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5 avril 2019
A propos
Ce document rassemble les exercices que j’ai récolté durant l’année 2018/2019 pour deux
heures de colles de mathématiques en BCPST1. Mes sources principales sont la bibliothèque
d’exercices de Bibmath.net, une banque d’exercices de colles de Gery Hurvent, ainsi que
les livres Cours de mathématiques, Sup MPSI PCSI PTSI TSI de Alain Soyeur, François
Capaces et Emmanuel Vieillard-Baron, Les méthodes et exercices de mathématiques MPSI
de Jean-Marie Monier et Maths MPSI de Marie Allano-Chevalier et Xavier Oudot.
Le programme de colle de la semaine correspondante est brièvement rappelé, et les
exercices organisés par thème. Ils ont également une note de difficulté indiquée par des
étoiles. Le choix de ces exercices ainsi que mon appréciation de leur difficulté est tout à
fait personnel, et ceux-ci ne sont pas exempts d’erreurs. Je vous invite à me contacter si
vous en déceler une ou pour toute question relative à ces exercices.
2 Semaine 2 5
3 Semaine 3 6
4 Semaine 4 8
5 Semaine 5 10
6 Semaine 6 13
7 Semaine 7 16
8 Semaine 8 18
9 Semaine 9 20
10 Semaine 10 22
11 Semaine 11 25
12 Semaine 12 28
1
13 Semaine 13 29
14 Semaine 14 31
15 Semaine 15 34
16 Semaine 16 36
17 Semaine 17 39
18 Semaine 18 41
19 Semaine 19 43
20 Semaine 20 46
21 Semaine 21 48
2
1 Semaine 1
Fonctions spéciales, dérivée partielle, dérivée d’une fonction composée, calcul d’inté-
grale, intégration par parties.
Exercice 1. Calculer Z 1
x2 ex dx.
0
Exercice 2. Montrer que partout où le membre de droite est bien défini, on a l’inégalité
1
6 xx (1 − x)1−x .
2
c.) Donner le domaine de dérivabilité des fonctions et calculer leurs dérivées sur ces
domaines.
d.) Donner l’allure des courbes des fonctions ch et sh.
a.) Calculer I0 et I1 .
b.) Pour n > 0, exprimer In+2 en fonction de In .
c.) En déduire par récurrence que pour n > 0,
3
Exercice 7. Calculer Z 1
cos(πx)ex dx.
0
c.) h : x 7→ (x + 1)cos(x) .
Exercice 10. Calculer les dérivées partielles en x et en y des fonctions suivantes lorsque
celles-ci existent :
a.) f (x, y) = xey + y sin(πx)
b.) g(x, y) = e−x cos(y) + ey sin(x)
x
c.) h(x, y) = ln .
y−x
4
2 Semaine 2
Calcul d’intégrale par calcul de primitive et intégration par partie.
Exercice 2. Calculer r
Z 2π
1 + cos(x)
dx.
0 2
Exercice 3. Déterminer
1
xn
Z
lim dx.
n→+∞ 0 1+x
Exercice 5. Calculer Z 1
x2 ex dx.
0
a.) Calculer I0 et I1 .
b.) Pour n > 0, exprimer In+2 en fonction de In .
c.) En déduire par récurrence que pour n > 0,
5
3 Semaine 3
Équations et inéquations, équations et inéquations mettant en jeu des fonctions trigono-
métriques, le logarithme, la valeur absolue. Calcul de somme, démonstration par récurrence,
coefficients binomiaux.
Exercice 1. Pour n > 0, donner une formule explicite pour les sommes suivantes et les
montrer par récurrence :
Xn
a.) k
k=0
n
X
b.) k2
k=0
n
X
c.) q k , q ∈ R.
k=0
n
X
Exercice 5. Montrer que pour n > 1, Sn = (2k − 1)3 = 2n4 − n2 .
k=1
6
Exercice 6. Pour n > 0, calculer les sommes
n n n
X n X
k n X n
, (−1) , et k .
k k k
k=0 k=0 k=0
7
4 Semaine 4
Équations et inéquations, équations et inéquations mettant en jeu des fonctions trigono-
métriques, le logarithme, la valeur absolue. Calcul de somme, démonstration par récurrence,
coefficients binomiaux, sommes doubles.
Équations et inéquations
Exercice 1. (*). Résoudre dans R les inéquations
a.) | ln(2 − x)| < 1
√
b.) | cos(x)| < 3/2
c.) | tan(θ)| > 1.
Calculs de sommes
n
X
Exercice 2. (*). Montrer que pour n > 1, Sn = (2k − 1)3 = 2n4 − n2 .
k=1
8
b.) En déduire
n
X 1 n
.
k+1 k
k=0
en fonction de x.
b.) En déduire une expression de
n
X
Tn (x) = k xk .
k=0
Exercice 9. Transformation d’Abel. (***). On se considère (an )n∈N et (Bn )n∈N deux suites
réelles, et on définit, pour n ∈ N,
n
X
An = ak , bn = Bn+1 − Bn .
k=0
9
5 Semaine 5
Équations et inéquations, équations et inéquations mettant en jeu des fonctions trigono-
métriques, le logarithme, la valeur absolue. Calcul de somme, démonstration par récurrence,
coefficients binomiaux, sommes doubles. Nombres complexes, applications à la trigonomé-
trie.
Équations et inéquations
Exercice 1. (*). Résoudre dans R les inéquations
a.) | ln(x2 )| > 2
b.) | sin(x − π/2)| > 1/2
c.) | tan(θ)| 6 1.
Calculs de sommes
Exercice 2. (**). Soit a, b, c ∈ R. Déterminer le coefficient devant a3 b4 c dans (a+b+c)8 .
b.) En déduire
n
X 1 n
.
k+1 k
k=0
10
Exercice 6. (***). Soit x ∈ R et n > 1.
a.) Exprimer
n
X
Sn (x) = xk
k=0
en fonction de x.
b.) En déduire une expression de
n
X
Tn (x) = k xk .
k=0
Exercice 7. Transformation d’Abel. (***). On se considère (an )n∈N et (Bn )n∈N deux suites
réelles, et on définit, pour n ∈ N,
n
X
An = ak , bn = Bn+1 − Bn .
k=0
Nombres complexes
Exercice 8. (*). Linéariser les expressions suivantes :
a.) cos5 (x)
b.) sin5 (x)
c.) cos2 (x) sin3 (x).
Exercice 9. (*). Écrire les expressions suivantes comme des polynômes en cos(x) et sin(x)
a.) cos(5x)
b.) sin(4x)
c.) sin(5x).
