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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE Sommaire

Jeudi 17 décembre 2009 / N° 292

SOMMAIRE ANALYTIQUE
____________________

Décrets, arrêtés, circulaires

textes généraux

Premier ministre
1 Arrêté du 4 décembre 2009 portant modification d'agrément d'une union ou d'une fédération au
titre du volontariat associatif
2 Arrêté du 16 décembre 2009 fixant les taux de promotion dans les corps des juridictions financières
pour les années 2009, 2010 et 2011

ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en


charge des technologies vertes et des négociations sur le climat
3 Décret n° 2009-1567 du 15 décembre 2009 portant création de la réserve naturelle nationale des
dunes et marais d'Hourtin (département de la Gironde)
4 Arrêté du 21 octobre 2009 modifiant et complétant l'arrêté du 28 août 2007 fixant les principes de
calcul de la contribution mentionnée aux articles 4 et 18 de la loi n° 2000-108 du 10 février
2000 relative à la modernisation et au développement du service public de l'électricité
5 Arrêté du 18 novembre 2009 portant approbation du schéma directeur d'aménagement et de gestion
des eaux du bassin Loire-Bretagne et arrêtant le programme pluriannuel de mesures
6 Arrêté du 20 novembre 2009 portant approbation du schéma directeur d'aménagement et de gestion
des eaux du bassin Artois-Picardie et arrêtant le programme pluriannuel de mesures
7 Arrêté du 20 novembre 2009 portant approbation du schéma directeur d'aménagement et de gestion
des eaux du bassin Rhône-Méditerranée et arrêtant le programme pluriannuel de mesures
8 Arrêté du 20 novembre 2009 portant approbation du schéma directeur d'aménagement et de gestion
des eaux du bassin de la Seine et des cours d'eau côtiers normands et arrêtant le programme
pluriannuel de mesures
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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

9 Arrêté du 23 novembre 2009 portant approbation du schéma directeur d'aménagement et de gestion


des eaux du bassin de Guyane et arrêtant le programme pluriannuel de mesures
10 Arrêté du 26 novembre 2009 modifiant l'arrêté du 30 décembre 2008 portant agrément d'organismes
pour effectuer les contrôles prévus par l'arrêté du 7 juin 2002 relatif à la prévention des risques
d'incendie, d'explosion et d'asphyxie présentés par les véhicules habitables de loisirs
11 Arrêté du 26 novembre 2009 portant transfert de l'agrément d'un organisme pour effectuer les
contrôles prévus par l'article 26 de l'arrêté du 2 août 1977 relatif aux règles techniques et de
sécurité applicables aux installations de gaz combustible et d'hydrocarbures liquéfiés situées à
l'intérieur des bâtiments d'habitation ou de leurs dépendances
12 Arrêté du 27 novembre 2009 portant approbation des schémas directeurs d'aménagement et de
gestion des eaux des parties françaises des districts hydrographiques du Rhin et de la Meuse et
arrêtant les programmes pluriannuels de mesures correspondants
13 Arrêté du 30 novembre 2009 portant approbation du schéma directeur d'aménagement et de gestion
des eaux du bassin de Guadeloupe et arrêtant le programme pluriannuel de mesures
14 Arrêté du 1er décembre 2009 portant approbation du schéma directeur d'aménagement et de gestion
des eaux du bassin Adour-Garonne et arrêtant le programme pluriannuel de mesures
15 Arrêté du 2 décembre 2009 autorisant la société Verbundnetz Gas AG à étendre son activité de
fourniture de gaz naturel
16 Arrêté du 3 décembre 2009 modifiant l'arrêté du 20 août 2009 relatif à l'identification des sangliers
détenus au sein des établissements d'élevage, de vente ou de transit de catégorie A ou de catégorie
B
17 Arrêté du 3 décembre 2009 portant approbation du schéma directeur d'aménagement et de gestion
des eaux du bassin Martinique et arrêtant le programme pluriannuel de mesures
18 Arrêté du 3 décembre 2009 autorisant la SAS Centrale photovoltaïque du Gabardan 1 à exploiter
une installation de production d'électricité
19 Arrêté du 3 décembre 2009 autorisant la SAS Centrale photovoltaïque du Gabardan 7 à exploiter
une installation de production d'électricité
20 Arrêté du 7 décembre 2009 portant approbation du schéma directeur d'aménagement et de gestion
des eaux du bassin Réunion et arrêtant le programme pluriannuel de mesures
21 Arrêté du 10 décembre 2009 portant approbation du schéma directeur d'aménagement et de gestion
des eaux du bassin de Mayotte et arrêtant le programme pluriannuel de mesures
22 Décision du 13 novembre 2009 portant délégation de signature (direction de la sécurité de l'aviation
civile - échelon central)

ministère de la justice et des libertés


23 Arrêté du 12 novembre 2009 instituant une commission consultative paritaire des agents non
titulaires de la juridiction administrative recrutés en application de la loi n° 84-16 du 11 janvier
1984
24 Arrêté du 8 décembre 2009 fixant le nombre de postes offerts aux concours pour le recrutement
de lieutenants pénitentiaires au titre de l'année 2009
25 Arrêté du 9 décembre 2009 autorisant l'ouverture au titre de l'année 2010 d'un concours
professionnel pour l'accès au grade de premier surveillant de l'administration pénitentiaire

ministère de l'économie, de l'industrie et de l'emploi


26 Décret n° 2009-1568 du 15 décembre 2009 relatif à l'indice national du coût de la construction
27 Arrêté du 4 décembre 2009 relatif au titre professionnel de gouvernant(e) en hôtellerie portant
modification de l'arrêté du 14 décembre 2004 relatif au titre professionnel de gouvernant(e) en
hôtellerie
28 Arrêté du 7 décembre 2009 approuvant la cession par Electricité de France SA et Charbonnages
de France de leur participation résiduelle dans la Société nationale d'électricité et de thermique

ministère de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales


29 Décret n° 2009-1569 du 15 décembre 2009 relatif aux modalités de calcul de la compensation
financière des charges résultant pour les départements de l'allongement de la durée de formation
initiale obligatoire des assistants maternels et de l'instauration d'une formation d'initiation aux
gestions de secourisme pour les assistants maternels
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30 Arrêté du 30 novembre 2009 modifiant l'arrêté du 9 février 1998 fixant la liste des centres et instituts
dont les stages ou sessions ouvrent droit au congé pour formation syndicale des agents de la
fonction publique territoriale
31 Arrêté du 8 décembre 2009 autorisant au titre de l'année 2010 l'ouverture d'un examen professionnel
de technicien de classe exceptionnelle des systèmes d'information et de communication du
ministère de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales
32 Arrêté du 9 décembre 2009 fixant le montant de la prime de restructuration et de l'allocation d'aide
à la mobilité du conjoint dans le cadre de la réorganisation des services relevant de la direction
générale de la police nationale
33 Décision du 11 décembre 2009 modifiant la décision du 9 septembre 2009 portant délégation de
signature (direction centrale de la police judiciaire)

ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville


34 Décret n° 2009-1570 du 15 décembre 2009 relatif au contrôle du risque chimique sur les lieux de
travail
35 Arrêté du 15 décembre 2009 relatif aux contrôles techniques des valeurs limites d'exposition
professionnelle sur les lieux de travail et aux conditions d'accréditation des organismes chargés
des contrôles
36 Arrêté du 15 décembre 2009 relatif aux contrôles du respect des valeurs limites biologiques fixées
à l'article R. 4412-152 du code du travail pour les travailleurs exposés au plomb et à ses composés
et aux conditions d'accréditation des laboratoires chargés des analyses

ministère du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme


de l'Etat
37 Décret n° 2009-1571 du 16 décembre 2009 relatif aux taux applicables dans les départements
d'outre-mer (DOM), à Saint-Martin et Saint-Barthélemy aux travailleurs indépendants relevant
du régime mentionné à l'article L. 133-6-8 du code de la sécurité sociale qui bénéficient des
modalités spécifiques de calcul des cotisations de sécurité sociale prévues à l'article L. 756-4
et aux professionnels libéraux relevant de l'organisme mentionné au 11° de l'article R. 641-1
qui bénéficient de l'exonération de cotisations de sécurité sociale prévue à l'article L. 756-5 du
code de la sécurité sociale
38 Décret du 15 décembre 2009 autorisant la cession d'un ensemble immobilier domanial reconnu
inutile par le ministre de la défense, sis à Aiguilles (05)
39 Arrêté du 1er décembre 2009 portant désignation de l'autorité chargée du contrôle financier des
dépenses déconcentrées du budget annexe « contrôle et exploitation aériens »

ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche


40 Arrêté du 1er décembre 2009 modifiant l'arrêté du 20 juin 2008 portant délégation d'attribution
aux recteurs d'académie

ministère de la défense
41 Décision du 7 décembre 2009 portant délégation de signature (direction centrale du service industriel
de l'aéronautique)

ministère de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche


42 Arrêté du 26 novembre 2009 modifiant l'arrêté du 27 juin 2003 modifié portant approbation du
règlement du stud-book du cheval boulonnais
43 Arrêté du 26 novembre 2009 modifiant l'arrêté du 28 juillet 1995 portant approbation du règlement
du registre français du Quarter Horse
44 Arrêté du 26 novembre 2009 modifiant l'arrêté du 20 juin 2005 modifié portant approbation du
règlement du registre français du cheval Crème
45 Arrêté du 30 novembre 2009 portant homologation d'un cahier des charges de label rouge
46 Arrêté du 30 novembre 2009 portant homologation d'un cahier des charges de label rouge
47 Arrêté du 30 novembre 2009 portant homologation d'un cahier des charges de label rouge
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48 Arrêté du 1er décembre 2009 fixant les conditions de perception des cotisations au bénéfice de
l'association d'organisations de producteurs CERAFEL du fait de l'extension des règles pour
les haricots demi-secs
49 Arrêté du 1er décembre 2009 fixant les conditions de perception des cotisations au bénéfice de
l'association d'organisations de producteurs CERAFEL du fait de l'extension des règles pour
les brocolis
50 Arrêté du 1er décembre 2009 fixant les conditions de perception des cotisations au bénéfice de
l'association d'organisations de producteurs CERAFEL du fait de l'extension des règles pour
les choux pommés
51 Arrêté du 1er décembre 2009 fixant les conditions de perception des cotisations au bénéfice de
l'association d'organisations de producteurs CERAFEL du fait de l'extension des règles pour
les artichauts
52 Arrêté du 1er décembre 2009 fixant les conditions de perception des cotisations au bénéfice de
l'association d'organisations de producteurs CERAFEL du fait de l'extension des règles pour
les échalotes
53 Arrêté du 1er décembre 2009 fixant les conditions de perception des cotisations au bénéfice de
l'association d'organisations de producteurs CERAFEL du fait de l'extension des règles pour
les choux-fleurs
54 Arrêté du 1er décembre 2009 fixant les conditions de perception des cotisations au bénéfice de
l'association d'organisations de producteurs CERAFEL du fait de l'extension des règles pour
les poireaux
55 Arrêté du 1er décembre 2009 fixant les conditions de perception des cotisations au bénéfice de
l'association d'organisations de producteurs CERAFEL du fait de l'extension des règles pour
les laitues iceberg
56 Arrêté du 4 décembre 2009 portant extension d'un accord interprofessionnel conclu dans le cadre
du comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras
57 Arrêté du 7 décembre 2009 modifiant l'arrêté du 23 avril 2003 modifié portant approbation du
règlement du stud-book français du cheval islandais
58 Arrêté du 7 décembre 2009 modifiant l'arrêté du 13 août 2004 modifié portant approbation du
règlement du registre français du cheval Appaloosa
59 Arrêté du 8 décembre 2009 portant modification de l'arrêté du 22 janvier 2008 portant nomination
à la commission spécialisée de terminologie et de néologie instituée au ministère de l'agriculture
et de la pêche
60 Arrêté du 14 décembre 2009 fixant la date des élections des membres des bureaux des sections
régionales de la conchyliculture, représentant des diverses activités conchylicoles

ministère de la culture et de la communication


61 Arrêté du 11 décembre 2009 relatif à l'insaisissabilité de biens culturels
62 Arrêté du 11 décembre 2009 relatif à l'insaisissabilité de biens culturels
63 Arrêté du 11 décembre 2009 relatif à l'insaisissabilité d'un bien culturel

ministère de l'immigration, de l'intégration, de l'identité nationale et du


développement solidaire
64 Arrêté du 14 décembre 2009 relatif aux documents et visas exigés pour l'entrée des étrangers sur
le territoire de la Polynésie française
65 Arrêté du 14 décembre 2009 relatif aux documents et visas exigés pour l'entrée des étrangers sur
le territoire des îles Wallis et Futuna
66 Arrêté du 14 décembre 2009 relatif aux documents et visas exigés pour l'entrée des étrangers sur
le territoire de la Nouvelle-Calédonie
67 Arrêté du 14 décembre 2009 relatif aux documents et visas exigés pour l'entrée des étrangers sur
le territoire de Mayotte
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mesures nominatives

ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de la mer, en


charge des technologies vertes et des négociations sur le climat
68 Arrêté du 4 décembre 2009 portant nomination d'élèves ingénieurs de première année à l'Ecole
nationale des ponts et chaussées
69 Arrêté du 4 décembre 2009 portant nomination d'élèves ingénieurs de deuxième année à l'Ecole
nationale des ponts et chaussées
70 Arrêté du 7 décembre 2009 portant nomination à la commission intergouvernementale pour la
préparation de la réalisation du projet Seine-Escaut

ministère de la justice et des libertés


71 Décret du 15 décembre 2009 portant nomination (Conseil d'Etat)

ministère de l'économie, de l'industrie et de l'emploi


72 Arrêté du 15 décembre 2009 portant cessation de fonctions (administration centrale)
73 Arrêté du 15 décembre 2009 portant nomination et détachement (administration centrale)
74 Arrêté du 15 décembre 2009 portant nomination et détachement (administration centrale)

ministère de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales


75 Arrêté du 1er décembre 2009 portant délivrance du brevet national d'instructeur de secourisme
76 Arrêté du 2 décembre 2009 portant délivrance du brevet national d'instructeur de secourisme

ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville


77 Arrêté du 9 décembre 2009 portant admission à la retraite (inspection du travail)

ministère de l'éducation nationale


78 Arrêté du 30 novembre 2009 portant nomination au conseil d'administration de l'Institut national
de recherche pédagogique

ministère de la culture et de la communication


79 Décret du 15 décembre 2009 portant nomination du président du Centre national de la chanson,
des variétés et du jazz - M. MARSEGUERRA (Guy)
80 Arrêté du 8 décembre 2009 portant admission à la retraite (architectes et urbanistes de l'Etat)

ministère de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales


outre-mer
81 Arrêté du 10 décembre 2009 portant nomination au cabinet de la ministre auprès du ministre de
l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales, chargée de l'outre-mer
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conventions collectives

ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville


82 Arrêté du 9 décembre 2009 portant extension d'un avenant à la convention collective nationale du
sport (n° 2511)
83 Arrêté du 9 décembre 2009 portant extension d'un avenant à la convention collective nationale de
la boulangerie et boulangerie-pâtisserie (entreprises artisanales) (n° 843)
84 Arrêté du 9 décembre 2009 portant extension d'un avenant à la convention collective des industries
métallurgiques et industries connexes de Vaucluse (n° 829)
85 Avis relatif à l'extension d'un avenant à la convention collective nationale de l'édition
phonographique
86 Avis relatif à l'extension d'avenants à la convention collective nationale des exploitations
frigorifiques
87 Avis relatif à l'extension d'un accord conclu dans le cadre de la convention collective national, des
employés et personnel de maîtrise des commerces de quincaillerie, fournitures industrielles,
fers, métaux et équipement de la maison
88 Avis relatif à l'extension d'un accord conclu dans le cadre de la convention collective nationale des
cadres des commerces de quincaillerie, fournitures industrielles, fers, métaux et équipement de
la maison
89 Avis relatif à l'extension d'un accord conclu dans le cadre de la convention collective nationale des
entreprises techniques au service de la création et de l'évènement
90 Avis relatif à l'extension d'un avenant à la convention collective nationale du personnel des
prestataires de services dans le secteur tertiaire
91 Avis relatif à l'extension d'un avenant à la convention collective nationale des sociétés d'assistance
92 Avis relatif à l'extension d'un avenant à un accord national professionnel inter-secteurs papiers
cartons
93 Avis relatif à l'extension d'un accord conclu dans le cadre de la convention collective nationale de
l'industrie pharmaceutique
94 Avis relatif à l'extension d'un avenant à la convention collective nationale des entreprises du négoce
et de l'industrie des produits du sol, engrais et produits connexes
95 Avis relatif à l'extension d'un accord conclu dans le cadre de la convention collective nationale du
thermalisme
96 Avis relatif à l'extension d'un accord national professionnel conclu dans le secteur des offices
publics de l'habitat

ministère de l'alimentation, de l'agriculture et de la pêche


97 Arrêté du 8 décembre 2009 portant extension d'un accord collectif sur un régime d'assurance
complémentaire frais de santé des salariés non cadres des exploitations agricoles de polyculture,
d'élevages spécialisés ou non, les CUMA et les exploitations de cultures spécialisées des Deux-
Sèvres
98 Arrêté du 8 décembre 2009 portant extension d'un accord départemental relatif à l'assurance
complémentaire frais de santé concernant les salariés non cadres des exploitations agricoles du
département de l'Orne

Cour de discipline budgétaire et financière

99 Arrêt du 27 novembre 2009

Conseil supérieur de l'audiovisuel

100 Décision n° 2009-787 du 10 novembre 2009 complétant la décision n° 2003-546 du 21 octobre


2003 autorisant la société Compagnie du numérique hertzien SA à utiliser une ressource
radioélectrique pour le multiplexage des programmes des éditeurs de services de télévision par
voie hertzienne terrestre en mode numérique du réseau R 3
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE Sommaire
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101 Décision n° 2009-788 du 10 novembre 2009 complétant la décision n° 2003-547 du 21 octobre


2003 autorisant la société opératrice du multiplex R 4 (MULTI 4) à utiliser une ressource
radioélectrique pour le multiplexage des programmes des éditeurs de services de télévision par
voie hertzienne terrestre en mode numérique du réseau R 4
102 Décision n° 2009-789 du 10 novembre 2009 complétant la décision n° 2003-548 du 21 octobre
2003 autorisant la société SMR 6 SA à utiliser une ressource radioélectrique pour le multiplexage
des programmes des éditeurs de services de télévision par voie hertzienne terrestre en mode
numérique du réseau R 6
103 Décision n° 2009-795 du 8 décembre 2009 fixant les dates de passage des émissions accordées
aux formations politiques représentées par un groupe dans l'une ou l'autre des assemblées
parlementaires ainsi qu'aux organisations syndicales et professionnelles représentatives à
l'échelle nationale pour l'année 2010
104 Décision n° 2009-797 du 19 novembre 2009 donnant acte du désistement de la société locale
d'exploitation du câble de l'agglomération nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines et des
communes associées de sa demande de règlement d'un différend avec la société Free
105 Décision n° 2009-798 du 8 décembre 2009 relative à un appel aux candidatures pour l'exploitation
de services de radio par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence à temps complet
dans le département de La Réunion

Commission nationale des comptes de campagne et des financements


politiques

106 Décision du 23 novembre 2009 portant agrément d'une association de financement d'un parti ou
d'une organisation politique
107 Décisions du 30 novembre 2009 portant agrément d'associations de financement d'un parti ou d'une
organisation politique

Autorité de contrôle des assurances et des mutuelles

108 Avis relatif à la révision des montants en euros servant au calcul des exigences minimales de marge
en assurance non-vie et des montants minimaux de fonds de garantie
109 Avis relatif à la révision des seuils de cotisations et sinistres servant à calculer la marge non-vie
des mutuelles, des institutions de prévoyance et de leurs unions
110 Avis relatif à la révision des montants en euros servant au calcul des montants minimaux de fonds
de garantie pour les entreprises de réassurance

Naturalisations et réintégrations

111 Décret du 15 décembre 2009 modificatif de décrets portant naturalisation, réintégration, mention
d'enfants mineurs bénéficiant de l'effet collectif attaché à l'acquisition de la nationalité française
par leurs parents et francisation de noms et de prénoms
En application du décret n° 2004-459 du 28 mai 2004, pris après avis de la CNIL, les actes
individuels relatifs à l'état et à la nationalité des personnes ne doivent pas faire l'objet d'une
publication sous forme électronique ; ces textes peuvent être consultés sur l'édition papier.

112 Décret du 15 décembre 2009 portant rectification de décrets de naturalisation, réintégration,


libération des liens d'allégeance à l'égard de la France et francisation de noms et prénoms
En application du décret n° 2004-459 du 28 mai 2004, pris après avis de la CNIL, les actes
individuels relatifs à l'état et à la nationalité des personnes ne doivent pas faire l'objet d'une
publication sous forme électronique ; ces textes peuvent être consultés sur l'édition papier.

Informations parlementaires

Assemblée nationale

113 ORDRE DU JOUR


114 COMMISSIONS
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE Sommaire
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115 DOCUMENTS ET PUBLICATIONS

Sénat

116 ORDRE DU JOUR


117 COMMISSIONS
118 DOCUMENTS PARLEMENTAIRES

Offices parlementaires et délégation parlementaire au renseignement

119 OFFICE PARLEMENTAIRE D'ÉVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET


TECHNOLOGIQUES (OPECST)

Avis et communications

avis de concours et de vacance d'emplois

ministère de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales


120 Avis portant ouverture d'un concours interne de capitaine de sapeurs-pompiers professionnels au
titre de l'année 2010

ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche


121 Avis de vacance des fonctions de directeur du centre d'enseignement et de recherche de l'Ecole
nationale supérieure d'arts et métiers d'Angers

avis divers

ministère de l'intérieur, de l'outre-mer et des collectivités territoriales


122 Avis relatif au calendrier fixant la liste des journées nationales d'appel à la générosité publique
pour 2010

ministère du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme


de l'Etat
123 Résultats du tirage de l'OXO du lundi 14 décembre 2009
124 Résultats des tirages du Keno du lundi 14 décembre 2009
125 Résultats du tirage du Loto du lundi 14 décembre 2009

ministère de la santé et des sports


126 Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques publiés en application de l'article L. 162-16-
6 du code de la sécurité sociale
127 Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques publiés en application de l'article L. 162-16-
6 du code de la sécurité sociale
128 Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques publiés en application de l'article L. 162-16-
5 du code de la sécurité sociale
129 Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques publiés en application de l'article L. 162-16-
6 du code de la sécurité sociale
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA REPUBLIQUE FRANCAISE Sommaire
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Sommaire

Informations diverses

liste de cours indicatifs

130 Cours indicatifs du 16 décembre 2009

Annonces

131 Annonces judiciaires et légales


132 Demandes de changement de nom (textes 132 à 156)
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 1 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

PREMIER MINISTRE

Arrêté du 4 décembre 2009 portant modification d’agrément d’une union


ou d’une fédération au titre du volontariat associatif
NOR : PRMJ0929794A

Par arrêté du haut-commissaire à la jeunesse en date du 4 décembre 2009, l’Association nationale des
compagnons bâtisseurs, dont le siège social est situé 216, route de Lorient, BP 42037, 35920 Rennes Cedex,
est agréée au titre du volontariat associatif à compter du 1er janvier 2010 et jusqu’au 31 décembre 2010.
L’arrêté est consultable auprès du service du haut-commissaire à la jeunesse, direction de la jeunesse, de
l’éducation populaire et de la vie associative.

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

PREMIER MINISTRE

Arrêté du 16 décembre 2009 fixant les taux de promotion


dans les corps des juridictions financières pour les années 2009, 2010 et 2011
NOR : CPTP0900056A

Le Premier ministre,
Vu la loi no 84-16 du 11 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction
publique de l’Etat ;
Vu le décret no 94-1016 du 18 novembre 1994 modifié fixant les dispositions statutaires communes
applicables à divers corps de fonctionnaires de la catégorie B ;
Vu le décret no 94-1017 du 18 novembre 1994 modifié fixant les dispositions statutaires communes
applicables aux corps des secrétaires administratifs des administrations de l’Etat et à certains corps analogues ;
Vu le décret no 2005-1090 du 1er septembre 2005 relatif à l’avancement de grade dans les corps des
administrations de l’Etat ;
Vu le décret no 2006-1760 du 23 décembre 2006 modifié relatif aux dispositions communes applicables aux
corps d’adjoints administratifs des administrations de l’Etat ;
Vu le décret no 2006-1761 du 23 décembre 2006 modifié relatif aux dispositions statutaires communes
applicables aux corps d’adjoints techniques des administrations de l’Etat ;
Vu le décret no 2008-94 du 30 janvier 2008 portant dispositions statutaires applicables au corps des attachés
d’administration des juridictions financières ;
Vu l’avis conforme du ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de
l’Etat en date du 10 décembre 2009,

Arrête :
Art. 1 . − Les taux de promotion permettant de déterminer le nombre maximum des avancements de grade
er

pouvant être prononcés au titre des années 2009, 2010 et 2011 dans les corps des juridictions financières en
application du décret du 1er septembre 2005 susvisé figurent en annexe au présent arrêté.
Art. 2. − Le premier président de la Cour des comptes est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 16 décembre 2009.
Pour le Premier ministre et par délégation :
Le secrétaire général du Gouvernement,
SERGE LASVIGNES

A N N E X E

CORPS ET GRADE TAUX APPLICABLES

Corps des attachés


Attaché principal........................................................................................................................................................................................ 8,1 %

Corps des secrétaires administratifs


Secrétaire administratif de classe supérieure.................................................................................................................................. 21 %
Secrétaire administratif de classe exceptionnelle........................................................................................................................... 8,7 %

Corps des adjoints administratifs


Adjoint administratif de 1re classe ....................................................................................................................................................... 33 %
Adjoint administratif principal de 2e classe...................................................................................................................................... 25 %
Adjoint administratif principal de 1re classe..................................................................................................................................... 18 %

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 2 sur 156

CORPS ET GRADE TAUX APPLICABLES

Corps des adjoints techniques


Adjoint technique de 1re classe............................................................................................................................................................. 20 %
Adjoint technique principal de 2e classe ........................................................................................................................................... 25 %
Adjoint technique principal de 1re classe .......................................................................................................................................... 30 %

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT


DURABLE ET DE LA MER, EN CHARGE
DES TECHNOLOGIES VERTES ET DES NÉGOCIATIONS SUR LE CLIMAT

Décret no 2009-1567 du 15 décembre 2009 portant création de la réserve naturelle nationale


des dunes et marais d’Hourtin (département de la Gironde)
NOR : DEVN0830082D

Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la
mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat,
Vu le code de l’environnement, notamment le chapitre II du titre III du livre III et les articles L. 341-1 à
L. 341-2, L. 414-1 à L. 414-7, L. 581-4, R. 341-1 à R. 341-15 et R. 414-1 à R. 414-23 ;
Vu le décret du 16 décembre 1968 classant parmi les sites des étangs girondins : Carcans, Hourtin et
Lacanau, et des étangs landais : Léon, Blanc, Noir et Yrieux ;
Vu le décret du 29 septembre 1983 portant classement parmi les sites du département de la Gironde du site
des rives des étangs de Carcans et d’Hourtin ;
Vu l’arrêté du 5 octobre 1967 portant inscription sur l’inventaire des sites pittoresques du département de la
Gironde de l’ensemble formé sur les communes de Hourtin, Carcans, Lacanau et Le Porge par les étangs de
Hourtin, Carcans, Lacanau, Cousseau, Batejin, Batourtot, Lède Basse, Loncru et leurs abords ;
Vu l’arrêté du préfet de la Gironde en date du 7 novembre 2007 prescrivant l’ouverture de l’enquête
publique ;
Vu la saisine des propriétaires privés en date du 20 novembre 2007 ;
Vu la saisine du conseil régional d’Aquitaine en date du 20 novembre 2007 ;
Vu les saisines des conseils municipaux de Hourtin et de Naujac-sur-Mer en date du 20 novembre 2007 ;
Vu les saisines des communautés de communes des Lacs médocains et de la Pointe du Médoc en date du
20 novembre 2007 ;
Vu la saisine du syndicat mixte du pays Médoc en date du 20 novembre 2007 ;
Vu le dossier de l’enquête publique, notamment le rapport et les conclusions du commissaire-enquêteur en
date du 21 janvier 2008 ;
Vu l’avis du conseil général de la Gironde en date du 28 janvier 2008 ;
Vu l’avis de l’Office national des forêts en date du 15 janvier 2008 ;
Vu l’avis de la commission départementale de la nature, des paysages et des sites de la Gironde en date du
4 mars 2008 ;
Vu le rapport et l’avis du préfet de la Gironde en date du 17 mars 2008 ;
Vu les avis du Conseil national de protection de la nature en date des 19 décembre 2006, 26 juin 2007 et
21 octobre 2008 ;
Vu les accords et avis des ministres intéressés,

Décrète :
Art. 1 . − Sont classées en réserve naturelle nationale, sous la dénomination « réserve naturelle nationale
er

des dunes et marais d’Hourtin » (Gironde), les parcelles cadastrales suivantes, identifiées par les références des
documents cadastraux disponibles en juin 2006, en totalité ou pour partie (pp en abrégé) :

Commune d’Hourtin
Section AB : parcelles nos 117, 118, 127 pp, 128 à 132, 165 pp, 168 pp, 172 pp, 175 pp ;
Section AC : parcelles nos 1 à 34, 35 pp, 37, 94 à 96, 102, 133 ;

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 156

Section BO : parcelles nos 1 à 136 ;


Section BP : parcelles nos 1, 15 pp, 16 pp, 37, 41 à 134, 135 pp, 136 pp, 144 pp, 145, 146, 147 pp, 148,
149 pp, 152 pp, 153 pp, 155 pp, 158 pp, 159, 160, 162 à 167, 176 pp, 190 à 194, 196 à 234, 243 à 245, 248,
271 pp, 272, 274, 276, 278 à 280 ;
Section BW : parcelle no 23 pp.

Commune de Naujac-sur-Mer
Section BP : parcelle no 165.
Sont également classés en réserve naturelle nationale :
1o La partie du domaine public maritime située au droit des parcelles nos 1 et 72 de la section BP et no 1 de
la section BO de la commune d’Hourtin et délimitée à l’ouest par la limite formée par les points de
coordonnées géographiques suivantes :
Point 1 : 45o 12챃 56,05앨 de latitude nord, 1o 10챃 31,77앨 de longitude ouest ;
Point 2 : 45o 10챃 55,81앨 de latitude nord, 1o 10챃 49,06앨 de longitude ouest ;
2o Les cours d’eau et fossés ainsi que les chemins ruraux et privés non cadastrés, inclus dans le périmètre de
la réserve tel que figurant sur les plans annexés au présent décret.
La superficie totale de la réserve est d’environ 2 150 hectares.
Les parcelles ou parties de parcelles et emprises constituant le périmètre de la réserve sont reportées sur les
cartes au 1/150 000 et 1/23 000 et sur les plans cadastraux au 1/10 000 annexés au présent décret. Ces pièces
peuvent être consultées à la préfecture de Gironde.
Art. 2. − Sont classées en zones de protection intégrale pour une superficie totale d’environ 116 ha les
parcelles et parties de parcelles suivantes :

Commune d’Hourtin
Section BO : parcelles nos 1 pp, 63 pp, 64 pp, 74 pp, 75 pp, 97 pp, 102 pp, 103, 109, 110 pp ;
Section BP : parcelles nos 61 pp, 62 pp, 72 pp, 78 pp, 145 pp, 206 pp, 227 pp, 229 pp.
Les périmètres ainsi définis sont reportés sur les cartes au 1/23 000 visées à l’article 1er.
Art. 3. − La gestion de la réserve est organisée par le préfet dans les conditions prévues par les articles
R. 332-15 à R. 332-22 du code de l’environnement.
Art. 4. − I. – Il est interdit sur tout le territoire de la réserve :
1o D’introduire des animaux d’espèces domestiques ou non, quel que soit leur stade de développement, sauf
autorisation délivrée par le préfet après avis du conseil scientifique de la réserve ;
2o De troubler ou de déranger les animaux d’espèces non domestiques par quelque moyen que ce soit, sauf
autorisation délivrée par le préfet à des fins scientifiques, sanitaires ou de sécurité après avis du conseil
scientifique de la réserve.
II. – Les interdictions prévues au I ne s’appliquent pas aux opérations de police, de secours ou de sauvetage,
ni aux activités et opérations autorisées par le présent décret ou en application de ses dispositions dans la
stricte mesure nécessaire à leur exercice ou déroulement.
Les animaux dont l’introduction dans la réserve est autorisée dans ce cadre ne peuvent y circuler que tenus
en laisse, à l’exception de ceux participant à l’exercice de la chasse ou aux opérations de police, de secours ou
de sauvetage.
III. – Sous réserve des activités autorisées par les articles 6 et 9, il est interdit de porter atteinte de quelque
manière que ce soit aux animaux d’espèces non domestiques, quel que soit leur stade de développement, ainsi
qu’à leurs nids ou de les emporter en dehors de la réserve, sauf autorisation délivrée par le préfet à des fins
scientifiques, sanitaires ou de sécurité après avis du conseil scientifique de la réserve.
Art. 5. − I. – Il est interdit :
1o D’introduire dans la réserve tous végétaux sous quelque forme que ce soit, sauf autorisation délivrée par
le préfet à des fins scientifiques après avis du conseil scientifique de la réserve ;
2o De porter atteinte de quelque manière que ce soit aux végétaux ou de les emporter en dehors de la
réserve, sauf à des fins de gestion de la réserve ou sauf autorisation délivrée par le préfet à des fins
scientifiques après avis du conseil scientifique de la réserve.
II. – Toutefois, ces dispositions ne s’appliquent pas :
1o Aux activités forestières prévues à l’article 12 ;
2o Au ramassage des champignons comestibles et des baies sauvages, à des fins de consommation familiale,
sur les parcelles et parties de parcelles suivantes de la commune d’Hourtin :

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 156

Section BP : parcelles nos 147 à 148, 149 pp, 152 pp, 153 pp, 155 pp, 162 à 167, 176 pp, 204, 205 pp,
271 pp, 272.
Le périmètre ainsi défini est reporté sur les cartes au 1/23 000 visées à l’article 1er.
Art. 6. − Le préfet peut prendre toutes mesures compatibles avec le plan de gestion, après avis du conseil
scientifique de la réserve, en vue d’assurer :
– la conservation d’espèces animales ou végétales ;
– la limitation de populations d’animaux ou de végétaux envahissants.
Art. 7. − Il est interdit sur tout le territoire de la réserve :
1o D’abandonner, de déposer ou de jeter tout produit ou objet, de quelque nature que ce soit, pouvant nuire à
la qualité de l’eau, de l’air, du sol, du sous-sol, du site ou à l’intégrité de la faune et de la flore ;
2o D’abandonner, de déposer ou de jeter des détritus de quelque nature que ce soit en dehors des lieux
spécialement prévus à cet effet ;
3o De troubler la tranquillité des lieux en utilisant volontairement un instrument sonore, un engin bruyant ou
pyrotechnique excepté dans le cadre des activités et opérations autorisées par le présent décret ou en
application de ses dispositions, dans la stricte mesure nécessaire à leur exercice ou déroulement ;
4o D’allumer et d’utiliser du feu, sauf autorisation du préfet délivrée à des fins de gestion de la réserve ;
5o De faire des inscriptions autres que celles qui sont nécessaires à la sécurité, à l’information du public, à la
signalisation de la réserve, aux délimitations foncières ainsi qu’aux marquages forestiers ;
6o D’utiliser des jeux ou engins de plage et de loisirs susceptibles de déranger la faune, et notamment les
engins utilisant l’énergie éolienne de type cerf-volant, kite surf et parapente ascensionnel.
Art. 8. − I. – Les travaux publics ou privés susceptibles de modifier l’état ou l’aspect de la réserve sont
interdits, sauf s’ils sont réalisés dans les conditions prévues aux articles L. 332-9 et R. 332-23 à R. 332-26 du
code de l’environnement.
II. – L’installation de mobiliers ou d’équipements de restauration, de loisirs ou de sport est interdite.
Lorsqu’ils sont liés à la gestion de la réserve, les aménagements destinés à l’accueil du public ou aux actions
pédagogiques de découverte du milieu naturel peuvent néanmoins être réalisés dans les conditions prévues au I.
Art. 9. − La chasse au gibier de passage et aux oiseaux d’eau est interdite, sauf sur les parcelles et parties
de parcelles suivantes de la commune d’Hourtin :
Section AC : parcelle no 35 pp ;
Section BO : parcelles nos 2 à 59, 67 à 70, 82 à 93, 94 pp, 95 pp, 99 pp, 100 pp, 104, 105 pp, 111, 124, 133
à 136 ;
Section BP : parcelles nos 37, 47, 49 à 58, 248.
Les périmètres ainsi définis sont reportés sur les cartes au 1/23 000 visées à l’article 1er.
La chasse au petit gibier sédentaire est interdite.
La chasse au grand gibier est réglementée par les textes en vigueur dans le cadre de l’exécution des plans de
chasse par propriété.
Art. 10. − La pêche est interdite, sauf autorisation délivrée à des fins scientifiques par le préfet après avis
du conseil scientifique de la réserve.
Toutefois, la pêche en mer depuis l’estran peut être autorisée par le préfet après avis du conseil scientifique
de la réserve.
Art. 11. − I. – Les activités artisanales ou commerciales sont interdites.
II. – Cette interdiction ne s’applique pas :
1o Aux activités forestières visées à l’article 12 ;
2o Aux activités commerciales liées à l’animation de la réserve et réalisées par le gestionnaire conformément
au plan de gestion de la réserve, notamment les activités de découverte du milieu et de sensibilisation à
l’environnement.
III. – L’utilisation à des fins publicitaires de toute expression évoquant directement ou indirectement la
réserve est soumise à autorisation du préfet.
Art. 12. − I. – La gestion et l’exploitation forestières sont autorisées.
II. – Toutefois, ces activités sont interdites :
1o Dans les zones de protection intégrale définies à l’article 2 du présent décret ;
2o Dans les parcelles cadastrées suivantes, sur lesquelles des opérations de restauration et d’entretien des
milieux humides prévues par le plan de gestion de la réserve ou autorisées par le préfet après avis du conseil
scientifique de la réserve peuvent néanmoins être réalisées :

Commune d’Hourtin
Section AB : parcelles nos 128 à 132 ;

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 156

Section AC : parcelles nos 2 à 35, 37, 94, 95, 96, 102, 133 ;
Section BP : parcelles nos 159, 160.

Commune de Naujac-sur-Mer
Section BP : parcelles n 165.
o

Le périmètre ainsi défini est reporté sur les cartes au 1/23 000 visées à l’article 1er.
Art. 13. − I. – La circulation des piétons est interdite, sauf sur l’estran, sur les itinéraires identifiés au plan
de gestion de la réserve et balisés à cet effet et sur la route des Phares.
II. – Cette interdiction ne s’applique pas :
– aux activités et opérations autorisées par le présent décret ou en application de ses dispositions, dans la
stricte mesure nécessaire à leur exercice ou déroulement ;
– aux personnes qui participent à des missions de police, de secours ou de sauvetage.
Art. 14. − I. – Le bivouac et le campement sous tente, dans un véhicule ou dans tout autre abri sont
interdits.
Cette interdiction ne s’applique pas aux opérations de suivi scientifique réalisées sous la responsabilité du
gestionnaire dans le cadre de la mise en œuvre du plan de gestion de la réserve ou réalisées après autorisation
du préfet délivrée après avis du conseil scientifique de la réserve.
II. – Le pique-nique est toléré, sous réserve d’être pratiqué sans mobilier ni structure démontable,
notamment chaises, tables, bancs et tentes.
Art. 15. − I. – Les manifestations sportives ou culturelles sont interdites, à l’exception des manifestations
non motorisées utilisant :
– les pistes cyclables ;
– la route forestière dénommée route des Phares pendant la période prévue au 1o du II de l’article 16.
II. – La réalisation de reportages photographiques ou cinématographiques peut être autorisée par le préfet
après avis du gestionnaire.
Art. 16. − I. – La circulation des véhicules à moteurs est interdite.
II. – Toutefois, cette interdiction ne s’applique pas :
1o Sur la route des Phares, pendant la période autorisée à la circulation ;
2o En dehors des zones de protection intégrale définies à l’article 2, aux engins et véhicules utilisés dans le
cadre des activités autorisées par l’article 12 du présent décret ;
3o Aux véhicules utilisés :
– pour les opérations de police, de secours ou de sauvetage et les opérations effectuées par les agents des
services publics dans l’exercice de leur mission ;
– pour les activités d’entretien, de gestion et de surveillance de la réserve ;
– par les propriétaires ou leurs ayants droit circulant ou faisant circuler des véhicules à des fins privées sur
des terrains leur appartenant.
Art. 17. − I. – Sur la partie lacustre de la réserve, la navigation des embarcations et autres engins flottants,
à moteur ou non, est interdite.
Cette interdiction ne s’applique pas aux embarcations utilisées pour des missions de secours, de sauvetage ou
de police, ou pour l’entretien, la gestion et la surveillance de la réserve.
II. – Sur la partie marine de la réserve, la navigation des embarcations et autres engins flottants, à moteur ou
non, s’effectue conformément à la réglementation en vigueur.
Art. 18. − I. – La circulation des bicyclettes ou autres véhicules sans moteur est interdite, sauf sur les
pistes cyclables et la route des Phares.
II. – Cette interdiction ne s’applique pas aux véhicules utilisés pour des missions de secours, de sauvetage
ou de police, et pour l’entretien, la gestion et la surveillance de la réserve.
Art. 19. − La randonnée équestre est interdite, sauf sur la route des Phares et les garde-feux identifiés au
plan de gestion de la réserve et balisés à cet effet.
Art. 20. − I. – Il est interdit à tous aéronefs de survoler la réserve à une hauteur inférieure à 300 mètres
au-dessus du sol.
II. – Cette interdiction n’est pas applicable aux aéronefs utilisés dans le cadre de missions de police, de
secours ou de sauvetage, aux aéronefs en vol d’essais ou de réception, aux aéronefs d’Etat en nécessité absolue
de service, ainsi qu’aux aéronefs en missions scientifiques ou de gestion de la réserve.
Art. 21. − Les dispositions du 1o du I de l’article 4, en tant qu’elles concernent les chiens, du 2o du I de ce
même article, du II du même article, du 2o du I de l’article 5, des 1o à 5o de l’article 7, du II de l’article 8 en

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 3 sur 156

tant qu’elles concernent le mobilier et les équipements de restauration, de l’article 13, de l’article 14 et des
articles 16 et 18 ne s’appliquent pas sur les terrains relevant du domaine de la défense situés dans les parcelles
nos 193 et 194 de la section BP de la commune d’Hourtin.
Art. 22. − Jusqu’à l’approbation du plan de gestion de la réserve par le préfet, celui-ci peut prendre toute
mesure qui s’avérerait nécessaire à la protection des intérêts que le classement a pour objet d’assurer, après
avis du conseil scientifique de la réserve.
Art. 23. − Le ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer,
en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, et la secrétaire d’Etat chargée de l’écologie
sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel
de la République française.
Fait à Paris, le 15 décembre 2009.
FRANÇOIS FILLON
Par le Premier ministre :
Le ministre d’Etat, ministre de l’écologie,
de l’énergie, du développement durable et de la mer,
en charge des technologies vertes
et des négociations sur le climat,
JEAN-LOUIS BORLOO
La secrétaire d’Etat
chargée de l’écologie,
CHANTAL JOUANNO

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 4 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT


DURABLE ET DE LA MER, EN CHARGE
DES TECHNOLOGIES VERTES ET DES NÉGOCIATIONS SUR LE CLIMAT

Arrêté du 21 octobre 2009 modifiant et complétant l’arrêté du 28 août 2007 fixant les principes
de calcul de la contribution mentionnée aux articles 4 et 18 de la loi no 2000-108 du
10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de
l’électricité

NOR : DEVE0921644A

Le ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge


des technologies vertes et des négociations sur le climat, et la ministre de l’économie, de l’industrie et de
l’emploi,
Vu la loi no 2000-108 du 10 février 2000 modifiée relative à la modernisation et au développement du
service public de l’électricité, notamment ses articles 4 et 18 ;
Vu le décret no 2007-1280 du 28 août 2007 relatif à la consistance des ouvrages de branchement et
d’extension des raccordements aux réseaux publics d’électricité ;
Vu l’arrêté du 28 août 2007 fixant les principes de calcul de la contribution mentionnée aux articles 4 et 18
de la loi no 2000-108 du 10 février 2000 relative à la modernisation et au développement du service public de
l’électricité ;
Vu l’avis du Conseil supérieur de l’énergie en date du 7 juillet 2009 ;
Vu l’avis de la Commission de régulation de l’énergie en date du 23 juillet 2009,

Arrêtent :
Art. 1er. − Le premier alinéa de l’article 6 de l’arrêté du 28 août 2007 susvisé est ainsi rédigé :
« Lorsque la puissance de raccordement demandée par l’utilisateur est inférieure ou égale à 12 kVA en
monophasé ou à 36 kVA en triphasé et lorsque la distance au poste de distribution HTA/BT le plus proche est
inférieure ou égale à 250 mètres selon un tracé techniquement et administrativement réalisable, en conformité
avec les dispositions du cahier des charges de la concession ou du règlement de service de la régie, les
montants C et P des contributions pour l’extension et le branchement d’une opération de raccordement en basse
tension sont calculés au moyen des formules suivantes : ».
Art. 2. − L’article 9 de l’arrêté du 28 août 2007 susvisé est complété par un alinéa ainsi rédigé :
« Sous réserve du respect des dispositions du dernier alinéa de l’article 3 de l’arrêté du 17 juillet 2008, les
barèmes ultérieurs s’appliquent aux demandes de raccordement dont la date d’émission de la proposition
technique et financière est postérieure à la date d’entrée en vigueur du barème. Ils entrent en vigueur dans les
conditions fixées au deuxième alinéa. »
Art. 3. − Le directeur général de l’énergie et du climat est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 21 octobre 2009.
Le ministre d’Etat, ministre de l’écologie,
de l’énergie, du développement durable et de la mer,
en charge des technologies vertes
et des négociations sur le climat,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur de l’énergie,
P.-M. ABADIE

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 4 sur 156

La ministre de l’économie,
de l’industrie et de l’emploi,
Pour la ministre et par délégation :
Le chef du service de la régulation
et de la sécurité,
F. AMAND

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 5 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT


DURABLE ET DE LA MER, EN CHARGE
DES TECHNOLOGIES VERTES ET DES NÉGOCIATIONS SUR LE CLIMAT

Arrêté du 18 novembre 2009 portant approbation du schéma directeur


d’aménagement et de gestion des eaux du bassin Loire-Bretagne et arrêtant le
programme pluriannuel de mesures
NOR : DEVO0927282A

Le préfet de la région Centre, préfet du Loiret, préfet coordonnateur du bassin Loire-Bretagne,


Vu la directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre
pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau ;
Vu la directive 2001/42/CE du Parlement européen et du Conseil du 27 juin 2001 relative à l’évaluation des
incidences de certains plans et programmes sur l’environnement ;
Vu la directive 2006/118/CE du Parlement européen et du Conseil du 12 décembre 2006 sur la protection
des eaux souterraines contre la pollution et la détérioration ;
Vu la directive 2008/105/CE du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2008 établissant des
normes de qualité environnementale dans le domaine de l’eau ;
Vu le code de l’environnement, notamment ses articles L. 122-4 à L. 122-11, L. 212-1 à L. 212-2-3,
R. 122-17 à R. 122-24 et R. 212-1 à R. 212-25 ;
Vu la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de
l’environnement ;
Vu l’arrêté du 16 mai 2005 portant délimitation des bassins ou groupements de bassins en vue de
l’élaboration et de la mise à jour des schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux ;
Vu l’arrêté du 17 mars 2006 relatif au contenu des schémas directeurs d’aménagement et de gestion des
eaux ;
Vu l’arrêté du 17 décembre 2008 établissant les critères d’évaluation et les modalités de détermination de
l’état des eaux souterraines et des tendances significatives et durables de dégradation de l’état chimique des
eaux souterraines ;
Vu l’arrêté du 17 juillet 2009 relatif aux mesures de prévention ou de limitation des introductions de
polluants dans les eaux souterraines ;
Vu l’avis de l’autorité environnementale en date du 3 mars 2008 ;
Vu les avis émis lors de la consultation du public du 15 avril au 15 octobre 2008 ;
Vu les avis émis par les assemblées et organismes consultés ;
Vu l’avis du Comité national de l’eau en date du 22 avril 2009 ;
Vu l’avis du Conseil supérieur de l’énergie en date du 7 avril 2009 ;
Vu la délibération no 09-07 du 15 octobre 2009 du Comité de bassin Loire-Bretagne adoptant le schéma
directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin Loire-Bretagne ;
Vu la délibération no 09-08 du 15 octobre 2009 du Comité de bassin Loire-Bretagne portant avis favorable
sur le programme de mesures du bassin Loire-Bretagne ;
Sur proposition du directeur régional de l’environnement de la région Centre, délégué de bassin Loire-
Bretagne,
Arrête :
Art. 1 . − Le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) du bassin Loire-Bretagne
er

est approuvé.
Art. 2. − Le programme pluriannuel de mesures du bassin Loire-Bretagne est arrêté.
Art. 3. − La déclaration environnementale prévue à l’article L. 122-10 du code de l’environnement est
annexée au présent arrêté.

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Art. 4. − Le SDAGE et ses documents d’accompagnement ainsi que le programme de mesures du bassin
Loire-Bretagne sont consultables sur le site internet www.eau-loire-bretagne.fr du Comité de bassin Loire-
Bretagne. Ils sont tenus à la disposition du public au siège du Comité de bassin domicilié à l’agence de l’eau
Loire-Bretagne, avenue Buffon, BP 6339, 45063 Orléans Cedex 2, ainsi que dans les préfectures des
départements :

DÉPARTEMENT ADRESSE CP VILLE

Allier 2, rue Michel-de-L’Hospital 03016 MOULINS

Ardèche Rue Pierre-Filliat 07007 PRIVAS

Cantal 5, place Claude-Erignac 15005 AURILLAC

Charente 7-9, rue de la Préfecture 16017 ANGOULEME

Charente-Maritime 38, rue Réaumur 17017 LA ROCHELLE

Cher Place Marcel-Plaisant 18020 BOURGES

Corrèze Rue Souham 19012 TULLE

Côte-d’Or 49, rue de la Préfecture 21041 DIJON

Côtes-d’Armor 3, place du Général-de-Gaulle 22023 SAINT-BRIEUC

Creuse Place Louis-Lacrocq 23011 GUERET

Eure-et-Loir Place de la République 28019 CHARTRES

Finistère 40-42, boulevard Dupleix 29320 QUIMPER

Ille-et-Vilaine 3, avenue de la Préfecture 35026 RENNES

Indre Place de la Victoire-et-des-Alliés 36019 CHATEAUROUX

Indre-et-Loire 15, rue Bernard-Palissy 37925 TOURS

Loir-et-Cher 1, place de la République 41018 BLOIS

Loire 2, rue Charles-de-Gaulle 42022 SAINT ETIENNE

Haute-Loire 6, avenue du Général-de-Gaulle 43011 LE PUY

Loire-Atlantique 6, quai Ceineray 44035 NANTES

Loiret 181, rue de Bourgogne 45042 ORLEANS

Lozère 2, rue de la Rovère 48005 MENDE

Maine-et-Loire Mail de la Préfecture 49034 ANGERS

Manche Place de la Préfecture 50009 SAINT-LO

Mayenne 46, rue Mazagran 53015 LAVAL

Morbihan Place du Général-de-Gaulle 56019 VANNES

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DÉPARTEMENT ADRESSE CP VILLE

Nièvre 62, rue de la Préfecture 58019 NEVERS

Orne 39, rue Saint-Blaise 61018 ALENCON

Puy-de-Dôme 18, boulevard Desaix 63033 CLERMONT-FERRAND

Rhône 106, rue Pierre-Corneille 69003 LYON

Saône-et-Loire 196, rue de Strasbourg 71021 MACON

Sarthe Place Aristide-Briand 72041 LE MANS

Deux-Sèvres 4, rue Du-Guesclin 79021 NIORT

Vendée 29, rue Delille 85922 LA ROCHE S/YON

Vienne 1, place Aristide-Briand 86021 POITIERS

Haute-Vienne Place Stalingrad 87031 LIMOGES

Yonne Place de la Préfecture 89016 AUXERRE

Art. 5. − L’arrêté du 26 juillet 1996 portant approbation du schéma directeur d’aménagement et de gestion
des eaux du bassin Loire-Bretagne est abrogé.
Art. 6. − Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française, dans un journal de
diffusion nationale et dans un ou plusieurs journaux régionaux ou locaux diffusés dans la circonscription du
bassin Loire-Bretagne.
Art. 7. − Les préfets de région et de département du bassin Loire-Bretagne et le directeur régional de
l’environnement de la région Centre, délégué de bassin, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de
l’exécution du présent arrêté.
Fait à Orléans, le 18 novembre 2009.
B. FRAGNEAU

ANNEXE
DOCUMENT D’ACCOMPAGNEMENT DU SDAGE
Déclaration environnementale
Loi no 2004-338 du 21 avril 2004
Directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre pour une
politique communautaire dans le domaine de l’eau
Introduction :
L’objet de la présente déclaration environnementale est de présenter :
– la manière dont il a été tenu compte du rapport d’évaluation environnementale et des consultations
auxquelles il a été procédé ;
– les motifs qui ont fondé les choix opérés par le SDAGE, compte tenu des diverses solutions
envisagées ;
– les mesures destinées à évaluer les incidences sur l’environnement de la mise en œuvre du SDAGE.

Rappel des principales étapes


de la procédure d’élaboration du SDAGE
Le SDAGE est élaboré par le comité de bassin. Il est le fruit d’un long processus d’information et de
concertation qui a démarré dès 2002 avec l’élaboration de l’état des lieux du bassin, adopté en décembre 2004,
puis l’identification des questions importantes qui correspondent aux principaux enjeux de la gestion de l’eau.

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Une première consultation portant sur les questions importantes et le programme de travail a été menée
auprès des assemblées locales puis du public. La consultation des assemblées locales qui s’est déroulée de
septembre à décembre 2004, a permis de recueillir 141 avis et 800 remarques. La consultation du public qui
s’est déroulée du 2 mai au 2 novembre 2005 a permis de recueillir 21 000 avis.
De par sa composition, le comité de bassin permet d’associer les représentants de tous les acteurs de la
gestion de l’eau à l’élaboration du SDAGE. Cette organisation répond à l’attente de la directive cadre sur l’eau
de participation active de toutes les parties concernées. Le projet de SDAGE s’est structuré puis a été
progressivement affiné au cours de très nombreuses réunions d’échanges et de concertation à différentes
échelles (bassin ou locale) et dans différentes configurations (commissions du comité de bassin, réunions
thématiques, réunions par groupe d’acteurs...).
Le projet de SDAGE, accompagné du rapport d’évaluation environnementale, a été adopté par le comité de
bassin à la fin de l’année 2007.
Le public a été consulté sur ce projet du 15 avril au 15 octobre 2008. Il a été informé principalement au
travers de la distribution d’un questionnaire dans toutes les boîtes aux lettres du bassin (6 millions de
questionnaires diffusés) accompagnée de multiples actions de communication. Cette opération de grande
ampleur a permis de réunir 85 000 avis, 123 contributions collectives et plusieurs pétitions dont une avec plus
de 5 000 signatures.
La consultation des assemblées locales a eu lieu du 10 janvier au 11 mai 2009. Sur 294 assemblées
consultées, 154 ont exprimé un avis. Le Comité national de l’eau et le Conseil supérieur de l’énergie ont
également été saisis du projet de SDAGE.
Le SDAGE a été adopté par le comité de bassin le 15 octobre 2009.
Dispositions prises pour l’information du public et des acteurs :
En dehors des périodes de consultation, l’information du public a été faite au fur et à mesure de
l’avancement des travaux au moyen du site internet www.eau-loire-bretagne.fr, des diverses publications de
l’agence de l’eau ainsi qu’à l’occasion des manifestations qu’elle organise ou auxquelles elle participe.
Les acteurs de l’eau ont été associés à l’élaboration de ces documents au travers des réunions du comité de
bassin, des six commissions territoriales du bassin (une à deux fois par an) ainsi que des nombreuses réunions
de concertation organisées avec les commissions locales de l’eau qui élaborent les schémas d’aménagement et
de gestion de l’eau (SAGE), les services des collectivités, les chambres consulaires, les associations.

La prise en compte des premières consultations


sur les questions importantes et le programme de travail
Le résultat des consultations menées sur les questions importantes a conduit le comité de bassin à faire
évoluer le projet initial. La modification principale a été l’ajout de deux nouvelles questions importantes
intitulées : « Préserver la santé en protégeant l’environnement » et « Préserver les têtes de bassin versant ». Ces
ajouts sont fondés sur les constats suivants :
– une eau de mauvaise qualité peut faire peser un risque fort sur la santé publique et le projet initial ne
traite pas spécifiquement de l’alimentation en eau potable de la population ;
– l’extrême amont des cours d’eau conditionne en qualité et en quantité les ressources de l’aval ; ces milieux
qui sont généralement de bonne qualité sont néanmoins très fragiles.

La prise en compte des deuxièmes consultations


sur le projet de SDAGE
Synthèse des avis exprimés
Sont présentés ci-après de manière très synthétique les principaux éléments qui ressortent :
– de l’avis de l’autorité environnementale ;
– de la consultation du public ;
– de la consultation des assemblées.
L’avis de l’autorité environnementale :
Sur le fond, l’autorité environnementale insiste sur l’impact très positif que le SDAGE aura sur
l’environnement. Elle formule quatre recommandations :
– prendre en compte les évolutions réglementaires survenues depuis l’adoption du projet ;
– prévoir des indicateurs permettant de juger de l’incidence du SDAGE sur tous les compartiments de
l’environnement susceptibles d’être influencés ;
– examiner la cohérence des dispositions du SDAGE avec les objectifs d’état des eaux ;
– vérifier s’il est possible de tirer des éléments opérationnels des travaux actuels sur le changement
climatique.
La consultation du public :
Les résultats de cette consultation témoignent de l’adhésion, d’une part, aux problèmes qui ont été identifiés
et, d’autre part, aux propositions de solutions contenues dans le SDAGE. Mais le public marque une claire
volonté (près de 2 habitants sur 3) d’aller plus loin et plus vite dans la reconquête de la qualité des eaux du
bassin.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 5 sur 156

Les habitants du bassin témoignent aussi de leur vigilance sur la nature et la cohérence des actions à mettre
en œuvre afin que l’effort supplémentaire soit bien réparti et porteur d’une réelle efficacité.
La consultation des assemblées :
Les avis exprimés sont très partagés. Ainsi certains estiment que les objectifs fixés ne sont pas atteignables
alors que d’autres trouvent que le projet présenté manque d’ambition.
La principale orientation qui ressort est de s’assurer du réalisme des actions envisagées tant pour
l’acceptabilité de leur coût que pour la faisabilité du délai de mise en œuvre et de veiller à ne pas remettre en
cause certains usages ou activités par des mesures trop contraignantes. La demande de possibilités d’adaptation
aux conditions locales est souvent exprimée.
Le manque de lisibilité des documents est souvent évoqué.

Les principales évolutions du projet de SDAGE


et les motifs ayant fondé les choix

Le SDAGE est principalement composé des objectifs environnementaux affectés à chaque masse d’eau et des
orientations et dispositions nécessaires pour atteindre ces objectifs.
Le choix central est ainsi constitué par la proportion de masses d’eau devant atteindre le bon état dès 2015.
Les caractéristiques du bassin (notamment les altérations liées à l’activité humaine) constituent de sérieuses
entraves à l’atteinte du bon état des eaux dès 2015 sur toutes les masses d’eau. Il a ainsi fallu tenir compte
pour chaque masse d’eau des contraintes naturelles, techniques et économiques.
L’ensemble de ces conditions avait conduit à retenir, dans le projet de 2007, un ratio de 45 % de masses
d’eau en bon état écologique d’ici 2015. L’ambition globale a été augmentée significativement dans la version
finale puisque ce pourcentage est porté à 61 %. Cette évolution est due à deux facteurs convergents qui sont,
d’une part, la volonté exprimée par le public d’aller plus loin dans la reconquête de la qualité des eaux et,
d’autre part, l’ambition nationale affichée dans le Grenelle de l’environnement que deux tiers des masses d’eau
soient en bon état dès 2015.
La rédaction des orientations et dispositions est le fruit d’un processus continu d’élaboration au sein des
différentes commissions du comité de bassin, composé de multiples choix, sans que l’on puisse à proprement
parler de variantes. Cette rédaction est menée en cohérence avec les objectifs retenus. Le poids des altérations
liées à l’hydromorphologie et aux pollutions diffuses explique ainsi la part importante prise par ces thématiques
dans le SDAGE (chapitres 1, 2, 3, 4, 6, 7, 9, 10.)
Les évolutions de rédaction portant sur les dispositions ont été nombreuses ; parmi les plus significatives on
peut notamment retenir :
– la création d’un système de gestion quantitative plus gradué qui a été choisi car il permet de mieux
adapter les contraintes pesant sur les usages en fonction de la nature et de l’acuité du problème ;
– la modification de la disposition relative au Marais poitevin ; la nouvelle rédaction a été validée par
l’ensemble des acteurs locaux réunis au sein de la commission de coordination des 3 SAGE. Cet accord
local est un des arguments qui a fondé le choix du comité de bassin, il est en effet une garantie pour la
mise en œuvre effective des actions d’amélioration de la gestion de l’eau ;
– l’introduction d’une nouvelle disposition prévoyant l’élaboration d’un programme d’actions de réduction
des pesticides dans chaque Sage en lien avec les dispositions du Grenelle pour réduire l’usage des
pesticides ;
– l’actualisation de la liste des captages prioritaires en lien avec la liste nationale issue du Grenelle. Les
actions correspondantes ont été intégrées dans le programme de mesures dont notamment le recours à
l’agriculture biologique ou à bas niveau d’intrants ;
– les précisions apportées sur la disposition relative aux marées vertes en raison des conséquences
potentielles fortes sur les acteurs économiques. Ainsi la carte des sites de marées vertes a été ajoutée, le
développement du phytoplancton a été clairement différencié du développement des ulves et la liste des
bassins versants pour lesquels il est nécessaire de réduire les flux de nitrates d’au moins 30 % a évolué
pour ne retenir que ceux pour lesquels il est incontestable que la réduction des flux de nitrates aura un
impact.
Comme souhaité par l’autorité environnementale, le plan anguille et les autres textes réglementaires
nouveaux ont été intégrés, ce qui a par exemple amené à des compléments sur la carte des axes migrateurs. Les
incertitudes liées à l’incidence concrète du changement climatique sur le bassin n’ont pas permis d’apporter
d’éléments plus opérationnels que ceux déjà présents dans le projet.
Par ailleurs des dispositions importantes ont été confirmées dans leur rédaction initiale. Il s’agit notamment
de celles portant sur la prévention des apports de phosphore diffus ou sur la mise en place de cultures
intermédiaires pièges à nitrates. Elles ont semblé indispensables pour atteindre les objectifs de qualité des
milieux naturels.
Enfin un certain nombre de modifications ont été faites pour améliorer la lisibilité du document. Le chapitre 9
relatif aux poissons migrateurs a par exemple été réorganisé dans ce but.

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Les mesures destinées à évaluer les incidences


sur l’environnement de la mise en œuvre du SDAGE
Les deux outils principaux servant à évaluer les incidences de la mise en œuvre du SDAGE sont le
programme de surveillance de l’état des eaux tel que défini par la directive cadre sur l’eau et le tableau de bord
du SDAGE. Ces outils ont notamment pour but de vérifier que les objectifs définis seront bien atteints.
Le programme de surveillance permet de suivre l’état des eaux du bassin. Il concerne l’ensemble des eaux
(cours d’eau, plans d’eau, eaux côtières et de transition, eaux souterraines). Sa première version date de 2006.
Les deux principales vocations de ce programme sont, d’une part, de fournir une évaluation globale de l’état
des eaux du bassin et d’apprécier son évolution dans le temps et, d’autre part, de vérifier que les actions
définies dans le programme de mesures sont suffisantes pour parvenir à l’objectif de bon état. Les données
acquises sont diffusées sur internet.
Le tableau de bord du SDAGE est destiné à suivre les effets des orientations et dispositions du SDAGE et à
vérifier que les objectifs qu’il définit sont bien atteints. Il comprend des indicateurs communs à tous les bassins
et des indicateurs propres au bassin Loire-Bretagne. Il est mis à jour à fréquence régulière au moins tous les
trois ans et publié sur internet. Il est complété par un dispositif de suivi du programme de mesures.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 6 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT


DURABLE ET DE LA MER, EN CHARGE
DES TECHNOLOGIES VERTES ET DES NÉGOCIATIONS SUR LE CLIMAT

Arrêté du 20 novembre 2009 portant approbation du schéma directeur


d’aménagement et de gestion des eaux du bassin Artois-Picardie et arrêtant le
programme pluriannuel de mesures
NOR : DEVO0928424A

Le préfet de la région Nord - Pas-de-Calais, préfet du Nord, coordonnateur de bassin,


Vu la directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre
pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau ;
Vu la directive 2001/42/CE du Parlement européen et du Conseil du 27 juin 2001 relative à l’évaluation des
incidences de certains plans et programmes sur l’environnement ;
Vu la directive 2006/118/CE du Parlement européen et du Conseil du 12 décembre 2006 sur la protection
des eaux souterraines contre la pollution et la détérioration ;
Vu la directive 2008/105/CE du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2008 établissant des
normes de qualité environnementale dans le domaine de l’eau ;
Vu le code de l’environnement, notamment ses articles L. 122-4 à L. 122-11, L. 212-1 à L. 212-2-3,
R. 122-17 à R. 122-24 et R. 212-1 à R. 212-25 ;
Vu la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de
l’environnement ;
Vu l’arrêté du 16 mai 2005 portant délimitation des bassins ou groupements de bassins en vue de
l’élaboration et de la mise à jour des schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux ;
Vu l’arrêté du 17 mars 2006 relatif au contenu des schémas directeurs d’aménagement et de gestion des
eaux ;
Vu l’arrêté du 17 décembre 2008 établissant les critères d’évaluation et les modalités de détermination de
l’état des eaux souterraines et des tendances significatives et durables de dégradation de l’état chimique des
eaux souterraines ;
Vu l’arrêté du 17 juillet 2009 relatif aux mesures de prévention ou de limitation des introductions de
polluants dans les eaux souterraines ;
Vu l’avis de l’autorité environnementale en date du 18 mars 2008 ;
Vu les avis émis lors de la consultation du public du 15 avril au 15 octobre 2008 ;
Vu les avis émis par les assemblées et organismes consultés ;
Vu l’avis du Comité national de l’eau en date du 22 avril 2009 ;
Vu l’avis du Conseil supérieur de l’énergie en date du 7 avril 2009 ;
Vu la délibération no 09-B-005 du 16 octobre 2009 du Comité de bassin Artois-Picardie adoptant le schéma
directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin Artois-Picardie ;
Vu la délibération no 09-B-006 du 16 octobre 2009 du Comité de bassin Artois-Picardie portant avis
favorable sur le programme de mesures du bassin Artois-Picardie ;
Sur proposition du directeur régional de l’environnement, de l’aménagement et du logement du Nord - Pas-
de-Calais, délégué de bassin Artois-Picardie,
Arrête :
Art. 1 . − Le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) du bassin Artois-Picardie
er

est approuvé.
Art. 2. − Le programme pluriannuel de mesures du bassin Artois-Picardie est arrêté.
Art. 3. − La déclaration environnementale prévue à l’article L. 122-10 du code de l’environnement est
annexée au présent arrêté.

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Art. 4. − Le SDAGE et ses documents d’accompagnement ainsi que le programme de mesures du bassin
Artois-Picardie sont consultables sur le site internet www.eau-artois-picardie.fr du Comité de bassin Artois-
Picardie. Ils sont tenus à la disposition du public au siège du comité de bassin domicilié à l’Agence de l’eau
Artois-Picardie, 200, rue Marceline, 59508 Douai, ainsi que dans les préfectures de l’Aisne, 2, rue Paul-
Doumer, 02000 Laon ; du Nord, 12/14, rue Jean-Sans-Peur, 59039 Lille Cedex ; de l’Oise, 1, place de la
Préfecture, 60000 Beauvais ; du Pas-de-Calais, rue Ferdinand-Buisson, 62020 Arras Cedex, et de la Somme,
51, rue de la République, 80020 Amiens Cedex.
Art. 5. − L’arrêté du 20 décembre 1996 portant approbation du schéma directeur d’aménagement et de
gestion des eaux du bassin Artois-Picardie est abrogé.
Art. 6. − Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française, dans un journal de
diffusion nationale et dans un ou plusieurs journaux régionaux ou locaux diffusés dans la circonscription du
bassin Artois-Picardie.
Art. 7. − Les préfets de région et de département du bassin Artois-Picardie et le directeur régional de
l’environnement, de l’aménagement et du logement du Nord - Pas-de-Calais, délégué de bassin, sont chargés,
chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté.
Fait à Lille, le 20 novembre 2009.
J.-M. BÉRARD

ANNEXE
DÉCLARATION ENVIRONNEMENTALE DU SDAGE ET DU PROGRAMME DE MESURES DES DISTRICTS
HYDROGRAPHIQUES « ESCAUT, SOMME ET CÔTIERS MANCHE MER DU NORD » ET « MEUSE »
(PARTIES FRANÇAISES)

L’évaluation environnementale
Les articles L. 122-4 à L. 122-11 du code de l’environnement, précisés par les articles R. 122-17 à R. 122-21
du même code, fixent les conditions de réalisation de l’évaluation environnementale des plans et programmes
susceptibles d’avoir des incidences notables sur l’environnement et qui fixent le cadre de décisions ultérieures
d’aménagements et d’ouvrages. Le SDAGE est concerné par cette évaluation.
Le SDAGE du bassin Artois-Picardie a établi un rapport d’évaluation environnementale en janvier 2008 et a
reçu l’avis du préfet le 18 mars 2008. Ce rapport a accompagné la consultation du public.
L’article L. 122-10 du code de l’environnement définit les documents devant être mis à la disposition du
public après l’approbation du SDAGE et du programme de mesures. Il s’agit :
– des documents SDAGE et du programme de mesures ;
– de la déclaration résumant la manière dont il a été tenu compte du rapport d’évaluation environnementale
et des consultations auxquelles il a été procédé, les motifs qui ont fondé les choix opérés et les mesures
destinées à évaluer les incidences sur l’environnement de la mise en œuvre du SDAGE et du programme
de mesures.

Prise en compte du rapport environnemental


L’évaluation environnementale a été réalisée par un bureau d’études sur la base des projets de SDAGE et de
programme de mesures et transmise au préfet coordonnateur de bassin le 10 janvier 2008. Si le projet de
SDAGE est un document par nature en faveur de la protection de l’environnement, spécifiquement sur la
gestion de l’eau et les milieux aquatiques, le rapport environnemental met en lumière dix points de vigilance
concernant des incidences potentiellement négatives sur d’autres enjeux environnementaux, auxquels il
conviendra d’apporter une attention particulière lors de la mise en œuvre effective du SDAGE et du
programme de mesures. L’évaluateur a analysé les incidences des 34 orientations du SDAGE sur les différents
enjeux environnementaux identifiés dans l’état initial de l’environnement. Des fiches annexées au rapport
environnemental identifient les impacts potentiels pour chacune des 34 orientations du SDAGE. Ce rapport est
disponible sur le site internet de l’Agence de l’eau Artois-Picardie : www.eau-artois-picardie.fr.
L’évaluation met en exergue les effets clairement positifs du SDAGE sur la gestion de la ressource en eau et
les milieux aquatiques. Outre la mise en exergue de ces effets positifs, l’intérêt de l’analyse est également
d’identifier les incidences potentiellement négatives sur les thématiques environnementales autres que celles
liées à l’eau.
Le rapport environnemental identifie ainsi certains points de vigilance. Ceux-ci sont notamment relatifs à la
gestion des boues de curage des ouvrages de rétention des eaux pluviales, à l’insertion paysagère des ouvrages
de défense à la mer et à la prise en compte des écosystèmes arrière littoraux, à l’impact sur la production et la
consommation d’énergie.
Les orientations du SDAGE ne présentant pas d’impact négatif sur l’environnement, il n’a été proposé
aucune mesure correctrice.

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Par ailleurs, l’évaluateur, qui a travaillé au cours de l’élaboration du projet de SDAGE, a mis en évidence
certaines lacunes ou insuffisances de prise en compte des enjeux dans la rédaction du SDAGE. Cela a permis
d’intégrer dans la dernière version du SDAGE les modifications et ajouts proposés.
Le programme de mesures, désormais complémentaire au SDAGE, arrête la liste des actions indispensables à
réaliser pour atteindre les objectifs environnementaux du SDAGE. Il renforce ainsi le caractère opérationnel du
document de planification que constitue le SDAGE.
Sur ce constat, le préfet coordonnateur de bassin a rendu un avis qui est disponible sur le site internet de
l’Agence de l’eau Artois-Picardie : www.eau-artois-picardie.fr.
Il note que le rapport environnemental présenté par le comité de bassin est conforme aux dispositions du
code de l’environnement. Il estime que les informations et recommandations contenues dans ce rapport sont
pertinentes.

Prise en compte des consultations


Les projets successifs de SDAGE et de programme de mesures ont été soumis à l’avis du comité de bassin
(deux à trois fois par an de 2006 à 2009).
Le projet finalisé en décembre 2007 a été soumis à la consultation du public de mi-avril à mi-octobre 2008,
puis aux institutions de janvier à mai 2009.
Le mode de consultation du public retenu a consisté en un questionnaire « toutes boîtes à lettres » (plus de
1 700 000 ménages concernés), complété par des avis recueillis sur des panels d’acteurs de l’eau et de citoyens
représentatifs de la société civile.
Avec plus de deux millions de questionnaires distribués dans les foyers du bassin Artois-Picardie, la
consultation s’est révélée un succès avec 62 756 réponses quasiment toutes réalisées par voie postale. Seuls 2 %
des habitants ont répondu via le site internet.
La majorité des personnes ayant répondu est d’accord avec le constat sur les milieux aquatiques, tel qu’il est
décrit dans le projet de SDAGE.
Les préoccupations majeures des habitants portent sur la dégradation des milieux et sa conséquence sur la
biodiversité. Toxiques, pesticides et engrais sont les polluants les plus cités.
Les personnes ayant répondu sont majoritairement favorables aux solutions proposées pour améliorer l’état
des milieux. L’implication personnelle en faveur de l’eau la plus citée porte sur les économies d’eau.
Cependant, 40 % considèrent que le supplément de 30 euros sur la facture annuelle par habitant pour
atteindre le bon état des eaux n’est pas justifié. Néanmoins, 30 % sont disposés à payer ce supplément et 16 %
accepteraient une augmentation comprise entre 10 et 20 euros.
Le bilan complet de cette consultation (questionnaire et forum citoyen) sont disponibles sur le site de
l’Agence de l’eau Artois-Picardie : www.eau-artois-picardie.fr.
Pour la consultation institutionnelle, les institutions concernées étaient :
– les conseils régionaux et généraux ;
– les chambres consulaires : agriculture, commerce et industries, métiers ;
– les conseils économiques et sociaux régionaux ;
– les établissements publics territoriaux de bassin ;
– les associations d’environnement et de défense des consommateurs ;
– les commissions locales de l’eau ;
– les fédérations, structures et organismes professionnels et patronaux ;
– toute structure exerçant une compétence dans le domaine de l’eau : parcs naturels régionaux, comité de
gestion des poissons migrateurs, communautés d’agglomération, syndicats d’eau potable et syndicats
d’assainissement.
6 commissions géographiques ont été organisées pour présenter les projets et des présentations ont été faites
pour les conseils régionaux, les conseils généraux (Pas-de-Calais et Somme), les conseils économiques et
sociaux régionaux et les associations de défense de l’environnement et des consommateurs.
52 avis ont été reçus : 20 favorables aux projets de documents (dont 3 spécifiquement au SDAGE) et
2 défavorables (dont 1 spécifiquement au programme de mesures). Les autres courriers ne formulaient que des
observations.
L’ensemble des observations et les réponses apportées ont été examinées et adoptées lors du comité de
bassin du 3 juillet 2009.
Au total, 52 réponses ont été reçues, composées de :
20 collectivités ;
8 commissions locales de l’eau ;
11 chambres consulaires ;
8 « autres », dont les autorités étrangères.
Les observations ont essentiellement porté sur le SDAGE.
Certains courriers soulignent la qualité du travail et de la concertation.
Les associations regrettent le caractère peu prescriptif du SDAGE, elles auraient souhaité retrouver des
notions d’obligation et des objectifs plus ambitieux.

