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Supplément EXERCICES – TH1 / TH2 – Bases de la Thermo – Statique – Feuille 1/3

Bases de la Thermo : Gaz Parfaits Exercice 4 : Ouverture d’une bouteille d’air comprimé
L’air est assimilé à un gaz parfait. Une bouteille d’acier,
munie d’un détendeur, contient un volume V1 = 60L d’air
Exercice 1 : Pression d’un pneu comprimé sous P1 = 15bar et T1 = 298K.
Une chambre à air d’un pneu d’automobile est gonflée à la On donne R = 3,814 J.K-1.mol-1, et Mair = 29 g.mol-1.
pression P1 = 2,0bar, l’air étant à la température t1 = 27°C. L’air
1. Calculer la quantité d’air contenue dans cette bouteille,
est assimilé à un gaz parfait et on suppose que le volume intérieur molaire et massique.
à la chambre à air reste à peu près constant.
2. Quelle est la masse volumique de l’air comprimé dans ces
1. L’automobiliste ayant roulé sur autoroute, la température conditions ? Sa densité ?
dans la chambre à air atteint la valeur t2 = 57°C. Exprimer
puis calculer la pression P2 de l’air dans le pneu. 3. Sachant que l’air peut être assimilé au mélange (en mol)
21% O2 (M(O) = 16g.mol-1), 78% N2 (M(N) = 14g.mol-1), et
2. A ce moment, le conducteur vérifie la pression des pneus et, 1% de gaz nobles (Ar), calculer la masse de dioxygène
la trouvant excessive, la ramène à P1 = 2,0bar, sans que l’air
contenue dans cette bouteille.
ait eu le temps de refroidir. Quelle sera la pression P1’ des
pneus quand la température sera revenue à t1 = 27°C ? 4. On ouvre le détendeur à l’air atmosphérique (P2 = 1bar,
T2 = 298K). Quel volume d’air comprimé s’échappe de la
3. Si la pression maximale admissible dans le pneu est Pmax = bouteille à température constante ?
6,0bar, à quelle température tmax risque-t-il d’exploser ?
Exercice 5 : Pompe à vide
Exercice 2 : Dissociation du Brome à haute T
Pour faire le vide dans une enceinte, contenant de l’air et de
Le brome Br2 est à température ambiante un gaz, supposé volume V, on utilise une pompe à vide. Elle est composée d’un
parfait. Données : M(Br) = 80 g.mol-1, R = 8,314 J.K-1.mol-1. cylindre à l’intérieur duquel se déplace, sans frottement, un
1. Calculer en litre le volume V0 théoriquement occupé par piston. Le volume maximum d’air admissible dans le corps de
une masse m = 1g de brome à la température t0 = 1600°C et pompe est V0, lorsque le piston est tiré complètement vers la
sous la pression atmosphérique P0 = 1atm. droite. Lorsqu’il est poussé complètement à gauche, le piston
peut atteindre le fond du cylindre. Deux soupapes, S1 et S2
La mesure expérimentale de ce volume est V0’ = 1,195L. La permettent l’admission de l’air venant de l’enceinte et son
différence entre la mesure expérimentale et la valeur théorique refoulement vers l’atmosphère extérieure dont la pression est P0.
est due à la dissociation d’une partie des molécules de brome, Un moteur électrique déplace le piston qui fait un aller et un
suivant l’équation bilan Br2  2Br. retour quand le moteur a fait un tour. On assimilera l’air à un gaz
2. Expliquer pourquoi cette dissociation permet d’expliquer parfait dont la température T reste constante lors du
qualitativement la différence entre la mesure expérimentale fonctionnement de la pompe. Au départ, la pression dans
et la valeur théorique. l’enceinte est P0 = 1bar. On néglige le volume du tuyau reliant la
3. Déterminer l’expression puis la valeur du coefficient de pompe à l’enceinte.
dissociation α, défini comme le rapport entre la quantité de S1
brome dissocié et la quantité initiale de brome. V0
S2
Exercice 3 : Vidange d’un réservoir d’air comprimé
Un réservoir de volume V = 100L
V, T
contient de l’air comprimé sous la
pression P0 = 10bar et à la température
ambiante t0 = 20°C. Ce réservoir est
1. On étudie le premier aller-retour du piston. Au départ, la
fermé par un robinet R. Sur l’embout
pression dans l’enceinte est P0, le piston est poussé vers la
de ce robinet, on fixe un récipient de
gauche. Puis, S2 étant ouverte et S1 fermée, il est tiré
volume v = 10L contenant de l’air
complètement vers la droite. Lors du retour du piston, S1 est
ambiant, à la température t0 et à la pression p = 1bar. Ce récipient
ouverte et S2 fermée, l’air contenu dans le cylindre est
est muni d’un soupape S initialement fermée.
refoulé vers l’extérieur. Déterminer la pression P1 à la fin de
1. On ouvre le robinet. Que se passe-t-il ? Exprimer puis cette opération.
calculer la pression P1 obtenue dans le réservoir.
2. En reprenant le raisonnement précédent, déterminer la
2. Le robinet est ensuite refermé, puis la soupape ouverte et pression P2, dans l’enceinte, après le deuxième aller-retour.
enfin on referme la soupape. On ouvre à nouveau le
3. En déduire la pression PN à l’intérieur de l’enceinte au bout
robinet. Exprimer puis calculer la pression P2 obtenue dans
de N aller-retours.
le réservoir.
4. La fréquence de rotation du moteur est de 300 tours.min-1.
3. La suite des manipulations précédentes est à nouveau
Déterminer le temps t pour obtenir une pression de 0,001
effectuée. Exprimer la relation entre les pressions Pn+1 et Pn.
bar. On donne V = 10,0L et V0 = 50,0cm3.
En déduire la pression limite P∞ atteinte dans le réservoir.
Exercice 6 : Thermomètre différentiel Fluides Réels et Coefficients Thermoélastiques
Deux réservoirs, notés respectivement (1) et (2) sont séparés
par un tube horizontal de faible section S comportant un index
Exercice 8 : Gaz de Van Der Waals
de mercure de dimension négligeable, supposé incompressible, et
susceptible de se déplacer. Les deux compartiments contiennent Lorsque la densité moléculaire augmente et que la distance
n0 moles d’un gaz parfait. A l’instant initial, t = 0, les enceintes intermoléculaire diminue, il est impossible de négliger les
sont de même volume V0, les gaz à la température T0 et l’index au interactions entre les molécules : le modèle du gaz parfait est
centre O du tube. Le gaz (1) est porté et maintenu à la inadapté.
température T1 (T1 > T0) alors que le gaz (2) est maintenu Pour expliquer les propriétés des fluides réels, il est donc
constant à la température T0. L’index de mercure est ainsi déplacé essentiel de tenir compte des forces intermoléculaires : le
d’une longueur x. physicien hollandais J. Van Der Waals, prix Nobel de Physique
en 1910, a établi en 1873 leur origine électromagnétique. Ces
V1 V2
forces dérivent d’une énergie potentielle bien représentée, en
particulier dans le cas des gaz rares, par le potentiel de Lennard-
 r 12  r 6 
(1) (2) Jones : E P ( r ) = 4 E 0  0  −  0  
 r   r  
T1 Indice T0 E (r)
P

