ISTA SIDI MAAFA OUJDA

Specialité : ESA

METROLOGIE DIMENSIONNELLE
La métrologie Générale

Définition

La métrologie définit les opérations permettant de déterminer la ou les valeurs des grandeurs à
mesurer

Mesurage

Il évalue la grandeur de l’élément par comparaison avec une grandeur de même catégorie prise
pour unité de référence

Contrôle

Il permet de s’assurer du respect des spécifications chiffrées du contrat de phase. La valeur réelle de
la grandeur de l’élément est comprise entre deux valeurs limites (mini et maxi).

Grandeur mesurable

Une grandeur caractérise un phénomène. Elle peut être distinguée qualitativement et déterminée
quantitativement.

Mesurage d’une grandeur

La valeur d’une grandeur est le produit d’un nombre par l’unité de mesure.

Instrument de mesurage

Étendue :

Elle caractérise les valeurs limites entre lesquelles l’instrument donnera une indication dont
l’erreur sera inférieure à celle tolérée par le constructeur

Fidélité

C’est l’aptitude d’un appareil à donner des indications égales à la valeur de la vraie grandeur
mesurée

Justesse

C’est l’aptitude d’un appareil à donner des résultats proches sur plusieurs mesures d’une même
grandeur

Précision

C’est l’aptitude à donner des indications proches de la valeur vraie de la grandeur mesurée.

La précision est la qualité globale de l’instrument

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Erreurs de mesurage

Erreur absolue :

Différence algébrique entre la valeur vraie et la valeur donnée par la mesure.

Erreur relative :

Rapport entre l’erreur absolue et la valeur vraie de la mesure.

Étalonnage

Il consiste à effectuer des mesures de grandeurs connues avec l’appareil de mesure et à comparer
les valeurs relevées avec les valeurs étalons

LE PIED À COULISSE

Description :

Le pied à coulisse est constitué d’une règle graduée en centimètre et en

Millimètre sur laquelle se déplace un curseur gradue appelé vernier.

Les pièces à mesurer sont placées entre le bec fixe et le bec mobile

Un bouton de serrage permet de freiner le vernier lors de la mesure et de pouvoir faire la

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Lecture sans le dérégler.

Utilisation :

Il convient de bien positionner les becs sur les surfaces que l’on veut mesurer en tenant la règle
perpendiculaire et les becs parallèles aux surfaces de mesure.

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Différentes utilisations du calibre à coulisse :

Mesure de profondeur Mesure intérieure Mesure extérieure

Comment mesurer :

VERNIER AU 1/10

Le zéro du vernier est en face d’une graduation de la règle.

0 1 2

0 10

Lire sur la règle le nombre de mm correspondant à cette graduation

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Réponse : 9mm

Le zéro du vernier n’est pas en face d’une graduation de la règle

0 1 2

0 10
Lire sur la règle le nombre entier

De mm avant le zéro du vernier.

Repérer la graduation du vernier qui est la mieux alignée

À une graduation quelconque de la règle.

La graduation du vernier indique les dixièmes de MM.

Réponse : 9mm + 0.7mm = 9.7mm

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VERNIER AU 1/50

0 1 2 3 4 5 6

0 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

Lire sur la règle le Lire sur le vernier, le chiffre

nombre entier de situé avant les graduations
alignées. Ce chiffre indique Repérer la graduation du vernier qui
mm avant le zéro
est le mieux alignée à une graduation
du vernier.
Le nombre de 1/10 de quelconque de la règle.
millimètres.

Compter le nombre de divisions après le chiffre et le multiplier par 2. On obtient les 1/100 de mm

Correspondant à la cote mesurée. Réponse : 6mm + 0.5mm + 0.08mm = 6.58mm

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Application :

L=

L=

L=

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Adaptation spéciale des becs

Les becs du calibre à coulisse présentent à leur extrémité des épaulements à contour cylindrique
dont la largeur commune est 5 mm (fig. 5). On peut donc mesurer les cotes intérieures à condition
d'augmenter la lecture de 2 x 5 = 10 MM.

Mesure d’une cote intérieure : lecture 11 + 10 = 21

mm

Le calibre à coulisse de profondeur ou jauge de profondeur permet la mesure directe des

profondeurs ou des hauteurs d'épaulements.

Calibre à coulisse de profondeur : lecture 5,7 MM.

