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République Algérienne Démocratique et Populaire

NOTE DE CALCUL

RESERVOIR D’EAU 5000 M3

NOVEMBRE 2004
PARTIE A : GENERALITES.

I.INTRODUCTION.

Nous présenterons dans ce qui suit l’étude du réservoir d’eau

circulaires d’une capacité de 5000 m3

Ce réservoir est semi enterré dont les avantages sont nombreux, on

peut citer par exemple :

• La capacité est plus importante

• Economie sur les frais de construction


• Etanchéité est plus facile à réaliser

• Etude architecturale est très simplifiée et moins sujette aux

critiques.

• Une conservation à une température constante de l’eau

emmagasinée.

De plus la forme cylindrique du réservoir est préférée par rapport à la

forme rectangulaire ou carrée et ceci pour différentes raisons à savoir :

• Les parois présentent un risque moindre de déformation à la

flexion ce qui réduit le risque des fuites et des désordres.

• Le réservoir rectangulaire ou carré est plus coûteux en

réalisation, béton, acier, étanchéité et coffrage (le périmètre est

plus grand).

Ce réservoir, a un diamètre intérieur de 32.60 m et une hauteur d’eau

de 6.10 m (la hauteur total est environ 7.00 m).

Puisque le réservoir est de grande superficie, il est plus économique

de transmettre les charges de la couverture autrement que par les parois

latérales. Pour cela, on utilise des poteaux à section carrée à l’intérieur

de la cuve et un système de poutraison. Les panneaux entre poutres sont

constitués par des dalles pleines


le sol devant recevoir ces le réservoir est constitué tantôt d’un

terrain rocheux dure à très dur, tantôt d’un terrain meuble à compacte.

Pour cela, nous recommandons que l’ouvrage peut être fondé sur un

radier général ancré à 1.50 m et travaillant à 2.00 bars.

II. REVETEMENTS.

Afin d’assurer l’hygiène et la sécurité de l’ouvrage, plusieurs

dispositions concernant les revêtements, l’isolation et l’étanchéité

s’imposent. Ceci est conditionné par les conditions climatiques et par la

nature du fluide emmagasiné.


Les revêtements sont exécutés de l’extérieur et de l’intérieur.

De l’extérieur, il est nécessaire de prévoir, en plus des enduits et

pour une protection convenable de la masse d’eau, soit des parois

supplémentaires en briques creuses ou pleines avec des lames d’air entre

les parois soit un enduit grillagé extérieur soit des plaquettes en béton

armé extérieures. Brique


B.A creuse

Exemple d’un
revêtement extérieur

Vide d’air ou
couche isolante

De l’intérieur, l’eau potable n’attaque pas, en général, le béton

puisqu’elle franchement alcaline. Il convient seulement que les cuves

soient étanches. Différents procédés peuvent être utilisés :

• Etanchéité obtenue dans la masse même du béton avec un

dosage de l’ordre de 400 kg/m3, une granulométrie et une mise

en œuvre appropriées. Il faut faire donc un béton plein avec des


grains fins et réduire totalement les reprises de coulage. Enfin

une mise en eau rapide, immédiatement après le durcissement

du béton est favorable à la compacité du béton.

• Enduit au mortier de ciment se 15 à 25 mm d’épaisseur en deux

couches, la première formant le dégrossissage et la seconde

enduit proprement dit.

• Même enduit que précédemment mais avec incorporation

d’hydrofuges et de plastifiants.

III. ISOLATION THERMIQUE.

Le réservoir d’eau potable posé sur le sol est généralement soumis

aux influences atmosphériques, et plus précisément à des variations de

température importantes.

En général, les changements de température ne sont à craindre que

pour les petits réservoirs. Dans le cas des grands réservoirs, l’expérience

a montré que l’inertie thermique de la masse d’eau d’une part et de la

masse du béton, d’autre part, sont telles que les variations de température

de l’eau (celles de l’air au dessus du plan d’eau pouvant varier bien

davantage) sont relativement faibles, et par suite toute isolation thermique

est dans ce cas superflue. Les chercheurs ont estimé qu’au delà de 800 à

1000 m3, il n’y a pas à prendre de précaution spéciale. Tout au plus peut-

on songer à calorifuger l’air au dessus de la masse d’eau, donc il faut

prévoir un isolant thermique en couverture.

Pour cela, et afin d’isoler la couverture, on peut prévoir une couche

de briques creuses posées directement sur la surface extérieure de la

couverture. On réalisera par la suite une protection d’étanchéité par un

enduit au ciment dosé à 600 kg/m3 grillagé avec du papier Kraft sous

jacent pour éviter l’imprégnation de l’isolant par l’eau de gâchage.


Enduit Grillagé
(2 à 3 cm)

Papier Kraft

Brique creuse

Béton armé

Exemple d’isolation de la couverture

IV. ETANCHEITE.

Afin d’éviter les fuites de l’eau emmagasiné, le réservoir doit être

totalement étanche. Pour cela, il faut absolument établir sous le radier un

système de drainage permanent vers des puisards extérieurs où les venues

d’eau provenant soit du terrain soit d’une mauvaise étanchéité des

maçonneries pourront être surveillées.

L’étanchéités peut aussi être réalisée par l’utilisation des produits

plastiques, comme le mastic bitumineux.


Quand au radier, une étanchéité sera appliquée dans les joints des

dalles qui le constituent. De cette manière on évitera les fissurations dues


au retrait du béton et les petits tassements pourront être permis sans

dommage pour l’étanchéité.

La coupure du béton (joint) doit comporter une membrane

(généralement en caoutchouc ou bien en cuivre) étanche, souple et

déformable, scellées dans les deux abouts du béton. Le fond de ce joint

sera ensuite bourré d’un matériau imputrescible et élastique, le mastic par

exemple et ne sera appliqué que sur 3 à 4 cm de profondeur à partir de la

surface.
Matériau
Mastic imputrescible
Béton armé Joint « Water
d’étanchéité
Stop »

V. PROBLEMES DE CANALISATIONS.

Les lieux de passage des tuyauteries sont généralement le foyer de

phénomènes de suintement fréquents. Pour cela il faut absolument

étancheifier ces zones. On procédera de deux façons :

Soit en posant dans le coffrage, avant bétonnage, le tronçon de

canalisation traversant le béton, les raccords se font ensuite de part et

d’autre à l’aide de joints à brides. Ce procédé est préférable, l’étanchéité

est parfaite mais nécessite la connaissance de l’emplacement exact de la

tuyauterie.

