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REPUBLIQUE DE MADAGASCAR

TANINDRAZANA – FAHAFAHANA – FANDROSOANA


MINISTERE DE LA JUSTICE

1000 TEXTES
mis à jour au 01 janvier 2005

CONCURRENCE ET CONSOMMATION

1 Concurrence

2 Consommation

2.1 Normalisation et certification des produits


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N : LOI N° 2000 - 018 DU 2 OCTOBRE 2000


RELATIVE A LA FABRICATION DES BOISSONS
(J.O. n° 2665 du 9.10.2000 p. 3546 )

Article premier - En raison des risques soit Andininy voalohany - Noho ny loza mety
pour la santé, soit pour la salubrité publique, soit hitranga na ho an’ny fahasalamana, na ho an’ny
pour l’agriculture, soit pour la protection de la fahasalamana amam-pahadiovan’ny vahoaka, na
nature et de l’environnement, soit pour la ho an’ny fambolena, na ho an’ny fiarovana ny
conservation des sites et des monuments et soit zava-boahary sy ny tontolo iainana, na ho an’ny
pour la commodité du voisinage, toute création fikajiana ny toerana sy ny tsangam-bato ary na ho
d’une installation de production ou de mise en an’ny fanatsarana ny fiaraha-monina, izay rehetra
bouteille d’une boisson est soumise à une mety ho fanorenana toerana famokarana na
autorisation préalable du Ministre chargé de la fanaovana anaty tavoahangy ny zava-pisotro dia
santé. mila ny fankatoavana mialoha avy amin’ny
Minisitra miandraikitra ny Fahasalamana.
Cette autorisation n’exclut pas les autres Io fankatoavana io dia tsy manaisotra ny
dispositions relatives aux procédures de fepetra hafa mikasika ny famokarana, ny fepetra
fabrication, aux conditions de mise en momba ny fanjifana, ny fisakanana amin’ny fitaka
consommation, à la répression des fraudes dans la eo amin’ny fanamboarana sy ny fivarotana ny
fabrication et la vente des marchandises et des entana sy ny momba ny hosoka amin’ny zava-
falsifications des denrées alimentaires et des pihinana sy ny vokatry ny fambolena.
produits agricoles.

Art. 2 - Les modalités d’application de la And. 2 - Ny fombafomba fampiharana ity


présente loi sont fixées par décrets. lalàna ity dia feran’ny didim-panjakana.

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LOI N° 97-024 du 14 août 1997


portant régime national de la normalisation et de la certification des produits,
biens et services (J.O. n°2456 du 29.9.97 p.1986)

TITRE PREMIER :
CHAMP D’APPLICATION, DEFINITION.

Article premier. - Entrent dans le champ d’application de la présente loi toutes les mesures
tendant organiser la normalisation et certification des produits, biens et services Madagascar.

Art. 2. Au sens de la présente loi, on entend par :


- Normalisation : Toute activité ayant pour objet de fournir tout document de référence
comportant des solutions des problèmes techniques, commerciaux, de sécurité et d’hygiène
concernant les produits, biens et services et qui se posent de façon répétée dans les relations
entre partenaires économiques, scientifiques, techniques et sociaux.
- Norme: Toute spécification technique accessible au public, établie avec la coopération et le
consensus de toutes les parties intéressées, fondée sur les résultats conjugues de la science,
de la technologie et de l’expérience, visant l’avantage optimal de communauté dans son
ensemble.
- Norme expérimentale : norme pouvant être utilisée par le public pendant une durée variable
suivant les produits, biens et services, avant son adoption comme norme nationale
homologuée.
- Norme homologuée : norme publiée au Journal Officiel de la République de Madagascar et
mise la disposition du public.
- Certificat de qualification : constitue un certificat de qualification, quelle que soit la
dénomination qui lui est donnée, toute inscription, tout signe distinctif, tout titre attestant qu’un
produit, bien ou service, entrant dans le circuit commercial répond une norme nationale
homologuée ou une réglementation nationale, selon un contrôle distinct du fabricant, de
l’importateur ou du vendeur.

TITRE II :
DE LA NORMALISATION.

Art. 3. Le Ministre chargé du Commerce assure la cohésion de la politique de normalisation des


produits, biens et services.
Il représente les intérêts malgaches devant les instances internationales de normalisation.
En accord avec les autres Ministres intéressés :
a. Il fixe les directives générales en matière de normalisation ;
b. Il supervise les travaux du Conseil national de normalisation ;
c. Il édicte les normes valables au niveau national ;
d. Il exerce les contrôles de l’application des normes et statut sur les demandes de disposition
aux dites normes.

Art. 4. Il sera créé un Conseil national de normalisation placé sous tutelle du Ministre chargé du
Commerce, ayant les missions suivantes :
a. le recensement et l’analyse des besoins en normes des différents secteurs de l’économie
nationale ;
b. la coordination des travaux de normalisation ;
c. la centralisation et l’examen des projets de norme et des propositions d’homologation des
normes ;
d. L’établissement du programme annuel de travaux de normalisation, qui doit tenir compte des
priorités nationales exprimées notamment dans les programmes d’investissement public.

Art. 5. L’organisation, la composition et le fonctionnement du Conseil national de normalisation


seront fixés par décret.

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La Direction de la qualité et de la normalisation auprès du ministère chargé du Commerce


assure le secrétariat général du conseil.

Art. 6. Tout organisme, doté ou non de personnalité juridique, pouvant justifier de sa capacité
technique animer des travaux de normalisation dans un secteur donné, peut être agréé par le
Conseil national de normalisation comme centre d’études de normalisation.
Cet agrément fixe le champ de compétence du centre d’études ainsi constitué.

Art. 7. Une norme nationale homologuée peut être rendue obligatoire par décret, sur rapport du
Ministre chargé du Commerce et, le cas échéant, des autres Ministres concernés, dès lors qu’elle
touche l’ordre public, la protection de la santé et la vie des personnes et des animaux, la
préservation de l’environnement, la protection du patrimoine nationale ayant une valeur artistique,
culturelle, historique ou archéologique, ou des exigences impératives tendant l’efficacité des
contrôles fiscaux, la loyauté des transactions commerciales et la défense des consommateurs.

Art. 8. En cas de difficulté dans l’application des normes visées l’article 7 ci-dessus, celle-ci
seront soumises la libre appréciation du Ministre chargé du Commerce.

TITRE III :
DE LA CERTIFICATION.

Art. 9. La conformité au norme ou une réglementation nationale est attestée, la demande du


producteur, par l’apposition d’un certificat de qualification dénommée marque nationale
MALAGASY avec, le cas échéant un signe distinctif accordé par le Conseil national de
normalisation.
Le bénéfice de cette marque est réservé aux produits, biens et services pour lesquels les
dispositions prévues cet égard par décret prévu l’article 5 ci-dessus ont été respectées.

Art. 10. La certification de qualification pourra être rendue obligatoire en application d’une
norme nationale homologuée ou d’une réglementation nationale, par arrêté pris par le Ministre
chargé du Commerce et, le cas échéant, par les autres Ministres concernés après avis du Conseil
national de normalisation.

Art. 11. La marque nationale MALAGASY et son signe distinctif sont déposés l’organisation
mondiale de la propriété intellectuelle par le Ministre chargé du Commerce dans les conditions
fixées par la législation instituant un régime de protection de la propriété industrielle Madagascar et
notamment la réglementation en vigueur sur les marques de fabrique, de Commerce ou de
Service.
L’apposition de la marque nationale MALAGASY et de son signe distinctif est faite par les
producteurs conformément aux règles prescrites cet effet par le décret d’application prévu l’article
5 ci-dessus.

TITRE IV :
DES INFRACTIONS, PENALITES ET CONSTATATION.

Art. 12. Sans préjudice des peines prévues par les codes pénales, et notamment en son article
405, alinéa premier, sera puni d’un emprisonnement d’un (1) mois au moins trois(3) ans au plus et
d’une amende de 100.000 Fmg au moins 10.000.000Fmg au plus, ou de l’une de ces deux peines
seulement quiconque aura :
- délivre, utilise ou tente d’utiliser un certificat de qualification en contravention avec les
dispositions de la présente loi ;
- fait croire ou tenter de faire croire forcement, notamment par l’utilisation d’un mode de
présentation prêtant confusion, qu’un produit, biens ou services bénéficie d’un certificat de
qualification ;

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- fait croire ou tenter de faire croire tort qu’un produit, bien ou service, est garanti par l’Etat ou un
organisme public.

Nonobstant les peines prévues ci-dessus, toute infraction aux dispositions prises en application
de l’article 9 peut entraîner le retrait du bénéficié de la marque et la saisie des produits, biens et
services en cause.

Art. 13. Outre les fonctionnaires des corps spécialisés prévus l’article 15, sont qualifiés pour
procéder la recherche et la constatation des infractions aux dispositions de la présente loi et des
textes réglementaires pris pour son application :
- Les agents de la Direction chargée de la qualité et de la normalisation et de Direction chargée
de la concurrence et de la consommation, ayant au moins, le grade de contrôleur ;
- Les agents proposés par les ministères concernés spécialement commissionnés cet effet par
décision du Ministre chargé du Commerce.
Ces fonctionnaires et agents disposent des pouvoirs par les textes législatifs et réglementaires
en vigueur.

TITRE V :
DISPOSITION FINANCIERE.

Art. 14. conformément la loi n° 63- 015 du 15 juillet 1963 portant disposition générale sur les
finances publiques et ses modificatifs, il est perdu pour la vente des normes pour les procédures et
travaux de normalisation et de certification, des redevances dont le montant, les modalités de
perception, d’attribution et d’utilisation sont fixées par voie réglementaire.

TITRE VI :
DISPOSITIONS DIVERSES.

Art. 15. Pour la mise en œuvre de la présente loi, il sera créé un corps des cadres et agent de
l’Etat chargé de la normalisation et de la certification des produits, biens et services, dont le statut
sera fixé par décret.

Art. 16. Toutes dispositions contraires celles de la présente loi sont et demeurent abrogées.

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Arrêté n°9334/99 Didim-pitondrana laharana faha-9334/99


du 10 septembre 1999 ny 10 septambra 1999

portant renouvellement de l'accréditation d'un anavaozana ny fanendrena antokon-draharaha iray


organisme de contrôle et de certification en mpanara-maso sy mpanamarina mikasika ny
matière d'agriculture biologique fambolena biolozika (idem)
(J.O n°2607 du 01.11.99, p. 2715 )

Article premier. - L'agrément accordé à la Société Andininy voalohany - Ny fankatoavana nomena sy


ECOCERT. ayant son siège 75, voie du Toec, Sosaity ECOCERT izay manana ny foibeny ao amin'ny
Toulouse ( France ) en qualité d'organisme de 75 voie du Toec, Toulouse ( France à) ho mpanara-maso
contrôle et de certification en matière d'agriculture sy mpanamarina mikasika ny fambolena biolojika araka
biologique, par l'arrêté n° 2429/93 du 28 mai 1993 ny didim-pitondrana laharana faha-2429/93 tamin'ny 28
susvisé est renouvelé pour une période de trois ans. mey 1993, voalaza etsy ambony dia havaozina
mandritry ny telo taona.

Art.2.- La Société ECOCERT est autorisée à ouvrir And 2 - Ny Sosaiety ECOCERT dia omen-dalana
une représentation à Madagascar, chargée de hanokatra masoivoho eto Madagasikara , miandraikitra
conduire en son nom les inspections sur le territoire ny fanaovana amin'ny anarany ny fisafoan-draharaha eto
de la République de Madagascar, et d'une façon amin'ny tanin'ny Repoblikan'i Madagasikara , sy
générale d'assumer les obligations de la Société hisahana amin'ny ankapobeny ny adidy
ECOCERT vis-à-vis de lis et règlements nationaux. aman'andraikitry ny Sosaiety ECOCERT manoloana ny
lalàna sy ny didy amam-pitsipika eto amin'ny firenena .

