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-Ecriture comptable livraison à soi-même (construction) :

Si la société de promotion immobilier (construction) est n’achète


pas les matières premières pour les travaux de construction. Et
leur actif ne contient pas des immobilisations pour assurer la
production, les travaux effectuer par un autre promoteur
(fournisseur). 
Le fournisseur envoyer des factures par des décomptes sur le
marché : 

 La comptabilisation de 20 % du marché avance sur


immobilisation corporelle
Compte Libelle Débit Crédit
2397 Avance sur immobilisations corporelles 200 000.00
5141 Banque 200 000.00
Total
Une facture de fournisseur le responsable pour les travaux des
constructions pour notre société de 20 % du marché. Pour assurer
les travaux bien effectués en prend un retentie de garantie de 10 %
sur le décompte (facture sur une partie du marché). Et une
diminution de 20% du montant d’avance déjà versé sur marché.
Le fournisseur encaisser un règlement (le net à payer).
Après le PV définitif des travaux il reçoit la retenue de garantie.

L’écriture comptable d’un décompte de 20 % du marché


Compte Libelle Débit crédit
61261 Achat des Travaux 200 000.00
3455 TVA récupérable / charge 40 000.00
2397 Avance sur immobilisations 48 000.00
4413 Fournisseur-retenue de garantie 24 000.00
4411 Fournisseurs   168 000.00
Total

L’enregistrement comptable de règlement de fournisseur


Compte Libelle Débit crédit
4411 Fournisseur 168 000.00
5141 Banque 168 000.00
Total

1- Au fin d’exercice le compte charge des achats des travaux


61261 est solder par le compte de produit 7143 (immobilisations
corporelles produits).
L’enregistrer comptable passera seulement par comptabiliser le
compte de produit avec le même montant de total compte 61261
achats des travaux, et au débit le compte de l’immobilisation
(construction) si la construction est finie.
Compte Libelle Débit crédit
2321 Bâtiments X
7143 Immobilisations corporelles produits X
Total

2- Au fin d’exercice si la construction est en cours, le compte de


produit 7143 est comptabiliser au crédit avec le compte de 2392
immobilisation corporelle en cours (le montant est égale le
montant des achats des travaux 61261 pour que soit ni produit ni
charge).

Compte Libelle Débit crédit


2392 Immobilisations corporelles en cours X
7143 Immobilisations corporelles produits X
Total

La comptabilisation de règlement de retenue de garantie après


le PV de la réception définitif des travaux.  
Compte Libelle Débit Crédit
4413 Fournisseur-retenue de garantie           X
5141   Banque                                    X
Total

Simplification du régime de la TVA sur livraisons à soi-même


Parmi les mesures de simplification de la vie des entreprises, la loi 2014-1545 de décembre dernier
a, entre autres, modifié le régime de la TVA sur les livraisons à soi-même (LASM). Nous revenons
sur ces changements applicables aux opérations dont le fait générateur est intervenu depuis le
22 décembre 2014 (loi 2014-1545 du 20 décembre 2014, art. 32).

Rappel du dispositif de la LASM

Principe

La LASM est l'opération par laquelle une personne assujettie à la TVA obtient, avec ou sans le
concours de tiers, un bien ou une prestation de services à partir de biens, d'éléments ou de moyens
lui appartenant. Cette opération donne lieu, d'une part, à la comptabilisation d'une TVA déductible
et, d'autre part, à une TVA collectée.

Les régimes existants

Entre autres, les opérations suivantes entrent dans le champ de la LASM (CGI art. 257) :

- les biens fabriqués par l'entreprise (produits, construits, extraits ou transformés) pour ses propres
besoins ;

- les biens qui, à l'origine, ont été acquis pour une activité taxable et affectés par la suite à des
opérations hors champ d'application de la TVA ;

- les immeubles neufs non revendus par un constructeur assujetti, dans les 2 ans suivant leur
achèvement.

Soit la fabrication d'un hangar par l'entreprise (coefficient de 1) pour un coût global HT de
100 00 €. À l'achèvement, les écritures sont les suivantes :
2131Bâtiments 100 000
4456TVA déductible 20 000
445 TVA collectée 20 000
7
72 Production immobilisée   100 000

Les nouveautés

Cas de suppression du mécanisme des LASM d'immobilisations

Principe - L'obligation de constater une LASM est désormais supprimée, lorsque l'assujetti aurait
pu déduire l'intégralité de la TVA s'il avait acquis le même bien auprès d'un autre assujetti (CGI art.
257-II-1-2°). Autrement dit, lorsque l'assujetti bénéficie d'un coefficient de déduction de 1, il
déduira la TVA ayant grevé les dépenses qui ont concouru à la fabrication du bien, selon les règles
de droit commun. La constatation d'une production immobilisée en comptabilité ne conduit plus,
dans ce cas, à constater une TVA collectée.