11
Exercice 11. (**). Déterminer l’ensemble de nombres complexes z ∈ C tels que z, 1/z et
1 − z aient le même module.
z 3 = z.
Exercice 14. (**). On dit que n ∈ N est somme de deux carrés si il existe a, b dans N tels
que n = a2 + b2 .
a.) Montrer que 5 est somme de deux carrés.
b.) Montrer que si n et p sont sommes de deux carrés, alors n × p est aussi somme de
deux carrés.
c.) En déduire la décomposition de 2005 comme somme de deux carrés en connaissant
celle de 5 et de 401 = 202 + 12 .
12
6 Semaine 6
Nombres complexes, applications à la trigonométrie. Résolution de systèmes linéaires.
Nombres complexes
Exercice 1. (*). Linéariser les expressions suivantes :
a.) cos5 (x)
b.) sin5 (x)
c.) cos2 (x) sin3 (x).
Exercice 2. (*). Écrire les expressions suivantes comme des polynômes en cos(x) et sin(x)
a.) cos(5x)
b.) sin(4x)
c.) sin(5x).
z 3 = z.
Exercice 7. (**). On dit que n ∈ N est somme de deux carrés si il existe a, b dans N tels
que n = a2 + b2 .
a.) Montrer que 5 est somme de deux carrés.
b.) Montrer que si n et p sont sommes de deux carrés, alors n × p est aussi somme de
deux carrés.
c.) En déduire la décomposition de 2005 comme somme de deux carrés en connaissant
celle de 5 et de 401 = 202 + 12 .
13
n
X n
X
a.) cos(k x), sin(k x).
k=0 k=0
n
X
b.) cos3 (k x).
k=0
n
X n
c.) cos(k x).
k
k=0
n
X n
X
d.) k cos(k x), k sin(k x). (Indication : utiliser la question a.)).
k=0 k=0
Systèmes linéaires
Exercice 9. (*). Donner l’ensemble des solutions des systèmes suivants, d’inconnues x, y, z ∈
R:
x − y + 2z = 1 2x − y + 3z = 1 x+y−z =1
(1) 2x − 3y + z = 4 , (2) x+y−z =2 , (3) 2x + 2y − 2z = 2
x − 3y − 4z = 5 x − 2y + 4z = 1 −x − y + z = −1.
Exercice 10. (**). Pour m ∈ R fixé, résoudre les systèmes suivants d’inconnues (x, y, z) ∈
R,
x − my + m2 z = m
2x + 3y − 2z = 5 mx + y + z = 1
(1) x − 2y + 3z = 2 , (2) x + my + z = m , (3) mx − m2 y + mz = 1
4x − y + 4z = m
x + y + mz = m 2
mx + y − m3 z = −1.
14
(Indication : se ramener à un système linéaire).
15
7 Semaine 7
Résolution de systèmes linéaires par le pivot de Gauss, systèmes à paramètres. Suites
récurrentes linéaires d’ordre 1 et 2.
Systèmes linéaires
Exercice 1. (*). Donner l’ensemble des solutions des systèmes suivants, d’inconnues x, y, z ∈
R:
x − y + 2z = 1 2x − y + 3z = 1 x+y−z =1
(1) 2x − 3y + z = 4 , (2) x+y−z =2 , (3) 2x + 2y − 2z = 2
x − 3y − 4z = 5 x − 2y + 4z = 1 −x − y + z = −1.
Exercice 2. (**). Pour m ∈ R fixé, résoudre les systèmes suivants d’inconnues (x, y, z) ∈
R,
x − my + m2 z = m
2x + 3y − 2z = 5 mx + y + z = 1
(1) x − 2y + 3z = 2 , (2) x + my + z = m , (3) mx − m2 y + mz = 1
4x − y + 4z = m x + y + mz = m2 mx + y − m3 z = −1.
Suites récurrentes
Exercice 6. (*). Donner l’expression explicite ainsi que la somme des termes de k = 0 à
n (pour n > 0) des suites récurrentes linéaires d’ordre 1 suivantes :
16
a.) (un )n>0 définie par u0 = 1 et pour n > 0, 2un+1 = 4un + 3,
b.) (vn )n>0 définie par v0 = 3 et pour n > 0, vn+1 = 2 − vn ,
c.) (wn )n>0 définie par w0 = 2 et pour n > 0, wn+1 = 2wn − 5.
Exercice 9. (***). On considère les suites réelles (un )n>0 et (vn )n>0 données par u0 = 1
et v0 = 0 et pour n > 0,
un+1 = 3un − 2vn
vn+1 = 2un − 2vn .
a.) Pour n > 0, exprimer un+2 en fonction de un+1 et un et donc obtenir une relation
de récurrence d’ordre 2 vérifiée par (un )n>0 .
b.) À partir de cette relation de récurrence, donner une expression explicite de (un )n>0 .
c.) En déduire une expression explicite de (vn )n>0 .
17
8 Semaine 8
Suites récurrentes linéaires d’ordre 1 et 2. Dénombrement : cardinal, arrangement, com-
binaison.
Suites récurrentes
Exercice 1. (*). Donner l’expression explicite ainsi que la somme des termes de k = 0 à
n (pour n > 0) des suites récurrentes linéaires d’ordre 1 suivantes :
a.) (un )n>0 définie par u0 = 1 et pour n > 0, 2un+1 = 4un + 3,
b.) (vn )n>0 définie par v0 = 3 et pour n > 0, vn+1 = 2 − vn ,
c.) (wn )n>0 définie par w0 = 2 et pour n > 0, wn+1 = 2wn − 5.
Exercice 3. (***). On considère la suite récurrente (un )n>0 définie par u0 = 10/3, u1 =
5/3 et pour n > 0, un+2 = −2un+1 + 15un + 12n.
a.) Trouver a, b ∈ R tels que la suite (vn )n>0 définie pour n > 0 par vn = an + b satisfait
la même relation de récurrence que (un )n>0 .
b.) Montrer que la suite (wn )n>0 définie par wn = un − vn pour tout n > 0 satisfait la
relation de récurrence wn+2 = −2wn+1 + 15wn pour n > 0.
c.) Donner une expression explicite de la suite (wn )n>0 .
d.) En déduire une expression explicite de la suite (un )n>0 .
