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Méthode des éléments finis

(cours avancé)

Tarek Hassine
2018-2019
2 Plan du Cours
 Séance 1 :
❖ Problèmes physiques continus (propagations, fluides, mécaniques..)
❑Formulation générale d’un problème mécanique & PTV
❖ MEF & Problèmes de la modélisation « réelle »;
❑Plusieurs modélisations d’un même problème
❑Description de la méthode MEF & Certains problèmes
 Séance 2 :
❖ trois modélisations d’un même problème : poutre encastrée à une extrémité et soumise à une force
décentrée à l’autre extrémité
❖Calcul 3D;
❖Plaque;
❖Poutre (Hypothèse de Timoshenko)
❖Comparaisons des trois modèles
3 Suite Plan du Cours
❖Explications de quelques notions:
❖Incompatible Mode (C3D8I)
❖hourglassing
 Séance 3 :
❖Quelques Exemples traités;
❖Emmanchement forcé
❖Application d’une pression ayant une forme quelconque
❖Problème de diffusion
❖Exemple UMAT – Loi de Lagoudas pour les AMF
4 Problèmes physiques continus
Modèle physique 𝑼 (𝒙, 𝒕) mécanique
équations différentielles et 𝑻 (𝒙, 𝒕) thermique
aux dérivées partielles 𝝓(𝒙, 𝒕) ?
ED ou EDP 𝑽 (𝒙, 𝒕) électrostatique
& 𝝓 (𝒙, 𝒕) gravitation universelle
Conditions aux limites

𝝏𝛀 𝝏𝛀 𝝏𝛀
𝛀 𝛀 𝛀

𝝓𝒅 𝝏𝛀𝝓 𝝓′𝒅 𝝏𝛀𝝓 𝝓𝒅 & 𝝓′𝒅 𝝏𝛀𝝓


Dirichlet Neumann Robin
valeurs aux bords Gradients aux bords Gradient et valeurs
5 Phénomènes de propagation et de diffusion
Équations de Laplace
𝜟𝝋 = 𝟎
astronomie, mécanique des fluides, électrostatique, propagation de la chaleur, diffusion etc …

Équations de Poisson
𝜟𝝋 = 𝒇
Équation d’onde
𝟏 𝝏2 𝒖
𝜟𝒖 = − 𝟐
𝒄 𝝏𝒕²
Équation de la chaleur
𝝏𝑻
𝝆𝒄 − 𝝀𝜟𝑻 − 𝒓 = 𝟎
𝝏𝒕
Effet régularisant : ∀ la distribution initiale on aura une distribution continue lisse
6 Mécanique des fluides
Équations de Navier-Stokes
𝜼
𝝆𝒖ሶ + 𝝆 𝒖. 𝛁 𝒖 − 𝜼𝚫𝒖 − 𝝇 + 𝒈𝒓𝒂𝒅 𝒅𝒊𝒗. 𝒖 = 𝝆𝒇 − 𝛁𝒑
𝒅𝒖
𝟑
𝝆
𝒅𝒕
Équations de Stokes
Fluide newtonien + incompressible + régime permanent
−𝜼𝚫𝒖 + 𝛁𝒑 = 𝝆𝒇
Équations d’Euler
Fluide parfait + non visqueux

𝝆𝒖ሶ + 𝛁𝒑 = 𝝆𝒇
7 Équations de la mécanique des milieux
continus des solides
écoulement des fluides Équations d’équilibre dynamique locale
M.M.C &
déformation des solides Un terme de dissipation

𝒅𝒊𝒗𝝈 + 𝒇𝒗 = 𝝆𝒖ሷ + 𝝁𝒖ሶ


𝒏
𝛀 𝒇𝒔 𝝁 : nul pour le cas sans amortissement
𝝏𝛀 𝒖ሷ 𝒆𝒕 𝒖:ሶ nuls en statique

𝒇𝒗 La relation 𝜺 𝒆𝒕 𝒖 𝟐𝒔𝒅 𝒐𝒓𝒅𝒓𝒆


𝝏𝛀𝑭 1
𝐸 = 2 𝛻𝑢 + 𝛻 𝑇 𝑢 + 𝛻𝑢. 𝛻 𝑇 𝑢 grandes déformations
𝒖𝒅 , 𝒖ሶ 𝒅 𝝏𝛀𝒖 1
𝜀 = 2 𝛻𝑢 + 𝛻 𝑇 𝑢 petites déformations
Loi de comportement
𝜎 = 𝑓 𝜀 𝑜𝑢 𝜀 = 𝑓 −1 (𝜎 )
8 Formulations faible et variationnelle
Principe des puissances virtuelles PPV
Principe des travaux virtuelles PTV

