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1 author:
Abdallah Kaidi
Sidi Mohamed Ben Abdellah University
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All content following this page was uploaded by Abdallah Kaidi on 20 June 2020.
Mémoire
Le Photovoltaique à base des
Panneaux Solaires Hybrides
Présenté par :
KAIDI Abdallah
KAAL Abdellatif
Soutenu le : 22/05/2020
~1~
Remerciements
Avant d’entamer ce rapport nous tenons à exprimer nos
encadrer ce projet et pour ses conseils pertinents qui nous ont été
~2~
Table des matières
~3~
3.3. Les cellules hybrides à colorant à base de TiO2 (Cellule de Gräetzel)..................................... 25
3.3.1. Principe de fonctionnement d’une cellule photovoltaïque classique. ................................... 25
3.3.2. Les différentes composantes constituent la cellule hybride à colorant. ............................... 27
3.3.2.1. Verres conducteurs. .............................................................................................................. 27
3.3.2.2. L’électrolyte. .......................................................................................................................... 27
3.3.2.3. Le dioxyde de titane TiO2. ................................................................................................... 28
3.3.2.4. Le colorant. ............................................................................................................................ 28
3.3.3. Principe de fonctionnement de la cellule hybride à colorant. ............................................... 29
3.3.4. Elaboration et fabrication du semi-conducteur TiO2............................................................ 30
3.3.5. Avantages et inconvénients de la cellule hybride à colorant : comparaison avec une cellule
classique. .................................................................................................................................................... 31
3.3.5.1. Le coût. ................................................................................................................................... 31
3.3.5.2. Le rendement. ........................................................................................................................ 32
3.3.5.3. La pollution............................................................................................................................ 32
3.3.5.4. Caractéristiques. ................................................................................................................... 32
CHAPITRE III : LES APPLICATIONS DES PANNAUX SOLAIRES HYBRIDES. ...................... 33
1. Introduction sur les applications des panneaux solaires...................................................................... 33
1.1. Les différentes applications des panneaux solaires. ................................................................... 33
1.2. Performance et rendement. .......................................................................................................... 33
1.2.1. Facteur de forme. ...................................................................................................................... 34
1.2.2. Le rendement. ............................................................................................................................ 34
1.2.3. Influenceurs sur le rendement. ................................................................................................ 34
1.2.3.1. Influence d’éclairement. ....................................................................................................... 34
1.2.3.2. Influence de la temperature. ................................................................................................ 35
1.2.3.3. Influence de positionnement. ............................................................................................... 35
1.2.3.4. Influence d’inclinaison.......................................................................................................... 36
1.2.3.5. Influence de la longueur d’onde. ......................................................................................... 36
1.3. Classification des panneaux solaires par le rendement. ............................................................ 37
2. Les applications des panneaux solaires haut rendement. .............................................................. 38
2.1. Dans les satellites. .......................................................................................................................... 38
2.2. Dans les voitures électriques. ....................................................................................................... 38
2.3. Dans les stations d’énergie solaire. .............................................................................................. 39
3. Applications possibles des panneaux solaires hybrides basses rendement. ................................. 39
~4~
3.1. Bâtiments. ...................................................................................................................................... 39
3.2. Les applications mobiles. .............................................................................................................. 40
CONCLUSION GENERALE ..................................................................................................................... 41
Références .................................................................................................................................................. 42
~5~
INTRODUCTION GENERALE
Il semble clair que la consommation d'énergie dans le monde à l'heure actuelle va
croître en raison de la croissance de la population mondiale et l'explosion du
développement industriel. De nos jours nous consommons l’énergie depuis les
combustibles comme le charbon, le pétrole, le gaz naturel, …etc. Qui ne sont pas des
énergies renouvelables et qui nous introduit dans nombreux problèmes naturels (pollution
d’air, d’environnement, la santé, …).
Le Soleil est une grande source d’énergie. La terre reçoit de l’énergie solaire environ
7000 fois plus grand que toute l’énergie consommée par l’humanité. Il s’agit d’une énergie
lumineuse portée par les photons qui a pour origine les réactions de fusion nucléaire de
l’hydrogène ayant lieu à l’intérieur du Soleil. On peut convertir une partie de cette énergie
par des panneaux solaires en différents types (énergie électrique, thermique, mécanique,
…etc.)
Dans notre travail on se base sur les panneaux solaires photovoltaïque hybrides qui
sont modernes et à base des matériaux facile à fabriquer et ne sont pas précieux, en étudiant
ses fonctionnements et leurs différentes applications.
Dans le premier chapitre de ce travail on va présenter une étude sur des matériaux
surtout les matériaux semi-conducteurs pour convertir l’énergie solaire en expliquant
l’effet photovoltaïque.
