Vous êtes sur la page 1sur 6

20 DICTÉES-QUESTIONS-RÉDACTIONS

Sujet de français n° 1
Dictée : Le lieu natal
Je préfère à toutes les campagnes celle de mon pays natal, non pas parce qu'elle est plus belle, mais parce
que j'y ai été élevé. Dans le lieu où l'on est né, il est un attrait secret, avec je ne sais quoi d'attendrissant
qu'aucune fortune ne saurait donner et qu'aucun pays ne peut rendre. Où sont ces jeux du premier âge, ces
jours si pleins, sans prévoyance et sans amertume ? La prise d'un oiseau me comblait de joie. Heureux celui
qui revoit les lieux où tout fut aimé, où tout parut aimable, et la prairie où il courut et le verger qu'autrefois il
ravagea.
Questions :
1) Expliquez ces expressions : "un attrait secret", "qu'il ravagea".
2) Dans la première phrase procédez à l'analyse grammaticale de ces trois mots : "toutes", "celle", "belle".
3) Conjuguez les verbes "courir" et "revoir" au futur simple de l'indicatif.
4) Estimez-vous votre pays natal ? Pourquoi ?
Rédaction : Les grandes vacances. Leur utilité. A quoi allez-vous les employer ?

Sujet de français n° 2
Dictée : L'enfant et l'étoile
Suzanne s'approcha de la fenêtre. Sa mère l'y suivit et la prit dans ses bras. La nuit était tranquille et chaude.
Alors, dans le silence, Suzanne leva les bras aussi haut qu'il lui fut possible et, du bout du doigt qu'elle ne
peut encore ouvrir tout à fait, elle montra une étoile. Ce doigt, qui est d'une petitesse miraculeuse se courbait
par intervalles pour appeler. Et Suzanne parla à l'étoile.
Ce qu'elle dit n'était pas composé de mots : c'était un parler obscur et charmant, un chant étrange, quelque
chose de doux et de profondément mystérieux.
Questions :
1) Qu'est-ce que "se courber" ? Quelle différence y a-t-il entre "se courber “et "se plier"?
2) Trouvez un nom qui ait à peu près le même sens que "parler" dans la dernière phrase: "c'était un parler
obscur et charmant". Pourquoi l'auteur dit-il que le parler de Suzanne était obscur et charmant ?
3) Procédez à l'analyse grammaticale de " l’"' et " y " dans la phrase "Sa mère l’y suivit".
Rédaction : Vous avez assisté à une noce ou à une fête de famille, soit chez des parents, soit chez des amis.
Racontez ce que vous avez vu, observé, entendu. Dites ce qui vous a le plus intéressé(e).

Sujet de français n° 3
Dictée : Souvenirs d'enfance
J'ai gardé de vifs souvenirs du temps où j'étais un très petit enfant. J'avais mon lit dans une grande chambre
avec son papier vert à fleurs et une jolie gravure en couleurs. Je la vois encore cette chambre d'un vieil hôtel
qu'habitait mon père. Ma mère plaçait chaque nuit mon petit lit auprès du sien, dont les rideaux immenses
me remplissaient de crainte et d'admiration. C'était une affaire de me coucher, il y fallait des supplications,
des larmes, des embrassements. Je m'échappais en sautant comme un lapin, ma mère me rattrapait sous un
meuble pour me mettre au lit.
Questions :
1) Citez des mots de la famille de "meuble". 2) Analysez grammaticalement: "Je la vois encore".
3) Expliquez :"vifs souvenirs" '"des supplications".
4) Pourquoi l'enfant était-il rempli "de crainte et d'admiration" ?
Rédaction : En approchant d'un buisson, Jean voit un oiseau qui s'envole il découvre un nid et ... Racontez le
reste et dites vos réflexions.