Exercice 4. (***). On considère les suites réelles (un )n>0 et (vn )n>0 données par u0 = 1
et v0 = 0 et pour n > 0,
un+1 = un + 3vn
vn+1 = 4un + 2vn .
a.) Pour n > 0, exprimer un+2 en fonction de un+1 et un et donc obtenir une relation
de récurrence d’ordre 2 vérifiée par (un )n>0 .
b.) À partir de cette relation de récurrence, donner une expression explicite de (un )n>0 .
c.) En déduire une expression explicite de (vn )n>0 .
Dénombrement
Exercice 5. (*). Combien existe-t-il d’entiers à 6 chiffres qui contiennent un et un seul 0 ?
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Exercice 6. (**). Soit E un ensemble de cardinal n ∈ N∗ .
a.) Soit X ⊂ E de cardinal 0 6 p 6 n. Quel est le nombre de parties Y de E disjointes
de X ?
b.) En déduire le nombre de couples (X, Y ) d’ensembles de E disjoints.
c.) Expliquer pourquoi c’est aussi le nombre de couples (X, Y ) de parties de E tels que
X ⊂Y.
Exercice 9. (**). On se déplace dans le plan, en partant de (0, 0) pour aller à (p, q), pour
p, q ∈ N, où, à chaque étape, on se déplace soit de 1 vers le haut, soit de 1 vers la droite.
Donner le nombre de chemins possibles.
(Indication : faire un dessin).
Exercice 11. (***). a.) Dans une classe de 30 élèves, combien y a-t-il de façons de
former des groupes de colles de 3 élèves ?
b.) Généraliser le résultat précédent au nombre de façons de diviser un ensemble E de
cardinal pq en p parties de cardinal q.
19
9 Semaine 9
Dénombrement : cardinal, arrangement, combinaison.
Exercice 1. (*). Dans une course de 10 voitures, donner le nombre de classements possibles
dans les cas suivants.
a.) Toutes les voitures sont arrivées et il n’y a aucun ex-æquo.
b.) Toutes les voitures sont arrivées et deux sont ex-æquo.
c.) Trois voitures ne sont pas arrivées et il n’y a pas d’ex-æquo.
d.) Trois voitures ne sont pas arrivées et il y a exactement deux voitures ex-æquo.
Exercice 2. (*). On souhaite disposer 7 personnes autour d’une table de 3 places et d’une
table de 4 places.
a.) Combien y a-t-il de façons de le faire ?
b.) Au vu du résultat, y avait-t-il une façon plus simple de raisonner ?
Exercice 3. (*). Les trois mousquetaires ainsi que d’Artagnan ont mélangé leurs bottes
dans le couloir d’une auberge. D’Artagnan se lève en premier et prend deux bottes au
hasard.
a.) Combien de possibilités s’offrent à lui ?
b.) Combien de choix a-t-il tels que les deux bottes forment une paire (une droite et une
gauche quelconques) ?
c.) Combien de choix a-t-il tels que les deux bottes appartiennent à deux personnes
différentes ?
Exercice 4. (*). Des mariés veulent placer cinq de leurs invités, Édouard, Leïla, Falkao,
Julia et Mohamed autour d’une table ronde de cinq places. En sachant que Julia et Édouard
ne s’entendent pas et ne veulent donc pas être à côté, combien y a-t-il de placement
possibles ?
Exercice 5. (*). Combien d’anagrammes possibles peut-on former avec les mots : MATHS,
RIRE, ANANAS ?
Exercice 6. (**). a.) Dans une classe de 30 élèves, combien y a-t-il de façons de former
des groupes de colles de 3 élèves ?
b.) Généraliser le résultat précédent au nombre de façons de diviser un ensemble E de
cardinal pq en p parties de cardinal q.
Exercice 7. (**). On souhaite placer p tours sur un échiquier de taille n × n, sans que
celles-ci puissent se prendre entre-elles. On rappelle qu’aux échecs une tour peut se déplacer
et prendre une autre pièce sur les lignes horizontales et verticales où elle se trouve. Combien
y a-t-il de façons de positionner ces tours ?
(Indication : faire un dessin).
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Exercice 8. (***). On se déplace dans le plan, en partant de (0, 0) pour aller à (p, q), pour
p, q ∈ N, où, à chaque étape, on se déplace soit de 1 vers le haut, soit de 1 vers la droite.
Donner le nombre de chemins possibles.
(Indication : faire un dessin pour p = 3 et q = 5).
Double dénombrement
Exercice 9. (**). On considère un ensemble E = {a, b, c, d, e, f, g, h, i, j, k, l} à 12 élé-
ments.
1.) Donner le nombre de parties de E à 5 éléments qui contiennent
i.) a et b, ii.) a mais pas b, iii.) b mais pas a, iv.) ni a ni b.
2.) En déduire la formule
12 10 10 10
= +2 + .
5 3 4 5
Exercice 11. (***). En dénombrant de deux façons différentes des choix, trouver les re-
lationssuivantes.
n n
a.) = , n ∈ N∗ , 0 6 k 6 n.
k n−k
n n n+1
b.) + = , n ∈ N∗ , 1 6 k 6 n.
k−1 k k
n
X p q p+q
c.) = , p, q ∈ N∗ , n ∈ N, n 6 p, n 6 q.
k n−k n
k=0
(Indication : considérer E et F des ensembles de cardinaux p et q).
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10 Semaine 10
Calcul matriciel.
Exercice 1. (*). On considère les matrices
1 0 0 1 1 1 1 1 1
A= 0 1 1 , B = 0 1 0 , C= 1 2 1 .
3 1 1 1 0 0 0 −1 −1
a.) Calculer AB et AC et vérifier que les deux matrices sont égales.
b.) La matrice A peut-elle être inversible ?
Exercice 2. (*). Pour chacune des matrices suivantes, déterminer son rang et dire si elle
est inversible.
1 2 3 1 1 1 1 2 1
A = 2 3 4 , B = 1 2 4 , C = 2 −3 0 .
3 4 5 1 3 9 4 9 6
Exercice 5. (*). Déterminer lorsque cela est possible l’inverse des matrices suivantes :
−1 0 2 1 −1 0
A= 0 0 1 et B = 1 2 1 .
0 −1 1 1 1 0
Exercice 6. (*). Calculer, lorsque cela est possible, les produits AB et BA.
1 0
−1 0 1 1 0 1
a.) A = et B = 1 2 .
2 1 0 0
−1 1
−1
1
b.) A = 1 1 1 1 et B = 0 .
22
1
c.) A = 1 et B = 0 .
1
a b
Exercice 8. (**). Soit a, b ∈ R non nuls et la matrice A = . Trouver l’ensemble
0 a
des matrices B ∈ M2 (R) qui commutent avec A, c’est-à-dire telles que AB = BA.
