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en auto-production
Publié par Christian Seneclauze
Pour mener à bien une installation photovoltaïque en auto-production pour mon habitation,
j'ai été amené à effectuer différentes recherches, essentiellement sur le net .
Cette consultation a été fructueuse puisque j'ai installé sans aucune aide extérieure, un champ
photovoltaïque de 3750 Wc couplé à un onduleur hybride de 5KVA, alimentant un pack de
batteries. J'ai également installé pour un usage spécifique, 500Wc de modules
photovoltaïques accouplés à des micro- onduleurs en injection directe sur le réseau.
En relisant les notes enregistrées sur mon ordinateur, j'ai pensé qu'une synthèse de tous ces
documents pourrait s'avérer utile , j'ai procédé à une compilation de ces différents textes ,
modes d'emploi et spécificités techniques des éléments d'une installation photovoltaïque ainsi
que la retranscription de discussions sur les forums dédiés. J'ai réécrit ,simplifié, annoté
comparé certains de ses documents avant la mise en forme de cette synthèse.
Il est de tradition de citer ses sources lorsque l'on publie un manuel inspiré par des tiers . Ces
sources sont si nombreuses , qu'elles nécessiteraient plusieurs pages , Je remercie toutes
celles et ceux qui par leurs travaux et publications m'ont aidé à mener à bien ce projet.
Le transfert du guide sur le blog a altéré sa mise en page.Si vous désirez le consulter de façon
pus lisible ou l'imprimer .Vous pouvez me le demander par courriel et je vous le ferais
parvenir en pièce jointe (libre office ou pdf).
Christian Seneclauze
SOMMAIRE
1. MESURES ET GÉNÉRALITÉS ÉLECTRIQUES
2. PHOTOVOLTAÏQUE OU THERMIQUE
2.1 Les panneaux solaires thermiques produisent de la chaleur 2.2 Les panneaux
photovoltaïques produisent de l'électricité 2.3 Les différents types de panneaux solaires
photovoltaïques 2.4 Les cellules monocristallines 2.5 Les cellules polycristallines 2.6 Les
cellules amorphes 2.7 Pourquoi 36 cellules ? 2.8 Fonctionnement et fabrication
tfabrication
3. LE RENDEMENT D’UN PANNEAU PHOTOVOLTAÏQUE
3.1 Comment est exprimé le rendement d’un panneau photovoltaïque ? 3.2 Explication de la
puissance-crête. 3.3 La production prévisible
4.1 Estimer la puissance des panneaux photovoltaïques 4.2 Configuration des panneaux
solaires4.3 Implantation des panneaux photovoltaïques 4.4 Orientation et inclinaison des
panneaux photovoltaïques
6. RÉGULATEUR SOLAIRE
6.1 Les fonctions du régulateur solaire 6.2 Les critères pour choisir son régulateur
8.1 Définir la capacité de stockage des batteries solaires 8.2 Déterminer la tension de votre
installation photovoltaïque 8 .3 Intégrer l'autonomie souhaitée pour finaliser votre estimation
9.1 Comment mesurer la capacité d'une batterie solaire ? (C10, C20, C100...) 9.2 Comment
définit-on la durée de vie d'une batterie solaire ? 9.3 Principes de bases pour toutes les
batteries 9.4 Pourquoi les batteries automobiles ne peuvent pas être utilisées ? 9.5 Réception
et stockage de votre batterie solaire au plomb ouvert 9.6 Entretien des batteries solaires au
plomb ouvert 9.7 Consignes de sécurité pour les batteries solaires au plomb ouvert
11.1 Comment choisir ? 11.2 Les différents types de câbles 11.3 Câblage des convertisseurs.
11.4 Câblage du régulateur.
Le courant alternatif
Un courant alternatif est caractérisé par sa fréquence, mesurée en hertz (Hz). C’est le nombre
de changement de phases qu’effectue le courant électrique par période. Un courant alternatif
de 50Hz effectue 50 alternances par période, c'est-à-dire qu'il change 100 fois de sens par
période (50 alternances positives et 50 alternances négatives).
La fréquence utilisée est le plus souvent de 50Hz sauf, par exemple, en Amérique du Nord où
la fréquence est de 60Hz.
Le courant continu
Le courant continu ou CC (DC pour direct current en anglais) est un courant électrique dont
la tension est indépendante du temps.
Par extension, on nomme courant continu un courant périodique dont la composante continue
constitue l'essentiel de la puissance ou plus globalement un courant électrique qui circule
continuellement dans le même sens.
le cheval-vapeur
le cheval-vapeur est une unité de puissance qui exprime une équivalence entre la puissance
fournie par un cheval tirant une charge et celle fournie par une machine de propulsion à
vapeur. Le cheval était, du fait de son utilisation massive, la référence de puissance des
attelages avant l’avènement de la propulsion mécanique. La puissance de nombreux appareils
,notamment les pompes, les moteurs d'ateliers… est exprimée en cheval-vapeur.
Un cheval-vapeur = 736 watt.
L'ampère (A) est l'unité de mesure de l'intensité d'un courant électrique, c'est-à-dire le flux
d'électrons dans un conducteur. C'est André-Marie Ampère, l’inventeur de l’électro-aimant,
qui a donné son nom à cette unité.
On peut comparer le déplacement des électrons dans un circuit à celui de l’eau dans un tuyau:
l’intensité, exprimée en ampères, c’est le débit d’eau ! Sur le tableau électrique de notre
installation à la maison, les fusibles ou disjoncteurs différentiels indiquent l’intensité: 10, 20
ou 32 ampères. Si la puissance électrique demandée est supérieure au flux d’électrons
disponible, l’installation disjoncte.
Le volt (V) est l’unité de mesure de la tension électrique dans un circuit entre un point A et
un point B, obtenue avec un appareil appelé voltmètre. C’est à Volta, physicien italien et
inventeur de la pile électrique, qu’on doit ce nom.
Le volt traduit la force électromotrice et la différence de potentiel (tension) entre deux points
d’un circuit.
Le courant électrique est un déplacement d’électrons. Pour les faire se déplacer, il faut un
générateur de courant qui va créer un déséquilibre de charge (différence de potentiel) afin
d’attirer et de repousser les électrons. Ce déséquilibre de charge est appelé «tension électrique
Le watt (W) est l’unité de mesure de la puissance électrique. Soit la quantité d’énergie
pendant un temps donné, En général 1 seconde. Le terme vient du nom de l’ingénieur
écossais James Watt à l’origine du développement de la machine à vapeur.
En électricité : Puissance = tension x intensité. Si l'on prend l'image d'un tuyau d'eau, la
puissance électrique serait équivalente à la pression dans le tuyau quand le robinet est fermé
(tension) multiplié par le débit d’eau quand le robinet est ouvert (intensité).
Donc pour une même puissance, soit on a un petit tuyau avec petit débit mais tension élevée,
soit il faut un tuyau énorme avec une tension basse, ce qui n’est pas sans poser de difficultés
(comme faire passer un gros débit dans un petit tuyau d’eau : ça pète).
