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GESTION COMMERCIALE III&IV – CHAPITRE VIII: LES CAS SUR L’ANALYSE DE

LA RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II


CAS 01 : Vous disposez en Annexes V du compte de résultat de l’exercice 2007
de la CHOKO ainsi que des clés de répartition des charges par nature en
charges par fonction et leur ventilation.
En outre, les emballages représentent des chargent directes de distribution.
Les autres produits d’exploitation et les produits financiers sont à déduire des
charges de structure.

Travail à faire :

1/ Construisez le tableau d’exploitation différentiel faisant apparaître le coût


variable de production des produits vendus, le coût variable, la marge sur coût
variable, le coût de revient et le résultat.

2/ Calculez le seuil de rentabilité et faites-en la représentation graphique.

3/ Connaissant les coefficients saisonniers affectant les ventes mensuelles en


Annexe VI, recherchez la date approximative à laquelle a été atteint le seuil de
rentabilité en 2007.

4/ En supposant que le pourcentage de marge sur coût variable par rapport au


chiffre d’affaires restera le même en 2008, tandis que les charges de la structure
augmentent de 15%, calculez le seuil de rentabilité. Quel chiffre d’affaires la
CHOKO devrait-elle atteindre pour obtenir un résultat de 600 000 000 FCFA.
La CHOKO se propose d’exporter ses produits vers les pays de la zone
CEMAC. En outre, pour la conquête du marché sous-régional, la CHOKO
envisage un investissement d’une durée probable de cinq ans.
On vous communique en Annexe VII, les données relatives à cet
investissement.

5/ Calculez le taux de rentabilité interne de l’investissement envisagé par la


CHOKO.

ANNEXE V : COMPTE DE RESULTAT

DEBIT CREDIT

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Achat d’approvisionnement (1) 36 000 000 Production vendue 2 892 000 000
Variation des stocks d’emballage (2) 4 000 000 Production stockée (3) 335 000 000
Charges externes 433 000 000 Autres produits
Impôts et taxes 47 000 000 d’exploitation 7 000 000
Frais de personnel 1 168 000 000
Dotation aux amortissements
d’exploitation 260 000 000
Dotation aux provisions d’exploitation 47 000 000
Total des charges d’exploitation 1 995 000 000 Total des produits
Résultat d’exploitation 569 000 000 d’exploitation 2 564 000 000
Charges financières 31 000 000 Produits financiers 5 000 000
Résultat courant 543 000 000
TOTAL 2 569 000 000 TOTAL 2 569 000 000
(1) Emballages exclusivement
(2) Stock initial : 10 000 000
(3) Stock initial : 4 485 000 000

CLES DE REPARTITION DES CHARGES PAR NATURE EN CHARGE


PAR FONCTION (EN POURCENTAGE)
Eléments Production Distribution Administration
Charges externes 60 30 10
Impôts et taxes 30 50 20
Frais de personnel 80 10 10
Dotation aux amortissements 65 20 15
d’exploitation 30 30 40
Dotation aux provisions d’exploitation - - 100
Charges financières

VENTILATION DES CHARGES VARIABLES ET CHARGES DE


STRUCTURE (EN POURCENTAGE)

Fonction Charges variables Charges de structure


Production 75 25
Distribution 70 30
Administration 0 100

ANNEXE VI : LES COEFFICIENTS SAISONNIERS AFFECTANT LES


VENTES MENSUELLES

Mois J F M A M J J A S O N D
Coefficients 0,7 0,8 1,2 1,5 1,3 1,2 0,9 0,5 0,7 0,8 1,1 1,3
saisonniers
ANNEXE VII: DONNEES RELATIVES A L’INVESTISSEMENT

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Le montant de l’investissement amortissable linéairement sur cinq ans est
de 150 000 000 FCFA.
Les marges prévues sont les suivantes :

Années 2008 2009 2010 2011 2012


Recettes en millions de francs 50 50 70 70 60

CAS 02 : Les statistiques des services comptables de la SCIMPOS en 2006


indiquent que les ventes des colles industrielles et artisanales s’élèvent à
92 000 000 F et les achats de matières à 23 920 000 F. D’autres informations
sont, par ailleurs, recensées en Annexe IV.

Travail à faire :

1/ Présentez le compte de résultat différentiel correspondant aux informations


disponibles.

2/ Déterminez le chiffre d’affaires critique (CAC) lié à ce produit et illustrez le


graphiquement.

3/ Indiquez la date de réalisation du CAC, sachant que l’activité est régulière au


cours de l’année puis matérialisez la sur le graphique précédent.

4/ Calculez le résultat d’exploitation différentiel attendu en 2007 et comparez le


au résultat antérieur puis concluez.

5/ Donnez quatre (04) arguments pouvant justifier la baisse du prix de vente


d’un produit au cours de son cycle de vie.

ANNEXE IV : VENTILATIONS DES CHARGES FIXES ET VARIABLES


POUR LA PRODUCTION DES COLLES INDUSTRIELLES ET
ARTISANALES (EN 10 000F)

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CHARGES PAR MONTANT CHARGES CHARGES
NATURE FIXES VARIABLES
Sur Sur
Achats Ventes
Autres charges externes 1 494 153 1 015 326
Charges de personnel 2 352 1 169 443 740
Autres charges de gestion 1 958 802 658 498
Charges financières 265 265
Dotations aux 446 446
amortissements

La SCIMPOS prévoit au début de l’année 2007 une baisse de 3% du prix


de vente des colles industrielles et artisanales ; une diminution des frais
variables sur achats et ventes, respectivement de l’ordre de 10% et 6%.
A la même période, l’entreprise devra bénéficier d’autres produits de
gestion courants d’un montant de 678 000 F considérés comme produits fixes.
CAS 03 : On vous communique en Annexe II, les prévisions des ventes
mensuelles de la CICAM pour l’année 2007. Prévisions établies par la BRC un
cabinet spécialisé dans les études commerciales et économiques.
Les charges variables, compte tenu des essais de relance des activités de la
société, s’élèvent à 60% du chiffre d’affaires de 2007. Les charges fixes sont
estimées à 5 400 000 FCFA.

Travail à faire :

1/ Calculez le chiffre d’affaires total prévu en 2007 par la BCR (Arrondissez ce


chiffre d’affaires au million de francs le plus proche).

2/ Déterminez les charges variables, prévisionnelles de l’année 2007, et


déduisez-en la marge sur coût variable.

3/ Calculez le chiffre d’affaires critique, et déduisez-en la marge de sécurité et


l’indice de sécurité de la CICAM.

4/ En utilisant la relation classique M/CV = CF (Marge sur coût variable égale à


coûts fixes), visualisez sur un graphique les pertes et les bénéfices de la CICAM.

ANNEXE II : PREVISIONS DES VENTES MENSUELLES DE LA


CICAM POUR L’ANNEE 2007
JANVIER 1 610 000 JUILLET 1 240 000
FEVRIER 1 190 000 AOUT 1 070 000

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MARS 1 540 000 SEPTEMBRE 1 380 000
AVRIL 1 370 000 OCTOBRE 1 850 000
MAI 1 550 000 NOVEMBRE 1 520 000
JUIN 1 510 000 DECEMBRE 1 710 000

CAS 04 : L’un des objectifs de la société TATCHAMOU est de réaliser pour les
aspirateurs de marque « COSTRA », un chiffre d’affaires annuel de 45 000 000
F soit un bénéfice de 9 000 000 F. Le chiffre d’affaires critique relatif à ce
produit est de 27 000 000 F.
L’entreprise envisage également améliorer sa politique commerciale
(Allongement de la durée du crédit client, promotion des ventes, etc.) et, désire
mesurer l’impact de cette mesure au niveau de la trésorerie afin de prévoir des
mesures adéquates pour faire face à des situations désagréables.