Exercice 11. (**). Soit A ∈ Mp (R) une matrice nilpotente, c’est-à-dire telle qu’il existe
n > 1 tel que An = 0. Calculer
n−1
X
(Ip − A) Ak .
k=0
Exercice 12. (***). Soit A ∈ Mp (R) une matrice nilpotente, c’est-à-dire telle qu’il existe
n > 1 tel que An = 0. Montrer que Ip − A est inversible et préciser son inverse. P
n−1 k
(Indication : faire une analogie avec les réels et trouver l’inverse de (1−q) grâce à k=0 q ,
q 6= 1.)
Exercice 13. (***). a.) Montrer que pour A, B ∈ M2 (R), Tr(AB) = Tr(BA).
b.) Généraliser ce résultat à des matrices carrées de taille quelconque : montrer que pour
A, B ∈ Mn (R), Tr(AB) = Tr(BA).
c.) En utilisant la question précédente, montrer qu’il n’existe pas de matrices A, B ∈
Mn (R) telles que AB − BA = In .
23
Exercice 14. (***). Soit A, B deux matrices de M2 (R).
a.) On suppose que Tr(A tA) = 0. Montrer que A = 0.
b.) On suppose que pour tout M ∈ M2 (R), Tr(AM ) = Tr(BM ). Montrer que A = B.
c.) Reprendre les questions précédentes pour des matrices de Mn (R).
Exercice 15. (***). On considère les suites réelles (an )n>0 , (bn )n>0 et (cn )n>0 définies par
a0 = 1, b0 = 2 et c0 = 7 et, pour n > 0,
an+1 = 3 an + bn
bn+1 = 3 bn + cn
cn+1 = 3 cn .
an
a.) Pour n > 0, on considère le vecteur colonne Xn = bn . Trouver une matrice
cn
A ∈ M3 (R) telle que Xn+1 = AXn pour tout n > 0.
b.) En déduire que Xn = An X0 .
c.) On pose N = A − 3I3 . Déterminer N n pour tout n > 0.
d.) En déduire une expression de An , n > 0.
e.) Donner une expression explicite des suites (an )n>0 , (bn )n>0 et (cn )n>0 .
24
11 Semaine 11
Calcul matriciel : addition et multiplication, transposée, rang, inversion par un système
linéaire et par un polynôme annulateur, binôme de Newton. Équation différentielle linéaire
d’ordre 1 : solution de l’équation homogène lorsque les coefficients sous forme résolue sont
définis partout, méthode de variation de la constante. Équation différentielle linéaire d’ordre
2 : solution de l’équation homogène lorsque les coefficients sont constants, recherche de
solution particulière lorsque le second membre est de la forme polynôme fois exponentielle.
Structure de l’espace des solutions, problème de Cauchy.
Calcul matriciel
Exercice 1. (*). On considère les matrices
1 0 0 1 1 1 1 1 1
A= 0 1 1 , B = 0 1 0 , C= 1 2 1 .
3 1 1 1 0 0 0 −1 −1
Exercice 2. (*). Pour chacune des matrices suivantes, déterminer son rang et dire si elle
est inversible.
1 2 3 1 1 1 1 2 1
A = 2 3 4 , B = 1 2 4 , C = 2 −3 0 .
3 4 5 1 3 9 4 9 6
Montrer que A2 = 2I3 − A. En déduire que A est inversible et déterminer son inverse.
Montrer que A2 + 2I3 = 3A. En déduire que A est inversible et déterminer son inverse.
Exercice 5. (*). Déterminer lorsque cela est possible l’inverse des matrices suivantes :
−1 0 2 1 −1 0
A= 0 0 1 et B = 1 2 1 .
0 −1 1 1 1 0
25
Exercice 6. (*). Calculer, lorsque cela est possible, les produits AB et BA.
1 0
−1 0 1 1 0 1
a.) A = et B = 1 2 .
2 1 0 0
−1 1
−1
1
b.) A = 1 1 1 1 et B = 0 .
1
1
c.) A = 1 et B = 0 .
1
a b
Exercice 8. (**). Soit a, b ∈ R non nuls et la matrice A = . Trouver l’ensemble
0 a
des matrices B ∈ M2 (R) qui commutent avec A, c’est-à-dire telles que AB = BA.
Exercice 11. (***). Soit A, B deux matrices de M2 (R). elles que A tA = 0. Montrer que
A = 0.
Exercice 12. (***). On considère les suites réelles (an )n>0 , (bn )n>0 et (cn )n>0 définies par
a0 = 1, b0 = 2 et c0 = 7 et, pour n > 0,
an+1 = 3 an + bn
bn+1 = 3 bn + cn
cn+1 = 3 cn .
26
an
a.) Pour n > 0, on considère le vecteur colonne Xn = bn . Trouver une matrice
cn
A ∈ M3 (R) telle que Xn+1 = AXn pour tout n > 0.
b.) En déduire que Xn = An X0 .
c.) On pose N = A − 3I3 . En exprimant N avec ses coefficients, calculer N 2 et N 3 . En
déduire N n pour tout n > 0.
d.) En remarquant que A = 3I3 + N , en déduire une expression de An , n > 0.
e.) Donner une expression explicite des suites (an )n>0 , (bn )n>0 et (cn )n>0 .
Exercice 14. (**). Résoudre les équation différentielles linéaire d’ordre 2 à coefficients
constants suivantes.
a.) f 00 (x) − 4f 0 (x) + 3f (x) = 2ex .
b.) f 00 (x) + 2f 0 (x) + f (x) = (x2 + 1)e−x .
c.) f 00 (x) + 5f 0 (x) − 6f (x) = ex .
d.) f 00 (x) − 2f 0 (x) − 8f (x) = xe4x .
e.) f 00 (x) − 3f 0 (x) + 2f (x) = x2 − 3x.
f.) f 00 (x) + f 0 (x) − 2f (x) = 2x + 1.
a.) Trouver une équation différentielle linéaire d’ordre 2 à coefficients constants vérifiée
par f .
b.) Résoudre le problème de Cauchy associé à cette équation différentielle.
c.) Résoudre alors le problème de Cauchy associé à l’équation différentielle linéaire
d’ordre 1 vérifiée par g.
27
12 Semaine 12
Équation différentielle linéaire d’ordre 1 : solution de l’équation homogène lorsque les
coefficients sous forme résolue sont définis sur R, méthode de variation de la constante.
