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Journée CoTITA – fasc.

65

Appellation normalisée d’un BPS

Benoît CLEMENT, CEREMA Centre-Est


Département Laboratoire d’Autun

25 et 26 septembre 2017
 Les spécifications sont :

Résistances caractéristiques
Classes d’exposition
Classes de consistance
Dimension des granulats
Classe de chlorures
Classe de masse volumique (éventuellement)
En plus pour certains bétons lourds et légers, une classe de masse volumique ou
masse volumique cible.
Exemple d’appellation d’un béton courant

BPS NF EN 206/CN C25/30 XC1/XC2 (F) Dmax 22,4 S3 Cl 0,40

Granularité Classe de teneur en


Conformité à la norme chlorures
européenne Classe
d’exposition Classe de
consistance

Classe de résistance à la
compression : NF EN 206/CN
fckcyl 25 / fckcub 30

Dans le cas où le ciment est spécifié ou pour un béton NF, la nature et la classe
du ciment complète la désignation du béton
Types de bétons

BPS NF EN 206/CN C25/30 XC1/XC2 (F) Dmax 22,4 S3 Cl 0,40


Types de spécification pour le béton


BPS : bétons à propriétés spécifiées

BCP : bétons à composition prescrite

BCPN : bétons à composition prescrite dans une norme

Bétons d'ingénierie :

BIPS : bétons d'ingénierie à propriétés spécifiées

BICP : bétons d'ingénierie à composition prescrite
Types de spécification pour le béton

 Béton à Propriétés Spécifiées (BPS) : béton pour lequel les


propriétés requises sont spécifiées au producteur
 le producteur est responsable de fournir un béton qui
satisfasse à ces propriétés.

 Béton à Composition Prescrite (BCP) : béton pour lequel la


composition du béton et les constituants à utiliser sont spécifiés au
producteur
 le producteur est responsable de fournir un béton qui respecte
cette composition prescrite.

 Béton à Composition Prescrite dans une Norme (BCPN) : béton à


composition prescrite dont la composition est définie dans une
norme applicable là où le béton est utilisé (cas de la norme NF
DTU 21 - Travaux de bâtiment - Exécution des ouvrages en
Bétons d’ingénierie
(NF EN 206/CN, NA.3.1.1.21)

Béton destiné à un ouvrage donné ou un ensemble d’ouvrages d’un


projet donné, dont la formulation résulte d’une étude préliminaire
réalisée sous la responsabilité du prescripteur avant le début de
l’opération de construction considérée et acceptée par le producteur
et l’utilisateur du béton.
(Le prescripteur peut être l’entreprise)

Fabrication soumise à un contrôle de conformité spécifique défini


dans le plan qualité de l’ouvrage et accepté par toutes les parties
concernées.

Couvre aussi les produits préfabriqués.


Classes de résistance

BPS NF EN 206/CN C25/30 XC1/XC2 (F) Dmax 22,4 S3 Cl 0,40


Résistance Caractéristique

Corps d’épreuve (éprouvettes)


Cylindriques / Cubiques
(§ NA 5.5.1.1)

16
15
15 11
10
10

32 22
15 10

Dmax  22,4 mm
avec coefficient correcteur
Classes d’exposition

BPS NF EN 206/CN C25/30 XC1/XC2 (F) Dmax 22,4 S3 Cl 0,40


Structure et propriétés du béton armé

Chlorures Sulfates
Pollution Chocs, Abrasion
Dioxyde de Cl- SO4
carbone Erosion
CO2 Fissure
Porosité
Attaque externe ouverte Porosité
ouverte
sur les armatures

Attaque externe
sur le béton seul
Porosité
fermée
Attaque interne
sur le béton seul
Armature
Classes d’exposition

X0 0 = 0 agression : pas d’attaque

Agressions XC C = Carbonatation : corrosion armatures

Courantes
XF F = Froid : gel dégel

XS S = Sels marins : corrosion armatures

Agressions XD D = sels Divers : corrosion armatures


Particulières
XA A = Attaques chimiques

Choix de la classe d’exposition Responsabilité du client-prescripteur


Classes d’exposition

XC C = Carbonatation : corrosion armatures

Agressions
sur les aciers XS S = Sels marins : corrosion armatures

XD D = sels Divers : corrosion armatures

Agressions XF F = Froid : gel dégel

sur les bétons XA A = Attaques chimiques


3- Corrosion induite par les chlorures ayant une origine autre que marine

XD1 Humidité modérée. Surfaces de béton exposées à des chloruresLes surfaces modérément humides exposées à des
transportés par voie aérienne. chlorures transportés par voie aérienne.