Sujet de français n° 4
Dictée : Une soirée en famille
Le bon moment c'était le soir, mon père tirait le verrou et tournait la clef laissée dans la serrure. Nous allions
à la cuisine ; nous nous mettions quatre à table, mes parents, ma sœur et moi. Ma sœur, de trois ans plus
jeune que moi, était une mignonne petite fille, très douce, très fine, et qui ressemblait à mon père. On parlait
de choses de la journée ; je bavardais beaucoup. Le souper fini, ma mère, qui était debout depuis cinq heures
du matin, en toutes saisons, très lasse et bâillant, nous faisait jouer, ma sœur et moi, à qui se déshabillerait le
plus vite.
Questions :
1) Quelle impression vous laisse la lecture de ce texte ? Citez la phrase qui résume le tout.
2) Expliquez : "bon"," mignonne ", "fine ", "debout".
3) Faites l'analyse grammaticale d'une préposition, d'un adverbe et d'une conjonction à votre choix.
4) Conjuguez les trois derniers verbes du texte à l'impératif.
Rédaction : Racontez un événement gai ou triste dont vous avez été témoin ou dont on vous a fait le récit.

Sujet de français n° 5
Dictée :
L'homme, vêtu de sa blouse bleue et coiffé d'un képi noir à galons rouges, traversait par des sentiers étroits
les champs d'avoine ou de blé, enseveli jusqu'aux épaules dans les récoltes. Il entrait dans les fermes par la
barrière de bois plantée dans les talus qu'ombrageaient deux rangées de hêtres, tendait son journal au fermier
et, sans se retourner, repartait de son allure militaire, en allongeant ses grandes jambes, le bras gauche sur sa
sacoche et le droit manœuvrant sur sa canne qui marchait, comme lui, d'une façon continue et pressée.
Questions :
1) Trouvez un titre à la dictée.
2) Que veut dire le mot "enseveli" dans la première phrase ? Quel autre sens donne-t-on d'habitude à ce
mot ?
3) Que veut dire "ombrageaient" ? Trouvez deux noms de la même famille.
4) Distinguez les propositions contenues dans la phrase : "il entrait dans les fermes (…) hêtres" et dites à
quels types elles appartiennent.
Rédaction : Une querelle entre deux collégiens dans la cour pendant une récréation. Causes de la dispute.
Attitude des camarades. Arrivée d'un surveillant. Ce qu'il dit et ce qu'il fait.

Sujet de français n° 6
Dictée : La poule
Pattes jointes, elle sort du poulailler dès qu'on lui ouvre la porte. Eblouie de lumière, elle fait quelques pas,
indécise, dans la cour. Elle voit d'abord le tas de cendres où, chaque matin, elle a coutume de s'ébattre. Elle
s'y roule, s'y trempe, et d'une vive agitation d'ailes, les plumes gonflées, elle secoue ses puces de la nuit. Puis
elle va boire au plat creux que la dernière averse a rempli. Elle boit par petits coups et dresse le col en
équilibre sur le bord du plat. Ensuite, elle cherche sa nourriture éparse, elle pique, pique, infatigable. De
temps en temps, elle s'arrête, écoute de l'une ou l'autre oreille. Puis, sûre qu'il n'y a rien de neuf, elle se remet
en quête.
Questions :
1) Sens du mot : "s'ébattre".
2) Que signifie l'expression: "Sûre qu'il n’y a rien de neuf".
3) Faites l'analyse grammaticale du membre de phrase "Elle s’y roule".
Rédaction : Racontez, à votre choix, la journée la plus triste ou la plus gaie de votre jeunesse. Donnez les
raisons de votre tristesse ou de votre gaieté en ce jour mémorable.