NOTA : L’étude comparative des résultats de l’entreprise à ceux de son


principal concurrent a permis de rassembler les données de gestion des
aspirateurs de marque « COSTRA », consignées en Annexe IV, et les
renseignements relatifs au budget de trésorerie se trouvent en Annexe V.

Travail à faire :

1/ Calculez l’indice de sécurité relatif à la commercialisation de l’aspirateur


« COSTRA », et donnez-en la signification.

2/ Déterminez les montants des charges variables et le taux de marge sur coût
variable relatifs à l’activité des aspirateurs « COSTRA » commercialisés par la
société TATCHAMOU.

3/ En vous servant des données de l’Annexe IV, complétez le tableau de


l’Annexe VI.

4/ Concluez la situation réelle de l’exploitation de la société TATCHAMOU vis-


à-vis de son concurrent.

ANNEXE IV: ETAT DE RAPPROCHEMENT DES DONNEES DE GESTION

Entreprises Chiffres d’affaires Coûts fixes Résultats


Sté TATCHAMOU 300 000 000 F 30 000 000 F 45 000 000 F
Concurrent 240 000 000 F 30 000 000 F 30 000 000 F
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ANNEXE V: RENSEIGNEMENTS RELATIFS AU BUDGET DE


TRESORERIE

A/ Ventes mensuelles en millions de francs pour l’année 2009

Janv Fé Mar Avri Ma Jui Juil Aoû Sep Oct Nov Déc
. v s l i n . t t . . .
13 32 32 25 15 2 2 4 4 4 8 9
Toutes les ventes sont réglées par traite de 60 jours fin de mois

B/ Achats mensuels en millions de francs

Janv Fé Mar Avri Ma Jui Juil Aoû Sep Oct Nov Déc
. v s l i n . t t . . .
20 10 5 5 5 15 15 5 5 5 5 5
Les achats sont payables 25% par chèque le mois suivant et le reste par traite à
60 jours fin de mois.

C/ Les Salaires : 2 000 000 F payés à la fin du mois ; les charges sociales (50% des
salaires) sont réglées le mois suivant.

D/ Les Autres charges d’exploitation donnant lieu au décaissement sont réglées


au cours du mois et sont consignées dans le tableau suivant en millions :

Janv. Fév Mars Avril Mai Juin Juil. Août Sept Oct. Nov. Déc.
2,5 1,2 1,3 4 2,5 2,5 4,5 4 2 4 2 4,5

Il faut prévoir le remboursement d’un emprunt de 2 000 000 en Mars. La


trésorerie début Janvier est de 1 000 000 F.

ANNEXE VI: ETAT DE COMPARAISON DES RATIOS D’EXPLOITATION


DE LA SOCIETE TATCHAMOU ET DE SON CONCURRENT
Nature des éléments Sté Concurrent Avantage de l’un
TATCHAMOU ou de l’autre ?

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Chiffre d’affaires (CA)
Coûts fixes (CF)
Résultat global (R)
Coûts variables (CV)
Taux de CV sur le CA
Marge sur coût variable (M/CV)
Coefficient de M/CV
Chiffre d’affaires critique (CAC)
Point mort en jours
Indice de sécurité (IS)
Taux de résultat sur le CA
Taux des CF sur le CA

CAS 05:

1/ Relevons deux (02) contraintes et deux (02) opportunités relatives au projet


de la SODECOTON, consistant à proposer de nouveaux modèles du produit
huile de coton extra fine Diamaor aux consommateurs : (4pts)

CONTRAINTES OPPORTUNITES
La règlementation en vigueur ; La forte demande du produit ;
Les habitudes des consommateurs ; La situation monopolistique dans le secteur ;
La conjoncture économique ; L’exploitation d’un réseau de distribution
Le pouvoir d’achat des déjà existant ;
consommateurs ; etc. L’exploitation de nouveaux segments de
marché ; etc.

2/ Donnons avec formule mathématique à l’appui, trois (03) éléments pouvant


permettre d’apprécier la rentabilité d’un tel projet : (2pts)

Résultat d’exploitation = Marges sur coût variable - Charges fixes


𝐂𝐅 𝐂𝐀 𝐱 𝐂𝐅 𝐌𝐒𝐐
𝐒𝐞𝐮𝐢𝐥 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐧𝐭𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭é = = ; 𝐈𝐒 =
𝐭𝐌/𝐂𝐕 𝐌/𝐂𝐕 𝐂𝐀
Valeur actuelle nette = ∑cash-flow actualisés – Capital investi.
Cas des cash-flows constants :
𝟏 − (𝟏 + 𝐢)−𝐧
𝐕𝐀𝐍 = 𝐂𝐅 [ ] + 𝐕𝐑𝐍 (𝟏 + 𝐢)−𝐧 − 𝐈𝐨
𝐢
Cas des cash-flows variables: (VRN = VRB – VRB x 33,3%)

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𝐧

𝐕𝐀𝐍 = ∑ 𝐂𝐅 (𝟏 + 𝐢)−𝐩 + 𝐕𝐑𝐍 (𝟏 + 𝐢)−𝐧 − 𝐈𝐨


𝐩=𝟏

(𝐕𝐀𝐍𝟏 )(𝐭 𝟐 − 𝐭 𝟏 )
𝐋𝐞 𝐭𝐚𝐮𝐱 𝐢𝐧𝐭𝐞𝐫𝐧𝐞 𝐝𝐞 𝐫𝐞𝐧𝐭𝐚𝐛𝐢𝐥𝐢𝐭é (𝐓𝐈𝐑) = 𝐭 𝟏 +
(𝐕𝐀𝐍𝟏 − 𝐕𝐀𝐍𝟐 )

L’indice de profitabilité (Ip) :


𝐕𝐀𝐍
+𝟏
𝐈𝟎
𝐈𝐩 = 𝐨𝐮
∑ 𝐂𝐅 𝐚𝐜𝐭𝐮𝐚𝐥𝐢𝐬é
{ 𝐈𝟎
Résultat d’exploitation = EBE – Autres charges d’exploitation + Autres
produits d’exploitation.

