Cours Entomologie Partie II

13/01/2015
REPUBLIQUE DU NIGER
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UNIVERSITE DE MARADI
FACULTE D’AGRONOMIE ET DES SCIENCES
DE L’ENVIRONNEMENT
B.P. 465 Tél.: (+227) 20410132/ Fax : (+227) 20410368
UNIVERSITE DE MARADI L’anatomie interne
des insectes
Cours entomologie
2ème partie
Dr Baoua Ibrahim
Université de Maradi 1 Université de Maradi 2
• Chez les insectes, la cuticule qui forme cet exo-squelette est

imperméable.
• L’oxygène de l’air ne peut donc pas, comme c’est le cas chez les
grenouilles par exemple, traverser la peau.
• Le système respiratoire est donc formé de stigmates et de trachées
pour acheminer l’oxygène jusqu’aux cellules.
• Le système circulatoire est lui aussi étonnant. Il n’est pas fermé et
ne contient pas de globules rouges.
• L’intérieur des insectes est donc rempli d’un liquide, l’hémolymphe,
et d’un vaisseau dorsal qui fait office de codeur.
• Même le système nerveux surprend. Il n’est pas centralisé par un
cerveau qui commande tout, mais par un ensemble de ganglions
plus ou moins autonomes !
• Enfin, le système excréteur est formé par d’innombrables tubes
très fins qui parcourent tout le corps pour en drainer les déchets.
L’APPAREIL CIRCULATOIRE
1
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• Sur le parcours, le sang sort vers

• Le sang des insectes (généralement appelé les ailes, les bulbes dorsaux et
hémolymphe) ne possède pas de pigments dans le sinus frontal (espace
respiratoires ou d’hémoglobine. situé entre les organes sans
• La respiration est réalisée par le système délimitation).
trachéal. Plutôt que l’oxygène, le sang, chez • Il circule alors librement,
les insectes, distribue métabolites, hormones, baignant les muscles et les
eau et déchets aux organes appropriés. organes. Afin de mieux
• Le système circulatoire est extrêmement distribuer le sang par endroits,
simple, l’hémolymphe étant pompé vers l’avant des cœurs auxiliaires se
au travers d’un élément simple, le vaisseau trouvent dans le thorax, au
dorsal. Ce vaisseau est essentiellement niveau des ailes et des pattes.
constitué d’une aorte suivie de bulbes
• Dans les ailes, ils aident, après la
thoraciques. La simplicité du vaisseau dorsal
est trompeuse, car c’est bien lui qui assure la métamorphose, à déployer les
circulation de l’hémolymphe ... c’est le cœur nouvelles ailes, encore fripées,
des insectes. avant que la cuticule ne
• Chaque chambre le long du vaisseau durcisse.
commence et se termine par une valve • Tous les mouvements des
(ostiole) au travers de laquelle le sang est insectes aident également à la
pompé. La valve est structurée de manière à circulation de l’hémolymphe à
ce qu’elle se ferme par pincement l’intérieur du corps. De la même
automatiquement à chaque contraction (voir manière, la respiration, aidée
détail A), assurant le mouvement de
par des contractions
l’hémolymphe de l’arrière vers la tête.
musculaires affectant le volume
total de l’animal, aide à garantir
cette circulation.
L’hémoplymphe
L'hémolymphe remplace le sang, nous l'avons dit et s'il ne transporte pas l'oxygène, il véhicule
comme le sang les éléments nutritifs nécessaires à l'abeille et sa composition (tout
particulièrement au niveau des protéines) varie selon les castes, le sexe, le stade de l'animal, etc.
LA RESPIRATION CHEZ LES
Formée de 85 à 90 % d'eau, elle contient des lipides (acides gras en particulier), des sels
minéraux, des acides aminés, des enzymes, des protéines (324 toutes castes confondues, dont
notamment la lysozyme et l'apidécine qui ont une action antibactérienne),
INSECTES
La composition de l'hémolymphe s'apparente tout de même à celle du sang dans la mesure où
beaucoup de cellules sanguines (hémocytes) font partie de sa composition : proleucocytes,
éosinophiles, leucocytes normaux, ventrophiles, basophiles, pycnonucléocytes et hyalinocytes.
Ces hémocytes absorbent (phagocytose) ou enkystent (à cause du volume important) les matières
inutiles à l'animal issues des éliminations des tubes de Malpighi (système digestif).
• Le système respiratoire
Les types de respiration des insectes est très
particulier. En effet, il
n’existe ni poumons ni
globules rouges pour
1. Trachéales (par les trachées) transporter l’oxygène et
le dioxyde de carbone.
• Système ouvert (insectes terrestres ou semi • Le système respiratoire
aquatiques); est formé de trachées
qui s’ouvrent sur
• Système fermé (insectes immatures vivants l’extérieur par des
dans l’eau). stigmates.
• Les troncs trachéens qui
2. Non trachéale débouchent sur les
stigmates se ramifient
Par la cuticule pour les insectes du sol souvent en trois
trachées (dorsale,
viscérale, ventrale) de
plus en plus étroites qui
apportent l’oxygène au
niveau cellulaire.
2
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La ventilation met en jeu les contraction

des muscles de l’abdomen et du thorax. Où sont les narines ?
Chez le criquet Shistocerca sp, la L'air n'entre pas dans le corps
ventilation trachéolaire se déroule de la par des narines, ni même des
manière suivante : L’insecte inspire ouies. Il pénètre dans les
pendant 1/4 de seconde par les stigmates trachées par les stigmates,
thoraciques et abdominaux 1et 2. Les minuscules trous situés par
stigmates 3 à 8 sont fermés. Puis, il dilate paires de chaque côté du
son abdomen et ferme les stigmates qui thorax et de l'abdomen de
ont permis l’inspiration. Il se déroule alors l'insecte. L'animal peut les
une phase de compression d’une seconde ouvrir ou les fermer à volonté.
où la pression interne augmente par suite De plus, ces stigmates
des contractions musculaires. Finalement, possèdent divers mécanismes,
il y a une expiration passive pendant une variant d'une espèce à l'autre :
seconde par les stigmates 3 à 8. Au repos, un appareil filtrant contre les
ce criquet consomme 40 ml d’air par g et poussières ou parasites, une
par h au repos et 500 ml en vol. Chez les valve permettant une
abeilles, la consommation en vol atteint régulation des échanges
400 fois celle au repos. gazeux, ou encore un
mécanisme réduisant les
pertes d'eau.
Les trachées sont des invaginations de la surface du corps

