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1
Cette devinette, contenue dans le recueil ma nu sc r it Chantilly 654,
occ u p e une place spéciale parmi les textes comiques du M o y e n âge. Elle
est e n effet triplement parodique, et v i s e d'un seul coup trois aspects
importants de 1 'axioma t i q u e médiévale: les b i enséances de table, la
sagesse des proverbes, et la m o r a l e transmise par les institutions sco
laires. Ce dernier aspect, un peu dissimulé à premi è r e vue, apparaît
mi e u x dès qu'on a reconnu, dans la citation qui termine la devinette,
d e u x vers tirés d'une parodie française du m a n u e l scolaire c onnu sous
le n o m de Distiaha Catonis. L'ana l y s e du m éc a n i s m e parodique mis en
oeuvre dans la devinette du bénédicité (1 ) nous conduira d'abord à la
situer dans u n groupe précis d e devinettes (2 ); nous dirons un mot du
rôle des proverbes dans certaines devinettes (3), et une dernière sec
tio n présen t e r a le texte complet du poème parodique cité ( 4 ) . O n espère
donner en conclusion u n a perçu sur quelques problèmes généraux p a r cette
singulière parodie ( 5 ) .
1. Les bienséances renversées.
La question posée dans la devinette étonne: elle prend en effet
le contrepied d'un précepte bien connu des Contenances de table m é d i é
vales. "Nemo cibum capiat donee benedictio fiat," telle est la recom-
2
manda t i o n du poème didactique bien connu "Quisquis es in mensa."
Plusieurs versions françaises de ce poème circulaient à la fin du M o y e n
âge:
Enfant, dy benedicite
Et faiz le signe de la croix
Ains que tu prens riens, se m ' e n crois,
Qui te soit de nécessité.'*
Malgré les quelque cinq cents ans qui nous séparent de la culture
qui a émis ces devinettes, plusieurs d'entre elles nous sont e ncore dir
ectement accessibles; mais pour comprendre les autres, on ne réussit à
é carter le tissu serré des isotopies qu'à la condition d'entrer
p r o f o n d é m e n t dans l'univers médiéval. C'est ainsi par exemple que le
r é s e a u d ' é c h a n g e s e n t r e les h o m m e s et les a n i m a u x f o u r n i t u n p r i n c i p e
général de substitutions: il s u f f i t de r e m p l a c e r le c o m p o r t e m e n t a n i m a l
12
par u n c o mportement humain:
Mais les exemples 2 et 3 cités plus haut étaient fondés sur un système
d e v a l e u r s q u i n o u s e s t e n c o u r e plus é t r a n g e r . D a n s le p r e m i e r cas,
e x p l iquer le v a g i s s e m e n t des bébés par la perte de la v i r g i n i t é de leur
13
m è r e n ' e s t p o s s i b l e q u e d a n s une s o c i é t é q u i s u r v a l o r i s e la v i r g i n i t é .
Q u a n t à l a d e v i n e t t e s u r Dieu, e l l e se r a t t a c h e à u n u n i v e r s r e l i g i e u x
o m n i p r é s e n t d o n t o n r e t i e n t s i n o n l ' e s s e n t i e l , d u m o i n s les à - c ô t é s
é t r a n g e s e t l e s e x p r e s s i o n s t o u t e s faites:
L a s i t u a t i o n p e u t ê t r e plus c o m p l e x e , c o m m e d a n s la d e v i n e t t e :
" P o u r q u o i e s t - i l d é f e n d u a u x p r ê t r e s d e c o u c h e r a v e c les f e m m e s ? - D e
p e u r q u ' a v a n t d e c h a n t e r l a m e s s e , ils n e b o i v e n t " (426). La réponse
m o n t r e r é t r o s p e c t i v e m e n t q u e l ' a s s o c i a t i o n des d e u x i m a g e s d i s p a r a t e s ,
p r ê t r e et a c t e s e x u e l , d a n s l ' h y p o t h è s e c u l t u r e l l e d u c é l i b a t
e c c l é s i a s t i q u e , a m i s e n m a r c h e u n t r a i n de trois i s o t o p i e s d o n t u n e
seule, l a p l u s obvie, r e s t e r a s a n s réponse; l ' a m b i g u ï t é d u boire m é d i é -
14
v a l (= b o i r e et r e s p i r e r ) p e r m e t t r a de " c o u v r i r " d ' u n s e u l c o u p les
d e u x autres:
prêtre + coït
— > obligation du célibat : 0
— > c é l é b r a t i o n de l a m e s s e : rupture du jeûne eucharistique
*1 u
— > inconvénients du coït : d a n g e r de r e s p i r e r u n p e t «---- b o i r e
la b é n é d i c i t é
— > (il faut l e dire) et (il n e faut p a s se p r e s s e r )
— » il n e f a u t pas l e d i r e — » pcq. — » il f a u t s e p r e s s e r
[ q uestion] [réponse]
Le plus souvent, une cit a t i o n des p remiers mots offre le double avantage
d'évoquer toute l'oeuvre, comme le vou l ai t la pratique médiévale, et
d'être compris même des cancres:
Cum animadverterem,
29
Venerando V e n e r e m . . .
