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Réglementation touristique
et hôtelière
TS :Production –Commercialisation
S3-S4
InTC
Institut de tourisme et de commerce
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Programme Annuelle ( semestre 1 et Semestre 2)
Réglementation touristique Mme LAHLALI
S1
I. L’hôtellerie
Nullité et résiliation
3) la police de l’hôtellerie
Definition
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II. L’agence de tourisme et de voyages
1) Activités de l’agence
Obligations de l’agence
Sanctions
V. Camping
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Conditions de création et d’exploitation des terrains de camping
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- Décret exécutif n°2000 /130 du 11-06-2000, fixant les normes et les conditions de
classement en catégorie des établissements hôteliers.( JO n°35 du 18-06-2000).,
modifié par le décret n°05-457 du 24-11-2005. ( JO n°77 du 30-11-2005).
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- Décret exécutif n° 2000-47 du 01-03-2000 fixant les règles régissant l’activité de
l’agence de tourisme et de voyages( JO n°10 du 05/03/2000.)
-Décret exécutif n° 04-247 du 05/09/2004 fixant les conditions et les modalités d’exploitation
touristique des plages ouvertes à la baignade ( JO n°56 du 05/09/2004).
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La réglementation touristique et hôtelière
Définition :
Avant de passer au différents textes réglementaires relatifs à ces activités il est important
d’expliquer deux éléments essentiels qui sont :
Ce sont les sources écrites du droit. L’on dit encore la loi au sens large.
Tous les textes n’ont pas la même force ni la même valeur. Certains ont une
position de primauté, d’autre de subordonnés.
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l’on justifie également cette place par le fait que traités, accords et conventions
internationaux inconstitutionnels ne peuvent être ratifiés (approuvés).
2) les traités :
En se liant par les traités qui ont institués, la communauté européenne et notamment le
traité de Rome du 25 mars 1957 dont est issu l’U.E. L’Algérie s’est soumise à un droit
communautaire supranational susceptible de modifier progressivement son ordre juridique
interne. De telles modifications résultent des différents traités mais également des actes
émanant des institutions communautaires (droit dérivé).
En effet, le droit communautaire comporte l’harmonisation et le rapprochement des droits
des états membres.
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A ce titre les états membres sont obligés de modifier leur législations internes, afin de les
rendre conformes aux directives européennes, qui servent ainsi de modèle commun, le
droit communautaire modifie directement le droit algérien et le complète.
a) Le domaine de la loi :
La loi au sens strict est un texte voté par le Parlement. Elle peut être définie comme une
règle générale et abstraite destinée à régir non pas des cas particuliers mais une série de cas
semblables susceptibles de se présenter. C’est une règle permanente qui s’applique du jour de
son entrée en vigueur jusqu’à son abrogation (annulation). la loi fixe notamment les garanties
fondamentales accordées aux citoyens dans l’exercice des libertés publiques, la nationalité, les
successions, les régimes matrimoniaux (légal, séparation des bien), la détermination des
crimes et délits et l’assiette, le taux et les modalités de recouvrement de l’impôt(selon la
constitution).
b) Le vote de la loi :
L’initiative des lois appartient au Premier Ministre et on parle dans ce cas de projet de loi
mais également aux députés et sénateurs et l’on parle dans ce cas de proposition de loi.
Chaque texte est déposé indifféremment au bureau du Sénat ou de l’A.N. où il est examiné
par une commission spéciale sur la base d’un rapport établit par l’un de ses membres. Si le
gouvernement qui est le maître de l’ordre du jour le décide, il va mettre le texte en discussion.
Après débat général, le texte est examiné dans sa rédaction initiale, le gouvernement et les
parlementaires peuvent à ce stade présenter des modifications au texte en discussion : ce sont
les amendements.
Ensuite, le texte est voté article par article sauf si le gouvernement impose tout ou partie
du texte en discussion, c’est-à-dire le vote bloqué qui écarte les amendements. Par ailleurs, le
gouvernement peut engager sa responsabilité devant l’A.N. sur le vote d’un texte. Dans ce
cas, le texte est considéré comme adopté sauf si une motion de censure est déposée par 1/10ème
des députés dans les 24h qui suivent et qu’elle est votée à la majorité des membres composant
l’A.N.
La loi est définitivement adoptée lorsqu’elle est votée dans les mêmes termes devant le
Sénat et l’A.N. Sinon s’établit une navette entre les 2 assemblées. Après 2 lectures
(délibérations) ou une si le gouvernement déclare l’urgence ce dernier peut provoqué la
réunion d’une commission mixte paritaire chargée de proposer un texte commun. Cette
commission est composée de 7 députés et 7 sénateurs. Si elle réussit à élaborer un texte
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commun, le gouvernement peut décider de le soumettre au vote des 2 assemblées. Si elle n’a
pas pu aboutir à un accord, la navette reprend pour une lecture complète à l’issue de laquelle
le gouvernement peut demander à l’A.N. de statuer définitivement.
c) L’application de la loi :
Une fois adoptée pour entrer en vigueur, la loi doit être promulguée et publiée.
1-La promulgation :
2-La publication :
C’est l’opération qui porte la loi à la connaissance des citoyens. Elle se fait par
l’insertion au journal officiel des lois et décrets (J.O.). Elle est obligatoire partout en France 1
jour franc après sa publication au J.O. Le principe connaît cependant quelques exceptions :
l’entrée en vigueur d’une loi peut être avancée et on procèdera par affichage mais il est
beaucoup plus fréquent qu’elle soit retardée ; c’est le cas lorsque le législateur a
expressément fixé une date ou bien lorsqu’il a prévu d’attendre la publication des décrets
d’application.
A partir du moment où la loi a été régulièrement publiée, elle devient obligatoire pour
tous (« Nul n’est sensé ignoré la loi »), elle pourra être exécutée si nécessaire grâce à divers
procédés de contraintes (ex : peine d’amende ou d’emprisonnement en cas d’infraction à la loi
pénale). Toute loi a donc semble-t-il un caractère impératif mais ce principe va comporter
quelques exceptions.
-Quelques lois sont susceptibles de dispenses consenties en faveur d’un individu soit par le
Président de la République (ex : mariage entre proches parents) soit par un magistrat : le
Procureur de la République qui peut accorder une dispense d’âge pour le mariage (âge mini.
18ans).
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-Des conventions privées c’est-à-dire des contrats peuvent déroger à certain nombre de lois
civiles. Le code civil indique clairement que toutes les lois n’ont pas la même force
obligatoire. Il convient donc de distinguer les lois impératives et supplétives.
Les lois supplétives par contre peuvent être écartées par les conventions des parties.
On pourrait douter de l’utilité de ce genre de lois mais en réalité cette utilité est capitale car à
défaut de conventions, le législateur supplée au silence des contractants d’où leur appellation
de lois supplétives.
