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Séquence n°1

Quelles nouvelles !!

Séance n° 1 Objectifs : - repérer la situation initiale d’une nouvelle – l’incipit. Support : Ray Bradbury Le dragon (texto
collège 4e)
Activités : -lecture analytique
Question de départ :
- Comment appelle-t-on un début de nouvelle, de roman ? à définir.
- Rappeler le schéma narratif :
I) Un lieu inquiétant
a) Où se passe l’action ?

L’histoire se déroule dans une campagne qui n’est pas précisément située : l. 31, l. 58. C’est un « lieu si désolé » (l. 65), il
n’y pousse pas grand chose, il n’y a guère que « l’herbe rase de la lande » (l. 1).

b) Quand se passe l’action ? Comment la qualifier cette nuit ?

Les événements racontés se déroulent de nuit : « La nuit régnait en maîtresse » (l. 5), une nuit qui semble interminable : «
Cette nuit ne finira-t-elle donc jamais ? » (l. 29), une nuit qui enveloppe le monde : « sur cette campagne noire, noyée
dans la nuit » (l. 58).

c) Que pensez-vous de cet endroit  ? Est-il rassurant ? Qu’est-ce qui rend le lieu inquiétant  ?
C’est surtout l’immensité et l’obscurité qui rendent le lieu inquiétant : « la voûte immense et sombre du ciel » (l. 2-3), « Le
brouillard était si dense, cerné de ténèbres si profondes » (l. 65). Le brouillard dissimule ou déforme les objets. Il y a
donc peu de chose à voir dans ce lieu, et, de plus, on ne voit pas exactement ce qui s’y trouve.

II) Deux chevaliers en mission


a) Que pouvez-vous dire sur les personnages  ? Quelle est leur mission Le narrateur indique que les personnages portent
une armure (l. 54) et qu’ils se déplacent sur des chevaux : « leurs montures à la robe noire et soyeuse » (l. 26). Ils vivent
dans un château (l. 14-15). Il y a donc de fortes chances pour que ces personnages soient des chevaliers.
On peut affirmer que ces personnages sont là pour combattre un dragon, ce sont leurs propres paroles qui nous
permettent de le dire : « Combien de chevaliers, je te le demande, sont partis combattre ce monstre et ne sont jamais
revenus ? Comme nous, d’ailleurs… » (l. 35-37). Ils ajoutent plus loin : « Nous sommes tout seuls dans le pays du dragon. »
(l. 49-50).

b) Que ressentent les deux personnages vis-à-vis de cette mission ? Ont-ils le même caractère ?

a) D’après le dialogue, le premier chevalier semble le plus énergique. En effet, il prend des initiatives et donne des ordres
au second chevalier :« Arrête ! Idiot, tu vas révéler notre présence. » (l. 12). Plus loin : « Tai-toi ! Écoute… » (l. 22). Plus
loin encore : « Si tu as si peur que ça, mets ton armure ! » (l. 51). On peut donc qualifier ce premier chevalier avec, par
exemple, le mot suivant : décidé, courageux.

b. C’est le second chevalier qui est résigné et plaintif. Il regrette d’être venu : « Quel froid ! Si seulement j’étais resté
au château ! » (l. 14-15) Il souhaite renter sans avoir combattu : « Qu’il les dévore en paix ! Et nous, retournons d’où nous
venons ! » (l. 21). Il se lamente longuement sur sonsort et sur la situation (l. 26 à 37). On peut donc qualifier ce second
chevalier avec, par exemple, les adjectifs craintif, peureux.

→ Relever le champ lexical de la peur.

III) Le dragon

a) Quel portrait le chevalier nous fait-il de ce dragon ?


Il donne des informations sur l’aspect du dragon, et on apprend par exempleque les yeux du dragon « sont deux braises
ardentes, son souffle une fumée blanche » (l. 30). Il donne aussi des informations sur sa vitesse : « tel un trait de feu, il
fonce à travers la campagne dans un fracas de tonnerre, un ouragan d’étincelles, enflammant l’herbe des champs » (l. 30-
32). On apprend aussi que ce dragon est doué d’une puissance et de pouvoirs extraordinaires : « À sa vue, pris de panique,
les moutons s’enfuient et périssent piétinés, les femmes accouchent de monstres. Les murs des donjons s’écroulent à son
passage. » (l. 32-34).
Séance n° 2
Objectifs : - revoir les valeurs de l’imparfait et du passé simple ainsi que les conjugaisons de ces deux temps.
Activité 1 : -identifier les valeurs des deux temps en regardant un passage du texte.
- Noter la leçon :