qui forment des canaux de plus en plus ramifiés et fins.
Ces canaux, recouverts de chitine, sont en relation directe
avec les cellules. Le sang (ou plutôt l'hémolymphe) ne sert
Trachées
donc pas pour la respiration d'où l'absence de globules
rouges. Les trachées sont situées le plus souvent sur
l'abdomen mais aussi au niveau du thorax. Les stigmates,
qui constituent les orifices d'entrée de l'air dans le corps
de l'animal, peuvent être contractiles et donc obturer
temporairement la trachée.
Les trachéoles, très fines trachées qui amènent l'air
directement au contact des cellules, sont terminées par
une zone riche en liquide. Ce liquide permet à l'oxygène
de l'air de diffuser simplement vers le cytoplasme
stigmates cellulaire. Il permet aussi de réguler son entrée dans la
cellule.
Le renouvellement de l'air est du aux contractions de
l'abdomen, qui en diminuant ou augmentant le volume
interne, refoule ou aspire l'air dans les trachées.
La plupart des insectes possèdent des sacs aériens qui
permettent de stocker de l'air au voisinage des cellules
musculaires. D'autres possèdent des trachéobranchies,
c'est à dire un système de trachées clos qui récupère
l'oxygène dissout de l'eau
Les stigmates (appelés aussi les spiracles ou

orifices stigmatiques) sont les zones Les trachées sont des
d’échanges respiratoires entre l’organisme et ’tubes’ formés de
Vue d’un stigmate
son milieu. Le type primitif se rencontre par cellules épidermiques
exemple chez les collemboles. Les trachées recouvertes d’une
débouchent directement au niveau de cuticule très amincie
la cuticule. Il n’y a aucun système de réduction afin de faciliter les
des pertes en eau. Ceci s’explique par le fait échanges gazeux
que les insectes qui présentent ce type de
stigmate vivent dans un milieu humide. La
Filtre
perte d’eau n’est donc pas un facteur limitant
au développement de l’individu.
Système de fermeture
Atrium
Cependant, tous les insectes ne vivent pas L’intérieur présente des zones
dans des milieu humides. L’accroissement de plus épaisses sous forme les ténidies
taille est aussi un facteur important qui spiralée : les ténidies. Celles-ci
conduit à des pertes en eau non négligeables permettent à la trachée d’éviter
pour l’insecte. C’est pourquoi il existe des les collapsus. La terminaison
atriums qui permettent de réduire cet effet. s’effectue au niveau cellulaire
par des trachéoles d’un diamètre
compris entre 0,1 et 1 micron.
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Chez certaines espèces, l’atrium interne est beaucoup plus complexe. Il est tapissé de
plèvres (des replis) qui permettent d’augmenter la surface de récupération, ce qui
réduit d’autant les pertes d’eau.
Dans certains cas, la réduction des pertes d’eau est maximale. Entre la trachée et la
chambre atriale , une lèvre pivotante permet d’obturer et d’arrêter tout échange avec
l’extérieur. Cette lèvre est reliée à un levier qui est lui même actionné par deux muscles
antagonistes. Université de Maradi 19 Université de Maradi 20
Système ouvert (2+8 paires de stigmates)

Système ouvert (2 stigmates)
Chez les larves des moustiques: une
seul paire de spiracle fonctionnelle
1 paire sur le mesothorax 8 paires sur l’abdomen
1 paire sur le metathorax

plastron aérifère
Le volume de la réserve est
maintenu constant malgré la
pression négative par la présence
d'un feutrage très dense de fines
soies hydrofuges (106/mm2). Leur
résistance à l'écrasement confère
ouvert fermé à la réserve d'air un rôle de
branchie physique permanent qui
pourrait permettre à l'insecte de
ne jamais remonter à la surface
tout en gardant une respiration
typiquement aérienne.
Valve fermée Le "plastron" est en dépression par
Pupe du moustique rapport au milieu extérieur. Son
(2 stigmates) volume est maintenu malgré cela
grâce aux soies hydrofuges.
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Respiration par les branchies plastron aérifère

Le dytique respire en venant
soulever à la surface l’extrémité
Les Éphéméroptères possèdent des postérieure de ses élytres. Il allonge
branchies abdominales (en général alors son abdomen et le dernier
7 paires) souvent subdivisées en anneau dépasse des élytres, ce qui
tubes ou lamelles. Quelques espèces permet une liaison directe entre
les utilisent pour nager. l’atmosphère et l’espace situé entre
l’abdomen et les élytres. Le corps
Larve d’Éphéméroptère - Cliché-montage porte dans cette région dorsale des
Michel Vérolet orifices respiratoires (stigmates) qui
Chez les Odonates, l’abdomen des l’absorberont petit à petit.
Zygoptères est prolongé par deux Le renouvellement d’air terminé, le
éléments latéraux (paraproctes) et Dytique ramène le dernier anneau
un élément dorsal médian (épiprocte), sous les élytres et plonge en ramant
chacun prolongé par une très vivement. Une bulle d’air est
lamelle branchiale (trachéobranchie) alors souvent visible à l’extrémité de
dont la forme est utilisée en systématique l’abdomen, sous ses élytres, dans
une cavité appelée "atrium".
Respiration par la cuticule Comment les insectes respirent?