Les différents types des panneaux solaires classiques à base des jonctions PN, le
fonctionnement des panneaux solaires hybride et une comparaison entre les panneaux
classiques et hybrides seront présenter au deuxième chapitre.
Le troisième chapitre sera consacré sur Les applications des panneaux solaires
classiques et hybrides pour produire l’énergie électrique plus de l’étude du rendement pour
comparer la performance des panneaux solaires.
~6~
CHAPITRE I : MATERIAUX POUR L’ENERGIE
SOLAIRE.
1. L’énergie solaire.
Le soleil est assimilé à un corps noir rayonnant à une température de 6000°K. il est
constitué de 70% d’hydrogène et 28%d’hélium, les 2% qui restent représente le carbone,
l’azote et d’autre éléments. Avec un diamètre de 1 391 000 km, le soleil se trouve à
150 000 000 km de la terre. Cette énergie rayonnée par le soleil est due à des réactions
thermonucléaires. En effet, Il est aujourd’hui admis que le soleil est une bombe
thermonucléaire hydrogène – hélium transformant chaque seconde 564 millions de tonnes
d’hydrogène en 560 millions tonnes d’hélium ; la réaction se faisant dans son noyau à la
température d’environ 25 millions de degrés Celsius. Cette énergie se traduit par l’émission
d’un rayonnement composé de longueurs d’ondes majoritairement comprises entre 0.2 µm
et 3 µm.
Le système solaire donne de façon continue une énorme quantité d’énergie radiante
et la terre reçoit une petite parte de cette énergie en moyenne, 1367 Watts atteignent chaque
mètre carré de la couche atmosphérique externe.
~7~
Figure 1 : Perte d’énergie en traversant la couche d’ozone.
La lumière qui nous parvient du soleil ne possède pas exactement le même spectre
que celle émise par celui-ci. Le passage par l’atmosphère provoque une atténuation de la
puissance du rayonnement solaire, certaines molécules présentes dans l’atmosphère qui en
sont responsable, comme l’eau ou le dioxyde de carbone. De plus, cette atténuation n’est
pas homogène sur l’ensemble de la planète, car elle dépend de l’épaisseur d’atmosphère
traversée, elle-même en fonction de la longitude à laquelle le rayonnement est reçu. Pour
tenir compte de ces différences, on introduit un coefficient x appelé masse atmosphérique
ou nombre d’air masse (AMx) dont l’expression est : = .
représente l’élévation du soleil sur l’horizon (90° au zénith) comme le montre la
(Figure 2). Ainsi, lorsque le soleil est au zénith, on dit que l’on a les conditions AM1 car
les rayons lumineux traversent une épaisseur d’atmosphère de (7,8 km). Avec un
soleil à 30 ° sur l’horizon, on obtient les conditions AM2. Hors atmosphère, à haute
altitude, on définit les conditions AM0. En réalité, le nombre d’air masse recouvre deux
aspects. D’une part, il caractérise la puissance transportée par le rayonnement solaire (1353
W.m-2 pour AM0, 833 W.m-2 pour AM1,5) ; d’autre part, il sert à définir un spectre de
référence pour calibrer les cellules étalons qui sont destinées à déterminer les performances
des dispositifs photovoltaïques. [1]
~8~
Le rayonnement solaire émis est affecté par l’atmosphère terrestre. Seulement une
faible portion du spectre électromagnétique arrive sur la terre. Il est caractérisé par les
longueurs d’onde entre 250 et 1250 nanomètres, incluant donc le domaine visible (400 à
800 nanomètres).
Un matériau est une matière d’origine naturelle ou artificielle que l’Homme utilise
pour fabriquer des objets, construire des bâtiments ou des machines.
~9~
Les matériaux sont différenciés selon leur provenance (issus d’êtres vivants par
exemple) et leurs propriétés, qu’elles soient mécaniques (flexibilité ou rigidité…),
chimiques (perméabilité ou imperméabilité à l’eau…) ou encore physiques (conductivité
de l’électricité ou de la chaleur…).
2.1. Conducteurs.
2.2. Isolants.
Les matériaux dont la résistivité reste supérieure à 10 sont perçu comme étant
des isolants, c’est par exemple le cas du verre, l’air, les matières plastique, etc.
Contrairement, à un matériau conducteur, un isolant possède peu d’électrons libres. Ces
derniers sont piégés et ne sont donc pas libre de se déplacer.
2.3. Semi-conducteurs.
3. Les semi-conducteurs.
Un semi-conducteur peut être soit pur auquel cas il est dit ″intrinsèque″, soit dopé par
des impuretés (qui permettent de contrôler sa résistivité) auquel cas il est dit ″extrinsèque″.
