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Le Charivari : publiant chaque


jour un nouveau dessin

Source gallica.bnf.fr / Bibliothèque nationale de France


1. Le Charivari : publiant chaque jour un nouveau dessin. 1874-04-25.

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Ii SA.llEDI 2S A.VRIL187'
QUARANTE-TROISIÉMEANNÉE Prlx do Numéro : 15 ,entlmet1,

-ONNEIHENTII
&DO!WNEMENTII
DHPilTKIIUITI
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trot5 mo\1 •••••••••• ; !O ft.
troll moil ..•...... , . 18 Ir. s11 mw ......•.•••. .-. -
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tu U0111111nmupo:rtint dt, ttt d te de chaqut moi,
L'aw,u,cmfflt d'un ª" dmttu drod a. '4 pna.c grCICfa

i:'CiO~GKS
n¡r,CCTIO~
rermage c11!ln~1r de la Pul'llri"
POlttique, 1JUer111re et Arlist1qu1 . 1 : l 1¡ 1
lDOU'HEtw1¡
PIERREVEROI ./;- •
to, rae T:altbont, to.
a6'1.-e■• ea Chef,

A. llACIIICB
13, TlVhTOC& aow. COTP'JfT-0.l&DD, "·

Lo••-

LE CHARIVARI
la bouche, On dirnit que le ]fond, cél~bre l'Ago d'or malnlenaot l'éleigooir derribre son do,, le coup e,1
BULLETIN
POLITIOUE sur ses pioeau1. Quel , nclianteur tablenu t portó.
Cola tappelie une pi~ce de ,ors de. Ducis, o!J.le poele Do co r.oup la monarchio ne peul plus se relever.
renconlre uo[troupeau e,corté de son berger. Aussi•0I, Priez pour ses restes, pubque ,ous avcz des pri&res
L• sut,se <rieotde s'afrranchir définitivemeot du joug emporlé par lo lymme, Ducis se met a !aire <le l'é- au1iliser.
clérical. Nous l'eo lélicitons, el Je, inveclives <le la glogue: Pierre V6t'OII.
presse p1euse sool une preu,e que la nou,elle consli- - Ueureuses brebis que Tolre son esl doux I Com-
tu11011a11urela liberté de ce pays oil les emp1Memenls bien je vous porte envie I Comme il a l'air bon, leodre,
du clergé oot élé arrélé1 A lemps.
L' ua¡.,,, déclamanluec lureur, énumbre les bieo-
,i¡ólanl, ce berger qui ,ous guiJe.
llais quaod Ducis 1'est bien écbautré, qu■nd 11a,
.
NOTBE MillJSTEBE
taits ie la const1tulion nou,elle sous pnllexle de les comwe oo dÍtlaitalors, lait ,ibrer son lulb, au plus
lligmaüler, beau de ses e1tues, palatras 1 Od ielail r.ourir des bruita de re11aniemeo1 du ca-
• 11 y a deos ans,diHlle, ce projetétail repoulllé Bonsoir les re,es allendris, au diabla les illusion, 1 binel. Des 8"º' qui se eroienl lñs-hien inlormésal-
par le bon sena des Suisses; beaucoup de ~rolea~nts Le lroupeau, eotranl daos la ville, s'acbe111ioe,ers firmtDIque 11.d~ Brogliaprar.)I,C:OIPIIII011dil TUi-
méme &ffienl ,olé a,ec les ca1bohque;. Au¡oura bu1, l'abatloir. Le pasleur était un boucber. . gairel!lenl,au manche.
gr!ce 111 lrlflll de bouleTersement qui 1'e11lait daos Je me sois rappelé les ,en de'Duci, en li!anl la 11- S'il en ainsi, le CltariNri a l'honoeur tle propi,ser
.}es esprill, la majorilé a changé de lace. rade senlimeotale du Man• sur les bieolalls d'une au m1réchal-présideo1 un minitllffl de 100 cbo,s,..
1 11peul se feiieque la qlltlll11amilitaire Y gagne: dyoaslie. Un mrnislere simplifié el rédu11Acinq membrea. Pu
aous ne pou,oas en ¡uger. llais c'e,1 ll un oélail qui Jolis bienlaits qui coo,isleot l dire Aun peuple : un Jo plus.
ilhparallftD présence du chaagemeal radioal opliré daos - Oo te doone en 1outeproprié1é l un homme, et Et 10u11 allez Toir si cela sulfirait,
l'ellsemble de la Conslilulioo. cet homme te transmellra Ases desceodanls, au hasard
1 .\lllli IAlll\a hberlé rel1gieuaedispuall. L'ea¡ei¡ne- de la oaissance. Daos le tas, 11 y aura peut-l!lre des !SI
menl dellenl graluil, obligaloira et la,,,,.., comme le crélins, des Mtes léroces, des coquios. N'importe; ils
ré,eot nos démocrattS; les congrégallons sont pros- auronl le droi1 de te gou,eroer quaod ml!me, Tu seras Nolre premler candidal serait chargé d11déparlemeot
cri1e1,1 I m¡} ,,lchó 1100 plut que Dlll co11veolno11- la prorn de leur caprice, de leur folie, de leurs fé- des tinaoces.
'te1UJ: 111 peuvenl '4ra créét en SuiNO. rocilés. Et n'essaye pu de 1ecouer leur joug, saos Car c'esl le nlus habi e des ftoaneieu connus.
» C'e11ta supréma1io de l'Elal et la souveraineté du quoi l'oo te criblera de milrail es pro,idenhelles. 11 e1icule mieus que le plui lorl dta math4111ati-
1111mbre tubeliluées aus <lroita dB lacooscieoc:e bu- Voil~, ré;umés en peu de molS, les boobeurs dyoa!- ciens.
maine. • hques en l'honoeur desquels le Monde chante son ao- Avec ce minislre•ll jamai de d.S.or,ires A craiodre
La Sui55e1'hooore par l'initi■li'8
inlelli~oote qu'elle t1enne. daos les comples publie<; pas de <rirementsdonteu1,