Sujet de français n° 7
Dictée : Orgueil de mère
La femme est jeune : elle chante ; ses yeux et ses dents brillent dans l'ombre, car elle rit de la bouche et du
regard. Elle tient dans ses bras un joli petit garçon. Je le vois qui suce ses pouces et me regarde avec ses
grands yeux, ouverts sur ce vieil univers nouveau pour lui. Le bébé a un joli pli entre le poignet et le bras, un
pli au cou, et de la tête aux pieds, ce sont de jolies fossettes qui rient dans la chair rose. Sa maman me le
montre avec orgueil : "Monsieur, me dit-elle d'une voix mélodieuse, n'est-ce pas qu'il est bien joli, mon petit
garçon ? "
Questions :
1) Pourquoi la mère montre-t-elle avec orgueil son petit enfant ?
2) Expliquez : "de jolies fossettes", "ce vieil univers ", "d'une voix mélodieuse".
3) Donnez la fonction des mots "jeune", "me" (dans "me regardent "me" (dans "me le montre"), "chair rose".
Rédaction : Vous raconterez d'une manière bien personnelle un événement fâcheux causé involontairement,
ou bien par votre faute, maladresse, distraction, oubli...
Sujet de français n° 8
Dictée : L'alouette
Quand l'air est pur, le ciel joli, le vent léger, l'alouette s'enlève et monte et monte encore.
Elle plane en chantant, et son refrain sonore semble venir d'un point qu'on ne voit pas bouger.
Elle enchante la vie et le labeur austère de tous les braves gens qui travaillent la terre.
Elle donne à leur âme un peu de sa gaîté. Et les prés verts, les longs peupliers, les vieux saules ont plus de
charme et l'air plus de limpidité quand tu chantes, petite alouette des Gaules.
Questions :
1) Que signifie "planer" ? Quelle différence y a-t-il entre "l'oiseau qui plane" et "l'oiseau qui vole" ?
2) Comment l'auteur peut-il dire que l'alouette "enchante la vie et le labeur" ?
3) Trouvez deux noms, un adjectif et un verbe de la même famille que "labeur" ; un adjectif, un verbe et un
adverbe de la même famille que "gaîté".
Rédaction : Un parent (oncle, tante ou parrain) vous a fait un cadeau à l'occasion de votre anniversaire ou,
pour vos étrennes. Ecrivez-lui pour le remercier.

Sujet de français n° 9
Dictée : Un lever de soleil
La matinée est délicieuse, l'air est rempli du parfum des jeunes pommiers. Les prairies rapidement inclinées
se déroulent là-bas avec mollesse, elles étendent dans le vallon leur tapis que blanchit encore la rosée glacée
du matin. L'astre magnifique boit les vapeurs de la vallée et plonge son rayon dans la rivière dont il écarte le
voile brumeux. Le voilà qui s'empare de moi, de ma tête humide, de mon papier ; il me semble que j'écris
sur une table de métal ardent. Tout s'embrase, tout chante, les coqs s'éveillent et s'appellent d'une chaumière
à l'autre, la cloche du village chante l'angélus.
Questions :
1) Trouvez le sujet et les compléments du verbe "blanchit".
2) Expliquez les expressions "les prairies rapidement inclinées", "dont il écarte le voile brumeux", "l'astre"
magnifique boit les vapeurs de la vallée".
3) A quoi compare-t-on les prairies dans la deuxième phrase ?
Rédaction : Racontez comment vous avez passé vos vacances de Pâques (jeux, voyages, devoirs, aide à vos
parents, etc ...). Avez-vous été heureux (se) ou ennuyé(e) de rentrer en classe ?

Sujet de français n° 10
Dictée : Le toit
Je franchis d'un cœur ému le seuil de la demeure humaine, dont le seul nom résume, pour chacun, tant
d'impressions et tant de souvenirs.
Le toit est un abri. Le froid et la chaleur, toutes les intempéries et tous les ennemis, poussent l'homme à le
créer et à le fortifier. A qui manque ce refuge, tout manque. Pour décrire d'un trait la suprême misère, nous
disons d'un homme qu'il est sans feu ni lieu. Voulez-vous au contraire une des plus parfaites images du
bonheur civilisé ? La voici : une famille au grand complet, jeunes et vieux en cercle, sous le toit protecteur,
près d'une joyeuse flambée, où le repas du soir chante dans le grand chaudron.
Questions :
1) Expliquez le mot: "intempéries".
2) Quel est le sens du mot "toit" dans la dictée. 3) Faites l'analyse grammaticale du mot "images".
Rédaction : Décrivez votre maison. Quels sentiments vous inspire-t-elle ?