MICROMETRE

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Le micromètre ou palmer (fig. 9) permet la mesure directe avec une précision de 1/100 de
millimètre.

Description

Pour un diamètre courant de 16 mm de la tranche de la douille, la longueur développée de cette

tranche est 16 x p = 50,26 mm et l'espacement entre les divisions est 50,26  1 mm. Comme il
correspond à 1 de mm, la précision de lecture est multipliée par 100. 50
100
Les erreurs de lecture ne peuvent provenir que de l'usure de la vis et de l'écrou ou de l'inégalité de
leur pas.

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Jauges micrométriques

La jauge micrométrique de profondeur et la jauge micrométrique d'intérieur sont utilisées comme

l'indiquent les figures.

Jauge micrométrique de profondeur : lecture 15,82 mm

jauge micrométrique d’intérieur : lecture 188,99

Limites d'emploi

La capacité des palmers s'échelonne par paliers de 25 mm depuis zéro jusqu'à 300 mm : 0 à
25, 25 à 50, ...250 à 275, 275 à 300.

La jauge micrométrique d'intérieur permet les mesures depuis 30 mm jusqu'à 250 mm

grâce à l'adjonction de tiges amovibles de longueurs connues.

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Contrôle par mesure indirecte

Principe

La mesure est indirecte lorsqu'elle résulte de la lecture de l'écart de cote obtenu par
comparaison entre celle d'un étalon et celle de l'élément mesuré. La figure 13 montre que la cote Cp
de la pièce est égale à la cote Ce de l'étalon augmentée ou diminuée de la lecture mesurée de l'écart
Em, soit Cp = Ce ± Em.

Pour que le contrôle soit valable, il faut disposer d'étalons précis, placer la pièce et l'étalon
sur un même plan de référence et pouvoir lire l'écart avec son signe sur l'appareil comparateur.

CALES ETALONS

Les cales étalons (fig. 14) sont des prismes rectangulaires en acier trempé dont la cote
nominale est gravée entre les faces de référence. Le parallélisme de ces faces est pratiquement
parfait et la cote exacte puisque sa précision est de l'ordre de 1/10000 à 4/10000 de mm, soit 0,1
à 0,4 micron

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COMPARATEURS

Principe :

Le comparateur est un appareil de mesure indirect. Le comparateur est constitué d'une tige
mobile en translation. Le déplacement de cette dernière est transmis à un dispositif mécanique
transformant la translation de la tige en rotation d'une aiguille. La rotation étant proportionnelle
au mouvement de translation de la tige.Pour effectuer une mesure on fait un point zéro à l'aide par
exemple d'une cale étalon. Le corps du comparateur étant fixe l'on place la pièce à mesurer sous le
comparateur qui indique alors la différence entre le point de référence et la dimension

12 Mesure indirecte au comparateur

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Contrôle par comparaison sans mesure des cotes

En construction mécanique de production, la vérification des cotes des pièces est nécessaire :

- en cours de fabrication afin de procéder au réglage de la machine-outil;

- après fabrication pour éliminer les pièces dont les cotes sont en dehors des limites de tolérance.

Or, le contrôle des cotes :

- par mesure directe est entaché de trop d'erreurs et incertain. De plus, l'opération est trop lente;

- par mesure indirecte, quoique plus précis que le précédent, est aussi très lent et exige des mani-
pulations parfois impossibles en cours de fabrication.

On préfère donc, par une simple comparaison avec un étalon adapté, s'assurer sans la mesurer que
la cote réelle est bien comprise entre les limites maxi et mini prévues.

Les appareils étalons utilisés sont dits vérificateurs à tolérances ou encore vérificateurs à
dimensions fixes et, en général, calibres à limites. Le contrôle à l'aide de ces appareils est :

- rapide puisqu'il ne nécessite aucune lecture;

- sûr parce qu'un calibre à dimensions fixes ne se dérègle pas

Principe du contrôle sans mesure

Le contenant, diamètre d'alésage ou écartement doit avoir une cote réelle comprise entre les
tolérances correspondant au symbole d'ajustement choisi.

Si l'étalon cylindrique réalisé à la cote mini entre sans forcer, on a la certitude que les cotes réelles
ne sont pas trop petites. Si le deuxième étalon réalisé à la cote maxi n'entre pas, on a la certitude
que les cotes réelles ne sont pas trop grandes. En définitive, les cotes réelles sont « dans la
tolérance» et les pièces sont bonnes

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Calibres filetés

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