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Temps Passess
Temps Passess
Accord du participe passé avec les auxiliaires avoir et être : rappel de la règle.
Complétez cette légende en mettant les verbes aux temps du passé (passé
composé, imparfait ou plus-que-parfait)
Au temps jadis, (vivre) un grand roi qui (avoir) trois fils ; l'aîné
(s'appeler) Robert, le deuxième Louis et le cadet Philippe. Dans le jardin
du palais (pousser) un gros pommier auquel le roi (tenir)
beaucoup, parce que la défunte reine sa femme le (planter) autrefois.
Chaque année, l'arbre (se couvrir) de fruits qui (disparaître)
sans qu'on ne remarque le voleur.
Adapté d'une légende contée par une bonne alsacienne en service chez M. Michel
Stoullig à Paris. (1883) Lisez la suite de l'histoire dans Les plus belles histoires et
légendes de France, Éditions Morena (1998)
Eileen Lohka
Université de Calgary
Octobre 2002
http://fis.ucalgary.ca/elohka/oiseau_de_feu.htm
Au temps jadis, vivait un grand roi qui avait trois fils ; l'aîné s'appelait Robert, le deuxième
Louis et le cadet Philippe. Dans le jardin du palais poussait un gros pommier auquel le roi
tenait beaucoup, parce que la défunte reine sa femme l’avait planté autrefois. Chaque année,
l'arbre se couvrait de fruits qui disparaissaient sans qu'on ne remarque le voleur.
Un jour, Robert a décidé de faire la garde. La nuit venue, il s'est caché derrière un buisson et
a attendu. Comme personne ne venait, il s'est endormi. Le lendemain, le roi est allé
compter ses pommes et a remarqué que quelqu'un avait enlevé trois pommes du pommier.
A son tour, Louis a surveillé l'arbre une nuit, s'est endormi vers minuit et n'a pas remarqué
le voleur. La troisième nuit, le plus jeune fils a pris son fusil pour attendre l'arrivée du
maraudeur. Vers deux heures, un grand bruit l’a réveillé et il a vu arriver un grand oiseau aux
ailes brillantes comme le soleil, qui s'est posé sur l'arbre. Immédiatement, il a cueilli les
fruits qu'il a mangés sur place.
Philippe a visé l'oiseau merveilleux et a tiré. L'oiseau a poussé un grand cri et s'est enfui,
laissant une de ses ailes dans les branches de l'arbre. L'aile brillait doucement au clair de
lune, les étoiles scintillaient pendant que Philippe grimpait prendre son trophée.
Quand Philippe a montré l'aile à son père, le roi a admiré les plumes chatoyantes de l'oiseau
merveilleux. Il était si charmé par leur beauté qu'il parlait sans cesse du mystérieux voleur. Il
voulait donner la moitié de son royaume pour posséder cet oiseau rare. Il pensait toujours à
lui, il ne mangeait plus et ses médecins s'inquiétaient pour sa santé.
Alors, le roi a fait venir ses fils dans sa chambre et leur a demandé de lui trouver l'oiseau
que Philippe avait blessé sur le pommier.
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