Sujet de français n° 11
Dictée : Le retour des cigognes en Alsace
La grande joie des enfants de mon village c'est l'arrivée des cigognes. Tout d'abord, à la fin de l'hiver, c'est
une vieille grand-mère cigogne qui arrive la première, tout comme les aéroplanes qui viennent de France.
Elle plane longtemps au-dessus du village ; elle se pose quelques instants sur le nid de la maison d'école,
puis elle disparaît. Elle est partie rendre compte au peuple des cigognes que son joli village est toujours à la
même place, que le nid est bien entretenu et que les petits enfants d'Alsace tout tristes de ce long hiver
attendent avec impatience les messagères du printemps. Alors de toutes les maisons s'élèvent de longs cris
de joie. Les enfants accourent de partout. Tous se rassemblent sur la place en sautant de plaisir car le
printemps apaisant ne tardera plus.
Questions :
1) Expliquez : "plane ", "les messagères du printemps".
2) Pourquoi les Alsaciens sont-ils joyeux à l'arrivée des cigognes ?
3) Faites l'analyse grammaticale de : "les enfants accourent de partout".
Rédaction : Racontez l'une des promenades scolaires que vous avez faite. Dites ce que vous aviez observé.

Sujet de français n° 12
Dictée : Les animaux dans les fables
Les animaux dans les fables représentent des hommes et, sous ce déguisement, nous les reconnaissons
parfaitement. Le lion, c'est le roi, c'est le grand personnage : fier et courageux, mais jaloux du
commandement ; le loup, c'est un homme cruel et injuste ; le renard ressemble à l'homme habile, rusé, qui
flatte et qui trompe ; le lièvre est un poltron qui a peur même de son ombre ; le chat est doucereux et perfide,
la grenouille est sotte, criarde et vaniteuse. Chaque animal a son caractère et les discours qu'ils tiennent, les
actions qu'ils font, nous plaisent et nous instruisent.
Questions :
1) Mettez au pluriel la phrase : "le renard ressemble à l'homme, habile, rusé, qui flatte et qui trompe".
2) De quels déguisements parle-t-on dans la dictée ?
3) Comment les discours et les actions des animaux dans les fables peuvent-ils nous instruire ? Donnez trois
exemples.
Rédaction : Décrivez le principal repas chez vous : la pièce, les préparatifs, les personnes, le repas.

Sujet de français n° 13
Dictée : Les oiseaux au printemps
Des tourterelles des bois arrivaient en mai, en même temps que les coucous. Ils murmuraient doucement à
de longs intervalles surtout par les soirées tièdes. Dans les profondeurs des feuillages, dans les cerisiers
blancs, dans les lilas chargés de bouquets et d'arômes, toute la nuit, les rossignols chantaient.
Puis, les couvées faites, on ne les entendait plus. Et quelquefois, à la fin du jour, dans la robuste épaisseur
d'un arbre en pleines feuilles, je voyais un petit oiseau muet et de couleurs douteuses, peureux, dépaysé, qui
errait tout seul et prenait son vol. C'était l'oiseau du printemps qui nous quittait.
Questions :
1) Expliquez l'expression "les lilas chargés de bouquets et d'arômes".
2) Expliquez l'expression "la robuste épaisseur".
3) Le verbe "chantaient" a-t-il des compléments ? Lesquels ?
Rédaction : Si l'on vous offrait un voyage d'agrément en récompense de votre travail, où voudriez-vous aller
et pourquoi ?

