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Electrostatique Chap1
Electrostatique Chap1
emmanuel.marin@univ-st-etienne.fr
Laboratoire Hubert Curien
Site Carnot
Plan
• A - CHAMP ELECTRIQUE
POTENTIEL ELECTRIQUE
• C - ENERGIE ELECTROSTATIQUE
1
CHAMP ELECTRIQUE - POTENTIEL ELECTRIQUE
I CHARGES ELECTRIQUES
Structure de la matière :
• Particules élémentaires caractérisées par :
– Masse
– Charge
– Spin
– Parité
– …
Propriétés abstraites ou familères
Expé
Expérience 1
Prenons une boule très légère en polystyrène par exemple
recouverte de métal fin. Approchons ensuite une tige de verre ou
d'ambre préalablement frottée avec un tissu
1 2
Ambre Ambre
2
3 4
Ambre Verre
Répulsion Attraction
• Expérience 2
3
La charge d'une particule élémentaire peut donc être :
< 0 : cas des électrons
> 0 : cas des protons
neutres : cas des neutrons (pas d'interaction électrique)
Remarque : le signe <0 pour les électrons est arbitraire.
Dimension des porteurs élémentaires de charge :
électrons : φ ≤ qlq 10-15 m & me = 9.109 10-31kg
"Charge ponctuelle"
protons : φ ≤ qlq 10-15 m & mp = 1.672 10-27 kg
Charges : quantifiées → e= 1.6 10-19 Coulomb (C) Expérience de Millikan
électron : qe =-e
avec : qe = q p à 10-20 près!
proton : qp = e
Densité de Charge
Conducteur métallique : 5.1022 atomes/cm3
Si un é de libre par atome : 5.1022 é/cm3 !
ρ(r, t ) =
Densité de charge en dQ
ρ en C.m-3
volume :
dτ
éventuellement
Isolants : Charges localisées au point de frottement ou de contact.
Les porteurs de charges non compensé ne peuvent se déplacer
Conducteurs : Charges mobiles qui s'étendent à tout le corps (en surface à l'équilibre)
Les porteurs de charges non compensé peuvent se déplacer
Cours Electrostatique – Charge électrique Potentiel électrique - 8
4
II : INTERACTION ELEMENTAIRE
LOI DE COULOMB
II-1 Charges ponctuelles
Dans ses expériences C. Coulomb a mise en évidence :
1 - La force est radiale, c’est à dire dirigée selon la droite qui joint les deux charges
2 - Elle est proportionnelle au produit des charges : attractive si elles sont de signe
opposé, répulsive sinon ;
3 - Enfin, elle varie comme l’inverse du carré de la distance entre les deux charges. r
M r F12
r u12
qq r
F12 = k 1 2 2 u12
q2
Loi de Coulomb :
r r
r
avec k =
1
≈ 9.109 (S.I.) F21
P PM = r12
4πε 0 q1
ou ε 0 =
1
(S.I.) ε0 : permittivité électrique du "vide"
36π109
r r
D'après le principe d'égalité de l'action et de la réaction : F12 = − F21
Cours Electrostatique – Charge électrique Potentiel électrique - 9
F q0
r 0x
Somme vectorielle : F0 = F0 y
F
n 0z
F0 x = ∑ Fjx
j=1 Cours Electrostatique – Charge électrique Potentiel électrique - 10
5
II-2-b Distribution "continue" de charges :
P r
dτ r = PM
M r
q0
FM
V
r r r
ρ(P )dτ 3
q0 r r r
FM = ∫ avec u PM =
V
4πε 0 r r
Remarques : * Intégrale triple qui se ramène souvent à une intégrale simple