On dira d'une ampoule qui consomme 60W à un instant donné, qu’elle consomme 60Wh en
une heure .
Le kilowatt (kW), soit 1 000 watts, est généralement utilisé pour décrire la puissance
électrique des moteurs, électriques ou thermiques ou la consommation d’électricité des
habitations
Le mégawatt (MW), soit un million de watts, désigne des unités de production électrique.
Une éolienne déploie une puissance d’environ 1 MW, tandis qu’un réacteur nucléaire en
France atteint en général une puissance comprise entre 900 MW et 1 450 MW. Soit 1,45 GW
(gigawatts).
Une batterie « 48V/ 20Ah » a une capacité de 48V*20Ah = 960Wh, que l’on va arrondir à
1000Wh.
une automobile à essence pendant 750 mètres. les watts ne sont pas qu’électriques, on
a 1000 Wh dans 0.1L d’essence etc…
La résistance
La résistance est la propriété physique d'un matériau conducteur à ralentir le passage d'un
courant électrique.
La résistance est responsable d'une dissipation d'énergie sous forme de chaleur. Cette
propriété porte le nom d'effet Joule. Cette propriété peut être utilisée volontairement
(résistances de chauffage), ou générer des pertes d’énergie.
Le voltampère
Le voltampère (abrégé en VA) est une unité de mesure de la puissance électrique . Elle
s'apparente au watt. Pour certains types de charges électriques, telles que les ampoules
incandescentes, les puissances en watts et en VA sont identiques. En revanche, lorsqu'il s'agit
d'équipement informatique, la différence entre la puissance en watts et en VA peut être
relativement importante, sachant que la puissance en VA est toujours supérieure ou égale à
celle exprimée en watts. Le rapport entre les watts et les VA est appelé le « facteur de
puissance » et s'exprime sous la forme d'un nombre (0,65) ou d'un pourcentage : coefficient
multiplicateur à appliquer par ex :(Cos Phi = 65 %),
2. PHOTOVOLTAÏQUE OU THERMIQUE
Dans les panneaux solaires thermiques, appelés capteurs solaires thermiques, le rayonnement
du soleil chauffe l'eau ou un liquide caloporteur ("porteur de chaleur"), qui circule dans des
tubes placés dans une boîte vitrée isolante afin d'obtenir un effet de serre. Le liquide chauffé
sert ensuite au chauffage de la maison ou au réchauffement de l'eau chaude sanitaire.Certains
capteurs thermiques fonctionnent avec de l'air qui s'échauffe et qui est ensuite ventilé dans les
habitats pour le chauffage ou dans des hangars agricoles pour le séchage des productions.
Pour information: une cellule à silicium monocristallin est toujours octogonale (ou ronde),
alors qu'une cellule polycristallin est toujours carrée.
Les cellules monocristallines sont issues d'un seul bloc de silicium fondu, elles sont donc
très "pures". Elles offrent le meilleur rendement (entre 13 et 17%), mais sont aussi plus
chères à la production, donc à la vente. Ces cellules sont en général octogonales et d'une
couleur uniforme foncée (bleu marine ou gris). Ces cellules sont les plus performantes , elles
permettent donc de constituer des panneaux qui ont de meilleurs rendements, qui produisent
le plus d’énergie avec le moins de surface.
Les cellules polycristallines sont élaborées à partir d'un bloc de silicium cristallisé en forme
de cristaux multiples. Vues de près, on peut voir les orientations différentes des cristaux. Elles
ont un rendement de 11 à 15%, mais leur coût de production est moins élevé que les cellules
monocristallines. Elles sont en général de forme rectangulaire et sont bleues nuit avec des
reflets.Comparées aux panneaux monocristallins, leur rendement est encore moins bon
lorsque l’ensoleillement est faible.
Les cellules amorphes sont produites à partir d'un "gaz de silicium", qui est projeté sur du
verre, du plastique souple ou du métal, par un procédé de vaporisation sous vide.
La cellule est gris très foncé. C'est la cellule des calculatrices et des montres dites « solaires
», car ce type de cellule est bon marché et la technologie est utilisable sur de nombreux
supports, notamment des supports souples. Le problème,c’est que son rendement est 2 à 3
fois plus faible que les cellules monocristallines.
En effet, pour produire un courant continu de 12 V (référence de la tension utilisée par les
batteries,et les ampoules en courant continu), il faut disposer d’environ 14,5 V pour une
charge efficace.
- une couche dopée Négativement (avec du Phosphore par exemple qui possède plus
d'électrons que le Silicium).
Lorsqu'un photon (la lumière) arrive sur la cellule, cela provoque une excitation de l'électron
et son retour à l'état initial provoque une différence de potentiel électrique , c'est-à-dire une
tension électrique. C'est ce qu'on appelle l'effet photovoltaïque.
La puissance d’un panneau photovoltaïque (qui est la manière la plus simple d’exprimer son
rendement) est exprimée en watt crête (watt peak en anglais). Il s’agit de la puissance
produite par un panneau qui reçoit une irradiation de 1000 Watts par m². C’est la seule façon
officielle d’exprimer la « puissance » d’un panneau afin de le comparer aux autres panneaux.
Les panneaux solaires produisent de l'énergie, donc des Wh . Mais ils produisent en fonction
de l'ensoleillement : pas beaucoup les jours de pluie et rien du tout la nuit.
Prenons un panneau d'un mètre carré, éclairons-le avec une puissance de 1000 W à la
verticale, Mesurons combien il produit d'électricité : on trouve 140 W. (il s'en est perdu pas
mal) ! Nous avons là un rendement de 140/1000 = 14%. Pas énorme, mais pour un panneau
solaire, c'est bien, techniquement parlant, et l'éclairement solaire est gratuit.
Ces 140 W donc, c'est le maximum que le panneau peut produire, car on a bien fait attention
à lui mettre la lumière en plein dessus. Cette puissance maximum obtenue dans les meilleures
conditions possibles s'appelle la puissance-crête.
Les panneaux font rarement 1m², leurs dimensions ne tombent jamais rond.
Ex : 1,63 x 0,87 = 1,42 m².
Si ce panneau a un rendement de 14%, il produit 140 W par m², soit 1,42 x 140 = 198,8 Wc
Une installation qui compte 15 de ces panneaux aura une puissance de 198,8 x 15 = 2982 Wc
(2,982 kWc)
Le soleil, lui sera très rarement en plein dessus, puisqu'il "se déplace" continuellement, qu'il
se couvre, etc... La production sera donc toujours inférieure voire jamais égale à 2,982 kWh.
Sur la base de l'évaluation de votre besoin en énergie (défini en Wh), vous devez maintenant
choisir de manière adaptée vos panneaux photovoltaïques.