4-L’abrogation :
C’est l’abolition de la loi. Seule une loi peut en abroger une autre. L’abrogation est
expresse lorsqu’elle est prévue dans un texte formel qui abroge la loi ancienne. Elle peut être
totale ou partielle. L’abrogation est tacite lorsqu’elle ne résulte pas d’un texte formel mais de
l’incompatibilité qu’il y a entre la nouvelle loi et l’ancienne. Leur application simultanée étant
irréalisable, on choisira la plus récente. Par contre, la désuétude ou l’établissement d’un usage
contraire n’entraîne pas l’abrogation de la loi.
Lorsqu’une loi en vigueur est abrogée par une loi nouvelle, il faut déterminer le
domaine d’application dans le temps des 2 lois successives. La réponse nous est donnée dans
l’art 2 du code civil, « la loi ne dispose que pour l’avenir, elle n’a pas d’effet rétroactif ».
« Elle n’a pas d’effet rétroactif » signifie qu’elle ne s’applique pas aux situations juridiques
déjà réglées sous la loi ancienne. « la loi ne dispose que pour l’avenir » signifie qu’à partir du
moment où la nouvelle loi entre en vigueur, elle ne régit que les situations juridiques en cours
ou bien celles qui naîtront postérieurement.
Ce n’est pas une règle constitutionnelle, le législateur peut donc faire des lois
expressément rétroactives. Les lois pénales plus douces s’appliquent aux situations déjà
réglées par la loi ancienne en supprimant par exemple un infraction ou en diminuant une
peine.
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compte de l’entrée en vigueur de la loi nouvelle. Toutefois, une loi impérative et
expressément rétroactive s’appliquera aux contrats en cours à compter de son entrée en
vigueur.
(constitution de 1996)
I. INITIATIVE
Article 119 et 120 Gouvernement Assemblée populaire nationale
« projet de (APN) « Proposition de loi »
loi »
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III. VOTE
Adoption Rejet
Promulgation : le Président de la République signe le décret de promulgation, ce qui donne à la loi force
exécutoire
Publication : Au journal officiel ,ce qui rend la loi obligatoire pour tous .
Application : Elle nécessite souvent des précisions supplémentaires par décrets et arrêtés.
4)Les règlements :
A côté du pouvoir législatif qui est exercé dans notre tradition constitutionnelle par le
Parlement, les autorités réglementaires qui appartiennent au pouvoir exécutif ont le droit
d’élaborer et de publier des textes obligatoires. La Constitution attribue ce pouvoir
réglementaire au Président de la République et au Premier Ministre qui l’exercent par voie de
décrets. Par ailleurs, les ministres dans le cadre de leurs attributions, les présidents de conseil
régional et général, le préfet au sein du département et le maire dans la commune vont prendre
des règlements appelés les arrêtés.
Comme pour les lois, l’abrogation d’un règlement peut être expresse ou tacite. Enfin, du
fait de leur place dans la hiérarchie des textes, les règlements doivent être conformes aux lois,
aux traités et à la Constitution.
Les ordonnances :
1-Définition :
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Ce sont les ordonnances de l’art.38 de la Constitution. Ce moyen est utilisé par le
gouvernement qui veut obtenir des mesures rapides sans discussion au Parlement.
2-Procédure :
- Le pouvoir législatif
- Le pouvoir exécutif
- Le pouvoir judiciaire
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Le parlement est composé de deux chambres :
Le Pouvoir Exécutif :
- Crée des règlements qui les rendent applicable et que l’on appelle « les
textes d’application » règlements d’application des lois ( par décrets exécutifs,
présidentiels, arrêtés ministériels , arrêtés des Walis des présidents d’APC.)
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Le Pouvoir Judiciaire :
« Toute société dans laquelle la séparation des pouvoirs n’est pas déterminée, n’a point
de constitution ».
L’hôtellerie :
Elle est régit par une 1 loi, 8 décrets,2 arrêtés.
Le contrat d’hôtellerie :
on va étudier les points suivants d’après la loi n°99-01 fixant les règles relatives à l’hôtellerie
ainsi que les textes réglementaires ( voir arrêtés du 26 février 2001).
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- Droits et obligations de l’hôtelier
- Nullité et résiliation
« Tout contrat par lequel l'hôtelier, agissant dans le cadre de son activité, s'engage à titre
onéreux, à loger temporairement le client, sans que ce dernier ne puisse élire domicile, à
garder ses biens déposés dans l'établissement hôtelier et à lui fournir, éventuellement, les
prestations accessoires, en contrepartie de l'acceptation par le client des prescriptions du
règlement intérieur et du paiement d'un prix fixé en fonction de la qualité de la prestation »
- Le client peut conclure lui-même le contrat d'hôtellerie ou mandater une tierce personne,
physique ou morale.
- Le contrat d'hôtellerie est réputé conclu lorsque l'une des parties accepte, de façon
expresse, l'offre faite par l'autre partie. Aucune forme n'est prescrite pour un tel contrat.
- Le contrat conclu pour une durée déterminée, prend fin au terme convenu. Dans ce cas, le
client est tenu de libérer les lieux à la date fixée, sauf accord contraire convenu entre les deux
parties.
- Le contrat conclu pour une durée approximative est réputé conclu pour une durée
déterminée. Le terme de ce contrat est fixé par référence à la date la plus avancée de la durée
déterminée. Au sens du présent article, la location faite à la semaine représente une durée de
sept (7) jours et la location faite au mois représente une durée de vingt huit (28) jours.
- Le contrat d'hôtellerie conclu pour une durée indéterminée est réputé conclu sur une base
quotidienne.
- Assurer au client une jouissance paisible dans tous les lieux de l'établissement
hôtelier.
- comportement courtois envers sa clientèle, et de le tenir informé (obligation
d’information) du règlement intérieur de l'établissement hôtelier.
- honorer l'ensemble de ses engagements, et sa responsabilité est également engagée
même en cas de négligence.
- garantir la sécurité du client, de ses effets personnels ainsi que des objets qu'il a
déposés dans l'établissement hôtelier et ses dépendances. L'hôtelier est responsable de
toute détérioration, destruction, ou vol survenu dans l'établissement hôtelier sauf en
cas:
1) de faute du client ou des personnes qui l'accompagnent, qu'ils soient à son service ou
visiteurs ;
2) d'un évènement imprévisible ou d'un cas de force majeure qui ne peuvent lui être imputés ;
- il est responsable du préjudice résultant des blessures subies par le client ou de sa mort
causées par un évènement survenu dans l'établissement au sein duquel il est hébergé, ses
dépendances ou tout autre endroit placé sous sa responsabilité.