3/ A l’aide des informations contenues en Annexe II, calculons la marge


commerciale, le taux de marge commerciale, la valeur ajoutée, l’excédent brute
d’exploitation et le résultat d’exploitation prévisionnel du commerce d’huile de
coton extra fine Diamaor (données en centaines de francs CFA) conditionnée
dans deux litres : (6pts)
Eléments Groupage Montants %
Vente des marchandises 720 000 720 000 100
Produits d’exploitation
Coût de stock vendu 413 500 413500
MARGE COMMERCIALE 306 500
Achats externes 67 000
Impôts et taxes +11 000
Autres charges +1 400
Consommations 74 900 -74 900
VALEUR AJOUTEE 227 100
Salaires et traitements 82 600
Charges sociales 27 000
Charges de personnels 109 600 -109 600
EBE 117 500 16,31
Dotations aux amortissements 13 500 -13 500
RESULTAT 104 000 14,44
𝐌𝐂 𝟑𝟎𝟔 𝟓𝟎𝟎
𝐓𝐚𝐮𝐱 𝐝𝐞 𝐦𝐚𝐫𝐠𝐞 = 𝐱 𝟏𝟎𝟎 = 𝐱 𝟏𝟎𝟎 = 74,12%
𝐂𝐒𝐕 𝟒𝟏𝟑 𝟓𝟎𝟎

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4/ (5pts)*Comparons les indicateurs calculés avec les normes de rentabilité de
ce secteur d’activité figurant en Annexe II :
Eléments Taux de marge %EBE %RE
SODECOTON 74,12% 16,31% 14,44%
SECTEUR 30% 18% 15%
ECARTS 44,12% -1,69% -0,56%

*Conclusion : Le taux de rentabilité de l’activité de SODECOTON est en


dessous de celui du secteur : ce qui indiquerait que la société n’occupe pas
une position favorable sur le marché pourtant son taux de marge
commerciale est largement supérieur à celui du secteur : ce qui
impliquerait que ses autres charges sont très élevées ; elle doit entre autres
compresser lesdites charges afin d’améliorer son résultat.

5/ Enumérons les moyens de financement externe auxquels peut avoir recours


l’entreprise pour son projet (quatre moyens) : (3pts)

L’emprunt-obligataire c’est-à-dire un emprunt à long terme (5 à 20 ans)


contracté par une société par actions ou autre et dont le montant est divisé en
fractions égales représentées par des titres appelés obligations souscrites par des
prêteurs différents; L’entreprise émet des obligations qui sont souscrites par le
public et, qui sont remboursables par l’entreprise qui verse un intérêt aux
obligataires pendant la période convenue.
Le crédit-bail ou leasing qui est un contrat de location avec option de vente à
l’échéance. C’est aussi un crédit permettant l’acquisition d’un bien en échange
de redevances et avec option d’un droit de propriété à l’échéance. Le leasing est
une opération permettant à une entreprise de disposer du bien d’équipement de
son choix, sans en être propriétaire, en louant à une société spécialisée qui
achète au fabricant.
Le factoring ou l’affacturage qui est la cession des créances de l’entreprise à
un agent spécialisé (factor) avant leurs échéances ou si l’on préfère un contrat
au terme duquel un établissement financier (le factor), s’engage vis-à-vis de
l’entreprise à acheter ferme et comptant ses créances exigibles à un terme plus
ou moins élevé moyennant une commission sur les créances prises, et un intérêt
sur le capital prêté. C’est une modalité de financement de la trésorerie qui
permet de transmettre une créance à une société spécialisée : le factor, qui
devient propriétaire. Le factor accorde une avance à l’entreprise et se charge du
recouvrement des créances ;
Le warrantage qui est l’opération visant à extraire un document (warrant) d’un
registre à souche et à le remettre au commerçant qui dispose des marchandises
dans les magasins généraux ;

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Le découvert bancaire qui est la possibilité accordée par l’entreprise à la
banque de rendre son compte débiteur, c’est-à-dire d’effectuer des retraits d’un
montant supérieur à son avoir. C’est en fait un crédit qui permet à l’entreprise
d’utiliser son compte banque alors qu’il n’existe pas de provision. Il représente
aussi une facilité de caisse permettant de laisser le compte en position débitrice
sur une plus longue période, qui peut aller jusqu’à plusieurs mois ;
Les subventions d’exploitation qui sont des transferts effectués par une
collectivité publique au profit d’une entreprise ; etc.

6/ Dressons le tableau montrant le montant annuel à décaisser pour chaque


alternative : (4pts)

1er mode ou 1ère possibilité :

*Emprunt de 30 000 000 F


a = A1 + Ci
1 − (1 + i)−n 𝐢
C=a ⟺ 𝐚=𝐂
i 𝟏 − (𝟏 + 𝐢)−𝐧
0,08
AN: a = 30 000 000 = 𝟕 𝟓𝟏𝟑 𝟔𝟖𝟎
1 − (1,08)−5
*Emprunt de 40 000 000 F
0,12
a = 40 000 000 = 𝟏𝟏 𝟎𝟗𝟔 𝟒𝟎𝟎 𝑭
1 − (1,12)−5

Années Emprunt 1 Emprunt 2 Total à décaisser


1 7 513 680 11 096 400 68 610 080
2 7 513 680 11 096 400 18 610 080
3 7 513 680 11 096 400 18 610 080
4 7 513 680 11 096 400 18 610 080
5 7 513 680 11 096 400 18 610 080

68 610 080 = 7 513 680 + 11 096 400 + 50 000 000

2nd mode ou 2nde possibilité :


0,1
AN: a = 120 000 000 −5
= 𝟑𝟏 𝟔𝟓𝟓 𝟔𝟗𝟕, 𝟕 C’est-à-dire que le montant
1−(1,1)
à décaisser chaque année pendant cinq ans est de 31 655 697,7 FCFA.

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7/ Actualisons l’ensemble des décaissements au moment de la prise de décision
(début de la première année). Le taux d’actualisation à prendre est de 10% :
(4pts)

1er mode:

1−(1,1)−5
Va = 50 000 000 + 18 610 000 = 𝟏𝟐𝟎 𝟓𝟒𝟔 𝟖𝟒𝟓 𝐅𝐂𝐅𝐀.
0,1

2nd mode:
1−(1,1)−5
Va = 31 655 697,7 = 𝟏𝟐𝟎 𝟓𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝐅𝐂𝐅𝐀.
0,1

CAS 06:

1/ Recherchons la rentabilité de l’investissement:


𝐧

𝐕𝐀𝐍 = ∑ 𝐂𝐅 (𝟏 + 𝐢)−𝐩 + 𝐕𝐑𝐍 (𝟏 + 𝐢)−𝐧 − 𝐈𝐨


𝐩=𝟏

a) Au taux de 8% :

1−(1,08)−5
VAN = [5 000 000 ] + 1 000 000(1,08)−5 – 20 000 000
0,08
⟾ VAN = 644 133, 3824 FCFA d’où l’investissement est rentable.

b) Au taux de 10% :

1−(1,1)−5
VAN = [5 000 000 ] + 1 000 000(1,1)−5 – 20 000 000
0,1
⟾ VAN = -425 144,8298 FCFA d’où l’investissement n’est pas rentable.