𝒔𝒊 𝑷 ∈ 𝛀 𝒆𝒔𝒕 é𝒒𝒖𝒊𝒍𝒊𝒃𝒓é 𝒅𝒐𝒏𝒄 ∶


𝒏
𝒅𝒇 = 𝝆𝒖ሷ − 𝒅𝒊𝒗𝝈 − 𝒇𝒗 = 𝟎
𝛀 𝒇𝒔
𝝏𝛀 Jean Bernoulli
𝒖∗ ou 𝒖ሶ ∗ 1667-1748
𝒇𝒗 𝑷
𝝏𝛀𝑭
𝒖𝒅 , 𝒖ሶ 𝒅 𝝏𝛀𝒖 𝒅𝒘 = 𝒖∗ . 𝒅𝒇 𝑜𝑢 𝒅𝒘ሶ = 𝒖ሶ ∗ . 𝒅𝒇

𝑾 = න 𝒖∗ . 𝒅𝒇 = 𝟎 𝑷 = 𝑾ሶ = න 𝒖ሶ ∗ . 𝒅𝒇 = 𝟎
𝛀 𝛀

PTV PPV
9 Formulation générale d’un problème mécanique
Cas élastique – Loi de Hooke
𝒏
𝒅𝒊𝒗𝝈 + 𝒇𝒗 = 𝝆𝒖ሷ + 𝝁𝒖ሶ
൝ 𝛀 𝒇𝒔
𝝈 = 𝑯 𝜺 − 𝜺𝒕𝒉 = 𝑯𝜺𝒎𝒆𝒄
𝝏𝛀
𝒖 = 𝒖𝒅 𝒔𝒖𝒓 𝝏𝛀𝒖 Déplacement imposé 𝒇𝒗
𝝈. 𝒏 = 𝒇𝒔 𝒔𝒖𝒓 𝝏𝛀𝑭 Condition sur le bord 𝝏𝛀𝑭
𝒖ሶ 𝒙, 𝟎 = 𝒖𝟎ሶ 𝒙 Condition initiale en vitesse
𝒖𝒅 , 𝒖ሶ 𝒅 𝝏𝛀𝒖
𝒖 𝒙, 𝟎 = 𝒖𝟎 𝒙 Condition initiale en déplacement

𝑷𝑻𝑽 ∶ (𝒔𝒂𝒏𝒔 𝒂𝒎𝒐𝒓𝒕𝒊𝒔𝒔𝒆𝒎𝒆𝒏𝒕 𝝁 = 𝟎)

𝑊 = න 𝑑𝑊 𝑑𝑣 = න 𝑢∗ 𝜌 𝑢ሷ − 𝑑𝑖𝑣 𝝈 − 𝑓𝑣 𝑑𝑣 = 0
Ω Ω

𝑊 = −න 𝑢∗ 𝑑𝑖𝑣 𝝈 𝑑𝑣 − න 𝑢∗ 𝑓𝑣 − 𝜌 𝑢ሷ 𝑑𝑣 = 0
Ω Ω
10 On peut démontrer que:
𝑑𝑖𝑣 𝜎 𝑢∗ = 𝑢∗ 𝑑𝑖𝑣 𝜎 + 𝑡𝑟 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑢∗ . 𝜎
→ 𝑢∗ 𝑑𝑖𝑣 𝜎 = 𝑑𝑖𝑣 𝜎 𝑢∗ − 𝑡𝑟 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑢∗ . 𝜎

𝑊 = −න 𝑑𝑖𝑣 𝜎 𝑢∗ − 𝑡𝑟 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑢∗ . 𝜎 𝑑𝑣 − න 𝑢∗ 𝑓𝑣 − 𝜌 𝑢ሷ 𝑑𝑣 = 0
Ω Ω

𝑊 = − න 𝑑𝑖𝑣 𝜎 𝑢∗ 𝑑𝑣 + න 𝑡𝑟 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑢∗ . 𝜎 𝑑𝑣 − න 𝑢∗ 𝑓𝑣 − 𝜌 𝑢ሷ 𝑑𝑣 = 0
Ω Ω Ω