Soit en prévoyant des fourreaux lors du bétonnage, et on y introduit

ensuite les tubulures. Le vide qui reste sera comblé à l’aide de filasse et

de plomb, de caoutchouc…Ce procédé exige un diamètre du fourreau

nettement surabondant.
Manchon à
brides

Béton

Plaque
caoutchouc

Béton

Fourreau
Corde
goudronnée
PARTIE B : CALCUL.

I. DIMENSIONNEMENT.

La couverture du réservoir est réalisée en dalle pleine de 15 cm

d’épaisseur à nervures parallèles (poutres de dimensions 40x50 cm).

Une ceinture dont la forme est un anneau circulaire est prévue au

sommet des parois. Cette ceinture a une section rectangulaire de hauteur

50 cm et de largeur 35 cm.

Les parois verticales de la cuve ont une épaisseur constante de 35 cm


selon la hauteur et sont encastrées à la partie inférieure sur le fond.

La fondation est constituée d’un radier circulaire sous forme d’une

dalle pleine de 35 cm. Des goussets sont prévus à la partie encastrée au

fond pour assurer la stabilité des parois.

Ainsi, en conclusion, les différentes dimensions choisies sont :

• Epaisseur de la couverture 15 cm.

• Poutre de la couverture 40x50 cm

• Poutre de rive circulaire 35x50 cm


• Poteaux intérieurs carrés 40x40 cm

• Epaisseur des parois de la cuve 35 cm.


• Epaisseur du radier 35 cm.

Vérification des poteaux au flambement.

b.h3
ixx =i yy = I = = a
A 12.b.h 2. 3

L’élancement est :

λ =Lf/ixx avec Lf = L0/2

 Poteau 40x40

ixx= iyy=11.54 cm
λ=6.75/2x0.1154 = 29.22 < 70

La stabilité des poteaux est vérifiée

II. CARACTERISTIQUES DES MATERIAUX.

1. Béton.

Le dosage du béton considéré est généralement de 400 kg/m3 afin

d’obtenir un béton particulièrement étanche et résistant. Les

caractéristiques à prendre en considération seront :

• Masse volumique Mv=2500 Kg/m3.

• Contrainte admissible à 28 jours :


A la compression fc28 = 30 MPa.
A la traction ft28 = 0.06 fc28 + 0.6 = 2.40 MPa.

• Contraintes à l’état limite ultime de résistance du béton.

σbc = 0.85 (fc28 / γb), γb coefficient de sécurité.

Soit dans notre cas γb = 1.5 d’où σbc = 17 MPa.

• Contrainte maximale du béton comprimé à l’ELS.

Dans tous les cas où la section étudiée comporte une

partie comprimée, on doit vérifier que sous la sollicitation

de service la plus défavorable, la contrainte maximale du


béton comprimé ne dépasse pas 0.6 fc28 = 18 MPa.

2. Acier.
Les aciers qui constituent les armatures des pièces en béton armé

sont :

i) Des barres à haute adhérence (HA) de nuance FeE400.

ii) Des barres ronds lisses (RL) de nuance FeE215.

• Contrainte de calcul pour l’ELU.

σs = fe / δs

avec, fe limite d’élasticité de l’acier


δs : coefficient de sécurité qui vaut 1 pour les situations

accidentelles et 1.15 pour les autres.

Dans notre cas, fe=400 MPa et δs=1.15, Soit :

σs = 348 MPa.

• Contrainte de calcul pour l’ELS.

Le calcul sera donné en fissurations très préjudiciables.

σs <= min [1/2. fe, 110.η] avec η coefficient de fissuration égal

à 1 pour les ronds lisses et 1.6 pour les HA.

On aura donc : σs= 176 MPa pour η=1.6

Et σs= 108 MPa pour η=1.0


• Disposition à respecter.

Les dispositions suivantes doivent être respectées pour la

fissuration très préjudiciable :

i) Le diamètre des armatures doit être au moins égal à 8 mm,

cette disposition s’applique en particulier aux armatures

transversales.

ii) Si la poutre est de grande hauteur on doit prévoir des

armatures de peau d’une section au moins égale à 5 cm2 par

mètre de parement.

iii) Pour les dalles, la distance entre axes des armatures d’une

même nappe ne doit pas dépasser 20 cm et 1.5 h0 (h0

épaisseur de la dalle)

III. CALCUL DES ELEMENTS DU RESERVOIR.

Dans cette étude, le réservoir est modélisé en éléments coques

(SHELL) qui permet d’approcher aussi fidèlement possible l’ouvrage en

question. Cette modélisation en coque qui est fortement hyperstatique ne

peut que donner des sollicitations moindres que celles données par

l’approche « console ».
Ainsi, les parois du réservoir et sa couverture sont modélisées en

utilisant l’élément coque tridimensionnel à 06 degrés de liberté par nœud.

Cet élément permet de modéliser l’effet flexionnel et membranaire des

parois.

Quand aux poteaux et poutres (de la couverture ou la ceinture

circulaire), ils sont modélisés en utilisant un élément poutre à six degrés

de liberté par nœud.

Pour le chargement, la couverture est soumise à son poids propre, au

poids de l’étanchéité et à la surcharge alors que les parois du réservoir

sont soumises simultanément à leur poids propre, à la poussée de l’eau


(réservoir plein), aux charges verticales ramenées par la couverture et qui

sont appliquées sur le pourtour haut du réservoir.

Le modèle comprend 288 éléments coques isoparamètriques et 322

nœuds.

L’analyse est faite en utilisant le programme « SAP90 » et les

différents résultats sont donnés en annexe. (Distribution des contraintes,

des moments dans les deux repères local et global et distribution des

efforts).

1. Descente des charges.


• Couverture.

Poids propre 0.15 x 2.5 0.375 t/m2


Isolation thermique (2 cm) 0.02 x 3.00 0.06 t/m2

Protection de l’isolation (enduit grillagé 3 cm) 0.03x2.2 0.066 t/m2

Etanchéité par asphalte coulé sablé 0.047 t/m2

Ainsi :

G = 0.548 t/m2

Surcharge P = 0.1 t/m2

• Poutre de la toiture.