L’imparfait et le passé simple dans un récit au passé


I) LE PASSE SIMPLE
On emploie le passé simple pour les actions principales, celles qui permettent de faire avancer le déroulement de
l’histoire. Ce sont les actions de premier plan. (comme au cinéma !). L’action est limitée dans le temps et se situe à un
moment précis.
Ex : Les deux chevaliers ajustèrent leurs armures et enfourchèrent leurs montures.
II) L’IMPARFAIT
On emploie l’imparfait pour les actions secondaires, celles qui décrivent le décor ou commentent l’action principale.
L’action est en cours de déroulement.
Ex : Au fur et à mesure qu’il se rapprochait, sa monstrueuse exubérance déchirait en lambeau le manteau de la nuit. Son
œil jaune et fixe, dont l'éclat s'accentuait quand il accélérait son allure pour grimper une pente, faisait surgir
brusquement une colline de l'ombre puis disparaissait au fond de quelque vallée. → Description du dragon
Rappeler la conjugaison.

Activité 2 : - rappeler la conjugaison de l’imparfait et revoir celle du passé simple.


 Compléter tableau des conjugaisons puis exercices.
Fiche d’exercices :
a) Complète le tableau suivant en mettant les verbes au passé simple.
er
1 groupe : les 2e groupe : les 3e groupe : les autres verbes. Pour le troisième
verbes en –er verbes en –ir groupe, trois terminaisons sont possibles.
comme finir
PARLER FINIR REPONDRE POUVOIR VENIR
TENIR
je parl-ai je fin-is je répondis je pus je vins
tu parl-as tu fin-is tu répondis tu pus tu vins
il parl-a il fin-it il répondit il put il vint
ns parl-âmes nous fin-îmes nous répondîmes nous pûmes nous vînmes
vous parl-âtes vous fin-îtes vous répondîtes vous pûtes vous vîntes
ils parl - èrent ils fin- irent ils répondirent ils purent ils vinrent

Voici une liste de verbes à connaître  :


- verbes du troisième groupe en –i : sentir, partir, dire, voir, prendre, défendre, vendre, mettre, faire
- verbes du troisième groupe en –u : apercevoir, courir, mourir, croire, lire
Verbes particuliers :ETRE ET AVOIR

b. Conjugue les infinitifs entre parenthèses au passé simple de l’indicatif. Tu ne recopies sur ta feuille que les
verbes et leur sujet.

Le lendemain matin, Estelle aperçut dans un coin de son jardin simplement un parapluie ouvert, piqué dans la terre par le
manche. Elle haussa les épaules et voulut arracher le parapluie. Elle n’y parvint pas, comme s’il avait pris des racines
profondes. Alors elle le cassa en petits morceaux qu’elle renvoya chez Irène. Mais le jour suivant Estelle fut encore plus
surprise. Autour de l’endroit où se trouvait le parapluie, il y en avait maintenant une trentaine d’autres [...]. Estelle eut
bien du mal à s’en débarrasser, car elle ne pouvait les arracher. Il fallait qu’elle les casse et qu’elle les déchire. Elle y
passa une matinée et une partie de l’après-midi. Mais le jour suivant tout le jardin était envahi par d’autres parapluies.
Alors Estelle (se mettre) à pleurer.