Sujet de français n° 14
Dictée : Midi
C'est sur la terre, l'heure du repos pour tous ceux qui, dès le lever du jour, ont travaillé, la sueur montant à
leur front à mesure que le soleil montait dans le ciel. Ils se reposent maintenant, et tout repose avec eux. Les
troupeaux, haletants, se sont couchés dans l'herbe, au milieu du pré et sous la chaleur ardente ils dorment
d'un sommeil de plomb. Les oiseaux, blottis sous les feuilles, attendent que l'heure solennelle de midi soit
passée. Seules la cigale et l'alouette agitent leurs ailes infatigables l'une dans le sillon, l'autre dans l'azur et,
pendant ces heures lourdes, chantent la vie, la vie qui ne dort jamais.
Questions :
1) Pourquoi la sueur monte-t-elle au front des travailleurs à mesure que le soleil monte dans le ciel ?
2) Conjuguez le verbe pronominal "se coucher" à la première personne du pluriel de l'imparfait, du passé
simple, du passé composé et du futur de l'indicatif, à la première personne du pluriel de l'impératif et du
subjonctif présent.
3) Faites l'analyse logique (nature et fonction des propositions) de la phrase : "les oiseaux […] soit passée".
Rédaction : Par un mercredi pluvieux, vous observez à travers les vitres ce qui se passe dans la rue.
Racontez ce que vous avez vu, dites quelles impressions vous a laissées ce spectacle et les réflexions qu'il
vous a inspirées.
Sujet de français n° 15
Dictée : La langue française
Elle est harmonieuse, elle est douce à l'oreille, elle se prête tour à tour à exprimer les sentiments les plus fins
ou les nuances les plus fines de l'esprit et du coeur. Depuis la causerie la plus simple jusqu'à la poésie la plus
haute, elle sait tout dire : elle a la grâce et la majesté. Mais elle possède une qualité supérieure encore à
celles-là : elle est claire, nette et précise ; il n'en est pas où la pensée se montre plus à jour et où l'on voie
mieux ce que vaut une idée. Cette belle langue où tes pères ont mis leurs qualités les plus rares t'aide à les
conserver, en apprenant à parler français, tu apprends à penser juste.
Questions :
1) Faites l'analyse grammaticale des mots : "douce", "oreille", "idée". Conjuguez le verbe "voir" au futur
simple de l'indicatif et au présent du subjonctif.
2) D'après le texte, quelles sont les qualités de la langue française ? Quelle est la principale ? Quel profit
retire-t-on de l'étude de cette langue ?
3) Expliquez: " ... où la pensée se montre le plus à jour".
Rédaction : Vous connaissez un bon élève et un mauvais élève. Faites leur portrait et ajoutez-y quelques
réflexions.

Sujet de français n° 16
Dictée : Le grand frère
Christophe amusait de son mieux les petits, en leur montrant ses jeux, et il s'appliquait à leur parler comme il
avait vu sa mère causer avec le bébé ; ou bien il les portait dans ses bras l'un après l'autre, comme il avait vu
faire. Il fléchissait sous le poids, serrant les dents, pressant de toute sa force le petit frère contre sa poitrine
pour qu'il ne tombât pas. Les petits voulaient toujours être portés et ils n'en étaient jamais las, et, quand
Christophe ne pouvait plus, c'étaient des pleurs sans fin. Ils lui donnaient bien du mal et il était souvent fort
embarrassé d'eux. Christophe pensait : "ils sont petits, ils ne savent pas".
Questions :
1) Essayez de distinguer dans le texte les différentes façons qu'avait Christophe d'accomplir, en l'absence de
sa mère, ses devoirs de grand frère.
2) Indiquez, si vous pouvez, des qualités de Christophe. Expliquez le sens que les expressions suivantes ont
dans la dictée : "ils n'en étaient jamais las", "Christophe ne pouvait plus", "ils ne savent pas".
3) "comme il avait vu faire". Faites l'analyse grammaticale de tous les mots.
Rédaction : Une place de votre ville. Décrivez, à votre choix, une place, de préférence dans votre quartier.
Aspect d'ensemble, ce qui fait qu'elle ne ressemble pas aux autres, maisons, magasins qui la bordent,
plantations s'il y a lieu. Le mouvement à certaines heures ou à certains jours. Scènes familières, souvenirs
personnels.