Dans un premier temps vous devez diviser le montant de votre besoin énergétique quotidien
exprimé en Watts Heure (voir l'article, Intégrer l'autonomie souhaitée pour finaliser votre
estimation ) par un indice d'ensoleillement qui correspond à votre zone géographique :
- pour l'hiver : 1
- pour le printemps et l'automne : 3
- pour l'été : 5
Le résultat vous donne la puissance totale en Watts crête (Wc) des panneaux photovoltaïques
dont vous avez besoin.
Exemple :
Pour couvrir un besoin de 1200 Wh/jour dans la région de Toulouse pendant la période du
printemps.
Il est recommandé de prendre systématiquement une marge de sécurité de 10% à 20% par
rapport à cette valeur, pour compenser les déperditions d'énergie dues aux pertes de charges
dans les câbles et les connexions et l'utilisation d'un convertisseur.
Dans ce cas d'exemple,il faut donc d'installer une puissance de 333 Wc + 10% à 20%, soit
360 à 400 Wc.
Pour cette installation, il sera donc possible de choisir la configuration de panneaux suivante :
On retrouve le calcul simplifié mentionné au chaptire 3/3: 1,2 kWh/jour*365 jours =438 kWh
pour 400 Wc
Les panneaux photovoltaïques délivrent individuellement une tension de 12V ou 24V (ce qui
est une simplification puisqu'en réalité la tension d'un panneau varie autour de ces deux
valeurs suvant la taille des panneaux). En général les panneaux dont la puissance est
inférieure à 150 Wc délivrent une tension de 12V, ceux qui sont au dessus, une tension de
24V.
Vous pouvez ensuite connecter vos panneaux en parallèle ou en série pour obtenir la tension
désirée (voir le paragraphe « Déterminer la tension de votre installation photovoltaïque »
- Pour additionner la tension des panneaux il faut relier les panneaux en série (bornes
négatives connectées aux bornes positives), l'intensité (ampérage) reste constante.
- Pour augmenter l'intensité (ampérage) tout en maintenant la même tension , les panneaux
doivent être connectés en parallèle (bornes négatives connectées aux bornes négatives et
bornes positives connectées aux bornes positives).Ce montage n'est possible que si les
panneaux ont la même tension .
La tension entre les bornes de l'ensemble est égale à la tension commune des différents
capteurs. L'intensité fournie par l'ensemble est égale à la somme des intensités fournies par
chaque panneau.
Les deux effets peuvent aussi être cumulés. Exemple : pour une installation de 400 Wc
fonctionnant en 24V, vous pouvez utiliser 4 panneaux de 100 Wc, connectés 2 en série et 2 en
parallèle.
Pour mémoire, il est nécessaire d'avoir une tension en circuit ouvert (Voc) des panneaux
photovoltaïque supérieure à la tension des batteries pour charger les batteries solaires en
énergie.(voir chapite 5)
Pour fonctionner correctement, le panneau solaire doit être ensoleillé sur toute sa surface
durant la journée. Veillez à choisir un emplacement où les panneaux solaires reçoivent un
ensoleillement permanent (aucune ombre ne doit être portée par un obstacle : bâtiment, arbre,
clôture, colline…) ceci quelles que soient les périodes du jour et de l’année en particulier
l’hiver: la période la plus défavorable.
La puissance de crête est une unité de mesure standardisée qui figure sur toutes les étiquettes.
Elle désigne la puissance que le panneau photovoltaïque fournit dans des conditions
particulières d’ensoleillement : égales à 1 000 W/m².
La puissance de crête est désignée par Wc ou pW.
Étant donné que les conditions d’utilisation de votre panneau photovoltaïque ne seront pas
toujours réunies pour atteindre un tel niveau d’ensoleillement, cette unité de mesure est à
relativiser. Elle constitue toutefois un repère important pour connaître les performances
possibles de votre matériel.
L’intensité maximum de puissance est désignée par Impp Il s’agit de l’intensité produite par
le panneau exprimé en ampères (A) .
Isc etVoc servent entre autres à vérifier le bon fonctionnement du panneau hors
installation.Vous pouvez vérifier facilement la Voc avec un voltmètre en le branchant sur les
sorties + et - d'un panneau non connecté.
Cet élément désigne la tension maximale, en volts, que le panneau solaire photovoltaïque est
capable de supporter.C'est une donnée cruciale pour les grandes installations lorsqu’on
branche des panneaux en série . Si la tension maximale est de 1000V pour un panneau dont la
Vmpp est de 29,1 V, cela signifie qu’on ne doit pas mettre en série plus de 33 modules
le calibre du fusible de protection est l’intensité maximale du courant électrique qui peut
circuler dans le panneau.
Les autres caractéristiques indiquées par les fabricants concernent les variations de
fonctionnement du à la température .
Il est important de connaître ces données pour mener à bien une installation
photovoltaïque car elles sont déterminantes pour l'acquisition des régulateurs et onduleurs
concernant cette installation.
6. RÉGULATEUR SOLAIRE
C'est un appareil complètement autonome, qui réalise toutes les opérations de mesure et
correction de la charge de manière automatique.
Certains régulateurs solaires plus performants proposent des "fonctions avancées" intégrées
ou en option :
- Compensation de la température ambiante pour mesurer la charge de la batterie
- Connexion par fil ou à distance (WIFI par exemple) à un PC ou un réseau informatique
- Déclenchement d'alarmes programmées de façon automatique (signal sonore, e-mail, SMS)
-Enregistrement pour analyse de données issues du régulateur etc...
- la tension maximum en circuit ouvert de vos panneaux : Les régulateurs acceptent des
plages de tension plus ou moins larges .
Une nouvelle génération de régulateurs est apparue : les régulateurs solaires MPPT (pour
Maximum Power Point Tracking, ce qui signifie recherche du point de puissance maximum).
Cette nouvelle technologie permet de tirer les meilleures performances des panneaux solaires
photovoltaïques , de 10% à 25% d'énergie en plus.
Un régulateur solaire MPPT a une fonction de balayage, qui parcourt la tension du panneau
solaire toutes les deux heures pour trouver le point de sortie de puissance maximum : ainsi il
peut adapter la tension délivrée par le panneau à celle que les batteries solaires peuvent
absorber.
Le régulateur MPPT, plus cher que ces confrères PWM va pouvoir modifier la tension du
module et fournir la tension nécessaire pour effectuer une charge à 100% des batteries.
Exemple :
Avec un panneau solaire ayant pour caractéristique Vmpp= 30V et Impp=8.3A soit (250Wc)
qu’on utilise pour charger un parc batterie de 24V :
Par ailleurs des batteries en 24V demandent une tension de charge d’absorption d 'environ
30V. (La tension du module peut varier et chuter avec l’augmentation de la T° extérieure). On
peut se retrouver dans une configuration ou le panneau solaire ne peut pas attribuer la tension
nécessaire à une bonne charge batteries. Si c’est le cas il y aura moins d’autonomie et une
usure prématurée du parc de stockage. Pour éviter ce problème, on fera en sorte d’avoir
toujours une tension module supérieure à la tension de charge max des batteries. Pour y
arriver, on mettra 2 modules solaires en série pour obtenir 60V de tension sur la chaîne de
panneau. Dans ce cas, il faudra donc veiller à installer un régulateur MPPTqui accepte cette
tension d’entrée et qui soit aussi capable de compenser le décalage de tension .
