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Planche BOAZ
Planche BOAZ
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La Kabbale nous révèle que les colonnes Jakin et Boaz sont non
seulement celles du temple de Salomon, mais aussi et surtout
celles de l'Arbre de vie. L'idée kabbalistique de l'Arbre de vie a
été développée vers le 5ème siècle avec le Sepher Yezirah. Dans
l'Arbre de vie ci-contre, on observe que se dresse une colonne
entre Jakin et Boaz, avec cette troisième, qui est invisible ... Pour
les kabbalistes, bien avant que l'humanité ne soit divisée et
fragmentée en de multiples entités, existait l'Unité, sous la forme
d'un être primordial qui selon les différentes religions ou
philosophies prend le nom d'Androgyne, Hermaphrodite ou
Adam Kadmon. Cette 3ème colonne ou colonne du Milieu,
possédant une fonction essentielle : nous permettre un retour à l'équilibre et à
l'Unité. Appelé aussi colonne de l'harmonie, ce pilier invisible à nos yeux, mais
pourtant bien présent, nous chante un message multi millénaire, celui de
l'amour universel…
Du point de vue kabbalistique, le Temple contient les dix émanations de Dieu qui
ont surgi au moment de la création, et que l’on appelle Séphiroth. Ces
émanations figurent l’Homme Primordial, et leur complétude confirme que le
Temple représente l’Homme. Chacune d’entre elles correspond à une qualité
essentielle : couronne (Lumière), sagesse, intelligence, amour (Grâce), rigueur
(Justice), beauté, victoire, gloire, fondation, royaume (Terre).
Pourquoi deux colonnes ?
C’est la conception décrite par le poète grec Hésiode d’Atlas soutenant le ciel
aux confins occidentaux du monde connu (la « mare nostrum »). C’est aussi
celles d’Héraclès, qui indiquent les limites de la conquête du héros.
Attardons-nous sur les deux significations des deux colonnes distinctes
Jakin signifie « il rend stable », Boaz signifie « en lui la force ».
Mais qui est Boaz ?
Boaz ou Booz, de l'hébreu ( בעזbō`az) « en lui (est) la force », est un personnage
du livre de Ruth, qui fait partie de la Bible. Sa retranscription dans la Bible
grecque des Septante est Βοόζ, ce qui explique qu'il a longtemps été retranscrit
"Booz" en français. D'après le livre de Ruth et le premier livre des Chroniques, il
est un fils de Salmôn ; dans l'Évangile selon Matthieu, il est ajouté que sa mère
est Rahab. ( Extrait WIKIPEDIA)
Le père : Salmon ou Shalmon (hébreu שלְ מֹון,ַׂ grec σαλμων) (né vers 1533 av. J.-
C.) est un ancêtre de David dans la tribu de Juda et un membre de la première
génération d'Israélites à traverser le Jourdain.
La Mère : Elle fait partie des cinq femmes dont le nom apparait dans
la généalogie de Jésus au début de l'Évangile selon Matthieu,
avec Tamar, Ruth, Bethsabée et Marie. Ce texte fait de Rahab la femme
de Salmôn et la mère de Boaz, figurant à ce titre parmi les ancêtres des
rois davidiques, donc de Jésus.
L’évangile Selon Matthieu dit je cite Salmon engendra Boaz de Rahab ; Boaz
engendra Obed de Ruth, si on approfondi les cherches symboliques dans les
textes sacrés, la génération suivante donnera Obed de Ruth eut pour fils IsaÏ ,
Isaï eut David . Le roi David eu Salomon.
Il faudra 14 générations depuis Abraham fils premier Homme connut à la
descendance présumée de Jésus-Christ. Boaz est un parent présumé dans la
généalogie encore une fois tirée peut etre par les cheveux du Christ lui-même.
Il est le père du Roi David et le grand-père de Salomon
Une interprétation linguistique
Même si on peut faire de l’interprétation quelque peu tiré par les cheveux si je
puis dire mais comme ici tout est symbole on peut s’attarder à jouer avec les
mots, les déformer, les inverser.
Ainsi on obtient en inversant certaines lettres des deux colonnes NiKai pour
Jakin, et ZaoB pour Boaz. Dans la tradition linguistique sémitique, seulement les
consonnes ont une importance, les voyelles pouvant être même omises.
De cette interprétation il faut retenir de ces noms : pour Jakin, NK, Nun et Caph
signifiant « le coït », l’acte sexuel et générateur. Pour Boaz, ZB, Zaïn et Béith
signifiant l’organe fécondateur, « le phallus ». (cf Jules Boucher, LA
SYMBOLIQUE MACONNIQUE).
Que peut-on dire ?
L’initiale de Boaz est Beth, qui a deux pour valeur numérique, et informe l’initié
qu’il est encore loin de l’idéal maçonnique la Pierre Cubique.
Boaz, dans la complexité de l’étymologie hébraïque, regroupe les notions de plan
d’une maison, d’intérieur, mais aussi de source profonde, de semence et d’œil
de la providence, il évoque l’intention divine, ou, sur le plan humain, la descente
en soi, l’introspection.
Les deux colonnes sont assez représentatives du symbole sexuel et de
fécondations. L’un représentant le masculin et l’autre l’acte sexuel
Boaz étant le Féminin la lettre Béith symbolise la maison, le réceptacle de la
force créatrice Jod.
Jakin le Masculin, Le Jod, dixième Lettre-Force de l’alphabet sacré hébraïque,
représente un retour à l’Unité ; il est en quelque sorte un Aleph אintériorisé. La
colonne Jakin correspond à Netzah et Boaz à Hod, formant une triade avec
Jésod, qui est considérée par les kabbalistes comme l’élément générateur et
fécondant.
L’union des deux forment une colonne invisible celle de l’Harmonie, un
équilibre du monde Humain et de l’Arbre de la Vie, le séphiroth.
Pour créer cet équilibre, le futur maçon devra passer par la première épreuve
celle de la Terre et de le Mort, celle du cabinet de réflexion, étape transitoire
pour mourir en qualité de profane et de naitre en la colonne Jakin auquel il
devra passer les différentes épreuves et naître apprenti.e Franc-maçon.
Le chemin initiatique passera par son apprentissage par le silence,
l’observation, la faible lumière, le travail sur sa pierre brute. Il devra apprendre
à maitriser ses passions, ses désirs, ses travers, une quête de l’harmonie, du
libre arbitre.
Jakin et Boaz c’est le Ying-Yang. Le bien-le Mal.
Le Masculin, le Féminin, La vie, La Mort.
Les colonnes d’Airain donneront naissance à la Beauté, forgée par la Force et
guidée par la Sagesse pour le maçon tous le long de son chemin de vie.
A savoir si c’est volontaire ou réel ? il n’y a qu’un pas dans l’égrégore et laisser
cours non seulement à son ressenti des symboles mais se rattacher aux rites et
aux mythes bibliques …. Est-ce que le mythe est important dans le symbolisme
maçonnique, il n’y a qu’un pas à franchir … et conclure de manière quasi
incertaine . Dans chaque mythe réside une part de vérité .. Laquelle devrions-
nous croire ? J’ai dit !