Théorème d'Ostrogradsky (Théorème de la divergence)

න 𝑑𝑖𝑣 𝜎 𝑢∗ 𝑑𝑣 = න 𝑢∗ 𝜎 𝑛 𝑑𝑆 = න 𝑢∗ 𝜎 𝑛 𝑑𝑆 + න 𝑢∗ 𝜎 𝑛 𝑑𝑆
Ω 𝜕Ω 𝜕Ω𝑢 𝜕Ω𝐹 𝑓𝑠
=0 𝑢∗ 𝐶𝐴 𝑢∗ = 0 𝑠𝑢𝑟𝜕Ω𝑢
faiblesse

𝑊 = −න 𝑢∗ 𝑓𝑠 𝑑𝑆 + න 𝑡𝑟 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑢∗ . 𝜎 𝑑𝑣 − න 𝑢∗ 𝑓𝑣 𝑑𝑣 + න 𝑢∗ 𝜌 𝑢ሷ 𝑑𝑣 = 0
𝜕Ω𝐹 Ω Ω Ω
11
𝑊𝑖𝑛𝑡 = ‫׬‬Ω 𝑡𝑟 𝑔𝑟𝑎𝑑 𝑢∗ . 𝜎 𝑑𝑣 =
ณ ‫׬‬Ω 𝑡𝑟 𝜎 𝜀 ∗ 𝑑𝑣=‫׬‬Ω 𝜺∗ : 𝝈 𝑑𝑣
𝜎 𝑒𝑠𝑡 𝑠𝑦𝑚é𝑡𝑟𝑖𝑞𝑢𝑒

𝑊𝑒𝑥𝑡 = න 𝑢∗ 𝑓𝑠 𝑑𝑆 + න 𝑢∗ 𝑓𝑣 − 𝜌 𝑢ሷ 𝑑𝑣
𝜕Ω𝐹 Ω

𝑊 = න 𝑡𝑟 𝜎 𝜀 ∗ 𝑑𝑣 − න 𝑢∗ 𝑓𝑠 𝑑𝑆 − න 𝑢∗ 𝑓𝑣 − 𝜌 𝑢ሷ 𝑑𝑣 = 0
Ω 𝜕Ω𝐹 Ω

𝑊 = 𝑊𝑖𝑛𝑡 − 𝑊𝑒𝑥𝑡 = 0

𝑊𝑖𝑛𝑡 = න 𝜺∗ : 𝝈 𝑑𝑣 = න 𝜺∗ 𝝈 𝑑𝑣
Ω Ω

𝑊𝑒𝑥𝑡 = න 𝑢∗ 𝑓𝑠 𝑑𝑆 + න 𝑢∗ 𝑓𝑣 𝑑𝑣 − න 𝑢∗ 𝜌 𝑢ሷ 𝑑𝑣
𝜕Ω𝐹 Ω Ω
𝑊𝑠𝑢𝑟𝑓 𝑊𝑣𝑜𝑙 𝑊𝑎𝑐𝑐é𝑙

𝑊𝑒𝑥𝑡 = 𝑊𝑠𝑢𝑟𝑓 + 𝑊𝑣𝑜𝑙 − 𝑊𝑎𝑐𝑐é𝑙


12
→ 𝑊𝑠𝑢𝑟𝑓 + 𝑊𝑣𝑜𝑙 = 𝑊𝑖𝑛𝑡 + 𝑊𝑎𝑐𝑐é𝑙
𝜺 𝑢ሷ 𝑊𝑎𝑐𝑐é𝑙
𝑢ሷ
𝜺 𝑊𝑖𝑛𝑡
𝒇𝒗 𝜺
𝒇𝒗
𝑢ሷ 𝑢ሷ
𝒇𝒗 𝑊𝑣𝑜𝑙
𝜺
𝒇𝒗 𝜺
𝑊𝑠𝑢𝑟𝑓
𝑢ሷ 𝒇𝒔
𝒇𝒗 𝒇𝒗
𝑊𝑣𝑜𝑙
13 Méthode des éléments Finis

Ray William Clough


Invente le terme
« Finite Element Method »
• Analyse des structures est née vers 1850;
• La RdM (calcul manuel) était développée par Maxwell, Castigliano, Mohr
• Le concept d’éléments finis est né vers 1941;