c. Recopiez ce texte en employant les temps du passé (passé simple ou imparfait) qui conviennent.
Maître Hauchecorne, de Bréauté, venait d'arriver à Goderville, et il se dirigeait vers la place, quand il aperçut par terre
un petit bout de ficelle. Maître Hauchecorne, économe en vrai Normand, pensa que tout était bon à ramasser qui peut
servir ; et il se baissa péniblement, car il souffrait de rhumatismes. Il prit par terre le morceau de corde mince, et il se
disposait à le rouler avec soin, quand il remarqua, sur le seuil de sa porte, maître Malandain, le bourrelier, qui le regardait.
Guy de Maupassant, La Ficelle, 1884.
Séance n° 3
Objectifs : - étudier la chute d’une nouvelle
- repérer le fantastique.
- Réviser le schéma narratif.
Support : - Ray Bradbury Le dragon (deuxième partie).
Questionnaire :
l.74 à 99 : → arrêt de la lecture.
a) Que décident de faire les chevaliers à l’arrivée du dragon ?
b) Que peut-on dire sur le dragon et sur le combat qu’il mène contre les chevaliers  ? Pourquoi insiste-t-on autant sur son
œil ?
→ Champ lexical de la violence, de la bataille.
c) Qui remporte le combat ?
Plusieurs expressions prouvent la vitesse du dragon, par exemple « se précipitant vers eux » (l. 1), « il accélérait son
allure » (l. 7), « à une vitesse effrayante » (l. 21), « il fondit sur eux » (l. 21-22). Quant à la puissance du dragon, elle est
signalée par les phrases et expressions suivantes : « sa monstrueuse exubérance » (l. 5), « la masse sombre de son corps
» (l. 9), « Le dragon chargea, désarçonna le cavalier, le projeta à terre, lui passa sur le corps, l’écrabouilla. » (l. 25-26), «
le choc fut d’une violence telle qu’ils rebondirent à trente mètres de là et allèrent s’écraser contre un rocher » (l. 27-28).
2/ a. Épithètes qualifiant l’œil du dragon : « jaune et fixe » (l. 6)..
c. La description porte surtout sur cet œil parce qu’il est l’élément le plus visible dans la nuit, il attire le regard ; c’est un
point lumineux qui apparaît de façon très vive dans la nuit, le reste du corps du dragon se distinguant mal, moins ou pas
éclairé. Cet œil est aussi un élément mystérieux par le fait même qu’il disparaît et réapparaît : décrire l’œil, c’est déjà un
moyen pour essayer de comprendre ce mystère
l. 100 à fin : → lecture de la fin de la nouvelle silencieuse.
a) Qui sont les personnages à la fin de l’histoire ?
Les personnages qui dialoguent à la fin de l’histoire sont deux employés travaillant dans un
train : le conducteur et le chauffeur (le cheminot qui alimente la locomotive en charbon). C’est le conducteur qui dit : «
Un jour, je me suis arrêté et je n’ai rien vu. Je n’aime pas stopper dans cette lande. J’ai les foies. » (l. 35-36). C’est aussi
lui qui donne l’ordre au chauffeur : « Faut arriver à l’heure. Fred ! Du charbon ! » (l. 41).
b) Comment comprends-tu cette fin ? Te surprend-elle ? Pourquoi ?
- qui est finalement le dragon ?
- Quel siècle sommes-nous ?
c) Y avait-il des indices qui permettaient de comprendre qu’il s’agissait d’un train ?
Quand on relit la nouvelle, on peut deviner qu’il ne s’agit pas d’un dragon mais d’un train :
– les yeux du dragon (texte 1, l. 30 ; texte 2, l. 6) sont en fait les deux phares du train ;
– la fumée (texte 1, l. 30 ; texte 2, l. 30), est la vapeur qui s’échappe du train, car il s’agit bien sûr, dans cette histoire,
d’un train à vapeur ;
– le bruit qu’on entend de loin est celui d’un train. Ce train roule sur des rails, d’où « un fracas de tonnerre » (texte 1, l.
31). Il produit un bruit fort car le roulement sur les rails s’ajoute au vacarme émanant de la locomotive et des wagons (ou
voitures, s’il s’agit de passagers) : « À plusieurs lieues de là, se précipitant vers eux dans un rugissement grandiose et
monotone […] » (texte 2, l.1-2). Le sifflement émis par la locomotive a été confondu avec le « hurlement aigu » (texte 2, l.
29) d’un monstre ;
– la disparition et la réapparition du dragon : il s’agit du déplacement du train parmi collines et vallées : « la masse sombre
de son corps, tantôt distincte, tantôt cachée derrière quelque repli, épousait tous les accidents du terrain » (texte 2, l.
9-10).

Synthèse :
Une nouvelle est un texte bref qui comporte peu de personnages. L’action
est souvent très courte et on se concentre sur un élément en particulier.
La fin d’une nouvelle peut être inattendue. C’est ce qu’on appelle la chute.
Cette nouvelle s’apparente à une nouvelle fantastique par les thèmes :
- la présence d’un être surnaturel : le dragon
- un lieu isolé, la nuit et des conditions climatiques épouvantables : la tempête
et le brouillard.
- La peur des deux chevaliers.
- Le doute des personnages de la fin qui ne comprennent pas vraiment ce qui
s’est passé : hésitation quant à l’explication. Y’avait-il vraiment deux
chevaliers ? l.104. N’ont-ils pas halluciné à cause de la nuit, du brouillard ?
Séance °4 (deux heures)
Objectifs :
- Vérifier l’apprentissage de la leçon sur imparfait / passé simple. (½ heure)