Équation différentielle linéaire d’ordre 2 : solution de l’équation homogène lorsque les co-
efficients sont constants, recherche de solution particulière lorsque le second membre est
constant. Structure de l’espace des solutions, problème de Cauchy.
a.) Trouver une équation différentielle linéaire d’ordre 2 à coefficients constants vérifiée
par f .
b.) Résoudre le problème de Cauchy associé à cette équation différentielle.
c.) Résoudre alors le problème de Cauchy associé à l’équation différentielle linéaire
d’ordre 1 vérifiée par g.
28
13 Semaine 13
Suites réelles : définition, limite, théorèmes d’existence d’une limite, suites adjacentes,
comparaison.
Exercice 1. (*). On considère les deux suites (un )n>1 et (vn )n>1 définies par
n
X 1 1
un = , vn = un + .
k2 n
k=1
Exercice 2. (*). Trouver un équivalent simple aux deux suites (un )n>2 définies par les
expressions suivantes.
1 1
a.) un = n−1 − n+1 .
√ √
b.) un = n + 1 − n − 1.
Exercice 3. (**). Trouver la limite éventuelle des suites (un )n>1 définies par :
sin(n) + 3 cos(n2 )
a.) un = √ ,
n
2n + (−1)n
b.) un = ,
5n + (−1)n+1
n3 + 5n
c.) un = ,
4n2 + sin(n) + ln(n)
√ √
d.) un = 2n + 1 − 2n − 1,
e.) un = 3n e−3n .
a.) Montrer que les suites (u2n )n>0 et (u2n+1 )n>0 sont adjacentes.
b.) En déduire la nature de la suite (un )n>0 .
Exercice 5. (**). On définit les deux suites (un )n>1 et (vn )n>1 par
n n
X 1 √ X 1 √
un = √ − 2 n, vn = √ − 2 n + 1.
k=1
k k=1
k
29
d.) Montrer l’équivalent suivant :
n
X 1 √
√ ∼ 2 n.
k n→+∞
k=1
Exercice 6. (**). On considère une suite (un )n>0 telle que les suites extraites (u2n) )n>0 ,
(u2n+1 )n>0 et (u3n )n>0 convergent. Montrer que la suite (un )n>0 converge.
avec a, b ∈ R. Montrer que la suite (un un+1 )n>0 converge et déterminer sa limite.
1
Exercice 10. (***). 1.) Montrer que la suite (un )n>0 définie par un = sin n+ n π
converge.
√
2.) On considère la suite (vn )n>0 définie par vn = sin (3 + 5)n π .
30
14 Semaine 14
Suites réelles : définition, limite, théorèmes d’existence d’une limite, suites adjacentes,
comparaison. Logique et ensembles.
Suites réelles
Exercice 1. (*). On considère les deux suites (un )n>1 et (vn )n>1 définies par
n
X 1 1
un = , vn = un + .
k2 n
k=1
Exercice 2. (*). Trouver un équivalent simple aux deux suites (un )n>2 définies par les
expressions suivantes.
1 1
a.) un = n−1 − n+1 .
√ √
b.) un = n + 1 − n − 1.
Exercice 3. (**). Trouver la limite éventuelle des suites (un )n>1 définies par :
sin(n) + 3 cos(n2 )
a.) un = √ ,
n
2n + (−1)n
b.) un = ,
5n + (−1)n+1
n3 + 5n
c.) un = ,
4n2 + sin(n) + ln(n)
√ √
d.) un = 2n + 1 − 2n − 1,
e.) un = 3n e−3n .
a.) Montrer que les suites (u2n )n>0 et (u2n+1 )n>0 sont adjacentes.
b.) En déduire la nature de la suite (un )n>0 .
Exercice 5. (**). On définit les deux suites (un )n>1 et (vn )n>1 par
n n
X 1 √ X 1 √
un = √ − 2 n, vn = √ − 2 n + 1.
k=1
k k=1
k
31
c.) En déduire que (un )n>1 et (vn )n>1 convergent vers la même limite l qui vérifie l 6 −1.
d.) Montrer l’équivalent suivant :
n
X 1 √
√ ∼ 2 n.
k=1
k
Exercice 6. (**). On considère une suite (un )n>0 telle que les suites extraites (u2n) )n>0 ,
(u2n+1 )n>0 et (u3n )n>0 convergent. Montrer que la suite (un )n>0 converge.
avec a, b ∈ R. Montrer que la suite (un un+1 )n>0 converge et déterminer sa limite.
1
Exercice 10. (***). 1.) Montrer que la suite (un )n>0 définie par un = sin n+ n π
converge.
√
2.) On considère la suite (vn )n>0 définie par vn = sin (3 + 5)n π .
32
Logique
Exercice 11. (*). Donner, à l’aide de quantificateurs, la définition de l’équivalence de deux
suites réelles (un )n>0 et (vn )n>0 .
lim un = l ∈ R,
n→+∞
lim un = +∞,
n→+∞
un = O(vn ),
Exercice 15. (*). Interpréter la proposition suivante portant sur une suite réelle (un )n>0 :
Exercice 16. (*). Interpréter la proposition suivante portant sur une suite réelle (un )n>0
et un nombre l ∈ R :
Ensembles
Exercice 17. (*). On considère deux ensembles E et F .
a.) Montrer que P(E ∩ F ) ⊂ P(E) ∩ P(F ).
b.) Réciproquement montrer que P(E) ∩ P(F ) ⊂ P(E ∩ F ).
c.) Montrer que P(E) ∪ P(F ) ⊂ P(E ∪ F ).
d.) Donner un contre exemple de la réciproque.
33
15 Semaine 15
Logique et ensembles. Polynômes sur R et C : définition, opérations, racines, multipli-
cité, théorème de d’Alembert-Gauss.
Logique
Exercice 1. (*). Interpréter la proposition suivante portant sur une suite réelle (un )n>0 :
Exercice 2. (*). Interpréter la proposition suivante portant sur une suite réelle (un )n>0
et un nombre l ∈ R :
Ensembles
Exercice 3. (*). On considère deux ensembles E et F .
a.) Montrer que P(E ∩ F ) ⊂ P(E) ∩ P(F ).
b.) Réciproquement montrer que P(E) ∩ P(F ) ⊂ P(E ∩ F ).
c.) Montrer que P(E) ∪ P(F ) ⊂ P(E ∪ F ).
d.) Donner un contre exemple de la réciproque.
Polynômes
Exercice 4. (**). Factoriser dans R les polynômes réels suivants :
a.) X 4 + 1
b.) X 6 + X 3 + 1
c.) X 9 + X 6 + X 3 + 1
d.) X 6 − 1
e.) (X 2 − 4X + 1)2 + (3X − 5)2
f.) (X 2 − X + 1)2 + 1.