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A l’inverse, les collectivités et les chambres consulaires soulignent la nécessité d’un accompagnement
financier autour des objectifs et des actions qu’ils approuvent par ailleurs.
Parallèlement à ces consultations « de bassin », deux institutions ont fait l’objet de présentations au niveau
national. Il s’agit du Conseil supérieur de l’énergie (CSE) et du Conseil national de l’eau (CNE).
Le CSE souhaite des approches coûts/bénéfices pour les masses d’eau concernées par les futurs classements
des cours d’eau. Il souhaite également la recherche de développements hydroélectriques susceptibles de
compenser les pertes de capacités liées à l’intégration des contraintes du milieu.
L’avis du CNE reprend les éléments relatifs à la gouvernance identiques à ceux formulés au niveau du
bassin, à savoir le développement des analyses coût/efficacité et le financement de la politique de l’eau. Il
s’inquiète cependant des efforts importants à accomplir dans le domaine des pollutions diffuses et de la
restauration des cours d’eau ainsi que de la difficulté persistante à faire émerger des dynamiques locales et des
maîtrises d’ouvrage adaptées dans ces domaines.
Enfin, le CNE est très attaché à la prévention du risque de contentieux européen.
Le tableau détaillé reprenant les différentes observations et les réponses apportées par le comité de bassin du
3 juillet 2009 est disponible sur le site internet de l’Agence de l’eau Artois-Picardie : www.eau-artois-
picardie.fr.
Les éléments de constat n’ont pas fait l’objet de remarques. Par contre, la rédaction des dispositions a été
revue pour chaque remarque jugée pertinente par le comité de bassin. Ces observations visaient surtout une
meilleure efficacité ou une portée plus large des dispositions.
Des éléments complémentaires ont été apportés lorsque cela était possible.
Concernant l’impact des mesures environnementales sur le prix de l’eau, jugé parfois trop important, de
nouvelles simulations ont permis de mieux cibler les actions à réaliser pour atteindre le bon état. Cela a permis
de réduire le coût du programme de mesures, notamment sur les mesures liées à l’assainissement.
Le coût des travaux en assainissement était auparavant estimé à 2,15 milliards d’euros. Il a été ramené à
1,95 milliard d’euros.
L’impact sur le prix de l’eau est alors variable selon les territoires (selon leur état actuel et la quantité de
travaux restant à faire).
Cet impact estimé représente une augmentation du prix de l’eau, entre 2006 et 2015, de 27 % en moyenne
sur le bassin.
Cette hausse représente une légère augmentation par rapport à l’évolution du prix de l’eau constatée ces
dernières années (21 %).

Motifs qui ont fondé les choix opérés


compte tenu des diverses solutions envisagées

Pourquoi un SDAGE et un programme de mesures ?


Conformément à la directive-cadre sur l’eau 2000/60/CE, le SDAGE doit permettre d’atteindre le bon état
des eaux superficielles, souterraines et côtières et de concilier ces objectifs avec les activités anthropiques et les
capacités économiques.
Le programme de mesures, également prévu par cette directive, est la déclinaison des actions et des moyens
mis en œuvre pour atteindre les objectifs fixés par le SDAGE.

Le SDAGE et le programme de mesures du bassin


Artois-Picardie : une importance qui dépasse les frontières
Le bassin Artois-Picardie est situé à l’amont de deux districts hydrographiques internationaux que sont
l’Escaut et la Meuse. A ce titre, la coordination effectuée au sein des commissions internationales Escaut, d’une
part, et Meuse, d’autre part, revêt une importance particulière.
Le SDAGE et le programme de mesures ont donc été rédigés en tenant compte de cette spécificité et des
orientations prises par les pays appartenant à ces districts.

Choix du meilleur scénario socio-économique


Le coût d’atteinte du bon état sur toutes les masses d’eau a été estimé dans un premier temps à 4,7 milliards
d’euros.
Ce coût a rapidement été jugé non acceptable du point de vue économique. Les travaux à réaliser ont donc
été étalés dans le temps sur les masses d’eau les plus en difficulté actuellement (état mauvais ou médiocre et
nombreux travaux à réaliser). Cet étalement suppose une demande de dérogation d’atteinte du bon état en 2021
ou en 2027 selon les cas.
Le projet de programme de mesures tel que soumis à la consultation du public a donc été évalué à
2,8 milliards d’euros.
Ce coût, jugé un peu trop important par les citoyens, a été ramené à 2,6 milliards d’euros en ciblant les
actions sur des territoires prioritaires et en réajustant quelques mesures.

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Mesures destinées à évaluer les incidences sur l’environnement


de la mise en œuvre du SDAGE et du programme de mesures
L’arrêté ministériel du 17 mars 2006 relatif au contenu des SDAGE prévoit « un dispositif de suivi destiné à
évaluer la mise en œuvre du schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux actualisé tous les trois
ans et diffusé sur internet ».
Le tableau de bord du SDAGE :
– permet de suivre la mise en œuvre des mesures préconisées ainsi que leurs effets sur les milieux
aquatiques et la ressource en eau ;
– est examiné régulièrement par le comité de bassin ;
– est porté à la connaissance des principaux partenaires consultés pour l’élaboration du SDAGE.
Cet outil renforce la dimension opérationnelle du schéma directeur grâce à un ensemble d’indicateurs
accessibles au public permettant de situer les résultats acquis.
Le tableau de bord, c’est :
– un nombre total d’indicateurs restreint (46) afin de faciliter la gestion du tableau de bord (collecte et
représentation des données) et d’en assurer la pérennité ;
– des données facilement accessibles et régulièrement mises à jour ;
– des résultats apportant une image représentative des phénomènes et pouvant être facilement interprétés ;
– des modes d’obtention parfaitement connus en termes d’origine de l’information, de mode de calcul et de
limites d’analyse.
Le tableau de bord du bassin Artois-Picardie ainsi proposé est composé de 46 indicateurs. Parmi eux, 21 sont
nationaux et 25 sont des indicateurs « bassin ».
9 indicateurs caractérisent les pressions exercées par les activités humaines sur l’environnement.
11 indicateurs décrivent l’état de l’environnement et 26 indicateurs suivent les réponses (actions) mises en
œuvre par la société pour rendre la pression sur le milieu acceptable par ce dernier.

PRESSION ÉTAT RÉPONSE TOTAL

National 5 7 9 21
Bassin 4 4 17 25

Total 9 11 26 46

Tableau 1 : Nombre d’indicateurs du tableau de bord du SDAGE.

L’édition du tableau de bord suit les exigences réglementaires. La première correspond au début de la
période d’application du SDAGE (2010). Puis, un bilan à mi-parcours (2012) est effectué. Enfin, un résultat
des actions en fin du SDAGE (2015). Ces trois éditions seront envoyées à notre tutelle.
Entre ces étapes, deux éditions intermédiaires seront réalisées (2011 et 2014) et diffusées à l’échelle du
bassin Artois-Picardie. Chaque édition sera mise à disposition sur internet.
Par ailleurs, le programme de mesures sera suivi au travers des procédures de déclaration/autorisation ainsi
que des financements attribués pour travaux.

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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT


DURABLE ET DE LA MER, EN CHARGE
DES TECHNOLOGIES VERTES ET DES NÉGOCIATIONS SUR LE CLIMAT

Arrêté du 20 novembre 2009 portant approbation du schéma directeur d’aménagement et de


gestion des eaux du bassin Rhône-Méditerranée et arrêtant le programme pluriannuel de
mesures
NOR : DEVO0927244A

Le préfet de la région Rhône-Alpes, préfet du Rhône, préfet coordonnateur de bassin Rhône-Méditerranée,


Vu la directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre
pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau ;
Vu la directive 2001/42/CE du Parlement européen et du Conseil du 27 juin 2001 relative à l’évaluation des
incidences de certains plans et programmes sur l’environnement ;
Vu la directive 2006/118/CE du Parlement européen et du Conseil du 12 décembre 2006 sur la protection
des eaux souterraines contre la pollution et la détérioration ;
Vu la directive 2008/105/CE du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2008 établissant des
normes de qualité environnementale dans le domaine de l’eau ;
Vu le code de l’environnement, notamment ses articles L. 122-4 à L. 122-11, L. 212-1 à L. 212-2-3,
R. 122-17 à R. 122-24 et R. 212-1 à R. 212-25 ;
Vu la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de
l’environnement ;
Vu l’arrêté du 16 mai 2005 portant délimitation des bassins ou groupements de bassins en vue de
l’élaboration et de la mise à jour des schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux ;
Vu l’arrêté du 17 mars 2006 relatif au contenu des schémas directeurs d’aménagement et de gestion des
eaux ;
Vu l’arrêté du 17 décembre 2008 établissant les critères d’évaluation et les modalités de détermination de
l’état des eaux souterraines et des tendances significatives et durables de dégradation de l’état chimique des
eaux souterraines ;
Vu l’arrêté du 17 juillet 2009 relatif aux mesures de prévention ou de limitation des introductions de
polluants dans les eaux souterraines ;
Vu l’avis de l’autorité environnementale en date du 9 avril 2008 ;
Vu les avis émis lors de la consultation du public du 15 avril au 15 octobre 2008 ;
Vu les avis émis par les assemblées et organismes consultés ;
Vu l’avis du Comité national de l’eau en date du 22 avril 2009 ;
Vu l’avis du Conseil supérieur de l’énergie en date du 7 avril 2009 ;
Vu la délibération no 2009-12 du 16 octobre 2009 du Comité de bassin Rhône-Méditerranée adoptant le
schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin Rhône-Méditerranée ;
Vu la délibération no 2009-13 du 16 octobre 2009 du Comité de bassin Rhône-Méditerranée portant avis
favorable sur le programme de mesures du bassin Rhône-Méditerranée ;
Sur proposition du secrétaire général pour les affaires régionales ;
Sur proposition du directeur régional de l’environnement, de l’aménagement et du logement de Rhône-Alpes,
délégué de bassin Rhône-Méditerranée,

Arrête :
Art. 1er. − Le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) du bassin Rhône-
Méditerranée 2009 est approuvé.
Art. 2. − Le programme pluriannuel de mesures du bassin Rhône-Méditerranée est arrêté.

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Art. 3. − La déclaration environnementale prévue à l’article L. 122-10 du code de l’environnement est


annexée au présent arrêté.
Art. 4. − Le SDAGE et ses documents d’accompagnement ainsi que le programme de mesures du bassin
Rhône-Méditerranée sont consultables sur le site internet www.rhone-mediterranee.eaufrance.fr du Comité de
bassin Rhône-Méditerranée. Ils sont tenus à la disposition du public au siège du comité de bassin domicilié à
l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée et Corse, 2-4, allée de Lodz, 69363 Lyon Cedex 07 ainsi que dans les
préfectures suivantes :

DÉPARTEMENT ET RÉGION ADRESSE

Ain 45, avenue d’Alsace-Lorraine, 01012 Bourg-en-Bresse Cedex

Alpes-de-Haute-Provence 8, rue du Docteur-Romieu, BP 216, 04016 Digne Cedex

Hautes-Alpes 32, rue Saint-Arey, BP 100, 05011 Gap Cedex

Alpes-Maritimes centre administratif départemental, route de Grenoble, 06286 Nice Cedex 03

Ardèche 4, rue Pierre-Filiat, BP 721, 07007 Privas Cedex

Ariège 2, rue de la Préfecture, BP 87, 09007 Foix Cedex

Aude 52, rue Jean-Bringer, 11012 Carcassonne Cedex

Aveyron 7, place Charles-de-Gaulle, 12000 Rodez

Bouches-du-Rhône et région Provence-Alpes-Côte d’Azur 1, boulevard Paul-Peytral, 13282 Marseille Cedex 20

Côte-d’Or et région Bourgogne 53, rue de la Préfecture, 21041 Dijon Cedex

Doubs et région Franche-Comté 8 bis, rue Charles-Nodier, 25035 Besançon Cedex

Drôme 3, boulevard Vauban, BP 1040, 26030 Valence Cedex 09

Gard 10, avenue Feuchères, 30045 Nîmes Cedex

Hérault et région Languedoc-Roussillon 34, place des Martyrs-de-la-Résistance, 34062 Montpellier Cedex 02

Isère 2, place de Verdun, BP 1046, 38021 Grenoble Cedex

Jura 55, rue Saint-Désiré, BP 648, 39021 Lons-le-Saunier Cedex

Loire 2, rue Charles-de-Gaulle, 42022 Saint-Etienne Cedex 01

Lozère rue de la Rovère, 48005 Mende cedex

Haute-Marne 89, rue Victoire-de-la-Marne, 52011 Chaumont Cedex

Pyrénées-Orientales 24, quai Sadi-Carnot, 66951 Perpignan Cedex

Haut-Rhin 7, rue Bruat, BP 489, 68020 Colmar Cedex

Rhône et région Rhône-Alpes 106, rue Pierre-Corneille, 69419 Lyon Cedex 03

Haute-Saône 1, rue de la Préfecture, BP 429, 70013 Vesoul Cedex

Saône-et-Loire 196, rue de Strasbourg, 71021 Mâcon Cedex 09

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DÉPARTEMENT ET RÉGION ADRESSE

Savoie château des ducs de Savoie, BP 1801, 73018 Chambéry Cedex

Haute-Savoie avenue d’Albigny, BP 2332, 74034 Annecy Cedex

Territoire de Belfort place de la République, 90020 Belfort Cedex

Var boulevard du 112e-Régiment-d’Infanterie, BP 1209, 83070 Toulon Cedex

Vaucluse 4, rue Viala, 84905 Avignon Cedex 09

Vosges place Foch, 88000 Epinal Cedex

Région Alsace 5, place de la République, 67000 Strasbourg

Région Champagne-Ardenne 1, rue de Jessaint, 51036 Châlons-en-Champagne Cedex

Région Lorraine place de la Préfecture, BP 71014, 57034 Metz Cedex 1

Région Midi-Pyrénées place Saint-Etienne, 31038 Toulouse Cedex

Art. 5. − L’arrêté du 20 décembre 1996 portant approbation du schéma directeur d’aménagement et de


gestion des eaux du bassin Rhône-Méditerranée-Corse est abrogé.
Art. 6. − Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française, dans un journal de
diffusion nationale et dans un ou plusieurs journaux régionaux ou locaux diffusés dans la circonscription du
bassin Rhône-Méditerranée.
Art. 7. − Les préfets de région et de département du bassin Rhône-Méditerranée et le directeur régional de
l’environnement, de l’aménagement et du logement de Rhône-Alpes, délégué de bassin, sont chargés, chacun
en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté.
Fait à Lyon, le 20 novembre 2009.
J. GÉRAULT

ANNEXE
DÉCLARATION ENVIRONNEMENTALE ANNEXÉE À L’ARRÊTÉ PRÉFECTORAL No DEVO0927244A DU
20 NOVEMBRE 2009 PORTANT APPROBATION DU SDAGE DU BASSIN RHÔNE-MÉDITERRANÉE (ART.
L. 122.10 DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT)

Rappels sur la démarche d’évaluation réalisée


Conformément aux textes de transposition de la directive 2001/42/CE (ordonnance no 2004-489 du 3 juin 2004
et décret no 2005-613 du 27 mai 2005), le SDAGE appartient aux plans et programmes que la France a décidé
de soumettre à une évaluation de leur incidence sur l’environnement.
Dans ce cadre, l’autorité environnementale a rendu son avis le 9 avril 2008 sur le projet de SDAGE soumis
à la consultation du public en 2008 et des assemblées en 2009. La façon dont le projet de SDAGE a pris en
compte l’environnement dans toutes ces composantes a ainsi été examinée.
Il en ressort notamment que l’autorité environnementale partage l’analyse et souligne la pertinence du
rapport d’évaluation environnementale en termes de risques d’incidence.
En particulier, le mode d’élaboration du SDAGE, qui est un processus continu d’échange et de concertation,
n’a pas amené à élaborer des scénarios alternatifs puis à en retenir un, mais au contraire à construire par une
suite de débats et de contributions – en comité de bassin et son bureau, en commissions géographiques, en
groupes de travail thématiques, en réponse aux deux consultations – le projet final.
Concernant la qualité de l’évaluation, l’autorité environnementale souligne la nouveauté et la difficulté de
l’exercice. L’une des originalités de cette évaluation tient en effet au fait que le SDAGE est par essence un
document favorable aux dimensions environnementales pour lesquelles il a été conçu. Cette évaluation
nécessite donc d’être plus particulièrement orientée vers la recherche des incidences négatives portant sur les
autres dimensions environnementales.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 7 sur 156

L’autre originalité et principale difficulté vient de ce que ce type d’évaluation dite stratégique conduit à
évaluer en amont un programme d’actions concernant un très vaste territoire (28 départements, 25 % du
territoire national, 14,5 millions d’habitants).
Enfin, l’autorité environnementale a indiqué que même si le document répond globalement aux objectifs il
présente quelques lacunes au niveau de l’état et du dispositif de suivi.
Les observations de l’autorité environnementale ont été traitées afin de combler les lacunes dans la version
définitive du SDAGE, notamment concernant l’intégration des nouveautés législatives issues du Grenelle de
l’environnement. Les modifications apportées ont permis d’actualiser le rapport d’évaluation environnementale.

Prise en compte du rapport d’évaluation


et de l’avis de l’autorité environnementale dans le projet
Dans son chapitre 4, le rapport environnemental analyse la prise en compte des plans et programmes
nationaux relatifs à l’environnement et au développement durable.
Ainsi le SDAGE prend directement en compte et/ou intègre les dispositions relatives :
1. Aux objectifs et programmes d’actions concernant la lutte contre la pollution des milieux aquatiques
terrestres et marins ;
2. Aux plans nationaux santé-environnement et de gestion de la rareté de la ressource en eau ;
3. A la politique énergétique.
Il intègre également les objectifs des engagements communautaires préexistants portant sur le domaine de
l’eau (directives reprises par la directive, cadre sur l’eau) et celles relatives à la préservation de la diversité
biologique, en particulier les objectifs du réseau Natura 2000.
Son contenu est par ailleurs convergent avec les conventions internationales ayant également pour objet la
préservation de la diversité biologique comme celle sur la préservation des espèces migratrices.
L’évaluation environnementale confirme ainsi que le SDAGE aura un impact très positif sur
l’environnement : ressource en eau, hydromorphologie, pollutions, risques, biodiversité et santé publique.
S’agissant des objectifs, le statut de masses d’eau fortement modifiées a été attribué à 191 masses d’eau,
statut reconnaissant ainsi les aménagements réalisés pour plusieurs usages (production d’hydroélectricité,
navigation, urbanisme...) et considérant que le retour à l’état naturel des milieux concernés représenterait un
coût disproportionné et/ou un parti environnemental moins favorable.
Le rapport d’évaluation signale qu’aucune orientation du SDAGE n’a d’effet négatif avéré sur les
thématiques environnementales et donc que le recours à des solutions alternatives n’a pas lieu d’être. Cette
analyse est validée par l’avis de l’autorité environnementale qui préconise néanmoins de proposer des mesures
de suivi (tableau de bord d’indicateurs pertinents) et d’atténuation des risques d’incidence sur le paysage, le
patrimoine culturel et la santé. Les dispositifs ci-dessous répondent à cette préoccupation.

Mesures du SDAGE destinées à évaluer ou atténuer


les incidences du projet sur l’environnement
Elles relèvent de plusieurs dispositifs résumés ci-après.
Le programme de surveillance des eaux, qui organise les activités de surveillance de la qualité et de la
quantité de l’eau dans le bassin. Déjà effectif, ce programme comporte notamment :
– le contrôle de surveillance des eaux, pérenne, visant les milieux non dégradés ;
– le contrôle opérationnel destiné à suivre les effets des mesures mises en œuvre sur les milieux dégradés, à
durée finie ;
– le contrôle additionnel, pérenne, qui porte sur les zones ou sites déjà concerné par des engagements
internationaux (captage, baignades, Natura 2000).
En outre, l’objet de ces réseaux n’est pas seulement de rendre compte de la situation, mais aussi de fournir
des éléments pour anticiper des évolutions futures.
Le tableau de bord de suivi du SDAGE, organisé en 14 rubriques, couvre l’ensemble du domaine
d’application du SDAGE. Il est composé d’indicateurs d’état (ex. : état des milieux), de pressions (ex. : à
l’origine de pollutions) et de réponse (ex. : actes réglementaires).
Des mesures de suivi des effets de certaines dispositions du SDAGE sont également envisagées pour
compléter le tableau de bord sur les volets environnementaux ne relevant pas directement du champ
d’application du SDAGE :
1. L’actualisation des données relatives à l’effet sur le bilan énergétique des dispositions du SDAGE et de la
loi sur l’eau (débits réservés). Il s’agira en particulier d’évaluer l’impact sur la mobilisation du potentiel
hydroélectrique de la disposition relative aux réservoirs biologiques ;
2. L’enrichissement des données disponibles en matière de bilan carbone afin d’évaluer les éventuels
impacts du SDAGE sur la production de gaz carbonique ;
3. La collecte des puissances produites par les sources d’énergie renouvelable de type solaire et éolien en
comparaison avec la production d’hydroélectricité ;
4. Les mesures de sensibilisation concernant le patrimoine aquatique et les mesures d’accompagnement
menées dans le cadre d’opérations entraînant la destruction partielle ou totale d’ouvrages patrimoniaux liés à
l’eau ;

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5. Le suivi des autorisations d’exploiter des granulats alluvionnaires non renouvelées ;


6. Les zones naturelles d’expansion de crues identifiées dans les documents d’urbanisme.
Enfin, il est proposé différents types de vigilance ou mesures d’accompagnement et de conditionnalité qui
peuvent être mises en œuvre et concernent :
1. La recherche de solutions techniques et architecturales pour la prise en compte de la dimension sociale du
patrimoine écologique et des patrimoines culturel, architectural et archéologique liés à l’eau dans la restauration
des milieux ;
2. Un développement progressif des énergies renouvelables de type solaire ou éolien, s’inscrivant dans
l’objectif des lois Grenelle ;
3. Un conditionnement des autorisations préfectorales d’exploiter les carrières alluvionnaires à une exigence
renforcée des mesures d’insertion paysagère en cours d’exploitation ou après exploitation ;
4. La recherche d’une exploitation des zones naturelles d’expansion des crues pour assurer la rétention
dynamique et la limitation des ruissellements pluviaux en zones agricole et urbaine dans l’objectif de
restauration physique des cours d’eau ;
5. Des modalités de gestion et d’entretien des cours d’eau et des berges adaptées aux objectifs de
biodiversité des zones de fort intérêt ;
6. La prise en compte à l’échelle locale de gestion de l’eau des pollutions par les substances dangereuses.

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Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT


DURABLE ET DE LA MER, EN CHARGE
DES TECHNOLOGIES VERTES ET DES NÉGOCIATIONS SUR LE CLIMAT

Arrêté du 20 novembre 2009 portant approbation du schéma directeur d’aménagement et de


gestion des eaux du bassin de la Seine et des cours d’eau côtiers normands et arrêtant le
programme pluriannuel de mesures
NOR : DEVO0928276A

Le préfet de la région d’Ile-de-France, préfet de Paris, préfet coordonnateur du bassin Seine-Normandie,


Vu la directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre
pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau ;
Vu la directive 2001/42/CE du Parlement européen et du Conseil du 27 juin 2001 relative à l’évaluation des
incidences de certains plans et programmes sur l’environnement ;
Vu la directive 2006/118/CE du Parlement européen et du Conseil du 12 décembre 2006 sur la protection
des eaux souterraines contre la pollution et la détérioration ;
Vu la directive 2008/105/CE du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2008 établissant des
normes de qualité environnementale dans le domaine de l’eau ;
Vu le code de l’environnement, notamment ses articles L. 122-4 à L. 122-11, L. 212-1 à L. 212-2-3,
R. 122-17 à R. 122-24 et R. 212-1 à R. 212-25 ;
Vu la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de
l’environnement ;
Vu l’arrêté du 16 mai 2005 portant délimitation des bassins ou groupements de bassins en vue de
l’élaboration et de la mise à jour des schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux ;
Vu l’arrêté du 17 mars 2006 relatif au contenu des schémas directeurs d’aménagement et de gestion des
eaux ;
Vu l’arrêté du 17 décembre 2008 établissant les critères d’évaluation et les modalités de détermination de
l’état des eaux souterraines et des tendances significatives et durables de dégradation de l’état chimique des
eaux souterraines ;
Vu l’arrêté du 17 juillet 2009 relatif aux mesures de prévention ou de limitation des introductions de
polluants dans les eaux souterraines ;
Vu l’avis de l’autorité environnementale en date du 27 mars 2008 ;
Vu les avis émis lors de la consultation du public du 15 avril au 15 octobre 2008 ;
Vu les avis émis par les assemblées et organismes consultés selon les dispositions des articles R. 212-6,
R. 212-7, R. 333-15 et R. 436-48 du code de l’environnement ;
Vu l’avis du Conseil supérieur de l’énergie en date du 7 avril 2009 ;
Vu l’avis du Comité national de l’eau en date du 22 avril 2009 ;
Vu la délibération no CB 09-05 du 29 octobre 2009 du Comité de bassin Seine-Normandie adoptant le
schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin de la Seine et des cours d’eau côtiers
normands ;
Vu l’avis du 29 octobre 2009 du Comité de bassin Seine-Normandie portant avis favorable sur le programme
de mesures du bassin de la Seine et des cours d’eau côtiers normands ;
Sur proposition du directeur régional de l’environnement d’Ile-de-France, délégué de bassin Seine-
Normandie,
Arrête :
Art. 1er. − Le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) du bassin de la Seine et
des cours d’eau côtiers normands est approuvé.
Art. 2. − Le programme pluriannuel de mesures du bassin de la Seine et des cours d’eau côtiers normands
est approuvé.

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Art. 3. − La déclaration environnementale prévue à l’article L. 122-10 du code de l’environnement figure


parmi les documents accompagnant le SDAGE.
Art. 4. − Le SDAGE et ses documents d’accompagnement ainsi que le programme de mesures du bassin de
la Seine et des cours d’eau côtiers normands sont consultables sur le site internet www.eau-seine-normandie.fr
du Comité de bassin Seine-Normandie ainsi que sur le site internet www.ile-de-france.ecologie.gouv.fr de la
DIREN de bassin. Ils sont tenus à la disposition du public au siège du comité de bassin domicilié à l’Agence
de l’eau (51, rue Salvador-Allende, 92000 Nanterre), ainsi que dans les préfectures de département du bassin
dont les adresses figurent en annexe du présent arrêté.
Art. 5. − L’arrêté du 20 septembre 1996 portant approbation du schéma directeur d’aménagement et de
gestion des eaux du bassin Seine-Normandie est abrogé.
Art. 6. − Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française, dans un journal de
diffusion nationale et dans un ou plusieurs journaux régionaux ou locaux diffusés dans la circonscription du
bassin de la Seine et des cours d’eau côtiers normands.
Art. 7. − Les préfets de région et de département du bassin de la Seine et des cours d’eau côtiers normands
et le directeur régional de l’environnement d’Ile-de-France, délégué de bassin, sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté.
Fait à Paris, le 20 novembre 2009.
D. CANEPA

ANNEXE
ADRESSES DES PRÉFECTURES DE DÉPARTEMENT DU BASSIN

PRÉFECTURES DE DÉPARTEMENT ADRESSES

Préfecture de l’Aisne 2, rue Paul-Doumer


02010 LAON CEDEX

Préfecture des Ardennes Place de la Préfecture


08011 CHARLEVILLE-MEZIERES CEDEX

Préfecture de l’Aube Place de la Libération


10025 TROYES CEDEX

Préfecture du Calvados Rue Saint-Laurent


14038 CAEN CEDEX

Préfecture de la Côte-d’Or 53, rue de la Préfecture


21041 DIJON CEDEX

Préfecture de l’Eure Boulevard Georges-Chauvin


27022 EVREUX CEDEX

Préfecture d’Eure-et-Loir Place de la République


28019 CHARTRES CEDEX

Préfecture d’Ille-et-Vilaine 3, rue Martenot


35065 RENNES CEDEX

Préfecture du Loiret 181, rue de Bourgogne


45042 ORLEANS CEDEX

Préfecture de la Manche Place de la Préfecture, BP 419


50009 SAINT-LO CEDEX

Préfecture de la Marne 1, rue Jessaint


51036 CHALONS-EN-CHAMPAGNE CEDEX

Préfecture de la Mayenne 46, rue Mazagran, BP 1507


53015 LAVAL CEDEX

Préfecture de la Haute-Marne 89, rue Victoire-de-la-Marne


52011 CHAUMONT CEDEX

. .
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PRÉFECTURES DE DÉPARTEMENT ADRESSES

Préfecture de la Meuse 40, rue du Bourg


55012 BAR-LE-DUC CEDEX

Préfecture de la Nièvre 40, rue de la Préfecture, BP 840


58026 NEVERS CEDEX

Préfecture de l’Oise 1, place de la Préfecture


60022 BEAUVAIS CEDEX

Préfecture de l’Orne 39, rue Saint-Blaise


61018 ALENÇON CEDEX

Préfecture de Paris 29, rue Barbet-de-Jouy


75007 PARIS

Préfecture de la Seine-Maritime 7, place de la Madeleine


76036 ROUEN CEDEX

Préfecture de Seine-et-Marne Place de la Préfecture


77010 MELUN CEDEX

Préfecture des Yvelines 1, rue Jean-Houdon et avenue de l’Europe


78010 VERSAILLES CEDEX

Préfecture de la Somme 51, rue de la République


80020 AMIENS CEDEX

Préfecture de l’Yonne Place de la Préfecture


89016 AUXERRE CEDEX

Préfecture des Vosges Place Foch


88026 EPINAL CEDEX

Préfecture de l’Essonne Boulevard de France


91010 EVRY CEDEX

Préfecture des Hauts-de-Seine 167, avenue Frédéric-et-Irène-Joliot-Curie


92013 NANTERRE CEDEX

Préfecture de la Seine-Saint-Denis 124, rue Carnot


93007 BOBIGNY CEDEX

Préfecture du Val-de-Marne Avenue du Général-de-Gaulle


94011 CRETEIL CEDEX

Préfecture du Val-d’Oise Avenue Bernard-Hirsch


95010 CERGY-PONTOISE CEDEX

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT


DURABLE ET DE LA MER, EN CHARGE
DES TECHNOLOGIES VERTES ET DES NÉGOCIATIONS SUR LE CLIMAT

Arrêté du 23 novembre 2009 portant approbation du schéma directeur d’aménagement


et de gestion des eaux du bassin de Guyane et arrêtant le programme pluriannuel de mesures
NOR : DEVO0929086A

Le préfet de la région Guyane, préfet de la Guyane, coordonateur de bassin,


Vu la directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre
pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau ;
Vu la directive 2001/42/CE du Parlement européen et du Conseil du 27 juin 2001 relative à l’évaluation des
incidences de certains plans et programmes sur l’environnement ;
Vu la directive 2006/118/CE du Parlement européen et du Conseil du 12 décembre 2006 sur la protection
des eaux souterraines contre la pollution et la détérioration ;
Vu la directive 2008/105/CE du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2008 établissant des
normes de qualité environnementale dans le domaine de l’eau ;
Vu le code de l’environnement, notamment ses articles L. 122-4 à L. 122-11, L. 212-1 à L. 212-2-3,
R. 122-17 à R. 122-24 et R. 212-1 à R. 212-25 ;
Vu la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de
l’environnement ;
Vu l’arrêté du 16 mai 2005 portant délimitation des bassins ou groupements de bassins en vue de
l’élaboration et de la mise à jour des schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux ;
Vu l’arrêté du 17 mars 2006 relatif au contenu des schémas directeurs d’aménagement et de gestion des
eaux ;
Vu l’arrêté du 17 décembre 2008 établissant les critères d’évaluation et les modalités de détermination de
l’état des eaux souterraines et des tendances significatives et durables de dégradation de l’état chimique des
eaux souterraines ;
Vu l’arrêté du 17 juillet 2009 relatif aux mesures de prévention ou de limitation des introductions de
polluants dans les eaux souterraines ;
Vu l’avis de l’autorité environnementale en date du 30 novembre 2008 ;
Vu les avis émis lors de la consultation du public du 15 décembre 2008 au 15 juin 2009 ;
Vu les avis émis par les assemblées et organismes consultés du 15 juin au 15 octobre 2009 ;
Vu l’avis du Comité national de l’eau en date du 22 septembre 2009 ;
Vu l’avis du Conseil supérieur de l’énergie en date du 20 octobre 2009 ;
Vu la délibération no 2009-13 du 19 novembre 2009 du Comité de bassin de Guyane adoptant le schéma
directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin de Guyane ;
Vu la délibération no 2009-14 du 19 novembre 2009 du Comité de bassin de Guyane portant avis favorable
sur le programme de mesures du bassin de Guyane ;
Sur proposition du secrétaire général de la préfecture de la Guyane,
Arrête :
Art. 1 . − Le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) du bassin de Guyane est
er

approuvé.
Art. 2. − Le programme pluriannuel de mesures du bassin de Guyane est arrêté.
Art. 3. − La déclaration prévue à l’article L. 122-10 du code de l’environnement est annexée au présent
arrêté.
Art. 4. − Le SDAGE et ses documents d’accompagnement ainsi que le programme de mesures du bassin de
Guyane sont consultables sur le site internet www.eau.guyane.developpement-durable.gouv.fr. Ils sont tenus à

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 156

la disposition du public au secrétariat du comité de bassin domicilié à la direction régionale de


l’environnement, 33, rue Félix-Eboué, 97300 Cayenne, ainsi qu’à la préfecture, 1, rue Fiedmond,
97300 Cayenne.
Art. 5. − L’arrêté du 9 octobre 2000 portant approbation du schéma directeur d’aménagement et de gestion
des eaux du bassin de Guyane est abrogé.
Art. 6. − Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française, dans un journal de
diffusion nationale et dans un ou plusieurs journaux régionaux ou locaux diffusés dans la circonscription du
bassin de Guyane.
Art. 7. − Le préfet de la Guyane et le directeur régional de l’environnement sont chargés, chacun en ce qui
le concerne, de l’exécution du présent arrêté.
Fait en Guyane, le 23 novembre 2009.
D. FEREY

ANNEXE
DÉCLARATION AU TITRE DE L’ARTICLE L. 122-10
DU CODE DE L’ENVIRONNEMENT
1. Manière dont il a été tenu compte du rapport établi en application de l’article L. 122-6 et des
consultations auxquelles il a été procédé.
Prise en compte de l’évaluation environnementale du projet de SDAGE.
Le SDAGE est soumis à l’évaluation des plans et programmes, conformément aux termes de la directive
2001/42/CE transposée par l’ordonnance no 2004-489 du 3 juin 2004 introduisant dans le titre Ier livre Ier de la
partie législative du code de l’environnement une section 2 : « Evaluation de certains plans et documents ayant
une incidence notable sur l’environnement ».
L’évaluation environnementale des plans et programmes poursuit plusieurs objectifs :
– mieux apprécier les incidences sur l’environnement et les enjeux des décisions publiques ;
– favoriser la participation et l’information du public ;
– solliciter l’avis d’autorités ayant des compétences environnementales.
L’autorité environnementale estime que le projet de SDAGE est globalement peu susceptible d’effets sur
l’environnement et pertinent au regard de l’identification des enjeux. Cependant, l’analyse du projet faite par
l’autorité environnementale fin 2008 l’a conduite à prescrire :
– d’étudier de manière plus approfondie les justifications ayant conduit aux dérogations d’objectifs actuels,
notamment pour les masses d’eau de surface et les masses d’eau souterraines ;
– de mettre en avant de manière explicite dix mesures du SDAGE à mener de manière prioritaire pour
l’atteinte de l’objectif de bon état pour 2015 ;
– d’avancer sur la définition des zones candidates à la qualification de réservoirs biologiques ;
– de préciser les objectifs de protection justifiant le classement de cours d’eau, notamment au regard de la
compatibilité avec la production d’énergie renouvelable ;
– d’apporter une attention toute particulière aux têtes de bassins versants, et notamment aux phénomènes
d’impacts cumulés.
Par ailleurs, l’autorité environnementale juge que les aspects liés aux changements climatiques sont
insuffisamment pris en compte.
La poursuite des travaux de révision du SDAGE en parallèle de la phase de consultation a déjà permis de
répondre à une partie de ces attentes :
– l’argumentaire sur le choix de déroger aux objectifs d’état a été conforté, notamment par rapport à
l’impact des activités d’orpaillage ;
– le comité de bassin a défini dix axes prioritaires pour la mise en œuvre du SDAGE, et le travail de
territorialisation des enjeux fait pour la consultation du public a été repris dans le projet de SDAGE ;
– trois secteurs sont identifiés pour être qualifiés en réservoirs biologiques, et une étude de caractérisation et
de définition fine de ces zones est lancée.
Le classement des cours d’eau au titre de l’article L. 214-17 du code de l’environnement est une des actions
identifiées dans le programme de mesures. Le référentiel national BD-Carthage sur lequel reposera ce
classement est en cours d’élaboration en Guyane et devrait être disponible en fin d’année 2009. Les résultats de
l’étude du potentiel hydroélectrique seront pris en compte pour orienter les choix de classement.
Prise en compte des consultations.
La consultation du public sur le projet de SDAGE s’est déroulée du 15 décembre 2008 au 15 juin 2009. Les
modalités de cette consultation sont exposées dans le document d’accompagnement no 6.
L’analyse des questionnaires de la consultation du public montre que globalement le public adhère aux
propositions du SDAGE et du programme de mesures. La priorité qui ressort est celle de l’accès à l’eau

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 9 sur 156

potable, en quantité et en qualité. Les répondants ont également manifesté une sensibilité réelle à la protection
de l’eau et des milieux aquatiques. Ils considèrent l’activité aurifère comme une menace majeure pour les
milieux aquatiques et expriment la nécessité de lutter contre l’orpaillage illégal. Ces préoccupations du public
rejoignent les axes prioritaires soulignés par le comité de bassin dans le cadre du premier additif.
Au vu des réponses exprimées, la population est prête à consentir un effort financier, en particulier sur le
littoral, pour mettre en œuvre le SDAGE, et exprime des attentes fortes vis-à-vis des pouvoirs publics dans
l’application de la réglementation et du principe pollueur-payeur. Un effort accru en matière de sensibilisation
et de formation du public est également demandé. Le comité de bassin devra être particulièrement attentif à la
bonne mise en œuvre des actions prévues dans le cadre de l’orientation 5 relative à l’organisation pour la
gestion de l’eau.
Enfin, les résultats de la consultation sur le projet de SDAGE montrent l’importance de l’information et de
la sensibilisation du public et l’importance des relais associatifs sur le terrain. Le groupe communication du
SDAGE devra poursuivre son travail après l’approbation du SDAGE pour assurer la coordination des actions à
destination des différents publics.
La consultation des assemblées, conformément à l’article 14 de la directive-cadre sur l’eau 2000/60/CE du
23 octobre 2000, s’est déroulée du 15 juin au 15 octobre 2009. Les modalités de cette consultation sont
synthétisées dans le chapitre 1er du SDAGE.
La consultation a permis de recueillir par écrit 2 avis locaux (PAG, CCEE), 1 avis local hors délai (CCIG) et
2 avis nationaux (CNE et CSE).
Ces avis sont favorables, avec demandes d’ajouts. En l’absence de réponse dans les délais, les autres avis
sont réputés favorables.
Les modifications qui découlent de ces avis sont intégrées aux documents du SDAGE tel qu’indiqué dans la
délibération du comité de bassin no 2009-08 du 5 novembre 2009. Il s’agit de précisions de méthodologies, de
modifications de partenaires, de modifications d’indicateurs, d’ajouts d’actions, d’ajouts de recommandations
dans les dispositions détaillées et les documents d’accompagnement.
Par ailleurs, les associations de protection de la nature et de l’environnement ont produit une contribution
détaillée au projet de SDAGE, en formulant des remarques, en soulignant leurs priorités et en proposant un
certain nombre de corrections et de nouvelles actions. Un certain nombre de propositions rejoignent des
demandes formulées par les assemblées lors de la consultation officielle et sont donc prises en compte dans le
projet de SDAGE.
2. Motifs qui ont fondé les choix opérés par le SDAGE, compte tenu des diverses solutions envisagées.
La révision du SDAGE a été initiée sur la base de l’état des lieux du district de 2006, du bilan du SDAGE
en 2006 et des questions importantes ressorties de la première consultation du public de 2007. Les groupes de
travail, tenus à partir de fin 2007 et en 2008, ont conduit à produire les documents du SDAGE de manière
itérative, en fonction des contributions des partenaires à chaque étape de travail.
L’évaluation environnementale a été menée en 2008 sur l’avant-projet de SDAGE validé par le comité de
bassin de juin 2008 et complétée selon le projet de SDAGE validé en septembre 2008. Cette évaluation,
jugeant que l’effet du SDAGE est globalement positif, n’a pas conduit à proposer de projet alternatif.
De même, les résultats des consultations ont conduit à des corrections des documents, mais sans remettre en
cause l’économie générale du SDAGE.
3. Mesures destinées à évaluer les incidences sur l’environnement de la mise en œuvre du SDAGE.
Le tableau de bord du SDAGE permettra de suivre l’avancement de la mise en œuvre du SDAGE à travers
des indicateurs nationaux et régionaux (critères d’évaluation des dispositions détaillées). Il sera mis à jour
annuellement (cf. document d’accompagnement no 5).
Le rapport environnemental du SDAGE identifie des indicateurs devant permettre de suivre les incidences de
la mise en œuvre du SDAGE sur l’environnement. Ces indicateurs sont issus des critères d’évaluation identifiés
pour chaque disposition détaillée du SDAGE et regroupés par domaine de l’environnement et type d’indicateur
(de pression, de réponse, d’état).
Le rapport environnemental recommande également des critères d’« éco-conditionnalité » : meilleure
intégration du volet paysager dans les études d’impact, optimisation des équipements hydro-électriques,
intégration d’un bilan carbone dans les projets comme critère de décision, respect de la continuité écologique.
Par ailleurs, le programme de surveillance de l’état des eaux (cf. document d’accompagnement no 4) consiste
en la mise en place de réseaux de surveillance et de contrôles. Ces réseaux permettent de suivre l’évolution de
la qualité des eaux et ainsi d’évaluer les incidences sur l’environnement des activités humaines et des actions
menées dans le cadre du SDAGE pour l’atteinte du bon état des eaux.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 10 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT


DURABLE ET DE LA MER, EN CHARGE
DES TECHNOLOGIES VERTES ET DES NÉGOCIATIONS SUR LE CLIMAT

Arrêté du 26 novembre 2009 modifiant l’arrêté du 30 décembre 2008 portant agrément


d’organismes pour effectuer les contrôles prévus par l’arrêté du 7 juin 2002 relatif à la
prévention des risques d’incendie, d’explosion et d’asphyxie présentés par les véhicules
habitables de loisirs
NOR : DEVP0928527A

Le ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge


des technologies vertes et des négociations sur le climat,
Vu l’arrêté du 30 décembre 2008 portant agrément d’organismes pour effectuer les contrôles prévus par
l’arrêté du 7 juin 2002 relatif à la prévention des risques d’incendie, d’explosion et d’asphyxie présentés par les
véhicules habitables de loisirs,

Arrête :
Art. 1er. − L’arrêté du 30 décembre 2008 susvisé est modifié comme suit :
1o Les mots : « 17 bis, place des Reflets, La Défense 2, 92077 Paris-La Défense Cedex » sont remplacés par
les mots : « 67-71, boulevard du Château, 92200 Neuilly-sur-Seine » ;
2o Les mots : « Tout retrait ou suspension de cette accréditation devra être déclaré dans les meilleurs délais
au ministre chargé de la sécurité du gaz. » sont supprimés.
Art. 2. − Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 26 novembre 2009.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général
de la prévention des risques,
L. MICHEL

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 11 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT


DURABLE ET DE LA MER, EN CHARGE
DES TECHNOLOGIES VERTES ET DES NÉGOCIATIONS SUR LE CLIMAT

Arrêté du 26 novembre 2009 portant transfert de l’agrément d’un organisme pour effectuer les
contrôles prévus par l’article 26 de l’arrêté du 2 août 1977 relatif aux règles techniques et de
sécurité applicables aux installations de gaz combustible et d’hydrocarbures liquéfiés situées
à l’intérieur des bâtiments d’habitation ou de leurs dépendances
NOR : DEVP0928526A

Le ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge


des technologies vertes et des négociations sur le climat,
Vu l’arrêté du 22 décembre 2008 portant agrément d’un organisme pour effectuer les contrôles prévus par
l’article 26 de l’arrêté du 2 août 1977 modifié relatif aux règles techniques et de sécurité applicables aux
installations de gaz combustible et d’hydrocarbures liquéfiés situées à l’intérieur des bâtiments d’habitation ou
de leurs dépendances ;
Vu la lettre référencée no DG Courrier MEEDDAT Energie NEQT DTM de la société Norisko Equipements
SAS du 15 mai 2009 par laquelle son directeur général indique que la dénomination de sa société deviendra
Dekra Equipements SAS à compter du 8 juin 2009,

Arrête :
Art. 1 . − L’agrément attribué à l’organisme Norisko Equipements SAS par l’arrêté du 22 décembre 2008
er

susvisé est transféré à la société Dekra Equipements SAS.


Art. 2. − Le directeur général de la prévention des risques est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui
sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 26 novembre 2009.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général
de la prévention des risques,
L. MICHEL

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT


DURABLE ET DE LA MER, EN CHARGE
DES TECHNOLOGIES VERTES ET DES NÉGOCIATIONS SUR LE CLIMAT

Arrêté du 27 novembre 2009 portant approbation des schémas directeurs d’aménagement et


de gestion des eaux des parties françaises des districts hydrographiques du Rhin et de la
Meuse et arrêtant les programmes pluriannuels de mesures correspondants

NOR : DEVO0927997A

Le préfet de la région Lorraine, préfet coordonnateur du bassin Rhin-Meuse, préfet de la zone de défense
Est, préfet de la Moselle,
Vu la convention de la Commission économique pour l’Europe des Nations unies sur l’évaluation de
l’impact sur l’environnement dans un contexte transfrontière du 25 février 1991 ;
Vu la directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre
pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau ;
Vu la directive 2001/42/CE du Parlement européen et du Conseil du 27 juin 2001 relative à l’évaluation des
incidences de certains plans et programmes sur l’environnement ;
Vu la directive 2006/118/CE du Parlement européen et du Conseil du 12 décembre 2006 sur la protection
des eaux souterraines contre la pollution et la détérioration ;
Vu la directive 2008/105/CE du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2008 établissant des
normes de qualité environnementale dans le domaine de l’eau ;
Vu le code de l’environnement, notamment ses articles L. 122-4 à L. 122-11, L. 212-1 à L. 212-2-3,
L. 331-3, L. 333-1, R. 122-17 à R. 122-24 et R. 212-1 à R. 212-25, R. 331-14, R. 333-15, R. 436-48 ;
Vu la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de
l’environnement ;
Vu l’arrêté du 16 mai 2005 portant délimitation des bassins ou groupements de bassins en vue de
l’élaboration et de la mise à jour des schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux ;
Vu l’arrêté du 17 mars 2006 relatif au contenu des schémas directeurs d’aménagement et de gestion des
eaux ;
Vu l’arrêté du 17 décembre 2008 établissant les critères d’évaluation et les modalités de détermination de
l’état des eaux souterraines et des tendances significatives et durables de dégradation de l’état chimique des
eaux souterraines ;
Vu l’arrêté du 17 juillet 2009 relatif aux mesures de prévention ou de limitation des introductions de
polluants dans les eaux souterraines ;
Vu l’avis de l’autorité environnementale en date du 8 avril 2009 ;
Vu les avis émis lors de la consultation du public du 15 avril 2008 au 15 octobre 2008 ;
Vu les avis émis suite à la consultation transfrontières en date du 5 août 2008 des autorités
environnementales néerlandaise, allemande, luxembourgeoise, belges et suisse ;
Vu les avis émis par les assemblées et organismes consultés ;
Vu l’avis du Comité national de l’eau en date du 22 avril 2009 ;
Vu l’avis du Conseil supérieur de l’énergie en date du 7 avril 2009 ;
Vu la délibération no 2009/18 du 27 novembre 2009 du comité de bassin Rhin-Meuse adoptant les schémas
directeurs d’aménagement et de gestion des eaux des parties françaises des districts hydrographiques du Rhin et
de la Meuse ;
Vu la délibération no 2009/19 du 27 novembre 2009 du Comité de bassin Rhin-Meuse portant avis favorable
sur le programme de mesures des parties françaises des districts hydrographiques du Rhin et de la Meuse ;
Sur proposition du directeur régional de l’environnement, délégué de bassin Rhin-Meuse,

. .
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Arrête :
Art. 1er. − Les schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) des parties françaises
des districts hydrographiques du Rhin et de la Meuse sont approuvés.
Art. 2. − Les programmes pluriannuels de mesures des parties françaises des districts hydrographiques du
Rhin et de la Meuse sont arrêtés.
Art. 3. − La déclaration environnementale prévue à l’article L. 122-10 du code de l’environnement est
annexée au présent arrêté.
Art. 4. − Les schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux et ses documents
d’accompagnement ainsi que les programmes de mesures des parties françaises des districts hydrographiques du
Rhin et de la Meuse sont consultables sur le site internet www.eau2015-rhin-meuse.fr du Comité de bassin
Rhin-Meuse. Ils sont tenus à la disposition du public au siège du comité de bassin, domicilié à l’agence de
l’eau Rhin-Meuse (Le Longeau, route de Lessy, 57161 Rozérieulles), ainsi que dans les préfectures des
départements des Ardennes, du Bas-Rhin, du Haut-Rhin, de la Haute-Marne, de Meurthe-et-Moselle, de la
Meuse, de la Moselle et des Vosges.
Art. 5. − L’arrêté du 15 novembre 1996 portant approbation du schéma directeur d’aménagement et de
gestion des eaux du bassin Rhin-Meuse est abrogé.
Art. 6. − Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française, dans un journal de
diffusion nationale et dans un ou plusieurs journaux régionaux ou locaux diffusés dans la circonscription du
bassin Rhin-Meuse.
Art. 7. − Les préfets de région et de département du bassin Rhin-Meuse, le directeur régional de
l’environnement de Lorraine, délégué de bassin, le directeur général de l’agence de l’eau Rhin-Meuse sont
chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté.
Art. 8. − Le présent arrêté peut faire l’objet d’un recours contentieux devant le tribunal administratif de
Strasbourg, dans un délai de deux mois, à compter des mesures de publication.
Fait à Metz, le 27 novembre 2009.
B. NIQUET

ANNEXE
DÉCLARATION ENVIRONNEMENTALE DES SCHÉMAS DIRECTEURS D’AMÉNAGEMENT
ET DE GESTION DES EAUX DES DISTRICTS RHIN ET MEUSE

Préambule
Conformément à la directive européenne 2001/42/CE du 27 juin 2001 relative à l’évaluation des incidences
de certains plans et programmes sur l’environnement, les SDAGE doivent faire l’objet d’une évaluation
environnementale. Cette dernière a pour but d’identifier les éventuels impacts négatifs sur d’autres
compartiments de l’environnement que celui visé directement, à savoir l’eau, et de les limiter.
Cette évaluation environnementale est constituée :
– du rapport environnemental ;
– de l’avis de l’autorité compétente en matière d’environnement, en l’occurrence le préfet coordonnateur du
bassin Rhin-Meuse ;
– de la déclaration environnementale.

1. Modalités de prise en compte


du rapport environnemental et des consultations

1.1. Prise en compte du rapport environnemental


Les rapports environnementaux du Rhin et de la Meuse, accompagnés de l’avis du préfet coordonnateur de
bassin, ont été mis à la disposition du public pendant les différentes phases de consultation de 2008 et 2009.
Les SDAGE Rhin et Meuse ont un impact globalement positif sur l’environnement :
L’avis du préfet coordonnateur de bassin stipule que « les obligations de résultats fixés par la directive
2000/60 imposent, par nature même, une prise en compte de l’environnement par les projets de SDAGE Rhin
et Meuse » et que « cette prise en compte est réelle et porteuse d’avancées particulièrement substantielles,
au-delà même des objectifs fixés ».
Les rapports environnementaux du Rhin et de la Meuse concluent quant à eux que « le SDAGE a un impact
prévisionnel clairement positif sur les enjeux environnementaux et constitue ainsi une pièce maîtresse de la
politique environnementale » des deux districts.

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 156

Ainsi, les enjeux de l’eau, de la santé humaine, de la biodiversité et des risques naturels sont impactés très
positivement par les SDAGE Rhin et Meuse, qui ont pour objectif une reconquête de la qualité de l’eau et des
milieux aquatiques, mais aussi la préservation et la restauration des zones humides, de la continuité écologique,
des habitats aquatiques, ou encore la prévention des risques d’inondation ou de coulées boueuses.
Il en va de même pour les enjeux internationaux et les enjeux transversaux tels que l’écocitoyenneté,
l’aménagement du territoire et les changements climatiques. Pour ces deux derniers points, le rapport
environnemental précise que les projets de SDAGE Rhin et Meuse « intègrent très fortement et à bon escient
ces deux dimensions ».
Les autres enjeux (sols et sous-sols, déchets, air, énergie, effet de serre) sont globalement impactés de façon
positive ou neutre.
Aucun impact négatif avéré significatif sur l’environnement ne ressort donc de l’évaluation environnementale
des SDAGE des districts Rhin et Meuse.
Quelques points particuliers de vigilance ont été relevés :
Le rapport environnemental soulève :
– deux points de vigilance, dont l’impact dépendra de la manière d’appliquer les dispositions prévues : la
gestion des boues d’épuration et de leur augmentation, ainsi que l’impact sur l’effet de serre de la
limitation du potentiel hydroélectrique et de la multiplication des ouvrages d’épuration ;
– deux points particuliers à examiner : la gestion des risques technologiques (pollutions accidentelles liées
aux sites SEVESO par exemple ; sites et sols pollués) et celle du risque d’affaissement minier.
L’avis du préfet préconise pour sa part un approfondissement de la hiérarchisation et de la territorialisation
des enjeux dans les SDAGE Rhin et Meuse. Il souligne également le caractère général du rapport
environnemental qui ne peut permettre d’appréhender des questions précises.
S’agissant des volumes de boues d’épuration, en visant l’amélioration du dispositif d’assainissement pour
atteindre les objectifs environnementaux qu’il fixe, le SDAGE pourrait induire une augmentation des volumes
produits. Il est prévu d’anticiper de telles dérives par la mise en place de filières de valorisation ou de
traitement adaptées.
S’agissant de la maîtrise de la consommation énergétique et de la limitation de l’émission de gaz à effet de
serre, l’amélioration des performances des ouvrages de traitement des eaux visée par le SDAGE pourrait
déboucher sur une surconsommation d’énergie. Il faudra donc veiller à maîtriser les consommations ou à les
compenser par une valorisation énergétique (biogaz par exemple).
Le potentiel de développement de l’hydroélectricité est faible sur les districts du Rhin et de la Meuse, et
l’impact du SDAGE, estimé sur une base maximaliste, est limité (26 MW, 128 000 MWh pour le Rhin ; 43 kW,
201 MWH pour la Meuse). Il faudra s’assurer qu’une meilleure exploitation des ouvrages hydroélectriques
existants ainsi que la mobilisation d’autres énergies renouvelables et la limitation de la demande viennent
compenser ce faible manque à gagner, qu’il convient toutefois de mettre en regard des bénéfices
environnementaux liés à la préservation des milieux aquatiques.
Pour les pollutions liées aux sites SEVESO, il n’a pas été jugé utile d’aller au-delà du dispositif
réglementaire existant. Quant aux problématiques liées aux bassins miniers, le comité de bassin a estimé
qu’elles ont vocation à être traitées via les SAGE.
Concernant la localisation et la hiérarchisation des pressions, des synthèses par bassin élémentaire sont
fournis dans les documents d’accompagnement du SDAGE (tomes 8 et 9). Des cartes d’occupation des sols et
de localisation des enjeux agricoles ont été rajoutées dans les annexes cartographiques du SDAGE afin
d’illustrer les orientations fondamentales et dispositions du thème « Eau et pollution ».

1.2. Prise en compte des consultations


Transparence, équité, respect des décisions antérieures : trois règles d’or pour prendre en compte les
avis des citoyens et des acteurs :
La consultation des citoyens s’est déroulée du 15 avril au 15 octobre 2008. Elle a été suivie de la
consultation des acteurs, avec une première phase de janvier à mai 2009 qui concernait les conseils régionaux,
leurs conseils économiques et sociaux, les conseils généraux, les chambres consulaires, les commissions locales
de l’eau et les établissement publics territoriaux de bassin, et une deuxième phase à l’automne 2009 qui visait
les Parcs naturels régionaux et le comité de gestion des poissons migrateurs.
Pour ces différentes consultations, le Comité de bassin Rhin-Meuse a opté pour une démarche de
transparence totale et d’exhaustivité.
Tous les avis des citoyens, qu’il s’agisse des réponses aux questionnaires ou des avis libres, ont été examinés
et traités par un bureau d’étude indépendant, dont le rapport de synthèse est disponible sur le site internet
http://www.eau2015-rhin-meuse.fr.
Toutes les remarques des assemblées ont été examinées une à une et leurs modalités de prise en compte
figurent dans un tableau mis en ligne sur le même site.
Par ailleurs, le comité de bassin a veillé à l’équité entre les acteurs et à la recherche de décisions équilibrées,
en accordant la même importance à chaque remarque et en recherchant des compromis en cas d’avis
divergents.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 156

Le comité de bassin a également été soucieux de respecter les décisions prises antérieurement. La prise en
compte des avis des assemblées ne devait en aucun cas remettre en question les ambitions issues de la
consultation des citoyens ou encore les consensus forgés par les instances de bassin.
La consultation des citoyens a débouché sur des modifications profondes des documents :
L’architecture des SDAGE et des programmes de mesures Rhin et Meuse est une émanation directe de la
première consultation des citoyens de 2005 sur l’état des lieux. En effet, les six thèmes qui structurent ces
documents découlent directement des 12 questions importantes qui avaient alors été identifiées.
La consultation de 2008 a révélé que les citoyens adhéraient à l’ambition des SDAGE tout en étant
sceptiques quant à l’efficacité des moyens pour y parvenir. Cette consultation a débouché sur des modifications
substantielles des documents :
– le souhait du public d’accélérer le rythme de reconquête de la bonne qualité des milieux aquatiques s’est
traduit par une révision à la hausse du nombre de masses d’eau ayant un objectif de bon état écologique
dès 2015 ;
– le souhait d’une optimisation de l’efficacité des actions et d’une répartition plus juste des charges
financières pour soulager les ménages s’est traduit par une révision des mesures prévues pour
l’assainissement des collectivités. Ainsi, à l’issue d’une analyse coûts-efficacité renforcée, seules les
actions les plus significatives pour l’atteinte du bon état ont été conservées, d’où un allègement d’environ
500 millions d’euros des programmes de mesures Rhin et Meuse ;
– l’attachement du public à réduire les obstacles à la libre circulation des poissons dans les cours d’eau a
débouché sur deux mesures phares supplémentaires avec la construction de passes à poissons sur le Rhin,
à Strasbourg et Gerstheim ;
– il a par ailleurs été décidé de maintenir une vigilance sur les pratiques d’urbanisation dans les zones à
risques. Il est proposé de suivre l’évolution des pratiques au regard des dispositions du SDAGE et d’en
dresser un bilan précis d’ici à fin 2012.
La consultation des acteurs a débouché sur des modifications importantes des documents, sans remise
en cause des avis des citoyens
Suite à la consultation des acteurs, l’ambition générale des SDAGE a été confirmée et les objectifs
environnementaux n’ont pas été globalement remis en question :
– cette consultation a débouché sur une révision très importante du volet agricole des programmes de
mesures. En effet, la maîtrise des pollutions diffuses a été identifiée comme un enjeu majeur par les
assemblées comme par les citoyens. La mise en place d’un plan spécial pour reconquérir la qualité de tous
les captages destinés à l’eau potable, le renforcement de l’agriculture biologique, la généralisation des
bandes enherbées le long des cours d’eau et le renforcement de la couverture des sols en période de
lessivage ont été actés. Le coût des actions pour lutter contre les pollutions diffuses a ainsi été multiplié
par quatre environ ;
– de plus, cette consultation des assemblées a débouché sur des modifications très précises ayant eu un
impact profond sur les documents. Ainsi, la rédaction de 30 orientations fondamentales ou dispositions a
été revue. L’objectif de bon état de trois masses d’eau a été reporté en 2021, puisque les arguments
invoqués étaient recevables dans le cadre de la DCE, et le statut de sept d’entre elles a été modifié (masse
d’eau naturelle/masse d’eau fortement modifiée).
La prise en compte de la consultation des acteurs a été au-delà de la modification des documents :
Au-delà des modifications des documents, la consultation des assemblées a mis en lumière différentes
préoccupations :
– tout d’abord, la réduction des substances toxiques est un sujet important pour les acteurs, qui suscite
néanmoins des inquiétudes quant à ses impacts socio-économiques. Les acteurs économiques seront donc
étroitement associés aux actions dans ce domaine lors de la phase de mise en œuvre des SDAGE ;
– de plus, de façon générale, les assemblées expriment des inquiétudes sur les impacts économiques des
SDAGE et programmes de mesures : les petites collectivités expriment un besoin renforcé de financements
et la question de la solidarité de bassin est posée. La commission des programmes du comité de bassin
traitera ces aspects ;
– les assemblées soulignant la complexité des documents et la nécessité de faire évoluer les comportements
des citoyens pour atteindre les objectifs du SDAGE, la commission information du public établira un plan
de communication et de sensibilisation sur les aspects les plus importants ;
– en parallèle de la mise en œuvre du SDAGE et des programmes de mesures, le comité de bassin et ses
commissions se pencheront sur des questions générales soulevées par les assemblées, telles que
l’amélioration de la prise en compte des changements climatiques, la cohérence des politiques publiques,
l’équilibre entre les différents enjeux environnementaux, la recherche qui doit accompagner la mise en
œuvre des SDAGE.
Les consultations transfrontières :
L’article 7 de la directive 2001/42/CE et l’article L. 122-9 du code de l’environnement prévoient que les
projets de plans dont la mise en œuvre est susceptible de produire des effets notables sur l’environnement d’un
autre Etat membre de la Communauté européenne soient transmis aux autorités de cet Etat, à la demande de
celle-ci ou à l’initiative des autorités françaises. Ainsi, à partir du 5 août 2008, la France a consulté sur les
projets de SDAGE Rhin et Meuse les autorités néerlandaises, allemandes, luxembourgeoises et belges. Elle a

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 156

également consulté les autorités suisses en application de la convention de la Commission économique pour
l’Europe des Nations unies sur l’évaluation de l’impact sur l’environnement dans un contexte transfrontière du
25 février 1991, qui encourage les parties à la convention à appliquer les principes que celle-ci contient
également aux plans et programmes.
Les avis reçus abordent principalement le problème de la continuité écologique sur le Rhin en soulignant
qu’il n’est pas suffisamment pris en compte dans les documents transmis.
En réponse à cette demande et à celle du public, comme souligné plus haut, deux mesures phares
supplémentaires ont été inscrites avec la construction de passes à poissons sur les ouvrages de Strasbourg et de
Gerstheim sur le cours du Rhin, ce qui devrait permettre, notamment, l’accès à l’hydrosystème Elz-Dreisam par
les migrateurs amphihalins.
Un avis souligne également des divergences sur l’état actuel des masses d’eau du Rhin (1 à 4) en ce qui
concerne l’état chimique. De nombreuses réunions de coordination menées en 2009 au sein du secteur de
travail Rhin supérieur ont permis d’aboutir à une mise en cohérence de l’état chimique de ces masses d’eau de
chaque côté du Rhin.
Enfin, et de manière plus globale, au sein des commissions internationales fluviales de nombreuses réunions
de concertation et d’échanges ont permis de coordonner les objectifs prévus dans les différents projets de plans
de gestion.

2. Motifs ayant fondé les choix opérés par les SDAGE


Rhin et Meuse, compte tenu des diverses solutions envisagées
L’élaboration des SDAGE et des programmes de mesures est un processus de coconstruction ayant associé
de nombreux acteurs, tant dans le cadre du comité de bassin et de ses commissions (commission SDAGE,
commissions géographiques) qu’au sein des multiples groupes de travail associés.
Cette démarche a été guidée par la recherche du meilleur équilibre entre l’atteinte des objectifs
environnementaux et les aspirations des acteurs des districts du Rhin et de la Meuse et, pour aboutir au
compromis actuel, les instances de bassin ont été amenées à faire des choix sur l’ambition portée par les
SDAGE.
Ainsi, une démarche d’optimisation des actions proposées a été menée à travers les analyses coûts-efficacité.
Ces dernières ont ainsi permis de choisir, parmi les différentes solutions envisageables, celles qui étaient les
plus efficaces au moindre coût.
Parallèlement à cette recherche d’efficacité, une claire volonté d’ambition a été affichée. Pour chaque masse
d’eau, parmi les trois délais possibles pour atteindre le bon état, l’alternative la plus ambitieuse qui soit réaliste
a été choisie. En effet, pour chaque masse d’eau, le délai assigné à l’atteinte du bon état est le résultat d’une
vérification minutieuse que, dans les délais impartis, les mesures sont techniquement réalisables,
économiquement supportables et écologiquement efficaces. Pour les critères d’acceptabilité économique
précédant les analyses coûts-bénéfices, le comité de bassin a eu à choisir entre deux scénarios. Il a opté pour le
plus ambitieux. Des notes méthodologiques détaillées sur le sujet sont disponibles.
S’agissant des orientations fondamentales et des dispositions, même si le plus souvent un consensus a été
trouvé au sein des groupes de travail, le comité de bassin a parfois eu à trancher entre plusieurs variantes
d’ambition différente. C’est le cas notamment pour les aspects liés à l’aménagement du territoire, pour lesquels
le comité de bassin a choisi de maintenir des règles contraignantes dès lors qu’il les a jugées proportionnées
aux enjeux.

3. Mesures destinées à évaluer les incidences sur l’environnement


de la mise en œuvre des SDAGE Rhin et Meuse
L’évaluation de l’impact des SDAGE se fait principalement à travers le programme de surveillance et les
indicateurs du tableau de bord des SDAGE.
Le programme de surveillance des eaux :
Il organise les activités de surveillance de la qualité et de la quantité de l’eau dans les districts du Rhin et de
la Meuse. Déjà effectif, ce programme comporte notamment :
– le contrôle de surveillance, pérenne, conçu pour fournir une image globale de l’état des masses d’eau ;
– le contrôle opérationnel, à durée finie, destiné à suivre les effets des mesures mises en œuvre sur les
milieux dégradés ;
– le contrôle additionnel, pérenne, qui porte sur les zones ou sites déjà concernés par des engagements
internationaux (captage, baignades, Natura 2000) ;
– le contrôle d’enquête, ponctuel, qui doit être effectué lorsque la raison d’une dégradation est inconnue et
qu’un contrôle opérationnel n’a pas encore été établi.
En outre, l’objet de ces réseaux n’est pas seulement de rendre compte de la situation mais aussi de fournir
des éléments pour anticiper des évolutions futures.
Le tableau de bord de suivi du SDAGE :
Il est composé de 34 indicateurs, dont 21 nationaux et 13 spécifiques aux districts du Rhin et/ou de la
Meuse.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 12 sur 156

Les indicateurs nationaux sont organisés en 14 rubriques, qui couvrent l’ensemble du domaine d’application
du SDAGE. Il s’agit d’indicateurs d’état (exemple : état des milieux), de pressions (exemple : activité humaine
à l’origine de pollutions) et de réponse (exemple : actes réglementaires).
Pour les indicateurs locaux, le choix s’est porté sur les points nécessitant le plus de vigilance, à savoir :
– des problématiques générales requérant des évolutions importantes de la société, telles que la réduction des
pollutions diffuses agricoles, la gestion des inondations et de l’urbanisme, la reconquête de la qualité des
captages destinés à l’alimentation en eau potable, la préservation des zones humides ;
– des problématiques constituant un enjeu local fort, tels que le niveau de la nappe des grès du trias
inférieur, le taux de chlorures dans la Moselle et sa nappe alluviale, le taux de mercure dans la Thur et
l’Ill, ou encore la teneur en sulfates de la nappe du bassin ferrifère ;
– les points nécessitant une coordination internationale, tels la continuité écologique ou le niveau de
pollution aux points frontières ;
– les questions de gouvernance, telles que l’évolution du prix de l’eau, de la structure des financements des
actions découlant du SDAGE ou le nombre et la nature des contentieux nés de son application.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 13 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT


DURABLE ET DE LA MER, EN CHARGE
DES TECHNOLOGIES VERTES ET DES NÉGOCIATIONS SUR LE CLIMAT

Arrêté du 30 novembre 2009 portant approbation du schéma directeur d’aménagement et


de gestion des eaux du bassin de Guadeloupe et arrêtant le programme pluriannuel de
mesures
NOR : DEVO0928429A

Le préfet de la région Guadeloupe, préfet coordonnateur de bassin,


Vu la directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre
pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau ;
Vu la directive 2001/42/CE du Parlement européen et du Conseil du 27 juin 2001 relative à l’évaluation des
incidences de certains plans et programmes sur l’environnement ;
Vu la directive 2006/118/CE du Parlement européen et du Conseil du 12 décembre 2006 sur la protection
des eaux souterraines contre la pollution et la détérioration ;
Vu la directive 2008/105/CE du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2008 établissant des
normes de qualité environnementale dans le domaine de l’eau ;
Vu le code de l’environnement, notamment ses articles L. 122-4 à 122-11, L. 212-1 à L. 212-2-3, R. 122-17 à
R. 122-24 et R. 212-1 à R. 212-25 ;
Vu la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de
l’environnement ;
Vu l’arrêté du 16 mai 2005 portant délimitation des bassins ou groupements de bassins en vue de
l’élaboration et de la mise à jour des schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux ;
Vu l’arrêté du 17 mars 2006 relatif au contenu des schémas directeurs d’aménagement et de gestion des
eaux ;
Vu l’arrêté du 17 décembre 2008 établissant les critères d’évaluation et les modalités de détermination de
l’état des eaux souterraines et des tendances significatives et durables de dégradation de l’état chimique des
eaux souterraines ;
Vu l’arrêté du 17 juillet 2009 relatif aux mesures de prévention ou de limitation des introductions de
polluants dans les eaux souterraines ;
Vu l’avis de l’autorité environnementale en date du 15 décembre 2008 ;
Vu les avis émis lors de la consultation du public du 15 décembre 2008 au 15 juin 2009 ;
Vu l’avis du Comité national de l’eau en date du 22 septembre 2009 ;
Vu l’avis du Conseil supérieur de l’énergie en date du 20 octobre 2009 ;
Vu l’avis du conseil régional de Guadeloupe en date du 24 novembre 2009 ;
Vu l’avis du conseil général de Guadeloupe en date du 28 octobre 2009 ;
Vu l’avis de la collectivité d’outre-mer de Saint-Martin en date du 30 octobre 2009 ;
Vu l’avis du Parc national de la Guadeloupe en date du 24 novembre 2009 ;
Vu l’avis de la chambre d’agriculture de la Guadeloupe en date du 13 novembre 2009 ;
Vu l’avis de la chambre de commerce et d’industrie de Pointe-à-Pitre en date du 4 novembre 2009 ;
Vu l’avis de la chambre de commerce et d’industrie de Basse-Terre en date du 12 octobre 2009 ;
Vu l’avis de l’office de l’eau Guadeloupe en date du 24 novembre 2009 ;
Vu la demande d’avis auprès du conseil économique et social régional en date du 2 juillet 2009 ;
Vu la demande d’avis auprès de la chambre des métiers et de l’artisanat en date du 2 juillet 2009 ;
Vu la demande d’avis auprès du conseil de la culture, de l’éducation et de l’environnement en date du
28 septembre 2009 ;
Vu la délibération no 2009/03 du 25 novembre 2009 du comité de bassin de la Guadeloupe adoptant le
schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin de Guadeloupe ;

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 13 sur 156

Vu la délibération no 2009/04 du 25 novembre 2009 du comité de bassin de la Guadeloupe portant avis


favorable sur le programme de mesures du bassin de Guadeloupe ;
Sur proposition du secrétaire général de la préfecture de Guadeloupe,

Arrête :
Art. 1er. − Le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) du bassin de la
Guadeloupe est approuvé.
Art. 2. − Le programme pluriannuel de mesures du bassin de la Guadeloupe est arrêté.
Art. 3. − La déclaration environnementale prévue à l’article L. 122-10 du code de l’environnement figure
parmi les documents accompagnant le SDAGE.
Art. 4. − Le SDAGE et ses documents d’accompagnement ainsi que le programme de mesures du bassin de
la Guadeloupe sont consultables sur le site internet www.comite-de-bassin-guadeloupe.fr.
Ils sont tenus à la disposition du public :
– au siège du comité de bassin domicilié à la direction régionale de l’environnement de Guadeloupe (chemin
des Bougainvilliers, 97100 Basse-Terre) ;
– à la préfecture de Guadeloupe (rue Lardenoy, 97100 Basse-Terre) ;
– à la préfecture de Saint-Barthélemy et de Saint-Martin (route du Fort-Marigot, 97150 Saint-Martin) ;
– à la sous-préfecture de Pointe-à-Pitre (place de la Victoire, 97110 Pointe-à-Pitre) ;
– au siège de la collectivité d’outre-mer de Saint-Martin (rue de l’Hôtel-de-la-Collectivité, BP 374, Marigot,
97054 Saint-Martin).
Art. 5. − L’arrêté du 25 juillet 2003 portant approbation du schéma directeur d’aménagement et de gestion
des eaux du bassin de Guadeloupe est abrogé.
Art. 6. − Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française, dans un journal à
diffusion nationale et dans des journaux locaux.
Art. 7. − Le préfet de la région Guadeloupe, le préfet délégué pour Saint-Barthélemy et Saint-Martin et le
directeur régional de l’environnement, délégué du bassin de la Guadeloupe, sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté.
Fait à Basse-Terre, le 30 novembre 2009.
J. FABRE

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT


DURABLE ET DE LA MER, EN CHARGE
DES TECHNOLOGIES VERTES ET DES NÉGOCIATIONS SUR LE CLIMAT

Arrêté du 1er décembre 2009 portant approbation du schéma directeur d’aménagement et


de gestion des eaux du bassin Adour-Garonne et arrêtant le programme pluriannuel de
mesures
NOR : DEVO0927773A

Le préfet de la région Midi-Pyrénées, préfet coordonnateur de bassin Adour-Garonne,


Vu la directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre
pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau ;
Vu la directive 2001/42/CE du Parlement européen et du Conseil du 27 juin 2001 relative à l’évaluation des
incidences de certains plans et programmes sur l’environnement ;
Vu la directive 2006/118/CE du Parlement européen et du Conseil du 12 décembre 2006 sur la protection
des eaux souterraines contre la pollution et la détérioration ;
Vu la directive 2008/105/CE du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2008 établissant des
normes de qualité environnementale dans le domaine de l’eau ;
Vu le code de l’environnement, notamment ses articles L. 122-4 à L. 122-11, L. 212-1 à L. 212-2-3,
R. 122-17 à R. 122-24 et R. 212-1 à R. 212-25 ;
Vu la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de
l’environnement ;
Vu l’arrêté du 16 mai 2005 portant délimitation des bassins ou groupements de bassins en vue de
l’élaboration et de la mise à jour des schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux ;
Vu l’arrêté du 17 mars 2006 relatif au contenu des schémas directeurs d’aménagement et de gestion des
eaux ;
Vu l’arrêté du 17 décembre 2008 établissant les critères d’évaluation et les modalités de détermination de
l’état des eaux souterraines et des tendances significatives et durables de dégradation de l’état chimique des
eaux souterraines ;
Vu l’arrêté du 17 juillet 2009 relatif aux mesures de prévention ou de limitation des introductions de
polluants dans les eaux souterraines ;
Vu l’avis de l’autorité environnementale en date du 28 mars 2008 ;
Vu les avis émis lors de la consultation du public du 15 avril au 15 octobre 2008 ;
Vu les avis émis par les assemblées et organismes consultés ;
Vu l’avis du Comité national de l’eau en date du 22 avril 2009 ;
Vu l’avis du Conseil supérieur de l’énergie en date du 7 avril 2009 ;
Vu la délibération no DL/CB/09-13 du 16 novembre 2009 du Comité de bassin Adour-Garonne adoptant le
schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux du bassin Adour-Garonne ;
Vu la délibération no DL/CB/09-14 du 16 novembre 2009 du Comité de bassin Adour-Garonne portant avis
favorable sur le programme de mesures du bassin Adour-Garonne ;
Sur proposition du directeur régional de l’environnement, de l’aménagement et du logement, délégué de
bassin Adour-Garonne,
Arrête :
Art. 1 . − Le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) du bassin Adour-Garonne
er

est approuvé.
Art. 2. − Le programme pluriannuel de mesures du bassin Adour-Garonne est arrêté.
Art. 3. − La déclaration environnementale prévue à l’article L. 122-10 du code de l’environnement figure
parmi les documents accompagnant le SDAGE.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 14 sur 156

Art. 4. − Le SDAGE et ses documents d’accompagnement ainsi que le programme de mesures du bassin
Adour-Garonne sont consultables sur le site internet www.eau-adour-garonne.fr du Comité de bassin Adour-
Garonne. Ils sont tenus à la disposition du public au siège du comité de bassin domicilié à l’agence de l’eau
Adour-Garonne, agence de l’eau Adour-Garonne, 90, rue du Férétra, 31078 Toulouse Cedex 4, ainsi que dans
les préfectures de département de l’Ariège (09), de l’Aude (11), de l’Aveyron (12), du Cantal (15), de la
Charente (16), de la Charente-Maritime (17), de la Corrèze (19), de la Creuse (23), de la Dordogne (24), du
Gard (30), de la Haute-Garonne (31), du Gers (32), de la Gironde (33), de l’Hérault (34), des Landes (40), du
Lot (46), de Lot-et-Garonne (47), de la Lozère (48), du Puy-de-Dôme (63), des Pyrénées-Atlantiques (64), des
Hautes-Pyrénées (65), des Deux-Sèvres (79), du Tarn (81), de Tarn-et-Garonne (82), de la Vienne (86) et de la
Haute-Vienne (87).
Art. 5. − L’arrêté du 6 août 1996 portant approbation du schéma directeur d’aménagement et de gestion des
eaux du bassin Adour-Garonne est abrogé.
Art. 6. − Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française, dans un journal de
diffusion nationale et dans un ou plusieurs journaux régionaux ou locaux diffusés dans la circonscription du
bassin Adour-Garonne.
Art. 7. − Les préfets de région et de département du bassin Adour-Garonne et le directeur régional de
l’environnement, de l’aménagement et du logement, délégué de bassin Adour-Garonne, sont chargés, chacun en
ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté.
Fait à Toulouse, le 1er décembre 2009.
Pour le préfet et par délégation :
Le secrétaire général
pour les affaires régionales
de Midi-Pyrénées,
P. BOLOT

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 15 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT


DURABLE ET DE LA MER, EN CHARGE
DES TECHNOLOGIES VERTES ET DES NÉGOCIATIONS SUR LE CLIMAT

Arrêté du 2 décembre 2009 autorisant la société Verbundnetz Gas AG


à étendre son activité de fourniture de gaz naturel
NOR : DEVE0928977A

Par arrêté du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en
charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, en date du 2 décembre 2009, la société
Verbundnetz Gas AG, dont le siège social est situé Braunstrasse 7, 04347 Leipzig (Allemagne), est autorisée à
étendre son activité de fourniture de gaz sur le territoire français à la catégorie de clients suivante :
Les clients non domestiques assurant des missions d’intérêt général.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 16 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT


DURABLE ET DE LA MER, EN CHARGE
DES TECHNOLOGIES VERTES ET DES NÉGOCIATIONS SUR LE CLIMAT

Arrêté du 3 décembre 2009 modifiant l’arrêté du 20 août 2009 relatif à l’identification des
sangliers détenus au sein des établissements d’élevage, de vente ou de transit de catégorie A
ou de catégorie B
NOR : DEVN0923053A

Le ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en charge


des technologies vertes et des négociations sur le climat, et le ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de
la pêche,
Vu l’arrêté du 24 novembre 2005 modifié relatif à l’identification du cheptel porcin ;
Vu l’arrêté du 20 août 2009 fixant les caractéristiques et les règles générales de fonctionnement des
installations des établissements d’élevage, de vente ou de transit appartenant à la catégorie A et détenant des
sangliers ;
Vu l’arrêté du 20 août 2009 relatif à l’identification des sangliers détenus au sein des établissements
d’élevage, de vente ou de transit de catégorie A ou de catégorie B ;
Vu l’avis du Conseil national de la chasse et de la faune sauvage en date du 18 novembre 2009,

Arrêtent :
Art. 1er. − A l’article 2 de l’arrêté du 20 août 2009 relatif à l’identification des sangliers détenus au sein des
établissements d’élevage, de vente ou de transit de catégorie A ou de catégorie B, sont ajoutés un sixième et un
septième alinéas ainsi rédigés :
« Pour les sangliers reproducteurs, le numéro d’identification du site d’élevage est complété par un numéro
d’identification individuel.
Les modalités d’application du présent article sont celles définies dans la partie 9 de l’annexe de l’arrêté du
24 novembre 2005 modifié relatif à l’identification du cheptel porcin. »
Art. 2. − A l’article 4 de l’arrêté du 20 août 2009 relatif à l’identification des sangliers détenus au sein des
établissements d’élevage, de vente ou de transit de catégorie A ou de catégorie B, les mots : « aux animaux
reproducteurs ou » sont supprimés.
Art. 3. − A l’alinéa 3 de l’article 5 de l’arrêté du 20 août 2009 relatif à l’identification des sangliers
détenus au sein des établissements d’élevage, de vente ou de transit de catégorie A ou de catégorie B, les
mots : « préalablement à leur introduction dans l’établissement » sont remplacés par les mots : « dans les
trente jours après leur introduction sur le territoire national et, en tout état de cause, avant un mouvement vers
un autre site d’élevage ».
Art. 4. − La directrice de l’eau et de la biodiversité et la directrice générale de l’alimentation sont chargées,
chacune en ce qui la concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la
République française.
Fait à Paris, le 3 décembre 2009.
Le ministre d’Etat, ministre de l’écologie,
de l’énergie, du développement durable et de la mer,
en charge des technologies vertes
et des négociations sur le climat,
Pour le ministre et par délégation :
La directrice de l’eau
et de la biodiversité,
O. GAUTHIER

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Le ministre de l’alimentation,
de l’agriculture et de la pêche,
Pour le ministre et par délégation :
La directrice générale de l’alimentation,
P. BRIAND

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 17 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT


DURABLE ET DE LA MER, EN CHARGE
DES TECHNOLOGIES VERTES ET DES NÉGOCIATIONS SUR LE CLIMAT

Arrêté du 3 décembre 2009 portant approbation du schéma directeur d’aménagement


et de gestion des eaux du bassin Martinique et arrêtant le programme pluriannuel de mesures
NOR : DEVO0928171A

Le préfet de la région Martinique,


Vu la directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre
pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau ;
Vu la directive 2001/42/CE du Parlement européen et du Conseil du 27 juin 2001 relative à l’évaluation des
incidences de certains plans et programmes sur l’environnement ;
Vu la directive 2006/118/CE du Parlement européen et du Conseil du 12 décembre 2006 sur la protection
des eaux souterraines contre la pollution et la détérioration ;
Vu la directive 2008/105/CE du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2008 établissant des
normes de qualité environnementale dans le domaine de l’eau ;
Vu le code de l’environnement, notamment ses articles L. 122-4 à 122-11, L. 212-1 à L. 212-2-3, R. 122-17
à R. 122-24 et R. 212-1 à R. 212-25 ;
Vu la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de
l’environnement ;
Vu l’arrêté du 16 mai 2005 portant délimitation des bassins ou groupements de bassins en vue de
l’élaboration et de la mise à jour des schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux ;
Vu l’arrêté du 17 mars 2006 relatif au contenu des schémas directeurs d’aménagement et de gestion des
eaux ;
Vu l’arrêté du 17 décembre 2008 établissant les critères d’évaluation et les modalités de détermination de
l’état des eaux souterraines et des tendances significatives et durables de dégradation de l’état chimique des
eaux souterraines ;
Vu l’arrêté du 17 juillet 2009 relatif aux mesures de prévention ou de limitation des introductions de
polluants dans les eaux souterraines ;
Vu l’avis de l’autorité environnementale en date du 9 décembre 2008 ;
Vu les avis émis lors de la consultation du public du 15 décembre 2008 au 15 juin 2009 ;
Vu les avis émis par les assemblées et organismes consultés ;
Vu l’avis du Comité national de l’eau en date du 22 septembre 2009 ;
Vu l’avis du Conseil supérieur de l’énergie en date du 20 octobre 2009 ;
Vu la délibération no 2009-6 du 26 novembre 2009 du comité de bassin adoptant le schéma directeur
d’aménagement et de gestion des eaux du bassin Martinique ;
Vu la délibération no 2009-7 du 26 novembre 2009 du comité de bassin portant avis favorable sur le
programme de mesures du bassin Martinique ;
Vu l’avis du directeur régional de l’environnement ;
Sur proposition du secrétaire général de la préfecture,

Arrête :
Art. 1 . − Le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) du bassin Martinique est
er

approuvé.
Art. 2. − Le programme pluriannuel de mesures du bassin Martinique est arrêté.
Art. 3. − La déclaration environnementale prévue à l’article L. 122-10 du code de l’environnement est
annexée au présent arrêté.

