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Activités
D’une manière générale, les activités se résument comme suit :
La lecture des notes de cours, articles et ouvrages en rapport avec la
matière prévue (visite à la bibliothèque accompagnée du Professeur
Noël) ;
La manipulation au laboratoire par l’apprentissage sur le mode
opératoire de différentes techniques (tamisage et sédimentation) et sur
l’usage de chaque appareil utilisé, sous la supervision de Ria Breopols et
Dirk Steno ;
La présentation des résultats d’analyse sur base du programme Excel.xls
avec Riecko ;
Le contrôle sur la qualité des matériels de laboratoire déjà arrivés ;
Nous avons également aidé à la préparation de l’envoi du premier lot des
matériels ;
Une visite (avec le Professeur Noël et l’assistant Riecko) d’une
briqueterie utilisant l’argile comme matière première et
Deux excursions sur terrain avec des étudiants de deuxième année
géologie et géographie dans le cadre du cours de géologie régionale.
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Pour ce qui nous concerne, l’objectif est de définir les différentes tailles
des grains qui constituent un sédiment. Le tamisage et la sédimentation sont
des méthodes pondérales qui permettent d’apprécier rapidement les
pourcentages des différentes tailles des grains. Ces pourcentages des
différentes tailles des grains permettent de tracer des courbes qui caractérisent
le milieu dans lequel le sédiment s’est déposé ainsi que, dans les cas les plus
favorables, l’agent et le mode de transport. Aussi sommes-nous appelés à
bien individualiser les grains contenus dans un sédiment lors de la préparation.
I.1.Mode opératoire
Peser 20-70gr de l’échantillon à analyser sur une balance (Sartorius
Universal). En cas d’une roche consolidée ou peu consolidée, il faut
d’abord la marteler doucement dans un mortier avec du liège (l’on
procède ainsi pour ne pas écraser les grains);
Verser 200ml de HCl (1 ,5 N) dans le bécher contenant l’échantillon
pour éliminer les carbonates qui peuvent s’y trouver et attendre jusqu’à
ce que la solution se décante et devienne claire (24 heures maximum)
puis renverser le liquide surnageant en prenant le soin de ne perdre
aucun grain (N.B. :commencer toujours par la décarbonatation afin
d’éviter la formation d’oxalate de calcium, qui est un produit explosif);
Ajouter 10ml de H2O2 (30%) pour éliminer la matière organique, couvrir
le bécher puis chauffer la solution à 60°c pendant 1heure;
Porter en ébullition jusqu’à l’échappement complet du H202;
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-ajouter un morceau d’aimant et diluer le tout dans 800ml d’eau déminéralisée puis le
porter sur un mélangeur magnétique (magnetic striller) ;
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Ramener les tamis (joindre les deux séries: du pan jusqu’au plus grossier
des tamis) sur la plaque pesante qui est connectée au CSW-20;
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viscosité(en cP)
cm sec
= 1gr 1gr cm sec
sec 2 cm 2
5°c 1.518 cP
15°c 1.139 cP
20°c 1.0147 cP
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40°c 0.6529 cP
100°c 0.2818 cP
1
r = rayon de la particule qui équivaut à d (d= diamètre)
2
Pour une densité de grain, de fluide, pour une latitude, pour une température
2 g ( p1 p 2 )
on peut calculer une constante C=
9 10 2
V= C. r 2
2 978 1.65299
= 102
9 0.8904
croquis