• Ils n’ont pas de trachées • La Diffusion : l’air circule par la
• Il ya des poches d’air dans le sol pression atmosphérique (petits
insectes) trachée
• La ventilation: L’air circule avec
les mouvements du système
respiratoire (gros insectes). Chez
CO2 le criquet ont peut souvent trachéole
O2 observer des mouvements de
l’abdomen
• L’absence de l’oxygène provoque
une accumulation de l’acide
Tissus musculaires
lactique dans le système nerveux
Les insectes n'ont pas de "véritable" cerveau unique mais plutôt une série de
cerveaux ou ganglions, chacun affecté au contrôle d'une partie du corps. Ainsi, le
ganglion sous œsophagien contrôle plus particulièrement les pièces buccales et les
muscles de la tête. Ces différents ganglions sont reliés à une chaîne nerveuse qui
descend tout le long du corps en position ventrale.
Les ganglions contrôlent également les organes sensoriels répartis sur le corps :
palpes, antennes, yeux, ommatidies, tarses, soies tactiles
LE SYSTÈME NERVEUX DES
INSECTES
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Influx : sens unique

La neurone
Unipolaire
• Une neurone, ou cellule
nerveuse, est une cellule
excitable
• Elle constitue l'unité
fonctionnelle de base du système Bipolaire
nerveux
• Les neurones assurent la
transmission d'un signal
bioélectrique appelé influx
nerveux Multipolaire
• Elles ont la même structure
(corps cellulaire, dendrites et
axone;
Soie sensorielle
Stimulation
externe d’une Une impulsion est
soie sensorielle 1 transmisse à partir de la
2 cellule nerveuse sensorielle
Elle rentre dans les

4 LE SYSTÈME DE
3
ganglions et stimule les
neurones d’association
La neurone
d’association
transmet l’influx
REPRODUCTION
vers la neurone
de motrocité
5
L’influx est ensuite
transmis à l’extérieur
du corps pour
stimuler les muscles
de la patte
L’appareil génital femelle se situe aussi

dans l’abdomen et se compose de deux
ovaires. Ceux-ci sont maintenus en place
à l’aide de ligaments suspenseurs. Les
deux ovaires sont eux même composés
L’APPAREIL REPRODUCTEUR de nombreux varioles. Ces structures en
forme de collier de perles se rejoignent
FEMELLE dans deux oviductes latéraux qui
aboutissent dans l’oviducte principal.
L’orifice de cet oviducte - le gonopore -
est relié à l chambre atriale où a lieu la
fécondation. La spermathèque est un
organe particulier car il permet à la
femelle de conserver les spermatozoïdes
pendant une longue durée et ainsi
réaliser des fécondations quand les
conditions optimales sont présentes.
Enfin, deux glandes colléteriques au rôle
incertain sécrètent des substances dans
Université de Maradi 35 la chambre atriale. Université de Maradi 36
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Simple ovariole Filament terminale Il existe chez les insectes plusieurs types d'ovarioles selon la présence ou l'absence de
trophocytes
1 A) Les ovarioles panoïstiques
Le germarium se différencie le
premier. Il contient les cellules sont dépourvus de cellules
germinales, des cellules nourricières. Les ovocytes
mésodermiques qui vont devenir Germarium 2 recoivent les nutriments à
les cellules folliculaires et dans travers l’hémolynphe.
(Cellules germinales)
certains cas des cellules sœurs des
ovogonies qui joueront un rôle les ovarioles méroïstiques, des
nutritif et que l'on appelle les trophocytes sont présents;
trophocytes. B) les ovarioles méroïstiques
polytrophiques, l'ovocyte
3 reste associé à un certain
nombre de cellules soeurs
Le vitellarium Vitellarium
et descend avec elles dans
représente la majeure Là ou se constituent
le vitellarium;
partie de l'ovariole; les nutriments
C) les ovarioles méroïstiques
c'est à son niveau que
acrotrophiques, les cellules
se réalise la
nourricières restent dans le
vitellogenése
germarium où elles
constituent un tissu
trophique central.
La spermathèque permet
le stockage du sperme.
Les glandes associées
sécrètent les nutriments Les glandes accessoires
pour assurer une longue sécrètent le chorion des
conservation du sperme œufs et aussi la glue pour
l’adhésion des œufs sur L’APPAREIL REPRODUCTEUR
des substrats
MALE
Rôle des glandes accessoires:

1. Active les spermatozoides;
L’appareil reproducteur
mâle produit les
2. Produit les spermatophores;
spermatozoïdes au 3. Stimule l’oviposition de la
niveau de deux testicules femelle;
elles même formées de
nombreux tubes
4. Provoque les mouvements de
séminifères. De chaque l’appareil génital pour assurer la
testicule part un canal mobilité des spermatozoides;
déférent qui s’élargit au
niveau distal en une
5. Bouche aussi l’orifice génital de
vésicule séminale. Les la femelle pour éviter
deux canaux se jettent l’accouplement par d’autres
dans le canal éjaculateur
qui est entouré d’un
insectes
pénis.
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La reproduction
REPRODUCTION NON SEXUELLE
chez les insectes DES INSECTES
Paedogenesis Polyembryonie
C'est un phénomène qui existe
• Reproduction d’une larve mature sans notamment chez quelques espèces,
dont quatre familles d’hyménoptères :
accouplement. La dépouille de la larve mère Encyrtidae ; famille détentrice du record
est consommée par la jeune larve. La de fécondité dans le monde des
insectes. La femelle du Copidosoma
génération suivante se reproduit floridanum peut produire plus de 3 000 Copidosoma floridanum - une
individus à partir d’un seul œuf (Ode et
sexuellement Strand 1995). guêpe polyembryonique
Platygastridae, Braconidae et Dryinida:
Certaines espèces produisent
généralement moins de 100 individus à
partir d’un seul œuf (Borror et al. 1989,
Viviparité Ovoviviparité
• Chez les pucerons, la Les œufs éclosent à l’intérieur de la femelle
femelle peut se reproduit
par parthénogenèse
(reproduction
monoparentale, sans
mâle), donnant alors
directement naissance à
des copies conformes
d’elle-même, des clones
(viviparité).
Blatte de Madagascar Gromphadorhina portentosa
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Parthénogénèse Synthèse
• La fécondation, qui est généralement interne, conduit à la formation d’ œufs dont l’enveloppe
La parthénogenèse (du latin parthenos, vierge et genesis, genèse) est la protectrice - le chorion - permet de résister aux condition extérieures après la ponte.
division à partir d'un gamète femelle non fécondé. C'est un mode de • Néanmoins, cette règle est parfois transgressée. Ainsi, chez certaines espèces, le rapport
reproduction monoparental mâle/femelle peut être très faible et même parfois nul. Le mode de reproduction utilisé est alors la
parthénogenèse.
Lorsque la femelle engendre d'autres femelles, la • Chez les pucerons, par exemple, elle est partielle et ne se déroule que pendant la belle saison. On
parthénogenèse est dite thélytoque. Cette forme de clonage parle de parthénogenèse zygophasique cyclique. Les femelles "accouchent" ainsi directement de
assure l'expansion rapide d'une population lorsque le milieu pucerons totalement formés qui sont en fait des clones de la mère. Néanmoins, au printemps, une
le permet. Une autre sorte de parthénogenèse, dite reproduction sexuée permet au patrimoine génétique des pucerons de se mélanger et donc de se
diversifier.
arrhénotoque, caractérise divers insectes, dont l'abeille. On
• Chez les hyménoptères (abeilles, etc...) Les œufs fécondés donnent des femelles et les œufs non
sait que chez cette espèce, la femelle, appelée reine, peut fécondés donnent des mâles, on parle de parthénogenèse gamophasique arrhénotoque.
ou non féconder les ovules qu'elle produit. Il suffit pour cela • Chez les phasmes, les œufs non fécondés donnent exclusivement des femelles, on parle de
qu'elle ouvre ou ferme le réceptacle séminal où elle parthénogenèse thélytoque et c’est la seule qui semble être de mise chez ces insectes. Elle peut-
conserve, dans son appareil reproducteur, le sperme qu'elle Un puceron et sa être facultative ou obligatoire mais on observe une recombinaison génétique lors de la division de
a reçu des mâles lors du vol nuptial. De cette façon, un progéniture l’ovocyte, nous ne sommes donc pas en présence de clones comme chez le puceron ! Ceci est
ovule non fécondé donnera toujours un individu mâle. Celui- pathénogénétique expliqué plus en détail dans cet article consacré à la polyploïdie, la parthénogenèse et la
reproduction sexuée chez les phasmes.
ci ne possède au départ qu'un jeu de chromosomes
• Même si la parthénogenèse existe et constitue un phénomène remarquable, elle n’en reste pas
(haploïdie) au lieu des deux jeux (diploïdie) que détiennent moins marginale et c’est bien la reproduction sexuée qui domine largement.
les individus issus des ovules fécondés, c'est-à-dire les
futures reines et les ouvrières. Université de Maradi 49 Université de Maradi 50
La spermathèque
La spermathèque, ou réceptacle séminal, est un organe féminin de stockage des
spermatozoïdes de certains insectes, mollusques et autres invertébrés, comme les
araignées. Cet organe permet à la femelle de contrôler l'utilisation des
LA REPRODUCTION SEXUELLE spermatozoïdes qui y sont contenus ; elle est ainsi capable de fertiliser ses ovocytes
longtemps après l'accouplement, parfois plusieurs années. Cela implique une fonction
nourricière de la spermathèque, afin de permettre la survie des spermatozoïdes, qui
DES INSECTES peuvent provenir de plusieurs mâles différents.
Aspect microscopique du sperme à l'intérieur

des spermathèques
Les modes de dépôt L’imprégnation hypodermique

Les collemboles
déposent leur
spermatophore
au sol pour être
ramassés par les
femelles
spermathèque
Pour d’autres
insectes, la Accouplement traumatique de Cimex
spermathèque est lectularius, une des punaises des lits,
placée dans la parasite de l'homme de la famille des
cimicidés, sous-ordre des
femelle Lors de l'accouplement, la femelle dévore
souvent le mâle vivant, ne laissant parfois de hétéroptères..
lui qu'un segment abdominal continuant de
Université de Maradi
copuler, maintenu uniquement par les valves
53 Université de Maradi 54
génitales !
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Les métamorphoses des Insectes

• Le développement des Insectes peut se faire sans
La metamorphose métamorphose. C'est le cas des Thysanoures et des
Collembola qui sortent de l'œuf avec leur forme
chez les insectes définitive. Elles sont très incomplètes chez les
Orthoptères et les Hémiptères. Tous ces groupes
constituent les Amétaboliens.
• Les métamorphoses sont beaucoup plus importantes
dans les autres groupes : Névroptères, Panorpes,
Trichoptères, Lépidoptères, Hyménoptères, Diptères et
Coléoptères. On a à faire dans ce cas à ce que les
entomologistes nomment des Métaboliens ou
Hétéromorphes
Amétabole Les insectes hétérométaboles

Ce sont les insectes qui ne • Le développement larvaire amène
présentent aucune progressivement à l’adulte, appelé imago.
métamorphose. Le type Cependant il n’y a pas de stade nymphal
amétabole est généralement individualisé (stade du développement de
certains insectes caractérisés par l’absence de
considéré comme le type de prise alimentaire). Ce sont les insectes à
développement ancestral chez métamorphose incomplète ou progressive. Les
les insectes [Lafont, 2011]. Il larves présentent des caractères adultes qui se
n’y a pas de stade larvaire développent au fur et à mesure de chaque mue
défini, seules la taille et la larvaire, c’est le cas des fourreaux alaires (ou
capacité de se reproduire ptérothèques) par exemple [Larousse, 1971].
différencient la juvénile de
l’adulte [Larousse, 1971]. On • Ce schéma peut, cependant, varier. Ainsi, si les
peut trouver ce type de larves sont aquatiques et les adultes aériens ou
développement chez les terrestres, leur développement sera qualifié
Archéognathes et les d’hémimétabole. C’est le cas des Odonates ou
Zygentomes [Lafont, 2011]. Développement amétabole d'un Archéognathe des Perles [Larousse, 1971].
Développement hétérométabole
hémimétabole d'un Odonatoptère
A l’inverse, si les larves ne présentent pas d’adaptations à la vie aquatique. Le

