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10 L'expérience de Milgram

Salut à tous, bienvenue, c’est le dixième épisode du Cottongue Podcast !

[00:00:16] Eh oui, c’est déjà le 10ème épisode. Ça fait un peu plus de deux mois que
j’ai commencé ce podcast et je suis très content parce qu’il y a de plus en plus
d’auditeurs. Et, parmi ces auditeurs, il y a Brooke qui vient d’Australie. Et Brooke m’a
laissé un commentaire sur iTunes il y a quelques jours. Donc je vais vous parler un
petit peu de ce commentaire.

[00:00:50] Brooke a étudié le français à l’école, mais ensuite elle n’a pas pratiqué
pendant longtemps. Ça c’est un problème que beaucoup de personnes ont; elles
apprennent une langue à l’école, mais ensuite elles n’ont pas forcément le temps ou
alors pas l’envie de continuer d’apprendre. Mais heureusement, Brooke a décidé de
rafraîchir son français. Et justement, elle a trouvé mon podcast sur iTunes. En général,
elle l’écoute plusieurs fois et elle utilise la transcription (sur mon site Internet) pour
répéter. Ça je trouve que c’est une très bonne idée si vous voulez améliorer votre
prononciation. Vous pouvez lire la transcription et répéter après moi. Comme ça, ça
vous permet petit à petit, d’apprendre à mieux prononcer certains mots, ou alors à faire
les bonnes liaisons. Je sais que certains de mes élèves ont des problèmes avec les
liaisons, ils ne savent pas quand on doit faire la liaison entre plusieurs mots. Et pour ça,
à mon avis, la meilleure façon d’apprendre c’est justement d’écouter des natifs et
d’essayer de répéter après eux. Donc merci Brooke pour cette très bonne suggestion,
et surtout merci pour ton commentaire.

[00:02:41] Si vous aussi vous aimez mon podcast et vous voulez m’aider, n’hésitez pas
à laisser un commentaire sur iTunes, ça m’aide vraiment beaucoup et ça me permet
d’avoir encore plus d’auditeurs et d’aider encore plus de personnes à apprendre le
français. Et je vous rappelle aussi que les transcriptions de tous mes podcasts sont
disponibles sur mon site Internet cottongue.com. Si vous voulez les transcriptions, allez
jeter un œil à mon site Internet.

[00:03:21] J’en profite aussi pour vous dire que j’ai créé une page Facebook, il y a
quelques semaines, et sur cette page Facebook je partage plein de choses que je
trouve intéressantes (pas seulement mes podcasts). Je partage aussi des vidéos, des
choses que j’analyse, pour vous permettre de faire un peu de français tous les jours, de
lire, d’écouter ou de regarder des choses intéressantes en français. Allez jeter un coup
d’œil à cette page, je suis sûr que vous trouverez des choses intéressantes. Cette
page c’est « Innerfrench » sur Facebook.

[00:04:17] J’ai utilisé l’expression « jeter un coup d’œil » on dit aussi parfois « jeter un
œil ». C’est une expression très utile qui veut dire « aller regarder quelque chose
rapidement ». Par exemple : « jeter un œil sur un article », ça veut dire lire cet article,
ou lire simplement le début de cet article, rapidement, « jeter un œil ». Si vous voulez
conseiller quelque chose à un ami vous pouvez lui dire : « tu devrais jeter un œil sur
cet article », ça veut dire regarder rapidement cet article.

[00:05:07] Alors, pour ce 10ème podcast, nous allons parler de psychologie. Et pour
ça, on va remonter un petit peu dans le temps. On va revenir dans les années 60, plus
précisément au début des années 60.

[00:05:27] Au début des années 60, un professeur américain de l’université de Yale


s’apprête à faire une expérience qui va bouleverser la psychologie. Ce professeur,
c’est Stanley Milgram.

[00:05:46] Vous vous demandez sûrement comment ce professeur, Stanley Milgram, a


révolutionné la psychologie. Si vous voulez le savoir, écoutez la suite de ce podcast car
aujourd’hui je vous parle de l’expérience de Milgram.

