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Résumé

Cette déchiqueteuse de papier a été conçue pour résoudre les problèmes d'usurpation d'identité,
de fraude, de coût d'élimination du papier et de facilité de recyclage du papier en déchiquetant
correctement les documents sensibles. Le châssis de la machine était en acier doux et a été conçu
pour avoir une dimension de 525 mm x 400 mm x 200 mm. De plus, les arbres et les lames de
coupe étaient en acier à teneur moyenne en carbone tandis que sa méthode de production
impliquait des processus tels que le formage des métaux, le soudage, l'usinage et l'utilisation de
fixations mécaniques. La machine, conçue pour déchiqueter un maximum de 15 morceaux de
papier en un seul passage, s'est révélée performante et a atteint le but et les objectifs visés. Il
fonctionne à l'aide d'un moteur électrique de 75 watts (0,075 kW) qui fournit la force et la vitesse
nécessaires pour déchiqueter le papier en tchads. La machine est facile à utiliser et peu coûteuse à
entretenir.

Abstract
This paper shredding machine was designed to solve problems on identity theft, fraud, cost of
disposing of paper and ease of paper recycling by properly shredding sensitive documents. The
machine frame was made of mild steel and was designed to have a dimension of 525mm x
400mm x 200mm. Also, the shafts and the cutting blades were made of medium carbon steel
while its method of production involved processes such as metal forming, welding, machining,
and use of mechanical fasteners. The machine, designed to shred a maximum of 15pieces of
paper at a single pass, was found to have performed satisfactorily well and met the intended aim
and objectives. It is operated using 75watts (0.075kw) electric motor which provides the
necessary force and speed required for shredding the paper into chads. The machine is easy to
operate and cheap to maintain.
Introduction
Le papier est formé à partir de pâte de bois. La pulpe de bois est comprimée pour former une fine
feuille souple. La fine couche de fibres entrelacées est du papier (Hunter, 1943).

Le papier est la substance qui forme un document et contient donc souvent des informations
sensibles. La voie à suivre consistait à détruire le papier de manière à ce que son contenu ne soit
d'aucune utilité avant de le jeter. Cela nécessite de nombreuses études pour produire un dispositif
à cet effet.

C'est l'origine de la déchiqueteuse de papier. Le papier a été inventé en Chine, en 105 après JC,
par l'eunuque chinois Ts'aiLun. Après la découverte du papier par les Chinois, il a fallu 500 ans
pour que le papier soit utilisé en Europe et au fil des ans, la nécessité de détruire le papier a
augmenté à un degré élevé.

Au 20ème siècle, le papier était très populaire et nécessaire dans presque toutes les activités
humaines. Il s'agit d'une utilisation allant des besoins personnels à l'utilisation industrielle/de
l'entreprise. De plus, en 1909, près de 6000 ans après l'invention du papyrus, la première machine
à déchiqueter le papier a été inventée par un homme appelé Abbott Augustus Low.

Bien que son invention n'ait jamais été développée en un produit, sa conception a été mise en
œuvre dans des bureaux et d'autres endroits où le papier doit être jeté et détruit de manière à ce
qu'il n'y ait aucune information. Il n'a pas développé au-delà de sa création de prototype initial, il
n'est donc pas reconnu comme le premier inventeur de la déchiqueteuse de papier. Cependant, il
est toujours un inventeur notable dans l'histoire américaine, deuxième seulement en matière de
brevets après Thomas Edison (Randorf, 2002).

La première invention reconnue de la déchiqueteuse de papier a été attribuée à un Adolf Ehinger


d'origine allemande en 1935. Contrairement à l'inventeur américain, il a vu la nécessité de
fabriquer la déchiqueteuse de papier. Il avait beaucoup de documents (propagande anti-nazie)
dont les informations doivent rester confidentielles.
Introduction
Dans ce premier chapitre on se propose d’étudier la bibliographique. Cette étude sera réalisée sur
deux volets : soit une généralité sur les papiers en premier lieu (historique, matière & impact),
puis une généralité sur les broyeurs (définition, type…)

Généralité sur les papiers


Introduction

Le papier a été conçu comme support d'écriture et d'image, privilégiant la rapidité de


communication sur la pérennité. Dans les cas où la résistance de l'image ou du texte dans le
temps s'imposait, on a préféré des supports plus solides.

Le papier est un matériau en feuilles minces fabriqué à partir de fibres végétales. C'est un support
d'écriture et de dessin avec de nombreuses autres applications. On appelle carton un papier épais
et rigide. Les usages du papier dépassent sa destination initiale pour l'écriture et l'imprimerie.