XD2 Humide, rarement sec. Piscines. Les piscines ou les parties exposées aux eaux
Éléments en béton exposés à des eauxindustrielles et contenant des chlorures.
industrielles contenant des chlorures.

XD3 Alternance d'humidité et de séchage. Éléments de ponts exposés à des projectionsLes parties d'ouvrages soumises à des projections
contenant des chlorures. fréquentes et très fréquentes contenant des chlorures, et
Chaussées. sous réserve d'absence de revêtement d'étanchéité
Dalles de parc de stationnement de véhicules. assurant la protection du béton. C'est le cas notamment
des parties supérieures des dalles et rampes de parcs de
stationnement de véhicules ne comportant pas de
revêtement pouvant assurer la protection du béton
pendant la durée de vie du projet.

XD1 : surfaces modérément humides exposées à des chlorures transportés par voie aérienne

XD2 : piscines ou parties exposées à des eaux industrielles contenant des chlorures

XD3 : parties d’ouvrages soumises à des projections fréquentes et très fréquentes et contenant des
chlorures, et sous réserve d’absence de revêtement d’étanchéité assurant la protection du béton
4- Corrosion induite par les chlorures présents dans l'eau de mer

XS1 Exposé à l'air véhiculant du sel marin, maisStructures sur ou à proximité d'une côte Les éléments de structures, non en contact avec l’eau de
pas en contact direct avec l'eau de mer. mer et non exposés aux embruns mais directement
exposés à l’air salin (ce sont des éléments situés à moins
de 1 km de la côte) (3).

XS2 Immergé en permanence Éléments de structures marines Les éléments de structures marines immergés en
permanence.
XS3 Zones de marnage, zones soumises à desÉléments de structures marines Les éléments de structures marines en zone de marnage
projections ou à des embruns. et/ou exposés aux embruns (ce sont en général ceux
situés à moins de 100 m de la côte) (3).

(3) : en cas de conditions particulières (telles que la topographie), les distances citées pourront être portées à 5 km pour la classe XS1 et à 500 m pour la classe XS3.

XS1 : éléments de structure non en contact avec l’eau de mer et non exposés aux embruns mais
directement exposés à l’air salin (< 1 km de la côte)

XS2 : éléments de structures marines immergées en permanence

XS3 : éléments de structures marines en zone de marnage et/ou exposés aux embruns (en général <
100 m de la côte)
5- Attaque gel/dégel avec ou sans agent de déverglaçage

XF1 Saturation modérée en eau, sans agent deSurfaces verticales de béton exposées à la pluieVoir carte des zones de gel en France (fiche thématique
déverglaçage. et au gel. 1.5) et fascicule de documentation FD P 18-326.

XF2 Saturation modérée en eau, avec agentsSurfaces verticales de béton des ouvrages
de déverglaçage. routiers exposées au gel et à l'air véhiculant desVoir carte des zones de salage en France (fiche
agents de déverglaçage. thématique 1.5).
XF3 Forte saturation en eau, sans agents deSurfaces horizontales de béton exposées à la
déverglaçage. pluie et au gel. A défaut de spécifications particulières, le tableau (4) ci-
dessous s'applique.
XF4 Forte saturation en eau, avec agents deRoutes et tabliers de ponts exposés au agents
déverglaçage ou eau de mer. de déverglaçage et surfaces de béton verticales
directement exposées aux projections d'agents
de déverglaçage et au gel.
Zones des structures marines soumises aux
projections et exposées au gel.

