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25 et 26 septembre 2017
Les spécifications sont :
Résistances caractéristiques
Classes d’exposition
Classes de consistance
Dimension des granulats
Classe de chlorures
Classe de masse volumique (éventuellement)
En plus pour certains bétons lourds et légers, une classe de masse volumique ou
masse volumique cible.
Exemple d’appellation d’un béton courant
Classe de résistance à la
compression : NF EN 206/CN
fckcyl 25 / fckcub 30
Dans le cas où le ciment est spécifié ou pour un béton NF, la nature et la classe
du ciment complète la désignation du béton
Types de bétons
●
BPS : bétons à propriétés spécifiées
●
BCP : bétons à composition prescrite
●
BCPN : bétons à composition prescrite dans une norme
Bétons d'ingénierie :
●
BIPS : bétons d'ingénierie à propriétés spécifiées
●
BICP : bétons d'ingénierie à composition prescrite
Types de spécification pour le béton
16
15
15 11
10
10
32 22
15 10
Dmax 22,4 mm
avec coefficient correcteur
Classes d’exposition
Chlorures Sulfates
Pollution Chocs, Abrasion
Dioxyde de Cl- SO4
carbone Erosion
CO2 Fissure
Porosité
Attaque externe ouverte Porosité
ouverte
sur les armatures
Attaque externe
sur le béton seul
Porosité
fermée
Attaque interne
sur le béton seul
Armature
Classes d’exposition
Courantes
XF F = Froid : gel dégel
Agressions
sur les aciers XS S = Sels marins : corrosion armatures
XD1 Humidité modérée. Surfaces de béton exposées à des chloruresLes surfaces modérément humides exposées à des
transportés par voie aérienne. chlorures transportés par voie aérienne.
XD2 Humide, rarement sec. Piscines. Les piscines ou les parties exposées aux eaux
Éléments en béton exposés à des eauxindustrielles et contenant des chlorures.
industrielles contenant des chlorures.
XD3 Alternance d'humidité et de séchage. Éléments de ponts exposés à des projectionsLes parties d'ouvrages soumises à des projections
contenant des chlorures. fréquentes et très fréquentes contenant des chlorures, et
Chaussées. sous réserve d'absence de revêtement d'étanchéité
Dalles de parc de stationnement de véhicules. assurant la protection du béton. C'est le cas notamment
des parties supérieures des dalles et rampes de parcs de
stationnement de véhicules ne comportant pas de
revêtement pouvant assurer la protection du béton
pendant la durée de vie du projet.
XD1 : surfaces modérément humides exposées à des chlorures transportés par voie aérienne
XD2 : piscines ou parties exposées à des eaux industrielles contenant des chlorures
XD3 : parties d’ouvrages soumises à des projections fréquentes et très fréquentes et contenant des
chlorures, et sous réserve d’absence de revêtement d’étanchéité assurant la protection du béton
4- Corrosion induite par les chlorures présents dans l'eau de mer
XS1 Exposé à l'air véhiculant du sel marin, maisStructures sur ou à proximité d'une côte Les éléments de structures, non en contact avec l’eau de
pas en contact direct avec l'eau de mer. mer et non exposés aux embruns mais directement
exposés à l’air salin (ce sont des éléments situés à moins
de 1 km de la côte) (3).
XS2 Immergé en permanence Éléments de structures marines Les éléments de structures marines immergés en
permanence.
XS3 Zones de marnage, zones soumises à desÉléments de structures marines Les éléments de structures marines en zone de marnage
projections ou à des embruns. et/ou exposés aux embruns (ce sont en général ceux
situés à moins de 100 m de la côte) (3).
(3) : en cas de conditions particulières (telles que la topographie), les distances citées pourront être portées à 5 km pour la classe XS1 et à 500 m pour la classe XS3.
XS1 : éléments de structure non en contact avec l’eau de mer et non exposés aux embruns mais
directement exposés à l’air salin (< 1 km de la côte)
XS3 : éléments de structures marines en zone de marnage et/ou exposés aux embruns (en général <
100 m de la côte)
5- Attaque gel/dégel avec ou sans agent de déverglaçage
XF1 Saturation modérée en eau, sans agent deSurfaces verticales de béton exposées à la pluieVoir carte des zones de gel en France (fiche thématique
déverglaçage. et au gel. 1.5) et fascicule de documentation FD P 18-326.
XF2 Saturation modérée en eau, avec agentsSurfaces verticales de béton des ouvrages
de déverglaçage. routiers exposées au gel et à l'air véhiculant desVoir carte des zones de salage en France (fiche
agents de déverglaçage. thématique 1.5).
XF3 Forte saturation en eau, sans agents deSurfaces horizontales de béton exposées à la
déverglaçage. pluie et au gel. A défaut de spécifications particulières, le tableau (4) ci-
dessous s'applique.
XF4 Forte saturation en eau, avec agents deRoutes et tabliers de ponts exposés au agents
déverglaçage ou eau de mer. de déverglaçage et surfaces de béton verticales
directement exposées aux projections d'agents
de déverglaçage et au gel.
Zones des structures marines soumises aux
projections et exposées au gel.
Aucun salage Salage peu fréquent Salage fréquent Salage très fréquent
NF EN 206/CN
Gel faible ou modéré XF1 XF1 XF2 XF2 a
Gel sévère XF3 XF3 XF4 XF4
a
à l'exception des chaussées béton et des éléments d'ouvrages d'art très exposés qui seront classés en XF4.