Figure 1: Pile de feuilles de papier

Histoire du papier
La naissance du papier reste à l'heure actuelle sujet à controverse. Certains affirment que le
papier serait né durant le règne de l'empereur Wu entre 140 et 86 avant l'ère chrétienne, d'autres
qu'il serait né en Chine vers la fin du III ème siècle avant l'ère chrétienne, sous le règne de
l'empereur Chiuangdi (dynastie des Qin). Quoiqu'il en soit, tous s'accordent pour dire que le
papier est né en Chine il y a de ça plus de 2000 ans ! C'est vers 105 après J.C. que Ts'ai Lun,
ministre chinois de l'agriculture, a l'idée géniale d'utiliser des fibres de bambou, des écorces
d'arbres, du lin en plus du chanvre pour la fabrication du papier.
En 751, après la bataille de Samarkand, les Arabes comprennent l'intérêt que pourrait avoir le
papier pour propager l'Islam. En progressant vers l'Occident, les Arabes sèment des moulins à
papier sur leur chemin : Bagdad (793), Damas (IX è siècle), Le Caire (900), Maroc, Espagne
(1056), Sicile (1102), Italie (1276), France (1348). [1]

Figure 2:Fabrication du papier en Chine

Impact environnemental pour la fabrication des papiers :


L’impact de la fabrication des forêts :
À l’échelle mondiale, 42% du bois sert à fabriquer du papier et 17% du bois utilisé est
extrait de forêts vierges. Ce sont des  forêts naturelles qui possèdent une richesse
biologique précieuse et qui doivent être préservées . Les forêts tropicales primaires
comme l’Amazonie sont d’une grande valeur pour la  biodiversité. Elle a perdu 17% de
sa surface ces cinquante dernières années. En Europe, les  forêts naturelles ont
progressivement été substituées par des forêts secondaires. Des  arbres sont plantés,
mais avec une utilisation considérable d’engrais et de pesticides et sans
aucune diversité écologique.

Une activité polluante :


Outre les problèmes de déforestation, la pollution est un sérieux problème que
la production de papier et son gaspillage engendrent. Des agents de blanchiment à base
de chlore sont utilisés. Ces derniers libèrent des matières toxiques dans l’air, l’eau et le
sol, ce qui fait de la papeterie la troisième industrie la plus polluante pour ces éléments
naturels. De plus, un papier qui pourrit émet du méthane, ce qui est 25 fois plus toxique
que le CO2.
La production demande aussi une quantité considérable d’eau pour l’extraction des
fibres de bois. Cette utilisation massive d’eau entraîne donc une sécheresse, ce qui
n’est pas sans impact sur l’environnement.
L’industrie papetière est aussi une grande consommatrice d’énergie. Il faut noter que
produire consomme plus d’énergie qu’imprimer.

La matière végétale
La fibre végétale est l'élément essentiel à la fabrication de la pâte à papier. Il est donc important
d'en comprendre la structure et la composition chimique avant d'étudier l'aspect procédé. La
matière végétale est très variée : bois feuillus ou résineux, plantes annuelles et résidus agricoles
tels que les pailles de céréales. Cependant, ces végétaux ont une structure fibreuse commune : les
principaux constituants de la fibre végétale sont la cellulose, la lignine et les hémicelluloses et
leur proportion varie selon le type de végétaux : [2]

Table 1: Composition de différents types de résineux


Recyclage de papier

En effet, à chaque fois qu’elle est recyclée, en étant broyée puis traitée pour retirer les autres
produits, dont l’encre d’imprimerie, les fibres de cellulose qui la composent s’altèrent. Leur
rigidité diminue, et elles perdent environ 10 % de leur longueur, ce qui fait qu’une tonne
de papier récupéré permet de produire seulement 900 kg de papier recyclé.  Finalement, on
estime qu’une feuille peut être transformée entre cinq à sept fois tout en conservant un minimum
de qualité. Le carton, plus solide, peut subir une dizaine de transformations.
Par comparaison, le verre et l’aluminium, eux, sont recyclables à l’infini, car les matières qui les
composent ne perdent pas leurs propriétés. [3]

Figure 3: Recyclage papier


Généralité sur les broyeurs :
Introduction :
De nous jour l’industrie est devenue un domaine très vaste et compris le domaine du génie
mécanique, cela est dû aux plusieurs méthodes utilisées par le concepteur dont le but est de
réaliser des produits fiables et d’optimiser le temps et le coût de fabrication. Parmi ses méthodes,
on trouve la modélisation et la simulation par la méthode des éléments finis qui a pour objectif de
transmettre les bases techniques et méthodologiques utiles à la réalisation et faire face à des
problèmes concrets de mécanique des solides et structures. En Tunisie, les broyeurs sont souvent
utilisés dans des carrières minerai et usine de carrelage.