Origine :
le besoin de résoudre des problèmes complexes d’élasticité et d’analyse de structures
en ingénierie civile et aéronautique.

logiciel d’éléments finis NASTRAN en 1965


14 Problèmes de la modélisation « réelle »
Théories de la physique Cadre idéalisé

Problèmes d’échelle
Problèmes géométriques ➢ la turbulence (mouvements à très petite échelle);
➢ Grandes déformations d’un solide; ➢ Onde à haute fréquences (petites 𝜆);
➢ Mouvement d’un liquide (vagues); ➢ hétérogénéités d’un milieu continu (à très petite
➢ le domaine se fragmente (formation de gouttes); échelle);
➢ Frontière entre deux phases (glace et eau); On définit des modèles limites dits homogénéisés (valeur
moyenne)

Cadre réel

Problèmes du couplage
1. Couplage géométriques;
• l’interaction d’un fluide et d’une structure
Un poisson dans son environnement
2. Couplage intrinsèque;
La convection naturelle d’un fluide
15 Plusieurs modélisations d’un même problème
Théorie des poutres

Leonhard Euler Stephen Timoshenko


? 1707-1783
Euler-Bernoulli
1878-1972
Timoshenko
Pas de cisaillement Influence du cisaillement
Léonard de Vinci
1452-1519 Galileo Galilée
1564-1642
Jacques Bernoulli
1654-1705

Daniel Bernoulli
1700-1782
Analyse vibratoire
16 Théorie des plaques
Hypothèses de Euler-Bernoulli Hypothèses de Timoshenko

Hypothèses de Kirchhoff
(Pas de cisaillement)

John Rayleigh Max Reissner


Gustav Kirchhoff
1842-1919 1913-1996
1824-1887

Raymond Mindlin
1906-1987
Augustus Love
1863-1940

Théorie plaques minces Théorie plaques épaisses


Love-Kirchhoff Mindlin
1888 (Cisaillement)
17 trois modélisations d’un même problème

poutre encastrée à une extrémité et soumise à une force décentrée à l’autre

(3D) (plaque)

(poutre)
18 Formulation pratique d’éléments finis
❑ les notions d’interpolation sur un élément

❖ A partir des grandeurs aux nœuds qu’on effectue l’interpolation


❖ La méthode la plus simple consiste à utiliser les polynômes de Lagrange
❖ les fonctions de base valent 1 à un nœud du maillage et 0 à tous les autres
❖ Il y a autant de fonctions de base par élément que de nœuds

❑ Un élément est définit par:

✓ polygonale en (2D), polyédrique en (3D)


✓ fonctions de base associées à cette géométrie

Remarque : les éléments finis d’Hermite ont la particularité d’avoir deux fonctions de base
associées à chaque nœud
• La première fonction pour la solution;
Elément finis pour la flexion
• La seconde pour sa dérivée:
19 Calcul efficient : qualité des résultats et efforts de
calcul
Les indicateurs d’erreur ?
Par Itérations successives de plus en plus proche de la solution exacte
il existe trois stratégies

Méthode r :
• Déplacement des nœuds seulement en fonctions des indicateurs d’erreurs
• Taille des éléments augmente dans la zone la moins sollicitée;
• Taille des éléments diminue dans la zone la plus sollicitée;
Méthode h:
• En conservant le même type d’élément, on les subdivise dans les zones les
plus sollicitées
Méthode p:
• introduisant des fonctions de formes polynomiales d’ordre plus élevé

Remarque : ces méthodes peuvent être combinées Méthode hp


20 Sous-structuration et simulation multi-échelles
21 Certains problèmes
❖ Homogénéisation
✓ les matériaux composites
✓ matériaux poreux
❖ La rupture en mécanique
❖ Quelques méthodes dérivées
✓ Méthode des éléments frontières
✓ Méthodes sans maillage
✓ Méthode des éléments finis étendue XFEM
22 Description de la méthode des Eléments Finis
23 Éléments 1D
24

Type Hermite
25 Éléments 2D
26

Référence :Vincent Manet « La Méthode des éléments Finis »


Vulgarisation des aspects mathématiques
Illustration des capacités de la méthode
version du 12 juillet 2013
27 trois modélisations d’un même problème

poutre encastrée à une extrémité et soumise à une force décentrée à l’autre extrémité

(3D) (plaque)