Art.3.- Les interventions de la Société ECOCERT And 3 - Ny fisahanan-draharaha ataon'ny Sosaiety


devront être menées dans le cadre des principes ECOCERT dia tsy maintsy atao ao anatin'ny sehatra
généraux définis dans les normes internationales sur ankapobe voafaritra ao amin'ny fenitra iraisam-pirenena
l'assurance de la qualité d'une part, et dans le respect momba ny fiantohana ny fahatsarana andaniny, ary ao
des réglementations en vigueur dans les pays anatin'ny fanajana ny didy aman-dalàna manan-kery any
importateurs en ce qui concerne l'admission et la amin'ireo firenena mpanafatra entana mikasika ny
commercialisation des produits de l'agriculture fampidirana sy ny fivarotana ireo vokatry ny fambolena
biologique d'autre part. biolojika ankilany
A ce titre, elle évalue les systèmes d'assurance de la Amin'izany , dia izy no manombatombana ny rafitra
qualité quant au suivi des référentiels techniques, fiantohana ny fahatsarana ny amin'ny fizohiana ny
gère les licences, s'assure de la conformité des fanondroana ara-teknika , mitantana ny fanomezan-
produit concernés aux exigences des réglementations dalàna , miantoka ny fifanarahan'ny vokatra voakasika
sur l'agriculture biologique et le cas échéant d'autres amin'ny zava-takian'ny didy amam-pitsipika mikasika
normes applicables, en procédant aux vérifications et ny fambolena biolojika ary raha ilaina amin'ny fenitra
essais appropriés, et est habilitée à délivrer les hafa fampihatra amin'ny fanaovana fanamarinana sy
certificats de conformité correspondants. fanandramana mifandraika amin'izany, ary afaka
manome taratasy fanamarinana mitovy sy mifanandrify
amin'izany.

Art.4.- La Société ECOCERT est tenue de produire And.4.- Ny Sosaiety ECOCERT dia tsy maintsy
au ministère du Commerce et de la Consommation ( manome ny minisiteran'ny Varotra sy ny Fanjifana (
Direction de la Normalisation et de la Qualité à des Foibem-pitondrana ny fampanaraham-penitra sy ny
rapports périodiques, au moins annuels, d'activités, fahatsarana à ny tatitra isam-bnanim-potoana
faisant ressortir entre autres; farafaharatsiny isan-taona, momba ny asany izay
mampisongadina indrindra:
- la gestion des licences, assortie des référentiels - ny fitantarana ny fanomezan-dalàna mifanaraka
techniques y afférents; amin'ny fanondroana ara-tekinika mifandraika
amin'izany;
- les opérations d'inspection et d'essais effectués; - ny raharaham-pisafoana sy fanandramana natao;
- les certificats de conformité délivrés et leurs - ny taratasy fanamarihana mitovy nomena sy ireo
bénéficiaires par produits. nahazo izany isaky ny vokatra.
De la même façon, elle doit , sans porter atteinte à la Toy izany ihany koa, raha toa tsy manohintohina ny
confidentialité des données qu'elle pourrait détenir, tsiambaratelon'ny zava-pantatra izay mety ho tanany,
répondre aux demandes du public en ce qui concerne dia tsy maintsy mamaly ny fangatahan'ny olona izy
l'agriculture biologique. mikasika ny fambolena biolojika.

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Arrêté interministériel n° 4911/99-MCC du 12 mai 1999


fixant la norme malagasy sur la vanille

Article premier - Le présent arrêté définit la Andininy voalohany - Izao didim-pitondrana izao no
norme malagasy sur la vanille telle qu'elle figure manoritra ny fenitra malagasy momba ny lavanila araka
en annexe A. ny tovana A.

Art. 2 - Toutes dispositions antérieures And. 2 - Foanana ary dia foana ny fepetra rehetra teo
contraires à la présente norme sont et demeures aloha mifanohitra amin'izao fanaraham-penitra izao.
abrogées.

1 - OBJET
La présente norme a pour objet de fixer les spécifications de la vanille appartenant aux espèces Vanilla
fragans (Salisbury Ames)
Vanilla planifolia andrews ainsi qu'à certaines formes de vanille issues de graines et éventuellement
hybrides de Vanilla Fragons (Salisbury Ames).

2 - D0MAINE D'APPLICATION
La présente norme s'applique à la vanille préparée, présentée gousses en vrac, à bout coupé, en cuts et
en poudre, destinée à la commercialisation. Elle ne s'applique pas aux extraits de vanille.

3 - DÉFINITIONS
Gosse (ou crochet) : extrémité pédonculaire de la gousse de vanille.
Filets rouges fines raies longitudinales de couleur brune rougeâtre.
Grousse de vanille: terme commercial désignant le fruit entier non, botaniquement une capsule de
vanillier;
Marque :Bourrelet cicatriciel de couleur brunâtre dû à l’application sur la gousse d'un poinçon spécial.
Rague (ou galle) : cicatrice en relief de teinte différente de le de la. gousse elle-même, à l'exception de
la marque.
Tache : accident localisé donnant une coloration ou un éclat différent de l'aspect normal.
Talon : extrémité de la gousse de vanille opposée à la crosse.
Vanille boisée vanille fortement desséchée, rigide et cassante sentant des filets rougeâtre souvent non
uniformes.
Vanille créosotée : vanille exhalant une odeur caractéristique créosote.
Vanille dite " escargotée": vanille portant des cicatrices déprimées, de cases diverses, classées
commercialement parmi les ragues (ou galles).
Vanille dite "mitée" : vanille parasitée principalement par des acariens.
Vanille dite "poiquée" : vanille portant des cloques. Vanille fendue : gousse partiellement ouverte dans le
sens longitudinal à partir du talon suivant la ligne de déhiscence de la capsule.
Vanille fermentée ou rance : vanille préparée, avec excès d'eau, dont la fermentation peut communiquer
aux gousses une odeur rappelant celle des fruits fermentés.
Vanille givrée :.vanille portant des cristaux de vanilline exsudée naturellement.
Vanille moisie: vanille portant ou ayant porté des cryptogames et exhalant une odeur caractéristique de
moisie.
Vanille oxydée vanille présentant des points noirs ou plaques noires et exhalant une odeur
caractéristique dite de "fer".
Vanille préparée vanille verte ayant subi un traitement approprié afin de développer son arôme.
Vanille recuite vanille préparée, échaudée de nouveau en vue de faire disparaître certains défauts
moisissures, l'oxydation, etc.
Vanille saine: vanille n'ayant subi aucune altération due à des circonstances naturelles ou artificielles
telles que moisissures, attaques' d'insectes, blessures ou maladies.
Vanille sèche: vanille plus ou moins déshydratée ayant perdu partiellement sa souplesse.
Vanille "sira sira": le terme "sira sira" indique que le fruit semble porter des efflorescences de sel marin
les vanilles 'sira sira"' sont, en effet, criblées de petits points noirs.
Vanille souple: vanille charnue et flexible.

- MODE DE PRÉSENTATION
Quatre modes de présentation sont fixés par la présente norme:
4.1.Vanille en gousse : constituée par des gousses entières éventuellement fendues.

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4.2.Vanille en gousse à bout coupé : constituée par des gousses entières éventuellement fendues
auxquelles on a coupé volontairement la crosse.

4.3. Vanille en "cuts" : lot de vanille composé de gousses fendues ou non intentionnellement coupées en
morceaux, de longueur inférieure à 5 cm.

4.4 Vanille en poudre produit obtenu par broyage après séchage de gousses de vanille saine, sans
aucune adjonction.

5 - CARACTÉRISTIQUES GÉNÉRALES

5.1 Gousses de vanille (entières ou à bout coupé).


Les gousses de vanille doivent:
- provenir des vanilliers indiqués en objet;
- avoir subi un traitement approprié afin de développer leur arôme ;
- avoir une teneur en eau maximale à sa catégorie qualitative.
Elles peuvent être givrées ou non et portées chacune marque apposée au tiers inférieur de leur
longueur.
Elles ne doivent pas:
- avoir subi de traitement susceptible de modifier en plus ou en moins leur teneur naturelle en vanilline
ou autres constituants de la faveur ;
- être mitées, moisies, créosotées, oxydées, piquées, fermentées;
- présenter une odeur non caractéristique de. la vanille;
- être recuites;
- contenir de vanille "sira sira".

5.2 Vanille en "cuts":


Elle doit:
- provenir de gousses de vanille;
- être saine et de bonne flaveur spécifique;
- avoir une teneur maximale en eau de 25%;
- avoir une couleur brune foncée ou rougeâtre.

5.3 Vanille en poudre:


Elle doit:
- provenir de gousse de vanille répondant aux caractéristiques citées précédemment en 5.1 ;
- avoir une teneur maximale en eau de 25%;
- avoir une finesse telle que la poudre passe à travers un tamis de 1,5 mm d'ouverture de maille;
- avoir une couleur brune ou brun foncée;
- avoir une flaveur de vanille franche et très prononcée.
Elle ne doit pas:
- avoir subi de traitement susceptible de modifier en plus ou en moins leur teneur naturelle en vanilline
ou autres constituants de la flaveur;
- contenir des matières étrangères;
- présenter une odeur de moisie, de créosote ou d'autres odeurs étrangères.

6 - CLASSIFICATION QUALITATIVE DES GOUSSES DE VANILLE

6.1 Catégorie
6.1.1 Vanille de Madagascar "Extra" non Fendue-ENF Gousses entières non fendues, souples et saines,
de bonnes
flaveurs, de couleur uniforme brun foncé ou brun chocolat, pouvant présenter quelques taches ou
ragues ne dépassant pas le tiers de la longueur, et dont la teneur maximale en eau est de 38% et d'une
longueur minimum de 14 cm.
6.1.2 Vanille de Madagascar Extra Fendue-EF. Gousses de mêmes caractéristiques que celles de la
vanille de Madagascar Extra non fendues, mais Fendues.

6.2 Catégorie Prima.


6.2.1 Vanille de Madagascar "Prima" Non Fendue-PNF.
Gousses entières non, fendues, saines, de bonne flaveur. et pouvant présenter quelques tâches ou

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ragues moins charnues que ci-dessus, de couleur brun foncé ou brun chocolat, d'une longueur minimale de
13 cm, et d'une teneur en eau maximale de 36%.
6.2.2 Vanille de Madagascar Prima Fendue-PF. Mêmes caractéristiques que ci-dessus mais Fendues.

6.3 Catégorie Supérieure.


6.3.1 Vanille de Madagascar "Supérieure" Non Fendue-SNF.
Gousses entières non fendues de bonne flaveur, souples ou sèches, pouvant présenter des taches ou
ragues nombreuses ; ainsi que quelques filets rouges, d'une teneur en eau minimale de 30% et de longueur
minimale de 13 cm.
6.3.2 Vanille de Madagascar Supérieure Fendue-SF.. Mêmes caractéristiques que ci-dessus mais
Fendues.

6.4 Catégorie Courante.


6.4.1 Vanille de Madagascar "Courante" Non Fendue-CNF.
Gousses entières non fendues, mais saines, sèches, de bonne flaveur, pouvant présenter des tâches ou
des ragues nombreuses, de couleur brun roux, d'une teneur maximale de 25%, d'une longueur minimale de
13 cm.
6.4.2 Vanille de Madagascar Courante Fendue-CF. Gousses de mêmes caractéristiques que la vanille
courante fendue, mais Fendue.