2/ Déduisons le taux de rentabilité interne (TRI) :

(𝐕𝐀𝐍𝟏 )(𝐭 𝟐 − 𝐭 𝟏 )
𝐓𝐈𝐑 = 𝐭 𝟏 +
(𝐕𝐀𝐍𝟏 − 𝐕𝐀𝐍𝟐 )
(644 133,3824)(10%−8%)
TIR = 8% + ⟾ TIR = 9,204%.
644 133,3824−(−425 144,8298)

3/ Etablissons un plan de décaissement prévisionnel pour les douze mois (De


Janvier à Décembre) :

Mois J F M A M J Jt A S O N D

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Eléments
ACHATS
Chèques - 100 50 25 25 25 75 75 25 25 25 25
60 jours - - 300 150 75 75 75 225 225 75 75 75
Salaires 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40 40
Charges - 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20 20
sociales
Emprunts 20
Autres charges 100 50 50 80 50 50 90 80 50 80 30 90
TOTAUX 140 210 460 315 210 210 300 460 360 240 190 250
3-4
VENTES 270 640 650 700 300 30 30 80 90 80
Décaissements 140 210 460 315 210 210 300 460 360 240 190 250
Différence - - - 325 440 490 0 - - - - -
140 210 190 430 330 160 100 170
Trésorerie D. 20 - - - - 245 735 735 305 -25 - -
120 330 520 195 185 285
Trésorerie F. - - - - 245 735 735 305 -25 - - -
120 330 520 195 185 285 455
Bien que bonne au mois de Janvier, la trésorerie a régressé mensuellement
de façon significative. Le coût des décaissements des décaissements (charges à
supporter) et la faible quantité des ventes expliqueraient cette situation.

4/ Confectionnons le budget de trésorerie pour ces douze mois et analysons son


évolution puis donnons les raisons justificatives de cette situation : (Voir
réponse question ci-avant) :

5/ Préparons une panoplie de moyens financiers, de gestion et techniques à court


et moyen terme que l’on conseillera à Monsieur TCHAMOU pour redresser ses
difficultés de trésorerie :

 L’autofinancement (apport personnel du promoteur);


 Obtention d’un concours bancaire ;
 Exportation sur d’autres marchés ;
 Développement des actions de relance des ventes ;
 Négociation des effets de commerce en période de grandes difficultés
financières ;
 Développement des activités complémentaires en habillement
chaussures ;
 Réduction des frais de production et de distribution ;
 Sollicitation des délais de règlements plus longs chez les fournisseurs ;
 Sollicitation des délais de règlements plus courts chez les clients ;
 Choix des meilleurs fournisseurs ;

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 Révision de la stratégie actuelle d’approvisionnement en achetant en
quantités économiques.
 Les découverts bancaires ;
 Les profits non distribués;
 L’augmentation du capital ;
 Les emprunts à moyen et long terme ;
 Le crédit-bail ou leasing ;
 Le warrantage ;
 Le factoring ;
 Les subventions d’équipement ;
 Les cessions d’éléments de l’actif immobilisé ;

CAS 07: A/ ANALYSE DE L’EXPLOITATION ET STRUCTURE DU


BILAN

A/ ANALYSE DE L’EXPLOITATION ET STRUCTURE DU BILAN

1/ Faisons la représentation graphique (Résultat = M/CV-CF) de la situation


prévisionnelle annuelle sur laquelle vous mettriez en évidence le seuil de
rentabilité par graphique (exprimé en valeur) et puis par calcul, le résultat
prévisionnel :

CA annuel = PV x Q = 360 000 x 300 x 12 = 1 296 000 000


CVU = a + b = 231 200 + 34 000 = 265 200
M/CVU = PVU – CVU = 360 000 – 265 200 = 94 800
M/CV annuel = 94 800 x 300 x 12 = 341 280 000
𝑴/𝑪𝑽 𝟑𝟒𝟏 𝟐𝟖𝟎 𝟎𝟎𝟎
𝐭𝐌/𝐂𝐕 = = 𝐗 𝟏𝟎𝟎 ▶ 𝐭𝐌/𝐂𝐕 = 26,33%
𝐂𝐀 𝟏 𝟐𝟗𝟔 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎

CF 211 200 000


SRV = = ▶SR = 802 025 316,5
tM/CV 0,2633
Résultat prévisionnel = M/CV – CF = 341 280 000 – 211 200 000 =
130 080 000

Charges
Y = 0,2633x

Profit
211200000
Perte

SR
Par M. Lesage
O DJOGANG Page 13 surCA29
802 025 316,5

J F M A M Jn Jt A S O N D
GESTION COMMERCIALE III&IV – CHAPITRE VIII: LES CAS SUR L’ANALYSE DE
LA RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II

2/ En doublant l’axe de « X » d’un axe de temps, déterminons graphiquement,


puis par calcul, la date à laquelle le seuil de rentabilité sera atteint (PM) :

𝐒𝐑 𝐱 𝟏𝟐 802 025 316,5𝐱 𝟏𝟐


𝐏𝐌 = = ▶ PM = 7 mois 13 jours (13 août).
𝐂𝐀 1 296 000 000

𝐒𝐑 𝐱 𝟑𝟔𝟎 802 025 316,5𝐱 𝟑𝟔𝟎


𝐏𝐌 = = ▶ PM = 222,7848 soit 223 jours
𝐂𝐀 1 296 000 000

NOTA BENE : (222,7848/30 ≈ 7,42616 mois et 0,4261x30 ≈ 13 jours)

3/ Calculons le nombre d’appareils qu’il faut vendre pour atteindre le seuil de


rentabilité (SRQ) :
𝐒𝐑𝐕 802 126 851,5
𝐒𝐑𝐐 = = ⟾ SRQ = 2 228 appareils.
𝐏𝐕𝐔 360 000

4/ Calculons la marge de sécurité en quantité (MSQ) et l’indice de sécurité (IS)


puis donnons une interprétation de ces indicateurs :

MSV = CA-SR = 1 296 000 000 - 802 025 316,5 =▶ MSV = 493 974 683,5

C’est-à-dire qu’il faut que le CA baisse au moins de 493 974 683,5 pour
que l’entreprise TCHAMOU se trouve dans la zone de perte.
𝐌𝐒𝐕 493 974 683,5
𝐌𝐒𝐐 = = ⟾ MSQ = 1 372 appareils.
𝐏𝐕𝐔 360 000
C’est-à-dire que la baisse du nombre d’appareils de 1 372 plongera
l’entreprise TCHAMOU dans la zone de perte.

𝐌𝐒𝐐 493 974 683,5


𝐈𝐒 = = ⟾ IS = 0,3811 soit 38,11%
𝐂𝐀 1 296 000 000

C’est-à-dire qu’il faut une baisse du CA de 38,11% pour que


l’exploitation de la société IDEAL commence à être déficitaire.

5/ Déterminons le montant des capitaux permanents, du total du bilan (TB), des


dettes à moins d’un an (DCT), du fonds de roulement (FR), des capitaux propres
Par M. Lesage DJOGANG Page 14 sur 29
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LA RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II
(CPr)et les dettes financières de l’entreprise (DFE) après cette opération
d’investissement, sachant que le dirigeant doit utiliser les ratios de structure
suivants et que la trésorerie passif est nulle:

𝐂𝐀𝐏𝐈𝐓𝐀𝐔𝐗 𝐏𝐄𝐑𝐌𝐀𝐍𝐄𝐍𝐓𝐒 (𝐂𝐏𝐞)


= 𝟏, 𝟐𝟓 ⟾ Capitaux permanents = Actif immobilisé
𝐀𝐂𝐓𝐈𝐅 𝐈𝐌𝐌𝐎𝐁𝐈𝐋𝐈𝐒𝐄 (𝐀𝐈)
x 1,25

▶ Capitaux permanents = 312 000 000 x 1,25 ⟾ Cpe = 390 000 000 FCFA.

AI 312 000 000


AI = 65%TB ⟾ TB = ⟾TB = ⟾AI = 480 000 000 FCFA.
65% 65%
FR = Cpe – AI = 390 000 000 – 312 000 000 ⟾FR = 78 000 000 FCFA.