Poids propre 0.4 x0.5 x 2.5 0.50 t/ml


Protection + isolation 0.03 x 0.4 x 2.2 0.0264 t/ml

Etanchéité 0.0188 t/ml

Ainsi :

G = 0.550 t/ml

Surcharge P = 0.03 t/ml

• Poutre ceinture (circulaire).

Poids propre 0.35 x0.5 x 2.5 0.4375 t/ml

Enduit au ciment 0.17 x 0.015 x 2.2 0.00561 t/ml

Isolation hydrofuge 0.1x0.047 0.0047 t/ml

Ainsi :
G = 0.450 t/ml

Surcharge P = 0.03 t/ml

• Paroi cylindrique de la cuve.


Poids propre 0.35 x 2.5 0.875 t/m2

Enduit au ciment 2 x 0.025 x 2.5 0.125 t/m2

Ainsi :

G = 1.00 t/m2

NB : En réalité le poids propre des éléments shell (parois et dalle pleine

de la couverture sont pris automatiquement dans le programme SAP90).


• Charges utiles.

Le volume de l’eau emmagasinée est égal à :


Ve = (π.d2/ 4) x h = 5091.6 m3 avec d=32.6 m et h=6.10 m

Or pour plus de sécurité on majore la surcharge de l’eau de 20%, ainsi

le poids de l’eau majoré sera :

Pe = Ve x γe = 1.2 x 5091.6 Pe = 6109.92 t

La pousse de l’eau sur les parois sera donc :

Fe = γe x hi où hi est l’ordonnée du point suivant la hauteur.

NB : Pour les poussées des terres elles sont négligées dans les calculs.
2. Calcul de la couverture.

La couverture est constituée d’une dalle pleine (éléments shell) raidie

par des poutres dans une direction.

L’analyse par la méthode des éléments finis en utilisant le SAP90

nous a donné, au niveau de la toiture, les résultats maximum suivant :

Sens Position MG(KN.m) MQ(KN.m) 1.35MG+1.5MQ MG+MQ

Lx Travée 6.25 1.22 10.27 7.47

Appui 5.65 0.48 8.35 6.13

Ly Travée 5.65 0.354 8.16 6.00

Appui 4.24 0.42 6.36 4.66

Calcul du ferraillage.

On calcule le ferraillage suivant les deux directions sur une bande de

1 m. Le calcul se fait en flexion simple.

Soit :

µ= M
b.d 2.σ bc
et la section sera égale à :

A= M u
β.d.σ st
Avec les applications numériques pour notre cas :

b=100 cm, d=12 cm, σbc= 17 MPa et σst=348 MPa

Le calcul à l’ELU est résumé dans le tableau suivant :


Sens Position µ α β A (cm2)

Lx Travée 0.0419 0.0523 0.979 2.51

Appui 0.0341 0.0432 0.983 2.034

Ly Travée 0.0333 0.0419 0.984 1.98

Appui 0.0259 0.033 0.987 1.54

Pour toutes ces sections d’acier on prendra

8 T 1 0 / ml, s o it T1 0 es p a cés d e 1 2 .5 cm
Vérification à l’ELS.
La vérification à l’ELS se fera comme suit :

En choisissant une section d’acier A, on doit vérifier que les

contraintes de béton et d’acier restent inférieures aux contraintes

admissibles.

Soit :

ρ =100.A
b .d
avec la valeur de « ρ » on tire des tableaux les valeurs de µ1’ et k1,

puis on calcule :

σ b = M ser 2 ≤σ b =17 MPa


µ1'.b.d
et σs = k1. σb ≤ σst =176 MPa.

Ainsi donc pour A=4.01 cm2, on a

ρ = 0.34, µ1’=0.1241 et k1=39.95

Les différents résultats sont résumés dans le tableau suivant.


Sens Position σb σs

Lx Travée 4.18 167

Appui 3.45 137

Ly Travée 3.35 134.13

Appui 2.60 104.17

On remarque que toutes les contraintes, béton et acier sont

inférieures aux contraintes admissibles. On garde donc un ferraillage de

8 T 1 0 / ml, s o it T1 0 es p a cés d e 1 2 .5 cm

Vérification de la condition de non fragilité.

Pour les dalles pleines dont l’épaisseur est comprise entre 12 cm et

30 cm et appuyées sur leur contour, on doit avoir, pour les armatures

inférieures et supérieures :

Ay =ς.b.h0

3− Lx
Ly
e t Ax =ς. .b.h0
2
avec ζ = 0.0008 pour les HA400, b=100, h0=15 cm, Lx=1.0 m et

Ly=4.10 m.

On aura donc :

Ay = 1.20 cm2 et Ax=1.65 cm2

D’où Ay = 4.01 < Ax/4 = 4.01/4 = 1.002 cm2

La condition de non fragilité est ainsi vérifiée.


8T10 / ml

8T10 / ml

3. Calcul du portique.
Le ferraillage des poteaux et poutres est calculé automatiquement en

utilisant deux programmes. L’un pour la flexion composée pour les

poteaux et l’autre pour la flexion simple pour les poutres.

Les différents résultats sont données en annexes.

3T16 3T16

T12 50 cm T12 50 cm

Φ8 Φ8

3T14 3T14
40 cm 35 cm

Poutraison Poutre circulaire


3T16

T16 40 cm

Φ8

3T16
40 cm

Poteau

4. Calcul des parois de la cuve.

Les efforts maximum qui agissent sur les parois sont déterminés à

partir des résultats du fichier SAP90 (voir annexes)

Ces valeurs sont :

NGmax = 150 KN/ml

NPmax = 18.10 KN/ml

Ainsi, Nmax = 1.35 NGmax + 1.5 Npmax= 229.65 KN/ml

Méthode de calcul.
La poussée des terres s’exerce sur une petite hauteur, on peut donc la

négliger.

De plus, en théorie il faut considérer les deux cas du réservoir à

savoir plein et vide, mais généralement le cas le plus défavorable est

lorsque le réservoir est plein.

Dans ce cas, on admet que la paroi d’épaisseur constante est

constituée par des anneaux limités par des plans horizontaux. Ces anneaux

assurent simultanément la résistance à la pression hydrostatique.