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h t d
24 cm 6′20″ 25µm
21 cm 8′40″ 20µm
16 cm 11′45″ 15µm
12 cm 19′50″ 10µm
8 cm 52′52″ 5µm
4 cm 2h45′ 2µm
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obtenus par tamisage comme étant exacts, alors vous devez donc diminuer
chaque valeur des pourcentages, obtenus dans la sédimentation, par rapport à
l’écart. Et augmenter, par rapport à l’écart, les valeurs fournies par tamisage si
vous optez pour les valeurs de la sédimentation;
Après (6′et 10″), faites descendre le niveau de 25 à 24 cm en ouvrant le
robinet et à 6′et 20″ prélever 50 ml d’échantillon
P25 100
% < 25µm = et descendre à 22cm
G0
Après (8′et 30″), faites descendre le niveau de 22 à 21cm et à 8′et 40″
prélever 50ml
P20 100
% < 20µm = et descendre à 17cm
G0
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25
27,64µ 27,28µ 26,90µ 26,60µ 26,30µ 25,92µ 25,69µ 25,38µ 24,98µ
6′20″
24
21
22,09µ 21,82µ 21,54µ 21,26µ 21,07µ 20,78µ 20,49µ 20,29µ 20,00µ
8′40″
20
16
16,49µ 16,37µ 16,12µ 16,00µ 15,75µ 15,62µ 15,36µ 15,23µ 14,97µ
11′45″
15
12
11,04µ 10,90µ 10,76µ 10,63µ 10,50µ 10,37µ 10,25µ 10,13µ 9,79µ
19′50″
10
8
5,51µ 5,44µ 5,36µ 5,33µ 5,25µ 5,67µ 5,13µ 5,06µ 4,98µ
52′52″
5
4
2,61µ 2,53µ 2,51µ 2,49µ 2,46µ 2,42µ 2,40µ 2,37µ 2,28µ
2h45′
2
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24 104
r2
38 105 104 1 3,905 sec sec1
24 108 2
r2 d= 25,44µ et r= 12,72µ
38.105 3,905
24.108. 2
5
r2 d= 26,26µ et r= 13,13µ
38.10 .3,661
24.108. 2
5
r 2 d= 25.04µ et r= 12,52µ
38.10 .4,027
h t D1 D2 ∆D C (à 25°c) diamètre
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c. Procédure d’échantillonnage
24 108
4 2 r2 d= 25,60µ
375 10 3,905
24 108
4 2 r2 d= 25,26µ
385 10 3,905
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Une épaisseur de 15mm induit une erreur par rapport au niveau théorique (à
2
2 h d
diviser ∆diamètre moitié trop fin, moitié trop grossier) : v=c.r c
t 2
h 1
d 2
t c
h t h 1 h 15mm ∆diamètre
2. 2.
t c t c
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Frequency distribution
25
20
15
Mass %
10
5
0
2000 1500 1000 500 0
-5
Sieve opening (µm)
100
Cumulative mass %
80
60
40
20
0
10000 1000 100 10
Log particle diameter (µm)
Histogram
25
20
Volume%
15
sable…
10
0
12 11 10 9 8 7 6 5 4 3 2 1
Particle size (µm)
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Il est souhaitable d’avoir une mesure qui va dire, l’échantillon A est plus
grossier que l’échantillon B. Cependant, ce n’est pas aussi facile que ça paraît,
car il ya beaucoup de différentes mesures de la valeur centrale. En utilisant une
seule mesure, l’échantillon A pourrait être plus grossier ; en utilisant une autre
mesure, l’échantillon B peut être grossier. Le choix de la mesure à utiliser doit
être donc fait en fonction de la question à résoudre.
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1.b. Médiane (Md) : la moitié des particules en poids est plus grossière que
la médiane et l’autre moitié plus fine. C’est le diamètre correspondant à la
barre de 50% sur la courbe cumulative et peut être soit en φ ou mm (Mdφ ou
Mdmm). L’avantage est qu’elle est de loin la mesure la plus couramment utilisée
et la plus facile à déterminer. L’inconvénient est qu’elle n’est pas affecté par les
extrêmes de la courbe ainsi, elle ne reflète donc pas la valeur centrale des
sédiments (surtout asymétriques). Pour les sédiments bimodaux, elle est
presque sans valeurs et son utilisation n’est pas recommandée.