Sujet de français n° 17
Dictée :
Ce jour-là, le soleil se leva, radieux et, dès la matinée, illumina toute la campagne. Les cieux étaient
limpides et dans le lointain azuré, les clochers de Chartres dressaient leurs pointes hardies. Les blés d'un vert
intense semblaient pousser à vue d'oeil. A midi, bêtes et gens étaient accablés. Vers quatre heures, à travers
les vitres de la salle d'école, les arbres fruitiers, les meules de paille, les champs, que frappait un soleil
implacable, tout semblait embrasé. Les guérets eux-mêmes se nuançaient de rouge sous les feux du couchant
et toute la plaine de Beauce paraissait être en or.
Questions :
1) Faites l'analyse grammaticale de ... que frappait un soleil..."
2) Qu'est-ce qu'un "soleil radieux", un "soleil implacable" ?
3) Quel titre mettriez-vous à la dictée ? Dites l'impression qu'elle vous produit.
Rédaction : Il vous est arrivé sans doute de vous mettre en colère. Dites à quel propos. Qu'avez-vous fait
étant en colère et après ? Quelles réflexions faites-vous à ce souvenir ?
Sujet de français n° 18
Dictée : Le paresseux
Il n'est bon à rien. Les affaires l'ennuient, la lecture sérieuse le fatigue. Il faudrait lui faire passer sa vie sur
un lit de repos. Travaille-t-il ? Les moments lui paraissent des heures. S'amuse-t-il ? Les heures ne lui
paraissent plus que des moments. Demandez-lui ce qu'il a fait de sa matinée, il n'en sait rien, il a dormi le
plus tard qu'il a pu, s'est habillé fort lentement. Le dîner est venu ; l'après-midi se passera comme le matin, et
toute sa vie comme cette journée.
Encore une fois, un tel homme n'est bon à rien.
Questions :
1) Mettre au pluriel la quatrième et la cinquième phrase de "Travaille-t-il ? " jusqu'à "des moments".
Conjuguez le verbe "savoir" au passé simple de l'indicatif et au présent du subjonctif.
2) Remplacez les mots ou expressions ci-après par des synonymes : "bon à rien", "sa vie", "il n'en sait rien",
"s'habiller".
3) D'après le texte, comment un paresseux passe-t-il sa journée ? Pourquoi dit-on qu'il n'est bon à rien ?
Rédaction : Racontez un de vos derniers voyages (en chemin de fer ou en voiture ou à bicyclette... en
automobile). Dites ce que vous avez vu, les remarques que vous avez faites, les impressions que vous avez
ressenties, etc...

Sujet de français n° 19
Dictée : L'enfant et les fleurs
Catherine s'assied. En ouvrant les mains, elle répand sur elle sa moisson fleurie. Elle en est toute parfumée
et, déjà, les papillons voltigent autour d'elle. Elle choisit, elle assemble les fleurs ; elle marie les tons pour le
plaisir de ses yeux. Plus les couleurs sont vives, plus elle les trouve agréables. Elle a des yeux tout neufs que
le rouge vif ne blesse point. Les yeux de Catherine sont de bons petits yeux qui aiment les coquelicots. Les
coquelicots voilà ce que Catherine préfère. Mais leur pourpre fragile s'est déjà fanée, et la brise légère
effeuille, dans les mains de l'enfant, leur corolle étincelante.
Questions :
1) Choisissez dans la dictée des expressions se rapportant à l'éclat des couleurs.
2) Expliquez plus simplement les deux phrases : "Elle marie tous les tons pour le plaisir de ses yeux", "Leur
pourpre fragile s'est déjà fanée".
3) A partir de "Elle a des yeux tout neufs..." jusqu'à la fin, relevez les mots "que" ou "qui" ; expliquez leur
nature et leur fonction dans la proposition.
Rédaction : Le train manqué. Une personne (ou une famille) a manqué le train. Vous raconterez et décrirez
la scène. Les projets, les préparatifs ; imprévoyance ou retard imprévu ; départ précipité ; l'arrivée en gare
trop tard.

Sujet de français n° 20
Dictée : Un vieux paysan
Le vieux ne travaille plus. Triste, perclus de douleurs, courbé, tordu, il s'en allait par les champs, appuyé sur
son bâton, en regardant les bêtes et les hommes d'un oeil dur et méfiant. Quelquefois, il s'asseyait sur le bord
d'un fossé et demeurait là sans remuer pendant des heures, pensant vaguement aux choses qui l'avaient
préoccupé toute sa vie, au prix des oeufs et des grains, au soleil ou à la pluie qui gâtent ou font pousser les
récoltes. Et, travaillés par les rhumatismes, ses vieux membres buvaient encore l'humidité du sol comme ils
avaient bu depuis soixante-dix ans la vapeur des murs de sa chaumière.
Questions :
1) Analysez le dernier verbe de la dictée. Indiquez ses compléments et précisez de quels types de
compléments il s'agit.
2) Que veulent dire ces expressions : "un œil dur" "pensant vaguement" ?
3) Quelle impression vous produit ce vieux paysan ?
Rédaction : La nuit est venue ; le tonnerre gronde, le vent souffle en tempête. Vous ne pouvez dormir.
Dites à quoi vous pensez.

Vous aimerez peut-être aussi