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Exercices systématiques sur le vocabulaire : page 1 / 4

1°) Classe les mots de la liste suivante selon qu’ils sont formés du préfixe in- au sens privatif ou au sens
de « dans » : imbiber, inflammation, illisible, irresponsable, insertion, insolation, invoquer, imperfection,
infinité, insécurité.

2°) Trouve l’antonyme des mots suivants en ajoutant un préfixe : coloré, normal, propre, connu,
proportionné, mobilisation, prévu, content, ordre, visible, bienvenu, qualifier.

3°) Pour chaque mot, trouve un dérivé formé avec « contre », « non », « sans » ou « sur » : abri, sens,
prise, courant, conformiste, gêne, passer, coup, plus, lieu.

4°) Transforme les noms suivants en adjectifs en ajoutant un suffixe : maladie, orgueil, peur, amour, livre,
courage, vertige, mort, hiver.

5°) Même exercice avec modification du radical : été, île, semaine, main, enfer, homme, dimanche, cœur,
mer, pied.

6°) Transforme les adjectifs suivants en noms : triste, jaloux, grand, tranquille, souple, noir, oisif,
nerveux, aboli.

7°) Transforme les verbes suivants en noms et explique pourquoi il y a deux listes distinctes :
a) calmer, crier, galoper, marcher, nager, bondir, flairer, borner, accueillir.
b) constituer, croire, connaître, adopter, inscrire, coudre, crever, négliger.

8°) Décompose les mots suivants en radical, préfixe et suffixe (préfixes et suffixes n’étant pas
systématiques) : pilote, retour, jouable, préméditation, immobilité, apesanteur, enterrement et
malheureusement.

8°) Dans les extraits suivants, repère les différentes connotations associées à la couleur rouge.
Texte 1 : « Dis, Maman, c’est un rouge, cet instituteur ? – Tout ce qu’il y a de plus rouge ! » Et
Guillaume imaginait cet homme rouge, barbouillé de sang de bœuf. (F. Mauriac, Le Sagouin)
Texte 2 : Elle avait de grosses lèvres enduites de rouge, et des yeux très écartés fortement maquillés. Ses
ongles étaient rouges. Ses cheveux pendaient en grappes bouclées. Elle portait une robe de maison en
coton, et des mules rouges, ornées de petits bouquets de plumes d’autruches rouges. (Steinbeck, Des
souris et des hommes)

9°) Dans chacun des textes suivants, identifie le champ lexical dominant, nomme-le et relève les mots qui
le composent.
Texte 1 : Et quand je pensais à Florence, c’était comme à une ville miraculeusement embaumée et
semblable à une corolle, parce qu’elle s’appelait la cité des lys et sa cathédrale Sainte-Marie-des-Fleurs.
(Marcel Proust, Du côté de chez Swann)
Texte 2 : Le klaxon entre en jeu. Un mugissement de déroute qui se marie à celui du vent. Les huit pistons
du moteur à tour de rôle aspirent l’air dans les conduits de la sirène stridente. Les cris de la machine,
d’abord inarticulés, juste hurlés, ne tardent pas à s’organiser. (G. Arnaud, Le salaire de la peur)

10°) Réécris ces phrases en langage courant, en précisant à chaque fois la nature du changement.
1. Je pense pas regarder la télévision ce soir. 2. David, il va s’payer des vacances en Floride. 3. Faudrait
qu’on reprenne le travail. 4. On est prêt à vous aider dès que vous aurez besoin de nous. 5. Je mange pas
avec mes parents ce soir. 6. La baignoire a débordé et y’avait de l’eau partout.

11°) Classe ces expressions selon le niveau de langue : 1. Il a subtilisé le stylo de son voisin. Il a piqué le
stylo à son voisin. Il a volé le stylo de son voisin. Il a chouravé le stylo à son voisin. Il a délesté son
voisin de son stylo. Il a carotté son voisin. 2. Elles se sont dissimulées. Elles se sont planquées. Elles se
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sont cachées. Elles se sont terrées. 3. On a pas été se promener. Nous ne sommes pas allés nous promener.
On n’est pas allés se promener. 4. Est-ce que tu viens ? Tu t’amènes ? Viens-tu ? Tu viens ?