DCT = TB – Cpe = 480 000 000 – 390 000 000⟾ DCT = 90 000 FCFA.

CPr = Cpe - DFE


𝐂𝐏𝐫 𝐂𝐏𝐞−𝐃𝐅𝐄
=𝟐⟾ = 𝟐 ⟾ DFE = 70 000 000 FCFA
𝐃𝐅𝐄+𝐃𝐂𝐓 𝐃𝐅𝐄+𝐃𝐂𝐓

D’où CPr = Cpe – DFE = 390 000 000 – 70 000 000 ⟾CPr = 320 000 000
FCFA.

B/ CHOIX DE FINANCEMENT D’INVESTISSEMENT ET


RENTABILITE

6/ Dressons le tableau montrant le montant annuel à décaisser pour chaque


alternative :

CAS N°1 : Cas de l’annuité du premier emprunt :

𝑎 = 𝐴1 + 𝑉0 𝑖
−𝑛
1 − (1 + 𝑖) 𝒊
𝑉0 = 𝑎 ⟺ 𝒂 = 𝑽𝟎
𝑖 𝟏 − (𝟏 + 𝒊)−𝒏
0,08
AN: a = 25 000 000 = 𝟑 𝟕𝟐𝟓 𝟕𝟑𝟕, 𝟐𝟑
1 − (1,08)−10
0,15
a = 20 000 000 = 𝟖 𝟕𝟓𝟗 𝟓𝟑𝟗, 𝟐𝟑
1 − (1,15)−3

Par M. Lesage DJOGANG Page 15 sur 29


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LA RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II
CAS N°2 : 75 000 000 F d’emprunt remboursable en 10 annuités constantes au
taux de 12%.
0,12
a = 75 000 000 = 𝟏𝟑 𝟐𝟕𝟑 𝟖𝟏𝟐, 𝟑𝟏
1 − (1,12)−10

CAS N°3 : Apport personnel : 30 000 000 FCFA


0,10
a = 30 000 000 = 𝟒 𝟖𝟖𝟐 𝟑𝟔𝟏, 𝟖𝟒
1 − (1,10)−10

 Loyer annuel = Loyer mensuel x 12 = 625 000 x 12 = 7 500 000FCFA

D’où le tableau récapitulatif suivant :

Années CAS N°01 CS N° 02 CAS N°03


1 12 485 276,46 13 273 812,31 12 382 361, 84
2 12 485 276,46 13 273 812,31 12 382 361, 84
3 12 485 276,46 13 273 812,31 4 882 361,84
4 3 725 737,23 13 273 812,31 4 882 361,84
5 3 725 737,23 13 273 812,31 4 882 361,84
6 3 725 737,23 13 273 812,31 4 882 361,84
7 3 725 737,23 13 273 812,31 4 882 361,84
8 3 725 737,23 13 273 812,31 4 882 361,84
9 3 725 737,23 13 273 812,31 4 882 361,84
10 3 725 737,23 13 273 812,31 4 882 361,84

7/ Actualisons l’ensemble des décaissements au moment de la prise de décision


(Début de la première année), le taux d’actualisation à prendre est de 12% :

CAS N°1 : Cas de l’annuité du premier emprunt :


1−(1,12)−3 1−(1,12)−7
Va = [30000000 + 12485276,46 ]+ 3725737,23 x
0,12 0,12
(1,12)−3
⟾ Va = 72 090 179,66 FCFA.

CAS N°2 : 75 000 000 F d’emprunt remboursable en 10 annuités constantes au


taux de 12%.
1−(1,12)−10
Va = [13273812,31 ]▶ Va = 75 000 000 FCFA.
0,12

CAS N°3 : Apport personnel : 30 000 000 FCFA


1−(1,12)−10 1−(1,12)−2
Va = [30000000 + 4882361,84 ] + 7500000
0,12 0,12

Par M. Lesage DJOGANG Page 16 sur 29


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LA RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II
⟾ Va = 70 261 815,95FCFA.

8/ la solution la plus économique est celle du CAS N°03 car moins coûteuse par
rapport aux autres.

9/ Les différentes sources de financement que l’entreprise peut utiliser pour


financer ses investissements sont :

Internes :
 L’autofinancement ;
 Les profits non distribués; etc.
Externes :
 Les découverts bancaires ;
 L’augmentation du capital ;
 Les emprunts à moyen et long terme ;
 Le crédit-bail ou leasing ;
 Le warrantage ;
 Le factoring ;
 Les subventions d’équipement ;
 Les cessions d’éléments de l’actif immobilisé ; etc.

CAS 08:

1/ Déterminons vers lequel des deux équipements se portera le choix de


l’entreprise en comparant les deux valeurs actuelles nettes (VAN) au taux de
15% :

EQUIPEMENT A
Années 1 2 3 4 5
Eléments
CA (PQ) 100000000 138000000 182000000 232000000 288000000
Dépenses 75000000 102000000 133000000 168000000 207000000
d’exploita.
Amortissement 20000000 20000000 20000000 20000000 20000000
Résultat avant 5000000 16000000 29000000 44000000 61000000
impôt
Impôt (38,5%) 1925000 61160000 11165000 169400000 2348500
Résultat après 3075000 9840000 17835000 27060000 37515000
impôt
Amortissement 20000000 20000000 20000000 20000000 20000000
Cash-flow 23075000 29840000 37835000 47060000 57515000
(CF)
Par M. Lesage DJOGANG Page 17 sur 29
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LA RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II

EQUIPEMENT B
Années 1 2 3 4 5
Eléments
CA (PQ) 100000000 138000000 182000000 232000000 288000000
Dépenses 60000000 84000000 112000000 14400000 180000000
d’exploit.
Amortissement 30000000 30000000 30000000 30000000 30000000
Résultat avant 10000000 24000000 40000000 58000000 78000000
impôt
Impôt (38,5%) 3850000 9240000 15400000 22330000 30030000
Résultat après 6150000 14760000 24600000 35670000 47970000
impôt
Amortissement 30000000 30000000 30000000 30000000 30000000
Cash-flow 36150000 44760000 54600000 65670000 77970000
(CF)
100 000 000
Amortissement A = = 20 000 000 FCFA
5
150 000 000
Amortissement B = = 30 000 000 FCFA
5

VAN A = 23075000 (1,15)-1 + 29840000 (1,15)-2 + 37835000 (1,15)-3+


47060000 (1,15)-4+ 57515000 (1,15)-5 – 100000000

⟾ VAN A = 23 007 498,70 FCFA : projet rentable

VAN A = 36150000 (1,15)-1 + 44760000 (1,15)-2 + 54600000 (1,15)-3+


65670000 (1,15)-4+ 77970000 (1,15)-5 – 150000000

⟾ VAN B = 27 492 065,14 FCFA : projet rentable

2/ Déterminons vers lequel des deux équipements se portera le choix de


l’entreprise en comparant les deux taux de profitabilité (Tp) : (3pts)
𝐕𝐀𝐍 𝐀 23 007 498,7
𝐓𝐩 𝐀 = 𝐱 𝟏𝟎𝟎 = = x 100 ⟾ TpA = 23%
𝐈 100 000 000

𝐕𝐀𝐍 𝐁 27 492 065,14


𝐓𝐩 𝐁 = 𝐱 𝟏𝟎𝟎 = = x 100 ⟾ TpB = 18,328%
𝐈 150 000 000

Commentaire : Selon le critère VAN, nous devons choisir le projet B


(Car VAN B >VAN A) et, d’après l’indice de profitabilité, nous devons retenir
le projet A (car TpA>TpB).