* Cette écriture peut se simplifier si une ou deux dimensions du volume V sont
infinies :
densité surfacique σ(P)
1 dimension infinie par rapport aux autres :
Intégrale double
6
Le champ électrique est décrit comme une propriété locale de l'espace, liée à l'existence
d'une répartition de charge (agissantes)
r
∑ ∫
L'ensemble des charges ( q j ou ρdτ ) crée en M un champ EM tel que si on met une
charge q0 en M, elle est soumise à une force :
r r
FM = q 0 E (M )
Charge ponctuelle r 1 q r
EM = u
M 4πε 0 r 2
r r
r q > 0 : E à le sens de u ⇔ (P → M )
P u r r
q q < 0 : E à le sens de - u ⇔ (M → P )
r r
Distribution de charges :
E M = ∑ E Mj Principe de superposition
j
Somme vectorielle
q1 B
III-2 Exemples de calcul AB = 2d
Deux charges ponctuelles identiques q1<0 r OM = D
r r EB
Le champ électrique en M est donc la u
superposition ou la somme du champ crée par
O E M
la charge q1 en A et de celui crée par q1 en B : α r
r r r EA
E = EA + EB
q1
A
r 1 q1 AM r 1 q1 BM
EA = EB =
4πε 0 AM 2
AM 4πε 0 BM 2
BM
7
r r
E = 2 E A cos α
r 1 q1 r
EA = =
4πε0 (D 2 + d 2 )
E B
D
cos α =
D2 + d 2
r 1 q1 D 1 q1 D
E =2 =
4πε0 (D 2 + d 2 ) D 2 + d 2 2πε0 (D 2 + d 2 )3 2
r 1 q 1D r r OM
E= u avec u =
(
2πε 0 D 2 + d 2 )3
2 OM
Première méthode : y
E x = ∫ dE x
fil
x
E y = ∫ dE y
fil
8
Deuxième méthode : Considération de symétrie
P r
dQ OM = D en P : dQ → dE P
r
r en P' : dQ → dE′P '
r dE′P ' r
α
P' symétrique de P par rapport
u M dE à OM r r
α
O
r ⇒ dE′P′ symétrique dE P
dE P r r
dE′p′ + dE p = Vecteur selon OM
r
dQ
P' r = dE
r r or tous les dE selon OM
E= ∫ dE
P ,P '
r
⇒ E selon OM
E= ∫ dE = ∫ 2.dE
P ,P ' P ,P '
P . cos α
+∞
1 dQ 1 λ.dl
E= ∫
P ,P '
2. .
4πε 0 PM 2
. cos α = ∫
P→0
.
2πε 0 PM 2
. cos α (dans ce cas dl>0)
D
OP = l OP = − D.tgα dl = − dα
cos 2 α
dl = d OP D = OM D2
PM 2 =
cos 2 α
+∞
1 − λ.D cos 2 α
E= ∫ 2πε0 cos 2 α
P →0
. .d α.
D2
cos α
+∞ +∞
1 λ 1 λ
E= ∫ − . . cos α.dα = . ∫ 0− cos α.dα
P →0
2πε 0 D 2πε 0 D P→
α=− π
1 λ 2
1 λ λ
. [− sin α ]0 2 =
−π
E= .
2πε 0 D ∫ − cos α.dα =
α =0
2πε 0 D 2πε 0 D
r λ r
E= u
2πε 0 D
9
IV : POTENTIEL ELECTRIQUE
IV-1 Energie potentielle électrique
Système à deux charges : q et qtest de même signe; >0 par exemple
Mf r
Travail de la force F au cours du
O déplacement Mi → Mf de la charge qt
dl r r
q u Mf Mf
F r q.q t r
qt Wif = ∫ F.dl = ∫ u.dl
Mi Mi
4πε 0 r 2
Mi
r r
et u.dl = 1.dl. cos u , dl = dr ( )
1 1
f M
1 dr 1
Wif = .q.q t . ∫ 2 Wif = − .q.q t . −
4πε 0 Mi
r 4πε 0 rf ri
r
Force
Le travail de la force électrique F ne dépend pas du chemin suivi
Conservatrice
Cours Electrostatique – Charge électrique Potentiel électrique - 19
On écrit : W = − ∆U
Variation de l'énergie potentielle électrique
1 1 1
∆U = .q.q t . −
4πε 0 rf ri
1 1
U= .q.q t . + C te
4πε 0 r
On prend comme valeur de référence : U = 0 lorsque r → ∞
1 q.q t
d'où : U= .