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Art. 4. − Le SDAGE et ses documents d’accompagnement ainsi que le programme de mesures du bassin
Martinique sont consultables sur le site internet http://www.martinique.ecologie.gouv.fr de la direction régionale
de l’environnement (DIREN) Martinique. Ils sont tenus à la disposition du public au siège du comité de bassin
domicilié à la DIREN Martinique, 4, boulevard de Verdun, 97200 Fort-de-France, ainsi qu’à la préfecture de
Martinique, 82, rue Victor-Sévère, 97200 Fort-de-France.
Art. 5. − L’arrêté du 7 août 2002 portant approbation du schéma directeur d’aménagement et de gestion des
eaux du bassin Martinique est abrogé.
Art. 6. − Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française, dans un journal de
diffusion nationale et dans un ou plusieurs journaux régionaux ou locaux diffusés dans la circonscription du
bassin Martinique.
Art. 7. − Le préfet de la région Martinique et le directeur régional de l’environnement de la Martinique,
délégué de bassin, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté.
Fait à Fort-de-France, le 3 décembre 2009.
Pour le préfet et par délégation :
Le secrétaire général de la préfecture
de la région Martinique,
J.-R. VACHER

SCHÉMA DIRECTEUR D’AMÉNAGEMENT ET DE GESTION DES EAUX (SDAGE) ET PROGRAMME DE


MESURES DU DISTRICT HYDROGRAPHIQUE DE LA MARTINIQUE (DÉCLARATION
ENVIRONNEMENTALE)

L’évaluation environnementale
La directive européenne du 27 juin 2001 pose le principe que tous les plans et programmes susceptibles
d’avoir des incidences notables sur l’environnement et qui fixent le cadre de décisions ultérieures d’autorisation
d’aménagements et d’ouvrages, doivent faire l’objet d’une évaluation environnementale préalable à leur
adoption.
En ce qui concerne le SDAGE, la transposition en droit français s’est faite par ordonnance du 3 juin 2004
(modification du code de l’environnement et du code de l’urbanisme) et un décret : le décret no 2005-613 du
27 mai 2005 relatif au code de l’environnement qui vise les plans et programmes, dont les SDAGE, à
l’exception des documents d’urbanisme.
Il s’agit des articles L. 122-4 à L. 122-11 et R. 122-17 à R. 122-24 du code de l’environnement.
Le comité de bassin de la Martinique a établi un rapport d’évaluation environnementale en septembre 2008
et a reçu l’avis du préfet le 9 décembre 2008. Ce rapport a accompagné la consultation du public qui s’est
tenue du 15 décembre 2008 au 15 juin 2009, puis la consultation des assemblées locales et des chambres
consulaires qui s’en est suivie.
L’article L. 122-10 du code de l’environnement définit les documents devant être mis à la disposition du
public après l’approbation du SDAGE et du programme de mesures. Il s’agit :
– des documents de SDAGE et de programme de mesures ;
– de la déclaration environnementale résumant la manière dont il a été tenu compte du rapport d’évaluation
environnementale et des consultations auxquelles il a été procédé, les motifs qui ont fondé les choix
opérés et les mesures destinées à évaluer les incidences sur l’environnement de la mise en œuvre du
SDAGE et du programme de mesures.

Prise en compte du rapport environnemental


Si le projet de SDAGE est un document par nature en faveur de la protection de l’environnement,
spécifiquement sur la gestion de l’eau et des milieux aquatiques, le rapport environnemental met en lumière
10 points de vigilance concernant des incidences potentiellement négatives sur d’autres enjeux
environnementaux. Pour les neuf premiers points, il conviendra d’apporter une attention particulière lors de la
mise en œuvre effective du SDAGE et du programme de mesures.
Le dernier point concerne la pollution à la chlordécone et la manière dont cette molécule est prise en compte
dans la définition des objectifs environnementaux du SDAGE.
Cette partie a été reprise entièrement, au vue de l’évaluation environnementale, mais de la délibération du
29 mai 2009 du comité de bassin demandant à ce que la chlordécone soit intégrée aux substances attachées à
l’état écologique.
Le MEEDDM doit intégrer prochainement officiellement la chlordécone aux substances de l’état écologique.
Les objectifs environnementaux sont évalués avec chlordécone, et hors chlordécone, afin de ne pas masquer,
par un objectif moins strict, les efforts à réaliser sur les autres polluants.
Le rapport environnemental montre l’impact environnemental globalement positif du projet de SDAGE.
L’évaluateur a analysé les incidences des 80 dispositions du projet de SDAGE déclinant les 5 orientations
fondamentales basées sur les enjeux environnementaux identifiés dans l’état initial de l’environnement.

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Pour chacune des dispositions, des fiches annexées au rapport environnemental identifient les impacts
potentiels de la disposition, permettant de savoir si celle-ci a un impact sur l’enjeu, de définir la nature de cet
impact et d’apporter un commentaire rapide pour justifier chaque « note » attribuée.
Les orientations du SDAGE ne présentant pas d’impact négatif sur l’environnement, il n’a été proposé
aucune mesure correctrice.

Prise en compte des consultations

Depuis l’adoption par le comité de bassin des projets de SDAGE et de programme de mesures le
30 septembre 2008, une consultation du public a été organisée entre le 15 décembre 2008 et le 15 juin 2009,
par l’intermédiaire de plusieurs outils :
– un questionnaire distribué dans toutes les boîtes aux lettres de la Martinique (environ 170 000) ;
– un site internet ;
– la présence des ambassadeurs bleus dans toutes les communes de l’île de janvier à juin 2009 ;
– une campagne de communication.
10 200 questionnaires ont été récoltés : 4 000 questionnaires ont été remplis grâce aux ambassadeurs bleus,
environ 600 sur internet, 5 600 ayant été adressés par l’intermédiaire de l’enveloppe préaffranchie. Le taux de
réponse de 5 % est relativement élevé pour ce type de consultation.
La majorité des personnes ayant répondu est d’accord avec le constat sur les milieux aquatiques, tel qu’il est
décrit dans le projet de SDAGE.
Plus de 40 % des questionnaires comprenaient des avis libres. La préoccupation majeure exprimée par le
public reste le coût de l’eau potable, son goût et sa qualité. Les propositions qui reviennent le plus souvent
pour une meilleure gestion des milieux aquatiques sont la récupération des eaux de pluie et un meilleur
traitement des eaux usées. En deuxième lieu, d’autres propositions sont faites pour l’entretien des cours d’eau,
la limitation du gaspillage de l’eau et la lutte contre la pollution. Les conditions de la réussite reste l’éducation
de la population et la responsabilisation des Martiniquais.
Le bilan complet de cette consultation est consultable sur le site www.eau2015-martinique.fr ou sur le site de
la DIREN : www.martinique.ecologie.gouv.fr.
Le SDAGE décrit les consultations et les grandes lignes des résultats dans la partie 1.3.3. Les propositions
du public étaient déjà au préalable dans le document. Elles ont été soulignées dans le texte final afin de rendre
ces problématiques plus visibles et préciser que le grand public y accorde particulièrement d’importance.
La consultation des assemblées locales, des chambres consulaires et des instances nationales s’est déroulée
de juillet à novembre 2009. Les avis reçus sont ceux du conseil régional, du conseil général, du conseil
économique et social régional, du conseil de la culture, de l’éducation et de l’environnement, du PNRM, du
Comité national de l’eau et du Conseil supérieur de l’énergie.
Pour répondre aux besoins de précision demandés par le comité de bassin et les différents acteurs consultés,
chaque groupe de dispositions est maintenant introduit par des éléments de contexte. Ceux-ci ne constituent pas
à proprement parler de texte réglementaire, mais ils permettent de mieux situer le champ d’application des
dispositions et d’insister sur les problématiques les plus sensibles relevées par la consultation : chlordécone,
hypersédimentation des baies, nitrates, protection et gestion des mangroves, insularité et lien terre-mer...
L’avis réservé du conseil régional, particulièrement détaillé, a fait l’objet d’une note de réponse. L’avis a
conduit à des modifications précises du document : précision de la compatibilité du SDAGE avec le SAR,
suppression de la localisation des retenues d’eau brute, suppression de la localisation nord/sud des mesures,
prise en compte des études sur les eaux souterraines, gestion unique de l’eau, etc.
La meilleure prise en compte du chlordécone, à la fois en début de document dans une partie exposant
l’ampleur de la contamination, et dans les objectifs environnementaux, permet de répondre à plusieurs acteurs
qui avaient souhaité voir ce point renforcé dans le document.
La consultation du conseil général a fait l’objet de plusieurs présentations des documents : aux services
techniques, en commission sectorielle, en commission permanente et en assemblée plénière.
En parallèle, l’ASSAUPAMAR a fourni un rapport de lecture détaillée des documents, soulignant la
nécessité de mieux exposer la problématique du chlordécone et de dresser la liste des substances suivies
spécifiquement en Martinique. Cette liste fait l’objet d’une annexe supplémentaire au document de SDAGE.
Pour finir, la CACEM a fourni une série de demandes de modifications concernant l’adduction d’eau potable
sur leur territoire, modifications qui ont été examinées lors de la séance du 26 novembre 2009 du comité de
bassin.
Beaucoup ont regretté l’absence de l’évaluation de l’impact du programme de mesures sur le prix de l’eau.
Compte tenu des incertitudes sur les coûts des actions et des financements qui seront effectivement engagés,
cette évaluation complexe n’a pu être menée.

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Motifs qui ont fondé les choix opérés


compte tenu des diverses solutions envisagées

Pourquoi un SDAGE et un programme de mesures ?


Conformément à la directive-cadre sur l’eau 2000/60/CE, le SDAGE doit permettre d’atteindre le bon état
des eaux superficielles, souterraines et côtières et de concilier ces objectifs avec les activités anthropiques et les
capacités économiques.
Le programme de mesures, également prévu par cette directive, est la déclinaison des actions et des moyens
mis en œuvre pour atteindre les objectifs fixés par le SDAGE. Il correspond au troisième tome du SDAGE
de 2002.

Le SDAGE et le programme de mesures du bassin Martinique :


l’importance du lien terre-mer
La spécificité du bassin Martinique, île-bassin, est soulignée à plusieurs reprises dans les documents en
insistant sur le fait que la mer est le réceptacle ultime et rapide de toutes les pollutions, terrestres. Une partie
est consacrée plus spécifiquement aux milieux littoraux et aux mangroves. Mais la plupart des actions,
notamment celles visant à réduire toutes les formes de pollutions, auront pour conséquence une amélioration de
la qualité des eaux littorales.

Choix du meilleur scénario socio-économique


Le programme de mesures a été évalué à 233 millions d’euros. Ces actions ne permettent pas d’atteindre le
bon état pour toutes les masses d’eau. Le temps de récupération des milieux est parfois important (par exemple
pour les récifs coralliens, ou les eaux souterraines), les financements sont limités et certaines techniques de
dépollution doivent être développées (notamment pour la dépollution de la chlordécone dans les sols). Malgré
ces considérations, sur les 233 millions d’euros, seule une partie des financements est actuellement disponible.
Environ 100 millions d’euros restent à trouver. Malgré tout, il a été décidé de conserver l’ensemble des
mesures qui, selon l’évolution des finances de l’Etat et des collectivités locales, pourraient malgré tout être
entreprises.

Mesures destinées à évaluer les incidences sur l’environnement


de la mise en œuvre du SDAGE et du programme de mesures
L’arrêté ministériel du 17 mars 2006 relatif au contenu des SDAGE prévoit « un dispositif de suivi destiné à
évaluer la mise en œuvre du schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux, actualisé tous les trois
ans et diffusé sur internet ». L’arrêté fait état de 14 indicateurs nationaux qui pourront être complétés par les
bassins.
L’annexe 12 du SDAGE détaille la façon dont les indicateurs nationaux ont été déclinés. Elle propose aussi
des indicateurs spécifiques aux enjeux du bassin de la Martinique. Il est proposé également que des indicateurs
financiers permettent de suivre la mise en œuvre du programme de mesures.
Enfin, le rapport d’évaluation environnementale suggère que des indicateurs spécifiques soient développés
pour suivre les points de vigilance émis.
La finalisation du tableau de bord, ainsi que sa première parution, devra intervenir lors de la première année
de vie du SDAGE. Sa réalisation sera confiée à l’office de l’eau.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 18 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT


DURABLE ET DE LA MER, EN CHARGE
DES TECHNOLOGIES VERTES ET DES NÉGOCIATIONS SUR LE CLIMAT

Arrêté du 3 décembre 2009 autorisant la SAS Centrale photovoltaïque


du Gabardan 1 à exploiter une installation de production d’électricité
NOR : DEVE0929155A

Par arrêté du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en
charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, en date du 3 décembre 2009, la SAS Centrale
photovoltaïque du Gabardan 1, dont le siège social est situé Cœur Défense, immeuble 1, La Défense 4,
90, esplanade du Général-de-Gaulle, 92933 Paris-La Défense Cedex, est autorisée à exploiter une centrale
photovoltaïque, d’une capacité de production de 11,89 MWc, localisée lieudit Le Commun Sud, ZA du
Gabardan, 40240 Losse.
Cette autorisation ne dispense pas son bénéficiaire d’obtenir les titres requis par d’autres législations.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 19 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT


DURABLE ET DE LA MER, EN CHARGE
DES TECHNOLOGIES VERTES ET DES NÉGOCIATIONS SUR LE CLIMAT

Arrêté du 3 décembre 2009 autorisant la SAS Centrale photovoltaïque du Gabardan 7


à exploiter une installation de production d’électricité
NOR : DEVE0929158A

Par arrêté du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en
charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, en date du 3 décembre 2009, la SAS Centrale
photovoltaïque du Gabardan 7, dont le siège social est situé Cœur Défense, immeuble 1, La Défense 4,
90, esplanade du Général-de-Gaulle, 92933 Paris-La Défense Cedex, est autorisée à exploiter une centrale
photovoltaïque, d’une capacité de production de 11,839 MWc, localisée lieudit Le Belloc, ZA du Gabardan,
40240 Losse.
Cette autorisation ne dispense pas son bénéficiaire d’obtenir les titres requis par d’autres législations.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 20 sur 156

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT


DURABLE ET DE LA MER, EN CHARGE
DES TECHNOLOGIES VERTES ET DES NÉGOCIATIONS SUR LE CLIMAT

Arrêté du 7 décembre 2009 portant approbation du schéma directeur d’aménagement


et de gestion des eaux du bassin Réunion et arrêtant le programme pluriannuel de mesures
NOR : DEVO0928003A

Le préfet de La Réunion, préfet coordonnateur de bassin,


Vu la directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre
pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau ;
Vu la directive 2001/42/CE du Parlement européen et du Conseil du 27 juin 2001 relative à l’évaluation des
incidences de certains plans et programmes sur l’environnement ;
Vu la directive 2006/118/CE du Parlement européen et du Conseil du 12 décembre 2006 sur la protection
des eaux souterraines contre la pollution et la détérioration ;
Vu la directive 2008/105/CE du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2008 établissant des
normes de qualité environnementale dans le domaine de l’eau ;
Vu le code de l’environnement, notamment ses articles L. 122-4 à L. 122-11, L. 212-1 à L. 212-2-3,
R. 122-17 à R. 122-24 et R. 212-1 à R. 212-25 ;
Vu la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de
l’environnement ;
Vu l’arrêté du 16 mai 2005 portant délimitation des bassins ou groupements de bassins en vue de
l’élaboration et de la mise à jour des schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux ;
Vu l’arrêté du 17 mars 2006 relatif au contenu des schémas directeurs d’aménagement et de gestion des
eaux ;
Vu l’arrêté du 17 décembre 2008 établissant les critères d’évaluation et les modalités de détermination de
l’état des eaux souterraines et des tendances significatives et durables de dégradation de l’état chimique des
eaux souterraines ;
Vu l’arrêté du 17 juillet 2009 relatif aux mesures de prévention ou de limitation des introductions de
polluants dans les eaux souterraines ;
Vu l’avis de l’autorité environnementale en date du 4 décembre 2008 ;
Vu les avis émis lors de la consultation du public du 15 décembre 2008 au 15 juin 2009 ;
Vu les avis émis par les assemblées et organismes consultés ;
Vu l’avis du Comité national de l’eau en date du 22 septembre 2009 ;
Vu l’avis du Conseil supérieur de l’énergie en date du 20 octobre 2009 ;
Vu la délibération no 2009/8 du 2 décembre 2009 du Comité de bassin Réunion adoptant le schéma directeur
d’aménagement et de gestion des eaux du bassin Réunion ;
Vu la délibération no 2009/9 du 2 décembre 2009 du Comité de bassin Réunion portant avis favorable sur le
programme de mesures du bassin Réunion ;
Sur proposition du secrétaire général de la préfecture,
Arrête :
Art. 1 . − Le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) du bassin Réunion est
er

approuvé.
Art. 2. − Le programme pluriannuel de mesures du bassin Réunion est arrêté.
Art. 3. − La déclaration environnementale prévue à l’article L. 122-10 du code de l’environnement est
annexée au présent arrêté.
Art. 4. − Le SDAGE et ses documents d’accompagnement ainsi que le programme de mesures du bassin
Réunion sont consultables sur le site internet www.comitedebassin-reunion.org du Comité de bassin Réunion.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 20 sur 156

Ils sont tenus à la disposition du public au siège du comité de bassin domicilié à la direction régionale de
l’environnement, 12, allée de la Forêt, parc de la Providence, 97400 Saint-Denis, ainsi qu’à la préfecture,
avenue de la Victoire, 97400 Saint-Denis.
Art. 5. − L’arrêté du 7 novembre 2001 approuvant le schéma directeur d’aménagement et de gestion des
eaux (SDAGE) de La Réunion est abrogé.
Art. 6. − Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française, dans un journal de
diffusion nationale et dans les journaux locaux diffusés dans la circonscription du bassin Réunion.
Art. 7. − Le préfet de région et de département du bassin Réunion et le directeur régional de
l’environnement, délégué de bassin, sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent
arrêté.
Fait à Saint-Denis, le 7 décembre 2009.
P.-H. MACCIONI

ANNEXE

DÉCLARATION ENVIRONNEMENTALE ANNEXÉE À L’ARRÊTÉ PRÉFECTORAL No 09-3220/SG/DRCTCV DU


7 DÉCEMBRE 2009 PORTANT APPROBATION DU SDAGE DU BASSIN RÉUNION (ART. L. 122-10 DU CODE
DE L’ENVIRONNEMENT)

Rappels sur la démarche d’évaluation réalisée


Conformément aux textes de transposition de la directive 2001/42/CE (ordonnance no 2004-489 du 3 juin 2004
et décret no 2005-613 du 27 mai 2005), le SDAGE appartient aux plans et programmes que la France a décidé
de soumettre à une évaluation de leur incidence sur l’environnement.
Le rapport environnemental a donc été élaboré et mis à la disposition du public puis des assemblées avec le
projet de SDAGE, accompagné de l’avis de l’autorité environnementale en date du 4 décembre 2008. La façon
dont le projet de SDAGE a pris en compte l’environnement dans toutes ses composantes a ainsi été examinée.
Conformément à l’article L. 122-10 du code de l’environnement, la présente déclaration environnementale
accompagne l’arrêté d’approbation du SDAGE. Elle résume :
– la manière dont il a été tenu compte du rapport environnemental et des consultations auxquelles il a été
procédé ;
– les motifs qui ont fondé les choix opérés par le SDAGE ;
– les mesures destinées à évaluer les incidences sur l’environnement de la mise en œuvre du SDAGE.
1. La prise en compte de l’évaluation environnementale et des consultations auxquelles il a été procédé :
Le SDAGE a un impact globalement positif sur l’environnement.
En effet, le SDAGE définit les orientations fondamentales d’une gestion équilibrée et durable de la ressource
en eau et fixe des objectifs de qualité et de quantité des eaux à atteindre sur le bassin Réunion, conformément
à l’obligation de résultats imposée par la directive-cadre sur l’eau.
Comme souligné dans l’avis de l’autorité environnementale, l’une des originalités de cette évaluation tient en
effet au fait que le SDAGE est, par essence, un document favorable aux dimensions environnementales pour
lesquelles il a été conçu.
En effet, les enjeux de l’eau, de la santé humaine mais aussi de la biodiversité sont très majoritairement
impactés de façon positive par le projet de SDAGE, qui a pour objectif une reconquête de la qualité de l’eau et
des milieux aquatiques mais aussi la préservation et la restauration des zones humides et des habitats
aquatiques, la continuité écologique...
Les autres enjeux sont globalement impactés de façon positive ou neutre.
L’impact du SDAGE sur certains usages constitue un point de vigilance.
Si l’évaluation environnementale ne soulève pas d’incidence négative stricte, elle soulève néanmoins des
points de vigilance quant aux effets à attendre de la mise en œuvre du SDAGE au regard de certains usages :
– l’extraction de granulats peut être impactée par les dispositions de réduction de l’aléa inondation liées à la
dynamique torrentielle ;
– le secteur énergétique et d’autres types de prélèvement en eau peuvent être impactés par le rétablissement
de la continuité écologique (réservoirs biologiques, mise en conformité des aménagements...).
La prise en compte des consultations.
Les enjeux sur lesquels reposent les orientations du SDAGE sont principalement issus de l’état des lieux et
de la consultation du public réalisée en 2006. Sur la base de ces enjeux, un projet de SDAGE a été élaboré
selon une démarche itérative et participative.
Ce projet a ainsi été soumis à une large concertation (à destination du secteur agricole, industriel et des élus
par répartition géographique du bassin). Cette concertation a permis d’améliorer le document de manière
significative.

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 20 sur 156

Parmi les principaux points qui montrent l’apport des consultations réalisées, on peut citer les éléments
suivants :
– les acteurs et porteurs de projet des dispositions du SDAGE et/ou des actions du programme de mesures
ont été précisés au fil des concertations menées ;
– les commissions locales de l’eau ont été mentionnées comme acteurs à associer dès lors qu’elles existent,
et ce notamment lors de l’élaboration du schéma départemental de l’alimentation en eau potable (prévu par
la disposition 2.4.1) et du schéma départemental de l’eau et des aménagements hydrauliques (prévu par la
disposition 1.1.1) ;
– la nécessité de réalisation d’une étude spécifique pour la détermination du statut de deux masses d’eau est
ressortie de ces consultations ; l’étude a été réalisée dans le courant de l’année 2009 ;
– ajout d’une disposition dans le SDAGE visant à rappeler l’importance des contrôles régaliens dans
l’application de la réglementation.
2. Les motifs qui ont fondé les choix opérés par le SDAGE, compte tenu des diverses solutions envisagées.
L’évaluation environnementale a été réalisée au cours de l’année 2008. A cette période, le SDAGE avait déjà
fait l’objet d’études en amont (en particulier l’état des lieux réalisé en 2005 et actualisé en 2007) et de
concertations des parties intéressées pour aboutir à la version proposée, que ce soit :
– dans le cadre strict de l’instance de bassin (réunions du bureau) ;
– dans un cadre élargi en commissions géographiques et thématiques ;
– lors de la consultation du public en 2006.
Ce mode d’élaboration du SDAGE, qui est un processus continu d’échange et de concertation, n’a pas amené
à élaborer des scenarii alternatifs puis à en retenir un mais au contraire à construire, par une suite de débats et
de contributions, le projet final. C’est bien la recherche du meilleur compromis entre les aspirations des acteurs
du bassin et l’atteinte des objectifs environnementaux qui explique les choix retenus pour la rédaction finale du
SDAGE.
3. Les mesures destinées à évaluer les incidences sur l’environnement de la mise en œuvre du SDAGE.
Les effets de la mise en œuvre du SDAGE sont suivis via la définition d’indicateurs. Le tableau de bord
comportant l’ensemble de ces indicateurs renseignés sera publié deux fois au cours du cycle de six ans :
– en fin de troisième année du cycle de gestion (fin 2012 pour le premier cycle) pour une validation par le
comité de bassin de fin d’année en parallèle de la publication du bilan, à mi-parcours du programme de
mesures ;
– en mars de la dernière année (mars 2015 pour le premier cycle) pour une validation par le comité de
bassin en juin-juillet de cette même année, aux fins du bilan du cycle de gestion en cours et de point de
départ du cycle suivant.
De plus, ces indicateurs sont renseignés, par exception, en mars 2010 pour les indicateurs du début du 1er
cycle.
Les années de référence des données mobilisées pour produire ces indicateurs sont les années les plus
récentes pour lesquelles ces données sont disponibles et analysables.
Les indicateurs nationaux regroupent :
– une évaluation de l’état écologique, chimique, quantitatif des masses d’eau concernées ;
– une synthèse des objectifs des masses d’eau ;
– des données sur les substances prioritaires pour évaluer la diminution des flux rejetés ;
– le taux de protection des captages d’alimentation en eau potable ;
– le dépassement des normes relatives aux eaux distribuées pour les paramètres nitrates et produits
phytosanitaires ;
– le développement des plans de prévention du risque inondation ;
– la préservation des zones d’expansion des crues ;
– la conformité des exigences de collecte et de traitement des eaux résiduaires urbaines ;
– l’accessibilité et la fréquentation des cours d’eau par un ou plusieurs poissons migrateurs ;
– le développement des SAGE et contrat de rivière ;
– les coûts environnementaux et la récupération de ces coûts par secteur économique.
D’une manière plus générale, la mécanique globale qui découle de la mise en œuvre de la directive-cadre sur
l’eau appelle à la révision tous les six ans de l’état des lieux et du plan de gestion (SDAGE) ; appuyée par des
réseaux de surveillance des milieux, elle contribue à l’évaluation périodique des incidences de ce plan sur
l’environnement.

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 21 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT


DURABLE ET DE LA MER, EN CHARGE
DES TECHNOLOGIES VERTES ET DES NÉGOCIATIONS SUR LE CLIMAT

Arrêté du 10 décembre 2009 portant approbation du schéma directeur d’aménagement


et de gestion des eaux du bassin de Mayotte et arrêtant le programme pluriannuel de mesures
NOR : DEVO0929090A

Le préfet de Mayotte,
Vu la directive 2000/60/CE du Parlement européen et du Conseil du 23 octobre 2000 établissant un cadre
pour une politique communautaire dans le domaine de l’eau ;
Vu la directive 2001/42/CE du Parlement européen et du Conseil du 27 juin 2001 relative à l’évaluation des
incidences de certains plans et programmes sur l’environnement ;
Vu la directive 2006/118/CE du Parlement européen et du Conseil du 12 décembre 2006 sur la protection
des eaux souterraines contre la pollution et la détérioration ;
Vu la directive 2008/105/CE du Parlement européen et du Conseil du 16 décembre 2008 établissant des
normes de qualité environnementale dans le domaine de l’eau ;
Vu le code de l’environnement, notamment ses articles L. 122-4 à 122-11, L. 212-1 à L. 212-2-3, L. 651-1 et
suivants, R. 122-17 à R. 122-24, R. 212-1 à R. 212-25 et R. 652-1 et suivants ;
Vu l’ordonnance no 2005-869 du 28 juillet 2005 relative à l’adaptation du droit de l’environnement à
Mayotte ;
Vu la loi no 2009-967 du 3 août 2009 de programmation relative à la mise en œuvre du Grenelle de
l’environnement ;
Vu le décret no 99-1021 du 1er décembre 1999 relatif à la délégation des pouvoirs propres au préfet de
Mayotte ;
Vu le décret du 20 novembre 2007 portant nomination de M. Christophe PEYREL, sous-préfet, secrétaire
général de la préfecture de Mayotte ;
Vu le décret du 24 juillet 2009 portant nomination de M. Hubert DERACHE, préfet de Mayotte ;
Vu l’arrêté du 16 mai 2005 portant délimitation des bassins ou groupements de bassins en vue de
l’élaboration et de la mise à jour des schémas directeurs d’aménagement et de gestion des eaux ;
Vu l’arrêté du 17 mars 2006 relatif au contenu des schémas directeurs d’aménagement et de gestion des
eaux ;
Vu l’arrêté du 17 décembre 2008 établissant les critères d’évaluation et les modalités de détermination de
l’état des eaux souterraines et des tendances significatives et durables de dégradation de l’état chimique des
eaux souterraines ;
Vu l’arrêté du 17 juillet 2009 relatif aux mesures de prévention ou de limitation des introductions de
polluants dans les eaux souterraines ;
Vu les avis émis lors de la consultation du public du 15 décembre 2008 au 15 juin 2009 ;
Vu les avis émis par les assemblées et organismes consultés ;
Vu l’avis du Comité national de l’eau en date du 22 septembre 2009 ;
Vu l’avis du Conseil supérieur de l’énergie en date du 20 octobre 2009 ;
Vu la délibération du 10 décembre 2009 du Comité de bassin de Mayotte adoptant le schéma directeur
d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) et portant avis favorable sur le programme de mesures du
bassin de Mayotte ;
Sur proposition du secrétaire général de la préfecture,

Arrête :
Art. 1 . − Le schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) du bassin de Mayotte est
er

approuvé.

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 21 sur 156

Art. 2. − Le programme pluriannuel de mesures du bassin de Mayotte est arrêté.


Art. 3. − La déclaration environnementale prévue à l’article L. 122-10 du code de l’environnement est
annexée au présent arrêté.
Art. 4. − Le SDAGE et ses documents d’accompagnement ainsi que le programme de mesures du bassin de
Mayotte sont consultables sur le site internet www.mayotte.pref.gouv.fr de la préfecture de Mayotte. Ils sont
tenus à la disposition du public à la préfecture et au siège de la direction de l’agriculture et de la forêt.
Art. 5. − Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française, dans un journal de
diffusion nationale et dans un ou plusieurs journaux locaux.
Art. 6. − Le secrétaire général de Mayotte et le directeur de l’agriculture et de la forêt sont chargés, chacun
en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté.
Fait à Mamoudzou, le 10 décembre 2009.
Pour le préfet et par délégation :
Le secrétaire général,
C. PEYREL

A N N E X E
DÉCLARATION ENVIRONNEMENTALE DU SDAGE
ET DU PROGRAMME DE MESURES 2010-2015 DE MAYOTTE

Introduction
Conformément aux textes de transposition de la directive-cadre sur l’eau 2001/42/CE (ordonnance
no 2004-489 du 3 juin 2004 et décret no 2005-613 du 27 mai 2005), le SDAGE appartient aux plans et
programmes que la France a décidé de soumettre à une démarche d’évaluation de leur incidence sur
l’environnement.
Un rapport environnemental a été élaboré sur la base de la version 2 du SDAGE et du programme de
mesures, version soumise à la consultation du public. Il a été mis à la disposition du public puis des
assemblées accompagné de l’avis de l’autorité environnementale. La façon dont le projet de SDAGE a pris en
compte l’environnement dans toutes ses composantes a ainsi été examinée.
Conformément à l’article L. 122-10 du code de l’environnement, la présente déclaration environnementale
accompagne l’arrêté d’approbation du SDAGE. Elle résume :
– la manière dont il a été tenu compte de l’évaluation environnementale et des consultations auxquelles il a
été procédé ;
– les motifs qui ont fondé les choix opérés par le SDAGE et le programme de mesures associé ;
– les mesures destinées à évaluer les incidences sur l’environnement de la mise en œuvre du SDAGE et du
programme de mesures.

Prise en compte du rapport d’évaluation environnementale


Un rapport environnemental a été élaboré par le bureau d’étude SOGREAH sur la base de la version 2 du
SDAGE et du programme de mesures, version soumise à la consultation du public. Il a été mis à la disposition
du public puis des assemblées accompagné de l’avis de l’autorité environnementale.
Les projets de SDAGE et de programme de mesures sont des documents qui, par nature, sont en faveur de la
protection de l’environnement, des milieux aquatiques en particulier. L’évaluation environnementale de ces
documents a consisté à apprécier leur articulation avec les autres plans et programmes en vigueur à Mayotte,
analyser les incidences positives ou négatives sur un ensemble complet des domaines de l’environnement au
sens large, tels que précisés dans le document de cadrage préalable de l’autorité environnementale (milieux
aquatiques, biodiversité aquatique et continentale, sol et sous-sol, ressources naturelles, des risques, de la santé
humaine, des usages, de l’aménagement du territoire, du changement climatique et de l’effet de serre).
De manière générale, le SDAGE et le programme de mesures concourent de manière très positive à la
préservation des milieux, des sols, de la biodiversité et des risques naturels.
L’analyse détaillée a permis de dégager quelques points de vigilance à observer.
La version 4 des projets de SDAGE et PDM intègre les points de vigilance mentionnés :
– très au-delà des exigences nationales du point de vue de la protection des captages puisque 100 % des
captages seront protégés d’ici à 2015 ;
– la recherche de ressources alternatives et la réutilisation des eaux usées traitées sont inscrites au SDAGE
et au PDM ;
– des acquisitions de connaissances ont pu être inscrites à la fois dans les dispositions du SDAGE et au
programme de mesures afin de pallier le déficit de moyens de suivi écologique (indices hydro-biologiques
en particulier) ;

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 21 sur 156

– le nécessaire partage de l’eau sur 7 sous-bassins prioritaires est lui aussi inscrit à la fois dans le SDAGE
et dans le PDM ;
– le lien entre la qualité de la ressource en eau, l’assainissement et les risques sanitaires est primordial à
Mayotte. L’ensemble de ces enjeux est intégré de manière importante au niveau du SDAGE et du PDM ;
– les moyens d’évaluation de la qualité des eaux (chimique, physico-chimique mais aussi biologique) et le
programme de surveillance sont inscrits avec un budget significatif au PDM ;
– la gestion des risques naturels à l‘échelle d’un bassin versant est intégrée au SDAGE par de nouvelles
dispositions inscrites en version 4 pour doter Mayotte des outils nécessaires de prévention des risques ;
– la mise en place progressive à Mayotte de règles quantifiées adaptées pour les autorisations de
prélèvement est inscrite en version 4 ;
– la nécessaire évolution de la tarification de l’eau est abordée dans le SDAGE de manière adaptée au
contexte social de l’île ;
– le SDAGE intègre enfin, dans son dernier projet, la nécessité de veiller à la cohérence entre la
préservation des milieux aquatiques, la prévention des risques naturels et l’aménagement du territoire. Ce
dernier aspect n’étant pas directement une prérogative du SDAGE, cela restera un point de vigilance à
observer tout au long de la validité du SDAGE.
A noter, en outre, que certains objectifs du Grenelle de l’environnement sont rappelés dans le projet de
SDAGE en lien avec des orientations ou dispositions particulières.

Prise en compte des avis issus des différentes consultations


Dans le cadre de ses premiers travaux, le comité de bassin a procédé à l’état des lieux de la situation de
l’eau à Mayotte. De nombreuses réunions du comité ont été nécessaires depuis janvier 2007, mobilisant
l’assemblée plénière, le bureau et les cinq commissions thématiques mises en place.
Le comité de bassin a souhaité et a tout mis en œuvre pour créer une mobilisation générale autour du thème
de la politique de l’eau et de son document d’orientation, le SDAGE. Les séminaires (pour tous acteurs les
16-17 octobre 2008, pour les élus le 8 novembre 2008 et pour les associations le 14 novembre 2008) ont eu
pour objectif d’associer les partenaires de travail et de faire avancer le projet.
La directive-cadre sur l’eau du 23 octobre 2000 a introduit une notion d’information, de consultation et de
participation du public pour garantir le succès des objectifs fixés. La consultation du public sur le projet de
SDAGE et de programme de mesures a été réalisée à Mayotte, comme dans les DOM, du 15 décembre 2008
au 15 juin 2009.
En complément, et pour assurer la meilleure façon de recueillir l’avis du public, il a été conduit des débats
publics locaux sur la période du 15 avril au 15 mai 2009.
Ces débats ont été menés en partenariat entre les associations locales, les mairies et le comité de bassin. Un
extrait du bilan exhaustif des contributions et avis recueillis pendant la campagne de consultation est joint en
document d’accompagnement no 6 du SDAGE.
En parallèle des débats locaux, un sondage a été conduit auprès de 1 500 personnes, portant sur des
questions essentielles pour l’avenir de l’eau, sur un échantillon représentatif des 108 000 habitants de plus de
14 ans (impact du sondage sur 1,4 % de la population concernée).
L’ensemble des avis et des réponses, transmis au Comité de Bassin (courrier ou courriel) ou recueillis sur les
lieux de consultation, ont été exploités pour intégration dans le SDAGE.
Les modifications au projet de SDAGE et de programme de mesures pour tenir compte des observations du
public recueillies ont été intégrées dans la version soumise à la consultation des assemblées début juillet 2009.
Considérant que les mairies devaient aussi être consultées, le comité de bassin a pris l’initiative de solliciter
leur avis début septembre.
Le projet a également été examiné par plusieurs chambres de niveau national (CNE) (1) et CSE (2) et par les
services de l’Etat pour le contrôle juridique.
Les avis exprimés sont tous positifs et constructifs, les attentes étant globalement de deux ordres :
– la mise en œuvre concrète des principes et actions envisagés pour le bon état des eaux ;
– une clarification des rôles et des stratégies.
La prise en compte de ces remarques a amené à disposer d’un document de référence qui soit davantage
utile, compréhensible et efficace ; cette version finale du projet bénéficie donc de plusieurs corrections,
compléments ou simples adaptations.

(1) Comité national de l’eau.


(2) Conseil supérieur de l’énergie.

Motifs qui ont fondé les choix opérés par le SDAGE


et le programme de mesures associé
L’évaluation environnementale a été réalisée fin 2008. A cette période, le SDAGE avait déjà fait l’objet
d’études en amont (en particulier l’état des lieux réalisé en 2005 et actualisé en 2007) et de concertations des
parties intéressées pour aboutir à la version proposée à la consultation du public, que ce soit :

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 21 sur 156

– dans le cadre strict de l’instance de bassin (réunions plénières et du bureau du comité de bassin) ;
– dans un cadre élargi en séminaires (grand public ou élus), commissions thématiques.
Ce mode d’élaboration du SDAGE et du programme de mesures qui est un processus continu d’échange et
de concertation n’a pas amené à élaborer des scenarii alternatifs puis à en retenir un, mais au contraire à
construire, par une suite de débats et de contributions, le projet final. C’est bien la recherche du meilleur
compromis entre les aspirations des acteurs du bassin et l’atteinte des objectifs environnementaux qui explique
les choix retenus pour la rédaction finale du SDAGE et du programme de mesures.
Ainsi, les objectifs des masses d’eau sont restés jusqu’en version finale (v4), sous la forme de propositions
avec mise en avant dans les avant-projets des documents, de mesures à valider ou à consolider par
l’engagement des acteurs locaux. En version finale du programme de mesures, soumise à l’adoption et
l’approbation du préfet de Mayotte et du comité de bassin, les mesures sont agrégées de manière à faciliter le
rapportage et le suivi du PDM, mais le détail précisant les acteurs concernés, les services référents de l’état ou
des collectivités est conservé par le secrétariat du comité de bassin.
De même, afin de faciliter toute initiative locale, en cours de période, en cohérence avec les priorités
d’actions et orientations du SDAGE, des secteurs prioritaires d’actions sont spécifiquement indiqués dans le
programme de mesures.

Mesures destinées à évaluer les incidences sur l’environnement


de la mise en œuvre du SDAGE et du programme de mesures
Les effets de la mise en œuvre du SDAGE sont suivis via la définition d’indicateurs. Le tableau de bord du
SDAGE tel que précisé en document d’accompagnement no 5 « Dispositif de suivi du SDAGE » comporte
l’ensemble des indicateurs nationaux de suivi avec leur applicabilité à Mayotte. Le tableau de bord sera publié
par exception, en mars 2010 pour les indicateurs du début du 1er cycle, puis fin 2012 et en mars 2015 (fin du
premier cycle de gestion).
Il est à noter que la plupart de ces indicateurs sera renseignée à partir des éléments disponibles issus du
programme de surveillance des masses d’eau (voir DA no 4 : Programme de surveillance des masses d’eau).
Les années de référence des données mobilisées pour produire ces indicateurs sont les années les plus
récentes pour lesquelles ces données sont disponibles et analysables.
Les indicateurs nationaux regroupent :
– une évaluation de l’état écologique/chimique/quantitatif des masses d’eau concernées ;
– une synthèse des objectifs des masses d’eau ;
– des données sur les substances prioritaires pour évaluer la diminution des flux rejetés ;
– le taux de protection des captages d’alimentation en eau potable ;
– le dépassement des normes relatives aux eaux distribuées pour les paramètres nitrates et produits
phytosanitaires ;
– le développement des plans de prévention du risque inondation ;
– la préservation des zones d’expansion des crues ;
– la conformité des exigences de collecte et de traitement des eaux résiduaires urbaines ;
– l’accessibilité et la fréquentation des cours d’eau par un ou plusieurs poissons migrateurs ;
– le développement des SAGE et contrat de rivière ;
– les coûts environnementaux et la récupération de ces coûts par secteur économique.
D’une manière plus générale, le processus global de mise en œuvre de la directive-cadre sur l’eau appelle à
la révision tous les six ans de l’état des lieux et du plan de gestion (SDAGE) ; appuyé par des réseaux de
surveillance des milieux, il contribue à l’évaluation régulière des incidences de ce plan sur l’environnement et à
son réajustement périodique.
Contact : direction de l’agriculture et de la forêt, secrétariat du Comité de bassin de Mayotte, 15, rue
Mariazé, BP 103, 97600 Mamoudzou (téléphone : 02-69-61-12-13, télécopie : 02-69-61-10-31, courriel :
sdage.daf976@agriculture.gouv.fr).

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 22 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT


DURABLE ET DE LA MER, EN CHARGE
DES TECHNOLOGIES VERTES ET DES NÉGOCIATIONS SUR LE CLIMAT

Décision du 13 novembre 2009 portant délégation de signature


(direction de la sécurité de l’aviation civile - échelon central)
NOR : DEVA0928186S

La directrice de la sécurité de l’aviation civile,


Vu le code de l’aviation civile ;
Vu le décret no 2006-975 du 1er août 2006 portant code des marchés publics ;
Vu le décret no 2008-1299 du 11 décembre 2008 créant la direction de la sécurité de l’aviation civile,
notamment son article 5 ;
Vu l’arrêté du 19 décembre 2008 portant organisation de la direction de la sécurité de l’aviation civile,
notamment ses titres II et III ;
Vu l’arrêté du 7 janvier 2009 portant nomination de la directrice de la sécurité de l’aviation civile,
Décide :
Art. 1 . − Délégation est donnée à l’effet de signer, au nom du ministre chargé des transports, tous actes,
er

arrêtés et décisions, à l’exception des décrets, dans la limite des attributions de la direction de la sécurité de
l’aviation civile, à M. Rémi Jouty, ingénieur en chef de l’armement.
Art. 2. − Délégation est donnée à l’effet de signer, au nom du ministre chargé des transports, tous actes,
arrêtés et décisions, à l’exception des décrets, dans la limite des attributions de la direction « gestion des
ressources », à M. Philippe Gabouleaud, administrateur hors classe de la ville de Paris.
Art. 3. − Dans la limite des attributions de la direction « gestion des ressources », délégation est donnée à
l’effet de signer, au nom du ministre chargé des transports, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exception des
décrets, dans la limite de leurs attributions respectives, à :
M. Emmanuel Bourdon, conseiller d’administration de l’aviation civile ;
Mme Angélica Sparosvich, conseillère d’administration de l’aviation civile ;
Mme Anne Bourguignon, attachée principale d’administration de l’aviation civile ;
M. Joël Heip, attaché d’administration de l’aviation civile ;
M. Tony Da Mota, attaché d’administration de l’aviation civile ;
M. Alain Saghatélian, assistant d’administration de l’aviation civile de classe exceptionnelle.
Art. 4. − Délégation est donnée à l’effet de signer, au nom du ministre chargé des transports, tous actes,
arrêtés et décisions, à l’exception des décrets, dans la limite des attributions de la direction « coopération
européenne et réglementation de sécurité » à Mme Geneviève Eydaleine, ingénieure générale des ponts, des
eaux et des forêts.
Art. 5. − Dans la limite des attributions de la direction « coopération européenne et réglementation de
sécurité », délégation est donnée à l’effet de signer, au nom du ministre chargé des transports, tous actes,
arrêtés et décisions, à l’exception des décrets, dans la limite de leurs attributions respectives, à :
M. Jean-Yves Pieri, attaché principal d’administration de l’aviation civile ;
M. Karim Bekkouche, attaché d’administration de l’aviation civile ;
M. Georges Thirion, ingénieur principal des études et de l’exploitation de l’aviation civile ;
M. Philippe Aliotti, ingénieur divisionnaire des travaux publics de l’Etat ;
Mme Aude Bernadac, ingénieure des travaux publics de l’Etat.
Art. 6. − Délégation est donnée à l’effet de signer, au nom du ministre chargé des transports, tous actes,
arrêtés et décisions, à l’exception des décrets, dans la limite des attributions de la direction « personnels
navigants », à :

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 22 sur 156

M. Pierre Bernard, ingénieur en chef des ponts, des eaux et des forêts ;
M. Yves Le Maître, agent contractuel ;
Mme Isabelle Petroff, ingénieure principale des études et de l’exploitation de l’aviation civile.
Art. 7. − Dans la limite des attributions de la direction « personnels navigants », délégation est donnée à
l’effet de signer, au nom du ministre chargé des transports, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exception des
décrets, dans la limite de leurs attributions respectives, à :
M. Yves Conclois, conseiller d’administration de l’aviation civile ;
Mme Martine Corboliou, conseillère d’administration de l’aviation civile ;
M. Bruno Haller, ingénieur principal des études et de l’exploitation de l’aviation civile ;
M. René Germa, agent contractuel ;
M. Philippe Vigneault, agent contractuel ;
M. Jean-François Brysbaert, ingénieur des études et de l’exploitation de l’aviation civile ;
Mme Catherine Corvaisier-Blanchard, attachée d’administration de l’aviation civile ;
Mme Patricia Maruani, agente contractuelle ;
Mme Annie Fredon, attachée principale d’administration de l’aviation civile ;
Mme Odile Andréollo, assistante d’administration de l’aviation civile de classe exceptionnelle.
Art. 8. − Délégation est donnée à l’effet de signer, au nom du ministre chargé des transports, tous actes,
arrêtés et décisions, à l’exception des décrets, dans la limite des attributions de la direction « navigabilité et
opérations », à :
M. Bernard Marcou, ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts ;
M. Jean-Pierre Mesure, ingénieur principal des études et de l’exploitation de l’aviation civile.
Art. 9. − Dans la limite des attributions de la direction « navigabilité et opérations », délégation est donnée
à l’effet de signer, au nom du ministre chargé des transports, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exception des
décrets, dans la limite de leurs attributions respectives, à :
M. Didier Serrano, ingénieur principal des études et de l’exploitation de l’aviation civile ;
Mme Réjane Lavenac, ingénieure principale des études et de l’exploitation de l’aviation civile ;
Mme Mireille Chabroux, ingénieure principale des études et de l’exploitation de l’aviation civile ;
M. Bertrand Cazes, ingénieur principal des études et de l’exploitation de l’aviation civile ;
Mme Cécile du Cluzel, ingénieure principale des études et de l’exploitation de l’aviation civile ;
M. Jean-Claude Albert, ingénieur principal des études et de l’exploitation de l’aviation civile ;
M. Joseph Le Tonquèze, ingénieur principal des études et de l’exploitation de l’aviation civile ;
Mme Florence Leblond, ingénieure principale des études et de l’exploitation de l’aviation civile ;
M. Hugues Le Cardinal, ingénieur principal des études et de l’exploitation de l’aviation civile ;
Mme Odile Tourret, agente contractuelle ;
M. Benoît Pinon, ingénieur principal des études et de l’exploitation de l’aviation civile ;
M. Franck Sainton, agent contractuel ;
M. Philippe Auradé, ingénieur principal des études et de l’exploitation de l’aviation civile ;
M. Jean-Marie Klinka, agent contractuel ;
M. Thomas Iacono, agent contractuel ;
M. Arnaud Grut, ingénieur principal des études et de l’exploitation de l’aviation civile ;
M. Antoine Hervé, agent contractuel ;
M. Alexandre Leboulanger, agent contractuel.
Art. 10. − Délégation est donnée à l’effet de signer, au nom du ministre chargé des transports, tous actes,
arrêtés et décisions, à l’exception des décrets, dans la limite des attributions de la direction « aéroports et
navigation aérienne », à M. Alain Printemps, ingénieur général des ponts, des eaux et des forêts.
Art. 11. − Dans la limite des attributions de la direction « « aéroports et navigation aérienne », délégation
est donnée à l’effet de signer, au nom du ministre chargé des transports, tous actes, arrêtés et décisions, à
l’exception des décrets, dans la limite de leurs attributions respectives, à :
M. Patrick Disset, ingénieur principal des études et de l’exploitation de l’aviation civile ;
M. Thomas Lévecque, ingénieur des études et de l’exploitation de l’aviation civile ;
Mme Louise Yvette Buard, ingénieure principale des études et de l’exploitation de l’aviation civile ;
Mme Zarasoa Ravo Randria, ingénieure principale des études et de l’exploitation de l’aviation civile ;
Mme Florence Wibaux, ingénieure principale des études et de l’exploitation de l’aviation civile ;
Mme Hélène Bastianelli, ingénieure principale des études et de l’exploitation de l’aviation civile ;
M. Frantz Chout, attaché d’administration de l’aviation civile ;

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 22 sur 156

M. Laurent Chapeau, ingénieur des études et de l’exploitation de l’aviation.


Art. 12. − Délégation est donnée à l’effet de signer, au nom du ministre chargé des transports, tous actes,
arrêtés et décisions, à l’exception des décrets, dans la limite des attributions de la direction « sûreté », à :
M. Thierry Allain, ingénieur en chef des ponts, des eaux et des forêts ;
M. Gilbert Guicheney, ingénieur principal des études et de l’exploitation de l’aviation civile.
Art. 13. − Dans la limite des attributions de la direction « sûreté », délégation est donnée à l’effet de signer,
au nom du ministre chargé des transports, tous actes, arrêtés et décisions, à l’exception des décrets, dans la
limite de leurs attributions respectives, à :
M. Daniel Charpentier, ingénieur en chef des ponts, des eaux et des forêts ;
M. Paul Mastantuono, ingénieur principal des études et de l’exploitation de l’aviation civile ;
M. Jean-François Détienne, ingénieur principal des études et de l’exploitation de l’aviation civile ;
Mme Nathalie Vega, agente contractuelle ;
Mme Sylvie Morales, ingénieure principale des études et de l’exploitation de l’aviation civile ;
Mme Bérengère Bernardi, attachée principale d’administration de l’aviation civile ;
M. Pierre Boutillier, agent contractuel.
Art. 14. − Délégation est donnée à l’effet de signer, au nom du ministre chargé des transports, tous actes,
arrêtés et décisions, à l’exception des décrets, dans la limite des attributions de la mission « évaluation et
amélioration de la sécurité », à :
M. Georges Welterlin, ingénieur en chef des ponts, des eaux et des forêts ;
Mme Fabienne Herledan-Reumond, ingénieure principale des études et de l’exploitation de l’aviation civile.
Art. 15. − La décision du 21 juillet 2009 portant délégation de signature (direction de la sécurité de
l’aviation civile - échelon central) est abrogée.
Art. 16. − La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 13 novembre 2009.
F. ROUSSE

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA JUSTICE ET DES LIBERTÉS

Arrêté du 12 novembre 2009 instituant une commission consultative paritaire des agents non
titulaires de la juridiction administrative recrutés en application de la loi no 84-16 du
11 janvier 1984
NOR : JUSA0926416A

La ministre d’Etat, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés,


Vu le code de justice administrative ;
Vu le code électoral, notamment ses articles L. 5 à L. 7 ;
Vu la loi no 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires, ensemble la
loi no 84-16 du 11 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de
l’Etat ;
Vu le décret no 86-83 du 17 janvier 1986 modifié relatif aux dispositions générales applicables aux agents
non titulaires de l’Etat pris pour l’application de l’article 7 de la loi no 84-16 du 11 janvier 1984 portant
dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l’Etat ;
Vu l’arrêté du 26 mai 2009 relatif à l’entretien professionnel et de formation de certains personnels du
Conseil d’Etat et de la Cour nationale du droit d’asile ;
Vu l’avis du comité technique paritaire central du Conseil d’Etat en date du 22 octobre 2009,

Arrête :
Art. 1 . − Il est institué, auprès du vice-président du Conseil d’Etat, une commission consultative paritaire
er

compétente à l’égard des agents non titulaires du Conseil d’Etat, des tribunaux administratifs, des cours
administratives d’appel et de la Cour nationale du droit d’asile recrutés conformément aux dispositions des
articles 4, 6, 22 bis et 27 de la loi du 11 janvier 1984 susvisée.
Art. 2. − La composition de la commission consultative paritaire instituée par le présent arrêté est fixée
conformément au tableau ci-après :

NOMBRE DE REPRÉSENTANTS
PERSONNEL REPRÉSENTÉ
Du personnel De l’administration

Titulaires Suppléants Titulaires Suppléants

Agents non titulaires de la juridiction administrative 4 4 4 4

Art. 3. − Les membres de la commission sont désignés pour une période de trois années. Leur mandat peut
être renouvelé.
La durée du mandat peut être réduite ou prorogée, dans l’intérêt du service, par arrêté du vice-président du
Conseil d’Etat. Cette réduction ou prorogation ne peut excéder une durée d’un an.
Art. 4. − Les représentants de l’administration, titulaires ou suppléants, au sein de la commission sont
nommés par décision du vice-président du Conseil d’Etat dans les huit jours qui suivent la proclamation des
résultats des élections prévues à l’article 6.
Ils sont choisis parmi les fonctionnaires de catégorie A ou les agents non titulaires de même niveau exerçant
des fonctions d’encadrement supérieur dans les services du Conseil d’Etat et des juridictions mentionnées à
l’article 1er du présent arrêté.
Les représentants de l’administration, titulaires ou suppléants, de la commission venant, au cours de la
période de quatre années mentionnée à l’article 3, à cesser les fonctions en raison desquelles ils ont été
nommés sont remplacés dans les conditions prévues aux alinéas précédents. Le mandat de leurs successeurs
expire lors du renouvellement de la commission.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 156

Art. 5. − Les représentants du personnel, titulaires ou suppléants, de la commission sont désignés dans les
conditions prévues par l’article 10.
Si, avant l’expiration de son mandat, l’un des représentants titulaires du personnel de la commission se
trouve dans l’impossibilité d’exercer ses fonctions, il est remplacé par son suppléant jusqu’au renouvellement
de la commission. Ce dernier est lui-même remplacé par le premier candidat non élu de la liste au titre de
laquelle le suppléant a été désigné.
Lorsque cette liste se trouve dans l’impossibilité de pourvoir un siège dans les conditions mentionnées à
l’alinéa précédent, le siège laissé vacant est pourvu par voie de tirage au sort parmi les agents non titulaires
remplissant les conditions énoncées à l’article 9.
Art. 6. − Les élections des représentants du personnel à la commission consultative paritaire ont lieu deux
mois au moins avant la date d’expiration du mandat de ses membres en exercice. La date de ces élections est
fixée par le vice-président du Conseil d’Etat.
Art. 7. − Sont électeurs les agents non titulaires mentionnés à l’article 1er, recrutés pour une durée au moins
égale à dix mois et employés sans interruption depuis au moins trois mois à la date du scrutin et qui, à cette
même date, sont en position d’activité ou de congé parental.
Sans préjudice des droits qu’ils conservent dans leur administration d’origine, les fonctionnaires titulaires,
détachés dans un emploi de contractuel, sont électeurs dans leur emploi de détachement.
Art. 8. − La liste des électeurs appelés à voter est arrêtée par le vice-président du Conseil d’Etat. Elle est
affichée deux semaines au moins avant la date fixée pour le scrutin.
Dans les huit jours qui suivent l’affichage, les électeurs peuvent vérifier leur inscription et, le cas échéant,
présenter une demande d’inscription. Dans le même délai, et pendant trois jours à compter de son expiration,
des réclamations peuvent être formulées contre les inscriptions ou les omissions sur la liste des électeurs.
Le vice-président du Conseil d’Etat statue sans délai sur ces réclamations.
Art. 9. − Sont éligibles les agents non titulaires employés sans interruption depuis au moins un an à la date
du scrutin et qui, à cette même date, sont en position d’activité ou de congé parental.
Toutefois, ne peuvent être élus les agents non titulaires en congé de grave maladie, ni ceux placés en congé
sans rémunération, ni ceux frappés d’une des incapacités mentionnées aux articles L. 5 à L. 7 du code électoral,
ni ceux qui ont été frappés d’une exclusion temporaire de fonctions, à moins qu’ils n’aient été amnistiés ou
qu’ils n’aient bénéficié d’une décision acceptant leur demande tendant à ce qu’aucune trace de la sanction
prononcée ne subsiste à leur dossier.
Art. 10. − Chaque liste de candidats comprend au moins autant de noms qu’il y a de postes à pourvoir,
titulaires et suppléants, et peut comprendre jusqu’à cinquante pour cent de candidats supplémentaires, sans qu’il
soit fait mention, pour chacun des candidats, de la qualité de titulaire ou de suppléant.
Les listes de candidats sont déposées par les organisations syndicales au moins six semaines avant la date
fixée pour les élections. Elles portent le nom d’un agent délégué de liste habilité à représenter l’organisation
syndicale dans toutes les opérations électorales ainsi que le nom d’un délégué de liste suppléant.
Le dépôt de chaque liste est accompagné d’une déclaration de candidature signée par chaque candidat.
Aucune liste ne peut être déposée, modifiée ou retirée après la date limite prévue au deuxième alinéa du
présent article.
Art. 11. − Les bulletins de vote et les enveloppes sont établis aux frais de l’administration.
Les bulletins de vote et les enveloppes sont transmis par les soins de l’administration aux agents non
titulaires inscrits sur la liste électorale.
Art. 12. − Le vote a lieu au scrutin secret et sous enveloppe.
Les électeurs ne peuvent voter que pour une liste entière, sans radiation ni adjonction de noms et sans
modification de l’ordre de présentation des candidats. Est nul tout vote exprimé en méconnaissance de cette
disposition.
Le vote a lieu par correspondance uniquement. Le matériel de vote comprend un jeu de trois enveloppes et
un bulletin pour chaque liste de candidats, établis par l’administration.
L’électeur insère son bulletin de vote dans une première enveloppe qui ne doit porter aucune mention
permettant d’en déterminer l’origine. Il place cette première enveloppe préalablement cachetée dans une
deuxième enveloppe, intitulée « commission consultative paritaire », sur laquelle sont inscrits ses nom, prénom,
affectation et signature. Cette deuxième enveloppe, également cachetée, est adressée par voie postale à la
direction des ressources humaines du Conseil d’Etat sous une troisième enveloppe libellée à cet effet.
Art. 13. − Un bureau de vote central, composé d’un président, d’un secrétaire et d’un délégué de chaque
liste en présence, est constitué auprès du vice-président du Conseil d’Etat afin de procéder au dépouillement et
à la proclamation des résultats.
Le bureau de vote central constate le nombre total de votants et détermine le nombre total de suffrages
valablement exprimés ainsi que le nombre de voix obtenues par chaque liste. Il détermine, en outre, le quotient
électoral en divisant le nombre total de suffrages valablement exprimés par le nombre de représentants titulaires
à élire.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 156

Le bureau de vote central établit le procès-verbal des opérations électorales.


Art. 14. − Les représentants du personnel sont élus à la proportionnelle. La désignation des membres
titulaires est effectuée dans les conditions mentionnées au présent article.
Chaque liste a droit à autant de sièges de représentants titulaires que le nombre de voix recueillies par elle
contient de fois le quotient électoral.
Les sièges de représentants titulaires restant éventuellement à pourvoir sont attribués suivant la règle de la
plus forte moyenne.
Les représentants titulaires sont désignés selon l’ordre de présentation de la liste.
Dans le cas où, pour l’attribution d’un siège, plusieurs listes ont la même moyenne, le siège est attribué à la
liste qui a recueilli le plus grand nombre de voix. Si les listes en cause ont recueilli le même nombre de voix,
le siège est attribué à l’une d’entre elles par voie de tirage au sort.
Dans l’hypothèse où aucune candidature n’a été présentée, les représentants de ce collège sont désignés par
voie de tirage au sort parmi les agents éligibles.
Art. 15. − Les contestations sur la validité des opérations électorales sont portées devant la juridiction
administrative, dans un délai de cinq jours à compter de la date de proclamation des résultats.
Art. 16. − La commission est consultée sur les décisions individuelles relatives aux licenciements
intervenant postérieurement à la période d’essai prévue par le contrat d’engagement et aux sanctions
disciplinaires autres que l’avertissement et le blâme.
La commission peut être consultée, sur demande des intéressés, sur les questions relatives :
– à l’évaluation de leurs résultats et de leur manière de servir telle qu’elle résulte notamment du compte
rendu de l’entretien professionnel et de formation institué par l’arrêté du 26 mai 2009 susvisé ;
– aux refus des congés mentionnés aux articles 11, 19 à 24 et 33-2 du décret du 17 janvier 1986 susvisé ;
– aux sanctions disciplinaires autres que celles mentionnées au premier alinéa du présent article ;
– aux refus d’autorisation de demande de travail à temps partiel et aux litiges d’ordre individuel relatifs aux
conditions d’exercice du temps partiel ;
– aux conditions de réemploi après congé si elles n’apparaissent pas conformes aux dispositions des
articles 32 et 33 du décret du 17 janvier 1986 susvisé ;
– aux modalités non financières d’emploi et de renouvellement du contrat.
Art. 17. − La commission est présidée par le secrétaire général du Conseil d’Etat ou son représentant.
La commission élabore son règlement intérieur.
Le secrétariat est assuré par un représentant de l’administration qui peut ne pas être membre de la
commission.
Un représentant du personnel est désigné par la commission en son sein pour exercer les fonctions de
secrétaire adjoint.
Un procès-verbal est établi dans le mois qui suit la séance. Il est signé par le président et contresigné par le
secrétaire et le secrétaire adjoint avant d’être transmis aux membres de la commission. Ce procès-verbal est
soumis à l’approbation des membres de la commission lors de la séance suivante.
Art. 18. − La commission se réunit au moins une fois par an sur convocation de son président.
Elle peut être saisie par son président ou sur demande écrite de la moitié au moins des représentants du
personnel de toute question d’ordre individuel relative à la situation professionnelle des agents non titulaires
mentionnés à l’article 1er du présent arrêté, à l’exception des décisions de non-renouvellement de contrat.
Art. 19. − Pour délibérer valablement, la moitié au moins des membres de la commission doivent être
présents lors de l’ouverture de la réunion. Lorsque ce quorum n’est pas atteint, une nouvelle convocation est
envoyée dans un délai de huit jours aux membres de la commission. La commission siège alors valablement
sans condition de quorum.
La commission émet ses avis à la majorité des membres présents.
S’il est procédé à un vote, celui-ci a lieu à main levée. Toutefois, à la demande de l’un des membres de la
commission, le vote a lieu à bulletin secret. Les abstentions sont admises. En cas de partage des voix, l’avis est
réputé avoir été donné.
Les membres suppléants peuvent assister aux séances de la commission sans pouvoir prendre part aux
débats. Ils n’ont voix délibérative qu’en l’absence des représentants titulaires qu’ils remplacent.
Le président de la commission peut convoquer des experts à la demande de l’administration ou à la demande
des représentants du personnel afin qu’ils soient entendus sur un point de l’ordre du jour.
Les experts ne peuvent assister qu’à la partie des débats, à l’exclusion du vote, relative aux questions pour
lesquelles leur présence a été demandée.
Les séances de la commission ne sont pas publiques.
Art. 20. − Lorsque la commission est appelée à se prononcer en matière disciplinaire, seuls sont appelés à
délibérer les représentants du personnel occupant un emploi de niveau au moins égal à celui de l’agent dont le
dossier est examiné ou, en cas d’absence, leurs suppléants, ainsi qu’un nombre égal de représentants de
l’administration.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 23 sur 156

Art. 21. − Toutes facilités doivent être données aux membres de la commission pour exercer leurs
fonctions.
L’ordre du jour de chaque réunion est porté à la connaissance de l’ensemble des membres, titulaires et
suppléants, quinze jours au moins avant la tenue de la séance. Toutes pièces et documents nécessaires à
l’accomplissement de leur mission leur sont communiqués huit jours au moins avant la date de la séance.
Les membres de la commission et les experts sont soumis à l’obligation de discrétion professionnelle en ce
qui concerne tous les faits et documents dont ils ont connaissance en leur qualité.
Une autorisation d’absence est accordée aux représentants du personnel pour leur permettre de participer aux
réunions de la commission, sur simple présentation de leur convocation.
Art. 22. − Le vice-président du Conseil d’Etat est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié
au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 12 novembre 2009.
Pour la ministre et par délégation :
Le directeur du cabinet,
F. MOLINS

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 24 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA JUSTICE ET DES LIBERTÉS

Arrêté du 8 décembre 2009 fixant le nombre de postes offerts aux concours


pour le recrutement de lieutenants pénitentiaires au titre de l’année 2009
NOR : JUSK0929210A

Par arrêté de la ministre d’Etat, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, en date du
8 décembre 2009, indépendamment des dispositions législatives et réglementaires relatives aux emplois réservés
aux bénéficiaires du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de la guerre et des dispositions
législatives et réglementaires autorisant le recrutement par la voie contractuelle des bénéficiaires de l’obligation
d’emploi mentionnée à l’article 27 de la loi du 11 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires
relatives à la fonction publique de l’Etat, le nombre total des postes offerts au titre de l’année 2009 aux
concours externe et interne pour le recrutement de lieutenants pénitentiaires, ouvert par arrêté du 7 juillet 2009,
est fixé à 52, réparti de la manière suivante :
– concours externe : 16 places ;
– concours interne : 36 places.
9 postes seront offerts aux bénéficiaires du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de la
guerre dans les services déconcentrés de l’administration pénitentiaire.
A défaut de candidat qualifié inscrit sur la liste d’aptitude établie par le ministre chargé de la défense en
application des dispositions du code des pensions militaires d’invalidité et des victimes de la guerre pour
exercer les fonctions de lieutenant pénitentiaire, les emplois vacants ne peuvent être pourvus qu’en satisfaisant
aux priorités définies à l’article L. 406 du même code et selon la procédure définie aux articles R. 408 et
suivants du même code.
A défaut de candidat qualifié pour exercer les fonctions de lieutenant pénitentiaire ou en cas de refus des
candidats, l’emploi non pourvu dans les conditions définies à l’article L. 406 s’ajoute aux emplois à pourvoir
au titre du recrutement suivant dans les conditions définies à l’article R. 412.
5 places seront en outre offertes par la voie contractuelle à des travailleurs handicapés en application de
l’article 10 du décret no 95-979 du 25 août 1995.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 25 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA JUSTICE ET DES LIBERTÉS

Arrêté du 9 décembre 2009 autorisant l’ouverture au titre de l’année 2010 d’un concours
professionnel pour l’accès au grade de premier surveillant de l’administration pénitentiaire
NOR : JUSK0929211A

Par arrêté de la ministre d’Etat, garde des sceaux, ministre de la justice et des libertés, en date du
9 décembre 2009, est autorisée au titre de l’année 2010 l’ouverture d’un concours professionnel pour l’accès au
grade de premier surveillant de l’administration pénitentiaire.
Le nombre total de places offertes fera l’objet d’un arrêté ultérieur.
Les épreuves d’admissibilité se dérouleront le mercredi 10 mars 2010.
Les modalités d’inscription au concours sont les suivantes :
La date limite de retrait et de clôture des inscriptions est fixée au mercredi 10 février 2010.
Les registres d’inscription seront ouverts jusqu’au mercredi 10 février 2010, à minuit, heure de Paris.
En cas d’impossibilité de s’inscrire par téléprocédure, les candidats conservent la possibilité de retirer le
dossier imprimé établi à cette fin jusqu’au mercredi 10 février 2010 en s’adressant à l’unité recrutement de la
direction interrégionale des services pénitentiaires dont ils dépendent.
La date de fin de saisie des inscriptions sur le site Apnet est fixée au mercredi 10 février 2010, à minuit,
heure de Paris, date de clôture des inscriptions.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 26 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’EMPLOI

Décret no 2009-1568 du 15 décembre 2009


relatif à l’indice national du coût de la construction
NOR : ECES0927180D

Le Premier ministre,
Sur le rapport de la ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi,
Vu le code de commerce, notamment ses articles L. 145-34 et L. 145-38 ;
Vu le code monétaire et financier, notamment son article L. 112-2,

Décrète :
Art. 1 . − L’indice relatif au coût de la construction mentionné à l’article L. 112-2 du code monétaire et
er

financier et aux articles L. 145-34 et L. 145-38 du code de commerce est l’indice du coût de la construction
publié chaque trimestre au Journal officiel de la République française par l’Institut national de la statistique et
des études économiques.
Art. 2. − Cet indice mesure l’évolution du prix des marchés de constructions neuves passés entre les
maîtres d’ouvrage et les entreprises assurant les travaux de bâtiment.
Les opérations de réhabilitation et les travaux d’entretien ne sont pas pris en compte pour le calcul de cet
indice.
Art. 3. − Sont abrogés :
– le décret no 82-898 du 19 octobre 1982 relatif au calcul de l’indice national pris en compte pour la
révision des loyers des contrats de location en application de l’article 58 de la loi no 82-526 du 22 juin 1982
relative aux droits et obligations des locataires et des bailleurs ;
– le décret no 85-487 du 3 mai 1985 relatif au calcul de l’indice national prévu à l’article 7 de la loi
no 84-595 du 12 juillet 1984 définissant la location-accession à la propriété immobilière.
Art. 4. − Le ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en
charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, la ministre de l’économie, de l’industrie et de
l’emploi et le secrétaire d’Etat chargé du commerce, de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises, du
tourisme, des services et de la consommation sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du
présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 15 décembre 2009.
FRANÇOIS FILLON
Par le Premier ministre :
La ministre de l’économie,
de l’industrie et de l’emploi,
CHRISTINE LAGARDE
Le ministre d’Etat, ministre de l’écologie,
de l’énergie, du développement durable et de la mer,
en charge des technologies vertes
et des négociations sur le climat,
JEAN-LOUIS BORLOO
Le secrétaire d’Etat
chargé du commerce, de l’artisanat,
des petites et moyennes entreprises,
du tourisme, des services et de la consommation,
HERVÉ NOVELLI

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 27 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’EMPLOI

Arrêté du 4 décembre 2009 relatif au titre professionnel de gouvernant(e) en hôtellerie portant


modification de l’arrêté du 14 décembre 2004 relatif au titre professionnel de gouvernant(e)
en hôtellerie
NOR : ECED0929212A

La ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi,


Vu les articles L. 335-5, L. 335-6 et R. 338-1 et suivants du code de l’éducation ;
Vu l’arrêté du 14 décembre 2004 relatif au titre professionnel de gouvernant(e) en hôtellerie ;
Vu l’arrêté du 9 mars 2006 relatif aux conditions de délivrance du titre professionnel du ministère chargé de
l’emploi ;
Vu le référentiel d’emploi, d’activités et de compétences du titre professionnel de gouvernant(e) en
hôtellerie ;
Vu le référentiel de certification du titre professionnel de gouvernant(e) en hôtellerie ;
Vu l’avis de la commission professionnelle consultative tourisme, loisirs, hôtellerie, restauration du
17 novembre 2009,
Arrête :
Art. 1 . − L’arrêté du 14 décembre 2004 susvisé est ainsi modifié :
er

Les dispositions de l’article 3 sont remplacées par les dispositions suivantes :


« Le titre professionnel de gouvernant(e) en hôtellerie est composé de deux unités constitutives dont la liste
suit :
1. Organiser le travail des équipes du service des étages d’un établissement hôtelier ou parahôtelier et
contrôler la qualité de la production.
2. Animer le personnel des étages et répondre aux attentes des clients par une communication adaptée, y
compris en anglais.
Elles peuvent être sanctionnées par des certificats de compétences professionnelles (CCP) dans les conditions
prévues par l’arrêté du 9 mars 2006 relatif aux conditions de délivrance du titre professionnel du ministère
chargé de l’emploi. »
Art. 2. − L’arrêté du 14 décembre 2004 est prorogé pour une durée de cinq ans à compter de la date
d’entrée en vigueur du présent arrêté.
Art. 3. − Les titulaires des certificats de compétences professionnelles (CCP) obtenus antérieurement à la
publication du présent arrêté modificatif sont réputés avoir obtenu les certificats de compétences
professionnelles de gouvernant(e) en hôtellerie selon le tableau de correspondances figurant ci-dessous.