32
Le poeme français est conserve dans un manu s c r i t unique, dont
nous avons la chance de connaître le possesseur: c'était maître Nicolas
33
Du Plessy, bailli de Sens (c. 1380 - c. 1446). Ce manu s cr it servait
34
de registre p o u r les actes officiels du bail l i a g e de Sens, mais durant
les cinquante ans sur lesquels s'échelonne sa confection (1392-1442), il
en est v e n u à constituer une sorte de comp e n di um de la culture et de la
contre-culture médiévales. En plus de contenir des pièces d'inspiration
courtoise comme des demandes d'amour ou des ballades sur les vertus de
la noblesse, des pièces politiques comme le Dittié sur Jeanne d'Arc de
Christine de Pisan, le manuscrit offre le texte de plusieurs classiques
édifiants comme le Purgatoire de s. Patrice, le Voie de Paradis, une ex
position de la messe, mais aussi quelques poèmes religieux qui ne sont
- 35
pas autrement attestes. Beaucoup de pieces qui y sont rassemblées
évoquent irrésistiblement l'idée d'un "recyclage" littéraire. Au niv e a u
le plus élémentaire de cette circulation des textes, nous trouvons le
manuel scolaire Floretus, copié en français puis en latin, une traduction
du Facetus et du poème "Quisquis es in mensa." Un autre type de récup
ération se p r ésent e par la transposition religieuse d'un texte médical:
la traduction française du Regimen contra epidimiam de Jean le Lièvre
(t 1418) est accompagné d'un édifiant Remède contre l'impedimie de pechié.
Les nombreus es pièces comiques contenues dans le m a n u s c r i t couvrent
plusieurs facettes de l'humour médiéval: devinettes, énigmes, pièces
basées sur des quiproquos (la Riote du monde) ou sur des antithèses
(L'Evangile aus femmes ), proverbes et dictons antiféministes, parodies.
Dans ce dernier genre, il faut citer une parodie du Pater que Jacques
Prévert eût aimé connaître ("Notre P è r e qui êtes au x cie u x / Restez-y
1 Beaux filz, ce dit Catons, aprens Beau filx, ce dist Chaton li sages
(175)
2 Et entens mes enseignemens. Apren, amis, amis, apren; (IV, 19)
3 Folie vault trop mieulx que sens. Nul avoir ne vault mieulx de sen.
(687-8)