Pour l’argon : E 0 = 0,01eV (1eV = 1,6.10 J )


−19

O r0 = 0,34 nm
x(t)
r0 σ r
0
1. Montrer qu’un tel dispositif peut faire office de
thermomètre différentiel en établissant la relation : − E0
T1 - T0 = a.x, et exprimer a en fonction de S, V0 et T0.
1. Interpréter l’allure de la fonction E P ( r ) en distinguant les
2. A quel différentiel de température correspond un
déplacement de 5cm. termes de cette énergie potentielle. Dégager la signification
physique des termes correctifs de l’équation d’état d’un gaz
Données : T0 = 293K, S = 20mm2, V0 = 586mL. réel de Van Der Waals par rapport au modèle du gaz
 a 
Exercice 7 : Oscillations d’un piston parfait : P +  (V − b ) = RT
 Vm2  m
Un tube cylindrique horizontal de section S et de longueur
2. La portée de l’interaction ne dépasse pas le nanomètre.
2×L, est séparé en deux compartiments par un piston de masse m,
Jusqu’à quelle pression est-il légitime de considérer le
mobile sans frottement dans le tube. L’épaisseur de ce piston est
comportement de l’argon comme celui d’un gaz parfait à
négligeable par rapport à la longueur du tube. Chaque
293K ? (On donne k B = 1,38.10−23 J .K −1 )
compartiment ainsi délimité contient la même quantité d’un gaz
parfait, à la température T0 et sous pression initiale P0. La
position du piston dans le tube est repérée par son abscisse x(t) Exercice 9 : Gaz parfait et gaz réel de Dieterici
mesurée par rapport au milieu du tube. Lorsque le système est à Une mole d’hélium occupe un volume V = 2,00L à T = 1000K.
l’équilibre, le piston est donc en x = 0.
1. Dans un premier temps, on suppose le gaz parfait. Quelle est
y
 la pression de l’hélium ? (on rappelle que R = 3,814 uSI).
g z
On suppose maintenant que l’hélium vérifie l’équation d’état du
 a .
2×L x(t)
modèle de Dieterici : P (V m − b ) = RT exp  − 
 RTV 
(Avec a = 3, 4.10 − 3 J .m 3 .m ol − 1 et b = 2, 3.10 − 5 m 3 )
A la date t = 0, on écarte le piston d’une distante x(0) = d et
on le lâche sans vitesse initiale. Le piston est assimilé à un point 2. Pour des basses pressions, on peut utiliser la simplification :
matériel. Le tube est fixe dans un référentiel d’étude supposé  A 
galiléen. De plus, on fait l’hypothèse que le gaz est maintenu à P (V m − b ) = RT  1 − 
 V m 
une température T0 constante dans le temps.
2.a) Retrouver l’équation d’état du gaz parfait si V → +∞
1. Faire le bilan des forces exercées sur le piston. 2.b) Déterminer A par un développement limité DL au
2. Etablir l’équation différentielle vérifiée par x(t). premier ordre en 1/V. (DL : pour x << 1, ex ≈ 1 + x)
2.c) Déterminer le sens physique de a et de b
3. On considère le cas de petits déplacements du piston :
x(t) << L. Quelle est alors la nature du mouvement du 3. Calculer dans ce nouveau modèle la pression de l’hélium

Exprimer l’écart relatif ( PVm ) − ( PVm )GP et le calculer ici.


piston ? Déterminer l’expression de la pulsation ω0 des
oscillations du piston. 4.
( PVm )GP
Supplément EXERCICES – TH1 / TH2 – Bases de la Thermo – Statique – Feuille 2/3

Exercice 10 : Coefs
Coefs thermoélastiques d’un gaz réel 3. Définir et calculer les coefficients thermoélastiques de l’eau
Pour de faibles pressions, une mole d’un gaz obéit à à P = 1bar et T = 283K
l’équation d’état simplifiée : PV = RT + bP, où R est la constante 4. On prend désormais pour l’eau au voisinage de 277K et 1bar
des gaz parfaits et b une constante positive (le covolume). un modèle incompressible et indilatable. Quelle est la
1. que représente ce coefficient b ? nouvelle équation d’état ?
2. Exprimer les coefficients de dilatation isobare α et de
compressibilité isotherme χT de ce gaz.
Exercice 14 : Thermomètre à alcool
Exercice 11 : Dilatation du mercure Un thermomètre à alcool est porté à une température
Le mercure est, dans les conditions standards de température maximale telle que son réservoir et sa colonne verticale sont
et de pression, un liquide de coefficient de dilatation isobare α = complètement remplis de liquide d’équation d’état V = f(P,T). On
0,182.10-3 K-1. On chauffe un volume V0 = 1L de mercure, de la donne les coefficients thermoélastiques supposés constants :
température T0 = 20°C à la température T1 = 80°C, de manière α = 11,2.10−3 K −1 et χT = 3, 4.10 −5bar −1 .
isobare. Le coefficient α est supposé constant dans ce domaine.
1. Montrer qu’une simple augmentation de température de
1. En supposant que le volume reste quasiment identique, 0,5°C suffit à créer une surpression considérable. Que se
estimer la variation de volume δV subie par le mercure. passe-t-il ?
Quel est son volume final V1 ?
2. Etablir l’équation d’état de ce liquide. On pose V = V0 pour
2. En utilisant la définition du coefficient α, établir la relation P = P0 et T = T0.
générale donnant le volume V en fonction de la
température T, de T0 et de V0 (P constante). En déduire le 3. Calculer l’écart relatif de volume V − V 0 pour une
volume final V1’ dans ce cas. V0
3. En déduire pourquoi, dans un thermomètre, on a besoin d’un variation de 10K à pression fixée, ou pour une variation de
petit réservoir de mercure pour alimenter la colonne (qui 10bar à température fixée.
est très fine). 4. Conclure sur le modèle usuel choisi pour les états
condensés.
Exercice 12
12 : Compression du mercure
Le mercure est, dans les conditions standards de température
et de pression, un liquide de coefficient de compressibilité Exercice 15 : Thermomètre à gaz
isotherme χT = 38.10-12 Pa-1. On comprime un volume V0 = 1L de On utilise du dihydrogène sous pression fixée (faible de
mercure, de la pression P0 = 1bar à la pression P1 = 1000bar, de manière à pouvoir l’assimiler à un gaz parfait). On étudie la
manière isotherme. Le coefficient χT est supposé constant dans ce variation de son volume avec la température t (en °C) dans un
domaine. thermomètre entre 0°C et 30°C.
1. En supposant que le volume reste quasiment identique,
On trouve une loi expérimentale du type :
estimer la variation de volume δV subie par le mercure.