TITRE PROFESSIONNEL DE GOUVERNANT(E) EN HÔTELLERIE

Arrêté du 14 décembre 2004 Présent arrêté

Animer une équipe et contrôler son travail au service des étages d’un Organiser le travail des équipes du service des étages d’un établissement
établissement hôtelier ou parahôtelier. hôtelier ou parahôtelier et contrôler la qualité de la production.

Organiser le travail des équipes intervenant au service envers la clientèle, y Animer le personnel des étages et répondre aux attentes des clients par une
compris en anglais. communication adaptée, y compris en anglais.

Art. 4. − L’article 4 de l’arrêté du 14 décembre 2004 susvisé est abrogé.


Art. 5. − L’annexe au présent arrêté comporte les informations requises pour l’inscription du titre
professionnel au répertoire national des certifications professionnelles.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 27 sur 156

Art. 6. − Le délégué général à l’emploi et à la formation professionnelle est chargé de l’exécution du


présent arrêté, qui sera publié ainsi que son annexe au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 4 décembre 2009.
Pour la ministre et par délégation :
Le chef de la mission des politiques
de formation et de qualification
de la délégation générale à l’emploi
et à la formation professionnelle,
I. POSTEL-VINAY

ANNEXE
INFORMATIONS REQUISES POUR L’INSCRIPTION DU TITRE PROFESSIONNEL
AU RÉPERTOIRE NATIONAL DES CERTIFICATIONS PROFESSIONNELLES
Intitulé :
Titre professionnel : gouvernant(e) en hôtellerie.
Niveau : IV.
Code NSF : 334 t.

Résumé du référentiel d’emploi


Le (la) gouvernant(e) en hôtellerie encadre, coordonne et contrôle le travail du personnel chargé du nettoyage
et de l’entretien des locaux (chambres et parties communes) et des équipements mis à la disposition des clients
d’un établissement hôtelier ou parahôtelier. Il (elle) assure la gestion des stocks des produits consommables
utilisés à cette fin et s’assure en outre de la réalisation de prestations de service spécifiques aux étages, en
réponse à des demandes des clients.
Le travail qu’il (elle) coordonne et contrôle est assuré par le personnel de son établissement ou, le cas
échéant, par des prestataires extérieurs, à partir d’un cahier des charges. Il (elle) travaille seul(e) ou en équipe,
selon la capacité de l’établissement. Il (elle) reçoit des informations et des consignes écrites ou orales de sa
hiérarchie portant notamment sur l’hygiène et la sécurité ainsi que sur l’organisation du travail. En contact
fréquent avec la clientèle, le (la) gouvernant(e) doit veiller en permanence à la correction de son expression et
de sa tenue. Il (elle) s’exprime dans un bon anglais usuel et professionnel lors de ses contacts avec la clientèle
étrangère.
Les horaires de travail sont souvent concentrés sur la première partie de la journée et s’effectuent par
roulement, y compris les fins de semaine et les jours fériés. Le contrat de travail peut être à caractère
saisonnier.

Capacités attestées et descriptif


des composantes de la certification
1. Organiser le travail des équipes du service des étages d’un établissement hôtelier ou parahôtelier
et contrôler la qualité de la production
Contrôler quotidiennement de façon efficace les chambres, parties communes et lieux publics selon les
standards et les normes en vigueur.
Planifier et suivre la production d’une équipe du service des étages en fonction de l’activité de
l’établissement.
Tenir la gestion courante des stocks de linge, produits et fournitures en remédiant aux écarts le cas échéant.

2. Animer le personnel des étages et répondre aux attentes


des clients par une communication adaptée, y compris en anglais
Dynamiser un collectif de travail aux étages en fonction des objectifs quantitatifs et qualitatifs de
l’établissement.
Former en situation réelle le personnel des étages aux pratiques professionnelles en fonction des mesures
prises par l’établissement.
Assurer une qualité de service dans le respect des règles de sécurité et de la spécificité de la clientèle.
Gérer les relations à l’interne et à l’externe en utilisant différents médias.

Secteur d’activité ou types d’emploi


accessibles par le détenteur du titre
L’emploi s’exerce en hôtellerie traditionnelle, principalement dans les établissements de catégorie de 2 à 4
étoiles, en résidence de tourisme, de petite ou grande capacité. Il peut également s’exercer dans des
établissements d’hébergement à finalité non touristique (hôpitaux, cliniques, maisons de retraite, etc.).

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 27 sur 156

Code ROME :
13131 - Gouvernant(e) en établissement hôtelier.
Réglementation de l’activité :
Néant.
Autorité responsable de la certification :
Ministère chargé de l’emploi.
Bases légales et réglementaires :
Articles L. 335-5 et suivants et R. 338-1 et suivants du code de l’éducation ;
Arrêté du 9 mars 2006 relatif aux conditions de délivrance du titre professionnel du ministère chargé de
l’emploi.

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 28 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’EMPLOI

Arrêté du 7 décembre 2009 approuvant la cession par Electricité de France SA et


Charbonnages de France de leur participation résiduelle dans la Société nationale
d’électricité et de thermique
NOR : ECET0925083A

Par arrêté du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en
charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, et de la ministre de l’économie, de l’industrie
et de l’emploi en date du 7 décembre 2009, la cession par Electricité de France SA et Charbonnages de France
de leur participation résiduelle respective de 18,75 % et 16,25 % du capital de la Société nationale d’électricité
et de thermique, pour un montant de 192 916 031 € et 167 233 974 €, est approuvée.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 29 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER


ET DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

Décret no 2009-1569 du 15 décembre 2009 relatif aux modalités de calcul de la compensation


financière des charges résultant pour les départements de l’allongement de la durée de
formation initiale obligatoire des assistants maternels et de l’instauration d’une formation
d’initiation aux gestions de secourisme pour les assistants maternels
NOR : IOCB0917869D

Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales,
Vu le code de l’action sociale et des familles, notamment son article L. 421-14 ;
Vu la loi no 2007-1824 du 25 décembre 2007 de finances rectificative pour 2007 ;
Vu la loi no 2008-1425 du 27 décembre 2008 de finances pour 2009, notamment son article 49 ;
Vu le décret no 2006-464 du 20 avril 2006 relatif à la formation des assistants maternels ;
Vu l’avis du comité des finances locales du 19 mai 2009 ;
Vu l’avis de la commission consultative d’évaluation des normes du 2 juillet 2009,
Décrète :
Art. 1 . − Le calcul de la compensation financière mentionnée au deuxième alinéa du I de l’article 49 de la
er

loi no 2008-1425 du 27 décembre 2008 de finances pour 2009, au titre de l’allongement de la durée de la
formation initiale obligatoire des assistants maternels, s’opère dans les conditions suivantes :
– le nombre d’assistants maternels agréés au 1er janvier 2007 correspond à la moyenne des agréments
délivrés au cours des trois années précédentes, soit 2004, 2005 et 2006, par les départements ;
– la durée supplémentaire de formation initiale obligatoire est de 60 heures ; et
– le coût horaire de formation est fixé à 6,70 euros en valeur 2006, correspondant au rapport entre le
montant total des dépenses consacrées par l’ensemble des départements à la formation initiale obligatoire
des assistants maternels en 2004 et le nombre total d’heures de formation initiale obligatoire des assistants
maternels réalisées la même année au niveau de l’ensemble des départements.
Art. 2. − Le calcul de la compensation financière mentionnée au troisième alinéa du I de l’article 49 de la
loi no 2008-1425 du 27 décembre 2008 de finances pour 2009, au titre de l’instauration de la formation
d’initiation aux gestions de secourisme pour les assistants maternels, s’opère dans les conditions suivantes :
– le nombre d’assistants maternels agréés au 1er janvier 2007 correspond à la moyenne des agréments
délivrés au cours des trois années précédentes, soit 2004, 2005 et 2006, par les départements ;
– la durée de la formation d’initiation aux gestions de secourisme est de 10 heures, par référence à la durée
de l’enseignement « prévention et secours civiques de niveau 1 » prévu par le référentiel national de
compétences de sécurité civile ; et
– le coût horaire de formation est fixé à 7,76 euros en valeur 2006, par référence aux prix proposés par les
organismes de formation spécialisés et agréés.
Art. 3. − Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales, le ministre du travail, des
relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville et le ministre du budget, des comptes publics, de
la fonction publique et de la réforme de l’Etat sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du
présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 15 décembre 2009.
FRANÇOIS FILLON
Par le Premier ministre :
Le ministre de l’intérieur,
de l’outre-mer et des collectivités territoriales,
BRICE HORTEFEUX

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 29 sur 156

Le ministre du travail, des relations sociales,


de la famille, de la solidarité
et de la ville,
XAVIER DARCOS
Le ministre du budget, des comptes publics,
de la fonction publique
et de la réforme de l’Etat,
ERIC WOERTH

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 30 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER


ET DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

Arrêté du 30 novembre 2009 modifiant l’arrêté du 9 février 1998 fixant la liste des centres et
instituts dont les stages ou sessions ouvrent droit au congé pour formation syndicale des
agents de la fonction publique territoriale
NOR : IOCB0928763A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales,


Vu la loi no 83-634 du 13 juillet 1983 modifiée portant droits et obligations des fonctionnaires, notamment
son article 21, ensemble la loi no 84-53 du 26 janvier 1984 modifiée portant dispositions statutaires relatives à
la fonction publique territoriale, notamment ses articles 57 (7o) et 136 ;
Vu le décret no 85-552 du 22 mai 1985 modifié relatif à l’attribution aux agents de la fonction publique
territoriale du congé pour formation syndicale ;
Vu l’arrêté du 9 février 1998 fixant la liste des centres et instituts dont les stages ou sessions ouvrent droit
au congé pour formation syndicale des agents de la fonction publique territoriale ;
Vu la proposition du bureau du Conseil supérieur de la fonction publique territoriale en date du
9 septembre 2009,

Arrête :
Art. 1er. − Après le huitième alinéa de l’article 1er de l’arrêté du 9 février 1998 susvisé, il est inséré un
alinéa ainsi rédigé :
« Centre fédéral de formation syndicale de la Fédération syndicale unitaire (FSU), 104, rue Romain-Rolland,
93260 Les Lilas ; ».
Art. 2. − Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 30 novembre 2009.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général
des collectivités locales,
E. JALON

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 31 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER


ET DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

Arrêté du 8 décembre 2009 autorisant au titre de l’année 2010 l’ouverture d’un examen
professionnel de technicien de classe exceptionnelle des systèmes d’information et de
communication du ministère de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales
NOR : IOCA0926897A

Par arrêté du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales en date du 8 décembre
2009, est autorisée au titre de l’année 2010 l’ouverture d’un examen professionnel en vue de l’établissement du
tableau d’avancement au grade de technicien de classe exceptionnelle des systèmes d’information et de
communication du ministère de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales.
Le nombre de postes ouverts sera fixé ultérieurement par arrêté ministériel.
La demande d’admission à concourir s’effectue au choix du candidat :
a) Soit par voie télématique, sur le site internet du ministère de l’intérieur : www.interieur.gouv.fr, à la
rubrique « A votre service – métiers et concours – filière SIC – catégorie B – examen professionnel ».
La date limite de clôture des inscriptions par voie télématique est fixée au 27 janvier 2010, à 18 heures
(heure de Paris), terme de rigueur.
Le candidat doit impérativement procéder à la validation de son inscription sur le service télématique dans le
délai de rigueur pour que sa candidature soit regardée comme valable ;
b) Soit par voie postale :
Les modalités de retrait du formulaire d’inscription sont les suivantes :
– par téléchargement, sur le site internet du ministère de l’intérieur : www.interieur.gouv.fr, à la rubrique
« A votre service – métiers et concours – filière SIC – catégorie B – examen professionnel » ; la date
limite de retrait du formulaire d’inscription par téléchargement est fixée au 29 janvier 2010, à 18 heures
(heure de Paris), terme de rigueur ;
– par demande écrite aux adresses indiquées dans le paragraphe suivant, en joignant à la demande une
enveloppe format A4, affranchie à 1,35 €, libellée aux nom et adresse du candidat auprès :
– soit des secrétariats généraux pour l’administration de la police ou des délégations régionales (Dijon,
Lille, Lyon, Marseille, Metz, Toulouse, Tours) ;
– soit des préfectures suivantes : Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion, Polynésie française,
Saint-Pierre-et-Miquelon, Mayotte, Nouvelle-Calédonie, Wallis-et-Futuna ;
– soit du bureau du recrutement et de la promotion professionnelle de la sous-direction du recrutement et
de la formation du ministère de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales ;
– par retrait sur place aux adresses suivantes :
Pour la métropole, auprès des secrétariats généraux pour l’administration de la police ou des délégations
régionales (Dijon : direction administrative, bureau du recrutement, cité Eiffel, 6-8, rue de Chenôve,
21041 Dijon Cedex [téléphone : 03-80-44-59-42] ; Lille : direction administrative, cité administrative, 1, rue
de Tournai, BP 2012, 59012 Lille Cedex [téléphone : 03-20-62-49-49] ; Lyon : direction administrative,
bureau du recrutement, préfecture du Rhône, 106, rue Pierre-Corneille, 69419 Lyon Cedex 03 [téléphone :
04-72-84-54-58] ; Marseille : direction administrative, 299, chemin Sainte-Marthe, 13313 Marseille Cedex 14
[téléphone : 04-95-05-92-22] ; Metz : direction administrative, bureau du recrutement, espace Riberpray, rue
Belle-Isle, BP 51064, 57036 Metz Cedex 01 [téléphone : 03-87-16-21-98] ; Toulouse : ZI en Jacca, 4, chemin
de Bordeblanque, BP 30321, 31776 Colomiers Cedex [téléphone : 05-34-55-49-23] ; Tours : direction
administrative, 30, rue du Mûrier, BP 10700, 37542 Saint-Cyr-sur-Loire Cedex [téléphone :
02-47-42-89-45]) ;
Pour l’outre-mer, auprès des préfectures suivantes (préfecture de la Guadeloupe, service du personnel,
secrétariat général, palais d’Orléans, rue Lardenois, 97100 Basse-Terre Cedex [téléphone : 05-90-99-38-22] ;
préfecture de la Guyane, service des personnels et du budget, bureau des ressources humaines, rue Friedmon,

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 31 sur 156

97307 Cayenne Cedex [téléphone : 05-94-39-46-28] ; préfecture de la Martinique, 82, rue Victor-Sévère,
97262 Fort-de-France Cedex [téléphone : 05-96-39-36-13] ; préfecture de La Réunion, centre d’examen de
Saint-Denis de La Réunion, place du Barachois, 97400 Saint-Denis [téléphone : 02-62-40-76-23] ; haut-
commissariat de la Polynésie française, bureau des ressources et des traitements, BP 115, 98700 Papeete
[téléphone : 06-89-50-60-56] ; préfecture de Saint-Pierre-et-Miquelon, place du Lieutenant-Colonel-Pigeaud,
97500 Saint-Pierre-et-Miquelon [téléphone : 05-08-41-45-76] ; préfecture de Mayotte, bureau des ressources
humaines, BP 676, 97600 Mamoudzou [téléphone : 02-69-63-51-25] ; haut-commissariat de Nouvelle-
Calédonie, direction des ressources humaines, des moyens et de l’informatique, service formation
recrutement, BP C5, 98844 Nouméa Cedex [téléphone : 06-87-23-04-50] ; préfecture de Wallis-et-Futuna,
bureau des ressources humaines, Mata Utu [téléphone : 06-81-72-27-27]) ;
Auprès du ministère de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales, bureau du recrutement et
de la promotion professionnelle, pôle concours, 27, cours des Petites-Ecuries, 77185 Lognes (téléphone :
01-60-37-13-17).
La date limite de retrait du formulaire d’inscription par courrier ou retrait sur place est fixée au 22 janvier
2010, terme de rigueur.
Les modalités de transmission des demandes d’admission à concourir par voie postale sont les suivantes :
– pour les candidats résidant en province : les demandes d’admission à concourir devront être adressées
au secrétariat général pour l’administration de la police ou à la délégation régionale du SGAP de leur
choix (Dijon, Lille, Lyon, Marseille, Metz, Toulouse et Tours) (cf. article 3) ;
– pour les candidats résidant dans les départements et collectivités d’outre-mer : les demandes d’admission
à concourir devront être adressées à la préfecture de leur choix (Guadeloupe, Guyane, Martinique,
La Réunion, Polynésie française, Saint-Pierre-et-Miquelon, Mayotte, Nouvelle-Calédonie) (cf. article 3) ;
– pour les candidats résidant à Paris et en région Ile-de-France : les demandes d’admission à concourir
devront être adressées au ministère de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales,
SG/DRH/SDRF/BRPP, pôle concours, examen professionnel de technicien de classe exceptionnelle,
27, cours des Petites-Ecuries, 77185 Lognes (téléphone : 01-60-37-13-17).
Les demandes d’admission à concourir devront être accompagnées d’une enveloppe autocollante (format
standard) affranchie au tarif en vigueur, libellée aux nom et adresse du candidat.
Toute demande d’admission à concourir incomplète ou mal renseignée sera rejetée.
La date limite de clôture des inscriptions est fixée au 29 janvier 2010, terme de rigueur (le cachet de la poste
faisant foi).
Les pièces justificatives nécessaires devront être adressées au centre d’examen choisi par le candidat, au plus
tard le 29 janvier 2010 (le cachet de la poste faisant foi).
La date prévisionnelle de l’épreuve écrite d’admissibilité est fixée au 11 mars 2010. Cette épreuve se
déroulera dans les centres d’examen suivants : Dijon, Lille, Lyon, Marseille, Metz, Tours, Toulouse et Arcueil
(Val-de-Marne).
Dans la mesure où au moins une candidature y serait enregistrée, des centres d’examen seront ouverts dans
les départements et les collectivités d’outre-mer suivants : Guadeloupe, Guyane, Martinique, La Réunion,
Polynésie française, Saint-Pierre-et-Miquelon, Mayotte, Nouvelle-Calédonie.
L’épreuve orale d’admission se déroulera à Lognes (Seine-et-Marne) aux dates prévisionnelles suivantes :
entre le 15 juin et le 2 juillet 2010.
La composition du jury et la liste des candidats autorisés à concourir feront l’objet d’arrêtés ultérieurs du
ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 32 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER


ET DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

Arrêté du 9 décembre 2009 fixant le montant de la prime de restructuration et de l’allocation


d’aide à la mobilité du conjoint dans le cadre de la réorganisation des services relevant de la
direction générale de la police nationale
NOR : IOCC0928818A

Le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales,


Vu le décret no 2008-366 du 17 avril 2008 instituant une prime de restructuration de service et une allocation
d’aide à la mobilité du conjoint ;
Vu l’arrêté du 17 avril 2008 fixant le montant de la prime de restructuration et de l’allocation d’aide à la
mobilité du conjoint instituées par le décret no 2008-366 du 17 avril 2008 ;
Vu l’arrêté du 27 octobre 2009 désignant une opération de restructuration des services territoriaux de la
direction centrale de la sécurité publique (services de l’officier du ministère public) ouvrant droit à la prime de
restructuration de service et l’allocation d’aide à la mobilité du conjoint instituées par le décret no 2008-366 du
17 avril 2008,

Arrête :
Art. 1 . − En application du décret du 17 avril 2008 et l’arrêté du 27 octobre 2009 susvisé, le montant de
er

la prime de restructuration et de l’allocation d’aide à la mobilité du conjoint versés dans le cadre de la


réorganisation des services territoriaux de la direction centrale de la sécurité publique (services de l’officier du
ministère public) est fixé dans les conditions prévues par les articles 2 à 4 du présent arrêté.
Art. 2. − Les agents mutés ou déplacés qui changent de résidence familiale à l’occasion du changement de
résidence administrative perçoivent la prime de restructuration de service dans les conditions suivantes :
6 100 € pour un fonctionnaire célibataire ;
10 000 € pour un fonctionnaire célibataire avec au moins un enfant à charge ;
7 500 € pour un fonctionnaire marié ou lié par un pacte civil de solidarité ;
15 000 € pour un fonctionnaire marié ou lié par un pacte civil de solidarité ayant au moins un enfant à
charge.
Art. 3. − Les agents mutés ou déplacés qui changent de résidence administrative perçoivent la prime de
restructuration de service dans les conditions suivantes :
Si la nouvelle résidence administrative est distante d’au moins 10 kilomètres et à moins de 40 kilomètres de
la précédente, le fonctionnaire perçoit 2 800 euros ;
Si la nouvelle résidence administrative est distante d’au moins 40 kilomètres de la précédente, le
fonctionnaire perçoit :
6 100 euros si l’agent n’a pas d’enfant à charge ;
9 200 euros si l’agent a au moins un enfant à charge.
Art. 4. − Pour les agents mutés ou déplacés à l’occasion de la réorganisation des services territoriaux de la
direction centrale de la sécurité publique (services de l’officier du ministère public) qui subissent une
diminution de leur rémunération ou une perte d’avantage en nature, le montant est fixé au maximum à
15 000 €.
Art. 5. − Les dispositions des articles 2 à 4 sont cumulatives dans la limite de 15 000 €.
Art. 6. − Le directeur général de la police nationale est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 9 décembre 2009.
BRICE HORTEFEUX

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 33 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER


ET DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

Décision du 11 décembre 2009 modifiant la décision du 9 septembre 2009


portant délégation de signature (direction centrale de la police judiciaire)
NOR : IOCC0930110S

Le directeur central de la police judiciaire,


Vu la loi organique no 2001-692 du 1er août 2001 relative aux lois de finances ;
Vu le décret no 85-1057 du 2 octobre 1985 modifié relatif à l’organisation de l’administration centrale du
ministère de l’intérieur et de la décentralisation ;
Vu le décret no 2003-390 du 24 avril 2003 modifié portant création des directions interrégionales de la police
judiciaire et relatif à l’organisation des services territoriaux de police judiciaire de la police nationale ;
Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du
Gouvernement, notamment son article 3 ;
Vu l’arrêté du 5 août 2009 relatif aux missions et à l’organisation de la direction centrale de la police
judiciaire ;
Vu la décision du 9 septembre 2009 modifiée portant délégation de signature (direction centrale de la police
judiciaire),

Décide :
Art. 1er. − La décision du 9 septembre 2009 susvisée est modifiée conformément aux dispositions des
articles 2 et 3 de la présente décision.
Art. 2. − A l’article 8, après les mots : « M. Roland GAUZE, contrôleur général, directeur interrégional de
la police judiciaire de Marseille », il est inséré un alinéa ainsi rédigé :
« M. Christian SIVY, commissaire divisionnaire, directeur interrégional adjoint de la police judiciaire de
Marseille. »
Art. 3. − A l’article 9, les mots : « M. Christian SIVY, commissaire divisionnaire, directeur adjoint du
service régional de police judiciaire de Rouen » sont supprimés.
Art. 4. − La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 11 décembre 2009.
C. LOTHION

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 34 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES,


DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE

Décret no 2009-1570 du 15 décembre 2009 relatif au contrôle du risque chimique


sur les lieux de travail
NOR : MTST0817472D

Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville et du
ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche,
Vu le code du travail, notamment ses articles L. 4412-1, L. 4722-1 et L. 4722-2 ;
Vu le décret no 88-448 du 26 avril 1988 relatif à la protection des travailleurs exposés aux gaz destinés aux
opérations de fumigation ;
Vu l’avis de la commission nationale d’hygiène et de sécurité du travail en agriculture en date du
20 février 2008 et du 17 avril 2008 ;
Vu l’avis du Conseil supérieur de la prévention des risques professionnels en date du 22 février 2008 ;
Vu l’avis de la commission consultative d’évaluation des normes du Comité des finances locales en date du
8 janvier 2009 ;
Le Conseil d’Etat (section sociale) entendu,
Décrète :
Art. 1 . − Le paragraphe 1 de la sous-section 5 de la section 1 du chapitre II du titre Ier du livre IV de la
er

partie IV du code du travail est remplacé par les dispositions suivantes :


« Paragraphe 1
« Contrôle des valeurs limites
d’exposition professionnelle
« Art. R. 4412-27. − Pour l’application du 3o de l’article R. 4412-12, l’employeur procède de façon
régulière au mesurage de l’exposition des travailleurs aux agents chimiques dangereux présents dans
l’atmosphère des lieux de travail.
« Lorsque des valeurs limites d’exposition professionnelle ont été établies pour un agent chimique dangereux
en application des articles R. 4412-149 ou R. 4412-150, l’employeur fait procéder à des contrôles techniques
par un organisme accrédité dans les conditions prévues aux articles R. 4724-8 à R. 4724-13.
« Ces contrôles techniques sont effectués au moins une fois par an et lors de tout changement susceptible
d’avoir des conséquences néfastes sur l’exposition des travailleurs. Ils donnent lieu à un rapport, communiqué
conformément aux dispositions de l’article R. 4412-30.
« Art. R. 4412-28. − En cas de dépassement d’une valeur limite d’exposition professionnelle fixée à
l’article R. 4412-149 ou de dépassement d’une concentration fixée à l’article R. 4222-10, l’employeur prend
immédiatement les mesures de prévention et de protection propres à assurer la protection des travailleurs.
« Art. R. 4412-29. − En cas de dépassement d’une valeur limite d’exposition professionnelle indicative
prévue à l’article R. 4412-150, l’employeur procède à l’évaluation des risques afin de déterminer des mesures
de prévention et de protection adaptées.
« Art. R. 4412-30. − Les résultats des mesurages et les rapports de contrôle technique sont communiqués
par l’employeur au médecin du travail et au comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail ou, à
défaut, aux délégués du personnel.
« Ils sont tenus à la disposition de l’inspecteur du travail, du médecin inspecteur du travail ainsi que des
agents des services de prévention des organismes de sécurité sociale.
« Art. R. 4412-31. − Les mesurages et les contrôles techniques opérés en application du présent paragraphe
doivent respecter les modalités et les méthodes fixées en application de l’article R. 4412-151. »

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 34 sur 156

Art. 2. − Au premier alinéa de l’article R. 4412-32, les mots : « à l’article R. 4412-51 » sont remplacés par
les mots : « à l’article R. 4412-51-1 ».
Art. 3. − L’article R. 4412-51 du code du travail est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. R. 4412-51. − Le médecin du travail prescrit les examens médicaux nécessaires à la surveillance
biologique des expositions aux agents chimiques. Le travailleur est informé par le médecin des résultats de ces
examens et de leur interprétation.
« Le médecin du travail informe l’employeur de l’interprétation anonyme et globale des résultats de cette
surveillance biologique des expositions aux agents chimiques, en garantissant le respect du secret médical. »
Art. 4. − Après l’article R. 4412-51 du code du travail, il est inséré deux articles R. 4412-51-1
et R. 4412-51-2 ainsi rédigés :
« Art. R. 4412-51-1. − Les analyses destinées à vérifier le respect des valeurs limites biologiques fixées par
décret sont réalisées par les organismes mentionnés à l’article R. 4724-15.
« En cas de dépassement, le médecin du travail, s’il considère que ce dépassement résulte de l’exposition
professionnelle, en informe l’employeur, sous une forme non nominative.
« Art. R. 4412-51-2. − Un arrêté conjoint des ministres chargés du travail et de l’agriculture précise les
modalités ainsi que les méthodes à mettre en œuvre pour le contrôle du respect des valeurs limites
biologiques. »
Art. 5. − Le paragraphe 1 de la sous-section 4 de la section 2 du chapitre II du titre Ier du livre IV de la
partie IV du code du travail est remplacé par les dispositions suivantes :

« Paragraphe 1
« Contrôle des valeurs limites
d’exposition professionnelle
« Art. R. 4412-76. − L’employeur procède de façon régulière au mesurage de l’exposition des travailleurs
aux agents cancérogènes, mutagènes ou toxiques pour la reproduction présents dans l’atmosphère des lieux de
travail.
« Lorsque des valeurs limites d’exposition professionnelle ont été établies, en application des
articles R. 4412-149 ou R. 4412-150, pour un agent cancérogène, mutagène ou toxique pour la reproduction,
l’employeur fait procéder à des contrôles techniques par un organisme accrédité dans les conditions prévues
aux articles R. 4724-8 à R. 4724-13.
« Ces contrôles techniques sont effectués au moins une fois par an et lors de tout changement susceptible
d’avoir des conséquences néfastes sur l’exposition des travailleurs. Ils donnent lieu à un rapport, communiqué
conformément aux dispositions de l’article R. 4412-79.
« Art. R. 4412-77. − En cas de dépassement d’une valeur limite d’exposition professionnelle contraignante
prévue à l’article R. 4412-149, l’employeur arrête le travail aux postes de travail concernés, jusqu’à la mise en
œuvre des mesures propres à assurer la protection des travailleurs.
« Art. R. 4412-78. − En cas de dépassement d’une valeur limite d’exposition professionnelle indicative
prévue à l’article R. 4412-150, l’employeur procède à l’évaluation des risques afin de déterminer des mesures
de prévention et de protection adaptées.
« Art. R. 4412-79. − Les résultats des mesurages et les rapports de contrôle technique sont communiqués
par l’employeur au médecin du travail et au comité d’hygiène, de sécurité et des conditions de travail ou, à
défaut, aux délégués du personnel.
« Ils sont tenus à la disposition de l’inspecteur du travail, du médecin inspecteur du travail ainsi que des
agents des services de prévention des organismes de sécurité sociale.
« Art. R. 4412-80. − Les mesurages et les contrôles techniques opérés en application du présent paragraphe
doivent respecter les modalités et les méthodes fixées en application de l’article R. 4412-151. »
Art. 6. − L’article R. 4412-82 du code du travail est ainsi modifié :
1o Au premier alinéa, la référence à l’article R. 4412-51 est remplacée par une référence à
l’article R. 4412-51-1 ;
2o Le 4o est remplacé par les dispositions suivantes :
« 4o Arrête le travail aux postes concernés jusqu’à la mise en œuvre des mesures propres à assurer la
protection des travailleurs. »
Art. 7. − L’article R. 4412-153 du code du travail est abrogé.
Art. 8. − La sous-section 2 de la section 4 du chapitre II du titre II du livre VII de la partie IV du code du
travail est remplacée par les dispositions suivantes :

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 34 sur 156

« Sous-section 2
« Contrôle des valeurs limites d’exposition professionnelle
« Art. R. 4722-13. − L’inspecteur ou le contrôleur du travail peut demander à l’employeur de faire procéder
à un contrôle technique des valeurs limites d’exposition professionnelle par un organisme accrédité
conformément aux articles R. 4724-8 à R. 4724-13.
« Il fixe le délai dans lequel l’organisme accrédité doit être saisi.
« Art. R. 4722-14. − L’employeur justifie qu’il a saisi l’organisme accrédité pendant le délai qui lui a été
fixé et transmet à l’inspecteur ou au contrôleur du travail les résultats dès leur réception. »
Art. 9. − La sous-section 2 de la section 4 du chapitre IV du titre II du livre VII de la partie IV du code du
travail est remplacée par les dispositions suivantes :

« Sous-section 2
« Contrôle des valeurs limites d’exposition professionnelle
« Art. R. 4724-8. − Les contrôles techniques destinés à vérifier, en application des articles R. 4412-27
et R. 4412-76, le respect des valeurs limites d’exposition professionnelle aux agents chimiques fixées par les
articles R. 4412-149 et R. 4412-150 sont réalisés par un organisme accrédité dans ce domaine.
« Art. R. 4724-9. − L’organisme accrédité, dont le personnel est tenu au secret professionnel, est
indépendant des établissements qu’il contrôle. Il possède les compétences spécifiques requises pour chacun des
agents chimiques sur lesquels il opère des contrôles techniques.
« Art. R. 4724-10. − L’organisme accrédité établit la stratégie de prélèvement, après consultation de
l’employeur, du médecin du travail et du comité d’hygiène et de sécurité du travail ou, à défaut, des délégués
du personnel. L’employeur lui communique toutes données utiles, notamment le résultat de l’évaluation des
risques chimiques.
« Les prélèvements sont faits par l’organisme accrédité sur des postes de travail en situation représentative de
l’exposition.
« Art. R. 4724-11. − L’organisme accrédité qui établit la stratégie de prélèvement et effectue les
prélèvements dans l’entreprise est maître d’œuvre du contrôle technique. Il peut sous-traiter la prestation
d’analyse en la confiant à un autre organisme accrédité.
« Art. R. 4724-12. − Indépendamment de la communication du rapport prévue à l’article R. 4412-30,
l’organisme maître d’œuvre du contrôle technique communique les résultats à un organisme national désigné
par arrêté des ministres chargés du travail et de l’agriculture. Ce dernier les exploite, dans le respect de
l’anonymat des entreprises concernées, à des fins d’études et d’évaluation.
« Art. R. 4724-13. − Des arrêtés des ministres chargés du travail et de l’agriculture précisent :
« 1o Les conditions d’accréditation des organismes chargés des contrôles techniques, qui comportent le
respect des dispositions de l’article R. 4412-151, des articles R. 4724-9 à R. 4724-12 et des normes techniques
européennes en vigueur, ainsi que la vérification de leur capacité d’intervention dans des délais appropriés pour
réaliser les contrôles techniques ;
« 2o Les modalités de communication des résultats à l’organisme national mentionné à l’article R. 4724-12. »
Art. 10. − La sous-section 4 de la section 4 du chapitre IV du titre II du livre VII de la partie IV du code
du travail est remplacée par les dispositions suivantes :

« Sous-section 4
« Contrôle des valeurs limites biologiques
« Art. R. 4724-15. − Les analyses destinées à vérifier le respect des valeurs limites biologiques fixées par
décret sont réalisées par un organisme accrédité dans ce domaine.
« Art. R. 4724-15-1. − L’organisme accrédité, dont le personnel est tenu au secret professionnel, est
indépendant des établissements qu’il contrôle. Il possède les compétences spécifiques requises pour chacun des
agents chimiques sur lesquels il conduit ses analyses.
« Art. R. 4724-15-2. − Un arrêté des ministres chargés du travail et de l’agriculture précise les conditions
d’accréditation des organismes chargés des analyses, qui comportent le respect des dispositions des
articles R. 4412-51-2 et R. 4724-15-1 et des normes techniques européennes en vigueur. »
Art. 11. − Dans le décret du 26 avril 1988 susvisé :
1o Il est inséré à l’article 2 un dernier alinéa ainsi rédigé :
« Pour l’application des dispositions de la quatrième partie du code du travail, ces concentrations sont
regardées comme constitutives de valeurs limites d’exposition professionnelle, au sens de l’article R. 4412-149
du même code. » ;

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 34 sur 156

2o L’article 3 est abrogé.


Art. 12. − Jusqu’au 31 décembre 2009, les contrôles techniques destinés à vérifier, en application des
articles R. 4412-27 et R. 4412-76 du code du travail, le respect des valeurs limites d’exposition professionnelle
aux agents chimiques fixées par les articles R. 4412-149 et R. 4412-150 de ce code peuvent, à titre transitoire,
être effectués par les organismes qui disposaient, à la date d’entrée en vigueur du présent décret, d’un agrément
en cours de validité délivré sur le fondement de l’article R. 4724-8 du même code, dans sa rédaction en
vigueur avant cette date.
Art. 13. − Les dispositions des articles R. 4412-27 et R. 4412-76 du code du travail ne s’appliquent aux
valeurs limites d’exposition professionnelle indicatives prévues à l’article R. 4412-150 du code du travail qu’à
compter du 1er janvier 2012.
Art. 14. − L’article 10 entre en vigueur le 1er janvier 2012. Jusqu’à cette date, les agréments délivrés en
application de l’article R. 4724-15 le sont conformément aux dispositions des articles R. 4724-8 à R. 4724-12
du code du travail dans leur rédaction antérieure à l’entrée en vigueur de l’article 9 du présent décret.
Art. 15. − Le ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville et le
ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de
l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 15 décembre 2009.
FRANÇOIS FILLON
Par le Premier ministre :
Le ministre du travail, des relations sociales,
de la famille, de la solidarité
et de la ville,
XAVIER DARCOS
Le ministre de l’alimentation,
de l’agriculture et de la pêche,
BRUNO LE MAIRE

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES,


DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE

Arrêté du 15 décembre 2009 relatif aux contrôles techniques des valeurs limites d’exposition
professionnelle sur les lieux de travail et aux conditions d’accréditation des organismes
chargés des contrôles
NOR : MTST0924705A

Le ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville et le ministre de


l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche,
Vu le code du travail, notamment les articles R. 4412-31, R. 4412-80, R. 4724-1, R. 4724-12 et R. 4724-13 ;
Vu l’arrêté du 11 avril 1988 relatif au contrôle de l’exposition des travailleurs au plomb métallique et à ses
composés ;
Vu l’arrêté du 20 décembre 2004 relatif à la méthode de mesure pour le contrôle du respect des
concentrations en poussières de bois dans l’atmosphère des lieux de travail ;
Vu l’arrêté du 26 octobre 2007 relatif à la méthode de mesure à mettre en œuvre pour le contrôle de la
valeur limite d’exposition professionnelle relative aux fibres céramiques réfractaires ;
Vu l’avis du Conseil supérieur de la prévention des risques professionnels en date du 17 juillet 2008 ;
Vu l’avis de la commission nationale d’hygiène et de sécurité du travail en agriculture en date du
23 octobre 2008 ;
Vu l’avis de la commission consultative d’évaluation des normes du comité des finances locales en date du
8 janvier 2009 ;
Vu l’avis du Conseil d’orientation sur les conditions de travail en date du 9 juin 2009,

Arrêtent :

TITRE Ier
CONDITIONS D’ACCRÉDITATION DES ORGANISMES
CHARGÉS DES CONTRÔLES TECHNIQUES
Art. 1er. − Un contrôle technique destiné à vérifier le respect des valeurs limites d’exposition
professionnelle est constitué par la réalisation des quatre prestations suivantes :
1o L’établissement de la stratégie de prélèvement ;
2o La réalisation des prélèvements ;
3o L’analyse des prélèvements ;
4o L’établissement du diagnostic de respect ou de dépassement de la valeur limite d’exposition
professionnelle.
Art. 2. − Les organismes peuvent choisir la spécialité « prélèvement » ou la spécialité « analyse ».
Les organismes optant pour la spécialité « prélèvement » sont accrédités pour effectuer les prestations
relatives à l’établissement de la stratégie de prélèvement, aux prélèvements et à l’établissement du diagnostic
de respect ou de dépassement de la valeur limite d’exposition professionnelle.
Les organismes optant pour la spécialité « analyse » sont accrédités uniquement pour effectuer la prestation
d’analyse.
Art. 3. − Les organismes effectuant des contrôles techniques destinés à vérifier le respect des valeurs
limites d’exposition professionnelle sont accrédités par un organisme d’accréditation mentionné à
l’article R. 4724-1 du code du travail sur la base du respect d’un référentiel d’accréditation comportant la
norme NF EN ISO/CEI 17025 « Exigences générales concernant la compétence des laboratoires d’étalonnage
et d’essais - Septembre 2005 » ainsi que les exigences définies aux articles 4 et 5.

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 156

A compter du 1er juillet 2011, les organismes effectuant des contrôles techniques destinés à vérifier le respect
des valeurs limites d’exposition professionnelle sont en outre accrédités sur la base des exigences du titre II du
présent arrêté et selon les modalités prévues à l’annexe 3.
A compter du 1er janvier 2013, les organismes effectuant des contrôles techniques destinés à vérifier le
respect des valeurs limites d’exposition professionnelle sont en outre accrédités sur la base des exigences du
titre III du présent arrêté.
Art. 4. − Les organismes accrédités pour la prestation d’analyse participent régulièrement, à leurs frais, à
des comparaisons interlaboratoires lorsqu’elles sont organisées pour l’agent chimique ou la technique analytique
concernés.
Ces comparaisons sont effectuées auprès de l’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention
des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS) ou tout autre organisme organisateur de
comparaisons interlaboratoires accrédité selon la norme ISO/CEI 17025 en combinaison avec le
guide ISO/CEI 43-1 selon les recommandations du guide ILAC G13.
Les résultats des organismes à ces comparaisons sont pris en compte par l’organisme d’accréditation
mentionné à l’article R. 4724-1 du code du travail pour la délivrance, la suspension ou le retrait de
l’accréditation.
Art. 5. − Les résultats des contrôles techniques figurent dans un rapport d’essais, dont une version est
établie en langue française, portant le logotype de l’organisme d’accréditation mentionné à l’article R. 4724-1
du code du travail.
Lorsque la prestation d’analyse est sous-traitée, le rapport d’analyse doit être intégré in extenso au rapport
d’essais.

TITRE II
COMMUNICATION DES RÉSULTATS
DES CONTRÔLES TECHNIQUES
Art. 6. − L’Institut national de recherche et de sécurité pour la prévention des accidents du travail et des
maladies professionnelles (INRS) est désigné au titre de l’article R. 4724-12 du code du travail pour collecter
et exploiter les résultats des contrôles techniques.
Art. 7. − Ces résultats sont adressés par l’organisme maître d’œuvre du contrôle technique tel que défini à
l’article R. 4724-11 du code du travail conformément aux spécifications techniques de transmission
informatique et de présentation des résultats précisées par l’INRS.
Cette transmission doit être effectuée dans un délai maximal de trois mois à compter de l’émission du
rapport d’essai.

TITRE III
MODALITÉS ET MÉTHODES À METTRE EN ŒUVRE POUR LE CONTRÔLE
DU RESPECT DES VALEURS LIMITES D’EXPOSITION PROFESSIONNELLE
Art. 8. − Les modalités et méthodes générales à mettre en œuvre pour le contrôle du respect des valeurs
limites d’exposition professionnelle sont définies en annexes 1 et 2.

TITRE IV
DISPOSITIONS DIVERSES
Art. 9. − L’article 2 de l’arrêté du 20 décembre 2004 susvisé est remplacé par les dispositions suivantes :
« Art. 2. − Les contrôles techniques sont effectués par un organisme accrédité conformément aux
articles R. 4724-8 à R. 4724-13 du code du travail.
Les organismes chargés des contrôles sont accrédités conformément à l’arrêté prévu à l’article R. 4412-31 du
code du travail. Le référentiel d’accréditation comporte en outre la méthode décrite à l’article 1er ci-dessus. »
Art. 10. − Les dispositions suivantes sont abrogées :
1o L’arrêté du 20 août 1996 relatif au contrôle de qualité auquel doivent satisfaire les organismes sollicitant
l’agrément pour le contrôle de certains risques chimiques prévu à l’article R. 231-55 du code du travail ;
2o L’arrêté du 1er mars 1986 fixant les modalités d’application des articles 2, 5 et 6 du décret no 86-269 du
13 février 1986 relatif à la protection des travailleurs exposés au benzène ;
3o Les sections I et II ainsi que l’article 12 de l’arrêté du 11 avril 1988 relatif au contrôle de l’exposition
des travailleurs au plomb métallique et à ses composés.
Art. 11. − Le directeur général du travail au ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la
solidarité et de la ville et le directeur des affaires financières, sociales et logistiques au ministère de
l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du
présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 15 décembre 2009.

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 156

Le ministre du travail, des relations sociales,


de la famille, de la solidarité
et de la ville,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
J.-D. COMBREXELLE
Le ministre de l’alimentation,
de l’agriculture et de la pêche,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur des affaires financières,
sociales et logistiques,
F. DE LA GUÉRONNIÈRE

ANNEXE 1
MODALITÉS ET MÉTHODES GÉNÉRALES POUR LE CONTRÔLE DU RESPECT
DES VALEURS LIMITES D’EXPOSITION PROFESSIONNELLE (VLEP)

1. Principes

1.1. Introduction
Evaluer de façon représentative l’exposition professionnelle aux polluants est une tâche difficile. Les
procédés et produits industriels sont très nombreux. Chaque phase de fabrication peut correspondre à des
rythmes de production différents, faire intervenir une grande variété d’agents chimiques et donc présenter des
conditions d’exposition spécifiques. La distance du poste de travail par rapport aux sources d’émission et les
paramètres tels que l’intensité de l’émission, la ventilation, les variations météorologiques et saisonnières
peuvent avoir également une influence très marquée. Cette variabilité spatiale et temporelle des conditions
d’exposition est encore renforcée par celle des pratiques individuelles et du geste professionnel lui-même.
C’est pourquoi, quelques mesurages réalisés sur un seul jour ou dans une période trop restreinte fournissent
un aperçu insuffisant de la variabilité réelle de l’exposition individuelle. Il apparaît indispensable d’établir une
stratégie de prélèvement basée sur plusieurs campagnes de mesurage effectuées dans des périodes de temps
prenant en compte les principaux facteurs de variabilité des expositions. Une interprétation statistique des
résultats permet alors d’évaluer la probabilité de dépassement de la valeur limite (VLEP) qui doit être
inférieure ou égale à 5 % pour s’assurer du respect de cette VLEP (i.e. le percentile 95 de la distribution des
expositions doit être inférieur à la VLEP).
Le contrôle technique est :
– soit une évaluation initiale de l’exposition ;
– soit un contrôle périodique permettant de vérifier que l’exposition est toujours inférieure à la VLEP.
Afin de réduire le nombre de mesures d’exposition, le contrôle technique concerne des Groupes d’Exposition
Homogène (GEH) identifiés au sein de l’établissement.

1.2. Démarche de contrôle


L’évaluation initiale est réalisée après la conduite d’une visite préalable dont l’objectif principal vise la
constitution a priori de GEH prenant en compte la possibilité de survenue d’une exposition à un agent
chimique et l’analyse de l’activité des personnes potentiellement exposées. Dans le cas des contrôles techniques
destinés à vérifier le respect de la VLEP 8 heures, l’évaluation initiale comprend au maximum trois campagnes
de mesures espacées dans le temps, sans que le délai de réalisation entre la première et la troisième campagne
soit supérieur à une année. Lors de chaque campagne, chacun des GEH recensés fait l’objet au minimum de
trois mesures d’exposition.
A l’issue des trois campagnes de mesures, le diagnostic de dépassement de la VLEP 8 heures est établi à
partir de l’analyse statistique de l’ensemble des mesures d’exposition réalisées : au minimum neuf par GEH. Le
diagnostic de dépassement de la VLEP 8 heures est établi lorsque, sous hypothèse d’une distribution log-
normale des expositions, la borne supérieure de l’intervalle de confiance à 70 % de la probabilité de
dépassement de la VLEP 8 heures est supérieure à 5 % (Pr [IC 70 %] 쏜5 %).
Le diagnostic de dépassement de la VLEP 8 heures peut être établi dès la première campagne de mesures
lorsque sur les trois mesures réalisées au minimum par GEH une ou plusieurs sont supérieures à la VLEP.
L’évaluation initiale est alors terminée. Des mesures correctrices doivent être mises en place par l’employeur.
De la même manière, lors de la première campagne, si toutes les mesures réalisées par GEH (trois au
minimum par GEH) sont inférieures au dixième de la VLEP, le diagnostic de non-dépassement est établi ;
l’évaluation initiale est terminée. Le contrôle périodique est réalisé dans un délai maximum d’une année.
La démarche mise en œuvre pour la réalisation des contrôles techniques visant à estimer le respect des
VLEP 8 heures est représentée par le graphique ci-dessous.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 156

Pour l’évaluation initiale et le contrôle périodique, les organismes accrédités prennent en compte, le cas
échéant, les mesurages effectués par les laboratoires des caisses régionales d’assurance maladie, les services de
santé au travail ou les mesurages internes effectués par l’employeur.

1.3. Cas particuliers


Chaque campagne est réalisée normalement sur un seul jour d’exposition, mais si le GEH ne comporte
qu’une ou deux personnes, la nécessité de faire au moins trois mesures par GEH entraîne deux ou trois jours de
mesurages (par exemple des jours consécutifs s’ils sont représentatifs de l’exposition).
Si le rythme de travail interdit la réalisation d’au moins trois campagnes représentatives par an, la durée
nécessaire à l’évaluation initiale peut être supérieure à un an.
Si le nombre de jours travaillés par an avec une exposition potentielle est faible ainsi que le nombre de
personnes dans chaque GEH, on peut envisager de réaliser des mesurages exhaustifs (toutes les personnes font
l’objet d’un mesurage dans toutes les situations d’exposition c’est-à-dire pour toutes les journées travaillées
avec exposition potentielle). Dans ce cas, la comparaison se fait directement par rapport à la VLEP, sans
interprétation statistique. Ce sera le cas en particulier pour un GEH ne comportant qu’une seule personne avec
un nombre de jours travaillés avec exposition potentielle, inférieur ou égal à neuf.
Dans le cas où l’évaluation initiale a été basée sur des résultats inférieurs au dixième de la VLEP, obtenus
lors de la première campagne de mesures, et que lors des contrôles périodiques des résultats supérieurs au
dixième de la VLEP sont obtenus sur un GEH, il est nécessaire d’engager une nouvelle campagne et de
cumuler l’ensemble des résultats de façon à évaluer l’exposition à partir d’au moins neuf résultats.

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Le traitement par l’organisme de contrôle de ces situations particulières doit être explicité et justifié dans le
rapport d’essais.

2. Stratégie de prélèvement

2.1. Mesurage individuel

Chaque fois que cela est techniquement possible, l’exposition est mesurée au moyen d’un échantillonneur
individuel placé dans la zone respiratoire du travailleur concerné.

2.2. Groupes d’expositions homogènes (GEH)

Pour l’établissement de la stratégie de prélèvement, l’organisme accrédité définit lors d’une visite préalable
un ou plusieurs groupes d’expositions homogènes, c’est-à-dire les groupes de fonctions ou de tâches similaires
permettant de justifier de situations d’exposition comparables.
Les GEH sont caractérisés à partir de la collecte et de l’analyse des informations suivantes :
– identification des agents chimiques présents et des VLEP dont le respect doit être contrôlé (VLEP 8 heures,
VLEP court terme) ;
– identification des différents postes de travail concernés :
– configuration ;
– procédés utilisés ;
– modes et fréquence d’exposition potentielle ;
– opérations potentiellement exposantes ;
– nombre de salariés ;
– déroulement des phases de travail ;
– durée des tâches élémentaires ;
– description des équipements de protection individuelle (EPI).
A l’issue de la visite préalable et des investigations menées en coopération avec les différents acteurs de la
prévention de l’établissement, une liste nominative des différents GEH est rédigée. L’organisme accrédité
justifie les choix faits pour la constitution des GEH et précise les agents chimiques à mesurer pour chaque
GEH ainsi que le type de VLEP.
L’exposition de chaque groupe homogène est ensuite mesurée de manière distincte. Le port d’un équipement
de protection individuelle respiratoire ne dispense pas de faire un prélèvement individuel. Dans ce cas, il est
réalisé à l’extérieur de l’équipement de protection.

2.3. VLEP 8 heures

Afin de réaliser l’évaluation initiale de l’exposition puis le diagnostic de respect ou de dépassement de la


VLEP correspondant (cf. point 4), trois campagnes de mesurages sont réalisées en fonction de la stratégie de
prélèvement établie par l’organisme accrédité en concertation avec l’employeur conformément à
l’article R. 4724-10 du code du travail.
Pour chaque GEH recensé, il est procédé au minimum à trois mesures d’exposition c’est-à-dire au moins une
mesure sur la journée pour au moins trois travailleurs appartenant au GEH étudié. Ces mesurages sont effectués
sur différents travailleurs, à différentes périodes de l’année et prennent en compte les facteurs de variabilité de
l’exposition.
Pour la comparaison à une VLEP 8 heures, le prélèvement couvre l’intégralité de la période pendant laquelle
l’opérateur est potentiellement exposé que cette durée soit inférieure ou supérieure à 8 heures. Le résultat est
ensuite pondéré sur la période de référence de 8 heures.
Lorsqu’il n’est pas possible de réaliser une mesure unique, notamment pour des raisons de saturation du
support de prélèvement, l’organisme accrédité réalise des prélèvements successifs séquentiels couvrant toute la
durée de l’exposition potentielle.
S’il n’est pas techniquement possible de prélever pendant une partie du temps où il existe une exposition
potentielle, l’organisme accrédité peut estimer que la concentration moyenne dans le temps non échantillonné
est la même que dans la période effectivement prélevée. Cette hypothèse doit être justifiée dans le rapport
d’essai compte tenu des conditions d’exposition au poste de travail.
De la même manière, lorsque l’organisme accrédité estime que la période pendant laquelle l’opérateur est
potentiellement exposé ne représente qu’une fraction de la journée de travail, l’organisme accrédité peut estimer
comme nulle l’exposition pendant l’autre fraction de la journée de travail et en tenir compte dans le calcul de
l’exposition, sous réserve de justifier cette hypothèse dans le rapport d’essai compte tenu des conditions
d’exposition au poste de travail.

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2.4. VLEP court terme


Lors de l’évaluation initiale de l’exposition d’un GEH, le contrôle technique destiné à vérifier le respect de
la VLEP court terme comprend au minimum neuf mesurages. La variabilité des expositions court terme au
cours d’une même journée de travail étant généralement représentative de la variabilité globale, le mesurage
d’un nombre suffisant de pics peut être obtenu au cours d’une ou plusieurs journées consécutives.
La survenue des pics d’exposition peut être mise en évidence par l’utilisation d’appareils à lecture directe,
comme la photoionisation pour les composés organiques volatils (COV), le compteur de particules pour les
aérosols ou toute autre méthode selon l’évolution technologique du matériel. Cependant ces méthodes ne
peuvent être utilisées pour le contrôle du respect des VLEP.
Pour le contrôle des VLEP court terme, le prélèvement d’une durée invariable de quinze minutes (sauf
autrement spécifié dans la réglementation) doit encadrer le pic d’exposition si celui-ci a une durée inférieure ou
couvrir le maximum du pic si ce dernier a une durée supérieure.

3. Prélèvement
La ou les personnes appartenant à l’organisme accrédité en charge de la réalisation des prélèvements sont
présentes dans l’établissement contrôlé pendant le déroulement des prélèvements afin de procéder aux recueils
d’informations concernant l’exécution du travail, les opérations réalisées, les incidents survenus et tout
évènement pouvant affecter le résultat ou le niveau d’exposition.
Compte tenu de la connaissance des agents chimiques susceptibles d’être présents dans l’air des lieux de
travail de l’établissement, l’organisme accrédité vérifie que les conditions de prélèvement préconisées pour le
contrôle et les résultats de la mesure ne seront pas affectés par la présence possible d’autres agents chimiques.

4. Diagnostic de respect ou de dépassement de la VLEP

4.1. Calcul de l’exposition à partir des concentrations mesurées


A partir des concentrations mesurées, l’organisme accrédité calcule la mesure d’exposition en prenant en
compte la période de référence de la VLEP considérée (8 heures ou 15 minutes).
Pour le contrôle du respect des VLEP 8 heures :
Lorsque l’organisme accrédité réalise un prélèvement au cours de la période d’exposition potentielle, si C est
la concentration mesurée et t la durée d’exposition potentielle, la mesure d’exposition ramenée à la période de
référence de 8 heures est :

Lorsque l’organisme accrédité réalise des prélèvements successifs séquentiels couvrant toute la durée de
l’exposition potentielle, si Ci sont les concentrations mesurées et Ti les durées d’exposition, la mesure
d’exposition ramenée à la période de référence de 8 heures est :

4.2. Etablissement du diagnostic de respect ou de dépassement


des VLEP 8 heures et court terme après une évaluation initiale
Lorsqu’il s’agit d’une première évaluation de l’exposition, l’organisme accrédité effectue une évaluation
initiale de l’exposition afin d’établir un diagnostic de respect ou de dépassement de la VLEP.
En cas de changement du procédé ou de modification du poste de travail pouvant entraîner des conséquences
sur les niveaux d’exposition, notamment les mesures de prévention prises par l’employeur après un diagnostic
de dépassement, une nouvelle évaluation initiale, comprenant si nécessaire une visite préalable, est réalisée par
l’organisme accrédité.
Lors de l’évaluation initiale, le diagnostic de respect de la VLEP peut être fait dès la première campagne de
mesures si tous les résultats du GEH sont inférieurs au dixième de la VLEP contrôlée.
A l’inverse, si lors de la première campagne de mesures un seul résultat excède la VLEP, le diagnostic de
dépassement de la VLEP est établi. L’entreprise met en place des mesures correctives et il est procédé à une
nouvelle évaluation initiale. Si la série de résultats issus de la première campagne de mesures ne répond à
aucun des critères de diagnostic de dépassement ou de respect de la VLEP, l’évaluation initiale se poursuit
avec la réalisation de deux campagnes supplémentaires espacées dans le temps et comprenant au moins trois
mesures par GEH. Le délai maximal entre la réalisation de la première et de la troisième campagne ne doit pas
dépasser un an sauf contraintes spécifiques.
A l’issue de la troisième campagne, l’ensemble des résultats de chaque GEH est analysé avec la procédure
de calcul suivante.

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 156

Soient X1, X2, ... Xn les résultats d’une série de n


mesures d’exposition.
La moyenne géométrique Mg s’exprime par :

De la même façon, l’écart-type géométrique sG est donné par :

A partir de ces deux paramètres et du logarithme de la valeur limite ln(VLEP) on calcule la quantité U :

La valeur de U ainsi calculée est utilisée pour estimer la borne supérieure de la probabilité de dépassement
de la VLEP avec un intervalle de confiance à 70 %. Si la valeur calculée de U (avec trois décimales) est
inférieure à la valeur de U correspondant au nombre de mesures effectuées le diagnostic de dépassement est
établi (cf. annexe 2 pour les valeurs seuils de la variable U).

4.3. Etablissement du diagnostic de respect ou de dépassement des VLEP 8 heures


et court terme après un contrôle technique périodique
Lorsque l’évaluation initiale a conclu à un diagnostic de respect de la VLEP, elle est complétée par un
contrôle technique périodique au moins une fois par an pour chaque GEH conformément aux articles R. 4412-27
et R. 4412-76 du code du travail. Pour établir le diagnostic, l’organisme accrédité cumule les mesures
d’exposition (au moins trois par GEH) issues du contrôle technique périodique avec les mesures d’exposition
issue de l’évaluation initiale et interprète les résultats selon la procédure de calcul indiquée au paragraphe 3.2.
et basée sur le calcul de la variable U.
Si l’organisme accrédité n’a pas lui-même réalisé l’évaluation initiale, l’employeur lui communique les
rapports d’essais complets des organismes accrédités précédents.

4.4. Prise en compte des équipements


de protection individuelle (EPI)
Lorsque des EPI respiratoires sont utilisés, l’exposition contrôlée est alors celle théoriquement mesurable à
l’intérieur de l’EPI. Dans ce cas, la concentration de l’agent chimique est mesurée à l’extérieur de l’EPI (par
prélèvement individuel) et pondérée du facteur de protection correspondant à l’EPI employé.
Le laboratoire indique les résultats obtenus à l’extérieur de l’EPI respiratoire et les résultats calculés après
application du facteur de protection. Ces résultats calculés sont utilisés pour établir le diagnostic
(cf. paragraphe 4.2).

4.5. Rapport d’essais


Après chaque campagne de mesurage, l’organisme accrédité rédige un rapport d’essais mentionnant pour
chaque GEH les concentrations mesurées sur la période de prélèvement, les résultats d’exposition par rapport à
la période de référence de la VLEP contrôlée, le diagnostic et, le cas échéant, les résultats antérieurs ayant
permis l’établissement de ce diagnostic. Le rapport d’essais doit notamment décrire la constitution des GEH et
leur composition, les moments de prélèvement (date, début et fin), la localisation des prélèvements, les tâches
réalisées pendant les prélèvements, les conditions de travail pendant les prélèvements, ainsi que tous les faits et
facteurs susceptibles d’influer de manière significative sur les résultats.

ANNEXE 2
VALEURS SEUIL DE LA VARIABLE U POUR LA DÉTERMINATION DU DIAGNOSTIC
DE DÉPASSEMENT DE LA VLEP EN FONCTION DU NOMBRE DE MESURES (Pr 5 % - I.C. 70 %)

NOMBRE DE MESURES VALEUR SEUIL DE U

6 2,187

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 156

NOMBRE DE MESURES VALEUR SEUIL DE U

7 2,120

8 2,072

9 2,035

10 2,005

11 1,981

12 1,961

13 1,944

14 1,929

15 1,917

16 1,905

17 1,895

18 1,886

19 1,878

20 1,870

21 1,863

22 1,857

23 1,851

24 1,846

25 1,841

26 1,836

27 1,832

28 1,828

29 1,824

30 1,820

31 1,817

32 1,814

33 1,811

34 1,808

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 156

NOMBRE DE MESURES VALEUR SEUIL DE U

35 1,805

36 1,802

37 1,800

38 1,797

39 1,795

40 1,793

41 1,791

42 1,789

43 1,787

44 1,785

45 1,783

46 1,781

47 1,780

48 1,778

49 1,776

50 1,775

51 1,773

52 1,772

53 1,771

54 1,769

55 1,768

56 1,767

57 1,765

58 1,764

59 1,763

60 et plus 1,762

Exemple : cas où l’on dispose de 9 mesures : la valeur de U est calculée à l’aide des 9 mesures ; si la valeur
de U est inférieure à 2,035 on conclut à un dépassement de la VLEP, si la valeur de U est supérieure ou égale
à 2,035 on conclut à un non-dépassement de la VLEP.

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 35 sur 156

ANNEXE 3
CAHIER DES CHARGES DE LA VÉRIFICATION PAR UNE INSTANCE D’ACCRÉDITATION DE LA
COMMUNICATION DES RÉSULTATS DES CONTRÔLES TECHNIQUES EFFECTUÉE PAR LES
LABORATOIRES ACCRÉDITÉS
Les instances d’accréditation sont chargées de vérifier l’application effective de la communication des
résultats des contrôles techniques par les laboratoires à l’Institut national de recherche et de sécurité pour la
prévention des accidents du travail et des maladies professionnelles (INRS). Cette communication est faite par
transmission informatique dans la base de données SCOLA gérée par l’INRS.
La présente annexe a pour objet de définir et décrire les modalités liées à cette vérification de la
communication des résultats des contrôles techniques réalisée par les laboratoires accrédités. Les résultats de
cette vérification doivent apparaître au sein du rapport d’évaluation du laboratoire lors de chaque évaluation
réalisée par l’instance d’accréditation.

1. Etape 1. – Eléments de vérification à prendre en compte


lors des premières évaluations, à compter du 1er janvier 2010

1.1. Personnel
L’instance d’accréditation s’assure de la désignation par le laboratoire d’une personne responsable de la
validation et de l’archivage des dossiers dans SCOLA pour chaque site géographique accrédité, ainsi que de
l’existence de critères de désignation de cette personne, basés notamment sur la participation à la formation
SCOLA délivrée par l’INRS.

1.2. Documentation
L’instance d’accréditation s’assure de la mise en place par le laboratoire d’une procédure pour la saisie des
données dans SCOLA.

1.3. Transmission effective


L’instance d’accréditation s’assure de la transmission effective des résultats des contrôles techniques dans
SCOLA, à travers une sélection de dix rapports d’essais, datant de plus de trois mois à la date de l’évaluation
et comportant des substances chimiques différentes.
A cet effet, elle vérifie, pour chaque rapport d’essais :
– l’existence dans SCOLA d’un dossier d’intervention validé ou archivé ;
– l’identification de l’établissement contrôlé dans ce dossier d’intervention.

2. Etape 2. – Eléments des vérifications à prendre en compte


pour les évaluations suivantes, à compter du 1er juillet 2011

2.1. Transmission effective


L’instance d’accréditation s’assure de la transmission effective des résultats des contrôles techniques dans
SCOLA, à travers une sélection de dix rapports d’essais, datant de plus de trois mois à la date de l’évaluation
et comportant des substances chimiques différentes.
A cet effet, elle vérifie, pour chaque rapport d’essais :
– l’existence dans SCOLA d’un dossier d’intervention validé ou archivé ;
– l’identification de l’établissement contrôlé dans ce dossier d’intervention.

2.2. Qualité des opérations de saisie


L’instance d’accréditation s’assure, pour deux des dix rapports d’essais sélectionnés, de la validité des
résultats des contrôles techniques saisis dans SCOLA.
A cet effet, elle vérifie :
– la cohérence entre le nombre de prélèvements figurant dans le rapport d’essais et le nombre de
prélèvements répertoriés dans le dossier d’intervention ;
– et au moins pour un prélèvement, la cohérence entre les données saisies dans le dossier d’intervention et
celles figurant dans le rapport d’essais transmis au client, et ce pour chacune des rubriques (description de
la mesure d’exposition, description des circonstances d’exposition, observations et résultats des mesures).

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 36 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES,


DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE

Arrêté du 15 décembre 2009 relatif aux contrôles du respect des valeurs limites biologiques
fixées à l’article R. 4412-152 du code du travail pour les travailleurs exposés au plomb et à
ses composés et aux conditions d’accréditation des laboratoires chargés des analyses
NOR : MTST0924708A

Le ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville et le ministre de


l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche,
Vu le code du travail, notamment les articles R. 4412-51-2, R. 4412-152 et R. 4724-15-2 ;
Vu l’avis du Conseil supérieur de la prévention des risques professionnels en date du 17 juillet 2008 ;
Vu l’avis de la Commission nationale d’hygiène et de sécurité du travail en agriculture en date du
23 octobre 2008 ;
Vu l’avis de la commission consultative d’évaluation des normes du comité des finances locales en date du
8 janvier 2009,
Arrêtent :
Art. 1er. − Les laboratoires effectuant les analyses destinées à vérifier le respect des valeurs limites
biologiques fixées à l’article R. 4412-152 du code du travail sont accrédités sur la base du respect d’un
référentiel d’accréditation comportant la norme NF EN ISO 15189 « Laboratoires d’analyses de biologie
médicale. Exigences particulières concernant la qualité et la compétence. – Août 2007 ».
Ils doivent en outre être accrédités sur la base des exigences du présent arrêté.
Art. 2. − Les résultats des analyses figurent dans un rapport, dont une version est établie en langue
française, portant le logotype de l’organisme d’accréditation mentionné à l’article R. 4724-1 du code du travail
ou une référence textuelle à l’accréditation.
Art. 3. − Les modalités à mettre en œuvre pour le contrôle du respect des valeurs limites biologiques fixées
à l’article R. 4412-152 sont définies en annexe du présent arrêté.
Art. 4. − L’arrêté du 11 avril 1988 relatif au contrôle de l’exposition des travailleurs au plomb métallique et
à ses composés est abrogé.
Art. 5. − Le présent arrêté entre en vigueur à compter du 1er janvier 2012.
Art. 6. − Le directeur général du travail au ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la
solidarité et de la ville et le directeur des affaires financières, sociales et logistiques au ministère de
l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du
présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 15 décembre 2009.
Le ministre du travail, des relations sociales,
de la famille, de la solidarité
et de la ville,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
J.-D. COMBREXELLE
Le ministre de l’alimentation,
de l’agriculture et de la pêche,
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur des affaires financières,
sociales et logistiques,
F. DE LA GUÉRONNIÈRE

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 36 sur 156

ANNEXE

MODALITÉS POUR LE CONTRÔLE DU RESPECT DES VALEURS LIMITES BIOLOGIQUES


FIXÉES À L’ARTICLE R. 4412-152 DU CODE DU TRAVAIL

1. Prélèvement.
Les prélèvements sont réalisés dans des conditions permettant d’éviter la contamination.
Ils sont notamment effectués en dehors des locaux de travail sur des travailleurs ne portant pas leurs
vêtements de travail. Ils sont réalisés par ponction veineuse au pli du coude sur peau nettoyée et après
désinfection. Le recueil est réalisé dans des tubes exempts de plomb.
Le prélèvement est accompagné d’une fiche de prélèvement mentionnant a minima :
– nom, prénom, date de naissance et sexe du travailleur concerné ;
– nom et qualification du prescripteur ;
– nature de la demande d’analyse (plombémie) ;
– nom du préleveur ;
– date et type de prélèvement.
La fiche indique que le prélèvement a été réalisé conformément aux prescriptions permettant de limiter la
contamination.
2. Transmission et réception du spécimen.
Si un organisme non accrédité effectue lui-même le prélèvement ou reçoit un spécimen d’un préleveur, il
transmet le spécimen accompagné de la fiche de prélèvement aux fins d’analyse à un laboratoire accrédité
mentionné à l’article 1er.
Lorsque le prélèvement n’est pas effectué par le laboratoire accrédité, celui-ci transmet au préleveur ses
critères d’acceptation du spécimen concernant a minima :
– les quantités ;
– les modalités de recueil et conservation ;
– les informations liées à la demande ;
– les délais d’acheminement.
A réception des spécimens, le laboratoire accrédité vérifie pour chaque spécimen que les critères ont été
remplis.
3. Validation de la méthode d’analyse.
Lors de la validation de la méthode d’analyse utilisée pour la mesure de la plombémie, le laboratoire
accrédité vérifie les critères de performance suivants :
– la limite de quantification est inférieure ou égale à 20 microgrammes de plomb par litre de sang, avec un
coefficient de variation % (ou pour cent) (écart type divisé par moyenne multiplié par 100) de
reproductibilité intra-laboratoire de 20 % ;
– le coefficient de variation de reproductibilité intra-laboratoire est inférieur à 20 % sur une gamme de
mesure allant jusqu’à 50 microgrammes de plomb par litre de sang ;
– le coefficient de variation de reproductibilité intra-laboratoire est inférieur à 15 % sur une gamme de
mesure allant de 50 à 200 microgrammes de plomb par litre de sang ;
– le coefficient de variation de reproductibilité intra-laboratoire est inférieur à 10 % sur une gamme de
mesure au-dessus de 200 microgrammes de plomb par litre de sang.
4. Estimation des incertitudes sur les résultats des analyses.
Le laboratoire accrédité vérifie que les incertitudes élargies pour un risque de 5 % des résultats analytiques
respectent les critères de performance suivants :
– l’incertitude des analyses est inférieure à 40 % sur une gamme de mesure allant jusqu’à 50 microgrammes
de plomb par litre de sang ;
– l’incertitude des analyses est inférieure à 30 % sur une gamme de mesure allant de 50 à
200 microgrammes de plomb par litre de sang ;
– l’incertitude des analyses doit être inférieure à 20 % sur une gamme de mesure au-dessus de
200 microgrammes de plomb par litre de sang.
5. Participation à des comparaisons inter-laboratoires.
Le laboratoire accrédité participe à au moins un circuit de comparaisons inter-laboratoires tous les deux
mois, ce circuit portant au moins sur trois matériaux de contrôle sanguins distincts.
Les résultats des laboratoires à ces comparaisons sont pris en compte par l’organisme d’accréditation
mentionné à l’article R. 4724-1 du code du travail pour la délivrance, la suspension ou le retrait de
l’accréditation.
6. Analyse.
Les prestations d’analyse sont réalisées par le laboratoire accrédité dans les conditions de l’accréditation.

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 36 sur 156

7. Rapport d’analyse.
Le rapport d’analyse est élaboré par le laboratoire accrédité qui a pris en charge la demande d’analyses. Le
résultat de l’analyse est exprimé en microgrammes de plomb par litre de sang et en unité du système
international. Le rapport mentionne également l’incertitude de mesure du résultat de l’analyse dans la même
unité que le résultat de la mesure.
Pour le rendu d’un résultat non mesurable, le rapport indique que le résultat est inférieur à la limite de
quantification et précise la valeur de la limite de quantification.