4 Couche toy des le point du jour, Dors a mesure et a raison, Quod satis est dormi. (19)
5 Et te lievez apres mi jour Quant le dormir est en saison. (81-2)
N
0
6 Premiers tu te dais desiuner Primes doiz a Dieu soupploier Deo supplica. (l) a-
7 Ain~ois que voises au moustier. Et doucement merci proier, (59-60)
8 Gardes ne salue la gent: Salue volontiers Zes gens; Saluta libenter. {9)
9 De ce soies bien diligent. N'en soies onques negligent. (83-84)
10 Garde que ta bouche ne cesse Ne boire mie tant de vin Vino tempera. (22)
11 De boire vin; qu'elle ne seiche. Qu'il te face estre fol devin. (93-94)
12 Tue ton pere et puis ta mere, Aime ton pe1'e et puis ta mere; Parentes ama. (2)
13 Et puis ta seur et puis ton frere. Qui ce ne fait, il le compere. (61-62)
14 Hey tes parens et si les fuy; Tes parens sers et si les aime, Cognates cole. (3)
15 Ne te fais amer de nulluy. Et cousins et amis les claime. {63-64)
16 Beaux filz, ce dit Catons le saige, Beau filx, ce dist Chatons li sages, (I, 1)
17 Croy tousdiz l'omme au fol couraige. Vers Dieu soit torne ton courage.
(175-7)
18 Et se tu veulz estre honnorez, Li jeux de tables et des dez, Aleam fuge. (37)
19 Suy tavernes et jeux de dez. Cilz te soit de par moi veez.
(vera ajoute en marge) (145-6)
20 Fuy le moustier, va aux tavernes, Vai o les bons, ju te comant, Cum bonis ambula. (6)
21 Et par nuit va brisant lanternes. Et les mavais va eschivant.
(69-70, Zeqon de A)
N
22 Boyes orguilleux et • . . Vergondeux soies et doubtez; Verecundiam serva. (12) 0
'..!
23 En tous lieux tien toy li plus grans, Ne parler pas com effrontez.
(95-96)
24 Et ne tien compte de nulluy; Soies sougf et debounaire Blandus esto. (29)
25 S'on se descouvre, couvre toy. Vers toute gent; ce dois tu faire.
(117-8)
26 Quant verras tanqon ou meslee, Ja de tenson ne de meslee (II, 15)
27 Par toy ne soit ja racordee; Puis qu'elle sera trespassee;
28 Et se tu vois que pays s'i boute, Mal en diras fole parole:
29 Si boute le feu es estouppes. Ce font la gent de male escole.
(413-6)
30 Ayme toy par dessus tous autres, L'autre gent aime en tel mesure (I, 11)
31 Et ne tien compte de nulz autres. Que sur touz aiez de toi cure.
(213-4)
32 ~arde ta chose c'om te donne> Garde la chose c'on te donne Datum serva. (4)
33 Mais qu'elle soit et belle et bonne. Quelqu'elle soit> ou povre ou bonne.
(65-66)
34 Ce qu'on te promectra requiers, Rent volentiers ce qu'on te preste; Mutuum da. (16)
35 Et ne le rens pas voulentiers. Garde que n'en faces moleste. (71-72)
46 N'aime ton maistre ne porte honneur, Aime ton maistre et porte honneur, Magistratum metue. (11)
47 Point ne le crain: c'est deshonneur. Et si le crain com ton seigneur.
(crain] se ajoute et raye) (91-92)
50 Et quant vouldras faire une chose, Quant tu dois faire aucune rien, Tu te consule. (40) 1\.)
0
\0
51 Fais la tost, n'y pense ne glose. Conseille t'en, si feras bien.
(119-20)
52 Beaulz filz, ne garde a ta despense, Beau filz, de ta mesnie pense, Familiam cura. (15)
53 Et de ta mesnie ne pense. Quant devant toi as ta despense.
(mesnie correction] pensee MS) (107-8)
54 Bas et roille tresbien ta femme, Aime et honnoure bien ta fame, Coniugem ama. (20)
(Bas] s ecrit sur z)
55 Tu soiez sires, non elle dame. Tu soies sire et elle dame. (85-86)
56 Aprens tes enfans et enseigne Apren tes enfans et enseingne Liberos erudi. (28)
57 Que tres nicement se contiennent. Comment chascun d'eulz se con-
tieigne. (113-14)
58 Aux povres gens ne donne rien, Aux povres gens fai bien, ce garde; Bono benefacito. (39)
59 Mais aux riches donne le tien. Cilz fait moult bien qui les res-
garde. (115-16)
60 Ne garde en ton cuer ta pensee, Retien en ton cuer Mesmance; Existimationem retine. (42)
61 Mais fay que tost soit demonstree. Fous est qui son panser avance.
(125-6: leqon deB, A.)
N
62 Quant tu dais faire aucune rien, Quant tu dois faire aucune rien, Tu te consule. (40) t-'
0
Conseille t'en, si feras bien.