12°) Identifie le registre de langue des phrases suivantes. Justifie ta réponse.


1. Ça vaut combien ? 2. Est-ce que le centre-ville est loin de la gare ? 3. Auriez-vous l’obligeance de
m’indiquer les heures d’ouverture du musée ? 4. C’est loin d’ici le centre-ville ? 5. Vous avez pas froid
aux yeux : traverser comme ça l’autoroute avec des bagnoles qui foncent ! Vous êtes complètement
dingues !

13°) Exercice sur texte


Le narrateur se promène au zoo du Jardin des Plantes : son attention est attirée par une femme,
vêtue de noir, qui observe une panthère en cage.
Je ne la voyais alors que de profil. Jamais, je crois, je n’en avais vu de plus pur et de plus altier.
Quant à ses yeux, je n’en pouvais juger, fixés qu’ils étaient sur la panthère, laquelle, sans doute, en
recevait une impression magnétique et désagréable, car, immobile déjà, elle sembla s’enfoncer de plus en
plus dans cette immobilité rigide, à mesure que la femme, venue pour la voir, la regardait ; et – comme les
chats à la lumière qui les éblouit – sans que sa tête bougeât d’une ligne, sans que la fine extrémité de sa
moustache, seulement, frémît, la panthère, après avoir clignoté quelque temps, et comme n’en pouvant
pas supporter davantage, rentra lentement, sous les coulisses tirées de ses paupières, les deux étoiles
vertes de ses regards. Elle se claquemurait.
a) Trouve dans le texte deux mots de la famille de mobile.
b) Relève deux champs lexicaux : celui du regard et celui du mouvement.
c) altus signifie en latin : haut, élevé : relève un adjectif issu de ce mot et donne son sens par
l’étymologie.
d) Relève dans le texte les synonymes de « s’enfermer étroitement », « bout », « aveugler » et « plus ».
e) Relève dans le texte les antonymes de « agréable », « épais », « rapidement » et « souple ».

14°) Lis le texte suivant et réponds aux questions :


Le spectacle était épouvantable et charmant. Gavroche, fusillé, taquinait la fusillade. Il avait l’air
de s’amuser beaucoup. C’était le moineau becquetant les chasseurs. Il répondait à chaque décharge par un
couplet. On le visait sans cesse, on le manquait toujours. Les gardes nationaux et les soldats riaient en
l’ajustant. Il se couchait, puis se redressait, s’effaçait dans un coin de porte, puis bondissait, disparaissait,
reparaissait, se sauvait, revenait, ripostait à la mitraille par des pieds de nez, et cependant pillait les
cartouches, vidait les gibernes et remplissait son panier. Les insurgés, haletants d’anxiété, le suivaient des
yeux. La barricade tremblait ; lui, il chantait. Ce n’était pas un enfant, ce n’était pas un homme, c’était un
étrange enfant fée. On eût dit le nain invulnérable de la mêlée. Les balles couraient après lui, il était plus
leste qu’elles. Il jouait on ne sait quel jeu de cache-cache avec la mort ; chaque fois que la face camarde
du spectre s’approchait, le gamin lui donnait une pichenette.
Une balle pourtant, mieux ajustée ou plus traître que les autres, finit par atteindre l’enfant feu
follet. On vit Gavroche chanceler, puis il s’affaissa.
a) Relève dans le texte deux mots de la même famille que « fusil ».
b) Le mot latin vulnus signifie « blessure ». Trouve dans le texte un mot formé sur ce radical et explique
son sens.
c) Trouve dans le texte un synonyme de « terrifiant », un synonyme de « agile », un synonyme de
« angoisse » et un antonyme de « tomber ».
d) Donne deux mots de la famille de « traître ».
e) Relève huit mots du champ lexical de la guerre.
f) De quel mot vient le verbe « becqueter » ?
g) Choisis quatre verbes dans la 8e phrase (« Il se couchait … son panier ») et indique le nom qui
correspond à chacun de ces verbes.
h) Quel mot du texte correspond à la définition suivante : « respirer avec gêne à un rythme anormalement
précipité » ? Quel mot du texte correspond à la définition suivante : « vaciller sur sa base, pencher de côté
et d’autre comme si on allait tomber » ?
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15°) Exercice sur texte


