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Université de Maroua The University of Maroua

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Institut Supérieur du Sahel The Higher Institute of the Sahel
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Département d’Informatique et Departement of Computer Science
des Télécommunications and Telecommunications
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M. Terdam Valentin

Licence2 2013/2014
SOMMAIRE GENERALE

Institut Supérieur du Sahel


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INTRODUCTION GENERALE

RADIOCOMMUNICATION MOBILE ?

Radio + Communication Mobile


Introduction Générale

Utilisation des ondes radio

Transmission de l’information

Terminaux mobiles

Transmission de l’Information grâce au ondes radio via des systèmes


mobiles.
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INTRODUCTION GENERALE
RADIOCOMMUNICATION MOBILE & TELECOMMUNICATION ?

Télécommunications
Introduction Générale

Transmission Commutation Traitement


de l’information Réseaux De l’information

Communications

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INTRODUCTION GENERALE

La transmission

Permet d’acheminer l’information jusqu’à l’usager final.


Introduction Générale

Terminaux, Eléments de codage, Médium de Communication.

La commutation
Permet d’aiguiller la communication à l’intérieur du réseau

Permet d’optimiser les réseaux de télécommunications

Autocommutateurs, Centraux, Multiplexeurs, Répartiteurs…


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INTRODUCTION GENERALE
1 Transmission de l’information
2 Commutation de l’information
3 Traitement de l’information
Message
1 3
Signal 1
Introduction Générale

3 3

S ET Réseaux ET D
2

IS IR IR ID

Figure A: Architecture fonctionnelle d’un système de télécommunication

IS: Interface source


S: source
IR: Interface Réseaux
ET: Equipement de traitement
ID: Interface Destinataire
D: Destinataire
D: Destinataire
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INTRODUCTION GENERALE
Message
1 3
Signal 1
3 3

S ET Réseaux ET D
2
Introduction Générale

IS IR IR ID

ETTD (Equipement Terminal de Traitement de Données) ETCD (Equipement de Terminaison de circuit de Données)

Figure B: Architecture fonctionnelle d’un système de télécommunication: Exemple d’un réseau filaire
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INTRODUCTION GENERALE
EXEMPLE DE SYSTÈMES DE TRANSMISSION

Transmission
par fil RTC
Introduction Générale

Trafic radio
téléphonique
mobile

Radiodiffusion

Notre cours vise la compréhension des concepts de base liés à


l’architecture des systèmes de transmission radio.
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Chapitre 1

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SOMMAIRE

INTRODUCTION
Chapitre1: Généralités

A. BREF HISTORIQUE SUR L’EVOLUTION DES


SYSTEMES DE TRANSMISSION

B.INTERET DES LIAISONS HERTZIENNES

C. ONDE ELECTROMAGNTIQUE ET TRANSMISSION


RADIO

CONCLUSION

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Chapitre1: Généralités
INTRODUCTION

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A. BREF HISTORIQUE DES TELECOMMUNICATIONS

La vitesse de transmission
Chapitre1: Généralités

L’éloignement
Le support de l’information ( radio, filaire, fibre optique…)
Le type d’information ( son et / ou images-fixes ou mobiles-)
La quantité

‘’Avant l’invention de l’électricité et de ses applications, les


informations voyageaient à la vitesse des Messagers. Elles pouvaient
être écrites ou orales.’’
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A. BREF HISTORIQUE DES TELECOMMUNICATIONS

Les systèmes optiques utilisés par les bateaux.


Chapitre1: Généralités

Les nuages de fumée ( les indiens d’Amérique)

Le Tam-Tam ( en Afrique)

Le pigeon voyageur

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A. BREF HISTORIQUE DES TELECOMMUNICATIONS

Le XIXème siècle a permis la transmission des informations ( statiques


et dynamiques) sur un support ‘’électrique’’.
Chapitre1: Généralités

L’électricité a permis également l’envoi d’informations à très grande


distance.

Enfin, elle a pu transmettre des informations de télécommande.

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A. BREF HISTORIQUE DES TELECOMMUNICATIONS

1876, Graham BELL ( 1847-1922) invente le téléphone ( une paire


de fils)
En 1832, Samuel Morse invente le télégraphe. La transmission de
l’information se fait par des signaux électriques.
Chapitre1: Généralités

1865, James MAXWELL( 1831-1879), découvre les ondes radio.


1887, Heinrich HERTZ ( 1857-1894), met en évidence les ondes radio.

1896, Gugliemo MARCONI ( 1874-1937), réalise une liaison


‘’hertzienne’’ courte distance, dans son grenier ( ou son jardin:
télécommande d’une sonnette), qu’il brevette sous le nom de
télégraphe sans fil ( T.S.F)

En 1901, il réalise la première liaison radio entre la Cornouaille et


Terre-Neuve, qui lui vaut le Prix Nobel en 1909.
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A. BREF HISTORIQUE DES TELECOMMUNICATIONS
=>Maxwell et Hertz mettent en évidence les ondes électromagnétiques
=>Gugliemo Marconi effectue la première transmission radio.

A son époque , on s'intéresse beaucoup aux


phénomènes électriques et magnétiques :
Chapitre1: Généralités

Ampère remarque qu'un courant électrique qui circule dans


un fil dévie l'aiguille d'une boussole située à proximité.
Faraday découvre qu’un courant électrique circule dans un
fil métallique refermé en boucle quand un aimant est James Clerk MAXWELL
approché ou éloigné de cette boucle. 1831-1879

En 1864, James Maxwell unifie les diverses relations entre champs


magnétique et électrique sous la forme d'un ensemble
d'équations... les équations de Maxwell !
Ces équations prédisent l’existence d’ondes électromagnétiques se
déplaçant à la vitesse de la lumière, et montrent que la lumière est
elle-même une OEM. Institut Supérieur du Sahel
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A. BREF HISTORIQUE DES TELECOMMUNICATIONS

En 1888 , Heinrich Hertz réussit à produire des ondes


électromagnétiques. On donna le nom d' onde radio
à cette sorte de lumière invisible.
Chapitre1: Généralités

Heinrich Rudolf HERTZ


Il étudie inlassablement la propagation des ondes 1857-1894

électromagnétiques, qui font passer l'énergie d'un


circuit à un autre sans l'aide d'un fil conducteur.

