079 601 1 076 378 1 076 378
LOISIRS
25 MINISTERE DES ENSEIGNEMENTS
- - 1 800 1 800 1 800 1 800 1 800
SECONDAIRES
26 MINISTERE DE LA JEUNESSE ET DE
590 852 590 852 636 852 636 852 535 909 516 019 516 019
L'EDUCATION CIVIQUE
27 MINISTERE DE LA
DECENTRALISATION ET DU 35 053 973 35 053 973 35 984 416 35 984 416 29 393 105 27 497 331 27 497 331
DEVELOPPEMENT LOCAL
28 MINISTERE DE L'ENVIRONNEMENT,
DE LA PROTECTION DE LA NATURE ET 563 000 563 000 563 000 563 000 513 026 490 674 490 674
DU DEVELOPPEMENT DURABLE
30 MINISTERE DE L'AGRICULTURE ET DU
6 573 999 6 573 999 6 573 999 6 573 999 5 674 972 5 566 328 5 566 328
DEVELOPPEMENT RURAL
31 MINISTERE DE L'ELEVAGE, DES
3 000 000 3 000 000 3 000 000 3 000 000 2 262 367 2 182 589 2 182 589
PECHES ET DES INDUSTRIES ANIMALES
32 MINISTERE DE L'EAU ET DE
6 648 888 6 266 088 6 648 888 6 266 088 4 839 293 4 669 101 4 669 101
L'ENERGIE
33 MINISTERE DES FORETS ET DE LA
211 662 211 662 300 000 300 000 299 939 249 936 249 936
FAUNE
35 MINISTERE DE L'EMPLOI ET DE LA
516 800 516 800 516 800 516 800 389 298 371 368 371 368
FORMATION PROFESSIONNELLE
36 MINISTERE DES TRAVAUX PUBLICS 11 821 929 11 821 929 12 108 411 12 108 411 10 673 150 10 325 602 10 325 602
38 MINISTERE DE L'HABITAT ET DU
4 212 001 3 563 001 4 257 001 3 608 001 2 622 458 2 326 636 2 326 636
DEVELOPPEMENT URBAIN
39 MINISTERE DES PETITES ET
MOYENNES ENTREPRISES, DE
666 000 666 000 666 000 666 000 640 000 640 000 640 000
L'ECONOMIE SOCIALE ET DE
L'ARTISANAT
40 MINISTERE DE LA SANTE PUBLIQUE 6 392 216 6 392 216 6 442 216 6 442 216 5 105 538 4 736 528 4 736 528

42 MINISTERE DES AFFAIRES SOCIALES 312 500 312 500 312 500 312 500 261 133 259 629 259 629
43 MINISTERE DE LA PROMOTION DE LA
525 000 525 000 525 000 525 000 336 746 336 746 336 746
FEMME ET DE LA FAMILLE
94 INTERVENTIONS EN
- - 800 421 800 421 800 421 406 035 406 035
INVESTISSEMENTS
TOTAL CREDITS DU BIP 2019
91 102 862 90 056 062 93 501 315 92 454 515 76 091 104 71 853 929 71 853 929
TRANSFERES AUX COMMUNES
Source : MINEPAT

xv
GLOSSAIRE

Des recettes peuvent être, à titre exceptionnel, directement affectées,


Affectation de
sans transiter par le budget général, à certaines dépenses ou structures
recettes
(notamment des établissements publics administratifs)
Décret Ouvertures ou annulations de crédits en gestion pour des besoins
d’avance urgents non prévus dans la loi de finances initiale
Le déficit public additionne le solde budgétaire de l’Etat et celui des
Déficit public
collectivités territoriales et des organismes sociaux
Dépenses Décaissements effectués dans l’année intégrant les remboursements
brutes et dégrèvements d’impôts
Dépenses Dépenses brutes moins le montant des remboursements et
nettes dégrèvements
Dépenses Dispositions législatives ou réglementaires dont la mise en œuvre
fiscales entraîne pour l’État une perte de recettes
Mission Ensemble de programmes concourant à une politique publique
budgétaire ministérielle ou interministérielle
Les projets annuels de performances (PAP) des programmes
Objectifs de comportent des objectifs qui expriment les priorités stratégiques de
performance chaque programme. Les objectifs sont
mesurés au moyen d’indicateurs de performances
Prélèvements
Ensemble des impôts et des cotisations sociales
obligatoires
Principes Unité, universalité, annualité, non contraction des recettes et des
budgétaires dépenses, non affectation des recettes, sincérité
Produit
Indicateur de la richesse nationale, soit la somme des valeurs ajoutées
intérieur Brut
de l’ensemble des branches de production
(PIB)
Regroupement des crédits destinés à mettre en œuvre une action ou
Programme
un ensemble cohérent d’actions. Le programme est l’unité de spécialité
budgétaire
des crédits et le niveau de l’autorisation de la dépense
Projets
Annexes au PLF, qui développent par programme les crédits et
annuels de
différents éléments d’information (stratégie, actions, objectifs, résultats
performances
attendus)
(PAP)
Rapports
Annexes au projet de loi de règlement, qui fournissent des éléments
annuels de
sur l’exécution budgétaire (écarts avec les prévisions, résultats et
performances
indicateurs)
(RAP)
Recettes Recettes encaissées, avant déduction des remboursements ou
brutes dégrèvements d’impôts
xvi
Recettes Recettes brutes moins le montant des remboursements et
nettes dégrèvements d’impôts
Les autorisations d’engagement ou les crédits de paiement disponibles
Reports de
sur un programme en fin d’année peuvent être reportés sur l’année
crédits
suivante, dans certaines limites
Solde Il est constitué de la différence entre les recettes nettes et les dépenses
primaire nettes, avant paiement des intérêts de la dette
Transfert de Modification de la répartition des crédits entre programmes de
crédits ministères distincts
Virement de Modification de la répartition des crédits entre programmes d’un même
crédits ministère