2.
Quel est son volume final V1 ?
En utilisant la définition du coefficient χT, établir la relation
(
V =V 0 1 + α ⋅t ) avec α =
1
2 7 3 ,1 5
°C −1
.

générale donnant le volume V en fonction de la pression P,


1. Peut-on assimiler le α au coefficient de dilatation isobare
de P0 et de V0. En déduire le volume final V1’ dans ce cas.
d’un gaz parfait ?

Exercice 13
13 : Compression d’un volume d’eau 2. Retrouver pour H2 la proportionnalité du volume V avec la
température T(K). Quel est le coefficient de dilatation
A des pressions inférieures à 20 bar et des températures isobare de ce gaz ?
entre 273K et 283K, le volume massique de l’eau liquide est
3. De combien de pourcent varie le volume du gaz entre 0°C et
donné par l’équation d’état : v =v 1+ a (T −T )2 − ( k −bT )( P − P )  ,
0
 0 0
 30°C. Que dire de la précision du thermomètre ?
où v 0 = 1cm . g , T 0 = 277K , et P 0 = 1 b ar .
3 − 1

1. Quelles sont les unités dans le SI de a, b et k ?


Dans ce système : a = 8,25.10-6, b = 7,0.10-13, k = 6,94.10-10.
2. Montrer qu’à P constante, v passe par un minimum pour
une valeur Tm de la température. Calculer Tm pour P = P0.
Statique des Fluides – Fluide Incompressible Exercice 20 : Débordera ? Débordera pas ?
Un verre contenant un glaçon, de volume V et de masse
volumique μ est rempli à ras bord d’eau liquide de masse
Exercice 16 : Influence de la forme
volumique μ0.
Pour une même hauteur d’eau et à surface de fond identique,
1. Exprimer en fonction des données le volume vim du glaçon
comparer les forces de pression exercées sur les fonds des
immergé dans l’eau ainsi que le volume v du glaçon lorsqu’il
récipients A et B.
aura fondu.
2. Faire l’application numérique du pourcentage immergé

g pour μ0 = 1g.cm-3 et μ = 0,92g.cm-3
h h 3. Faut-il prévoir une éponge pour essuyer la table ? Que se
passe-t-il si à la place de l’eau il y a du whisky ? (densité de
l’alcool inférieur à celle de l’eau)
Exercice 17 : Remontée d’un cube
Un cube de masse volumique ρcube est posé au fond de l’eau Exercice 21 : Equilibre d’un bécher
de masse volumique ρeau . Pour qu’il puisse remonter à la surface Le champ de pesanteur est Eau
sous l’action de la poussée d’Archimède : uniforme et d’intensité g. Le Cristallisoir
milieu extérieur est l’atmosphère, 
 Il faut que ρcube < ρair .  Eau
de pression et de température g
g Eau
 Il faut que ρcube > ρair . constantes P0 et T0.
Un bécher cylindrique a les H2SO4
 Il ne peut pas remonter à la surface.
caractéristiques suivantes :
 Surface de base de rayon R = 3,5cm,
Exercice 18 : Equilibre de la feuille ?
 Hauteur H = 9cm
Un verre de diamètre supérieur d = 10cm et de volume V =  Masse à vide m = 98g.
0,25L est rempli d’eau à ras bord. Une feuille de papier débordant
Il contient un volume VA=100mL d’acide sulfurique concentré
largement est posée sur le verre. Vous appliquez votre main sur
H2SO4 de densité d=1,84. Il est placé dans un cristallisoir dans
l’ensemble et retournez le tout. Lorsque vous enlevez votre main,
lequel on verse progressivement de l’eau.
que se passe-t-il ?
 En faisant l’hypothèse qu’il existe toujours entre le fond du
d cristallisoir et la base du bécher une fine pellicule d’eau, à
Eau
 partir de quelle hauteur critique hC d’eau versée le bécher
g risque-t-il de se mettre à flotter et de se renverser ?
Eau
? Exercice 22 : Remplissage d’une citerne
Une citerne, destinée au transport d’un liquide de masse
Exercice 19 : Densimètre volumique ρ = 2.103 kg.m-3, est divisée en compartiments
Un densimètre, servant à mesurer la densité d’un liquide par identiques communiquant entre eux par la partie inférieure (ceci
rapport à l’eau, est constitué d’un ballon sphérique de rayon R = afin de imiter le mouvement du liquide lors du transport). Le
12mm, lesté et surmonté d’un tube cylindrique de rayon r = remplissage et la vidange
2mm portant des graduations régulièrement espacées d’une s’effectuent par le bas. Les
distance l. La masse totale du densimètre est notée M. Plongé clapets situés à la partie
dans l’eau pure de masse volumique ρ0, le densimètre affleure à supérieure de chaque
l’équilibre la graduation n = 0 située à la base du tube. Plongé compartiment sont ouverts
dans du dissolvant de masse volumique ρ1, il affleure la pendant le remplissage et la
graduation n1 = 80. On note V le volume du ballon sphérique et v vidange, et fermés pendant le
le volume du tube délimité par deux graduations consécutives. transport.
1. Le remplissage est effectué sous la pression
Données : ρ0 = 1 g.cm-3, ρ1 = 0,72 g.cm-3 atmosphérique P0 = 1,0 bar et à une température t0 = 20°C. Au
1. En traduisant l’équilibre cours du transport, la température s’élève à t1 = 70°C. Exprimer et
du densimètre, déterminer calculer la pression P1 atteinte par l’air qui surmonte le liquide
la relation entre ρ0, ρ1, V, v contenu dans la citerne.
et n1. 2. Au cours du remplissage, l’un des clapets a été fermé
2. En déduire la valeur prématurément et il existe une dénivellation d = 2m entre le
numérique de v. En niveau du liquide dans le compartiment correspondant et le
déduire la distance l. niveau général de la cuve. Exprimer puis calculer la pression
3. Le densimètre est maintenant plongé dans du benzène. Il P2 dans le compartiment où s’est produit l’incident.
affleure à la graduation n2 = 28. En déduire d du benzène
par rapport à de l’eau.
Supplément EXERCICES – TH1 / TH2 – Bases de la Thermo – Statique – Feuille 3/3