Il construit une machine permettant de produire une onde


électromagnétique produisant une étincelle dans un résonateur à
une distance allant jusqu’à 50m.
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A. BREF HISTORIQUE DES TELECOMMUNICATIONS
Chapitre1: Généralités

Figure1-1: Expérience de Hertz


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A. BREF HISTORIQUE DES TELECOMMUNICATIONS

Onde électromagnétique
Bobine de éclateurs
i(t) Ruhmkorff Boucle
Chapitre1: Généralités

Quelques MHz étincelle de cuivre.


Résonateur
Durée de accordé
l’étincelle éclateurs
i(t)

étincelle

Résonateurs
non accordés

Figure1-2: Générateur d’onde de Hertz

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A. BREF HISTORIQUE DES TELECOMMUNICATIONS

Deux sphères de cuivre de diamètre 30cm reliées par une tige


coupée en son milieu par un éclateur
Les sphères sont reliées à une bobine de Ruhmkoff produisant
une très haute tension
Chapitre1: Généralités

Périodiquement, les charges s’accumulent dans les sphères


jusqu’au moment ou l’étincelle éclate.
Les sphères se déchargent alors selon un régime oscillant à une
fréquence de quelques MHz.

Conclusion: Les courants variables produisent une onde


électromagnétique, et que cette onde produit des courants ( l’onde
met en mouvement les électrons).

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A. BREF HISTORIQUE DES TELECOMMUNICATIONS

Guglielmo Marconi perfectionne le dispositif de Hertz et rend le


récepteur plus sensible.
Chapitre1: Généralités

En 1903 à Cape Cod dans le Massachusetts (USA), il


réceptionne des signaux en provenance d'Europe
démontrant ainsi que des liaisons transcontinentales
sont possibles (grâce aux réflexions des ondes sur
l’ionosphère).
Guglieimo MARCONI
1857-1894

Ce sera le début des applications commerciales de la radio.

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B. INTERÊT DES LIAISONS HERTZIENNES

Dans les télécommunications, on distingue actuellement trois


grandes familles de supports de transmission de l’information
numérique :
Chapitre1: Généralités

les liaisons filaires (ou lignes de transmission).


les liaisons hertziennes.
les liaisons optiques.

Il existe deux types de liaisons optiques :


liaison par fibre optique (optique guidée).
liaison optique en espace libre (exemple : liaison infrarouge
télécommande-téléviseur).

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B. INTERÊT DES LIAISONS HERTZIENNES

L’intérêt principal des liaisons hertziennes est qu’elles ne


nécessitent pas de support physique entre l’émetteur et le
Chapitre1: Généralités

récepteur de l’information.
C’est le moyen de communication idéal pour les liaisons avec les objets
mobiles: piétons, automobiles, bateaux, trains, avions, fusées, satellites,
etc

Les liaisons hertziennes sont intéressantes dans le cas de la


diffusion (radio diffusion et télédiffusion), où l’on a un émetteur et
plusieurs récepteurs.
En effet pour couvrir une ville, il est plus simple et moins cher d’installer
un émetteur et une antenne chez chaque particulier, plutôt que de relier
par câble chaque particulier !
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B. INTERÊT DES LIAISONS HERTZIENNES

Comment faire pour que tout le monde puisse communiquer en


même temps ?
Chapitre1: Généralités

Ce problème n’existe pas par rapport à une liaison filaire : chacun son
câble ! Dans le cas des liaisons hertziennes, ceci impose une gestion
stricte des fréquences : Chaque système de transmission radio dispose
d’une certaine bande de fréquence qui lui est allouée.

Comment garantir la confidentialité de transmission entre


l’émetteur et le récepteur ? N’importe quel « espion » peut
intercepter une communication puisque l’information est transmise
en « espace libre ».
Cet inconvénient est corrigé par l’utilisation de cryptage de
l’information entre l’émetteur et le récepteur.
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B. INTERÊT DES LIAISONS HERTZIENNES

Radiodiffusion (en modulation d’amplitude ou de fréquence)


Chapitre1: Généralités

Télédiffusion (analogique ou numérique, terrestre ou par satellite)

Radiocommunications : Talkie-walkie, liaison VHF pour avions ou


bateaux…

Téléphonie : téléphone DECT (réseau de téléphones sans fil à


l’intérieur d’une maison ou d’une petite entreprise), téléphone
mobile.

Internet : Liaison Wi-Fi (réseau Internet sans fil à l’intérieur d’une


maison ou d’une petite entreprise).
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C. OEM ET TRANSMISSION RADIO

Une onde électromagnétique (OEM) est constituée d’un champ


électrique E et d’un champ magnétique B qui varient au même
rythme que le courant qui leur a donné naissance.
Chapitre1: Généralités

On peut remarquer que :


toute circulation de charges dans un conducteur produit une OEM

lorsque cette émission est voulue, le conducteur s’appelle «


antenne d’émission »

lorsque l’émission n’est pas voulue, elle est dite « parasite »

une OEM crée dans tout conducteur des courants induits


« antenne de réception ». Institut Supérieur du Sahel
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C. OEM ET TRANSMISSION RADIO
Un système de communication transmet à travers un canal des
informations de la source vers un utilisateur.