En conséquence, pour ce type d'opération, les déclarations liées à une LASM sont supprimées.

Exception - Le régime de la LASM sur les immobilisations produites demeure lorsque l'assujetti
n'est pas un redevable à 100 % (avec un coefficient de 0,8 par exemple). Signalons que ce redevable
n'aurait pu déduire 100 % de la TVA s'il avait acheté le bien auprès d'un tiers.

Changement d'affectation du bien

L'obligation de constater une LASM en cas d'affectation de biens (stocks ou immobilisations) à des
opérations « hors champ » d'application de la TVA est également supprimée.

Remarque La suppression du dispositif de la LASM pour ce type d'opérations permet à la France


de se conformer aux règles communautaires (directive 2006/112/CE, art. 18), dès lors que le
redevable est un assujetti à 100 %.

Immeuble neuf non revendu dans le délai de 2 ans

Principe - La TVA immobilière exigible au titre de la LASM des immeubles achevés à compter du
22 décembre 2014 et non revendus dans le délai de 2 ans est supprimée lorsque le redevable a un
coefficient de TVA de 100 %.

Exception - La suppression de la TVA sur LASM des immeubles neufs non vendus dans ce délai
ne s'applique pas dans le cas où le redevable est un assujetti partiel (avec un coefficient inférieur à
1). De même, si une fraction de l'immeuble est affectée à une activité ou à une opération située hors
champ d'application de la TVA, cette dernière doit faire l'objet d'une LASM (CGI art. 257-II-1-1°).

Un promoteur se réserve l'usage et la propriété d'un appartement dans l'immeuble qu'il vient de
construire. La quote-part du coût de revient de l'immeuble représentative de la valeur du lot donnera
lieu à la constatation d'une TVA au titre de la LASM.

Conséquences - La suppression de la LASM dans certains cas ne modifie pas les règles de
régularisation de la TVA susceptible d'intervenir pour des biens immobilisés. Ainsi, dans le cas où
l'immeuble en cause est finalement utilisé pour une activité ou une opération située hors champ
d'application de la TVA, cette dernière initialement déduite doit être reversée (CGI, ann. II, art. 207-
II-1-1°).
Les régularisations de TVA

Rappel des règles

La TVA sur immobilisations initialement déduite peut faire l'objet d'une régularisation sur une
période de 20 ans pour un immeuble et de 5 ans pour les biens meubles (CGI, ann. II, art. 207). Il
peut s'agir d'une régularisation annuelle lorsque la variation des coefficients est supérieure à 1/10,
mais également d'une régularisation globale en cas de survenance de certains événements (voir,
pour plus de précisions, Dictionnaire RF Fiscal 2014, §§ 22365 et s.).

Précisions

Sous réserve des commentaires ultérieurs de l'administration sur cette réforme, la base pour la
régularisation de TVA devrait être constituée par les seules dépenses grevées de TVA (et non plus,
comme précédemment pour la LASM, par le prix de revient global du bien).

Par ailleurs, le point de départ pour apprécier le délai de régularisation devrait, en toute logique,
correspondre à la date d'inscription du bien à l'actif. 

L'essentiel

-> Le régime des livraisons à soi-même pour un assujetti dont le coefficient est de 1 ne s'applique
plus :

- pour les productions immobilisées par l'entreprise ;

- pour les immeubles neufs non vendus dans un délai de 2 ans.

-> La LASM ne s'applique également plus en cas d'affectation d'un bien par un assujetti à des
opérations hors champ de la TVA.

-> Nonobstant la suppression de la LASM pour certains cas, les règles de régularisation de la TVA
sur immobilisations demeurent.

-> Pour les régularisations éventuelles de TVA, la base à retenir devrait être celle correspondant aux
dépenses ayant supporté la TVA.
Comment gérer la TVA sur les livraisons à soi-même ?
Mis à jour le 18 janvier 2023 par Roxane Hidoux

Une livraison à soi-même désigne, en matière de TVA, l'opération par laquelle une
entreprise obtient, seule ou avec le concours d'un tiers, un bien meuble ou immeuble ou une
prestation de services à partir de biens, d'éléments ou de moyens lui appartenant.
En quoi consistent les livraisons à soi-même ?

La livraison à soi-même est une opération par laquelle une entreprise obtient, seule ou avec le
concours d'un tiers, un bien meuble ou immeuble ou une prestation de services à partir d'éléments
lui appartenant.

Par exemple, il y a livraison à soi-même lorsqu'une entreprise de bâtiment procède à la construction


de son propre siège social ou qu'une société d'avocat offre des conseils juridiques gratuits à l'un de
ses associés.

Il y a également livraison à soi-même lorsque :

 un bien, acquis initialement pour les besoins de l'entreprise, est utilisé à des fins privées,
 une prestation de service est rendue pour des besoins autres que ceux de l'entreprise.