6.5 Vanille de Madagascar "Courte".


Gousse de mêmes caractéristiques que celles de la vanille de Madagascar "Courante" mais d'une
longueur comprise entre 10 et 13cm.

6.6. Vanille dite "Cuts".


Lot de vanille composé de gousses fendues ou non intentionnellement, coupées en morceaux de
longueur inférieure à5 cm, exempt de matières étrangères et de moisissures.

7 - ÉCHANTILLONNAGE
Les méthodes et techniques .d'échantillonnage sont présentées à l'annexe A de la présente norme.

8 - MÉTHODES D'ESSAIS
Les méthodes d'essais de détermination de la vanilline et de l'eau sont données en annexe B et annexe
C de la présente norme.

9 - EMBALLAGE ET MARQUAGE
9.1 Emballage.
9.1.1 Vanille en gosses.
Les gousses de vanille doivent être réunies en paquets de gousses de même longueur. Les paquets de
gousses de vanille seront attachés en leur milieu par un lien unique.. Pour les vanilles fendues, un deuxième
lien e~ toléré à l'extrémité fendue.
Les paquets de vanille seront mis dans des emballages propres, sains, étanches et en matière non
susceptible d'avoir une action sur le produit (boîte en fer blanc par exemple).
Chacun des emballages élémentaires sera garni intérieurement de papier paraffiné.. Il contiendra un
poids net de 5 à I 5 kilogrammes et marqué du type de vanille qu'il renferme et de son poids net.
Chacun de ces emballages élémentaires doit contenir des gousses de vanille de même variété et même
catégorie.
9.1.2 Vanille à bout coupé.
Les gousses de vanille à bout coupé doivent être présentées en paquets 4e gousses de même longueur
quand elles sont suffisamment longues et en vrac quand elles ne peuvent être mise en bottes.
Elles doivent ensuite être mises dans des emballages propres, sains, étanches et en matière non
susceptible d'avoir une action sur le produit.
Chacun des emballages élémentaires sera garni intérieurement de papier paraffiné. Il contiendra un
poids net de 5 à 15 kilogrammes et marqué du type de vanille qu'il renferme et de son poids net.
Chacun de ces emballages élémentaires doit contenir des gousses de vanille de même variété et de
même catégorie.
9.1.3 Vanille en "cuts".
La vanille en "cuts" doit être mise en vrac dans des emballages propres, sains, étanches et en matière
non susceptible d'avoir une action sur le produit. Elle doit provenir de vanilles de même variété.
9.1.4. Vanille en poudre.

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La vanille en poudre doit être mise dans des emballages propres, soins, étanches et en matière non
susceptible d'avoir une action sur le produit

9.2 Marquage.
9.2.1 Vanille en gousses, en gousses à bout coupé, en poudre et en "cuts".
Les indications particulières suivantes doivent être inscrites sur chaque emballage ou mise sur une
étiquette :
a. Nom du produit;
b. Classification;
c. Pays d'origine;
d. Numéro d'ordre d'emballage élémentaire;
e. Masse brute, tare et masse nette; -
g. Toutes autres indications demandées par l'acheteur.
9.2.2 Sertissage et plombage.
Les caisses de vanille doivent être cerclées de feuillard aux deux extrémités de leur plus grande
longueur. Le feuillard doit être agrafé à l'aide d'agrafes serties à la pince.
Chaque caisse en carton contrôlée doit être plombée aux deux extrémités. Le lieu estimé du plomb
devra traverser à la fois le feuillard sur ses deux épaisseurs, le couvercle et la paroi latérale de la caisse
suivant une diagonale coupant l'angle formé par cette paroi et le couvercle.

10. VÉRIFICATION
Elle se fera à la demande de l'exportateur et dans les magasins agréés par l'administration, privés ou
lieux de préparation.

ANNEXE A
Échantillonnage

I - OBJET
La présente norme a pour objet de fixer les conditions générales de l'échantillonnage minimal
permettant de détermine' les qualités des vanilles.

2 - GÉNÉRALITÉS

2.1. L'échantillonnage doit être effectué par une personne désignée par accord entre l'acheteur et le
vendeur, si l'un des deux le désire, en présence de l'acheteur (ou de son représentant) et vendeur (ou de
son représentant).

2.2. Lors du prélèvement, de la préparation, de l'entreposage de la manipulation des échantillons, il faut


prendre soin que les caractéristiques de ceux-ci ne soient pas modifiées. Les précautions et directives
suivantes doivent être observées:
- les prélèvements doivent être effectués dans un lieu protéger non exposé à l'humidité, à la poussière
ou à la suie;
- les appareils d'échantillonnage doivent être propres et secs;
- des précautions doivent être prises pour protéger les échantillons, le produit à échantillonner et les
récipients pou échantillons, de toute contamination éventuelle.

3 - DÉFINITIONS

3.1. Livraison : Quantité de vanilles expédiée en une seule foi dans le cadre d'un contrat particulier.

3.2. Lot : Quantité de marchandise de caractéristique présumées uniformes, constituée au sein de la


livraison, permettant d'estimer la qualité de cette dernière.

3.3. Prélèvement élémentaire : Petite quantité de gousses de vanille prélevée en un point du lot.

3.4. Echantillon global : Quantité de vanilles constituée en réunissant et mélangeant les prélèvements
élémentaires effectués dans chaque lot particulier.

3.5. Echantillon pour laboratoire : Echantillon représentatif du lot, obtenu à partir de l'échantillon global et

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destiné à l'examen en laboratoire.

4 - CONSTITUTION DES LOTS


Tous les emballages d'une livraison de vanilles appartenant à la même variété, à la même année de
production et à la même catégorie, doivent constituer un lot,
S'il est déclaré ou reconnu qu'une livraison comprend différentes variétés, différentes catégories,
différentes années de production, ou s'il apparaît que le lot est hétérogène, les emballages contenant des
produits de caractéristiques similaires doivent être groupés, et chaque groupé ainsi doit constituer un lot
séparé.

5 - MÉTHODES DE PRÉLÈVEMENT DES ÉCHANTILLONS

5.1. Prélèvements élémentaires:


5.1.1. Le nombre (n) d'emballage à choisir dans un lot d'emballages entassés dépend de l'importance de
celui-ci et doit être en accord avec les colonnes I et 2 du tableau I.

Tableau I
Nombre d'emballages à retenir pour l'échantillonnage

Importance du lot (N) Nombre minimal d'emballage à retenir (n)


i à 5 emballages Tous les emballages.
6 à 49 emballages 5 emballages
50 à 100. Emballages 10% des emballages.
Plus de 100 emballages Racine carrée du nombre d'emballages
arrondie au nombre entier le plus proche.

Ces emballages doivent autant que possible, être choisis au hasard dans le lot et à cette fin, une table
de nombre au hasard ayant reçu l'accord de l'acheteur et du vendeur doit être utilisée. Si une telle table n'est
pas disponible, le mode opératoire suivant doit être adopté:
En partant d'un emballage, compter les emballages du lot I, 2. 3, etc.. jusqu'à r et ainsi de suite. Chaque
r-ième emballage ainsi compté, pourvu qu'il soit accessible et facile à manipuler, doit être prélevé du lot; la
valeur de r est égale à:

N
r=
n


N est le nombre. total d'emballages du lot,
n est le nombre d'emballages à retenir (voir tableau I).
Dans le cas où r est un nombre fractionnaire, Sa valeur doit être prise égale à sa partie entière.
5.1.2 Lorsque le produit est en mouvement, les prélèvements peuvent être effectués lors du chargement
ou du déchargement des emballages. A cette fin, le nombre d'emballages à retenir doit aussi être en accord
avec les colonnes I et 2 du tableau I. La valeur de r doit être calculée comme indiqué précédemment. et
chaque r-ième emballage compté pendant le chargement ou le déchargement doit être retenu pour la
constitution de l'échantillon global.
5.1.3 Effectuer avec un instrument d'échantillonnage approprié les prélèvements élémentaires dans les
différentes parties de chacun des caisses retenues.

5.2 Echantillon global : Mélanger tous les prélèvements élémentaires ainsi effectués; on obtient
l'échantillon global. La quantité totale de l'échantillon global est égale à 600 g.
L'importance de l'échantillon global doit être supérieure à trois fois la quantité de produit nécessaire pour
effectuer tous les essais prescrits dans les spécifications individuelles de la vanille.

5.3 Echantillon pour laboratoire Diviser l'échantillon global en trois parties égales. Chaque partie ainsi
obtenue constitue un échantillon pour laboratoire; un de ces échantillons est destiné à l'acheteur, et un autre
au vendeur. Le troisième échantillon portant. le sceau de l'acheteur et du vendeur (ou de leur représentants)
quand ils sont présents au moment de l'échantillonnage, ou de la personne qui a échantillonné le lot, est
destiné à l'arbitrage en cas de litige entre l'acheteur et le vendeur; il doit être conservé en un lieu accepté

11
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par les deux parties.

6 - EMBALLAGE ET MARQUAGE DES ÉCHANTILLONS

6.1. Emballage des échantillons : Les échantillons pour laboratoire doivent être placés dans des
récipients en verre propres, sains et étanches, ou dans d'autres emballages appropriés n'ayant pas d'action
sur le produit. Les récipients pour échantillon doivent avoir une dimension tels qu'ils soient presque
entièrement remplis par celui-ci. Chaque emballage pour échantillon doit, après remplissages être rendue
étanche à l'air à l'aide d'un couvercle ou d'une fermeture appropriée, puis scellé, d'une manière telle qu'il ne
puisse être ouvert et à nouveau cacheté sans que ceci puisse être décelé.

6.2. Marquage des échantillons Les échantillons pour laboratoire doivent porter une étiquette
mentionnant tous les détails de l'échantillonnage : la date de celui-ci, le nom et l'adresse de la personne
ayant effectué les prélèvements, le nom du produit, la catégorie, la variété et l'année de production.
Si une infestation a été trouvée au moment de l'échantillonnage, ceci doit être noté dans les détails de
l'échantillonnage, et apparaître sur le récipient contenant l'échantillon.

7 - CONSERVATION ET EXPÉDITION DES ÉCHANTILLONS


Les échantillons pour laboratoire doivent être conservés à une température voisine de la température
normale d'essai. Les échantillons qui doivent être conservés pendant longtemps doivent être entreposés
dans un lieu frais et sombre.
Les échantillons pour laboratoire pour lesquels une analyse est demandée, doivent être envoyés dès
que possible au laboratoire.

8 - PROCÈS-VERBAL D’ÉCHANTILLONNAGE
Si un procès-verbal d'échantillonnage est préparé, il doit indiquer les conditions dans lesquelles se
trouve les vanilles échantillonnées, la technique utilisée si elle est différente de celle qui est décrite dans
cette norme, la méthode de réduction suivie et toutes les circonstances qui peuvent avoir eu une influence
sur l'échantillonnage.

ANNEXE B
Détermination de la teneur en vanilline
Méthode spectrophotométrique dans l'ultraviolet

8 - INTRODUCTION
La présente annexe décrit une méthode de détermination de la teneur en vanilline de la vanille.
La méthode peut également s'appliquer à la vanille en poudre obtenue à partir des espèces décrites
dans la présente Norme nationale.

8.1 Principe.
Extraction, par l'éthanol, de la vanilline contenue dans une prise d'essai.
Détermination spectrophotométrique de la vanilline dans la solution éthanolique.