(poutre)
28
29 Les efforts intérieurs :
G étant le centre de la section située à l’abscisse 𝑥.
→ 𝜏𝑖𝑛𝑡 𝐺 = 𝑅 𝑀 𝐺
𝑏
𝑁 𝑥 =0 M𝑡 = −𝐹
2
𝑅 = 𝑇2 𝑥 = −F & 𝑀 = M𝑓𝑦 = 0
𝑇3 𝑥 = 0
M𝑓𝑧 = −F 𝐿 − 𝑥
Les contraintes :
𝑀𝑓𝑧 F 𝐿 − 𝑥
𝜎 = 𝜎𝑥𝑥 = −𝑦 = 𝑦
𝐼𝑧𝑧 𝐼𝑧𝑧
𝑏
𝑇2 𝑥 𝑀𝑡 −F 𝐹 𝐹 S. b
𝜏2 = 𝜎𝑥𝑦 = −𝑧 = +𝑧 2=− 1− 𝑧
𝑆 𝐼𝐺 𝑆 𝐼𝐺 𝑆 2𝐼𝐺
b
𝜏3 = 𝜎𝑥𝑧 = −𝐹 𝑦
2𝐼𝐺

𝑒Ԧ2 𝑭

𝑒Ԧ1

𝑴𝑡
Hypothèse de Bernoulli Hypothèse de Timoshenko
30 Flexion Flexion
𝑀𝑓𝑧 −F 𝐿 − 𝑥 𝑇2 𝑥
𝑣,𝑥𝑥 = = 𝛾𝑓𝑦 =
𝐻𝑓3 𝐸𝐼𝑧𝑧 𝐻𝑐
−F
𝛾𝑓𝑦 = 𝑣,𝑥 − 𝜃3 =
𝐺𝑆
𝑀𝑓𝑧 −F 𝐿 − 𝑥
𝜒3 = 𝜃3,𝑥 = =
𝐻𝑓3 𝐸𝐼𝑧𝑧
Conditions limites : 𝑣 0 = 0 𝑒𝑡 𝜃3 0 = 0 Conditions limites : 𝑣 0 = 0 𝑒𝑡 𝜃3 0 = 0
−𝐹𝑥 𝑥 −𝐹𝐿2 −𝐹𝑥 𝑥 −𝐹𝐿2
𝜃3 𝑥 = 𝑣,𝑥 𝑥 = 𝐿− → 𝜃3 𝐿 = 𝜃3 𝑥 = 𝑣,𝑥 𝑥 = 𝐿− → 𝜃3 𝐿 =
𝐸𝐼𝑧𝑧 2 2𝐸𝐼𝑧𝑧 𝐸𝐼𝑧𝑧 2 2𝐸𝐼𝑧𝑧
−𝐹𝑥 2 𝑥 −𝐹𝐿3 −𝐹𝑥 𝐸𝐼𝑧𝑧 𝑥 𝑥
𝑣 𝑥 = 𝐿− →𝑣 𝐿 = 𝑣 𝑥 = + 𝐿−
2𝐸𝐼𝑧𝑧 3 3𝐸𝐼𝑧𝑧 𝐸𝐼𝑧𝑧 𝐺𝑆 2 3
−𝐹𝐿 𝐹𝐿3
→𝑣 𝐿 = −
𝐺𝑆 3𝐸𝐼𝑧𝑧
Torsion Torsion
𝑀𝑡 −𝐹 𝑏 𝑀𝑡 −𝐹 𝑏
𝛾𝑡 = 𝜃1,𝑥 = = 𝛾𝑡 = 𝜃1,𝑥 = =
𝐻𝑡 𝐺𝐼𝐺 2 𝐻𝑡 𝐺𝐼𝐺 2
Conditions limites : 𝜃1 0 = 0 Conditions limites : 𝜃1 0 = 0
−𝐹𝑏 −𝐹𝑏
𝜃1 𝑥 = 𝑥 𝜃1 𝑥 = 𝑥
2𝐺𝐼𝐺 2𝐺𝐼𝐺
1 −F 1 b
𝜀𝑥𝑦 = 0 𝜀𝑥𝑦 = 𝑣,𝑥 − 𝜃3 − 𝑧𝜃1,𝑥 = −𝑧
2 2𝐺 𝑆 2𝐼𝐺
31 𝝈𝟏𝟏
0,748
-0,681