Livraisons à soi-même de biens et régularisation des déductions de TVA

Il ne faut pas confondre les livraisons à soi-même de biens avec le régime des régularisations des
déductions de TVA, certains des évènements susceptibles de déclencher une régularisation de la
déduction initiale pouvant également donner lieu à une livraison à soi-même.

Exemples : transfert d'un bien immobilisé vers un secteur exonéré, cession à titre gratuit d’un
immeuble immobilisé, cessation d'activité.

Dans une telle situation, l'administration fiscale préconise de constater une livraison à soi-même s'il
s'agit d'un bien meuble et une régularisation s'il s'agit d'un bien immeuble.

Dans quels cas une livraison à soi-même est-elle soumise à la TVA ?

Les livraisons à soi-même de biens

Les biens affectés aux besoins de l'entreprise

Les biens affectés aux besoins de l'entreprise correspondent aux biens qui font partie des stocks ou
des immobilisations.

Ils sont susceptibles d'être taxés à la TVA au titre des livraisons à soi-même :

 lorsqu'ils sont fabriqués par l'entreprise et destinés à être utilisés dans le cadre de son exploitation,
 ou, lorsqu'ils font l'objet d'un changement d'affectation.

La base d'imposition de la TVA des livraisons à soi-même est alors constituée par le prix d'achat de
ces biens ou de biens similaires ou, à défaut de prix d'achat, par le prix de revient.
La date d'exigibilité de la TVA est fixée à la date de la première utilisation du bien ou du
changement d'affectation. Cette taxation est due quelle que soit la date d'acquisition ou de
fabrication du bien.

La TVA acquittée au titre de la livraison à soi-même d'un bien est, selon le cas, non déductible (cas
des biens exclus du droit à déduction), soit déductible seulement partiellement (cas des biens ayant
un coefficient de déduction inférieur à un).

Les biens fabriqués par l'entreprise

Les biens fabriqués par l'entreprise (c'est-à-dire : produits, construits, extraits ou transformés)
donnent lieu à la constatation d'une livraison à soi-même :

 lorsqu'ils sont destinés à être utilisés dans le cadre de son exploitation,


 et lorsque leur acquisition n'aurait pas donné droit à déduction intégrale de la TVA :
- soit parce qu'ils sont utilisés pour la réalisation d'opérations intégralement exonérées de TVA,
- soit parce qu'ils sont exclus du droit à déduction de la TVA,
- soit parce que la TVA n'est déductible que partiellement (biens pour lesquels le montant de TVA
déductible est déterminé par application d'un coefficient d'assujettissement ou de taxation
unique).

Les biens qui font l'objet d'un changement d'affectation

Des biens fabriqués par l'entreprise ou acquis au départ pour le besoin d'une activité soumise à la
TVA (immobilisations et stocks) sont susceptibles d'être taxés à la TVA au titre des livraisons à soi-
même :

 s'ils viennent à être affectés à un secteur d'activité exonéré n'ouvrant pas droit à déduction de la
TVA,
 et, s'ils ont ouvert droit à une déduction complète ou partielle de la TVA lors de leur acquisition ou
lors de leur précédente affectation.

Les biens non affectés aux besoins de l'entreprise

Cette catégorie vise les situations dans lesquelles un bien est utilisé pour des besoins étrangers à
l'entreprise.

Il s'agit, par exemple :

 de l'utilisation personnelle d'un bien par un dirigeant,


 de l'utilisation personnelle d'un bien par un salarié,
 de la transmission à titre gratuit d'un bien appartenant à l'entreprise...

Cette opération n'est imposable que si l'acquisition initiale du bien par l'entreprise a donné lieu à
une déduction totale ou partielle de la TVA.

Les prélèvements effectués pour les besoins de l'entreprise pour donner des cadeaux de faible valeur
et des échantillons ne sont pas concernés.

Les livraisons à soi-même de services

Les livraisons à soi-même de services sont taxées à la TVA lorsque les 2 conditions suivantes sont
réunies :
 les services sont réalisés pour des besoins autres que ceux de l'entreprise (besoins privés de
l'exploitant, de dirigeants, d'associés, du personnel, de tiers ou autres fins étrangères à
l'entreprise). Par exemple, il peut s'agir de l'utilisation partielle de l'ordinateur de l'entreprise pour
les besoins privés de l'exploitant,
 et la TVA afférente aux biens ou éléments utilisés pour réaliser ces prestations était partiellement
ou totalement déductible lors de leur acquisition.

L'imposition de la livraison à soi-même de prestations de services est due même si le service est
rendu à titre gratuit.

La base d'imposition est constituée par le prix de revient du service. Elle correspond à la valeur hors
taxe des biens (autres que les immobilisations) et des services utilisés pour la réalisation de la
prestation, pour autant qu'ils ont ouvert droit à déduction

En cas d'utilisation d'une immobilisation ayant ouvert droit à déduction, il est également tenu
compte de l'amortissement linéaire correspondant à la durée d'utilisation du bien.

