NORMALISATION ET MANAGEMENT

ENVIRONNEMENTAL

Pr AOUANE El Mahjoub
 Normalisation, qualité et management
environnemental
 Plan
Normalisation, qualité et management environnemental
Chapitre 1 : L’environnement, Contrainte, opportunité et risques
Chapitre 2 : Normes de qualité
Chapitre 3 : Le management environnemental
Chapitre 4 : méthodes et outils du management environnemental
Etude de cas
de cas
 INTRODUCTION

Environnement:

 L'ensemble des éléments (biotiques ou abiotiques) qui

entourent un individu ou une espèce et dont certains
contribuent directement à subvenir à ses besoins ou
encore comme l'ensemble des conditions naturelles
(physiques, chimiques, biologiques) et culturelles
(sociologiques) susceptibles d’agir sur les organismes
vivants et les activités humaines.
 Environnement:

Un ensemble des composants naturels de la planète

Terre, comme l'air, l'eau, l'atmosphère, les roches, les
végétaux, les animaux, et l'ensemble des
phénomènes et interactions qui s'y déploient, c'est-à-
dire tout ce qui entoure l'Homme et ses activités.
 INTRODUCTION

Environnement:

C’est un patrimoine à raisonnablement exploiter pour

pouvoir le léguer aux générations futures,

il est le support de nombreux enjeux esthétiques,

écologiques, économiques et socioculturels, ainsi
que spéculatifs (comme puits de carbone par
exemple) et éthiques.
 INTRODUCTION

Développement durable:

 anglais sustainable development

 développement soutenable,
 mais l'expression développement durable lui a été
préférée.
 un développement qui répond aux besoins des
générations du présent sans compromettre la capacité
des générations futures à répondre aux leurs (rapport
Brundtland ).
 INTRODUCTION
Développement durable:

Comme le détaille le rapport Bruntland, cela implique un

développement qui soit à la fois vivable (écologiquement
supportable et socialement juste), viable (économiquement
rentable et écologiquement supportable) et équitable
(économiquement rentable et socialement juste),
 les trois piliers du développement durable : l'économie, le
social et l'environnement.
Aborder les problèmes d’environnement

1- Evaluation scientifique

2- L’analyse du risque

3- L’éducation et l’implication
du publique

4- L’action politique

5- L’évaluation
1- Evaluation scientifique

Collecte de l’ensemble des information , on définit le problème , on

recueille ensuite les données et on réalise des expériences et des
simulations
2- L’analyse du risque

Analyser les effets potentiels décollant de l’absence d’une

intervention ou d’une intervention

3- L’éducation et l’implication du publique

la conscience et l’appui du public joue un rôle essentiel quand on

aborde les problèmes d’environnement
4- L’action politique

les groupes concernés à travers leurs élus sélectionnent les actions

et les mettent en œuvre –Approche factuelle de prise de décision)
il existe toujours des divergences d’opinion sur la manière dont
les preuves doivent être interprétées lorsque l’on sélectionne une
action précise (considération Juridique, économique ,politique
sociales plutôt que sur des bases scientifiques)

5- L’évaluation

les résultats de toute action entreprise devrait être contrôlée

soigneusement à la fois pour voir si le problème est posé et résolu
et pour affiner la définition de la problématique initiale
 Le Lac Wishington
 Le lac Washington est un grand lac d’eau douce profond situé
à la limite de la ville Seattle , au début du XX siècle
l’agglomération Seattle s’est agrandie en direction de l’est, vers
le lac, à partir des côtes du Puget Sound, un bras de mer de
l’océan pacifique . Du fait de cette extension périurbaine, le lac
Washington fut soumis à des pressions environnementales de
plus en plus intenses.

Lac Washington
Puget Sound
Entre 1941 et 1954, 10 centrales de traitement des eaux
usées des banlieues commencèrent à fonctionner à
certaine endroit autour du lac, chaque centrale traitait les
eaux usées pour éliminer les substances organiques
qu’elles comportaient et relâchait les effluents ainsi traités
dans le lac.

Au milieu des années 1950, de grandes quantités

d’effluents traités avaient été déversées dans le lac
Les chercheurs de l’université de Washington à Seattle
furent les premiers à observer les effets de ces déversements
dans le lac. leurs études sur les microorganismes du lac
montrent que des grandes quantités de Cyanobactéries
(bactéries photosynthétiques ) s’y développaient

La croissance d’un si grand nombre de cyanobactéries exige

une abondance de substances nutritives telles que l’azote le
phosphore, or les lacs aux eaux profondes comme le lac
Washington en contiennent habituellement pas de
substances nutritives.