développement sera qualifié de paurométabole [Larousse, 1971]. Les insectes holométaboles
• Les larves différent considérablement des adultes. Elles n’ont
jamais d’ébauches alaires, elles sont aveugles ou possède des
yeux simples. Les antennes et les pattes sont courtes ou
inexistantes Généralement, leur habitat et leur biologie n’ont
aucun rapport avec ceux des adultes [Larousse, 1971].
• Le développement holométabole est caractérisé par un stade
d’immobilité, la nymphose, intercalé entre le stade larvaire et
l’imago. Ce stade appelé nymphe est délimité par deux mue, la
mue nymphale et la mue imaginale.
• Durant cette nymphose, il y a une élimination des organes
larvaires (muscles, glandes séricigènes, tubes de Malpighi) et
une édification des organes adultes. Les organes restants vont
cependant subir un remaniement important.
• Les organes adultes dérivent, quant à eux, de groupes de
cellules, les disques imaginaux, isolés dés le début du
Développement hétérométabole développement mais dans un état de repose durant la vie
paurométabole d'un Orthoptère larvaire.
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Développement holométabole d’un Lépidoptère

Facteurs expliquant la distribution des

insectes
BIOLOGIE ET ecologie • La température, l’humidité
des insectes • Le mode de nutrition
• La géographie
• L’activité humaine
Température L’humidité
17°N 250 mm
• Chaque espèce a son préférendum
• Certains meurent quant les températures sont 3 ème génération ASM
basses 15°N 500 mm

• D’autres supportent les températures
extrêmes 2 ème génération ATM
– Glycerol
13°N 750 mm
– Cire sur la cuticule ;
diapause embryonnaire
– L’hiver coïncide avec les stades inactifs AMI
1ère génération
Université de Maradi 65 11°N Université de Maradi 1000 mm 66
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La mineuse de l’épi Les modes de nutrition

• Les herbivores
• Les parasites
• Les détritivores
• Les carnivores
Les herbivores Les parasites

Les phytophages • Se nourissent sur les animaux sans les tuer
– Les endoparasites
– Les ectoparasites
Les parasitoïdes Les détritivores

• Ils tuent leurs hôte
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Les carnivores La géographie

• Se nourrissent des autres animaux
Les activités humaines Définition de la niche

• Régime
• Mode de locomotion
• Mode de reproduction
• Les saisons
• Période journalière d’activité
Se fondre dans le décor

MIMETISME Homotypie et homochromie
Adaptation des insectes à leur Imiter une branche ou une feuille, se

faire passer pour un morceau d’écorce
environnement ou du lichen, voilà une règle simple,
simpliste même pourrait-on dire mais
pourtant, l’uniformité n’est pas de règle
« Pour vivre heureux vivons cachés » mais cela serait trop réducteur. ici. Les stratagèmes mis en place
« Comment tromper pour survivre dans un monde de faux-semblants » montrent une infinité de formes et de
nuances où les détails sont souvent
proches de la perfection. Le prédateur
Mimétisme, ruse, immobilité, couleurs d’alarme, l’évolution s’exprime ici
potentiel reconnaît mieux les formes et
selon l’un de ses aspects les plus troublants avec une minutie qui atteint surtout les mouvements que les Couple adulte
souvent la perfection. Dire que nous ne parlerons que des attitudes et couleurs, donc ne bougeons pas et
artifices pour échapper aux prédateurs serait trop réducteur aussi. Dans grâce à la forme de notre corps si (Phasmatodea - Phyllidae)
la Nature, quel prédateur ne devient-il pas proie à son tour ? Il s’agit bien particulière, restons dans une attitude Photo - Bruno Biron
souvent de tromper à la fois la proie et le prédateur ! permettant de se faire passer pour
autre chose.
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(Phasmatodea - Phyllidae)
Photo - Christophe Hanot
--------
Femelle adulte
(Phasmatodea - Lonchodes harmani

Phyllidae,)
Photo - Dr Francis (Phasmatodea, Lonchodinae) Chenille de Crocallis elinguaria
Seow Choen Photo - Bruno Biron
(Lepidoptera, Geometridae)
Photo - Jeff
Nouveau né
(Phasmatodea - Phyllidae)
Photo - Christophe Hanot
Prendre la couleur du décor :

l’Homochromie
Chenille de Cleorodes
Biston Betularia lichenaria
forme typica Poecilotheria pederseni
(Lepidoptera, Geometridae)
(Lepidoptera - Geometridae) (Araneae, Theraphosidae) Photo - bobgaia
Photo - Arthropa Photo - Arno Szwab
Thomisus onustus avec sa proie(Araneae,
Thomisidae)
Université de Maradi Photo - Jeff / ref : 9173 81 Université de Maradi 82
A défaut d’avoir un corps mimétique, certains

utiliseront ce qu’ils trouvent sur place, l’idée
Attention, j’ai très mauvais goût !
est alors de se recouvrir de matériaux divers et
variés pour se fondre dans son environnement Prévenir du danger par des couleurs d’alerte
ou dissimuler sa présence, c’est efficace dans (couleurs aposématiques)
les deux sens. Surtout contre le prédateur en
fait. On « court alors sur place dans deux
directions » encore une fois dans le but ultime
de survivre encore et toujours.
Dictyophorus spumans (Orthoptera,

Pyrgomorphidae)
(Callimorpha dominula
Lepidoptera, Arctiidae)
Photo - J.P. Arnaud / ref : 3508
Eresus cinnaberinus - Mâle

(Araneae, Eresidae)
Photo - Bobgaïa
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L’effet papillon : le « complexe » du Papilio dardanus

Effrayer mon prédateur
Saturnia pavoniella
Modèle Imitateur (Lepidoptera, Saturniidae)
Non comestible Comestible Photo - F. Beaupere Pseudempusa pinnapavonis
Danaus chrysippus aegyptius Hypolimnas misippus (Mantodea, Mantidae)
(Lepidoptera, Danaidae) (Lepidoptera, Nymphalidae) Deroplatys desiccata
Photo - Arno Szwab
Papilio dardanus En posture classique
Amauris niavius niavius
f. hippocoonides (Mantodea, Mantidae)
(Lepidoptera, Danaidae)
(Lepidoptera, Papilionidae) Photo - Alexandre Bonaccorso
Bematistes epaea epaea Elymnias bamakoo bamakoo
(Lepidoptera, Acreidae) (Lepidoptera, Nymphalidae)
Avoir un modèle et se fondre dans la masse..