- L'hôtelier est tenu d'accepter en dépôt les effets du client tels que papiers importants,
objets de valeur, valeurs, espèces monnayées dans les coffres de l'établissement hôtelier
contre remise d'un reçu mentionnant l'identité du déposant, la nature et éventuellement la
valeur de l'objet déposé ainsi que l'heure et la date du dépôt.
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- L'hôtelier est tenu de recevoir dans son établissement tout client, sans distinction de race, de
sexe ou de religion.
- Aucune somme n'est due par le client si l'hôtelier a été informé de l'annulation des
réservations au plus tard;
- à midi du jour où doivent être occupés les lieux pour un séjour ne dépassant pas
deux (2) jours.
- un jour avant la date à laquelle les lieux doivent être occupés pour un séjour allant
de trois (3) à sept (7) jours;
- trois (3) jours avant la date à laquelle il est prévu que les lieux soient occupés
lorsque la durée du séjour est supérieure à sept (7) jours.
- deux (2) jours avant la date d'occupation des lieux pour un séjour ne dépassant pas
deux (2) jours ;
- trois (3) jours avant la date d'occupation des lieux pour un séjour allant de trois (3)
à sept (7) jours ;
- sept (7) jours avant la date d'occupation des lieux pour une durée de séjour
supérieure à sept (7) jours. *
- Aucune somme se sera due par le client pour la période restante, lorsqu'il quitte les lieux
avant le terme du contrat, Si l'hôtelier a été informé des intentions du client au plus tard :
- à midi le jour du départ pour un contrat où il ne reste pas plus de deux (2)jours à
courir;
- un (1) jour avant la date de départ pour un contrat où il ne reste pas plus de sept (7)
jours à courir;
- trois (3) jours avant la date de départ pour un contrat qui a encore plus de sept (7)
jours à courir.
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o Informer l’hôtelier de toute détérioration, de destruction ou vol de ses objets
dont il est propriétaire
o Le client est tenu de respecter le règlement intérieur de l'établissement
hôtelier.
o Le client est tenu de s'informer des prix, des modalités de paiement, et de tout
autre renseignement en relation avec les prestations qu'il serait amené à
solliciter de l'établissement hôtelier.
o Respecter la durée du séjour fixée lors de la réservation
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( art 41à 45)
La nullité :
La résiliation :
Lorsque l'une des parties ne respecte pas les termes du contrat. l'autre partie
est fondée à résilier le contrat conclu. en informant au préalable l'autre
partie.
Lorsqu'à la suite de circonstances imprévisibles ou insurmontables, l'hôtelier
se trouve dans l'incapacité de fournir au client l'habitation convenue,
L'hôtelier est fondé à résilier le contrat dans les cas suivants:
-Le client est fondé à résilier le contrat d'hôtellerie dans les cas suivants:
comportement indécent de l'hôtelier à son égard ou touchant à son honneur et à sa
dignité ou dérogeant aux usages de la profession;
lorsque l'établissement hôtelier n'assure pas la jouissance paisible des lieux ;
lorsque l'hôtelier s'était engagé pour des prestations de services qu'il n'est pas en
mesure de fournir;
lorsque l'hôtelier fournit des services de qualité inférieure à ceux correspondant à la
catégorie de l'établissement hôtelier.
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règles de construction des établissements hôteliers
( Art.46 à 51)
Après cela on peut commencer les travaux de construction mais au cours de ces travaux des
agents habilités de l’administration du tourisme vont les contrôler et vérifier leur conformité
aux plans approuvés et aux règles de l’urbanisme et de construction .
En cas de non- conformité le maitre de l’ouvrage doit arrêter les travaux et doit se conformer
à elles dans un délai qui ne dépasse pas 3 mois .et si après ce délai il n’y ya pas conformité :
- il lui sera dressé un procès verbal et poursuivi judiciairement afin d’arrêter les
travaux jusqu'à la réalisation des modifications nécessaires.
- Le ministre du tourisme peut en cas d’urgence sur décision arrêter immédiatement les
travaux et saisir la juridiction compétente dans un délai de 48 heures .
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Composition ( art 3) :
cette commission peut faire appel à toute personne compétente ( par ses
connaissances techniques) susceptible d’éclairer ses délibération .
Réunion : ( art 5)
Cette commission se réunit tous les 2 mois de l’année et plus si nécessaire sur
convocation de son président.
Secrétariat : ( art 6)
Décisions :
Elles sont prises à la majorité simple des membres présents dans un délai de 2 mois à
compter de la date de réception du dossier.
Règlement intérieur :
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Règles d'exploitation des établissements hôteliers
( Art 52 à 68)
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- Ne pas employer à quelque titre que ce soit, toute personne de mauvaises mœurs ou
ayant été condamnée à une peine d'emprisonnement sauf dans le cas où cette dernière
a été réhabilitée.
- faire subir à leur personnel au moins deux (2) fois par an, une visite médicale.
- installer une enseigne extérieure lumineuse indiquant la nature de l'activité de
l'établissement, et un panneau afférant à leur catégorie déterminé par la
réglementation.
- La façade extérieure des établissements hôteliers doit être obligatoirement éclairée de
nuit,
- affecter des stands ou des vitrines dans les lieux accessibles au public destinés à
l'exposition des échantillons des différents produits de l'artisanat, des cartes et des
photographies des sites touristiques existant à travers le territoire national
- mettre, à la disposition du client, un registre de réclamations, visible, coté et paraphé
par l'administration chargée du tourisme.
- Tout gérant d'un établissement hôtelier est tenu d'aviser l'administration chargée du
tourisme par lettre recommandée au plus tard un mois à l'avance de la fermeture
éventuelle de son établissement, du motif et de la durée de celle-ci.
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DE LA POLICE DE L'HOTELLERIE
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Toute infraction aux dispositions de la présente loi donne lieu aux sanctions
administratives ci-après :
- l'avertissement;
- le déclassement ;
Les sanctions sont prononcées et notifiées aux établissements hôteliers par l'autorité
chargée du tourisme ayant délivré l'autorisation
- en cas de prononciation
d'une décision de justice
pour le motif
d'inexécution totale de
ses engagements
contractuels envers ses
clients ou ses
partenaires.
Dispositions pénales
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- L'exercice illégal de l'activité hôtelière est puni :Amende de cinquante mille dinars
(50.000 DA) à deux cent mille dinars (200.000 DA) et d'un emprisonnement d'un (1) à six
(6) mois ou de l'une de ces deux peines seulement. En cas de récidive, la sanction est portée
au double.
- Quiconque aura affiché dans son établissement une catégorie autre que celle à
laquelle il a été classé, tel, est passible d'une amende de cinquante mille dinars (50.000 DA).
En cas de récidive, l'amende est portée au double, le contrevenant est également passible d'un
emprisonnement d'un (1) à six (6) mois.