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 37 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS,


DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA RÉFORME DE L’ETAT

Décret no 2009-1571 du 16 décembre 2009 relatif aux taux applicables dans les départements
d’outre-mer (DOM), à Saint-Martin et Saint-Barthélemy aux travailleurs indépendants
relevant du régime mentionné à l’article L. 133-6-8 du code de la sécurité sociale qui
bénéficient des modalités spécifiques de calcul des cotisations de sécurité sociale prévues à
l’article L. 756-4 et aux professionnels libéraux relevant de l’organisme mentionné au 11o de
l’article R. 641-1 qui bénéficient de l’exonération de cotisations de sécurité sociale prévue à
l’article L. 756-5 du code de la sécurité sociale
NOR : BCFS0924960D

Le Premier ministre,
Sur le rapport de la ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi et du ministre du budget, des
comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat,
Vu le code général des collectivités territoriales, notamment ses articles LO 6214-4 et LO 6314-4 ;
Vu le code de la sécurité sociale, notamment ses articles L. 133-6-8, L. 756-4, L. 756-5, R. 133-30-4 et
R. 641-1 ;
Vu le code général des impôts, notamment ses articles 50-0 et 102 ter ;
Vu la loi organique no 2007-223 du 21 février 2007 portant dispositions statutaires et institutionnelles
relatives à l’outre-mer, notamment son article 18, paragraphe IX ;
Vu la loi no 2009-431 du 20 avril 2009 modifiée de finances rectificative pour 2009, notamment son
article 24 ;
Vu l’avis du conseil territorial de la collectivité de Saint-Martin en date du 10 septembre 2009 ;
Vu l’avis du conseil territorial de la collectivité de Saint-Barthélemy en date du 10 septembre 2009 ;
Vu la saisine pour avis du conseil régional de la Guyane en date du 3 septembre 2009 ;
Vu la saisine pour avis du conseil régional de la Guadeloupe en date du 1er septembre 2009 ;
Vu la saisine pour avis du conseil régional de la Martinique en date du 2 septembre 2009 ;
Vu l’avis du conseil régional de La Réunion en date du 15 septembre 2009 ;
Vu la saisine pour avis du conseil général de la Guyane en date du 3 septembre 2009 ;
Vu la saisine pour avis du conseil général de la Guadeloupe en date du 1er septembre 2009 ;
Vu la saisine pour avis du conseil général de la Martinique en date du 2 septembre 2009 ;
Vu la saisine pour avis du conseil général de La Réunion en date du 2 septembre 2009 ;
Vu l’avis du conseil d’administration de la Caisse nationale du régime social des indépendants en date du
5 octobre 2009 ;
Vu l’avis du conseil d’administration de l’Agence centrale des organismes de sécurité sociale en date du
25 septembre 2009 ;
Vu l’avis du conseil d’administration de la Caisse nationale d’assurance vieillesse des professions libérales
en date du 8 octobre 2009,
Décrète :
Art. 1 . − Après la section 2 du chapitre 5 du titre VI du livre VII du code de la sécurité sociale, il est
er

inséré une section 3 ainsi rédigée :


« Section 3
« Cotisations et contributions des employeurs
et travailleurs indépendants
« Art. D. 756-10. − Le taux mentionné à l’article L. 133-6-8 correspond, sans préjudice des dispositions
prévues à la dernière phrase de son premier alinéa, après arrondi au dixième de pour cent supérieur :

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 37 sur 156

« 1o Pour les travailleurs indépendants mentionnés aux a et b du 1o de l’article L. 613-1 et bénéficiant des
dispositions de l’article L. 756-4, aux deux tiers des taux prévus par l’article D. 131-6-1 ;
« 2o Pour les travailleurs indépendants relevant de l’organisme mentionné au 11o de l’article R. 641-1 et
bénéficiant des dispositions prévues à l’article L. 756-4 et au second alinéa de l’article L. 756-5, au tiers du
taux prévu par l’article D. 131-6-2 jusqu’à la fin du septième trimestre civil qui suit celui au cours duquel
intervient la date de création d’activité et aux deux tiers du même taux à l’issue de cette période.
« Art. D. 756-11. − Les dispositions de la présente section s’appliquent à Saint-Martin et Saint-
Barthélemy. »
Art. 2. − La ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi, le ministre de l’intérieur, de l’outre-mer
et des collectivités territoriales, le ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la
réforme de l’Etat, la ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales,
chargée de l’outre-mer, et le secrétaire d’Etat chargé du commerce, de l’artisanat, des petites et moyennes
entreprises, du tourisme, des services et de la consommation sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de
l’exécution du présent décret, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 16 décembre 2009.
FRANÇOIS FILLON
Par le Premier ministre :
Le ministre du budget, des comptes publics,
de la fonction publique
et de la réforme de l’Etat,
ERIC WOERTH
La ministre de l’économie,
de l’industrie et de l’emploi,
CHRISTINE LAGARDE
Le ministre de l’intérieur,
de l’outre-mer et des collectivités territoriales,
BRICE HORTEFEUX
La ministre auprès du ministre de l’intérieur,
de l’outre-mer et des collectivités territoriales,
chargée de l’outre-mer,
MARIE-LUCE PENCHARD
Le secrétaire d’Etat
chargé du commerce, de l’artisanat,
des petites et moyennes entreprises,
du tourisme, des services et de la consommation,
HERVÉ NOVELLI

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 38 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS,


DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA RÉFORME DE L’ETAT

Décret du 15 décembre 2009 autorisant la cession d’un ensemble immobilier domanial


reconnu inutile par le ministre de la défense, sis à Aiguilles (05)
NOR : BCFR0927012D

Le Premier ministre,
Sur le rapport du ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat
et du ministre de la défense,
Vu le code de l’urbanisme, notamment son article L. 300-1 ;
Vu la loi no 2008-1425 du 27 décembre 2008 de finances pour 2009, notamment le troisième alinéa de son
article 67 ;
Vu le décret no 2009-829 du 3 juillet 2009 pris pour l’application de l’article 67 de la loi no 2008-1425 du
27 décembre 2008 de finances pour 2009 et fixant la liste des communes éligibles au dispositif de cession à
l’euro symbolique ;
Vu la délibération du conseil municipal du 5 juin 2009 de la commune d’Aiguilles (Hautes-Alpes),

Décrète :
Art. 1er. − Est autorisée la cession à l’euro symbolique, au profit de la commune d’Aiguilles, de l’ensemble
immobilier figurant dans le tableau suivant :

DÉNOMINATION RÉFÉRENCE SUPERFICIE SURFACE UTILE VALEUR VÉNALE (HT) EN EUROS


et localisation cadastrale de l’emprise (sous pondérée
de l’emprise réserve d’arpentage) (sous réserve
d’arpentage) Terrain Constructions Total

Poste des éclaireurs Section AB 508 m2 352 m2 30 000 110 000 140 000
skieurs – Aiguilles no 282

Art. 2. − Le ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat et
le ministre de la défense sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent décret, qui sera
publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 15 décembre 2009.
FRANÇOIS FILLON
Par le Premier ministre :
Le ministre du budget, des comptes publics,
de la fonction publique
et de la réforme de l’Etat,
ERIC WOERTH
Le ministre de la défense,
HERVÉ MORIN

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 39 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS,


DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA RÉFORME DE L’ETAT

Arrêté du 1er décembre 2009 portant désignation de l’autorité chargée du contrôle financier
des dépenses déconcentrées du budget annexe « contrôle et exploitation aériens »
NOR : BCFB0928060A

Par arrêté du ministre du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat en
date du 1er décembre 2009, l’agent comptable du budget annexe « contrôle et exploitation aériens » est désigné
en qualité d’autorité chargée du contrôle financier des dépenses déconcentrées de ce budget annexe.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 40 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

Arrêté du 1er décembre 2009 modifiant l’arrêté du 20 juin 2008


portant délégation d’attribution aux recteurs d’académie
NOR : ESRS0928788A

Par arrêté de la ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche en date du 1er décembre 2009,
l’article 1er de l’arrêté du 20 juin 2008 portant délégation d’attribution aux recteurs d’académie est complété par
les alinéas suivants :
« – le diplôme national d’œnologue ;
« – le diplôme d’Etat de docteur vétérinaire. »

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 41 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA DÉFENSE

Décision du 7 décembre 2009 portant délégation de signature


(direction centrale du service industriel de l’aéronautique)
NOR : DEFD0929465S

Le directeur central du service industriel de l’aéronautique,


Vu le code de la défense, notamment les articles R. 3224-1 à R. 3224-5 ;
Vu le décret no 2005-850 du 27 juillet 2005 relatif aux délégations de signature des membres du
Gouvernement, notamment son article 3 ;
Vu le décret no 2007-1766 du 14 décembre 2007 fixant les attributions du service industriel de
l’aéronautique ;
Vu le décret no 2009-1178 du 5 octobre 2009 portant organisation de l’administration centrale du ministère
de la défense ;
Vu l’arrêté du 14 décembre 2007 relatif à l’organisation du service industriel de l’aéronautique,

Décide :
Art. 1er. − Délégation est donnée pour signer, au nom du ministre de la défense, tous actes, arrêtés et
décisions, à l’exclusion des décrets, à :
1. M. le capitaine de vaisseau Dominique Costargent, chargé des fonctions de sous-directeur de la sous-
direction commerciale et internationale, dans la limite des attributions de la sous-direction ;
2. Mme Sylvie Brana-Mirou, attachée principale d’administration du ministère de la défense, chef du bureau
affaires juridiques et sociales, dans la limite des attributions de la sous-direction administrative ;
3. M. l’ingénieur général de l’armement Jean-Eric Chevillot, directeur de l’atelier industriel aéronautique de
Bordeaux, dans la limite des attributions du bureau de la gestion du personnel civil et de la formation et du
bureau de la gestion du personnel militaire de la sous-direction administrative du service industriel de
l’aéronautique, concernant tous les actes de gestion administrative, à l’exclusion de ceux relatifs aux personnels
militaires des armées ;
4. M. Pierre Marziac, conseiller d’administration de la défense, sous-directeur administratif de l’atelier
industriel aéronautique de Bordeaux, dans la limite des attributions du bureau de la gestion du personnel civil
et de la formation et du bureau de la gestion du personnel militaire de la sous-direction administrative du
service industriel de l’aéronautique concernant tous les actes de gestion administrative, à l’exclusion de ceux
relatifs aux personnels militaires des armées.
Art. 2. − Délégation est donnée aux personnes désignées ci-après à l’effet de signer, au nom du ministre de
la défense, dans le cadre des attributions du service, toutes pièces justificatives relatives aux dépenses, aux
recettes et aux opérations de régularisation, notamment tous documents comptables relatifs à l’engagement, à la
liquidation, à l’ordonnancement et tous ordres de recettes :
1. M. Christian Vandamme, ingénieur sur contrat, adjoint au sous-directeur administratif spécialisé finances
et comptabilité, dans la limite des attributions du bureau du pilotage du compte de commerce et du bureau de
la conduite de la gestion d’entreprise ;
2. Mme l’officière du corps technique et administratif de l’armement Christine Monchotte, dans la limite des
attributions du bureau de la conduite de la gestion d’entreprise.
Art. 3. − La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 7 décembre 2009.
C. CHABBERT

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 42 sur 156

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ALIMENTATION, DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE

Arrêté du 26 novembre 2009 modifiant l’arrêté du 27 juin 2003 modifié


portant approbation du règlement du stud-book du cheval boulonnais
NOR : AGRT0927574A

Le ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche,


Vu la directive 90/427/CEE du 26 juin 1990 relative aux conditions zootechniques et généalogiques régissant
les échanges intracommunautaires d’équidés ;
Vu la décision no 92/353 de la commission du 11 juin 1992 déterminant les critères d’agrément ou de
reconnaissance des organisations tenant ou créant les livres généalogiques pour les équidés enregistrés ;
Vu la décision de la Commission 96/78/CE du 10 janvier 1996 fixant les critères d’inscription et
d’enregistrement des équidés dans les livres généalogiques à des fins de sélection ;
Vu le code rural, et notamment ses articles L. 653-3, D. 653-36, R. 653-36 à R. 653-40 ;
Vu l’arrêté du 3 avril 2002 fixant les conditions d’agrément des associations de race pour intervenir dans la
sélection et l’amélioration génétique des équidés ;
Vu l’arrêté du 27 juin 2003 modifié portant approbation du règlement du stud-book du cheval boulonnais ;
Vu l’arrêté du 29 mai 2006 relatif aux races et appellations des équidés ;
Vu l’arrêté du 29 mai 2006 relatif aux conditions générales de tenue des stud-books et registres
généalogiques des espèces équine et asine ;
Après avis de la commission du livre généalogique du 22 juin 2009,

Arrête :
Art. 1er. − Le règlement du stud-book du cheval boulonnais figurant en annexe au présent arrêté remplace le
règlement du stud-book du cheval boulonnais figurant en annexe de l’arrêté du 27 juin 2003 susvisé (1).
Art. 2. − Le directeur général des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires et la directrice
générale des Haras nationaux sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui
sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 26 novembre 2009.
Pour le ministre et par délégation :
Par empêchement du directeur général
des politiques agricole, agroalimentaire
et des territoires :
La sous-directrice
du développement rural et du cheval,
M.-H. LE HENAFF

(1) Les annexes du présent arrêté sont consultables auprès du ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche
(sous-direction du développement rural et du cheval, bureau de l’élevage et des activités équestres), 19, avenue du Maine,
75732 Paris Cedex 15, et auprès de l’établissement public Les Haras nationaux, BP 3, 19231 Arnac-Pompadour Cedex.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 43 sur 156

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ALIMENTATION, DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE

Arrêté du 26 novembre 2009 modifiant l’arrêté du 28 juillet 1995


portant approbation du règlement du registre français du Quarter Horse
NOR : AGRT0927579A

Le ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche,


Vu la directive 90/427/CEE du 26 juin 1990 relative aux conditions zootechniques et généalogiques régissant
les échanges intracommunautaires d’équidés ;
Vu la décision no 92/353 de la Commission du 11 juin 1992 déterminant les critères d’agrément ou de
reconnaissance des organisations tenant ou créant les livres généalogiques pour les équidés enregistrés ;
Vu la décision de la Commission 96/78/CE du 10 janvier 1996 fixant les critères d’inscription et
d’enregistrement des équidés dans les livres généalogiques à des fins de sélection ;
Vu le code rural, et notamment ses articles L. 653-3, D. 653-36, R. 653-36 à R. 653-40 ;
Vu l’arrêté du 28 juillet 1995 portant approbation du règlement du registre français du Quarter Horse ;
Vu l’arrêté du 3 avril 2002 fixant les conditions d’agrément des associations de race pour intervenir dans la
sélection et l’amélioration génétique des équidés ;
Vu l’arrêté du 29 mai 2006 relatif aux races et appellations des équidés ;
Vu l’arrêté du 29 mai 2006 relatif aux conditions générales de tenue des stud-books et registres
généalogiques des espèces équine et asine ;
Après avis de la commission du livre généalogique du 19 juin 2009,

Arrête :
Art. 1er. − Le règlement du registre français du Quarter Horse figurant en annexe au présent arrêté remplace
le règlement du registre français du cheval Quarter Horse figurant en annexe de l’arrêté du 28 juillet 1995
susvisé (1).
Art. 2. − Le directeur général des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires et la directrice
générale des Haras nationaux sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui
sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 26 novembre 2009.
Pour le ministre et par délégation :
Par empêchement du directeur général
des politiques agricole, agroalimentaire
et des territoires :
La sous-directrice
du développement rural et du cheval,
M.-H. LE HENAFF

(1) Les annexes du présent arrêté sont consultables auprès du ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche,
sous-direction du développement rural et du cheval, bureau de l’élevage et des activités équestres, 19, avenue du Maine,
75732 Paris Cedex 15, et auprès de l’établissement public Les Haras nationaux, BP 3, 19231 Arnac-Pompadour Cedex.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 44 sur 156

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ALIMENTATION, DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE

Arrêté du 26 novembre 2009 modifiant l’arrêté du 20 juin 2005 modifié


portant approbation du règlement du registre français du cheval Crème
NOR : AGRT0927581A

Le ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche,


Vu la directive 90/427/CEE du 26 juin 1990 relative aux conditions zootechniques et généalogiques régissant
les échanges intracommunautaires d’équidés ;
Vu la décision no 92/353 de la Commission du 11 juin 1992 déterminant les critères d’agrément ou de
reconnaissance des organisations tenant ou créant les livres généalogiques pour les équidés enregistrés ;
Vu la décision de la Commission 96/78/CE du 10 janvier 1996 fixant les critères d’inscription et
d’enregistrement des équidés dans les livres généalogiques à des fins de sélection ;
Vu le code rural, et notamment ses articles L. 653-3, D. 653-36, R. 653-36 à R. 653-40 ;
Vu l’arrêté du 3 avril 2002 fixant les conditions d’agrément des associations de race pour intervenir dans la
sélection et l’amélioration génétique des équidés ;
Vu l’arrêté du 20 juin 2005 modifié portant approbation du règlement du registre français du cheval Crème ;
Vu l’arrêté du 29 mai 2006 relatif aux races et appellations des équidés ;
Vu l’arrêté du 29 mai 2006 relatif aux conditions générales de tenue des stud-books et registres
généalogiques des espèces équine et asine ;
Après avis de la commission du livre généalogique du 19 juin 2009,

Arrête :
Art. 1er. − Le règlement du registre français du cheval Crème figurant en annexe au présent arrêté remplace
le règlement du registre français du cheval Crème figurant en annexe de l’arrêté du 20 juin 2005 susvisé (1).
Art. 2. − Le directeur général des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires et la directrice
générale des Haras nationaux sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui
sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 26 novembre 2009.
Pour le ministre et par délégation :
Par empêchement du directeur général
des politiques agricole, agroalimentaire
et des territoires :
La sous-directrice
du développement rural et du cheval,
M.-H. LE HENAFF

(1) Les annexes du présent arrêté sont consultables auprès du ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche,
sous-direction du développement rural et du cheval, bureau de l’élevage et des activités équestres, 19, avenue du Maine,
75732 Paris Cedex 15, et auprès de l’établissement public Les Haras nationaux, BP 3, 19231 Arnac-Pompadour Cedex.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 45 sur 156

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ALIMENTATION, DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE

Arrêté du 30 novembre 2009 portant homologation


d’un cahier des charges de label rouge
NOR : AGRT0925634A

Par arrêté du ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche et du secrétaire d’Etat chargé du


commerce, de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services et de la consommation
en date du 30 novembre 2009 :
A l’annexe 2 de l’arrêté du 11 août 2008 portant homologation de cahiers des charges de label rouge, les
mots : « Porc fermier » et « LA/05/89 » sont supprimés.
Est homologué à compter de la date de publication du présent arrêté au Journal officiel, tel qu’il figure en
annexe au présent arrêté (1), le cahier des charges de label rouge pour le produit suivant :
– LA no 05/89 : « Viande fraîche et abats de porc fermier », au nom des Fermiers de Loire et Maine, 15, rue
Jean-Grémillon, 72000 Le Mans.

(1) Ce cahier des charges peut être consulté : à l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO), 51, rue d’Anjou,
75008 Paris.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 46 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ALIMENTATION, DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE

Arrêté du 30 novembre 2009 portant homologation


d’un cahier des charges de label rouge
NOR : AGRT0925635A

Par arrêté du ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche et du secrétaire d’Etat chargé du


commerce, de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services et de la consommation
en date du 30 novembre 2009 :
A l’annexe 1 de l’arrêté du 11 août 2008 portant homologation de cahiers des charges de label rouge, les
mots : « cidre » et « LA/21/97 » sont supprimés.
Est homologué à compter de la date de publication du présent arrêté au Journal officiel, tel qu’il figure en
annexe au présent arrêté (1), le cahier des charges de label rouge pour le produit suivant :
– LA no 21-97 : « Cidre de tradition » au nom de QUACINORM, 6, rue des Roquemonts, 14053 Caen
Cedex 4.

(1) Ce cahier des charges peut être consulté à l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO), 51, rue d’Anjou,
75008 Paris.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 47 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ALIMENTATION, DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE

Arrêté du 30 novembre 2009 portant homologation


d’un cahier des charges de label rouge
NOR : AGRT0927311A

Par arrêté du ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche et du secrétaire d’Etat chargé du


commerce, de l’artisanat, des petites et moyennes entreprises, du tourisme, des services et de la consommation
en date du 30 novembre 2009, est homologué à compter de la date de publication du présent arrêté au Journal
officiel, tel qu’il figure en annexe au présent arrêté (1), le cahier des charges de label rouge pour le produit
suivant :
– LA no 03-09 « Conserves de saumon », au nom de Poissons bleus de Bretagne, CCI de Quimper-
Cornouaille, criée de Saint-Guénolé, 29760 Penmarch.

(1) Ce cahier des charges peut être consulté :


– à l’Institut national de l’origine et de la qualité (INAO), 51, rue d’Anjou, 75008 Paris ;
– au site INAO, château de la Frémoire, 44120 Vertou.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 48 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ALIMENTATION, DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE

Arrêté du 1er décembre 2009 fixant les conditions de perception des cotisations au bénéfice de
l’association d’organisations de producteurs CERAFEL du fait de l’extension des règles pour
les haricots demi-secs
NOR : AGRT0928801A

Le ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche,


Vu le règlement (CE) no 1234/2007 du Conseil du 22 octobre 2007 portant organisation commune des
marchés dans le secteur agricole et dispositions spécifiques en ce qui concerne certains produits de ce secteur
(règlement « OCM unique ») ;
Vu le règlement (CE) no 1580/2007 de la Commission du 21 décembre 2007 portant modalités d’application
des règlements (CE) no 2200/96, (CE) no 2201/96 et (CE) no 1182/2007 du Conseil dans le secteur des fruits et
légumes ;
Vu le titre V du livre V du code rural, notamment les articles D. 551-35 et R. 553-2 ;
Vu l’arrêté du 10 novembre 2009 portant extension de certaines règles édictées par l’association
d’organisations de producteurs CERAFEL ;
Vu le procès-verbal du conseil d’administration réuni le 19 février 2009 relatif à la demande d’extension des
règles visées à l’article 125 septies du règlement (CE) no 1234/2007 édictées par l’association CERAFEL à
l’ensemble des producteurs de poireaux de Bretagne ;
Vu la demande présentée par l’association CERAFEL ;
Vu l’avis de la commission nationale technique spécialisée du Conseil supérieur d’orientation et de
coordination de l’économie agricole et alimentaire du 10 mars 2009,

Arrête :
Art. 1er. − L’association d’organisations de producteurs CERAFEL est habilitée, dans le cadre des règles
édictées par elle et étendues par l’arrêté du 10 novembre 2009 susvisé, à prélever auprès des producteurs de
haricots demi-secs frais, à l’exclusion des flageolets destinés à l’industrie, pour lesquels les règles sont
devenues obligatoires du fait de l’extension :
– une cotisation fixée à 0,007 euro/kg pour participation au fonds de gestion administrative et de contrôle ;
– une cotisation fixée à 0,013 euro/kg pour participation au fonds de promotion, d’étude et de recherche.
Ces cotisations, applicables pour la campagne prenant fin le 31 décembre 2009, sont prélevées dans les
mêmes conditions que celles appliquées par les organisations de producteurs.
Art. 2. − Le directeur général des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires est chargé de
l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 1er décembre 2009.
Pour le ministre et par délégation :
Par empêchement du directeur général
des politiques agricole, agroalimentaire
et des territoires :
L’inspectrice en chef
de la santé publique vétérinaire,
C. ROGY

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 49 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ALIMENTATION, DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE

Arrêté du 1er décembre 2009 fixant les conditions de perception des cotisations au bénéfice de
l’association d’organisations de producteurs CERAFEL du fait de l’extension des règles pour
les brocolis
NOR : AGRT0928804A

Le ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche,


Vu le règlement (CE) no 1234/2007 du Conseil du 22 octobre 2007 portant organisation commune des
marchés dans le secteur agricole et dispositions spécifiques en ce qui concerne certains produits de ce secteur
(règlement « OCM unique ») ;
Vu le règlement (CE) no 1580/2007 de la Commission du 21 décembre 2007 portant modalités d’application
des règlements (CE) no 2200/96, (CE) no 2201/96 et (CE) no 1182/2007 du Conseil dans le secteur des fruits et
légumes ;
Vu le titre V du livre V du code rural, notamment les articles D. 551-35 et R. 553-2 ;
Vu l’arrêté du 10 novembre 2009 portant extension de certaines règles édictées par l’association
d’organisations de producteurs CERAFEL ;
Vu le procès-verbal du conseil d’administration réuni le 19 février 2009 relatif à la demande d’extension des
règles visées à l’article 125 septies du règlement (CE) no 1234/2007 édictées par l’association CERAFEL à
l’ensemble des producteurs de brocolis de Bretagne ;
Vu la demande présentée par l’association CERAFEL ;
Vu l’avis de la commission nationale technique spécialisée du Conseil supérieur d’orientation et de
coordination de l’économie agricole et alimentaire du 10 mars 2009,

Arrête :
Art. 1er. − L’association d’organisations de producteurs CERAFEL est habilitée, dans le cadre des règles
édictées par elle et étendues par l’arrêté du 10 novembre 2009 susvisé, à prélever auprès des producteurs de
brocolis pour lesquels les règles sont devenues obligatoires du fait de l’extension :
– une cotisation fixée à 0,012 euro/kg pour participation au fonds de gestion administrative et de contrôle ;
– une cotisation fixée à 0,023 euro/kg pour participation au fonds de promotion, d’étude et de recherche.
Ces cotisations, applicables pour la campagne prenant fin le 31 décembre 2009, sont prélevées dans les
mêmes conditions que celles appliquées par les organisations de producteurs.
Art. 2. − Le directeur général des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires est chargé de
l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 1er décembre 2009.
Pour le ministre et par délégation :
Par empêchement du directeur général
des politiques agricole, agroalimentaire
et des territoires :
L’inspectrice en chef
de la santé publique vétérinaire,
C. ROGY

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 50 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ALIMENTATION, DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE

Arrêté du 1er décembre 2009 fixant les conditions de perception des cotisations au bénéfice de
l’association d’organisations de producteurs CERAFEL du fait de l’extension des règles pour
les choux pommés
NOR : AGRT0928806A

Le ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche,


Vu le règlement (CE) no 1234/2007 du Conseil du 22 octobre 2007 portant organisation commune des
marchés dans le secteur agricole et dispositions spécifiques en ce qui concerne certains produits de ce secteur
(règlement « OCM unique ») ;
Vu le règlement (CE) no 1580/2007 de la Commission du 21 décembre 2007 portant modalités d’application
des règlements (CE) no 2200/96, (CE) no 2201/96 et (CE) no 1182/2007 du Conseil dans le secteur des fruits et
légumes ;
Vu le titre V du livre V du code rural, notamment les articles D. 551-35 et R. 553-2 ;
Vu l’arrêté du 10 novembre 2009 portant extension de certaines règles édictées par l’association
d’organisations de producteurs CERAFEL ;
Vu le procès-verbal du conseil d’administration réuni le 19 février 2009 relatif à la demande d’extension des
règles visées à l’article 125 septies du règlement (CE) no 1234/2007 édictées par l’association CERAFEL à
l’ensemble des producteurs de choux pommés de Bretagne ;
Vu la demande présentée par l’association CERAFEL ;
Vu l’avis de la commission nationale technique spécialisée du Conseil supérieur d’orientation et de
coordination de l’économie agricole et alimentaire du 10 mars 2009,

Arrête :
Art. 1er. − L’association d’organisations de producteurs CERAFEL est habilitée, dans le cadre des règles
édictées par elle et étendues par l’arrêté du 10 novembre 2009 susvisé, à prélever auprès des producteurs de
choux pommés pour lesquels les règles sont devenues obligatoires du fait de l’extension :
– une cotisation fixée à 0,003 euro/tête pour participation au fonds de gestion administrative et de contrôle ;
– une cotisation fixée à 0,003 euro/tête pour participation au fonds de promotion, d’étude et de recherche.
Ces cotisations, applicables pour la campagne 2008-2009, sont prélevées dans les mêmes conditions que
celles appliquées par les organisations de producteurs.
Art. 2. − Le directeur général des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires est chargé de
l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 1er décembre 2009.
Pour le ministre et par délégation :
Par empêchement du directeur général
des politiques agricole, agroalimentaire
et des territoires :
L’inspectrice en chef
de la santé publique vétérinaire,
C. ROGY

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 51 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ALIMENTATION, DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE

Arrêté du 1er décembre 2009 fixant les conditions de perception des cotisations au bénéfice de
l’association d’organisations de producteurs CERAFEL du fait de l’extension des règles pour
les artichauts
NOR : AGRT0928807A

Le ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche,


Vu le règlement (CE) no 1234/2007 du Conseil du 22 octobre 2007 portant organisation commune des
marchés dans le secteur agricole et dispositions spécifiques en ce qui concerne certains produits de ce secteur
(règlement « OCM unique ») ;
Vu le règlement (CE) no 1580/2007 de la Commission du 21 décembre 2007 portant modalités d’application
des règlements (CE) no 2200/96, (CE) no 2201/96 et (CE) no 1182/2007 du Conseil dans le secteur des fruits et
légumes ;
Vu le titre V du livre V du code rural, notamment les articles D. 551-35 et R. 553-2 ;
Vu l’arrêté du 10 novembre 2009 portant extension de certaines règles édictées par l’association
d’organisations de producteurs CERAFEL ;
Vu le procès-verbal du conseil d’administration réuni le 19 février 2009 relatif à la demande d’extension des
règles visées à l’article 125 septies du règlement (CE) no 1234/2007 édictées par l’association CERAFEL à
l’ensemble des producteurs d’artichauts de Bretagne ;
Vu la demande présentée par l’association CERAFEL ;
Vu l’avis de la commission nationale technique spécialisée du Conseil supérieur d’orientation et de
coordination de l’économie agricole et alimentaire du 10 mars 2009,

Arrête :
Art. 1er. − L’association d’organisations de producteurs CERAFEL est habilitée, dans le cadre des règles
édictées par elle et étendues par l’arrêté du 10 novembre 2009 susvisé, à prélever auprès des producteurs
d’artichauts pour lesquels les règles sont devenues obligatoires du fait de l’extension :
– une cotisation fixée à 0,014 euro/kg pour participation au fonds de gestion administrative et de contrôle ;
– une cotisation fixée à 0,020 euro/kg pour participation au fonds de promotion, d’étude et de recherche.
Ces cotisations, applicables pour la campagne prenant fin le 31 décembre 2009, sont prélevées dans les
mêmes conditions que celles appliquées par les organisations de producteurs.
Art. 2. − Le directeur général des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires est chargé de
l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 1er décembre 2009.
Pour le ministre et par délégation :
Par empêchement du directeur général
des politiques agricole, agroalimentaire
et des territoires :
L’inspectrice en chef
de la santé publique vétérinaire,
C. ROGY

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 52 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ALIMENTATION, DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE

Arrêté du 1er décembre 2009 fixant les conditions de perception des cotisations au bénéfice de
l’association d’organisations de producteurs CERAFEL du fait de l’extension des règles pour
les échalotes
NOR : AGRT0928808A

Le ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche,


Vu le règlement (CE) no 1234/2007 du Conseil, du 22 octobre 2007 portant organisation commune des
marchés dans le secteur agricole et dispositions spécifiques en ce qui concerne certains produits de ce secteur
(règlement « OCM unique ») ;
Vu le règlement (CE) no 1580/2007 de la Commission du 21 décembre 2007 portant modalités d’application
des règlements (CE) no 2200/96, (CE) no 2201/96 et (CE) no 1182/2007 du Conseil dans le secteur des fruits et
légumes ;
Vu le titre V du livre V du code rural, notamment les articles D. 551-35 et R. 553-2 ;
Vu l’arrêté du 10 novembre 2009 portant extension de certaines règles édictées par l’association
d’organisations de producteurs CERAFEL ;
Vu le procès-verbal du conseil d’administration réuni le 19 février 2009 relatif à la demande d’extension des
règles visées à l’article 125 septies du règlement (CE) no 1234/2007 édictées par l’association CERAFEL à
l’ensemble des producteurs d’échalotes de Bretagne ;
Vu la demande présentée par l’association CERAFEL ;
Vu l’avis de la commission nationale technique spécialisée du Conseil supérieur d’orientation et de
coordination de l’économie agricole et alimentaire du 10 mars 2009,

Arrête :
Art. 1er. − L’association d’organisations de producteurs CERAFEL est habilitée, dans le cadre des règles
édictées par elle et étendues par l’arrêté du 10 novembre 2009 susvisé, à prélever auprès des producteurs
d’échalotes pour lesquels les règles sont devenues obligatoires du fait de l’extension :
– une cotisation fixée à 0,006 euro/kg pour participation au fonds de gestion administrative et de contrôle ;
– une cotisation fixée à 0,012 euro/kg pour participation au fonds de promotion, d’étude et de recherche.
Ces cotisations, applicables pour la campagne 2008-2009, sont prélevées dans les mêmes conditions que
celles appliquées par les organisations de producteurs.
Art. 2. − Le directeur général des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires est chargé de
l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 1er décembre 2009.
Pour le ministre et par délégation :
Par empêchement du directeur général
des politiques agricole, agroalimentaire
et des territoires :
L’inspectrice en chef
de la santé publique vétérinaire,
C. ROGY

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 53 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ALIMENTATION, DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE

Arrêté du 1er décembre 2009 fixant les conditions de perception des cotisations au bénéfice de
l’association d’organisations de producteurs CERAFEL du fait de l’extension des règles pour
les choux-fleurs
NOR : AGRT0928810A

Le ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche,


Vu le règlement (CE) no 1234/2007 du Conseil du 22 octobre 2007 portant organisation commune des
marchés dans le secteur agricole et dispositions spécifiques en ce qui concerne certains produits de ce secteur
(règlement « OCM unique ») ;
Vu le règlement (CE) no 1580/2007 de la Commission du 21 décembre 2007 portant modalités d’application
des règlements (CE) no 2200/96, (CE) no 2201/96 et (CE) no 1182/2007 du Conseil dans le secteur des fruits et
légumes ;
Vu le titre V du livre V du code rural, notamment les articles D. 551-35 et R. 553-2 ;
Vu l’arrêté du 10 novembre 2009 portant extension de certaines règles édictées par l’association
d’organisations de producteurs CERAFEL ;
Vu le procès-verbal du conseil d’administration réuni le 19 février 2009 relatif à la demande d’extension des
règles visées à l’article 125 septies du règlement (CE) no 1234/2007 édictées par l’association CERAFEL à
l’ensemble des producteurs de choux-fleurs de Bretagne ;
Vu la demande présentée par l’association CERAFEL ;
Vu l’avis de la commission nationale technique spécialisée du Conseil supérieur d’orientation et de
coordination de l’économie agricole et alimentaire du 10 mars 2009,

Arrête :
Art. 1er. − L’association d’organisations de producteurs CERAFEL est habilitée, dans le cadre des règles
édictées par elle et étendues par l’arrêté du 10 novembre 2009 susvisé, à prélever auprès des producteurs de
choux-fleurs pour lesquels les règles sont devenues obligatoires du fait de l’extension :
– une cotisation fixée à 0,014 euro/tête pour participation au fonds de gestion administrative et de contrôle ;
– une cotisation fixée à 0,021 euro/tête pour participation au fonds de promotion, d’étude et de recherche.
Elles ne sont pas applicables aux choux-fleurs destinés à être livrés à la transformation, à la condition qu’ils
aient fait l’objet d’un contrat signé avant la campagne de commercialisation.
Ces cotisations, applicables pour la campagne 2008-2009, sont prélevées dans les mêmes conditions que
celles appliquées par les organisations de producteurs.
Art. 2. − Le directeur général des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires est chargé de
l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 1er décembre 2009.
Pour le ministre et par délégation :
Par empêchement du directeur général
des politiques agricole, agroalimentaire
et des territoires :
L’inspectrice en chef
de la santé publique vétérinaire,
C. ROGY

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 54 sur 156

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ALIMENTATION, DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE

Arrêté du 1er décembre 2009 fixant les conditions de perception des cotisations au bénéfice de
l’association d’organisations de producteurs CERAFEL du fait de l’extension des règles pour
les poireaux
NOR : AGRT0928811A

Le ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche,


Vu le règlement (CE) no 1234/2007 du Conseil du 22 octobre 2007 portant organisation commune des
marchés dans le secteur agricole et dispositions spécifiques en ce qui concerne certains produits de ce secteur
(règlement « OCM unique ») ;
Vu le règlement (CE) no 1580/2007 de la Commission du 21 décembre 2007 portant modalités d’application
des règlements (CE) no 2200/96, (CE) no 2201/96 et (CE) no 1182/2007 du Conseil dans le secteur des fruits et
légumes ;
Vu le titre V du livre V du code rural, notamment les articles D. 551-35 et R. 553-2 ;
Vu l’arrêté du 10 novembre 2009 portant extension de certaines règles édictées par l’association
d’organisations de producteurs CERAFEL de l’Union ;
Vu le procès-verbal du conseil d’administration réuni le 19 février 2009 relatif à la demande d’extension des
règles visées à l’article 125 septies du règlement (CE) no 1234/2007 édictées par l’association CERAFEL à
l’ensemble des producteurs de poireaux de Bretagne ;
Vu la demande présentée par l’association CERAFEL ;
Vu l’avis de la commission nationale technique spécialisée du Conseil supérieur d’orientation et de
coordination de l’économie agricole et alimentaire du 10 mars 2009,

Arrête :
Art. 1er. − L’association d’organisations de producteurs CERAFEL est habilitée, dans le cadre des règles
édictées par elle et étendues par l’arrêté du 10 novembre 2009 susvisé, à prélever auprès des producteurs de
poireaux pour lesquels les règles sont devenues obligatoires du fait de l’extension :
– une cotisation fixée à 0,005 euro/kg pour participation au fonds de gestion administrative et de contrôle ;
– une cotisation fixée à 0,009 euro/kg pour participation au fonds de promotion, d’étude et de recherche.
Ces cotisations, applicables pour la campagne 2008-2009, sont prélevées dans les mêmes conditions que
celles appliquées par les organisations de producteurs.
Art. 2. − Le directeur général des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires est chargé de
l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 1er décembre 2009.
Pour le ministre et par délégation :
Par empêchement du directeur général
des politiques agricole, agroalimentaire
et des territoires :
L’inspectrice en chef
de la santé publique vétérinaire,
C. ROGY

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 55 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ALIMENTATION, DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE

Arrêté du 1er décembre 2009 fixant les conditions de perception des cotisations au bénéfice de
l’association d’organisations de producteurs CERAFEL du fait de l’extension des règles pour
les laitues iceberg
NOR : AGRT0928812A

Le ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche,


Vu le règlement (CE) no 1234/2007 du Conseil du 22 octobre 2007 portant organisation commune des
marchés dans le secteur agricole et dispositions spécifiques en ce qui concerne certains produits de ce secteur
(règlement « OCM unique ») ;
Vu le règlement (CE) no 1580/2007 de la Commission du 21 décembre 2007 portant modalités d’application
des règlements (CE) no 2200/96, (CE) no 2201/96 et (CE) no 1182/2007 du Conseil dans le secteur des fruits et
légumes ;
Vu le titre V du livre V du code rural, notamment les articles D. 551-35 et R. 553-2 ;
Vu l’arrêté du 10 novembre 2009 portant extension de certaines règles édictées par l’association
d’organisations de producteurs CERAFEL ;
Vu le procès-verbal du conseil d’administration réuni le 19 février 2009 relatif à la demande d’extension des
règles visées à l’article 125 septies du règlement (CE) no 1234/2007 édictées par l’association CERAFEL à
l’ensemble des producteurs de laitues iceberg de Bretagne ;
Vu la demande présentée par l’association CERAFEL ;
Vu l’avis de la commission nationale technique spécialisée du Conseil supérieur d’orientation et de
coordination de l’économie agricole et alimentaire du 10 mars 2009,

Arrête :
Art. 1er. − L’association d’organisations de producteurs CERAFEL est habilitée, dans le cadre des règles
édictées par elle et étendues par l’arrêté du 10 novembre 2009 susvisé, à prélever auprès des producteurs de
salades de la variété laitue iceberg pour lesquels les règles sont devenues obligatoires du fait de l’extension :
– une cotisation fixée à 0,003 euro/tête pour participation au fonds de gestion administrative et de contrôle ;
– une cotisation fixée à 0,003 euro/tête pour participation au fonds de promotion, d’étude et de recherche.
Ces cotisations, applicables aux laitues iceberg mises en marché au cours de la campagne prenant fin le
31 décembre 2009, sont prélevées dans les mêmes conditions que celles appliquées par les organisations de
producteurs.
Art. 2. − Le directeur général des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires est chargé de
l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 1er décembre 2009.
Pour le ministre et par délégation :
Par empêchement du directeur général
des politiques agricole, agroalimentaire
et des territoires :
L’inspectrice en chef
de la santé publique vétérinaire,
C. ROGY

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 56 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ALIMENTATION, DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE

Arrêté du 4 décembre 2009 portant extension d’un accord interprofessionnel


conclu dans le cadre du comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras

NOR : AGRT0924674A

La ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi et le ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de


la pêche,
Vu l’article L. 632-3 du livre VI du code rural relatif à l’extension des accords conclus dans le cadre d’une
organisation interprofessionnelle agricole ;
Vu l’arrêté du 15 septembre 1987 relatif à la reconnaissance du comité interprofessionnel des palmipèdes à
foie gras ;
Vu l’accord interprofessionnel du 24 septembre 2009 conclu dans le cadre du comité interprofessionnel des
palmipèdes à foie gras,

Arrêtent :
Art. 1er. − Les dispositions de l’accord interprofessionnel conclu le 24 septembre 2009 dans le cadre du
comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras, relatif au financement de l’équarrissage dans la filière
palmipèdes gras, sont étendues pour une durée d’un an à compter de la publication du présent arrêté.
Art. 2. − L’arrêté du 7 août 2009 portant extension d’un accord interprofessionnel conclu dans le cadre du
comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras, qui prévoit l’extension de l’accord interprofessionnel du
25 juin 2009, est abrogé.
Art. 3. − Cet accord peut être consulté :
– au ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche à la direction générale des politiques
agricole, agroalimentaire et des territoires (bureau des viandes et productions animales spécialisées), 3, rue
Barbet-de-Jouy, 75007 Paris ;
– au siège social du comité interprofessionnel des palmipèdes à foie gras (CIFOG), 44, rue d’Alésia,
75682 Paris Cedex 14.
Art. 4. − La directrice générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes au
ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi et le directeur général des politiques agricole,
agroalimentaire et des territoires au ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche sont chargés,
chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la
République française.
Fait à Paris, le 4 décembre 2009.
Le ministre de l’alimentation,
de l’agriculture et de la pêche,
Pour le ministre et par délégation :
Par empêchement du directeur général
des politiques agricole, agroalimentaire
et des territoires :
L’ingénieur en chef du génie rural,
des eaux et des forêts,
J. TURENNE

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 56 sur 156

La ministre de l’économie,
de l’industrie et de l’emploi,
Pour la ministre et par délégation :
Par empêchement de la directrice générale
de la concurrence, de la consommation
et de la répression des fraudes :
La directrice adjointe,
M.-C. BUCHE

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 57 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ALIMENTATION, DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE

Arrêté du 7 décembre 2009 modifiant l’arrêté du 23 avril 2003 modifié


portant approbation du règlement du stud-book français du cheval islandais
NOR : AGRT0929241A

Le ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche,


Vu la directive 90/427/CEE du 26 juin 1990 relative aux conditions zootechniques et généalogiques régissant
les échanges intracommunautaires d’équidés ;
Vu la décision no 92/353 de la Commission du 11 juin 1992 déterminant les critères d’agrément ou de
reconnaissance des organisations tenant ou créant les livres généalogiques pour les équidés enregistrés ;
Vu la décision de la Commission 96/78/CE du 10 janvier 1996 fixant les critères d’inscription et
d’enregistrement des équidés dans les livres généalogiques à des fins de sélection ;
Vu le code rural, et notamment ses articles L. 653-3, D. 653-36, R. 653-36 à R. 653-40 ;
Vu l’arrêté du 3 avril 2002 fixant les conditions d’agrément des associations de race pour intervenir dans la
sélection et l’amélioration génétique des équidés ;
Vu l’arrêté du 23 avril 2003 modifié portant approbation du règlement du stud-book français du cheval
islandais ;
Vu l’arrêté du 29 mai 2006 relatif aux races et appellations des équidés ;
Vu l’arrêté du 29 mai 2006 relatif aux conditions générales de tenue des stud-books et registres
généalogiques des espèces équine et asine ;
Après avis de la commission du livre généalogique du 19 juin 2009,

Arrête :
Art. 1 . − Le règlement du stud-book français du cheval islandais figurant en annexe au présent arrêté
er

remplace le règlement du stud-book français du cheval islandais figurant en annexe de l’arrêté du 23 avril 2003
susvisé (1).
Art. 2. − Le directeur général des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires et la directrice
générale des Haras nationaux sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui
sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 7 décembre 2009.
Pour le ministre et par délégation :
Par empêchement du directeur général
des politiques agricole, agroalimentaire
et des territoires :
La sous-directrice
du développement rural et du cheval,
M.-H. LE HENAFF

(1) Les annexes du présent arrêté sont consultables auprès du ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche
(sous-direction du développement rural et du cheval, bureau de l’élevage et des activités équestres), 19, avenue du Maine,
75732 Paris Cedex 15, et auprès de l’établissement public Les Haras nationaux, BP 3, 19231 Arnac-Pompadour Cedex.

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 58 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ALIMENTATION, DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE

Arrêté du 7 décembre 2009 modifiant l’arrêté du 13 août 2004 modifié


portant approbation du règlement du registre français du cheval Appaloosa
NOR : AGRT0929239A

Le ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche,


Vu la directive 90/427/CEE du 26 juin 1990 relative aux conditions zootechniques et généalogiques régissant
les échanges intracommunautaires d’équidés ;
Vu la décision no 92/353 de la Commission du 11 juin 1992 déterminant les critères d’agrément ou de
reconnaissance des organisations tenant ou créant les livres généalogiques pour les équidés enregistrés ;
Vu la décision de la Commission 96/78/CE du 10 janvier 1996 fixant les critères d’inscription et
d’enregistrement des équidés dans les livres généalogiques à des fins de sélection ;
Vu le code rural, et notamment ses articles L. 653-3, D. 653-36 et R. 653-36 à R. 653-40 ;
Vu l’arrêté du 3 avril 2002 fixant les conditions d’agrément des associations de race pour intervenir dans la
sélection et l’amélioration génétique des équidés ;
Vu l’arrêté du 13 août 2004 portant approbation du règlement du registre français du cheval Appaloosa ;
Vu l’arrêté du 29 mai 2006 relatif aux races et appellations des équidés ;
Vu l’arrêté du 29 mai 2006 relatif aux conditions générales de tenue des stud-books et registres
généalogiques des espèces équine et asine ;
Après avis de la commission du livre généalogique du 19 juin 2009,

Arrête :
Art. 1er. − Le règlement du registre français du cheval Appaloosa figurant en annexe au présent arrêté
remplace le règlement du registre français du cheval Appaloosa figurant en annexe de l’arrêté du 13 août 2004
susvisé (1).
Art. 2. − Le directeur général des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires et la directrice
générale des Haras nationaux sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui
sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 7 décembre 2009.
Pour le ministre et par délégation :
Par empêchement du directeur général
des politiques agricole, agroalimentaire
et des territoires :
La sous-directrice
du développement rural et du cheval,
M.-H. LE HENAFF

(1) Les annexes du présent arrêté sont consultables auprès du ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche,
sous-direction du développement rural et du cheval, bureau de l’élevage et des activités équestres, 19, avenue du Maine,
75732 Paris Cedex 15, et auprès de l’établissement public Les Haras nationaux, BP 3, 19231 Arnac-Pompadour Cedex.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 59 sur 156

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ALIMENTATION, DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE

Arrêté du 8 décembre 2009 portant modification de l’arrêté du 22 janvier 2008 portant


nomination à la commission spécialisée de terminologie et de néologie instituée au
ministère de l’agriculture et de la pêche
NOR : AGRS0926476A

Le ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche,


Vu la loi no 94-665 du 4 août 1994 relative à l’emploi de la langue française ;
Vu le décret no 96-602 du 3 juillet 1996 relatif à l’enrichissement de la langue française ;
Vu l’arrêté du 22 janvier 2008 portant nomination à la commission spécialisée de terminologie et de
néologie instituée au ministère de l’agriculture et de la pêche,

Arrête :
Art. 1er. − Le 2o de l’article 1er de l’arrêté du 22 janvier 2008 susvisé est remplacé par les dispositions
suivantes :
« 2o Au titre des représentants de l’administration du ministère chargé de l’agriculture :
– un représentant du service des affaires financières, sociales et logistiques, au secrétariat général ;
– un représentant du service de la modernisation, au secrétariat général ;
– un représentant du service de la statistique et de la prospective, au secrétariat général ;
– un représentant de la délégation à l’information et à la communication, au secrétariat général ;
– un représentant de la direction générale de l’enseignement et de la recherche ;
– un représentant de la direction générale de l’alimentation ;
– deux représentants de la direction générale des politiques agricole, agroalimentaire et des territoires ;
– un représentant de la direction des pêches maritimes et de l’aquaculture ;
– un représentant du Conseil général de l’agriculture, de l’alimentation et des espaces ruraux ;
– le haut fonctionnaire chargé de la terminologie et de la néologie ou son suppléant. »
Art. 2. − Mme Gaudot (Claire), inspectrice générale de la santé publique vétérinaire, membre permanent du
Conseil général de l’agriculture, de l’alimentation et des espaces ruraux, est nommée membre de la
commission, au titre des personnalités qualifiées, en remplacement de M. Fourgeaud (Philippe), pour la durée
du mandat de M. Fourgeaud (Philippe) restant à courir.
Mme Hadrosseq (Christine), ingénieure de recherche à l’Institut de recherche pour l’ingénierie de
l’agriculture et de l’environnement (CEMAGREF), est nommée membre de la commission, au titre des
personnalités qualifiées, en remplacement de Mme Giovannini (Floriane), pour la durée du mandat de
Mme Giovannini (Floriane) restant à courir.
Art. 3. − Le secrétaire général du ministère de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche est chargé de
l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 8 décembre 2009.
BRUNO LE MAIRE

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 60 sur 156

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TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’ALIMENTATION, DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE

Arrêté du 14 décembre 2009 fixant la date des élections des membres des bureaux
des sections régionales de la conchyliculture, représentant des diverses activités conchylicoles
NOR : AGRM0928727A

Le ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche,


Vu le code électoral ;
Vu la loi no 91-411 du 2 mai 1991 modifiée relative à l’organisation interprofessionnelle des pêches
maritimes et des élevages marins et à l’organisation de la conchyliculture ;
Vu le décret no 91-1276 du 19 décembre 1991 modifié fixant les règles d’organisation et de fonctionnement
des organismes interprofessionnels de la conchyliculture ;
Vu le décret no 92-986 du 9 septembre 1992 modifié fixant pour l’organisation interprofessionnelle de la
conchyliculture les modalités d’organisation et de tenue des consultations électorales prévues à l’article 10 de la
loi no 91-411 du 2 mai 1991 ;
Vu le décret no 97-156 du 19 février 1997 modifié portant organisation des services déconcentrés des affaires
maritimes ;
Vu le décret no 2009-1349 du 29 octobre 2009 modifiant le décret no 83-228 du 22 mars 1983 fixant le
régime de l’autorisation des exploitations de cultures marines ;
Vu l’arrêté du 6 février 1992 modifié fixant les limites géographiques, le siège, la composition du bureau des
sections régionales de la conchyliculture ainsi que les circonscriptions électorales qui y sont rattachées ;
Vu l’arrêté du 20 octobre 2009 fixant la date à laquelle les propositions conjointes des organisations
professionnelles de la conchyliculture doivent parvenir aux préfets de région dans le cadre du renouvellement
des membres des bureaux des sections régionales conchylicoles ;
Considérant que les organisations professionnelles dans le ressort de la section régionale de la
conchyliculture (SRC) Arcachon-Aquitaine, des circonscriptions électorales du département du Nord, du
département de la Somme et de Sainte-Marie-du-Mont de la SRC Normandie-mer du Nord, des circonscriptions
électorales de l’Ile de Ré, de l’Ile d’Oléron, de La Tremblade-Arvert, d’Etaules-Chaillevette-Mornac-Breuillet -
L’Eguille-sur-Seudre, de Bourcefranc-le-Chapus, de Marennes - Saint-Just - Nieulle-sur-Seudre - Le Gua-
Saint-Just et de Charente-Maritime de la SRC Poitou-Charentes ne sont pas parvenues à un accord,

Arrête :
Art. 1er. − Il est recouru à l’organisation d’élections pour désigner les membres des bureaux des sections
régionales représentant les exploitants des diverses activités conchylicoles.
Art. 2. − La date des élections, commune à toutes les sections régionales de la conchyliculture, est fixée au
23 février 2010.
Art. 3. − Le directeur des pêches maritimes et de l’aquaculture, les préfets des régions littorales, les préfets
des départements littoraux et les directeurs interrégionaux ou régionaux, départementaux ou
interdépartementaux des affaires maritimes sont chargés, chacun en ce qui le concerne, de l’exécution du
présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 14 décembre 2009.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur des pêches maritimes
et de l’aquaculture,
P. MAUGUIN

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 61 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION

Arrêté du 11 décembre 2009


relatif à l’insaisissabilité de biens culturels
NOR : MCCF0929972A

Par arrêté du ministre des affaires étrangères et européennes et du ministre de la culture et de la


communication en date du 11 décembre 2009, les dispositions prises par l’arrêté d’insaisissabilité de biens
culturels NOR : MCCF096281A du 20 novembre 2009 sont modifiées. Il convient de lire :
« ... du 28 septembre 2010 au 6 février 2011, sont insaisissables pendant la période de leur prêt à la France
du 6 septembre 2010 au 14 février 2011 »,
Au lieu de : « ... du 4 octobre 2010 au 30 janvier 2011, sont insaisissables pendant la période de leur prêt à
la France du 20 septembre 2010 au 15 février 2011 ».

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 62 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION

Arrêté du 11 décembre 2009


relatif à l’insaisissabilité de biens culturels
NOR : MCCF0929973A

Par arrêté du ministre des affaires étrangères et européennes et du ministre de la culture et de la


communication en date du 11 décembre 2009, les dispositions prises par l’arrêté d’insaisissabilité de biens
culturels NOR : MCCF096287A du 20 novembre 2009 sont modifiées. Il convient de lire :
« ... du 28 septembre 2010 au 6 février 2011, sont insaisissables pendant la période de leur prêt à la France
du 6 septembre 2010 au 14 février 2011 »,
Au lieu de : « ... du 4 octobre 2010 au 30 janvier 2011, sont insaisissables pendant la période de leur prêt à
la France du 20 septembre 2010 au 15 février 2011 ».

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 63 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION

Arrêté du 11 décembre 2009


relatif à l’insaisissabilité d’un bien culturel
NOR : MCCF0930017A

Par arrêté du ministre des affaires étrangères et européennes et du ministre de la culture et de la


communication en date du 11 décembre 2009, le bien culturel EDGAR DEGAS, Tête d’un criminel,
1880-1881, pastel, appartenant à la Serbie, National Museum de Belgrade, prêté à l’exposition « CRIME ET
CHÂTIMENT », organisée et présentée au musée d’Orsay, Paris, du 15 mars 2010 au 27 juin 2010, est
insaisissable pendant la période de son prêt à la France du 15 février 2010 au 27 juillet 2010, en application
des dispositions de l’article 61 de la loi no 94-679 du 8 août 1994.

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 64 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’IMMIGRATION, DE L’INTÉGRATION,


DE L’IDENTITÉ NATIONALE ET DU DÉVELOPPEMENT SOLIDAIRE

Arrêté du 14 décembre 2009 relatif aux documents et visas exigés


pour l’entrée des étrangers sur le territoire de la Polynésie française
NOR : IMIK0928882A

Le ministre des affaires étrangères et européennes, le ministre de l’immigration, de l’intégration, de l’identité


nationale et du développement solidaire et la ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des
collectivités territoriales, chargée de l’outre-mer,
Vu la convention de Chicago du 7 décembre 1944 sur l’aviation civile internationale ;
Vu la convention internationale du travail no 108 concernant les pièces d’identité nationales des gens de mer,
adoptée à Genève le 13 mai 1958, et notamment son article 6 ;
Vu la convention internationale et son annexe visant à faciliter le trafic maritime international, faite à
Londres le 9 avril 1965, le décret no 68-204 du 29 février 1968 portant publication de cette convention et le
décret no 78-890 du 9 août 1978 portant publication des amendements à cette annexe ;
Vu l’ordonnance no 2000-372 du 26 avril 2000 relative aux conditions d’entrée et de séjour des étrangers en
Polynésie française, notamment le 1o de son article 4 ;
Vu le décret no 98-1124 du 10 décembre 1998 modifié portant organisation de l’administration centrale du
ministère des affaires étrangères ;
Vu le décret no 2001-633 du 17 juillet 2001 pris pour l’application de l’ordonnance no 2000-372 du
26 avril 2000 relative aux conditions d’entrée et de séjour des étrangers en Polynésie française, notamment son
article 13 ;
Vu le décret no 2007-999 du 31 mai 2007 relatif aux attributions du ministre de l’immigration, de
l’intégration, de l’identité nationale et du codéveloppement ;
Vu l’arrêté du 15 janvier 2008 relatif aux conditions d’entrée des étrangers sur le territoire métropolitain et
dans les départements d’outre-mer,

Arrêtent :
Art. 1 . − 1. Pour être admis à entrer sur le territoire de la Polynésie française, tout étranger doit être muni
er

d’un passeport national ou d’un titre de voyage en tenant lieu, en cours de validité et revêtu d’un visa français
valable pour ce territoire.
2. Pour qu’un visa puisse y être apposé, le document de voyage doit satisfaire aux critères suivants :
a) Sa durée de validité doit excéder d’au moins trois mois la validité du visa ; toutefois, en cas d’urgence
dûment justifiée, il peut être dérogé à cette obligation sans que la durée du visa puisse excéder la durée de
validité du document de voyage ;
b) Il doit contenir au moins deux feuillets vierges.
Il doit avoir été délivré depuis moins de dix ans au moment de la réception de la demande de visa.
Art. 2. − Sont dispensés du visa prévu à l’article précédent les étrangers mentionnés à l’annexe du présent
arrêté, dans les limites qu’elle fixe.
Les étrangers bénéficiant de cette dispense de visa doivent justifier de leur entrée sur le territoire de la
Polynésie française au moyen d’un cachet apposé sur leur document de voyage par les autorités chargées du
contrôle aux frontières aux points de passage contrôlés. Par défaut, sauf cas de force majeure, ils sont réputés
être en situation irrégulière.
Art. 3. − Ne sont pas soumis au visa les étrangers transitant par le territoire de la Polynésie française en
empruntant exclusivement la voie aérienne, sous réserve qu’ils ne sortent pas des limites de la zone de transit
international de l’aéroport durant l’escale, à l’exception des étrangers pour lesquels l’obligation d’être munis
d’un visa (consulaire) de transit aéroportuaire est prévue par un arrêté conjoint du ministre chargé des affaires
étrangères et du ministre chargé de l’immigration.

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 64 sur 156

A titre exceptionnel, le représentant de l’Etat en Polynésie française peut autoriser l’entrée sans visa des
passagers en transit aérien pendant la durée de leur escale à la condition que ces passagers détiennent les
documents permettant l’entrée sur le territoire du lieu de destination.
Art. 4. − Par dérogation aux dispositions qui précèdent, sont dans tous les cas soumis à l’obligation du visa
les étrangers qui ont fait l’objet, à l’occasion d’un précédent séjour en France, d’une mesure d’expulsion ou qui
ont été frappés d’une condamnation pénale assortie d’une mesure d’interdiction du territoire.
Art. 5. − Les dispositions applicables à la Polynésie française de l’arrêté du 17 juillet 2001 relatif aux
conditions d’entrée des étrangers sur le territoire de la Polynésie française, des îles Wallis-et-Futuna et de
Mayotte sont abrogées.
Art. 6. − Le directeur des Français à l’étranger et de l’administration consulaire, le secrétaire général du
ministère de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire, le délégué
général à l’outre-mer et le directeur central de la police aux frontières sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 14 décembre 2009.
Le ministre de l’immigration,
de l’intégration, de l’identité nationale
et du développement solidaire,
ERIC BESSON
Le ministre des affaires étrangères
et européennes,
BERNARD KOUCHNER
La ministre auprès du ministre de l’intérieur,
de l’outre-mer et des collectivités territoriales,
chargée de l’outre-mer,
MARIE-LUCE PENCHARD

ANNEXE
1. Liste des pays ou des régions administratives dont les titulaires de passeport sont dispensés de visa pour
entrer et séjourner sur le territoire de la Polynésie française pendant trois mois par période de six mois sauf
disposition plus favorable prévue par un accord de circulation, et limites à cette dispense :

PAYS OU RÉGION
administrative LIMITES À LA DISPENSE DE VISA

Andorre

Afrique du Sud Dispense s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou de service.

Albanie Dispense s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique.

Algérie Dispense s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique.

Antigua-et-Barbuda

Argentine

Australie Dispense de visa ne s’appliquant pas en cas d’activité rémunérée en France.


Outre les ressortissants australiens, cette dispense de visa s’étend aux ressortissants de Norfolk (territoire
associé à l’Australie), titulaires d’un passeport australien.

Bahamas

Bahreïn Dispense s’appliquant seulement aux titulaires d’un passeport diplomatique ou spécial.

Barbade

Bolivie

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 64 sur 156

PAYS OU RÉGION
administrative LIMITES À LA DISPENSE DE VISA

Bosnie Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique.

Brésil Dispense de visa ne s’appliquant pas en cas d’activité rémunérée en France.

Brunei

Canada

Chili

Colombie Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou de service.

Congo (Brazzaville) Dispense de visa s’appliquant jusqu’au 31 juillet 2011 aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique
sécurisé.

Corée du Sud Dispense de visa ne s’appliquant pas en cas d’activité rémunérée en France.

Costa Rica

Croatie

République dominicaine Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou de service.

El Salvador

Emirats arabes unis Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou spécial.

Equateur Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou de service.

Etats-Unis Dispense de visa ne s’appliquant pas en cas d’activité rémunérée en France.


Outre les ressortissants américains, cette dispense s’étend aux ressortissants des îles Mariannes, des îles
Samoa américaines et de Guam (territoires bénéficiant du statut de « non incorporé » des USA) et titu-
laires d’un passeport américain.

Gabon Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou de service.

Guatemala

Honduras

Hong Kong Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport de la région administrative spéciale de
Hong Kong de la République populaire de Chine.

Israël

Japon Dispense de visa ne s’appliquant pas en cas d’activité rémunérée en France.

Kiribati

Koweït Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou spécial.

Macédoine (ancienne République yougoslave de)

Macao Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport de la région administrative spéciale de
Macao de la République populaire de Chine.

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 64 sur 156

PAYS OU RÉGION
administrative LIMITES À LA DISPENSE DE VISA

Malaisie

Maroc Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique.

Iles Marshall

Maurice

Mexique Dispense de visa ne s’appliquant pas en cas d’activité rémunérée en France.

Etats fédérés de Micronésie

Moldavie Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique.

Monaco Dispense de visa étendue aux séjours d’une durée excédant trois mois.

Monténégro

Nauru

Nicaragua

Nouvelle-Zélande Outre les ressortissants néo-zélandais, la dispense de visa s’étend également aux ressortissants :
– des îles Tokelau (territoire sous souveraineté néo-zélandaise) et Niue (statut de libre association avec la
Nouvelle-Zélande), titulaires d’un passeport néo-zélandais ;
– des îles Cook (passeport néo-zélandais).

Oman Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou spécial.

Palaos

Panama

Paraguay

Pérou Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou spécial.

Qatar Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou spécial.

Russie Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique.

Saint-Christophe-et-Nevis

Saint-Marin

Saint-Siège

Iles Salomon

Samoa occidentales

Sénégal Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique.

Serbie

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 64 sur 156

PAYS OU RÉGION
administrative LIMITES À LA DISPENSE DE VISA

Seychelles

Singapour Dispense de visa ne s’appliquant pas en cas d’activité rémunérée en France.

Tonga

Tunisie Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou spécial.

Turquie Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique, de service ou spécial.

Tuvalu

Ukraine Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique.

Uruguay

Vanuatu

Venezuela Dispense de visa ne s’appliquant pas en cas d’activité rémunérée en France.

Vietnam Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique.

En outre, sont dispensés de visa les ressortissants britanniques, qui ne sont pas ressortissants du
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord au regard du droit communautaire, titulaires d’un
passeport « British Nationals (Overseas) ».
2. Autres catégories d’étrangers dispensés de visa pour le territoire de la Polynésie française :
Les titulaires d’un titre de séjour délivré par un Etat partie ou associé à la convention d’application de
l’accord de Schengen et appliquant en totalité l’acquis de Schengen, pour des séjours n’excédant pas trois mois
par période de six mois.
Les réfugiés statutaires, les apatrides et les autres personnes n’ayant la nationalité d’aucun pays, qui résident
dans un Etat partie ou associé à la convention d’application de l’accord de Schengen appliquant l’intégralité de
l’acquis de Schengen et qui sont titulaires d’un document de voyage délivré par cet Etat, pour des séjours
n’excédant pas trois mois par période de six mois à la condition de pouvoir présenter lors d’un contrôle :
– le document de voyage délivré par un Etat membre ;
– un justificatif de leur statut de réfugié statutaire ou d’apatride, ce justificatif pouvant être constitué du
document de voyage précité.
Les membres de l’équipage civil des avions (personnel navigant technique et le personnel navigant
commercial des compagnies aériennes) titulaires d’une licence de personnel navigant et d’un certificat de
membre d’équipage en cours de validité et ressortissants d’un Etat signataire de la convention de Chicago
relative à l’aviation civile internationale, pour circuler dans l’aéroport et les localités avoisinantes pendant la
durée des escales.
Les membres de l’équipage civil des navires titulaires d’une pièce d’identité des gens de mer, délivrée
conformément aux conventions de l’Organisation internationale du travail no 108 de 1958 et no 185 de 2003 et
la convention visant à faciliter le trafic maritime international signée à Londres le 9 avril 1965, en cas de
permission à terre lors d’une escale, pour circuler dans la zone portuaire, sur le territoire de la commune du
port de relâche et sur celui des communes avoisinantes tel que défini par le représentant de l’Etat.
Les passagers des navires de croisière sont dispensés de visa pour entrer et séjourner sur le territoire de la
Polynésie française pendant la durée de l’escale s’ils répondent à l’une des conditions suivantes :
– ils sont titulaires d’un titre de séjour en cours de validité délivré par un Etat membre de l’Union
européenne, de l’Espace économique européen ou de Suisse ;
– ou ils sont titulaires d’un titre de séjour en cours de validité délivré par Andorre, Monaco, Saint-Marin, le
Canada, le Japon ou les Etats-Unis d’Amérique autorisant la réadmission dans ces Etats ;
– ou ils sont titulaires d’un visa en cours de validité délivré par la France.
Les passagers se trouvant dans un port français à bord d’un navire y faisant escale, en provenance ou à
destination de l’étranger, dès lors qu’ils ne quittent pas le navire.

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 65 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’IMMIGRATION, DE L’INTÉGRATION,


DE L’IDENTITÉ NATIONALE ET DU DÉVELOPPEMENT SOLIDAIRE

Arrêté du 14 décembre 2009 relatif aux documents et visas exigés


pour l’entrée des étrangers sur le territoire des îles Wallis et Futuna
NOR : IMIK0928883A

Le ministre des affaires étrangères et européennes, le ministre de l’immigration, de l’intégration, de l’identité


nationale et du développement solidaire et la ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des
collectivités territoriales, chargée de l’outre-mer,
Vu la convention de Chicago du 7 décembre 1944 sur l’aviation civile internationale ;
Vu la convention internationale du travail no 108 concernant les pièces d’identité nationales des gens de mer,
adoptée à Genève le 13 mai 1958, et notamment son article 6 ;
Vu la convention internationale et son annexe visant à faciliter le trafic maritime international, faite à
Londres le 9 avril 1965, le décret no 68-204 du 29 février 1968 portant publication de cette convention et le
décret no 78-890 du 9 août 1978 portant publication des amendements à cette annexe ;
Vu l’ordonnance no 2000-371 du 26 avril 2000 relative aux conditions d’entrée et de séjour des étrangers
dans les îles Wallis et Futuna, notamment le 1o de son article 4 ;
Vu le décret no 2001-634 du 17 juillet 2001 pris pour l’application de l’ordonnance no 2000-371 du 26 avril
2000 relative aux conditions d’entrée et de séjour des étrangers dans les îles Wallis et Futuna, notamment son
article 13 ;
Vu l’arrêté du 15 janvier 2008 fixant la liste des Etats dont les ressortissants sont soumis au visa consulaire
de transit aéroportuaire et les exceptions à cette obligation,

Arrêtent :
Art. 1er. − 1. Pour être admis à entrer sur le territoire des îles Wallis et Futuna, tout étranger doit être muni
d’un passeport national ou d’un titre de voyage en tenant lieu, en cours de validité et revêtu d’un visa français
valable pour ce territoire.
2. Pour qu’un visa puisse y être apposé, le document de voyage doit satisfaire aux critères suivants :
a) Sa durée de validité doit excéder d’au moins trois mois la validité du visa ; toutefois, en cas d’urgence
dûment justifiée, il peut être dérogé à cette obligation sans que la durée du visa puisse excéder la durée de
validité du document de voyage ;
b) Il doit contenir au moins deux feuillets vierges.
Il doit avoir été délivré depuis moins de dix ans au moment de la réception de la demande de visa.
Art. 2. − Sont dispensés du visa prévu à l’article précédent les étrangers mentionnés à l’annexe du présent
arrêté, dans les limites qu’elle fixe.
Les étrangers bénéficiant de cette dispense de visa doivent justifier de leur entrée sur le territoire des îles
Wallis et Futuna au moyen d’un cachet apposé sur leur document de voyage par les autorités chargées du
contrôle aux frontières aux points de passage contrôlés. Par défaut, sauf cas de force majeure, ils sont réputés
être en situation irrégulière.
Art. 3. − Ne sont pas soumis au visa les étrangers transitant par le territoire des îles Wallis et Futuna en
empruntant exclusivement la voie aérienne, sous réserve qu’ils ne sortent pas des limites de la zone de transit
international de l’aéroport durant l’escale, à l’exception des étrangers pour lesquels l’obligation d’être munis
d’un visa (consulaire) de transit aéroportuaire est prévue par un arrêté conjoint du ministre chargé des affaires
étrangères et du ministre chargé de l’immigration.
A titre exceptionnel, le représentant de l’Etat aux îles Wallis et Futuna peut autoriser l’entrée sans visa des
passagers en transit aérien pendant la durée de leur escale à la condition que ces passagers détiennent les
documents permettant l’entrée sur le territoire du lieu de destination.

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 65 sur 156

Art. 4. − Par dérogation aux dispositions qui précèdent, sont dans tous les cas soumis à l’obligation du visa
les étrangers qui ont fait l’objet, à l’occasion d’un précédent séjour en France, d’une mesure d’expulsion ou qui
ont été frappés d’une condamnation pénale assortie d’une mesure d’interdiction du territoire.
Art. 5. − Les dispositions applicables aux îles Wallis et Futuna de l’arrêté du 17 juillet 2001 relatif aux
conditions d’entrée des étrangers sur le territoire de la Polynésie française, des îles Wallis-et-Futuna et de
Mayotte sont abrogées.
Art. 6. − Le directeur des Français à l’étranger et de l’administration consulaire, le secrétaire général du
ministère de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire, le délégué
général à l’outre-mer et le directeur central de la police aux frontières sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 14 décembre 2009.
Le ministre de l’immigration,
de l’intégration, de l’identité nationale
et du développement solidaire,
ERIC BESSON
Le ministre des affaires étrangères
et européennes,
BERNARD KOUCHNER
La ministre auprès du ministre de l’intérieur,
de l’outre-mer et des collectivités territoriales,
chargée de l’outre-mer,
MARIE-LUCE PENCHARD

ANNEXE
1. Liste des pays ou des régions administratives dont les titulaires de passeport sont dispensés de visa pour
entrer et séjourner sur le territoire des îles Wallis et Futuna pendant trois mois par période de six mois sauf
disposition plus favorable prévue par un accord de circulation, et limites à cette dispense :

PAYS OU RÉGION
administrative LIMITES À LA DISPENSE DE VISA

Andorre

Afrique du Sud Dispense s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou de service.

Albanie Dispense s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique.

Algérie Dispense s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique.

Anguilla et îles Vierges britanniques


(Tortola).

Argentine

Australie Dispense de visa ne s’appliquant pas en cas d’activité rémunérée en France.


Outre les ressortissants australiens, cette dispense de visa s’étend aux ressortissants de Norfolk (territoire
associé à l’Australie), titulaires d’un passeport australien.

Bahamas

Bahreïn Dispense s’appliquant seulement aux titulaires d’un passeport diplomatique ou spécial.

Barbade

Bolivie

Bosnie Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique.

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 65 sur 156

PAYS OU RÉGION
administrative LIMITES À LA DISPENSE DE VISA

Brésil Dispense de visa ne s’appliquant pas en cas d’activité rémunérée en France.

Brunei

Canada

Chili

Colombie Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou de service.

Congo (Brazzaville) Dispense de visa s’appliquant jusqu’au 31 juillet 2011 aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique sécurisé.

Corée du Sud Dispense de visa ne s’appliquant pas en cas d’activité rémunérée en France.

Costa Rica

Croatie

République dominicaine Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou de service.

El Salvador

Emirats arabes unis Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou spécial.

Equateur Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou de service.

Etats-Unis Dispense de visa ne s’appliquant pas en cas d’activité rémunérée en France


Outre les ressortissants américains, cette dispense s’étend aux ressortissants des îles Mariannes, des îles Samoa
américaines et de Guam (territoires bénéficiant du statut de « non incorporé » des USA) et titulaires d’un
passeport américain.

Gabon Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou de service.

Guatemala

Honduras

Hong Kong Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport de la région administrative spéciale de Hong
Kong de la République populaire de Chine.

Israël

Japon Dispense de visa ne s’appliquant pas en cas d’activité rémunérée en France.

Kiribati

Koweït Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou spécial.

Macédoine (ancienne République yougo-


slave de)

Macao Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport de la région administrative spéciale de Macao
de la République populaire de Chine.

Malaisie

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 65 sur 156

PAYS OU RÉGION
administrative LIMITES À LA DISPENSE DE VISA

Maroc Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique.

Iles Marshall

Maurice

Mexique Dispense de visa ne s’appliquant pas en cas d’activité rémunérée en France.

Etats fédérés de Micronésie

Moldavie Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique.

Monaco Dispense de visa étendue aux séjours d’une durée excédant trois mois.

Monténégro

Nauru

Nicaragua

Nouvelle-Zélande Outre les ressortissants néo-zélandais, la dispense de visa s’étend également aux ressortissants :
– des îles Tokelau (territoire sous souveraineté néo-zélandaise) et Niue (statut de libre association avec la
Nouvelle-Zélande), titulaires d’un passeport néo-zélandais ;
– des îles Cook (passeport néo-zélandais).

Oman Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou spécial.

Palaos

Panama

Paraguay

Pérou Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou spécial.

Qatar Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou spécial.

Russie Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique.

Saint-Christophe-et-Nevis

Saint-Marin

Saint-Siège

Iles Salomon

Samoa occidentales

Sénégal Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique.

Serbie

Seychelles

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 65 sur 156

PAYS OU RÉGION
administrative LIMITES À LA DISPENSE DE VISA

Singapour Dispense de visa ne s’appliquant pas en cas d’activité rémunérée en France.

Tonga

Tunisie Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou spécial.

Turquie Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique, de service ou spécial.

Tuvalu

Ukraine Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique.

Uruguay

Vanuatu

Venezuela Dispense de visa ne s’appliquant pas en cas d’activité rémunérée en France.

Vietnam Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique.