La quantité de cyanobactéries filamenteuses présentes dans

les eaux du lac laissait entendre; le lac changeait d’une
manière ou d’une autre et qu’il devenait plus riche en
substances nutritives.
En 1955 la commission de Washington sur le contrôle de la
pollution en se basant sur les travaux des chercheurs arriva à
la conclusion que les effluents des eaux usées
augmentaient la concentration en élément nutritifs au
point de provoquer une importante pollution, le traitement
des eaux usées ne parvenait pas à éliminer une grande
quantité de produits chimiques en particulier le phosphore
un composant majeur des détergents. Les effluents des
eaux usées fertilisaient surtout le lac. Des tapis de
cyanobactéries formaient une couche verte à la surface de
l’eau . La putréfaction de toute cette matière organique
morte dégageait une mauvaise odeur . Les bactéries qui
décomposent les cyanobactéries mortes se multipliaient de
manière explosive en consommant tant d’O2 que les eaux
profondes du lac en manquaient au point de faire disparaitre
des poissons et d’autres petites invertébrés .
 L’évaluation Scientifique :

Les premières études de la vie microscopique des eaux du lac ont

été effectué en 1933

Les premières signes apparurent En 1950 les chercheurs ont repris

des études et ils les comparèrent avec celles du 1933

Ils émirent l’hypothèse suivante : les eaux du lac apportaient tant

de substances nutritives que les cyanobactéries pouvaient se
développer en les consommant

Ils prédirent que la dégradation est réversible si l’on stoppait la

pollution

le lac pourrait récupérer petit à petit

 Trois étapes nécessaires à la sauvegarde du lac

1- un programme de dépollution régional concerté entre toute

les villes environnantes du lac

2- un arrêt total des déversements des eaux usées dans le lac

3- une recherche pour identifier les substances nutritives clé

qui favorisent le développement de la cyanobactérie
 L’analyse des risques :
Suggérer que les eaux usées ne soient plus déversées dans le lac
est une chose mais trouver une, de restauration en est une autre .
Des traitements supplémentaires des eaux usées auraient pu
éliminer certains éléments nutritifs mais les éliminer tous n’était
peut être réalisable

une alternative était de rejeter les eaux usées ailleurs

Mais ou??

Dans ce cas précis les officiels évaluèrent les options possibles

analysèrent les risques encourus et décidèrent de déverser les
eaux usées dans la baie du Puget Sound. Dans leur projet un
anneau de collecteurs construit autour du lac recueillerait les
effluents traités, les acheminerait vers une station d’épuration
supplémentaire avant de les déverser dans l’océan Pacifique
 L’information, l’éducation et l’implication du
public

Malgré les conclusions faites par les commissions du contrôle de

Washington les autorités sanitaires locales n’étaient pas
convaincues que des mesures urgentes fussent nécessaires

L’opinion publique avait besoin de plus d’information et les

chercheurs jouèrent alors un rôle essentiel. Ils écrivirent des
articles destinés au grand publique expliquant ce que sont les
éléments nutritifs et les problèmes qu’ils causent

le publique prit ainsi conscience du problème

 L’action politique
La dépollution du lac causa un grand problème !!!

Pas de cadre législatif permettant aux agglomérations d’intervenir

ensemble sur les problèmes des eaux usées

A la fin de 1957 la législature de l’Etat vota un projet de loi

autorisait un referendum publique dans la région de Seattle

Le projet de dépollution est parmi les projets les plus couteux il

fallait que les gens de la région payaient plus d’impôt
supplémentaire pour la construction d’un collecteur qui allait
recueillir les eaux usées et les déverser dans la Baie du Puget
Sound
En 1963 une première station d’épuration; stoppa ses rejets
jusqu'a 1968
 L’évaluation
 la transparence de l’eau redevint normale en quelques années,
la cyanobactérie persista jusqu’à 1970 puis finit par disparaitre
. En 1975 la qualité des eaux du lac redevint correcte

 Chaque intervention sur un écosystème est une expérience et

un contrôle continu est nécessaire par ce que les biologistes et
écologues travaillent avec des outils imparfaits

 Beaucoup de choses que nous nous connaissons pas et la

moindre information augmente notre capacité à faire face aux
problème futurs

Sous toute expérience sommeillent

des informations inconnues
Chapitre préliminaire
 SOMMAIRE 1/2

>Connaître la normalisation
1 - Qu’est-ce qu’une norme ?
2 - A quoi sert une norme ?

>Comprendre la normalisation
3- Quelle est la différence entre normes et réglementation ?

>Comprendre l’intérêt et les limites de la normalisation

4 - Pourquoi intégrer la normalisation à la stratégie de
l’entreprise ?
5- Principes de la Normalisation
6- Objectif et enjeux de la normalisation
 SOMMAIRE 2/2

>Comprendre l’intérêt et les limites de la normalisation

7- Avantages de la normalisation
8- Inconvénients de la normalisation
 >Connaître la normalisation

1 - Qu’est-ce qu’une norme ?