CANAL
Chapitre1: Généralités

Ondes
Electromagnétiques

Figure1-3: Structure d’un système de communication radio


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C. OEM ET TRANSMISSION RADIO

La source fournit l’information sous la forme d’un signal


analogique ou numérique.
L’émetteur inscrit cette information sur une porteuse sinusoïdale
de fréquence f0: c’est la modulation.
Ce signal électrique modulé est transformé en onde
Chapitre1: Généralités

électromagnétique par l’antenne d’émission


Le canal est l’espace libre entre l’antenne d’émission et de
réception dans lequel se propage l’onde électromagnétique.
L’antenne de réception transforme l’onde électromagnétique en
signal électrique
Le récepteur sélectionne la fréquence de la porteuse et
démodule l’information qui y est inscrite
L’information est restituée avec une dégradation liée aux qualités
de l’émetteur, du récepteur, de la modulation et de la perturbation
du canal. Institut Supérieur du Sahel
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C. OEM ET TRANSMISSION RADIO
Les champs E et B produits par l’antenne se répandent dans tout
l’espace environnant l’antenne, en s’atténuant.
A une certaine distance de l’antenne d’émission :
les vecteurs E et B sont perpendiculaires entre eux
les vecteurs E et B sont perpendiculaires à la direction de propagation
Chapitre1: Généralités

E et B sont déphasés (en retard) par rapport au courant qui les a créé.

Vecteur B

Vecteur E

Direction de propagation
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C. OEM ET TRANSMISSION RADIO

L'onde électromagnétique se propage en ligne droite, à la vitesse de


la lumière :

 vitesse de propagation dans le vide ou l’air : c ≈ 3. 108 m/s


Chapitre1: Généralités

dans un matériau diélectrique de permittivité relative εr (isolant


de câble coaxial, par exemple) la vitesse de propagation est
inférieure à celle de la lumière :

et la longueur d’onde aussi

Remarque : on réalise des antennes sur des céramiques à εr élevé (>


80) beaucoup plus petites que si elles étaient dans l’air (antennes
patch pour GPS par exemple).
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C. OEM ET TRANSMISSION RADIO

La fréquence d'une OEM est la fréquence des champs E et B qui


la composent ;
Chapitre1: Généralités

C’est aussi la fréquence du courant circulant dans l’antenne


Exemple : un signal sinusoïdal de f = 100 MHz appliqué à une antenne
d’émission produira des champs E et B variant sinusoïdalement à la
fréquence de 100 MHz.

La longueur d'onde λ est le trajet parcouru par l’onde durant une


période T :

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C. OEM ET TRANSMISSION RADIO

Longueur d’onde
Chapitre1: Généralités

Direction de propagation

Distance qui sépare deux points où le champ est maximal vers le haut (ou le bas) s’appelle
la longueur d’onde.
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C. OEM ET TRANSMISSION RADIO

La polarisation d'une OEM est la direction de son champ électrique E.

si E garde une direction constante, on dit que la polarisation est


Chapitre1: Généralités

rectiligne (le plus courant)

le plus souvent, E est horizontal (polarisation horizontale) ou


vertical (polarisation verticale)

à grande distance de l’antenne, E est toujours perpendiculaire à la


direction de propagation

il existe aussi des polarisation circulaire et elliptique

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Chapitre1: Généralités C. OEM ET TRANSMISSION RADIO

Figure extraite du « Cours de Jean-Philippe Muller en physique


appliqué: radiocommunications. »
Figure1-3: Polarisation de l’onde électromagnétique
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C. OEM ET TRANSMISSION RADIO

Les ondes radios se propagent de l’antenne d'émission à l’antenne


de réception de diverses manières :
Chapitre1: Généralités

par onde directe, partant de l'émetteur et arrivant sur le


récepteur sans rencontrer d'obstacles naturels (montagnes, couches
atmosphériques) ou artificiels (immeubles, lignes à THT)

par onde réfléchie, lorsque l’onde rencontre un obstacle et est


renvoyée dans sa totalité, ou en partie, dans une direction
différente.

Les couches ionisées de l'atmosphère peuvent constituer des


surfaces de réflexion si f < 30 MHz.
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Chapitre1: Généralités C. OEM ET TRANSMISSION RADIO

Tableau1-1: Domaine d’application des ondes électromagnétiques


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Chapitre1: Généralités C. OEM ET TRANSMISSION RADIO

Figure1-4: Spectre des fréquences radio

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C. OEM ET TRANSMISSION RADIO

L'énergie d’une onde augmente avec sa fréquence et on distingue :


Chapitre1: Généralités

les rayonnements ionisants, dont la fréquence est supérieure à


1015 Hz, qui ont une énergie suffisante pour casser les liaisons
chimiques (rayons X, gamma et cosmiques)

 les rayonnements non-ionisants, dont la fréquence est inférieure


à 1015 Hz, qui n’ont pas une énergie suffisante (rayons UV, IR,
lumière visible, ondes radiofréquences)

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C. OEM ET TRANSMISSION RADIO

Téléphonie mobile TV par satellites


Communications Communications
maritimes et Télévision faisceaux hertziens FH courte distance
Radiodiffusion professionnelles
ondes: longues moyennes courtes FM et satellites et distribution
VHF UHF
Chapitre1: Généralités

f
100 300 kHz 1 3 10 30 100 300 MHz 1 3 10 30 GHz
DAB (radio numérique) WLAN (réseaux locaux sans fil)
l = c/f
3000 1000 300 100 30 10 3 1m 30 10 3 1 cm

diffraction dominante diffraction faible 


propagation en visibilité directe
réflexion sur l'ionosphère

Figure1-5: Spectre des fréquences radio


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C. OEM ET TRANSMISSION RADIO

Pour transmettre un signal par liaison hertzienne, une solution


(faussement) simple pourrait être de transmettre le signal
directement, en reliant directement le générateur d’information à
Chapitre1: Généralités

une antenne. On réaliserait alors ce qu’on appelle une liaison en


bande de base.

Ceci n’est jamais réalisé en pratique.