Tous les régulateurs MPPT n'ont pas les même caractéristiques ce qui explique les différences
de coûts entre les différents régulateurs du marché ; il faut donc bien étudier la fiche
technique du régulateur MPPT.
Les batteries solaires stockent l'énergie produite par les panneaux photovoltaïques afin
d’assurer l'alimentation électrique en toutes circonstances (jour ou nuit, ciel dégagé ou
couvert).
Vous pouvez brancher une batterie solaire directement sur un panneau solaire, mais vous
risquez d'endommager la batterie si son niveau de charge dépasse les 90%. C'est pour cela
qu'il est vivement recommandé d'installer un régulateur solaire entre le panneau solaire
photovoltaïque et la/les batteries solaires.
Les principales utilisations d'une batterie solaire sont : installation solaire en site isolé,
camping car, caravaning, nautisme et également pour l'autoconsommation
Avec un régulateur solaire (qui se branche entre les panneaux solaires et la batterie ), vous
régulez la charge de la batterie, qui ne doit pas dépasser 90%, ni ne doit descendre sous les
50%, car une surcharge comme une décharge trop profonde endommage ces batteries et
diminue leur durée de vie.
Exemple :
une batterie 100 Ah – 12V, pourra se décharger au mieux de 50Ah (50% x 100Ah). Cela
représente par rapport à votre besoin quotidien en énergie 50 Ah x 12V = 600 Wh
Ensuite, il faut déterminer la tension de stockage de l'énergie solaire: 12V, 24V ou 48V.
La règle pour cela est assez simple : plus vous utilisez d'énergie, plus vous devez utiliser une
tension élevée, afin de diminuer les déperditions d'énergie, qui surviennent quand l'énergie est
transportée ou stockée.
Tension recommandée
De 0 à 80Wc:12V
Les batteries mises en série ou en parallèle doivent être du même type, et avoir la même
capacité et état de charge.
Vous pouvez vous référer si vous le souhaitez au tableau des consommations types des
appareils électrique présenté à la fin de ce livret.
Pour cela, vous devez fixer le nombre de jour d'autonomie de votre installation
photovoltaïque, c'est-à-dire le nombre de jours pendant lesquels vos batteries n'ont pas besoin
d'être rechargées tout en conservant une consommation d'énergie normale. En général, cela
représente le nombre de jours consécutifs sans soleil auquel vous pouvez faire face.
Exemple
si vous avez un besoin d'énergie de 900 Wh par jour et que vous choisissez une autonomie de
3 jours, votre besoin de stockage sera de 3 x 900 Wh = 2700 Wh (pour simplifier, car il
faudrait ajouter à cela une déperdition de charge de 15% à 30% à cause du câblage, de
l'onduleur ...). Soit en 12V, une capacité de 2700 Wh / 12V = 225 Ah.
Il est recommandé de ne pas décharger sa batterie au delà de 50%, donc il faut prévoir le
double en capacité de batterie, soit 450 Ah.
Donc vous pourriez choisir avec une bonne marge de sécurité 4 batteries de 150 Ah – 12V qui
vous donneront une capacité cumulée de 600Ah.
Ces batteries sont conçues pour restituer un courant stable pendant de longues périodes en
conservant leurs aptitudes à la recharge, et ceci à un grand nombre de reprises (cycles), on
parle de batteries stationnaires ou à décharge lente.
Il existe des batteries solaires fonctionnant en 2 Volts, 6 Volts ou 12 Volts . les batteries ayant
la capacité de stockage la plus élevée sont les batteries 2V.
Ces batteries sont différenciées par la géométrie des plaques positives (planes ou tubulaires)
et par la forme de l’électrolyte (liquide, gel).
9.1 Comment mesurer la capacité d'une batterie solaire ? (C10, C20, C100, …)
La capacité d'une batterie solaire (appelée aussi batterie à décharge lente) se mesure en
ampères heure (Ah). Elle représente le "débit" potentiel de la batterie.
Mais il faut ajouter à cela la vitesse de décharge de la batterie qui a un impact sur la capacité :
plus la rapidité de la décharge est importante, plus la capacité réelle de la batterie sera faible.
Ainsi une batterie présentant la capacité de 70 Ah en C100 aura réellement une capacité de 70
Ah si la décharge prend 100 heures, environ 55 Ah en 20 heures et seulement 50 Ah en 10
heures.
Pour le dire autrement : si on décharge complètement cette batterie selon une intensité de 5
Ampères, la décharge ne durera que 10 heures (10 x 5 = 50) cette même décharge durera 20
heures à la cadence de 2,75 A (2.75 x 20 = 55Ah) et enfin 100 heures à la cadence de 0,7 A
(0,7 x100 = 70 ah).
Mais attention, dans une installation photovoltaïque ou éolienne, cette capacité n'est qu'une
base de travail, car il est hors de question de décharger une batterie à 100% : cela la détruirait.
Dans le cadre d'un dimensionnement photovoltaïque ou éolien, on prendra donc comme
hypothèse une décharge possible de 50% maximum, afin de ne pas endommager la batterie et
de prolonger sa durée de vie.
La durée de vie d'une batterie solaire s'évalue en nombre de cycles de charge/décharge qu'elle
est capable de supporter. On dit "estimer" car il s'agit d'une donnée basée sur un niveau de
décharge et sur des conditions atmosphériques données.
La durée de vie d'une batterie solaire dépend de la technologie utilisée : Plomb ouvert, AGM,
GEL.
Ensuite les batteries solaires vieillissent en raison des charges et décharges : le nombre de
cycles dépend principalement de la profondeur habituelle de décharge.
Pour vous donner un ordre d'idée, pour des décharges de l'ordre de 40%, on peut estimer les
durées de vie suivantes pour les différents types de batteries à décharge lente :
-Batterie solaire au plomb ouvert : 400 à 500 cycles
-Batterie solaire AGM : 600 à 700 cycles
-Batterie solaire GEL : 800 à 900 cycles
La batterie à décharge profonde (solaire) oscille lentement entre des niveaux de pleine charge
et de décharge maximale admissible tandis que la batterie de démarrage est rechargée
immédiatement après utilisation par l’alternateur.
Les plaques (électrodes) de la batterie à décharge profonde sont plus épaisses que celles de la
batterie de démarrage et sont fabriquées dans un alliage plus dense et plus élaboré. Leurs
surfaces sont aussi plus réduites, elles ne peuvent donc pas produire de forts courants
instantanément ; ce qui justifie l’interdiction d’utiliser même occasionnellement une batterie
stationnaire pour démarrer le moteur d’un véhicule (risque de détérioration dès la première
utilisation).
Les plaques (toujours planes et minces) d’une batterie de démarrage se dégradent à une
vitesse impressionnante si elles sont soumises à des décharges profondes. Cette batterie subit
des dommages dès que la décharge atteint 50% de la capacité nominale, c’est pourquoi elles
ne conviennent pas aux systèmes photovoltaïques.