Tilnl <le prcndru. Le seul en,e1gnemen1 ,llr pour un Avais-je torl de d,re que eela rappelail le berger pas de prod galités ,aines 1
pay1,c'ut l'en.. igo8Wenl qui ne lail poiol iule~•Hir donl la bucohque abouli1 a l'aballo1r 1 Avec ce minislr<-'a oos burlgels eoftant l Tue d'a,il
le, que,1ions •le dogme daos les que;l1oos de scieoee, comme un homme qui a m:iogé des maules dégonlle-
a&q11ilaij,>eles la¡¡¡1Uetlibres de cboisir pour l'enfanl Nous avons déja posé aux joumaus iévols une rai1 A plai,ir, el la caisse a'épargseflolm1 peul-élre par
t'wstruc11on rahguuue qui leur pl•II. que,1100alaquelie lis ne paraissenl pus tres-soucieu:i devenir uu établissemenl lréqueo1é par les deniers de
Rome est en tra,n de !aire A ses dépen, l'expérieoce de répon dre. l'Elal.
du proverbe : • Qui lrop embruse mal élreinl. • Nous leur avnns demandé d'ou venait le ralenlisse-
meul wau1íe,1e qui s'e,1 produ11 daos le mouvemenl Nolre second caodidat aurait le portefeuille des ar-
L~ Mondehai,se. On n'y trone plus qu'A de rares des pMerm,ges. foires élrangeres.
iotenalle1 ce, éciali de me déllcieus qui dé;opilaienl n,ppelez-vous corume ils faisaieot rage l'an demier J.> vous jure qu'il n'y a pas de 11i¡,lomatequi ,il ,,
li biea la ra1e. a puniille epoque I Quels coups do lam-tam I Comme flnom. TalleyrenJ lui-mé!De s·ratl rouJé.
Laplu!)&rldu temp,, mainteoaol, c'e11 simplemenl on ¡iou:;~ait il 1a com,owmat100 1
absurda111111tire cumique. Saos doub:es fond•, ce ministre nous lerait e!limer
Cett,~anaco oo e~t aus~1résl!rvé qu'on était flévreui:
Ao!OIINl'hul rourtool, par ba•ard, nou, Flanons de l'E•irope en allendaot qu'1l pt1t nous on !aire aimer.
en 1873. QI el la pour la forme, on lance bien eocore 11 i, r it la lumi8re sar toules le!i que~t1ous obscurt>s,
dans la (euil e moro5e unPi bonne in!!.antlé. quelque pelll prospectus a miracles, quelque appel
Voulanl !aire l'éloge de la Royaulé au délrimenl de aprelant un chal un ch>1 el dejouanl la rute pu sa
timide au1 amateurs de deambulalion suroalurelle. sirupiicilé méme.
la République, le Mond, dil: Ma,, ,i limidemeol l En mellanl de telies sourdrnes A
• Ua del phu 1randi bien lails donl la Providcnce el 1'1ntonation l
tes événemenll pui,se111 gra1i6er une nalioo, c'esl une Pourquo11 Notre troisieme cand1da1 aurail a la lois les porle-
dynuue. L1 r&isoo, l'bi1to1re, l'e1périeuce démnotrent Puisque les feuilles cléricales ne veulenl pas 1'&- feul, les de l'ins,ruclion, des lravaux pubiics el du
1111'11
n'y I rieR d• plu1 heureux pour un peuple. Les vouer noui l'ous l'allons dire pour elles. comllltrce.
déclamallons des rélolulionnaires el des républic,ms Oil ~•eslapercu qu'on o'avai1 fa11 que de la bouillie 11a déja fail beaucoup pour la gloire do la Fraoce;
conlre rette vér1tésont connues. Mais Jp;:, décla01atitl11s pour les chals en voulaol encapucmer trop v11e la il lerail beaucoup p1us encore.
ue p1·u•ent ríen contre les f,.ul5, et c~ux-.·1 montrent France. o.,a cooslalé que ces propagan,,es fré11ét1ques Jawais 11 ne recuh,rail devaol une réforme né~es-
qu'il o'y a rien de plus démable pour uno nalloo avaient, pour une boune par11 coutriliué au fiascodu saire. Jarnais il ue tuurnerail les yeux vers lea routioes
qu'une bonne dyna,lio. La raison en e;I cju resto lacile complul wooarchique en eiaspéranl loutes les anllpa- du pa,sj.
l C)llij¡ll8Ddre.La ,lahililé poill1que,lo <alme ..t la 1>ai1 lhi,s du pa¡·s. 11irail droil daos la ,oie de l'neair.
intériture tOfll ui, tiléwanli, les cond111onsdu bunheur On s'e,I promis en con;équence de !aire a peu prb Ah I c'est un grand bowme d'llial, je ,ous l'assure.
al de la prospér11ó publique. Or une dyuashe établie les morts ctne aDnée. Le mot d'orure e..t: Po, de la-
dan• une uuoa eal une guaolle Pll•ssanle de s1abili1é, pag• / Mai, ce mol u'ordre-lA amvo lrop larJ.
de calme el de paix in1érieure. La o:lel de ,odie de l'é- Ce qui s'e;I passé l'an dernier oousa donoé un avanl-
d1ftcepolllique eol permaoenle I le sou,erain na meurl go(Ude ce que seraille régime auquel ~ous soumellr~il Notre qualri~me candid•I aureil la guerro el le ma-
pas, puhqu'il Ylt daos ses suc\!esseurs. ll se forme en- une res1aura1ionqui plantera11 u~ c,crge obligato1re rine.
tre la nalion el la famille régnaote une uoion Ala !oi, dao3 la main oe chaque citoyeo. D vosé a la Franca, il ne conlondra:I pas pour cela
douce e¡ !orle, rnurce de lranquillilé el de pa11. • I.'1mpopulanté déja s, rem•rquable de$. M, llenrj V le courag, a,ec la témémé, la fanlaronna le avec la
Cetle diijiáeuleidJIIII u ,0111 m,1. elle pas l"eau l y a recuson complemenl, et 1'011aura beau cachar bravoure.