L'exigibilité de la TVA intervient au fur et à mesure de la réalisation des prestations.

La TVA résultant de la livraison de services à soi-même n'est jamais déductible.

Les livraisons à soi-même d'immeubles

Lorsqu'une entreprise fait réaliser des travaux immobiliers qui aboutissent à la création d'une
immobilisation, elle doit constater une livraison à soi-même, même si elle fait exclusivement appel
à des prestataires extérieurs (entrepreneurs de travaux immobiliers par exemple).

Les livraisons à soi-même d'immeubles sont imposables lorsque des travaux de réhabilitation ou
d'entretien ont été réalisés dans des logements sociaux à usage locatif, des structures d'hébergement
temporaire ou d'urgence ou dans la partie dédiée à l'hébergement des locaux accueillant des
personnes âgées ou handicapées.

Cette règle est applicable lorsque l'entreprise construit elle-même l'immeuble ou qu'elle en a confié
la construction, pour son compte, à des tiers (ou le bailleur de logements sociaux réhabilités).

La base d'imposition comprend le prix revient total de l'immeuble, c'est-à-dire :

 le coût des terrains ou leur valeur d'apport,


 le coût des études et des plans,
 les mémoires des entrepreneurs ayant exécuté les travaux de construction,
 les honoraires des géomètres, architectes, métreurs...,
 les intérêts des prêts contractés pour la construction, à condition qu'ils soient échus avant la
réalisation de l'immeuble,
 les frais facturés par les intermédiaires et les frais généraux de construction.

La TVA est exigible lors de la livraison, c'est-à-dire lors du dépôt à la mairie de la déclaration
attestant de l'achèvement et de la conformité des travaux.

L'entreprise peut déduire la TVA qui a grevé la construction de l'immeuble (acquisition et


aménagement du terrain, travaux de construction, services utilisés pour la construction).
Immobilisations produites par l’entreprise pour elle-même
La création d’une immobilisation par l’entreprise pour elle-même doit être inscrite dans la
comptabilité.

La valeur d’entrée dans le patrimoine de cette immobilisation est évalué selon son coût de
production. Le coût de production est constitué :

 coût des matières consommées et d’approvisionnement


 des charges directes de production :
o matières et fournitures consommés,
o coût de la main d’oeuvre directe (salaire et charges sociales),
 des charges indirectes de production : part du coût de production dans la mesure où elles peuvent
être raisonnablement rattachées à la production du bien :
o part des charges administratives générales
o part de l’énergie électrique consommée
o part des amortissements des ateliers utilisés…

En comptabilité, on utilisera le compte 72. Production immobilisée en contrepartie du débit de la


classe 2 des immobilisations.

Exemple :

L’entreprise Garauto construit un garage sur un de ses terrains. Les travaux ont commencé le 4 avril
N et ont duré 6 mois. il a été utilisé :

 des matériaux d’un montant de 100 000€ HT


 main d’oeuvre directe : salaires à hauteur de 85000€ et charges sociales de 40000€.
 charges indirectes estimées à 35000€

La mise en service a eu lieu le 15 octobre N.

Calcul de la valeur d’entrée : 100000 + 85000 + 40000 + 35000 = 260000 €

Enregistrement comptable :

15/10/N production immobilisé Garage Garauto

Compte Intitulé Débit Crédit

213 Construction 260000

722 Production immobilisée corporelle 260000

15/10/N TVA sur livraison à soi-même : 260000*0.196

Compte Intitulé Débit Crédit

44562 TVA déductible sur immobilisations 50960


4457 TVA collectée 50960

Les travaux de production du bien à immobiliser sont réalisés sur plusieurs


exercices

Pour les constructions : A la fin de chaque exercice comptable en application au principe
comptable d’indépendance des exercices, il faut enregistrer au débit du compte 231 :
« immobilisations corporelles en cours » le coût réel de production des immobilisations créé au fur
et à mesure de l’avancement des travaux par le crédit du compte 722 : « production
d’immobilisation corporelle ».

Pour les brevets et les logiciels : A la fin de chaque exercice comptable, il faut enregistrer au débit
du compte 232 : « immobilisations incorporelles en cours » le coût réel de production engagé par le
crédit du compte 721 « production d’immobilisation incorporelle ».

Lors de la mise en service du bien le compte 23. est soldé par le débit du compte d’immobilisation
concerné. La TVA dévient déductible et exigible à la date de la première utilisation du bien produit.

Ventilation des composants

Une immobilisation corporelle peut comporter plusieurs éléments ayant une durée de vie ou un
rythme d’amortissement distinct, tel les murs et la toiture d’un immeuble.
Dans ce cas, chaque composant doit être comptabilisé séparément afin de pouvoir associé à chacun
son plan de financement.

