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Le passé composé indique une action qui se produit à un moment précis dans le

passé et qui fait avancer le récit.


L'imparfait indique soit une habitude dans le passé, soit une action im-parfaite (en
déroulement dans le passé). Il est aussi utilisé dans les descriptions (les états par
opposition aux actions).

Accord du participe passé avec les auxiliaires avoir et être : rappel de la règle.

- Le participe passé employé avec être s'accorde avec le sujet du verbe.


- Le participe passé employé avec avoir s'accorde avec le complément d'objet
direct (COD) si celui-ci précède le verbe.
- Les verbes pronominaux utilisent l'auxiliaire être. Pour simplifier les règles d'accord,
pensez que le participe passé s'accorde sauf si le verbe est suivi d'un COD et sauf
si le verbe contrôle un COI (comme par exemple : téléphoner, écrire, parler, plaire).
Le verbe se rendre compte est invariable.

Complétez cette légende en mettant les verbes aux temps du passé (passé
composé, imparfait ou plus-que-parfait)

Au temps jadis, (vivre) un grand roi qui (avoir) trois fils ; l'aîné
(s'appeler) Robert, le deuxième Louis et le cadet Philippe. Dans le jardin
du palais (pousser) un gros pommier auquel le roi (tenir)
beaucoup, parce que la défunte reine sa femme le (planter) autrefois.
Chaque année, l'arbre (se couvrir) de fruits qui (disparaître)
sans qu'on ne remarque le voleur.

Un jour, Robert (décider) de faire la garde. La nuit venue, il


(se cacher) derrière un buisson et (attendre). Comme
personne ne (venir), il (s'endormir). Le lendemain, le roi
(aller) compter ses pommes et (remarquer) que quelqu'un
(enlever) trois pommes du pommier.

A son tour, Louis (surveiller) l'arbre une nuit, (s'endormir)


vers minuit et (ne pas remarquer) le voleur. La troisième nuit, le plus
jeune fils (prendre) son fusil pour attendre l'arrivée du maraudeur. Vers
deux heures, un grand bruit le (réveiller) et il (voir) arriver
un grand oiseau aux ailes brillantes comme le soleil, qui (se poser) sur
l'arbre. Immédiatement, il (cueillir) les fruits qu'il (manger) sur
place.

Philippe (viser) l'oiseau merveilleux et (tirer - to fire the gun).


L'oiseau (pousser) un grand cri et (s'enfuir), laissant une de
ses ailes dans les branches de l'arbre. L'aile (briller) doucement au clair de
lune, les étoiles (scintiller) pendant que Philippe (grimper)
prendre son trophée.

Quand Philippe (montrer) l'aile à son père, le roi (admirer) les


plumes chatoyantes de l'oiseau merveilleux. Il (être) si charmé par leur
beauté qu'il (parler) sans cesse du mystérieux voleur. Il
(vouloir) donner la moitié de son royaume pour posséder cet oiseau rare.
Il (penser) toujours à lui, il ne (manger) plus et ses médecins
(s'inquiéter) pour sa santé.

Alors, le roi (faire) venir ses fils dans sa chambre et leur


(demander) de lui trouver l'oiseau que Philippe (blesser) sur le
pommier.

Adapté d'une légende contée par une bonne alsacienne en service chez M. Michel
Stoullig à Paris. (1883) Lisez la suite de l'histoire dans Les plus belles histoires et
légendes de France, Éditions Morena (1998)

Eileen Lohka
Université de Calgary
Octobre 2002
http://fis.ucalgary.ca/elohka/oiseau_de_feu.htm

Au temps jadis, vivait un grand roi qui avait trois fils ; l'aîné s'appelait Robert, le deuxième
Louis et le cadet Philippe. Dans le jardin du palais poussait un gros pommier auquel le roi
tenait beaucoup, parce que la défunte reine sa femme l’avait planté autrefois. Chaque année,
l'arbre se couvrait de fruits qui disparaissaient sans qu'on ne remarque le voleur.

Un jour, Robert a décidé de faire la garde. La nuit venue, il s'est caché derrière un buisson et
a attendu. Comme personne ne venait, il s'est endormi. Le lendemain, le roi est allé
compter ses pommes et a remarqué que quelqu'un avait enlevé trois pommes du pommier.

A son tour, Louis a surveillé l'arbre une nuit, s'est endormi vers minuit et n'a pas remarqué
le voleur. La troisième nuit, le plus jeune fils a pris son fusil pour attendre l'arrivée du
maraudeur. Vers deux heures, un grand bruit l’a réveillé et il a vu arriver un grand oiseau aux
ailes brillantes comme le soleil, qui s'est posé sur l'arbre. Immédiatement, il a cueilli les
fruits qu'il a mangés sur place.

Philippe a visé l'oiseau merveilleux et a tiré. L'oiseau a poussé un grand cri et s'est enfui,
laissant une de ses ailes dans les branches de l'arbre. L'aile brillait doucement au clair de
lune, les étoiles scintillaient pendant que Philippe grimpait prendre son trophée.
Quand Philippe a montré l'aile à son père, le roi a admiré les plumes chatoyantes de l'oiseau
merveilleux. Il était si charmé par leur beauté qu'il parlait sans cesse du mystérieux voleur. Il
voulait donner la moitié de son royaume pour posséder cet oiseau rare. Il pensait toujours à
lui, il ne mangeait plus et ses médecins s'inquiétaient pour sa santé.

Alors, le roi a fait venir ses fils dans sa chambre et leur a demandé de lui trouver l'oiseau
que Philippe avait blessé sur le pommier.

Complétez le texte suivant au passé, en employant la forme correcte du


verbe entre parenthèses.
Pendant que (1 - je, habiter) à Montréal, (2 - je, faire) la connaissance d'une
jeune actrice, Caroline. L'été dernier, après une soirée au Festival de Jazz, elle
(3 - me, parler) d'une de ses premières aventures. L'été précédent, au moment
où elle (4 - attendre) l'avion pour se rendre à Paris, une de ses amis (5 –
remarquer) qu'un homme étrange la suivait. Quand elle (6 - arriver) à Paris, cet
homme barbu (7 - se trouver) un peu partout. À la fin, elle (8 - faire appeler) la
police par une amie parisienne. Deux des policiers (9 - aller) interroger cet
homme bizarre. Il (10 - leur, expliquer) son histoire. Désirant faire un film
québécois, il (11 - chercher) depuis longtemps une héroïne comme Caroline, mais il
(12 - vouloir) une actrice inconnue. Quand il (13 - apprendre) que Caroline (14 -
avoir) un diplôme dans ce domaine, il (15 - s'intéresser) à sa manière de visiter
Paris. Un peu plus tard, avant la sortie de leur premier film, Caroline et le
metteur en scène, Jules Carle, (16 - raconter) aux journalistes une autre histoire
mais elle n'est pas vraie du tout.

Complétez le texte suivant au passé, en employant la forme correcte du


verbe entre parenthèses.
1 2 3 4
j’habitais j’ai fait m’a parlé attendait
5 6 7 8
a remarqué est arrivée se trouvait a fait appeler
9 10 11 12
sont allés leur a expliqué cherchait voulait
13 14 15 16
a appris avait s’est intéressé ont raconté

Complétez le texte suivant au passé, en employant la forme correcte du


verbe entre parenthèses.
1 2 3 4

5 6 7 8
9 10 11 12

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