-0,748

0,737

Calcul NNT NELT TYPE


1D 26 25 B31
2D 234 200 S4R
3D 1170 800 C3D8I
32
33

𝑳𝟑
𝑳𝟏
𝑳𝟐
34
35

𝑷𝒂𝒕𝒉 𝑳𝟒
36

B31: Timoshenko (shear flexible) beams


37
38
39
40 RDM donne 180,38 mm

16 C3D8 1024 C3D8

U2 max

16 32 128 1024 1536 3072


C3D8 -4,597 -17,90 -54,13 -113,55 -113,801 -159,1
C3D8I -176,5 -179,5 -180,2 -180,4 -180,4 -180,5
C3D8R -16930 -16490 -239,2 -192,3 -192,3 -192,3

16 32 128 1024 1536 3072


C3D20 -178 -180 -180 -180,5 …… ……
C3D20R -180,5 -180,5 -180,5 -180,5 …… ……
41

U2 max

16 32 128 1024 1536 3072


C3D8 0,03 0,10 0,30 0,63 0,63 0,88
C3D8I 0,98 1,00 1,00 1,00 1,00 1,00
C3D8R 93,86 91,42 1,33 1,07 1,07 1,07
16 32 128 1024 1536 3072
C3D20 0,99 1,00 1,00 1,00 …… ……
C3D20R 1,00 1,00 1,00 1,00 …… ……
42
43

Au milieu Face droite


44
45 Incompatible Mode (C3D8I)
Les éléments en mode incompatibles constituent une autre tentative
pour supprimer le verrouillage par cisaillement dans les éléments
hexaédriques linéaires.
Ces éléments ont un degré de liberté supplémentaire qui améliore la
possibilité de modéliser un gradient de déplacement à travers
l'élément. En un sens, ces éléments agissent comme des éléments
quadratiques. L'utilisation des éléments de mode incompatibles
génère des résultats comparables aux éléments quadratiques avec
un coût de calcul inférieur. Un inconvénient de ces éléments est leur
sensibilité à la distorsion des éléments. Ces déformations finissent par
rendre les éléments trop raides.
46
Qu'est-ce que hourglassing?
Il s'agit essentiellement d'un mode de
déformation parasite d'un maillage
d'éléments finis, résultant de l'excitation
de degrés de liberté à énergie nulle. Cela
se manifeste généralement par un
patchwork de formes d'éléments en zig-
zag ou en sablier
des éléments individuels sont gravement
déformés, tandis que la section de
maillage globale n'est pas déformée.
Cela se produit sur les éléments
d’intégration réduits massifs 3D
hexaédriques et sur les éléments de
coque 3D tétraédriques et les éléments
solides 2D.
47 Quelques Exemples traités
1. Emmanchement forcé
2. Application d’une pression ayant une forme quelconque
3. Problème de diffusion
4. Exemple UMAT – Loi de Lagoudas pour les AMF
48 Emmanchement forcé
49
50 Calcul élastique en 2D-DP

17

Plaque en acier
𝑬 = 𝟐𝟏𝟎𝟎𝟎𝟎 𝑮𝒑𝒂 & 𝝂 = 𝟎, 𝟑

17,01

15

Coussinet en Aluminium Etape 1 :


𝑬 = 𝟔𝟗𝟎𝟎𝟎 𝑮𝒑𝒂 & 𝝂 = 𝟎, 𝟑𝟑 déformation du coussinet seul
51

Etape 2 :
On annule la charge et applique Etape 3 :
une condition d’interface On libère les bords externes
de la plaque
52
Coordonnées
Cylindriques

𝝈 𝒓𝒓 𝝈 𝜽𝜽 𝝈 𝒛𝒛

𝑼𝒓 𝑼𝜽
53

Fichier Pdf
54
55 Application d’une pression ayant une forme quelconque

Fichier Excel
56
57
58 Problème de diffusion

Diffusivité D=3,6 mm²/s


Condition initiale : 𝐶(𝑥, 𝑡 = 0) = 0
Conditions aux limites 𝐶 𝑥 = 0, 𝑡 = 𝐶𝑠 = 1,0
59
60

Fichier Excel
61
62 Exemple UMAT – Loi de Lagoudas pour les AMF

Stress
Martensite

Fracture

Austenite Martensite

Austenite

Austenite Martensite

Strain

Implémentation de la loi Lagoudas


Fichier PDF
63
SMA_UM_Manual

SMA_um.for
64

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(1) (3)

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