- Le défaut d'affichage du prix des prestations par l'établissement hôtelier, est puni d'une
amende de dix mille dinars (10.000 DA) # quarante mille dinars (40.000 DA). En cas de
récidive et sans préjudice des sanctions administratives, l'amende est portée au double.
- Sans préjudice des sanctions administratives, tout établissement hôtelier qui ne contracte
pas une assurance couvrant les risques liés à l'exploitation, est puni des sanctions prévues
par la législation des assurances en vigueur.
- Quiconque aura entravé les agents légalement habilités dans l'exercice de leurs
fonctions est puni, conformément aux dispositions du code pénal.
- Tout refus de lit ou de chambre vide à un client, dûment constaté par les agents habilités
à cet effet, expose le gérant de l'établissement hôtelier à une amende de dix mille dinars
(10.000 DA) à cinquante mille dinars (50.000 DA).
- Toute infraction d’absence de registre de commerce , est puni d'une amende de dix mille
dinars (10.000 DA) à cinquante mille dinars (50.000 DA). En cas de récidive, l'amende est
portée au double.
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- celui qui ne transmet pas mensuellement la note statique est passible d'une amende de
dix mille dinars (10.000 DA) à cinquante mille dinars (50.000 DA). En cas de récidive,
l'amende est portée au double.
- l’absence de factures des prestations est passible d'une amende de cinq mille dinars
(5.000 DA) à dix mille dinars (10.000 DA).
- non respect des règles d’hygiènes, de salubrité publique , de sécurité , protection contre
l’incendie est punies d'une amende de cinq mille dinars (5.000 DA) à dix mille dinars
(10.000 DA). En cas de récidive, l'amende est portée au double, le contrevenant est passible,
en outre, de l'emprisonnement d'un (1) à trois (3) mois ou de l'une de ces deux peines
seulement.
- L'hôtelier qui n’a pas d’enseigne lumineuse et n’indique pas la nature de l’activité et
l’absence de panneau de catégorie est puni d'une amende de cinq mille dinars (5.000 DA) à
dix mille dinars (10.000 DA).
- L'occupation abusive, par le client, des lieux au delà de la période telle que prévue dans
le contrat d'hôtellerie, est punie d'une amende de vingt mille dinars (20.000 DA) à cinquante
mille dinars (50.000 DA) et d'une peine d'emprisonnement d'un (1) à six (6) mois ou de l'une
de ces deux peines seulement.
L’activité hôtelière
Définition :
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sont liées. cette infrastructure se compose d’établissements
d’hébergement, définis par les articles ci- dessous, qui sont loués à une
clientèle effectuant un séjour d’une semaine à un (1) mois mais qui n’y
élit pas domicile ».
- L’hôtel
- Le motel ou relai
- Le village de vacances
- L’auberge
- La pension
- Le chalet
- Le meublé de tourisme
- Le terrain de camping
- Le gite d’étape.
L’activité touristique
Définition : ( art.3)
- Les restaurants
- Les libres services
- Les snack-bars
- Les bars
- Les cafés
- Les salons de thé ou glaciers
- La restauration rapide
- Le night club
- Le dancing, le cabaret.
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( art.25 à 32)
Le propriétaire ou le gérant de l’un de ces établissements doit :
( art.33 à 41)
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Elle se compose du :
Contrôle et sanctions
Contrôle :
Sanctions :
Si le contrevenant ne donne aucune suite, il sera sanctionné par le wali
jusqu’à la réalisation de l’objet de la mise en demeure.
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- Le déclassement de l’établissement
- La fermeture définitive prononcée par le juge compétant après saisine
par le wali.
Activité hôtelière :
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Les établissements hôteliers : (Art 3) sont :
1) Les hôtels
2) Les motels ou relais
3) Les villages de vacances
4) Les résidences touristiques
5) Les auberges
6) Les pensions
7) Les chalets
8) Le meublé du tourisme
9) Les terrains de camping
10) le gîte d’étape
2) Le motel ou relais :
Caractéristiques :
- 10 chambres au minimum
- Offre à sa clientèle 3 repas principaux de la journée
- Disposer d’une aire de stationnement ou d’un garage privé
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- Station d’essence ou être situé prés d’une station.
Classement : 2 catégories
3) Le village de vacances :
Caractéristiques :
Classement : 3 catégories
4) La résidence touristique :
Caractéristiques :
Classement : en 3 catégories
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5) L’auberge :
Classement : en 2 catégories.
6) La pension :
- Comporte 5 à 15 chambres
- Offre au moins le petit déjeuner
- Elle peut offrir les repas ou permettre à sa clientèle d’en préparer
- Elle est classé en 1 catégorie.
7) Le chalet :
Classement : 2 catégories
8) Le meublé du tourisme :
Classement : 1 catégorie
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9) Le terrain de camping :
Classement :3 catégories
( art 14 à 28)
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En ce qui concerne :
Il faut mentionner :
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Si la demande émane de personnes de nationalité étrangère :
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La décision de refus :
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Tout engagement survenant ultérieurement dans les éléments de la demande
d’autorisation, doit sous peine de sanction, être porté à la connaissance des
autorités prévues , qui peuvent elles mêmes prendre un arrêté modificatif.
S’il ne rentre pas en activité dans ce délai, l’autorité lui ayant délivré
l’autorisation est tenue de le mettre en demeure de commencer
l’exploitation de l’EH dans un délai de 6 mois. S’il persiste, l’autorité
prononce le retrait de l’autorisation.
( art 29 à 36)
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- Disposer d’un registre de réclamations ( visible, coté, paraphé) et
contrôlé mensuellement par les services de la direction de wilaya chargée
du tourisme
- Le dépôt des effets et des objets de valeur des clients dans les coffres des
EH contre un reçu
- Facturation de chaque prestations fournies.
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Normes et conditions de classement en catégorie des
EH
Selon le cas :
- Au ministre du tourisme
- Ou au wali territorialement compétent
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La commission nationale de classement en catégorie des EH
Composition :
( président)
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- Le représentant de la fédération nationale de l’hôtellerie et de la
restauration
Secrétariat de la commission :
- Elle est assurée par les « services de la direction des activités hôtelières
au ministère du tourisme.
- Elle peut faire appel, si c’est utile, à titre consultatif, à toute personne
qui, par ses connaissances techniques ou son expérience, est en mesure de
l’éclairer dans ses délibérations
- Après avis de cette commission, le ministre du tourisme prononce, par
arrêté , le classement en catégories des EH suivants :
Composition :
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Il est assuré par les services de la direction du tourisme de wilaya
ou de l’inspection du tourisme de wilaya .