Exemple :

 21301 : construction (murs).


 21302 : construction (toiture).

Compte Intitulé Débit Crédit

2… Immobilisations … Z

44562 TVA sur immobilisations W

231 ou 232 Immobilisations corporelles ou incorporelles en cours A

44571 TVA collectée W

72. Production d’immobilisation Z-A

En fin d’exercice comptable

 Pour les constructions :

Construction en cours au 31/12/N

Compte Intitulé Débit Crédit


231 Immobilisations corporelles en cours X

722 Production d’immobilisation corporelle X

 Pour les brevets et logiciels :

Brevet ou logiciels en cours au 31/12/N

Compte Intitulé Débit Crédit

232 Immobilisations incorporelles en cours X

721 Production d’immobilisation incorporelle X

Exercice : Les immobilisations produites par l’entreprise pour elle même

1. Les travaux se réalisent sur un seul exercice.

Pour cela, la société a utilisé 7 000 € HT de matières premières et de fournitures, 10 000 € de main
d’œuvre ainsi que 2 000 € HT de charges indirectes de production.

Les immobilisations produites par les entreprises pour elle-même sont enregistrées à leurs coût de
production.

Le 12/07/N, la société A a terminé la construction de son nouveau entrepôt.

Coût de production = coût de matière consommés + charges directes et indirectes relatives à la


production
= coût des matières premières et fournitures + main d’œuvre + charges indirectes de production
= 7 000 + 10 000 + 2 000
= 19 000 € HT

L’écriture d’acquisition est donc la suivante :

Au 12/07/N, production à soi-même d’un entrepôt

Compte Intitulé Débit Crédit

213 Constructions 19 000

44562 TVA sur immobilisation 3 724

44571 TVA collectée 3 724

722 Production d’immobilisations corporelles 19 000


1. Les travaux se réalisent sur plusieurs exercices

La société réalise pour ell- même un entrepôt. Les travaux commence le 15/10/N.
Au 31/12/N, les travaux ne sont pas achevés. A cette date, le montant des dépense s’élèvent à 30
000 € HT.
La construction est achevée le 15/04/N+1 et a nécessité 45 000 € de dépenses supplémentaires.

L’écriture d’inventaire au 31/12/N est donc la suivante :

Au 31/12/N, construction en cours d’un entrepôt

Compte Intitulé Débit Crédit

2313 Immobilisations corporelles en cours constructions 30 000

722 Production d’immobilisations corporelles 30 000

L’écriture à la fin des travaux le 15/04/N+1 est donc la suivante:

Au 15/04/N+1, production à soi-même d’un entrepôt

Compte Intitulé Débit Crédit

213 Constructions 75 000

44562 TVA sur immobilisation 14 700

2313 Immobilisations corporelles en cours constructions 30 000

44571 TVA collectée 14 700

722 Production d’immobilisations corporelles 45 00


Traitement des opérations de livraison à soi-même (LASM) en matière de TVA

L’article 89 du CGI impose aux contribuables qui se livrent à soi-même des biens immeubles de
procéder à une déclaration de LASM.

L’imposition des opérations de livraison à soi-même vise à rétablir l’égalité de taxation entre :

 D’un côté, les contribuables qui s’approvisionnent auprès de commerçants ou de fabricants ;


 De l’autre, ceux qui fabriquent eux-mêmes des produits ou utilisent des éléments taxables
prélevées sur leur production.

Principe de la livraison à soi-même

Il faut faire la distinction entre les opérations de livraison à soi-même portant sur les biens meubles
et celles portant sur les biens immeubles.

Livraison à soi-même sur biens meubles

il s’agit des livraisons faites à eux-mêmes par les entrepreneurs de manufactures et les commerçants
assujettis :

 Premièrement, de produits qu’ils fabriquent


 Deuxièmement, de marchandises dont ils font le commerce

Ce prélèvement est fait pour leur propre usage ou ceux de leur entreprise.

Ces prélèvements doivent faire l’objet d’une livraison à soi-même. Toutefois, ne sont pas passibles
les livraisons à soi-même portant sur les biens intermédiaire (biens en cours, matières premières,
…).

Livraisons à soi-même portant sur les biens immeubles

Il s’agit de prélèvements effectués occasionnellement par les contribuables pour les besoins de leur
exploitation. Ces prélèvements doivent faire l’objet d’une livraison à soi-même.

Exemples d’opération taxables/non taxables

A/ Livraison à soi-même taxables

Nous pouvons citer les exemples suivants :

 Premièrement, le fabricant de meubles qui prélève sur les articles fabriqués par lui ceux qu’il
destine à son usage personnel ;
 Deuxièmement, le fabricant des lustres qui affecte une partie de sa production pour l’équipement
des appartements qu’il loue murs nus ;
 Troisièmement, l’entreprise qui fabrique ou assemble une machine qu’elle utilise dans ses unités
de trituration d’olives ;
 Quatrièmement, le fabricant de citernes qui se livre à lui-même une citerne qu’il destine à son
domaine agricole ;
 Cinquièmement, le producteur qui fabrique ou façonne des pièces de rechange destinées à être
montées sur une machine utilisée dans l’aviculture.