Une norme, du latin norma (« équerre, règle ») désigne un état

habituellement répandu ou moyen considéré le plus souvent comme
une règle à suivre. Ce terme générique désigne un ensemble de
caractéristiques décrivant un objet, un être, qui peut être virtuel ou
non. Tout ce qui entre dans une norme est considéré comme
« normal », alors que ce qui en sort est « anormal ».
Pour qu'une norme, une règle de vie entre en vigueur dans une
société, elle doit être acceptée par la majorité (règle du plus
grand nombre) ou imposée par un pouvoir.

Une personne vivant hors de la norme est rejetée par l'ensemble.

Elle se retrouve alors dans la marge. Les normes sont bien souvent
inscrites dans l'inconscient collectif. (La naissance du paradigme)

A cette règle obéissent les usages, les mœurs et même les lois (loi
15-91…etc)
Dans le monde des affaires et des entreprises c’est la même chose qui
s’applique.

consensus volontaires approuvé

Une norme est un document de référence approuvé par un

institut de normalisation reconnu tel que l’ISO, CEI…etc. Elle
définit des caractéristiques et des règles volontaires
applicables aux activités. Elle est le consensus entre l’ensemble
des parties prenantes d’un marché ou d’un secteur d’activité.
 Quelques exemples d’autres organismes
internationaux de normalisation :

 CEI : Commission électrotechnique internationale,

 CEN : Comité européen de normalisation
 ISO : L'Organisation internationale de normalisation

 Quelques exemples d’organismes nationaux de

normalisation :

 AFNOR : Association française de normalisation

 IMANOR : Institut Marocain de Normalisation
 ANSI : American National Standards Institute
 ASTM International : American society for testing and
material
 BSI : British Standards Institute
 DIN : Deutsches Institut für Normung
 NBN : Institut belge de normalisation
 JSA : Japanese Standards Association
 2 - A quoi sert une norme ?
Les normes :

Permettent de concevoir, développer, fabriquer et fournir des

produits et services plus efficaces, plus sûrs et plus propres

Facilitent le commerce entre les pays et le rendent plus équitable

Fournissent aux gouvernements une base technique pour la santé, la

sécurité et la législation relative à l’environnement, ainsi que
l’évaluation de la conformité

Assurent le partage des avancées technologiques et des bonnes

pratiques de gestion

Servent à protéger les consommateurs, et les utilisateurs en général,

de produits et services

Simplifient la vie en apportant des solutions aux problèmes

communs.
 Exemple

Prenons le cas des deux sociétés qui opèrent dans le

même secteur d’activité ‘’secteur bancaire par
exemple’’, et qui veulent fusionner.

Si elles n’ont pas des pratiques et des méthodes de

travail normalisées, elles n’arriveront pas à réaliser
la synergie escomptée de cette opération de fusion.

Elles passeront leur temps à résoudre des problèmes

d’incompatibilité des pratiques, des systèmes
d’information…etc
 >Comprendre la normalisation

3- Quelle est la différence entre normes et

réglementation ?

La réglementation relève de l’Etat. Elle est l’expression d’une loi,

d’un règlement. Son application est imposée.

Les normes ont un caractère volontaire. S’y conformer n’est pas une
obligation.

Les normes traduisent l’engagement des entreprises de satisfaire un

niveau de qualité et sécurité reconnu et approuvé.
 LOI

Arrêté et
Règlement

Normes

Standards d’entreprise
LOI :

Il s’agit de tout texte voté par les instances législative

d’un pays ou Etat et publié (dans le cas du Maroc les lois
doivent être ratifiée, signée par le Roi et publiée dans
le BO).

Arrêtés, décrets, règlement, notes circulaires…etc :

Il s’agit de tout texte qui émane d’un ministère ou d’une

autre instance relevant de l’autorité publique
(administration publique…etc)
 Norme :
Une norme est un document de référence approuvé par
un institut de normalisation reconnu tel que l’ISO…etc.
Elle définit des caractéristiques et des règles
volontaires applicables aux activités.
Elle est le consensus entre l’ensemble des parties
prenantes d’un marché ou d’un secteur d’activité.

Standard :

Un standard est un référentiel publié par une entité

privée autre qu’un organisme de normalisation
national ou international pour un usage national ou
international. En fait on ne parle de standard qu'à
partir du moment où le référentiel a une diffusion
large, on parle alors de standard de facto (standard de
fait).
Organes de la normalisation
 Conseil au Maroc
Supérieur Interministériel de la Qualité et de la
Productivité (CSIQP)

 Comités Techniques de Normalisation (CTNs)

 Institut Marocain de la Normalisation (IMANOR) --

Service de Normalisation Industrielle Marocaine
(SNIMA)--
Conseil Supérieur Interministériel de la Qualité et de la
Productivité (CSIQP)