- Donner son avis sur ( la conformité des demandes de classement des E.H
aux normes correspondantes
- Le reclassement dans une catégorie supérieure ou le déclassement dans
une catégorie dans une catégorie inférieure des E.H
- Donner son avis dans un délai de 45 jours à compter de leur saisine sur
la base : ( du dossier technique de l’E.H préparé par leur secrétariats
respectifs, du rapport d’inspection effectuée par les services compétents
du ministère chargé du tourisme, des documents justificatifs de( l’art 3)du
présent décret .
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tous documents attestant de la qualification ou de l’expérience
professionnelles, un certificat de nationalité, une copie du permis de
travail pour le gérant de nationalité étrangère délivré par les autorités
compétentes ).
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Une partie est délivrée au propriétaire de l’établissement hôtelier elle
contient : ( les visas, le numéro de l’agrément, le nom de l’établissement
hôtelier, son siège social et sa catégorie de classement, les nom et
prénoms du propriétaire de l’établissement et ceux du gérant).
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Définition :
Définition :
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Les caractéristiques et les indications portées sur les
panneaux de classement des établissements hôteliers
Dimensions : 20 x 30 cm ;
Support : en céramique ;
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- En haut :le nombre d’étoiles attribué à l’établissement hôtelier pour
indiquer sa catégorie, et le millésime de l’année de classement ;
- En bas : la dénomination du type de l’établissement hôtelier, en langue
arabe et anglaise.
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L’agence de tourisme et de voyages est régis par une 1 loi, 3 décrets
exécutifs et 1 arrêté
( Loi n°99-06 du 4 avril 1999 fixant les règles régissant l’activité de l’agence de
tourisme et de voyages).
( Décret exécutif n°2000-48 du 1er mars 2000 fixant les conditions et les modalités de
création et d’exploitation des agences de tourisme et de voyages).
Agent : « toute personne physique habilitée et agréée, pour gérer une agence de
tourisme et de voyages, qu’elle soit propriétaire, associée ou employée pour le compte
d’un tiers ».
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- La vente de billet de spectacles et des manifestations culturelles, sportives ou autre ;
- L’accueil et l’assistance des touristes durant leur séjours ;
- L’accomplissement pour le compte des clients, des formalités d’assurance pour toute
forme de risques qui découlent de leur activité touristique ;
- La représentation d’autres agences locales ou étrangères en vue de fournir en leur
nom et place les différents services ;
- La location de voitures avec ou sans chauffeur ainsi que le transport de bagages, la
location de caravanes et autres matériels de camping.
( art 6 à 13)
- Obtenir une licence d’exploitation délivrée par le ministre chargé du tourisme après
avis de la commission nationale d’agrément des agences de tourisme et de voyages
- La licence d’exploitation est délivrée aux personnes qui satisfont aux conditions
suivantes :
55
ou désigner toute autre personne de son choix « agent » ( le nom de cet agent
doit figurer sur la licence) s’il n’a pas cette aptitude ;
56
Pour les personnes physiques :
57
Réponse :
La décision de refus doit être motivée et notifiée par le ministre du tourisme au demandeur
par lettre recommandée avec accusé de réception
En cas de refus de la demande de licence, le demandeur peut introduire un « recours écrit »
auprès du ministre du tourisme, en vue :
58
représentants légaux ainsi que ceux de la personne détenant l’aptitude
professionnelle, le cas échéant).
Remarque :
- Le titulaire de la licence est tenu d’entrer en activité dans le délai maximal de 6 mois
à compter de la date de sa délivrance. Lorsqu’il n’entre pas en activité dans le délai,
l’administration du tourisme est tenue de le mettre en demeure de commencer
l’exploitation de l’agence dans un délai de 6 mois. Lorsqu’au terme de ce délai celui-
ci n’a pas obtempéré , le ministre du tourisme prononce par arrêté, le retrait de la
licence dans les mêmes formes que son obtention.
(Décret exécutif n°2000-49 du 1er mars 2000 fixant les conditions et les modalités de
création des succursales d’agences de tourisme et de voyages)
(Art 2 à 5)
- Seules les agences de tourisme et de voyages dument agréées peuvent ouvrir une ou
plusieurs succursales sur le territoire national.
- L’ouverture d’une ou plusieurs succursales doit faire objet d’une autorisation
préalable délivrée par le ministre chargé du tourisme, après avis de la commission
nationale d’agrément des agences de tourisme et de voyages.
- La demande d’ouverture d’une succursale doit être adressée par le titulaire de la
licence d’agence de tourisme et de voyages, en 3 exemplaires au ministre chargé du
tourisme.
- A cette demande doivent être annexés :
59
extrait du casier judiciaire n° 3 de moins de 3 mois de la personne chargé de diriger
la succursale ).
( loi 99-06
( art 14 à 48)
Definition :
- Les prestations servies avec contrepartie par l’agence font objet d’un contrat.
- Le contrat de tourisme et de voyages doit être constaté par la délivrance d’un titre
établi par l’agence, précisant les droits et obligations respectifs des parties et qui est
accepté par le client.
- La perte du titre n’affecte ni l’existence ni la validité du contrat de tourisme et de
voyages.
- Le prix convenu entre les parties n’est révisable que lorsque cette clause est prévue au
contrat.
60
1) Prendre l’ensemble des mesures et précautions susceptibles de sécuriser le
client et ses biens, qu’elle accepte de prendre en charge.
2) Souscrire une assurance couvrant sa responsabilité civile et professionnelle ;
3) Présenter l’attestation d’assurance à toute inspection des agents habilités ;
4) Se soumettre au contrôle des agents habilités à leur disposition les documents
liés à son activité ;
5) Elle Est responsable de tout préjudice subi par le client en raison de
l’inexécution totale ou partielle de ses obligations, ainsi que tout autre
préjudice occasionné par tout prestataire de services auquel l’agence a
recours lors de l’exécution des prestations, objet du contrat ;
6) Les agences étrangères non agréées en Algérie ne peuvent exercer une
quelconque activité commerciale à caractère touristique sur le territoire
national, que par l’intermédiaire d’une agence de tourisme et de voyages
algérienne agréée ;
7) Elle doit disposer d’une dénomination commerciale propre, différente de celle
des autres agences ;
8) Elle s’engage à présenter périodiquement, au ministère du tourisme, les
informations et statistiques relatives à son activité.
9) Elle est tenue de porter le numéro de sa licence sur tous contrats
commerciaux, factures, avis, publications et tous documents d’information et
de promotion ;
10) Elle est tenue d’employer des guides touristiques agrées par le ministère du
tourisme à fin d’accompagner les touristes lors de leurs visites aux musées ,
monuments et sites historiques et de leur prodiguer les explications
nécessaires.
Le procès-verbal :
Dans lequel l’agent verbalisateur, légalement habilité, relate avec précision tous les
faits dont il a constaté l’existence et toutes les déclarations qu’il a reçues.