~ 10 ~
La figure4 donne des exemples de matériaux ou de composés semi-conducteurs en fonction
des éléments qui les constituent et de la position de ces éléments dans le tableau de
Mendeleïev
Les recherches sur les matériaux semi-conducteurs ont commencé au début du 19éme
siècle. Au fil des années de nombreux semi-conducteurs ont été étudiés. Parmi les plus
célèbres, nous trouvons le silicium Si et le germanium Ge de la colonne IV du tableau
périodique. Ces deux semi-conducteurs sont simples (composés d’atome identiques), mais
d’autres, comme l’arséniure de gallium (III, V) sont composés d’atomes des éléments
différents : Ga (III) et As (V). La composition de semi-conducteurs permet d’accéder à des
propriétés électriques et optiques que n’ont pas les semi-conducteurs purs.
En effet, il y a plusieurs types et familles et aussi applications des semi-conducteurs
ce qu’on va détaller si suivant.
On peut classer les semi-conducteurs en énormément types, ils peuvent être alors des
métaux monoatomiques, polyatomiques, organiques, inorganiques, …etc. En plus d’une
caractéristique physique importante qui les sépare en deux types, intrinsèques et
extrinsèque.
( )= ( ) − [cm3/eV]
ℏ
( )= ( ) − [cm3/eV]
ℏ
Afin d’obtenir le nombre effectif d’électrons et de trous dans chacune des bandes, la
densité d’état ne suffit pas, il faut aussi connaître la probabilité de présence d’un électron
sur un niveau d’énergie E. Cette probabilité est donnée par la fonction de Fermi-Dirac :
1
( )=
( − )
1 + exp [ ]
Comme l’absence d’un électron implique la présence d’un trou, donc la probabilité
d’occupation d’un niveau d’énergie E par un trou est 1-f(E).
= ( ). ( )
= ( ). [1 − ( )]
~ 12 ~
−
= ∗ ⟹ = ∗ exp( )
2
Egap est l’énergie de gap c’est la barrière entre la bande de valence et la bande de conduction.
Un semi-conducteur dopé P a une densité des trous p plus élevée et une densité des
électrons n plus faible que le même semi-conducteur pris dans s configuration intrinsèque.
Alors on dit que les trous sont les porteurs majoritaires et les électrons les porteurs
minoritaires. Le niveau de fermi se rapproche de la bande de valence.
~ 13 ~
3.1.2.2. Dopage type N.
Un semi-conducteur dopé N a une densité des trous p plus faible et une densité des
électrons n plus élevée que le même semi-conducteur pris dans sa configuration intrinsèque.
Alors on dit que les électrons sont les porteurs majoritaires et les trous, les porteurs
minoritaires. Le niveau de fermi se rapproche de la bande de valence.
~ 14 ~
Une jonction PN est la mise en contact entre un semi-conducteur type N et un semi-
conducteur dopé P issus d’un même cristal. De part et d'autre de la jonction les porteurs
majoritaires (électrons et trous) s'attirent et se recombinent. En effet, les trous de la région P,
étant plus nombreux, vont diffuser vers la région N. il en est de même pour les électrons qui
vont diffuser de N vers P. Suite à la recombinaison des trous diffusés de P avec les électrons
dans la région N en laissant derrière eux des ions fixes négatifs et la recombinaison des
électrons provenant de N avec les trous de région N, il apparait une zone chargée, dépourvue
de porteurs de charges mobiles. Cette zone est appelée zone de déplétion. [5]
Lorsque la jonction PN est alimenté par une tension continue externe, il peut y’avoir deux
cas :
~ 15 ~
La borne positive du générateur est reliée à la zone N et le négatif à la zone P. Le
champ extérieur appliqué par le générateur a le même sens que le champ interne de la
jonction. On dit que la jonction est bloquée, puisqu’aucun courant ne circule.
Les semi-conducteurs ont présence dans plusieurs domaines de fabrication des dispositifs
électronique. Comme les diodes, les transistors, les amplificateurs, les cellules
photovoltaïques, …etc.
Dans ces applications les semi-conducteurs jouent le rôle de conducteurs ou d'isolateurs
sélectivement, en fonction des conditions externes auxquelles ils sont soumis, tels que la
température, la pression, le rayonnement et les champs magnétiques ou électriques.
6. Le photovoltaïque.
~ 16 ~
Planck en 1900 dans le cadre de l'explication qu'il proposa lui-même pour l'émission du corps
noir. Par définition, l’effet photoélectrique est un phénomène physique durant lequel un
matériau, métallique, émet des électrons, lorsqu’il est exposé à la lumière ou un rayonnement
électromagnétique de fréquence suffisamment élevée. Il existe une fréquence bien définie pour
chaque matériau.
~ 17 ~
CHAPITRE II : LES PANNAUX SOLAIRES
HYBRIDES.