Tableau croisant niveau de gel et niveau de salage :

Aucun salage Salage peu fréquent Salage fréquent Salage très fréquent
NF EN 206/CN
Gel faible ou modéré XF1 XF1 XF2 XF2 a
Gel sévère XF3 XF3 XF4 XF4
a
à l'exception des chaussées béton et des éléments d'ouvrages d'art très exposés qui seront classés en XF4.
6- Attaques chimiques

XA1 Environnement à faible agressivité En complément du tableau 2 de la norme NF EN


chimique selon la norme NF EN 206/CN,Sols naturels et eau dans le sol 206/CN, il convient de se reporter au fascicule de
tableau 2 documentation FD P 18-011 « Bétons – Définitions et
classification des environnements chimiquement
agressifs – Recommandations pour la formulation des
bétons » dans le cas de risques d'attaque par des eaux
faiblement minéralisées ou par des milieux gazeux. En
outre, ce fascicule sert de référence pour le choix du
liant (ciment et addition) en fonction de la classe
d'exposition.
La détermination du degré d'acidité des sols selon
Baumann Gully doit être réalisée conformément à
l'annexe A du fascicule de documentation FD P 18-011.

Note 1 : pour les environnements agressifs dans les milieux industriels, une étude spécifique est nécessaire pour déterminer l'exposition du béton.

Note 2 : la seule imposition d'une classe XA ne permet pas de déterminer l'enrobage conformément à la norme NF EN 1992-1-1 et son annexe nationale.
Il convient de préciser les classes d'exposition retenues vis-à-vis des risques de corrosion des armatures (XS ou XD).
complété par FD P 18-011 - Béton - Définition et classification des
environnements chimiquement agressifs - Recommandations pour la
formulation des bétons
Classes d’exposition :
cas particulier du gel / dégel (fasc. 65)
Les classes d’exposition XF sont définies en fonction de l’intensité du
gel et de la fréquence de salage suivant le tableau NA.1 de la norme NF
EN 206/CN en intégrant, en outre, le degré d’exposition aux risques
d’écaillage liés à l’action des fondants.
Niveau de salage
Carte climatique : nb de jours de salage minimal à prévoir, sur la base
des seules données climatiques

si n = nbre de jours de salage


H1 : salage peu fréquent n ≤ 10
H2 : salage fréquent 10 ≤ n < 30
H3 et H4 : salage très fréquent n ≥ 30

ATTENTION :
Nécessité de rajouter les éléments
issus des politiques de salage prévues
Niveau de gel

cf. figure NA.2 NF EN 206/CN et FD P18-326


sévère :
plus de 10 jours par an avec t°C < -10°C


faible :
moins de 3 jours par an avec t°C < -5°C


modéré :
entre faible et sévère

nécessité de tenir compte


des micro-climats éventuels
(1) éléments très exposés aux risques d’écaillage :
surfaces horizontales soumises aux stagnations d’eau et aux projections directes de
sels de déverglaçage : corniches, solins d’ancrage des joints de chaussée,
longrines d’ancrage des dispositifs de retenue…

notion d’éléments très exposés :


- concerne les risques d’écaillage liés aux fondants,
- distincte de celle d’éléments directement soumis aux sels de déverglacage de la
norme NF EN 1992-2 (risques de corrosion).
(2) conformément à la norme NF EN 206/CN, les bétons des parties d'ouvrage soumises à la
classe d'exposition XF2 peuvent être formulés de 2 façons :
- avec une teneur en air occlus > 4 % ;
- avec une teneur en air occlus < 4 % et les spécifications correspondant à la classe
d’exposition XD3 (favorable à la protection des armatures).

Dans le cas des ouvrages d’art, on appliquera les spécifications correspondant à la classe
XD3 et on ne spécifiera une teneur en air > 4 % associée à une exigence de teneur en liant
équivalent > 370 kg/m3 (Dmax 20 mm) que pour les éléments très exposés aux risques
Notes du Fascicule 65

Ces dispositions limitent le recours à des bétons avec air entraîné aux parties
d’ouvrages d’art très exposées au risque d’écaillage qui relèvent, en zone de gel
modéré, des prescriptions des classes XF2 ou XF4 respectivement, selon le
niveau de salage fréquent ou très fréquent.