34
c.) P ◦ P = P .
Exercice 8. (**). On considère la suite de polynômes réels (Pn )n>0 définis par récurrence
par :
P0 = 2, P1 = X
∀n ∈ N, Pn+2 = XPn+1 − Pn .
a.) Calculer P2 , P3 et P4 .
b.) Déterminer le degré et le coefficient dominant de Pn pour tout n > 0.
c.) Montrer que pour tout n ∈ N et pour tout z ∈ C∗ ,
1 1
Pn z + = zn + n .
z z
d.) En déduire une expression de Pn 2 cos(θ) pour n > 0 et θ ∈ R.
e.) En déduire les racines de Pn et donc une factorisation de Pn .
35
16 Semaine 16
Polynômes sur R et C : définition, opérations, racines, multiplicité, théorème de d’Alembert-
Gauss. Bases de géométrie : coordonnées cartésiennes, produit scalaire, orthogonalité, co-
linéarité. Représentation paramétrique et équation cartésienne d’une droite ou d’un plan.
Polynômes
Exercice 1. (**). Factoriser dans R les polynômes réels suivants :
a.) X 4 + 1
b.) X 6 + X 3 + 1
c.) X 9 + X 6 + X 3 + 1
d.) X 6 − 1
e.) (X 2 − 4X + 1)2 + (3X − 5)2
f.) (X 2 − X + 1)2 + 1.
Exercice 4. (**). On considère la suite de polynômes réels (Pn )n>0 définis par récurrence
par :
P0 = 2, P1 = X
∀n ∈ N, Pn+2 = XPn+1 − Pn .
a.) Calculer P2 , P3 et P4 .
b.) Déterminer le degré et le coefficient dominant de Pn pour tout n > 0.
c.) Montrer que pour tout n ∈ N et pour tout z ∈ C∗ ,
1 1
Pn z + = zn + n .
z z
d.) En déduire une expression de Pn 2 cos(θ) pour n > 0 et θ ∈ R.
36
e.) En déduire les racines de Pn et donc une factorisation de Pn .
Exercice 5. (**). a.) Déterminer un polynôme P ∈ R[X] de degré 2 qui satisfait P (−1) =
1, P (0) = −1, P (1) = −1. Ce polynôme est-il unique ?
b.) Trouver tous les polynômes Q de R[X] qui satisfont Q(−1) = 1, Q(0) = −1, Q(1) =
−1.
(Indication : on pourra raisonner par analyse synthèse et considérer Q − P où P est
le polynôme de la question précédente.)
Bases de géométrie
Exercice 6. (**). On considère les vecteurs de l’espace →
−
u = (−1, 3, 2) et →
−
v = (2, −3, −1).
→
− →
−
a.) Calculer || u || et ||(−2) u ||.
b.) Déterminer sur les vecteurs →
−
u et →
−
v sont orthogonaux.
c.) Donner la représentation paramétrique de la droite D passant par A = (0, 1, −1) et
dirigée par →
−
v.
d.) Déterminer si le point B = (4, −5, −4) appartient à D.
37
d.) Déterminer si le point B = (2, 2, 2) appartient à D.
38
17 Semaine 17
Logique et ensembles. Polynômes sur R et C : définition, opérations, racines, mul-
tiplicité, théorème de d’Alembert-Gauss. Bases de géométrie : coordonnées cartésiennes,
produit scalaire, orthogonalité, colinéarité. Représentation paramétrique et équation carté-
sienne d’une droite ou d’un plan.
Ensembles
Exercice 1. (*). On considère deux ensembles E et F .
a.) Montrer que P(E ∩ F ) ⊂ P(E) ∩ P(F ).
b.) Réciproquement montrer que P(E) ∩ P(F ) ⊂ P(E ∩ F ).
c.) Montrer que P(E) ∪ P(F ) ⊂ P(E ∪ F ).
d.) Donner un contre exemple de la réciproque.
Polynômes
Exercice 2. (*). On considère, pour n ∈ N∗ le polynôme Pn (X) = nX n+2 −(4n+1)X n+1 +
4(n + 1)X n − 4X n−1 . Déterminer, en fonction de n > 1, l’ordre de multiplicité de 2 comme
racine de Pn .
Exercice 5. (**). On considère la suite de polynômes réels (Pn )n>0 définis par récurrence
par :
P0 = 2, P1 = X
∀n ∈ N, Pn+2 = XPn+1 − Pn .
a.) Calculer P2 , P3 et P4 .
b.) Déterminer le degré et le coefficient dominant de Pn pour tout n > 0.
39
c.) Montrer que pour tout n ∈ N et pour tout z ∈ C∗ ,
1 1
Pn z + = zn + n .
z z
d.) En déduire une expression de Pn 2 cos(θ) pour n > 0 et θ ∈ R.
e.) En déduire les racines de Pn et donc une factorisation de Pn .
Bases de géométrie
Exercice 6. (**). On considère les deux plans de l’espace P1 d’équation cartésienne x −
y + z = 2 et P2 d’équation cartésienne x + 2y + 3z = 4.
a.) Vérifier que P1 et P2 ne sont pas parallèles, et donner une représentation paramé-
trique de la droite d intersection de P1 et P2 .
b.) Donner une équation cartésienne du plan P3 perpendiculaire à d et passant par
A = (1, 0, −1).
c.) Montrer sans calcul que les plans P1 , P2 et P3 sont concourants.
d.) Déterminer les coordonnées de leur point d’intersection B.
P1 : ax + y + z + 1 = 0
P2 : x + ay + z + a = 0
P3 : x + y + az + b = 0.
Déterminer les réels a, b tels que l’intersection de ces trois plans soit une droite. Donner
une représentation paramétrique de cette droite.
40
18 Semaine 18
Probabilités : probabilité sur l’ensemble des parties d’un espace fini. Vocabulaire, indé-
pendance et conditionnement, théorèmes des probabilités composées, des probabilités totales,
et de Bayes.
Rappels
Théorème 1. Soit Ω un ensemble fini et P une probabilité sur la tribu P(Ω).
(i) (Formule des probabilités composées). Si A1 , . . . , An sont des événements tels que
P(A1 ∩ · · · ∩ An ) 6= 0, alors
(ii) (Formules des probabilités totales). Si (Bi )16i6n forment un système complet d’évé-
nements tels que ∀iP(Bi ) 6= 0, alors pour tout événement A,
n
X
P(A) = P(A | Bi ) P(Bi ).
i=1
(iii) (Formule de Bayes). Si A et B sont deux événements tels que P(A) 6= 0 et P(B) 6= 0,
alors
P (B | A) P(A)
P(A | B) = .
