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Pr Christian Chidiac
UCBL1 UFR Lyon Sud – Charles Mérieux
CIRI INSERM U1111
christian.chidiac@univ-lyon1.fr
Maladies Infectieuses et Tropicales
Hôpital de la Croix Rousse
F69317 Lyon Cedex 04
Liens d’Intérêt
Voir HCSP :
http://www.hcsp.fr/Explore.cgi/Groupe?clef=57#86
Les IST Facilitent la Transmission de VIH
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Slide courtesy of AL/NC STD/HIV Prevention Training Center
Causes Infectieuses des Lésions Génitales
Syphilis secondaire
Infections à Treponema pallidum
Gommes
Infections à Treponema pallidum
J0 Contamination
Clinique
• Incubation # 3 semaines (10 à 90 j)
• Primaire
• Chancre et adénopathies = complexe primaire
– Chancre unique (2/3), indolore, base indurée…,
– Cicatrisation spontanée en 3 à 5 semaines (1- 3 sem. Sous
traitement)
– Adénopathie satellite inguinale uni ou bilatérale unique ou
multiple
• Formes cliniques nombreuses
– Chancres génitaux,
• Homme : sillon balano-préputial, méat, prépuce (phimosis), hampe
• Femme : grandes lèvres (géant), petites lèvres (nain), vagin (rare), col
– Chancres extra-génitaux : lèvres, amygdales, anus
Interprétation schématique de la sérologie
standard TPHA-VDRL
Réactions Interprétation
TPHA - Absence de tréponématose
VDRL - Syphilis en incubation
Syphilis primaire dans les 5 à 10 premiers
jours du chancre
TPHA – VDRL ++ ou +++ Faux positifs
TPHA + Syphilis guérie
VDRL - Séquelle sérologique d’une tréponématose
(ou titre faible d’anticorps) vénériennne
Exceptionnellement, syphilis tardive
TPHA + Tréponématose non vénérienne (zone
VDRL + à +++ d’endémie) ou
(ou titre élevé d’anticorps) syphilis (précoce ou tardive)
Syphilis : Traitement
http://www.infectiologie.com/site/medias/Recos/2014-traitement-syphilis.pdf
Syphilis précoce et allergie aux bétalactamines
SFD 2016
Syphilis : Traitement
• Ceftriaxone
– Alternative,
– Peu documentée,
– Inconvénients
• Large spectre
• Administration par injections,
• Absolue nécessité de la poursuivre au minimum 8 jours pour une
syphilis récente.
• Pour les femmes enceintes,
– Aucune autre alternative que la pénicilline G n’est acceptable
– Après désensibilisation, si nécessaire.
http://www.infectiologie.com/site/medias/Recos/2014-traitement-syphilis.pdf
Syphilis : Traitement
http://www.infectiologie.com/site/medias/Recos/2014-traitement-syphilis.pdf
Surveillance de l’efficacité
http://www.infectiologie.com/site/medias/Recos/2014-traitement-syphilis.pdf
Infections à Neisseria Gonorrhoeae
Infections à Neisseria Gonorrhoeae
• Homme :
– Urétrite aigue (90%), subaigue (5%) , asymptomatique (5%)
– Rectite
– Complications : épididymite, orchite, prostatite, rétrécissement urétral
• Femme :
– Cervicite asymptomatique (60-90 %), vulvo-vaginite, urétrite
– Complications : Endométrite, salpingite (10-20%), pelvi-péritonite,
FHG
• Formes cliniques :
– Anorectales (10 % des , 25 % des homosexuels,
– Pharyngée (5 %), conjonctivales (adultes et Nné)
– Gonococcémie : s. cutanés et/ou articulaires; gonococcie fébrile
hémocultures
Infections à Neisseria gonorrhoeae: Traitement
• Conjonctivite
– Ceftriaxone (Rocéphine®) : 1g IM
• Gonococcie et grossesse
– Ceftriaxone (Rocéphine®) : 500 mg IM
– ou Cefixime (Oroken®) : 400 mg po
– Spectinomycine (Trobicine®) : 2g
• Gonococcémie
– Ceftriaxone (Rocéphine®) : 1 g / j, IM ou IV pendant 15 j
(arthrite ou méningite) à 1 mois (endocardite)
– Spectinomycine (Trobicine®) : 2g/12h
Gonococcie génitale non compliquée
Sujet allergique aux bétalactamines
• La spectinomycine n’est plus disponible.
– Azithromycine : 2g - dose unique
– Gentamicine : 240 mg IM dose unique
– Ciprofloxacine : 500 mg per os - dose unique
• Un contrôle bactériologique à J7 est obligatoire à tous les
sites infectés à J0.
• Un contrôle clinique est nécessaire à J7 avec contrôle de
la sensibilité de la souche sur l’antibiogramme fait à J0 et
éventuelle prescription d’un autre traitement alternatif.