P = γe . h = 1000 h (daN/m2)

6.10

6100 daN/m2

En utilisant la méthode de Lebelle, on peut calculer l’effort de

traction dans la paroi, soit:

F = K.Pe.r

Où K est fonction de h2/e.d et z/h

Avec :

h= hauteur d’eau totale (égale à 6.10 m)

e : épaisseur de la paroi (35 cm)

d : diamètre de la cuve (32.60 m)

z : profondeur de la tranche à la surface libre du liquide.

Les résultats sont résumés dans le tableau suivant :

Z 0 1.22 2.44 3.66 4.88

Z/h 0.00 0.20 0.40 0.60 0.80

K 0.117 0.264 0.368 0.349 0.170

F 11633.31 26249.52 36590.24 34701.07 16903.10

L’effort de traction dans la paroi (réservoir plein)


11633.31

Tranche 1
26249.52

Tranche 2
36590.24

Tranche 3
34701.07

Tranche 4
16903.10

Tranche 5 1.22

On prendra en général une valeur moyenne pour chaque tranche, soit :

N° de la 1 2 3 4 5

tranche

Prof. de la 0 à 1.22 1.22 à 2.44 à 3.66 3.66 à 4.88 4.88 à

tranche 2.44 6.10

Fmoy(daN) 18941.42 31419.88 35645.65 25802.08 8451.55

L’effort de traction moyen dans la paroi

Calcul des moments de flexion maximum.

D’après la méthode de Lebelle, le moment de flexion à une

profondeur (z) dans une bande verticale d’un réservoir encastré à la base

et libre en tête soumis à une charge triangulaire est :

M = K0.P.h2

Avec , P=6100, h=6.10 m et K0 qui dépend de h2/e.d et de z/h.

On aura donc :
Z 1.22 2.44 3.66 4.88 6.10

Z/h 0.20 0.40 0.60 0.80 1.00

K0 0.0044 0.0065 0.0092 0.0014 -0.031

M(daN.m) 998.72 1475.38 2088.22 317.77 -7036.42

Moments maximum dans la paroi (réservoir plein)

Tranche 1
998.72

Tranche 2
1475.38

Tranche 3
2088.22

Tranche 4
317.77

Tranche 5 1.22
7036.42

Calcul des armatures.

i) Armatures en cerces (suivant l’effort de traction).

On admet que la paroi de la cuve d’épaisseur constante est constituée

par des anneaux limités par des plans horizontaux. Ces anneaux assurent

simultanément la résistance à la pression hydrostatique.

Les armatures en cerces sont calculées à la traction simple, soit :

A = N / σst

Avec :

A l’ELU, Nu = 1.35 Fmoy

A l’ELS, Ns = Fmoy
1ère tranche :

 ELU :

Nu= 1.35x18941.421 = 25570.91 daN

Au = Nu / σst = 25570.91/(348x10) Au = 7.35 cm2.

 ELS :

Ns = 18941.42

As = 18941.42 / (176x10) As = 10.76 cm2

 Condition de non fragilité:

B.f t28
Amin ≥
fe

Amin >= (1.22x0.35) x2.4/400 Amin>= 25.62 cm2

Ainsi :

Acerces = max (Au, As, Amin) = 25.62 cm2

On a d o p t e d es T1 6 e=9 cm ( 1 3 T1 6 / ml) s u r ch a q u e f a ce.


 Contrainte de béton :

On doit vérifier la contrainte de béton tendu pour se prémunir contre

les risques de fissuration.

Soit, la condition suivante à vérifier :

σ bt = F ≤ f t28
B + nA

D’où 25570.91 / (122x35+15x26.13) = 0.59 < 2.4 Condition vérifiée.

Les autres tranches se calculent de la même manière et les résultats

sont regroupés dans le tableau suivant :


Tranche 1 2 3 4 5

Hauteur 1.22 2.44 3.66 4.88 6.10

Nu 25570.91 42416.84 48121.56 34832.81 11409.60

Ns 18941.42 31419.88 35645.6 25802.08 8451.55

Au 7.35 12.18 13.83 10.10 3.28

As 14.52 17.85 20.25 14.66 4.80

Amin 25.62 25.62 25.62 25.62 25.62

Aadopté 25.62 25.62 25.62 25.62 25.62

Section 13T16 26.13 26.13 26.13 26.13

(cm2) (26.13)

Espacem. 9.0 9.0 9.0 9.0 9.0

(cm)

σbt 0.59 0.91 1.03 0.75 0.25

N.B : On remarque bien que toutes les contraintes de traction du

béton restent inférieures à la contrainte admissible.

On a d o p t era d o n c d es T1 6 e=9 .0 cm ( S o it 1 3 T1 6 / ml) .


ii) Armatures de répartition.

La disposition du ferraillage se fait suivant le moment maximal

exercé sur la face intérieure et la face extérieure de la paroi.

Le cas du réservoir plein, Mmax=7036.42 daN.m

 ELU :

Mu = 1.35 Mmax = 1.35 x 7036.42 = 9500.0 daN.m

Nu = 22965 daN/ml (Voir résultat su programme)

La paroi est généralement soumise à l’effort normal et au moment de

flexion par rapport au centre de gravité de la section rendue homogène.

L’excentricité est donc :

e0 = Mu / Nu = 9500/22965 = 0.414 = 41.4 cm


Donc le point d’application de l’effort de compression est à

l’extérieur de la section, c’est une section partiellement comprimée.

MuA = Nu . ea = Mu + Nu (d-e/2)

MuA = 9500 + 22965 (0.32 – 0.35/2) = 12829.92 daN.m

Soit : 100 cm
12830.10−5
M
µ= 2 =uA
=0.0737 d’=3
b.d .f bc 1x0.322 x17
On a alors, µ < µl , d’où 35 G d=32
a = (0.337xe – 0.81 d’) b.e.fbu
e0 ea
b = Nu (d – d’) - Mu

A.N: d=32 cm, d’=3 cm, fbu=17

D’où a=0.557 MN.m et b=-0.0061 MN.m

a>b, armature inférieure comprimée (zone 23), on calculera par

assimilation à la flexion simple

La section sera égale à :

A= M uA
Z.σ st
avec z=d(1 – 0.4α) = 0.307.