B/ Livraison à soi-même non taxables

Nous pouvons citer les exemples suivants :

 Premièrement, la production par une unité de production de l’énergie nécessaire à la marche des
machines ;
 Deuxièmement, l’usinage par un fabricant de pièces (boutons, vis, rondelles…) entrant dans la
composition du produit final;
 Troisièmement, la fabrication de cadres d’impression utilisés dans l’industrie textile.

Avertissement

Dans le cas d’une activité taxable, la déclaration de LASM est neutre (elle est collectée et
déductible). Cependant, en cas de non déclaration l’entreprise peut rater le délai de déduction et ceci
représente un risque fiscal.

Nous recommandons une évaluation (au moins annuelle) des LASM qui auraient dû être effectuées.

Télédéclaration

La TVA au Maroc est payé sur le portail SIMPL TVA.


TVA : qu’est-ce qu’une livraison à soi-même ?
La TVA demeure un impôt complexe pour les entreprises. A ce titre, certaines opérations peuvent
poser problème eu égard à leur assujettissement à la TVA. La livraison à soi-même constitue l’une
de ces opérations.

Valoxy, cabinet d’expertise comptable dans les Hauts-de-France, vous propose de revenir en détail
sur ce point.

1 – La notion de livraison à soi-même

La livraison à soi-même est appréhendée à l’article 257 du code général des impôts (CGI).

Il s’agit de la situation dans laquelle une entreprise fabrique un bien pour elle même ou
bénéficie d’une prestation de services à partir d’éléments, de moyens ou de biens lui
appartenant.

Illustration : une entreprise est spécialisée dans la construction de bâtiments. Elle réalise la construction
d’un nouveau bâtiment destiné à abriter ses propres bureaux. Cette opération constitue une livraison à soi-
même.

La notion de livraison à soi-même vise à assurer la neutralité fiscale en


matière de TVA. En effet, dans une situation « normale », si l’entreprise achetait le bien ou le
service auprès d’un tiers, elle supporterait en principe la TVA (sauf biens ou services
exonérés…). Le mécanisme des livraisons à soi-même tend donc à imposer certaines opérations qui
auraient pu échapper à la TVA.

2 – Livraison à soi-même et TVA

Il convient de distinguer différents types d’opérations imposables à la TVA.

A) La livraison à soi-même de biens

Les biens affectés aux besoins de l’entreprise

La première catégorie d’opérations imposables comprend les biens affectés aux besoins de
l’entreprise. Dans cette hypothèse, l’entreprise fabrique elle-même un bien destiné à son activité
(par exemple, elle fabrique une machine).
L’opération n’est soumise à la TVA que dans la situation où, si le bien avait été acquis auprès
d’un tiers, il n’aurait pas donné lieu à une déduction complète de TVA.

Illustration : une entreprise fabrique une machine destinée aux besoins de l’entreprise. Pour savoir si
l’opération doit supporter la TVA, le dirigeant doit se demander si la TVA acquittée auprès du fournisseur
aurait pu se déduire. Dès lors, deux hypothèses peuvent se poser :

 Si la TVA acquittée auprès du fournisseur aurait pu se déduire intégralement : la livraison à soi-


même de la machine n’est pas imposable.
 Si la TVA acquittée n’aurait pas pu se déduire intégralement, la livraison à soi-même de la machine
est imposable.

Les biens affectés à des besoins autres que ceux de l’entreprise

La deuxième catégorie concerne les biens affectés à des besoins autres que ceux de l’entreprise.

En pratique, cette catégorie recouvre les situations dans lesquelles un bien  s’utilise pour des
besoins étrangers à l’entreprise. Il s’agit, par exemple, de l’utilisation personnelle d’un bien par
un dirigeant.

Cette opération n’est imposable que si l’acquisition initiale du bien par l’entreprise a donné
lieu à une déduction totale ou partielle de la TVA.

Illustration : une entreprise acquiert un véhicule de tourisme pour ses besoins professionnels. Elle
s’acquitte de la TVA mais ne peut pas la déduire (l’acquisition d’un véhicule de tourisme étant exclusif de
tout droit à déduction). Par la suite, si le véhicule s’utilise à des fins étrangères à l’entreprise, l’opération ne
sera pas une livraison à soi-même imposable car le bien n’a pas fait l’objet d’une déduction totale ou
partielle de la TVA.

B) La livraison à soi-même de services

De manière générale, constituera une livraison à soi-même imposable la prestation de service:

 non réalisée pour les besoins de l’entreprise.


 pour laquelle les éléments utilisés ont donné lieu à une déduction totale ou partielle de la TVA.