(119-20)
64 Vas aux plaiz et aux parlemens, ~s aus plaiz et aus parlemens Ad pretorium stato. (33)
Pour aprendre les jugemens.
(127-28)
65 Garde qu'a nulluy droit ne faces, Juge rnieulx que pourras a droit; Aequurn iudica. (43)
66 Mais toudiz ton grant tort pour- Ne fausser ja en nul endroit.
chasses. (136-37)
67 Beaux fiZz~ a mesure te tien Beau filz~ a mesure te tien; Cui des videto. (17)
68 Quant auras despendu le tien. Garde cui donrras Ie tien. (73-74)
69 Se Dieu te donne enfans avoi~ Se Di.eu:r: te doune enfans avoi~ (I, 28)
(donne} donne plus MS)
70 Et tu n'ayes assez d'avoi~~ Et tu n'as pas assez d'avoir~
71 Ne Ies dOis pas mectre a mestier~ Tu Zes dais a tel mestier mect~e
N
72 Mais les dais duire et enseigner Dont chascun se sache entrernettre. 1-'
1-'
(281-84)
73 De tolir, rober et embler.
dire le préceptes
Convention (et) ; ne pas se ! (et) ! pro:
bénédicité 1 p r esser 1 . verbe de Caton
! ! i
1 1
ne pas , 1 se précip i t e r i , ^>40. faux parodie
Parodie (parce, , (et) 1
dire le N 1 sur les plats 1 i pro- de Caton
que) i . i
bénédicité , 1 1 verbe
1 1 1
QUESTION REPONSE
43 -
Ce passage, deja signale par G. Pare, Marc- R e n e Jung en a récem
ment généralisé l'appl i c a t i o n à plusieurs passages du second Roman de la
Rose. P o u r lui, ce procédé culmine dans la description par Jean de M e u n
de 1' a n t i - jardi n de Déduit, d e scription qui serait une "glose par contre-
44
allégorie." Cette idée est d'autant plus séduisante qu elle rejoint
des constatations qui ont été faites sur la glose comme forme épistémolo-
45
gique et esthétique. Toute la science m éd ié va l e est issue de gloses,
46 47
et du coté esthétique toute la musique, y compris la polyphonie.
On a p u v o i r aussi dans l'architecture gothi q u e u n reflet de la dialec
tique scolastique de pro et c o n t r a , ^ (voir fig. 1). Si la dialectique
colle de si près à l'épistème médiévale, il n'en faut pas plus pour faire
apparaître la parodie sous un jour plus serein, celui d'une glose par a n
tiphrase.^ Nous avons déjà trop tendance à p r o jeter sur les textes m é d
ié vaux la consc ien c e toute fraîche de nos aliénations. E n tout cas, la
parodie de Caton n ' a pas empêché Nicolas du Plessy de devenir b ailli de
Sens.
26
Carmina Burana, éd. Schmeller, p. 253.
Comparer les h y mnes "Laus, honor, v i rtus" (Anal, hyrmioa 49),
"Laus et honor pueris" (AH 33), "Laudis opus et honori" (AH 23), "Laus,
honor, benedictio" (AH 28), etc.
28
Cf. M. Boas, Distioha Catonis, 34-35. Les rappels de l'incipit
des Métamorphoses ("In nova fert animus") sont innombrables au M o y e n
âge; c'était le m a n u e l de mythol o g i e par excellence. Cf. P. Lehmann,
Die Parodie, 155-57.
29
G.M. Dreves, Analeota hyrmioa Medii aevi (Leipzig) 21 (1895)
109. Comparer Carmina Burana 116 (éd. H i l k a - Schumann I, 2, p. 192):
30
Cf. Ruhe, 236, n. 2.
31
Edition: M. Boas, Een latijnsohe metrisohe Cato-paraphrase met
parodie (Het Boek) 16 (1927) 243-62.