Autres parties d’ouvrages d’art situées en zone de gel modéré et salage fréquent
ou très fréquent relevant des prescriptions correspondantes à la classe XF2 :
le fait d’appliquer les spécifications correspondantes à la classe XD3 revient à
privilégier l’utilisation d’un béton sans air entraîné ce qui est favorable à la
protection des armatures (meilleure résistance à la pénétration des chlorures).
Calcul des enrobages

tous les éléments très exposés : XD3

éléments peu exposés en gel modéré soumis à salage très


fréquent : XD2
a) classes XF3 et XF4 : granulats non gélifs au sens de la NF P 18-545.

classes XF3 et XF4 : spécifications complémentaires relatives aux bétons


de type G ou G+S à respecter si exigées au marché
Utilisation des tableaux de l’EFB
Exemple des tableaux dédiés aux OA Béton

5 tableaux :

- ouvrages situés à moins de 100 m (ou à moins de 500 m selon la


topographie) de la côte (risque d’exposition aux embruns)

- ouvrages situés à moins de 1 km (ou à moins de 5 km selon la


topographie) de la côte (risque d’exposition à l’air véhiculant des
sels marins)

- ouvrages situés à l’intérieur des terres en zones de gel faible ou


modéré

- ouvrages situés à l’intérieur des terres en zones de gel sévère

- prévention de la réaction sulfatique interne


Hypothèses

L’appréciation du salage se fait par rapport à la voie franchie sauf :

- pour les dalles de transition, solins de joints de dilatation,


barrières de sécurité en béton, longrines d’ancrage, massifs
d’ancrage d’équipements et garde-corps en béton où on l’apprécie
par rapport à la voie portée

- pour les corniches et corniches caniveaux où on l’apprécie à la


fois par rapport à la vie portée et à la voie franchie

Les parties extérieures d’ouvrages situées à moins de 6 m


(horizontalement et verticalement) d’une chaussée salée sont
réputées exposées ou très exposées aux projections de sels de
déverglaçage, selon la fréquence du salage, vis-à-vis du risque
de corrosion des armatures.
Classes d’exposition liées aux recommandations de gonflement
interne des bétons
(FDP 18454 et Recommandations RSI)
RAG : FD P 18 464
RSI : Recommandations LCPC
Classes de consistance
(NF EN 206/CN)

BPS NF EN 206/CN C25/30 XC1/XC2 (F) Dmax 22,4 S3 Cl 0,40


L'essai d'affaissement au
cône d'Abrams (slump test) Tableau 3 de la norme
NF EN 206/CN
NF EN 12 350-2
Affaissement
Classe
(mm)

S1 De 10 à 40
S2 De 50 à 90
S3 De 100 à 150
S4 De 160 à 210
S5 ≥ 220
L'essai d'étalement à la table
à chocs
NF EN 12 350-5

Tableau 5 de la norme
NF EN 206/CN
Etalement
Classe
(mm)

F1 ≤ 340
F2 De 350 à 410
F3 De 420 à 480
F4 De 490 à 550
F5 De 560 à 620
F6 ≥ 630
L'essai d'étalement au cône
d’Abrams
NF EN 12 350-8

Tableau 6 de la norme
NF EN 206/CN
Etalement au cône d’Abrams
Classe
(mm)

SF1 De 550 à 650


SF2 De 660 à 750
SF3 De 760 à 850
L'essai d’aptitude à
l’écoulement à la boîte en L
NF EN 12 350-10 Tableau 9 de la norme
NF EN 206/CN
Classe Aptitude à l’écoulement

PL1 ≥ 0,80 avec 2 armatures


PL2 ≥ 0,80 avec 3 armatures
L'essai de stabilité au tamis
NF EN 12 350-11

Tableau 11 de la norme
NF EN 206/CN
Classe Pourcentage de laitance (%)