61
Les sanctions
( art 30 à 48)
Toute infraction aux dispositions de la présente loi donne lieu à des sanctions
administratives ou des sanctions pénales.
- L’avertissement ;
- Le retrait provisoire de la licence ;
- Le retrait définitif de la licence
- Lorsque l’agent n’a pas obtempéré aux conditions fixées lors du retrait provisoire de
la licence, et ce , après une mise en demeure ;
- En cas de récidive aux infractions prévues pour le retrait provisoire après une mise en
demeure ;
- En cas de défaut de se conformer aux dispositions de l’article 9 ;
- En cas de faute ou de manquement professionnel graves à ses obligations
professionnelles ;
- Lorsque l’agence à été mise en faillite ;
- En cas de fraude fiscale et douanière ou d’infraction à la réglementation des changes
dument constatée par l’administration habilitée ;
- En cas de prononciation d’une décision de justice pour le motif d’inexécution totale de
ses engagements contractuels envers ses clients ou ses partenaires ;
- Lorsque le propriétaire de l’agence ou l’agent se rend coupable d’altérations,
destructions, spoliations, vols ou contrebande du patrimoine national et historique ou
d’atteinte aux espaces et espèces naturels, ou lorsqu’ils prêtent assistance à l’un de
ses préposés pour l’exécution de ces actes ;
- En cas de condamnations pénale infamante du propriétaire de l’agence.
Toute infraction aux dispositions de la présente loi donne lieu à des sanctions
prononcées par la juridiction compétente. ( voir art 34 à 45 de la présente loi)
63
( Décret exécutif n°2000-47 du 1er mars 2000 fixant l’organisation et le
fonctionnement de la commission nationale d’agrément des agences de tourisme et
de voyages)
Missions de la commission :
Composition de la commission :
Le secrétariat de la commission :
Ils sont désignés par arrêté du ministre du tourisme, sur proposition des autorités dont
ils relèvent pour une période de 3 ans renouvelable.
64
Cette commission élabore son règlement intérieur et le soumet au ministre du
tourisme, pour approbation.
Réunion de la commission :
Elle se réunit sur convocation de son président en session ordinaire au moins 4 fois
par an. Elle peut se réunir autant de fois que nécessaire en session extraordinaire à la
demande de son président. Le président de la commission fixe l’ordre du jour des
réunions ;les convocations individuelles, accompagnées de l’ordre du jour, sont
adressées aux membres de la commission 15 jours avant la date de la réunion. Ce
délai peut être réduit pour les sessions extraordinaires sans être inferieur à 8 jours.
La commission ne peut valablement délibérer que si les deux tiers au moins de ses
membres sont présents.
Les décisions sont prises à la majorité simple des voix des membres présents. En cas
de partage égal des voix celle du président est prépondérante.
Avis de la commission :
- Un avis favorable ;
- Un avis défavorable motivé
Les délibérations de la commission sont consignées sur des procès- verbaux inscrits
sur un registre spécial coté et paraphé.
Les procès- verbaux des délibérations, signés par les membres de la commission
nationale, sont transmis, dans les 15 jours, au ministre du tourisme.
65
Le guide de tourisme
( décret exécutif n°06-224 du 21 juin 2006 fixant les conditions et les modalités
d’exercice de l’activité de guide de tourisme)
Definition :
« est guide de tourisme toute personne physique qui accompagne des touristes
nationaux ou étrangers, à titre permanent ou saisonnier, contre rémunération, à
l’occasion de circuits touristiques, voyages organisés ou excursions dans les
66
véhicules de transport en commun, sur la voie publique, dans les musées, les
monuments historiques, les sites historiques et parcs culturels ».
la qualification professionnelle :
67
Modalités d’exercice de l’activité de guide de tourisme :
A ce titre, toute personne désirant obtenir un agrément est tenue de transmettre une
demande au ministère chargé du tourisme ( administration centrale ou direction du
tourisme de wilayas) accompagnée des documents suivants :
- Ils doivent répondre au postulant dans un délai de (03) mois à compter de la date de
réception de la demande d’agrément.
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Le refus doit être :
Recours :
- personnel et révocable
Durée de l’agrément :
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La commission d’agrément des guides de tourisme
Composition : ( art.17)
La commission peut se faire assister par toute personne qui, en raison de ses
compétences, peut l’éclairer dans ses délibérations.
Secrétariat :
- Assuré par les services de la direction chargée des activités touristiques au ministère
du tourisme.
70
- Etudier et donner son avis sur tout dossier de retrait d’agrément de guide de tourisme
soumis par le ministre chargé du tourisme.
- Examiner toute question liée à l’activité de guide de tourisme, qui lui est soumise par
le ministre du tourisme.
Réunion :
- Les convocations, accompagnées de l’ordre du jour des réunions sont adressés à ses
membres au moins 15 jours avant la date de réunion. Ce délai est réduit pour les
sessions extraordinaires sans être inferieur à 08 jours.
Délibérations :
Valable avec la présence d’au moins les 2/3( deux tiers) de ses membres.
Les délibérations sont consignées sur des procès-verbaux inscrits sur un registre
spécial et signés par ses membres et transmis au ministre du tourisme dans un délai de
8 jours.
Décisions :
- Un avis favorable
- Ou un avis défavorable motivé.
71
72
Droits et obligations du guide de tourisme ( règles) :
- S’acquitter de ses obligations envers ses clients selon les prescriptions du présent
décret et selon les usages de la profession.
- Fournir la meilleure qualité de service.
- Respecter les lois et règlements de l’activité.
- Inscrire l’ensemble des opérations qu’il exécute, sur un registre côté et paraphé par
les services compétents du ministère du tourisme ( ce registre doit être conservé pour
une période d’au moins( 5 )ans, et présenté à tout agent habilité à effectuer des
contrôles).
- Dans l’exercice de son activité, le guide doit porter en permanence sa carte.
- Il doit être muni d’un registre de réclamations mis à la disposition des touristes, côté
et paraphé par les services compétents du ministère du tourisme.
- Représenter les agences de tourisme et de voyages et les opérateurs dans le tourisme,
qui font appel à ses services, auprès des touristes et voyageurs dans
l’accomplissement des formalités de voyages et d’accès aux services intéressant leurs
déplacements et leurs séjours.
- Fournir les commentaires et les explications aux touristes sur les lieux ou régions
visités.
- Organiser le divertissement des touristes et de s’assurer de la préparation et du bon
déroulement des opérations dont il a la charge.
- Choisir les itinéraires à l’intérieur des localités en fonction de critères touristiques et
mettre à la disposition de ses clients et expositions d’artisanat et sites classés
patrimoine mondiale.
- Le guide doit observer les règlementations spécifiques lors des visites de musées et
monuments historiques, sites de la guerre de libération national et parcs naturels et
culturels ou solliciter des agents spécialisés dans ce cadre.