4πε0 r
10
IV-2 Potentiel électrique
IV-2-a : U q 1 V serait l'énergie potentielle électrique par unité
On pose : V = =
q t 4πε 0 r de charge test
C = − ∆V
Cours Electrostatique – Charge électrique Potentiel électrique - 21
r fr
On dit que le champ électrique E dérive d'un potentiel V :
∫ .dl = −∆V
i
E
V (M ) =
q 1
La charge ponctuelle q :
4πε 0 r
qj
V (r ) =
1
4πε0
∑r
j
(Somme scalaire)
j
ou
ρ(P )
V (r ) =
1 P
∫
4πε0 V rPM
dτ P
dτ M
11
IV-3 Travail de la force électrique
r
On a vu que pour un système de deux charges ponctuelles q et qt, le travail de F (q t )
Wif = −∆U = −(U f − U i )
U
d'où; avec V =
qt
Wif = q t .(Vi − Vf )
Cas général: r
Distribution de charges crée un champ électrique E(M ); c'est-à-dire un potentiel
électrique V(M). r r
Quand on déplace un charge q dans ce champ, elle est soumise à une force F = qE
et le travail entre A et B s'écrit :
WAB = q.(VA − VB )
12
Surface équipotentielle : toute surface telle que V (M ) = C te
IV-5 Exemples r
IV-5-a : champ et potentiel d'un dipôle électrique EB
AB = d
1 q q M
Potentiel en M : V= − r
4πε 0 rB rA EA
q rA − rB rA
r
rB
V=
4πε 0 rA rB
θ B
A
Dans le cas où : OM >>AB O (+q)
(-q)
c'est-à-dire : r >> d
d d
rA ≈ r + cos(θ ) et rB ≈ r − cos(θ)
2 2
2 d2
⇒ rA − rB ≈ d cos(θ) et rA rB ≈ r − cos 2 (θ ) ≈ r 2
4
q d cos(θ )
⇒ V≈
4πε0 r 2
Cours Electrostatique – Charge électrique Potentiel électrique - 26
13
Champ en M :
r ∂V
On a : E = −grad(V ) toujours dans l'hypothèse r >> d
∂x
∂V
grad (V ) =
r
Coordonnées polaires : E (E r , E θ ) et dM (dr , rdθ ) ∂y
Coordonnées
∂V
Composante radiale (selon OM) cartésiennes
∂z
∂V q d cos θ
Er = − =
∂r 2πε 0 r 3 ∂V
∂ρ
Composante orthoradiale (selon ⊥ OM) 1 ∂V
grad(V ) =
1 ∂V q d sin θ ρ ∂θ
Eθ = − = Coordonnées
∂V
r ∂θ 4πε 0 r 3 cylindriques
∂z
Remarque : Dans le cas r quelconque on calcule:
r r r ∂V
E = EA + EB ∂r
1 ∂V
grad(V ) =
1 −q r qr r ∂θ
= 2 u A + 2 u B Coordonnées 1 ∂V
4πε 0 rA rB sphériques r sin θ ∂ϕ
IV-5-b : potentiel d'un fil infini portant λ charge par unité de longueur
r λ r
HM = x ⇒ E = u
2πε0 x
Problème des charges
λ>0 r Potentiel
à l'infini
r
H
u M E B
VA − VB = − ∫ E.dM
A
λ
=− [ln(x B ) − ln(x A )]
2πε 0
On peut prendre comme potentiel électrique dû au fil chargé :
λ
V=− ln (x ) + C te On voit bien que pour x→∞ ⇒ V≠0
2πε0
Le fil étant infini, on ne peut pas prendre le potentiel nul à l'infini ;
la constante devra être déterminée en choisissant arbitrairement
la position correspondant au potentiel nul.