8.2 Réactifs.
Les réactifs utilisés doivent être de qualité analytique reconnue. L'eau utilisée doit être de l'eau distillée
ou de l'eau de pureté au moins équivalente.
8.2.1 Éthanol, solution à 95 (V/V) pour spectrophotométrie dans l'ultraviolet.
8.2.2 Hydroxyde de sodium, solution, c (NAOH) = I mol/I.
8.2.3 Vanilline.

8.3 Appareillage.
Matériel courant de laboratoire, et notamment.
8.3.1 Broyeur étanche.
8.3.2 Fioles jaugées à un trait, de capacités 100 et 250ml conformes aux spécifications de l'ISO
8.3.3 Pipettes, permettant de délivrer respectivement, 10,20, 25 mI.
8.3.4 Déssicateur, garni d'un déshydratant efficace.
8.3.5 Appareil d'extraction.
8.3.6 Spectrophotomètre, approprié pour mesurages dans la zone d'ultraviolet.
8.3.7 Cuves en silice, pour spectrophotométrie, ayant un parcours optique de I cm.
8.3.8 Vase à peser, à couvercle étanche, de capacité 25 mI

12
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8.4 Mode opératoire.


8.4.1 Détermination de l'absorbance spécifique de la vanilline.
8.4.1.1 Préparation des solutions étalons.
Dans la vase à peser (8.3.8) peser à 0,1 mg près, environ 30 mg de vanilline (8.2.3) préalablement
séchée dans le dessiccateur (8.3.4). Les dissoudre dans 20 mI de I'éthanol (8.2.1) environ et transvaser
quantitativement dans une fiole jaugée de 250 ml (8.3.2).
Rincer la vase à peser plusieurs fois avec de l'éthanol et verser le tout dans la fiole jaugée. Amener au
trait repère avec de I'éthanol et bien mélanger (solution AI).
Dans une fiole jaugée de 100 mI (8.3.2), introduire à la pipette 25 mI de la solution AI. Amener au trait
repère avec de l'éthanol et bien mélanger (solution B I).
Dans une fiole jaugée de 100 mI, introduire à la pipette 10 mI de la solution 81. Ajouter environ 60 ml de
l'éthanol et 2 mI de la solution d'hydroxyde de sodium (8.2.2). Bien mélanger. Amener au trait repère avec
de l'éthanol et bien mélanger (solution Cl).
8.4.1.2 Préparation de la solution de référence.
Préparer une solution de référence en introduisant à la pipette 2 mI de la solution d'hydroxyde de
sodium (8.2.2) dans une fiole jaugée de 100 mi, et remplir jusqu'au trait repère avec de l'éthanol. Bien
mélanger.
8.4.1.3 Détermination.
Enregistrer le spectre de la solution Cl par rapport à celui (le la solution de référence (8.4.1.2) en opérant
dans la zone comprise entre 250 et 420 ns, en utilisant le spectrophotomètre (8.3.8) et les cuves (8.3.7).
8.4.1.4 Calcul.
Le maximum d'absorption est à 3503 ns, et son absorbance doit être située entre 0,2 et 0,8.
Tracer une ligne de base partant d'un point situé à environ 270 ns et allant jusqu'à~380 ns.
Noter l'absorbance au maximum (Amax) et à la ligne de base à la même longueur d'ondes que pour le
max1imum (Abase.).

lom
Calculer l'absorbance spécifique (E is) de la vanilline à partir de la formule.

100 (Amax-Abase)
Elomis = ------------------------
2
où m est la masse, en grammes, de vanilline utilisée pour préparer la solution.

8.4.2 Préparation de l'échantillon pour essai.


8.4.2.1 Cas de la vanille en gousses. Broyer ou tronçonner l'échantillon et bien homogénéiser.
8.4.2.2 Cas de la vanille en poudre
Bien homogénéiser l'échantillon
8.4.3 Prise d'essai.
Peser, il 0,01 g près, environ 5 g de l'échantillon.
8.4.4 Extraction
Extraire la prise d'essai (8.4.3) dans l'appareil d'extraction (8.3.5) avec environ 200 mI d'éthanol (8.2.1)
pendant 18 h.
Transvaser dans une fiole jaugée de 250 mI (8.3.2.). Rincer le ballon de l'appareil d'extraction plusieurs
fois avec de petites quantités d'éthanol, et ajouter les liquides de rinçage dans la fiole jaugée (8.3.2.).
Amener au trait repère avec de l'éthanol et bien mélanger solution A2).
8.4.5 Préparation de la solution de référence.
Préparer une solution de référence en introduisant à la pipette 2 mI (le la solution d'hydroxyde de
sodium (8.2.2) dans une fiole jaugée de l00 mI (8.3.2) et remplir jusqu'au trait de repère avec de l'éthanol.
Bien mélanger.
8.4.6 Détermination.
Dans une fiole jaugée de 100 mI, introduire à la pipette 25 mI de la solution AI
Amener au trait repère avec de l'éthanol et bien mélanger (solution B2).
Dans une fiole jaugée de 100 mI, introduire à la pipette 20 mI de la solution B2. Amener le trait repère
avec de l'éthanol et bien mélanger (solution C2).
Dans une fiole jaugée de 100 mI, introduire à la pipette 10 mI de la solution C2.
Ajouter environ 60 mI d'éthanol et 2 mI de solution d'hydroxyde de sodium (8.2.2>

13
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Amener au trait repère avec de l'éthanol et bien mélanger (Solution ID2).


Enregistrer le spectre de la solution D2 par rapport à celui de la solution de référence (8.4.5) en opérant
dans la zone comprise entre 250 et 420 na, en utilisant le spectrophotométrie (8.3.6) et les cuves (8.3.7)
8.4.7 Expression des résultats.
La teneur en vanilline exprimée en pourcentage en masse de 'échantillon est égale à
50 000 (Amax-Abase)
---------------------
Iom
E is x m

Amax est l'absorbance au maximum;
Abase est l'absorbance à la ligne de base à la même longueur d'onde.
Elom is est 'absorbance spécifique de la vanilline (voir 8.4.1);
m est la masse, en grammes, de la prise d'essai utilisée pour l'extraction.
Note. Si l'on désire rapporter le résultat à la matière sèche, tenir compte de la teneur en eau du produit.

8.5 Procès-verbal d'essai.


Le procès-verbal d'essai doit indiquer la méthode utilisée et les résultats obtenus. Il doit, en outre
mentionner tous les détails opératoires non prévus dans la présente Norme nationale ou facultatifs, ainsi que
les incidents éventuels susceptibles d'avoir agi sur les résultats.
Le procès-verbal d'essai doit donner tous les renseignements nécessaires à l'identification complète de
l'échantillon.

ANNEXE C
Détermination de la teneur en eau
Méthode d’entraînement

0 - INTRODUCTION
La présente Norme est applicable à la majorité des épices.
Toutefois, en raison du nombre et de la diversité de celles-ci, il peut être nécessaire, dans des cas
particuliers, d'apporter certaines modifications à la méthode, ou même de choisir une méthode plus
appropriée.
Ces modifications et ces autres méthodes seront indiquées dans les Normes propres aux spécifications
des épices considérées.

1 - OBJET ET DOMAINE D'APPLICATION


La présente Norme spécifie une méthode de détermination de la teneur en eau des épices.

2 - RÉF ÉRENCES
150 948, Epices-échantillonnage.
150 2825, Epices - Préparation d'un échantillon moulu pour analyse.

3 - DÉFINITION
Teneur en eau : Quantité d'eau, exprimée en pourcentage en masse, entraînée et recueillie selon la
méthode spécifiée dans la présente Norme internationale.

4 - PRINCIPE
Détermination de la quantité d'eau entraînée par distillation azéotropique, en utilisant un liquide
organique non miscible à l'eau, et recueillie dans un tube gradué.

5 - RÉACTIF
5.1 Toluène.
Saturer le toluène en l'agitant avec une petite quantité d'eau et distiller. Utiliser le distillant pour la
détermination de la teneur en a eau.
Note : Différents solvants sont utilisés pour la détermination de la teneur en eau. Sauf prescription
contraire dans la Norme propre a la spécification de l'épice considérée, le toluène doit être le solvant utilisé
pour la détermination.

6 - APPAREILLAGE.
6.1 Appareil de distillation (un type approprié d'appareil est décrit dans l'annexe et est représenté par la

14
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figure), comprenant les éléments suivants reliés au moyen de joints en verre rodés:
6.1.1 Ballon, à col court, d'au moins 500 mI de capacité.
6.1.2 Réfrigérant à reflux.
6.1.3 Récepteur, muni d'un tube gradué, placé entre le ir ballon et te réfrigérant.

6.2 Balance analytique.

7 - ÉCHANTILLONNAGE
Echantillonner le produit selon la méthode spécifiée dans l’ISO 948.

8 - MODE OPÉRATOIRE
8.1 Préparation de l'appareil.
Nettoyer l'ensemble de l'appareil avec un mélange de dichromate de potassium et d'acide sulfurique,
afin de réduire l'adhérence des gouttes d'eau sur les parois du réfrigérant et du tube récepteur. Rincer
soigneusement à l'eau et sécher complètement avant l'emploi.

8.2 Préparation de l'échantillon pour essai.


Préparer l'échantillon pour essai selon la méthode spécifiée dans l'ISO 2825.

8.3 Prise d'essai.


Peser, à 0,01 près, environ 40 kg de l'échantillon pour essai (8,2), de manière que la quantité d'eau
recueillie ne dépasse pas 4,5 mI.

8.4 Détermination.
Transvaser quantitativement la prise d'essai (8.3) dans le ballon de distillation (6.1.1) avec du toluène
(5.1), ajouter suffisamment de toluène (environ 75 mI au total) pour recouvrir complètement la prise d'essai,
et mélanger par un mouvement de rotation du ballon. Monter l'appareil et remplir le récepteur (6.1.3) avec le
toluène, en le versant à travers le réfrigérant à reflux (6.1.2), jusqu'à ce qu'il commence à se déverser dans
le ballon de distillation. Insérer, si nécessaire, un tampon de lâche de coton en haut du réfrigérant ou y
adapter un petit tube contenant du chlorure de calcium pour éviter la condensation de l'humidité
atmosphérique dans le tube du réfrigérant. Afin de régulariser le reflux, envelopper le ballon et le tube
conduisant au tube récepteur avec de l'amiante. Chauffer le ballon de façon que le débit du distillant soit
environ de 100 gouttes par minute. Lorsque la plus grande partie de l'eau a été entraînée, augmenter la
vitesse de distillation à environ 200 gouttes par minute, et continuer jusqu'à ce que l'on ne recueille plus
d'eau. Purger le réfrigérant à reflux de temps en temps pendant la distillation avec des fractions de 5 mI du
toluène pour faire descendre, par rinçage, toute l'eau adhérant aux parois du réfrigérant. L'eau du tube
gradué peut être séparée du toluène, en passant de temps en temps une spirale de fil de cuivre de haut en
bas dans le réfrigérant et le tube gradué, ce qui amène l'eau à se rassembler au fond du tube. Distiller à
reflux jusqu'à ce que le niveau de l'eau reste constant dans le tube durant 30 mn, puis arrêter le chauffage.
Laver le réfrigérant avec du toluène en utilisant la spirale de fil de cuivre pour enlever toute gouttelette
d'eau adhérente, si nécessaire.
Immerger le tube dans l'eau à la température ambiante durant au moins 15 mn ou jusqu'à ce que la
couche de toluène soit limpide; ensuite, lire le volume d'eau.

