Appareil Respiratoire

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Organisation Générale :
Le poumon se divise en voies aérophores extralobulaires et intralobulaires.

Il faut noter que l’unité anatomique du système

respiratoire est le lobe, l’unité histologique est le lobule
(voir schéma ci-contre).
La division bronchique est dite dichotomique. L’ordre est
comme suit : bronche souche – bronche lobaire – bronche
sus lobulaire – bronchiole terminale – bronchiole
respiratoire – canal alvéolaire – sac alvéolaire – alvéoles.
L’artère sus lobulaire, branche de l’artère pulmonaire,
suit cette division. Lorsqu’elle atteint les alvéoles, elle
prend la forme de capillaires, puis se joint aux veines péri-
lobulaires. Celles-ci suivent le trajet inverse et vont
former les 4 veines pulmonaires qui se jettent dans le
cœur gauche.
Le lobule est aussi formé par un tissu conjonctif de soutien lâche riche en fibres élastiques permettant une
compliance respiratoire (= élasticité pulmonaire pendant la respiration). La lésion de ce TC provoque une
dyspnée.
L’hématose, c-à-d les échanges gazeux, se fait au niveau des alvéoles et des capillaires. Le reste des voies
aérophores est donc dit espace anatomique mort (pas d’échanges).

Structure :
Bronches de gros calibre :

On distingue entre 3 territoires : la muqueuse, la sous muqueuse et la péribronche.

La muqueuse comporte :
 Un épithélium respiratoire pseudo-stratifié cilié, des cellules à mucus et des cellules de remplacement
d'origine entoblastique. NB : 1 cellule à mucus pour 5 cellules ciliées.
 Des cellules de Kulchitsky (mises en évidence par les sels d’argent) qui appartiennent au système
endocrinien diffus SED. Elles proviennent des crêtes neurales.
 Un chorion, un TC lâche riche en fibres élastiques (elles sont en quelques sortes le "squelette" de la
bronche), en capillaires à grand diamètre, délimité par un tissu inflammatoire et des fibres musculaires
lisses annulaires.
Le mucus se déverse sur le reste des cellules ciliées, formant un tapis ou escalator muco-ciliaire qui sert à
collecter puis dégager la poussière inhalée.

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Au-delà des fibres musculaires se trouve la sous

muqueuse. Elle est :
 Similaire au chorion.
 Présente des glandes endocrines séreuses dont les
canaux excréteurs se jettent dans la lumière de la
bronche.
Entre la sous-muqueuse et la péribronche se trouve des
morceaux de cartilage hyalin liés par des fibres élastiques
et proportionnels au diamètre des bronches.
La péribronche est commune à la bronche et à l’artère. Ces dernières ont une média élastique pour les grosses
artères et une média musculaire pour les plus petites.
Rappel : Lorsqu’on coupe une artère, on observe 3 couches : l’intima (épithélium), la média et l’adventice.

Trachée et bronches souches : Bronches de moyen et de petit calibre :

La trachée et les bronches souches présentent 15 à
20 anneaux cartilagineux en U à ouverture
postérieure et attachés au muscle trachéal. La
péribronche est remplacée par l’adeventice (qui est
commune à l’œsophage et la trachée).
Bronchioles :
Leur lumière est plissée, l’épithélium est prismatique à
cellules à mucus rares, sans glandes. Les muscles lisses
sont plus développés (broncho-constriction et
dilatation). La péribronche et les morceaux de cartilage
disparaissent petit à petit.

Les bronchioles terminales présentent : Les branchioles respiratoires

présentent :
 Un épithélium cubique cilié.
 Une lumière
 Pas de cellules à mucus.
discontinue.
 Des cellules de Clara (noyau
 Un épithélium cubique
volumineux, pôle apical en dôme,
non cilié.
microvillosités et surfactant).
 Un chorion élastique
 Un muscle lisse développé et spiralé.
avec des fibres
 La sous muqueuse et la péribronches musculaires lisses.
comportent un système lymphatique
 Une péribronche fine,
très développé et des anastomoses
des artères et des
artère-veine.
lymphatiques.
Canal alvéolaire :
Les fibres musculaires forment un sphincter lisse qui règle l’ouverture et la fermeture du sac alvéolaire.
L’épithélium est cubique et les fibres sont élastiques.

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Alvéoles pulmonaires :

Il s'agit de petits sacs de 0.1 à 0.3 mm. L'Homme possède environ 300
millions d’alvéoles qui, étalées, recouvrent 70 m². Leur paroi inter-
alvéolaire est revêtues par des fibres de réticuline et élastiques,
ainsi que des capillaires. Leur épithélium est simple.
Au MO, les alvéoles apparaissent comme des cavités creuses. Au ME,
la paroi les séparant présente un tissu interstitiel, des capillaires, et
un épithélium de revêtement tapissé par un surfactant. Ce dernier
est de nature lipidique, servant à garder les alvéoles ouvertes (éviter
un collapsus).

