Vous êtes sur la page 1sur 9

LTE séance 9

1. Krach boursier
Etymologie : de l'allemand Krach bruit, potin, craquement. Le sens par extension
"effondrement boursier" est apparu après l'effondrement de la Bourse de Vienne, le 9 mai
1873.

L'expression "krach boursier" désigne un effondrement brutal et


spectaculaire des cours des actions cotées en bourse et plus généralement des valeurs
mobilières sur un marché financier. On parle aussi de krach dans l'immobilier. Il est dû à un
afflux massif d'ordres émanant d'investisseurs prêts à vendre leurs actions à n'importe quel
prix. La chute peut se dérouler sur une ou plusieurs séances de cotation. En général, le
terme krach est utilisé lorsque les cours baissent de plus de 20% en quelques jours.
Synonymes : effondrement, écroulement, chute, débâcle, dégringolade.

En général, un krach boursier est la conséquence d'un enchaînement de phénomènes


conduisant à l'éclatement d'une bulle spéculative :

• croissance réelle de l'économie,


• hausse généralisée des cours des actions,
• afflux d'investisseurs sur les marchés en hausse (instinct grégaire),
• surévaluation du marché boursier et décalage entre le cours des actions et l'économie
réelle (euphorie),
• prise de conscience de cette surévaluation par une majorité des investisseurs (méfiance),
• vente massive de la part des investisseurs (panique)
• chute des cours qui alimente une spirale infernale à la baisse.

Le phénomène peut être amplifié par l'usage de l'informatique dans les transactions
boursières.

Un krach boursier peut avoir de graves conséquences économiques et politiques si, du fait
de la détérioration de leurs actifs, les entreprises renoncent à leurs investissements et si les
banques ne financent plus le système productif.

Exemples de krachs boursiers :

• 1636 : cours des bulbes de tulipes en Hollande,


• 1720 : Compagnie du Mississipi de John Law,
• 1873 : chute de la Bourse de Vienne, puis extension à l'Allemagne et aux Etats-Unis,
• 1929 : jeudi noir à Wall Street, New-York, qui précéda la grande dépression des années
1930,
• 1987 : Lundi noir à Wall Street le 19 octobre,
• 1997 : crise des bourses d'Asie du Sud-Est,
• 2001-2002 : éclatement de la bulle Internet,
• 2008 : krach de la bourse islandaise,
• 2007-2008 : krach de l'immobilier aux Etats-Unis (crise des subprimes),
• 2008 : krach des bourses mondiales le 6 octobre,
• 2011 : krach des bourses mondiales en juillet-août.

2. Subprime
Qu'est-ce qu'un Subprime ?
Initialement un subprime désigne un prêt immobilier bancaire auprès d'un client dit à risque,
c'est à dire avec un risque de défaillance haut. Une solvabilité dite subprime est la plus
mauvaise possible (sinon le prêt n'est pas accepté) après non-prime et prime. En contrepartie de
sa solvabilité incertaine le client se voit offrir un taux d'intérêt, souvent variable, plus haut qu'un
client offrant de meilleures garanties. Ce type de prêt est apparu aux États-Unis et est un prêt
dit hypothécaire c'est à dire que la principale garantie du prêt est le logement de l'emprunteur.
Défauts des Subprimes
La vicissitude des subprimes est le fait qu'ils sont à taux variable donc si le taux directeur de
la banque centrale augmente les mensualités de ces prêts vont s'envoler. De plus un crédit
Subprime a comme garantie le bien qu'il permet de financer donc si ce bien se déprécie, souvent
de l'immobilier, ou que son cours s'effondre alors l'émetteur du prêt n'a plus aucune garantie
pour se couvrir. C'est la hausse des taux directeur de la FED qui a révélé la vicissitude de ces
prêts et conduit à la crise des subprimes de 2007.
Notation des Subprimes et CDO
Le développement des subprimes aux États-Unis à partir de 2001 (jusqu'à 640 milliards de
dollars) a posé la question de la notation de ces prêts risqués. Les banques sont alors passées
par des rehausseurs de crédit qui ont titrisé ces créances douteuses et mélangé ces titres avec
des obligations et actifs financiers plus sûr. Les CDO alors créés ont donc obtenu des notes
maximales de A à AAA. Les CDO issu de subprime était alors idéaux cumulant hautes
rentabilités et "fiabilités" apparente avec la note de triple A. C'est cette engouement des
subprimes qui a créé une bulle financière et conduit à la crise des subprimes.