9 - EXPRESSION DES RÉSULTATS


La teneur en eau, exprimée en pourcentage en masse, est égale à :

100V
-------
m

V est le volume, en millilitres, d'eau recueillie;
m est la masse, en grammes, de la prise d'essai.
Il est supposé que la masse volumique de l'eau est exactement de I g/I.

10 - PROCÈS-VERBAL D'ESSAI
Le procès-verbal d'essai doit indiquer la méthode utilisée et le résultat obtenu. Il doit, en outre,
mentionner tous les détails opératoires non prévus dans la présente Norme, ou facultatifs, ainsi que les
incidents éventuels susceptibles d'avoir agi sur le résultat.
Le procès-verbal d'essai doit donner tous les renseignements nécessaires à l'identification complète de

15
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l'échantillon.

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Arrêté interministeriel n0 12695/99 Didim-pitondrana iraisan' ny minisitera


laharana faha -126. 95/99

portant réactualisation du fonctionnement Manavao ny fampandehanana sy ny


et des attributions du laboratoire de chimie et de andraikitry ny laboratoaran’ny simia sy ny
recherche des fraudes alimentaires, et abrogeant fikarohana ny hosoka amin’ny sakafo, sy
les arrêtés du 1er août 1935 créant un manafoana ireo didim-pitondrana tamin’ny 1
laboratoire de chimie et de recherche des aogositra 1935 manangana ny laboratoaran’ny
fraudes alimentaires, du 28 juin 1937 relatif au simia sy ny fikarohana ny hosoka amin' ny sakafo,
fonctionnement du laboratoire de chimie et de sy ny tamin' ny 28 jona 1937 mikasika ny
recherche des fraudes alimentaires, n° 222- fampandehanan-draharaha ao amin'ny
SAN/CG du 9 octobre 1957 nommant le laboratoaran' ny simia sy ny fikarohana ny hosoka
Ministre de la Santé comme président de la amin' ny sakafo ary ny laharana faha-222-SAN/CG
Commission permanente chargée d'examiner les tamin' ny 9 oktobra 1957 manendry ny Minisitry
questions d'ordre scientifique. ny Fahasalamana ho filohan' ny Vaomiera
maharitra natao handinika ny lafiny ara-
tsiantifika.

CHAPITRE PREMIER TOKO I


Création Fananganana

Article premier. - Les dispositions des Andininy voalohany. - Foanana ary dia foana ny
arrêtés de premier Août 1935 créant un Laboratoire fepetra voalazan’ireo didim-pitondrana tamin' ny 1
de chimie et de recherche des fraudes alimentaires, aogositra 1935 manangana ny laboratoaran' ny simia sy
du 28 juin 1937 sur le fonctionnement du ny fikarohana ny hosoka amin’ ny sakafo sy ny tanan'
Laboratoire de chimie et de recherche (les fraudes ny 28 jona 1937 momba ny fiasan’ny laboratoaran’ny
alimentaires ainsi que celles du 222-SAN/CG du 9 simia sy ny fikarohana ny hosoka amin' ny sakafo ary
octobre 1957 nommant le Ministre de la Santé ny faha-222-SAN/SG tamin’ny 9 oktobra 1957
comme présidente de la Commission permanente manendry ny Minisitry ny Fahasalamana ho
chargée d'examiner les questions d'ordre filohan’ny vaomiera maharitra mandinika ny lafiny ara-
scientifiques sont et demeurent abrogées. tsiantifika.

Art. 2. - Il est crée à Antananarivo un laboratoire And.2- Atsangana eto Antananarivo ny


national de chimie et de recherche des fraudes Laboratoaram-pirenena momba ny simia sy ny
alimentaires placé sous le contrôle technique de la fikarohana ny hosoka amin’ny sakafo, izay apetraka eo
Direction des pharmacies et laboratoires du ambany fiahiana teknikan’ny Foibem-pitondran’ny
ministère de la Santé. farmasia sy laboratoara ao amin’ny minisiteran’ny
Fahasalamana.

CHAPITRE II TOKO II
Fonctionnement Fampandehanan-draharaha

Art. 3.- Le fonctionnement de ce laboratoire And. 3. - Ny fampandehanan-draharaha ao amin' io


relève du budget du Service des laboratoires et de laboratoara io dia miankina amin’ny toe-bola ampiasain'
la transfusion sanguine à la Direction des ny Sampan-draharaha momba ny laboratoara syk ny
Pharmacies et laboratoires. mamindrana na ao amin’ny Foibem-piadidian’ny
farniasia sy laboratoara:

Art. 4. - Le laboratoire participe au And. 4. - Ny laboratoara dia mampihatra ny


recouvrement des coûts fonctionnement. Toutes les fampandraisan'anjara ara-bola ho an' ny
analyses de produits demandées par des services fampandehanan-draharaha. Ny fiti liana rehetra atao
publics, des sociétés industrielles et des particuliers amin’ny sakafo, izay angatahin’ny Sampan-
sont payantes. draharahama-panjakana na ny orin’ nasa mpamokatra
ary ny olona tsirairay, dia andoavam-hola.

Art. 5. - La gestion des fonds suit les And.5- Ny fitantanana ny vola azo dia nianaraka ny
modalités de gestion existantes dans des centres fomba fitantanana misy eny amin' ireo Foibem-
hospitaliers. pitsaboana.

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Art. 6. - Le payement des actes est perçu par un And. 6 Ny mpiandraikitra ny fitantanam-bola izay
agent comptable nommé par décision ministérielle, tendrena araka ny fanapahana ny minisitera, no mandray
et se fait en espèces ou par un agent comptable tient ny vola aloa, izay azo atao vola kirakiraina.
à Cet effet ny agent comptable dia mitana :
1.-Un registre des recettes et dépenses, côté et a momba ny vola miditra sy mivoaka, voaisa sy
paraphé par le directeur des pharmacies et voasonian’ny talen’ny farmasia sy laboratoara ny
laboratoires takelaka rehetra.
2.Un livre journal à souches à l'usage (les isy sosony firaketana ny fandraisam-bola isan’andro
percepteurs. fampiasana perctpteurs.
3. Un livre journal de caisse. draisam-pola isan’andro.
4.-Un livre de compte bancaire (du compte kaonty any amin’ny banky ( kaonty petra-bola ).
de dépôt). Arotsay ao amin' ny kaonty petra-bola ny vola
A la fin de chaque mois, il verse tri compte (le voaray isaky ny faran' ny volana aorian’ny
dépôt les sommes perçues. après vérification de fanamarinana ny fifindran’ny fikajiana nataon' ny
l'exactitude des opérations par le Chef du lehiben' ny laboratoara.
laboratoire.
Art.7.- La gestion et l'utilisation des ressourcesNy fitantanani sy ny fampiasana ny vola voaray dia
recueillies sont la sous la responsabilité directe mipetraka ho indraikitra mivantana ny komity
d'un Comité de gestion. mpitantana.

CHAPITRE III TOKO III


Attributions Anjara raharaha

Art. 8. - Ce laboratoire effectue toutes les And. 8. - Io laboratoara io dia manao fitiliana fizika sy
analyses physico-chimiques relatives simika mahakasika :ny simia ara-tsakafo ho fizahana fa
- à la chimie alimentaire pour contrôle de mifanaraka amin’nyk tokony ho izy sy hofamarinana fa
conformité. pour certification à la mise en azo hanina sy hamidy ;
consommation et à la commercialisation; Ny asa fanombanana poizina ao amin’ny vokatra
aux expertises toxicologiques des produits fihinana sy tsy fihinana,
alimentaires et non alimentaires; - ny Simia sy hikarohana ny hosoka ao amin’ny
à la chimie et les contre-expertises pour la sakafo sy ny vokatra voahosoka, eo amin’nyh zava-
recherche des fraudes alimentaires sur les produits pihinana efa misy fahasimbana na voapoizina ary ny
falsifiés, les denrées corrompues ou toxiques et les vokatra natao hasiana hosoka,
produits destinés à falsifier; ny simia amin' ny rano fisotro.
- à la chimie des eaux de consommation.

Art. 9.- Ce laboratoire est chargé d'effectuer And. 9. – Io lahoratoara io dia miandraikitra ny
des inspections auprès des usines de fisavana eny amin’ny ozinina fanodinam-bokatra ary
transformation, et peut faire des prélèvements pour afaka maka santionany hoentina hanaraha-maso ny
contrôle de qualité. fahatsarana.

Art. 10.- Il contribue avec les autres département And. 10.- Miara-miasa amin' ny départemantam-
publics ou organismes internationaux et nationaux panjakana na sampan’asa iraisam-pirenena eto amin’ny
concernés de la sécurité alimentaire, pour le firenena misahana ny fahatomombanana ara-tsakafo,
renforcement des textes réglementaires portant amin’ny fanamafisana ny rijan-tenindalana.
application de loi fondamentale du 1er août 1905
pour la mise à jour des textes existants application
de la loi fondamentale du 1er août 1905. et pour la
mise à jour des textes existants.

Art. 11. - Il participe, pour représenter le And.11.- Ny laboratoara dia mandray anjara,
ministère de la Santé, aux sessions de la misolo tena Ministeran’ny fahasalamana, amin'irco
Commission mixte du Codex Alimentarius fivorian' ny Vaomiera iraisana momba ny Codex
FAO/OMS-. Alimentarus ao amin' ny FAO/OMS.

Art. 12. - Toutes les marchandises alimentaires, And. 12. - Ny entam-barotra rehetra azo hanina
naturelles ou transformées, soit importées, soit de voajanahary na voahodina, nafarana avy any ivelany, na
production locale. ci les auxiliaires technologiques vokatra eto an-toerana sy ny fanampiny ara-teknolojia
réservés aux denrées destinées à la consommation atao amin’ny sakafo fihinan’olombelona dia voakasiky
humaine, sont concernés par la chimie alimentaire. ny simia momba ny sakafo avokoa

18
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CHAPITRE IV TOKO IV
Personnel Ny mpiasa

Art. 13. - Le laboratoire est dirigé par un And. 13. - Ny laboratoara dia co ambany
pharmacien, ou par un médecin ou un biologiste fitantanana farmasiana, na dokotera, mpitsabo na
spécialisé en chimie alimentaire ou par un mpahaiaina manam-pahaizana manokana amin' ny simia
scientifique titulaire d'un diplôme agro-alimentaire manana momba ny sakafo, na mpahay siansa manana ny
reconnu par l'Etat Malagasy pour cette activité. mari-pahaizana
Agro-a1imentaire neken' ny Fanjakana Malagasy hanao
izany asa izany.

Art. 14. - Le personnel auxiliaire comprend And. 14. - Ny mpiasa mpanampy dia toy izao :
- un agent comptable visé à l'article 6 du chapitre Ny mpiandraikitra ny fitantanam-bola voalazan' ny
II; andininy faha-6 ao amin’ny toko faha-II
- des techniciens polyvalents capables - irco teknisiana mahay maro afaka misahana ny
d'effectuer des analyses alimentaires; fitiliana rehetra ara-tsakafo
- un secrétariat chargé du fonctionnement
administratif, et - ny sekretaria miandraikitra ny fampandehanan-
- un personnel assurant le service général. draharahampanjakana.
- ireo mpiasa misahana ny raharaha ankapobeny.