Les capillaires : Le tissu interstitiel inter-alvéolaire :

 Branches de l'artère pulmonaire qui donnent Son origine et la péribronche, c'est donc un tissu de
les veines péri-lobulaires. soutien comportant :
 Ils forment un réseau considérable avec une  Des vaisseaux.
surface d'échange de 50 m² et un débit  Une substance fondamentale amorphe.
important de 20L/min.  Des fibres élastiques.
 Ils représentent 60% de la paroi inter-  Des fibres de réticulines qui entourent les
alvéolaire. capillaires.
 On y rencontre des vésicules de pinocytoses  Des cellules septales (fibroblastes, macrophages,
et des cavéoles contenant l'enzyme de lymphocytes, polynucléaires, mastocytes).
conversion (maintien de la tension Rappel : Les fibres de réticuline entourent les capillaires et
artérielle). les structures endocrines.
NB : Dans le poumon profond, il n'y a pas de fibres de collagène. Celles-ci sont dures et leur présence entraine
une fibrose interstitielle et donc pas de compliance respiratoire. La fibrose interstitielle diffuse survient
lorsque les 2 poumons sont touchés, la maladie progresse et aboutit à une insuffisance respiratoire. La FI
idiopathique a une cause inconnue.
Epithélium alvéolaire : simple aplati, il repose sur une lame basale, et présente 2 types de cellules :

Cellules alvéolaire type I (40% des cellules) :
pneumocytes membraneux, aplatis, sous forme
d’une lame cytoplasmique et recouvrent 96% de
la surface de l’alvéole. Elles recouvrent les
capillaires et forment donc une barrière air-
sang. NB : L'épaisseur du corps est de 5-6 μm,
celle de la lame cytoplasmique est de 0.1 μm.
Cellule alvéolaire type II (60% des cellules) : pneumocytes
granuleux, de plus petite taille. Ils recouvrent 4% de la
surface et se situent aux jonctions inter-alvéolaires. Leur
pôle apical contient des grains sécrétoires disposés sous
forme de corps lamellaires, faits par des phospholipides et
des protéines. Ils sont responsables de la production du
surfactant et de la restauration de l’épithélium alvéolaire.

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Film liquidien ou surfactant : C’est une couche bimoléculaire.

NB : Dans la lumière alvéolaire se NB : Les ouvertures dans la paroi NB : La barrière d’hématose : 50 A

trouvent des cellules à poussière. permettant la communication entre surfactant + 0.1 μm lame
C’est des macrophages servant à alvéoles sont appelées pores de cytoplasmique + 200 A lame basale +
phagocyter, à nettoyer. Kohn (où les macrophages peuvent 0.1 μm endothélium capillaire.
transiter).
Plèvres :
La plèvre viscérale est fixée directement au poumon. La plèvre pariétale est en rapport avec la cage thoracique.
Les 2 sont séparées par la cavité pleurale contenant un liquide qui permet le glissement des plèvres et donc le
mouvement des poumons. Cette cavité est délimitée par un mésothélium.
NB : Métaplasie : un épithélium se transforme en un autre. Ex : A cause des cigarettes.
Emphysème : dégradation de la paroi inter-alvéolaire :

Histologie Page 4
Rein, Voies Urinaires
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Introduction :
Le rein comprend 2 portions :  Produit la rénine, similaire à
l’enzyme de conversion.
 Glandulaire : C'est le néphron, il produit
l’urine par filtration.  Produit l’hématopoïétine pour
stimuler la production des globules
 Excrétrice.
rouges.
Sa fonction principale est l’épuration du milieu
 Participe au métabolisme de la
intérieur, mais il a également une fonction
vitamine D.
endocrine :

Anatomie microscopique
Le rein présente :
 Une région périphérique foncée, la corticale. Elle
comprend des corpuscules de Malpighi qui assurent la
production de l’urine. En-dessous de la corticale se
trouve le cortex corticis.
 Une région interne claire, la médullaire, qui coiffe le
hile du rein. Elle comprend les tubes du néphron. Elle
présente des pyramides de Malpighi à sommet hilaire
et à base corticale. Sur leurs bases sont disposées, à
l’inverse, des pyramides de Ferrein. La médullaire se
divise en une zone profonde ainsi qu’une zone
superficielle.
○ Les pyramides de Malpighi sont en contact avec
les calices mineurs qui se déversent dans les
calices majeures, puis dans le bassinet et
○ Les pyramides de Ferrein sont séparées par le
l’uretère. Entre les pyramides de Malpighi se
labyrinthe.
trouvent des colonnes de Bertin.
NB : Ces pyramides apparaissent striées, avec des stries claires et des stries sombres.
NB : Les corpuscules se trouvent dans l’épaisseur de la corticale (cela n’inclus pas de cortex corticis et la capsule
rénale).
NB : Les corpuscules de Malpighi qui se trouvent tout en haut des colonnes de Bertin s'appellent corpuscules
juxta-médullaires.