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LA RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II
Mais puisqu’il faut choisir en tenant compte des deux critères qui ici sont en
contradiction, le projet A est celui à retenir car il garantit la proportion de profit
la plus élevée.

3/ Construisons le tableau d’exploitation différentiel (TED) faisant apparaître le


coût variable de production des produits vendus (CVPPV), le coût variable
(CV), la marge sur coût variable (M/CV), le coût fixe (CF) et le résultat (R):

ETAPE N°01 : REPARTITION DES CHARGES (DONNEES EN 103F)

Eléments Montant Production Distribution Administration


Charges externes 133000 93 100 29 260 10 640
Impôts et taxes 47 000 16 450 25 850 4 700
Frais personnels 168 000 137 760 15 120 15 120
Dot. aux amortissements 260 000 174 200 46 800 39 000
Dotations aux provisions 47 000 14 100 14 100 18 800
Charges financières 31 000 - - 31 000
Totaux 686 000 435 610 131 130 119 260

ETAPE N°02 : VENTILATION DES CHARGES (DONNEES EN 103F)

Eléments Montant Production Distribution


Production 435 610 339 775,8 95 834,2
Distribution 131 130 91 791 39 339
Administration 119 260 - 119 260
Totaux 686 000 431 566,8 254 433,2

ETAPE N°03 : TABLEAU D’EXPLOITATION DIFFERENTIEL


(DONNEES EN 103F)

Eléments Opérations Montant %


CHIFFRE D’AFFAIRES 935 000 935 000 100
COUT D’ACHAT
 Achat des produits 80 000
 Stock initial des produits 40 000
 Stock final -5 000
Coût d’achat des produits -115 000
Charges variables de production -339 775,8
M/CV de production 480 224,2
Charges variables de distribution -91 791
M/CV 388 433,2 41,54
FRAIS FIXES
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LA RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II
Frais fixes bruts 254 433,2
Produits financiers -12 000
Frais fixes nets -242 433,2
RESULTAT 146 000

4/ Calculons le seuil de rentabilité (SR) et faisons sa représentation graphique :

𝐂𝐅 242 433 200


𝐒𝐑𝐕 = = ⟾SR = 583 562 481,3 FCFA.
𝐭𝐌/𝐂𝐕 0,4154

Charges
Y = 0,4154x

Profit
242433200
Perte

SR
O CA
583582481,3

5/ En supposant que le pourcentage de la marge sur le coût variable par rapport


au chiffre d’affaires reste le même en 2005, tandis que les charges de structure
augmentent de 15%, calculons le nouveau seuil de rentabilité (SR’) :

Nouvelles charges fixes (CF’) = 242 433 200 x 1,15 = 278 798 180 d’où :
𝐂𝐅′ 278 798 180
𝐒𝐑′ = = ⟾SR’ = 671 155 946,1 FCFA.
𝐭𝐌/𝐂𝐕 0,4154

Calcul du chiffre d’affaires (CA’) que l’entreprise devrait atteindre pour obtenir
un résultat de 200 000 000 FCFA : R = M/CV – CF
⇔ 200 000 000 = 0,4154CA’ – 278 798 180
⟾ CA’ = 1 152 619 596 FCFA.

CAS 09:

A/ 1/ Faisons la représentation graphique (Résultat = M/CV – CF) de la


situation prévisionnelle annuelle sur laquelle nous mettrons en évidence le seuil
de rentabilité (SR) (exprimé en valeur), le résultat prévisionnel.
CA annuel = PV x Q = 360 000 x 300 x 12 = 1 296 000 000
CVU = a + b = 231 200 + 34 000 = 265 200
Par M. Lesage DJOGANG Page 20 sur 29
GESTION COMMERCIALE III&IV – CHAPITRE VIII: LES CAS SUR L’ANALYSE DE
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M/CVU = PVU – CVU = 360 000 – 265 200 = 94 800
M/CV annuel = 94 800 x 300 x 12 = 341 280 000
𝑴/𝑪𝑽 𝟑𝟒𝟏 𝟐𝟖𝟎 𝟎𝟎𝟎
𝐭𝐌/𝐂𝐕 = = 𝐗 𝟏𝟎𝟎 ⟾ 𝐭𝐌/𝐂𝐕 = 26,33%
𝐂𝐀 𝟏 𝟐𝟗𝟔 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎

CF 211 200 000


SRV = = ⟾SRV= 802 025 316,5
tM/CV 0,2633
Résultat prévisionnel = M/CV – CF = 341 280 000 – 211 200 000 =
130 080 000

Charges
Y = 0,2633x

Profit
211200000
Perte

SR
O CA
802 025 316,

J F M A M Jn Jt A S O N D

2/ En doublant l’axe des « X » d’un axe de temps, déterminons


graphiquement, puis par calcul, la date à laquelle le seuil de rentabilité sera
atteint (PM) :
𝐒𝐑 𝐱 𝟏𝟐 802 025 316,5𝐱 𝟏𝟐
𝐏𝐌 = = ⟾ PM = 7 mois 13 jours (13 août).
𝐂𝐀 1 296 000 000

𝐒𝐑 𝐱 𝟑𝟔𝟎 802 025 316,5𝐱 𝟑𝟔𝟎


𝐏𝐌 = = ⟾ PM = 222,7848 soit 223 jours
𝐂𝐀 1 296 000 000

NOTA BENE : (222,7848/30 ≈ 7,42616 mois et 0,4261x30 ≈ 13 jours)

3/ Calculons le nombre d’appareils qu’il faut vendre pour atteindre le seuil de


rentabilité (SRQ) :
𝐒𝐑𝐕 802 126 851,5
𝐒𝐑𝐐 = = ⟾ SRQ = 2 228 appareils.
𝐏𝐕𝐔 360 000

4/ Calculons la marge de sécurité en quantité (MSQ) et l’indice de sécurité (IS)


puis donnons une interprétation de ces indicateurs :

Par M. Lesage DJOGANG Page 21 sur 29


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LA RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II
MSV = CA-SR = 1 296 000 000 - 802 025 316,5 ⟾ MSV = 493 974 683,5

C’est-à-dire qu’il faut que le CA baisse au moins de 493 974 683,5 pour
que l’entreprise TCHAMOU se trouve dans la zone de perte.
𝐌𝐒𝐕 493 974 683,5
𝐌𝐒𝐐 = = ⟾ MSQ = 1 372 appareils.
𝐏𝐕𝐔 360 000
C’est-à-dire que la baisse du nombre d’appareils de 1 372 plongera
l’entreprise TCHAMOU dans la zone de perte.

𝐌𝐒𝐐 493 974 683,5


𝐈𝐒 = = ⟾ IS = 0,3811 soit 38,11%
𝐂𝐀 1 296 000 000

C’est-à-dire qu’il faut une baisse du CA de 38,11% pour que


l’exploitation de la société IDEAL commence à être déficitaire.