Imiter un individu toxique, ayant mauvais
La durée de vie des insectes
goût ou dangereux : Le Mimétisme Batésien
• Leur durée de vie varie énormément selon les
espèces. Ainsi, les abeilles ouvrières vivent environ
6 semaines, tandis que chez certaines espèces de
termites, la reine vit parfois jusqu’à 50 ans.
• Un certain nombre d’insectes ont une vie très
Paranthrene tabaniformis
longue à l’état de larve, mais très courte à l’état
d’adulte. C’est le cas par exemple des éphémères,
(Lepidoptera, Sesiidae) dont la larve peut vivre jusqu’à 3 ans dans les eaux Ephémère
Photo - JEDQ douces, alors que l’espérance de vie de l’adulte ne
dépasse pas 1 ou 2 jours !
• Les larves du hanneton (appelées « vers blancs »)
passent 3 ans enfouies sous terre.
• Les larves des cigales, dont les adultes vivent au
plus 2 mois, passent elles aussi plusieurs années
Polistes sp Le "Modèle" sous terre : jusqu’à 17 ans chez une espèce Larve hanneton
(Hymenoptera, Vespidae) d’Amérique du Nord !
Photo - Cecile B. / ref : 7980
Chrysotoxum intermedium
(Diptera, Syrphidae)
Photo - Pietro Niolu
Les insectes sociaux Les termites

La plupart des insectes sont des solitaires. Cependant, quelques-uns vivent en
sociétés complexes : on les appelle les insectes sociaux. Ce sont les termites,
les fourmis et les abeilles. Ils vivent dans des nids pouvant abriter des
milliers, voire des millions d’individus :
• celui des termites est appelé termitière, celui des fourmis, fourmilière, et
celui des abeilles, ruche.
• Dans ces communautés, la plupart des insectes sont des travailleurs :
ouvriers, soldats, nurses, etc. Ils sont chargés de toutes les tâches qui
assurent la vie de la communauté : la récolte de la nourriture, la
réparation du nid, la défense contre les intrus, le soin aux oeufs et aux
larves, etc.
• Ces travailleurs sont incapables de se reproduire (ils sont asexués). Mais
chaque nid comprend aussi un mâle (roi) et une femelle (reine) capables
de se reproduire. C’est d’ailleurs leur seule fonction. Ainsi, la reine passe
toute sa vie à pondre des oeufs.
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Les abeilles
• Les abeilles vivent en colonie.
• Elles forment une société très organisée, un peu comme une grande entreprise.
Puits d’aération • Autour de la reine, dont la tâche unique est de pondre et pondre encore, jusqu’à 50 000
ouvrières s’activent avec ardeur.
• Dans la ruche, seules les quelques centaines de faux-bourdons paressent !
Cheminée • Durant leur existence, les abeilles exercent jusqu’à sept fonctions différentes :
nettoyeuse, nourrice, architecte, manutentionnaire, ventileuse, gardienne et butineuse.
Mais toutes les abeilles ne suivent pas le même « parcours professionnel » ; certaines
Alvéoles à brûlent les étapes pour devenir butineuses, alors que d’autres n’accèdent jamais à ce
champignon statut.
Nurseries
Chambre
royale
Les fourmis
Il existe plus de 12000 espèces de fourmis sur la terre, dont seulement 8000 espèces
répertoriées et classées
• Les reines: sont les femelles fécondées.

Elle sont beaucoup plus grosses que les
autres fourmis dont elle sont les mères. Il
peut y avoir plusieurs reines par nid. Dans
ce cas on pourra parler de polygynie.
• Les fourmis ailées: il s' agit des mâles. Leur
présence dans la colonie est de courte
durée. Leur seul rôle est de féconder les
futures reines. Elles meurent peu après l'
accouplement.
• Les ouvrières: elles construisent la
fourmilière, chassent, trouvent la
nourriture et soignent les larves. Chez
certaines espèces, elles comprennent des
soldats qui armés de fortes mandibules qui
défendent la colonie. En général les
ouvrières ne sont pas sexuées et ne se
reproduisent pas.
Le père de la
nomenclature • Linné, né en 1707, entama ses études de
scientifique médecine et de botanique à l’université de
Lund en 1727.
• Il s’intéressa très tôt au règne végétal.
La systematique • En 1729, il fit la rencontre de Peter Artedi
et ensemble ils entreprirent la
classification des êtres naturels.
chez les insectes • En 1735, il obtint le titre de médecin
dans une petite université néerlandaise.
• En 1738, Linné rentra en Suède pour
exercer la médecine durant trois ans.
C’est à cette période qu’il fonda
l’Académie des Sciences de Suède.
• En 1741, il obtint la chaire de la
médecine de l’université d’Uppsala qu’il
abandonna l’année suivante pour celle de
la botanique. Il mourut le 10 janvier 1778
après quatre ans de maladie.
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Les ordres des insectes Ordre des coléoptères

La classification des insectes est toujours en constante évolution et les (Du grec « koleos » étui et « pteron » ailes : en
genres, classes et ordres ne sont et ne seront sans doute jamais totalement effet, chez ces insectes, les ailes sont
protégées par un étui formé par les élytres)
fixés. La liste des ordres placée ci-dessous, ne comporte que les ordres
• Ils possèdent une paire d’ailes cachées par
principaux des insectes. une paire d’ailes durcies (élytres). Celles-ci
forment une véritable carapace.
• Leur appareil buccal est de type broyeur.
Selon l’espèce, le régime alimentaire est
très varié : proies, fruits, fleurs, feuilles,
excréments…
• Les antennes sont de formes très variées
selon l’espèce.
• La métamorphose est complète.
Cet immense ordre regroupe les coccinelles,
scarabées, carabes, hannetons…
Ils peuvent être terrestres ou aquatiques.
Les diptères Les lépidoptères