Le lobe rénal est l’unité anatomique du rein. Il est Le lobule rénal est centré par une pyramide de Ferrein et
centré par une pyramide de Malpighi et est délimité est délimité par les 2 labyrinthes adjacents.
par les 2 colonnes de Bertin adjacentes.

Circulation rénale
Tout le sang du corps passe par le rein pour être filtré, épuré.

Histologie Page 5
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Le sang arrive par l’artère rénale au niveau du hile. Elle donne des
branches, les artères inter-lobaires, qui chemineront à travers les colonnes
de Bertin. Ensuite, elles adoptent un trajet en arc au-dessus de la base de la
pyramide de Malpighi, donnant les artères arciformes, puis les artères
inter-lobulaires qui cheminent entre les pyramides de Ferrein. Celles-ci
sont donc en contact avec la corticale.
Les branches inter-lobulaires donnent une branche, l’artère afférente, pour
chaque corpuscule de Malpighi. La branche sortante est l’artère efférente,
responsable de la circulation de retour (et non une veine).
NB : Ce type de circulation, uniquement présent au niveau des reins, est
appelé réseau admirable.

L’artère efférente donne des capillaires veineux,

les vasa recta (vaisseaux droits), qui tracent le
trajet inverse, donnant des veines inter-
lobulaires, arciformes, inter-lobaires puis la
veine rénale.
Ainsi, le trajet est comme suit comme suit :
Artère rénale – artère inter-lobaire – artère
arciforme – artère inter-lobulaire – artère
afférente – artère efférente – vasa recta – veines
inter-lobulaires – veines arciformes – veines inter-
lobaires.

Structure histologique topographique

Le tube urinaire fait 5 cm et comprend 2 parties :
 Néphron : Son origine est le métanéphros. C’est l’unité fonctionnelle du
rein. Il est constitué de :
○ Corpuscule de Malpighi.
○ Tube contourné proximal.
○ Anse de Henlé, avec ses branches descendantes large et grêle puis
branches ascendantes grêle et large.
○ Tube contourné distal, il se jette dans le tube collecteur par le canal
d’union.
 Tube collecteur : Son origine est le canal de Wolff.
○ Il se jette dans les tubes de Bellini, puis dans les calices mineurs à
travers le canal papillaire.
NB : L’ouverture du corpuscule de Malpighi se met en face du tube contourné
distal (voir schéma ci-contre).
Au niveau du rein, précisément du néphron, on parle de barrière de filtration
ou d’épuration. Au niveau du corps de Malpighi, la plus grande quantité de Na+
est éliminée. Tout autour du néphron se trouve un réseau de capillaires,
entourant les tubes et servant à la dilution/concentration de l’urine (+
d’échanges entre le sang et l’urine) pour préserver l’homéostasie du milieu
intérieur.

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Comme mentionné plus haut, on distingue entre néphrons :

 Corticaux courts (85%) : ils ne dépassent pas la ligne virtuelle
entre la médullaire externe et interne. Puisqu’ils sont courts,
les sels n’ont pas le temps d’être réabsorbés par les
capillaires, on dit qu’ils sont perdeurs de sel.
 Juxta-médullaires longs (15%) : ils s’étendent jusqu’à la
médullaire interne. Contrairement aux précédents, leur
longueur permet aux capillaires de réabsorber le sel. Ils sont
dits gardeurs de sel.
NB : Les striations clairs de la médullaires sont dues à la présence
de l'urine claire dans les tubes du néphron. Ses striations sombres
sont dues au sang, liquide sombre, des vasa recta entourant ces
tubes.