Installer la batterie dans un endroit sec, de préférence à l'abri du gel, de la chaleur et du soleil.
Toujours poser cette batterie "debout", elle ne doit pas être penchée.
Les batteries sont en général livrées chargées (contenant l’électrolyte), mais elles ne doivent
pas être stockées trop longtemps sans être rechargées. Il est conseillé de ne pas dépasser un
temps de stockage sans recharge de 3 mois (à 20°C) ou 2 mois (à 30°C).
Si les batteries solaires sont livrées chargées sèches (ne contenant pas d’électrolyte), le temps
de stockage ne doit pas dépasser 2 ans. Pour procéder à leur mise en service,
1) Remplissage de la batterie (Électrolyte: Acide sulfurique de densité 1.270 à 20°C) de
manière à ce que le niveau supérieur de l'électrolyte dans les éléments se situe presque au ras
du couvercle.. (Ou au maximum indiqué sur les bacs)
2) Laisser la (ou les) batterie(s) au repos pendant environ trente minutes (imbibition des
éléments)
3) Réglage des niveaux d'électrolyte. (Parfaire le remplissage)
4) Mise en place des bouchons.
5) Nettoyage des éléments.
Pour le premier chargement, il est recommandé de charger la batterie solaire à 100%. Dans
l'idéal cette charge s'effectuera avec un chargeur régulé avec une intensité constante de 1/20
de la capacité.
Ne jamais stocker (pour un hivernage par exemple) une batterie complètement déchargée
(donc a priori après utilisation) et s’assurer de son parfait état de charge avant stockage.
Il est recommandé d'effectuer une vérification des batteries solaires tous les 6 mois environ.
L'acide des batteries est un produit dangereux. Il convient, lors de toutes manipulations de
prendre les précautions nécessaires. Utilisez des gants, des lunettes, des vêtements protegeant
des projections d'acide. Tenez à proximité un récipient rempli d'eau propre, afin de pouvoir se
laver en cas de projection ou de contact. Toujours rincer abondamment. Du bicarbonate de
soude ajouté à l'eau neutralise l'acide. Ne pas hésiter à utiliser de l'eau bicarbonatée pour les
rinçages corporels ou matériels. Ne pas fumer pendant les manipulations des batteries. Éviter
toute flamme et étincelles dans le local.
Les pièces métalliques de la batterie sont toujours sous tension et sont actives électriquement.
Éviter les courts-circuits. Utiliser des outils dont le manche est isolé. Ne pas porter d'objets
métalliques lors des interventions. (Bracelets métalliques, bagues) Les batteries contiennent
de l'acide sulfurique dilué, très corrosif. Elles émettent des gaz explosifs lors de la charge.
Éviter toute décharge électrostatique, en particulier provenant de l'habillement. Les mesures
de protection de la norme EN 50272-2 doivent être observées.
Tension nominale :
Tension d'une batterie chargée au repos à 25°C : 12.6V pour la traditionnelle batterie dite de
12V. C'est ce que vous devez lire avec un voltmètre (à la précision de la mesure près) sur une
batterie que vous avez chargée et ensuite débranchée pendant une nuit.
Tension à laquelle on peut maintenir en permanence une batterie pour être sûr qu'elle soit
chargée au moment où en a besoin :13,5 V à 13,68 V à 25°C. Cette valeur devrait être
corrigée de 0.005V en plus ou en moins par degré centigrade selon que la température
descend ou monte. A -10°C c'est 14,16V et à +40°C 13,26V.
Tension maximum à laquelle on peut charger la batterie (mais pas la laisser en permanence).
13.8 à 14.4V pour une batterie de 12V à 25°C et avec le même coefficient de température de
0.005V/°C.
Dès que les critères de fin de charge de la batterie commencent à être atteints , le courant du
panneau photovoltaïque est réduit de façon progressive par le régulateur jusqu’à le court-
circuiter (shunt) ou en ouvrant le circuit électrique .
Les batteries AGM/Gel supporte des tensions en charge moins importantes que les batteries
ouvertes.
Les tensions indiquées au début du chapitre concernent les batteries en 12 V. Si vous montez
des batteries en séries 24 ou 48 V, ces valeurs doivent être multipliées par 2 ou 4.
Ce que vous devez savoir ,c'est que le courant continu nécessite de plus grosses sections de
câbles,(voyez le branchement de la batterie de votre voiture)
Outre les pertes inévitables dues à l’électronique (régulation, et surtout conversion CC-CA) et
au stockage (facteur de Peukert = taux de restitution de l’énergie stockée, il est d’environ 0,9
pour une batterie neuve de bonne qualité, et diminue avec le temps et l’usure), le plus souvent
des pertes d’énergies importantes sont dues à un mauvais câblage (notamment des sections de
câbles insuffisantes), et/ou une qualité de connexions insuffisante .
D’une manière générale, les câbles recommandés côté CC sont en cuivre souple (multibrin),
le cuivre présentant le meilleur rapport prix/conductivité, et la caractéristique multibrin
permet d’assurer des connexions de qualité optimale, donc de minimiser les pertes d’énergie
par chute de tension.
Il faut noter que la même quantité d’énergie peut être transportée, sans augmentation des
pertes, avec un câble de section inférieure (donc moins cher), tout simplement en augmentant
la tension. C’est ce qui explique que, pour des puissances d’installations élevées, on opte
pour une tension de 24V, voire 48V.
La mise en série et en parallèle des batteries s’effectue avec des câbles de préférence à cosses
prémontrées de section 16mm², 25mm² et 35mm².
Étant donné que les courants d’entrée (côté CC) peuvent être très élevés (jusqu’à 250A pour
un convertisseur de 3000VA en 12V !), il y a lieu, d’une part, de raccourcir au maximum la
distance entre la batterie et le convertisseur, et de s’assurer d’autre part que, même avec cette
distance très courte, la chute de tension soit minimale. Il est préférable d’utiliser des
longueurs de câbles à cosses pré-montées de 1,5m en 25mm², 35mm² et 50mm².
Pour assurer des connexions parfaites, les câbles solaires sont reliés avec des connecteurs
MC4 ou MC3.
Les câbles allant aux batteries doivent être aussi courts que possible et avoir une section
appropriée pour minimiser les pertes de charge 2.5 mm² pour 10A et 2m, 4mm² pour 20A et
2m, 6mm² pour 30A et 2m ;
Vérifier que la partie dénudée des câbles (en provenance des panneaux et batteries) est
enfoncée à fond dans les presse-étoupes du régulateur et qu’aucune partie dénudée n’est
visible . Si la partie dénudée du câble n’est pas suffisamment enfoncée dans le régulateur,
vous risquez de créer un arc électrique pouvant enflammer le régulateur et les produits
alentour.
Le câble reliant le pôle positif de la batterie à la connexion positive du régulateur doit être
rouge.
Le câble reliant le pôle négatif de la batterie à la connexion négative du régulateur doit être
noir.