En outre, sont dispensés de visa les ressortissants britanniques, qui ne sont pas ressortissants du
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord au regard du droit communautaire, titulaires d’un
passeport « British Nationals (Overseas) ».
2. Autres catégories d’étrangers dispensés de visa pour le territoire des îles Wallis et Futuna :
Les titulaires d’un titre de séjour délivré par un Etat partie ou associé à la convention d’application de
l’accord de Schengen et appliquant en totalité l’acquis de Schengen, pour des séjours n’excédant pas trois mois
par période de six mois.
Les réfugiés statutaires, les apatrides et les autres personnes n’ayant la nationalité d’aucun pays, qui résident
dans un Etat partie ou associé à la Convention d’application de l’accord de Schengen appliquant l’intégralité de
l’acquis de Schengen et qui sont titulaires d’un document de voyage délivré par cet Etat, pour des séjours
n’excédant pas trois mois par période de six mois à la condition de pouvoir présenter lors d’un contrôle :
– le document de voyage délivré par un Etat membre ;
– un justificatif de leur statut de réfugié statutaire ou d’apatride, ce justificatif pouvant être constitué du
document de voyage précité.
Les membres de l’équipage civil des avions (le personnel navigant technique et le personnel navigant
commercial des compagnies aériennes) titulaires d’une licence de personnel navigant et d’un certificat de
membre d’équipage en cours de validité et ressortissants d’un Etat signataire de la convention de Chicago
relative à l’aviation civile internationale, pour circuler dans l’aéroport et les localités avoisinantes pendant la
durée des escales.
Les membres de l’équipage civil des navires titulaires d’une pièce d’identité des gens de mer, délivrée
conformément aux conventions de l’Organisation internationale du travail no 108 de 1958 et no 85 de 2003 et la
convention visant à faciliter le trafic maritime international signée à Londres le 9 avril 1965, en cas de
permission à terre lors d’une escale, pour circuler dans la zone portuaire, sur le territoire de la commune du
port de relâche et sur celui des communes avoisinantes tel que défini par le représentant de l’Etat.
Les passagers des navires de croisière sont dispensés de visa pour entrer et séjourner sur le territoire des îles
Wallis et Futuna pendant la durée de l’escale s’ils répondent à l’une des conditions suivantes :
– ils sont titulaires d’un titre de séjour en cours de validité délivré par un Etat membre de l’Union
européenne, de l’Espace économique européen ou de Suisse ;
– ou ils sont titulaires d’un titre de séjour en cours de validité délivré par Andorre, Monaco, Saint-Marin, le
Canada, le Japon ou les Etats-Unis d’Amérique autorisant la réadmission dans ces Etats ;
– ou ils sont titulaires d’un visa en cours de validité délivré par la France.
Les passagers se trouvant dans un port français à bord d’un navire y faisant escale, en provenance ou à
destination de l’étranger, dès lors qu’ils ne quittent pas le navire.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 66 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’IMMIGRATION, DE L’INTÉGRATION,


DE L’IDENTITÉ NATIONALE ET DU DÉVELOPPEMENT SOLIDAIRE

Arrêté du 14 décembre 2009 relatif aux documents et visas exigés


pour l’entrée des étrangers sur le territoire de la Nouvelle-Calédonie
NOR : IMIK0928885A

Le ministre des affaires étrangères et européennes, le ministre de l’immigration, de l’intégration, de l’identité


nationale et du développement solidaire et la ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des
collectivités territoriales, chargée de l’outre-mer,
Vu la convention de Chicago du 7 décembre 1944 sur l’aviation civile internationale ;
Vu la convention internationale du travail no 108 concernant les pièces d’identité nationales des gens de mer,
adoptée à Genève le 13 mai 1958, et notamment son article 6 ;
Vu la convention internationale et son annexe visant à faciliter le trafic maritime international, faite à
Londres le 9 avril 1965, le décret no 68-204 du 29 février 1968 portant publication de cette convention et le
décret no 78-890 du 9 août 1978 portant publication des amendements à cette annexe ;
Vu l’ordonnance no 2002-388 du 20 mars 2002 relative aux conditions d’entrée et de séjour des étrangers en
Nouvelle-Calédonie ;
Vu le décret no 98-1124 du 10 décembre 1998 modifié portant organisation de l’administration centrale du
ministère des affaires étrangères ;
Vu le décret no 2002-1219 du 27 septembre 2002 pris pour l’application de l’ordonnance no 2002-388 du
20 mars 2002 relative aux conditions d’entrée et de séjour des étrangers en Nouvelle-Calédonie ;
Vu l’arrêté du 15 janvier 2008 fixant la liste des Etats dont les ressortissants sont soumis au visa consulaire
de transit aéroportuaire et les exceptions à cette obligation,

Arrêtent :
Art. 1er. − 1. Pour être admis à entrer sur le territoire de la Nouvelle-Calédonie, tout étranger doit être muni
d’un passeport national ou d’un titre de voyage en tenant lieu en cours de validité et revêtu d’un visa français
valable pour ce territoire.
2. Pour qu’un visa puisse y être apposé, le document de voyage doit satisfaire aux critères suivants :
a) Sa durée de validité doit excéder d’au moins trois mois la validité du visa ; toutefois, en cas d’urgence
dûment justifiée, il peut être dérogé à cette obligation sans que la durée du visa puisse excéder la durée de
validité du document de voyage ;
b) Il doit contenir au moins deux feuillets vierges.
Il doit avoir été délivré depuis moins de dix ans au moment de la réception de la demande de visa.
Art. 2. − Sont dispensés du visa prévu à l’article précédent les étrangers mentionnés à l’annexe du présent
arrêté, dans les limites qu’elle fixe.
Les étrangers bénéficiant de cette dispense de visa doivent justifier de leur entrée sur le territoire de la
Nouvelle-Calédonie au moyen d’un cachet apposé sur leur document de voyage par les autorités chargées du
contrôle aux frontières aux points de passage contrôlés. Par défaut, sauf cas de force majeure, ils sont réputés
être en situation irrégulière.
Art. 3. − Ne sont pas soumis au visa les étrangers transitant par le territoire de la Nouvelle-Calédonie en
empruntant exclusivement la voie aérienne, sous réserve qu’ils ne sortent pas des limites de la zone de transit
international de l’aéroport durant l’escale, à l’exception des étrangers pour lesquels l’obligation d’être munis
d’un visa (consulaire) de transit aéroportuaire est prévue par un arrêté conjoint du ministre chargé des affaires
étrangères et du ministre chargé de l’immigration.
A titre exceptionnel, le représentant de l’Etat en Nouvelle-Calédonie peut autoriser l’entrée sans visa des
passagers en transit aérien pendant la durée de leur escale à la condition que ces passagers détiennent les
documents permettant l’entrée sur le territoire du lieu de destination.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 66 sur 156

Art. 4. − Par dérogation aux dispositions qui précèdent, sont dans tous les cas soumis à l’obligation du visa
les étrangers qui ont fait l’objet, à l’occasion d’un précédent séjour en France, d’une mesure d’expulsion ou qui
ont été frappés d’une condamnation pénale assortie d’une mesure d’interdiction du territoire.
Art. 5. − Le directeur des Français à l’étranger et de l’administration consulaire, le secrétaire général du
ministère de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire, le délégué
général à l’outre-mer et le directeur central de la police aux frontières sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 14 décembre 2009.
Le ministre de l’immigration,
de l’intégration, de l’identité nationale
et du développement solidaire,
ERIC BESSON
Le ministre des affaires étrangères
et européennes,
BERNARD KOUCHNER
La ministre auprès du ministre de l’intérieur,
de l’outre-mer et des collectivités territoriales,
chargée de l’outre-mer,
MARIE-LUCE PENCHARD

ANNEXE
1. Liste des pays ou des régions administratives dont les titulaires de passeport sont dispensés de visa pour
entrer et séjourner sur le territoire de la Nouvelle-Calédonie pendant trois mois par période de six mois, sauf
disposition plus favorable prévue par un accord de circulation, et limites de cette dispense :

PAYS OU RÉGION
administrative LIMITES À LA DISPENSE DE VISA

Andorre

Afrique du Sud Dispense s’appliquant seulement aux titulaires d’un passeport diplomatique ou de service.

Albanie Dispense s’appliquant seulement aux titulaires d’un passeport diplomatique.

Algérie Dispense s’appliquant seulement aux titulaires d’un passeport diplomatique.

Antigua-et-Barbuda

Argentine

Australie Dispense de visa ne s’appliquant pas en cas d’activité rémunérée en France.


Outre les ressortissants australiens, cette dispense de visa s’applique également aux ressortissants de
Norfolk (territoire associé à l’Australie), titulaires d’un passeport australien.

Bahamas

Bahreïn Dispense s’appliquant seulement aux titulaires d’un passeport diplomatique ou spécial.

Barbade

Bolivie

Bosnie Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique.

Brésil Dispense de visa ne s’appliquant pas en cas d’activité rémunérée en France.

Brunei

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PAYS OU RÉGION
administrative LIMITES À LA DISPENSE DE VISA

Canada

Chili

Colombie Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou de service.

Congo (Brazzaville) Dispense de visa s’appliquant jusqu’au 31 juillet 2011 aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique
sécurisé.

Corée du Sud Dispense de visa ne s’appliquant pas en cas d’activité rémunérée en France.

Costa Rica

Croatie

République dominicaine Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou de service.

El Salvador

Emirats arabes unis Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou spécial.

Equateur Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou de service.

Etats-Unis Dispense de visa ne s’appliquant pas en cas d’activité rémunérée en France.


Outre les ressortissants américains, cette dispense s’étend également aux ressortissants des îles
Mariannes, des îles Samoa américaines et de Guam (territoires bénéficiant du statut de « non
incorporé » des USA) et titulaires d’un passeport américain.

Gabon Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou de service.

Guatemala

Honduras

Hong Kong Dispense de visa s’appliquant seulement aux titulaires d’un passeport de la région administrative spéciale
de Hong Kong de la République populaire de Chine.

Israël

Japon Dispense de visa ne s’appliquant pas en cas d’activité rémunérée en France.

Kiribati

Koweït Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou spécial.

Macédoine (ancienne République yougoslave de)

Macao Dispense de visa s’appliquant seulement aux titulaires d’un passeport de la région administrative spéciale
de Macao de la République populaire de Chine.

Malaisie

Maroc Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique.

Iles Marshall

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 66 sur 156

PAYS OU RÉGION
administrative LIMITES À LA DISPENSE DE VISA

Maurice

Mexique Dispense de visa ne s’appliquant pas en cas d’activité rémunérée en France.

Etats fédérés de Micronésie

Moldavie Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique.

Monaco Dispense de visa étendue aux séjours d’une durée excédant trois mois.

Monténégro

Nauru

Nicaragua

Nouvelle-Zélande Outre les ressortissants néo-zélandais, la dispense de visa s’étend également aux ressortissants :
– des îles Tokelau (territoire sous souveraineté néo-zélandaise) et Niue (statut de libre association avec la
Nouvelle-Zélande), titulaires d’un passeport néo-zélandais ;
– des îles Cook (passeport néo-zélandais).

Oman Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou spécial.

Palaos

Panama

Paraguay

Pérou Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou spécial.

Qatar Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou spécial.

Russie Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique.

Saint-Christophe-et-Nevis

Saint-Marin Dispense de visa étendue aux séjours d’une durée excédant trois mois.

Saint-Siège

Iles Salomon

Samoa occidentales

Sénégal Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique.

Serbie

Seychelles

Singapour Dispense de visa ne s’appliquant pas en cas d’activité rémunérée en France.

Tunisie Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou spécial.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 66 sur 156

PAYS OU RÉGION
administrative LIMITES À LA DISPENSE DE VISA

Turquie Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique, de service ou spécial.

Tuvalu

Ukraine Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique.

Uruguay

Venezuela Dispense de visa ne s’appliquant pas en cas d’activité rémunérée en France.

Vietnam Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique.

En outre, sont dispensés de visa les ressortissants britanniques qui ne sont pas ressortissants du
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord au regard du droit communautaire titulaires d’un
passeport « British Nationals (Overseas) ».
2. Autres catégories d’étrangers dispensés de visa pour le territoire de la Nouvelle-Calédonie :
Les titulaires d’un titre de séjour délivré par un Etat partie ou associé à la convention d’application de
l’accord de Schengen et appliquant en totalité l’acquis de Schengen, pour des séjours n’excédant pas trois mois
par période de six mois ;
Les membres de l’équipage civil des avions (personnel navigant technique et le personnel navigant
commercial des compagnies aériennes) titulaires d’une licence de personnel navigant et d’un certificat de
membre d’équipage en cours de validité et ressortissants d’un Etat signataire de la convention de Chicago
relative à l’aviation civile internationale, pour circuler dans l’aéroport et les localités avoisinantes pendant la
durée des escales ;
Les membres de l’équipage civil des navires titulaires d’une pièce d’identité des gens de mer, délivrée
conformément aux conventions de l’Organisation internationale du travail no 108 de 1958 et no 185 de 2003 et
à la convention visant à faciliter le trafic maritime international signée à Londres le 9 avril 1965, en cas de
permission à terre lors d’une escale, pour circuler dans la zone portuaire, sur le territoire de la commune du
port de relâche et sur celui des communes avoisinantes tel que défini par le représentant de l’Etat ;
Les réfugiés statutaires, les apatrides et les autres personnes n’ayant la nationalité d’aucun pays, qui résident
dans un Etat partie ou associé à la convention d’application de l’accord de Schengen appliquant l’intégralité de
l’acquis de Schengen et sont titulaires d’un document de voyage délivré par cet Etat, pour des séjours
n’excédant pas trois mois par période de six mois, à la condition de pouvoir présenter lors d’un contrôle :
– un document de voyage délivré par un Etat membre ;
– un justificatif de leur statut de réfugié statutaire ou d’apatride, ce justificatif pouvant être constitué du
document de voyage précité.
Les passagers des navires de croisière, pour entrer et séjourner sur le territoire de la Nouvelle-Calédonie
pendant la durée de l’escale s’ils répondent aux conditions suivantes :
– ils sont titulaires d’un titre de séjour en cours de validité délivré par un Etat membre de l’Union
européenne, de l’Espace économique européen ou de Suisse ;
– ou ils sont titulaires d’un titre de séjour en cours de validité délivré par Andorre, Monaco, Saint-Marin, le
Canada, le Japon ou les Etats-Unis d’Amérique autorisant la réadmission dans ces Etats ;
– ou ils sont titulaires d’un visa en cours de validité délivré par la France.
Les passagers se trouvant dans un port français à bord d’un navire y faisant escale, en provenance ou à
destination de l’étranger, dès lors qu’ils ne quittent pas le navire.

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 67 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

TEXTES GÉNÉRAUX

MINISTÈRE DE L’IMMIGRATION, DE L’INTÉGRATION,


DE L’IDENTITÉ NATIONALE ET DU DÉVELOPPEMENT SOLIDAIRE

Arrêté du 14 décembre 2009 relatif aux documents et visas exigés


pour l’entrée des étrangers sur le territoire de Mayotte
NOR : IMIK0928886A

Le ministre des affaires étrangères et européennes, le ministre de l’immigration, de l’intégration, de l’identité


nationale et du développement solidaire et la ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des
collectivités territoriales, chargée de l’outre-mer,
Vu la convention de Chicago du 7 décembre 1944 sur l’aviation civile internationale ;
Vu la convention internationale du travail no 108 concernant les pièces d’identité nationales des gens de mer,
adoptée à Genève le 13 mai 1958, et notamment son article 6 ;
Vu la convention internationale et son annexe visant à faciliter le trafic maritime international, faite à
Londres le 9 avril 1965, le décret no 68-204 du 29 février 1968 portant publication de cette convention et le
décret no 78-890 du 9 août 1978 portant publication des amendements à cette annexe ;
Vu l’ordonnance no 2000-373 du 26 avril 2000 relative aux conditions d’entrée et de séjour des étrangers à
Mayotte, notamment le 1o de son article 4 ;
Vu le décret no 2001-635 du 17 juillet 2001 pris pour l’application de l’ordonnance no 2000-373 du
26 avril 2000 relative aux conditions d’entrée et de séjour des étrangers à Mayotte, notamment son article 13 ;
Vu l’arrêté du 15 janvier 2008 fixant la liste des Etats dont les ressortissants sont soumis au visa consulaire
de transit aéroportuaire et les exceptions à cette obligation,
Arrêtent :
Art. 1 . − 1. Pour être admis à entrer sur le territoire de Mayotte, tout étranger doit être muni d’un
er

passeport national ou d’un titre de voyage en tenant lieu, en cours de validité et revêtu d’un visa français
valable pour ce territoire.
2. Pour qu’un visa puisse y être apposé, le document de voyage doit satisfaire aux critères suivants :
a) Sa durée de validité doit excéder d’au moins trois mois la validité du visa ; toutefois, en cas d’urgence
dûment justifiée, il peut être dérogé à cette obligation sans que la durée du visa puisse excéder la durée de
validité du document de voyage ;
b) Il doit contenir au moins deux feuillets vierges.
Il doit avoir été délivré depuis moins de dix ans au moment de la réception de la demande de visa.
Art. 2. − Sont dispensés du visa prévu à l’article précédent les étrangers mentionnés à l’annexe du présent
arrêté, dans les limites qu’elle fixe.
Les étrangers bénéficiant de cette dispense de visa doivent justifier de leur entrée sur le territoire de Mayotte
au moyen d’un cachet apposé sur leur document de voyage par les autorités chargées du contrôle aux frontières
aux points de passage contrôlés. Par défaut, ils sont réputés être en situation irrégulière, sauf cas de force
majeure.
Art. 3. − Ne sont pas soumis au visa les étrangers transitant par le territoire de Mayotte en empruntant
exclusivement la voie aérienne, sous réserve qu’ils ne sortent pas des limites de la zone de transit international
de l’aéroport durant l’escale, à l’exception des étrangers pour lesquels l’obligation d’être munis d’un visa
(consulaire) de transit aéroportuaire est prévue par un arrêté conjoint du ministre chargé des affaires étrangères
et du ministre chargé de l’immigration.
Art. 4. − Par dérogation aux dispositions qui précèdent, sont dans tous les cas soumis à l’obligation du visa
les étrangers qui ont fait l’objet, à l’occasion d’un précédent séjour en France, d’une mesure d’expulsion ou qui
ont été frappés d’une condamnation pénale assortie d’une mesure d’interdiction du territoire.
Art. 5. − Les dispositions applicables à Mayotte de l’arrêté du 17 juillet 2001 relatif aux conditions d’entrée
des étrangers sur le territoire de la Polynésie française, des îles Wallis-et-Futuna et de Mayotte sont abrogées.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 67 sur 156

Art. 6. − Le directeur des Français à l’étranger et de l’administration consulaire, le secrétaire général du


ministère de l’immigration, de l’intégration, de l’identité nationale et du développement solidaire, le délégué
général à l’outre-mer et le directeur central de la police aux frontières sont chargés, chacun en ce qui le
concerne, de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 14 décembre 2009.
Le ministre de l’immigration,
de l’intégration, de l’identité nationale
et du développement solidaire,
ERIC BESSON
Le ministre des affaires étrangères
et européennes,
BERNARD KOUCHNER
La ministre auprès du ministre de l’intérieur,
de l’outre-mer et des collectivités territoriales,
chargée de l’outre-mer,
MARIE-LUCE PENCHARD

ANNEXE
1. Liste des pays ou des régions administratives dont les titulaires de passeport sont dispensés de visa pour
entrer et séjourner sur le territoire de Mayotte pendant trois mois par période de six mois, sauf disposition plus
favorable prévue par un accord de circulation, et limites à cette dispense :

PAYS OU RÉGION
administrative LIMITES À LA DISPENSE DE VISA

Andorre

Afrique du Sud Dispense s’appliquant seulement aux titulaires d’un passeport diplomatique ou de service.

Albanie Dispense s’appliquant seulement aux titulaires d’un passeport diplomatique.

Algérie Dispense s’appliquant seulement aux titulaires d’un passeport diplomatique.

Antigua-et-Barbuda

Argentine

Australie Dispense de visa ne s’appliquant pas en cas d’activité rémunérée en France.

Bahamas

Bahreïn Dispense s’appliquant seulement aux titulaires d’un passeport diplomatique ou spécial.

Barbade

Bolivie

Bosnie Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique.

Brésil Dispense de visa ne s’appliquant pas en cas d’activité rémunérée en France.

Brunei

Canada

Chili

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 67 sur 156

PAYS OU RÉGION
administrative LIMITES À LA DISPENSE DE VISA

Colombie Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou de service.

Congo (Brazzaville) Dispense de visa s’appliquant jusqu’au 31 juillet 2011 aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique
sécurisé.

Corée du Sud Dispense de visa ne s’appliquant pas en cas d’activité rémunérée en France.

Costa Rica

Croatie

République dominicaine Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou de service.

El Salvador

Emirats arabes unis Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou spécial.

Equateur Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou de service.

Etats-Unis Dispense de visa ne s’appliquant pas en cas d’activité rémunérée en France.

Gabon Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou de service.

Guatemala

Honduras

Hong Kong Dispense de visa s’appliquant seulement aux titulaires d’un passeport de la région administrative spéciale
de Hong Kong de la République populaire de Chine.

Israël

Japon Dispense de visa ne s’appliquant pas en cas d’activité rémunérée en France.

Koweït Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou spécial.

Macédoine (ancienne République yougoslave de)

Macao Dispense de visa s’appliquant seulement aux titulaires d’un passeport de la région administrative spéciale
de Macao de la République populaire de Chine.

Malaisie

Maroc Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique.

Maurice

Mexique Dispense de visa ne s’appliquant pas en cas d’activité rémunérée en France.

Moldavie Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique.

Monaco Dispense de visa étendue aux séjours d’une durée excédant trois mois.

Monténégro

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 67 sur 156

PAYS OU RÉGION
administrative LIMITES À LA DISPENSE DE VISA

Nicaragua

Nouvelle-Zélande

Oman Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou spécial.

Panama

Paraguay

Pérou Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou spécial.

Qatar Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou spécial.

Russie Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique.

Saint-Christophe-et-Nevis

Saint-Marin Dispense de visa étendue aux séjours d’une durée excédant trois mois.

Saint-Siège

Sénégal Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique.

Serbie

Seychelles

Singapour Dispense de visa ne s’appliquant pas en cas d’activité rémunérée en France.

Tunisie Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique ou spécial.

Turquie Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique, de service ou spécial.

Ukraine Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique.

Uruguay

Venezuela Dispense de visa ne s’appliquant pas en cas d’activité rémunérée en France.

Vietnam Dispense de visa s’appliquant aux seuls titulaires d’un passeport diplomatique.

En outre, sont dispensés de visa les ressortissants britanniques qui ne sont pas ressortissants du
Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord au regard du droit communautaire titulaires d’un
passeport « British Nationals (Overseas) ».
2. Autres catégories d’étrangers dispensés de visa pour le territoire de Mayotte :
Les membres de l’équipage civil des avions (personnel navigant technique et le personnel navigant
commercial des compagnies aériennes) titulaires d’une licence de personnel navigant et d’un certificat de
membre d’équipage en cours de validité et ressortissants d’un Etat signataire de la convention de Chicago
relative à l’aviation civile internationale, pour circuler dans l’aéroport et les localités avoisinantes pendant la
durée des escales.
Les membres de l’équipage civil des navires titulaires d’une pièce d’identité des gens de mer, délivrée
conformément aux conventions de l’Organisation internationale du travail no 108 de 1958 et no 185 de 2003 et
à la convention visant à faciliter le trafic maritime international signés à Londres le 9 avril 1965, en cas de
permission à terre lors d’une escale, pour circuler dans la zone portuaire, sur le territoire de la commune du
port de relâche et sur celui des communes avoisinantes tel que défini par le représentant de l’Etat.

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 67 sur 156

Les passagers des navires de croisière, pour entrer et séjourner sur le territoire de Mayotte pendant la durée
de l’escale s’ils répondent aux conditions suivantes :
– ils sont titulaires d’un titre de séjour en cours de validité délivré par un Etat membre de l’Union
européenne, de l’Espace économique européen ou de Suisse ;
– ou ils sont titulaires d’un titre de séjour en cours de validité délivré par Andorre, Monaco, Saint-Marin, le
Canada, le Japon ou les Etats-Unis d’Amérique autorisant la réadmission dans ces Etats ;
– ou ils sont titulaires d’un visa en cours de validité délivré par la France.

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Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT


DURABLE ET DE LA MER, EN CHARGE
DES TECHNOLOGIES VERTES ET DES NÉGOCIATIONS SUR LE CLIMAT

Arrêté du 4 décembre 2009 portant nomination d’élèves ingénieurs


de première année à l’Ecole nationale des ponts et chaussées
NOR : DEVK0929557A

Par arrêté du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en
charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, en date du 4 décembre 2009, sont nommés
élèves ingénieurs de première année à l’Ecole nationale des ponts et chaussées, à compter du 27 août 2009,
date de la rentrée scolaire, les élèves ingénieurs dont les noms suivent :
ADNOT (Thibault).
AMORY (Marie).
ARLAUD (Elodie).
ARMIJOS CABRERA (José Rafael).
ARMINJON (Victor).
AUCLAIR-DESROTOUR (Pierre).
AYROLES (Nicolas).
BALMA (Ismail).
BARROUILLET (Emeline).
BAUMANN (Vincent).
BÉGOUGNE DE JUNIAC (Maxime).
BEHAR (David).
BELLET (Cédric).
BEN HAMADOU (Ramzi).
BENHSAIN (Meryem).
BERNARD (Camille).
BIENVENU (Alexis).
BOISSEAU (Charles).
BOISTARD (Matthieu).
BOUACIDA (Elias).
BOUFFANAIS (Yann).
BRIFFOD (Fabien).
BROSSARD (Nicolas).
CARLHIAN-MONPLAISIR (Margot).
CARLI (Clément).
CARNEAU (Paul).
CARRA (Damien).
CHANDESON (Jean-Baptiste).
COËFFIC (Florent).
COHEN (Emmanuel).
COLLE (François-Xavier).
COMBESSIE (Alexandre).
CORMIER-DURAND (Julia).
DE CATUÉLAN (Ombeline).

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 68 sur 156

DE LA BIGNE (Mathilde).
DE LATOUR (Arnaud).
DEBOURDEAUX (Emmanuelle).
DESDOUITS (Antoine).
DORE (Flavien).
DUPUY (Christophe).
DURAND (Sylvain).
DURMUS (Alain).
EL ALLAME (Youssef).
EL HASSANI (Hamza).
FAURE (Alexis).
FENEUIL (Blandine).
FISCHER (Jérémie).
FOUCHER (Joséphine).
FRONTÈRE (Noémie).
GERMAIN (Etienne).
GIAVEDONI (Ayrton).
GRÜNER (Robin).
GUESSOUS (Maryam).
GUILLET (Julien).
GUILLEUX (Maxime).
GUISNEL (Xavier).
GUITTON (Claire).
HAMOT (Olivier).
HARDI (Simon).
HENG (Ernest).
HEYBERGER (Paul).
HOBT (Adrien).
HOUOT (Guillaume).
JAMELEDDINE (Soumaya).
JAOUEN (Hubert).
KERRAND (Eléonore).
LALANDE (Jérôme).
LAURENT (Arnaud).
LE BARS (Théo).
LE BRET (Alban).
LEJEMBLE (Hugo).
LESCOP (Louise).
LIGNIERES (Clément).
MADIOT (François).
MAGRON (Paul).
MAHIOU (Antoine).
MARCOTTE (Florence).
MARJOLLET (Marie-Estelle).
MARTHELOT (Rémi).
MARTINUZZI (Philippe).
MARTY-MAHE (Marion).
MAURISSET (Cécile).
MAZEAU (Adrien).
MELLAH (Mohamed).
MENGUY (Philippe).
MESNIL (Romain).
METZGER (Herminie).
MEVEL (Sadri).
M’HIRI (Zeineb).
MIGNOT (Loraine).

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 68 sur 156

MINVIELLE (William).
MOUNSIF (Mohamed Amine).
NAIM (Samir).
NDIAYE (Souleymane).
OQUAB (Maxime).
PALLEZ (Clément).
PAPET (Jean-Philippe).
PASQUIER (Thomas).
PATRY (Marie-Gabrielle).
PENGAM (Thomas).
PÉRON (Martin).
PERONNE (Arthur).
PINOT (Vincent).
POIREL (Maylis).
PORTEMAN (Clément).
PRADY (Louis).
QUENNEHEN (Lucien).
RAMBACH (Victor).
RANÇON (Bastien).
RÉAU (Sébastien).
REY (Justine).
RONY (Amaury).
RUEDAS (Cyril).
SAAFI (Seifeddine).
SABA (Natalie).
SISSO (Xavier).
SLEIMAN (Jean-Pierre).
TALLON (Philippe).
TEDOLDI (Damien).
THEIS (Damien).
THOMAS (Benjamin).
TISSERAND (Alexandre).
URSCH (Jean-Marin).
VAUDEVIRE (Cécile).
VERRECCHIA (Jacques-Alexis).
VILLARD (Paul).
VINYES (Marina).
VIVIER (Dimitri).
WEBER (Olivier).

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 69 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT


DURABLE ET DE LA MER, EN CHARGE
DES TECHNOLOGIES VERTES ET DES NÉGOCIATIONS SUR LE CLIMAT

Arrêté du 4 décembre 2009 portant nomination d’élèves ingénieurs


de deuxième année à l’Ecole nationale des ponts et chaussées
NOR : DEVK0929560A

Par arrêté du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en
charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, en date du 4 décembre 2009 :
Sont admis en deuxième année à l’Ecole nationale des ponts et chaussées, à compter du 7 septembre 2009,
date de la rentrée scolaire, les élèves ingénieurs, élèves de l’Ecole polytechnique, dont les noms suivent :
ARONIO DE ROMBLAY (Sixte).
ARRIBE (David).
AUCLAIRE (Edouard).
BEAUDE (Olivier).
BRACQ (Gonzague).
CHAMPALAUNE (Jean-Christophe).
COGAN (Annabelle).
COURTOIS (Vianney).
DEBS (Malek).
DEHOVE (Thibaut).
FAUCHE (Evrard).
FERNANDEZ (Nicolas).
FERTÉ (Guilhem).
FLISCOUNAKIS (Agnès).
GASSER (Thomas).
GAVANIER (Grégoire).
JACQUET (Bastien).
JEANPIERRE (Benjamin).
LAURENT (Benjamin).
LE GOFF (Hadrien).
LELEU (Clotilde).
LÉVRINO (Clément).
LOMBARD (Lucas).
MARTIN (Thibault).
MEHL (Khalid).
MOLIN (Xavier).
NALET (Grégoire).
NERON (Joseph).
POISSEROUX (Mathieu).
PRACHAY (Julien).
QU (Zheng).
QUENTIN (Cyril).
RTEL BENNANI (Houssine).

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 69 sur 156

SAMSON (Benjamin).
SCOARNEC (Thibault).
SIFRE (Laurent).
TEDESCHI (Florian).
WANG (Le).
YANG (Zhujun).
YON (William).
Sont admis en deuxième année à l’Ecole nationale des ponts et chaussées, à compter du 11 septembre 2009,
date de la rentrée scolaire, les élèves ingénieurs, officiers des armées, dont les noms suivent :
LEMAIRE (Alexandre).
PAYEN (Amélie).
Sont admis en deuxième année à l’Ecole nationale des ponts et chaussées, à compter du 2 septembre 2009,
date de la rentrée scolaire, les élèves ingénieurs, étudiants titulaires d’une licence et ayant validé une première
année de master, dont les noms suivent :
FISZER (Claire).
HAGEGE (Stéphane).
METREF (Sammy).
Sont admis en deuxième année à l’Ecole nationale des ponts et chaussées, à compter du 1er septembre 2009,
date de la rentrée scolaire, les élèves d’établissements français ou étrangers ayant satisfait aux épreuves de
sélection prévues par convention, dont les noms suivent :
AILI (Abudushalamu).
AISSA (Ghada).
AKKAOUI (Abdessamad).
ALVES DE CARVALHO (Augusto).
AWAD (Zahi).
BARROS (Pablo Vinicius).
BEL FRANQUESA (Laura).
BEN ALI (Souhail).
BEN YAHMED (Mouna).
BLANCO GARCIA (Esther).
BUESO-INCHAUSTI TORO (Daniel).
CABAÑAS MONSECO (Maria-Del-Coral).
CANO PIÑEIRO (Juan Ramon).
CARDOZO BRACARENSE (Dalton).
CHACAR (Sami).
CHARUAU (Rémi).
CHEN (Yin).
CONCEIÇÃO DE OLIVEIRA (Luana).
CORREA SOLER (Ruben).
DE MORAES MACEDO (Paulo).
EL MAGROUN (Karim).
ESSADFI (Houssem Eddine).
FAUTREL (Aurore).
FERNANDEZ ALVAREZ DE BUERGO (Alejandro).
FERRARI DA SILVA (Rodolfo Jose).
GALANTE (Flavia).
GARCIA BONILLA (Carmen).
GHISOLI (Lorenzo).
GOULART COELHO (Lineker Max).
HAMÉON (Gaël).
HANSSON (Erik).
HORIUTI KITAHARA (Hector).
INGROSSO (Simone).
JIMENEZ RUGAMA (Lluis).
KAZUHISA TANABE (Guilherme).

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 69 sur 156

KONTOGIANNIS (Nikolaos-Alexios).
LAHLOU (Yasser).
LELIÈVRE (Rémi).
LIN (Jiangxue).
LLANTA GONZALEZ (Emili).
LLORET BATLLE (Roger).
LOPEZ GALDOS (Javier).
LORENTZ (Pär Erik).
MACIENTE (Hugo Silverio).
MARTINS FONTOURA (Jóni Filipe).
MOLES DIMARTINO (Jaime Alfredo).
NGO (Sy Hoan).
NGUYEN (Binh Duong).
NGUYEN (Dac Loi).
NGUYEN (Van Linh).
PASCU (Dumitru-Radu).
PAVLOVICI (Irina).
PINHATI MOURAO (Laisla Rafaela).
REGAÑAS SOTO (Pablo).
REN (Siqing).
RMADI (Slaheddine).
RODRIGUEZ QUET (Florian).
SARASOLA GOITIA (Iñigo).
SAVADOGO (Aboubacar).
SEGARCEANU (Viorela).
SEKKAT (Dayae).
TAYEB (Frédéric).
VALE LARA (Jonas).
VERMOREL (Ambroise).
VILLAR BALBOA (Carlos).
VILLAUME (Karl).
ZHOU (Peng).
ZOLFAGHAR (Sara).
ZOZAYA VILLAR (Guillermo).

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 70 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCOLOGIE, DE L’ÉNERGIE, DU DÉVELOPPEMENT


DURABLE ET DE LA MER, EN CHARGE
DES TECHNOLOGIES VERTES ET DES NÉGOCIATIONS SUR LE CLIMAT

Arrêté du 7 décembre 2009 portant nomination à la commission intergouvernementale


pour la préparation de la réalisation du projet Seine-Escaut
NOR : DEVT0926893A

Par arrêté du ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement durable et de la mer, en
charge des technologies vertes et des négociations sur le climat, et du secrétaire d’Etat chargé des transports en
date du 7 décembre 2009, sont nommés membres de la commission intergouvernementale pour la préparation
de la réalisation du projet Seine-Escaut : M. Philippe Rattier et M. François Cazottes, en qualité de titulaires ;
M. Vincent Allais et M. Franck Agogué, en qualité de suppléants.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 71 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA JUSTICE ET DES LIBERTÉS

Décret du 15 décembre 2009 portant nomination


(Conseil d’Etat)
NOR : JUSA0928878D

Par décret du Président de la République en date du 15 décembre 2009, M. Jacques ARRIGHI DE


CASANOVA, conseiller d’Etat, est nommé président adjoint de la section du contentieux du Conseil d’Etat à
compter du 1er janvier 2010, en remplacement de M. Serge DAËL, admis à faire valoir ses droits à la retraite.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 72 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’EMPLOI

Arrêté du 15 décembre 2009 portant cessation de fonctions


(administration centrale)
NOR : ECEP0928392A

Par arrêté du Premier ministre, de la ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi et du ministre du


budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat en date du 15 décembre 2009, il
est mis fin, sur sa demande, aux fonctions de chef du service des systèmes d’information au secrétariat général
du ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi et du ministère du budget, des comptes publics, de la
fonction publique et de la réforme de l’Etat exercées par M. Yves Buey, ingénieur général de 2e classe de
l’armement, à compter du 15 décembre 2009.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 73 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’EMPLOI

Arrêté du 15 décembre 2009 portant nomination et détachement


(administration centrale)
NOR : ECEP0921371A

Par arrêté du Premier ministre, de la ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi et du ministre du


budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat en date du 15 décembre 2009,
Mme Catherine Delort, administratrice civile hors classe, est nommée sous-directrice du droit de la commande
publique à la direction des affaires juridiques, à l’administration centrale du ministère de l’économie, de
l’industrie et de l’emploi et du ministère du budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la
réforme de l’Etat.
L’intéressée est détachée sur cet emploi.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 74 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉCONOMIE, DE L’INDUSTRIE ET DE L’EMPLOI

Arrêté du 15 décembre 2009 portant nomination et détachement


(administration centrale)
NOR : ECEP0920687A

Par arrêté du Premier ministre, de la ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi et du ministre du


budget, des comptes publics, de la fonction publique et de la réforme de l’Etat en date du 15 décembre 2009,
Mme Clélia Morali, administratrice civile hors classe, est nommée sous-directrice de la politique éditoriale, de
la communication interne et des partenariats au service de la communication, à l’administration centrale du
ministère de l’économie, de l’industrie et de l’emploi et du ministère du budget, des comptes publics, de la
fonction publique et de la réforme de l’Etat.
L’intéressée est détachée sur cet emploi.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 75 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER


ET DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

Arrêté du 1er décembre 2009 portant délivrance


du brevet national d’instructeur de secourisme
NOR : IOCE0929994A

Par arrêté du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales en date du


1er décembre 2009, le brevet national d’instructeur de secourisme, organisé par la Fédération nationale de
protection civile le 13 novembre 2009 au domaine de Chalès à Nouan-le-Fuzelier (41), est délivré aux
personnes dont les noms suivent par ordre alphabétique (département du lieu de résidence) :
M. Alexandre BARBIER (Pas-de-Calais).
M. Laurent BARGETON (Gard).
M. Omer BARRY (Seine-Maritime).
M. Georges BULLIOD (Ain).
M. Miguel CLAIRE (Var).
M. Grégory CLOUZEAU (Deux-Sèvres).
M. Benoît FAUCON (Gard).
M. Hervé GRIGNON (Pas-de-Calais).
Mlle Marie-Emilie GUATTERIE (Gironde).
Mme Natacha JALOUX (Marne).
M. Julien KIRCHSTETTER (Gironde).
M. Pierre MOUTH (Allier).
M. Jean-Marc NEYRAT (Dordogne).
M. Thierry PAPROKI (Doubs).
M. Jérôme PRONIEZ (Pas-de-Calais).
M. Mathieu RAGONDET (Finistère).
M. Jean-Marc POÏANA (Bouches-du-Rhône).

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 76 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER


ET DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

Arrêté du 2 décembre 2009 portant délivrance


du brevet national d’instructeur de secourisme
NOR : IOCE0929999A

Par arrêté du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales en date du


2 décembre 2009, le brevet national d’instructeur de secourisme, organisé par le centre d’instruction santé de
l’armée de terre le 26 novembre 2009 à Metz (57), est délivré aux personnes dont les noms suivent par ordre
alphabétique (département du lieu de résidence) :
Mlle Vanessa BERCERON (Bouches-du-Rhône).
M. David CHAPELLE (Aude).
M. Cédric COCHENER (Mayenne).
M. Gaston DEMAGNY (Finistère).
M. Guillaume DUPONT (Sarthe).
M. Stefan ELBERDING (Yvelines).
M. Sébastien ESTEVE (Gironde).
M. Jean-Robert ESTIENNE (Puy-de-Dôme).
M. Jean-Christophe HANON (Var).
M. Julien LAFFINEUR (Haute-Savoie).
M. Michaël LAUWERS (Tarn).
Mlle Cyrille MEBILLE (Meuse).
M. Carlos MORGADO (Charente-Maritime).
M. Frédéric RIVOALLAN (Finistère).
M. Jean-Marc SALPETRIER (Var).

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 77 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES,


DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE

Arrêté du 9 décembre 2009 portant admission à la retraite


(inspection du travail)
NOR : MTSO0929965A

Par arrêté du ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville en date du
9 décembre 2009, M. André GERARD, directeur adjoint du travail, affecté à la direction départementale du
travail, de l’emploi et de la formation professionnelle de l’Aube, est radié des cadres et admis à faire valoir ses
droits à la retraite, à sa demande, à compter du 6 avril 2010.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 78 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’ÉDUCATION NATIONALE

Arrêté du 30 novembre 2009 portant nomination au conseil d’administration


de l’Institut national de recherche pédagogique
NOR : MENF0927482A

Par arrêté du ministre de l’éducation nationale, porte-parole du Gouvernement, et de la ministre de


l’enseignement supérieur et de la recherche en date du 30 novembre 2009, sont nommés membres du conseil
d’administration de l’Institut national de recherche pédagogique :
1o Représentant du ministre chargé de l’éducation :
M. Guin (Frédéric), directeur des affaires financières du ministère de l’éducation nationale et du ministère de
l’enseignement supérieur et de la recherche, en remplacement de M. Dellacasagrande (Michel) ;
2o Représentant du ministre chargé de l’enseignement supérieur :
M. Carriere (Bernard), conseiller d’établissement à la direction générale pour l’enseignement supérieur et
l’insertion professionnelle, suppléant, en remplacement de Mme Coutarel (Christiane) ;
3o Représentants des parents d’élèves :
a) Désignées par la Fédération des conseils de parents d’élèves des écoles publiques (FCPE) :
Mme Nussard (Dominique), en remplacement de Mme Blanchard (Cécile) ; suppléante : Mme Blanchard
(Cécile), en remplacement de M. Hazan (Jean-Jacques) ;
b) Désignés par la Fédération des parents d’élèves de l’enseignement public (PEEP) :
M. Vrand (Philippe), en remplacement de Mme Kerkhove (Anne) ; suppléante : Mme Kerkove (Anne), en
remplacement de Mme Couffin (Marylène) ;
4o Personnels élus parmi les personnels affectés, mis à disposition ou détachés dans l’établissement :
a) Représentant des professeurs des universités et personnels assimilés :
Mme Develotte (Christine), suppléante, en remplacement de Mme Coquidé (Maryline) ;
b) Représentants des maîtres de conférences et personnels assimilés :
M. Normand (Romuald), en remplacement de M. Choppin (Alain) ; suppléante : Mme Loisy (Catherine), en
remplacement de M. Normand (Romuald) ;
c) Représentant des ingénieurs d’études et de recherche :
M. Mathevon (Cyril), en remplacement de Mme Duquenne (Danièle) ;
5o Représentant des personnels associés à l’établissement :
Mme Leininger-Frezal (Caroline), en remplacement de M. Pothet (Alain).

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 79 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION

Décret du 15 décembre 2009 portant nomination du président


du Centre national de la chanson, des variétés et du jazz - M. MARSEGUERRA (Guy)
NOR : MCCB0925263D

Par décret du Président de la République en date du 15 décembre 2009, M. MARSEGUERRA (Guy) est
nommé président du Centre national de la chanson, des variétés et du jazz.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 80 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE LA CULTURE ET DE LA COMMUNICATION

Arrêté du 8 décembre 2009 portant admission à la retraite


(architectes et urbanistes de l’Etat)
NOR : MCCB0929947A

Par arrêté du ministre de la culture et de la communication en date du 8 décembre 2009, M. Lucien


BAYROU, architecte et urbaniste en chef de l’Etat, est radié des cadres de l’administration et admis à faire
valoir ses droits à pension à compter du 15 mai 2010.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 81 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

MESURES NOMINATIVES

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER


ET DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

OUTRE-MER

Arrêté du 10 décembre 2009 portant nomination au cabinet de la ministre auprès du ministre


de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales, chargée de l’outre-mer
NOR : OMES0929960A

La ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales, chargée de


l’outre-mer,
Vu le décret du 18 juin 2007 portant nomination du Premier ministre ;
Vu le décret du 23 juin 2009 relatif à la composition du Gouvernement ;
Vu le décret du 6 novembre 2009 relatif à la composition du Gouvernement,

Arrête :
Art. 1 . − Est nommé au cabinet de la ministre auprès du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des
er

collectivités territoriales, chargée de l’outre-mer :

Conseiller technique
M. Pierre Marx, à compter du 15 décembre 2009.
Art. 2. − Le présent arrêté sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 10 décembre 2009.
MARIE-LUCE PENCHARD

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 82 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES,


DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE

Arrêté du 9 décembre 2009 portant extension d’un avenant


à la convention collective nationale du sport (no 2511)
NOR : MTST0929819A

Le ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville,


Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu l’arrêté du 21 novembre 2006 et les arrêtés successifs, notamment l’arrêté du 8 octobre 2009, portant
extension de la convention collective nationale du sport du 7 juillet 2005 et des textes la complétant ou la
modifiant ;
Vu l’avenant no 41 du 22 avril 2009 relatif à la rémunération minimum du chapitre 12 à la convention
collective susvisée ;
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signataires ;
Vu l’avis publié au Journal officiel du 23 octobre 2009 ;
Vu les avis recueillis au cours de l’enquête ;
Vu l’avis motivé de la Commission nationale de la négociation collective (sous-commission des conventions
et accords), recueilli lors de la procédure prévue à l’article R. 2261-5 du code du travail,

Arrête :
Art. 1er. − Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ
d’application de la convention collective nationale du sport du 7 juillet 2005, les dispositions l’avenant no 41
du 22 avril 2009 relatif à la rémunération minimum du chapitre 12 à la convention collective susvisée, sous
réserve de l’application des dispositions de l’article L. 2241-9 du code du travail, qui prévoient que la
négociation annuelle sur les salaires vise également à définir et programmer les mesures permettant de
supprimer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes avant le 31 décembre 2010.
Art. 2. − L’extension des effets et sanctions de l’avenant susvisé est faite à dater de la publication du
présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit avenant.
Art. 3. − Le directeur général du travail est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 9 décembre 2009.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
J.-D. COMBREXELLE

Nota. – Le texte de l’avenant susvisé a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives
no 2009/41, disponible à la Direction des Journaux officiels, 26, rue Desaix, 75727 Paris Cedex 15, au prix de 8,20 €.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 83 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES,


DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE

Arrêté du 9 décembre 2009 portant extension d’un avenant à la convention collective nationale
de la boulangerie et boulangerie-pâtisserie (entreprises artisanales) (no 843)
NOR : MTST0929824A

Le ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville,


Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu l’arrêté du 21 juin 1978 et les arrêtés successifs, notamment l’arrêté du 27 octobre 2009, portant
extension de la convention collective nationale de la boulangerie-pâtisserie (entreprises artisanales) du 19 mars
1976 et des textes la complétant ou la modifiant ;
Vu l’avenant no 94 du 21 juillet 2009 relatif aux salaires, conclu dans le cadre de la la convention collective
susvisée ;
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signataires ;
Vu l’avis publié au Journal officiel du 23 octobre 2009 ;
Vu les avis recueillis au cours de l’enquête ;
Vu l’avis motivé de la Commission nationale de la négociation collective (sous-commission des conventions
et accords), recueilli suivant la procédure prévue à l’article R. 2261-5 du code du travail,

Arrête :
Art. 1er. − Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ
d’application de la convention collective nationale de la boulangerie-pâtisserie (entreprises artisanales) du
19 mars 1976, les dispositions de l’avenant no 94 du 21 juillet 2009 relatif aux salaires, conclu dans le cadre de
la convention collective susvisée, sous réserve de l’application des dispositions de l’article L. 2241-9 du code
du travail qui prévoient que la négociation annuelle sur les salaires vise également à définir et programmer les
mesures permettant de supprimer les écarts de rémunération entre les femmes et les hommes avant le
31 décembre 2010.
Art. 2. − L’extension des effets et sanctions de l’avenant susvisé est faite à dater de la publication du
présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit avenant.
Art. 3. − Le directeur général du travail est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 9 décembre 2009.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
J.-D. COMBREXELLE

Nota. – Le texte de l’avenant susvisé a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives
no 2009/40, disponible à la Direction des Journaux officiels, 26, rue Desaix, 75727 Paris Cedex 15, au prix de 8,20 €.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 84 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES,


DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE

Arrêté du 9 décembre 2009 portant extension d’un avenant à la convention collective


des industries métallurgiques et industries connexes de Vaucluse (no 829)
NOR : MTST0929826A

Le ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la ville,


Vu le code du travail, notamment son article L. 2261-15 ;
Vu les arrêtés des 5 juin et 9 juillet 1981 et les arrêtés successifs, notamment l’arrêté du 28 juillet 2009,
portant extension de la convention collective des industries métallurgiques et industries connexes du Vaucluse
du 20 janvier 1976 et des textes la complétant ou la modifiant, notamment l’avenant no 54 du 1er décembre 2006
portant révision de ladite convention ;
Vu l’avenant no 59 du 22 juillet 2009, relatif à la valeur du point et aux taux garantis annuels, à la
convention collective susvisée ;
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signataires ;
Vu l’avis publié au Journal officiel du 23 octobre 2009 ;
Vu les avis recueillis au cours de l’enquête ;
Vu l’avis motivé de la Commission nationale de la négociation collective (sous-commission des conventions et
accords), recueilli lors de la procédure prévue à l’article R. 2261-5 du code du travail,

Arrête :
Art. 1 . − Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans le champ
er

d’application de la convention collective des industries métallurgiques et industries connexes du Vaucluse du


20 janvier 1976, à l’exclusion de la réparation d’appareils électriques pour le ménage non associée à un
magasin de vente, les dispositions de l’avenant no 59 du 22 juillet 2009, relatif à la valeur du point et aux taux
garantis annuels, à la convention collective susvisée.
Art. 2. − L’extension des effets et sanctions de l’avenant susvisé est faite à dater de la publication du
présent arrêté pour la durée restant à courir et aux conditions prévues par ledit avenant.
Art. 3. − Le directeur général du travail est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au
Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 9 décembre 2009.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur général du travail,
J.-D. COMBREXELLE

Nota. – Le texte de l’avenant susvisé a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives
no 2009/40, disponible à la Direction des Journaux officiels, 26, rue Desaix, 75727 Paris Cedex 15, au prix de 8,20 €.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 85 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES,


DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE

Avis relatif à l’extension d’un avenant


à la convention collective nationale de l’édition phonographique
NOR : MTST0929849V

En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, des relations sociales, de la
famille, de la solidarité et de la ville envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les
employeurs et tous les salariés entrant dans son champ d’application, les dispositions de l’avenant ci-après
indiqué.
Le texte de cet avenant pourra être consulté dans une direction départementale du travail, de l’emploi et de
la formation professionnelle.
Dans un délai de quinze jours, les organisations professionnelles et toutes personnes intéressées sont priées
de faire connaître leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de
la solidarité et de la ville (DGT, bureau RT 2), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Texte dont l’extension est envisagée :
Avenant no 1 du 8 juin 2009.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de
la ville.
Objet :
Modifications de certaines dispositions de la convention collective.
Signataires :
Syndicat national de l’édition phonographique (SNEP) ;
Union des producteurs français indépendants (UPFI) ;
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CFDT, à la CGT, à la CFTC, à la CGT-FO et
à la CFE-CGC ;
Syndicat national des chefs d’orchestre professionnels de variétés et arrangeurs.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 86 sur 156

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MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES,


DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE

Avis relatif à l’extension d’avenants


à la convention collective nationale des exploitations frigorifiques
NOR : MTST0929854V

En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, des relations sociales, de la
famille, de la solidarité et de la ville envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les
employeurs et tous les salariés entrant dans son champ d’application, les dispositions des avenants ci-après
indiqué.
Les textes de ces avenants pourront être consultés dans une direction départementale du travail, de l’emploi
et de la formation professionnelle.
Dans un délai de quinze jours, les organisations professionnelles et toutes personnes intéressées sont priées
de faire connaître leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de
la solidarité et de la ville (DGT, bureau RT 2), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Textes dont l’extension est envisagée :
Avenant no 74 du 23 juin 2009 ;
Avenant no 1 du 30 septembre 2009.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et
de la ville.
Objet :
Avenant no 74 : période d’essai ;
Avenant no 1 : modification de l’avenant no 67 du 15 décembre 2004 relatif à la prévoyance.
Signataires :
Union syndicale nationale des exploitations frigorifiques (USNEF) ;
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CGT-FO, à la CFDT, à la CFTC et à la
CFE-CGC.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 87 sur 156

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MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES,


DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE

Avis relatif à l’extension d’un accord conclu dans le cadre de la convention collective national,
des employés et personnel de maîtrise des commerces de quincaillerie, fournitures
industrielles, fers, métaux et équipement de la maison
NOR : MTST0929879V

En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, des relations sociales, de la
famille, de la solidarité et de la ville envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les
employeurs et tous les salariés entrant dans son champ d’application, les dispositions de l’accord ci-après
indiqué.
Le texte de cet accord pourra être consulté dans une direction départementale du travail, de l’emploi et de la
formation professionnelle.
Dans un délai de quinze jours, les organisations professionnelles et toutes personnes intéressées sont priées
de faire connaître leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de
la solidarité et de la ville (DGT, bureau RT 2), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Texte dont l’extension est envisagée :
Accord du 15 octobre 2009 (une annexe).
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et
de la ville.
Objet :
Emploi des salariés âgés.
Signataires :
Confédération française de la quincaillerie, fournitures industrielles, bâtiment, habitat ;
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CFTC et à la CFE-CGC.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 88 sur 156

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MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES,


DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE

Avis relatif à l’extension d’un accord conclu dans le cadre de la convention collective nationale
des cadres des commerces de quincaillerie, fournitures industrielles, fers, métaux et
équipement de la maison
NOR : MTST0929883V

En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, des relations sociales, de la
famille, de la solidarité et de la ville envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les
employeurs et tous les salariés entrant dans son champ d’application, les dispositions de l’accord ci-après
indiqué.
Le texte de cet accord pourra être consulté en direction départementale du travail, de l’emploi et de la
formation professionnelle.
Dans un délai de quinze jours, les organisations professionnelles et toutes personnes intéressées sont priées
de faire connaître leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de
la solidarité et de la ville (DGT, bureau RT2), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Texte dont l’extension est envisagée :
Accord du 15 octobre 2009 (une annexe).
Dépôt :
Direction générale du travail, au ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et
de la ville.
Objet :
Emploi des salariés âgés.
Signataires :
Confédération française de la quincaillerie, fournitures industrielles, bâtiment, habitat ;
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CFTC et à la CFE-CGC.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 89 sur 156

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MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES,


DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE

Avis relatif à l’extension d’un accord conclu dans le cadre de la convention collective nationale
des entreprises techniques au service de la création et de l’évènement
NOR : MTST0929886V

En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, des relations sociales, de la
famille, de la solidarité et de la ville envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les
employeurs et tous les salariés entrant dans son champ d’application, les dispositions de l’accord ci-après
indiqué.
Le texte de cet accord pourra être consulté dans une direction départementale du travail, de l’emploi et de la
formation professionnelle.
Dans un délai de quinze jours, les organisations professionnelles et toutes personnes intéressées sont priées
de faire connaître leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de
la solidarité et de la ville (DGT, bureau RT 2), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Texte dont l’extension est envisagée :
– accord du 4 novembre 2009.
Dépôt :
– direction générale du travail au ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et
de la ville.
Objet :
– emploi des seniors.
Signataires :
– syndicat national des prestataires de l’audiovisuel, scénique et évènementiel (SYNPASE) ;
– fédération des industries du cinéma audiovisuel multimédia (FICAM) ;
– organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CFE-CGC, à la CGT-FO, à la CFDT et à la
CFTC.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 90 sur 156

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MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES,


DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE

Avis relatif à l’extension d’un avenant à la convention collective nationale


du personnel des prestataires de services dans le secteur tertiaire
NOR : MTST0929889V

En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, des relations sociales, de la
famille, de la solidarité et de la ville envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les
employeurs et tous les salariés entrant dans son champ d’application, les dispositions de l’avenant ci-après
indiqué.
Le texte de cet avenant pourra être consulté en direction départementale du travail, de l’emploi et de la
formation professionnelle.
Dans un délai de 15 jours, les organisations professionnelles et toutes personnes intéressées sont priées de
faire connaître leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de
la solidarité et de la ville (DGT, bureau RT2), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Texte dont l’extension est envisagée :
– avis interprétatif no 20 du 16 juin 2009.
Dépôt :
– direction générale du travail, au ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et
de la ville.
Objet :
– interprétation de certains articles de la convention collective.
Signataires :
– services intégrés du secrétariat et des télé-services (SIST) ;
– syndicat national des professionnels de l’hébergement (SYNAPHE) ;
– organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CFTC et à la CFE-CGC.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 91 sur 156

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MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES,


DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE

Avis relatif à l’extension d’un avenant


à la convention collective nationale des sociétés d’assistance
NOR : MTST0929890V

En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, des relations sociales, de la
famille, de la solidarité et de la ville envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les
employeurs et tous les salariés entrant dans son champ d’application, les dispositions de l’avenant ci-après
indiqué.
Le texte de cet avenant pourra être consulté en direction départementale du travail, de l’emploi et de la
formation professionnelle.
Dans un délai de 15 jours, les organisations professionnelles et toutes personnes intéressées sont priées de
faire connaître leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de
la solidarité et de la ville (DGT, bureau RT2), 39-43, quai André-Citroën 75902 Paris Cedex 15.
Texte dont l’extension est envisagée :
– avenant no 22 du 15 mai 2009.
Dépôt :
– direction générale du travail au ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et
de la ville.
Objet :
– rémunérations et organisation du temps de travail.
Signataires :
– syndicat national des sociétés d’assistance (SNSA) ;
– organisation syndicale de salariés intéressée rattachée à la CFDT.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 92 sur 156

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CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES,


DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE

Avis relatif à l’extension d’un avenant


à un accord national professionnel inter-secteurs papiers cartons
NOR : MTST0929934V

En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, des relations sociales, de la
famille, de la solidarité et de la ville envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les
employeurs et tous les salariés entrant dans son champ d’application, les dispositions de l’avenant ci-après
indiqué.
Le texte de cet avenant pourra être consulté en direction départementale du travail, de l’emploi et de la
formation professionnelle.
Dans un délai de quinze jours, les organisations professionnelles et toutes personnes intéressées sont priées
de faire connaître leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de
la solidarité et de la ville (DGT, bureau RT 2), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Texte dont l’extension est envisagée :
Avenant no 1 du 17 septembre 2009 à l’accord professionnel du 11 mars 2008 relatif à l’emploi des seniors
et la revalorisation du capital humain.
Dépôt :
Direction générale du travail, au ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et
de la ville.
Objet :
Modifications de l’accord professionnel du 11 mars 2008 relatif à l’emploi des seniors et la revalorisation du
capital humain.
Signataires :
Association française des distributeurs de papiers (AFDP) ;
Fédération des articles de papeterie (FAP) ;
Fédération française du cartonnage (FFC) ;
Union des industries papetières pour les affaires sociales (UNIPAS) ;
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CFTC, à la CGT-FO et à la CFE-CGC.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 93 sur 156

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CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES,


DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE

Avis relatif à l’extension d’un accord conclu dans le cadre


de la convention collective nationale de l’industrie pharmaceutique
NOR : MTST0929966V

En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, des relations sociales, de la
famille, de la solidarité et de la ville envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les
employeurs et tous les salariés entrant dans son champ d’application, les dispositions de l’accord ci-après
indiqué.
Le texte de cet accord pourra être consulté en direction départementale du travail, de l’emploi et de la
formation professionnelle.
Dans un délai de quinze jours, les organisations professionnelles et toutes personnes intéressées sont priées
de faire connaître leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de
la solidarité et de la ville (DGT, bureau RT 2), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Texte dont l’extension est envisagée :
Accord du 3 novembre 2009.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et
de la ville.
Objet :
Emploi des seniors.
Signataires :
Les Entreprises du médicament (LEEM) ;
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CFDT, à la CFTC et à la CFE-CGC.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 94 sur 156

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MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES,


DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE

Avis relatif à l’extension d’un avenant à la convention collective nationale


des entreprises du négoce et de l’industrie des produits du sol, engrais et produits connexes
NOR : MTST0929967V

En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, des relations sociales, de la
famille, de la solidarité et de la ville envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les
employeurs et tous les salariés entrant dans son champ d’application, les dispositions de l’avenant ci-après
indiqué.
Le texte de cet avenant pourra être consulté en direction départementale du travail, de l’emploi et de la
formation professionnelle.
Dans un délai de quinze jours, les organisations professionnelles et toutes personnes intéressées sont priées
de faire connaître leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de
la solidarité et de la ville (DGT, bureau RT2), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Texte dont l’extension est envisagée :
Avenant no 57 du 8 juillet 2009.
Dépôt :
Direction générale du travail au ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et
de la ville.
Objet :
Salaires à compter du 1er juillet 2009.
Signataires :
Fédération du négoce agricole ;
Fédération nationale des syndicats de négociants en pommes de terre et légumes en gros ;
Organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CGT-FO, à la CFDT et à la CFTC.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 95 sur 156

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CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES,


DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE

Avis relatif à l’extension d’un accord conclu dans le cadre


de la convention collective nationale du thermalisme
NOR : MTST0929968V

En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, des relations sociales, de la
famille, de la solidarité et de la ville envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les
employeurs et tous les salariés entrant dans son champ d’application, les dispositions de l’accord ci-après
indiqué.
Le texte de cet accord pourra être consulté en direction départementale du travail, de l’emploi et de la
formation professionnelle.
Dans un délai de 15 jours, les organisations professionnelles et toutes personnes intéressées sont priées de
faire connaître leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de
la solidarité et de la ville (DGT, bureau RT2), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Texte dont l’extension est envisagée :
– accord du 16 novembre 2009.
Dépôt :
– direction générale du travail au ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et
de la ville.
Objet :
– emploi des seniors.
Signataires :
– union nationale des établissements thermaux (CNETh) ;
– organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CFDT, à la CFE-CGC et à la CGT-FO.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 96 sur 156

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CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DU TRAVAIL, DES RELATIONS SOCIALES,


DE LA FAMILLE, DE LA SOLIDARITÉ ET DE LA VILLE

Avis relatif à l’extension d’un accord national professionnel


conclu dans le secteur des offices publics de l’habitat
NOR : MTST0929977V

En application de l’article L. 2261-15 du code du travail, le ministre du travail, des relations sociales, de la
famille, de la solidarité et de la ville envisage de prendre un arrêté tendant à rendre obligatoires, pour tous les
employeurs et tous les salariés entrant dans son champ d’application, les dispositions de l’accord national
ci-après indiqué.
Le texte de cet accord national pourra être consulté en direction départementale du travail, de l’emploi et de
la formation professionnelle.
Dans un délai de quinze jours, les organisations professionnelles et toutes personnes intéressées sont priées
de faire connaître leurs observations et avis au sujet de la généralisation envisagée.
Leurs communications devront être adressées au ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de
la solidarité et de la ville (DGT, bureau RT 2), 39-43, quai André-Citroën, 75902 Paris Cedex 15.
Texte dont l’extension est envisagée :
– accord national professionnel du 21 octobre 2009.
Dépôt :
– direction générale du travail, au ministère du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et
de la ville.
Objet :
– emploi des seniors.
« Article 1 – Champ d’application professionnel et territorial
Le présent accord a vocation à couvrir les Offices publics de l’habitat dont l’effectif comporte au moins 50
salariés titulaires d’un contrat de travail. Dès lors, l’accord s’applique à l’ensemble des personnels de l’Office,
salariés et fonctionnaires.
Il peut aussi servir de base à ceux dont l’effectif comprend au moins 300 salariés ou appartenant à un groupe
dont l’effectif comprend au moins 300 salariés qui restent tenus de conclure un accord d’entreprise ou de
mettre en place un plan d’action sur le même sujet. Les accords conclus dans les Offices à la date de
publication de l’accord national pourront se référer à celui-ci et ce dans un but purement pédagogique. »
Signataires :
– fédération nationale des Offices publics de l’habitat ;
– organisations syndicales de salariés intéressées rattachées à la CGT, à la CGT-FO, à la CFDT et à la
CFE-CGC ;
– FA-FPT ;
– UNSA territoriaux.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 97 sur 156

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CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DE L’ALIMENTATION, DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE

Arrêté du 8 décembre 2009 portant extension d’un accord collectif sur un régime d’assurance
complémentaire frais de santé des salariés non cadres des exploitations agricoles de
polyculture, d’élevages spécialisés ou non, les CUMA et les exploitations de cultures
spécialisées des Deux-Sèvres
NOR : AGRS0929682A

Le ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche,


Vu les articles L. 2261-15 et suivants et R. 2231-1 du code du travail ;
Vu l’accord collectif du 5 juin 2009 sur un régime d’assurance complémentaire frais de santé des salariés
non cadres des exploitations agricoles de polyculture, d’élevages spécialisés ou non, les CUMA et les
exploitations de cultures spécialisées des Deux-Sèvres ;
Vu la demande d’extension présentée par les organisations signataires ;
Vu l’avis relatif à l’extension publié au Journal officiel du 21 octobre 2009 ;
Vu l’avis motivé de la sous-commission agricole des conventions et accords de la Commission nationale de
la négociation collective ;
Vu l’accord donné par le ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la
ville,

Arrête :
Art. 1 . − Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans son champ
er

d’application, les dispositions de l’accord collectif du 5 juin 2009 sur un régime d’assurance complémentaire
frais de santé des salariés non cadres des exploitations agricoles de polyculture, d’élevages spécialisés ou non,
les CUMA et les exploitations de cultures spécialisées des Deux-Sèvres.
Les dispositions de l’article 8 (Cotisations) sont étendues sous réserve du respect des articles L. 871-1,
R. 871-1 et R. 871-2 du code de la sécurité sociale.
Art. 2. − L’extension des effets et sanctions de l’accord visé à l’article 1er est faite à dater de la publication
du présent arrêté pour la durée restant à courir aux conditions prévues par ledit accord.
Art. 3. − Le directeur des affaires financières, sociales et logistiques est chargé de l’exécution du présent
arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 8 décembre 2009.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur adjoint,
P. AUZARY

Nota. – Le texte de cet accord a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives no 2009/38,
disponible à la Direction des Journaux officiels, 26, rue Desaix, 75727 Paris Cedex 15, au prix de 8,20 €.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 98 sur 156

Décrets, arrêtés, circulaires

CONVENTIONS COLLECTIVES

MINISTÈRE DE L’ALIMENTATION, DE L’AGRICULTURE ET DE LA PÊCHE

Arrêté du 8 décembre 2009 portant extension d’un accord départemental relatif à l’assurance
complémentaire frais de santé concernant les salariés non cadres des exploitations agricoles
du département de l’Orne
NOR : AGRS0929674A

Le ministre de l’alimentation, de l’agriculture et de la pêche,


Vu les articles L. 2265-15 et suivants et R. 2231-1 du code du travail ;
Vu l’accord départemental du 19 juin 2009 relatif à l’assurance complémentaire frais de santé concernant les
salariés non cadres des exploitations agricoles du département de l’Orne ;
Vu l’avis relatif à l’extension publié au Journal officiel du 1er août 2009 ;
Vu l’avis motivé de la sous-commission agricole des conventions et accords de la Commission nationale de
la négociation collective ;
Vu l’accord donné par le ministre du travail, des relations sociales, de la famille, de la solidarité et de la
ville,

Arrête :
Art. 1er. − Sont rendues obligatoires, pour tous les employeurs et tous les salariés compris dans son champ
d’application, les dispositions de l’accord départemental du 19 juin 2009 relatif à l’assurance complémentaire
frais de santé des salariés non cadres des exploitations agricoles du département de l’Orne, à l’exclusion des
termes : « Les salariés non cadres définis ci-dessus ressortissant d’un accord d’entreprise dans les conditions
fixées à l’article 11 du présent accord » constituant le dernier alinéa du paragraphe « Cas d’exclusion » de
l’article 3.
Art. 2. − L’extension des effets et sanctions de l’accord visé à l’article 1er est faite à dater de la publication
du présent arrêté pour la durée restant à courir aux conditions prévues par ledit accord.
Art. 3. − Le directeur des affaires financières, sociales et logistiques est chargé de l’exécution du présent
arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 8 décembre 2009.
Pour le ministre et par délégation :
Le directeur adjoint,
P. AUZARY

Nota. – Le texte de cet accord a été publié au Bulletin officiel du ministère, fascicule conventions collectives no 2009/37,
disponible à la Direction des Journaux officiels, 26, rue Desaix, 75727 Paris Cedex 15, au prix de 8,20 €.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 99 sur 156

Cour de discipline budgétaire et financière


Arrêt du 27 novembre 2009
NOR : CDBX0929910X

Au nom du peuple français,


La Cour de discipline budgétaire et financière, siégeant à la Cour des comptes, en audience publique, a rendu
l’arrêt suivant :
Vu le code des juridictions financières, notamment le titre Ier du livre III relatif à la Cour de discipline
budgétaire et financière ;
Vu la lettre du 22 juillet 2004, enregistrée au parquet le 23 juillet 2004, par laquelle le président de la
deuxième chambre de la Cour des comptes a informé le procureur général que cette formation avait décidé,
dans sa séance du 18 juin 2004, de déférer à la Cour de discipline budgétaire et financière des faits laissant
supposer l’existence d’irrégularités affectant la gestion de la chambre de commerce et d’industrie de Paris
(CCIP), ensemble les pièces à l’appui ;
Vu le réquisitoire du 11 mai 2005 par lequel le procureur général près la Cour des comptes, ministère public
près la Cour de discipline budgétaire et financière, a saisi desdites irrégularités premier président de la Cour
des comptes, président de la Cour de discipline budgétaire et financière, conformément à l’article L. 314-1 du
code des juridictions financières ;
Vu la décision du 29 juillet 2005 par laquelle le président de la Cour de discipline budgétaire et financière a
nommé en qualité de rapporteur Mme Latournarie-Willems, conseillère référendaire à la Cour des comptes ;
Vu les lettres recommandées des 6 juin et 19 septembre 2007 par lesquelles le procureur général a informé
MM. Michel Franck, président de la CCIP de 1998 à 2004, Jean-Daniel Marzolf, directeur général de la CCIP
de 1995 à 2004, Pierre Simon, vice-président trésorier de cet établissement de 1998 à 2004 et Jean-Baptiste
Tivolle, directeur des ressources humaines de la CCIP de 1999 à 2002, de l’ouverture d’une instruction dans
les conditions prévues à l’article L. 314-4 du code susvisé, ensemble les avis de réception de ces lettres ;
Vu la lettre du président de la Cour de discipline budgétaire et financière en date du 19 mai 2008
transmettant au procureur général le dossier de l’affaire après dépôt du rapport d’instruction, conformément à
l’article L. 314-4 du code des juridictions financières ;
Vu la lettre du procureur général en date du 13 janvier 2009 informant le président de la Cour de discipline
budgétaire et financière de sa décision de poursuivre la procédure, en application de l’article L. 314-4 du code
des juridictions financières ;
Vu l’avis du ministre de l’économie, de l’industrie et de l’emploi en date du 3 mars 2009 ;
Vu la lettre du président de la Cour de discipline budgétaire et financière en date du 26 février 2009
transmettant au procureur général le dossier de l’affaire, conformément à l’article L. 314-6 du code des
juridictions financières ;
Vu la décision du procureur général en date du 29 juin 2009 renvoyant MM. Franck, Simon, Marzolf et
Tivolle devant la Cour de discipline budgétaire et financière, en application de l’article L. 314-6 du code des
juridictions financières ;
Vu les lettres recommandées en date du 8 juillet 2009 avisant respectivement MM. Franck, Simon, Marzolf
et Tivolle de la possibilité de prendre connaissance du dossier, dans les conditions prévues par l’article L. 314-8
du code des juridictions financières et les citant à comparaître devant la cour le 23 octobre 2009, ensemble les
avis de réception de ces lettres ;
Vu le mémoire en défense déposé et enregistré au greffe le 14 septembre 2009 présenté pour MM. Franck,
Simon, Marzolf et Tivolle par Me Richard, avocat au Conseil d’Etat et à la Cour de cassation, ensemble les
productions annexées ;
Vu l’ensemble des pièces qui figurent au dossier, notamment les procès-verbaux d’audition ainsi que le
rapport d’instruction de Mme Latournarie-Willems ;
Entendu le rapporteur, Mme Latournarie-Willems, résumant le rapport écrit, en application des articles
L. 314-12 et R. 314-1 du code des juridictions financières ;
Entendu le procureur général, résumant la décision de renvoi, en application des articles L. 314-12 et
R. 314-1 du code des juridictions financières ;
Entendu en leurs observations MM. Franck, Simon, Marzolf et Tivolle et Me Richard, leur conseil, en
application de l’article L. 314-12 du code des juridictions financières ;
Entendu le procureur général en ses conclusions et en ses réquisitions ;
Entendu en sa plaidoirie Me Richard pour MM. Franck, Simon, Marzolf et Tivolle, et en leurs explications
les intéressés, la défense ayant eu la parole en dernier,

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 99 sur 156

Sur la compétence :
Considérant que le contrôle des chambres de commerce et d’industrie, établissements publics placés sous la
tutelle de l’Etat, relève, sur le fondement de l’article L. 111-3 du code des juridictions financières, de la
compétence de la Cour des comptes, laquelle a délégué cette compétence, par les arrêtés du premier président
des 17 janvier 2003 et 13 octobre 2006, aux chambres régionales des comptes en application des articles
L. 111-9 et R. 111-1 du même code ; que, dès lors, en application des dispositions du c du I de
l’article L. 312-1 du code des juridictions financières, les représentants, administrateurs ou agents des chambres
de commerce et d’industrie sont justiciables de la Cour de discipline budgétaire et financière.
Sur la prescription :
Considérant que les irrégularités postérieures au 23 juillet 1999 ne sont pas couvertes par la prescription
édictée par l’article L. 314-2 du code des juridictions financières.
Sur le fond :
Considérant qu’aux termes de l’article L. 313-4 du code des juridictions financières « Toute personne visée à
l’article L. 312-1 qui, en dehors des cas prévus aux articles précédents, aura enfreint les règles relatives à
l’exécution des recettes et des dépenses de l’Etat ou des collectivités, établissements et organismes mentionnés
à ce même article ou à la gestion des biens leur appartenant ou qui, chargée de la tutelle desdites collectivités,
desdits établissements ou organismes, aura donné son approbation aux décisions incriminées sera passible de
l’amende prévue à l’article L. 313-1 » ;
Considérant qu’aux termes de l’article L. 313-6 du même code : « Toute personne visée à l’article L. 312-1
qui, dans l’exercice de ses fonctions ou attributions, aura, en méconnaissance de ses obligations, procuré à
autrui un avantage injustifié, pécuniaire ou en nature, entraînant un préjudice pour le Trésor, la collectivité ou
l’organisme intéressé, ou aura tenté de procurer un tel avantage sera passible d’une amende dont le minimum
ne pourra être inférieur à 300 euros et dont le maximum pourra atteindre le double du montant du traitement
ou salaire brut annuel qui lui était alloué à la date de l’infraction » ;
Considérant qu’aux termes de l’article 1er de la loi no 52-1311 du 10 décembre 1952 « La situation des
personnels administratifs des chambres d’agriculture, des chambres de commerce et des chambres de métiers
de France est déterminée par un statut établi par des commissions paritaires nommées, pour chacune de ces
institutions, par le ministre de tutelle » ;
Considérant qu’en vertu des dispositions combinées de l’article 1er et du titre III du statut du personnel des
compagnies consulaires applicable aux chambres de commerce et d’industrie établi sur le fondement des
dispositions législatives précitées seuls les agents des chambres de commerce et d’industrie ayant la qualité
d’agent de droit public qui occupent un emploi permanent sont régis par les dispositions de ce statut relatives
aux rémunérations ; qu’en revanche lesdites dispositions ne sont pas applicables aux agents occupant un emploi
non permanent ;
Considérant qu’aux termes de l’article 14 du statut du personnel des compagnies consulaires : « Le
classement du personnel est fixé par une grille nationale établie par la commission paritaire nationale. Cette
grille est obligatoire. Les commissions paritaires locales peuvent, selon les besoins, compléter cette grille
nationale, soit en créant des échelons intermédiaires dans chaque emploi, soit en prévoyant des emplois non
prévus par la grille nationale et existant dans les services de la compagnie consulaire concernée » ;
Considérant qu’en vertu de l’article 15, dans sa rédaction en vigueur à la date des faits « La rémunération
mensuelle indiciaire des agents titulaires et stagiaires des compagnies consulaires est calculée en multipliant la
somme des trois indices suivants par la valeur du point national : l’indice de qualification déterminé par le
classement de l’emploi dans la classification nationale des emplois définie à l’article 14, l’indice des résultats
professionnels individuels déterminé en application des articles 16-2, 19 et 50, l’indice d’expérience déterminé
en application des articles 19 et 50. La rémunération mensuelle brute des agents titulaires et stagiaires des
compagnies consulaires est constituée de la rémunération mensuelle indiciaire, augmentée, le cas échéant, des
majorations pour heures supplémentaires, des accessoires de rémunération fixes ou variables et du supplément
familial défini à l’article 21 » ;
Considérant qu’aux termes de l’article 20 du statut du personnel des compagnies consulaires, dans sa
rédaction applicable en 1999 : « Aucune gratification ne peut être attribuée aux agents » ; qu’à la suite de la
décision de la commission paritaire nationale du 11 mai 2000 instituant un treizième mois de rémunération les
dispositions suivantes ont été introduites à l’article 20 sous la forme d’un premier alinéa : « Tous les agents
titulaires ou stagiaires bénéficient d’un treizième mois de rémunération. Ce treizième mois, payable en fin
d’année, sera égal, pour chaque agent, au douzième des rémunérations qu’il aura effectivement perçues au
cours de l’année écoulée » ;
Considérant que le 11 mars 2003, la commission paritaire nationale des chambres de commerce et
d’industrie, après en avoir approuvé le principe lors de sa précédente réunion du 5 décembre 2002, a annulé le
second alinéa de l’article 20 prohibant l’octroi de gratifications aux agents pour le remplacer par les
dispositions suivantes : « Chaque compagnie consulaire peut prévoir le principe d’une enveloppe globale de
primes individuelles autres que celles réservées aux augmentations et promotions au choix et primes collectives
déjà en place. Ces primes exceptionnelles peuvent être attribuées en reconnaissance d’actions particulières qui
ne peuvent faire l’objet ni d’une rémunération horaire, ni d’une augmentation ou promotion (...) » ;
Sur les faits :

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Considérant qu’entre le 22 juillet 1999 et le 31 décembre 2002 la chambre de commerce et d’industrie de