32
Bern, Biirgerbibliothek, 205: m a n u scrit de papier, 297 x 215 mm.,
570 folios. Plus du tiers des folios manque: fols. 1-6, 83-102, 127,
167, 168, 201, 324-364, 393, 395-412, 414-519, 547-550. Les folios
155-166 viennent après le fol. 376, et le fol. 394 après 413. Plusieurs
notices ont été consacrées â ce manuscrit, mais aucune n e lui rend jus
tice. Cf. J.R. Sinner, Catalogue oodioum B e m ensium, Berne, I (1760)
23; II (1770) 577; III (1772) 412 et 555; H. Hagen, Catalogue oodioum
B e m e n s i u m (Bibliotheoa Bongarsiana) (Berne 1875) 653; G.C. Keidel,
"Note sur le m anu s c r i t 205 de Berne," Rev. des langues romanes 38 (1895)
278-81; C. De Roche et G. Wissler, "Documents relatifs à Jeanne d'Arc
et à son époque," dans Festschrift Louis Gauohat (Aarau 1926) 330-32.
33 e
Cf. F. Olivier-Martin, "Le livre de chevet de M Nicolas du
Plessy," dans Institut de France, Publications diverses de l'année 1940
(Paris 1940) 25-35.
34 Cf. Keidel, 280.
35
J. Sonet, Répertoire d'inoipit de prières en ancien français
(Genève-Lille 1956) nos 464, 969, 986, 2199.
36 Keidel, 280; Ruhe, 239.
37
Le texte a été relu sur le manu s c r i t (Bern 205, fol. 1 1 6 r - 1 1 6 v ) ,
et notre édition se situe comme suit par rapport à celle de E. Ruhe
(Ruhe, 236-44): aucune divergence de lecture; ponctuation légèrement
modifiée; deux corrections suggérées (v. 49 et 53) en plus de celles
proposées p a r Ruhe (v. 39 et 6 9 ) . L ' h ypothèse d'une lacune au v. 22
est de Ruhe; pour celle des trois lacunes après 62, 63 et 64, seule la
première est de Ruhe . La distribution en strophes est du nous; pour les
parallèles avec A. de Suel, nous différons d'opinion avec Ruhe quant aux
vers 17, 20-21, 48-49, 59, 63.
OQ
T. Todorov, 150.
39
O n pense immédiatement aux devinettes basées sur le latin d'ég
lise (de type con-cul-ca-vit): voir Devinettes françaises, nos 55, 166,
395, 405, 497, 498.
40
La marque de décrochement (et) s'effectue ici comme une réd u p
lication du lien de causalité, ce qui amplifie la parodie.
41 .. .
P. Zumthor, Langue, texte, e m g m e (Paris 1975) 84. Italiques
dans le t e x t e .
42 . . .
Voir par example Gilles -G. Granger, Le théorie aristotélicienne
de la seienoe (Paris 1976) 235-49.
43
G. Paré, Le "Roman de la Rose" et la soolastique courtoise
(Paris-Ottawa 1941) 38.
44
M.R. Jung, Jean de Meun et l'allégorie, Cahiers de l'Ass. in
tern. des études françaises, 1976, no 28, 21-36.
45
Voir entre autres M.D. Chenu, La théologie comme science au
XIIIe siècle (Paris 1957) 351-65; B. Sandkühler, Die frühen Danteskommen -
tare und ihr Verhaltnis sur mittelalterlichen Kommentartradition (Munich
1967) .
46
Voir J. Chailley, "Les tropes," dans Roland-Manuel, Histoire de
la musique, Paris, I (1960) 719-26.
^ Cf. M.F. Bukofzer, "Spec u l a t i v e T hinking in M edieval Music,"
Speculum 17 (1942) 165-80.
48 .
E. Panofsky, Gothic Architecture and Scholasticism (1951; rpt.
New Yo r k 1957). Application à l'esthétique de l'écriture dans R. Mari-
chal, "L'écriture latine," dans L ’
Ecriture et la psychologie des peuples
( P aris 1 963) 2 3 3 - 4 1
49
O x f o r d , B o d l e i a n MS. R a w l i n s o n G. 185, fol. 8 1 v (Psa u t i e r de
S t e phen de Derby, p rieur de la cathédrale de Dublin, vers 1 3 6 8 ) .
P o u r les compléments théoriques qui confirment cette interpré
t ati o n , v o i r L. H u t c h e o n , "Ironie et parodie: s t r a t é g i e et s t r u c t u r e , "
Poétique 36 ( n o v e m b r e 1978: Ironie) .