[00:06:08] Vous êtes prêts ? Alors, c’est parti !

[00:06:22] Pour commencer, je vais vous parler un peu de la vie de Stanley Milgram.
Stanley Milgram est né en 1933, à New York, dans une famille d’immigrants juifs. Les
parents de Stanley, qui sont d’origine hongroise et roumaine, ont émigré aux Etats-Unis
pendant la première guerre mondiale. C’est important de le savoir car, plus tard,
l’holocauste et le procès du Lieutenant Adolf Eichmann vont avoir une grande influence
sur les expériences de Milgram. Mais n’allons pas trop vite, revenons d’abord à
l’enfance du jeune Stanley Milgram. Il faut savoir que sa famille n’a pas beaucoup
d’argent. Son père est boulanger, il fait du pain. La famille de Stanley vit dans un
quartier assez pauvre de New-York qui s’appelle le Bronx. À l’école, Stanley travaille
très dur et c’est un élève brillant. Il obtient un Bachelor en sciences politiques au
Queens College. Ensuite, il commence à s’intéresser à la psychologie et il essaie de
rejoindre la faculté de relations sociales de l’université d’Harvard. Mais sa candidature
est rejetée car à l’époque il n’a jamais suivi de cours de psychologie. Un peu plus tard,
en 1954, après avoir suivi plusieurs cours, il réussit enfin à rejoindre la faculté de
l’université de Harvard. Et il commence son doctorat. Il finit ce doctorat six ans plus
tard, en 1960, et il devient assistant du département de relations sociales. D’ailleurs il
travaille aussi comme assistant du célèbre professeur de psychologie sociale Solomon
Asch. Les recherches du professeur Solomon Asch vont inspirer Milgram pour ses
futures expériences. Solomon Asch s’intéresse à la conformité. La conformité, c’est
l’adaptation de notre comportement à une règle ou une autorité. Quand on se conforme
à une règle, on la respecte complètement. Avec ses expériences, Solomon Asch a
montré que les individus sont parfois victimes de la pression du groupe. Vous avez
sûrement déjà observé ce phénomène : quand nous sommes dans un groupe, nous
avons tendance à nous conformer à ce que pensent les membres de ce groupe, même
si nous ne sommes pas d’accord. On a tous déjà vécu ce genre de situations; à l’école
ou pendant une réunion au travail par exemple. C’est difficile d’être seul contre tous.
Quand tous les autres membres du groupe sont contre vous, qu’ils ont un avis différent
du vôtre, généralement c’est plus facile de se conformer, c’est plus facile de suivre
l’opinion de la majorité.

[00:10:27] Alors en juillet 1961, Stanley Milgram commence ses propres expériences,
celles qui vont le rendre mondialement célèbre, à l’université de Yale.

[00:10:52] Nous recherchons des personnes pour une étude sur la mémoire.

[00:10:57] Nous vous paierons quatre dollars pour une heure de votre temps.

[00:11:03] Cette étude sera menée à l’université de Yale.

[00:11:08] L’étude durera environ une heure, il n’y a pas d’autres obligations.

[00:11:14] Vous pouvez choisir l’horaire qui vous convient (en semaine, en soirée ou le
week-end). Aucunes formation, études, ni expérience requises.

[00:11:28] Toutes les personnes doivent avoir entre 20 et 50 ans.

[00:11:34] Nous n’acceptons pas les lycéens, ni les étudiants.

[00:11:38] Si vous souhaitez participer à l’expérience et que vous répondez aux


critères, remplissez le coupon ci-dessous et envoyez-le au professeur Stanley Milgram,
au département de psychologie de l’université de Yale.

[00:12:06] C’est avec cette petite annonce, publiée dans un journal local de New
Haven, que Stanley Milgram a recruté les participants pour son expérience. À l’époque,
une rémunération de quatre dollars de de l’heure, c’était vraiment pas mal, c’était plutôt
une bonne affaire ! Il faut savoir que le salaire moyen à cette époque, c’était 25 dollars
pour une semaine. Donc quatre dollars de l’heure, c’était plutôt une offre intéressante.