Source galllca.bnf.fr / Bibllotheque natlonale de France


L~ t:HAlUVAlU
11n'aurait rieo de chauvin, et comprendrait que ce produit aujourd'hui : Moi nus-i j~ suB appelé a primer Les hommes devraient !-i'ingénier A conservar Icurs
n'esl pas le momeot pour nous de porler nos défaites le ñroit. semblables et non a les dé1r-1ire.
sur le coi o de l'oreille. Un peuple no veut pas d'un prélendant, ce deroier Bon I je m'abandonne encore a mes idées philoso-
Mais autaot il évilerait d'élre provocan!, autant il s'impose. JI forme des bandes qui deviennenl des ar- phiques quand je me trouvoenlro ciel et terre 1
aurail d'énergie pour empécber d'humilier son pays. mées, il ach~te des fusils, des cano ns et des munitioos. Décidémen1 je n'élais pas ué pour élre obus. Que
11serail l'incorruplible gardien de notre digoité, prét Puis il dita ceux qu'1l appelle ses sJjels : n'ai-je été forgé pour étro cloch~ á'église?
a dire: - Ah! vous ne voulez pas de moi ! ah! vous ne me fo voudrais m'arré1er et j1) ne le puis. Je seos une
- Périsse tout plulOt que l'honneur ! permettez pas de satisfaire mon ambitioo t ah! vous ne force irré:shtible qui me pous.st, en avaot.
Maisson all11udeserait si noble que nul ne saurait me laissez pas monter sur le tróae d'Espague/ ... nous Je frauchis troi;, quatre, dix villages.
avoir envit:,de oous chercher noise. verroas bien si un prince du sang ne ~ait pas imposer Les rares habiiauts qai se trouvent dehors se jellent a
Et nous pourrions sous sa sauvegarde, respectés de ses volonté:; f ... terre pour m'év1ter.
nos eooemis eux-mémes, travailler a notre régénéra• A moi les seigneurs avides d'booneurs I A moi les Rassurez-vous, bonoes gens, je ne vous suis pas
tion future. volonlaires de tous les pays, vaillants soldals qui ver- destiaé, mais j'irai frapper des malhe".Jreux qui ne sont
sez volre sang pour la cause de la légitimité parlout pas plus coupables que vous.
Nolre cinquieme candidat aurait le minislere de l'rn- oll elle s'agitel J'arriverai jusqu'au trOne en passant Espagnols, levez la téle et regardez passer un messa-
térieur. sur des monceaux de cadavres; j'irai easuite a l'église, ger de S. 111.Charles VII.
Ce n'est pas ce ministre-lá qui gouvernerait avec les afia de prier pour le repos de !'Ame des égarés qui ont
moyens mesquins et les arguties misérables. osé s'opposer a
mon avéoement; et Dieu, qui e:;t clé-
Comprenaot que les entraves impuissantes ne sauve- mont, pardonnera a
ces ennomis du droit di vio. Psssi!... pss,il ... psssi l ...
~ardenl rien et compromHlenl tout, il dirait á l'écri- Te! est le langage que tient celui au service duque! Je n'ai déja plus autaat de force; je seos que je
vaio : Ecris ce que tu penses; a l'orateur : Parle selon je suis forcément soumis. m'rnclioe vers la terrc.
ta con\'iction ; a tous : Allez, agissez, cberchez ! J'espere que la guerre sera finie avant qu'on ait Mais je· vais écraser celle chaumiere I Non... non ...
Et ayant ainsi conseille, Jl n'en aurait que plus d'au- besoin de moi. J'ai élé fabriqué daos une usine de ce je veu1 ule perdre daos une terre labourée et ne tuer
torité conlre reu1 qui, abusan! de sa large tolérance, malbeureux pays; je suis Espagnol; aussi je n'aime personue.
voudraien I pou,ser a la sédilion et faire descendre le pas 111guerra civile, et j'aurais en horreur d'aller por- lléla; l'je ne suis pas mallre de moi. Il faut que je
désordre daos la ru~. ter la mort dans un de ces villages qui m'env1ronnent. tombe la ou la fataj~té me pousse.
Avec ce ministre-la, il n'y en aurait pas pour long• Vous me direz peut-étre que c'est bien ridicule de J'enfonce un toit et je pénetre daos une piece ou se
temps a avoir raison de tous les préteodants mooar- la part d'un obus d'avoir tant de sensibilité. trouve un vie11lard étendu sur un lit, une femme et