(Du grec « di » deux et « pteron » ailes : deux ailes, c’est Ils possèdent deux paires d’ailes bien
visibles et recouvertes d’écailles colorées.
bien ce qui caractérise ces insectes)
• Leur appareil buccal, de type suceur,
• Ils possèdent une seule paire d’ailes bien visibles. est une trompe enroulée. Ils se
• Leur appareil buccal est de type suceur. Ils se nourrissent d’aliment liquide (nectar,
nourrissent d’aliment liquide (nectar, sève, sang…). miellat…).
• Les antennes sont souvent courtes et de formes • Les antennes sont longues. Elles se
diverses. terminent en massue chez les «
papillons de jour », et sont de formes
• La métamorphose est complète. variables chez les « papillons de nuit ».
• Cet ordre regroupe les mouches, moustiques, taons, • La métamorphose est complète.
syrphes… Les larves peuvent être de moeurs terrestres Cet ordre regroupe tous les papillons.
ou aquatiques. Si certaines espèces causent des Ceux-ci sont d’excellents pollinisateurs
dommages et des maladies à l’homme, beaucoup
participent à la pollinisation des plantes, à la formation
de l’humus du sol et au recyclage de la matière
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Les odonates Les Névroptères

(Signifie en grec ancien, « mâchoires dentées » ; comme
celles de ces redoutables prédatrices que sont
(Signifie « ailes très nervurées »)
les libellules)
• Ils possèdent deux paires d’ailes grandes et allongées.
• Ils possèdent deux paires d’ailes très
• L’abdomen est particulièrement long
grandes et très nervurées. Elles sont
disposées en toit au repos.
• Leur appareil buccal est de type broyeur. Leurs grandes
mandibules en font de redoutables prédateurs (autres
• Leur appareil buccal est de type
insectes surtout). broyeur. Les larves possèdent de grandes
• Les antennes sont très courtes. mandibules qui en font de redoutables
prédatrices de petites proies.
• La métamorphose est incomplète. Cependant, la vie
larvaire est aquatique et pour devenir • Les antennes sont très longues.
imago, il y a une sorte de métamorphose appelée mue • La métamorphose est complète.
imaginale. • Cet ordre regroupe notamment les
Cet ordre regroupe les demoiselles (sous-ordre des chrysopes et les fourmilions. Ces insectes
zygoptères) et les libellules (sous-ordre des anisoptères). sont d’excellents auxiliaires. L’exemple le
Les premières sont fragiles et possèdent quatre ailes égales plus connu est celui de la larve du chrysope
qui se rejoignent à la verticale au repos. Les secondes sont qui consomme des centaines de pucerons
robustes et possèdent des ailes postérieures plus larges par jour !
que les antérieures ; au repos, elles les maintiennent
ouvertes à l’horizontal.
Les dermaptères Les Homoptères

Ils possèdent une paire d’ailes
repliées et cachées (et qui servent (Ailes antérieures de même
très peu) sous de minuscules ailes consistance partout). Ils
possèdent deux paires d’ailes
durcies (élytres). nervurées et identiques,
• Leur appareil buccal est de type disposées en toit au repos.
broyeur. Ils consomment de • La tête est assez grosse.
minuscules proies et des • Leur appareil buccal est de
type piqueur-suceur. Ils
végétaux très mûrs. consomment la sève des
• Les antennes sont assez longues. végétaux.
• Les antennes sont courtes.
• La métamorphose est
• La métamorphose est
incomplète. complète.
• Cet ordre est celui des forficules • Cet ordre regroupe les
ou perce-oreilles. Chose rare chez cigales, pucerons et
cercopes.
les insectes, la femelle porte des
soins à ses petits !
Les hétéroptères Les Trichoptères

(Ailes antérieures pas entièrement de la (De « trichos » poils et « pteron » ailes ; les ailes
de ces insectes sont recouvertes de poils) Ils
même consistance) possèdent deux paires d’ailes recouvertes de poils
• Ils possèdent une paire d’ailes volantes et disposées en toit au repos.
cachées par une paire d’ailes en partie • Leur appareil buccal est de type broyeur-
durcies (semi-élytres). lécheur, mais les adultes se nourrissent très
peu. En revanche, les larves aquatiques sont
• Leur appareil buccal est de type piqueur- carnivores, herbivores ou détritivores selon
suceur. Ils piquent et aspirent à l’aide d’un l’espèce.
rostre les végétaux pour certains, et leurs • Les antennes sont longues.
proies pour d’autres. • La métamorphose est complète.
• Les antennes sont assez longues, parfois
invisibles chez les espèces aquatiques. Cet ordre regroupe les phryganes. Leurs larves
aquatiques sont fréquemment appelées porte-
• La métamorphose est incomplète. bois. En effet, pour se protéger, celles-ci
L’ordre des hétéroptères regroupe les fabriquent un fourreau constitué de débris
végétaux, de sables…
punaises, qui peuvent être de moeurs
terrestres ou aquatiques.
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Les orthoptères Les hyménoptères