Paris (CCIP) a versé à certains de ses agents des compléments de rémunération, sous la forme d’indemnités
temporaires de fonction, indemnités permanentes de fonction et primes exceptionnelles ; que les indemnités
temporaires de fonction, destinées notamment à rémunérer un surcroît de travail ou la réalisation d’objectifs
divers, étaient attribuées aux collaborateurs exerçant, pendant une durée déterminée, des fonctions impliquant
un accroissement de leurs responsabilités ; que les indemnités permanentes de fonction, visant à revaloriser les
salaires des collaborateurs dont la rémunération était plafonnée parce qu’ils avaient atteint le maximum de la
grille, revêtaient en revanche un caractère pérenne ; que le versement des primes exceptionnelles était motivé
par la recherche d’une plus grande souplesse dans la progression des carrières et d’un alignement des
rémunérations sur celles du secteur privé ;
Considérant qu’en mai 1999 une enquête de l’inspection générale des finances a mis en cause notamment le
placement « hors grille » des cadres dirigeants et supérieurs et l’allocation de primes non autorisées par le
statut national du personnel des compagnies consulaires ; qu’à la suite de cette enquête M. Marzolf, alors
directeur général de la CCIP, a, par une note du 22 septembre 1999, prescrit aux directeurs des différents
services de « surseoir à tout nouveau versement de primes et indemnités » dans l’attente de l’adaptation des
règles statutaires ; que néanmoins, d’une part, le versement de primes exceptionnelles n’a cessé qu’en 2000 et,
d’autre part, le versement d’indemnités temporaires de fonction et d’indemnités permanentes de fonction s’est
poursuivi au-delà de l’année 2002 ; que le nombre d’agents bénéficiaires de l’indemnité temporaire de fonction
s’est même accru entre 2000 et 2002 ; que toutefois, lors de ses séances des 21 mars et 27 juin 2001, la
commission paritaire locale de la CCIP, faisant usage de la faculté offerte par les dispositions précitées de
l’article 14 du statut, a remplacé les dispositions du règlement intérieur du personnel prévoyant le placement
« hors grille » de certains cadres par des dispositions nouvelles instaurant des échelons supplémentaires ; qu’il
en est résulté une diminution notable du nombre des bénéficiaires des indemnités permanentes de fonction ;
Considérant que le montant des indemnités temporaires de fonction, indemnités permanentes de fonction et
primes exceptionnelles ainsi versées aux agents de la CCIP régis par les dispositions du statut national du
personnel des chambres de commerce et d’industrie relatives aux rémunérations a atteint un total de 295 046 €
entre le 22 juillet et le 31 décembre 1999, soit 171 113 € pour les indemnités temporaires de fonction,
104 835 € pour les indemnités permanentes de fonction et 19 098 € pour les primes exceptionnelles, un total
de 542 168 € en 2000, soit 328 388 € pour les indemnités temporaires de fonction, 199 656 € pour les
indemnités permanentes de fonction et 14 124,€ pour les primes exceptionnelles, un total de 497 675 € en
2001, soit 402 614 € pour les indemnités temporaires de fonction et 95 061 € pour les indemnités permanentes
de fonction, et un total de 538 448 € en 2002, soit 493 095 € pour les indemnités temporaires de fonction et
45 353 € pour les indemnités permanentes de fonction, soit un total cumulé de 1 873 337 € en trois ans et
demi ;
Sur la qualification juridique :
Considérant que les indemnités permanentes de fonction avaient pour objet et pour effet de permettre à la
CCIP de s’affranchir, pour la rémunération de certains de ses agents, des limites fixées par la grille nationale
des rémunérations ; qu’ainsi le versement d’indemnités permanentes de fonction aux agents de la CCIP régis
par les dispositions du statut relatives aux rémunérations est intervenu en violation des dispositions précitées
des articles 14 et 15 du statut du personnel des compagnies consulaires ;
Considérant que le statut du personnel ne prévoit pas l’attribution de primes exceptionnelles ou d’indemnités
temporaires de fonction ; que son article 20, qui institue le bénéfice d’un treizième mois de rémunération,
interdit toute gratification ; que, par ailleurs, l’indemnité temporaire de fonction ne correspond pas, dans la
généralité des cas, aux prévisions de l’article 26-2 du règlement intérieur qui ne vise que des indemnités
différentielles allouées à certaines conditions à des agents assurant des remplacements ; qu’ainsi les primes et
indemnités en cause sont dépourvues de base légale ;
Considérant que le paiement de primes et d’indemnités dépourvues de fondement juridique ou contraires au
statut du personnel est constitutif d’une violation des règles relatives à l’exécution des dépenses applicables à la
CCIP ; que l’infraction définie à l’article L. 313-4 du code des juridictions financières se trouve dès lors
constituée ;
Considérant que le respect des dispositions statutaires par les dirigeants d’un organisme constitue une
obligation au sens de l’article L. 313-6 du code des juridictions financières ; que cette obligation a été en
l’espèce méconnue ; qu’il ressort de l’instruction que le versement d’indemnités permanentes de fonctions ne
correspondait pas à la contrepartie d’un surcroît de travail ou d’une sujétion particulière ; qu’en l’absence de
telles contreparties ces indemnités constituent un avantage injustifié procuré à leurs bénéficiaires ayant entraîné
pour la CCIP un préjudice à hauteur de leur montant, soit 444 905 € ; qu’ainsi l’infraction définie à
l’article L. 313-6 du code des juridictions financières se trouve constituée ;
Sur les responsabilités au titre de l’article L. 313-4 du code des juridictions financières :
Considérant qu’aux termes de l’article 56 du décret no 91-739 du 18 juillet 1991 relatif aux chambres de
commerce et d’industrie, aux chambres régionales de commerce et d’industrie, à l’assemblée des chambres
françaises de commerce et d’industrie et aux groupements interconsulaires, dans sa rédaction en vigueur à la
date des faits : « ... 2o Le président de la compagnie consulaire est chargé de l’exécution du budget. Il émet, à
destination du trésorier, les titres de perception des recettes et des produits ainsi que les mandats des dépenses

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et des charges, préalablement à leur encaissement ou à leur paiement ; 3o Le trésorier est chargé de la tenue
de la comptabilité, de l’exécution des opérations de dépenses et de recettes ainsi que de la gestion de la
trésorerie ; il a autorité sur les services comptables et les régies » ;
Considérant que l’article 49 du même décret renvoie au règlement intérieur des compagnies consulaires la
fixation des conditions dans lesquelles le président et le trésorier peuvent déléguer leur signature au directeur
général ou, sur sa proposition, à d’autres agents permanents de la chambre ; que, sur le fondement de ces
dispositions, l’article 70 du règlement intérieur de la CCIP prévoyait l’existence de « délégations de signature
générale ou spéciales, en particulier celle relative à la gestion du personnel, que le directeur général reçoit du
président » ;
Considérant que M. Franck a été élu président de la CCIP en janvier 1998, puis réélu en janvier 2001 ; qu’en
vertu des dispositions précitées du décret du 18 juillet 1991 comme du règlement intérieur de la chambre il
avait la qualité d’ordonnateur principal de l’établissement ; qu’il a consenti de larges délégations de signature à
ses collaborateurs, sans contrôler ultérieurement l’usage qui en était fait ; qu’ayant été rendu destinataire, en
mai 1999, du rapport susmentionné de l’inspection générale des finances M. Franck était informé de la nature
irrégulière des primes et indemnités en cause ; qu’au cours de l’instruction il a par ailleurs reconnu avoir eu
connaissance de la note précitée du directeur général de la CCIP en date du 22 septembre 1999, prescrivant aux
directeurs de surseoir à tout nouveau versement de primes et indemnités à la suite de ce rapport, mais ne pas
s’être préoccupé de sa mise en application ; qu’ainsi M. Franck a personnellement fait preuve d’un défaut de
surveillance dans le contrôle des dépenses de la CCIP ; que, dès lors, sa responsabilité se trouve engagée pour
ces faits au titre des dispositions de l’article L. 313-4 du code des juridictions financières ;
Considérant que M. Simon a été élu vice-président trésorier de la CCIP en janvier 1998, puis réélu à cette
fonction en janvier 2001 ; qu’en vertu des dispositions précitées du décret du 18 juillet 1991 il était chargé de
la tenue de la comptabilité et de l’exécution des opérations de dépenses de la chambre ; qu’ayant eu
connaissance du rapport susmentionné de l’inspection générale des finances il était informé de la nature
irrégulière des primes et indemnités en cause ; que s’il a indiqué au cours de l’instruction n’avoir pas
personnellement visé les mandatements des primes et indemnités litigieuses, mais avoir délégué ce visa à un
trésorier délégué, il demeure qu’en vertu des dispositions précitées de l’article 56 du décret du 18 juillet 1991
l’ensemble des paiements des dépenses de la CCIP était effectué sous sa responsabilité ; que, dès lors, sa
responsabilité se trouve engagée pour ces faits au titre des dispositions de l’article L. 313-4 du code des
juridictions financières ;
Considérant que M. Marzolf a exercé les fonctions de directeur général de la CCIP de février
1995 mars 2004 ; qu’il était titulaire d’une large délégation de signature du président dans le domaine de la
gestion des ressources humaines ; qu’à la suite de la mise en cause par l’inspection générale des finances de la
régularité du régime indemnitaire de la CCIP, il a signé le 22 septembre 1999 une note prescrivant de
« surseoir à tout nouveau versement de primes ou indemnités et ce, dans la perspective de l’adaptation de nos
règles statutaires aux besoins de gestion » ; que cependant ces directives sont restées inappliquées, M. Marzolf
continuant à signer des décisions d’attribution de primes irrégulières ; qu’au cours de l’instruction M. Marzolf a
reconnu que cette note correspondait « à une décision de principe », mais que « pour autant, des décisions
d’attribution d’indemnités temporaires de fonctions et d’indemnités permanentes de fonctions ont continué
d’être prises » pour des raisons tenant à l’impossibilité de diminuer brusquement les rémunérations des agents
et à la nécessité d’inciter les agents à la recherche de ressources de financement nouvelles pour la chambre ;
qu’en maintenant un dispositif irrégulier de rémunérations complémentaires et en signant des décisions
attribuant de telles primes et indemnités M. Marzolf a engagé sa responsabilité au titre des dispositions de
l’article L. 313-4 du code des juridictions financières ;
Considérant que M. Tivolle a exercé les fonctions de directeur des ressources humaines de la CCIP de
janvier 1999 septembre 2002 ; qu’il résulte de l’instruction qu’il bénéficiait d’une délégation de signature du
président pour toutes les décisions ayant trait à la gestion des ressources humaines des agents autres que les
cadres supérieurs ; qu’il ressort de son audition que « toutes les propositions d’attribution d’indemnités
temporaires de fonctions appuyées par les directeurs étaient argumentées par une note et instruites par la
direction des ressources humaines qui en vérifiait le bien-fondé » ; que M. Tivolle assistait à la commission
paritaire locale du 15 novembre 1999, destinée à présenter la synthèse des conclusions du rapport susmentionné
de l’inspection générale des finances et des réponses apportées ; que, postérieurement à cette réunion et à la
signature par M. Marzolf de la note précitée du 22 septembre 1999, M. Tivolle a signé des décisions d’octroi
d’indemnités temporaires de fonction, d’indemnités permanentes de fonction et de primes exceptionnelles ;
qu’en conséquence dirigeant le service chargé d’analyser toutes les propositions de décisions d’octroi de primes
et indemnités, et ayant lui-même signé certaines des décisions en cause, M. Tivolle a concouru au maintien
d’indemnités irrégulières, engageant ainsi sa responsabilité au titre des dispositions de l’article L. 313-4 du
code des juridictions financières ;

Sur les responsabilités au titre de l’article L. 313-6 du code des juridictions financières :
Considérant qu’il résulte de l’instruction que MM. Marzolf et Tivolle ont, en toute connaissance de cause,
assuré le versement d’indemnités permanentes de fonction au moins jusqu’en 2002, nonobstant la note précitée
signée par M. Marzolf le 22 septembre 1999, qu’ainsi ils ont méconnu leurs obligations et engagé leur
responsabilité dans l’infraction commise au titre des dispositions de l’article L. 313-6 du code des juridictions
financières ;

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Sur l’existence de circonstances atténuantes :


Considérant toutefois que les primes irrégulières existaient de longue date lors de l’entrée en fonction de
MM. Franck, Simon, Marzolf et Tivolle, sans qu’il y ait eu d’opposition de la part des autorités de tutelle ; que
ces primes présentaient un intérêt pour la gestion des ressources humaines de la CCIP, notamment dans la
recherche de sources de financement nouvelles (collecte de la taxe d’apprentissage) ; que la régularisation des
pratiques concernées exigeait l’intervention de la commission paritaire nationale et nécessitait un délai dont
n’étaient pas maîtres les dirigeants de la CCIP ; que les primes irrégulières étaient attribuées à un nombre
réduit des salariés de la CCIP et représentaient une part limitée de la masse salariale hors charges ; qu’il y a
lieu de retenir ce contexte comme une circonstance atténuante ;
Sur l’amende :
Considérant qu’il sera fait une juste appréciation des irrégularités commises et des circonstances de l’espèce
en infligeant à M. Franck une amende de 300 €, à M. Simon une amende de 300 €, à M. Marzolf une amende
de 600 € et à M. Tivolle une amende de 600 € ;
Sur la publication :
Considérant qu’il y a lieu, en application de l’article L. 314-20 du code des juridictions financières, de
publier le présent arrêt au Journal officiel de la République française,

Arrête :
Art. 1 . − M. Michel FRANCK est condamné à une amende de trois cents euros (300 €).
er

Art. 2. − M. Pierre SIMON est condamné à une amende de trois cents euros (300 €).
Art. 3. − M. Jean-Daniel MARZOLF est condamné à une amende de six cents euros (600 €).
Art. 4. − M. Jean-Baptiste TIVOLLE est condamné à une amende de six cents euros (600 €).
Art. 5. − Le présent arrêt sera publié au Journal officiel de la République française.
Délibéré par la Cour de discipline budgétaire et financière, première section, le 23 octobre 2009 par
M. Martin, conseiller d’Etat, remplaçant en application de l’article R. 311-1-IV du code des juridictions
financières le président de la première section, empêché ; M. Loloum, conseiller d’Etat ; MM. Vachia et
Duchadeuil, conseillers maîtres à la Cour des comptes.
En conséquence, la République mande et ordonne à tous huissiers de justice sur ce requis de mettre ledit
arrêt à exécution, aux procureurs généraux et aux procureurs de la République près les tribunaux de grande
instance d’y tenir la main, à tous les commandants et officiers de la force publique de prêter main-forte
lorsqu’ils en seront légalement requis.
Le président,
P. MARTIN

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Conseil supérieur de l’audiovisuel


Décision no 2009-787 du 10 novembre 2009 complétant la décision no 2003-546 du
21 octobre 2003 autorisant la société Compagnie du numérique hertzien SA à utiliser une
ressource radioélectrique pour le multiplexage des programmes des éditeurs de services de
télévision par voie hertzienne terrestre en mode numérique du réseau R 3
NOR : CSAC0929894S

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel,


Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, notamment ses
articles 25, 30-1, 30-2, 30-3 et 30-4 ;
Vu l’arrêté du 24 décembre 2001 relatif à la télévision numérique hertzienne terrestre fixant les
caractéristiques des signaux émis et l’arrêté du 27 décembre 2001 relatif aux caractéristiques des équipements
de réception des services diffusés par voie hertzienne numérique terrestre ;
Vu la décision no 2001-387 du 24 juillet 2001 relative à un appel aux candidatures pour l’édition de services
de télévision à vocation nationale diffusés par voie numérique hertzienne ;
Vu la décision no 2003-546 du 21 octobre 2003 autorisant la société Compagnie du numérique hertzien SA à
utiliser une ressource radioélectrique pour le multiplexage des programmes des éditeurs de services de
télévision par voie hertzienne terrestre en mode numérique du réseau R 3 ;
Vu les informations communiquées par la société Compagnie du numérique hertzien SA ;
Après en avoir délibéré,

Décide :
Art. 1er. − La société Compagnie du numérique hertzien SA est autorisée à utiliser les fréquences et les
sites de diffusion précisés en annexe en vue d’assurer la diffusion auprès du public par voie hertzienne terrestre
en mode numérique des programmes autorisés sur le multiplex R 3, conformément à la décision no 2003-546
modifiée susvisée.
L’attribution de ces fréquences est subordonnée au respect des conditions techniques indiquées en annexe.
Art. 2. − La présente décision sera notifiée à la société Compagnie du numérique hertzien SA et publiée au
Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 10 novembre 2009.
Pour le Conseil supérieur de l’audiovisuel :
Le président,
M. BOYON

ANNEXE

PRINCIPALE VILLE SITE ALTITUDE MAXIMALE PAR CANAL/


desservie de l’antenne maximale polarisation

CHERBOURG OCTEVILLE Immeuble Bélier 12, rue de 126 m 36 W (1) 59 H


Brie

CHERBOURG OCTEVILLE Immeuble Bélier 12, rue de 126 m 28 W (2) 49 H


Brie

(1) PAR de 36 W non directive.


(2) PAR de 28 W non directive.

Le CSA pourra ultérieurement, si le développement des réseaux de télévision l’exige, substituer aux canaux
indiqués d’autres canaux permettant une réception de qualité équivalente.
1. Le bénéficiaire est tenu de communiquer au CSA les informations suivantes dont il attestera l’exactitude :
Informations communiquées dans un délai de deux mois après la mise en service :
– descriptif technique de l’installation (type et puissance nominale de l’émetteur, système d’antennes...) ;
– PAR maximale et diagramme de rayonnement théorique (H et V) ;

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 100 sur 156

– date de mise en service ;


– compte rendu exhaustif de réalisation des mises en décalage, modifications de décalage, modifications de
canaux et autres modifications mentionnées plus haut.
Information communiquée sans délai si elle est disponible :
– diagramme de rayonnement mesuré.
Cette information est exigible sur demande expresse du conseil.
2. Dans le cas où les informations mentionnées en 1 seraient modifiées par la suite, le bénéficiaire
communique au CSA une version actualisée dans un délai d’un mois.
3. Le bénéficiaire est également tenu de communiquer au CSA toutes les informations en sa possession sur
la couverture de l’émetteur, en particulier les résultats des mesures de couverture effectuées dans la zone de
service.
4. Si le CSA a constaté le non-respect des conditions techniques de l’autorisation, le bénéficiaire est tenu de
faire procéder par un organisme agréé à une vérification de la conformité de son installation aux prescriptions
figurant dans l’annexe technique de l’autorisation. Le bénéficiaire transmettra au CSA les résultats de cette
vérification.

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 101 sur 156

Conseil supérieur de l’audiovisuel


Décision no 2009-788 du 10 novembre 2009 complétant la décision no 2003-547 du 21 octobre
2003 autorisant la société opératrice du multiplex R 4 (MULTI 4) à utiliser une ressource
radioélectrique pour le multiplexage des programmes des éditeurs de services de télévision
par voie hertzienne terrestre en mode numérique du réseau R 4
NOR : CSAC0929895S

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel,


Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, notamment ses
articles 25, 30-1, 30-2, 30-3 et 30-4 ;
Vu l’arrêté du 24 décembre 2001 relatif à la télévision numérique hertzienne terrestre fixant les
caractéristiques des signaux émis et l’arrêté du 27 décembre 2001 relatif aux caractéristiques des équipements
de réception des services diffusés par voie hertzienne numérique terrestre ;
Vu la décision no 2001-387 du 24 juillet 2001 relative à un appel aux candidatures pour l’édition de services
de télévision à vocation nationale diffusés par voie numérique hertzienne ;
Vu la décision no 2003-547 du 21 octobre 2003 autorisant la société opératrice du multiplex R 4 (MULTI 4)
à utiliser une ressource radioélectrique pour le multiplexage des programmes des éditeurs de services de
télévision par voie hertzienne terrestre en mode numérique du réseau R 4 ;
Vu les informations communiquées par la société opératrice du multiplex R 4 (MULTI 4) ;
Après en avoir délibéré,

Décide :
Art. 1er. − La société opératrice du multiplex R 4 (MULTI 4) est autorisée à utiliser les fréquences et les
sites de diffusion précisés en annexe en vue d’assurer la diffusion auprès du public par voie hertzienne terrestre
en mode numérique des programmes autorisés sur le multiplex R 4, conformément à la décision no 2003-547
modifiée susvisée.
L’attribution de ces fréquences est subordonnée au respect des conditions techniques indiquées en annexe.
Art. 2. − La présente décision sera notifiée à la société opératrice du multiplex R 4 (MULTI 4) et publiée
au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 10 novembre 2009.
Pour le Conseil supérieur de l’audiovisuel :
Le président,
M. BOYON

ANNEXE

PRINCIPALE VILLE SITE ALTITUDE MAXIMALE PAR CANAL/


desservie de l’antenne maximale polarisation

CHERBOURG OCTEVILLE Immeuble Bélier 12, rue de 126 m 30 W (1) 53 H


Brie

CHERBOURG OCTEVILLE Immeuble Bélier 12, rue de 126 m 25 W (2) 37 H


Brie

(1) PAR de 30 W non directive.


(2) PAR de 25 W non directive.

Le CSA pourra ultérieurement, si le développement des réseaux de télévision l’exige, substituer aux
canaux indiqués d’autres canaux permettant une réception de qualité équivalente.
1. Le bénéficiaire est tenu de communiquer au CSA les informations suivantes dont il attestera
l’exactitude :
Informations communiquées dans un délai de deux mois après la mise en service :

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 101 sur 156

– descriptif technique de l’installation (type et puissance nominale de l’émetteur, système d’antennes...) ;


– PAR maximale et diagramme de rayonnement théorique (H et V) ;
– date de mise en service ;
– compte rendu exhaustif de réalisation des mises en décalage, modifications de décalage, modifications de
canaux et autres modifications mentionnées plus haut.
Information communiquée sans délai si elle est disponible :
– diagramme de rayonnement mesuré.
Cette information est exigible sur demande expresse du conseil.
2. Dans le cas où les informations mentionnées en 1 seraient modifiées par la suite, le bénéficiaire
communique au CSA une version actualisée dans un délai d’un mois.
3. Le bénéficiaire est également tenu de communiquer au CSA toutes les informations en sa possession sur
la couverture de l’émetteur, en particulier les résultats des mesures de couverture effectuées dans la zone de
service.
4. Si le CSA a constaté le non-respect des conditions techniques de l’autorisation, le bénéficiaire est tenu de
faire procéder par un organisme agréé à une vérification de la conformité de son installation aux prescriptions
figurant dans l’annexe technique de l’autorisation. Le bénéficiaire transmettra au CSA les résultats de cette
vérification.

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 102 sur 156

Conseil supérieur de l’audiovisuel


Décision no 2009-789 du 10 novembre 2009 complétant la décision no 2003-548 du 21 octobre
2003 autorisant la société SMR 6 SA à utiliser une ressource radioélectrique pour le
multiplexage des programmes des éditeurs de services de télévision par voie hertzienne
terrestre en mode numérique du réseau R 6
NOR : CSAC0929909S

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel,


Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, notamment ses
articles 25, 30-1, 30-2, 30-3 et 30-4 ;
Vu l’arrêté du 24 décembre 2001 relatif à la télévision numérique hertzienne terrestre fixant les
caractéristiques des signaux émis et l’arrêté du 27 décembre 2001 relatif aux caractéristiques des équipements
de réception des services diffusés par voie hertzienne numérique terrestre ;
Vu la décision no 2001-387 du 24 juillet 2001 relative à un appel aux candidatures pour l’édition de services
de télévision à vocation nationale diffusés par voie numérique hertzienne ;
Vu la décision no 2003-548 du 21 octobre 2003 autorisant la société SMR 6 SA à utiliser une ressource
radioélectrique pour le multiplexage des programmes des éditeurs de services de télévision par voie hertzienne
terrestre en mode numérique du réseau R 6 ;
Vu les informations communiquées par la société SMR 6 SA ;
Après en avoir délibéré,

Décide :
Art. 1 . − La société SMR 6 SA est autorisée à utiliser les fréquences et les sites de diffusion précisés en
er

annexe en vue d’assurer la diffusion auprès du public par voie hertzienne terrestre en mode numérique des
programmes autorisés sur le multiplex R 6, conformément à la décision 2003-548 susvisée et modifiée.
L’attribution de ces fréquences est subordonnée au respect des conditions techniques indiquées en annexe.
Art. 2. − La présente décision sera notifiée à la société SMR 6 SA et publiée au Journal officiel de la
République française.
Fait à Paris, le 10 novembre 2009.
Pour le Conseil supérieur de l’audiovisuel :
Le président,
M. BOYON

ANNEXE

PRINCIPALE VILLE SITE ALTITUDE MAXIMALE PAR CANAL/


desservie de l’antenne maximale polarisation
(m)

CHERBOURG-OCTEVILLE Immeuble Bélier, 12, rue de 126 m 26 W (1) 32 H


Brie

CHERBOURG OCTEVILLE Immeuble Bélier, 12, rue de 126 m 26 W (2) 32 H


Brie

(1) PAR de 26 W non directive.


(2) PAR de 26 W non directive.

Le CSA pourra ultérieurement, si le développement des réseaux de télévision l’exige, substituer aux canaux
indiqués d’autres canaux permettant une réception de qualité équivalente.
1. Le bénéficiaire est tenu de communiquer au CSA les informations suivantes, dont il attestera l’exactitude :
Informations communiquées dans un délai de deux mois après la mise en service :
– descriptif technique de l’installation (type et puissance nominale de l’émetteur, système d’antennes...) ;

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 102 sur 156

– PAR maximale et diagramme de rayonnement théorique (H et V) ;


– date de mise en service ;
– compte rendu exhaustif de réalisation des mises en décalage, modifications de décalage, modifications de
canaux et autres modifications mentionnées plus haut.
Information communiquée sans délai si elle est disponible :
– diagramme de rayonnement mesuré.
Cette information est exigible sur demande expresse du conseil.
2. Dans le cas où les informations mentionnées en 1 seraient modifiées par la suite, le bénéficiaire
communique au CSA une version actualisée dans un délai d’un mois.
3. Le bénéficiaire est également tenu de communiquer au CSA toutes les informations en sa possession sur
la couverture de l’émetteur, en particulier les résultats des mesures de couverture effectuées dans la zone de
service.
4. Si le CSA a constaté le non-respect des conditions techniques de l’autorisation, le bénéficiaire est tenu de
faire procéder par un organisme agréé à une vérification de la conformité de son installation aux prescriptions
figurant dans l’annexe technique de l’autorisation. Le bénéficiaire transmettra au CSA les résultats de cette
vérification.

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 103 sur 156

Conseil supérieur de l’audiovisuel


Décision no 2009-795 du 8 décembre 2009 fixant les dates de passage des émissions accordées
aux formations politiques représentées par un groupe dans l’une ou l’autre des assemblées
parlementaires ainsi qu’aux organisations syndicales et professionnelles représentatives à
l’échelle nationale pour l’année 2010
NOR : CSAC0929998S

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel,


Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, notamment
l’article 55 ;
Vu la décision no 2009-645 du 20 octobre 2009 définissant les modalités de programmation du temps
d’émission accordé aux formations politiques représentées par un groupe dans l’une ou l’autre des assemblées
parlementaires ainsi qu’aux organisations syndicales et professionnelles représentatives au niveau national pour
l’année 2010 ;
Vu les résultats du tirage au sort auquel il a été procédé le 3 novembre 2009 à Paris, au siège du Conseil
supérieur de l’audiovisuel ;
Vu les dates retenues par les formations politiques représentées par un groupe parlementaire le
6 novembre 2009 ;
Après en avoir délibéré,

Décide :
Art. 1er. − Les émissions télévisées et radiodiffusées destinées à l’expression des formations politiques
représentées par un groupe dans l’une ou l’autre des assemblées ainsi qu’à l’expression des organisations
syndicales et professionnelles représentatives à l’échelle nationale sont programmées sur France Télévisions
(France 2, France 3 et France 5) et sur Radio France (France Inter) aux dates et heures figurant dans les
tableaux joints à la présente décision. Aucune modification ne pourra intervenir sans l’accord préalable du
Conseil supérieur de l’audiovisuel.
Art. 2. − La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 8 décembre 2009.
Pour le Conseil supérieur de l’audiovisuel :
Le président,
M. BOYON

1. CALENDRIER DE DIFFUSION DES ÉMISSIONS RÉSERVÉES À L’EXPRESSION DES ORGANISATIONS


SYNDICALES ET PROFESSIONNELLES REPRÉSENTATIVES À L’ÉCHELLE NATIONALE

ÉMISSIONS DE 2 MINUTES PROGRAMMÉES ÉMISSIONS DE 4 MINUTES


la même semaine ÉMISSIONS DE 5 MINUTES programmées la même semaine

France 2 France 3 France 5 France Inter France 3 France 2 France 5

Mardi Samedi Vendredi Samedi Dimanche Lundi Jeudi


à 13 h 50 à 17 heures à 22 h 30 à 19 h 55 à 11 h 30 à 0 h 30 à 8 h 50

CFDT mar 02/02/10 sam 06/02/10 ven 05/02/10 sam 29/05/10 dim 11/04/10 lun 22/02/10 jeu 25/02/10

mar 06/07/10 sam 10/07/10 ven 09/07/10 sam 04/12/10 dim 24/10/10 lun 30/08/10 jeu 02/09/10

CFTC mar 01/06/10 sam 05/06/10 ven 04/06/10 sam 17/04/10 dim 28/02/10 lun 01/02/10 jeu 04/02/10

mar 07/12/10 sam 11/12/10 ven 10/12/10 sam 09/10/10 dim 26/09/10 lun 05/07/10 jeu 08/07/10

CGC mar 09/02/10 sam 13/02/10 ven 12/02/10 sam 05/06/10 dim 25/04/10 lun 01/03/10 jeu 04/03/10

mar 27/07/10 sam 31/07/10 ven 30/07/10 sam 11/12/10 dim 21/11/10 lun 13/09/10 jeu 16/09/10

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 103 sur 156

ÉMISSIONS DE 2 MINUTES PROGRAMMÉES ÉMISSIONS DE 4 MINUTES


la même semaine ÉMISSIONS DE 5 MINUTES programmées la même semaine

France 2 France 3 France 5 France Inter France 3 France 2 France 5

Mardi Samedi Vendredi Samedi Dimanche Lundi Jeudi


à 13 h 50 à 17 heures à 22 h 30 à 19 h 55 à 11 h 30 à 0 h 30 à 8 h 50

CGPME mar 18/05/10 sam 22/05/10 ven 21/05/10 sam 03/04/10 dim 21/02/10 lun 25/01/10 jeu 28/01/10

mar 30/11/10 sam 04/12/10 ven 03/12/10 sam 25/09/10 dim 22/08/10 lun 28/06/10 jeu 01/07/10

CGT mar 16/11/10 sam 20/11/10 ven 19/11/10 sam 28/08/10 dim 11/07/10 lun 06/12/10 jeu 09/12/10

mar 27/04/10 sam 01/05/10 ven 30/04/10 sam 27/02/10 dim 07/02/10 lun 31/05/10 jeu 03/06/10

CGT-FO mar 14/09/10 sam 18/09/10 ven 17/09/10 sam 31/07/10 dim 13/06/10 lun 22/11/10 jeu 25/11/10

mar 30/03/10 sam 03/04/10 ven 02/04/10 sam 07/08/10 dim 04/07/10 lun 03/05/10 jeu 06/05/10

FNSEA mar 11/05/10 sam 15/05/10 ven 14/05/10 sam 06/03/10 dim 14/02/10 lun 11/01/10 jeu 14/01/10

mar 23/11/10 sam 27/11/10 ven 26/11/10 sam 11/09/10 dim 01/08/10 lun 07/06/10 jeu 10/06/10

FSU mar 13/04/10 sam 17/04/10 ven 16/04/10 sam 20/02/10 dim 31/01/10 lun 17/05/10 jeu 20/05/10

mar 28/09/10 sam 02/10/10 ven 01/10/10 sam 13/02/10 dim 17/01/10 lun 29/11/10 jeu 02/12/10

MEDEF mar 05/01/10 sam 09/01/10 ven 08/01/10 sam 01/05/10 dim 07/03/10 lun 08/02/10 jeu 11/02/10

mar 08/06/10 sam 12/06/10 ven 11/06/10 sam 20/11/10 dim 12/09/10 lun 26/07/10 jeu 29/07/10

SOLIDAIRES mar 23/02/10 sam 27/02/10 ven 26/02/10 sam 23/01/10 dim 30/05/10 lun 05/04/10 jeu 08/04/10

mar 24/08/10 sam 28/08/10 ven 27/08/10 sam 03/07/10 dim 05/12/10 lun 11/10/10 jeu 14/10/10

UNAPL mar 03/08/10 sam 07/08/10 ven 06/08/10 sam 12/06/10 dim 28/11/10 lun 27/09/10 jeu 30/09/10

mar 16/02/10 sam 20/02/10 ven 19/02/10 sam 09/01/10 dim 09/05/10 lun 29/03/10 jeu 01/04/10

UNSA mar 02/03/10 sam 06/03/10 ven 05/03/10 sam 06/02/10 dim 06/06/10 lun 19/04/10 jeu 22/04/10

mar 31/08/10 sam 04/09/10 ven 03/09/10 sam 10/07/10 dim 12/12/10 lun 15/11/10 jeu 18/11/10

UPA mar 19/01/10 sam 23/01/10 ven 22/01/10 sam 15/05/10 dim 04/04/10 lun 15/02/10 jeu 18/02/10

mar 29/06/10 sam 03/07/10 ven 02/07/10 sam 27/11/10 dim 10/10/10 lun 16/08/10 jeu 19/08/10

2. CALENDRIER DE DIFFUSION DES ÉMISSIONS RÉSERVÉES À L’EXPRESSION DES FORMATIONS


POLITIQUES REPRÉSENTÉES PAR UN GROUPE DANS L’UNE OU L’AUTRE DES ASSEMBLÉES PARLE-
MENTAIRES

ÉMISSIONS DE 2 MINUTES PROGRAMMÉES ÉMISSIONS DE 4 MINUTES


la même semaine ÉMISSIONS DE 5 MINUTES programmées la même semaine

France 2 France 3 France 5 France Inter France 3 France 2 France 5

Mardi Samedi Vendredi Samedi Dimanche Lundi Jeudi


à 13 h 50 à 17 heures à 22 h 30 à 19 h 55 à 11 h 30 à 0 h 30 à 8 h 50

Mouvement mar 05/10/10 sam 09/10/10 ven 08/10/10 sam 30/01/10 dim 20/06/10 lun 19/07/10 jeu 22/07/10
démocrate
(MoDem)

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 103 sur 156

ÉMISSIONS DE 2 MINUTES PROGRAMMÉES ÉMISSIONS DE 4 MINUTES


la même semaine ÉMISSIONS DE 5 MINUTES programmées la même semaine

France 2 France 3 France 5 France Inter France 3 France 2 France 5

Mardi Samedi Vendredi Samedi Dimanche Lundi Jeudi


à 13 h 50 à 17 heures à 22 h 30 à 19 h 55 à 11 h 30 à 0 h 30 à 8 h 50

mar 26/10/10 sam 30/10/10 ven 29/10/10 sam 19/06/10 dim 15/08/10 lun 04/10/10 jeu 07/10/10

Nouveau Centre mar 10/08/10 sam 14/08/10 ven 13/08/10 sam 30/10/10 dim 18/04/10 lun 14/06/10 jeu 17/06/10
(NC)

mar 17/08/10 sam 21/08/10 ven 20/08/10 sam 13/11/10 dim 02/05/10 lun 21/06/10 jeu 24/06/10

Parti commu- mar 13/07/10 sam 17/07/10 ven 16/07/10 sam 06/11/10 dim 10/01/10 lun 10/05/10 jeu 13/05/10
niste français
(PCF)
mar 20/07/10 sam 24/07/10 ven 23/07/10 sam 16/10/10 dim 24/01/10 lun 24/05/10 jeu 27/05/10

mar 07/09/10 sam 11/09/10 ven 10/09/10 sam 18/12/10 dim 16/05/10 lun 12/07/10 jeu 15/07/10

Parti radical de mar 12/10/10 sam 16/10/10 ven 15/10/10 sam 22/05/10 dim 25/07/10 lun 20/09/10 jeu 23/09/10
gauche (PRG)

mar 06/04/10 sam 10/04/10 ven 09/04/10 sam 14/08/10 dim 03/10/10 lun 08/11/10 jeu 11/11/10

Parti socialiste mar 21/09/10 sam 25/09/10 ven 24/09/10 sam 16/01/10 dim 23/05/10 lun 02/08/10 jeu 05/08/10
(PS)

mar 12/01/10 sam 16/01/10 ven 15/01/10 sam 17/07/10 dim 05/09/10 lun 01/11/10 jeu 04/11/10

mar 26/01/10 sam 30/01/10 ven 29/01/10 sam 24/07/10 dim 19/09/10 lun 25/10/10 jeu 28/10/10

mar 04/05/10 sam 08/05/10 ven 07/05/10 sam 04/09/10 dim 31/10/10 lun 04/01/10 jeu 07/01/10

mar 25/05/10 sam 29/05/10 ven 28/05/10 sam 18/09/10 dim 14/11/10 lun 18/01/10 jeu 21/01/10

Union pour un mar 19/10/10 sam 23/10/10 ven 22/10/10 sam 10/04/10 dim 18/07/10 lun 09/08/10 jeu 12/08/10
mouvement
populaire
(UMP) mar 02/11/10 sam 06/11/10 ven 05/11/10 sam 24/04/10 dim 27/06/10 lun 23/08/10 jeu 26/08/10

mar 09/11/10 sam 13/11/10 ven 12/11/10 sam 08/05/10 dim 08/08/10 lun 06/09/10 jeu 09/09/10

mar 14/12/10 sam 18/12/10 ven 17/12/10 sam 26/06/10 dim 29/08/10 lun 18/10/10 jeu 21/10/10

mar 20/04/10 sam 24/04/10 ven 23/04/10 sam 21/08/10 dim 17/10/10 lun 13/12/10 jeu 16/12/10

mar 15/06/10 sam 19/06/10 ven 18/06/10 sam 02/10/10 dim 07/11/10 lun 12/04/10 jeu 15/04/10

mar 22/06/10 sam 26/06/10 ven 25/06/10 sam 23/10/10 dim 19/12/10 lun 26/04/10 jeu 29/04/10

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 104 sur 156

Conseil supérieur de l’audiovisuel


Décision no 2009-797 du 19 novembre 2009 donnant acte du désistement de la société locale
d’exploitation du câble de l’agglomération nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines et des
communes associées de sa demande de règlement d’un différend avec la société Free
NOR : CSAC0930018S

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel,


Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, notamment son
article 17-1 ;
Vu le décret no 2006-1084 du 29 août 2006, pris pour l’application de l’article 17-1 de la loi du 30 septembre
1986 et relatif à la procédure de règlement des différends par le Conseil supérieur de l’audiovisuel ;
Vu le règlement intérieur du Conseil supérieur de l’audiovisuel ;
Vu la saisine présentée par la société locale d’exploitation du câble de l’agglomération nouvelle de Saint-
Quentin-en-Yvelines et des communes associées, dont le siège est 43, boulevard Vauban, 78280 Guyancourt,
éditrice du service TVFIL 78, sur le fondement des dispositions de l’article 17-1 de la loi du 30 septembre
1986 à l’encontre de la société Free, dont le siège social est 8, rue de la Ville-l’Evêque, 75008 Paris,
enregistrée le 29 septembre 2009 ;
Vu les observations en défense présentées par la société Free le 27 octobre 2009 ;
Vu les observations en réplique présentées par la société locale d’exploitation du câble de l’agglomération
nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines et des communes associées le 3 novembre 2009 ;
Vu le courrier du 16 novembre 2009 par lequel la société locale d’exploitation du câble de l’agglomération
nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines et des communes associées a informé le conseil de sa décision de retirer
sa demande de règlement de différend, dans la mesure où la société Free s’est engagée à reprendre le service
TVFIL 78 ;
Vu les autres pièces du dossier ;
Considérant que, par le courrier du 16 novembre 2009 susvisé, la société locale d’exploitation du câble de
l’agglomération nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines et des communes associées a déclaré se désister de sa
demande de règlement de différend l’opposant à la société Free ; que ce désistement est pur et simple ; qu’il y
a lieu d’en donner acte,

Décide :
Art. 1er. − Il est donné acte du désistement de la société locale d’exploitation du câble de l’agglomération
nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines et des communes associées de sa demande tendant au règlement du
différend qui l’opposait à la société Free.
Art. 2. − La présente décision sera notifiée à la société locale d’exploitation du câble de l’agglomération
nouvelle de Saint-Quentin-en-Yvelines et des communes associées et à la société Free, et sera publiée au
Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 19 novembre 2009.
Pour le Conseil supérieur de l’audiovisuel :
Le président,
M. BOYON

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 105 sur 156

Conseil supérieur de l’audiovisuel


Décision no 2009-798 du 8 décembre 2009 relative à un appel aux candidatures pour
l’exploitation de services de radio par voie hertzienne terrestre en modulation de fréquence à
temps complet dans le département de La Réunion
NOR : CSAC0930231S

Le Conseil supérieur de l’audiovisuel,


Vu la loi no 86-1067 du 30 septembre 1986 modifiée relative à la liberté de communication, notamment ses
articles 29 et 29-3 ;
Vu la consultation publique lancée par le Conseil supérieur de l’audiovisuel le 3 mars 2009, conformément à
l’article 31 de la loi du 30 septembre 1986, dont la synthèse a été publiée sur le site internet du Conseil
supérieur de l’audiovisuel le 24 juin 2009 ;
Après en avoir délibéré,
Décide :
Art. 1 . − Il est procédé à un appel aux candidatures pour l’exploitation de services de radio par voie
er

hertzienne terrestre en modulation de fréquence à temps complet dans le département de La Réunion.


Les fréquences déterminées par le Conseil supérieur de l’audiovisuel et leurs conditions techniques
d’utilisation sont mentionnées à l’annexe de la présente décision.
Si des fréquences se révèlent indisponibles, notamment à la suite de l’exercice du droit d’attribution
prioritaire prévu à l’article 26 de la loi du 30 septembre 1986, le conseil publie au Journal officiel de la
République française une décision indiquant les allotissements retirés de la liste des fréquences disponibles.
L’appel aux candidatures concerne les catégories de services radiophoniques A et B définies au chapitre II.

CHAPITRE Ier
Retrait et dépôt des dossiers de candidature
Les déclarations de candidature sont présentées soit par une société, soit par une fondation, soit par une
association qui s’engage à assurer l’exploitation effective du service. L’exploitant effectif est celui qui assure la
responsabilité éditoriale du service et assume son risque économique.

1. Retrait des dossiers


Les candidats peuvent retirer les dossiers au siège du comité technique radiophonique de La Réunion et de
Mayotte (comité technique radiophoniques de La Réunion et de Mayotte (Technopole de La Réunion, 5, rue
Henri-Cornu, 97801 Saint-Denis Cedex 9, Téléphone : 02-62-29-87-10, télécopie : 02-62-29-96-15, adresse
courriel : ctr.reunion-mayotte@csa.fr) à compter du 8 décembre 2009 où ils peuvent obtenir toutes les
informations souhaitées. Les dossiers sont adressés aux candidats, à leur demande, par voie postale. Ils sont
également téléchargeables

2. Dépôt des dossiers


Sous peine d’irrecevabilité, les dossiers de candidature doivent :
– soit être remis avant 27 janvier 2010 à 17 heures au comité technique radiophonique de La Réunion et de
Mayotte, un récépissé du dépôt du dossier étant délivré aux candidats ou à leurs mandataires ;
– soit être adressés sous pli recommandé avec accusé de réception au comité technique radiophonique de La
Réunion et de Mayotte au plus tard le 27 janvier 2010, le cachet de la poste faisant foi.
Les candidats doivent transmettre quatre exemplaires complets de leur dossier de candidature, accompagnés
de deux copies séparées de la partie technique(partie 5 du dossier de candidature : fiche de renseignements
techniques et de consultation COMSIS).

CHAPITRE II
Catégories des services

1. Détermination de la catégorie
La catégorie dans laquelle une candidature est présentée est un élément déterminant. Tout changement de
catégorie qui surviendrait après la délivrance de l’autorisation sans l’accord du Conseil supérieur de

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 105 sur 156

l’audiovisuel, pourrait tomber sous le coup des dispositions du premier alinéa de l’article 42-3 de la loi du
30 septembre 1986, en vertu desquelles l’autorisation peut être retirée, sans mise en demeure préalable, en cas
de modification substantielle des données au vu desquelles elle a été délivrée.
Si le service ne remplit plus les critères propres à la catégorie pour laquelle il est autorisé, cette autorisation
peut ne pas être reconduite hors appel aux candidatures.

2. Définition de la catégorie A
(services associatifs)

Catégorie A. – Services radiophoniques associatifs accomplissant une mission de communication sociale de


proximité et dont les ressources commerciales provenant de la publicité de marque ou de parrainage sont
inférieures à 20 % de leur chiffre d’affaires total
Relèvent de cette catégorie les services de radio dont les ressources commerciales provenant de messages
diffusés à l’antenne et présentant le caractère de publicité de marque ou de parrainage sont inférieures à 20 %
de leur chiffre d’affaires total, conformément à l’article 80 de la loi du 30 septembre 1986.
Ces services accomplissent une mission de communication sociale de proximité, entendue comme le fait de
favoriser les échanges entre les groupes sociaux et culturels, l’expression des différents courants socioculturels,
le soutien au développement local, la protection de l’environnement ou la lutte contre l’exclusion.
Leur programme d’intérêt local, hors publicité, doit représenter une diffusion d’une durée quotidienne d’au
moins quatre heures, entre 6 heures et 22 heures (voir la définition au point 4 du présent chapitre).
Pour le reste du temps, le titulaire peut faire appel :
a) A la retransmission simultanée ou différée d’éléments de programmes fournis par des tiers (banque de
programmes, producteur indépendant, etc.). Ces éléments de programmes, à l’exception des flashes
d’information, ne doivent pas être identifiés à l’antenne, ni comprendre de messages publicitaires. Ils doivent
être fournis moyennant le versement d’une redevance dont le montant est établi selon les conditions du marché.
L’abonné doit conserver une totale indépendance à l’égard de son fournisseur ;
b) A un fournisseur de programme identifié :
– soit un fournisseur titulaire d’une autorisation en catégorie A et effectuant la fourniture à titre gracieux ;
– soit un autre fournisseur lorsque les conditions suivantes sont remplies :
– le fournisseur est une association ou un groupement d’intérêt économique dont les associés ou membres
sont exclusivement des associations titulaires d’autorisations en catégorie A ;
– le programme fourni n’est composé que d’éléments fournis par les membres de cet organisme et
identifiés comme tels, et d’éléments directement fabriqués ou assemblés par celui-ci ;
– la fourniture du programme est réservée aux services de catégorie A autorisés et membres de
l’organisme concerné ;
– les conditions dans lesquelles les membres de l’association ou du groupement participent au
financement de l’organisme sont portées à la connaissance du Conseil supérieur de l’audiovisuel.

3. Définition de la catégorie B

Catégorie B. – Services radiophoniques locaux


ou régionaux indépendants
Cette catégorie est constituée de services qui sont diffusés par des opérateurs locaux ou régionaux, dont la
zone de desserte ne couvre pas une population de plus de six millions d’habitants et qui diffusent un
programme ayant une vocation locale ou régionale affirmée. Ils se caractérisent par la diffusion d’un
programme d’intérêt local d’une durée quotidienne, hors publicité, d’au moins quatre heures, entre 6 heures et
22 heures (voir la définition au point 3 du présent chapitre).
Les services locaux ou régionaux indépendants peuvent également faire appel à la retransmission simultanée
ou différée d’éléments de programmes fournis par des tiers (banque de programmes, producteur indépendant,
etc.). Ces éléments de programmes, à l’exception des flashes d’information, ne doivent pas être identifiés à
l’antenne, ni comprendre de messages publicitaires. Ils doivent être fournis moyennant le versement d’une
redevance dont le montant est établi selon les conditions du marché. L’abonné doit conserver une totale
indépendance à l’égard de son fournisseur.
Ils peuvent également diffuser, pour une part non prépondérante de leur temps d’antenne, et en raison de la
distance par rapport à la métropole, les informations nationales et certaines émissions des radios généralistes et
thématiques nationales.

4. Définition du programme d’intérêt local


Pour l’application de la présente décision, et conformément aux dispositions du décret no 94-972 du
9 novembre 1994 définissant les obligations relatives à l’accès à la publicité locale et au parrainage local des
services de radio sonore autorisés, sont considérés comme programmes d’intérêt local, dès lors qu’ils sont
diffusés sur une zone dont la population est inférieure à six millions d’habitants et qu’ils sont réalisés

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localement par des personnels ou des services locaux directement rémunérés par le titulaire de l’autorisation,
les émissions d’information locale, les émissions de services de proximité, les émissions consacrées à
l’expression ou à la vie locale, les fictions radiophoniques et les émissions musicales, dont la composition ou
l’animation ont un caractère local, et tous les programmes produits et diffusés localement par l’exploitant dans
un but éducatif ou culturel.

CHAPITRE III
Contenu du dossier de candidature
Les candidats remplissent le dossier de candidature correspondant à la catégorie de service de leur choix. Un
seul dossier est rempli par projet, même si la diffusion du programme est prévue sur plusieurs zones. Les
dossiers sont rédigés en langue française.
La production du dossier est un élément d’appréciation essentiel du présent appel ; il doit être constitué par
la personne morale candidate. Il comprend six parties :
Formulaire indiquant les principaux éléments d’identification de la candidature.
Le candidat précise la (ou les) zone(s) d’implantation demandée(s) et mentionne, à titre indicatif, la ou les
fréquences qu’il souhaite exploiter dans chaque secteur.
Informations sur la personne morale candidate.
Caractéristiques générales du service.
Modalités de financement du service.
Caractéristiques techniques d’émission.
Eléments constitutifs de la convention à conclure avec le Conseil supérieur de l’audiovisuel.

CHAPITRE IV
Déroulement de la procédure

1. Liste des candidats


Le Conseil supérieur de l’audiovisuel arrête la liste des candidats recevables après avis du comité technique
radiophonique.
Sont recevables les candidats qui répondent aux conditions suivantes :
– le dépôt des dossiers dans le délai fixé par au chapitre 1er du présent appel aux candidatures ;
– un projet dont l’objet correspond au texte de l’appel ;
– l’existence effective de la personne morale candidate ou, à défaut, l’engagement des démarches nécessaires
à l’acquisition de la personnalité morale, justifiés par la production des documents suivants :
– pour une association ayant fait l’objet d’une publication au Journal officiel, les statuts datés et signés et
copie de la publication ;
– pour une association n’ayant pas encore fait l’objet d’une publication au Journal officiel, les statuts datés
et signés et copie de la demande de publication ou, à défaut, du récépissé de déclaration ou de l’attestation
de dépôt du dossier de déclaration en préfecture ;
– pour une société immatriculée au registre du commerce et des sociétés, les statuts datés et signés et extrait
K bis datant de moins de trois mois ;
– pour une société non encore immatriculée au registre du commerce et des sociétés, les statuts datés et
signés et l’attestation bancaire d’un compte bloqué.
En tout état de cause, l’existence effective de la personnalité morale sera exigée préalablement à la
conclusion de la convention prévue à l’article 28 de la loi du 30 septembre 1986 relative à la liberté de
communication.
La liste est publiée au Journal officiel de la République française. Le Conseil supérieur de l’audiovisuel
notifie le rejet de leur candidature aux candidats dont les projets sont déclarés non recevables.

2. Sélection des dossiers de candidature


Le comité technique radiophonique instruit les dossiers des candidats figurant sur la liste mentionnée
ci-dessus. Il transmet au Conseil supérieur de l’audiovisuel un avis accompagné d’une liste des candidats qui
paraissent pouvoir bénéficier d’une autorisation.
Au vu des avis du comité technique radiophonique et du conseil régional de La Réunion, le Conseil
supérieur de l’audiovisuel procède, à titre de mesure préparatoire, à une présélection des candidats en arrêtant
la ou les zones d’implantation et les fréquences sur lesquelles il envisage de les autoriser à émettre. Le conseil
notifie cette présélection aux candidats et leur propose en tant que de besoin de conclure une convention.
La liste des candidats présélectionnés fait l’objet d’une publication sur le site internet du conseil
www.csa.fr.Elle peut être envoyée par le comité technique radiophonique, par voie postale ou électronique sur
simple demande.

. .
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3. Sites d’émission
Les candidats présélectionnés indiquent par courrier recommandé avec avis de réception au Conseil supérieur
de l’audiovisuel, dans un délai de quinze jours à compter de la réception de la lettre de notification de leur
présélection, le ou les sites d’émission ainsi que les caractéristiques précises de leur système d’antenne,
notamment l’altitude maximale des antennes d’émission. Ces propositions doivent indiquer l’adresse postale de
chaque site, son altitude et sa localisation sur un extrait de carte IGN. A défaut de réponse dans le délai
indiqué, la candidature peut être rejetée.
Le ou les sites proposés font l’objet d’un agrément du Conseil supérieur de l’audiovisuel. Ils ne peuvent être
approuvés par le conseil que si un examen, effectué par lui-même ou par tout autre organisme qu’il a mandaté,
permet de s’assurer de l’absence de gênes de proximité sur l’ensemble de la bande FM ou sur d’autres bandes,
notamment celles qui sont utilisées par la direction des services de la navigation aérienne.
Les sites d’émission doivent, dans tous les cas, faire l’objet d’une consultation auprès de l’Agence nationale
des fréquences pour avis.
Si aucun site n’a pu être agréé dans un délai de deux mois à compter de la réception de la lettre de
notification de la présélection, le Conseil supérieur de l’audiovisuel peut rejeter la demande. Toutefois, il peut
lui-même fixer un site en application de l’article 25 de la loi du 30 septembre 1986. L’absence d’acceptation de
ce site par le candidat dans un délai de quinze jours entraîne le rejet de la demande.

4. Elaboration de la convention
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel discute avec les candidats présélectionnés les clauses particulières de la
convention prévue à l’article 28 de la loi du 30 septembre 1986 susvisée, dont les clauses générales figurent
dans les modèles disponibles sur le site internet du conseil, www.csa.fr (consulter le texte de la présente
décision). La convention doit être complétée et retournée au conseil dans un délai de quinze jours à compter de
la réception de la lettre de notification de la présélection. Les éléments particuliers de la convention portent
notamment sur les points suivants :
– la durée et les caractéristiques générales du programme ;
– le format de la station (public visé, type de musique diffusée, nature des émissions non musicales) ;
– la proportion de chansons d’expression française, de nouveaux talents et de nouvelles productions ;
– la diffusion de programmes éducatifs et culturels et celle d’émissions destinées à faire connaître les
différentes formes d’expression artistique ;
– le temps maximum consacré à la publicité et aux émissions parrainées, ainsi que les modalités de leur
insertion dans les programmes.
A défaut de signature de la convention dans un délai de huit semaines à compter de la notification de la
décision de présélection, la candidature peut être rejetée. Lorsque la candidature a été rejetée dans les
conditions prévues au 3 ou au 4 du présent chapitre, le Conseil supérieur de l’audiovisuel procède à la
présélection de nouveaux candidats dans les conditions prévues au présent chapitre.

5. Autorisation ou rejet des candidatures


Le Conseil supérieur de l’audiovisuel délivre les autorisations, qui sont publiées au Journal officiel de la
République française. Il notifie aux candidats non autorisés le rejet de leur candidature, dans les conditions
prévues à l’article 32 de la loi du 30 septembre 1986 susvisée.
L’autorisation est donnée sous réserve que l’exploitation du service commence effectivement dans le délai de
trois mois à compter de la date de son entrée en vigueur. Faute de réalisation de cette condition, le conseil peut
constater la caducité de l’autorisation.
Conformément aux dispositions de l’article 29 de la loi du 30 septembre 1986, le conseil accorde les
autorisations en appréciant l’intérêt de chaque projet pour le public, au regard des impératifs prioritaires que
sont la sauvegarde du pluralisme des courants d’expression socioculturels, la diversification des opérateurs et la
nécessité d’éviter les abus de position dominante et les pratiques entravant le libre exercice de la concurrence.
Il tient compte également :
– de l’expérience acquise par le candidat dans les activités de communication ;
– du financement et des perspectives d’exploitation du service, notamment en fonction des possibilités de
partage des ressources publicitaires entre les entreprises de presse écrite et les services de communication
audiovisuelle ;
– des participations directes ou indirectes détenues par le candidat dans le capital d’une ou plusieurs régies
publicitaires ou dans le capital d’une ou plusieurs entreprises éditrices de publications de presse ;
– pour les services dont les programmes comportent des émissions d’information politique et générale, des
dispositions envisagées pour garantir le caractère pluraliste de l’expression des courants de pensée et
d’opinion, l’honnêteté de l’information et son indépendance à l’égard des intérêts économiques des
actionnaires, en particulier lorsque ceux-ci sont titulaires de marchés publics ou de délégations de service
public ;
– de la contribution à la production de programmes réalisés localement ;

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 105 sur 156

– pour les services dont les programmes musicaux constituent une proportion importante de la
programmation, des dispositions envisagées en faveur de la diversité musicale au regard, notamment, de la
variété des œuvres, des interprètes, des nouveaux talents programmés et de leurs conditions de
programmation.
Le Conseil supérieur de l’audiovisuel veille, sur l’ensemble du territoire, à ce qu’une part suffisante des
ressources en fréquences soit attribuée aux services édités par une association et accomplissant une mission de
communication sociale de proximité.
Il s’assure également que le public bénéficie de services dont les programmes contribuent à l’information
politique et générale.
Art. 2. − La présente décision sera publiée au Journal officiel de la République française.
Fait à Paris, le 8 décembre 2009.
Pour le Conseil supérieur de l’audiovisuel :
Le président,
M. BOYON

ANNEXE
LISTE DES FRÉQUENCES DISPONIBLES

1. Conditions techniques d’utilisation de fréquences

1.1 Considérations générales


La liste des fréquences disponibles est annexée à ce document.
Les études nécessaires à l’élaboration de cette liste ont été menées sur la base des recommandations de
l’UIT-R (Union internationale des télécommunications), notamment pour les normes d’émission. L’excursion de
fréquence ne doit en aucun cas dépasser la valeur de 75 kHz. Chaque fréquence proposée est assortie des
caractéristiques d’utilisation suivantes :
– une zone à partir de laquelle la fréquence peut être émise ;
– une puissance apparente rayonnée (PAR) maximale.
L’association d’une fréquence à des caractéristiques d’utilisation telles que précédemment définies constitue,
selon les termes spécifiques liés à la gestion des fréquences et définis dans le règlement des
radiocommunications, un allotissement.
La disponibilité des allotissements marqués d’un astérisque est subordonnée à des procédures de validation
préalable de réaménagements d’assignations.
La disponibilité des fréquences proposées est subordonnée à l’aboutissement favorable de la procédure de
coordination internationale et à l’accord des services de la navigation aérienne.
Un assouplissement des rapports de protection entre fréquences diffusant un même programme est utilisé. En
conséquence, certaines fréquences sont liées par des contraintes de programmes.

1.2 Conditions d’utilisation des fréquences


La puissance autorisée est la puissance apparente rayonnée. La puissance nominale maximum de l’émetteur
ne doit pas dépasser la moitié de la valeur de la PAR maximum. Cependant pour une PAR fixée, le conseil
peut imposer l’utilisation d’une puissance nominale plus faible. Celle-ci est alors compensée par un gain
d’antenne plus grand (deux ou quatre éléments ou dipôles par exemple) de façon à limiter l’émission d’énergie
sous des angles de site négatifs importants, réduisant de ce fait les gênes de proximité.
Au cas où des gênes apparaîtraient à un moment quelconque de l’exploitation, le conseil se réserverait le
droit d’imposer à la station de radio considérée toute modification technique nécessaire pour les supprimer. Ces
modifications pourraient concerner la hauteur du pylône, le diagramme de rayonnement, la PAR ou le site
d’émission.

2. Liste des fréquences disponibles

2.1 Liste des fréquences disponibles sans contrainte de programme

NUMÉRO PAR
D’ALLOTISSEMENT ZONE D’IMPLANTATION (1) REMARQUE FRÉQUENCE (MHz) maximale

1 CILAOS A 88,5 100 W, 10 W 120o/240o

. .
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NUMÉRO PAR
D’ALLOTISSEMENT ZONE D’IMPLANTATION (1) REMARQUE FRÉQUENCE (MHz) maximale

2 CILAOS A 97,6 100 W, 10 W 210o/310o

3 CILAOS B 98,8 200 W

4 CILAOS B 100,7 200 W

5 CILAOS A 103,5 100 W, 10 W 210o/310o

6 CILAOS A 106,2 100 W, 10 W 210o/310o

7 CILAOS A 107 100 W, 10 W 210o/310o

8 CILAOS A 107,4 100 W, 10 W 210o/310o

9 LA PLAINE-DES-PALMISTES B 88,2 1 000 W

10 LA PLAINE-DES-PALMISTES A 90,4 3 000 W

11 LA PLAINE-DES-PALMISTES A 92,1 3 000 W

12 LA PLAINE-DES-PALMISTES A 92,6 3 000 W

13 LA PLAINE-DES-PALMISTES B 93,6 1 000 W

14 LA PLAINE-DES-PALMISTES A 95,3 3 000 W

15 LA PLAINE-DES-PALMISTES A 95,9 3 000 W

16 LA PLAINE-DES-PALMISTES A 96,9 3 000 W

17 LA PLAINE-DES-PALMISTES A 98,6 3 000 W

18 LA PLAINE-DES-PALMISTES B 100,1 1 000 W

19 LA PLAINE-DES-PALMISTES A 101,7 3 000 W

20 LA PLAINE-DES-PALMISTES B 102,6 1 000 W

21 LA PLAINE-DES-PALMISTES A 104 3 000 W

22 LA PLAINE-DES-PALMISTES A 105,7 3 000 W

23 LA PLAINE-DES-PALMISTES A 107,9 3 000 W

24 LE PORT A 88,5 1 000 W

25 LE PORT B 90,4 1 000 W

26 LE PORT B 93 1 000 W

27 LE PORT B 93,4 1 000 W

28 LE PORT A 93,8 1 000 W

29 LE PORT A 94,8 1 000 W

30 LE PORT A 95,9 1 000 W

31 LE PORT B 97,4 1 000 W

32 LE PORT A Contrainte de site : la fréquence


doit être diffusée depuis le
même site que la fréquence
99,5 MHz du PORT 99,2 1 000 W

33 LE PORT B 100,8 1 000 W

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 105 sur 156

NUMÉRO PAR
D’ALLOTISSEMENT ZONE D’IMPLANTATION (1) REMARQUE FRÉQUENCE (MHz) maximale

34 LE PORT B 102,1 1 000 W

35 LE PORT B 104,1 1 000 W

36 LE PORT A 106,2 1 000 W

37 LE TAMPON C 88,7 1 000 W

38 LE TAMPON C 89,3 1 000 W

39 LE TAMPON C 91,8 1 000 W

40* LE TAMPON B Contrainte de site : la fréquence


doit être diffusée depuis le
même site que la fréquence
93,0 MHz du TAMPON 93,3 1 000 W

41 LE TAMPON D 93,7 1 000 W

42 LE TAMPON A 94,3 1 000 W

43 LE TAMPON A 94,7 1 000 W

44 LE TAMPON C 95,6 1 000 W

45 LE TAMPON C Contrainte de site : la fréquence


doit être diffusée depuis le
même site que la fréquence
96,5 MHz du TAMPON 96,2 1 000 W

46 LE TAMPON A 97,4 1 000 W

47 LE TAMPON C 97,8 1 000 W

48 LE TAMPON C 98,9 1 000 W

49 LE TAMPON A 103,7 1 000 W

50 LE TAMPON C 104,3 1 000 W

51 LE TAMPON A 104,7 1 000 W

52 LE TAMPON C 106 1 000 W

53 LE TAMPON A 106,4 1 000 W

54 LE TAMPON A 106,8 1 000 W

55 LE TAMPON A 107,2 1 000 W

56 LE TAMPON A 107,6 1 000 W

57 SAINT-ANDRE B 88,5 1 000 W

58 SAINT-ANDRE D 91 1 000 W, 50 W 360o/90o

59 SAINT-ANDRE B 91,6 1 000 W

60 SAINT-ANDRE C 93 1 000 W

61 SAINT-ANDRE B 94,8 1 000 W

62 SAINT-ANDRE D 97,2 50 W

63 SAINT-ANDRE B 98,1 1 000 W

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 105 sur 156

NUMÉRO PAR
D’ALLOTISSEMENT ZONE D’IMPLANTATION (1) REMARQUE FRÉQUENCE (MHz) maximale

64 SAINT-ANDRE C 103 1 000 W

65 SAINT-ANDRE D 104,6 1 000 W, 50 W 360o/90o

66 SAINT-ANDRE B 105,2 1 000 W

67 SAINT-ANDRE A 106,2 1 000 W

68 SAINT-DENIS A 88,2 1 000 W

69 SAINT-DENIS A 88,8 1 000 W

70 SAINT-DENIS C 89,8 500 W

71 SAINT-DENIS C 90,2 500 W

72 SAINT-DENIS A 90,6 1 000 W

73 SAINT-DENIS A 91,3 1 000 W

74 SAINT-DENIS A 92,3 1 000 W

75 SAINT-DENIS C 92,8 500 W

76 SAINT-DENIS C 93,4 500 W

77 SAINT-DENIS A 94,5 1 000 W

78 SAINT-DENIS A 95,1 1 000 W

79 SAINT-DENIS C 95,5 500 W

80 SAINT-DENIS A 96,2 1 000 W

81 SAINT-DENIS B 97,4 100 W

82 SAINT-DENIS A 97,8 1 000 W

83 SAINT-DENIS A 98,4 1 000 W

84 SAINT-DENIS A 100 1 000 W

85 SAINT-DENIS A 100,6 1 000 W

86 SAINT-DENIS A 101,9 1 000 W

87 SAINT-DENIS A 102,3 1 000 W

88 SAINT-DENIS C 102,8 500 W

89 SAINT-DENIS A 103,4 1 000 W

90 SAINT-DENIS C 104,2 500 W

91 SAINT-DENIS A 105,5 1 000 W

92 SAINT-DENIS A 105,9 1 000 W

93 SAINT-DENIS A 106,5 1 000 W

94 SAINT-DENIS A 107,3 1 000 W

95 SAINT-DENIS A 107,7 1 000 W

96 SAINTE-ROSE C 87,6 300 W, 50 W 50o/70o

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 105 sur 156

NUMÉRO PAR
D’ALLOTISSEMENT ZONE D’IMPLANTATION (1) REMARQUE FRÉQUENCE (MHz) maximale

97 SAINTE-ROSE C 89 1 000 W, 100 W 360o/90o

98 SAINTE-ROSE C 91,6 300 W

99 SAINTE-ROSE C 93,6 50 W

100 SAINTE-ROSE B 100,4 300 W

101 SAINTE-ROSE C 100,9 300 W, 50 W 50o/70o

102 SAINTE-ROSE B 101,3 1 000 W

103 SAINTE-ROSE C 102,1 1 000 W, 100 W 360o/90o

104 SAINTE-ROSE C 102,5 300 W

105 SAINTE-ROSE C 106,7 1 000 W, 100 W 360o/90o

106 SAINTE-ROSE A 107,1 1 000 W

107 SAINTE-ROSE A 107,5 1 000 W

108 SAINTE-SUZANNE B 89,4 100 W

109 SAINTE-SUZANNE A 93,8 300 W

110 SAINTE-SUZANNE B 95,7 100 W

111 SAINTE-SUZANNE B 101,1 300 W, 100 W 60o/80o

112 SAINTE-SUZANNE A 103,8 300 W

113 SAINT-GILLES A 90 1 000 W

114 SAINT-GILLES A 99,8 1 000 W

115 SAINT-GILLES A 101,3 1 000 W

116 SAINT-GILLES A 101,7 1 000 W

117 SAINT-GILLES A 107,1 1 000 W

118 SAINT-GILLES A 107,5 1 000 W

119 SAINT-JOSEPH A 88,3 1 000 W

120 SAINT-JOSEPH A 90 1 000 W, 100 W 260o/360o

121 SAINT-JOSEPH B 90,5 1 000 W

122 SAINT-JOSEPH A 92,3 1 000 W, 100 W 260o/360o

123 SAINT-JOSEPH B 94,5 1 000 W

124 SAINT-JOSEPH B 95,2 1 000 W

125 SAINT-JOSEPH B 95,8 1 000 W

126 SAINT-JOSEPH B 97,6 1 000 W

127 SAINT-JOSEPH B 98,5 1 000 W

128 SAINT-JOSEPH B 99,1 1 000 W

129 SAINT-JOSEPH A 100,1 1 000 W

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 105 sur 156

NUMÉRO PAR
D’ALLOTISSEMENT ZONE D’IMPLANTATION (1) REMARQUE FRÉQUENCE (MHz) maximale

130 SAINT-JOSEPH B 102,3 1 000 W

131 SAINT-JOSEPH A 102,9 1 000 W, 100 W 260o/360o

132 SAINT-JOSEPH B 103,5 1 000 W

133 SAINT-JOSEPH B 104,1 1 000 W

134 SAINT-JOSEPH B 104,5 1 000 W

135 SAINT-JOSEPH B 104,9 1 000 W

136 SAINT-JOSEPH A 105,5 1 000 W, 100 W 260o/360o

137 SAINT-JOSEPH B 106,2 1 000 W

138 SAINT-JOSEPH B 106,6 1 000 W

139 SAINT-JOSEPH B 107 1 000 W

140 SAINT-JOSEPH B 107,4 1 000 W

141 SAINT-JOSEPH B 107,8 1 000 W

142 SAINT-LEU A 89,8 1 000 W

143 SAINT-LEU A 90,2 1 000 W

144 SAINT-LEU A 94 1 000 W

145 SAINT-PHILIPPE A 88,9 1 000 W

146 SAINT-PHILIPPE A 91,6 1 000 W

147 SAINT-PHILIPPE A 92 1 000 W

148 SAINT-PHILIPPE A 93,9 1 000 W

149 SAINT-PHILIPPE A 94,9 1 000 W

150 SAINT-PHILIPPE B 95,5 1 000 W

151 SAINT-PHILIPPE B 96,3 1 000 W

152 SAINT-PHILIPPE A 96,8 1 000 W

153 SAINT-PHILIPPE A 97,2 1 000 W

154 SAINT-PHILIPPE A 98 1 000 W

155 SAINT-PHILIPPE B 98,8 1 000 W

156 SAINT-PHILIPPE A 101,1 1 000 W

157 SAINT-PHILIPPE A 101,6 1 000 W

158 SAINT-PHILIPPE B 102 1 000 W

159 SAINT-PHILIPPE B 102,6 1 000 W

160 SAINT-PHILIPPE B 103,8 1 000 W

161 SAINT-PHILIPPE B 105,2 1 000 W

162 SAINT-PHILIPPE A 105,8 1 000 W

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 105 sur 156

NUMÉRO PAR
D’ALLOTISSEMENT ZONE D’IMPLANTATION (1) REMARQUE FRÉQUENCE (MHz) maximale

163 SALAZIE B 89 200 W

164 SALAZIE A 92,1 200 W, 5 W 100o/180o

165 SALAZIE A 93,2 200 W, 20 W 90o/190o

166 SALAZIE A 94 200 W, 20 W 90o/190o

167 SALAZIE A 99 200 W, 20 W 90o/190o

168 SALAZIE A 99,4 200 W, 20 W 90o/190o

169 SALAZIE B 100,2 200 W

170 SALAZIE B 100,9 200 W

171 SALAZIE B 101,7 200 W

172 SALAZIE B 102,1 200 W

173 SALAZIE A 103,2 200 W, 20 W 90o/190o

174 SALAZIE A 104,4 200 W, 20 W 90o/190o

175 SALAZIE B 105,7 200 W

176 SALAZIE B 106,6 200 W

177 TROIS-BASSINS A 94,5 1 000 W

178 TROIS-BASSINS A 95,6 1 000 W

179 TROIS-BASSINS A 96,2 1 000 W

180 TROIS-BASSINS A 97,8 1 000 W

181 TROIS-BASSINS A 98,5 1 000 W

182 TROIS-BASSINS A 98,9 1 000 W

183 TROIS-BASSINS A 104,9 1 000 W

184 TROIS-BASSINS A 106 1 000 W

185 TROIS-BASSINS A 106,6 1 000 W

2.2 Liste des fréquences disponibles liées par contrainte de programme

NUMÉRO PAR
d’allotissement ZONE D’IMPLANTATION (1) REMARQUE FRÉQUENCE maximale
(MHz)

Fréquences liées 186 LE PORT A 87,6 1 000 W

187 SAINT-LEU A 87,6 1 000 W

Fréquences liées 188 LE PORT A 97 1 000 W

189 SAINT-LEU A 97,1 1 000 W

Fréquences liées 190 LE PORT A Contrainte de site : la fréquence doit être 99,5 1 000 W
diffusée depuis le même site que la
fréquence 99,2 MHz du PORT

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 105 sur 156

NUMÉRO PAR
d’allotissement ZONE D’IMPLANTATION (1) REMARQUE FRÉQUENCE maximale
(MHz)

191 SAINT-LEU A 99,4 1 000 W

Fréquences liées 192 LE PORT A 104,6 1 000 W

193 TROIS-BASSINS A 104,4 1 000 W

Fréquences liées 194 LE PORT B 92,1 1 000 W

195 TROIS-BASSINS A 91,9 1 000 W

Fréquences liées 196 LE PORT B 92,6 1 000 W

197 TROIS-BASSINS A 92,4 1 000 W

Fréquences liées 198 LE PORT B 89,6 1 000 W

199 TROIS-BASSINS A 89,4 1 000 W

Fréquences liées 200 LE TAMPON B Contrainte de site : la fréquence doit être 93 1 000 W
diffusée depuis le même site que la
fréquence 93,3 MHz du TAMPON

201 SAINT-LEU B 92,8 1 000 W

Fréquences liées 202 LE TAMPON B 101,3 1 000 W

203 SAINT-LEU B 101,5 1 000 W

Fréquences liées 204 LE TAMPON B 102,1 1 000 W

205 SAINT-LEU B 101,9 1 000 W

Fréquences liées 206 SAINT-LEU A 95 1 000 W

207 TROIS-BASSINS A 95,2 1 000 W

Fréquences liées 208 LE TAMPON A 99,8 1 000 W

209 SAINT-JOSEPH A 99,6 1 000 W, 100 W


260o/360o

Fréquences liées 210 LE PORT B 88 1 000 W

211 SAINT-LEU A 88 1 000 W

212 TROIS-BASSINS A 88,2 1 000 W

Fréquences liées 213 LE PORT B 89 1 000 W

214 SAINT-LEU A 89 1 000 W

215 TROIS-BASSINS A 88,8 1 000 W

Fréquences liées 216 LE PORT A 100,3 1 000 W

217 SAINT-LEU A 100,4 1 000 W

218 TROIS-BASSINS A 100,1 1 000 W

Fréquences liées 219 LE PORT B 96,6 1 000 W

220 LE TAMPON C Contrainte de site : la fréquence doit être 96,5 1 000 W


diffusée depuis le même site que la
fréquence 96,2 MHz du TAMPON

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 105 sur 156

NUMÉRO PAR
d’allotissement ZONE D’IMPLANTATION (1) REMARQUE FRÉQUENCE maximale
(MHz)

221 SAINT-LEU B 96,7 1 000 W

Fréquences liées 222 LE PORT A 98,1 1 000 W

223 LE TAMPON B 98,3 1 000 W

224 SAINT-LEU B 98,1 1 000 W

Fréquences liées 225 LE TAMPON B 100,8 1 000 W

226 SAINT-JOSEPH A 100,6 1 000 W, 100


W 260o/360o

227 SAINT-LEU B 101 1 000 W

Fréquences liées 228 LE PORT B 102,6 1 000 W

229 LE TAMPON C 102,5 1 000 W

230 SAINT-LEU B 102,7 1 000 W

231 TROIS-BASSINS A 102,4 1 000 W

Fréquences liées 232 LE PORT B 103 1 000 W

233 LE TAMPON C 103,3 1 000 W

234 SAINT-LEU B 103,1 1 000 W

235 TROIS-BASSINS A 103,3 1 000 W

Fréquences liées 236 LE PORT A 105,2 1 000 W

237 SAINT-PAUL A 105,7 1 000 W

238 LE TAMPON B 105,1 1 000 W

239 SAINT-LEU B 105,3 1 000 W

240 TROIS-BASSINS A 105,5 1 000 W

(1) Définition des zones d’implantation.