3. Bulle spéculative :
Une bulle spéculative est généralement causée par des anticipations exagérément
optimistes sur la croissance, l’évolution des prix ou sur d’autres événements qui pourraient
provoquer une augmentation de la valeur des actifs. Ces anticipations font alors grimper en
flèche les volumes de transactions et attire de plus en plus d’acheteurs sur le marché. Le nombre
d’acheteurs (bulls) excède alors rapidement celui des vendeurs (bears), ce qui accélère la hausse
du prix des actifs, jusqu’à atteindre des niveaux très supérieurs à leur valeur intrinsèque.
La bulle n’en devient réellement une que lorsque les prix rechutent violemment quand les
investisseurs vendent tous leurs actifs, souvent à tout prix, dans la panique.
On utilise aussi les termes “bulle de prix” ou “bulle de marché”
Les bulles spéculatives ne datent pas d’hier, et le progrès économique et technique n’y a rien
changé. Sur nos marchés financiers contemporains, les spéculateurs peuvent souvent faire
d’importants bénéfices lors de l’éclatement de bulles spéculatives. Ils se positionnent sur
des produits financiers dérivés ou vendent à découvert des titres.
Alors que chaque bulle spéculative se forme selon une dynamique bien à elle, les bulles
trouvent souvent leur origine dans un faisceau de forces fondamentales et psychologiques. Au
départ, des fondamentaux intéressants font monter les prix mais, à mesure que le temps passe,
il arrive sur le marché de plus en plus d’investisseurs qui ne veulent pas louper le coche. Les
autres investisseurs ont réalisé de belles plus-values et ils veulent leur part du gâteau !
Quand les prix exagérément élevés finissent par chuter, nombre d’investisseurs court-terme
sont éjectés du marché. Le marché fait alors son retour aux fondamentaux.

4. Banqueroute
Qu'est-ce que la banqueroute ?
A l'origine, le terme banqueroute vient de l'italien « banca rotta » qui signifie « banc cassé »,
en référence aux banquiers installés sur des comptoirs qui devaient casser leur banc en public
en cas de faillite pour signifier leur interdiction d'exercer ce métier.
Aujourd'hui en France, la banqueroute est un délit pénal qui consiste pour une organisation,
à gérer frauduleusement ses comptes alors même qu'elle est en état de cessation de paiement.
Contrairement à la faillite qui est due aux aléas de la vie économique et peut toucher
n'importe quelle société. La banqueroute résulte d'un comportement volontaire pour aggraver
sa situation financière en dépit des responsabilités et des engagements qui existent envers les
employés, les clients, les fournisseurs, les investisseurs...
Exemple de banqueroute
L'une des banqueroute célèbre de l'histoire de France a eu lieu en 1720 par le système de
Law, inventé par le contrôleur de la banque royale John Law, d’origine écossaise.
Son système consistait à remplacer la monnaie en métal par du papier-monnaie pour faciliter
les transactions financières et réduire la dette royale à un niveau désastreux après des années de
guerre.
Son système connaît un grand succès et croît jusqu'à créer les premières émissions de titres
boursiers. Néanmoins la forte spéculation sur ces titres va conduire à la ruine du système entier
et à une panique. Les gens n'ont plus confiance dans le papier-monnaie et cherchent à récupérer
leur or. C'est là que le système est en banqueroute et provoque la chute de bon nombre
d'investisseurs et de John Law lui-même qui fuit à Venise.
Sanctions encourues pour le délit de banqueroute
Si un individu est reconnu avoir commis le délit de banqueroute ou en est complice, il encoure
les peines et amendes suivantes :

• 5 ans d'emprisonnement maximum et 75 000 € d'amende, 375 000 € pour une personne
morale
• 7 ans d'emprisonnement maximum et 100 000 € d'amende pour le dirigeant d'un
établissement financier

En complément de ces peines, le tribunal de commerce peut décider l'interdiction d'exercer


certains métiers liés à la finance, la vente des biens du coupable, l'annulation de droits civiques
ou la diffusion publique de la condamnation.
5. Financiarisé
La financiarisation de l'économie consiste dans le primat des intérêts financiers sur les
intérêts industriels. Cette alternance – récurrente au cours du développement capitaliste – est
riche de retombées de différentes natures, qui vont du monde du travail et de l'entreprise
jusqu'à la sphère politique.
Terme désignant l’influence croissante des institutions et des marchés financiers dans
le fonctionnement de l’économie. La financiarisation favorise les comportements
spéculatifs et de recherche de rentabilité à court terme au détriment du développement à
long terme des entreprises.