[00:12:47] Les personnes qui décident de participer à l’expérience viennent de


différents milieux. Il y a des employés, des ouvriers, des cadres etc. Ce sont vraiment
des personnes qui ont différentes origines et différentes situations. Ces personnes qui
décident de participer à l’expérience sont accueillies dans un laboratoire de l’université
de Yale. Dans le laboratoire, il y a Stanley Milgram et un autre professeur qui l’assiste.
Il y a aussi une deuxième personne qui va participer à l’expérience en même temps.
[00:13:37] D’abord, on commence par expliquer aux deux participants le principe de
l’expérience. Vous vous rappelez que dans l’annonce, on a expliqué qu’il s’agissait
d’une expérience pour mesurer la mémoire, et plus précisément cette expérience
cherche à mesurer l’impact de la punition sur la mémoire. Vous avez peut-être déjà
entendu ces histoires ou peut-être que vous les avez vécu, mais il y a plusieurs
dizaines d’années, à l’école, on pensait que la punition était une bonne façon de faire
apprendre les élèves. On pensait que si les élèves avaient peur d’être punis, eh bien ils
seraient plus motivés pour apprendre. Donc cette expérience, elle essaye de mesurer
précisément le lien entre punition et mémoire.

[00:14:49] Dans cette expérience, il y a un élève et un professeur. Le rôle de l’élève,


c’est d’apprendre par cœur une liste de couple de mots. Il y a différentes associations
entre un nom et un adjectif, par exemple : ciel bleu, pain grillé, vent violent, etc. À
chaque fois il y a un nom et un adjectif, et il y a une liste de 30 associations que l’élève
doit apprendre par cœur. Le rôle du professeur, c’est de lire une première fois cette
liste pour que l’élève l’apprenne et ensuite de punir l’élève s’il donne une mauvaise
réponse.

[00:15:48] Vous vous demandez sûrement quelle est la punition pour cet élève. Eh bien
la punition, c’est un choc électrique de 15 volts.  L’élève est assis sur une chaise, et s’il
donne une mauvaise réponse, il reçoit un choc électrique de 15 volts. Mais ça n’est pas
tout, progressivement l’intensité de ces chocs électriques augmente. Le premier choc
électrique est de 15 volts, mais ensuite le deuxième est de 30 volts, 45 volts, 60 volts,
75 volts, etc. etc. À chaque mauvaise réponse, l’intensité du choc électrique augmente.

[00:16:43] Forcément, vous imaginez que les participants préfèrent jouer le rôle du
prof. Mais ce ne sont pas les participants qui peuvent décider du rôle qu’ils vont jouer,
car en fait cette décision est prise au hasard. Il y a deux morceaux de papier, et le
participant tire un morceau de papier au hasard, il choisit un des deux morceaux de
papier, et sur ce morceau il est écrit quel rôle il va jouer : le rôle du professeur ou le
rôle de l’élève. Une fois que les rôles sont attribués, l’élève va dans une autre salle qui
est à côté de la salle où se trouve le professeur et les deux participants ne peuvent
plus se voir. Par contre, ils peuvent s’entendre : le professeur entend les réponses de
l’élève et l’élève entend les questions du professeur. Le professeur se trouve face à
une machine et sur cette machine il y a les différents boutons pour envoyer les chocs
électriques. À côté du professeur, il y a l’assistant de Milgram qui contrôle l’expérience
et qui dit au professeur ce qu’il doit faire si ce professeur a des questions.

[00:18:24] Au début de l’expérience, ça va. Les chocs électriques sont plutôt faibles
donc quand l’élève donne une mauvaise réponse, le professeur n’hésite pas vraiment à
envoyer le choc électrique. Mais progressivement, les chocs deviennent de plus en
plus fort et, au bout d’un moment, l’élève demande d’arrêter, il dit qu’il a des problèmes
de cœur et que ces chocs électriques sont très risqués pour lui. Évidemment, le
participant qui joue le rôle du professeur commence à avoir des doutes. Parfois, il
demande à l’assistant de Milgram s’il doit continuer, il dit qu’il entend l’élève et que
l’élève demande d’arrêter. Donc le professeur se demande s’il doit continuer ou arrêter.
Mais l’assistant lui répond qu’il faut qu’il continue, que c’est nécessaire pour
l’expérience. L’expérience doit continuer jusqu’à ce que l’élève connaisse toutes les
associations par coeur, ou alors jusqu’à la décharge électrique maximum. Et ce
maximum, c’est 450 volts. Il faut savoir que, à partir de 230 volts, une décharge
électrique, un choc électrique, peut-être mortelle.