Objectifs :
- Etude d’une nouvelle de Maupassant « la folle ». ( Fleurs d’encre 4e)
- revoir les étapes du schéma narratif → définir ce qu’est un récit enchâssé ainsi qu’une anecdote.
- La chronologie d’un récit : retour en arrière, ellipse et sommaire.
I) Un récit complexe
a) rappeler les composantes du schéma narratif puis nommer chaque partie .
→ La situation initiale, l’élément perturbateur, les péripéties, le dénouement, la situation finale.
Situation initiale : Mr d’Endolin est à la chasse avec le narrateur « je ». On est lors d’un repas de chasse. Narrateur et
personnage = 1.
Elément perturbateur : les bécasses qui lui rappellent une drôle d’histoire : celle d’une folle tué par les prussiens pendant
la guerre de 1870.
Les péripéties : - l’arrivée des prussiens
- le chef des prussiens ne croit pas que la dame est malade et entre chez elle de force. Il veut qu’elle descende de
la chambre
- Refus et il fait sortir la folle de sa chambre sur son matelas pour une soi-disant ballade.
- Les soldats revinrent seuls et le narrateur envisage de faire des démarches pour savoir où est la folle mais
menacé d’être fusillé.
Dénouement : -Après le départ des prussiens, le narrateur se rend en forêt et découvre une tête de mort  : probablement
celle de la folle.
Situation finale : - le narrateur a gardé la tête.

b) Combien y a-t-il de récit dans cette histoire ? de narrateur ?


Il y en a deux : - le narrateur « je » + Mr d’ Endolin = récit premier (l. 1-2) + (l. 83-84)
- Mr d’ Endolin devient le narrateur de l’histoire de la folle (l. 3 – 82) et des soldats prussiens = anecdote.
c) Quels sont les temps utilisé ?
- le présent dans l’histoire première : moment présent
- les temps du passé dans la seconde histoire pour montrer qu’il s’agit d’un souvenir.

c) définition du récit enchâssé :


C’est un récit secondaire qui vient s’emboîter dans une première histoire.

II) La chronologie
a) Sur un axe du temps, situer les deux histoires. Quand se situe l’anecdote par rapport à la première histoire  ?

Moment moment de la première histoire : présent (


De l’anecdote : 1870.
La deuxième histoire est donc antérieure à la première. C’est ce qu’on appelle un retour en arrière ou un flash back.
b) la chronologie de l’anecdote  : le rythme.
- relever les indications de temps et essayer de les placer sur un axe chronologique.

1855
décembre 1870 automne 1871
Raison de la folie arrivée des prussiens découverte du
Mort de la folle corps
c) Que fait le narrateur de la ligne 3-13 ? Quelles sont les raisons de cette folie ?
Il résume la vie de la folle pour expliquer les circonstances de cette folie.
C’est un sommaire. Elles seraient tombées folles après avoir perdu toute sa famille
d) Que fait le narrateur de la ligne 14 -63 ?
Il détaille l’histoire en racontant ce qui s’est passé. C’est ce qu’on appelle la scène.
e) Sait-on ce qui se passe entre le mois de décembre et le printemps ?
Non, le récit n’informe pas le lecteur sur ce qu’ont fait les soldats. Le narrateur a fait ce choix à la fois pour laisser ses
auditeurs imaginer ce qui a pu se passer et aussi pour préserver la chute de la nouvelle.
C’est une ellipse : elle permet de passer sous silence un événement moins important.
III) L’anecdote
1. Qui sont les personnages de l’anecdote ?
La folle et la bonne qui s’occupe d’elle, les soldats prussiens dont un en particulier qui se détache.
1. Quels sont les mots qui désignent le personnage principal dans l’ensemble du texte ?
Les reprises nominales qui correspondent au personnage principal : « voisine », « une espèce de folle » , « la pauvre
jeune femme », « cette âme désespérée », « la voisine», « la folle», «Matame », « cette femme perdue », « cette
femme », « cette misérable maniaque ». Celles qui reprennent le titre éponyme de la nouvelle : « une espèce de folle
», « la folle »
2. Quelles sont les raisons de cette folie ? Citer le texte.
Les raisons de la folie du personnage : « en un mois, à l’âge de vingt-cinq ans, elle avait perdu son père, son mari et
son enfant nouveau-né. »
3. A partir de la ligne 58, quel personnage fait son apparition ? Que sais-tu sur lui ? À partir de la ligne 28, le nouveau
personnage qui entre en scène est le commandant prussien dans le contexte de l’invasion prussienne pendant la guerre
de 1870. Le narrateur le décrit par les adjectifs : « violent », « bourru ». L’arrivée de ce nouveau personnage aggrave
le sort de la folle car il n’a pas assez de finesse pour comprendre la situation et il va croire à une maladie feinte pour
éviter de se soumettre à l’ennemi.
4. Que rôle joue le narrateur dans cette histoire ?
Il joue en quelque sorte le rôle de témoin puisqu’il est impuissant face aux prussiens. Il tente malgré tout de
retrouver des traces de la vieille femme mais il risque sa vie à son tour. C’est également lui qui finit par retrouver la
morte et qui tente d’éclairer le lecteur.