Attention, une inversion de polarité dans le câblage peut détruire le régulateur ! Pensez à
étiqueter vos câbles.
Lorsqu’un champ de modules photovoltaïques (PV) doit être constitué de plusieurs modules,
ou branches de modules (strings) en parallèle, il est recommandé d’utiliser un boîtier de mise
en parallèle. Ces boîtiers sont munis de diodes anti-parallèle, qui permettent d’isoler les
branches parallèles entre elles, ce qui permet d’éviter, en cas de dysfonctionnement d’une
branche, de perturber le fonctionnement des autres. En cas de court-circuit d’une branche
notamment, l’absence de diodes anti-parallèle mettrait toutes les autres branches en court-
circuit également, et le champ ne produirait plus rien. Bien des installations photovoltaïques, ,
fonctionnent mal, ou plus du tout, simplement du fait d’une mise en parallèle des modules PV
en direct, sans utilisation de boîtier de mise en parallèle.
Les boîtiers sont en principe tous équipés d’un interrupteur-disjoncteur de sécurité, et d’un
parafoudre modulaire. Leur étanchéité IP65 permet un montage en extérieur, donc à
proximité du champ PV.
La mise à la terre des structures métalliques (cadre des panneaux solaires, structures
métalliques de fixation, mât de l’éolienne, carcasses métalliques du régulateur et du
convertisseur…) est réalisée au moyen d’un câble en cuivre souple de section 10 mm² ou
plus, la mise à la terre du parafoudre en 16mm². L’équipotentialisation des conducteurs de
terre est réalisée au moyen d’une barrette de terre, le contact avec la terre avec un piquet de
terre de 1,5m descendu intégralement dans le sol.
* La protection des personnes contre les défauts d’isolation des appareils connectés côté CA.
Il est recommandé en plus de ma mise à la terre d'installer des modules «parafoudres »au
niveau de l'interrupteur/sectionneur et si votre installation est reliée au réseau d'en installer en
sortie CA.
Ces appareils doivent être en mesure d’assurer, sur commande manuelle ou sur défaut (masse,
court-circuit), le sectionnement complet du circuit électrique côté courant continu en charge
(c'est-à-dire sous tension), ce qui signifie qu’ils doivent être capables de supprimer totalement
l’arc électrique produit à l’ouverture (ce qui peut ne pas être le cas des interrupteurs-
disjoncteurs à courant alternatif pourtant encore couramment utilisés dans les installations
solaires en site isolé)
Position
13.3 Le fusible CC
Celui-ci est destiné à protéger l’entrée CC du convertisseur. Bien souvent, ces derniers
possèdent déjà un fusible interne, mais peu accessible, et comme il n’est pas recommandé
d’ouvrir ces appareils en cas de défaut, il vaut mieux placer un fusible externe à l’entrée CC.
Pour choisir un onduleur, vous devez vous attarder sur certaines de ses caractéristiques. Il
doit impérativement être conforme aux normes CE et DIN VDE 0126 (si vous envoyez du
courant sur le réseau public) qui traite du dispositif de déconnexion automatique entre un
système et le réseau public . La protection de découplage permet notamment de supprimer
tout risque d’électrocution en cas de rupture de courant pour le personnel intervenant. En
clair si votre réseau EDF est en panne votre onduleur cesse de fournir de l'électricité.
Le constructeur doit vous garantir que l’onduleur est protégé contre les éléments extérieurs
tels que les poussières, l’eau, la foudre.
Enfin, vérifiez que l’onduleur est assuré pour une période d’au moins 2 ou 3 ans.
Une garantie de 10 ans est idéale, puisqu’il s’agit de la durée de vie moyenne de l’appareil.
Le signal électrique émis par un onduleur quasi sinus est moins régulier que pour un
pur sinus.
Cela implique que l'utilisation d'un onduleur QUASI SINUS est possible avec les
appareils électriques qui ne sont ni inductifs ni électroniques comme l'éclairage à
incandescence, un fer à repasser basique, cafetière, plaques, four, convecteur simple,
radio, TV cathodique...
La somme des puissances des appareils que vous alimentés, branchés sur le convertisseur
doit être inférieure à la puissance du convertisseur.
Il vous suffit donc de calculer la somme des puissances de fonctionnement des appareils que
vous voulez brancher sur l'onduleur.
-La fonction "Chargeur "permet de recharger une(ou plusieurs) batteries à partir du réseau
EDF ou d'une autre source d’énergie 220V, comme une groupe électrogène ,trés utile pour les
bateaux ou les camping -cars.
ATTENTION : Avant de brancher un convertisseur, vérifiez qu'il est bien en position OFF.
Principe :
Plutôt que de systématiquement stocker l'énergie dans des batteries (avec les pertes de
rendements importantes > 20%), cette technique ne stocke que si c'est nécessaire: par
exemple quand il y a plus de production que de consommation. Ce système permet aussi de
choisir si l'électricité provenant des panneaux photovoltaïques doit être stockée ou
consommée .
Ceci est possible grâce à une technique d' addition des différentes sources d'énergie
.Couplage de la technique du « on grid »(connecté avec le réseau )et à la gestion de
l'électricité stockée dans des batteries «off grid » (non connecté au réseau) .
Les onduleurs hybrides fonctionnent donc en techniques On Grid ou Off Grid ou hybride (les
deux en même temps) et Backup (alimentation sécurisée en cas de coupure réseau). Ces
onduleurs intelligents sont probablement l' avenir des installations solaires photovoltaïques
dédiées à l' autoconsommation.
Applications
Stockage uniquement de l’excédent d'énergie solaire (pic de midi) pour une utilisation
ultérieure
L'utilisation en mode Hybride Il fonctionne donc sur parc de batteries mais aussi lié
au réseau. C'est la grande spécificité des onduleurs hybrides. Cette double
fonctionnalité permet une meilleure gestion de l'énergie (smart grid ou réseau
intelligent).
L'utilisation en mode Backup: Il permet d'éviter les coupures liées aux délestage du
réseau: l'onduleur hybride bascule d'un mode réseau (On Grid) en hors réseau (Off
Grid) au moment de la coupure. Cela permet de stabiliser et d'effacer les coupures du
réseau.
Ces onduleurs ne sont pas recommandés en site isolé non relié au réseau,ils perdent de
ce fait beaucoup de leur attrait et consomment pour leur propre fonctionnement
50W/h ce qui une journnée correspond à 600W
Ces onduleurs hybrides sont apparus depuis peu et il est difficile de les évaluer mais si
leurs fiabilités venait à être prouvées cela permettrait un grand saut pour les les tenants de
l'autoproduction et de l'autoconsommation
Le micro onduleur :
Par rapport aux installations de panneaux solaires photovoltaïques faisant appel à des
onduleurs de chaîne ou à des onduleurs centraux, les micro-onduleurs permettent d'augmenter
la récolte d'énergie de 5 à 10 % tout au long de la durée de vie du système grâce à l'exécution
d'une recherche des points de puissance maximum sur chaque module. Ainsi, lorsque
l'ombrage ou l'accumulation de débris en surface réduit la puissance d'un module solaire (ou
de l'un de ses composants), les performances du système global restent intactes ce qui n'est
pas le cas avec un onduleur central pour tous les panneaux.. Par ailleurs, étant donné que le
courant continu est converti en courant alternatif à la sortie de chaque module solaire, il n'est
plus nécessaire d'utiliser de câbles CC. haute tension; le système solaire offre donc davantage
de sécurité et le recours à une technique ou à un appareil CC spécialisé lors de l'installation
ne s'impose plus.