Cours Electrostatique – Charge électrique Potentiel électrique - 28
14
V FLUX de E - THEOREME DE GAUSS
V-1-a Angle solide
La notion d’angle solide est l’extension dans l’espace de l’angle défini dans un plan. Par
exemple, le cône de lumière construit par l’ensemble des rayons lumineux issus d’une
lampe torche
Définition :
l’angle solide élémentaire dΩ, délimité par un cône coupant un élément de
surface élémentaire dS située à une distance r de son sommet O vaut
dS
dΩ =
dΩ r2 dS
O r
α
O
Cet angle solide est toujours positif et indépendant de la distance r. Son unité est le
« stéradian » (symbole sr)
O
15
V-1-b Flux d'un champ de vecteurs B
r
Chaque élément dS est caractérisé par un vecteur dS = dS.n
Le flux de B à travers dS est r rr
dΦ = B.dS = B.n.dS
r
Le flux de B à travers toute la surface est : Φ =
∫∫ B.dS S
V-2 Flux du champ électrique E r
V-2-a Charge ponctuelle : r 1 q r Surface élémentaire dS
r EM
EM =
4πε 0 r 2
u
dS nθ
M
r M
r
r r
O u u
O
q>0 r q>0
dΦ = E.dS
Cours Electrostatique – Charge électrique Potentiel électrique - 31
r
q u r
dΦ = ⋅ ndS
4πε 0 r 2
q dS ⋅ cos θ r r
⇒ dΦ = car u ⋅ n = cos θ
4πε 0 r2 Angle solide sous lequel on voit dS depuis O.
dΩ = surface algébrique découpée sur la
q
⇒ dΦ = dΩ sphère de centre O et de rayon unité, par le
4πε 0 cône de sommet O s'appuyant sur dS.
(1)
Flux à travers un surface finie S (non fermée) dS2
r q S
Φ = ∫∫ E ⋅ dS = ∫∫
(2)
dΩ dS1
S S 4πε
0
q
4πε 0 ∫∫S
Φ= dΩ dS3
O
q Cours Electrostatique – Charge électrique Potentiel électrique - 32
16
Cône (1) : Le flux algébrique est nul car :
dS1 cos θ1 dS cos θ
dΩ1 = 2 = − dΩ 2 = − 2 2 2
r1 r2
Cône (2) : Le flux algébrique n'est pas nul
Flux à travers un surface S fermée
Si q est à l'extérieur de S :
tous les cônes de sommet O (q) sont du type (1)
⇒ ∫∫ dΩ = 0
S
r
et donc Φ = ∫∫ E ⋅ dS = 0
S
Si q est à l'intérieur de S :
⇒ ∫∫ dΩ = 4π
S
r q
et donc Φ = ∫∫ E ⋅ dS =
S ε0
Cours Electrostatique – Charge électrique Potentiel électrique - 33
r
dΦ = ∑ E j ⋅ dS = ∑ dΦ j
j j
r
S
r
d' où : Φ = ∫∫ E ⋅ dS = ∑ ∫∫ E j ⋅ dS { S
}
{ }
j
r r
Φ = ∫∫ E ⋅ dS = ∑ ∫∫ E j ⋅ dS
Cas d'une surface S fermée
S S
Si qj à l'extérieur de S ⇒ Φ = 0
j
j
qj
Si qj à l'intérieur de S ⇒ Φ j =
Résultat vrai que la
distribution de charge soit
ε0 discrète ou continue.
qj
Φ = ∫∫ E ⋅ dS = ∑ int . + ∑ surf .
Si qj sur S ⇒ Φ j = r q q
2ε 0
S ε0 2ε 0
Cours Electrostatique – Charge électrique Potentiel électrique - 34
17
V-2-c Généralisation : Théorème de Gauss
Le flux du champ électrique, crée par une distribution quelconque de charges, à travers
une surface fermée est égal au quotient par ε0 de la somme des charges intérieures et
de la demi-somme des charges superficielles, quelles que soient les charges extérieures.
Φ = ∫∫ E ⋅ dS = ∑ int . + ∑ surf .
r q q
S ε0 2ε 0
V-3 Application du Théorème de Gauss
V-3-a Forme des lignes (de force) du champ
dS2 r
E2
Dans l'espace où il n'y
a pas de charges ⇒
r Surface fermée formée par
E1 un tube de force limité par
deux section dS1 et dS2
dS1
Cours Electrostatique – Charge électrique Potentiel électrique - 35
dS varie en sens inverse de E ⇒ les lignes de champ convergent quand on va vers une
zône de champ élevé.
En particulier, proche des sources (charges) le champ est plus fort ⇒ les lignes de
champ sont plus serrées.