CHAPITRE V TOKO V
Dispositions particulières Fepetra manokana

Art. 15. - Tous les échantillons pour analyse And.15.- Ny santionan-tsakafo ho tilina rehetra dia
sont adressés au chef du laboratoire qui donne alefa amin'ny lchiben' ny lahoratoara izay manome
l'autorisation d’exécution, et fixe le délai de alàlana amin' ny fanatanterahana ny asa sy mametra ny
délivrance des résultats selon la spécificité fe-potoana hanomezana ny valin' ny fitiliana araka ny
alimentaire demandée. famariparitana ara-tsakafo nangatahana. -
A cet effet : Noho izany :
- tous les échantillons des produits importés - ny santionan' ireo vokatra nafarana avy any
doivent être placés sous-scellés par la Direction des ivelany dia tsy maintsy voahidy sy voatomboka kase
douanes; avy any amin' ny Foiben-draharahan' ny fadin-
tseranana;-
- pour les produits locaux, en cas de résultats - ho an' ny vokatra avy eto an-tocrana, raha tsy
anormaux. une copie du bulletin d'analyses est araka ny tokony ho izy ny vali n' ny fitiliana, dia
adressée au ministère de l’industrie et de l'Artisanat andefasana kopian' ny taratasy mirakitra izany ny
et au ministère du Commerce et de la minisiteran' ny Indostria sy ny Asa tànanana sy ny
Consommation. minisiteran' ny Varotra sy ny Fanjifana.
-
Art. 16. - L'analyse des produits alimentaires And. 16.- Ny fitiliana ireo vokatra fihinana
destinés pour l'exportation s'effectue dans un fanondrana dia atao any amin' ny laboratoara nahazo
laboratoire agréé, sous tutelle du ministère du fankatoavana, eo ambany fifehczan'ny minisiteran' ny
Commerce et de la Consommation. Varotra sy ny Fanjifana.

Art. 17. - L’analyse des tourteaux s'effectue dans And. 17. - Ny fitiliana ny faika-menaka dia atao
un laboratoire agrée sous tutelle du ministère de any amin' ny laboratoara nahazo fankatoavana eo
l'Agriculture. ambany fifehezan’ny ministeran'ny Fambolena.

Art.18.- Les expertises toxicologiques et médico- Anda 18.- Ny asa fanombanana poizina sy momba
légales sont du propre ressort du chef du ny fitsaboana ampiharana lalàna dia andraikitry ny
laboratoire. lehiben' ny laboratoara samy irery

Art. 19. - Le chef du laboratoire envoie tous les And. I9.- Ny lehiben' ny laboratoara dia manao
mois un rapport d'activité technique et un rapport tatitra arateknika sy ara-bola isam-bolana, amin' ny
financier aux instances hiérarchiques. ambaratongampitondrana.

19
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REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA
Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana
—————
MINISTERE DE L'INDUSTRIALISATION, DU COMMERCE
ET DU DEVELOPPEMENT DU SECTEUR PRIVE
—————
DECRET N° 2004-316
Portant Statut et Organisation du Bureau de Normes De
Madagascar

LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU


GOUVERNEMENT,

• Vu la Constitution ;
• Vu la Loi n° 97-024 du 14 août 1997 relative au Régime National de Normalisation et de la
Certification des produits, biens et services,
• Vu la Loi n° 98-031 du 20 janvier 1999 portant définition des établissements publics et des règles
concernant la création de catégories d'établissements publics,
• Vu l'ordonnance n° 62-074 du 29 septembre 1962 relative au jugement des comptes et au contrôle des
collectivités publiques et établissements publics, modifiée
• Vu l'Ordonnance n° 88-015 du 1er septembre, 1988 relative à la politique de l'exportation,
• Vu l'Ordonnance n° 89-019 du 31 juillet 1989 instituant un régime pour la protection de la Propriété
Industrielle en République Démocratique de Madagascar,
• Vu le Décret n° 61-305 du 21 juin 1961 fixant les règles de gestion financière et d'organisation
comptable applicables aux établissements publics à caractère administratif, modifié,
• Vu le Décret n° 61-469 du 14 août 1961 relatif à la responsabilité et aux débets des comptables publics,
modifié,
• Vu le Décret n° 68-080 du 13 février 1968 portant règlement général sur la comptabilité publique,
modifié,
• Vu le Décret n° 94-317 du 12 mai 1994 portant institution de la Direction Générale du Contrôle des
Dépenses Engagées et fixant les conditions d'exercice du contrôle de l'engagement des dépenses,
• Vu le Décret n°99-335 du 05 mai 1999 définissant le statut type des établissements publics nationaux,
• Vu le Décret n° 2003-007 du 12 janvier 2003 portant nomination du Premier Ministre, Chef du
Gouvernement,
• Vu le Décret n° 2003-008 du 16 janvier 2003 modifié par le Décret n°2004-001 du 05 janvier 2004
portant remaniement de la composition des Membres du Gouvernement,
• Vu le Décret n° 2004-101 du 27 janvier 2004 modifiant et complétant certaines dispositions du Décret
n° 2003-101 du 11 février 2003, et du Décret n° 2003-783 du 08 juillet 2003 fixant les attributions du
Ministre de l'Industrialisation, du Commerce et du Développement du Secteur Privé ainsi que
l'organisation générale de son Ministère,
• Sur proposition du Ministre de l'Industrialisation, du Commerce et du Développement du Secteur Privé,
• En Conseil du Gouvernement

DECRETE :

TITRE PREMIER
STATUT

Article premier. Le Bureau de Normes de Madagascar est un Etablissement Public national à caractère
Administratif (EPA), doté de la personnalité morale et jouissant d'une autonomie administrative et financière.

Article 2. Le Bureau de Normes de Madagascar est placé sous la tutelle financière du Ministère chargé des
Finances et du Budget et sous la tutelle technique du Ministère chargé du Commerce.

Article 3. Le Siège du Bureau de Normes de Madagascar est fixé à Antananarivo. Il peut ouvrir des Bureaux
délégués en dehors de son siège.

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TITRE II
ATTRIBUTIONS
Article 4.
Le Bureau de Normes de Madagascar a pour mission :
- l'élaboration, la centralisation, la promulgation des normes nationales ;
- l'acquisition et la gestion de toute documentation normative ;
- la promotion et l'application des normes ;
- la diffusion des normes et toutes en formations normatives ;
- la gestion de la marque nationale de conformité ;
- la gestion des laboratoires affiliés au Bureau de Normes de Madagascar ;
- la formation à la Normalisation, certification, qualité ;
- la représentation de Madagascar auprès des organismes régionaux de Normalisation ;
- la représentation de Madagascar auprès des organismes internationaux de Normalisation, tels que
ISO, CEI, CODEX ALIMENTARIUS, OIML.

TITRE III
ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT

Article 5. Les organes du Bureau de Normes de Madagascar sont :


- Le Conseil d'Administration, et
- Le Directeur Général.

CHAPITRE PREMIER
DU CONSEIL D' ADMINISTRATION

Article 6. Les membres du Conseil d'Administration, nommés par Arrêté conjoint du Ministre chargé des
Finances et du Ministre chargé du Commerce pour une durée de quatre ans renouvelables, sont :
- Des représentants issus des Ministères susceptibles d'être impliqués dans la question de
Normalisation, notamment ceux en charge de la Santé, de l'Agriculture, du Commerce et de
l'Industrie,
- Trois (03) représentants issus du Secteur Privé, désignés par le CAPE, la Fédération de la Chambre
de Commerce, de l'Industrie et de l'Artisanat, et le Tranoben'ny Tantsaha,
- Un (01) représentant des Associations des Consommateurs.

Article 7. Le Conseil d'Administration a pour fonction notamment :


- l'examen et l'approbation des programmes d'activités du Bureau de Normes de Madagascar ;
- l'examen et l'adoption du budget et des comptes financiers du Bureau de Normes de Madagascar ;
- l'examen et l'approbation de l'organisation et l'organigramme du Bureau de Normes de Madagascar,
de même que leur révision éventuelle, ainsi que le règlement général du personnel du Bureau de
Normes de Madagascar ;
- l'examen et l'approbation des nominations des cadres dirigeants du Bureau de Normes de
Madagascar ; et
- la clôture et l'arrêt, chaque année, du budget préparé et établi par le Directeur Général du Bureau de
Normes de Madagascar.

Article 8. Le Conseil d'Administration est présidé par une personne élus par et parmi ses membres et ce, pour la
durée de mandat du Conseil.

Article 9. Le Conseil d'Administration se réunit en session ordinaire deux fois par an. Il peut se réunir en session
extraordinaire, en tant que de besoin, soit sur convocation du Président, soit à la demande des tiers de ses
membres. La réunion n'est valable qu'en présence de la moitié plus un de ses membres.
Si le quorum n'est pas atteint, le Président convoque une deuxième réunion dans un délai de quinze jours.
Les décisions prises au cours de cette deuxième réunion sont valables quel que soit le nombre des membres
présents.

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Article 10. Les décisions du Conseil d'Administration sont prises en consensus, à défaut, elles sont prises à la
majorité absolue des membres présents. En cas de partage égal de voix, celle du Président est prépondérante.

Article 11. Les fonctions des membres du Conseil d'Administration sont gratuites. Toutefois, ils perçoivent le
remboursement des frais occasionnés par leur participation aux séances du Conseil.

CHAPITRE II
DU DIRECTEUR GENERAL

Article 12. Le Bureau de Normes de Madagascar est dirigé par un Directeur Général nommé par Décret pris en
Conseil des Ministres. Il est ordonnateur principal et est investi du pouvoir de décisions nécessaires à la bonne
marche du Bureau. Il est notamment chargé de l'exécution des décisions du Conseil d'Administration.

Article 13. Le Directeur Général représente le Bureau de Normes de Madagascar dans les actes de la vie civile
auprès des différents administrations et organismes.

Article 14. Le Directeur Général du Bureau de Normes de Madagascar est membre de droit du Conseil
d'Administration et assure le Secrétariat dudit Conseil.

Article 15. Il a pour fonction notamment :


- la direction et l'administration du Bureau de Normes de Madagascar ;
- l'animation et la coordination de ses activités ; et
- la réalisation des objectifs conformément aux directives du Conseil d'Administration.

Article 16. A ce titre, il est chargé de :


- soumettre à l'examen du Conseil d'Administration :
* le programme d'activités et le budget du Bureau de Normes de Madagascar ;
* les rapports annuels et ponctuels des activités techniques et financières ;
* l'organisation et l'organigramme ainsi que le règlement général du personnel ; et
* les propositions de recrutement des cadres dirigeants du Bureau de Normes de Madagascar.

- recruter et assurer la bonne gestion du personnel et a autorité sur l'ensemble de celui-ci ; et


- assure le secrétariat du Conseil d'Administration et de conserver les documents relatifs aux délibérations et
décisions prises par ledit Conseil.

TITRE IV
DISPOSITIONS FINANCIERES
Article 17. Le Bureau de Normes de Madagascar dispose d'un budget autonome soumis aux règles de la
comptabilité publique et au contrôle des Dépenses Engagées a posteriori et a priori suivant la nature et le
montant des dépenses.

L'exercice comptable commence le 1er janvier et se termine le 31 décembre de l'année.

Un agent comptable, ayant statut de comptable public est nommé par Arrêté du Ministre des Finances. Il est
placé sous l'autorité administrative du Directeur Général du Bureau de Normes tout en préservant son autonomie
fonctionnelle.

L'Agent Comptable est chargé de :


o La prise en charge et du recouvrement des recettes,
o Du contrôle et paiement des dépenses,
o La garde et conservation des fonds et valeurs,
o Du maniement des fonds,
o La tenue de la comptabilité et l'établissement financier du Bureau de Normes.

Article 18. Le budget de Normes de Madagascar est constitué :

22
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- de recettes par les


* fonds de contributions des entreprises et sociétés membres,
* emprunts, dons, ou toutes autres subventions,
* dotations diverses,
* recettes issues des différentes prestations de services offertes par le Bureau de Normes de Madagascar,
* subventions d'équipements et fonctionnement du budget général,
* recettes exceptionnelles et imprévues.