La chèvre entendit derrière elle un bruit de feuilles. Elle se retourna et vit dans l’ombre deux
oreilles courtes, toutes droites, avec deux yeux qui reluisaient… C’était le loup.
Enorme, immobile, assis sur son train de derrière, il était là regardant la petite chèvre blanche et la
dégustant par avance. Comme il savait bien qu’il la mangerait, le loup ne se pressait pas ; seulement,
quand elle se retourna, il se mit à rire méchamment et il passa sa grosse langue rouge sur ses babines
d’amadou. Blanquette se sentit perdue… Un moment, en se rappelant l’histoire de la vieille Renaude, qui
s’était battue toute la nuit pour être mangée le matin, elle se dit qu’il vaudrait peut-être mieux se laisser
manger tout de suite ; puis, s’étant ravisée, elle tomba en garde, la tête basse et la corne en avant, comme
une brave petite chèvre de M. Seguin qu’elle était… Non pas qu’elle eût l’espoir de tuer le loup (les
chèvres ne tuent pas le loup) mais seulement pour voir si elle pourrait tenir aussi longtemps que la
Renaude.
Alors le monstre s’avança, et les petites cornes entrèrent en danse. Ah ! la brave petite chevrette,
comme elle y allait de bon cœur ! Plus de dix fois, elle força le loup à reculer pour reprendre haleine. Et
chaque fois elle retournait au combat… Cela dura toute la nuit. L’une après l’autre, les étoiles
s’éteignirent. Blanquette redoubla de coups de cornes, le loup de coups de dents… Une lueur pâle parut
dans l’horizon… Le chant du coq enroué monta d’une métairie.
« Enfin ! » dit la pauvre bête, qui n’attendait plus que le jour pour mourir ; et elle s’allongea par
terre dans sa belle fourrure blanche toute tachée de sang…
Alors le loup se jeta sur la petite chèvre et la mangea.
a) Propose un mot de la même famille que « dégustant » et relève vers la fin du texte un mot de la même
famille que « reluisaient ».
b) Relève un synonyme de « changer d’avis » et propose un antonyme de « méchamment ».
c) Relève dans ce texte le champ lexical de la lutte. (1 point)

16°) Souligne toutes les reprises nominales de « rhinocéros » et entoure les reprises pronominales.
La vie quotidienne des rhinocéros est en définitive assez monotone. Le temps fort de leur activité
se situe la nuit. C’est quand il fait moins chaud, en effet, que ces pachydermes s’agitent pour rechercher
leur nourriture. Mais dès que les rayons du soleil commencent à se faire trop insistants, nos mastodontes
s’affalent, à l’ombre d’un acacia si possible. On a même pu observer des rhinocéros s’offrir un petit
somme d’une dizaine d’heures. A peine se levaient-ils pour se dégourdir les jambes. Vers la fin de la
journée, ces rois fainéants de la savane se réveillent enfin. C’est l’heure du bain rituel. Ils trouvent alors
une mare à leur convenance et s’y vautrent dans la boue pendant de longues minutes. Le spectacle de ces
impressionnants mastodontes s’adonnant les quatre pattes en l’air à des jeux de boue très enfantins est
toujours désopilant. Après ce bain, les rhinocéros repartent en quête de nourriture…

17°) Evite les répétitions par des reprises.


a) Pierre et Martine sont venus. Pierre et Martine sont restés souper. b) Laura veut emprunter la
calculatrice de Cécile. Mais Cécile l’a oubliée. c) Vous avez visité de nombreux pays. Quel pays préférez-
vous ? d) Je trouve la saveur des concombres trop fade. La saveur des tomates me plaît davantage.