chistes qui tira1llent et écartelent nolre pays infortuné. Que voulez-vous? c'est plus forl que moi. J'ai l'ea- trois petits cnfauts.
Avec ce ministre-IA, chacun vivraít et mourrait Asa veloppe dure, mais le coour sensible. Un bruil épouvantablo se fait entendre.
guise, el la République deviendrait une bienfaisante El.
réalité.
Et puis pius rien.
Mais je vois sur vos levres un sourire d'incrédulité. Ciel ! on me prend daos le caisson. Je suis destiné a
Les enfanls, la femme, le vieillard, sont tous frappés
Vous doutez des mériles de nos candidats. servir jusqu'au boul la funesto cause da ce prélendant
mortellemeot.
Vous croyez que nous e1agérons leur valeur. barbare.
11y a lit aes débris de chair; n'aJant plus forme hu-
Sachez done leurs noms: Des artilleurs m'inlroduisent daos la gueule d'un
marne.
Le premier s'appelle l'Econom1e. canon, que des lé~itimi3tes, - des Frao¡;a1s, - ont
Don Carlos, tu dois élre content de moi, ¡'ai bien fait
Le second, la Loyauté. acheté avec leurs économiss pour don Carlos.
moa úevoir ... tu as la un massacre digne d'un roi.
Le lroisieme, le Progres. Entre gens de la méme opinion on se doit ces petits Vive Charles Vil!
J.e qualrieme, le Patriolisme. cadeau1. On les offre avec d'autant plus de plaisir que Adrieo Buart,
Le cinq uieme, la Liberté, c'esl contre ie peuple qu'ils doivent servir.
Plall-il ?... La piece est ajustée.
Vous me diles qu'ils n'ont pas grande chance d'élre On vise un pauvre petil village dépendant de Bilbao.
choisis ! ... Pas un coup de canon ne part de cet endroit contre CHBOlfIQUJ:
DU JOUB
Qa,c'esl une autre affaire. les lignes carlisles; mais. l'officier dtrigeant le feu sail
Paul Girard. que ce village est tres-peuplé, l'etret que je produirai - 11 paratt que c'est pour mardi, disent les fouilles (mal)
en éclalant en cet endroit ne sera que plus sensible bien neusantes.
aux défenseurs dé la vi lle ingrata qui n'ouvre pas ses - Non, pour mercredi, ripostent les feui11es (bien) mal
pensantes.
L'OBUS - OARLISTE porles au roí Charles VII. - A moins qu~ ce no soit pour jeudi, prótendent les
Quo je seu1s done he.ureux si cette piece pouvait joumaux ,iits modérés {'l qui donnent tort it tout lo
( 11.O~OLOGUB)
éclater ! !!lai5 ce bonheur n'arrivera pas. monaP, croyant se mrttre bien avec chacun.
Un quatr1émo interlocuteur, eu.pap1er noir et blanc, in-
Les arlilleurs so tiennent á l'écarl. C'en est fait. tervient et s'écrin :
Boum!. .. - Mais vous n'y songez pas ! Et lo temps qu'il fait l ...
Je suts un simple obus. Co ma1in cncoreJo frdppa1s sur rnon barométre qui faisait
J'ai de la modestie, comme vous le voyez, moi qui Je par, ... je suis partí. une grimuct' du iable. D'ailteurs on n'a pas pu cncore
rlevrais avoir tanl d'amour-propre, car je joue dans le prevenir les rPporter3 angla is.
1'<1 H. Clé. ou a pou pres, lo langage des papiers publics
monde un róle assez importan!, et m~me je le remplis en c1:s dermers Jours. El pr•ut-étre; vous imagmez~vous
souvent avec éclat. Psssi ! pss,1 f ps~~i! qu·11 s'agit d"uno premi6ro reprérnutallon théiltralo avec
Bien des nations guerrieras pourraienl meltre ces L'air reteatil de mes sifflemenls lugubres. sorvice ue presso el convocatioo de notabilites ae tout genre1
l-'oint d_utout; c'cstdo la reprisc ou ma~sacro autour de
¡nots sur leur drapeau national : • L'obus prime le Les pointeurs applaudiSienl, car il paratt que j'ai Bibao 4u'1l rmourne.
droit. • élé lancé suivant l'art. 11y a 18.un parent de Henri IV ot do M. lo duc d'Aumalo
qui voudrait biN1 se mettro uno couronae dans les che-
C'eslcequi eslarrivé ea 1870, avec mes freces lancés Que vient fatre l'arl en cette affaire, je vous ie de- veux, eslimant que dans les pays chauds rien ne tienl frais
par les canoas Krupp. Un fait absolument nnalogue se mande 1 a la této comme les coifl'ures do métal.