ZONE D’IMPLANTATION DÉFINITION

CILAOS A intérieur du cirque ou Les Fleurs Jaunes

CILAOS B intérieur du cirque

LA PLAINE-DES-PALMISTES A La Plaine-des-Palmistes 1er ou Piton Textor


et 2e village

LA PLAINE-DES-PALMISTES B La Plaine-des-Palmistes 1er


et 2e village

LE PORT A Le Port ou Bois des Nèfles ou Ravine à Malheur ou Saint-Paul

LE PORT B Bois des Nèfles ou Ravine à Malheur ou Saint-Paul

LE TAMPON A L’étang-Salé-les-Hauts, ou L’entre-Deux, Le ou La Plaine-des-Cafres, ou Le Tampon, Le Grand


L’étang-Salé-les-Bains, Tapage Piton Hyacinthe Tampon, Mont-Vert-les-
Saint-Louis Hauts-, Saint-Pierre

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 105 sur 156

ZONE D’IMPLANTATION DÉFINITION

LE TAMPON B L’entre-Deux, Le Tapage ou La Plaine-des-Cafres, ou Le Tampon, Le Grand


Piton Hyacinthe Tampon, Mont-Vert-les-
Hauts, Saint-Pierre

LE TAMPON C L’entre-Deux, Le Tapage ou La Plaine-des-Cafres,


Piton Hyacinthe

LE TAMPON D L’étang-Salé-les-Hauts, ou L’entre-Deux, Le ou Le Tampon, Le Grand


L’étang-Salé-les-Bains, Tapage Tampon, Mont-Vert-les-
Saint-Louis Hauts, Saint-Pierre

SAINT-ANDRE A Saint-André, lotissement ou Bras-Panon, les ou Saint-Benoit, Bourbier-


Diore, Lotissement Bras- Citernes les-Hauts
Pistolet

SAINT-ANDRE B Saint-André, lotissement ou Bras-Panon, les ou Saint-Benoit, Bourbier-


Diore Citernes les-Hauts

SAINT-ANDRE C Bras-Panon, Les Citernes ou Saint-Benoit, Bourbier-


les-Hauts

SAINT-ANDRE D Saint-André ou Bras-Panon ou Saint-Benoit

SAINT-DENIS A Saint-Denis ou Sainte-Clotilde ou La Montagne ou Beaumont

SAINT-DENIS B Saint-Denis ou Sainte-Clotilde ou La Montagne

SAINT-DENIS C Saint-Denis ou Sainte-Clotilde

SAINTE-ROSE A Sainte-Rose, Pointe des ou Sainte-Anne, Piton ou Les Réservoirs


cascades, Les Marocains Sainte-Anne, Cambourg

SAINTE-ROSE B Sainte-Rose, Pointe des ou Sainte-Anne, Piton ou Les Réservoirs


cascades, Les Marocains Sainte-Anne, Cambourg

SAINTE-ROSE C Sainte-Rose, Pointe des


cascades, Les Marocains

SAINTE-SUZANNE A Sainte-Suzanne ou Bois Rouge ou Bagatelle

SAINTE-SUZANNE B Sainte-Suzanne ou Bois Rouge

SAINT-GILLES A Saint-Gilles-les-Bains ou Saint-Gilles-Les-Hauts ou Le Guillaume

SAINT-JOSEPH A Manapany-les-Hauts,
Petite-Ile

SAINT-JOSEPH B Saint-Joseph, Le Goyave,


Jean-Petit-les-Bas

SAINT-LEU A Le Plate ou Le Piton Saint-Leu ou Les Avirons

SAINT-LEU B Le Plate ou Le Piton Saint-Leu

SAINT-PAUL A Saint-Paul ou Bois des Nèfles

SAINT-PHILIPPE A Vincendo ou Saint-Philippe

SAINT-PHILIPPE B Saint-Philippe

SALAZIE A intérieur du cirque ou Plateau de Bélouve

SALAZIE B intérieur du cirque

TROIS-BASSINS A Trois-Bassins ou La Saline

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 106 sur 156

Commission nationale des comptes de campagne


et des financements politiques
Décision du 23 novembre 2009 portant agrément d’une association
de financement d’un parti ou d’une organisation politique
NOR : CCCX0929341X

Par décision de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques en date du
23 novembre 2009, l’association de financement du parti Mouvement Walwari, dont le siège social est situé
35, rue Schœlcher, 97300 Cayenne, est agréée en qualité d’association de financement du parti politique
Walwari pour exercer ses activités à l’intérieur du territoire de la Guyane.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 107 sur 156

Commission nationale des comptes de campagne


et des financements politiques
Décisions du 30 novembre 2009 portant agrément d’associations de financement
d’un parti ou d’une organisation politique
NOR : CCCX0929337X

Par décisions de la Commission nationale des comptes de campagne et des financements politiques en date
du 30 novembre 2009 :
L’association de financement d’Alliance centriste, dont le siège social est situé 31, rue de Tournon,
75006 Paris, est agréée en qualité d’association de financement du parti politique Alliance centriste pour
exercer ses activités à l’intérieur des territoires de la France métropolitaine et d’outre-mer.
L’association de financement du parti Lutte ouvrière, dont le siège social est situé 6, rue Florian,
93500 Pantin, est agréée à compter du 1er janvier 2010 en qualité d’association de financement du parti
politique Lutte ouvrière pour exercer ses activités à l’intérieur du territoire de la République française.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 108 sur 156

Autorité de contrôle des assurances et des mutuelles


Avis relatif à la révision des montants en euros servant au calcul des exigences minimales
de marge en assurance non-vie et des montants minimaux de fonds de garantie
NOR : ACAX0900069V

Conformément aux dispositions des articles R. 334-1-1 du code des assurances, R. 212-13 et R. 212-17 du
code de la mutualité et R. 931-10-5 et R. 931-10-8 du code de la sécurité sociale, et suite à la publication au
Journal officiel de l’Union européenne du 19 février 2009 de l’avis concernant l’adaptation en fonction de
l’inflation de certains montants fixés par les directives sur l’assurance-vie et l’assurance non-vie, les montants
applicables au 1er janvier 2010 sont les suivants :
1o A l’article R. 334-5 du code des assurances, le seuil de calcul fixé à 53 100 000 € est porté à
57 500 000 € et le seuil de calcul fixé à 37 200 000 € est à porté à 40 300 000 € ;
2o Aux articles R. 334-7, R. 334-15 et R. 334-16 du code des assurances, R. 212-13 et R. 212-17 du code de
la mutualité et R. 931-10-5 et R. 931-10-8 du code de la sécurité sociale :
– les montants minimaux de fonds de garantie fixés à 3 200 000 € sont portés à 3 500 000 € ;
– les montants fixés à 2 400 000 € sont portés à 2 600 000 € ;
– les montants fixés à 2 200 000 € sont portés à 2 300 000 € ;
– les montants fixés à 1 600 000 € sont portés à 1 800 000 € ;
3o A l’article R. 334-9 du code des assurances, le seuil de cotisations fixé à 5 400 000 € est porté à
5 800 000 €.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 109 sur 156

Autorité de contrôle des assurances et des mutuelles


Avis relatif à la révision des seuils de cotisations et sinistres servant à calculer
la marge non-vie des mutuelles, des institutions de prévoyance et de leurs unions
NOR : ACAX0900070V

Article unique. – Suite à la publication au Journal officiel de l’Union européenne du 19 février 2009 de
l’avis concernant l’adaptation en fonction de l’inflation de certains montants fixés par les directives sur
l’assurance-vie et l’assurance non-vie, les seuils de cotisations et sinistres prévus par les articles R. 212-12 du
code de la mutualité et R. 931-10-4 du code de la sécurité sociale, sont portés respectivement de 53 100 000 €
à 57 500 000 € et de 37 200 000 € à 40 300 000 € à compter du 1er janvier 2010.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 110 sur 156

Autorité de contrôle des assurances et des mutuelles


Avis relatif à la révision des montants en euros servant au calcul
des montants minimaux de fonds de garantie pour les entreprises de réassurance
NOR : ACAX0900071V

Article unique. – Suite à la publication au Journal officiel de l’Union européenne du 18 mars 2009 de l’avis
concernant l’adaptation en fonction de l’inflation de certains montant prévus par la directive relative à la
réassurance, les montants prévus à l’article R. 334-28 du code des assurances applicables au 1er janvier 2010
sont les suivants :
– les montants minimaux de fonds de garantie fixés à 3 000 000 € sont portés à 3 200 000 € ;
– les montants minimaux de fonds de garantie fixés à 1 000 000 € sont portés à 1 1000 000 €.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 111 sur 156

Naturalisations et réintégrations
Décret du 15 décembre 2009 modificatif de décrets portant naturalisation, réintégration,
mention d’enfants mineurs bénéficiant de l’effet collectif attaché à l’acquisition de la
nationalité française par leurs parents et francisation de noms et de prénoms
NOR : IMIC0929668D

En application du décret no 2004-459 du 28 mai 2004, pris


après avis de la CNIL, les actes individuels relatifs à l’état et
à la nationalité des personnes ne doivent pas faire l’objet
d’une publication sous forme électronique.
Ces textes peuvent être consultés sur l’édition papier.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 112 sur 156

Naturalisations et réintégrations
Décret du 15 décembre 2009 portant rectification de décrets de naturalisation, réintégration,
libération des liens d’allégeance à l’égard de la France et francisation de noms et prénoms
NOR : IMIC0929962D

En application du décret no 2004-459 du 28 mai 2004, pris


après avis de la CNIL, les actes individuels relatifs à l’état et
à la nationalité des personnes ne doivent pas faire l’objet
d’une publication sous forme électronique.
Ces textes peuvent être consultés sur l’édition papier.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 113 sur 156

Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session ordinaire de 2009-2010

ORDRE DU JOUR

NOR : INPX0903656X

Jeudi 17 décembre 2009


A 9 h 30. – 1re séance publique :
Suite de la discussion du projet de loi, adopté par le Sénat après engagement de la procédure accélérée,
relatif à l’entreprise publique La Poste et aux activités postales (no 2060).
Rapport (no 2138) de M. Jean Proriol, au nom de la commission des affaires économiques.
A 15 heures. – 2e séance publique :
Suite de l’ordre du jour de la première séance.
A 21 h 30. – 3e séance publique :
Suite de l’ordre du jour de la deuxième séance.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 114 sur 156

Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session ordinaire de 2009-2010

COMMISSIONS

NOR : INPX0903655X

1. Réunions

Jeudi 17 décembre 2009


Commission des affaires étrangères, à 9 heures (salle no 4223, 33, rue Saint-Dominique, 2e étage) :
– audition de M. Alain Le Roy, secrétaire général adjoint des Nations unies chargé des opérations de
maintien de la paix (ouverte à la presse).
Commission des affaires sociales, à 10 heures (salle de la commission) :
– rencontre avec une délégation de la commission des affaires sociales et du travail de la Chambre des
députés de Roumanie.
Mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale, à 9 h 30 (salle
Lamartine) :
Auditions, ouvertes à la presse et au public, sur « le fonctionnement de l’hôpital » :
– à 9 h 30 : Mme Annie Podeur, directrice de l’hospitalisation et de l’organisation des soins au ministère de
la santé et des sports ;
– à 10 h 30 : M. Christophe Alfandari, président du directoire de la clinique Saint-Gatien, M. Philippe
Choupin, directeur général délégué des Nouvelles Cliniques nantaises, et M. Gérard Reysseguier, directeur
de la clinique Sarrus-Teinturiers ;
– à 11 h 30 : M. Gérard Baron, directeur général de la Clinique Belledonne, M. Philippe Plagès, directeur
par intérim de la Polyclinique Majorelle, et M. Sami Franck Rifaï, directeur général de la Clinique Tivoli.

2. Ordre du jour prévisionnel

Lundi 21 décembre 2009


Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République :
A 16 h 45 :
– imposition des revenus de source locale des personnes établies à Saint-Barthélemy depuis moins de 5 ans
(no 2073) et modification du livre III, 6e partie, du CGCT relatif à Saint-Martin (no 2072) (amendements,
art. 88) ;
– secret des sources des journalistes (no 1239) (deuxième lecture) (amendements, art. 88).
A 21 h 15 :
– secret des sources des journalistes (no 1239) (deuxième lecture) (amendements, art. 88).

Mardi 22 décembre 2009


Commission des affaires étrangères, à 9 heures :
– audition, ouverte à la presse, de M. Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères et européennes
(ouverte à la presse).
Commission des affaires européennes, à 16 h 15 (salle de la commission, 3e étage du 33, rue Saint-
Dominique) :
– audition de M. Arnaud Danjean, président de la sous-commission défense du Parlement européen ;
– examen de textes soumis à l’Assemblée nationale en application de l’article 88-4 de la Constitution.
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la République, à
16 h 15 (salle no 6242) :

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 114 sur 156

– représentation équilibrée des femmes et des hommes au sein des conseils d’administration et de
surveillance (no 2140) (rapport) ;
– concomitance des renouvellements des conseils généraux et des conseils régionaux (sous réserve de son
adoption par le Sénat) (rapport) ;
– nouvelles régulations de l’économie (second rapport d’information).

Mardi 12 janvier 2010


Commission des affaires européennes, à 16 h 15 (salle de la commission, 3e étage du 33, rue Saint-
Dominique) :
– audition de M. Pierre Lellouche, secrétaire d’Etat chargé des affaires européennes, auprès du ministre
des affaires étrangères et européennes.
Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, à 16 h 15 (salle no 6237,
développement durable) :
– audition, ouverte à la presse, de M. François Drouin, président-directeur général d’OSEO, sur le
financement du développement durable.

Mercredi 13 janvier 2010


Commission des affaires économiques, à 14 h 30 (salle no 6241, affaires économiques) :
– crédit à la consommation (no 1769) (amendements, art. 88).
Commission des affaires étrangères, à 10 heures :
– audition de M. Joseph Maila, responsable du pôle « religions » à la direction de la prospective du
ministère des affaires étrangères et européennes (ouverte à la presse).
Commission des affaires européennes, à 17 heures (salle de la commission, 3e étage du 33, rue Saint-
Dominique) :
– audition de Mme Pervenche Berès, présidente de la commission de l’emploi et des affaires sociales du
Parlement européen.
Commission des affaires sociales, à 10 heures :
– protection des missions d’intérêt général imparties aux services sociaux (no 2149).
Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire :
A 9 h 30 (salle no 6237, développement durable) :
– audition, ouverte à la presse, de Mme Anne Lauvergeon, présidente du directoire d’AREVA, sur les
activités et la stratégie de l’entreprise.
A 16 h 15 (salle no 6237, développement durable) :
– audition, ouverte à la presse, de Mme Nicole Notat, président-directeur général de VIGEO, sur les labels
écologiques.

Jeudi 14 janvier 2010


Mission d’évaluation et de contrôle des lois de financement de la sécurité sociale, à 9 h 30 (salle
Lamartine) :
– auditions, ouvertes à la presse et au public, sur « le fonctionnement de l’hôpital ».

Mardi 19 janvier 2010


Commission des affaires sociales, à 16 h 30 :
– audition de M. Jean-Philippe Cotis, directeur général de l’INSEE.
Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire, à 16 h 15 (salle de la
commission) :
– audition de M. Louis Gallois, président-directeur général d’EADS.

Mercredi 20 janvier 2010


Commission des affaires culturelles et de l’éducation, à 9 h 30 :
– tables rondes, ouvertes à la presse, sur les enjeux et les évolutions de l’action culturelle extérieure.
Commission des affaires étrangères, à 16 h 15 :
– audition de M. Bernard Kouchner, ministre des affaires étrangères et européennes, sur l’actualité
internationale (ouverte à la presse).

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 114 sur 156

Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire :


A 9 h 45 (salle no 6237, développement durable) :
– engagement national pour l’environnement (no 1965) (rapport, titre IV).
A 16 h 15 (salle no 6237, développement durable) :
– engagement national pour l’environnement (no 1965) (rapport titre IV, suite).

Mardi 26 janvier 2010


Commission des affaires économiques :
A 16 h 15 (salle no 6241, affaires économiques) :
– audition, de M. Jean-Louis Borloo, ministre d’Etat, ministre de l’écologie, de l’énergie, du développement
durable et de la mer, en charge des technologies vertes et des négociations sur le climat ;
– engagement national pour l’environnement (no 1965) (rapport, titres III et IV).
La commission des affaires économiques, officiellement saisie pour avis sur ce texte, examinera au fond par
délégation les titres I (urbanisme), III (énergie-climat) et IV (agriculture).
A 21 h 30 (salle no 6241, affaires économiques) :
– engagement national pour l’environnement (no 1965) (rapport, suite, titres III et IV).
La commission des affaires économiques, officiellement saisie pour avis sur ce texte, examinera au fond par
délégation les titres I (urbanisme), III (énergie-climat) et IV (agriculture).

Mercredi 27 janvier 2010


Commission des affaires économiques :
A 9 h 30 (salle no 6241, affaires économiques) :
– engagement national pour l’environnement (no 1965) (rapport, suite, titres III et IV).
La commission des affaires économiques, officiellement saisie pour avis sur ce texte, examinera au fond par
délégation les titres I (urbanisme), III (énergie-climat) et IV (agriculture).
A 16 h 15 (salle no 6241, affaires économiques) :
– engagement national pour l’environnement (no 1965) (rapport, suite, titres III et IV).
La commission des affaires économiques, officiellement saisie pour avis sur ce texte, examinera au fond par
délégation les titres I (urbanisme), III (énergie-climat) et IV (agriculture).

3. Membres présents ou excusés


Commission des affaires culturelles et de l’éducation :
Réunion du mercredi 16 décembre 2009, à 10 h 30 :
Présents. – M. Pierre-Christophe Baguet, M. Marc Bernier, M. Patrick Bloche, Mme Monique Boulestin,
M. Bruno Bourg-Broc, Mme Joëlle Ceccaldi-Raynaud, M. Patrice Debray, M. Bernard Debré, Mme Sophie
Delong, M. Bernard Depierre, M. David Douillet, Mme Marianne Dubois, M. Yves Durand, M. Hervé Féron,
M. Michel Françaix, M. Sauveur Gandolfi-Scheit, M. Gérard Gaudron, M. Jean-Jacques Gaultier, M. Jacques
Grosperrin, Mme Françoise Guégot, M. Michel Herbillon, Mme Françoise Imbert, Mme Jacqueline Irles,
M. Olivier Jardé, M. Christian Kert, Mme Colette Langlade, Mme Geneviève Levy, M. Alain Marc,
Mme Martine Martinel, M. Michel Ménard, M. Christian Paul, M. Frédéric Reiss, M. Franck Riester, M. Marcel
Rogemont, M. Patrick Roy, Mme Michèle Tabarot, M. Jean-Louis Touraine.
Excusés. – Mme Marie-Hélène Amiable, Mme Sylvia Bassot, Mme Marie-Odile Bouillé, Mme Danielle
Bousquet, M. Edouard Courtial, Mme Odette Duriez, Mme Martine Faure, Mme Claude Greff, Mme Colette Le
Moal, M. Pierre Lequiller, M. Jean-Philippe Maurer, M. Daniel Spagnou.
Commission des affaires économiques :
Réunion du mercredi 16 décembre 2009, à 10 h 30 :
Présents. – M. Jean-Paul Anciaux, M. Thierry Benoit, M. François Brottes, M. Louis Cosyns,
Mme Catherine Coutelle, M. Marc Dolez, Mme Corinne Erhel, M. Daniel Fasquelle, M. Jean-Louis Gagnaire,
M. Claude Gatignol, M. Jean Gaubert, M. Bernard Gérard, M. Jean-Pierre Grand, M. Jean Grellier, M. Louis
Guédon, M. Antoine Herth, M. Henri Jibrayel, Mme Laure de La Raudière, M. Jean-Yves Le Déaut, M. Michel
Lefait, M. Michel Lejeune, Mme Annick Le Loch, M. Jean-Claude Lenoir, M. Jean-Louis Léonard, M. Michel
Liebgott, Mme Jacqueline Maquet, Mme Marie-Lou Marcel, M. Jean-René Marsac, M. Philippe Armand
Martin, Mme Frédérique Massat, M. Kléber Mesquida, M. Jean-Marie Morisset, M. Jean-Pierre Nicolas,
M. Daniel Paul, M. Michel Piron, M. Jean Proriol, M. Michel Raison, M. Franck Reynier, M. Francis Saint-
Léger, M. Alain Suguenot, M. Lionel Tardy, M. Jean-Charles Taugourdeau, M. Jean-Michel Villaumé.
Excusés. – M. Jean-Pierre Decool, Mme Pascale Got, M. Patrick Ollier.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 114 sur 156

Commission des affaires étrangères :


Réunion du mercredi 16 décembre 2009, à 9 h 30 :
Présents. – Mme Sylvie Andrieux, Mme Martine Aurillac, M. Jean-Paul Bacquet, Mme Chantal Bourragué,
M. Loïc Bouvard, M. Jean-Louis Christ, M. Philippe Cochet, M. Pierre Cohen, M. Alain Cousin, M. Jean-
Michel Ferrand, Mme Marie-Louise Fort, M. Jean Glavany, M. Gaëtan Gorce, M. Didier Julia, M. Jean-Pierre
Kucheida, M. Patrick Labaune, M. Jean-Paul Lecoq, M. Lionnel Luca, M. Didier Mathus, M. Jean-Claude
Mignon, M. Jean-Marc Nesme, M. Axel Poniatowski, M. Eric Raoult, M. Jean-Luc Reitzer, M. Jacques
Remiller, M. Jean Roatta, M. François Rochebloine, M. Jean-Marc Roubaud, Mme Odile Saugues, M. André
Schneider, M. Michel Terrot, M. Gérard Voisin.
Excusés. – Mme Nicole Ameline, M. Christian Bataille, M. Jean-Christophe Cambadélis, M. Hervé de
Charette, M. Michel Delebarre, M. Tony Dreyfus, M. Jean-Pierre Dufau, M. Serge Janquin, M. Robert Lecou,
Mme Henriette Martinez, M. Alain Néri, M. Rudy Salles.
Réunion du mercredi 16 décembre 2009, à 11 heures :
Présents. – Mme Martine Aurillac, M. Claude Birraux, M. Jean-Michel Boucheron, Mme Chantal
Bourragué, M. Pascal Clément, Mme Geneviève Colot, M. Michel Destot, Mme Marie-Louise Fort, M. Jean-
Claude Guibal, Mme Elisabeth Guigou, M. Jean-Jacques Guillet, M. Jean-Pierre Kucheida, M. Patrick Labaune,
M. Jean-Paul Lecoq, M. François Loncle, M. Lionnel Luca, M. Jean-Claude Mignon, M. Jacques Myard,
M. Henri Plagnol, M. Axel Poniatowski, M. Eric Raoult, M. Jean Roatta, M. André Schneider, M. Dominique
Souchet, M. Michel Terrot, M. Gérard Voisin.
Excusés. – Mme Nicole Ameline, M. Christian Bataille, M. Jean-Christophe Cambadélis, M. Hervé de
Charette, M. Pierre Cohen, M. Michel Delebarre, M. Tony Dreyfus, M. Jean-Pierre Dufau, M. Serge Janquin,
M. Robert Lecou, Mme Henriette Martinez, M. Alain Néri, M. Rudy Salles.
Assistaient également à la réunion. – M. Jean-Paul Anciaux, M. Patrick Beaudouin, M. Jean-Jacques
Candelier.

Commission des affaires européennes :


Réunion du mercredi 16 décembre 2009, à 16 h 15 :
Présents. – M. Pierre Bourguignon, M. Christophe Caresche, M. Daniel Fasquelle, M. Jean Gaubert,
M. Régis Juanico, Mme Marietta Karamanli, M. Marc Laffineur, M. Jérôme Lambert, M. Pierre Lequiller,
Mme Odile Saugues, M. Gérard Voisin.
Excusés. – M. Michel Delebarre, M. Michel Diefenbacher, Mme Arlette Franco, Mme Anne Grommerch,
M. Michel Herbillon, Mme Danièle Hoffman-Rispal, M. Robert Lecou, M. Philippe Armand Martin,
M. Philippe Tourtelier, M. Francis Vercamer.

Commission des affaires sociales :


Réunion du mardi 15 décembre 2009, à 17 h 30 :
Présents. – Mme Edwige Antier, Mme Véronique Besse, Mme Gisèle Biémouret, Mme Valérie Boyer,
M. Gérard Cherpion, M. Georges Colombier, Mme Michèle Delaunay, M. Guy Delcourt, M. Jean-Pierre Door,
M. Dominique Dord, Mme Jacqueline Fraysse, M. Michel Issindou, M. Denis Jacquat, M. Paul Jeanneteau,
Mme Catherine Lemorton, M. Céleste Lett, Mme Gabrielle Louis-Carabin, M. Pierre Méhaignerie,
Mme Dominique Orliac, M. Bernard Perrut.
Excusés. – M. Pierre Cardo, Mme Monique Iborra, M. Jean-Marie Le Guen.
Assistait également à la réunion. – M. Gérard Bapt.

Commission des affaires sociales :


Réunion du mercredi 16 décembre 2009, à 9 h 30 :
Présents. – Mme Edwige Antier, M. Jean Bardet, Mme Véronique Besse, Mme Gisèle Biémouret,
Mme Valérie Boyer, M. Yves Bur, Mme Martine Carrillon-Couvreur, M. Gérard Cherpion, Mme Marie-
Françoise Clergeau, M. Georges Colombier, Mme Marie-Christine Dalloz, M. Rémi Delatte, Mme Michèle
Delaunay, M. Jacques Domergue, M. Jean-Pierre Door, M. Dominique Dord, Mme Laurence Dumont,
Mme Cécile Dumoulin, Mme Catherine Génisson, M. Jean-Patrick Gille, M. Maxime Gremetz, Mme Anne
Grommerch, M. Michel Heinrich, M. Christian Hutin, M. Michel Issindou, M. Denis Jacquat, M. Paul
Jeanneteau, M. Yves Jégo, M. Régis Juanico, M. Jean-Marie Le Guen, Mme Catherine Lemorton, M. Claude
Leteurtre, M. Céleste Lett, Mme Gabrielle Louis-Carabin, M. Guy Malherbe, M. Jean Mallot, M. Pierre
Méhaignerie, M. Pierre Morange, M. Philippe Morenvillier, Mme Marie-Renée Oget, Mme Dominique Orliac,
M. Germinal Peiro, M. Bernard Perrut, M. Etienne Pinte, M. Jean-Frédéric Poisson, Mme Bérengère Poletti,
M. Jean-Luc Préel, M. Simon Renucci, M. Arnaud Robinet, M. Jean-Marie Rolland, Mme Valérie Rosso-
Debord, M. Christophe Sirugue, M. Dominique Tian, Mme Marisol Touraine, M. Jean Ueberschlag,
Mme Isabelle Vasseur.
Excusés. – M. Pierre Cardo, M. Vincent Descoeur, Mme Monique Iborra.
Assistait également à la réunion. – M. Gérard Bapt.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 114 sur 156

Commission du développement durable et de l’aménagement du territoire :


Réunion du mardi 15 décembre 2009, à 16 h 30 :
Présents. – M. Christophe Bouillon, Mme Françoise Branget, M. Lucien Degauchy, M. Raymond Durand,
M. Albert Facon, Mme Geneviève Gaillard, M. Jean-Pierre Giran, M. Didier Gonzales, M. François Grosdidier,
M. Jacques Kossowski, M. Jacques Le Nay, M. Philippe Meunier, M. Yanick Paternotte, M. Jean-Luc Pérat,
M. Philippe Plisson, M. Martial Saddier, M. Jean-Marie Sermier, M. André Vézinhet.
Excusés. – M. Jérôme Bignon, M. Jean-Paul Chanteguet, M. André Chassaigne, Mme Claude Darciaux,
M. Stéphane Demilly, M. Joël Giraud, M. Serge Grouard, M. Michel Havard, M. Christian Jacob,
Mme Fabienne Labrette-Ménager, M. Jean Lassalle, M. Bertrand Pancher, M. Philippe Tourtelier.
Commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration générale de la
République :
Réunion du mercredi 16 décembre 2009, à 10 heures :
Présents. – M. Manuel Aeschlimann, M. François Baroin, Mme Delphine Batho, M. François Bayrou,
M. Jacques Alain Bénisti, M. Etienne Blanc, M. Emile Blessig, M. Serge Blisko, M. Claude Bodin, M. Gilles
Bourdouleix, M. Patrick Braouezec, M. Alain Cacheux, M. Eric Ciotti, M. Jean-Michel Clément, M. René
Dosière, M. Olivier Dussopt, Mme Aurélie Filippetti, M. Jean-Paul Garraud, M. Guy Geoffroy,
M. Charles-Ange Ginesy, M. Claude Goasguen, M. Philippe Gosselin, M. Philippe Goujon, M. Philippe
Houillon, M. Guénhaël Huet, M. Michel Hunault, M. Sébastien Huyghe, Mme Maryse Joissains-Masini,
Mme Marietta Karamanli, M. Jérôme Lambert, M. Charles de La Verpillière, M. Bruno Le Roux, M. Noël
Mamère, M. Thierry Mariani, M. Pierre Morel-A-L’Huissier, M. Yves Nicolin, Mme George Pau-Langevin,
M. Dominique Perben, M. Didier Quentin, M. Jean-Jack Queyranne, M. Dominique Raimbourg, M. Jean-Pierre
Schosteck, M. Georges Siffredi, M. Eric Straumann, M. Pascal Terrasse, M. Jean Tiberi, M. Jean-Jacques
Urvoas, M. Daniel Vaillant, M. Jacques Valax, M. André Vallini, M. Manuel Valls, M. Christian Vanneste,
M. François Vannson, M. Patrice Verchère, M. Jean-Sébastien Vialatte, M. Alain Vidalies, M. Philippe
Vuilque, M. Jean-Luc Warsmann, Mme Marie-Jo Zimmermann.
Excusés. – M. Bernard Derosier, M. Bernard Roman.
Assistaient également à la réunion. – M. Patrick Bloche, Mme Pascale Crozon.
Commission spéciale chargée d’examiner la proposition de loi renforçant la protection des victimes et
la prévention et la répression des violences faites aux femmes :
Réunion du mercredi 16 décembre 2009, à 11 heures :
Présents. – Mme Sylvie Andrieux, Mme Edwige Antier, Mme Gisèle Biémouret, Mme Monique Boulestin,
Mme Danielle Bousquet, Mme Françoise Briand, Mme Chantal Brunel, M. Gilles Cocquempot, Mme Catherine
Coutelle, Mme Pascale Crozon, Mme Marie-Louise Fort, M. Guy Geoffroy, M. Daniel Goldberg, M. Henri
Jibrayel, Mme Conchita Lacuey, Mme Annick Le Loch, Mme Colette Le Moal, Mme Catherine Lemorton,
Mme Geneviève Levy, Mme Martine Martinel, M. Renaud Muselier, M. Jean-Luc Pérat, Mme Catherine
Quéré, M. Jean-Louis Touraine, M. Philippe Vitel.
Excusés. – Mme Marie-George Buffet, Mme Henriette Martinez.

4. Bureau
Commission spéciale sur la proposition de loi renforçant la protection des victimes et la prévention et
la répression des violences faites aux femmes :
Dans sa séance du 16 décembre 2009, la commission spéciale a nommé :
Présidente : Mme Danielle Bousquet.
Vice-présidents : Mme Chantal Brunel, Mme Marie-George Buffet, M. Henri Jibrayel, Mme Henriette
Martinez.
Secrétaires : Mme Colette Le Moal, Mme Geneviève Levy, M. Jean-Luc Pérat, M. Jacques Remiller.
Rapporteur : M. Guy Geoffroy.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 115 sur 156

Informations parlementaires
ASSEMBLÉE NATIONALE
Session ordinaire de 2009-2010

DOCUMENTS ET PUBLICATIONS

NOR : INPX0903658X

1. Documents parlementaires
Dépôts du mercredi 16 décembre 2009
Dépôt de projets de loi
M. le président de l’Assemblée nationale a reçu, le 16 décembre 2009, de M. le Premier ministre un projet
de loi de régulation bancaire et financière.
Ce projet de loi, no 2165, est renvoyé à la commission des finances, de l’économie générale et du contrôle
budgétaire, en application de l’article 83 du règlement.
M. le président de l’Assemblée nationale a reçu, le 16 décembre 2009, transmis par M. le Premier ministre,
un projet de loi, adopté par l’Assemblée nationale, ratifiant l’ordonnance no 2009-935 du 29 juillet 2009 portant
répartition des sièges et délimitation des circonscriptions pour l’élection des députés et qui a fait l’objet d’un
vote de rejet, par le Sénat, au cours de sa séance du 14 décembre 2009.
Ce projet de loi, no 2167, est renvoyé à la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de
l’administration générale de la République, en application de l’article 83 du règlement.

Dépôt de rapports
M. le président de l’Assemblée nationale a reçu, le 16 décembre 2009, de M. André Schneider un rapport,
no 2158, fait au nom de la commission des affaires étrangères, sur le projet de loi autorisant l’approbation de
l’accord entre le Gouvernement de la République française et le Gouvernement du Royaume de Belgique pour
le développement de la coopération et de l’entraide administrative en matière de sécurité sociale (no 1956).
M. le président de l’Assemblée nationale a reçu, le 16 décembre 2009, de M. Didier Julia un rapport,
no 2159, fait au nom de la commission des affaires étrangères, sur le projet de loi, adopté par le Sénat,
autorisant l’approbation de la convention relative à la coopération en matière de sécurité et de lutte contre la
criminalité organisée entre le Gouvernement de la République française et la Grande Jamahiriya arabe,
libyenne, populaire et socialiste (no 1981).
M. le président de l’Assemblée nationale a reçu, le 16 décembre 2009, de M. Etienne Blanc un rapport
supplémentaire, no 2160, fait au nom de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de
l’administration générale de la République, sur le projet de loi, modifié par le Sénat, relatif à la protection du
secret des sources des journalistes (no 1239).
M. le président de l’Assemblée nationale a reçu, le 16 décembre 2009, de M. Philippe Gosselin un rapport,
no 2161, fait au nom de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration
générale de la République, sur la proposition de loi organique, adoptée par le Sénat, tendant à permettre à
Saint-Barthélemy d’imposer les revenus de source locale des personnes établies depuis moins de cinq ans
(no 2073).
M. le président de l’Assemblée nationale a reçu, le 16 décembre 2009, de M. Philippe Gosselin un rapport,
no 2162, fait au nom de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration
générale de la République, sur la proposition de loi organique, adoptée par le Sénat, modifiant le livre III de la
sixième partie du code général des collectivités territoriales relatif à Saint-Martin (no 2072).
M. le président de l’Assemblée nationale a reçu, le 16 décembre 2009, de M. Philippe Houillon un rapport,
no 2163, fait au nom de la commission des lois constitutionnelles, de la législation et de l’administration
générale de la République, sur le projet de loi organique, adopté par le Sénat, relatif à l’application de
l’article 65 de la Constitution (no 1983).
M. le président de l’Assemblée nationale a reçu, le 16 décembre 2009, de M. Jean-Pierre Nicolas un rapport,
no 2166, fait au nom de la commission des affaires économiques, sur la proposition de loi de M. Jean-Pierre
Nicolas, Mme Laure de La Raudière, MM. Bernard Gérard et Jean-Michel Ferrand et plusieurs de leurs
collègues visant à renforcer la protection des consommateurs en matière de vente à distance (no 1940).

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 115 sur 156

Dépôt d’un rapport d’information


M. le président de l’Assemblée nationale a reçu, le 16 décembre 2009, de Mme Odile Saugues un rapport
d’information, no 2164, déposé par la commission des affaires européennes, sur la sécurité aérienne (documents
nos E 4799 et E 4928).

Distribution de documents (1)

Proposition de loi
N 2157. – Proposition de loi de MM. Bernard Accoyer et Michel Destot modifiant la loi no 99-418 du
o

26 mai 1999 créant le Conseil national des communes « Compagnon de la Libération » (renvoyée à la
commission de la défense nationale et des forces armées). – Document mis en distribution le
16 décembre 2009.

Rapports
No 2154. – Rapport de M. Gilles Carrez, au nom de la commission mixte paritaire chargée de proposer un texte
sur les dispositions restant en discussion du projet de loi de finances pour 2010. – Document mis en
distribution le 17 décembre 2009.
N 2156. – Rapport de M. Jean-Paul Dupré, au nom de la commission des affaires étrangères, sur le projet de
o

loi, adopté par le Sénat, autorisant l’approbation de l’accord-cadre entre le Gouvernement de la


République française et le Gouvernement de la République du Botswana sur l’éducation et la langue
française (no 1980). – Document mis en distribution le 17 décembre 2009.

(1) Les documents parlementaires de l’Assemblée nationale sont servis, dès leur publication, aux abonnés aux éditions Documents de
l’Assemblée nationale.
Abonnement un an :
Série ordinaire : France : 894,50 €.
Pour expédition par voie aérienne (outre-mer) ou pour l’étranger, paiement d’un supplément modulé selon la zone de destination, tarif
sur demande.
La série ordinaire est en outre disponible au bureau de vente de la Direction des Journaux officiels, 26, rue Desaix, Paris (15e), au
prix unitaire de : jusqu’à 32 pages : 0,75 € ; de 33 à 64 pages : 1,50 € ; de 65 à 128 pages : 3 € ; de 129 à 192 pages : 4 € ; au-delà de
192 pages, 0,50 € le cahier de 32 pages supplémentaires.
Pour la vente par correspondance, ce prix est majoré d’une participation forfaitaire aux frais d’expédition.

2. Textes soumis en application de l’article 88-4


de la Constitution

Distribution
No E 4998. – Décision du Conseil modifiant l’action commune 2009/131/PESC prorogeant le mandat du
représentant spécial de l’Union européenne pour la crise en Géorgie (14468/1/09). – Document mis en
distribution le 17 décembre 2009.
N E 4999. – Projet de décision du Conseil portant mise à jour de l’annexe de la position commune
o

2001/931/PESC relative à l’application de mesures spécifiques en vue de lutter contre le terrorisme (SN
5063/09). – Document mis en distribution le 17 décembre 2009.
N E 5000. – Règlement du Conseil modifiant le règlement (CE) no 881/2002 instituant certaines mesures
o

restrictives spécifiques à l’encontre de certaines personnes et entités liées à Oussama ben Laden, au
réseau Al-Qaida et aux taliban (SN 5156/09). – Document mis en distribution le 17 décembre 2009.
N E 5001. – Projet de décision du Conseil concernant le soutien d’activités de l’UE visant à promouvoir
o

auprès des pays tiers le contrôle des exportations d’armements et les principes et critères de la position
commune 2008/944/PESC du Conseil (14571/1/09). – Document mis en distribution le
17 décembre 2009.
No E 5002. – Décision du Conseil modifiant la position commune 2009/788/PESC concernant des mesures
restrictives à l’encontre de la République de Guinée (SN 5068/09). – Document mis en distribution le
17 décembre 2009.
No E 5003. – Règlement du Conseil modifiant le règlement (CE) no 329/2007 concernant des mesures
restrictives à l’encontre de la République populaire démocratique de Corée (SN 4333/3/09). –
Document mis en distribution le 17 décembre 2009.
No E 5004. – Décision du Conseil modifiant la position commune 2006/795/PESC concernant l’adoption de
mesures restrictives à l’encontre de la République populaire démocratique de Corée (SN 4627/2/09). –
Document mis en distribution le 17 décembre 2009.
N E 5005. – Projet de règlement du Conseil mettant en œuvre l’article 2, paragraphe 3, du règlement (CE)
o

no 2580/2001 concernant l’adoption de mesures restrictives spécifiques à l’encontre de certaines

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 115 sur 156

personnes et entités dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, et abrogeant le règlement (CE)
no 501/2009 du Conseil (SN 5061/09). – Document mis en distribution le 17 décembre 2009.

Transmissions
Par lettres du 16 décembre 2009, M. le Premier ministre a transmis, en application de l’article 88-4 de la
Constitution, à M. le président de l’Assemblée nationale les textes suivants :
No E 4998. – Décision du Conseil modifiant l’action commune 2009/131/PESC prorogeant le mandat du
représentant spécial de l’Union européenne pour la crise en Géorgie (14468/1/09).
No E 4999. – Projet de décision du Conseil portant mise à jour de l’annexe de la position commune
2001/931/PESC relative à l’application de mesures spécifiques en vue de lutter contre le terrorisme (SN
5063/09).
No E 5000. – Règlement du Conseil modifiant le règlement (CE) no 881/2002 instituant certaines mesures
restrictives spécifiques à l’encontre de certaines personnes et entités liées à Oussama ben Laden, au
réseau Al-Qaida et aux taliban (SN 5156/09).
No E 5001. – Projet de décision du Conseil concernant le soutien d’activités de l’UE visant à promouvoir
auprès des pays tiers le contrôle des exportations d’armements et les principes et critères de la position
commune 2008/944/PESC du Conseil (14571/1/09).
No E 5002. – Décision du Conseil modifiant la position commune 2009/788/PESC concernant des mesures
restrictives à l’encontre de la République de Guinée (SN 5068/09).
N E 5003. – Règlement du Conseil modifiant le règlement (CE) no 329/2007 concernant des mesures
o

restrictives à l’encontre de la République populaire démocratique de Corée (SN 4333/3/09).


N E 5004. – Décision du Conseil modifiant la position commune 2006/795/PESC concernant l’adoption de
o

mesures restrictives à l’encontre de la République populaire démocratique de Corée (SN 4627/2/09).


No E 5005. – Projet de règlement du Conseil mettant en œuvre l’article 2, paragraphe 3, du règlement (CE)
no 2580/2001 concernant l’adoption de mesures restrictives spécifiques à l’encontre de certaines
personnes et entités dans le cadre de la lutte contre le terrorisme, et abrogeant le règlement (CE)
no 501/2009 du Conseil (SN 5061/09).
N E 5006. – Initiative de l’Allemagne visant à modifier l’annexe 3, partie I, des instructions consulaires
o

communes relative aux ressortissants de pays tiers soumis à l’obligation de visa de transit aéroportuaire
(13520/2/09).
N E 5007. – Décision du Conseil portant nomination d’un membre portugais du Comité des régions
o

(16729/1/09).
No E 5008. – Décision du Conseil portant nomination de trois membres polonais et de deux suppléants polonais
du Comité des régions (16690/1/09).
N E 5009. – Comité consultatif pour la sécurité et la santé sur le lieu du travail. Nomination de M. Pierre
o

BLAISE, membre titulaire luxembourgeois, en remplacement de M. Robert KANZ, membre


démissionnaire (16935/09).
N E 5010. – Comité consultatif pour la sécurité et la santé sur le lieu du travail. Nomination de M. Mauro
o

FRANCIOSI, membre suppléant italien, en remplacement de M. Mario ALVINO, membre


démissionnaire (16949/09).
N E 5011. – Proposition de décision du Conseil relative à la signature, au nom de la Communauté européenne,
o

et à l’application provisoire de l’accord-cadre entre la Communauté européenne et ses Etats membres,


d’une part, et la République de Corée, d’autre part (COM [2009] 631 final).

. .
17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 116 sur 156

Informations parlementaires
SÉNAT
Session ordinaire de 2009-2010

ORDRE DU JOUR

NOR : INPX0903652X

Séance publique

Jeudi 17 décembre 2009


A 9 h 30 :
Projet de loi, adopté par l’Assemblée nationale, de finances rectificative pour 2009 (no 157, 2009-2010).
Rapport de M. Philippe MARINI, fait au nom de la commission des finances (no 158, 2009-2010).
A 15 heures et le soir :
Questions d’actualité au Gouvernement.
Délai limite d’inscription des auteurs de questions : jeudi 17 décembre 2009, à 11 heures.
Suite de l’ordre du jour du matin.

Délais limites
Projet de loi organique, adopté par l’Assemblée nationale, relatif à l’application du cinquième alinéa de
l’article 13 de la Constitution (no 142, 2009-2010) et projet de loi, adopté par l’Assemblée nationale, relatif à
l’application du cinquième alinéa de l’article 13 de la Constitution (no 143, 2009-2010).
Délai limite pour les inscriptions de parole dans la discussion générale : vendredi 18 décembre 2009, à
17 heures.
Délai limite pour le dépôt des amendements : jeudi 17 décembre 2009, à 11 heures.
Projet de loi, adopté par l’Assemblée nationale, portant réforme de la représentation devant les cours d’appel
(no 140, 2009-2010).
Délai limite pour les inscriptions de parole dans la discussion générale : vendredi 18 décembre 2009, à
17 heures.
Délai limite pour le dépôt des amendements : jeudi 17 décembre 2009, à 11 heures.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 117 sur 156

Informations parlementaires
SÉNAT
Session ordinaire de 2009-2010

COMMISSIONS

NOR : INPX0903653X

Réunions

Jeudi 17 décembre 2009


Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées, à 10 h 15 (salle RD 204) :
A 10 h 15 :
Projet de loi autorisant l’approbation du protocole additionnel à l’accord de siège entre le Gouvernement de
la République française et l’Organisation internationale pour l’énergie de fusion en vue de la mise en œuvre
conjointe du projet ITER relatif au rôle de l’inspection du travail sur le site de l’Organisation internationale
ITER et portant sur la santé et la sécurité au travail (no 15, 2009-2010). – Examen du rapport.
Projet de loi autorisant l’approbation de l’accord entre le Gouvernement de la République française et le
Gouvernement du Royaume du Bahreïn relatif à la coopération en matière de sécurité intérieure et de défense
civile (no 312, 2008-2009). – Examen du rapport.
Projet de loi autorisant l’approbation de la convention entre le Gouvernement de la République française et
le Gouvernement de la République de l’Inde sur le transfèrement des personnes condamnées (no 569,
2008-2009). – Examen du rapport.
A 11 heures :
Audition de M. Alain Le Roy, secrétaire général adjoint chargé des opérations de maintien de la paix de
l’ONU.
Commission des finances, à 8 h 30 et, éventuellement, à l’issue des séances du matin et de l’après-midi
(salle no 131) :
Projet de loi de finances rectificative pour 2009 (no 157, 2009-2010). – Examen des amendements.
Commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du règlement et
d’administration générale, éventuellement à 9 h 30 (salle no 216) :
Projet de loi de réforme des collectivités territoriales (no 60, 2009-2010). – Suite éventuelle de l’examen du
rapport et du texte proposé par la commission.

Membres présents ou excusés


Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées :
Séance du mercredi 16 décembre 2009 :
Présents. – Robert Badinter, René Beaumont, Jacques Berthou, Jacques Blanc, Didier Boulaud, Michel
Boutant, Christian Cambon, Robert del Picchia, Bernadette Dupont, Jean-Paul Fournier, Joëlle Garriaud-
Maylam, Michel Guerry, Joseph Kergueris, Xavier Pintat, Josselin de Rohan.
Excusés. – Raymond Couderc, Michelle Demessine, André Dulait, Gisèle Gautier, Jean Milhau, Christian
Poncelet, Catherine Tasca.
Commission des affaires sociales :
Séance du mercredi 16 décembre 2009 :
Présents. – François Autain, Gilbert Barbier, Brigitte Bout, Claire-Lise Campion, Yves Daudigny, Isabelle
Debré, Muguette Dini, Colette Giudicelli, Jean-Pierre Godefroy, Alain Gournac, Sylvie Goy-Chavent, Françoise
Henneron, Annie Jarraud-Vergnolle, Jean-Marc Juilhard, André Lardeux, Dominique Leclerc, Raymonde
Le Texier, Alain Milon, Louis Pinton, Janine Rozier, Patricia Schillinger.
Excusés. – Nicolas About, Annie David, Christiane Demontès, Guy Fischer, Bruno Gilles, Marie-Thérèse
Hermange, Claude Jeannerot, Marc Laménie, Jean-François Mayet, Anne-Marie Payet, René Teulade, Alain
Vasselle, René Vestri, André Villiers.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 117 sur 156

Commission de la culture, de l’éducation et de la communication :


Séance du mercredi 16 décembre 2009 :
Présents. – Claude Bérit-Débat, Maryvonne Blondin, Pierre Bordier, Bernadette Bourzai, Jean-Claude Carle,
Françoise Cartron, Christian Demuynck, Bernard Fournier, Jean-François Humbert, Serge Lagauche, Jean-Pierre
Leleux, Claudine Lepage, Colette Mélot, Catherine Morin-Desailly, Jack Ralite, Ivan Renar, Michel Thiollière.
Excusés. – Marie-Christine Blandin, Claude Domeizel, Alain Dufaut, Jean-Léonce Dupont, Louis Duvernois,
Brigitte Gonthier-Maurin, Philippe Richert.
Ont délégué leur droit de vote. – Jean-Pierre Chauveau à Pierre Bordier, Béatrice Descamps à Christian
Demuynck, Ambroise Dupont à Michel Thiollière, Soibahadine Ibrahim Ramadani à Bernard Fournier, Sophie
Joissains à Jean-François Humbert, Jacques Legendre à Colette Mélot, Monique Papon à Jean-Pierre Leleux.
Commission de l’économie, du développement durable et de l’aménagement du territoire :
Séance du mercredi 16 décembre 2009 :
Présents. – Gérard Bailly, Claude Biwer, Yannick Botrel, Martial Bourquin, Jean Boyer, Dominique Braye,
Gérard César, Yves Chastan, Alain Chatillon, Gérard Cornu, Philippe Darniche, Marc Daunis, Pierre Hérisson,
Odette Herviaux, Christiane Hummel, Bariza Khiari, Elisabeth Lamure, Daniel Laurent, Jean-Claude Merceron,
Jacqueline Panis, Jackie Pierre, Rémy Pointereau, Paul Raoult, Bruno Retailleau, Charles Revet, Odette
Terrade, Michel Teston.
Excusés. – Roland Courteau, Marcel Deneux, Michel Doublet, Daniel Dubois, Jean-Paul Emorine, Gérard
Le Cam, Daniel Marsin, Jean-Marc Pastor, Daniel Raoul, Bruno Sido, Raymond Vall.
Commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du règlement et
d’administration générale :
Séance du mercredi 16 décembre 2009 :
Présents. – Alain Anziani, Laurent Béteille, Nicole Bonnefoy, Nicole Borvo Cohen-Seat, Alima
Boumediene-Thiery, Elie Brun, François-Noël Buffet, Christian Cointat, Gérard Collomb, Pierre-Yves
Collombat, Jean-Patrick Courtois, Marie-Hélène Des Esgaulx, Yves Détraigne, Pierre Fauchon, Christophe-
André Frassa, Patrice Gélard, Jacqueline Gourault, Jean-Jacques Hyest, Virginie Klès, Jean-René Lecerf,
Antoine Lefèvre, Dominique de Legge, Josiane Mathon-Poinat, Jacques Mézard, Jean-Claude Peyronnet,
François Pillet, Hugues Portelli, Jean-Pierre Sueur, Simon Sutour, Catherine Troendle, Alex Türk, Jean-Pierre
Vial, François Zocchetto.
Ont délégué leur droit de vote. – Louis-Constant Fleming à Jean-Patrick Courtois, René Garrec à Jean-
Jacques Hyest, Jean-Claude Gaudin à Catherine Troendle, Bernard Saugey à Patrice Gélard, Jean-Paul
Virapoullé à Laurent Béteille.

Convocation
Commission spéciale chargée d’examiner le projet de loi no 123 (2009-2010), adopté par l’Assemblée
nationale après engagement de la procédure accélérée, relatif au Grand Paris :
Mardi 22 décembre 2009, à 15 heures (salle no 263) :
Constitution.

Nomination d’un rapporteur


Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées :
Mme Joëlle Garriaud-Maylam a été nommée rapporteur du projet de loi no 113 (2009-2010) tendant à l’éli-
mination des armes à sous-munitions.

Délai limite de dépôt des amendements en commission


Affaires sociales :
Proposition de loi relative à la création des maisons d’assistants maternels (no 133, 2009-2010) : lundi
21 décembre 2009, à 11 heures.
Lois :
Proposition de loi organique portant application de l’article 68 de la Constitution (no 69, 2009-2010) : lundi
21 décembre 2009, à 12 heures.

COMMISSION DES AFFAIRES EUROPÉENNES

Membres présents ou excusés


Séance du mardi 15 décembre 2009 :

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 117 sur 156

Présents. – M. Jacques Blanc, Mme Bernadette Bourzai, MM. Robert del Picchia, Pierre Fauchon, Charles
Gautier, Hubert Haenel, Serge Lagauche, Simon Sutour.
Excusés. – M. Christian Cointat, Mmes Annie David et Colette Mélot.
Séance du mercredi 16 décembre 2009 :
Présents. – MM. Robert Badinter, Michel Billout, Didier Boulaud, Gérard César, Christian Cointat, Robert
del Picchia, Pierre Fauchon, Hubert Haenel, Serge Lagauche, Mme Colette Mélot, MM. Yves Pozzo di Borgo,
Simon Sutour et Mme Catherine Tasca.
Excusés. – Mme Annie David et M. Bernard Frimat.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 118 sur 156

Informations parlementaires
SÉNAT
Session ordinaire de 2009-2010

DOCUMENTS PARLEMENTAIRES

NOR : INPX0903657X

Documents enregistrés à la présidence du Sénat


le mercredi 16 décembre 2009
Dépôt d’une proposition de loi
No 168 (2009-2010). – Proposition de loi de MM. Jean-Pierre MICHEL, Jean-Pierre BEL, Mmes Jacqueline
ALQUIER, Michèle ANDRÉ, M. Claude BÉRIT-DÉBAT, Mme Maryvonne BLONDIN, MM. Yannick
BOTREL, Didier BOULAUD, Mmes Alima BOUMEDIENE-THIERY, Bernadette BOURZAI, Nicole
BRICQ, Claire-Lise CAMPION, M. Jean-Louis CARRÈRE, Mme Françoise CARTRON, M. Bernard
CAZEAU, Mme Monique CERISIER-ben GUIGA, M. Yves CHASTAN, Mme Jacqueline CHEVÉ,
MM. Roland COURTEAU, Bernard FRIMAT, Didier GUILLAUME, Mme Annie JARRAUD-
VERGNOLLE, MM. Serge LAGAUCHE, Jacky LE MENN, Mme Claudine LEPAGE, MM. Roger
MADEC, Rachel MAZUIR, Mme Renée NICOUX, MM. Jean-Marc PASTOR, Bernard PIRAS,
Mme Gisèle PRINTZ, MM. Marcel RAINAUD, Daniel RAOUL, Paul RAOULT, Daniel REINER,
René-Pierre SIGNÉ, Simon SUTOUR, Mme Catherine TASCA et les membres du groupe socialiste,
apparentés et rattachés, autorisant l’adoption par les partenaires liés par un pacte civil de solidarité,
envoyée à la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du règlement
et d’administration générale, sous réserve de la constitution éventuelle d’une commission spéciale dans
les conditions prévues par le règlement.

Dépôt de rapports et de textes de commission


N 163 (2009-2010). – Rapport de M. Jacques BLANC, fait au nom de la commission des affaires étrangères,
o

de la défense et des forces armées, sur le projet de loi, adopté par l’Assemblée nationale, autorisant la
ratification de la convention relative aux droits des personnes handicapées (no 632, 2008-2009).
No 164 (2009-2010). – Texte de la commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées sur
le projet de loi, adopté par l’Assemblée nationale, autorisant la ratification de la convention relative aux
droits des personnes handicapées (no 632, 2008-2009).
N 165 (2009-2010). – Rapport de Mme Colette MÉLOT, fait au nom de la commission de la culture, de
o

l’éducation et de la communication, sur la proposition de loi, adoptée par l’Assemblée nationale,


relative aux délais de paiement des fournisseurs dans le secteur du livre (no 125, 2009-2010).
N 166 (2009-2010). – Texte de la commission de la culture, de l’éducation et de la communication sur la
o

proposition de loi, adoptée par l’Assemblée nationale, relative aux délais de paiement des fournisseurs
dans le secteur du livre (no 125, 2009-2010).
No 167 (2009-2010). – Avis de M. Michel THIOLLIÈRE, fait au nom de la commission de la culture, de
l’éducation et de la communication, sur le projet de loi, adopté par l’Assemblée nationale, de finances
rectificative pour 2009 (no 157, 2009-2010).
N 169 (2009-2010) – Rapport de M. Jean-Patrick COURTOIS, fait au nom de la commission des lois
o

constitutionnelles, de législation, du suffrage universel, du règlement et d’administration générale, sur le


projet de loi de réforme des collectivités territoriales (no 60, 2009-2010).
N 170 (2009-2010). – Texte de la commission des lois constitutionnelles, de législation, du suffrage universel,
o

du règlement et d’administration générale sur le projet de loi de réforme des collectivités territoriales
(no 60, 2009-2010).
No 171 (2009-2010). – Avis de M. Charles GUENÉ, fait au nom de la commission des finances, sur le projet
de loi de réforme des collectivités territoriales (no 60, 2009-2010).
N 172 (2009-2010). – Rapport de M. Gilbert BARBIER, fait au nom de la commission des affaires sociales,
o

sur la proposition de loi, adoptée par l’Assemblée nationale, visant à créer une allocation journalière
d’accompagnement d’une personne en fin de vie (no 223 rectifié, 2008-2009).
No 173 (2009-2010). – Texte de la commission des affaires sociales sur la proposition de loi, adoptée par
l’Assemblée nationale, visant à créer une allocation journalière d’accompagnement d’une personne en
fin de vie (no 223 rectifié, 2008-2009).

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 118 sur 156

Dépôt d’un rapport d’information


No 174 (2009-2010). – Rapport d’information de Mme Elisabeth LAMURE, fait au nom du groupe de travail
sur l’application de la loi de modernisation de l’économie du 4 août 2008, constitué par la commission
de l’économie, du développement durable et de l’aménagement du territoire.

Document mis en distribution


le jeudi 17 décembre 2009 (1)
No 161. – Rapport d’information de M. Michel THIOLLIÈRE, fait au nom de la commission de la culture, de
l’éducation et de la communication, sur le projet d’avenant au contrat d’objectifs et de moyens
2009-2012 entre l’Etat et France Télévisions.

(1) Les documents parlementaires du Sénat sont servis, dès leur publication, aux abonnés à l’édition Documents du Sénat.
Abonnement un an : France : 865,90 €.
Pour expédition par voie aérienne (outre-mer) ou pour l’étranger, paiement d’un supplément modulé selon la zone de destination, tarif
sur demande.
Ils sont en outre disponibles au bureau de vente de la Direction des Journaux officiels, 26, rue Desaix, Paris (15e), au prix unitaire de :
jusqu’à 32 pages : 0,75 € ; de 33 à 64 pages : 1,50 € ; de 65 à 128 pages : 3 € ; de 129 à 192 pages : 4 € ; au-delà de 192 pages, 0,50 €
le cahier de 32 pages supplémentaires.
Pour la vente par correspondance, ce prix est majoré d’une participation forfaitaire aux frais d’expédition.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 119 sur 156

Informations parlementaires
OFFICES PARLEMENTAIRES ET DÉLÉGATION PARLEMENTAIRE AU RENSEIGNEMENT

OFFICE PARLEMENTAIRE D’ÉVALUATION DES CHOIX SCIENTIFIQUES ET TECHNOLOGIQUES (OPECST)

NOR : INPX0903654X

Membres présents ou excusés


Séance du mardi 15 décembre 2009 :

Sénateurs
Présents. – MM. Paul Blanc, Xavier Pintat, Daniel Raoul, Ivan Renar.
Excusés. – M. Gilbert Barbier, Mme Marie-Christine Blandin, MM. Marc Daunis, Marcel Deneux, Jean-
Claude Etienne, Alain Vasselle.

Députés
Présent. – M. Claude Birraux.
Excusés. – MM. Christian Bataille, Alain Claeys, Jean-Pierre Door, Claude Gatignol, Pierre Lasbordes,
Michel Lejeune, Claude Leteurtre, Jean-Louis Touraine.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 120 sur 156

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D’EMPLOIS

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER


ET DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

Avis portant ouverture d’un concours interne


de capitaine de sapeurs-pompiers professionnels au titre de l’année 2010
NOR : IOCE0929917V

Par un arrêté du ministre de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales, en date du 9 décembre
2009, le concours interne de capitaine de sapeurs-pompiers professionnels visé à l’article 6 du décret
no 2001-682 du 30 juillet 2001 modifié pour l’établissement de la liste d’aptitude de capitaine de sapeurs-
pompiers professionnels au titre de 2010, aura lieu aux dates suivantes :
– à partir du jeudi 28 avril 2010 : épreuve d’admissibilité : notation des dossiers de candidature ;
– à partir du lundi 14 juin 2010 : épreuve orale d’admission
Peuvent faire acte de candidature les lieutenants de sapeurs-pompiers professionnels et les fonctionnaires
titulaires du grade provisoire de lieutenant qui justifient, au 1er janvier de l’année du concours, de trois ans de
services effectifs cumulés en qualité de lieutenant.
Un arrêté publié sous forme d’avis au Journal officiel de la République française précisera ultérieurement le
nombre d’inscriptions possibles sur la liste d’aptitude.
L’épreuve orale d’admission se déroulera à la direction de la sécurité civile (Asnières-sur-Seine) ou le cas
échéant, dans d’autres centres d’examens.
Les personnes qui souhaitent faire acte de candidature à ce concours doivent télécharger directement leur
dossier sur le site du ministère de l’intérieur, de l’outre-mer et des collectivités territoriales
« www.interieur.gouv.fr », onglet : Métiers et concours – Direction de la sécurité civile, au plus tard le lundi
1er mars 2010, au delà de cette date, le téléchargement sera impossible.
Aucun dossier ne sera adressé par écrit au candidat.
Les dossiers de candidature complets et vérifiés par les services départementaux d’incendie et de secours
devront être retournés au plus tard, le lundi 8 mars 2010 (le cachet de la poste faisant foi).
Aucune suite ne sera réservée aux dossiers de candidatures soit incomplets, soit postés hors délai, soit le
lundi 8 mars 2010.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 121 sur 156

Avis et communications

AVIS DE CONCOURS ET DE VACANCE D’EMPLOIS

MINISTÈRE DE L’ENSEIGNEMENT SUPÉRIEUR ET DE LA RECHERCHE

Avis de vacance des fonctions de directeur du centre d’enseignement


et de recherche de l’Ecole nationale supérieure d’arts et métiers d’Angers
NOR : ESRH0927411V

Les fonctions de directeur du centre d’enseignement et de recherche de l’Ecole nationale supérieure d’arts et
métiers d’Angers seront vacantes à compter du 1er février 2010.
Les candidats à ces fonctions devront satisfaire aux dispositions précisées à l’article 26 du décret no 90-370
du 30 avril 1990, modifié, relatif à l’Ecole nationale supérieure d’arts et métiers.
Aux termes de cet article, le directeur du centre, nommé pour cinq ans, est choisi parmi les personnes ayant
vocation à enseigner à l’Ecole nationale supérieure d’arts et métiers, sur proposition du directeur général de
l’Ecole nationale supérieure d’arts et métiers, présentée après avis du conseil du centre et du conseil
d’administration.
Les candidats devront justifier d’une expérience professionnelle dans l’enseignement supérieur.
Les dossiers de candidature, en deux exemplaires, comprenant un curriculum vitae détaillé et une déclaration
d’intention, devront être adressés sous pli recommandé, à l’Ecole nationale supérieure d’arts et métiers,
direction générale, 151, boulevard de l’Hôpital, 75013 Paris, dans un délai de trente jours après publication du
présent avis au Journal officiel de la République française (le cachet de la poste faisant foi).
Dans ce même délai, une copie de ce dossier sera adressée au ministère de l’enseignement supérieur et de la
recherche, direction générale des ressources humaines, service des personnels enseignants de l’enseignement
supérieur et de la recherche, sous-direction des études de gestion prévisionnelle, statutaires et des affaires
communes, bureau des affaires communes, de la contractualisation et des études, DGRH A1-3, 72, rue
Régnault, 75243 Paris Cedex 13.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 122 sur 156

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE L’INTÉRIEUR, DE L’OUTRE-MER


ET DES COLLECTIVITÉS TERRITORIALES

Avis relatif au calendrier fixant la liste


des journées nationales d’appel à la générosité publique pour 2010
NOR : IOCD0928183V

DATES MANIFESTATIONS ORGANISMES

Mercredi 20 janvier au dimanche 14 février Campagne de solidarité et de citoyenneté La jeunesse au plein air
Avec quête le 24 janvier

Samedi 30 janvier et dimanche 31 janvier Journées mondiales des lépreux Fondation Raoul FOLLEREAU
Avec quête les 30 et 31 janvier

Lundi 25 janvier au dimanche 31 janvier Journées contre la lèpre Œuvres hospitalières de l’ordre de Malte
Avec quête les 30 et 31 janvier

Lundi 8 mars au dimanche 14 mars Campagne nationale de lutte Ligue contre le cancer
Avec quête les 13 et 14 mars contre le cancer

Lundi 8 mars au dimanche 14 mars Campagne du Neurodon Fédération pour la recherche


Pas de quête sur le cerveau

Lundi 15 mars au dimanche 21 mars Semaine nationale des personnes Collectif Action Handicap
Avec quête les 20 et 21 mars handicapées physiques

Lundi 15 mars au dimanche 21 mars Semaine de la lutte contre le cancer ARC


Pas de quête

Lundi 22 mars au dimanche 4 avril Journées « Ensemble contre le Sida » SIDACTION


Avec quête tous les jours

Dimanche 2 mai au dimanche 9 mai Campagne de l’œuvre nationale Office national des anciens combattants et
Avec quête tous les jours du Bleuet de France victimes de guerre
(Œuvre nationale du Bleuet de France)

Lundi 3 mai au dimanche 16 mai Quinzaine de l’Ecole publique Ligue de l’enseignement


Avec quête le 16 mai Campagne « Pas d’école pas d’avenir »

Lundi 24 mai au dimanche 30 mai Semaine nationale de la famille Union nationale des associations
Avec quête le 30 mai familiales (U.N.A.F.)

Lundi 31 mai au dimanche 6 juin Campagne nationale « enfants et santé » Fédération nationale « enfants et santé »
Pas de quête

Lundi 31 mai au dimanche 13 juin Aide au départ en vacances des enfants Union Française des Centres de Vacances
Avec quête les 12 et 13 juin et des jeunes et de Loisirs (U.F.C.V.)

Samedi 5 juin au vendredi 11 juin Campagne nationale de la Croix Rouge La Croix Rouge Française
Avec quête tous les jours Française

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 122 sur 156

DATES MANIFESTATIONS ORGANISMES

Samedi 12 juin et dimanche 13 juin Maladies orphelines Fédération des maladies orphelines
Avec quête les 12 et 13 juin

Mardi 13 et mercredi 14 juillet Fondation Maréchal De Lattre Fondation Maréchal De Lattre


Avec quête les 13 et 14 juillet

Lundi 20 au dimanche 26 septembre Semaine nationale du cœur 2009 Fédération française de cardiologie
Avec quête les 25 et 26 septembre

Samedi 18 au mardi 21 septembre Sensibilisation du public à la maladie France Alzheimer


Avec quête tous les jours d’Alzheimer

Dimanche 26 septembre au dimanche 3 octobre Journées nationales des associations des Comité national pour la promotion sociale
Avec quête les 2 et 3 octobre personnes aveugles et malvoyantes des aveugles et des amblyopes

Lundi 4 octobre au dimanche 10 octobre Journées de solidarité de l’U.N.A.P.E.I. Union nationale des associations de
Pas de quête parents, de personnes handicapées
mentales et leurs amis

Lundi 18 octobre au dimanche 24 octobre Semaine bleue des retraités Comité national d’entente
Pas de quête et personnes âgées de la semaine bleue

1er novembre Journée nationale des sépultures Le Souvenir Français


Avec quête des « Morts pour la France »

Mardi 2 novembre au jeudi 11 novembre Campagne de l’œuvre nationale Office national des anciens combattants et
Avec quête tous les jours du Bleuet de France victimes de guerre
(Œuvre nationale du Bleuet de France)

Samedi 13 et dimanche 14 novembre Journées nationales Le Secours Catholique


Avec quête les 13 et 14 novembre du Secours Catholique

Lundi 15 novembre au dimanche 28 novembre Campagne contre les maladies Comité national contre les maladies
Avec quête les 21 et 28 novembre respiratoires respiratoires

Samedi 28 novembre au samedi 5 décembre Journée mondiale de lutte contre le SIDA SIDACTION
Avec quête tous les jours

Mercredi 1er décembre Journée mondiale de lutte AIDES


Avec quête contre le SIDA

Vendredi 3 décembre au dimanche 12 décembre Téléthon Association française contre les


Avec quête les 4 et 5 décembre myopathies

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 123 sur 156

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS,


DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA RÉFORME DE L’ETAT

Résultats du tirage de l’OXO


du lundi 14 décembre 2009
NOR : BCFX0903632V

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 124 sur 156

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS,


DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA RÉFORME DE L’ETAT

Résultats des tirages du Keno


du lundi 14 décembre 2009
NOR : BCFX0903633V

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 125 sur 156

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DU BUDGET, DES COMPTES PUBLICS,


DE LA FONCTION PUBLIQUE ET DE LA RÉFORME DE L’ETAT

Résultats du tirage du Loto


du lundi 14 décembre 2009
NOR : BCFX0903634V

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 126 sur 156

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SPORTS

Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques


publiés en application de l’article L. 162-16-6 du code de la sécurité sociale
NOR : SASS0930205V

En application de l’article L. 162-16-6 du code de la sécurité sociale, les tarifs de responsabilité des
spécialités mentionnées ci-dessous, et figurant sur la liste prévue à l’article L. 162-22-7 du même code, sont
égaux aux prix de vente hors taxes déclarés par le laboratoire exploitant majoré de la TVA :

PRIX DE VENTE (HT) PAR UCD


CODE UCD LIBELLÉ LABORATOIRE aux établissements de santé
exploitant (en euros)

933 189-1 ROACTEMRA 20 mg/ml, solution à diluer pour perfusion en flacon


de 4 ml ............................................................................................................. ROCHE 144,800

933 187-9 ROACTEMRA 20 mg/ml, solution à diluer pour perfusion en flacon


de 10 ml........................................................................................................... ROCHE 362,000

933 188-5 ROACTEMRA 20 mg/ml, solution à diluer pour perfusion en flacon


de 20 ml........................................................................................................... ROCHE 724,000

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 127 sur 156

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SPORTS

Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques


publiés en application de l’article L. 162-16-6 du code de la sécurité sociale
NOR : SASS0929810V

1. En application de l’article L. 162-16-6 du code de la sécurité sociale, les tarifs de responsabilité des
spécialités mentionnées ci-dessous sont, par décision du comité économique des produits de santé, égaux aux
bases de calcul mentionnées dans le tableau ci-après majorés de la TVA :

BASE DE CALCUL
CODE UCD LIBELLÉ LABORATOIRE EXPLOITANT par UCD
(en euros)

932404-6 CONFIDEX 250 UI, poudre et solvant pour solution injectable CSL BEHRING SA 135,000

932405-2 CONFIDEX 500 UI, poudre et solvant pour solution injectable CSL BEHRING SA 270,000

2. En application de l’article L. 162-16-6 du code de la sécurité sociale, les tarifs de responsabilité des
spécialités mentionnées ci-dessous sont, à compter du 1er août 2010, par décision du comité économique des
produits de santé, égaux aux bases de calcul mentionnées dans le tableau ci-après majorés de la TVA :

BASE DE CALCUL
CODE UCD LIBELLÉ LABORATOIRE EXPLOITANT par UCD
(en euros)

932404-6 CONFIDEX 250 UI, poudre et solvant pour solution injectable CSL BEHRING SA 125,000

932405-2 CONFIDEX 500 UI, poudre et solvant pour solution injectable CSL BEHRING SA 250,000

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 128 sur 156

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SPORTS

Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques


publiés en application de l’article L. 162-16-5 du code de la sécurité sociale
NOR : SASS0930166V

En application du premier alinéa de l’article L. 162-16-5 du code de la sécurité sociale, les nouveaux prix de
vente hors taxes aux établissements de santé déclarés par les laboratoires exploitants pour les spécialités
ci-après sont à compter du 1er mai 2010 :

PRIX DE VENTE (HT)


par UCD aux établissements
CODE UCD LIBELLÉ LABORATOIRE EXPLOITANT de santé
(en €)

923505-8 FABRAZYME 35 mg, poudre pour solution à diluer pour GENZYME SAS 3 370,440
perfusion

923886-1 REPLAGAL 1 mg/ml, solution à diluer pour perfusion en flacon TKT EUROPE – 5S (remplacé par SHIRE 1 685,220
de 3,5 ml HUMAN GENETIC THERAPIES)

926903-4 REPLAGAL 1 mg/ml, solution à diluer pour perfusion en flacon TKT EUROPE – 5S (remplacé par SHIRE 481,490
de 1 ml HUMAN GENETIC THERAPIES)

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 129 sur 156

Avis et communications

AVIS DIVERS

MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SPORTS

Avis relatif aux prix de spécialités pharmaceutiques


publiés en application de l’article L. 162-16-6 du code de la sécurité sociale
NOR : SASS0928998V

En application de l’article L. 162-16-6 du code de la sécurité sociale, les nouveaux tarifs de responsabilité
des spécialités mentionnées ci-dessous et figurant sur la liste prévue à l’article L. 162-22-7 du même code sont,
à compter du 1er mai 2010, égaux aux prix de vente hors taxes déclarés par les laboratoires exploitants majorés
de la TVA :

PRIX DE VENTE (HT)


par UCD aux établissements
CODE UCD LIBELLÉ LABORATOIRE EXPLOITANT de santé
(en €)

923505-8 FABRAZYME 35 mg, poudre pour solution à diluer pour GENZYME SAS 3 370,440
perfusion

923886-1 REPLAGAL 1 mg/ml, solution à diluer pour perfusion en flacon TKT EUROPE – 5S (remplacé par SHIRE 1 685,220
de 3,5 ml HUMAN GENETIC THERAPIES)

926903-4 REPLAGAL 1 mg/ml, solution à diluer pour perfusion en flacon TKT EUROPE – 5S (remplacé par SHIRE 481,490
de 1 ml HUMAN GENETIC THERAPIES)

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 130 sur 156

Informations diverses

COURS INDICATIFS DU 16 DÉCEMBRE 2009


COMMUNIQUÉS PAR LA BANQUE DE FRANCE
Euros contre devises

NOR : IDIX0903651X

1 euro ........................................................................................... 1,456 USD 1 euro .................................................................................. 44,094 RUB


1 euro ........................................................................................... 130,61 JPY 1 euro .................................................................................. 2,196 5 TRY
1 euro ........................................................................................... 1,955 8 BGN 1 euro .................................................................................. 1,617 9 AUD
1 euro ........................................................................................... 26,35 CZK 1 euro .................................................................................. 2,552 2 BRL
1 euro ........................................................................................... 7,441 5 DKK 1 euro .................................................................................. 1,543 2 CAD
1 euro ........................................................................................... 15,646 6 EEK 1 euro .................................................................................. 9,941 6 CNY
1 euro ........................................................................................... 0,889 45 GBP 1 euro .................................................................................. 11,289 HKD
1 euro ........................................................................................... 277,58 HUF 1 euro .................................................................................. 13 808,21 IDR
1 euro ........................................................................................... 3,452 8 LTL 1 euro .................................................................................. 67,978 3 INR
1 euro ........................................................................................... 0,706 5 LVL 1 euro .................................................................................. 1 696,5 KRW
1 euro ........................................................................................... 4,194 7 PLN 1 euro .................................................................................. 18,454 8 MXN
1 euro ........................................................................................... 4,238 3 RON 1 euro .................................................................................. 4,986 1 MYR
1 euro ........................................................................................... 10,420 8 SEK 1 euro .................................................................................. 2,022 1 NZD
1 euro ........................................................................................... 1,512 6 CHF 1 euro .................................................................................. 67,344 PHP
1 euro ........................................................................................... ND ISK 1 euro .................................................................................. 2,032 2 SGD
1 euro ........................................................................................... 8,369 5 NOK 1 euro .................................................................................. 48,317 THB
1 euro ........................................................................................... 7,29 HRK 1 euro .................................................................................. 10,740 5 ZAR

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 131 sur 156

ANNONCES
LES ANNONCES SONT REÇUES À L’OFFICE SPÉCIAL DE PUBLICITÉ

Département SPJO
56, boulevard Mission-Marchand, 92411 COURBEVOIE CEDEX
Tél. : 01-49-04-01-71 ou 72 − Télécopie : 01-43-33-32-26

(L’Administration et les fermiers déclinent toute responsabilité quant à la teneur des annonces.)

ANNONCES JUDICIAIRES ET LÉGALES


CONDAMNATIONS PÉNALES

En application du décret no 2004-459 du 28 mai 2004, pris


après avis de la CNIL, les actes individuels relatifs à l’état et
à la nationalité des personnes ne doivent pas faire l’objet
d’une publication sous forme électronique.
Ces textes peuvent être consultés sur l’édition papier.

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17 décembre 2009 JOURNAL OFFICIEL DE LA RÉPUBLIQUE FRANÇAISE Texte 132 sur 156

ANNONCES
LES ANNONCES SONT REÇUES À L’OFFICE SPÉCIAL DE PUBLICITÉ

Département SPJO
56, boulevard Mission-Marchand, 92411 COURBEVOIE CEDEX
Tél. : 01-49-04-01-71 ou 72 − Télécopie : 01-43-33-32-26

(L’Administration et les fermiers déclinent toute responsabilité quant à la teneur des annonces.)

DEMANDES DE CHANGEMENT DE NOM


(textes 132 à 156)

En application du décret no 2004-459 du 28 mai 2004, pris


après avis de la CNIL, les actes individuels relatifs à l’état et
à la nationalité des personnes ne doivent pas faire l’objet
d’une publication sous forme électronique.
Ces textes peuvent être consultés sur l’édition papier.

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