- Il est interdit à tout guide de tourisme :
73
D’intervenir dans les transactions entre les touristes et les propriétaires
d’établissements, (il peut assister ses clients en tant qu’interprète).
Il s’interdit toutes actions, actes et attitudes allant à l’encontre des intérêts du pays ou
contribuant à lui nuire.
( sanctions administratives)
( art 36)
- L’avertissement ;
- Le retrait provisoire de l’agrément ;
- Le retrait définitif de l’agrément.
74
satisfaire par le guide )
- Non respect des règles et - Après deux ( 2) - Lorsque le guide n’a pas
usages de la profession avertissements obtempéré aux conditions
- Non respect de ses - Décision de justice pour fixées lors du retrait
obligations motif d’inexécution provisoire et ce, après
- Lorsque le guide de partielle et injustifiée des mise en demeure.
tourisme n’a pas justifié, engagements convenus - En cas de récidives aux
pendant une période avec la clientèle. infractions prévues pour
d’une année, d’une le retrait provisoire de
activité professionnelle l’agrément et ce après
avérée. mise en demeure.
- En cas de décision de
justice pour inexécution
totale des engagements
convenus avec la
clientèle.
- Si le guide à contribuer à
des actes qui vont à
l’encontre de l’intérêts du
pays ou à lui nuire.
- Si le guide loue son
agrément.
- Si le guide est coupable
d’altération, destruction,
spoliation, vol ou
contrebande des sites
historiques et parcs
culturels ou d’atteinte aux
espaces et espèces
naturels, ou lorsqu’il
prête assistance à l’un de
ses clients pour
l’exécution de ces actes.
- En cas de condamnation à
une peine infamante.
Camping
75
Définition ( art 2) :
Toute personne physique ou morale dont le terrain leur appartient ou dont elle a la
jouissance, en remplissant certaines conditions de création et d’exploitation d’un ou
plusieurs terrains de camping à travers le territoire national, dans le respect de la
législation et la réglementation en vigueur.
( voir art 7) ex : ( le plan de situation, plan d’aménagement du terrain, une fiche de
renseignement mentionnant : ( nom et prénom et adresse du demandeur, statut
sociale, superficie, nature juridique du terrain ( propriété, jouissance),mode
d’alimentation en eau potable, mode d’évacuation des eaux usées et ordures
ménagères, l’éclairage, mode d’évacuation médicale et mode de clôture, type et mode
d’installation communes et de lutte contre l’incendie, disposition d’entretien de
boisement…).
76
La création des terrains de camping est interdite ( art 3) :
Sous réserve que le demandeur achève les travaux d’aménagement prescrits par
l’arrêté d’autorisation de création, délivré par le wali territorialement compétent , la
mise en exploitation d’un terrain de camping est elle aussi subordonnée à l’obtention
d’une autorisation préalable délivrée par l’administration du tourisme et ce après
avoir fourni une demande accompagnée de pièces administratives (2, 3 étoiles).
Le camping libre ou individuel, dans les aires naturelles de camping, est autorisé par
décision du président de l’APC territorialement compétent ( 1 étoile).
77
- Le terrain de camping doit être signalé au public par des panneaux de signalisation
réglementaire et être muni, à son entrée, d’un panonceau de classification ;
- Afficher obligatoirement le règlement intérieur-type élaboré par le ministre du
tourisme.
- Souscrire une assurance incendie
- Prendre toutes les dispositions nécessaires en vue d’assurer l’entretien, le nettoyage
ainsi que la surveillance du terrain de camping.
78
Exploitation des plages
L’ouverture d’une plage à la baignade est autorisé par arrêté du wali territorialement
compétent. Cet arrêté doit être notifié aux assemblés populaires communales ( Apc),
aux autorités concernées et doit être porté à la connaissance des estivants par les
différents moyens d’information. Leur accès est gratuit et doit être clairement afficher
par des panneaux publicitaires installés par les services de la commune.
79
L’exploitation d’une plage se fait par la voie de « la concession » selon un cahier des
charges fixant les caractéristiques techniques, administratives et financières de la
concession.
Cette concession est attribuée à toute personne physique ou morale qui s’engage à
respecter un cahier des charges.
A partir de la, cette plage peut être exploiter par un ou plusieurs concessionnaires.
Obligations du concessionnaire
80
entretenir un poste de premiers soins ;
conserver en bon état tout le matériel nécessaire à la bonne
exploitation de la plage ;
tenir la plage concédée en état de propreté ;
procéder à l’enlèvement des déchets et des objets de toute nature
nuisibles au bon aspect de la plage ou dangereux pour les estivants ;
afficher le prix des prestations fournies aux estivants ;
veiller à la protection et au respect des mats de signalisation fixant la
délimitation et le balisage des zones de baignade ;
il lui est interdit l’extraction ou l’enlèvement de sable, de gravier et de
pierres .
( art 33)
81
Remarque :
- Toute pratique de jeux et /ou de sports collectifs doit avoir lieu dans les aires
réservées à cet effet sans déranger ou porter atteinte aux estivants. Toute interdiction
doit être affichée visiblement sur des panneaux comportant les conditions, les
modalités et les horaires de pratique des jeux et sports ;
- L’utilisation d’embarcation, qu’elle soit à moteur ou à voile et d’autres engins
nautiques, es interdite à moins de (100) mètres de l’espace réserver à la baignade.
- Des passages spécifiques sont réserves à la circulation des embarcations et engins
nautique quelque soit leur tonnage et la baignade est interdite à l’intérieur de ces
passages.
- La pratique de la pêche sous-marine est interdite aux abords des plages durant la
saison estivale.
- L’équitation sur toutes ses formes, à titre individuel ou collectif, est interdite sur les
plages aux heures de présence des estivants.
Dispositions pénales
Qui constate ?
Le constat se fait sous forme de procès-verbal, dans lequel l’agent verbalisateur relate
avec précision les faits constatés et les déclarations reçues. Il est signé par l’agent et
le l’auteur de l’infraction .
82
Ce procès sera transmis ,selon le cas, au wali territorialement compétent et /ou à la
juridiction compétente dans un délai ne dépassant pas 15 jours à compter de la
constatation de l’infraction .
Les sanctions
83
- Non respect des engagements du cahier des charges , retrait de la concession sans
préjudices des poursuites judiciaires
- Le contrevenant peut avoir recours à la justice.
Sanctions pénales :
( Par exemple : toute exploitation touristique des plages sans obtention du droit de
concession est punie :
84
Protection du patrimoine
« tous les biens culturels immobiliers, mobiliers existant sur et dans le sol des immeubles du
domaine national, appartenant à des personnes physiques ou morales de droit privé, ainsi que
dans le sous-sol des eaux intérieures et territoriales nationales légués par les différentes
civilisations qui se sont succédées de la préhistoire à nos jours .