6. New Deal
Le "New Deal" (ou "Nouvelle donne") est le nom donné à la politique mise en place dans
les années 1930 aux Etats-Unis pour faire face à la crise économique de 1929. Elle a été mise
en place par le président américain Franklin Delano Roosevelt (1882-1945) en plusieurs phases
entre 1933 et 1938.

En 1933, à cause d'une crise économique et d'une dépression sans précédent, la production
américaine avait baissé de moitié par rapport à 1930, les prix agricoles de 25% à 50% et
le chômage atteignait un quart de la population active. Les origines de la crise qui découlait
directement de celle de 1929 étaient attribuées à l'instabilité inhérente des marchés.
L'intervention de l'État fédéral dans les domaines économiques et sociaux était apparue
nécessaire pour relancer l'économie et apporter de la stabilité et de la rationalité dans une
économie de marché devenue défaillante.

7. L’État-Providence

Etymologie : du latin status, être debout et providentia, prévision, prévoyance, providence.

L'Etat-Providence est une conception de l'État où celui-ci étend son champ d'intervention et
de régulation dans les domaines économiques et sociaux. Elle se traduit par un ensemble de
mesures ayant pour but de redistribuer les richesses et de prendre en charge différents risques
sociaux comme la maladie, l'indigence, la vieillesse, l'emploi, la famille... L'Etat-Providence
est fondé sur la solidarité entre les différentes classes sociales et la recherche de
la justice sociale.
Les premiers systèmes d'assurances maladie et vieillesse ont été mis en place à la fin du XIXe
siècle dans l'Allemagne de Bismarck, avec l'objectif d'éviter la propagation des
idées révolutionnaires dans la classe ouvrière.

Dans les années 1930, après la grande crise de 1929, l'Etat-Providence, sous le nom
de "Welfare State", s'est développé au Royaume-Uni, aux Etats-Unis et dans les pays
scandinaves afin d'éviter l'implosion du capitalisme, par l'instauration d'un système
de redistribution des richesses vers les plus pauvres.
Les économistes keynésiens présentent l'Etat-Providence comme un système efficace car
l'augmentation des revenus des plus démunis se traduit automatiquement par une augmentation
équivalente de la consommation et donc de la demande, facteur de croissance engendrant un
cercle vertueux. Le principe de l'Etat-Providence a été remis en question au début des années
1980 à cause du niveau élevé des prélèvements obligatoires qu'il implique et de son effet néfaste
sur l'initiative.
L'État-Providence s'oppose à l'Etat-Gendarme, restreint à ses fonctions régaliennes (police,
armée, justice).

8. L'interventionnisme
Étymologie : du latin intervenire, se mêler de, intervenir, s'entremettre, répondre de.

L'interventionnisme politique
L'interventionnisme politique est la tendance d'un État à intervenir politiquement ou
militairement dans les affaires d'un autre État. (Ex : interventionnisme des États-Unis en
Amérique du Sud)

Dans le domaine international, l'interventionnisme est la théorie selon laquelle des États
tiers ou des organisations internationales (Ex: ONU) doivent intervenir militairement dans des
conflits entre deux États ou au sein d'un même État.

L'interventionnisme économique
L'interventionnisme économique désigne la politique qui conduit les pouvoirs
publics à participer à l'économie du pays et imposer leurs règles chaque fois que cela leur paraît
nécessaire pour protéger les intérêts des citoyens ou développer des secteurs d'activité qu'ils
considèrent comme stratégiques ou prioritaires.

C'est aussi la théorie ou la doctrine politique selon laquelle l'État doit intervenir dans le
secteur de l'économie. Apparu avec l'avènement des États modernes, l'interventionnisme s'est
nettement effacé au cours du XIX siècle face au libéralisme, pour se développer à nouveau au
cours du XXe siècle, se situant à un niveau intermédiaire entre le socialisme et le libéralisme.
L'interventionnisme économique est en net recul depuis la fin du XXe siècle avec le
développement de l'ultralibéralisme et après la chute de l'URSS.
L'interventionnisme économique peut prendre plusieurs formes :

• État-Providence avec la redistribution des richesses et des revenus,


• politique industrielle,
• aide à l'investissement ou à la création d'entreprises,
• protectionnisme défensif (barrières à l'importation) ou offensif (subventions à
l'exportation)
• politique monétaire et budgétaire,
• réglementation commerciale (établissement de normes...),
du travail, environnementale, etc.