IV) Les éléments réalistes = conclusion.


a) Pour vous, quels passages de la nouvelle donnent une impression de réalité ?
Les passages de la nouvelle qui donnent une impression de réalité : le début et la fin de la nouvelle, écrits à la
première personne, l’évocation de la maladie de la folle, les paroles du soldat prussien.
b) Que fait Maupassant à travers cette nouvelle ?
• Maupassant dénonce dans ce texte, à travers un exemple particulier, les exactions commises par l’occupant sur
la population civile.

Séance n° 5 (22/09/2008)
Objectifs : - langue : l’expression du temps : définir les notions de durée, de fréquence, de date ainsi que les mots
exprimant l’antériorité, la simultanéité et la postériorité.
Activités : observation à partir d’une série de phrases + leçon et exercices.

I - Les nuances de temps.


1) Le moment de l’action
Dans un texte, les indications de temps permettent de savoir quand se déroulent les différentes actions :
Mots exprimant le temps + classe Quelles indications donnent ces
grammaticale expressions ?
A l’automne suivant, les Mots : A l’automne suivant = groupe - Informations sur la DATE
bécasses passèrent en masse nominal prépositionnel.
Pendant quinze années, elle Pendant quinze années = groupe - DUREE
demeura ainsi inerte. nominal prépositionnel

A chaque fois qu’on voulait la A chaque fois qu’on voulait la lever = - FREQUENCE
lever, elle criait. proposition subordonnée

2) La chronologie
Les indications de temps précisent l’ordre dans lequel les actions se déroulent. Dans la chronologie, il faut
distinguer :
Souligner l’indication de temps dans Quelle est l’action principale ? Quand se situe l’action secondaire par
les phrases suivantes : rapport à l’action principale ?
Il est parti en même temps que les Il est parti
autres. Simultanément = action simultanée
Après l’arrivée des prussiens, l’état de L’état de la folle s’aggrava
la folle s’aggrava. Antérieurement = action antérieure

Avant de rentrer chez lui, il passa Il passa chez le boulanger


chez le boulanger. Postérieurement = action postérieure.

- l’antériorité : c’est-à-dire ce qui se produit avant l’action principale


- la postériorité : c’est-à-dire ce qui se produit après l’action principale
- la simultanéité : c’est-à-dire ce qui se produit en même temps que l’action principale
II - Les outils pour exprimer le temps.
1) La conjugaison des verbes
2) Les compléments circonstanciels de temps  qui ont pour classe grammaticale  :
a) Définition d’un complément circonstanciel : Ce sont des compléments de la phrase qui apportent une information
supplémentaire sur les circonstances d’une action. Ils sont le plus souvent déplaçables ou supprimables.
b) Les classes grammaticales :
- un NOM ou GN : ex : « Le lundi, Brangien entra et les vit qui se regardaient en silence »

- un GNP ( prép + nom ou infinitif) : ex : Avant de rentrer, ils aiment discuter entre eux de leur journée.

- un adverbe : ex : Jadis, elle avait perdu son mari.

- un gérondif : ex : En repartant, nous avons toujours droit à une pâtisserie aux amandes.