18
V-3-a Calcul d'un champ électrique
Le théorème de Gauss fournit une méthode très utile pour calculer le champ E.
En effet, on peut prendre une surface S quelconque qui nous permettra de
calculer les Σqint et Σqsup. En revanche il est impossible d'aller plus loin si on ne
connait pas certaines caractéristiques de E
Donc, le calcul de E crée par une distribution de charges (en utilisant le Th.
de Gauss) impose qu'on puisse dire "quelque chose" de l'allure de E et
qu'on ne choisisse pas S fermée au hasard!
Remarque : Le principe de symétrie de Pierre Curie affirme que « Lorsque les causes
d'un phénomène possèdent des éléments de symétrie, ces éléments de symétrie se
retrouvent dans les effets. La réciproque n'est pas vraie, c'est-à-dire que les effets produits
peuvent être plus symétriques que les causes» Cours Electrostatique – Charge électrique Potentiel électrique - 37
19
r ∑ qint + ∑ qsurf
Théorème de Gauss :
∫∫SE ⋅ dS =
ε0 2ε 0
• q surf = 0
• ∑ q int = λh
λh λ
⇒ E.2.π.x.h = ⇔E=
ε0 2.π.x.ε 0
dq
Champ crée par un Plan infini portant une densité de charge uniforme : σ =
r dS
σ>0 + • E forcément ⊥ au plan
++ r
+
+ ++ +
r • E est C te ∀ M tel que HM = x = C te
+
+H+ + M E
+ Le plan chargé est un plan symétrie pour E
++ +
+ x
++ + On choisit une surface fermée ayant le plan chargé comme plan de
+
++ symétrie :
+
donc, par exemple, un cylindre d'axe ⊥ au plan chargé, de longueur
2x place symétriquement de part etd'autre du plan chargé.
Cours Electrostatique – Charge électrique Potentiel électrique - 39
r +
+ r r r
• ∫∫ E ⋅ dS = 0 car E ⊥ dS
+ +++
E + H +
+ +
E S lat
+ M r r
+ ++ • ∫∫ E ⋅ dS = ∫∫ E ⋅ dS car E // dS
x + + ++ x S S
bases bases
+ + r
+
∫∫ E ⋅ dS = E ∫∫ dS = E.2.S
S S bases
r
car E est C te si x = C te
r ∑ qint + ∑ qsurf
Théorème de Gauss :
∫∫SE ⋅ dS =
ε0 2ε 0
• q surf = 0
• ∑ q int = σS
Il s'agit ici de la
σS σ
" Th. Gauss"⇒ E.2.S = ⇔E=
norme de E
ε0 2.ε 0
Cours Electrostatique – Charge électrique Potentiel électrique - 40
20
E
σ
2.ε 0
Discontinuité
σ
ε0
−σ
r
2.ε 0
E ne dépend pas de la distance au plan
Il y a une discontinuité de E à la traversé du plan chargé : on passe de E à -E
Champ crée dans tout l'espace par une sphère (Σ) de rayon R, remplie de charges
avec une densité en volume uniforme : dq
ρ= =C te
dτ
Nous utiliserons ici les coordonnées sphériques
ρ>0
∀θ, ϕ : ρ = 0 r > R
++ +
++ + +
+ O + ρ = C te r<R
+++ R+
Les considération de symétrie donnent :
++ r
⇒ E est radial
r
⇒ E = C te si OM = r = C te
Cours Electrostatique – Charge électrique Potentiel électrique - 41
= E.4πr 2
4
• ∑ q int = ρ πR 3 = Q
3
• ∑ q sup = 0 1 4 Q
Tout se passe (pour
" Th. Gauss"⇒ E.4πr 2 = ρ πR 3 = r>R) comme si la
ε0 3 ε0 charge était en O
Q ρR 3
⇒E= = (en norme)
4πε 0 r 2 3ε 0 r 2
Cours Electrostatique – Charge électrique Potentiel électrique - 42
21
r
Potentiel V dV = −E ⋅ dl = − E ⋅ dr
Q
V(r ) − V(∞ ) = − ∫ E ⋅ dr = − ∫
r r
dr
∞ ∞ 4πε 0 r 2
Q
⇒ V(r ) = avec V (∞ ) = 0
4πε 0 r
Même résultat (pour r>R) que si on a une charge ponctuelle Q en 0
Cas r = R
Pas de charges superficielles sur la "surface de Gauss" car ρ en volume.