6- Attaques chimiques
Note 1 : pour les environnements agressifs dans les milieux industriels, une étude spécifique est nécessaire pour déterminer l'exposition du béton.
Note 2 : la seule imposition d'une classe XA ne permet pas de déterminer l'enrobage conformément à la norme NF EN 1992-1-1 et son annexe nationale.
Il convient de préciser les classes d'exposition retenues vis-à-vis des risques de corrosion des armatures (XS ou XD).
complété par FD P 18-011 - Béton - Définition et classification des
environnements chimiquement agressifs - Recommandations pour la
formulation des bétons
Classes d’exposition :
cas particulier du gel / dégel (fasc. 65)
Les classes d’exposition XF sont définies en fonction de l’intensité du
gel et de la fréquence de salage suivant le tableau NA.1 de la norme NF
EN 206/CN en intégrant, en outre, le degré d’exposition aux risques
d’écaillage liés à l’action des fondants.
Niveau de salage
Carte climatique : nb de jours de salage minimal à prévoir, sur la base
des seules données climatiques
ATTENTION :
Nécessité de rajouter les éléments
issus des politiques de salage prévues
Niveau de gel
●
sévère :
plus de 10 jours par an avec t°C < -10°C
●
faible :
moins de 3 jours par an avec t°C < -5°C
●
modéré :
entre faible et sévère
Dans le cas des ouvrages d’art, on appliquera les spécifications correspondant à la classe
XD3 et on ne spécifiera une teneur en air > 4 % associée à une exigence de teneur en liant
équivalent > 370 kg/m3 (Dmax 20 mm) que pour les éléments très exposés aux risques
Notes du Fascicule 65
Ces dispositions limitent le recours à des bétons avec air entraîné aux parties
d’ouvrages d’art très exposées au risque d’écaillage qui relèvent, en zone de gel
modéré, des prescriptions des classes XF2 ou XF4 respectivement, selon le
niveau de salage fréquent ou très fréquent.
Autres parties d’ouvrages d’art situées en zone de gel modéré et salage fréquent
ou très fréquent relevant des prescriptions correspondantes à la classe XF2 :
le fait d’appliquer les spécifications correspondantes à la classe XD3 revient à
privilégier l’utilisation d’un béton sans air entraîné ce qui est favorable à la
protection des armatures (meilleure résistance à la pénétration des chlorures).
Calcul des enrobages
5 tableaux :
S1 De 10 à 40
S2 De 50 à 90
S3 De 100 à 150
S4 De 160 à 210
S5 ≥ 220
L'essai d'étalement à la table
à chocs
NF EN 12 350-5
Tableau 5 de la norme
NF EN 206/CN
Etalement
Classe
(mm)
F1 ≤ 340
F2 De 350 à 410
F3 De 420 à 480
F4 De 490 à 550
F5 De 560 à 620
F6 ≥ 630
L'essai d'étalement au cône
d’Abrams
NF EN 12 350-8
Tableau 6 de la norme
NF EN 206/CN
Etalement au cône d’Abrams
Classe
(mm)
Tableau 11 de la norme
NF EN 206/CN
Classe Pourcentage de laitance (%)
SR1 ≤ 20
SR2 ≤ 15
P laitance x 100
----------------------
P échantillon
120 ± 5 sec.
Classes de chlorures
Notations :
C = quantité de ciment par m3 de béton (en kg/m3),
A = quantité d’addition par m3 de béton (en kg/m3),
K = coeff. de prise en compte de l’addition considérée,
Soit k.A = quantité d’addition par m3 prise en compte dans le liant équivalent (en kg/m3).
Additions de type II
0,60 si i28 ≥ 0,83 et i90 ≥ 0,95
Cendres volantes
0,50 si i28 ≥ 0,80 et i90 ≥ 0,90
56
57
Exigences mécaniques
– classe 42,5
– classe 52,5
58
Exigences physiques
Les exigences physiques, chimiques et de durabilité concernent les
propriétés suivantes :
- le temps de début de prise (selon l'EN 196-3)
- la stabilité ou expansion (selon l'EN 196-3)
- la chaleur d'hydratation à 7 jours ou 41 h (selon l'EN 196-8 ou
9) – ne devant pas dépasser 270 J/g pour que le ciment soit
considéré comme à faible chaleur d'hydratation, notée LH,
- la résistance aux sulfates notée SR ne s’appliquant qu’aux
CEM I, CEM III/B ou CEM III/C et AU CEM IV
Fonction de la teneur en aluminates tricalciques (C3A) du
clinker, plusieurs appellations sont possibles :
– SR 0, SR 3, SR 5 pour les CEM I (teneur en C A = 0, ≤ 3 ou
3
≤ 5 %),
– SR pour les CEM III/B et C (aucune exigence concernant la
teneur en C3A),
– SR pour les CEM IV/A et B (teneur en C3A ≤ 9 %)
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Désignation normalisée CE
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Désignation normalisée CE (exemples)
- CEM I 42,5 R CE
- CEM I 42,5 R SR3 CE
- CEM II /A-L 32,5 N CE
- CEM II /B-M (S-L) 32,5 R CE
- CEM III /B 32,5 N LH/SR CE
- CEM III /C 32,5 L LH/SR CE
- CEM IV /A (P) 32,5 N SR CE
- CEM V /A (S-V) 32,5 N CE
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Marquage NF
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Désignation normalisée NF (exemples)
63
Merci pour votre attention
25 et 26 septembre 2017