Les micro-onduleurs garantissent une fiabilité optimale et possèdent une durée de vie de 15 à
25 ans (garantie constructeur) identique à celle des modules, , contrairement aux onduleurs de
chaîne ou aux onduleurs centraux dont la durée de vie est limitée à 10 ans.
Par ailleurs, les micro-onduleurs fonctionnent dans des conditions de températures réelles (de
-40° à 85°C)
La technologie des micro-onduleurs permet de commencer par une installation d’un ou deux
panneaux. La mise en place est extrêmement simple. Il n’y a pas de danger lié à la
manipulation de puissance importante courant continu car les micro-onduleurs transforment
directement le courant continu de chaque panneau en courant alternatif. L’installation peut
évoluer au gré des changements de consommation et de l’envie de l’utilisateur: un, deux ou
trois panneaux peuvent être ajoutés à tout moment. Un système peut démarrer avec 1 panneau
et finir avec 15 panneaux quelques années plus tard.
Tout d'abord les micro- onduleurs sont calibrés en général avec des modules d'environ 250
Wc.
On doit éviter d'avoir trop de surplus puisque ce dernier est envoyé gratuitement sur le
réseau (sauf si on a un compteur mécanique).
On doit raisonner sur une année complète. Il est à peu près sûr qu'on aura plus de
surplus en été qu'en hiver. Viser le "zéro surplus" tous les jours n'est donc pas
forcément la meilleure solution économique.
On ne doit pas se focaliser sur la consommation d'un seul appareil car la production
est toujours injectée sur le réseau de toute la maison et donc tous les appareils peuvent
profiter de cette production.
Ne pas oublier que la puissance d'un module est une puissance de référence. Dans la
réalité, la puissance qu'il délivrera sera toujours bien inférieure et également moins
importante en hiver qu'en été.
Installer plusieurs modules permet de faire des économies d'échelle intéressantes aux
niveaux électriques, des fixations en toiture et des frais de transport.
Un calcul simple consiste à prendre votre consommation annuelle et à la diviser par 8,76.
Cela vous donne la puissance moyenne en continue de votre maison. Ce n'est qu'une
indication mais c'est un premier début. Par exemple, si vous avez 6000 kWh de
consommation annuelle, votre puissance moyenne constante est de 685 W.
Une autre approche consiste à regarder son compteur électrique autour du midi solaire pour
voir la puissance instantanée soutirée (sélection du menu n° 4 avec le bouton du haut puis
défilement pour voir la puissance avec le bouton du bas). On répète cette opération quelques
jours de suite pour avoir une valeur moyenne. Ensuite, on regarde un peu l'ensemble des
appareils qui fonctionnent et on se demande comment cela évolue au cours de l'année en
éteignant/allumant les appareils saisonniers. On obtient ainsi à peu près la puissance que l'on
doit compenser.
En résumé, dans pratiquement tous les cas, une installation de 500 Wc n'entraînera quasiment
jamais de surplus significatif.
Lorsqu'on possède une piscine fonctionnant principalement en été, une installation de 1000
Wc,donc de 4 panneaux avec leurs micros onduleurs est un bon compromis .
« En principe » vous ne pouvez pas installer librement des panneaux photovoltaïques chez
vous. Vous devez, au préalable remplir des formalités administratives:
Si vous votre installation est située en zone rurale, et ne présente pas un caractère industriel,
vous n'avez pas trop à vous préoccuper des formalités administratives.
La démarche que vous devez remplir dépend de votre situation. Si les panneaux
photovoltaïques sont installés sur une maison neuve, durant sa construction, vous devez
intégrer les panneaux au permis de construire.
Si vous installez des panneaux photovoltaïques sur une maison existante, déposez une
déclaration de travaux. Pour réaliser ces démarches, rendez-vous à la mairie du lieu de votre
maison.
Pour savoir si vous pourrez réaliser votre projet d'installation de panneaux photovoltaïque,
consultez la législation locale. La mairie peut imposer certaines restrictions en matière
d'urbanisme, du point de vue de l'esthétique extérieure des bâtiments.
Si vous ne souhaitez pas de contrat d'achat de votre énergie, la procédure générale est
simplifiée. Il vous faudra néanmoins vous conformer aux règles de l'urbanisme et du
gestionnaire du réseau électrique.
Bien sûr, si vous faites appel à un installateur, il pourra vous accompagner dans ces
démarches. enfin, votre installation doit bien entendu être assurée.
17.4 En ville
Pour pouvoir installer des panneaux photovoltaïques en ville, vous devez contacter votre
mairie pour :
Lorsque vous vous situez en zone urbaine, vous devez intégrer à votre dossier de demande un
plan de la situation du terrain. Pour cela, consultez le cadastre. Si votre ville possède un
caractère architectural marqué, préparez-vous à des démarches fastidieuses. De nombreux
refus sont, en effet motivés par des raisons purement esthétiques, pour éviter une dénaturation
du style architectural de la ville.
Votre future installation se situe dans un périmètre de 500 mètres d'un bâtiment classé ? Vous
devez alors recevoir en plus l'accord de l'architecte des bâtiments de France, avant de pouvoir
démarrer les travaux.
Vous êtes considéré en zone classée ou sauvegardée quand votre bien immobilier est visible
depuis un édifice classé ou inscrit comme monument historique ou situé à moins de 500
mètres de celui-ci
Si vous êtes situé en zone classée, la mairie doit transmettre votre dossier de demande à
l’architecte des bâtiments de France (ABF). Le délai de réponse est alors de 2 mois au lieu
d’un mois seulement en temps normal.
A savoir
L’avis de l’ABF est incontournable, car prescrit par l’article R425-1 du Code de l’urbanisme.
Là encore, c’est le côté esthétique qui prédomine dans la décision de la mairie. Le but étant
que les panneaux photovoltaïques ne dénaturent pas la zone classée.
Si vous n'êtes pas en zone isolée, rendant impossible le raccordement, contactez ERDF afin
de faire une demande de raccordement. Si elle est acceptée, elle aboutira à la signature d'un
contrat de raccordement.