P(B)
Exercices
Exercice 1. (**). On considère une urne contenant 4 boules blanches et 3 boules noires.
On tire successivement et sans remise 3 boules de cette urne. Quelle est la probabilité que
la première boule tirée soit blanche, la deuxième blanche et la troisième noire ?
Exercice 3. (**). Des étudiants passent un examen contenant une question à choix mul-
tiple avec m réponses possibles. Il y a une probabilité p qu’un étudiant connaisse la bonne
réponse à la question. Si il ne la connait pas, il répond alors au hasard. Le correcteur
souhaite connaitre la probabilité qu’un étudiant connaisse effectivement la bonne réponse
lorsqu’il a répondu juste. Déterminer cette probabilité.
Exercice 4. (**). Un lot de 100 dés contient 25 dés pipés tels que la probabilité d’obtenir
un 6 soit de 1/2. On choisit un dé au hasard dans le lot, on le lance et on obtient un 6.
Quelle est la probabilité que le dé soit pipé ?
41
Exercice 5. (**). Un laboratoire pharmaceutique propose un test de dépistage d’une
maladie qui affecte une personne sur 10 000 dans la population. D’après les tests si la
personne est malade le test se révèle positif à 99% et si la personne n’est pas malade le
test est négatif à 99,9%. Quelle est la probabilité que l’on soit effectivement malade si l’on
fait le test et qu’il est positif ?
Exercice 6. (***). Un livre contient 4 erreurs numérotées de 1 à 4. Le livre est relu par
une suite de correcteurs. La probabilité pour une relecteur de corriger une erreur est de 1/3.
On suppose que les erreurs sont corrigées de manière indépendante, et que les relectures
successives sont indépendantes.
a.) Quelle est la probabilité que l’erreur 1 ne soit pas corrigée à l’issue de la n-ème
relecture ?
b.) Quelle est la probabilité que le livre soit entièrement corrigé à l’issue de la n-ème
relecture ?
c.) En déduire le nombre de relecture nécessaire pour que le livre soit entièrement cor-
rigée à l’issue de celles-ci avec une probabilité de 0.9.
Exercice 7. (***). Une information est transmise à l’intérieur d’une population. A chaque
transmission entre deux personnes, il y a une probabilité p que l’information transmise soit
correcte, et une probabilité 1 − p que ce soit l’information contraire qui soit transmise. On
note pn la probabilité qu’après n transmission l’information transmise soit correcte.
a.) Donner une relation de récurrence entre pn et pn+1 .
b.) En déduire une expression explicite de pn en fonction de p et de n.
c.) Trouver la limite de pn . Interpréter avec la situation.
Exercice 8. (***). Soit (Ω, P) un espace probabilisé et soit A un événement tel que P(A) 6=
0. Montrer l’équivalence entre les deux propriété suivantes :
(i) pour tout événement B, P(B | A) = P(B)
(ii) P(A) = 1.
42
19 Semaine 19
Probabilités : probabilité sur l’ensemble des parties d’un espace fini. Vocabulaire, indé-
pendance et conditionnement, théorèmes des probabilités composées, des probabilités totales,
et de Bayes. Espaces vectoriels : structure d’espace vectoriels, sous-espace vectoriel, famille
libre, génératrice, base, dimension.
Probabilités
Exercice 1. (**). On considère une urne contenant 4 boules blanches et 3 boules noires.
On tire successivement et sans remise 3 boules de cette urne. Quelle est la probabilité que
la première boule tirée soit blanche, la deuxième blanche et la troisième noire ?
Exercice 3. (**). Des étudiants passent un examen contenant une question à choix mul-
tiple avec m réponses possibles. Il y a une probabilité p qu’un étudiant connaisse la bonne
réponse à la question. Si il ne la connait pas, il répond alors au hasard. Le correcteur
souhaite connaitre la probabilité qu’un étudiant connaisse effectivement la bonne réponse
lorsqu’il a répondu juste. Déterminer cette probabilité.
Exercice 4. (**). Un lot de 100 dés contient 25 dés pipés tels que la probabilité d’obtenir
un 6 soit de 1/2. On choisit un dé au hasard dans le lot, on le lance et on obtient un 6.
Quelle est la probabilité que le dé soit pipé ?
Exercice 6. (***). Un livre contient 4 erreurs numérotées de 1 à 4. Le livre est relu par
une suite de correcteurs. La probabilité pour une relecteur de corriger une erreur est de 1/3.
On suppose que les erreurs sont corrigées de manière indépendante, et que les relectures
successives sont indépendantes.
a.) Quelle est la probabilité que l’erreur 1 ne soit pas corrigée à l’issue de la n-ème
relecture ?
b.) Quelle est la probabilité que le livre soit entièrement corrigé à l’issue de la n-ème
relecture ?
c.) En déduire le nombre de relecture nécessaire pour que le livre soit entièrement cor-
rigée à l’issue de celles-ci avec une probabilité de 0.9.
43
Exercice 7. (***). Une information est transmise à l’intérieur d’une population. A chaque
transmission entre deux personnes, il y a une probabilité p que l’information transmise soit
correcte, et une probabilité 1 − p que ce soit l’information contraire qui soit transmise. On
note pn la probabilité qu’après n transmission l’information transmise soit correcte.
a.) Donner une relation de récurrence entre pn et pn+1 .
b.) En déduire une expression explicite de pn en fonction de p et de n.
c.) Trouver la limite de pn . Interpréter avec la situation.
Exercice 8. (***). Soit (Ω, P) un espace probabilisé et soit A un événement tel que P(A) 6=
0. Montrer l’équivalence entre les deux propriété suivantes :
(i) pour tout événement B, P(B | A) = P(B)
(ii) P(A) = 1.
Espaces vectoriels
Exercice 9. (*). Déterminer si les espaces F suivants sont des sous-espaces vectoriels de
E = R[X].
a.) F = {P ∈ R[X] | P (0) = P (2)}.
b.) F = {P ∈ R[X] | P 0 (0) = 2}.
c.) Pour A ∈ R[X] non nul fixé, F = {P ∈ R[X] | A|P }.