A la vue de co paysage formidable, le bonhomme crut de péchesortant du port, do M. Claude ~ronol; peut - illre

L'Exposition
desimpressionnistes 1
que les verrl:'s do ses luuettos s'étdient troublés. 11les es-
suya avec soin, puis les n•posa sur son nez.
- Par l\lichalou ! s'ticria-t-il, qu'est-ce que c'est que ~a?
parce que je l'arrachai i cetle contemplation liangeri,uso
avant que 1es petitcs figures déléteres du promier plan
eussrnt produit lf'ur rffe1. )lalhcureusement j'ous l'impru-
- Vous voyez... uno geléo blanche sur des sillons pro- dencc de le laisser trop longtemps devant le Boulevard du
fondément creusés. Ca.pucinesdu mémo peintre.
Oh! ce fut une rudo journée que cello oU je mo risquai - (:a dr,s sillons, \ª do la geléc1 ... Mais co sont des - Ah I ah! ri<.:ana-t-il a la Méphisto, es.t-il assez réussi,
a la premiere exposition du boulcvard aes Capucine3 en gratturcs de palette poséPs uniíormémf'nt sur uno toile celui-lá !. .. En voila do t'Jmpression ou je no m'y connais
compagnie do M, Jost>ph Ymcent, pays,1g1ste, Cl0ve de salle. r,a n'a ni qucue ni téte, ni haut ni bas, ni dcwant ni pas ... Sculement vcuillez me dire co que représentont ces
Bertin, médaillé et decorú sous plusiours gouvernements ! dernére. innombrablf's lichC'ttes noires dans le bas du tablea u?
L'imprudent éta1t nnu lit Sdos penscr a mal; il croyait - Peut-étre ... mais l'impression y est. - l\fais, répondis-je, co soot des promf'neurs.
voir de la peinture commo on en voit partout, bonno ol - Eh ben, elle e¡;t dróle l'imprcssion !. .. Oh'··· et ~a 1 - Alors ju ressemblo a ~a quand je mo. promane sur lo
mauvaise, plutót mauvaisc que bonno, mais non pas at- - Un Yerger, do M. s1~lcy.Je vous rccommando lo pctit bou1e,·aru des Capucines? ... Sang et tonucrro! Vous mo-
tontatoire aux bounes mrours artistiquc11, au culto de la arbre de droito; il est gai; mais l'impression ... qucz-,..·ou5de moi a la fin?
forme et au rrspC'Cldrs mallrcs. - Ah! la forme! Ah t - Laissez-mo1 done tranquillo avl:'c votre imprPssion ! ... - Je mus assure, monsicur Vincent...
les mattres ! 11 n'cn faut plus mon pauvro vicux ! Nous Co n'est ni fait ni a faire. Mais voici une Yue de Melim, lle - )luis ces taches oot éte obtenues par lo procédé qu'on
avon~ changé tout cola. M. Rouart, oU il y a quelquo chose daos los e<1ux. Par C'mploto pour le badigeonnago drs granits do fontaine:
En entrant dans la premiére s&lle, Josrph Vinccnt rei;ut exemplt', l'omhro du prrmior plan est bien cocasse. P1í ! paf! v'li ! v'lan ! Ya commo jo to pousse I C'cst iaoul,
un premicr coup devant la Dansewe, de I\I. Guillaumio. - C'cst la vibralion du ton qui vous étonne. effroyable ! J'l'n aurai un coup do sang bion s0.r !
- Quel domm11ge, me dit-il, quo lo pcinlre, avec une - Diles le torchonné du ton, et je vous comprendrai J'rssayai do le calm"r en lui montrant lo Canal Saint-
certaino entente de Ja couleur, ne d('ssine pas mieux: Les mieux. - Ah! Corot, Corot, que de crimcs on commot en Denis, llO ?tl. Lépino, et la Bulle Jlonlmartre, do M. Ollin,
jambes rie sa danseuse soot aus.si noches que la gaze des ton nom ! C'cjt toi qui as mis a la mode cetto facturo la- tous les doux a~scz fins de ton; mais la fatalité élait la
jupoas. chée, ce,s frottis, ecs éc!aboussures, devant lesqucls l'ama- plus forte¡ los Choux de l\l. P1sarro l'arrétércnt au pas-
- Jo vous trouvo dur pour lui, repliquai-je. Co dcssin- teur s'est cabré pendant trente ans, et qu·it n'a acceptés sage, et de rougu il dovint écarlato.
lk est tre!l,-serré au contraire. que contraint et forcé par ton tranquiHe cntetcment. En- - Ce sont des choux, lui dis-jo d'unc voix doucemcnt
L'éléve oe Berlin, croyant que jo faisais de l'ironio, so coro uno fois la goutle d'eau a pcrcé le rochcr ! pcrsuasivc.
contenta do haos.ser les épaulcs saos prendre Ja peino do Lo pauvre hommo déra1sonnait ainsi asscz paisiblemont - Ah l les malheureu:c, sont-ils assez caricaturés !. ... Je
me répondro. et rien no pouvait mo fail'e prévoir l'accident tachcux qui juro do n'en plus manger do ma vie !
Tout doucemPnt a lors, de mon air le plus naH, je le con• devait résulter tlo sa visite a cPtle exposition 8 tous crms. - Pourtant ce n'est pas lour !auto si lo peintre •.•
out.sis dt•vant le Champ laboure, de M. P1ssaro. 11 suµporta m~mo sans a vario majruro la vuc des .Hateaux - Taisez•vous L .. ou je faia un malheur J ·~
AOT.UALIT:ÉJE, 80

