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MOYENS DE PAIEMENT
Rabat, 18-19 octobre 2012
BANK AL MAGHRIB
Sommaire
Monnaie Fiduciaire
Monnaie scripturale
Le cours légal :
Dès le XIX siècle, et afin de maintenir la confiance du public en la
monnaie en circulation, les pouvoirs publics vont instituer le billet à cours
légal : accepté comme moyen de paiement. Le billet a désormais le
pouvoir d’extinction des dettes. Tout créancier ne peut la refuser
comme moyen d’extinction de sa créance.
Institutionnalisation de l’acceptation des billets en circulation en tant
qu’instruments de paiement reposant sur la confiance, en substitution aux
espèces métalliques d’or et d’argent.
Le pouvoir libératoire:
Cette notion signifie qu’un débiteur se trouve libéré de sa dette s’il présente
la monnaie à son créancier pour paiement.
Seules les monnaies à cours légal ont un pouvoir libératoire. Toutefois, on
distingue :
– Les monnaies à pouvoir libératoire illimité, c-à-d celles que tout
débiteur peut imposer en paiement à son créancier sans limitation du
montant ;
– Les monnaies à pouvoir libératoire limité, c-à-d celles qu’un
débiteur ne peut imposer en paiement que jusqu’à concurrence d’une
somme fixée par la loi.
• LA MONNAIE SCRIPTURALE
Se définit comme l’ensemble des dépôts à vue auprès du système
bancaire ;
L’expression « à vue » signifie que les avoirs sont disponibles au gré de
leurs titulaires, par simple jeu d’écriture au moyen de chèque, virement,
carte… et peuvent donc être utilisés sans délai pour effectuer des
règlements ;
Les dépôts inscrits en compte sont des créances détenues par leurs
titulaires auprès du système bancaire, du Trésor et de Barid Al-Maghrib ;
Le développement de la monnaie scripturale par rapport à la circulation
fiduciaire s’explique par la sécurité offerte par son utilisation et par la
commodité et la sûreté des règlements qu’elle permet.
I. LE CHEQUE
De nouvelles mesures :
Préventives
Dissuasives
Répressives
MESURES PREVENTIVES
MESURES DISSUASIVES
MESURES REPRESSIVES
Renforcement de l’arsenal pénal en institution de nouvelles
procédures judiciaires pour le recouvrement du montant des
chèques rejetés pour défaut ou insuffisance de provision
notamment :
• la possibilité pour le porteur de procéder à une saisie-exécution sur les
biens des signataires du chèque (article 301 du Code de commerce) ;
• Si le porteur du chèque dresse protêt, une interdiction judiciaire peut être
prononcée contre l’auteur de l’incident qui risque des sanctions pénales
prévues par l’article 315 du code du commerce
• condamnation d’office par la juridiction pénale du tireur à payer au porteur
le montant du chèque outre les intérêts et les frais d’exécution de la
décision judiciaire (article 326 du Code de commerce).
OBJECTIFS DE LA DEMATERIALISATION
• Le Chèque
• La lettre de change
• Le virement
• La carte bancaire
• L’avis de prélèvement
• …
• INSUFFISANCES ACTUELLES
Taux de rejet anormalement élevé (17,45% en nombre et 11,89% en
valeur à fin décembre 2011).
Absence d’un dispositif préventif et répressif à l’instar du chèque
• NOUVEAUTE
Emission de la décision réglementaire n° 20/G/ 2007 du 27 février
2007 relative à la normalisation de la lettre de change qui vise à
préciser clairement les règles de codification de ladite lettre et ce, en
tant que préalable à la dématérialisation des échanges de ce moyen
de paiement via le SIMT.
• Le Chèque
• La lettre de change
• Le virement
• La carte bancaire
• L’Avis de prélèvement
• Autres …
III. LE VIREMENT
• L' ordre de virement est valablement donné soit pour des sommes
déjà inscrites au compte du donneur d' ordre, soit pour des
sommes devant y être inscrites dans un délai préalablement
convenu avec l' établissement bancaire (article 520 du code du
commerce).
• Le Chèque
• La lettre de change
• Le virement
• La carte bancaire
• L’Avis de prélèvement
• Autres …
I. carte de débit
Elle accepte différentes options selon le choix du porteur :
débit immédiat : imputation sur le compte bancaire par la banque du porteur
au jour le jour ;
débit différé : le compte du porteur est débité périodiquement à date fixe,
voire mobile : dernier jour ouvert du mois
Elle permet d’effectuer de faire des paiements et des retraits sur DAB.
Elle peut être à usage international ou national, etc.