Illustration : une entreprise acquiert un tracteur. Elle déduit intégralement la TVA ayant grevé le bien lors
de son acquisition. Quelque temps plus tard, un salarié commence à utiliser régulièrement le tracteur pour
réaliser des prestations de services de jardinage totalement étrangères à l’entreprise. Cette opération
constitue une livraison à soi-même imposable car la TVA a initialement donné lieu à déduction.

Attention : les opérations peuvent être imposables même dans l’hypothèse où la prestation de service est
réalisée à titre gratuit.

Conclusion

Le dirigeant doit appréhender les livraisons à soi-même avec la plus grande prudence. En effet,
l’absence de soumission à la TVA d’une opération normalement imposable est susceptible d’être
remise en cause en cas de contrôle fiscal avec de graves conséquences pour l’entreprise.

Pour plus d’informations sur la TVA, retrouvez nos articles sur le blog de Valoxy :
Immobilisations produites par l’entreprise pour elle-même
La création d’une immobilisation par l’entreprise pour elle-même doit être inscrite dans la
comptabilité.

La valeur d’entrée dans le patrimoine de cette immobilisation est évalué selon son coût de
production. Le coût de production est constitué :

 coût des matières consommées et d’approvisionnement


 des charges directes de production :
o matières et fournitures consommés,
o coût de la main d’oeuvre directe (salaire et charges sociales),
 des charges indirectes de production : part du coût de production dans la mesure où elles peuvent
être raisonnablement rattachées à la production du bien :
o part des charges administratives générales
o part de l’énergie électrique consommée
o part des amortissements des ateliers utilisés…

En comptabilité, on utilisera le compte 72. Production immobilisée en contrepartie du débit de la


classe 2 des immobilisations.

Exemple :

L’entreprise Garauto construit un garage sur un de ses terrains. Les travaux ont commencé le 4 avril
N et ont duré 6 mois. il a été utilisé :

 des matériaux d’un montant de 100 000€ HT


 main d’oeuvre directe : salaires à hauteur de 85000€ et charges sociales de 40000€.
 charges indirectes estimées à 35000€

La mise en service a eu lieu le 15 octobre N.

Calcul de la valeur d’entrée : 100000 + 85000 + 40000 + 35000 = 260000 €

Enregistrement comptable :

15/10/N production immobilisé Garage Garauto

Compte Intitulé Débit Crédit

213 Construction 260000

722 Production immobilisée corporelle 260000


15/10/N TVA sur livraison à soi-même : 260000*0.196

Compte Intitulé Débit Crédit

44562 TVA déductible sur immobilisations 50960

4457 TVA collectée 50960

Les travaux de production du bien à immobiliser sont réalisés sur plusieurs


exercices

Pour les constructions : A la fin de chaque exercice comptable en application au principe
comptable d’indépendance des exercices, il faut enregistrer au débit du compte 231 :
« immobilisations corporelles en cours » le coût réel de production des immobilisations créé au fur
et à mesure de l’avancement des travaux par le crédit du compte 722 : « production
d’immobilisation corporelle ».

Pour les brevets et les logiciels : A la fin de chaque exercice comptable, il faut enregistrer au débit
du compte 232 : « immobilisations incorporelles en cours » le coût réel de production engagé par le
crédit du compte 721 « production d’immobilisation incorporelle ».

Lors de la mise en service du bien le compte 23. est soldé par le débit du compte d’immobilisation
concerné. La TVA dévient déductible et exigible à la date de la première utilisation du bien produit.

Ventilation des composants

Une immobilisation corporelle peut comporter plusieurs éléments ayant une durée de vie ou un
rythme d’amortissement distinct, tel les murs et la toiture d’un immeuble.
Dans ce cas, chaque composant doit être comptabilisé séparément afin de pouvoir associé à chacun
son plan de financement.

Exemple :

 21301 : construction (murs).


 21302 : construction (toiture).

Compte Intitulé Débit Crédit

2… Immobilisations … Z

44562 TVA sur immobilisations W

231 ou 232 Immobilisations corporelles ou incorporelles en cours A

44571 TVA collectée W

72. Production d’immobilisation Z-A

En fin d’exercice comptable


 Pour les constructions :

Construction en cours au 31/12/N

Compte Intitulé Débit Crédit

231 Immobilisations corporelles en cours X

722 Production d’immobilisation corporelle X

 Pour les brevets et logiciels :

Brevet ou logiciels en cours au 31/12/N

Compte Intitulé Débit Crédit

232 Immobilisations incorporelles en cours X

721 Production d’immobilisation incorporelle X

Exercice : Les immobilisations produites par l’entreprise pour elle même

1. Les travaux se réalisent sur un seul exercice.

Pour cela, la société a utilisé 7 000 € HT de matières premières et de fournitures, 10 000 € de main
d’œuvre ainsi que 2 000 € HT de charges indirectes de production.