En effet, les signaux transmis généralement sont des signaux audio,


vidéo ou numériques. Ces informations ont un spectre basse
fréquence et assez étendu. Ils ne peuvent donc être transmis
directement pour les raisons suivantes :

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C. OEM ET TRANSMISSION RADIO

le canal hertzien a une atténuation qui varie fortement avec la


fréquence et coupe les basses fréquences.
Les antennes devraient avoir des dimensions gigantesques pour
avoir des performances honorables (plus la fréquence est haute et
plus les antennes sont petites).
Chapitre1: Généralités

Une fois qu’un générateur émettrait, il perturberait toutes les


autres liaisons.
C’est pour ces raisons que les liaisons hertziennes sont réalisées à
des fréquences élevées de telle manière que la bande occupée par
le message à transmettre soit très inférieure à la fréquence de
l’onde porteuse.
On retiendra : Pour transmettre un signal par liaison hertzienne, il
faut « accrocher » le signal basse fréquence (le message à
transmettre) à une onde de haute fréquence (la porteuse). C’est
l’opération de modulation.
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C. OEM ET TRANSMISSION RADIO

Lorsque on effectue sur la terre une transmission entre un


émetteur et un récepteur, le récepteur reçoit une onde directe
émise par l’émetteur mais aussi une onde réfléchie.
Chapitre1: Généralités

Onde directe

Onde réfléchie

Emetteur Récepteur

Figure1-6: Propagation en environnement terrestre


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C. OEM ET TRANSMISSION RADIO

La réflexion peut se faire sur la terre, sur la mer, mais parfois aussi
sur les hautes couches de l’atmosphère (ionosphère).
L’onde directe est celle qui parcourt le chemin le plus court (la ligne
droite). L’onde réfléchie parcourt toujours une distance plus
importante que l’onde directe. Les deux ondes arrivent donc
Chapitre1: Généralités

déphasées au récepteur. Si le déphasage est de 180° et les


amplitudes égales, les deux ondes se soustraient et la puissance
reçue est nulle !
Dans le cas d’une réflexion sur le sol ou sur la mer, le niveau du
signal reçu sera plus ou moins important en fonction de la
fréquence d’émission et de la nature du sol car le sol ou la mer sont
plus ou moins conducteurs selon la fréquence du signal.
En basse fréquence, le sol est bon conducteur et l’onde se propage
alors par conduction dans le sol. On parle d’onde de sol. C’est
essentiellement ainsi que sont diffusées les grandes ondes.
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43
C. OEM ET TRANSMISSION RADIO
Dans le cas de réflexion sur les couches de l’ionosphère, la
réflexion dépend toujours de la fréquence, mais aussi du cycle
solaire, de la saison, de l’heure du jour, du champs magnétique
terrestre, …
A noter : Parfois la réflexion sur le sol et les couches de la
Chapitre1: Généralités

ionosphère peut-être l’effet recherché. Ce phénomène, bien connu


des radioamateurs permet d’effectuer des transmissions à très
longues distances par réflexions multiples : L’émetteur et le
récepteur ne sont même pas en vue directe (n’oublions pas que la
terre est ronde). Il n’y a plus d’onde directe mais que des ondes
réfléchies. Les ondes se déplacent alors par bonds successifs entre
lesquels se créent des zones de silences, il est alors possible
d'entendre une station située à 2000km mais pas une autre située à
200km.
Industriellement, pour effectuer des transmissions hertziennes d’un
point à l’autre de la terre, on utilise les satellites de
télécommunication.
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Département INFOTEL
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Chapitre1: Généralités C. OEM ET TRANSMISSION RADIO

Figure1-7: Propagation en tenant compte de la courbure terrestre

Figure extraite du « Traité d'électricité et d'électronique pour le


radioamateur »
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C. OEM ET TRANSMISSION RADIO

Pour finir, on donne ici les principaux modes de propagation en


fonction de la fréquence :
Entre 3 KHz et 3 MHz : la propagation se fait par onde de sol. C’est le cas des
grandes ondes.
Chapitre1: Généralités

Entre 3 MHz et 30 MHz : la propagation se fait par réflexion sur l’ionosphère


mais l’onde de sol et l’onde directe existent aussi. La propagation dépend de
beaucoup de facteurs. C’est le domaine des ondes courtes, le terrain de jeu favori
des radioamateurs. C’est dans cette bande que sera diffusée la DRM (Digital Radio
Mondiale, la radio numérique du futur à couverture mondiale).

Entre 30 MHz et 3 GHz : la propagation se fait par onde directe mais aussi par
réflexion sur le sol (trajets multiples). C’est le cas de la télévision terrestre, du
téléphone mobile.

Entre 3 GHz et 30 GHz : la propagation se fait par onde directe, il y a peu de


réflexions sur le sol car les antennes sont très directives (paraboles). C’est le cas
des faisceaux hertziens et de la télévision par satellite. Institut Supérieur du Sahel
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Chapitre1: Généralités

La découverte et la mise en évidence des ondes électromagnétiques


a apporté une révolution dans le domaine des télécommunication.
Grâce à l’onde électromagnétique, la transmission longue distance
de l’information est rendu possible en un temps record.

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47
Chapitre 2

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SOMMAIRE

INTRODUCTION
Chapitre 2: Notions Sur Les Décibels

A. ORIGINE DU DECIBEL

B. ADDITIVITE DES DECIBELS

C. SYTHESE SUR LES DECIBELS

D. APPLICATION A LA MESURE DE PUISSANCE

CONCLUSION
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INTRODUCTION

Le décibel ( dB) sous toutes ses variantes(dBi, dBi, dBµV, etc...) est
très utilisé dans le domaine des télécommunications.
La technique la plus importante pour calculer les puissances est
Chapitre 2: Notions Sur Les Décibels

d'utiliser les décibels (dB)


Tout technicien ou ingénieur télécom est donc fréquemment soumi
à son utilisation.
Le décibel est une unité sans dimensions, c.-à-d. qu’il définit un
rapport entre deux mesures de puissance. Son expression est:
dB = 10 * Log (P1 / P0)
Où P1 et P0 peuvent être n’importe quelle valeur que vous voulez comparer.
Généralement, dans notre cas, elles représenteront une certaine quantité de
puissance.
L’importance de l’utilisation du dB: le comportement exponentiel
qui nous entoure.
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A. ORIGINE DU DECIBEL
Pour quoi les déciBels ?
C’est un fait d’expérience …nos sensations
physiques « varient peu » lorsque la grandeur
Chapitre 2: Notions Sur Les Décibels

provoquant la stimulation « varie beaucoup ».