Etude histologique et ultra structurale du néphron :

Corpuscule de Malpighi : Capillaires :
 Formation sphérique.  Lame basale (lamina rara, densa et réticularis).
 300.000 corpuscules par rein.  Cellules endothéliales dont le noyau se met du
 2 pôles : vasculaire (A. afférente) et urinaire côté opposé à la chambre de filtration. Elles sont
(TCP). séparées par des pores à quelques endroits.
 2 éléments : glomérule ou floculus + capsule de Les capillaires sont séparés par un espace appelé
Bowmann : mésangium. C’est un TC lâche en continuité avec celui
○ Dans le corpuscule pénètre l’artère du rein, présentant une substance fondamentale
afférente qui donne des capillaires amorphe et fibrillaire. Cet espace contient des cellules
(glomérule) qui ensuite se jettent dans qui peuvent envoyer des prolongements et pénétrer
l’artère efférente. C’est le réseau admirable. dans les capillaires, jouant le rôle de macrophages.
On note aussi la présence de la chambre
urinaire de filtration.
○ La capsule de Bowmann présente des
feuillets pariétal (épithélium simple
pavimenteux, il tapisse le corpuscule) et
viscéral (discontinu qui s’insinue entre les
lobules, entoure les capillaires et comprend
des podocytes).
NB : Le feuillet pariétal s’infléchit au niveau du pôle
vasculaire pour donner le feuillet viscéral.

Podocyte :
 Situé du côté de la chambre de filtration.
 Les pieds des podocytes donnent des pédicelles
qui entourent les capillaires, décrivant un réseau
sans système de jonction. Les espaces entre les
pédicelles sont recouverts par une slit memrbane.

Histologie Page 7
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Tube proximal : Anse de Henlé : Tube distal :

 Lumière étroite.
 Bordure en brosse :
microvillosités pour x40
plus échanges.
 Bâtonnets de
Heidenheinn.
 Vésicules de pinocytoses.
 Sa longueur varie (néphron
cortical ou juxta-médullaire).
 Cellules endothéliformes.
 La branche descendante large
ressemble au TCP.
 La branche ascendante large
ressemble au TCD.
 Lumière large.
 Cellules pauvres en organites.
 Microvillosités réduites (c’est la fin,
on a pas besoin d’une grande
surface d’échange).
 Bâtonnets de Heidenheinn.

Tubes collecteurs : ○ Sombres : riches en microvillosités apicales

(production de cuticule = comme mucus des
 Epithélium cubique qui devient prismatique au niveau du
bronches et du tube digestif) et invaginations
canal papillaire.
basales.
 2 types de cellules :
NB : Il s’agit des mêmes cellules à des états
○ Claires. de fonctionnement différents.
Appareil juxta-glomérulaire de Goormatigh :

Il se trouve au niveau du pôle vasculaire du corpuscule

de Malpighi et comprend :
 Cellules épithéloïdes ou granuleuses : Avant
l’entrée de l’artère afférente dans le corpuscule de
Malpighi, les cellules musculaires de la média
disparaissent et sont remplacées par les cellules
épithélioïdes granuleuses. La limitante élastique
interne de l’artère disparait également.
 Cellules du lacis : proviennent du TC du rein et se
plongent dans le corpuscule, similaires aux cellules
mésangiales.
Rappel : Entre l’intima et la média se trouve la limitante élastique interne. Entre la média et l’adventice se
trouve la limitante élastique externe.
 Macula densa de Zimmerman : Dans la région du TCD en regard avec le glomérule, les cellules changent
d’aspect, l’épithélium devient prismatique, le noyau est rejeté vers le pôle apical et les mitochondries se
dispersent dans le cytoplasme. La séparation entre les cellules du TCD disparait. La membrane basale se
fragmente, devient effilochée. Ainsi, quelques gouttelettes d’urine retombent en contact avec des cellules
du lacis.
 Fibres nerveuses amyéliniques : présentent des récepteurs chimiques qui détectent l’urine, signalent au
cellules épithéloïdes de libérer leurs granules, causant une vasodilatation/vasoconstriction et ainsi
régulant le débit de filtration glomérulaire.
Ainsi, cet appareil juxta-glomérulaire de Goormatigh régule la filtration comme une sorte de laboratoire qui
dose puis réagit.

Histologie Page 8
Système Endocrinien
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Définition :
Ensemble des organes et des tissus qui sécrètent des médiateurs qui seront déversés directement dans la
circulation sanguine et agir à distance.
Il existe 3 types de systèmes : glandes endocrines individualisées (ex : thyroïde), groupes individualisés de
cellules endocrines (ex : gonades, pancréas) et système endocrinien diffus SED (cellules éparpillées un peu
partout, elles peuvent agir à distance ou directement sur les cellules concernées, ex : cellules de Kulchitsky).