5/ Déterminons le montant des capitaux permanents, du total du bilan (TB), des


dettes à moins d’un an (DCT), du fonds de roulement (FR), des capitaux propres
(CPr)et les dettes financières de l’entreprise (DFE) après cette opération
d’investissement, sachant que le dirigeant doit utiliser les ratios de structure
suivants et que la trésorerie passif est nulle:

𝐂𝐀𝐏𝐈𝐓𝐀𝐔𝐗 𝐏𝐄𝐑𝐌𝐀𝐍𝐄𝐍𝐓𝐒 (𝐂𝐏𝐞)


= 𝟏, 𝟐𝟓 ⟾ Capitaux permanents = Actif immobilisé
𝐀𝐂𝐓𝐈𝐅 𝐈𝐌𝐌𝐎𝐁𝐈𝐋𝐈𝐒𝐄 (𝐀𝐈)
x 1,25

⟾ Capitaux permanents = 312 000 000 x 1,25 ⟾ Cpe = 390 000 000 FCFA.

AI 312 000 000


AI = 65%TB ⟾ TB = ⟾TB = ⟾AI = 480 000 000 FCFA.
65% 65%
FR = Cpe – AI = 390 000 000 – 312 000 000 ⟾FR = 78 000 000 FCFA.

DCT = TB – Cpe = 480 000 000 – 390 000 000⟾ DCT = 90 000 FCFA.

CPr = Cpe - DFE


𝐂𝐏𝐫 𝐂𝐏𝐞−𝐃𝐅𝐄
=𝟐⟾ = 𝟐 ⟾ DFE = 70 000 000 FCFA
𝐃𝐅𝐄+𝐃𝐂𝐓 𝐃𝐅𝐄+𝐃𝐂𝐓

D’où CPr = Cpe – DFE = 390 000 000 – 70 000 000 ⟾ CPr = 320 000 000
FCFA.

B/ CHOIX DE FINANCEMENT DES INVESTISSEMENTS

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LA RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II
6/ Dressons le tableau montrant le montant annuel à décaisser pour chaque
alternative :

CAS N°1 : Cas de l’annuité du premier emprunt :

𝑎 = 𝐴1 + 𝑉0 𝑖
−𝑛
1 − (1 + 𝑖) 𝒊
𝑉0 = 𝑎 ⟺ 𝒂 = 𝑽𝟎
𝑖 𝟏 − (𝟏 + 𝒊)−𝒏
0,08
AN: a = 25 000 000 = 𝟑 𝟕𝟐𝟓 𝟕𝟑𝟕, 𝟐𝟑
1 − (1,08)−10
0,15
a = 20 000 000 = 𝟖 𝟕𝟓𝟗 𝟓𝟑𝟗, 𝟐𝟑
1 − (1,15)−3

CAS N°2 : 75 000 000 F d’emprunt remboursable en 10 annuités constantes au


taux de 12%.
0,12
a = 75 000 000 = 𝟏𝟑 𝟐𝟕𝟑 𝟖𝟏𝟐, 𝟑𝟏
1 − (1,12)−10

CAS N°3 : Apport personnel : 30 000 000 FCFA


0,10
a = 30 000 000 = 𝟒 𝟖𝟖𝟐 𝟑𝟔𝟏, 𝟖𝟒
1 − (1,10)−10

 Loyer annuel = Loyer mensuel x 12 = 625 000 x 12 = 7 500 000FCFA

D’où le tableau récapitulatif suivant :

Années CAS N°01 CS N° 02 CAS N°03


1 12 485 276,46 13 273 812,31 12 382 361, 84
2 12 485 276,46 13 273 812,31 12 382 361, 84
3 12 485 276,46 13 273 812,31 4 882 361,84
4 3 725 737,23 13 273 812,31 4 882 361,84
5 3 725 737,23 13 273 812,31 4 882 361,84
6 3 725 737,23 13 273 812,31 4 882 361,84
7 3 725 737,23 13 273 812,31 4 882 361,84
8 3 725 737,23 13 273 812,31 4 882 361,84
9 3 725 737,23 13 273 812,31 4 882 361,84
10 3 725 737,23 13 273 812,31 4 882 361,84

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LA RENTABILITE DE L’ENTREPRISE – MCV II
7/ Actualisons l’ensemble des décaissements au moment de la prise de décision
(Début de la première année), le taux d’actualisation à prendre est de 12% :

CAS N°1 : Cas de l’annuité du premier emprunt :


1−(1,12)−3 1−(1,12)−7
Va = [30000000 + 12485276,46 ]+ 3725737,23 x
0,12 0,12
(1,12)−3
⟾ Va = 72 090 179,66 FCFA.

CAS N°2 : 75 000 000 F d’emprunt remboursable en 10 annuités constantes au


taux de 12%.
1−(1,12)−10
Va = [13273812,31 ]⟾ Va = 75 000 000 FCFA.
0,12

CAS N°3 : Apport personnel : 30 000 000 FCFA


1−(1,12)−10 1−(1,12)−2
Va = [30000000 + 4882361,84 ] + 7500000
0,12 0,12
⟾ Va = 70 261 815,95FCFA.

8/ Les différentes sources de financement que l’entreprise peut utiliser pour


financer ses investissements sont :

 L’autofinancement ;
 Les découverts bancaires ;
 L’augmentation du capital ;
 Les emprunts à moyen et long terme ;
 Le crédit-bail ou leasing ;
 Les cessions d’éléments de l’actif immobilisé ; etc.

9/ L’entreprise fabrique entre autres, un type de réfrigérateur C140 destiné au


marché national et international ; le coût variable unitaire est de 240 000FCFA
et le prix de vente unitaire de 400 000FCFA. Les charges fixes s’élèvent à
32 000 000FCFA. Après la production et la vente de 1 200 articles, une hausse
brutale du prix des composants entrants dans la fabrication du réfrigérateur
entraîne une augmentation du coût variable unitaire de 60 000FCFA. Compte
tenu des conditions actuelles du marché, une modification des prix de vente
n’est pas possible. Calculons le seuil de rentabilité en quantité (SRQ) avant et
après la hausse des prix des matières.

Avant la hausse des prix des matières :

M/CVU = PVU – CVU = 400 000 – 240 000 = 160 000

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M/CVU 160 000


tM/CV = = X 100 ⟾ tM/CV = 0,4 soit 40%
PVU 400 000

CF 32 000 000
SRV = = ⟾SRV = 80 000 000 FCFA
tM/CV 0,4
SRV 80 000 000
SRQ = = ⟾SRQ = 200 Réfrigérateurs
PVU 400 000

Après la hausse des prix des matières :

CVU = 240 000 + 60 000 = 300 000


M/CVU = PVU – CVU = 400 000 – 300 000 = 100 000

M/CVU 100 000


tM/CV = = X 100 ⟾ tM/CV = 0,25 soit 25%
PVU 400 000

CF 32 000 000
SRV = = ⟾SRV = 128 000 000 FCFA
tM/CV 0,25
SRV 128 000 000
SRQ = = ⟾SRQ = 320 Réfrigérateurs
PVU 400 000

CAS 10:

1/ Présentons en Annexe VII le tableau de l’amortissement de l’emprunt :

Années Valeurs à amortir Intérêts Amortissements Annuités Valeurs résiduelles


C I=Cxi A = C/4 a=I+A V=C-A
2017 9 600 000 1 440 000 2 400 000 3 840 000 7 200 000
2018 7 200 000 1 080 000 2 400 000 3 480 000 4 800 000
2019 4 800 000 720 000 2 400 000 2 120 000 2 400 000
2020 2 400 000 360 000 2 400 000 2 760 000 0