1. Un peu d’Histoire
En 1876, Adam et Day observent pour la première fois un effet photovoltaïque dans
un solide. En effet, ils prouvèrent qu’un courant pouvait être généré suite à l’éclairement
d’un barreau de sélénium en contact avec du platine. En 1883, Fritts réalisa la première
cellule photovoltaïque à base de sélénium. Il fallut attendre de nombreuses années avant de
voir un net progrès dans les performances photovoltaïques. En 1954, les laboratoires Bell
(Etats-Unis) développèrent une cellule à base de silicium ayant un rendement de 6%. Au
cours de la même année, les laboratoires de l’armée de l’air américaine publièrent
également un rendement de 6% pour une cellule à base de / .
Le premier choc pétrolier de 1973, fut un événement important dans le développement
des cellules photovoltaïques. Suite à cet événement, une conférence fut organisée durant la
même année aux Etats Unis. Elle déboucha sur la mise en place de moyens financiers
permettant le développement du photovoltaïque. En 1975, l’Agence Américaine de
Recherche et Développement de l’Energie, ayant pour but le développement des énergies
renouvelables, fut fondée. Le premier choc pétrolier suivi de deux autres, en 1979 et 2008,
ainsi que la raréfaction des énergies fossiles sont en grande partie à l’origine du
développement important de différentes technologies photovoltaïques.
En effet, le monde technologique a développé plusieurs types des panneaux
photovoltaïques nouveaux et modernes à cause d’énorme avantages mais
jusqu’aujourd’hui, le meilleur rendement fait est 34%.
~ 19 ~
Figure 13 : Cellules à base de Silicium.
Les deux semi-conducteurs III-V les plus étudiés dans le domaine du photovoltaïque
sont l’arséniure de gallium (GaAs) et le phosphure d’indium (InP). Ces deux semi-
conducteurs ont un coefficient d’absorption plus grand que le silicium et une bande interdite
directe de 1,43 eV pour GaAs et de 1,35 eV pour InP. Il est possible d’obtenir des matériaux
de type n et p en dopant ces deux semiconducteurs respectivement avec du silicium et du
zinc. Les cellules à base de InP et de GaAs peuvent atteindre respectivement des
rendements de 22,1% et 28,8%,2 ce qui correspond à la performance record pour une cellule
simple jonction. Le développement industriel de ce type de cellule est limité par la rareté
de certains matériaux et par le coût élevé de ces semi-conducteurs.
Figure 14 : La société américaine (Alta Devices) a développé un drone qui fonctionne à base des cellules (GaAs).
~ 20 ~
2.3. Les cellules à base de chalcogénures.
Les deux principaux matériaux utilisés dans ce type de cellules sont le tellurure de
cadmium (CdTe) et les alliages cuivre indium/gallium sélénium (CIGS). Ces deux
matériaux ont un coefficient d’absorption important, leur élaboration sous forme de couche
mince est donc possible. Le tellurure de cadmium a une bande interdite directe de 1,44 eV.
Suivant le processus de fabrication, il peut être de type n ou p. Il est souvent associé au
CdS, qui est un matériau de type n. Les cellules à base CdTe peuvent atteindre une efficacité
de 16,7%.2 La toxicité du cadmium en est l’inconvénient majeur.
Le composé CIGS est un matériau de type p avec une bande interdite directe dont la
valeur peut être modifiée en fonction de la valeur de x. Elle vaut 1,02 eV et 1,65 eV pour
une valeur de x respectivement égale à 0 et 1. Le CdS (type n) est un matériau qui est
souvent présent dans les cellules 25 CIGS. Des rendements supérieurs à 20% ont été
obtenus pour des surfaces actives de faible dimension (0,5 cm²). Ces cellules sont onéreuses
et emploient des matériaux rares.
Toutes les cellules présentées jusqu’à maintenant sont composées d’une seule
jonction. Le rendement maximum pouvant être produit par ces cellules a été calculé par
Shockley. En 1961. D’après ses travaux, les cellules les plus efficaces ont une bande
interdite comprise entre 1 et 1,7 eV. Dans ce cas-là, le rendement maximum est aux
alentours de 30% (figure 16).
