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05 Novembre 2009
En notant K = kS , et a = hp, l'équation d'équilibre avec les conditions aux limites s'écrit :
− d K dT + αT = αT
a
dx dx
(1)
T (0) = T , −K dT (L) = φ
e dx e
1
On fait :
Soit X = x , T : x ∈ [0, L] y X ∈ [0, 1]
L
(3)
Θ (X) = T (x) − T → dΘ dX = dT = dΘ 1
a dX dx dx dX L
K d dΘ
− 2 + αΘ = 0
L dX dX
L2
d dΘ
− + αΘ = 0 (4)
dX dX K
Où :
β = L2
Kα
(7)
p = L
K φe
La solution analytique de l'équation diérentielle 6 avec les conditions aux limites 7 est :
−p p
Θ (X) = √ sinh βX (8)
cosh β
−Lφe sinh Ω
Lx
T (x) = + Ta (9)
kSΩcosh (Ω)
Où :
r
hpL2
Ω=
kS
2
Formulation Faible :
Trouver T (x) avec T (0) = Te tel que :
Ĺ Ĺ
K dT dv
(10)
dx dx + αT (x) v (x) dx+ = αTa v (x) dx − pv(L)
0
0
∀v tel que v (0) = 0
Pour résoudre le problème (8), on recherche une solution numérique approchée T (x). En
éléments nis, cette solution approchée est construite à partir de 2 données :
1. Un maillage Mh du domaine de calcul Ω,
2. Un choix d'interpolation P k sur ce maillage.
Sur chaque segment, on choisit une interpolation polynomiale de type P 1 . Donc on écrit la
fonction T sous la forme suivante :
nn
X
T (x) ' T h (X) = Ti φi (x) avec T (0) = Te (12)
i=1
Où φi sont les fonctions de base qui valent 1 au n÷ud i et 0 sur tout les autres n÷uds. Ti
est la valeur de la fonction T (x) en le n÷ud i.
Pour notre formulation éléments nis, on va introduire les conditions aux limites de type
Dirichlet avant de résoudre le système linéaire A.T = B car il est plus facile de l'écrire sur
Matlab. Les conditions aux limites de type Neumann seront introduites en la formulation
éléments nis. La fonction test v (x) a la forme suivante :
nn
X
v (x) ' v h (x) = δT h = δTi φi (x) car δT (0) = 0 (13)
i=2
3
On choisit comme fonctions tests les fonctions de base φi . Donc en remplaçant les équations
12 et 13 en la formulation faible 10, on obtient les nn équations qui nous permettent de
calculer les Ti après introduire les conditions aux limites de type Dirichlet.
ˆL nn ˆL Xnn ˆL
X dφj dφi
K Tj dx + α Tj φj φi dx = αTa φi dx − pφi (L) (14)
j=1
dx dx j=1
0 0 0
Aij Tj = Bi (15)
Comme on peut voir en l'équation 15, notre formulation éléments nis est reduit à un
système linéaire dont la matrice solution, après d'introduire les conditions aux limites de
type Dirichlet, est une matrice qui contient les valeurs nodales de T h . Pour calculer Aij ,
on utilise les propriétés des fonctions de base φi , qui font que chaque intégrale élémentaire
de l'équation 15 soit non nulle sur un élément [xk−1 , xk ] si et seulement si les n÷uds S1 et
S2 appartiennent tous les deux à cet élément.
soit i = k − 1 et j = k-1 ou k
soit i = k − 1 et j = k-1 ou k
ˆxk
dφnq dφnp
k
Kpq = K dx pour p = 1, 2 q = 1,2 (16)
dx dx
xk−1
ˆxk
k
Mpq = αφnq φnp dx pour p = 1, 2 q = 1,2 (17)
xk−1
4
FIG. 1.3 Transformation du espace physique au espace de référence
Donc les fonctions de base dans ce nouveau système de référence seront les fonctions de
forme :
1−ξ 1+ξ
φk−1 (x) = N1 (ξ) = et φk (x) = N2 (ξ) = (18)
2 2
En introduisant 18 en 19 et 20, on obtient :
ˆ+1
2 dNp dNq
k
Kpq = K dξ pour p = 1, 2 q = 1,2 (19)
hk dξ dξ
−1
ˆxk
hk
k
Mpq = αNp Nq dξ pour p = 1, 2 q = 1,2 (20)
2
xk−1
Donc, pour un élément de référence les matrices K k et M k sont symétriques et ont la forme
suivante : " # " #
1 1
K 1 −1
k
K = et M = αhk
k 3
1
6
1
(21)
hk −1 1 6 3
En faisant le même processus pour le seconde membre, on obtient la matrice B k d'un élément
de référence.
ˆ+1
hk
Bpk = αTa Np−1 dξ (22)
2
−1
" #
1
Bpk = αTa hk 2
1
(23)
2
Pour obtenir la matrice total du système, on doit faire l'assemblage de matrices cet-à-dire
que chaque élément fait sa contribution à la matrice du système. Après faire l'assemblage, on
obtient une matrice Annxnn symétrique et une matrice Bnnx1 . Pour introduire la contribution
de la condition au limite de type Dirichlet T (0) = Te , on ferra l'artice suivante : Tous les
éléments de la première le de la matrice Aij seront nulles à exception de l'élément A11 ,
lequel sera égal à 1 ; et l'élément B1 sera égal à Te . On fait cet artice dans le but d'obtenir
T (x = 0) = T1 = Te après résoudre le système 15.