Soit A=0.1283/(248x0.307) = 12.0 cm2

 Condition de non fragilité :

Amin >= 0.23.b.d.ft28 / fe

Amin >= 0.23x100x32x2.4/400 Amin >= 4.42 cm2

On a d o p t era d o n c 6 T1 6 , S o it T1 6 e=1 5 cm
 Vérification à l’ELS :

Position de l’axe neutre :

½ b.x2 + n.Ast (x – d) = 50 x2 + 180.9 x – 5788.80 = 0

Soit la résolution nous donne x=9.10 cm

Les contraintes seront alors :

σst = n.K.(d – x)

σbc = K.x
avec K(1/3 .b.x3 + n.Ast (d – x)2 = Mser

D’où

A.N : Mser=7036.42 daN.m, b=100, Ast=12.06 cm2, d=32 cm

σst = 173.98 < 176 MPa

σbc = 4.60 < 18 MPa

Les deux contraintes restent bien inférieures aux contraintes

admissibles.

N.B : De l’extérieur on adoptera le même ferraillage que la face

intérieure.

T16 T16
e=9 cm e=9 cm

T16 T16
e=15 cm e=15 cm

T16
T16
e=9 cm
e=15 cm T16
e=9 cm
IV. ETUDE DE LA CHAMBRE DES VANNES.

La chambre des vannes est un ouvrage secondaire lié directement au

réservoir. Elle doit contenir tous les équipements du réservoir (tuyauterie

et pompes).

Cette chambre est semi enterrée dans notre cas.

C’est une chambre de 6.40 m x 7.08 m environ avec une structure en

poutre-poteaux surmontée d’une dalle pleine de 20 cm d’épaisseur.

Trois des quatre murs périphériques de la chambre sont des voiles en

béton armé de 20 à 30 cm d’épaisseur.

30x50 30x50

Dalle Pleine
20 cm

40x50 40x50 6.40


40x50

30x50 30x50

Voile 20 à 30 cm
Poteau 20x40 Poteau 30x55
Poteau 30x55

3.54 3.54

1. Dimensionnement.

Les différentes dimensions des éléments de la chambre des vannes

seront comme suit :


Poteaux : 30x55 de rive

20x40 centraux

Poutres : 40x50 suivant la grande travée

30x50 suivant les petites travées

Dalle pleine d’épaisseur 20 cm

Voile : e=30 cm entre +0.00 et +2.00m

e=20 cm entre +2.00 m et le sommet.

Vérification des poteaux au flambement.

Poteau de
b.h3 b3.h
ixx = I = = h et i yy = I = = b
A 12.b.h 2. 3 A 12.b.h 2. 3

L’élancement est :

λ =Lf/ixx avec Lf = L0/2

 Poteau 30x55

ixx=15.87 cm et iyy=8.66 cm

λ1=6.75/2x0.1587 = 21.26 < 70

λ2=6.75/2x0.0866 = 38.97 < 70

 Poteau 20x40

ixx=11.54 cm et iyy=5.77 cm

λ1=6.75/2x0.1154 = 29.25 < 70


λ2=6.75/2x0.0577 = 58.49 < 70

La stabilité des poteaux est vérifiée

2. Modélisation.

Dans cette étude, la chambre des vannes est modélisée en trois

dimensions où la dalle pleine et les voiles sont modélisés par des éléments

coques (SHELL) à 04 nœuds et 06 degrés de liberté par nœud et les

poutres et poteaux sont modélisés par des éléments poutres à 02 nœuds et

06 degrés de liberté par nœud.


Pour le chargement, la couverture est soumise à son poids propre, au

poids de la forme de pente et à la surcharge alors que les parois du

réservoir sont soumises simultanément à leur poids propre, à la poussée

des terres sur une hauteur d’environ 02 mètres (les plus bas) et aux

charges verticales ramenées par la couverture.

Le modèle comprend 124 éléments coques isoparamètriques, 13

éléments poutres et 144 nœuds.

L’analyse est faite en utilisant le programme « SAP90 » et les

différents résultats sont donnés en annexe. (Distribution des contraintes,

des moments dans les deux repères local et global et distribution des

efforts).

3. Descente des charges.

• Couverture.

Poids propre 0.20 x 2.5 0.500 t/m2

Forme de pente 0.04/2 x 2.5 0.05 t/m2

Enduit 0.02x2.2 0.044 t/m2

Ainsi :

G = 0.594 t/m2

Surcharge P = 0.1 t/m2


• Poutre de la toiture (grande travée).

Poids propre 0.4 x0.5 x 2.5 0.50 t/ml

Ainsi :

G = 0.50 t/ml

Surcharge P = 0.03 t/ml

• Poutre de la toiture (petite travée).

Poids propre 0.3 x0.5 x 2.5 0.375 t/ml

Ainsi :

G = 0.375 t/ml

Surcharge P = 0.03 t/ml


4. Ferraillage.

i) Murs voiles.

Les voiles seront calculés en flexion composée suivant les deux

directions, vertical et horizontal sous un effort normal (F) et un moment

de flexion (M) tirés directement du fichier résultat du SAP.

Horizontal Vertical

F11 M11 F22 M22

G -69.40 7.53 -10.40 -3.01

Q -6.45 6.60 -8.77 4.86

1.35G+1.5Q -103.36 20.06 -27.20 11.35

G+Q 75.85 14.13 19.17 7.87

 Ferraillage vertical.

F22= 27.20 KN

M22= 11.35 KN.m

ea=max (2cm, L/250) = 2 cm

e1=MGu/Nu = 11.35/27.20 = 0.417 m

e2=3 Lf2 (2+α.Φ) / 104.h avec Φ=2

et α = MG / (MG+MQ) = 3.01 / (3.01+4.86)= 0.38

Lf = 0.7x L0 = 0.7 x 6.65 = 4.655 m

e2=3x4.6552x(2+0.38x2) /104x 6.65 = 0.0027 m

e = e1 + ea + e2 = 0.44 m

Les sollicitations de calcul deviennent ainsi:

MGu = e x Nu = 0.44 x 27.20 = 12.0 KN.m

On doit vérifier la condition suivante:

N (d – d’) – MGu <= (0.337.h – 0.81 d’) b.h.σbc

Soit : -0.0082 < 0.97 condition vérifiée.

La section est partiellement comprimée.


On a donc :

100 cm

µ = M2uA = 0.024 d’=3


b.d .f bc
On a alors, µ < µl , d’où 35 G d=32
La section sera égale à :

A= M uA
Z.σ st
avec z=d(1 – 0.4α) = 0.167.