(De « ortho » droit et « pteron » ailes ; les ailes (Du grec « hymên » mariage et « pteron » ailes ; les ailes
sont en effet bien droites sur l’abdomen)
antérieures et postérieures sont en effet réunies par de
• Ils possèdent deux paires d’ailes droites petits crochets)
disposées le long du corps ou à plat sur le
corpsb(grillons). Les ailes antérieures • Ils possèdent deux paires d’ailes reliées les unes aux
(tegmina) sont coriaces. Certaines espèces ont autres. Elles peuvent être disposées à plat sur le dos
des ailes très réduites ou même absentes. (abeilles) ou le long du corps (guêpes). Certaines
• Leurs pattes postérieures sont adaptées au espèces (fourmis) ne portent pas d’ailes.
saut. • La tête est séparée du corps par un cou très mince.
• Leur appareil buccal est de type broyeur. La • Leur appareil buccal est de type broyeur lécheur.
plupart consomment des végétaux, mais Selon les espèces, ils se nourrissent de végétaux, de
certaines espèces sont carnivores. pollen, de nectar ou de proies.
• Les antennes sont très longues et fines • Les antennes sont plus ou moins longues.
(sauterelles, grillons) ou courtes et robustes
• La métamorphose est complète.
(criquets).
Cet ordre réunit les guêpes, fourmis, abeilles,
• La métamorphose est incomplète.
ichneumons… Certains hyménoptères possèdent un
Cet ordre regroupe les sauterelles, grillons et
aiguillon de défense et sont susceptibles de nous piquer.
criquets. Presque tous émettent des sons : Les
Cependant, ces insectes qui pour quelques-uns vivent en
sauterelles et grillons en frottant les tegmina entre
eux, les criquets en frottant les fémurs des pattes société, rendent énormément de service à l’homme
postérieures aux tegmina. (pollinisation, prédation).
Les plécoptères Les éphéméroptères

Ils possèdent un corps allongé et (Éphémère : de courte durée, comme la vie de ces
quatre paires d’ailes disposées à insectes)
plat. • Ils possèdent une ou deux paires d’ailes
maintenues à la verticale au repos. Les ailes
• L’abdomen est prolongé par antérieures, beaucoup plus grandes, n’ont pas la
deux cerques (queues). même forme que les postérieures.
• L’abdomen est prolongé par deux ou trois
• Ils volent peu ou mal et se cerques.
déplacent surtout en marchant. • L’appareil buccal est de type broyeur chez la
• Leur appareil buccal est de type larve aquatique. L’adulte ne se nourrit pas et
broyeur. Ils se nourrissent, selon consacre sa courte vie à la reproduction.
les espèces, de végétaux, de • Les antennes sont très petites.
débris végétaux ou de proies. • La métamorphose est incomplète.
• Les antennes sont longues. Cet ordre regroupe les éphémères. Ces insectes
sont comme les plécoptères et les trichoptères de
• La métamorphose est bons indicateurs de qualité d’eau.
incomplète.
• Les larves sont aquatiques.
Les mantodea Les Dictyoptères

• Ses antennes sont plus longues,
• Le corps des blattes a une forme ovale, aplatie dorso-ventralement.
son abdomen est plus fin, et on
compte huit sternites pour le • La tête porte de longues et fines antennes formées d'un grand nombre d'articles.
mâle contre six pour la femelle. • Les pièces buccales sont de type broyeur.
• L'extrémité de l'abdomen est • Le thorax est recouvert à l'avant par le pronotum. Les blattes peuvent ou non porter
deux paires d'ailes, mais les espèces ailées se déplacent en général en courant sur le
différente car, si le mâle porte substrat.
deux cerques comme la femelle,
on observe, entre ceux-ci, deux • À l'extrémité postérieure de l'abdomen, on trouve deux appendices sensoriels : les
cerques.
styles et l'absence d'oviscapte.
• Ses pattes avant, appelées «
ravisseuses », portent des piques
et sont capables de se replier et
se détendre vivement. Elles
servent à attraper les proies
parfois volumineuses
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Les différentes formes de larves La larve campodéiforme.

• La carapace est rigide, les ocelles sont
fonctionnelles et trois paires de pattes
locomotrices sont présentes : c’est une
larve carnassière. Cette larve existe pour
de nombreux Coléoptères carnassiers
(coccinelles, dytiques, carabes).
La larve éruciforme La larve mélolonthoïde

C’est la larve
type des Ce type de larve ressemble aux larves de hanneton : elle a un corps
chenilles de mou, trois paires de pattes thoraciques, des pièces buccales
broyeuses et pas d’ocelle. Ces larves vivent dans du bois pourri, dans
papillons. Elles des souches
ont trois paires
de pattes
thoraciques et
n paires de
pseudopodes
abdominaux.
La larve vermiforme La larve cyclopoïde

C’est la larve des abeilles et des mouches.
On note la disparition des appendices
locomoteurs et la disparition régressive des
pièces buccales et de la tête. On rencontre ce type de larve chez
quelques Hyménoptères parasites
Larves abeilles Université de Maradi 119 Université de Maradi 120
20

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• Chez les insectes, la cuticule qui forme cet exo-squelette est

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• Sur le parcours, le sang sort vers

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La ventilation met en jeu les contraction

Les trachées sont des invaginations de la surface du corps

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Les stigmates (appelés aussi les spiracles ou

Système ouvert (2+8 paires de stigmates)

1 paire sur le mesothorax 8 paires sur l’abdomen

1 paire sur le metathorax

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A l’inverse, si les larves ne présentent pas d’adaptations à la vie aquatique. Le

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Développement holométabole d’un Lépidoptère

Facteurs expliquant la distribution des

Université de Maradi 63 Université de Maradi 64

basses 15°N 500 mm

Université de Maradi 65 11°N Université de Maradi 1000 mm 66

La mineuse de l’épi Les modes de nutrition

Université de Maradi 67 Université de Maradi 68

Les herbivores Les parasites

Université de Maradi 69 Université de Maradi 70

Les parasitoïdes Les détritivores

Université de Maradi 71 Université de Maradi 72

Les carnivores La géographie

Université de Maradi 73 Université de Maradi 74

Les activités humaines Définition de la niche

Université de Maradi 75 Université de Maradi 76

Se fondre dans le décor

Adaptation des insectes à leur Imiter une branche ou une feuille, se

(Phasmatodea - Lonchodes harmani

Prendre la couleur du décor :

A défaut d’avoir un corps mimétique, certains

Dictyophorus spumans (Orthoptera,

Eresus cinnaberinus - Mâle

L’effet papillon : le « complexe » du Papilio dardanus

Avoir un modèle et se fondre dans la masse..

Les insectes sociaux Les termites

Université de Maradi 89 Université de Maradi 90

Université de Maradi 91 Université de Maradi 92

• Les reines: sont les femelles fécondées.

Université de Maradi 95 Université de Maradi 96