5
A ← 0, B ← 0{initialisation de la matrice A et du second membre B}
pour k = 1 to ne faire {boucle sur les éléments}
Ke ← Kl , M e ← Mk , Be ← Bk {matrices élémentaires}
noi ← num(k){calcul des numéros des noeuds de l'élément}
pour p = 1 to d + 1 faire {début de l'assemblage}
ni ← noi[p]
pour q = 1 to d + 1 faire
nj ← noi[q]
A[ni, nj] ← A[ni, nj] + Ke[p, q] + M e[p, q]{assemblage de la matrice}
n pour
B[ni] ← B[ni] + Be[p]{assemblage du second membre}
n pour
n pour
Donc, on écrit un programme Matlab, implémentant cet algorithme pour la résolution nu-
mérique de 1et pour faire l'étude de la précision du méthode en variant la quantité des
éléments. On écrit une fonction qu'elle s'appelle MainProgram.m. Dans cette fonction, on
introduit les données d'entrée suivantes :
k : La constant de conductivité
L : Longueur du barrage
D : Diamètre de la section droite
T a : Température de l'ambiance
T e : Température à x = 0
phie : Flux de chaleur
h : Coecient d'échange par convection par unité de surface
Ne : matrice qui contient les nombres d'éléments pour faire l'étude de précision.
Ensuite, elle fait l'appelle à la fonctionchaleur.m qui fait le calcule de la matrice total
du système en appellant la fonction assemblage.m. Finalement, la fonction chaleur.m
résoudre le système AT = B en obtenant les valeurs nodales T h qui sont la solution à notre
problème. Pour faire l'étude de précision, on fait le même processus pour chaque nombre
des éléments. Comme on connait la valeur exacte de la température en x = L, donc on peut
calculer l'erreur d'approximation en utilisant les outils mathématiques du Matlab.
6
La solution exacte de la équation diérentielle 1 est donnée par l'équation 9 dont le graphique
se montre à continuation :
T (x = L) = 20.5009 ºC
Les matrice A et B du système avant d'introduire les conditions aux limites de type Dirichlet
est :
3.7699 −2, 8274 0 0 0 0
0 7.5398 −2.8274 0 0 0
0 −2.8274 7.5398 −2.8274 0 0
A=
0 0 −2.8274 7.5398 −2.8274 0
0 0 0 −2.8274 7.5398 −2.8274
0 0 0 0 −2.8274 3.7699
276.1460
552.2920
552.2920
B=
552.2920
552.2920
2767.1460
7
Donc, on introduit les conditions aux limites de type Dirichlet en faisant le artice que l'on
a indiqué dans la partie antérieure et les matrices A et B s'écrivent de la forme suivante.
1 0 0 0 0 0
−2, 8274 7.5398 −2.8274 0 0 0
0 −2.8274 7.5398 −2.8274 0 0
A=
0 0 −2.8274 7.5398 −2.8274 0
0 0 0 −2.8274 7.5398 −2.8274
0 0 0 0 −2.8274 3.7699
293.0000
552.2920
552.2920
B=
552.2920
552.2920
277.3660
Donc, la solution au problème AT = B se montre à continuation :
20.0000
20.0162
20.0431
T =
20.0988
20.2204
20.4889
FIG. 1.6 Solution approximé de1 par éléments nis en utilisant une maillage de 5
éléments
8
La valeur de la solution approximé par éléments nis de l'équation 1 en x = L = 3 m est :
Tappr = 20.4889 ºC
En déterminant la dérivée de la solution approchée, elle est constante par élément car les
fonctions d'approximation sont du type P 1 .
duh
= 4.5
dx
Ensuite, on fait l'étude de précision. Pour cela, on choisi diérents maillages. Chaque maillage
a un nombre d'éléments de la même longueur. Le vecteur qui contient le numéro d'éléments
de chaque maillage se montre à continuat :
ne = 1 5 10 25 50 100
Donc, pour chaque maillage on fait même processus que l'on a fait avant en calculant la
valeur de la solution approximée en x = L = 3 m. Après, on calcule l'erreur par rapport à
la solution exacte. On dessine à continuation la courbe Erreur vs Nombre d'éléments (Ne)
sur une échelle logarithmique :
9
FIG. 1.8 Erreur relative par rapport au nombre d'éléments
Conclusion :
Le problème de la température dans un barreau a été analysé par la méthode des éléments
nis. D'abord, on a écrit l'équation diérentielle avec ses conditions aux limites. Ensuite,
on a trouvé l'expression de la solution exacte de cette équation diérentielle et sa valeur en
x = L. Après, en écrivant la formulation faible discrète de l'équation diérentielle , on a pu
trouver la solution approchée. Pour faire cela, on a utilisé des polynômes d'approximation P 1 ,
ce qui nous donne une bonne approximation mais en utilisant des maillages plus grandes
avec des éléments plus petits car l'erreur d'approximation varie en O(h2 ), cet-á-dire en
fonction du longueur d'élément au carré. Par contre, si bien les fonctions P 1 sont une bonne
approximation de T (x), pour approximer la dérivées de T (x), ces fonctions introduisent des
erreurs car les dérivées des fonctions P 1 sont fonctions constantes et ne sont pas continues.
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