Soit A=0.012/(348x0.167) = 2.06 cm2

A’ = A – N/σst = 1.27 cm2

Section minimale selon BAEL:

b.d e −0.45.d =1.32 cm2


f t28
Amin =0.23
fe e −0.185.d
Selon RPA99

Amin = 0.2% .b.h = 4 cm2

On a d o p t era d o n c 5 T1 2 /ml S o it T1 2 e=2 0 cm


 Ferraillage horizontal.

F22= 103.36 KN

M22= 20.06 KN.m

Après un calcul similaire, on a trouvé que c’est le ferraillage minimal

selon RPA99 qui est important.

On a d o p t era d o n c 5 T1 2 /ml S o it T1 2 e=2 0 cm


Selon RPA99 l’espacement S<= min (1.5e ; 30 cm) = 30 cm, donc un

espacement de e=20 cm est acceptable.


Epingle
4T8/m2 T12 T12

S=10 cm S=20 cm S=10 cm

0.60 m 0.60 m

ii) Ferraillage de la toiture..

La toiture de la chambre des vannes est constituée d’une dalle pleine

(éléments shell) raidie par des poutres dans les deux directions.

L’analyse par la méthode des éléments finis en utilisant le SAP90

nous a donné, au niveau de la toiture, les résultats maximum suivant :

Sens Position MG(KN.m) MQ(KN.m) 1.35MG+1.5MQ MG+MQ

Lx Travée 4.63 0.579 7.12 5.21

Appui 5.70 0.70 8.75 6.40

Ly Travée 7.70 0.825 11.64 8.53

Appui 3.69 0.745 6.10 4.44

Calcul du ferraillage.

On calcule le ferraillage suivant les deux directions sur une bande de

1 m. Le calcul se fait en flexion simple.

Soit :
µ= M
b.d 2.σ bc
et la section sera égale à :

A= M u
β.d.σ st
Avec les applications numériques pour notre cas :

b=100 cm, d=17 cm, σbc= 17 MPa et σst=348 MPa

Le calcul à l’ELU est résumé dans le tableau suivant :

Sens Position µ α Β A (cm2)

Lx Travée 0.0145 0.0178 0.993 1.22

Appui 0.0178 0.0227 0.991 1.50

Ly Travée 0.0237 0.0304 0.988 1.99

Appui 0.0124 0.0152 0.994 1.04

Pour toutes ces sections d’acier on prendra

4 T 1 2 / ml, s o it T1 2 es p a cés d e 2 5 cm
N.B : En général, c’est la section minimale selon RPA99 qui est

dominante.

Vérification à l’ELS.
La vérification à l’ELS se fera comme suit :

En choisissant une section d’acier A, on doit vérifier que les

contraintes de béton et d’acier restent inférieures aux contraintes

admissibles.

Soit :

ρ =100.A
b .d
avec la valeur de « ρ » on tire des tableaux les valeurs de µ1’ et k1,

puis on calcule :
σ b = M ser 2 ≤σ b =17 MPa
µ1'.b.d
et σs = k1. σb ≤ σst =176 MPa.

Ainsi donc pour A=4.52 cm2, on a

ρ = 0.265, µ1’=0.1129 et k1=45.98

Les différents résultats sont résumés dans le tableau suivant.

Sens Position σb σs

Lx Travée 1.59 73.10

Appui 1.96 90.12

Ly Travée 2.61 120.00

Appui 1.36 62.53

On remarque que toutes les contraintes, béton et acier sont

inférieures aux contraintes admissibles. On garde donc un ferraillage de

4 T 1 2 / ml, s o it T1 2 es p a cés d e 2 5 cm

Vérification de la condition de non fragilité.

Pour les dalles pleines dont l’épaisseur est comprise entre 12 cm et

30 cm et appuyées sur leur contour, on doit avoir, pour les armatures

inférieures et supérieures :
Ay =ς.b.h0

3− Lx
Ly
e t Ax =ς. .b.h0
2
avec ζ = 0.0008 pour les HA400, b=100, h0=20 cm, Lx=1.0 m et

Ly=1.0 m.

On aura donc :

Ay = 1.60 cm2 et Ax=1.60 cm2


D’où Ay = 4.52 < Ax/4 = 4.52/4 = 1.13 cm2

La condition de non fragilité est ainsi vérifiée.

4T12 / ml

4T12 / ml

iii) Ferraillage des poutres poteaux.

Le ferraillage des poteaux et poutres est calculé automatiquement en

utilisant deux programmes. L’un pour la flexion composée pour les

poteaux et l’autre pour la flexion simple pour les poutres.

Les différents résultats sont données en annexes.

3T12 3T12

T12 50 cm T12 50 cm

Φ8 Φ8

3T12 3T12
40 cm 30cm

Poutre 1 Poutre 2
3T16 2T14

T16 55 cm T14 40 cm

Φ8 Φ8

3T16 2T14
30 cm 20 cm

Poteau 1 Poteau 2
V. ETUDE DU RESERVOIR VIS A VIS DU SEIME.

Les règlements parasismiques algériennes n’ont pas proposé des

directives précises quand à l’étude des réservoirs vis à vis du séisme. Il

faut donc recourir aux méthodes proposées dans la littérature. Ces

méthodes visent à assurer une protection acceptable des réservoirs vis à

vis des effets des actions sismiques par une conception et un

dimensionnement appropriés.

Parmi ces méthodes, on va utiliser la méthode de Houzner, vue sa

simplicité et le fait qu’elle s’applique quelque soit le taux de remplissage

du réservoir.

On sait qu’en général, c’est lorsque le réservoir est partiellement

rempli que le problème dynamique est important. Dans ce cas l’excitation

met une partie du fluide en mouvement, créant ainsi des vagues en

surface.

Le liquide dans le réservoir sera considéré comme incompressible, et

le réservoir sera supposé rigidement lié au sol ce qui lui confère la même

accélération du sol.

Dans la méthode de Houzner, on décompose l’action du liquide en :

• Une action passive provoquant des effets d’impulsion

• Une action active provoquant des efforts d’oscillation

La force d’impulsion provient de ce qu’une partie de la masse du

fluide (dite masse passive) réagit par inertie à la translation des parois du

réservoir. Son système mécanique équivalent est obtenu en considérant

une masse (Mi) liée rigidement au réservoir à une hauteur hi telle qu’elle

exerce sur les parois les mêmes efforts horizontaux que la masse d’eau

équivalente.