[00:20:14] On peut penser que cette expérience est cruelle et stupide, non ? Est-ce que
vous pensez sérieusement qu’on apprend mieux quand on a peur d’une punition ? Moi
personnellement, je pense le contraire : on apprend mieux quand on se sent bien et
qu’on est en confiance. Donc cette expérience, elle est stupide, non ? Pourquoi une
telle expérience serait devenue si célèbre ?

[00:20:49] En fait, c’est ça qui est très intéressant, ce n’est pas la mémoire qui était
testée dans cette expérience. Ce qui était testé, c’était la soumission à l’autorité.
Stanley Milgram voulait voir si les participants accepteraient complètement les règles,
s’ils se soumettraient à l’autorité de Milgram et de son assistant. Heureusement, il n’y
avait pas de vrais chocs électriques. Le deuxième participant, celui qui jouait le rôle de
l’élève, était acteur. C’était un complice de l’équipe de Milgram, il faisait partie de
l’équipe. Donc dans cette expérience, le seul participant qui était testé, c’était celui qui
jouait le rôle du professeur. Et en réalité, cette personne avait l’impression d’être
choisie au hasard, mais son rôle de professeur lui était attribué automatiquement. Et
évidemment, l’élève ne recevait pas de choc électrique. Il s’agissait simplement d’un
enregistrement. Le professeur entendait les réactions et les cris de l’élève sur un
enregistrement.

[00:22:25] Le but finalement de cette expérience, c’était de voir jusqu’où le participant


accepterait d’aller,  jusqu’à quelle intensité des chocs électriques. Stanley Milgram
voulait voir si ces personnes se soumettraient complètement à l’autorité, ou au
contraire si elles décideraient de se rebeller, de se révolter contre l’autorité.

[00:22:56] À votre avis, combien de personnes sont allées jusqu’au bout de


l’expérience ? Combien de personnes ont administré le choc maximal de 450 volts ?
Eh bien, dans la première version de l’expérience, 65 % des personnes, c’est-à-dire 26
personnes sur 40, sont allées jusqu’au bout ? Ensuite, Stanley Milgram a réalisé
différentes versions de cette expérience, et les résultats ont été plus ou moins
différents, mais ils étaient toujours très élevés.
[00:23:50] Les résultats de l’expérience de Milgram ont été très choquants pour la
communauté scientifique. Personne n’imaginait une telle proportion. Les autres
chercheurs et les autres psychologues imaginaient qu’il y aurait seulement entre 1 et 3
% des personnes qui iraient jusqu’au bout de l’expérience.

[00:24:17] Ensuite, Milgram a développé plusieurs théories pour expliquer les résultats
de ses expériences. La première théorie, c’est que pour vivre en société, il faut
respecter des règles. Les règles sont nécessaires au bon fonctionnement de nos
sociétés. Il y a des règles dans la famille, à l’école, au travail, il y a la loi, il y a des
règlements intérieurs que nous devons respecter dans différents contextes. Si
personne ne respecte les règles, nous sommes dans une situation d’anarchie. Et
finalement, pendant notre vie, nous sommes élevés, nous sommes éduqués, pour
apprendre à respecter ces différentes règles. On respecte ces règles quand on pense
qu’elles sont justes, quand on respecte l’autorité qui a écrit ces règles. Dans le cadre
de l’expérience de Milgram, l’autorité c’était l’autorité scientifique. Vous vous rappelez
que cette expérience avait lieu à Yale, dans une université très prestigieuse et très
sérieuse, et qu’elle était encadrée par une équipe de scientifiques. Donc les personnes
qui participaient à cette expérience, elles voyaient concrètement cette autorité et en
général elle la respectait.