Complex hypothalamo-hypophysaire :
C’est le chef d’orchestre du système endocrinien,  Les neurones se situent dans les noyaux
puisque seuls les glandes parathyroïdes et le pancréas hypothalamiques.
semblent être indépendants de l’antéhypophyse.
 10 noyaux hypothalamiques gris dans la substance
NB : L’antéhypophyse est elle-même sous contrôle blanche de l’hypothalamus, la plus part à activité
hypothalamique. neuronale (et non neuroendocrine), à l’exception
de 3 noyaux :
Hypothalamus et noyaux hypothalamique :
○ Noyaux supra-optique NSO et noyau para-
 Il se localise à la base du cerveau, sur le plancher
ventriculaire NPV : Ils appartiennent au
du 3ème ventricule, au niveau de la partie basse du
système magnocellulaire et sont composé de
diencéphale.
grands neurones dont la sécrétion est destinée
 Il est limité par les corps mamillaires et le chiasma à la neurohypophyse.
optique. ○ Hypothalamus basal médian HBM : Il
appartient au système parvocellulaire et est
 Il est séparé de l’hypophyse par la tige neurale ou composés de neurones plus petits dont la
hypophysaire ou pituitaire. sécrétion est destinée à l’adénohypophyse.
NB : Substance grise = corps cellulaires. Substance
blanche = prolongements axoniques.
 Il présente des neurones sécréteurs au niveau du
péricaryon et de l’axone.
 Les neurohormones sont libérées au niveau des
extrémités axonales dans l’espace péri-vasculaire
de l’hypophyse.
 Il a 2 fonctions : neuroendocrine (hormones) et
nerveuse (passage de l’influx nerveux).

Tige pituitaire :
 Elle fait communiquer l’hypothalamus et l’hypophyse.
 Elle est parcourue par des neurones et un système vasculaire très
développé.
 Elle présente une éminence médiane tout en haut (en rose), ainsi
que des cellules de soutien et des neurones dans le reste.
Hypophyse :
 Elle est entourée par la dure mère puis l’os sphénoïde.
○ Lobe antérieure adénohypophyse (80%).
○ Lobe postérieur neurohypophyse (20%).
○ Lobe intermédiaire.

Histologie Page 9
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Neurohypophyse :
 Mécanisme :
L'hypothalamus (NSO et NPV) produit un neurosécrétat au niveau du
péricayon ; il s’agit d’hormones :
○ Ocytocine : sécrétion du lait + contraction du myomètre.
○ Vasopressine ou hormone antidiurétique ADH : réabsorption de
l’eau des tubes collecteurs + vasoconstriction.
NB : Pas de ADH = diabète insipide (polydipsie et polyurie).
○ Neurophysines : protéines de transport.
Ce neurosécrétat se présente sous forme de corps de Héring. Il chemine dans l’axone, traverse la tige pituitaire
vers la neurohypophyse et est déversé au niveau de la circulation sanguine (par le biais de synapses).

 Vascularisation :
L’artère carotide interne donne les artères hypophysaires inférieures au
niveau de la neurohyophyse. La circulation de retour est assurée par la
veine jugulaire interne.
 Sur le plan histologique :
La neurohypophyse possède une structure fasciculaire (en faisceaux)
due à la présence d’axones disposés parallèlement. Elle a donc une
structure nerveuse similaire à la substance blanche, d’où le nom.
La névroglie à ce niveau est spéciale, on note la présence de pituicytes,
cellules de soutien.
Adénohypophyse :
Elle a une structure glandulaire épithéliale, d’où le nom.
 Mécanisme et vascularisation :
Les neurohormones sécrétés par l’HBM sont destinées à
l’adénohypophyse sans l’atteindre. Ils s’arrêtent au niveau de
l’éminence médiane et sont déversés dans un réseau capillaire
primaire. Le retour est assuré par 2 veines portes hypophysaires qui
traversent le reste de la tige et se dirigent vers l’adénohypophyse. Le
réseau capillaire veineux secondaire se met en contact avec les
cellules endocrines de l’adénohypophyse pour ensuite se jeter dans la
veine jugulaire interne.
NB : Ce système est semblable au système admirable.
L’HBM et les 2 réseaux capillaires forment l’axe hypothalamo-
hypophysaire.
Ensuite, des hormones sont sécrétés par l’adénohypophyse pour agir
sur l’organe ou groupe de cellules cibles.
 Hormones hypophysiotropes :
(voir page suivante).
NB : La dopamine inhibe la PRL et l'hormone mélanotrope.

