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Calcul Portique
Calcul Portique
Q q
l
C
B M
m
l l
EI
D
A
Figure 38
On considère le portique représenté sur la figure 38, constitué d’une travée horizontale de
longueur l en appui sur deux poteaux verticaux de même longueur l. Les liaisons aux points B
et D sont des articulations sans frottement (moment nul). La loi de comportement des
différentes barres est représentée sur la partie droite de la figure 38, sous la forme d’un
diagramme «moment-courbure» de type élastique (rigidité à la flexion EI) parfaitement
plastique standard, de moment limite m en flexion positive ou négative. Une charge
horizontale d’intensité Q est appliquée au point B.
y
Q l C
B M2 0 M 3 Yl
l l
M1 (Y Q)l
x M4 0
D
A
Y
Figure 39. Distribution de moments fléchissants statiquement admissibles
Le problème étudié est hyperstatique d’ordre 1 comme indiqué sur la figure 39. On peut
ainsi prendre la valeur Y de la réaction d’appui verticale en D comme inconnue hyperstatique,
la composante horizontale étant égale à –Y : il suffit pour montrer cela d’écrire l’équilibre en
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moment par rapport au point B de la portion BCD du portique, qui exige que la réaction
d’appui passe par ce point. Les diagrammes de moments statiquement admissibles sont
représentés sur la partie droite de cette figure. On obtient dans le repère orthonormé Axy :
Poteau vertical AB :
M ( y) (Y Q)(l y) avec M1 (Y Q)l (4.319)
Travée horizontale BC :
M (x) -Yx M 2 0 et M3 Yl (4.320)
Poteau CD :
M ( y) yY avec M 4 0 (4.321)
1
l l
l3
2EI 0 0
W (Y , Q) (Y Q)2
(l y)2
dy 2 (Yx)2
dx [(Y Q)2 2Y 2] (4.323)
6EI
d Q 2Ql 3
q W Y ; Q (4.325)
dQ 3 9EI
184
2Qel3 ml 2
qe = = (4.327)
9EI 3EI
Q Q e 3m / 2l M2 0 M3 m / 2 Q lQ
articulation
M1 m M4 0
sans frottement
(a) (b)
Figure 40. (a) distribution de moments élastiques dans le portique associé à la limite
d’élasticité ; (b) structure et problème isostatiques associés à la phase de comportement
élastoplastique.
Q2l3
l
1
W (Q) 2 0 (Qx) dx 3EI
2
(4.329)
2EI
d’où :
dW 2Ql3
q (4.330)
d(Q) 3EI
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associé. Dans ce problème, le diagramme des moments dans le poteau AB étant nul, il n’y a
aucune variation de courbure, de sorte que ce poteau est animé d’un mouvement de corps
rigide autour de l’articulation sans frottement A, comme indiqué sur le schéma ci-dessous.
Q B 2Ql3
q l p (4.331)
p 3EI
2Ql 2
l 0 d’où : p (4.332)
3EI
2Q l 2
soit: p 0 (4.333)
3EI
m
Q l 2m / l
Q 2m / l
l
0
0
m
(a) (b)
Figure 41. (a) diagramme de moments correspondant à la charge limite et (b) mécanisme
de ruine plastique associé.
La solution précédente est valable tant que le moment M3 au point C reste supérieur au
moment limite de plastification négative, soit :
m m
M3 lQ m Q (4.334)
2 2l
d’où la charge limite de la structure :
m 2m
Q Ql Qe (4.335)
2l l
le déplacement correspondant étant égal à :
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2ml 2
q l q e q (4.336)
3EI
et le diagramme des moments fléchissants associé est représenté sur la figure 41(a).
2(2m / l) m (2m / l) m
M1r m , M 3r m (4.337)
3 3 3 3
le diagramme des moments résiduels autoéquilibré, c’est-à-dire en équilibre avec un
chargement nul, étant représenté sur la figure 42.
m/3
m/3
2l3(2m / l) 2ml 2
q q
r l
(4.338)
9EI 9EI
Le diagramme charge-déplacement correspondant au cycle complet de charge-décharge,
ainsi que l’évolution correspondante des moments fléchissants aux points A et C, sont
représentés sur la figure 43.
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Q
M1
Q l 2m / l
M3
m/3 Q e 3m / 2l Q l 2m / l
Q e 3m / 2l
Q
m/3
q e ml 2 / 3EI m/ 2
q
m
q r 2ml 2 / 9EI q l 2ml 2 / 3EI
p, max
2l 2
Q l Q e ml (4.339)
3EI 3EI
Le champ de déformation plastique correspondant, localisé en ce seul point, est
manifestement géométriquement incompatible comme l’illustre la figure 44, où son
intégration à partir de l’appui A le long de la structure aboutit par exemple à une position de
l’extrémité inférieure droite du portique décalée d’une distance égale l p, max par rapport à
l’appui fixe D.
Afin de rétablir cette compatibilité géométrique, c’est-à-dire de déplacer l’extrémité
inférieure droite du portique afin de l’amener au point C, il convient d’exercer un effort
d’intensité horizontale X, incliné à 45° comme indiqué sur la figure 44, de manière à respecter
l’équilibre. La valeur de cet effort résulte d’un calcul élastique sur la structure isostatique
obtenue en libérant la liaison en C. Il suffit pour cela de calculer l’énergie élastique de
contrainte correspondant à l’application de cet effort, soit avec le diagramme de moments
fléchissants engendré par cet effort (figure 44) :
1 l 2 2 X 2l 3
2 EI 0
W *(X ) 3 X x dx (4.340)
2 EI
et donc par application du théorème de Castigliano :
dW Xl 3 ml 2 m
l p , max
X (4.341)
dX EI 3EI 3l
188
p ,max 0
X 0
X 0
C x
l p ,max 0
**********
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