SR1 ≤ 20
SR2 ≤ 15

P laitance x 100
----------------------
P échantillon

120 ± 5 sec.
Classes de chlorures

BPS NF EN 206/CN C25/30 XC1/XC2 (F) Dmax 22,4 S3 Cl 0,40


Classes de chlorures

Utilisation du béton Classe de Teneur maximale en


chlorures Cl- rapportée à la
masse de ciment (***)
Ne contenant ni armatures en acier Cl 1,0 1,0 %
ni pièces métalliques noyées (à
l’exception des pièces de levage
résistant à la corrosion)
Contenant des armatures en acier ou des Cl 0,20 0,20 %
pièces métalliques noyées
En France (*)  Cl 0,40 0,40 %

Contenant des armatures de Cl 0,10 0,10 %


précontrainte en acier
En France (**)  Cl 0,20 0,20 %

(*) En France : Cl 0,65 avec les bétons avec CEM III


(**) En France : Cl 0,15 pour la précontrainte par pré-tension (fasc. 65)
(***) à la masse totale ciment + additions considérées si utilisation Leq
Adjuvants chlorés interdits pour BA et BP
Classes de chlorures
Liant équivalent
Liant équivalent = C + k.A

Notations :
C = quantité de ciment par m3 de béton (en kg/m3),
A = quantité d’addition par m3 de béton (en kg/m3),
K = coeff. de prise en compte de l’addition considérée,

Soit k.A = quantité d’addition par m3 prise en compte dans le liant équivalent (en kg/m3).

Ciments autorisés pour le concept de liants équivalent :


- CEM I 42,5 N ; CEM I 42,5 R ; CEM I 52,5 N ; CEM I 52,5 R
- CEM II/A 42,5 N ; CEM II/A 42,5 R ; CEM II/A 52,5 N ; CEM II/A 52,5 R.

Calcul avec UN seul ciment et UNE seule addition.


Dénomination de l’addition Valeur du coefficient k Condition supplémentaire

Additions de type II
0,60 si i28 ≥ 0,83 et i90 ≥ 0,95
Cendres volantes
0,50 si i28 ≥ 0,80 et i90 ≥ 0,90

0,40 sans objet


si dans les expositions XA :
Eeff/Liant éq ≤ 0,45 et C ≥ 295 kg/m3
2,00
Fumée de silice si dans les autres expositions :
Eeff/Liant éq ≤ 0,45 et C ≥ 280 kg/m3
1,00 dans les autres cas
ou sur prescription particulière
Laitiers vitrifiés moulus de haut-fourneau 0,90 si i7 ≥ 0,65 et i28 ≥ 0,85 (classes A et B)

0,60 sans objet (classe C)

Métakaolin de type A 1,00 sans objet


Addition de type I
Additions calcaires 0,25 sans objet
Additions silliceuses de minéralogie Qz 0,25 sans objet
Toutes additions
quantités d’additions dépassant les valeurs du tableau 0,00
NA.F.1 ou NA.F.2 et pour les autres ciments ou autres
additions que ceux cités au NA.5.2.5.2.1
Liant équivalent = C + k.A

Taux de substitution du ciment par une addition : rapport A/(A+C),

valeur ≤ limites maximales NF EN 206/CN.


Liant équivalent / dosage mini.

Léq mini est donné pour un Dmax = 20 mm.

Si diamètre différent, adapter la teneur minimale en liant équivalent (NF EN 206/CN) :



D ≤ 12,5 : + 10 %

D = 14 : + 7,5 %

D = 16 : + 5 %

D = 22,4 : - 2,5 %

D ≥ 31,5 : - 10 %
Appellation des ciments

BPS NF EN 206/CN C25/30 XC1/XC2 (F) Dmax 22,4 S3 Cl 0,40

+ Désignation d’un ciment


Principaux constituants du ciment

- Clinker Portland (K)


- Laitier granulé de haut fourneau (S)
- Pouzzolane naturelle (P) ou naturelle calcinée (Q)
- Cendre volante siliceuse (V) ou calcique (W)
- Schiste calciné (T)
- Calcaire (L ou LL, fonction de la teneur en carbone
organique)
- Fumée de silice (D)
- Sulfate de calcium (gypse = régulateur de prise)
- Additifs

56
57
Exigences mécaniques

Les exigences mécaniques (déterminée selon l'EN 196-1) concernent :


- la résistance courante à la compression à 28 jours qui permet
de classer le ciment considéré en trois classes :
– classe 32,5

– classe 42,5

– classe 52,5

- la résistance à court terme donnée à 2 ou 7 jours définie par


trois classes :
– ordinaire, notée N
– élevée, notée R
– faible, notée L, uniquement applicable aux ciments CEM III.