~ 21 ~
Figure 16 : Evolution du rendement maximum des cellules photovoltaïques simple jonction en fonction
de la valeur de la bande interdite du semi-conducteur utilisé. Vg, exprimé en volt, est égal à l’énergie
de la bande interdite exprimée en électron volt (eV). D’après Shockley. [9]
Afin de dépasser cette limite, des cellules multi-jonctions ont été mises au point. Elles
consistent à associer en série plusieurs cellules ayant des valeurs de bande interdite
différentes, ce qui permet d’absorber une grande partie du spectre solaire en limitant les
pertes par thermalisation. Le positionnement des cellules dans la multi-jonction se fait en
fonction de la valeur de leur bande interdite. Le rayonnement solaire frappe d’abord la
cellule qui absorbe uniquement les courtes longueurs d’onde, pour finir avec celle qui a la
bande interdite la plus petite. A. De Vos a calculé que le rendement maximum que peuvent
fournir des multi-jonctions composées de deux et trois cellules, était respectivement de 42
et 49%. L’utilisation d’un concentrateur solaire peut faire passer ces valeurs à
respectivement 55 et 63%. La réalisation de ce type de cellule nécessite l’emploi de semi-
conducteurs ayant un paramètre de maille 26 semblable pour permettre une croissance
épitaxiale. Les cellules composées de (InGaP / GaAs / InGaAs) atteignent un rendement de
37,5% sans concentrateur de lumière. Une cellule constituée de GaInP/GaAs/GaInNAs
combinée avec un concentrateur solaire permet d’obtenir le meilleur rendement
photovoltaïque jamais atteint, à savoir 43,5%. Le coût de fabrication de ce type de cellule
est très élevé, ce qui explique qu’elles ne sont pas produites à grande échelle.
~ 22 ~
Figure 17 : Cellule multi-jonctions (GaInP/GaAs/GaInNAs).
Ce constat s’applique aussi à la filière la plus récente issue des matériaux hybrides
organiques-inorganiques. Malgré une évolution sans précédent des rendements de photo-
conversion, le manque de compréhension des mécanismes sous-jacents à l’origine de leurs
performances dans les cellules photovoltaïques est prégnant. La bonne connaissance de la
~ 23 ~
chimie de ces matériaux acquise ces vingt dernières années couplées à des concepts de
physique du solide devrait corriger ce déficit et contribuer à lever les verrous
technologiques.
Les cellules photovoltaïques organiques sont des cellules photovoltaïques qui sont
composées non pas de semi-conducteurs inorganiques dopés tel que le silicium dans les
cellules classiques mais de semi-conducteurs organiques comme leur nom l’indique.
~ 24 ~
Figure 19 : Principe de fonctionnement de cellule photovoltaïque organique.
Une nouvelle génération de cellules voit actuellement le jour, dont la fabrication est
beaucoup moins couteuse et plus propre pour l’environnement, elles incluent les cellules
Grätzel de qui peuvent offrir un rendement jusqu’à 11 %. Et c'est en 1991 que la cellule de
Grätzel fut découverte par Michael GRÄTZEL, un chimiste suisse et professeur à l'Ecole
polytechnique fédérale de Lausanne. Dans notre cas nous allons étudier les cellules à
colorant et plus particulièrement la cellule de Grätzel.
~ 25 ~
Nous considérons un matériau semi-conducteur exposé à la lumière (ou rayonnement
solaire). Les semi-conducteurs ont une structure électronique caractérisée par l'existence
d'une énergie de transition entre la bande de valence et la bande de conduction, appelé gap.
Ce saut d'énergie de l'ordre de 0,5 à 2eV permet à ce matériau de capter les photons
composant la lumière. Le photon est alors absorbé par la cellule si son énergie hν est
supérieure ou égale à l'énergie du gap (Eg). Cette énergie absorbée permet à un électron de
la bande de valence de sauter vers la bande de conduction : une paire électron/trou, appelé
excitation e-/h+ est ainsi formée au sein du conducteur. Plus précisément le photon capté
arrache un électron et crée un « trou », une paire « électron-trou » est aussi créée.
Normalement l'électron retrouve un trou, et l'énergie apportée par le photon (E=hν) est
dissipée. Le principe d'une cellule photovoltaïque est de forcer les électrons et les trous à
se diriger chacun vers une face opposée du semi-conducteur, pour éviter la recombinaison,
et ainsi créer une différence de potentiel qui sera à l'origine du courant circulant entre les
deux faces. Une solution couramment utilisée, pour extraire séparément les électrons et les
trous, est l’utilisation d'un champ électrique à l'aide d'une jonction P-N, entre deux couches
dopées respectivement N et P.
Une jonction P-N est une zone où le passage d'un dopage P à un dopage N varie
brusquement. Pour créer une telle jonction, il faut mettre en contact la partie du matériau
comportant un excès d'électrons (zone dopée N) avec celle comportant un déficit d'électrons
(zone dopée P). Les électrons en excès dans N diffusent dans le matériau P, ainsi la zone
dopée N devient chargée positivement et la zone dopée P négativement. Il se crée un champ
électrique qui tend à repousser les électrons dans la zone dopée N et les trous vers la zone
dopée P. Voilà comment est faite une jonction P-N dans notre cas.
A savoir que les électrons ne circulent que de la zone P vers la zone N et inversement
pour les trous. Une cellule photovoltaïque est l'équivalent d'un générateur de courant auquel
on ajoute une diode. Pour faire une diode nous ajoutons juste des contacts métalliques sur
les zones N et P.