9. Dirigisme
Étymologie : du latin dirigere, redresser, aligner, ranger, ordonner, diriger, conformer,
régler, avec le suffixe -isme, servant à former des mots correspondant à une attitude, un
comportement, une doctrine, un dogme, une idéologie ou une théorie

Le dirigisme est un système politique dans lequel l'État intervient de manière


systématique et autoritaire dans l'économie. A travers le gouvernement, il y exerce, un pouvoir
d'orientation ou de décision, sans toutefois sortir du cadre de l'économie capitaliste. L'État
utilise l'économie comme un moyen pour atteindre certains de ses objectifs.
Exemples de leviers d'action de l'État : contrôle du crédit, politique monétaire, politique
fiscale, politique du commerce extérieur, politique d'investissement, politique salariale...

Le dirigisme est une forme d'autoritarisme d'État appliqué à l'économie. On emploie


également l'expression d'économie dirigée.

10. Dérégulation
Étymologie : du latin de, préfixe de cessation, et regula, règle, loi.

La dérégulation désigne une politique qui consiste à réduire ou à supprimer


la régulation d'un secteur économique ou d'une profession, ou bien à rendre plus libre la
fixation des prix. Elle a pour objectif de favoriser la concurrence et l'innovation en s'appuyant
sur le postulat d'une dynamique naturelle des marchés en question et de leur capacité
d'autorégulation.

La dérégulation se traduit par une réduction des interventions de l'Etat dans l'économie,
la privatisation d'entreprises publiques, l'abandon ou l'assouplissement de réglementations…
Elle s'oppose à l'interventionnisme de l'Etat.
Cette politique est fortement contestée, notamment par les altermondialistes, qui y voient
un recul des États au profit du marché et au détriment des acquis sociaux.

11. Régulation
Étymologie : du latin regula, règle, loi.
La régulation est l'action de régler, de rendre régulier un mouvement ou un débit.
Ex : régulation du trafic routier.

En science de l'automatisme et en cybernétique, la régulation est l'ensemble des


moyens et des techniques qui permettent de maintenir en équilibre ou à un niveau
souhaité un système complexe afin d'en assurer son fonctionnement correct. Ex : thermostat
pour la régulation de la température d'un appartement.

Dans le domaine économique, la régulation désigne l'ensemble des mécanismes et des


moyens d'action dont dispose un État ou une instance internationale et qui ont pour objectif soit
la régulation de l'économie dans sa globalité (ex : Banque centrale) soit le maintien de
l'équilibre d'un marché de biens ou de services (régulation sectorielle).

Le besoin de régulation apparaît dans les secteurs d'activité où les conditions de marché
favorisent la formation de monopoles ou d'oligopoles. La régulation a alors pour objet
de combattre la formation d'un monopole. Elle est souvent confiée à une "autorité de
régulation", à la fois indépendante des autorités publiques et des acteurs économiques, avec
pour mission de veiller à ce que la concurrence s'exerce de manière effective, loyale et durable.

Moyens dont dispose une autorité de régulation :

• connaissance précise des évolutions économiques du marché,


• analyse approfondie des coûts des opérateurs.
• outils juridiques permettant de garantir une concurrence loyale (règlement des litiges,
approbation des conditions techniques et financières, sanctions)
12. Effet délétère
Dans son sens premier, le mot délétère signifie « qui met la santé gravement en danger,
qui peut entraîner la mort ». On parle par exemple d’une substance délétère, d’un gaz délétère.
Les poisons sont délétères.
Au figuré, les effets délétères ou les retombées délétères de quelque chose, ce sont ses
conséquences négatives et potentiellement dangereuses.
À la fin du XXe siècle, le sens de l’adjectif délétère a encore évolué. Une ambiance délétère, ou
un climat délétère au travail, c’est une ambiance étouffante, pesante, très négative, dans laquelle
on ne peut pas s’épanouir et où on est touché personnellement.
Une telle ambiance est généralement causée par une personne qu’on peut également
qualifier de délétère. Dans ces deux derniers sens, délétère est synonyme de toxique, qui a
connu la même évolution de sens.

13. FED
Qu’est-ce que la FED ?

La FED signifie Federal Reserve System. Il s'agit de la Banque Centrale des États-Unis.
Elle a été créée en 1913 par le Federal Reserve Act suite à plusieurs crises bancaires, dont la
fameuse panique bancaire de 1907. Contrairement à la Banque Centrale Européenne (BCE),
dont la mission essentielle est la lutte contre l'inflation, la FED œuvre plus largement pour
créer une dynamique économique et favoriser la croissance.
Globalement, la FED a trois axes de travail qui sont :
• le plein emploi,
• la stabilité des prix,
• le contrôle des taux d'intérêt sur le long terme.