Quelques exemples

Lorsque nous doublons la puissance d’un appareil producteur de


son, c’est à peine si nous nous apercevons de l’augmentation du
volume ! .

L'oreille humaine peut percevoir un bruit deux fois plus fort qu’un
autre si celui-ci a un signal physique dix fois plus fort.
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A. ORIGINE DU DECIBEL
C’est l’équipe de Graham Bell qui, pour la première fois de
l’histoire, a développé une technique dont l’aboutissement était à
l’appréciation de l’un des sens humains: l’audition. Il fallait
Chapitre 2: Notions Sur Les Décibels

s’adapter et l’on chercha une fonction qui, comme les sensations


varie peu quand la variable varie beaucoup.

Tous les types de logarithmes répondent à ce critère, en particulier


le logarithme décimal :

Variable x 1 10 100 1000 10000 100000 etc.


Log(x) 0 1 2 3 4 5

Observons qu’il s’agit non pas de mesurer mais de comparer deux


sensations.
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A. ORIGINE DU DECIBEL
Dès lors, on établit cette comparaison en prenant le logarithme du
rapport des puissances ( au sens physique) des grandeurs qui
provoquent les deux sensations. Ce nombre censé représenter une
Chapitre 2: Notions Sur Les Décibels

différence de sensations est donné en Bel en hommage au sus


nommé Graham.

Où Pa et Pb peuvent être n’importe quelle valeur que vous voulez comparer.


Généralement, dans notre cas, elles représenteront une certaine quantité de
puissance.

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A. ORIGINE DU DECIBEL
Exemple1: P2=10-12 W P1=105 W

Calcul du rapport P1/P2 en Bel:


Chapitre 2: Notions Sur Les Décibels

A= log(P1/P2)=log1017=17 [Bel]

0 ≤ A ≤ 20 Bel une gamme étroite

Calcul du rapport P1/P2 en déciBel :

A= 10*log(P1/P2)=10*log1017=17 0[dBel]

0 ≤ A ≤ 200 dB une gamme large


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A. ORIGINE DU DECIBEL
Exemple2:
Chapitre 2: Notions Sur Les Décibels

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A. ORIGINE DU DECIBEL

Supposez qu’un mur se trouve dans le chemin de notre lien sans fil,
Chapitre 2: Notions Sur Les Décibels

et que chaque mètre de mur enlève la moitié du signal disponible.


Le résultat serait:
0 mètres = 1 (signal complet)
1 mètre = 1/2
2 mètres = 1/4
3 mètres = 1/8
4 mètres = 1/16
n mètres = 1/2n = 2-n

Ceci est un comportement exponentiel

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A. ORIGINE DU DECIBEL

Mais une fois que nous avons employée l’astuce d'appliquer le


logarithme (log), les choses deviennent beaucoup plus faciles: au lieu
Chapitre 2: Notions Sur Les Décibels

de prendre une valeur à la nième puissance, nous multiplions


simplement par n. Au lieu de multiplier des valeurs, nous les
additionnerons.

Conclusion:
Le décibel est une unité sans dimensions, c’est à dire, qu’il définit un
rapport entre deux mesures de puissance. Il est défini par: dB = 10 *
Log (P1 / P0) Où P1 et P0 peuvent être n’importe quelle valeur que
vous voulez comparer. Généralement, dans notre cas, elles
représenteront une certaine quantité de puissance.
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B. ADDITIVITE DES DECIBELS

Que se passe-t-il lorsque deux variables de puissance se succède ?


La puissance passant de la valeur P1 à la valeur P2 puis à P3.
Chapitre 2: Notions Sur Les Décibels

Si la première variation correspondant à « a dB » et la seconde à


« b dB », la variation totale sera de « (a+b) dB ».

En effet:

Exemple:
Lorsque la puissance commence par quadrupler:
 P2/P1 = 4 ( +6dB) ;
Puis qu’elle est réduite de moitié P3/P2 = 0,5 ( -3 dB)
 Alors : P3/P1 = 4*0.5 = 2 ( +3dB)
 on a bien + 6 dB + (-3dB) = + 3dB
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Chapitre 2: Notions Sur Les Décibels
B. ADDITIVITE DES DECIBELS

Si on utilise le logarithme népérien à la place du décimal, l’écart de


sensations s’évalue en Népers.
Quelques cas particuliers

Question :
Un avion émet 120dB au décollage, combien de dB émettent deux avions
identiques décollant ensemble ?
Réponse: ? :
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Chapitre 2: Notions Sur Les Décibels
C. SYTHESE SUR LES DECIBELS

Remarque: Formules applicable seulement lorsque les tensions


s’appliquent à la même impédance.
+3 dB = double puissance
-3 dB = moitié de puissance
10 dB = ordre de magnitude (dix fois la puissance)
-10 dB = un dixième de puissance

Remarque: ces valeurs sont couramment utilisées il est donc


important de les mémoriser Institut Supérieur du Sahel
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C. SYTHESE SUR LES DECIBELS

dBm :
Défini par rapport à une référence de 1mW. Attention l’impédance
Chapitre 2: Notions Sur Les Décibels

de mesure 600W en téléphonie, 50W en HF.

dBW : dB Watt :
Défini par rapport à une référence de 1W. Impédance de mesure :
généralement 50Ω. Généralement utilisé pour les amplificateurs
HF de puissance.

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C. SYTHESE SUR LES DECIBELS

dBμV : dB microvolt :
Défini par rapport à une tension de référence de 1μV.
Chapitre 2: Notions Sur Les Décibels

Généralement utilisé pour définir les niveaux d’entrées des


récepteurs radio.

dBi : dB isotrope :
Réservé aux antennes. Il défini le gain d’une antenne par rapport
à une antenne isotrope qui rayonnerait la même puissance dans
toutes les directions.

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D. APPLICATION A LA MESURE DE PUISSANCE
Pour mesurer des puissances HF en radiocommunications mais
aussi en téléphonie pour mesurer des signaux audio, on utilise le
dBm. Le dBm est défini par rapport à une puissance de référence
Chapitre 2: Notions Sur Les Décibels

de 1mW.