Histologie Page 10
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 Etude cytologique :
Grâce aux techniques trichromiques, on
observe des cellules du cordon à noyau arrondi
et à cytoplasme granulaire. On distingue entre
3 types cellulaires :
Chromophobes à cytoplasme clair (50%) :
petites souches et grandes en dégénérescence.
Acidophiles à cytoplasme rouge (40%) :
granulations protéiques.
Basophiles à cytoplasme bleu (10%) :
granulations glycoprotéiques.
On observe également un réseau capillaire très
développer et des fibres de réticuline en
abondance.
Grâce à des techniques spéciales (immunohistochimie), on a pu
distinguer entre 5 variétés de cellules :
○ Somatotropes (50%) : GH.
○ Cortico-mélano-lipotropes (5%) : ACTH et MSH.
○ Mammotropes (5%) : PRL.
○ Thyréotropes (10%) : TSH.
○ Gonadotropes (15%) : FSH et LH.
NB : L’immunohistochimie consiste à fabriquer les anticorps contre
l’hormone la plus susceptible de se trouver dans les cellules à étudier.
Celui-là doit se fixer sur son antigène pour prouver l'existence de
l'hormone en question.
L’HBM peut recevoir des médiateurs
NB : La neurohypophyse a une origine nerveuse. L’adénohypophyse chimiques d’autres territoires du
est apparue suite à une migration d’un groupe de cellules du thorax cerveau. Ex : excitation extérieure =
vers la neurohypophyse. Ainsi, l’hypophyse est donc une glande à envie sexuelle = action sur l’HBM =
double origine. production de FSH et de LH.

Thyroïde :
Généralités :
Elle est située dans la partie antérieure du cou, constituée par
2 lobes latéraux antéro-laryngés reliés par un isthme. Elle
présente également un petit allongement, l’alouette.
La thyroïde secrète les hormones thyroïdiennes (T3 et T4,
agissent sur tous les métabolismes) par les thyréocytes, et la
calcitonine (métabolisme calcique uniquement) par les
cellules parafolliculaires C.
C’est la glande périphérique endocrine la plus volumineuse.
Anatomie microscopique :
LA thyroïde est entourée par une capsule conjonctive mince.
Elle est organisée en lobules incomplets, avec des vaisseaux sanguins, des fibres de réticulines en abondance,
des lymphatiques et des nerfs, on parle d'une architecture folliculaire ou vésiculaire.

Histologie Page 11
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La vésicule ou follicule thyroïdien est la structure de

base, sphérique :
 Délimitée par une membrane basale.
 Epithélium simple revêtant l’intérieur de la vésicule.
○ Cubique dans les conditions normales.
○ Il présente des cellules principales thyroïdiennes
vraies plus nombreuses (production des hormones
thyroïdiennes) et des cellules C claires (production
de calcitonine) intercalées par endroits.
 Entourés de capillaires et de fibres de réticuline.
On observe des amas parafolliculaires par endroits
 Masse visqueuse à l’intérieur, il s’agit de la colloïde, une
entre les vésicules. Leurs cellules sont de même
réserve d’hormones thyroïdiennes (résorbées selon le
nature que les cellules C et ont donc la même
besoin).
fonction.
NB : Cette structure rappelle le testicule endocrine, où des amas de cellules de Leydig se mettent en contact
avec les tubes séminifères.
Epithélium folliculaire :

Thyréocytes ou cellules folliculaires principales vraies : Cellules C :

 Très nombreuses.  Double localisation : dans et en
 Cubiques en temps normal. dehors (paravésicullaire) de la
 Microvillosités au contact de la colloïde (= zone d'échanges). vésicule.
 La membrane basale sépare des thyréocytes des capillaires.  Pas de rapport avec la colloïde,
 Double polarité : pôle colloïque et pôle vasculaire. seulement un pôle vasculaire.
 REG abondant (= production de protéines abondantes).  Appartiennent du système endocrine
 L’appareil de Golgi prend la forme de la valse de Golgi, il se diffus SED.
déplace du pôle basal au côté apical.
NB : La thyroïde a une origine
 2 sortes de vacuoles :
endoblastique. Les cellules C ont pour
○ De 1.5 μ, à partir de la membrane apicale, elles
origine les crêtes neurales.
contiennent la colloïde.
○ De 0.15 μ, à partir de l’AG, contiennent la NB : On ne peut pas observer les cellules C
thyroglobuline qui est une masse hormonale grâce à une coloration usuelle. Il faut
comportant un complexe fait de plusieurs fragments utiliser des colorants spéciaux aux sels
(tous comportant de l’iode, essentiel à la synthèse d’argent. On peut également faire usage de
d’hormones thyroïdes). l’immunohistochimie. Celle-ci est très utile
○ 2 trajets : du capillaire à la colloïde (ascendant) et vis- pour déterminer l'origine des tumeurs
versa (descendant). cancéreuses.
Variations fonctionnelles de la thyroïde :
Grâce à des techniques histologiques simples, on arrive
à observer des changements au niveau de l’épithélium
de la thyroïde :
 En temps normal, il est simple cubique.
 En cas d’hyperthyroïdie, il devient haut, l’espace
réservé à la colloïde est réduit, les microvillosités
sont plus apparentes :
○ Tremblements, chaleur (les hormones
thyroïdiens sont thermorégulateurs).
○ Exophtalmie : œdème rétrobulbaire du globe
oculaire.
 En cas d’hypothyroïdie, il devient aplati, et la colloïde occupe plus d’espace. On parle aussi d'hypothyroïdie
congénitale, cette insuffisance touche tous les métabolismes ainsi que les connections nerveuses au niveau
du cerveau, ce qui aboutit en une débilité, un retard mental, un crétinisme.