Exercice 23 : Oscillations d’un bouchon lesté


Statique des Fluides – Fluide Compressible
Un bouchon homogène,
de masse volumique μ, de
Exercice 26 : Modèle idéal de l’atmosphère isotherme
forme cylindrique de hauteur
H et de section S, est lesté par 1. En supposant l’atmosphère isotherme (sur quelques
une pastille de masse m fixée centaines de mètres), redémontrer l’évolution de la pression
sur sa base inférieure. A en fonction de z.
l’équilibre dans l’eau de masse 2. Calculer la valeur de P pour z = 250m, z = 500m et z =
volumique μ0, la hauteur du bouchon enfoncé dans l’eau est h. 1000m, et tracer son évolution entre la surface et 1000m
1. Déterminer la relation liant h et les données de l’énoncé. d’altitude. On donne P0 = 1bar, T0 = 293K (valeurs de T et P
au sol), g = 9,8m.s-2, Mair = 29g.mol-1, et R = 8,314 uSI.
2. On enfonce le bouchon dans l’eau et on le lâche. Il se met à
osciller. Déterminer l’équation différentielle vérifiée par la
côte z(t) mesurant le déplacement vers le bas du bouchon Exercice 27 : Modèle plus réaliste pour la troposphère
par rapport à l’équilibre. Selon le modèle de l’Atmosphère Standard Internationale
3. Identifier la période T des oscillations en fonction des (ISA), on admet que dans la troposphère (entre 0 et 11km
données. d’altitude), la température T varie avec l’altitude z selon une loi
de la forme : T = T0 + A ⋅ z , où T 0 est la température au sol
Exercice 24 : Cloche renversée et A une constante. L’air est assimilé à un GP (M = 29g.mol-1).
On renverse une cloche cylindrique de section s, de hauteur Données : T 0 = 15°C , P 0 = 101325 Pa , g = 9,80 m.s −2 ,
h et de masse m, et on la laisse descendre verticalement dans une
dT
cuve d’eau. La cloche s’enfonce dans l’eau en emprisonnant l’air = −6, 5 K .km −1 et R = 8,314 u SI
qu’elle contenait et occupant initialement son volume intérieur. dz
A l’équilibre, la cloche flotte, la pression atmosphérique vaut P0 1. Etablir la loi de variation de P(z)
et la masse volumique de l’eau est ρ. L’épaisseur des parois de la
2. AN : Calculer T1 et P1 à 11km d’altitude
cloche est supposée négligeable.
1. Faire un bilan des forces s’exerçant sur la cloche, et éliminer Exercice 28
28 : Double vitrage
celles qui s’annulent deux à deux. En déduire une condition
d’équilibre pour la cloche. Un double vitrage est constitué de deux vitres séparées par
de l’air emprisonné à la pression atmosphérique du lieu de
2. Déterminer les hauteurs x et y repérant les surfaces libres de fabrication, qui se trouve au niveau de la mer : P0 = 1,013bar. Il
l’eau par rapport aux bords de la cloche. ne peut pas résister à un écart relatif entre la pression intérieure
3. A quelle condition sur le et la pression extérieure supérieur à 10%.
volume V0 = hS de la cloche P0 S Air
 En supposant que l’air atmosphérique suit la loi de
celle-ci peut-elle flotter ? Air, P l’équilibre de l’atmosphère isotherme, jusqu’à quelle
h
4. Qu’y a-t-il de changé si on Eau altitude maximale hmax peut-il être transporté sans risque ?
x
tient compte de l’épaisseur
y
des parois ? Exercice 29 : Atmosphère de
de température variable
L’atmosphère terrestre est assimilée à un gaz parfait placé
Exercice 25
25 : Fluide en rotation uniforme dans le champ de pesanteur uniforme et constant (g0 = 9,81m.s-2)
Une cuve cylindrique de rayon R contient une hauteur h 1. Soit dP la variation de pression lorsque l’on se déplace
d’eau, fluide incompressible et homogène, de masse volumique ρ. verticalement de dz à partir du point M(z). L’axe Oz est
Elle est mise en rotation à une vitesse angulaire ω constante ascendant et l’origine est au niveau de la mer. Démontrer la
relation dP = − ρ ( z ) g 0dz
autour de son axe de symétrie Oz et, au bout de quelques
instants, un état d’équilibre relatif est atteint dans le référentiel
tournant (R’) de la cuve. Le PFS appliqué en coordonnées 2. La température de l’air varie en fonction de l’altitude selon
cylindriques (r,θ,z) lié au référentiel R’ donne l’équation pour la Az 0 , où A et z0 sont des constantes
force volumique :
la loi T (z ) =
z + z0
 ∂P   1  ∂P    ∂P    positives. Préciser leurs unités, et donner la signification
  er +   eθ +   ez = fV
 ∂r θ , z r  ∂θ r , z  ∂z r ,θ physique de A.
3. La température baisse de 7,5K lorsque l’on s’élève de 1 km à
1. Expliquer pourquoi le fluide tourne avec la cuve et est partir du niveau de la mer où T = T0 = 273K, et
immobile dans R’ à l’équilibre ?
P = P0 = 105Pa. Calculer A et z0.
2. Quelles sont les forces volumiques exercées sur la particule.
4. Déterminer la pression à l’altitude z.
3. Résoudre les équations différentielles et trouver l’équation
5. Application numérique sur l’Everest : z = 8847m,
de la surface libre.
R = 8,314 uSI, Mair = 29g.mol-1.
Exercice 30 : Altitude plafond d’un ballon sonde Exercice 33 : Pression sur une demi boule
On considère le modèle de l’atmosphère isotherme à la a) Calcul direct z
température t0 = 20°C, pour lequel la pression P à l’altitude z est Air (P0)
donnée par la relation P(z) = P0 exp(-z/H), où P0 = 1,00bar est la Soit une demi boule
pression au niveau du sol et H = 8,6km. Un ballon sonde est métallique de rayon R = 1m, R
Métal
constitué d’une enveloppe en aluminium, de volume fixe V = 3L, posée sur un sol plat et baignant
de masse m = 2,00g, gonflée avec de l’hélium à la pression PHe = dans l’air.
1bar. Données : Mair = 29g.mol-1 et MHe = 4g.mol-1  Calculer la force pressante résultante de l’air atmosphérique
1. Calculer la masse d’hélium mHe contenu dans le ballon. sur cette demi-boule, après avoir précisé sa direction et son sens.