Les immobilisations produites par les entreprises pour elle-même sont enregistrées à leurs coût de
production.

Le 12/07/N, la société A a terminé la construction de son nouveau entrepôt.

Coût de production = coût de matière consommés + charges directes et indirectes relatives à la


production
= coût des matières premières et fournitures + main d’œuvre + charges indirectes de production
= 7 000 + 10 000 + 2 000
= 19 000 € HT

L’écriture d’acquisition est donc la suivante :

Au 12/07/N, production à soi-même d’un entrepôt

Compte Intitulé Débit Crédit

213 Constructions 19 000

44562 TVA sur immobilisation 3 724


44571 TVA collectée 3 724

722 Production d’immobilisations corporelles 19 000

1. Les travaux se réalisent sur plusieurs exercices

La société réalise pour ell- même un entrepôt. Les travaux commence le 15/10/N.
Au 31/12/N, les travaux ne sont pas achevés. A cette date, le montant des dépense s’élèvent à 30
000 € HT.
La construction est achevée le 15/04/N+1 et a nécessité 45 000 € de dépenses supplémentaires.

L’écriture d’inventaire au 31/12/N est donc la suivante :

Au 31/12/N, construction en cours d’un entrepôt

Compte Intitulé Débit Crédit

2313 Immobilisations corporelles en cours constructions 30 000

722 Production d’immobilisations corporelles 30 000

L’écriture à la fin des travaux le 15/04/N+1 est donc la suivante :

Au 15/04/N+1, production à soi-même d’un entrepôt

Compte Intitulé Débit Crédit

213 Constructions 75 000

44562 TVA sur immobilisation 14 700

2313 Immobilisations corporelles en cours constructions 30 000

44571 TVA collectée 14 700

722 Production d’immobilisations corporelles 45 00


La  TVA sur la livraison à soi-même de construction destinée à l’habitation personnelle est
remplacée par la contribution sociale de solidarité applicable aux constructions dont la superficie
dépasse 300m². Le montant de cette contribution varie entre 60 et 150 dhs/m² suivant la superficie
couverte.

Pour plus de conformité fiscale et de transparence, la loi de finance pour l’année 2019 a modifié le
régime de cette contribution, en rendant obligatoire le dépôt d’une déclaration annuelle portant sur
le coût de construction. La même loi a précisé également les sanctions applicables en cas
d’infraction.

Les personnes concernées par la déclaration annuelle du coût de construction :

Sont tenues de déposer la déclaration du coût de construction:

 Les personnes physiques qui édifient une construction pour soi-même à usage d’habitation et dont
lasuperficieest supérieure à 300m² ;
 Les sociétés civiles immobilières fondées par les membres d’une famille pourl’édification des
logements destinés à l’habitation personnelle de ses membres ;
 Les associations et coopératives fonctionnant légalement et qui construisent des unités de
logement à usage d’habitation personnelle pour leurs membres.

Le contenu et les modalités de déclaration du coût de construction :

Suivant l’article 277-I du CGI, les personnes citées dans le paragraphe précédent, doivent déposer
une déclaration annuelle du coût par voie électronique. Cela doit se faire chaque année  avant la fin
du mois de février à compter de la date de début des travaux jusqu’à l’obtention du permis
d’habiter. Pour la première déclaration, elle doit être accompagnée d’une copie du contrat clé en
main ou d’une attestation d’un architecte spécialisé.

On note que les déclarations suivant la première déclaration doivent retracer, en outre, le cumul des
coûts de construction.

La déclaration de la contribution sociale de solidarité :

Les personnes soumises à cette déclaration doivent déposer auprès de l’administration fiscale une
déclaration précisant la superficie couverte de chaque unité de logement en plus du montant de la
contribution correspondante. Cette déclaration doit être déposée dans les 90 jours qui suivent la
délivrance du permis d’habiter.

Le versement de la contribution sociale de solidarité :

Le montant de la contribution sociale de solidarité sur la livraison à soi-même de construction


d’habitation personnelle est à verser en même temps que le dépôt de ladite déclaration (art 278 du
CGI).

Les sanctions :
En cas de non-dépôt de la déclaration annuelle du coût de construction ou le retard de dépôt de
celle-ci ainsi qu’en cas de déclaration insuffisante, les personnes concernées encourent les sanctions
suivantes :

 Une amende de 500 dhs, dans le cas de retard de dépôt inférieur à 30 jours ;
 2% de majoration en cas de défaut de dépôt du coût de construction ou déclaration portant un
coût de construction inférieur à celui contenu dans l’attestation de l’Architecte.

Date d’effet :

Les nouvelles dispositions liées à la contribution sociale de solidarité sur la livraison à soi-même de
construction d’habitation personnelle, sont applicables aux habitations personnelles dont
l’autorisation de construction est délivrée à compter du 01/01/2019.

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