D’autre part pour régler le voltage et l’intensité du courant qui nous voulons, on
introduit une résistance réglable et un générateur, qui peut généraliser le système à une
schéma équivalente comme le montre la figure si dessus :
~ 26 ~
Figure 21 : Schéma équivalent d’une cellule photovoltaïque classique.
Ce sont des verres transparents sur lequel il a y une fine couche d’oxyde conducteur.
Nous, nous utiliserons des verres traités au SnO₂ dopé à la fluorine. Ce verre doit avoir une
grande transparence à la lumière et avoir une faible résistance électrique, pour que les
électrons puissent circuler facilement. Cette résistance doit aussi être indépendante de la
température jusqu’à 450-500°C, car le procédé de dépôt du semi-conducteur sur la plaque
nécessite une grande température.
3.3.2.2. L’électrolyte.
Nous utiliserons un électrolyte à base d’iode dont le couple redox est le I¯/Iɜ¯. Cet
électrolyte offre les meilleures performances et nous connaissons sa concentration
optimale. Cependant, d’autres électrolytes peuvent être utilisés comme le brome Br¯/Br₂.
L’électrolyte doit avoir une faible résistance et une faible viscosité pour que les ions
puissent se mouvoir sans difficultés.
~ 27 ~
3.3.2.3. Le dioxyde de titane TiO2.
Le TiO₂ est un semi-conducteur et est l’élément le plus important dans notre cellule.
Il est utilisé depuis des décennies dans l’industrie comme pigment blanc pour la peinture,
les cosmétiques (écran total), le dentifrice… Il connut un engouement accru avec la
découverte par Fujishima et Honda en 1970 de son caractère photo-électrique et par
l’invention en 1991 par Gräetzel de cellules photovoltaïques l’utilisant. Le TiO₂ se trouve
dans trois formes cristallines principales : l’anatase, le rutile et le brookite. Cependant
d’autres formes moins communes existent comme la Colombite (utilisé pour les batteries
au lithium), ou la Cottunite (qui est un des matériaux polycristallins le plus dur). Dans notre
cellule de Gräetzel, la forme utilisée est celle anatase : c’est un arrangement tridimensionnel
d’octaèdres TiO6, qui a une bonne adsorption avec le colorant. Si elle est chauffée à 700°C
elle devient rutile. Sa densité est de 3.84 g/cm³ et possède un gap de 3.2 eV, c’est la
différence d’énergie des électrons entre la bande de valence et celle de conduction du TiO₂.
Il absorbe dans l’UV (figure 4), qui pénètre peu dans l’atmosphère, d’où la nécessité
d’utiliser un colorant absorbant dans le visible pour le sensibiliser.
3.3.2.4. Le colorant.
~ 28 ~
Figure 22 : Des colorants. [11]
~ 29 ~
Un photon incident traverse le verre et la couche de semi-conducteur jusqu’au colorant
où il sera absorbé. Le colorant perd un électron, et devient S+. Cet électron sera ensuite
injecté dans la bande de conduction du semi-conducteur. Cette injection n’est possible que
si l’énergie de l’électron produit par le colorant est élevée et correspond à celle de la bande
de conduction du semi-conducteur. L’électron injecté traverse alors la couche de
semiconducteur jusqu’à l’anode et passe dans le circuit extérieur jusqu’à la cathode. A la
cathode, cet électron qui a perdu de l’énergie durant son parcours se recombine au réducteur
de l’électrolyte, l’ion triodure, pour former l’ion iodure I¯. Finalement, I¯ réagira avec le
colorant oxydé et lui fournira un électron, ce qui fait revenir le système à son état initial.
Tout ceci forme une boucle, ce qui permet d’avoir un circuit électrique. C’est la position
des énergies dans le système qui permet d’avoir une tension entre les électrodes.
Ci-dessous un récapitulatif des réactions entrant en jeu dans la cellule :
S + hν S* // excitation du colorant à l’anode.
S* S⁺ + e¯ // injection de l’électron dans le TiO₂ à l’anode.
Iɜ¯ + 2e¯ 3I¯ // transport de l’électron par réduction du triodure à la Cathode.
2S⁺ + 3I¯ 2S + Iɜ ¯ // régénération du colorant à l’anode.
Ce cycle est donc bien régénératif, puisque aucune substance n’a été consommée ou
produite durant le processus. Mentionnons le fait que la vitesse des réactions et des
recombinaisons sont très importantes dans ce cycle. En effet, pour que ce cycle se fasse
dans ce sens, et pas dans un autre, la vitesse d’injection des électrons dans le semi-
conducteur doit être très rapide. Ce transfert de charge doit être la plus rapide de toutes les
réactions dans le cycle (elle est de l’ordre de la femtoseconde) pour ne pas que le colorant
puisse se recombiner avec l’électron et revenir à sa configuration initiale (de l’ordre de la
microseconde) ou que l’électron émis réagisse avec l’électrolyte
Nous observons que cette cellule a un fonctionnement similaire à la photosynthèse
dans la mesure où le rôle du colorant est similaire à celui de la chlorophylle.