- de dépenses par les


* dépenses d'investissements et de fonctionnement,
* remboursements des emprunts et avances,
* charges financières et dépenses diverses.

TITRE V
DISPOSITIONS FINALES
Article 19. L'organisation ainsi que les règlements intérieurs du Bureau de Normes de Madagascar et de ses
organes seront fixés par des arrêtés d'application.

Article 20. Toutes dispositions antérieures et contraires à celles du présent Décret sont et demeurent abrogées,
notamment celles du Décret n° 98-944 du 04 novembre 1998 portant Statut et Organisation du Bureau de
Normes de Madagascar et du Décret n° 2000-109 du 16 février 2000 portant modification de certaines
dispositions du Décret n° 98-944 du 04 novembre 1998 portant Statut et Organisation du Bureau de Normes de
Madagascar.

Article 21. Le Vice Premier Ministre chargé des Programmes Economiques, Ministre des Transports, des
Travaux Publics et de l'Aménagement du Territoire, Le Ministre de l'Economie, des Finances et du Budget, Le
Ministre de l'Industrialisation, du Commerce et du Développement du Secteur Privé, Le Ministre de
l'Environnement, des Eaux et Forêts, Le Ministre de l'Energie et des Mines, Le Ministre de la Santé et du
Planning Familial, Le Ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, Le Ministre des
Télécommunications, des Postes et de la Communication, Le Ministre de la Culture et du Tourisme, sont chargés
chacun en ce qui le concerne de l'exécution du présent Décret qui sera publié dans le Journal Officiel de la
République.

Fait à Antananarivo, le 09 mars 2004

Jacques SYLLA

23
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Art.17. – Le Bureau de normes de And.17. – Ny birao momba ny fenitra eto


Madagascar dispose d’un budget autonome Madagasikara dia manana tetibola
dont la gestion qui est confiée au Directeur mahatapa-tena ka ny fitantanana izany izay
général est, nonobstant toutes les ankinina amin’ny Tale jeneraly, dia fehe-
dispositions contraires, soumise aux règles zin’ny fitsipika momba ny fitanan-kaontim-
de la comptabilité commerciale. barotra, na dia eo aza ny fepetra rehetra
mifanohitra amin’izany.
L’exercice comptable commence le 1er Ny taom-pitanan-kaonty dia manomboka
janvier et se termine le 31 décembre de ny 1 janoary ary mifa- rana ny 31 desambra
l’année. amin’ny taona diavina.

Art.18. – Le budget du bureau de normes And.18. – Ny tetibolan’ny birao momba ny


de Madagascar est constitué : fenitra eto Madaga- sikara dia ahitana :
- de recettes par les : - eo amin’ny vola miditra avy amin’ny :
• fonds de contributions des entreprises et • tahiry fanampiana ny fanja- rianasa sy
sociétés membres ; sosaiety mpi- kambana ;
• emprunts, dons, ou toutes autres • fisamboram-bola, fanome- zana, na ireo
subventions ; fanampiana samihafa ;
• dotations diverses ; • fanomezana samihafa ;
• recettes issues des différentes prestations • vola miditra amin’ireo fisa- hanan’asa
de service offertes par le bureau de samihafa na-taon’ny birao momba ny
normes de Madagascar ; fenitra eto Madagasikara ;
• subventions d’équipements et de • fanampiana ara-pitaovana sy
fonctionnement du budget général ; fampandehanan-draha- raha avy
amin’ny teti-bola ankapobe ;
• recettes exceptionnelles et imprévues ; • vola miditra noho ny antony manokana
sy ho tsy nam- poizina.
- de dépenses par les : - amin’ny fandaniana avy amin’ny :
•dépenses d’investissements et de • vola mivoaka ho famokarana sy ho
fonctionnement ; fampandehanan-draha- raha ;
• remboursement des emprunts et • fanomezana ny fisamboram-bola sy
avances ; vatsim-bola ;
• charges financières et dé-penses • loloha ara-pitantanam-bola sy ny
diverses. fandaniana samihafa.
Art.19. – Indépendamment du contrôle And.19. – Ankoatry ny fana- raha-maso
légal de la Chambre des comptes de la Cour ara-dalàna ataon’ny Rantsana momba ny
Suprême, les comptes du bureau de normes kaonty ao amin’ny Fitsarana tampony, ny
de Madagascar sont soumis à un cabinet Kabinetra manamahay momba ny kaonty
d’expertise comptable pour leur vérification fanamarihana araka ny fepetra momba ny
suivant les principes d’audit appliqué audit izay tsy maintsy ampiharina.
systématiquement.

TITRE V : LOHATENY V :
DISPOSITIONS FINALES. FEPETRA FARANY.

Art.20. – L’organisation ainsi que les And. 20. – Ny fandaminana ary koa ny
règlements intérieurs du bureau de normes fitsipika anatin’ny birao momba ny fenitra eto
de Madagascar et de ses organes seront Madaga- sikara sy ireo rantsa-mangaika azy
fixés par des arrêtés d’application. dia hoferana amin’ny alalan’ny didim-
pitondrana fampiharana.

24
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Art. 21. – Toutes dispositions antérieures And. 21. – Foanana ary dia foana ireo
contraires au présent décret sont et fepetra rehetra teo aloha mifanohitra amin’ity
demeurent abrogées. didim-panjakana ity.

Art. 22. – Le Vice-Premier Ministre chargé And. 22. – Ny Praimisititra Lefitra


du Budget et du Développement des miandraikitra ny Tetibola sy ny
Provinces autonomes, le Ministre des Fampandrosoana ny Faritany mizaka tena,
Finances et de l’Economie, le Ministre du ny Minisitry ny Fitantanam-bola sy ny
Commerce et de la Consommation, le Toekarena, ny Minisitry ny Varotra sy ny
Ministre de l’Agriculture, le Ministre de Fan- jifana, ny Minisitry ny Fambolena, ny
l’Industrialisation et de l’Artisanat, le Ministre Minisitry ny Fampiroboroboana ny Indostria
de l’Environnement, le Ministre de la Pêche sy ny Asa tànana, ny Minisitry ny Tontolo
et des Ressources halieutiques, le Ministre iainana, ny Minisitry ny Fanjonoana sy ny
de l’Elevage, le Ministre des Eaux et Forêts, Haren’ny atirano, ny Minisitry ny Fiompiana,
le Ministre des Postes et Télé- ny Minisitry ny Rano sy ny Ala, ny Minisitry
communications, le Ministre des Travaux ny Paositra sy ny Fifandraisan-davitra, ny
Publics, le Ministre de l’Energie et des Mines, Mini- sitry ny Asa vaventy, ny Minisitry ny
le Ministre des Affaires étrangères, le Ministre Angovo sy ny Harena an-kibon’ny tany, ny
du Tourisme, le Ministre de la Santé sont Minisitry ny Raharaham-bahiny, ny Minisitry
chargés chacun en ce qui le concerne de ny Fizahan-tany, ny Minisitry ny
l’exécution du présent décret qui sera publié Fahasalamana no miandraikitra araka ny
dans la Journal Officiel de la République. tandrify azy avy, ny fanatanterahana ity
didim-panja- kana ity izay havoaka amin’ny
Gazetim-panjakan’ny Repoblika.

25
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REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA
Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana
—————
MINISTERE DE L'INDUSTRIALISATION, DU
COMMERCE
ET DU DEVELOPPEMENT DU SECTEUR
PRIVE
—————
DECRET N° 2004-317
Portant création, organisation et fonctionnement
du Conseil National de Normalisation

LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU


GOUVERNEMENT,

• Vu la Constitution ;
• Vu la Loi n° 97-024 du 14 Août 1997 relative au Régime National de Normalisation et de la
Certification des produits, biens et services,
• Vu l'Ordonnance n° 88-015 du 1er Septembre, 1988 relative à la politique de l'exportation,
• Vu l'Ordonnance n° 89-019 du 31 Juillet 1989 instituant un régime pour la protection de la Propriété
Industrielle en République Démocratique de Madagascar,
• Vu le Décret n° 2003-007 du 12 janvier 2003 portant nomination du Premier Ministre, Chef du
Gouvernement, '
• Vu le Décret n° 2003-008 du 16 janvier 2003 modifié par le Décret n°2004-001 du 05 Janvier 2004
portant remaniement de la composition des Membres du Gouvernement,
• Vu le Décret n° 2004-101 du 27 janvier 2004 modifiant et complétant certaines dispositions du Décret
n° 2003-101 du 11 février 2003, et du Décret n° 2003-783 du 08 juillet 2003 fixant les attributions du
Ministre de l'Industrialisation, du Commerce et du Développement du Secteur Privé ainsi que
l'organisation générale de son Ministère,
• Sur proposition du Ministre de l'Industrialisation, du Commerce et du Développement du Secteur Privé,
• En Conseil du Gouvernement,

DECRETE :

TITRE PREMIER
CREATION

Article premier. Conformément à la Loi n° 97-024 du 14 août 1997, portant Régime National de la
Normalisation des Produits, Biens et Services à Madagascar, il est créé le Conseil National de Normalisation,
organe consultatif chargé de l'orientation générale en matière de normalisation.

TITRE II
ATTRIBUTIONS
Article 2. Le Conseil National de Normalisation est une structure de concertation et de réflexion permanente.

Article 3. Le Conseil National de Normalisation a pour attributions:


™ le recensement et l'analyse des besoins en normes des différents secteurs de l'économie nationale,
™ le suivi du déroulement des travaux de Normalisation,
™ la proposition du Programme annuel des travaux de Normalisation qui doit tenir compte des
™ priorités nationales exprimées notamment dans le Programme d'Investissements Publics,
™ la soumission des propositions pour rendre certaines normes obligatoires.

26
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TITRE III
COMPOSITION

Article 4. Le Conseil National de Normalisation est composé de :


- Un (01) Président nommé par le Ministre chargé du Commerce;
- Sept (07) représentants des Ministères susceptibles d'être impliqués dans les questions de
normalisation, notamment ceux en charge de la Santé, de l'Agriculture, du Commerce et de
l'Industrie,
- Sept (07) représentants du Secteur Privé, sur proposition du CAPE, de la Fédération de la
Chambre de Commerce, de l'Industrie et de l'Artisanat et du Tranoben'ny Tantsaha ;
- Deux (02) représentants des Associations des Consommateurs;
- Un (01) représentant des laboratoires d'essais; et
- Un (01) représentant des Universités Publiques.

Article 5. Les personnes désignées membres du Conseil National de Normalisation siègent pour un mandat de
trois ans renouvelable.
En cas de vacance ou d'empêchement d'un des membres, son successeur termine le mandat de celui qu'il
remplace. .
La nomination des membres du Conseil National de Normalisation se fera par arrêté du Ministre chargé du
Commerce.

TITRE IV
ORGANISATION ET FONCTIONNEMENT
Article 6. Le Conseil National de Normalisation se réunit au moins deux fois par an sur convocation de son
Président.
La réunion ne peut avoir lieu qu'en présence de dix membres au moins.
La décision est prise à la majorité absolue des voix des membres présents et, en cas d'égalité de voix; celle du
Président est prépondérante.

Article 7. Le Secrétariat Général du Conseil National de Normalisation est assuré par la Direction de la
Normalisation et de la Qualité auprès du Ministère chargé du Commerce, conformément à l'article 5 de la Loi n°
97-024 du 14 août 1997.

Article 8. Les fonctions des membres du Conseil National de Normalisation sont gratuites. Toutefois, des
indemnités de réunion, de séjour ou de déplacement peuvent être allouées et prises en charge par le Bureau de
Normes de Madagascar.