18°) Précise les dénotations des mots suivants. Précise ensuite les connotations de chacun d’eux : 1.
domestiques, gens de maison, larbins ; 2. déblatérer, pérorer, parler ; 3. enfantin, infantile ; 4. orgueil,
fatuité, narcissisme.

19°) Dis si les mots soulignés sont employés dans un sens propre ou figuré : 1. un fil de fer, le fil de la
conversation, le fil du rasoir ; 2. le feu de l’action, un feu de bois ; 3. un arrêt du cœur, avoir du cœur à
l’ouvrage, le cœur de l’artichaut ; 4. laisser froid, jeter un froid, avoir froid ; 5. prendre un bain, prendre
une veste ; prendre l’air ; 6. courir le marathon, courir sa chance, courir à sa perte.

20°) Racines grecques : anthropo : homme ; chromo : couleur ; derma : peau ; geo : terre ; homo :
semblable ; logie : étude ; mnêmê : mémoire ; morph : forme ; phage : qui mange ; philo : qui aime ;
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phone : voix ; poly : nombreux ; psych : âme ; techn : art ; thalassa : mer ; thérapie : traitement. Racines
latines : ambul : qui marche ; fère : qui porte ; somn : sommeil.
a) Donne le sens des mots suivants : somnifère, somnambule, anthropophage, polychrome, psychologue,
philanthrope, polymorphe.
b) Trouve le mot correspondant aux définitions suivantes : science de la terre, mot qui se prononce de la
même façon qu’un autre, traitement par l’eau de mer, science des maladies de la peau, qui favorise la
mémorisation.

21°) a) Forme des paires de synonymes en prenant un mot dans chacune des listes suivantes :
1. séisme, inéluctable, lassitude, airain, humble, effaré, onde, périr, indigent, apathique.
2. fatigue, étonné, pauvre, tremblement de terre, bronze, inévitable, eau, paresseux, mourir, modeste.
b) Forme des couples d’antonymes en prenant un mot dans chacune des listes suivantes :
1. gros, égoïste, avare, amical, courageux, fidèle, lent, riche, gai, désagréable.
2. affable, hostile, véloce, famélique, traître, altruiste, indigent, généreux, lâche, mélancolique.
c) Remplace les mots en caractères gras par des antonymes : 1. une arme offensive ; 2. une population
urbaine ; 3. une réponse erronée ; 4. une installation permanente ; 5. un devoir facultatif ; 6. une mer
calme ; 7. un décor artificiel.

22°) a) Regroupe les mots suivants par familles : voyant, vêtement, veste, dévalorisé, dévêtir, visible,
valeur, voir, valoir, revêtement, valable, vision, valant, visibilité, revêtir, valeureux, survêtement.
b) Remplace les éléments en italiques par un mot de la famille d’admiration : 1. Remplis d’admiration, les
spectateurs applaudirent debout le trapéziste. 2. Ce tableau est digne d’admiration. 3. Notre équipe s’est
défendue d’une façon digne d’admiration. 4. Tous les visiteurs s’arrêtent devant ce tableau pour
l’observer avec admiration. 5. Le chanteur fut assailli par des gens qui éprouvaient pour lui de
l’admiration.

23°) « Oh ! combien de marins, combien de capitaines,


Qui sont partis joyeux pour des courses lointaines,
Dans ce morne horizon se sont évanouis !
Combien ont disparu, dure et triste fortune !
Dans une mer sans fond, par une nuit sans lune,
Sous l’aveugle océan à jamais enfouis ! »
Relève dans ces vers le champ lexical de la mer et de la marine ; relève ensuite celui de la tristesse
et de la mort.

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