[00:25:56] En plus, quand on perd notre responsabilité, quand l’autorité assume toute
la responsabilité, obéir devient plus confortable pour nous. Nous n’avons plus besoin
de réfléchir, nous pouvons simplement obéir. Et cet état dans lequel un individu obéit,
Stanley Milgram l’a appelé l’état argentique; quand l’individu n’est plus autonome, il
devient seulement un agent qui exécute les décisions d’une autorité.

[00:26:44] Quelles sont les différentes implications des conclusions de Stanley Milgram
? Stanley Milgram a utilisé cette expérience pour expliquer les crimes de la Shoah.
Vous vous rappelez, dans la première partie je vous ai dit que Stanley Milgram avait
grandi dans une famille juive. Donc bien sûr, il a été extrêmement touché par les
crimes qui ont eu lieu contre la communauté juive pendant la seconde guerre mondiale.
Et avec cette théorie, il a essayé d’expliquer que les personnes qui avaient participé à
ces crimes suivaient seulement des ordres. Elles se conformaient à l’autorité du régime
nazi. Chaque personne était simplement un maillon de la chaîne, une partie du groupe,
et la responsabilité de toutes ses actions, c’était celle de l’autorité, du régime.

[00:27:51] Mais face à ces expériences et face aux résultats de Milgram, beaucoup de
critiques sont apparues. Les premières critiques concernaient l’éthique. Une
expérience dans laquelle on trompe les participants, ont leur ment, on ne leur dit pas la
vérité, eh bien ce n’est pas une expérience politiquement correcte, car il n’y a plus de
relation de confiance entre le participant et les organisateurs de l’expérience, les
chercheurs.
[00:28:30] En plus, on a aussi montré que Milgram a influencé les résultats de
l’expérience pour obtenir les chiffres les plus élevés possible. Par exemple, l’assistant
insistait beaucoup pour que le participant continue l’expérience, il lui disait : « vous
devez continuer » et il le répétait beaucoup de fois. Cette critique dit que l’expérience
n’est pas valide et que les résultats sont faussés.

[00:29:10] Mais une autre chose qui est très intéressante, c’est que l’expérience de
Milgram a été répétée en 2009 en France et en Suisse, mais cette fois pas dans une
université. Cette fois, elle était dans le cadre d’un faux jeu télévisé, d’une émission de
télévision. C’était les mêmes conditions et le même principe, mais l’autorité scientifique
était remplacée par l’autorité de la télévision avec une présentatrice. Quel a été le
résultat à votre avis ? Plus ou moins élevé qu’avec les expériences de Milgram ? Eh
bien le résultat était encore plus élevé : 81% des participants sont allés jusqu’au bout
de l’expérience, jusqu’à 450 volts. 81%, c’est énorme ! Cette expérience a été utilisée
pour dénoncer le pouvoir de la télé-réalité, pour montrer que la télévision a trop
d’autorité sur ses spectateurs. Si vous voulez regarder un documentaire sur cette
émission, je vous mets un lien dans la description. Jetez-y un coup d’oeil, c’est très
intéressant.

[00:30:40] Et vous, à votre avis, jusqu’ou vous seriez allés ? C’est difficile à dire quand
on n’est pas dans les conditions. En général, on pense qu’on aurait arrêté l’expérience
tout de suite. Mais quand nous sommes dans les conditions, c’est complètement
différent.

[00:31:08] En conclusion, on peut dire que les règles font partie de nos sociétés. Nous
avons besoin de règles pour vivre ensemble, elles font partie de notre vie quotidienne.
Mais nous devons toujours garder notre esprit critique. Quand notre conscience nous
dit que quelque chose est mal, il faut remettre en question l’autorité. Il ne faut jamais
avoir une confiance aveugle en une autorité.

[00:31:52] Voilà, merci à tous d’avoir écouté ce 10ème épisode. La prochaine fois nous
parlerons des bonnes habitudes pour être plus productif, et en particulier de la magie
du matin. Si vous voulez apprendre comment être plus efficace le matin, rendez-vous
la semaine prochaine. Merci à tous et à bientôt !

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