...

Situation du budgct pcndant les vacanccs parlcmcntaires.

Tout a coup il poussa un grand cri en apcrcovant la le reconnais le favori do papa Vincent ! Que représente llélas f allez la voir, celle-lil ! Une femmc pliée en deux
Maison du ptndu, de M. Paul Cézanne>.Les cmpiltcments cette tollo! Voycz au hvret a qui une négrcsso en!eve le dernier Y'Oil'l._pourl'ofl'rir
prodigicu:c de ce pl't1t bijou ,1chevérent l'ceuvrl' commen- - « b1P11ESSION, Soleil levant. » dar:s touto sa la1d~ur aux regards chtumés a'un fantoche
ct.'epar le Douletard des Capuc&nes; to pero Vinccr,t déh- J - Jmpression, j'cn étais silr. Jo me disais aussi, pui5quo brun. Vous vous souvenez tio l'Olympia, do M. !tlanet'?
ra1t. h suis 1mpressionné, i\ doit y avoir de l'impression 1a. Eh bien, c'étatt un chef-d'rouvro uo Jes:,in, do corrcct1on,
D'abord sa folio fut a~sr7 douce. Se metlant an pomt de Joda ns ... Et quelle liberté, quelle aisanco cfans la factúre ! de fini, comparec a celle do M. Cezilnne.
vuo des lmpreuiom,istes, 11 i)bout.lail daos_ lour sen:,. - Lo papirr peint a l'état embryonnaire est encare plus fait Enfin lo vasa déborda. Lo cervea.u cla,sique du pero Vin•
Boudrn a du talent, mo dit-il devant uno plago de cotar- que celto marinc•la ! cent, attaqué rie trop de cOtés a la fois, so détraqua com-
tiste; mais pourquo1 pignochc-Hl ainsi ses marines? - Cependant qu'auraient dit Michalon, Bidault, Doisse- plétemout. 11s'arréta dovant le gard1cn do Paris qui veillo
- Ah! \'Ous trouvez sa pcinturo trop faite ·t lier et Derlm dovant cetto to1le improssionnante1 sur taus ces tré:sors, et, le prenaot pour un portra1t, so mil
- Sans contredit. Parlez-moi do l'IP' Marisol! Cetle - No me parlez pas de ces hideux croO.tons ! burla le a m'cn faire une critiquo trés-accontuéo.
jeuno per!onne no s'amuso pas a rcproduirc une foulo do pere VmcC'nt. En rentrant chez moi, jo creverai leurs de- - Est-il usscz mauvais! fit:¡1 en baussant les épaulos.
déta11s01scux. Lorsqu'clle a une main a peindre (la Lec- vants de chcminee ! Do faco il a dcux ycux ... et un DC'Z••• et uno bouche !... Ce
ture), ello don ne autant de coups de brosso en long qu'il y LC'malhcureux roniait ses dieu1! no sont pas les 1mpression!listes qui auraiont aiasi sacrifie
a do doigts, et l'afTa1recst faite. Lrs niais qui cherchent la En vain je cherchai a raoimer sa raison expirante en au détail. Avec ce 4uc 11• pointro a dépense d'iuulllités
prlile béte dans une main n'cntcndent rico a l'art imprcs• lui montrant uno úvie d'ita11g, de .M.nouart, a laquolle il da11scclto figuro, Monct oOt fall vingt garoiens de Par1s !
s1í, et lo graod Manet les chasscrait de sa républiquo. manque pcu de choso pour étre tout a hit bien; une étude - Si vous circuhez un pou, vous, lui dit le portrait,
- Alors M, Rcnoir su,t la bonno voie, il n'y a rico de de chilteau a Sannois, de M. Ottin, trés- lumineuso et tres-
- Vous l'cntendez ! il ne lui manque m~me pas la pa-
trop dans sos Moiuonneur,. J'oscrai memo diro que ses fi- fine; mais l'horrible l'attirait. La blanchiS&euse,si mal blan-
gures ... role !... Faut•il que lo cuistrc qui J'a pignocl\é ait pes.sé du
chie, do M. Dogas, lui fais.'.Hlpou55er des cris o'admira-
temps a lo fairo !
- Sont oncore trop étudiOOs. tion. •
- Ah l monsieur Viocent l ..• i\lais ~yez don.e c•s trois Et pour donner a son esthétique tout lo sérieux convo-
