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Séances # 4-5
A- LE CIMENT
Le ciment est obtenu par cuisson à 1450oc d’un mélange de calcaire et d’argile. Il est constitué
principalement d’alumino-silicate de calcium et de magnésium. Le résultat de la cuisson, le
Clinker est finement broyé en poudre. Ces poudres forment avec de l’eau une pate capable de
faire prise et durcir progressivement. D’où le nom de liant hydraulique.
1) Type de ciment
Pour répondre à des besoins précis, on fabrique plusieurs types de ciment. Selon les éléments qui
entrent dans la construction du ciment et leurs proportions, on distingue les catégories suivantes :
N.B : Le CPA, ciment portland artificiel sans constituant secondaire. Le CPA qui est le plus
répandu dans le monde car il est d’un domaine très large, a tous les stades de la construction
2) Classes de résistance
- Classe 32.5
- Classe 42.5 unité : MPa
- Classe 52.5
N.B : Pour chaque classe de résistance normale, deux classes de résistance au jeune âge sont
définies, une classe avec résistance au jeune âge ordinaire et une classe avec résistance au jeune
âge élevée indique par la lettre R
(Tableau A)
Application # 1
Déterminer les quantités de ciment (en Kg) pour l’exécution des bétons suivants :
B- LES GRANULATS
Les sables sont constitués par les grains provenant de la désagrégation des roches. La grosseur
de ces grains est généralement inferieure à 5mm. Ils peuvent être extraits du lit des rivières, du
rivage de la mer ou obtenu par broyage des roches dures.
Les pierrailles sont constituées par des grains rocheux dont la grosseur est généralement
comprise entre 5 et 30 mm. Les pierrailles peuvent être extraites du lit des rivières (matériaux
roulés) ou obtenus par concassage des roches dures (matériaux concasses)
Remarque :
1) Le poids d’un mètre cube de sable est d’environ 16 KN
2) Le poids d’un mètre cube de pierrailles est d’environ 14 KN
3) Les granulats sont classés en fonction de leur grosseur, les dimensions déterminées par
criblage sur des tamis à mailles carrés.
Application # 2
Déterminer les quantités de granulat (en Kg) pour l’exécution des bétons suivants :
L’eau utilisée pour produire un mélange de béton ne doit contenir aucune substance qui
pourrait avoir un effet négatif appréciable sur la qualité de béton et sur la qualité du béton et sur
sa durabilité. La présence dans l’eau de gâchage de certains produits, même en très faible
concentration, peut nuire sérieusement aux propriétés du béton. Une eau de mauvaise qualité
pourra avoir divers effets sur le béton : diminution de la résistance mécanique, corrosion des
armatures, diminution ou accélération du temps de prise, apparition a la surface de taches. On
doit donc veiller à contrôler la qualité de l’eau de gâchage.
Le rôle principal de l’eau de gâchage est de permettre l’hydratation du ciment qui est responsable
du durcissement du béton.
La quantité d’eau de gâchage introduite dans la composition du béton influe d’une part, sur la
facilite de mise en œuvre de ce dernier et, d’autre part sur sa résistance. S’il n’y a pas assez
d’eau, le béton est trop sec et par suite difficile à mettre en place et risque de se former des nids
de cailloux et la quantité d’eau peut être insuffisant pour permettre la prise du ciment. S’il y a
trop d’eau, l’évaporation de l’eau en excès laissera des vides et on obtiendra un béton poreux.
La quantité d’eau de gâchage à ajouter dépend naturellement du degré d’humidité des granulats,
des moyens de mise en œuvre, de l’épaisseur des pièces etc.
Application #3
D- LES ADJUVANTS
Une bonne partie des mélanges de béton produit de nos jours contiennent un ou plusieurs
adjuvants. Ce sont des substances ajoutées au béton pour améliorer certaines de ses
propriétés.
1) Définition
On peut définir un adjuvant comme étant toute substance, autre que le ciment, l’eau et les
granulats, qu’on ajoute au béton, au mortier ou au ciment en vue de changer ou d’améliorer une
ou plusieurs de leurs propriétés. Ce sont des produits chimiques qui sont incorpores dans les
bétons lors de leur malaxage ou ayant leur mise en œuvre a des doses inferieures a 5% du poids
de ciment.
Remarque
a) l’adjuvant doit plutôt être mélangé aux autres matières premières. L’acier d’armature ne
constitue donc pas un adjuvant.
b) Un adjuvant est un palliatif. Il n’a ni pour mission ni pour effet de faire un bon béton a partir
d’un mauvais dosage ou d’une mise en œuvre défectueuse
2) Classification et utilisation
b) Rétenteurs d’eau
Ce sont des produits qui ont pour fonction principale de réduire la tendance au ressuage
des bétons. On utilise généralement des Méthodes qui ont la propriété d’augmenter de
volume en fixant l’eau libre du béton.
c) entraineurs d’air
Ce sont généralement des composes résineux. ces adjuvants -------- dans le béton une
multitude de petites bulles d’air. Les bétons ainsi obtenus sont plus plastique, plus
facilement ouvrable et plus résistants au gel
d) les accélérateurs
Ce sont des produits solubles dans l’eau qui augmentent la vitesse d’hydratation du
ciment, accélérant ainsi le phénomène de prise avec un dégagement de chaleur plus
important.
Les accélérateurs sont particulièrement conseilles pour les travaux urgents ou les
bétonnages par temps froid.
e) Les retardateurs
Ils agissent comme les accélérateurs en retardant l’hydratation et le début de prise du
ciment.
f) Les hydrofuges
Ce sont des adjuvants qui améliorent l’étanchéité à l’eau du béton en arrêtant l’absorption
capillaire. Ils agissent en bouchant les pores.
APPLICATION # 4
c) Adjuvant dosé à 2% de la masse du ciment à introduire dans 1200 litres de béton CP 450