Interopérabilité Retrait
BCM
BMCI AMEX
CDM
SGMB
BCP INTERBANK
SALAFIN
22/10/2012 BANK AL MAGHRIB 40
LES CARTES DE PAIEMENT
Evolution de l’architecture du réseau: actuellement
Prestataires
Banque
Emettrice
Commerçant
QUELQUES STATISTIQUES
A l’issue de l’année 2011, le nombre de cartes bancaires marocaines a
totalisé 8 millions marquant une hausse de 13,6% par rapport à 2010.
le nombre de retraits effectués au Maroc par des cartes émises ou gérées par
les établissements de crédit marocains a atteint 162 millions pour une valeur
de 138 milliards de dirhams, contre 139 millions d’opérations pour une valeur
de 117,7 milliards en 2010.
Carte perdue ou volée: Il s’agit de carte perdue par son détenteur officiel
et utilisée par un tiers.
Carte contrefaite: C’est une fausse carte contenant des données de cartes
authentiques.
Article 330 :L' ordre ou l' engagement de payer donné par le biais d' un moyen de
paiement est irrévocable. Il ne peut être fait opposition au paiement qu'en cas de
perte ou de vol du moyen de paiement, de redressement ou de liquidation
judiciaire du bénéficiaire.
Article 331 :Seront punis des peines prévues à l' article 316, en ce qui concerne les
moyens de paiement, objet de ce titre:
1) ceux qui auront contrefait ou falsifié un moyen de paiement;
2) ceux qui, en connaissance de cause, auront fait usage ou tenté de faire usage d' un
moyen de paiement, contrefait ou falsifié;
3) ceux qui, en connaissance de cause, auront accepté de recevoir un paiement par
un moyen de paiement, contrefait ou falsifié.
Article 332 :Les dispositions de l' article 317 sont applicables aux moyens de paiement
prévus à l' article 329.
• Le Chèque
• La lettre de change
• Le virement
• La carte bancaire
• L’Avis de prélèvement
• Autres …
Le prélèvement repose d’une part sur des mandats, permanents mais révocables,
passés entre le débiteur, le créancier et leurs banquiers respectifs et d’autre part
sur des conventions et usages, ces mandats s’exécutant dans le cadre de
conventions et usages :
Le mandat donné par le débiteur à son créancier, pour l’autoriser à émettre des prélèvements
payables sur son compte ; le contrat entre le débiteur et son créancier est appelé « DEMANDE DE
PRELEVEMENT ». Ce mandat est annexé à un contrat principal (de prêt, de vente de biens ou de
services)
Le mandat donné par le débiteur à sa banque, pour l’autoriser à débiter son compte du montant de
ses prélèvements ; le contrat entre le débiteur et sa banque est appelé « AUTORISATION DE
PRELEVEMENT ». L’autorisation de prélèvement est un mandat indépendant du contrat principal.
Dès lors, la nullité ou la résiliation du contrat principal n’entraîne pas automatiquement la caducité de
l’autorisation de prélèvement. En cas de nullité ou de résiliation du contrat principal, il appartient au
débiteur de révoquer son ordre de paiement.
Les intervenants :
• Le créancier ;
• La banque du créancier ;
• Le débiteur ;
• La banque du débiteur.
Les intervenants :
• Le créancier
Il bénéficie de l’initiative de la mise en recouvrement de ses
créances dès lors qu’il est en possession d’un identifiant
unique et qu’il a transmis à la banque du débiteur une
autorisation de prélèvement signée par ce dernier. Il est en
convention de compte avec la banque, gestionnaire de son
compte, qui l'informe des règles interbancaires régissant le
fonctionnement du prélèvement et lui faisant obligation de :
Les intervenants :
• La Banque du Créancier :
Les intervenants :
• Le débiteur :
• Il accepte le prélèvement comme mode de règlement. Complète et signe
les formulaires de demande et d’autorisation de prélèvement puis les
remet à son créancier accompagnés de son RIB ;
• A réception du document l’informant du montant et de la date d’exécution
du ou des prélèvements (facture, avis, échéancier, etc..), le débiteur doit
en vérifier la conformité au regard de l’accord conclu avec le créancier ;
• En cas de désaccord, le débiteur doit intervenir immédiatement auprès de
son créancier pour faire surseoir au prélèvement. Si le créancier refuse, le
débiteur peut faire opposition au prélèvement en s’adressant à sa banque
Les intervenants :
• La banque du débiteur :
• A réception de l’autorisation de prélèvement, elle vérifie la conformité de
la signature et des coordonnées du compte à débiter, puis conserve
ladite autorisation ;
• A réception du prélèvement, la banque du débiteur s’assure que ce
dernier est exécutable en vérifiant :
l’existence d’une autorisation de prélèvement au profit du créancier
émetteur du prélèvement,
la validité des coordonnées bancaires,
la disponibilité à la date d’échéance de la provision,
l’absence d’instruction de non-paiement (opposition, ...) (1).
Monnaie Fiduciaire
Monnaie scripturale
OBJECTIFS
Efficacité
et sécurité
Efficacité Sécurité
Respect de l’innovation
Transparence
- Concertation avec les différents intervenants
Hakima EL ALAMI
Responsable du Service « moyens de Paiement »
h.elalami@bkam.ma
BANK AL MAGHRIB