2/ Présentons en Annexe VIII le tableau de l’amortissement de


l’immobilisation :

Années Valeurs à amortir Annuités d’amortissement Cumul VNC


d’amortissement
2016 12 000 000 2 400 000 2 400 000 9 600 000
2017 12 000 000 2 400 000 4 800 000 7 200 000
2018 12 000 000 2 400 000 7 200 000 4 800 000
2019 12 000 000 2 400 000 9 600 000 2 400 000
2020 12 000 000 2 400 000 12 000 000 0

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3/ Présentons en Annexe IX le tableau de flux net actualisé (Arrondissez les
montants au franc proche) :

Années 2016 2017 2018 2019 2020


Eléments
Recettes brutes 20000000 20000000 20000000 20000000 20000000
Fonctionnement 500 000 500 000 600 000 600 000 700 000
Amortissement 2400000 2400000 2400000 2400000 2400000
Intérêt débiteur 0 1440000 1030000 720000 360000
Recettes nettes avant 17100000 15660000 15720000 16280000 16540000
impôt
Impôt 5643000 5167800 5253600 5372400 5455200
Recettes nettes après 11457000 10492200 10660400 10907600 11080800
impôt
Cash-flow (recettes 13857000 12892200 13066400 13307600 13481300
nettes après impôt +
amortissement)
Remboursement - 2400000 2400000 2400000 2400000
emprunt
Flux nets de 13857000 10492200 10666000 10907600 11081800
trésorerie non
actualisés
Coefficient 0,9259 0,8573 0,7938 0,7350 0,6805
d’actualisation
Flux nets de 12830116 8994963 8466988 8017036 7548025
trésorerie actualisés

4/ Calculons la valeur actuelle nette de ce projet :

VAN = ∑CF actualisés – Les annuités actualisés – Io.


VAN = 45 850 398 – 3 840 000 (1,15)-1 + 3 480 000 (1,15)-2 + 2 120 000 (1,15)-
3
+ 2 760 000 (1,15)-4 – 2 400 000.
VAN = 33 850 000 FCFA : Ce projet est acceptable.

5/ Apprécions la rentabilité de ce projet en justifiant notre réponse :


VAN 33 850 000
IP = + 1 = 12 000 000 + 1 = 3,820866548 > 1 =►Ce projet est rentable.
Io

CAS 11 :

1/ A l’aide des informations contenues en Annexe II, complétons le tableau


d’exploitation différentiel en Annexe III : (2pts)

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Eléments Calculs Montants %


CA 500 000 000 100
Fournitures et matières premières 16500000
MOD 55000000
Frais de distribution 10000000
CV 81500000 81500000
M/CV 418500000 83,7
CF
Production 50000000
Administration 70000000
Distribution 42000000
Total CF 162000000 162000000
Résultat 256500000 51,3

2/ Calcul du seuil de rentabilité de la CHOCOCAM SA (SR) et déduction du


point mort (PM) : (4pts)

Première possibilité :
𝐂𝐅 𝟏𝟔𝟐 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎
𝐒𝐑 = = SR = 193 548 397,1
𝐭𝐌/𝐂𝐕 𝟎,𝟖𝟑𝟕

Seconde possibilité :
𝐂𝐀 𝐱 𝐂𝐅 𝟓𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝐱 𝟏𝟔𝟐 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎
𝐒𝐑 = = ▶ SR = 193 548 397,1
𝐌/𝐂𝐕 𝟒𝟏𝟖 𝟓𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎

Déduction du point mort (PM) :

𝐒𝐑 𝐱 𝟏𝟐 𝟏𝟗𝟑 𝟓𝟒𝟖 𝟑𝟗𝟕,𝟏 𝐱 𝟏𝟐


𝐏𝐌 = = ▶ PM = 4,65 soit 4 mois 20 jours
𝐂𝐀 𝟓𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎

𝐒𝐑 𝐱 𝟑𝟔𝟎 𝟏𝟗𝟑 𝟓𝟒𝟖 𝟑𝟗𝟕,𝟏 𝐱 𝟑𝟔𝟎


𝐏𝐌 = = ▶ PM = 139,35 jours soit 4 mois 20
𝐂𝐀 𝟓𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎 𝟎𝟎𝟎
jours

3.1/ Déterminons le résultat de la CHOCOCAM SA et son expression par


rapport au chiffre d’affaires : (4pts)

Nouvelles charges fixes (CF’) = 162000000 + 25000000 = 187 000 000

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500 000 000
Nouveau prix variable unitaire = x 105% = 42 000
12 500
Nouvelles charges variables : 81 500 000 – 25 000 000 = 56 500 000
Calcul de la M/CV : M/CV = CA – CV = 500000000X1,05 – 56500000 =
468500000
Résultat = M/CV – CF = 468500000 - 187 000 000 = 281 500 000
281 500 000
x 100 = 53,62
525 000 000

3.2/ Déterminons le nombre de cartons que la CHOCOCAM SA peut vendre


pour atteindre le seuil de rentabilité (SRQ) : (2pts)
CF 187 000 000
SRV = = ▶SR = 209 551 760,9
tM/CV 0,89238052
𝐒𝐑𝐕 𝟐𝟎𝟗 𝟓𝟓𝟏 𝟕𝟔𝟎,𝟗
𝐒𝐑𝐐 = = ▶SRQ = 4 989,32 soit 4 990 cartons.
𝑷𝑽𝑼 𝟒𝟐 𝟎𝟎𝟎

L’expression du résultat par rapport au chiffre d’affaires est donnée par la


relation :

4.1/ Présentation de la fiche de coût préétablis d’une boîte de tartine : (4pts)

Eléments Quantités Prix unitaire Montants


Cacao 0,1 2500 250
Sucre 0,2 800 160
Lait 0,5 1200 600
Conditionnement 1 153 153
Charges indirectes 0,25 1200 300
Coût préétabli 1 1463 1463

4.2.1/ Calcul des écarts élément par élément ainsi que l’écart global (EG) :
(8pts)

Eléments Réalisations (R) Prévisions (P) Ecarts Appréciation


Qté PU Mtt Qté PU Mtt (R-P)
Cacao 937,5 2450 2296875 750 2500 1875000 +421875 Défavorable
Sucre 1485 760 1128600 1500 800 1200000 -71400 Favorable
Lait 3750 1260 4725000 3750 1200 4500000 +225000 Défavorable
Conditionnement 7500 160 1200000 7500 153 1147500 +52500 Défavorable
Charges indirectes 2250 1300 2925000 1875 1200 2250000 +675000 Défavorable
Total 7500 1636,73 12275475 7500 1463 10972500 +1302975 Défavorable

4.2.2/ Analyse algébrique de l’écart sur matière : (3pts)

Ecarts sur quantités (E/Q) :

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E/Q = (Qr – Qp) x Cp = (1485 – 1500) x 800 = -12000 : Favorable.
Ecarts sur les coûts (E/C) :
E/C = (Cr – Cp) x Qr = (760 – 800) x 1485 = -59 400 : Favorable.
Ecart général (EG) :
EG = E/Q - E/C = -12 000 + (-59 400) = - 71 400 : Favorable.

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