2. Déterminer l’expression puis calculer la pression P1 de l’air à b) Par le théorème d’Archimède z


l’altitude à laquelle le ballon-sonde va se stabiliser.
La même demi boule est Eau
3. En déduire l’altitude plafond z1 atteinte par le ballon-sonde.
maintenant immergée au fond h
d’une piscine, toujours sur un Métal R
sol plat.

1. Peut-on utiliser un calcul direct pour obtenir la résultante


des forces de pressions ? Et est-ce commode ?
2. Pourquoi, pour appliquer le théorème d’Archimède, faut-il
Statique des Fluides – Calcul Forces de Pression supposer qu’il existe un filet d’eau entre la demi-boule et le
fond ?
3. Quelle est la poussée d’Archimède exercée sur la demi-
Exercice 31 : Etude d’un corps flottant
boule ? En déduire la force pressante résultante sur la paroi
Soit un verre ABCD de forme cylindrique, de masse m à demi-sphérique.
vide, de hauteur intérieure H et de sections intérieure s et
extérieure S. On remplit complètement ce verre avec de l’eau, Exercice 34 : Force sur un barrage
puis on ferme avec la main la surface libre AD pour le retourner
sur une cuve à eau en l’enfonçant d’une hauteur h. Un barrage droit permet de réaliser une retenue d’eau sur
une profondeur H et une largeur L. La pression de l’air est P0, et
Quelle est la force appliquée par l’opérateur pour le maintenir à la masse volumique de l’eau est constante et vaut ρ0.
l’équilibre ?
1. Exprimer la loi donnant la pression P qui règne dans l’eau
 Faire le calcul par un bilan des forces pressantes selon la hauteur z.
 Faire le calcul avec le théorème d’Archimède 2. Déterminer la résultante P0 z 

des efforts de
g
S Feau
B H
C pression qu’exerce l’eau Eau
e
sur le barrage en
Air, P0 C’ B’ fonction de ρ, g, L et H O x
H
et P0.
h
3. Déterminer le centre de poussée C
D D’ A’ A
s 4. Le profil du barrage est modifié. Il correspond à une courbe
Eau C d’équation z = f(x). La hauteur d’eau demeure H et la
largeur L. On notera x0 l’abscisse du point le plus haut de la
courbe C atteint par l’eau. Donner la nouvelle expression

Exercice 32 : Pression sur la paroi d’une piscine des composantes de Feau par un calcul direct.
La paroi d’une piscine (en kit, hors sol), est schématisée ci- 5. Application à un profil
P0 z
contre. L’angle α vaut 30°. La hauteur d’eau est de h = 2m. La 2
pression atmosphérique locale est P0 = 1bar. On donne parabolique z = x .  A
h Eau
ρeau = 1 kg .L−1 et g = 9,80 m.s −2 . g
6. Commenter les valeurs H
Air Courbe C
obtenues pour la O
 Calculer la résultante des
composante suivant x de x
forces de pression 
Air Feau dans les deux cas.
s’exerçant sur cette h
α Eau
paroi, de longueur L = 7. Ne voyez-vous pas une méthode rapide pour calculer la
5m. valeur de la composante suivant x de la force de pression
avec un profil quelconque inconnu ? (pensez à isoler une
partie de fluide adaptée)
SOLUTION des EXERCICES – TH1 / TH2 – Bases de la Thermo – Statique – Feuille 1/2
1/2

Bases
Bases de la Thermo : Gaz Parfaits Exercice 5 : Pompe à vide
1. Même méthode que dans le TD – conservation de la
V
Exercice 1 : Pression d’un pneu quantité : ⇒ P1 = ⋅ P0
V +V 0
T2 2
1. Chauffage à t2 = 57°C ⇒ P2 = ⋅ P = 2, 2bar . V  V 
T1 1 2. De même : ⇒ P2 = ⋅P =   ⋅P
V +V 0 1 V +V 0  1
T
2. Il ramène à P1 = 2,0bar, ⇒ P1′ = 1 ⋅ P1 = 1,8bar  V 
N
T2 3. N aller-retours :⇒ PN =   ⋅ P1
Pmax V +V 0 
3. Pmax = 6bar ⇒Tmax = ⋅T = 900K / t max = 627°C
P1 1 P 
ln  N 
4. On a
N =  P1  = 1385 ,
Exercice
Exercice 2 : Dissociation du Brome à haute T  V 
ln   N
Volume ⇒ V =
mRT 0  V +V 0  ⇒ t = 300 = 277 s = 4, 62 min
1.
0 = 0,961L
2MP0
Exercice 6 : Thermomètre différentiel
2. Dissociation  plus de molécule de gaz. On sait que le
Deux lois des GP :  f ( 0
comportement d’un gaz parfait est le même pour tous les  P V + Sx ) = n 0 RT1
1. , les gaz étant à

 Pf (V 0 − Sx ) = n 0 RT 0
gaz (à faible pression), le Br2 entièrement dissocié prendrait
2 fois plus de place (car les atomes Br seraient seuls).
l’équilibre mécanique (pression égale au milieu pour avoir
3. Dissociation partielle : Si x molécules de Br2 se dissocient, l’équilibre de l’indice de mercure), mais pas à l’équilibre
alors il se forme 2x molécules de Br et il reste n0-x thermique, qui est plus lent.
Ainsi : T1 = (V 0 + Sx )
molécules de Br2. Ainsi : n = ( n − x ) + 2x = n + x = PV .  Sx   Sx 
gaz 0 0
RT ⇒ T1  1 −  = T0 1 + 
n − n0 V0′
T0 (V 0 − Sx )  V0   V0 
Coef de dissociation : α = x = gaz = − 1 = 0,24
n0 n0 V0 D’où : T − T = (T + T ) Sx = (T − T ) Sx + 2T Sx
1 0 1 0 1 0 0
V0 V0 V0
 