Attention : Si l’on veut déterminer les tensions ou les courants


correspondants pour effectuer des mesures, il est nécessaire
d’indiquer la valeur de l’impédance de charge. En téléphonie :
0dBm = 1mW sur 600W En H.F : 0dBm = 1mW sur 50W

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Chapitre 2: Notions Sur Les Décibels
CONCLUSION

De la mesure d’un écart de sensation à la comparaison de puissance,


le décibel est utilisé dans le domaine des radiocommunications sous
différentes variantes. Il ne s’utilise pas qu’avec les puissances mais
également avec les tensions et les intensités.

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Chapitre 3

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SOMMAIRE

INTRODUCTION

A. ANTENNE ISOTROPE
Chapitre 3: Notions Sur Les Antennes

B. DIRECTIVITE ET DIAGRAMME DE RAYONNEMENT

C. ANGLE D’OUVERTURE, LOBES SECONDAIRES ET ARRIERE

D. GAIN D’UN ANTENNE

E. POLARISATION

F. QUELQUES ANTENNES COURANTES

CONCLUSION

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Chapitre 3: Notions Sur Les Antennes
INTRODUCTION

CANAL

Ondes
Electromagnétiques

Figure3-1: Structure d’un système de communication radio


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INTRODUCTION

L’antenne est l’élément d’interfaçage entre le circuit électrique et


le milieu de propagation dans une liaison hertzienne.
Chapitre 3: Notions Sur Les Antennes

Elle constitue un dispositif réciproque :

 En émission, l’antenne reçoit un courant et une tension, elle


génère un champ électrique et un champ magnétique.

 En réception, l’antenne reçoit un champ électrique et un champ


magnétique, elle génère une tension et un courant.

Les phénomènes physiques mis en jeu dans l’antenne étant


réversible, le même dispositif peut servir pour l’émission et la
réception, sauf dans le cas des émissions de forte puissance.
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INTRODUCTION
L’émetteur produit une porteuse sinusoïdale modulée à la
fréquence f qui est conduite à l’antenne par un câble coaxial.
Chapitre 3: Notions Sur Les Antennes

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Département INFOTEL
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INTRODUCTION
L’antenne est alors parcourue par un courant i(t) ayant les
caractéristiques suivantes :
Le courant i(t) est sinusoïdal à la fréquence de la porteuse
Chapitre 3: Notions Sur Les Antennes

Le courant n’a pas la même intensité en tout point


ce courant peut occasionner des pertes Joule si les matériaux utilisés
sont de mauvaise qualité
alimentée par la tension v(t) et absorbant un courant i(t), l’antenne
présente donc une impédance équivalente Za
cette impédance dépend toujours de la fréquence, elle est résistive
pour certaines longueurs uniquement
pour que toute la puissance fournie par l’émetteur soit rayonnée, il
faut adapterle câble en sortie, ce qui supprime l’onde réfléchie
souvent le câble a une impédance Zc = 50 ohms, on s’efforce donc de
fabriquer des antennes d’impédance 50 ohms

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A. L’ANTENNE ISOTROPE

Une antenne isotrope est l’antenne idéale.


Une antenne isotrope n’existe pas, mais elle permet de définir les
Chapitre 3: Notions Sur Les Antennes

caractéristiques des antennes réelles. Une antenne isotrope est


une antenne qui, alimentée par la puissance PE, rayonnerait cette
puissance avec la même intensité dans toutes les directions.
A la distance d, toute la puissance est répartie sur la surface de la
sphère.
La surface de la sphère est :

SSPHERE=4π.d2

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A. L’ANTENNE ISOTROPE
La densité surfacique de
puissance P, c'est-à-dire la
puissance par unité de
Chapitre 3: Notions Sur Les Antennes

surface, soit le nombre de W


par m2 s’écrira :
PE
P(w/m2)=PE/4πd2

Une antenne à la distance d,


ayant une surface de
réception SR recevra donc :

La puissance reçue varie très fortement avec la


distance puisqu’elle est inversement
proportionnelle au carré de la distance entre
l’émetteur et le récepteur. Institut Supérieur du Sahel
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A. L’ANTENNE ISOTROPE
Analogies :
Analogie n°1 : Le ballon : Imaginez un ballon très fin que l’on gonfle,
plus il grandit (plus d’augmente) et plus il est fin (plus la densité de
Chapitre 3: Notions Sur Les Antennes

puissance diminue !)
Analogie n°2 : L ‘ampoule électrique : une ampoule électrique peut
être considérée comme une source isotrope de lumière. La lumière est
émise dans toutes les directions. Plus l’on s’éloigne de l’ampoule, plus
l’intensité lumineuse est faible.
on montre que la densité de puissance en un point est reliée au
module du champ électrique E par :

on en déduit donc le champ E au niveau du récepteur :

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B. DIRECTIVITE ET DIAGRAMME DE RAYONNEMENT

L’antenne isotrope n’existe pas et n’est pas réalisable. En réalité,


l'énergie rayonnée par une antenne est répartie inégalement dans
l'espace, certaines directions sont privilégiées : ce sont les lobes de
Chapitre 3: Notions Sur Les Antennes

rayonnement.
Le diagramme de rayonnement d'une antenne permet de
visualiser ces lobes dans les trois dimensions, dans le plan
horizontal ou dans le plan vertical incluant le lobe le plus important.
Exemple : l’antenne suivante possède le diagramme de rayonnement associé :

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B. DIRECTIVITE ET DIAGRAMME DE RAYONNEMENT

Comme on peut le voir sur ce diagramme l’antenne émet avec la


même intensité dans le plan horizontal, mais on ne reçoit rien
Chapitre 3: Notions Sur Les Antennes

quand on se trouve à la verticale de l’antenne. La directivité de


l'antenne dans le plan horizontal est une caractéristique
importante dans le choix d'une antenne.

La directivité d’une antenne caractérise la façon dont cette


antenne concentre le rayonnement dans certaines directions de
l’espace.