Exercice 10. (*). Déterminer si les espaces F suivants sont des sous-espaces vectoriels de
E = F(R, R) l’espace vectoriel sur R des fonctions de R dans R.
a.) F l’ensemble des fonctions bornées.
b.) F l’ensemble des fonctions majorées.
c.) F l’ensemble des fonctions paires.
d.) F l’ensemble des fonctions paires ou impaires.
Exercice 11. (*). Montrer que dans R2 les deux vecteurs x = (1, 1, 0) et y = (1, 0, 1)
engendrent le même sous-espace vectoriel que u = (1, 3, −2) et v = (1, 4, −3).
Exercice 12. (**). Déterminer une base des sous-espaces vectoriels suivants et en déduire
leur dimension.
a.) F1 = {(x, y) ∈ R2 | x − y = 0} dans R2 .
b.) F2 = {(x, y, z) ∈ R2 | x + y − z = 0} dans R3 .
c.) F3 = {(x, y, z) ∈ R2 | x − y + z = 0 et x + y − z = 0} dans R3 .
Exercice 13. (**). Dans l’espace vectoriel E des suites réelles (un )n>0 déterminer une
base des sous-espaces vectoriels suivants et en déduire leur dimension.
a.) L’espace des suites constantes.
b.) L’espace des suites arithmétiques.
44
c.) L’espace des suites géométrique de raison 2.
Exercice 14. (**). Donner une base et en déduire la dimension de C2 en tant que C espace
vectoriel puis en tant que R espace vectoriel.
Exercice 15. (**). Dans Rn on considère une famille libre de vecteurs (e1 , e2 , e3 , e4 ).
Déterminer si les familles suivantes sont libres :
a.) (e1 , 2 e2 , e4 )
b.) (e1 , e3 )
c.) (e1 , 2 e1 + e4 , e3 + e4 )
d.) (2 e1 + e2 , e1 − 2 e2 , e4 , 7 e1 − 4 e2 ).
Exercice 16. (**). On considère E = F(R, R) l’espace vectoriel sur R des fonctions de R
dans R. Déterminer si les familles de fonctions suivantes sont libres dans E (par abus de
notation on notera f (x) une fonction f ∈ E).
a.) (sin(x), cos(x))
b.) (sin(2x), sin(x), cos(x))
c.) (cos(2x), sin2 (x), cos2 (x)).
Exercice 17. (**). Soit n > 1. On considère pour 1 6 k 6 n la fonction fk définie par
fk (x) = ekx . Montrer que la famille (f1 , . . . , fn ) est libre dans F(R, R) l’espace vectoriel
sur R des fonctions de R dans R.
45
20 Semaine 20
Espaces vectoriels : structure d’espace vectoriels, sous-espace vectoriel, famille libre,
génératrice, base, dimension, rang, matrice d’une famille de vecteurs, matrice de passage.
Exercice 1. (*). Déterminer une base des sous-espaces vectoriels suivants et en déduire
leur dimension.
a.) F1 = {(x, y) ∈ R2 | x − y = 0} dans R2 .
b.) F2 = {(x, y, z) ∈ R2 | x + y − z = 0} dans R3 .
c.) F3 = {(x, y, z) ∈ R2 | x − y + z = 0 et x + y − z = 0} dans R3 .
Exercice 2. (*). Déterminer une base des sous-espaces vectoriels suivants et en déduire
leur dimension.
a.) F1 = {(x, y, z) ∈ R2 | x + 2y − z = 0} dans R3 .
b.) F2 = {(x, y, z) ∈ R2 | x − y − z = 0} dans R3 .
c.) F3 = {(x, y, z) ∈ R2 | x − y − z = 0 et 2x − y − z = 0} dans R3 .
Exercice 7. (**). Montrer que dans R2 les deux vecteurs x = (1, 1, 0) et y = (1, 0, 1)
engendrent le même sous-espace vectoriel que u = (1, 3, −2) et v = (1, 4, −3).
Exercice 8. (**). Dans Rn on considère une famille libre de vecteurs (e1 , e2 , e3 , e4 ). Dé-
terminer si les familles suivantes sont libres :
46
a.) (e1 , 2 e2 , e4 )
b.) (e1 , e3 )
c.) (e1 , 2 e1 + e4 , e3 + e4 )
d.) (2 e1 + e2 , e1 − 2 e2 , e4 , 7 e1 − 4 e2 ).
47
21 Semaine 21
Espaces vectoriels : structure d’espace vectoriels, sous-espace vectoriel, famille libre,
génératrice, base, dimension, rang, matrice d’une famille de vecteurs, matrice de passage.
Limites de fonctions : définition, théorèmes généraux, comparaison de fonctions.
Espaces vectoriels
Exercice 1. (*). Déterminer une base des sous-espaces vectoriels suivants et en déduire
leur dimension.
a.) F1 = {(x, y) ∈ R2 | x − y = 0} dans R2 .
b.) F2 = {(x, y, z) ∈ R2 | x + y − z = 0} dans R3 .
c.) F3 = {(x, y, z) ∈ R2 | x − y + z = 0 et x + y − z = 0} dans R3 .
Exercice 2. (*). Déterminer une base des sous-espaces vectoriels suivants et en déduire
leur dimension.
a.) F1 = {(x, y, z) ∈ R2 | x + 2y − z = 0} dans R3 .
b.) F2 = {(x, y, z) ∈ R2 | x − y − z = 0} dans R3 .
c.) F3 = {(x, y, z) ∈ R2 | x − y − z = 0 et 2x − y − z = 0} dans R3 .
Exercice 7. (**). Montrer que dans R2 les deux vecteurs x = (1, 1, 0) et y = (1, 0, 1)
engendrent le même sous-espace vectoriel que u = (1, 3, −2) et v = (1, 4, −3).
48
Exercice 8. (**). Dans Rn on considère une famille libre de vecteurs (e1 , e2 , e3 , e4 ). Dé-
terminer si les familles suivantes sont libres :
a.) (e1 , 2 e2 , e4 )
b.) (e1 , e3 )
c.) (e1 , 2 e1 + e4 , e3 + e4 )
d.) (2 e1 + e2 , e1 − 2 e2 , e4 , 7 e1 − 4 e2 ).
Limite de fonctions
Exercice 9. (*). Déterminer les limite suivantes.
1 2
a.) limx→1 − .
1 − x 1 − x2
√
x−1
b.) limx→1 .
x−1
√
c.) limx→+∞ x2 + 2x − x .
x + cos(x)
d.) limx→+∞ .
x + sin(x)
x ln(x) + 7
e.) limx→+∞ .
x2 + 4
4 sin2 (x) + 3 cos(5x)
f.) limx→+∞ .
x
49