14. Déflation

Étymologie : du latin deflare, souffler sur, enlever en soufflant, mépriser, faire fi de.
En économie, la déflation est un phénomène de baisse générale des prix constatée sur
une période suffisamment longue de plusieurs trimestres. Elle est la conséquence
d'une demande globale qui ne suffit pas à absorber la quantité de biens et services produits par
l'économie.

Les périodes de déflation sont peu fréquentes contrairement à l'inflation qui est le
phénomène opposé. On ne doit pas confondre la déflation avec la désinflation qui est la baisse
du taux de l'inflation.

Le terme déflation désigne également les mesures prises par les gouvernements pour
lutter contre l'inflation et le déséquilibre du commerce extérieur par la restriction de la
demande et réduction de la masse monétaire en circulation : encadrement du crédit, baisse des
dépenses publiques, augmentation des impôts. Ce fut notamment le cas dans les années 1920-
1930.
Pour les ménages, la déflation est une incitation à différer leur consommation et
leur investissement, car plus le temps passe, plus la valeur de la monnaie augmente. Elle se
traduit par une augmentation de leur pouvoir d'achat, au moins dans un premier temps, s'il n'y
a pas augmentation du chômage.

Pour les entreprises, la déflation est une période de baisse de leur marge, car elles ne
peuvent réduire leurs coûts aussi vite que la baisse de l'activité.

Pour l'économie en général la déflation est une période de ralentissement de l'activité et


d'augmentation du chômage, avec le risque d'instauration d'un cercle vicieux de déflation
(spirale déflationniste). Elle est pénalisante pour tous les agents économiques endettés
(entreprises, Etats, particuliers) qui voient la valeur de leur dette, restée constante en valeur
nominale, augmenter en valeur réelle par rapport à leur activité : chiffre d'affaires, PIB, pouvoir
d'achat, etc.

La déflation peut être sectorielle quand elle affecte un secteur particulier de l'économie

15. Planche à billet


La “planche à billets” revient à créer de la monnaie ex-nihilo, c'est-à-dire sans création
de richesse correspondante. Bien différemment, lorsqu'une banque centrale actionne la
“planche à billets”, cela signifie qu'elle crée de la monnaie sans contreparties préalables. Elle
imprime des billets “sur la base de rien”.

16.Politique budgétaire expansionniste


Qu'est-ce qu'une politique expansionniste ?
Une politique expansionniste désigne une politique menée par un gouvernement lorsqu'il tente
de relancer l'économie, notamment par des mesures fiscales ou monétaires. L'État peut alors
réduire les taux d'intérêt des crédits ou investir dans les services publics pour créer de l'emploi
et espérer réduire sa dette publique par les futures entrées fiscales ou par les effets de la
consommation.
Exemple de politique expansionniste
Lorsque l'État dépense de l'argent dans les services publics, pour la construction
d'infrastructures publiques par exemple, cela relève d'une politique expansionniste qui vise à
créer des emplois et injecter du capital dans l'économie pour la redynamiser et obtenir un effet
de levier. Cela rejoint la théorie de John Maynard Keynes, selon qui, l'État doit intervenir
lorsque les seuls moyens du marché financier ne suffisent plus.
Pourquoi une politique expansionniste ?
Une politique expansionniste peut aider l'économie à se redresser lorsque les marchés
financiers et monétaires sont en crise et risquent de mettre en péril le système économique d'un
pays. Il permet également à l'État d'affirmer son rôle d'autorité et d'assurer un certain équilibre
et une stabilité des prix à court terme.
17.Reconfigurer
Économie
Remise en cause radicale du fonctionnement d'une entreprise, afin de maximiser ses
performances.

18. Fiscalité redistributive


La redistribution signifie que les impôts et cotisations des uns sont reversés en partie aux
autres sous forme d'aides sociales : sur les 60 milliards de prélèvements (principalement l'impôt
sur le revenu), 50 milliards sont redistribués sous forme de prestations.

19.Populisme
Étymologie : du latin populus, peuple.
Historiquement, le populisme est un mouvement politique russe de la fin du XIXe siècle
qui luttait contre le tsarisme en s'appuyant sur le peuple et en prônant la transformation
des communautés agraires traditionnelles.

En politique, le populisme désigne l'idéologie ou l'attitude de certains mouvements


politiques qui se réfèrent au peuple pour l'opposer à l'élite des gouvernants, au grand capital,
aux privilégiés ou à toute minorité ayant "accaparé" le pouvoir... accusés de trahir égoïstement
les intérêts du plus grand nombre. Pour les "populistes", la démocratie
représentative fonctionne mal et ne tient pas ses promesses. Prônant une démocratie plus
directe, ils ont donc pour objectif de "rendre le pouvoir au peuple".

Vous aimerez peut-être aussi