Sisloy lui-meme lui paraissait mihre et précieux. Pour
touchcs de couleur qui sont ccns? ~s representer un flatter sa manio et do peor de l'irriter, je cherchais ce nable, lo pern Vinct'nt so mit i. oanser la aanse du scalp
hommo daos les hlés, dovant lo garJien ahuri, on criant d'uno voix.6tranglée :
qu'il y avait de passablo dans les tablcaux i! impression f!t
- Il y en a deux do trap; une seulo suffisait. je reconnaissais saos trap do peino que le pain, les raisins - llugh !... Je suis l'imorrssion qui marche, Jo coutea11
Jo jetai un coup d'ceil sur l'élévo de Bertin : Sún visage rl ltl chai:io du De¡euner, do bl. Monet, étaient do bons a pal<·ttonngeur, le Boulecard des Cavucine;, <le Monot,
tournnit au rouge sombre. Une catastr~he me parut im- mor.;eaux rie peinture. Mais il repoussait ces concrssions. la Alai~on du pe11du et la ModerM Olympia, do M. Cé-
minente, et il était reservé a M. Mo et de lui donner le - Non, non I s'écriait-il. Mooet faibllt 1a. 11sacrifio aui: zanoe ! Hugh ! hugh ! hugh !
dernier conp. faux dieux do Meissonnier. Trap fait, trap fJit, trap fait !... t,Ol1UI LGllOT.
- Abl le voilil, le voilU s'écria-t-il . ant len° 98, Je ParlPZ•moi de la Mcdernc Oly1,1pta, a h bon ne hi urr !
LE CHARIVAlU
Et pour satisfairo a cctlo !antaii.i~ chapeli~~~, il y a la on íinit par en découvrir le sens, qui cst que les serpents - Je_110 .!lais pas, mais il avait une espece de goO.t de
aussi ~uelqut•s m1llier.s d'hommes qui ont Juge a propos de ayant un appclit <Jo tous les diables mlrngeront le con- charcut1er !
se !aire couper on morceaux. uamnó. qui sera ;_1insiassuré dºélro ensovoli dans leur tubo
Ce que c't•st que les croyances aveugl.Ps!... You!, ou moi d1gcslif.
nous voudrioas, par e1emple, nous co1frerma1gre to~t le Les détails de coite pompa funébro na sont pas trop ra- On dit dov.mt Calino cetto vieillo vérilé géographiquo
mondo d'uno casquotto de loutrc, que nous ne trouver,ons goO.tants. que l'Italio 11 la forme d'une botte.
pas assez d'am1s dévoués pour nous préter mainforte ! . -J'en ~rrive~pourtant, riposte lo maltre sot; oh bien,
JO vous a!hrmo que 1¿ano so voit pas du tout !
Du reste, il y a dos sujots qui porten! malheur á la Albert de Lasalle.
poésie.
Les ouvricrs qui travaillent l _lacolonne Vonc!Omo~•au- Le caprice m'a pris do tiro le Guillaume Tell de Lemiorre,
ront pas mis trap do tomps ti éd1fier un anonument. c¡u1,en a
repré;,enté en 1766 la Comédie-Frao~aiso. Furour Ces concerts d'étéi Uvre, de feu !! Frai1e1 au
raison Jo sa formo et de &on agcncemonl tre5-spec1al,ne On y trouve do ces syllabcs rocailleuses, poignant auna- champagne ! Cuir de Ru,,ie, valses, Peau de 1atin, Camr
se rcncontre jamais deux fois sous la main d'un matan. turcl 1essiles otl se passe l'action. d'arllchaút 1 ~olkas.
11m'aurait fallu plus di, temps, ju erais, pour repondre
Jo pars, j'erre ep ces roes, dont partout se hérisse,
.iux quPst,ons stup1dcs o'un 1ouriste aogla1s que j'ai ron• Celle chatno de monis qui couronnent la Suisse.
contro l'autre matin en contomplation dovant le moou- VALENTINO. - La dnniero Félo fashionablo aura li<'u
mcmt. 11me tlemandail, par exempre,pourquoi cetto _co-
lonno commémorativo des guerres de t'emp1re portaJt le
Et puis Suiue 1'1 h.érisH, uno rime a inscriro au bureau aujourd'hui samedi 25 avril.-Arbau conJuira l'orchestre.