⇒ Le calcul précédent s'applique avec r=R
Q ρR Q ρR 2
E= = V(R ) = =
4πε 0 R 2
3ε 0 4πε 0 R 3ε 0
Surface de Gauss
Cas r < R
+
• De même que précédement + +
r + +
∫∫ E ⋅ dS = E.4πr + + r
2 +
S + + + +
4
+ + + r
+O E
• ∑ q int = ρ πr 3 +
+ +
+
M
+
3 ρ >0 + +
+ +
• ∑ q sup = 0 car ρ est en volume seulement +
R
+
+ +
1 4 3 ρr
" Th. Gauss"⇒ E.4πr 2 = ρ πr ⇒ E = ⇒ E(0 ) = 0
ε0 3 3ε 0
ρR
E (R ) =
Il y a
Potentiel V continuité
L'expression du champ électrique trouvé plus
3ε 0 de E
haut n'est valable que sur le domaine r ∈ [0,R[,
r r
V(r ) − V(R ) = − ∫ E ⋅ dl = − ∫ Edr
r
d'où
R R
ρ ρ r2 R 2
V(r ) − V(R ) = − ∫
r
rdr = − −
R 3ε 3ε 0 2Cours Electrostatique
2 – Charge électrique Potentiel électrique - 44
0
22
ρ 2 ρ
mais V (R ) est connu ⇒ V(R ) =
2ε 0
R ⇒ V(r ) = (3R 2 − r 2 )
6ε 0
E (r )
ρR
3ε 0
r
R
V (r )
ρR 2 Exercice :
2ε 0 refaire les calculs avec par
exemple : ρ(r ) = kr k = C te
ρR 2
3ε 0
r
R
Φ = ∫∫ E ⋅ dS = ∑ int . + ∑ surf .
r q q
S ε0 2ε 0
Théorème de la divergence
()
r r
∫∫ ⋅ = ∫ .dτ Théorème
E dS div E d'Ostrogradsky
S V
Où div(E) est un scalaire qui, en coordonnées cartésiennes s'exprime :
r ∂E ∂E ∂E
()
div E = x + y + z
∂x ∂y ∂z
Supposons que les charges soient réparties de façon continue :
∀ Le pt M, on aura dans l'élément de volume dτ centré e sur M une charge ρdτ
r 1
∑ qint = ∫ ρdτ
Th. de Gauss
d' où
V
(pas de qsurf)
∫∫SE ⋅ dS =
ε 0 ∫V
ρdτ
Cours Electrostatique – Charge électrique Potentiel électrique - 46
23
En combinant les deux écritures du flux, on obtient :
r 1
Th. Gauss : ∫∫S ⋅ dS = ε0 ∫V ρdτ
E r
⇒ ∫ div E .dτ = ∫ ρdτ
1
()
ε0 V
()
r r V
Th. de la divergence : ∫∫ E ⋅ dS = ∫ div E .dτ
S V Cette relation est vraie ∀S ⇒
ρ
()
r
Forme locale du div E =
théorème de Gauss ε0
Equation de Poisson
()
r
[ ] ∂ 2V ∂ 2V ∂ 2V
⇒ div E = −div grad(V ) = − 2 + 2 + 2 ρ
∂x ∂y ∂z ∆V + =0
ε0
()
r
⇒ div E = − ∆V ⇒ Laplacien de V
Equation de Poisson
Remarques :
1 - Dans un espace sans charges : ρ = 0
∆V = 0 → Equation de Laplace
En dehors des charges :
→ Le champ E est à divergence nul ⇔ c-à-d à flux conservatif
→ Le laplacien du potentiel est nul
2 – La relation ∆V=0 est une équation différentielle. C'est le même type
d'équation qui permet de décrire un écoulement de fluide sans
tourbillons (c-à-d irrotationnel)
24