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B. DIRECTIVITE ET DIAGRAMME DE RAYONNEMENT
Dans certaines applications, on utilisera des antennes directives :
lorsque l’on veut émettre ou recevoir dans une direction précise.
Chapitre 3: Notions Sur Les Antennes

Direction d’émission
privilégiée

Exemples :
Réception TV terrestre (on pointe son antenne vers l’émetteur)
Réception satellite (ceux qui l’ont déjà expérimenté savent que le
pointage d’une parabole est très pointu !).
Emission et réception Radar (une seule voiture est visée à la fois!).
On parlera dans ces cas d’antenne directive.
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B. DIRECTIVITE ET DIAGRAMME DE RAYONNEMENT

Dans d’autres applications, on va essayer de rayonner dans toutes


les directions.
Emission privilégiée dans
le plan horizontal
Chapitre 3: Notions Sur Les Antennes

Exemples :
L’émission TV (l’émetteur « arrose » toute une région).
Emetteur et récepteur Wi-Fi : Les émetteurs et récepteurs peuvent être
n’importe où dans la maison !)

On parlera dans ces cas d’antenne omnidirectionnelle.


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B. DIRECTIVITE ET DIAGRAMME DE RAYONNEMENT

Le diagramme de rayonnement de l’antenne permet d’apprécier la


directivité de l’antenne. Parfois représenté sous la forme d’une
figure en 3 dimensions, on présente en général le diagramme de
Chapitre 3: Notions Sur Les Antennes

rayonnement dans deux « plans de coupe » : horizontal et vertical.


Il s’agit de diagrammes en coordonnées polaires représentant la
puissance émise en fonction de la direction.

https://fr.wikipedia.org/wiki/Diagramme_de_rayonnement

La puissance émise est normée par rapport à la puissance


maximale, l’échelle utilisée peut être logarithmique ( en dB) ou
linéaire (comprise entre 0 et 100%).
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B. DIRECTIVITE ET DIAGRAMME DE RAYONNEMENT

Exemple :
Chapitre 3: Notions Sur Les Antennes

Diagrammes de rayonnement de l’antenne


dans les deux plans (vertical et horizontal)

Figure extraite du « Cours de L.Reynier -Liaisons Hertziennes-


Antennes»

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C. ANGLE D’OUVERTURE, LOBES SECONDAIRES
ET ARRIÈRE
Le diagramme de rayonnement permet de définir des nombreuses
caractéristiques de l’antenne. En particulier :
Chapitre 3: Notions Sur Les Antennes

l’angle d’ouverture
le niveau des lobes secondaires
le niveau du lobe arrière

L'angle d'ouverture d'une antenne est l'angle de direction pour


lequel la puissance rayonnée est la moitié (-3dB) de la puissance
rayonnée dans la direction la plus favorable. Il est donc
représentatif de la directivité de l’antenne. Plus cet angle est étroit
plus l’antenne est directive.
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C. ANGLE D’OUVERTURE, LOBES SECONDAIRES
ET ARRIÈRE

Un lobe secondaire correspond à un maximum de puissance dans


Chapitre 3: Notions Sur Les Antennes

une direction autre que la direction privilégiée. Idéalement, ils


doivent être les plus faibles possibles.

Le lobe arrière est un lobe secondaire dans la direction opposée à


la direction privilégiée de l’antenne (à l’arrière de l’antenne).
Dans les documentations d’antenne, le lobe arrière est spécifié par
le terme « Rapport avant/arrière » qui désigne le rapport (la
différence en dB) entre le lobe principal et le lobe arrière.
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D. GAIN D’UNE ANTENNE

On rappelle que l’antenne isotrope émet la même puissance dans


toutes les directions de l’espace. Une antenne directive n’émet la
Chapitre 3: Notions Sur Les Antennes

puissance que dans un angle étroit de l’espace. La puissance émise


est donc plus forte.

Analogies :
Analogie n°1 : Le ballon : Pour reprendre l’image de la source
isotrope et du ballon, si le ballon au lieu d’être sphérique est
comprimé dans une direction il sera plus grand.
Analogie n°2 : La lumière : une ampoule nue peut être considérée
comme une source isotrope, une lampe torche peut être
considérée comme une source directive. La lumière émise par la
lampe torche (dans la direction privilégiée) est plus concentrée,
pourtant, l’ampoule est la même dans les deux cas. Institut Supérieur du Sahel
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D. GAIN D’UNE ANTENNE

Le gain d'une antenne n'est qu'une autre façon de répartir le


Chapitre 3: Notions Sur Les Antennes

rayonnement en favorisant certaines directions au détriment des


autres. Il n’a physiquement rien à voir avec le gain d’un
amplificateur. Le gain d’une antenne n’est pas à proprement parler
un gain mais plutôt une « perte que l’on ne fait pas ».

Le gain de l’antenne est donc le gain de puissance par rapport à


l’antenne isotrope. Il est exprimé en dBi (avec i comme isotrope).

Plus l’antenne est directive, plus l’angle d’ouverture est étroit et


plus le gain de l’antenne est important.
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D. GAIN D’UNE ANTENNE

Le gain d’une antenne est d’autant plus grand que l’angle


Chapitre 3: Notions Sur Les Antennes

d’ouverture est étroit.


La relation suivante permet d’estimer grossièrement le gain d’une
antenne à partir des deux angles d’ouvertures.
Cette relation n’est valable que pour des angles inférieurs à 90° et
pour des antennes ayant des lobes secondaires très inférieurs au
lobe principal :

avec :
θH : angle d’ouverture dans le plan horizontal en degrés.
θV : angle d’ouverture dans le plan vertical en degrés.
G : Gain de l’antenne en dBi
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D. GAIN D’UNE ANTENNE

La P.I.R.E, Puissance Isotrope Rayonnée Equivalente, est une


caractéristique importante d’un émetteur. Elle correspond à la
Chapitre 3: Notions Sur Les Antennes

puissance émise par l’émetteur, augmentée du gain d’antenne.