Les efforts d’oscillation proviennent de ce qu’une partie de la masse

du fluide (dite active) se met en mouvement d’oscillation sous l’action du

séisme. Son système mécanique équivalent est une masse (M0) retenue par
des ressorts de raideur K0 à un niveau h0 dont les oscillations horizontales

exercent les mêmes efforts vibratoires que la masse active d’eau.

On aura donc :

K0/2 K0/2

M0

h0
Mi
hi

1. Action d’impulsion.

Considérons un réservoir cylindrique à base horizontale et parois

verticales soumis à une accélération maximale du sol (am).

L’expression de la pression hydrodynamique s’exerçant sur les parois

du réservoir est donnée par :

 ()
2 du *

P =− ρ.h 2  z − 1 z 
 h 2 h  dt

où u représente la vitesse du liquide dans la direction (ox) et


ch 3. x
u * = am . h
sh 3 r
h
u* donne la distribution de la pression dans la direction (ox).

En remplaçant on aura :


 h 2 h
()
2

P = − ρ am.h. 3. z − 1 . z .th 3 r
 h

En intégrant, on obtient la résultante des pressions hydrodynamiques

horizontaux d’impulsion.
th 3. r
Pi = − ρ.am .π.r .h.
2 h
3. r
h
Si on pose :
th 3. r
M i = ρ.π.r 2.h. h
3. r
h
on peut écrire, le coefficient d’accélération de la zone, A=am/g

on obtient donc :

Pi = g.A.Mi

A.N: A=0.1, r=16.30m, h=6.10 m, ρ=1200 kg/m3

Mi = 1319881.15 kg
Pi = 129480.35 daN.
Détermination du point d’application de la résultante Pi.
h 2π
Z= 1
Pi ∫ ∫ P .z.r.dθ.dz = 85 h
0 0
w

Pw : pression s’exerçant sur la paroi


h 2 h 
2
()

Pw = − ρ.am.h 3.cos z − 1 z  th 3. r
h

On a donc :

hi = h – Z = h – 5/8 h = 3/8 h hi= 2.287 m

2. Action d’oscillation.

L’expression de la distribution des surpressions dynamiques est

donnée par l’expression suivante :

r 3 27  cons 2θ sin 2  ch 27 . h − r
P = ρ. . .1− − cosθ. 8 r .φ .ω .sinω .t
3 8  3 2  0 0 0
sh 27 . h
8 r

avec :

g 27
ω0 = th 27 . h
r 8 8 r
qui représente la pulsation fondamentale de vibration du liquide.

Et
sh 27 h − z
φ =φ0 . 8 r sinω .t
0
sh 27 h
8 r

Φ0 angle maximale d’oscillation en z=0.

En intégrant P sur z et θ, on obtient la résultante des pressions

hydrodynamiques horizontales d’oscillation.

P0 = ρ.10 π.r 4.φ0 .ω02.sinω0.t


48

La détermination de P0 est fonction de la valeur de Φ0, donc de la

valeur Sa obtenue d’après le spectre de réponse.


 
P0 = ρ.S a.h.r 2. r .th 27 . r .sinω0 .t
h 8 h

Le maximum de l’expression est obtenu pour sin égale à l’unité.

Calcul de l’accélération spectrale (Sa/g) selon RPA99.

La pulsation propre est :

ω0=0.82 rd/s d’où T=7.66 s

T > 3.0 s

D’où, avec :

A=0.10 ; ξ=10% ; η=0.76 ; Q=1.15 ; R=2 et T2=0.5 s

On aura ; Sa/g = 0.00867 d’où Sa=0.0867

Avec cette valeur, la valeur de P0 sera donc :

P0 = 268711.53 daN
Détermination du point d’application de la résultante P0.

La hauteur du point d’application de la résultante est donnée par la

formule :
 
 1 1 
h0 = h.1 − + 
 27 th 27 h sh 27 h . 27 . h 
 8 8 r 8 r 8 r

Le calcul numérique nous donne : h0= 3.886 m

3. Détermination de la hauteur maximale de la vague.

L’angle maximal d’oscillation Φ0 de la surface libre est exprimée en

fonction du spectre d’accélération Sa :

Φ0 = 0.83 Sa/g d’où Φ0= 0.0072

Par ailleurs la valeur maximale atteinte par les oscillations de l’eau

sera :

0.408r
d max =
 g
 0 0


( h
 ω .φ .r −1th 1.84 r )
Le calcul numérique nous a donné :

dmax = 9 cm, valeur très acceptable.


VI. ETUDE DES FONDATIONS.

Le système de fondations adopté est constitué d’un radier général de

forme circulaire sous toute la surface du réservoir et aussi d’un radier

général sous la chambre des vannes.

1. Calcul et ferraillage du radier du réservoir.

Le radier de fondation du réservoir sera calculé comme une dalle

pleine circulaire en béton armé, d’épaisseur moyenne e=35 cm et de

diamètre total D=17.05 m

16.30 m 0.35 m

0.40 m

 Descente de charges.

 Poids du réservoir vide.


 Poids de la toiture 0.15x2.5 = 0.375 t/m2

 Isolation thermique 0.02x3.00 = 0.06 t/m2

 Protection de l’isolation 0.03x2.2 = 0.066 t/m2

 Etanchéité 0.047 t/m2

G=0.548 t/m2

Q=0.1 t/m2

Les charges totales seront alors, en les multipliant par la surface :

Gtot = 457.41 t

Qtot = 83.47 t
 Poids propre des poutraisons 0.4x0.5x2.5xLtot=118.4 t

 Poteaux 0.4x0.4x2.5x6.75x45=121.5 t

 Poids des poutres de rive 0.35x0.5x2.5x2πr =44.81 t

 Poids des parois de la cuve 6.75x0.35x2.5x2πr=604.9 t

Ainsi le poids du réservoir vide sera donc :

Gvide= 1347.02 t

Qvide=83.47 t

• Poids du radier.

 Poids propre 0.35x2.5xπr2 = 800 t

 Forme de pente 0.1x2.2x πr2 = 200 t

D’où Gradier=1000 t

 Vérification de la stabilité de l’ouvrage vis à vis du

renversement du au séisme.