Définition d’un broyeur :


Le broyeur est une machine utilisée pour le broyage des matériaux, soit faciles à traiter ou
Difficiles (le plastique, le papier, le ciment…etc.). Il représente dans l’industrie une solution Pour
l’abattement des frais de gestion des déchets en général. Le broyeur peut parfois être Considéré
comme un véritable moyen de production notamment dans les cas suivants : Lorsque les déchets
de fabrication sont réutilisés directement dans le cycle de

 Production (matières plastiques) ; Lors de la mise en place de processus de production


utilisent comme matière première
 Des déchets d’autres processus industriel (concept et recyclage).

Le broyage :
C’est-à-dire réduire la matière en petits fragments ou en poudre. Pour cela il faut la soumettre à
des forces de contraintes supérieures à sa résistivité et on appelle ces actions dans la RDM
dépasser le domaine d’élasticité et critique de matière et la ramener à son domaine de rupture.
Dans la nature il existe quatre types d’actions principales qui nous permettent de solliciter une
matière à savoir ; compression, traction, cisaillement, flexion ou la torsion. Mais aussi on peut la
solliciter à une combinaison de ces actions :
 Compression ou par friction
(b): par cisaillement
(c): par choc contre une paroi
(d): par collision entre les éléments à broyer
Les différents types de broyeurs :
Dans l’industrie on peut rencontrer trois catégories de broyeurs, ils sont classés par Leur types de
fragmentation, on peut notamment citer ;
 Broyeur à fragmentation grossière.
 Broyeur à fragmentation fine.
 Broyeur à fragmentation ultrafine.

Broyeur à fragmentation grossière :


Dans ce domaine les forces mises-en en œuvre sont de type cisaillement, d’où on Distingue
plusieurs types de broyeurs pour la fragmentation des matériaux en particules Grossières, à savoir

 Broyeur à couteaux
Ils sont utilisés généralement pour broyer du plastique ou du papier. Le rotor Porte les couteaux
et le broyage se fait par cisaillement. Avec tous ces broyeurs on Peut fixer la granulométrie.

Figure 4 : broyeur à couteux

 Broyeur pour le papier :


L’action coupant du broyeur pour le papier est de Réaliser par une série de lames mince
tranchantes qui déchire le papier en petit Morceaux.
Figure 5: Broyeur pour le papier

 Broyeur pour le verre :


Ce type de broyeur utilise des bras sous forme des couteaux dans le but de casser les bouteilles de
verre en petit morceaux.

Figure 6 : Broyeur pour le verre

Broyeur à fragmentation fine :


Les technologies ont été pratiquement restreintes à un seul mode d’action Consistant à la mise en
œuvres de forces d’impact (les particules sont compressées entre Les corps broyant ou projetées
violement contre une paroi qui peut être fixe ou bien les Unes contre les autres. Dans ce cas-là on
parlera d’auto broyage). On distingue Plusieurs types :

Broyeur à marteaux :
Le broyeur à marteaux est développé pour l'écrasement sec et humide des matériaux fragiles et
mi-durs pour l'exploitation, du ciment, du charbon…
Figure 7 : Broyeur à marteaux

Broyeur à fragmentation ultra fine :


Dans le domaine de l’ultrafine (particules de tailles comprises entre 5 et 10μm), les forces mises
en œuvre sont de type compression, cisaillement et impact. L’énergie théorique nécessaire pour la
réduction ultrafine des grains est toujours inférieure à 1% de l’énergie réelle dépensée. On peut
citer :

- Broyeurs à billes :
Il est constitué d’une cuve mobile (en rotation autour d’un axe vertical ou horizontal). On
introduit le produit à broyer dans la cuve et on introduit des billes ou des boulets). On introduit le
produit à broyer dans la cuve (selon la taille voulue). Ces cuves et billes sont en acier inoxydable.
On fixe la vitesse d’avance et on assiste à une rotation du produit et des billes au même temps
que la cuve. Il se crée des forces centrifuges et on peut voir la poudre colée contre les parois.

Figure 8 : Broyeur à bille


Conclusion :
Dans ce chapitre, nous avons identifié les différents types des broyeurs existants ainsi que les
différents types de plastique. D’où on peut par la suite cadrer les besoins et les solutions
techniques pour concevoir notre broyeur.

[1] https://hmf.enseeiht.fr/

[2] www.eco-notebk.com
[3] https://www.cnews.fr/

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