(Attention GE ici n’est pas en dBi )

On l’exprime souvent en dBW ou dBm :

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E. POLARISATION

Le signal émis par une antenne est polarisé : le champ électrique


est émis dans une certaine direction par rapport à l’horizontale,
dépendant de la géométrie de l’antenne.
Chapitre 3: Notions Sur Les Antennes

Si celui-ci est parallèle à la surface de la terre, la polarisation est


linéaire horizontale, s'il est perpendiculaire à la surface de la terre
la polarisation est linéaire verticale, s'il tourne, la polarisation est
circulaire.

Pour qu’une liaison fonctionne correctement, il faut que l'antenne


de réception soit polarisée de la même façon que l'antenne
d'émission.

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E. POLARISATION

Exemple : Liaison avec 2 antennes Yagi (antennes utilisées en


réception TV terrestre).
Chapitre 3: Notions Sur Les Antennes

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E. QUELQUES ANTENNES COURANTES

L’antenne filaire est la plus simple. Dipôles verticaux d’un émetteur FM.

Elle est constituée de 2 brins de fil


Chapitre 3: Notions Sur Les Antennes

électrique de longueur l/2.

Les caractéristiques de cette antenne vont dépendre de la fréquence. Cette


antenne est souvent utilisée avec l = λ/2. On l’appelle alors doublet demi-
onde. La polarisation de cette antenne est celle de son axe principal : Si
l’antenne est verticale, la polarisation est verticale.
EXO: donner la taille de cet émetteur FM pour les fréquences f0= 100 Mhz et f0=1 Ghz
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E. QUELQUES ANTENNES COURANTES
Variante : L’antenne quart-d’onde
Si on sépare un doublet demi-onde en 2 et qu’on place l’un des
brins au dessus d’un plan conducteur (plan de masse qui agit
Chapitre 3: Notions Sur Les Antennes

comme un « miroir »), on obtient une antenne aux caractéristiques


équivalentes mais de dimension moitié.

Le gain est de 3dBi, légèrement plus élevé que le doublet demi-


onde car elle ne rayonne que dans la moitié de l’espace.

C’est l’antenne la plus simple à réaliser mais il ne faut pas oublier le


plan de masse.
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E. QUELQUES ANTENNES COURANTES

L'antenne Yagi ou antenne Yagi-Uda (du nom de ses inventeurs,


Chapitre 3: Notions Sur Les Antennes

Hidetsugu Yagi et Shintaro Uda) est une antenne se caractérisant par


une forme qui se rapproche de celle d'un râteau : c’est l’antenne la
plus utilisée par les particuliers pour recevoir la télévision
(terrestre). Cette antenne a été brevetée en1926.

Monsieur Yagi et sa célèbre antenne

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E. QUELQUES ANTENNES COURANTES

Le principe est le suivant : on associe sur un même axe un doublet


et des brins non alimentés appelés (a tort) éléments parasites. Ces
éléments vont capter le signal émis par l’antenne alimentée et vont
Chapitre 3: Notions Sur Les Antennes

le re-émettre.

L’antenne alimentée est appelée « radiateur », les éléments


parasites situés à l’arrière sont appelés « réflecteurs », ceux situés
devant sont appelés « directeurs ».

Le champ émis par l’antenne est la somme de tous les champs émis
par tous les éléments. En jouant sur les positions et les longueur
des éléments, on modifie les phases et amplitudes de chacun des
champs électriques re-émis de sorte que le champs soit maximal
vers l’avant et minimum vers l’arrière. On obtient ainsi une antenne
directive.
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Chapitre 3: Notions Sur Les Antennes
E. QUELQUES ANTENNES COURANTES

Image extraite du Manuel Internet des radioamateurs

Analogie : On rappelle l’image de la lampe torche qui est constituée


d’une ampoule et d’un réflecteur (miroir) qui permet de concentrer
le faisceau lumineux.

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E. QUELQUES ANTENNES COURANTES

Une antenne parabolique, communément appelée parabole par le


Chapitre 3: Notions Sur Les Antennes

grand public, est une antenne disposant d'un réflecteur en forme


de parabole.
Les propriétés géométriques de la parabole permettent de
concentrer tous les rayons reçus en un point unique appelé foyer.

C’est en ce point que l’on placera une petite antenne (la source) qui
est alimentée en émission, et qui capte le signal en réception.

Analogie : Ici encore, on pensera à la lampe torche ou au phare de


voiture : le miroir derrière l’ampoule a la forme d’une parabole.

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Chapitre 3: Notions Sur Les Antennes
E. QUELQUES ANTENNES COURANTES

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E. QUELQUES ANTENNES COURANTES

Souvent, sur les antennes paraboliques, en particuliers sur celles


destinées à la réception satellite, la source est décentrée, le
réflecteur est alors une portion de parabole : on parle de « parabole
Chapitre 3: Notions Sur Les Antennes

offset ». La source ne masque pas les ondes reçues, contrairement à


la « vraie parabole », ce qui permet d’obtenir un meilleur gain. Autre
avantage, les paraboles offsets sont installées quasi verticalement
alors qu’elles pointent un satellite placé très haut dans le ciel, elles
permettent donc un gain élevé.

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Chapitre 3: Notions Sur Les Antennes
E. QUELQUES ANTENNES COURANTES

Figure: Antenne Patch


Figure: Antenne Guide D’onde

Figure: Antenne biquad

Figure: Antenne log-périodique


Figure: Antenne à assemblage d’hélice
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CONCLUSION
En tant qu’élément d’interfaçage entre le circuit électrique et
le milieu de propagation dans les communications hertziennes, les
antennes sont de plus en plus variés et répondent mieux en mieux
au besoin de l’homme. Parmi la panoplies des antennes existante,
Chapitre 3: Notions Sur Les Antennes

le dimensionnement et le choix d’une antenne pour un besoin


précis nécessite une connaissance claire du comportement de ces
dernières. Car les critères de choix de choix d’une antenne son
nombreux: Fréquence de travail

Directivité

Gain

Impédance

Puissance Institut Supérieur du Sahel


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