On doit vérifier que M/P <= D/6

Soit :

P0

h0 Pi

hi 40 cm

35 cm

34.10 m
i) Calcul des moments à la base du réservoir.

P0

6.10

h0 Pi 1
3.00

hi 2
3

Il s’agit d’une console soumise à l’action sismique et à une poussée

des terres sur une hauteur d’environ 3.0 m (du au remblai des terres).

1ère surface :

F1 = ½ Ke.γterre.(3 – hi2) = ½ 0.27x1800.(3 – 2.2872) = 123.54 daN.

X1 = 1/3 (3 – hi) = 1/3 (3-2.287) = 0.238 m

2ème surface :

F2 = Ke.γterre.(3 – hi).hi = 0.27x1800.(3 – 2.287).2.287 = 792.50 daN.

X2 = hi/2 = 2.287/2 = 1.144 m

3ème surface :
F3 = ½ hi.hi.Ke.γterre. = ½ 0.27x1800.2.2872 = 1271.0 daN.

X3 = 1/3 hi = 1/3 (2.287) = 0.763 m

N.B : Les « Xi » représentent les distances des forces par rapport à la

limite de chaque surface.

Par contre le bras de levier est pris par rapport à la base du réservoir.
Moments dus à la poussée des terres.

Surface F Bras de levier Moment

(daN) (m) (daN.m)

1 123.54 2.875 355.18

2 792.5 1.494 1184.0

3 1271.0 1.113 1414.62

Total 2953.80

Moments dus à l’effort sismique.

P h Moment
(daN) (m) (daN.m)

Impulsive 129480.35 2.287 296121.56

Oscillation 268711.53 3.886 1044213.0

Total 1340334.56

Le moment résultant des deux actions sera donc :

M0 = 1340334.56 – 2953.80

M0 = 1337380.76 daN.M

Le poids propre de la structure est :

P=2347020 daN

Ainsi :

e=M/P = 1337380.76/2347020 e=0.55 m

D/6 = 34.10/6 D/6=5.68 m

Ainsi e<D/6

Rem : Notons que même si on néglige l’effet de la poussée des terres

on aura toujours e<D/6

La stabilité de l’ouvrage est assurée.


 Vérification à l’enfoncement.

On doit vérifier que la pression sur le sol Q/S reste inférieure à la

contrainte admissible

Avec Q = G + P

Où G = 2347.02 t

Et P représente la charge d’exploitation due à l’eau et la surcharge.

Due à l’eau on a :

Qeau = 6.10x1.0xπ.r2 = 5091.60 t

Ainsi :

P = 5091.60 + 83.47 = 5175,07 t

D’où Q = 2347.02 + 5175.07 = 7522.09 t

Q/S = 7522090 /(π 17052) = 0.82 bars < 2 bars

La vérification à l’enfoncement est vérifiée

 Détermination des efforts.

Les efforts totaux dépendent des caractéristiques² géométriques du

radier : Soit :

Surface du radier Sradier= 913.27 m2

Module de résistance W = 3892.80 m3

Charge permanente G=2347.02 t

Charge variable Q=5175.07 t

Charge due à E E=2.M/3.r E=54.70 t

 Vérification de la contrainte au sol.

Il faut vérifier que la contrainte au sol reste inférieure à la contrainte

admissible.

La contrainte au sol est donnée par (3.σ1 + σ2)/4

Avec

σ 1,2 = N ± M
S W
les efforts sont comme suit :

ELU :

Cas courant Nu = 1.35G + 1.5Q

Mu = 1.2 M

Cas accidentel Nu = G + Q + E

Mu = 1.2 M

ELS :

Ns = G + Q

Ms = M

Les différents résultats sont regroupés dans le tableau suivant :

E L U E L S

Courant Accidentel

N (t) 10931.08 7576.79 7522.09

M (t.m) 1604.856 1604.856 1337.38

σ1 1.609 1.242 0.82

σ2 0.785 0.418 0.340

(3.σ1 + σ2)/4 1.40 1.036 0.99

Toutes les contraintes au sol restent inférieures à la contrainte

admissible.

 Ferraillage du radier.

Le radier est une plaque circulaire encastrée aux bords et chargée

symétriquement par rapport à l’axe perpendiculaire à celle-ci et passant

par son centre.

L’encastrement est assuré par les voiles de la cuve.

Ainsi, la théorie des plaques circulaires minces nous donne les

moments radial et tangentiel de la plaque.


On a alors :

Mr =
q0 2
16
[
r (1+ν ) − x 2 (3+ν ) ]
[
M θ = 0 r 2 (1+ν ) − x 2 (1+3.ν )
q
16
]
Ainsi, on aura :

r .(1+ν )
q0 2
A u c e n t r e , x = 0 , M r =Mθ =
16

Au bord, x=r, Mr = -q0.r2/8

Mθ = - ν.q0r2/8

Les différents moments sont regroupés dans le tableau suivant :

E L U E L S

Courant Accidentel

q0 (t/m2) 2.13 1.627 1.567

Centre de Mr (t.m) 44.50 34.0 32.74

la plaque Mθ (t.m) 44.50 34.00 32.74

Bord de Mr (t.m) 77.40 59.12 56.94

la plaque Mθ (t.m) 11.61 8.87 8.54

Le calcul du ferraillage se fait d’une façon classique, mais pour

question pratique, on a préféré utiliser un ferraillage uniforme suivant les

deux nappes du radier et ceci pour faciliter le façonnage des aciers. (voir

planche de ferraillage du radier)

Au centre de la plaque :

On a : T2 0 e = 1 0 cm
Et ceci suivant la nappe inférieure et supérieure et aussi selon la

direction radiale et la direction tangentielle.

Au bord de la plaque :

Le bord de la plaque étant très sollicité par rapport au centre, le

ferraillage calculé était :

Des cerces d e 2 0 T 2 0
DONNEES DU FICHIER SAP90
(RESERVOIR)
FERRAILLAGE DES POTEAUX
(Réservoir)
FERRAILLAGE DES POUTRES
(Réservoir)
DONNEES DU FICHIER SAP90
(Chambre des vannes)
FERRAILLAGE DES POTEAUX
(Chambre des vannes)
FERRAILLAGE DES POUTRES
(Chambre des vannes)

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