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NB : Les pathologies endocriniennes touchent les femmes plus que les hommes.
Synthèse des hormones Thyroïdiennes :

Les iodures pénètrent dans les thyréocytes par un transport actif, la Les hormones thyroïdiennes agissent :
tyrosine également. Au niveau du REG, le tout est assemblé, puis
 Sur les métabolismes :
subit une glycosylation dans l’AG. Le tout est déversé par la suite
○ + consommation de O2.
dans la colloïde (réserve).
○ + production de chaleur.
Une fois produits, les hormones thyroïdiennes repassent dans la  Sur la croissance.
circulation sanguine.  Sur le développement du système
nerveux.
NB : En cas d’absence des enzymes nécessaires ou de l’iode, il n’y a
pas de production d’hormones. La thyroïdes est encore incitée par le La calcitonine diminue le taux de Ca2+
complexe hypothalamo-hypophysaire, elle s’atrophie alors, donnant dans le sang (hypocalcémie) pour
des goitres. Dans ce cas, une thyroïdectomie est nécessaire. l’envoyer à l’os.

Glandes parathyroïdes :
Généralités :
Il s'agit de 4 petites glandes sur la face postérieure de la
thyroïde, 2 supérieures internes et 2 inférieures externes
par rapport à la capsule de la thyroïde.
Elle sécrète la parathormone qui régule le taux de calcium
(augmente le taux de calcium dans le sang, parfois à partir
de l’os en stimulant les ostéoclastes).
Anatomie microscopique : Elle présente des cordons cellulaires, des
Les glandes parathyroïdes sont limitée par une capsule capillaires et des adipocytes (50% de tissu
conjonctivo-élastique qui envoie des travées. adipeux, qui prend plus d’ampleur avec l’âge).

Cytologie :
 Cellules principales :
○ Cellules sombres : actives, riches en organites, elles produisent la
parathormone.
○ Cellules claires : état inactif des cellules sombres.
 Cellules oxyphilles :
○ Granulations acidophiles qui correspondent aux mitochondries.
○ Glycogène et gouttelettes lipidiques.

Complexe surrénalien :
Généralités :
Il existe une glande surrénale au-dessus de chaque rein. Elle rassemble 2 structures :
 Corticosurrénale, d’origine mésoblastique, elle produit des stéroïdes.
 Médullosurrénale, son origine est la crête neurale, elle produit des catécholamines (adrénaline et
noradrénaline, c'est des neuromédiateurs).
 Capsule épaisse, elle envoie des travées et est à l’origine de tissus fibreux qui déterminent des territoires.

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Corticosurrénale :
Elle est subdivisée en 3 zones :

Couche glomérulaire (15%) : Couche fasciculaire (75%) : Couche

 Cellules disposées en arcades, des
massifs plus ou moins sphériques,
associés les uns aux autres et
séparés par la tram réticulaire.
 Riche en capillaires.
 Partie moyenne de la corticosurrénale. réticulaire (10%) :
 Plus claire.  Travées (cordon)
 Disposition fasciculaire des cellules, à cellulaires courtes
direction centripète, vers la liés.
médullosurrénale.

Médullosurrénale :
 Travées irrégulières et courtes, similaires à la couche réticulaire.
 Plus claire.
NB : Il n’y a absolument pas de neurones, bien que son origine soit nerveuse (crêtes neurales).
Cytologie :

Cellules de la glomérulée : Cellules de la fasciculée : Cellules de la réticulée :

 Cellules polyédriques à  Cellules polyédriques plus grandes, à  Cellules polyédriques de plus
noyau central noyau volumineux excentré. petite taille, à noyau petit et
volumineux.  Cytoplasme acidophile. excentré.
 Cytoplasme acidophile.  Vacuoles en plus grand nombre =  Cytoplasme acidophile.
 Mottes basophiles. aspect spongieux = spongiocytes.  Peu de vacuoles.
 Vacuoles en petit  Pigments de lipofuscine.  Pigments de fuscine.
nombre.  Production d’hormones de nature  AG de petite taille.
lipidique.  REL abondant (= production
d’hormones de nature
lipidique).
 Mitochondries à crêtes
tubulaires.
NB : Au MO, les vacuoles paraissent optiquement vides. Mais elles comportent en fait des lipides. Pour les
mettre en évidence, particulièrement au niveau de la fasciculée, on use de la congélation, couplée à une
coloration au rouge soudan.
NB : L’immunochimie peut nous renseigner en ce qui concerne les hormones à l’intérieur de ces cellules.