de bit'níaisaoce.
nom d'unc sous~préfccture de Loir•ot-Cherf Ma1s voici lo plus joli:
La villo de Vend0mo (Yenrorum domu,) a don_né son Le gtranL, A.LT.UOCUI
num 8 un duc, bA1ard de 111maIsou de Dourbon qui, _ayant .... , JI me suffit, UlriC:;
Saos rendro daps Altdorlf lour crimo trop public,
--
a
achcté Paris un terrain, sur. loquel on a construit une
Je rCtablirai l'ordre .....
LE UlÉDIT LTOI\IN.\18, 6, boulovard des Capu-
phtec, et plus lard uno colon ne llo bronzo ~• de moello~s ••• cin1•s, bonifio les taux d'rntérét d·apré.1 :
l\lais l'Ang ais no comprenail toujours r1en ~ ces r1co- Tandis qu'ailteurs Weroer courl, frappant d'autreacoups, ü O/o pour Loas a échénnce dr, 6 mois et au•dcl.'.I..
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chcls étymu1ogiqucs. ~ :;: ~~::~ ~~~!f~~Ó~ef~~~~sablosl 5 jours d'avis.
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de sa mus14ue d'abord; par la cocasserie de son poBme A propos do l'ouverturo du Salan, les journaux ont donné Pari~. - Le Dlc1lo1100.lre de la Loogne fraar,al8e,
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siqur a pcrdu do son amplt•ur majeslueuse¡ mais d'autre C'm,t commo un rl1vf1; 11snou~ onl appns que ce doycn L'~uvrag-o comP.ot formera ttO livra1s011s. 11 parntl un
part l1•s parolcs arnvPut plus ncttcs 8: roreillo; co qui est df'S uposants av11it as:iiste au siego do Toulon, comme fasciculo le samem de chaque semaine, dcpuis lo 15 févrior
uno ver,tablc décon\·cnuo pour les u Ant>s do Jouy el de volontairo do la République, qu'il él,1it de l'exuédition 1873.
Di,;, les l.lCuI.rimeurs aux rimes th.mnunh's. d'Egyµte, qu'il avail Ca1t la courso avec Sureouf daos tes Le 63• foscicu lo. l\lET a MIS, est en vente.
Trois luis par semainC', vous pouvez done (aire les dé- mcrs Je l'lnJe, et¡;.
l'Ouvertes (rls plus au1usanlí'S dau~ ce poime charivariqu_e. Ce cas c1traoroinairo do longévi1é m'a rappelé un bravo
bonhomme qui po,aIt dans los atcllers, il n'y a pas bion IN8El\'81DILl8.lTEIJR DIJCHE8NE. Guemon. eI-
Au tro1siCm11 actc, par exemple, GPsslrr condamuo Gu11.. tracuon tH uO:-ie tJO llUnts 1an1 douleur, 45, ruf' Lafayotte.
Jaume 8 étrn devoré par des sorp1•r1tssuisses. longlemps encare, et qui prósPntait cetto p;uticularité peu
N'allez pas croiro surtout .¡ue c'esl moi qu! inTente celle comrnuno qu'Il y ava1t soi3:anle-troi, an, qu'il était sorti
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i,;1 leur horrible faim luí répond d'un tombeau 1 - Etait-il bon! PAs ns c1i<o1T 1 15 0/0 d'oscompto, chrz SI.VIGNY, tail-
-Quoi 1 votre dernior jambonncau t Ceiui que vous a vez leur, 47, ru, Neuce-d,.·Petit1-Champ1.
Lo dornior vers a rair d'un rébus au premier aspect. manie si loogtemps avant do me le donner ...
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l'OlUU,J)B DBS FUS, S.lO DB TOJLitTTE DU FiES.
43. ·me R_iclter, Pari1. 6a supériorilé la fait rechercher comme Je purgatif le plüs doax, le plus sor, le plus faeilc
A ~rendre, méme en m:rngeant, sans chan~r de régime. Elle purge mollcmcnt, toujours saos
C'.()liques;
elle e&t préforablc aux purgatií6 saltns qui 1.1-0
produis~nt que des évacuation~nqucuscs,
,ot. PROPRIÉTAIRE '":i~'• et snrloul ~ux draatj_qycs&11ce.qu'cll.cn'irrUe )amai$. Les médecjns j'ordonncnt commi:purg~lif
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