Exercice 3 : Vidange d’un réservoir d’air comprimé Et (T − T )  1 − Sx  = 2T Sx ⇒ T1 − T 0 = 2T 0
S
x
1 0
 0
V 0  V0 V0
PV + pv 
1. Equilibrage des pressions : 0
P1 = = 9,2bar
V +v On a bien T1 − T 0 = ax , avec a = 2T 0 S = 0, 2 °C .cm −1
Nouvelle pression : P = PV + pv V0
2. 1
= 8,5bar
1
V +v
2. Pour x = 5cm, on a bien Sx = 1, 7.10 −3 ≪ 1 et bT = 1°C.
3. Récurrence : P = PnV + pv  Pression limite P∞ = p. V0
n +1
V +v
Ce type de thermomètre est donc très précis, pour mettre en
évidence de petites différences de températures.
Exercice 4 : Ouverture d’une bouteille d’air comprimé
1. Quantité d’air : n = PV
1 1
= 36,3mol m = nM = 1, 05kg Exercice 7 : Oscillations d’un piston
RT1
1. Forces … Poids compensé par la réaction du support
2. Masse volumique : ρ = m = MP1 = 17, 6 kg .m −3 (vertical), Pression à droite et à gauche du piston.
V1 RT 1 Ainsi : P = n0 RT0 = n0 RT0 et P = n0 RT 0 = n0 RT 0
Attention, la densité pour un gaz est la comparaison de sa masse 1
V1 S (L + x ) 2
V2 S (L − x )
volumique par rapport à celle de l’air dans les mêmes conditions.
n0 RT 0 n0 RT 0
Ici, on a donc d = 1 !!! (Question piège) 2. PFD : P1S − P2S = mxɺɺ = −
L+x L −x
En règle générale, on aura d = ρ = M =
M
 1 1 
ρ air M air 29 g .mol −1 Ainsi : mxɺɺ = P0V 0  −
L+x L − x 
3. Bouteille, n0 = 0, 21n ⇒ m 0 = 0, 21n ⋅ M 0 = 0,24 kg 3. Petits déplacements, on utilise un développement limité :
2 2 2

4. Volume : nRT = PV
1 1 = P2V 2 ⇒ V 2 = 900L 1
≈ 1 − α et
1
≈ 1 + α , d’où
1+α 1−α
P0V 0  1 1
 PV
= 0 0  x x  2 xP0V 0
mxɺɺ = − 1 − L − 1 − L  = − L2
L 1+ x 1− x  L  
 L L

Et ainsi, oscillateur harmonique xɺɺ + 2PV 2PV


0 0
2
x = 0 , ω0 = 0 0
2
mL mL
Fluides Réels et Coefficients Thermoélastiques Exercice 12 : Compression du mercure
1. Volume quasi constant,  δ V ≈ − χ T V ⋅ ∆ P = − 3, 8 m L .

Exercice 8 : Gaz de Van Der Waals V1 = 996, 2 m L
2. Avec χ = − 1  ∂V  ⇒
dV
= − χ ⋅ dP
1. Terme en 1/r12  répulsif à faible distance  
V  ∂P T
T T
V
Terme en 1/r6  attractif à moyenne distance − χT ( P − P0 )
On intègre : ln  V  = − χ P − P V = V0 ⋅ e
T ( 0)
Dérivée nulle pour r = σ = 3,8.10-10m (dériver l’Ep…)
  ⇒
1er Terme correctif : covolume b = volume minimal d’une  V0  V1′ = 996, 2 mL
molécule, du à la force répulsive à faible distance.
Egalement une bonne approximation
2nd Terme correctif : pression moléculaire P = − n a , qui
2

m 2
V
Exercice 13 : Compression d’un volume d’eau
atténue la pression cinétique (du GP) à moyenne distance
en raison de la force d’attraction entre les molélcules. 1. a = 8,25.10-6 K-2, k = 6,94.10-10 Pa-1 et b = 7,0.10-13 Pa-1.K-1.
On dérive : ∂V  =V 2a T −T +b P − P  = 0
2. Limite de validité pour l’argon : 2.
∂T P 0 ( 0 ) ( 0 )
On a PV = Nk BT , pour 1 molécule de volume sphérique
de rayon r = 1nm, cela donne k BT Cela donne : T =T − b ( P − P ) , il s’agit bien d’un
Pmax = = 9 bar
m 0
2a 0

4
πr 3 minimum, car la dérivée seconde est positive = 2aV0.
3 min Pour P = P0, on a Tm = T0 = 277K = 4°C.
(En réalité, on peut aller largement plus haut…)
 1  ∂V  1  ∂v 
α= =
3. Coefficients thermoélastiques :  V  ∂T  v  ∂T 
P P
Exercice 9 : Gaz parfait et gaz réel de Dieterici 
χ = − 1  ∂V  = − 1  ∂v 
1. GP : P = nRT = 41, 6 bar .  T V  ∂P T v  ∂P T
V
 2a (T −T0 ) +b ( P − P0 ) 2a (T −T0 )
Simplification : P (V m − b ) = RT (1 − A V m ) α= = α( P =P ) =
2. D’où :  1+a (T −T )2 −( k −bT )( P −P ) 0
1 + a (T −T0 )
2
0 0
2.a) Si V → +∞ , on retrouve PV = nRT. 
( k −bT ) k −bT
χ = = χT (P =P0 ) =
2.b) DL : P (V − b ) = RT exp  − a  ≈ RT  a  T
1+ a (T −T0 ) −( k −bT )( P − P0 ) 1+a (T −T0 )
 1 − RTV 
2 2
m  RTV  
   
AN : α = 9,9.10-5 K-1, et χT = 4,96.10-10 Pa-1.
Donc A = a
4. Valeurs faibles des coefs  v = v0 = constante
nRT
2.c) b : covolume, -a/Vm2 : Pression moléculaire (voir cours)
Exercice 14 : Thermomètre à alcool
3. Avec ce modèle P = 42bar (expression simplifiée ou non)
1. Equation d’état à partir des coefficients thermoélastiques, V
 a 
nb − étant une fonction de 2 variables : (voir cours de maths…)
( PVm ) − ( PVm )GP 
= 
4. Ecart relatif RT   ∂V   ∂V 
= 1,13% dV =   dT +  ∂ P  dP = αVdT − χT VdP
( PVm )GP V  ∂T  P  T
Réservoir plein : α ∆T
dV = 0 ⇒ ∆ P = = 165 bar
χT
Exercice 10 : Coefs thermoélastiques d’un gaz réel
C’est énorme, le réservoir va exploser, il faut laisser de l’air.
1. b : Volume minimal d’une molécule (voir cours). 2. Equation d’état : On sépare les variables pour intégrer
1  ∂V  1 R R V 
2. Dilatation isobare α=   = ⋅ = dV
= α dT − χT dP ⇒ ln   = α (T − T 0 ) − χT ( P − P0 )
V  ∂T  P V P RT + Pb V V 0 
Compressibilité isotherme χ = − 1  ∂V  = 1 ⋅ RT = V − b 3. Ecart relatif : e = V −V0 = exp α (T −T ) − χ ( P − P )  −1
 