xvii
TABLE DE MATIERES
SOMMAIRE ..................................................................................................................i
LISTE DES TABLEAUX, GRAPHIQUES ET ANNEXES ............................................ii
SIGLES ET ABREVIATIONS ..................................................................................... iii
RESUME EXECUTIF ..................................................................................................1
INTRODUCTION .........................................................................................................4
PREMIERE PARTIE : RESSOURCES BUDGETAIRES.............................................7
1.1. Recettes internes ............................................................................................8
1.1.1. Recettes pétrolières ....................................................................................8
1.1.2. Recettes non pétrolières .............................................................................8
1.1.2.1. Recettes fiscales ................................................................................................ 8

1.1.2.1.1. Recettes des impôts et taxes ....................................................................... 9

1.1.2.1.2. Recettes douanières .................................................................................. 10

1.1.2.2. Recettes non fiscales ....................................................................................... 12

1.2. Emprunts et dons .......................................................................................... 13


1.2.1. Emprunts ................................................................................................... 13
1.2.1.1. Prêts ................................................................................................................. 13

1.2.1.2. Emission des titres publics .............................................................................. 14

1.2.1.3. Emprunts bancaires ......................................................................................... 14

1.2.2. Dons.......................................................................................................... 14
DEUXIEME PARTIE : CHARGES BUDGETAIRES ................................................. 15
2.1. Dépenses par nature économique ............................................................... 15
2.1.1. Dépenses courantes (hors intérêts de la dette)......................................... 16
2.1.1.1. Dépenses de personnel .................................................................................... 16

2.1.1.2. Biens et services .............................................................................................. 16

2.1.1.3. Transferts et subventions ................................................................................. 17

2.1.2. Dépenses en capital.................................................................................. 17


2.1.2.1. Dépenses en capital sur ressources internes .................................................... 17

2.1.2.2. Dépenses en capital sur financements extérieurs ............................................ 18

2.1.3. Service de la dette publique ...................................................................... 18

xviii
2.1.3.1. Service de la dette publique intérieure ............................................................ 18

2.1.3.2. Service de la dette publique extérieure ........................................................... 18

2.2. Cas particuliers des dépenses sociales ...................................................... 19


TROISIEME PARTIE : RESULTATS BUDGETAIRES ............................................. 20
3.1. Soldes budgétaires ....................................................................................... 20
3.1.1. Solde budgétaire global ............................................................................ 21
3.1.2. Solde primaire ........................................................................................... 21
3.1.3. Solde primaire non pétrolier ...................................................................... 21
3.2. Autres indicateurs de gestion budgétaire ................................................... 22
3.3. Financement .................................................................................................. 22
3.3.1. Emplois ..................................................................................................... 22
3.3.2. Ressources ............................................................................................... 23
3.4. Gestion de la trésorerie ................................................................................ 23
3.4.1. Apurements des arriérés ........................................................................... 23
3.4.2. Recours au marché monétaire .................................................................. 24
3.4.3. Situation du Compte Unique du Trésor ..................................................... 25
QUATRIEME PARTIE : THEMATIQUES PARTICULIERES LIEES A L’EXECUTION
DU BUDGET ............................................................................................................. 26
4.1. Gestion budgétaire spécifique ..................................................................... 26
4.1.1. Exécution du Fonds Spécial de Solidarité Nationale pour la Lutte Contre le
Coronavirus et ses Répercussions Economiques et Sociales (CAS COVID-19) 26
4.1.1.1. Contexte de création du CAS-COVID ............................................................ 26

4.1.1.2. Exécution des ressources du CAS-COVID ..................................................... 27

4.1.1.3. Exécution des dépenses du CAS COVID ....................................................... 28

4.1.1.3.1. Exécution des dépenses par administrations ............................................ 29

4.1.1.3.2. Exécution des dépenses par programmes ................................................. 30

4.1.2. Mise en œuvre de la décentralisation ....................................................... 33


4.2. Situation de la passation et de l’exécution des marchés publics au 31
décembre 2020 ..................................................................................................... 34
4.2.1. Niveau de mise en œuvre des opérations de passation et d’exécution des
marchés publics .................................................................................................. 34
4.2.2. Faits majeurs relevés dans la passation des marchés publics .................. 36

xix
4.2.3. Mesures d’amélioration de l’efficacité de la commande publique.............. 37
4.3. Problématiques particulières ....................................................................... 37
4.3.1. Procédures dérogatoires ........................................................................... 37
4.2.1.1. Avances de trésorerie ...................................................................................... 38

4.2.1.2. Régies d’avances ............................................................................................. 39

4.3.2. Dette flottante ............................................................................................ 39


4.3.3. Les modalités d’exécution des financements extérieurs ........................... 40
4.3.4. Difficultés .................................................................................................. 41
4.3.4.1. Reporting financier .......................................................................................... 41

CONCLUSION .......................................................................................................... 42
ANNEXES ...................................................................................................................v
GLOSSAIRE ............................................................................................................ xvi
TABLE DE MATIERES .......................................................................................... xviii

xx

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