1.c. Taille moyenne (Tm ou Mz) (Folk) : la meilleur mesure pour déterminer
la valeur centrale est la taille moyenne, donnée par la formule Tm=
(16 50 84 )
. Elle correspond de très près à la moyenne calculée par la
3
méthode des moments, est encore plus facile à trouver ; elle est de beaucoup
plus supérieur à la médiane car elle est basée sur trois points et donne une
meilleure vue d’ensemble. Ce sera la mesure standard de la valeur centrale.
2. Mesures d’uniformité
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2.b. Déviation des quartiles de phi ( QD ) : est l’analogue exacte de So mais
(75 25 )
adaptée pour l’échelle de φ, et est donnée par . Cette mesure, comme
2
So, ne donne pas une bonne indication du classement parce qu’ils indiquent
seulement le classement au milieu de la courbe et ignorent les extrémités, où
les différences entre les échantillons sont les plus marquées. Donc ces mesures
ne devraient plus être employées.
(84 16 )
2.c. Ecart-type ou déviation standard ( G ) : est donné par . Il est
2
très proche de l’écart-type des statisticiens mais est obtenu en lisant deux
valeurs sur la courbe cumulative au lieu de procéder par un calcul prolongé.
Cette mesure de triage représente le 68% de la distribution centrale, elle est
ainsi meilleure que QD mais pas aussi bonne que I . Si un sédiment a G de
0,5 , cela signifie que deux-tiers (68%) des grains font partie de l’unité 1 ou
de 1 catégorie de Wentworth portée sur la moyenne c’est-à-dire la moyenne
équivaut à ± un écart-type.
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Le meilleur triage atteint par les sédiments normaux est d’environ 0.2-0.25 , et
les sables de dunes et plages du Texas atteignent environ 0.25-0.35 . Le fleuve
du Texas dépose une gamme jusqu’ici mesurée entre 0.4-2.5 , et la plaine
inondable introduite à la pipette ou les vases et les argiles néritiques font une
moyenne d’environ 2-3.5 . Les sédiments extrêmement peu triés, tels que les
coulées de boues, les boues glaciaires, etc., ont des valeurs de I avoisinantes
de 5 à 8 et même 10 .
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84 16
ainsi le
2
dégagement des fractions
16 84 2(50 )
donne
84 16
1 3 2(1.5)
Dans ce cas,
(3 1)
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est mieux triée que les extrémités, la courbe est dite excessivement
leptokurtique ; si les extrémités sont mieux triées que la partie centrale, la
courbe est dite platykurtique. Les courbes fortement platykurtiques sont
souvent bimodales avec des quantités en proportions égales de deux modes ;
celles-ci présentent une courbe de fréquence faite de deux pointes, avec le
fléchissement au milieu des deux crêtes expliquant son caractère platykurtique.
La mesure de kurtosis utilisée ici est le kurtosis graphique, K G (Folk) donnée par
95 5
la formule K G = . Pour les courbes normales, K G =1 ; les courbes
2.44(75 25 )
leptokurtiques ont K G supérieur à 1 (par exemple une courbe avec K G = 2 a
exactement une diffusion deux fois aussi grande dans les extrémités qu’elle
devrait avoir pour sa diffusion 25 - 75 , par conséquent elle est plus pauvrement
triée dans les extrémités que dans la partie centrale ; les courbes
platykurtiques ont K G inférieur à 1 (dans une courbe avec K G =0.7, les
extrémités ont seulement 0.7 la diffusion qu’elles devraient avoir un écart 25 -
75 donné. Le kurtosis, comme l’asymétrie, implique un rapport de diffusion par
conséquent il est sans unité. Les limites verbales suivantes sont suggérées :
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Ces diverses mesures statistiques peuvent être tracées les uns contre les
autres pour voir comment, par exemple, des valeurs d’asymétrie peuvent être
liées à la taille moyenne (bien que géométriquement indépendantes, dans
l’ensemble d’échantillons donné, les deux valeurs peuvent montrer une
certaine corrélation). Elles peuvent être tracées sur les cartes récentes de
sédiment et être comparées pour montrer la variation régionale des mesures,
et fournissent un indice à l’identification des environnements anciens.
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