V  ∂P T V P2 RT + Pb  0 
T
0 T
V0
Variation de 10K à pression fixée : e = 11,8%
Exercice 11 : Dilatation du mercure Variation de 10bar à température fixée : e = 0,08%.
4. Le modèle incompressible est validé, mais l’indilatable est
1. Volume quasi constant, δ V ≈ α V ⋅ ∆T = 10,9 mL . plus douteux…

V1 = 1, 011 L
Exercice 15 : Thermomètre
Thermomètre à gaz
2. Avec α = 1  ∂V  ⇒
dV
= α ⋅ dT
 
V  ∂T P V 1  ∂V  1
1. Pour un GP : α =   = ≠ α  Notion différente
V = V0 ⋅ e α (T −T0 ) V  ∂T P T
On intègre : ln  V  = α (T − T )
 
 V0 
0 ⇒
V1′ = 1,011 L
2. Mais V = α ⋅V 0 ( 1 α + t ) = α ⋅V T 0
 Proportionnalité.

Cela donne exactement le même résultat (bonne approx) α ⋅V0 1


Dilatation isobare α = =  On retrouve le GP.
3. Besoin d’un réservoir car même si le mercure a une forte α ⋅V0T T
dilatation (par rapport aux autre liquides), elle reste faible
3. De 0°C à 30°C, variation de 10%  Forte variation / précis
(1%) et il faut un grand V de mercure pour la percevoir.
SOLUTION des EXERCICES – TH1 / TH2 – Bases de la Thermo – Statique – Feuille 2/2
2/2

Statique des Fluides – Fluide Incompressible Exercice 22 : Remplissage d’une citerne


T1
1. P1 = P = 1,2 bar
Exercice 16
16 : Influence de la forme T0 0
La pression ne dépend QUE de la hauteur d’eau dans le 2. La pression dans le fluide ne dépend que de la hauteur, donc
récipient, donc la pression de l’eau sur le fond est la même dans P2 = P0 + µ gd = 1,4 bar (Le gaz absorbe bien les
les deux cas. Et puisque la surface est la même, la force de variations de pression)
pression (F = P × S) est la même.
Exercice 23 : Oscillations d’un bouchon lesté
Exercice 17 : Remontée d’un cube
1. PFS… hS µ0 = m + HS µ
Le cube NE PEUT PAS remonter à la surface, puisque il n’est
pas immergé dans le fluide, donc ne subit pas de poussée 2. PFD… hzɺɺ + gz = 0 3. T = 2π h
g
d’Archimède. Le fluide ne fait qu’exercer son poids sur le cube, il
est comme « aspiré » par le fond.
Exercice 24 : Cloche renversée
Cependant, dans la réalité, c’est quasiment impossible. Il
suffit d’un filet d’eau passant sous le cube pour qu’il remonte 1. Forces : Toutes les forces horizontales s’annulent 2 à 2
dans le cas où il est plus léger que l’eau. S’il est plus lourd, dans (pression de l’air extérieur, de l’air intérieur, de l’eau). Il
 
tous les cas il restera au fond. reste 3 forces verticales :  Poids : P = −mg ⋅ e z
 
Exercice 18 : Equilibre de la feuille ?  Pression de l’air extérieur : Fext = −P0S ⋅ e z
 
Prenons le cas où le verre est retourné à la verticale pour  Pression de l’air intérieur : Fint = +PS ⋅ e z
simplifier les explications. La feuille est soumise à son poids     
(négligeable), à la force exercée par l’eau sur elle, égale au poids
Equilibre : PFS P + Fext + Fint = 0 = ( −mg − P0S + PS ) ⋅ ez
de l’eau Peau = mg = 2,5N, et finalement à la pression de l’air mg
extérieur (Fair = P0S = P0 × π × (d/2)^2 = 785N.
Il faut donc P = P0 +
S
On remarque que la pression de l’air est supérieure à la force
2. Le gaz à l’intérieur est celui qui occupe tout le volume de la
de l’eau sur la feuille, donc le fluide reste en haut !!! Une fois de
plus, cette situation ne se retrouve presque jamais dans la réalité. (
cloche à l’air ambiant (P0) : P h − y S = nRT = P0 hS , )
1
Exercice 19 : Densimètre cela donne y = h et on a dans le fluide :
P0S
1+
1. ρ0V = ρ1 (V + n1v ) . mg
P − P0 h m
ρ V
v =  0 − 1 = 35, 2 mm3 , d’où l = 2,8mm. P = P0 + ρ g ( x − y ) , donc x = y + = + .
2. ρ g 1+ P0S ρ g
 ρ1  n1 mg
3. Benzène : d =
V
= 0,88 m  mg 
V + n2 v 3. Il faut x < h, ce qui donne V0 >VC avec VC = 1 + 
ρ  P0S 
Exercice 20 : Débordera ? Débordera pas ? 4. Si on tient compte de l’épaisseur des parois, on a une force
µ verticale vers le haut sur les parois, et les surfaces sur
1./2. vim = V = 92% ⋅ V . Fondu, le glaçon occupera le
µ0 lesquelles s’exercent l’air en haut sont différentes.
volume V (équivalent au volume du fluide déplacé qui
compense parfaitement le poids du glaçon). Exercice 25 : Fluide en rotation uniforme
3. Pas la peine d’avoir une éponge… cela ne va pas déborder. 1. Le fluide tourne également car il adhère par l’intermédiaire
Dans le whisky, qui est moins dense que l’eau, le fluide de la viscosité aux parois. Il y aura un régime transitoire au
déplacé aura un volume plus grand pour compenser le poids moment de la mise en rotation, avant qu’il s’immobilise
duglaçon. Quand le glaçon redevient liquide, le niveau va dans le référentiel tournant…
donc baisser.  
2. Forces volumiques : poids f vP = − ρ g ⋅ e z et inertie
 
Exercice 21 : Equilibre d’un bécher d’entrainement (centrifuge) f vC = + ρω 2r ⋅ e r .
 