3.3.5.1. Le coût.
Pour ce qui est du coût des matériaux, une cellule photovoltaïque de Gräetzel est bien
moins coûteuse qu’une cellule photovoltaïque en Silicium (les composantes, les traitements
d’ordre chimique, technologiques etc… sont bien plus cher pour la cellule en silicium). De
plus on peut également introduire ce qu’on appelle un « coût environnemental » : La phase
fabrication et le recyclage d’une cellule photovoltaïque classique est très « énergivore », on
parle pour celle-ci de dette énergétique de 3 ans, c'est-à-dire qu’il faut dépenser pour ces
~ 31 ~
phases autant d’énergie équivalente à 3 ans de production d’électricité à partir de cette
cellule. Pour la cellule de Gräetzel la dette énergétique est de 2 à 4 mois.
3.3.5.2. Le rendement.
3.3.5.3. La pollution.
3.3.5.4. Caractéristiques.
~ 32 ~
CHAPITRE III : LES APPLICATIONS DES
PANNAUX SOLAIRES HYBRIDES.
Aujourd’hui encore près d’1,3 milliard d’êtres humains n’a pas accès à l’électricité. Et
plusieurs sources d’électricité maintenant ne sont pas renouvelables et couteux. Alors
l’enjeu des panneaux solaires est de traiter ce problème énergétique presque complètement
de différents intervalles. Ainsi de nos jours les panneaux photovoltaïques existent en
plusieurs types, technologies, performances et coût, qui faisant une classification de leurs
applications.
Les plus importantes applications existent aujourd’hui sont une entre les suivantes :
Générer de l' électricité pour la vendre au réseau électrique.
Signalisation par énergie photovoltaïque, par exemple dans les phares.
Conversion thermique pour le chauffage ou l’industrie.
Électrification rurale, villages éloignés des principaux réseaux
électriques.
Systèmes photovoltaïques liés aux télécommunications, répéteurs, etc.
Fermes agricoles et d'élevage.
Les satellites.
Les véhicules électriques.
Eclairage public.
Les marchés mobiles.
…etc.
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1.2.1. Facteur de forme.
= =
1.2.2. Le rendement.
= =
.
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Figure 26 : Comparaison d’éclairements.
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panneau par rapport au soleil. En effet, pour avoir le maximum d’énergie, le panneau
photovoltaïque doit être constamment perpendiculaire aux rayons solaires.
est l’angle formé entre le plan du panneau et les rayons lumineux incidents, l’angle
optimal correspond à un angle de 90°. Chaque fois que l’angle augment ou diminue, la
surface du panneau exposé aux rayons diminue et donc le rendement diminue puisque celui-
ci dépend de la surface du panneau ensoleiller.
Parmi le facteur qui influence le rendement, on peut citer l’inclinaison, qui correspond
à l’angle formé par le plan du panneau solaire par rapport à l’horizontale (le plan du sol).
En effet, l’évolution de la trajectoire du soleil varie selon les saisons, l’angle d’inclinaison
est plus réduit en été et plus important en hiver.
Le spectre visible occupe la majeure partie de la fenêtre optique, une gamme des
longueurs d'onde qui sont facilement transmises par l'atmosphère terrestre. Cette région du
spectre électromagnétique recoupe celle où l'éclairement énergétique solaire est maximal à
la surface de la Terre. La puissance électrique fournie est plus importante dans le jaune. En
effet, d’après le graphique ci-dessus, pour une lumière proche de l’orange- rouge (≈ 600
nm) la puissance électrique fournie est la plus importante.
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Figure 29 : Puissance en fonction de la longueur d'onde.
Figure 30 : Comparaison des différentes technologies avec les meilleurs rendements obtenus pour des
cellules solaires à l’échelle du laboratoire.
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2. Les applications des panneaux solaires haut rendement.
Figure 31 : Les cellules multi-jonctions hautes rendement appliquées au domaine spatial. [14]
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2.3. Dans les stations d’énergie solaire.
Puisque le rendement des panneaux solaire reste pas intéressant pour produire des
grandes quantités d’énergie ainsi que leurs vie courte, tout ça ils nous posent à
l’inconvénient de rétrécissement du domaine d’applications. En effet cet inconvénient ce
n’est pas un obstacle d’applications et on peut fonctionner les panneaux solaires hybrides à
différents objets qu’on va décrits.
3.1. Bâtiments.
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Figure 34 : Des cellules hybrides à colorant intégrées sur les fenêtres et les mures.
De par leurs caractéristiques, les cellules hybrides sont de très bonnes candidates pour
toutes les applications mobiles. D’une part, leur faible poids et leur flexibilité mécanique
permettent un transport aisé, d’autre part leur rendement correct en lumière diffuse permet
une utilisation en intérieur ou en cas de faible ensoleillement.