58
Exigences physiques
Les exigences physiques, chimiques et de durabilité concernent les
propriétés suivantes :
- le temps de début de prise (selon l'EN 196-3)
- la stabilité ou expansion (selon l'EN 196-3)
- la chaleur d'hydratation à 7 jours ou 41 h (selon l'EN 196-8 ou
9) – ne devant pas dépasser 270 J/g pour que le ciment soit
considéré comme à faible chaleur d'hydratation, notée LH,
- la résistance aux sulfates notée SR ne s’appliquant qu’aux
CEM I, CEM III/B ou CEM III/C et AU CEM IV
Fonction de la teneur en aluminates tricalciques (C3A) du
clinker, plusieurs appellations sont possibles :
– SR 0, SR 3, SR 5 pour les CEM I (teneur en C A = 0, ≤ 3 ou
3
≤ 5 %),
– SR pour les CEM III/B et C (aucune exigence concernant la

teneur en C3A),
– SR pour les CEM IV/A et B (teneur en C3A ≤ 9 %)

59
Désignation normalisée CE

 la notation du type de ciment spécifiée dans le tableau 1 (CEM I,


II, III, IV ou V),
 suivi des nombres 32,5 ; 42,5 ou 52,5 indiquant la classe de
résistance,
 la classe de résistance à court terme désigné par les lettres N, R
ou L,
 les ciments courants résistants aux sulfates doivent en plus être
identifiés par la notation SR,
 et ceux à faible chaleur d'hydratation doivent en plus être identifiés
par la notation LH.

60
Désignation normalisée CE (exemples)

- CEM I 42,5 R CE
- CEM I 42,5 R SR3 CE
- CEM II /A-L 32,5 N CE
- CEM II /B-M (S-L) 32,5 R CE
- CEM III /B 32,5 N LH/SR CE
- CEM III /C 32,5 L LH/SR CE
- CEM IV /A (P) 32,5 N SR CE
- CEM V /A (S-V) 32,5 N CE

Famille de Classe de composition et Classe de Résistance Caractéristiques Marquage


ciment courant Nature des constituants Courante et à court Complémentaires CE
secondaires terme CE

61
Marquage NF

Dans son référentiel de certification, en plus de la norme NF EN 197-1


pour les ciments courants, la marque NF002-LH (Liants Hydrauliques) a
des exigences complémentaires et impose le respect des normes
suivantes :
- NF P 15-317 (septembre 2006) - Ciments pour travaux à la
mer PM
- NF P 15-318 (septembre 2006) - Ciments à teneur en sulfures
limitée pour béton précontraint CP (1 ou 2)
- NF P 15-319 (janvier 2014) - Ciments pour travaux en eaux à
haute teneur en sulfates ES (seulement pour les CEM II, les
CEM III/A et les CEM V non concernés par la classe SR
définie dans la NF EN 197-1)
- NF P 15-302 (septembre 2006) - Ciments à usage tropical

62
Désignation normalisée NF (exemples)

- CEM I 42,5 R CE PM-CP2 NF


- CEM I 42,5 R SR3 CE NF
- CEM II/A-L 32,5 N CE NF
- CEM II/B-M (S-L) 32,5 R CE NF
- CEM III/B 32,5 N LH/SR CE PM-CP1 NF
- CEM III/C 32,5 L LH/SR CE PM NF
- CEM IV/A (P) 32,5 N SR CE NF
- CEM V/A (S-V) 32,5 N CE PM-ES NF

Marquage CE Caractéristiques complémentaires


et Marquage NF

63
Merci pour votre attention

Benoît CLEMENT, CEREMA / DTer Centre-Est


Département Laboratoire d’Autun

25 et 26 septembre 2017

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