La poussée d’Archimède Π = − ρeau hS ⋅ g (le fluide est bien
PFS :  ∂P  e + 1  ∂P  e + ∂P  e = f + f = ρω2r ⋅ e − ρg ⋅ e
      
  r   θ   z vP vC
 ∂r θ,z r  ∂θ r,z  ∂z r,θ
r z
immergé grâce au filet d’eau sous le bécher) doit être supérieure
  
au poids de l’ensemble P = m ⋅ g +V Ad ρeau ⋅ g
∂P ∂r = ρω 2 r
m +V Ad ρeau 
∂P ∂θ = 0 ⇒ P ne dépend pas de θ
3.
Ainsi : h > hC = = 7,33 cm
ρeau π R 2 ∂P ∂z = − ρ g

Pour une fonction de plusieurs variables : (voir cours de math) Statique des Fluides – Calcul Forces de Pression
 ∂P   ∂P 
dP =   dr +   dz = ρω 2 r ⋅ dr − ρ g ⋅ dz

 z
r  ∂z  z Exercice 31 : Etude d’un corps flottant
Cette expression s’écrit : dP = d  1 ρω 2 r 2 − ρ gz  et s’intègre : Bilan des forces : les F horizontales s’annulent, et à la verticale :
 
2  Fop − Mg − P0S + ( S − s )( P0 + ρ gh) + s ( P0 − ρ g ( H − h − e) ) = 0
 
Fop =  Mg + ρ g ( s ( H − e ) − Sh )  ⋅ ez
1
P ( r , z ) = ρω 2 r 2 − ρ gz + Cstte
2  
1 Avec Archimède : Π = + ρ Shg ⋅ ez , mais attention au solide qui
Ainsi, sur la surface libre : P ( r, z ) = P0 = ρω2r 2 − ρ gz + Cstte
2 déplace l’eau (on doit isoler le verre plus l’eau qu’il contient),
 
1
Et la constante : Cstte = P0 − ρω r + ρ gz = P0 + ρ gzmin
2 2 (
donc le poids du système est P = − M + ρ s ( H − e ) g ⋅ ez )
 
F =  Mg + ρ g ( s ( H − e ) − Sh )  ⋅ e
2 PFS…
Ainsi : ∀θ , z ( r ) = ω r + z  Paraboloïde de révolution
2 2 op z

min Remarque : La pression de l’air a été supposée constante, ce qui


2g
équivaut à dire que la poussée d’Archimède due à l’air est nulle.

Exercice 32 : Pression sur la paroi d’une piscine


Statique des Fluides – Fluide Compressible
On découpe la paroi en surface élémentaire dS horizontale :
dz et on intègre pour z variant de 0 à h.
Exercice 26 : Modèle idéal de l’atmosphère isotherme dS = L ⋅ dl = L ⋅
cos α
M gz Chaque surface est soumise à la pression de l’air P0 et à celle de
dP( z) MP

1. Voir TD : = −ρ ( z) g = − g et P = P0 ⋅ e RT0 l’eau

P0 + ρgz en

sens opposé. Ainsi :
dz RT0
z
dF = ( P0 + ρ gz ) − P0  ⋅ dS (dS orienté de l’eau vers l’extérieur)
Ainsi : F = l ρ gz ⋅ dS = l ρ gz ⋅ L dz ⋅ n = ρ gLh ⋅ n = 1,1.105 N
 P z = 250 m = 0, 97 bar 1000m    2 

2. AN : 

( ) ∫0 ∫0 cos α 2 cos α
 ( z = 500 m ) = 0, 94 bar
P 500m

 250m er
 P( z = 250 m ) = 0, 89 bar P Exercice 33 : Pression sur une demi boule z
0m 0,88bar 1bar a) Calcul direct dS
 Pression de l’air : verticale vers le bas,
Exercice 27 : Modèle plus réaliste pour la troposphère Métal
on intègre seulement sur cette direction : θ
R dP( z ) ( )
 
dP( z) MP dz Fz = ∫∫ − P0 dS ⋅ er ⋅ ez = − P0 ∫∫ dS ⋅ sin θ
1. On a =− g ⇒ ⋅ =− dS’
dz RT Mg P T0 + Az S S
 
Et en projection : F = − P dS ' = − P Σ ⇒ F = − − P0π R 2 ⋅ ez
− Mg z 0 ∫∫ 0

 A  AR S

P = P0 1 + z 
On intègre : Où Σ est la surface de la boule au sol, car on remarque que
 T0  dS.sinθ est la projection dS’ de dS sur le sol. AN : Fz = −3,1.105 N
2. AN : A z=11km, P1 = 0,226 bar et T1 = 216K = −57°C
b) Par le théorème d’Archimède
1. Calcul direct tout à fait possible, mais plus complexe.
Exercice 28 : Double vitrage
2. Pour le théorème d’Archimède, le solide doit être immergé.
Mgz
−  
3. La poussée d’Archimède Π = + ρ g  2 π R 3  ⋅ e traduit le
 Atmosphère isotherme P = P0 ⋅ e RT0
 hmax = 843m. 
3
 z

bilan de toutes les forces pressantes : F1 sur la partie
  
Exercice 29 : Atmosphère de température variable sphérique, et F2 (facile à obtenir) sur le plat : Π = F1 + F2 .
Démonstration de dP = − ρ ( z ) g 0dz … Voir Cours…      2
Ainsi,    
F1 = Π − F2 =  ρ g  π R3  − ( P0 + ρ gh) π R2  ⋅ ez ( = −3,6.105 N )
1.
2. A en K, est la température T0 au sol (z = 0), et z0 en m.  3  
3. On donne A = T0 = 273K et dT/dz = -A/z0  z0 = 36,4km.
Exercice 34 : Force sur un barrage
 Mg 0  z 2 
P ( z ) = P0 exp  −
0
4. Pression + z  2.    H  

 RT 0  2z 0  
F ea u = ∫ (P
z=−H
0 − ρ g z ) L d z ⋅ e x = L H  P0 + ρ g
 2 
⋅ ex

5. AN sur l’Everest : P = 0,29bar. 3. On identifie les moments, qui doit s’appliquer en C :


    
MO F = dMO F = OM ∧dF( M) = −z( P0 − ρgz) Ldz ⋅ ey =...
 ( ) ∫∫S ( ) ∫∫S ∫∫ S
Exercice 30 : Altitude plafond d’un ballon sonde  H
    P0 + ρg
1. Masse d’hélium : mHe = 0,5g.  H  H 3 <H
MO( F) = OC ∧ F =−zC ⋅ LH P0 + ρg  ⋅ ey ⇒ zC = ⋅
  2  2 H 2
RT 0  m + mHe  P0 + ρg
2. Stabilisation : P1 =  = 0,70 bar 
M air  V
2
 4. Profil du barrage modifié… même composante suivant x.
3. Plafond : z1 = 3km 7. Possibilité d’isoler partie de fluide avec un bord droit à
gauche, et la paroi du barrage à droite  Calcul simplifié.

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