- une proposition subordonnée circonstancielle : ex : Quand il est parti, nous étions au cinéma.
Séance 5 (suite)
Exercice d’application sur l’expression du temps
1. Indiquez la nature des compléments de temps en gras : adverbe, nom ou groupe nominal, groupe prépositionnel ou
proposition subordonnée ?
1. Une fois que vous aurez terminé les dix premiers kilomètres, le reste sera plus facile. =
2. Pendant plusieurs minutes, un nuage masqua le soleil. =
3. Nous nous rencontrerons enfin demain. =
4. Lundi, ils ont enfin réussi à se mettre d’accord. =
5. Je préfère travailler l’après-midi. =
6. Dès que le locataire sera parti, vous pourrez emménager. =
7. L’histoire qu’il a racontée tout à l’heure est encore dans tous les esprits. =
8. Son chien a aboyé pendant toute la journée. =

2. Les compléments de temps en gras expriment-ils la date, la fréquence ou la durée  ?


1. La jeune fille égarée errait depuis des heures dans le labyrinthe. =
2. Au début de l’après-midi, bien qu’on lui eût interdit d’y mettre les pieds, elle avait décidé d’aller y jouer. =
3. À chaque fois qu’elle pensait s’être rapprochée d’une issue, elle rencontrait un mur. =
4. Lorsque la nuit tomba, perdant espoir, elle se blottit sur le sol. =
5. Pendant un court instant, elle aperçut une lueur qui s’approchait d’elle. =
6. La petite boule lumineuse semblait lui faire signe de la suivre : aussitôt, la fillette se leva. =
7. En quelques minutes, la petite fille fut libérée, et la lueur disparut.=

3. Dans les phrases suivantes, soulignez d’abord l’action principale puis indiquez si l’action secondaire exprime
l’antériorité, la simultanéité ou la postériorité.
1. Après la pluie, le beau temps revient. =
2. Quand il regarde ce tableau, ses yeux brillent de bonheur. =
3. Demain matin, nous irons au château. =
4. Avant de commencer sa lettre, Arnaud réfléchit en mordillant son stylo. =
5. Je veux que vous me rendiez ce devoir mardi prochain =
6. Jusqu’à ce que tous soient partis, l’un de nous doit rester présent. =
7. Dès qu’il le vit, il sut qu’il ferait de lui un homme honnête et courageux.=
Séance n° 6 Séance n°8
Objectifs : - Exprimer la colère, la douleur et la peur Objectifs :
Ouvrage : 800 mots pour réussir Belin - Exercices sur les classes de mot
- Exercices sur le son [e] pour les terminaisons verbales
Séance n°7(deux heures) - Remédiation expression écrite
Objectifs : - Raconter la suite d’un texte au passé en changeant de point de vue et en
introduisant une ellipse. Séance n°9
Activités : Objectifs : devoir final
- Lire et analyser le sujet = les consignes implicites et explicites. Texte : John Steinberg, « Le poisson ». Fleurs d’encre 3e
- Aborder la question du brouillon puis sa rédaction
Questions :
- Réécriture au propre.
Sujet : 1. Qui est l’auteur de ce texte ? Quel est le titre de ce texte ? (/2)
Vous venez de lire la nouvelle « La Folle » de Maupassant. Vous allez raconter
en prenant le point de vue de la folle ce qu’elle a vécu et ressenti entre le moment où 2. A quel genre appartient ce texte ? Donne une brève définition. (/2)
les soldats l’ont emmené et le moment de sa mort.
Barème 3. Qui est le personnage de cette histoire ? (/1)
critères barème
4. Que nous apprend le texte sur le physique du personnage ? sur son caractère ?
J’ai pris le point de vue de folle = /2
Cite le texte. (/2)
première personne
J’ai raconté ce qu’elle a vécu /4
5. Où se situe l’action ? Justifie en citant le texte. (/1)
J’ai raconté ce qu’elle a ressenti /4
J’ai écrit à l’imparfait et au PS et j’ai /3
6. Quels sont les principaux temps verbaux utilisés dans ce texte ? Cite un exemple
bien conjugué ces deux temps.
de chaque. (/ 2)
J’ai introduit une ellipse /1
J’ai fait des paragraphes /1
7. Combien de temps s’est-il écoulé entre le début de l’histoire et la ligne 34 ? Relève
J’ ai écrit 20 lignes minimum /1 les indications temporelles. (/2)
J’ai écrit des phrases bien construites /2
J’ai fait attention à l’orthographe /2 8. A quel endroit du texte, le narrateur passe-t-il sous silence ce qui s’est passé ?
Comment appelle-t-on ce procédé ? (/ 2)

9. Comment se termine cette histoire pour le personnage ? Explique avec tes propres
mots. (/2)

10. Cette fin semble-t-elle attendue ? Comment nomme-t-on ce type de texte ? (/2)

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