• Désensibilisation aux bétalactamines et ceftriaxone en
cas d’impossibilité d’administrer un traitement alternatif
SFD 2016
Chlamydia trachomatis
Évolution du nombre de cas d’infection uro-
génitales à Chlamydiae 2004 2014
Évolution du nombre de cas d’infection à
Chlamydiae asymptomatique selon le sexe
Proportion de patients asymptomatiques
infectés par leChlamydiae
Nombre d’infection à Chlamydiae, Distribution
selon l’âge et le sexe
Infections à Chlamydia trachomatis
• Homme :
– Urétrite subaiguë (50%), balanite en carte de géographie (2%)
– Urétrite aiguë (3-10 %), goutte matinale (20 %),
– Asymptomatique (20 %)
– Complications :
• prostatite, épididymite (stérilité), rétrécissement urétral
• Femme
– Asymptomatique, le plus souvent,
– Cervicite ± hémorragique avec ou leucorrhée sanguinolente
– Syndrome dysurique ou cystalgie à urines claires
– Complications :
• salpingite,
• algies pelviennes,
• GEU,
• bilan de stérilité ou FHC
Infections à Chlamydia trachomatis
• Formes Cliniques
– Formes pharyngées ± symptomatiques
– Ano-rectites
– Conjonctivites à inclusions (auto-inoculation)
– Formes néonatales respiratoires
– Syndrome de FLR,
– Ectodermose érosive type Stevens-Johnson
• Pourquoi traiter ?
– Diminution du risque secondaire de PID, stérilité, GEU
– Diminution du la transmission
– Amélioration des symptomes
• 60 % asymptomatique en 7 j
• 86 % asymptomatique en 14 j
Infections à Chlamydia trachomatis
• Urétrites, cervicites
– Azithromycine (Zithromax monodose®) : 1 g PO, dose unique
– Doxycycline : 200 mg / j PO, en 2 prises pendant 7 j (US) à 10 à 14 j (F.)
– Roxithromycine (Rulid®) : 300 mg / j PO, en 2 prises
– Erythromycine base : 500 mg PO 3/j
– Ofloxacine (Oflocet®) : 400 mg / j PO, en 2 prises
– Levofloxacine (Tavanic®) : 500 mg/j POen 1 prise
– Pristinamycine (Pyostacine®) : 2g / j PO, en 2 prises
• C. trachomatis et grossesse
– Azithromycine (Zithromax monodose®) : 1 g PO, dose unique
– Roxithromycine (Rulid®) : 300 mg / j PO, en 2 prises
– Erythromycine base : 500 mg x 4/j PO, 7j ou 250 x 4/j 14j
– Pristinamycine (Pyostacine®) : 2g / j PO, en 2 prises
Infections à Chlamydia trachomatis
Anorectite à C. Trachomatis
• C. Trachomatis L1, L2, L3.
• Epidémie récente, rectite
• Incubation : 3 à 30 j.
• Évolution en 3 phases:
– Phase primaire :
• micro-ulcération génitale ou anale passant souvent inaperçue car indolore,
transitoire et volontiers profonde (col, urètre, rectum).
– Phase secondaire :
• soit adénopathie inflammatoire inguino-crurale évoluant vers la fistulisation ;
• soit anorectite aigüe avec ténesme, douleurs rectales et écoulement mucopurulent
± hémorragique avec AEG ± important.
• L’aspect rectoscopique de rectite ulcérée peut orienter à tord vers le diagnostic de
maladie de Crohn ou d’herpes.
– Phase tertiaire :
• en l’absence de traitement, possibilité d’évolution vers la chronicité : fistules,
rétrécissements…
Lymphogranulomatose Vénérienne
• Traitement
– Doxycycline PO : 100 mg x 2/j, 21 j
– Roxithromycine (Rulid®) PO : 150 mg x 2 / j, 21 j
– Érythromycine base : 500 mg x 4/j, 21 j
– Azithromycine (?) PO : 1 g/sem, 3 sem
• Traitement du partenaire :
– Partenaire dans les 60 jours,
– Si asymptomatique :
• Doxycycline PO, 100 mg x 2/j, 7 j
• Azithromycine PO : monodose de 1 g
Traitement des Anoproctites
• Diagnostic :
– Clinique
– Culture
– PCR
• Traitement :
– Aciclovir : aucun intérêt
– Valacyclovir +++
– Famciclovir
Sores
Herpès Génital
• Milieu tropical
• Calymmatobacterium granulomatis, klebsiella granulomatis
• Clinique :
– Incubation : 1 semaine à 6 mois,
– Ulcération unique ou multiple, indolore, indurée rouge vif, Hémorragique,
pas d’ADP.
– Rechute possible 6-18 mois après ttt effectif
– Granulomes s/cutanés, confluents en pseudo-bubons
– Évolution lente vers la mutilation des OGE et stase lymphatique
• Diagnostic :
– Examen direct après grattage
– Ou Biopsie et coloration.
– Culture difficile
Donovanose (Granulome inguinal)
• Traitement :
– 21 jours au moins ou jusqu’à guérison des lésions
– Cotrimoxazole forte PO : 2 cp / j
– Doxycycline PO : 100 mg x 2/j
– Erythromycine base PO : 500 mg x 4/j
– Azithromycine PO : 1 g / j
– Ciprofloxacine PO : 750 mg x 2 / j
• Traitement du partenaire
– Si contact dans les 60 jours