Cellules de la médullosurrénale :
 Cellules provenant des crêtes neurales = nature nerveuse.
 Noyau vésiculeux avec un nucléole proéminent.
 Granulations sécrétoires.
 Mitochondries en grand nombre.
 2 variétés de cellules (même cellules, états fonctionnels différents) :
○ Hyalochromes ou A : fines granulations brunes, fluorescence au UV, iodonégatives,
cytoplasme basophile.
○ Rhagiochromes ou N : grosses granulations jaunes, iodopositives et fluorescentes.
NB : L’adrénaline et la noradrénaline sont les hormones du stress. Elles interviennent également dans la
régulation de la vasomotricité.

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Vascularisation :
La surrénale est vascularisée par un réseau
capillaire riche, comprenant les artères
courtes (donnent des prolongements et
intéressent toute la surface de la
corticosurrénale ainsi que la capsule) en
plus des artères longues perforantes
(traversent la corticosurrénale pour
vasculariser la médullosurrénale).
Neuromédiateurs et hormones :
Innervation :
 Corticosurrénale : quelques fibres sensitives, et quelques
rameaux pour la vasomotricité.
 Médullosurrénale :
De la moelle épinières partent des neurones préganglionnaires
dont l'axone se termine au sein de la médullosurrénale. Ainsi, celle-
ci joue le rôle d'un ganglion et déverse ses neuromédiateurs
(adrénaline et noradrénaline) dans les capillaires.

Glomérulée : produit des minéralo- Fasciculée : produit des gluco-corticoïdes qui agissent sur tous les
corticoïdes comme l’aldostérone métabolismes et ont une activité hyperglycémiante, lipogène, ainsi que
(agit sur les néphrons). Un excès de de dégradation des protéines. Elles interviennent aussi dans l’immunité.
cette hormone provoque une Effet de l'excès de cette hormone : élévation de la tension artérielle +
élévation de la tension artérielle. fragilisation de l’os + ecchymoses + faiblesse musculaire + obésité…
Réticulée : produit des sexo-corticoïdes (testostérone).

Pancréas endocrine :
Généralités :
Le pancréas est un organe à la fois endocrine et exocrine.
Le pancréas exocrine est constitué d’acini qui confluent vers des canaux collecteurs de plus en plus grands puis
se déversent dans le duodénum, puis dans l’intestin. Ces enzymes servent dégrader les aliments.
Structure générale :
La fonction endocrine est assurée par les îlots de Langerhans parsemés dans la masse de pancréas exocrine et
directement en contact avec les capillaires. Ils sont disposés surtout au niveau de la queue. Ces structures sont
innervées par les systèmes sympathique et parasympathique.
Ce pancréas est formé par des cellules A, B, D et PP.
Cytologie :

Cellules A (20%) : Cellules B (75%) : Cellules D (5%) : Cellules PP (1%) :

 Noyau de grande taille, nucléolé.  Noyau excentré.  Noyau excentré  Contenu
 Granulations acidophiles.  Granulations nucléolé. dense.
 Tryptophane. violettes.  Argyrophiles.  Noyau
 Ont pour origine les crêtes  Grains β.  Grains σ. excentré
neurales.  Produisent  Produisent la nucléolé.
 Grains α. l’insuline (seule somatostatine qui  Contient des
 Produisent le glucagon hormone inhibe l’hormone polypeptides
(hyperglycémiant). hypoglycémiante). de croissance. pancréatiques.

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NB : Le meilleur moyen pour mettre en évidence ces cellules est l’immunohistochimie.

Ces cellules se répartissent sur le pancréas et dans les îlots de Langerhans comme suit :

Le pancréas endocrine est constitué d'autres types de cellules :

Cellules G : produisent la Cellules P : produisent la Cellules EC : contiennent des Cellules D1 : produit

gastrine. bombésine. amines biogènes. inconnu.
Physiologie :
 L’insuline (cellule B) et le glucagon (cellule A) interviennent dans la régulation de la glycémie.
 La somatostatine (cellule D) inhibe l’hormone de croissance GH, l’insuline et le glucagon.
 Les polypeptides pancréatiques (cellule PP) augmentent la prise alimentaire (faim/satiété).

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