85
Définition : ( art 8)
86
civil, agricole ou industriel, les réserves archéologiques, et les réhabilitation et la mise en
structures de l’époque parcs culturels). valeur.
préhistorique, monuments Les réserves archéologiques :
funéraires, cimetières, grottes, c’est les espaces où n’ont pas
abris sous-roche, peintures et encore été effectuées des
gravures rupestres, les prospections, des investigations
monuments commémoratifs, et qui peuvent contenir des sites
les structures ou les éléments et monuments qui n’ont été ni
isolés )ayant un rapport avec identifiés, ni recensés, ni
les grands événements de inventoriés. Elles peuvent
l’histoire nationale. receler en sous-sol des vestiges
et posséder, à ciel ouvert des
structures archéologiques .
- Le classement ;
- Quels sont les biens culturels immobiliers qui peuvent être inscrits sur la liste de
l’inventaire supplémentaire ?
Sont ceux qui présentent un intérêt du point de vue de l’histoire, de l’archéologie, des
sciences, de l’ethnographie, de l’art ou de la culture appelant une préservation.
87
- Elle est assurée par des spécialistes qualifiés dans chacun des domaines concernés.
- Elle peut être aussi prononcée par arrêté du wali, après avis de la commission des
biens culturels de la wilaya concernée , pour les biens culturels immobiliers ayant une
valeur significative au niveau local à l’initiative du ministre de la culture, des
collectivités locales ou toute personne ayant intérêt.
- Ils sont soumis au classement par arrêté du ministre de la culture , après consultation
et avis de la commission nationale des biens culturels, sur sa propre initiative ou de
toute personne y ayant intérêt.
- L’arrêté de classement s’étend aux immeubles bâtis ou non bâtis situé dans une zone
de protection qui consiste en une relation de visibilité ( dont la distance est fixée à un
minimum de 200m) et peut être étendu ( sous appréciation du ministre de la culture)
afin d’éviter la destruction des perspectives monumentales comprises dans cette zone
entre le monument historique et ces abords desquels il est inséparable.
- Le ministre de la culture peut à tout moment ouvrir par voie d’arrêté une instance de
classement des monuments historiques.
- Toute modification doit faire objet d’une autorisation préalable des services du
ministère de la culture.
- Si le classement n’intervient pas dans les deux ( 2) ans qui suivent cette notification
d’instance de classement cesse de s’appliquer .
88
3) La création en « secteurs sauvegardés »
- Les secteurs sauvegardés sont crées et délimités par décret pris sur rapport conjoint
des ministres de la culture, de l’intérieur, des collectivités locales et de
l’environnement , de l’urbanisme et de l’architecture après avis de la commission
nationale des biens culturels .
- Les secteurs sauvegardés sont dotés d’un plan permanent de sauvegarde et de mise en
valeur tenant lieu de plan d’occupation des sols approuvé selon le cas soit par décret
exécutif ( pour les secteurs sauvegardés de plus de 50 milles habitants)ou par arrêté
Les voies d’intégration des biens culturels immobiliers propriété privée dans le
domaine public de l’état
- Par voie d’expropriation pour cause d’utilité public par l’état en vue d’assurer la
protection et la sauvegarde en ce qui concerne les biens immobiliers classés ou
proposés au classement dans les cas suivants :
89
substituer à l’acheteur lors d’une vente immobilière, priorité, privilège, primauté…)
par l’état. L’aliénation ( transfert d’une chose ou d’un droit d’une personne à une
autre) , fait de perdre un bien)quelque soit son propriétaire , est soumise à
l’autorisation préalable du ministre de la culture.
Définition : art 50
- Les biens culturels liés à la religion, l’histoire des sciences et techniques, l’histoire
de l’évolution sociale, économique et politique ;
*peintures et dessins, fait entièrement à la main sur tout support en toutes matières ;
90
*assemblages et montages artistiques originaux, en toutes matières, productions de
l’art statuaire et de la sculpture, en toutes matières, objets d’art appliqué dans des
matières tels que ( le verre, la céramique, le métal, le bois,…etc. ;
- les documents d’archives, y compris les enregistrements de textes, les cartes et autre
matériel cartographiques, les photographies , les films cinématographies, les
enregistrements sonores et les documents lisibles par machine ».
- Quand les biens culturels mobilier présentent un intérêt du point de vue ( de l’histoire,
de l’art, de l’archéologie, de la science, de la religion et des techniques qui
représentent la richesse culturelle de la nation ) peuvent être proposés :
- Lorsque le bien culturel mobilier a une valeur significatif du point de vue historique,
artistique ou culturel à l’échelle locale= ils peuvent faire objet d’une inscription sur
la liste de l’inventaire supplémentaire, par arrêté du wali après avis de la commission
de la wilaya concernée.
91
L’arrêté de classement :
Il doit mentionner :
- Sa provenance ;
- Tout manquement aux obligations liées à la jouissance d’un bien culturel mobilier
classé entraine la suppression de jouissance par arrêté du ministre du classement du
bien culturel mobilier et à son intégration dans les collections nationales .
- Le ministre de la culture peut rechercher les biens culturels mobiliers identifiés qui
n’ont pas encore fait l’objet d’une mesure de protection et exercer toute mesure
conservatoire utile.
- Toute personne détentrice d’un bien culturel mobilier susceptible d’être classé doit
faciliter toutes investigations ou recherches d’origine dudit objet et fournir tous
renseignements utiles le concernant.
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- Les biens culturel mobiliers inscrits sur la liste de l’inventaire supplémentaire, classé
ou proposés au classement appartenant aux personnes physiques ou morales de droit
privé peuvent faire objet d’aliénation sur le territoire national sans oublier bien sur
d’informer le ministre de la culture.
- L’exportation des biens culturels mobiliers protégés est interdite à partir du territoire
national mais n’est pas interdite l’exportation d’un bien culturel protégé dans le cadre
des échanges culturels ou scientifiques ou en vue de participer à la recherche dans un
cadre universel, elle est autorisée, exclusivement par le ministre de la culture.
- Dans le cadre de commerce d’antiquités, peuvent être acquis licitement les biens
meubles archéologiques ou historiques protégés lorsque la législation des états où ce
bien est acquis le permet.
- Le déclassement d’un bien culturel mobilier peut intervenir selon les formes et
procédures ayant présidé à son classement lorsque l’objet ou l’œuvre d’art est
détruit à la suite de catastrophe naturelle ou d’accident provoquant la destruction
totale et irréversible du bien culturel, ou par le fait d’une guerre.
93
Les biens culturels immatériels
- Les biens culturels identifiés par les personnes qualifiés et concernées , font l’objet
d’une banque de données établie par le ministre de la culture.
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