Cette formalité est en principe obligatoire pour pouvoir injecter l'électricité produite par les
panneaux photovoltaïques sur le réseau ERDF ou Régie Locale
17.7 CONSUEL
Si vous vous connectez sur le tableau électrique c'est moins évident ! Actuellement, le terme
Dans la pratique, votre installation de consommation ne change pas. Les nouvelles normes
prévoient d'ailleurs de laisser des emplacements libres dans le tableau électrique pour pouvoir
y rajouter des éléments en cas de besoin. Il n'est donc pas évident que la mise en place d'un
simple disjoncteur modulaire dans le tableau existant soit à considérer comme une «
modification » de l'installation car, sinon, le pisciniste, le plombier, le chauffagiste, le
maçon ... devraient également avoir besoin du Consuel chaque fois qu'ils font des travaux
chez vous et installent un nouvel appareil, voire un nouveau local ! Sans oublier que votre
installation dans bien des cas fournira probablement moins de puissance que ce que nécessite
une simple cafetière électrique .
Si vous avez des notions de menuiserie, de maçonnerie et surtout électricité, vous pouvez
envisager la pose d'une installation de faible puissance utilisant des micro-onduleurs,
raccordés directement sur votre installation 230 V en alternatif. Si vous êtes un bricoleur
averti avec des compétences en électricité vous pouvez vous lancer dans une installation
photovoltaïque en autoconsommation de plus grande envergure sans oublier la dangerosité
qui peut s'avérer mortelle d'une installation électrique.
Vous devrez respecter les préconisations du guide UTE C15-712-1, notamment celles
concernant l'implantation des matériels, le câblage, la mise à la terre et l'étiquetage.
L'ensemble de votre installation devra être protégé avec un disjoncteur différentiel 30mA
(comme c'est probablement déjà le cas).
Il n'y a pas d'aide nationale, ni de crédit d'impôt, pour les systèmes d'autoconsommation, bien
qu'ils permettent la réduction du coût des consommations du bâtiment à l'instar de nombreux
autres travaux de rénovation énergétique.
Les appareils électriques ont tous une puissance nominale qui est mesurée en Watts et est
indiquée dans la notice de l'appareil. Cette puissance doit être multipliée par le nombre
d'heures moyen d'utilisation de l'appareil pour définir la consommation quotidienne.
C'est en additionnant les consommations quotidiennes de tous les appareils électriques que
l'on obtient le besoin électrique quotidien en watts heures (Wh)
Cela peut être résumé par l'équation suivante :
Besoin énergétique (en Wh) = (puissance appareil x nombre d'heures d'utilisation) x par le
nombre d'appareils dont les sources lumineuses.
Tenir compte que certains appareils comme les réfrigérateurs ou les congélateurs bien que
branché 24 h sur 24 ne consomment que par intermittence suivant les conditions d'utilisations
.
Le première solution conduit à choisir une installation presque 2 fois plus puissante que la
seconde, donc quasiment 2 fois plus coûteuse aussi .
Les consommations indiqués dans le tableau ne sont que des moyennes et indications ,elles
peuvent êtres considérablement différentes suivant l’utilisation , le modèle ou la marque des
appareils .
Les écogestes possibles pour réduire les consommations électriques dans les habitations :
Une ampoule à LED reste froide (voire légèrement tiède) quelque soit la durée d'utilisation.
Enfin les éclairages LED offrent le gros avantage, par rapport aux ampoules fluocompactes,
de ne pas contenir de mercure, nocif pour la santé et l'environnement.
- Adapter la puissance des lampes aux besoins : la puissance des ampoules peut être
adaptée en fonction de la taille des pièces et de leur usage.
- Changer les ampoules en fin de vie : elles éclairent moins bien et pourtant consomment
autant que les autres. Il est possible de les placer dans des endroits qui n’ont pas besoin de
beaucoup de lumière (cave…)
- Éteindre la lumière en quittant une pièce : 3 pièces éclairées inutilement chaque soir
consomment autant d’électricité qu’un réfrigérateur.
- Installer des lampes solaires dans le jardin : l’installation de lampes solaires dans le jardin
est beaucoup plus écologique et plus simple. Comme il s’agit de poser ces lampes sans tirer
de nouveaux fils électriques, l’investissement est moindre, et le coût d’utilisation est
quasiment nul.
- Peindre les pièces de la maison dans des teintes claires : les teintes claires réfléchissent la
lumière et permettent de diminuer la puissance électrique de des ampoules.
Pour comparer efficacement les différents types de lampes, il est nécessaire de le faire selon
trois critères : la puissance en watts, l'efficacité lumineuse en lumens par watt et la durée de
vie en heures.
ampoules classiques
Halogène
Fluocompacte (PFC)
Ampoule à LEDs
- Dégivrer les frigo et congélateur : il est très important de dégivrer régulièrement ses
appareils afin d’en assurer la plus grande efficacité. Une couche de givre de 3 mm augmente
de 30 % la consommation d’énergie.
- Éloigner le réfrigérateur des sources de chaleur : il est préférable d’éviter de superposer les
appareils à production de froid et de chaud, ou de les mettre à côté. Ne pas placer le
réfrigérateur à côté d’un radiateur ou de la cuisinière par exemple.
Les critères objectifs sont déterminants : place disponible pour la taille, encastrable ou non, et
détermination de la taille en fonction de la structure familiale.
Certains appareils ont une consommation excessive au regard de leur utilité propre : ainsi les
réfrigérateurs dits américains (avec distributeur de glaçons) consomment en moyenne trois
fois plus qu'un appareil classique (Plus de 1500 kWh/an)
Lorsqu'un appareil électronique est en veille, son témoin de mise en fonction reste allumé.
L'appareil est plus ou moins en dormance, prêt à être utilisé. Si un état de veille 24 heures sur
24 est nécessaire à un téléphone numérique ou à un fax qui attendent des appels en
permanence, il ne l'est pas pour une télévision, une imprimante, un ordinateur ou une chaîne
hi-fi: tous peuvent être éteints lorsqu'on a fini de s'en servir. En laissant les appareils en
veille, on augmente la facture d’électricité de 10 % !
Depuis janvier 2010 en Suisse, les appareils électroniques en vente ne doivent pas dépasser 2
watts en mode veille, et 1 watt lorsqu'ils sont éteints (sauf les boxes pour la réception de la
télévision numérique: maximum 6-8 watts en veille).
Si on n’y prend pas garde, la télévision, le magnétoscope, le lecteur de DVD, la chaîne Hi-Fi,
le décodeur TV, l’amplificateur d’antenne, etc., restent en veille en permanence et finissent
par consommer davantage « éteints » qu’allumés.
Un ordinateur éteint mais qui reste branché continue à consommer de l’électricité (environ 70
Wh en une journée).Une TV en veille pendant 1 nuit consomme autant que pour regarder un
film de 2 heures.
C’est encore plus net net avec les appareils qui ne fonctionnent pas très longtemps dans
l’année : un magnétoscope utilise plus de 90 % de sa consommation électrique annuelle…
quand il ne marche pas !
Une famille bien équipée en audiovisuel peut consommer de moins de 100 à plus de 800
kWh/an, uniquement pour les appareils en veille.
Pour certains foyers, les veilles deviennent le premier poste de consommation électrique de la
maison (hors chauffage et cuisson).