A l’heure où l’électronique devient de plus en plus nomade et où, même à domicile,
les technologies sans-fil sont privilégiées, l’application des cellules hybrides à colorant aux
chargeurs portatifs pour les téléphones portables, les ordinateurs ou encore les baladeurs
audios, est prometteuse. De plus, l’adaptabilité de ce type de cellules permet de les intégrer
sur n’importe quel objet, comme un sac à dos ou une tente de camping, ou bien directement
sur l’appareil portatif, ceci avec un faible apport de poids. Par ailleurs, les cellules ouvrent
à une multitude de possibilités en matière d’esthétique originale pour les appareils
électroniques portatifs. Ceci est parfaitement illustré par un prototype de lunettes de soleil,
dont les verres intègrent des cellules Gräetzel, ce qui fait également de l’objet un chargeur
d’appareil mobile.
Figure 35 : Cellules de Gräetzel intégrées sur des sacs pour charger des appareilles électriques.
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CONCLUSION GENERALE
La terre reçoit chaque année une énorme quantité de radiations solaire, une source
d’énergie quasiment inépuisable. Etant donné l’épuisement des énergies fossiles et leurs
impacts néfastes sur l’environnement, l’exploitation de l’énergie solaire pour produire de
l’électricité a subi un essor considérable ces derniers décennies.
Le travail que nous avons effectué tout au long de notre projet nous a permis de
comprendre le fonctionnement de l’énergie solaire photovoltaïques. Pour ce faire, nous
avons apporté une attention particulière sur l’étude des semi-conducteurs. Ces derniers,
étant la base pour la fabrication des cellules photovoltaïques.
Actuellement, plusieurs chercheurs et scientifique travaillent sur des moyens pour
améliorer le rendement et pour trouver des matériaux applicables et moins coûteux. Ainsi,
nous avons vu qu’il y a des technologies différentes et modernes dans ce domaine mais le
problème central du coût et rendement des panneaux photovoltaïques reste posé et en
relativité, pour fabriquer une cellule photovoltaïque du rendement élevé il soit coûteux.
Ce projet de fin d’étude donne une comparaison des technologies existent avec les
cellules hybride qui a sorti avec un résultat qui donne l’avantage aux panneaux solaires
multi-jonction et à base de Silicium monocristallin dans les applications qui consomme du
l’électricité et fonctionnent longtemps. Ainsi, elle donne des resultats positifs aux cellules
hybride organique/inorganiques pour les applications du moyenne performance et
rendement à cause de leurs flexibilités, prix diminué, non polluées, …etc.
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Références
[1]Physique des dispositifs semi-conducteurs Jean-Pierre Colinge et Fernand Van De Wiele,
Université de DE Boeck, 1996.
[2] Physique des semi-conducteurs et des composants électroniques Henry Mathieu et Hervé
Fanet.
[3]/http://energetique.uae.ma/formations/cours_informations/cours/cours_ajzoul/cours_photovolt
aique/Partie_1/Chapitre_I_1.pdf
[4]/http://users.polytech.unice.fr/~pmasson/Enseignement/Cours%20de%20physique%20des%20
SC%20-%20SLIDES%20-%20BAC+3.pdf
[5]/https://fr.wikibooks.org/wiki/%C3%89lectronique/Les_jonctions_PN
[6]/ https://darkthephysics.wordpress.com/2017/10/11/laser-result-of-einsteins-work-on-the-
photoelectric-effect/
[7]/ Laurent SCHLUR . Elaboration de cellules photovoltaïques hybrides solides à base d’oxyde
de zinc nanostructuré . UNIVERSITÉ DE STRASBOURG. 23 p.
[8]/ https://www.hisour.com/fr/cadmium-telluride-photovoltaics-39663/amp/
[9]/ Laurent SCHLUR . Elaboration de cellules photovoltaïques hybrides solides à base d’oxyde
de zinc nanostructuré. UNIVERSITÉ DE STRASBOURG. 25 p.
[10]/https://www.researchgate.net/publication/336266019_Solar_Tracking_Systems_Using_Ardu
ino_Cards
[11] Mr Belarbi Moussaab . Contribution à la modélisation des paramètres électriques des
cellules solaires sensibilisées par colorant. 32p.
[12]/ http://physique.unice.fr/sem6/2012-
2013/PagesWeb/PT/Graetzel/compte%20rendu%20final%20SITE.pdf
[13] Cours de Physique des Dispositifs électroniques Cédric KOENIGUER; Institut de Formation
d’Ingénieur de Paris Sud (IFIPS).
[14]/ http://fr.solarpedia.net/wiki/index.php?title=Le_photovolta%C3%AFque_pour_satellite
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