Article 9. Un règlement intérieur adopté par le Conseil National de Normalisation précisera son fonctionnement.

Article 10. Toutes dispositions antérieures et contraires à celles du présent Décret sont et demeurent abrogées,
notamment celles du Décret n° 99-024 du 20 janvier 1999 portant création, organisation et fonctionnement du
Conseil National de Normalisation.

Article 11. Le Vice Premier Ministre chargé des Programmes Economiques, Ministre des Transports, des
Travaux Publics et de l'Aménagement du Territoire, Le Ministre de l'Economie, des Finances et du Budget, Le
Ministre de l'Industrialisation, du Commerce et du Développement du Secteur Privé, Le Ministre de
l'Environnement, des Eaux et Forêts, Le Ministre de l'Energie et des Mines, Le Ministre de la Santé et du
Planning Familial, Le Ministre de l'Agriculture, de l'Elevage et de la Pêche, Le Ministre des
Télécommunications, des Postes et de la Communication, Le Ministre de la Culture et du Tourisme, sont chargés
chacun en ce qui le concerne de l'exécution du présent Décret qui sera publié dans le Journal Officiel de la
République.

Fait à Antananarivo, le 09 mars 2004

Jacques SYLLA

27
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REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA,
Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana
—————
MINISTERE DE COMMERCE ET DE LA
CONSOMMATION
—————
DECRET N° 2001-234
Réglementant la profession de planteur et de préparateur de vanille.

LE PREMIER MINISTRE, CHEF DU GOUVERNEMENT,

• Vu la Constitution,
• Vu La loi n° 88-028 du 16 décembre 1988 tendant à renforcer la répression des vols de vanille,
• Vu l'ordonnance n° 60-056 du 09 juillet 1960 réglementant la production et la commercialisation de la
vanille,
• Vu les ordonnances n° 73-054 et 73-O55 du 11 septembre 1973 relatives au régime des prix et à certaines
modalités d'intervention économique ainsi qu’à la constatation la poursuite et à la répression des infractions
en matière économique,
• Vu le décret n° 97-202 du 20 mars 1997 fixant les attributions du Ministre du Commerce et de la
Consommation ainsi que l'organisation générale de son ministère,
• Vu le décret n° 98-522 du 23 juillet 1998 portant nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
• Vu le décret n° 98 - 530 du 3l juillet 1998 portent nomination des membres du Gouvernement,
• Sur proposition du Ministre du Commerce et de la Consommation,
• En conseil du Gouvernement,

DECRETE:

CHAPITRE PREMIER
DU PLANTEUR - DE LA CARTE DE PLANTEUR

Article premier. La qualité de planteur de vanille est justifiée en permanence sur la carte de planteur

Article 2. Etablie initialement d'après les déclarations du planteur, la carte de planteur est délivrée par l'autorité
locale compétente
n'est délivré qu'une carte par planteur.

Article 3. La carte de planteur doit être exigée par les acheteurs à l’occasion de toutes opérations. Elle doit
accompagner tout lot de vanille verte transportée par le producteur ou son mandataire du lieu de production au
lieu de vente.

Article 4. En cas de perte, déclaration doit être faite auprès de l'autorité ayant délivré la carte . Un duplicata
pourra être délivré

Article 5. Chaque planteur a une marque. La marque apposée sur la carte de planteur appartient au planteur
auquel elle a été attribuée.

CHAPITRE II
DU PREPARATEUR- DE LA CARTE DE
PREPARATEUR

Article 6. L'exercice de la profession de préparateur de vanille est subordonné à l’obtention d'un agrément donné
à titre personnel par l'autorité locale compétente et à la possession de la carte de préparateur

Article 7. Etablie initialement d'après les déclarations du préparateur, la carte est délivrée par l'autorité locale
compétente et il n'est délivré qu'une carte par préparateur par préfecture. Sa validité est limitée à la
circonscription dans laquelle elle a été établie.

28
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Article 8. En cas de perte, déclaration écrite doit être faite auprès de l'autorité ayant délivré la carte mentionnée à
l'art. 7 ci-dessus Un duplicata pourra être délivré

CHAPITRE III
DISPOSITIONS DIVERSES

Article 9. La désignation de l'autorité locale compétente, les conditions et les modalités de délivrance des cartes
de planteur et de préparateur, ainsi que celles de la marque, du marquage des vanilles vertes et de l’agrément du
préparateur seront fixées par arrêté interministériel du Vice-Premier Ministre chargé du Budget et du
Développement des Provinces Autonomes, du Ministre du Commerce et de la Consommation, du Ministre de
l'Agriculture, du Ministre de l’Intérieur, et du Ministre des Finances de l'Economie.

Article 10. Les infractions au présent décret sont constatées, poursuivies et réprimées conformément aux
législations en vigueur.

Article 11. Sont et demeurent abrogées toutes dispositions relatives à celles du présent décret notamment celles
du décret n°66-176 du 30 mars 1966 relatif à la commercialisation de la vanille

Article 12. Le Vice Premier Ministre chargé du Budget et du Développement des Provinces Autonomes, le
Ministre des Finances et de l'Economie le Ministre du Commerce et de la Consommation, le Ministre de
l'Agriculture, le Minime des Forces Armées, le Ministre de l'intérieur, le Secrétaire d'Etat près du Ministre de
l'Intérieur chargé de la Sécurité Publique, le Secrétaire d'Etat près du Ministre des Forces Armées chargé de la
Gendarmerie, les Gouverneurs des Provinces Autonomes, sont chargés chacun en ce qui le concerne de
l'exécution du présent décret qui sera publié dans le Journal Officiel de la République.

Antananarivo, le 21 mars 2001

Tantely ANDRIANARIVO

29
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REPOBLIKAN'I MADAGASIKARA
Tanindrazana-Fahafahana-Fandrosoana
—————
MINISTERE DU COMMERCE ET DE LA
CONSOMMATION
MINISTERE DE L'AGRICULTURE
MINISTERE DE L'INTERIEUR
MINISTERE DU BUDGET ET DU DEVELOPPEMENT
DES PROVINCES AUTONOMES
MINISTERE DES FINANCES ET DE L'ECONOMIE
—————
ARRETE N°6472/2001
Portant application du décret n°2001-234 du 24 mars 2001
réglementant la profession de planteur et de préparateur de vanille.

LE MINISTRE DU COMMERCE ET DE LA CONSOMMATION,


LE MINISTRE DE L’AGRICULTURE,
LE MINISTRE DE L’INTERIEUR,
LE MINISTRE DU BUDGET ET DU DEVELOPPEMENT
DES PROVINCES AUTONOMES,
LE MINISTRE DES FINANCES ET DE L’ECONOMIE,

• Vu la Constitution,
• Vu l’ordonnance n°60-056 tendant à normaliser la récolte, le transport, la commercialisation de la vanille
verte et organisant les professions de collecteurs et préparateurs de vanille,
• Vu les ordonnances n°s 73-054 et 73-055 du 11 septembre 1973 relatives au régime des prix et à certaines
modalités d’intervention en matière économique ainsi qu’à la constatation, à la poursuite et à la répression
des infractions,
• Vu le décret n°2001-234 du 24 mars 2001 réglementant la profession de planteur et de préparateur de
vanille,
• Vu le décret n°97-107 du 25 mars 1997 fixant les attributions du Ministre de l’Agriculture ainsi que
l’organisation générale de son ministère,
• Vu le décret n°97-202 du 20 mars 1997 fixant les attributions du Ministre du Commerce et de la
Consommation ainsi que l’organisation générale de son ministère,
• Vu le décret n°98-522 du 23 juillet 1998 portant nomination du Premier Ministre, Chef du Gouvernement,
• Vu le décret n°98-530 du 31 juillet 1998 portant nomination des membres du Gouvernement,

ARRETENT :

Article premier. En application de l’article 9 du décret n°2001-234 du 24 mars 2001 réglementant la profession
de planteur et de préparateur de vanille, les cartes de planteur et de préparateur de vanille sont délivrées par le
“ GES ” ou Groupement des Entreprises de SAVA pour Sambava, Antalaha, Vohémar et Andapa et par le Sous-
Préfet du lieu du planteur et du préparateur pour les autres circonscriptions.

Article 2. La carte de planteur de vanille conforme au modèle en annexe I du présent arrêté comporte les
renseignements suivants :
Noms, prénoms, filiation, Préfecture, Sous-préfecture, Commune et village, numéro de la carte d’identité
nationale du planteur, numéro d’ordre, lieu de plantation et marque de planteur.

Article 3. La marque apposée sur la carte de planteur est constituée par un signe et un ensemble de lettres
disposées sur une même ligne. Le signe indique la Sous-préfecture et les lettres constituent l’indicatif du
planteur dans la Sous-préfecture.

Les signes et lettres entrant dans la composition des marques sont données en annexe II et III.

Article 4. Les dimensions de la marque du planteur ne peuvent excéder 2,5 cm dans le sens de la longueur de la
gousse et 4 mm dans le sens de la largeur de la gousse. Chaque signe ou lettre est séparé au maximum de 1,5 mm
l’un de l’autre. La production sur les gousses du signe et des lettres constituant la marque est obtenue grâce à la
cicatrisation des blessures réalisées par des pointes très fines en acier inoxydable espacées entre elles d’au moins
1,5 mm en tous sens et dont la pénétration dans la gousse ne dépasse pas 1 mm.

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Article 5. La carte de préparateur de vanille conforme au modèle en annexe IV du présent arrêté comporte les
renseignements ci-après : noms, prénoms, filiation, Préfecture, Sous- préfecture, Commune et village, numéro de
la carte d’identité nationale du préparateur, numéro d’ordre et lieu de préparation.

Article 6. L’agrément du préparateur de vanille est donné à titre personnel par le GES pour Sambava, Antalaha,
Vohémar et Andapa et par le Sous- préfet d’où relève le préparateur pour les autres circonscriptions.
Article 7. Les personnes désireuses d’exercer la profession de préparateur de vanille doivent pour être agréées
adresser une demande écrite auprès du GES pour Sambava, Antalaha, Vohémar et Andapa. Et auprès de la Sous-
préfecture pour les autres circonscriptions.

Article 8. Tout préparateur de vanille est tenu :

- de refuser la réception et la préparation de tout lot contenant des vanilles immatures ;


- de tenir un registre côté et paraphé par l’autorité locale compétente sur lequel doivent être consignées par
ordre de date les entrées de vanilles vertes et les sorties de vanilles préparées ainsi que leurs origines ou
leurs destinations ;
- dd fournir aux agents chargés de la vérification tous les renseignements utiles pour faciliter leur action.

Article 9. L’établissement et la délivrance des cartes de planteur et de préparateur de vanille donnent lieu en
outre à la perception d’une somme forfaitaire payée par ces derniers et faite auprès de l’autorité compétente dans
la circonscription qui en fixe le montant.

Article 10. La carte de préparateur de vanille doit être renouvelée chaque année. Elle est délivrée sur présentation
de la quittance relative à l’obtention de la carte professionnelle établie par les responsables fiscaux de la
circonscription.

Article 11. Les contestations relatives à la délivrance des cartes de planteur et de préparateur de vanille peuvent
être portées devant le Préfet ou le Sous- préfet de la circonscription du planteur et du préparateur.

Article 12. Le présent arrêté sera enregistré et publié au Journal officiel de la République.
Voir annexe.
Antananarivo, le 12 juin 2001

Le Ministre du Commerce et de la
Consommation,
RANDRIANAMBININA Alphonse

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