 Tutelle: Premier Ministre

 Composition:
 Représentants des départements ministériels
 IMANOR (Rapporteur)
 Missions:
 Établir la stratégie de normalisation dans le cadre de
politique économique
 Donner un avis sur les projets de normes marocaines
élaborés par les CTNs
 Comités techniques de normalisation (CTNs)
 Tutelle: Ministre responsable du produit normalisé
 Composition:
 Départements ministériels intéressés
 Représentants du secteur semi-public
 Organisations professionnelles du secteur privé
 Laboratoires
 Universités
 Associations de consommateurs
 Toute personnalité ou technicien dont le concours paraîtra utile
 Missions:
 Établissement des programmes des travaux de normalisation
 Étude et rédaction des projets de normes marocaines
 Lancement des programmes de Normalisation en enquête
publique
 Mise au point définitive des programmes de Normalisation à
l’issu de l’enquête publique
 Réalisation d’études techniques sur la normalisation
Institut Marocain de Normalisation (IMANOR)

 Tutelle: Ministère Chargé de l’Industrie

 Attributions:
 Transmission aux secrétariats des CTNs des directives
établies par le CSIQP
 Centralisation et présentation pour avis au CSIQP des
programmes de Normalisation
 Codification, impression et diffusion des normes
marocaines homologuées
 Représentation du Maroc auprès des organismes
étrangers et internationaux de normalisation
Priorités dans l’élaboration des normes marocaines

 Normes demandées explicitement par les

opérateurs économiques
 Normes touchant à la santé et à la sécurité
 Normes facilitant l’application des accords
bilatéraux et multilatéraux de libre échange
 Normes nécessaires pour la certification
 Procédure d’élaboration des normes marocaines
Identification du besoin
en norme Établissement des programmes
des travaux de normalisation
Proposition de la norme
Étude et rédaction des projets de
normes marocaines
Lancement des programmes de
Normalisation en enquête publique
Inscription au Mise au point définitive des
programme annuel de programmes de Normalisation à
l’issu de l’enquête publique Edition de la norme.
normalisation Réalisation d’études techniques
sur la normalisation
Signature de
Examen en l'arrêté
Comité Technique d'homologation et
de Normalisation publication au BO

Enquête CSIQP
Publique (3mois)
 4 - Pourquoi intégrer la normalisation
à la stratégie de l’entreprise ?

Une entreprise, quelle que soit la nature de sa production,

arrive à fabriquer un bien, à le commercialiser et à gagner de
l'argent.

Elle a bien une organisation qui

«fonctionne»!!!!!!!.

Question : Le fonctionnement de cette organisation est-il

optimisé ?
 Une entreprise peut s’investir dans le champ de la
normalisation afin de :

 Traiter des aspects essentiels et nécessaires pour

s'approcher de cet optimum ;
 Profiter de l’expérience des autres
 Anticiper les futures exigences du marché, valoriser et
protéger ses pratiques, produits ou services
Quand une entreprise participe directement au
développement des normes, elle se dote en
effet d’un puissant levier pour orienter le
marché en faveur des pratiques qu’elle juge
préférables.
Consommateur
Experts – Organisme de
consultants, normalisation
universitaires

Partie prenante

Industrie Gouvernement

Monde du
travail

Toutes les parties prenantes peuvent contribuer à la

normalisation et en bénéficier
 5- Principes de la Normalisation
CTIDAR

 Consensus

 Transparence

 Indépendance des comité techniques

 Disponibilité des projets de normes et des documents

nécessaires

 Actualisation : revue périodique des normes (5 ans)

 Respect des accords internationaux

 6- Objectifs et enjeux de
la normalisation

 Permet de développer des marchés

 Aide au choix stratégiques de l’entreprise

 Favorise la protection des consommateurs

 Facilite la rationalisation de la production

 Favorise le transfert de technologies

 Aide à l’application de la réglementation

 Trois sortes d’enjeux :

1) Un enjeu commercial
Le client a maintenant un grand choix et peut sélectionner les
fournisseurs qui seront les plus fiables en termes de performance du
produit, coût, et délais.

2) Un enjeu économique
La maîtrise de la qualité doit permettre d’abaisser le prix de revient et
aussi d’augmenter la compétitivité.

3) Un enjeu technologique
Pour garder ses clients et en conquérir de nouveaux, l’entreprise doit
analyser constamment ses besoins. L’accélération des progrès
technologiques, l’informatisation devront être intégrés de façon très
réactive afin de ne pas se laisser dépasser par la concurrence.
 7- Avantages de la normalisation

 Accroître la compétitivité des entreprises

 Réduire les barrières commerciales

 Assurer une meilleure sécurité des produits

 Faciliter l’interopérabilité des produits, des systèmes et des

services
 8- Et les inconvénients…

 Trop grande paperasserie, évolution

bureaucratique des audits ISO, en cours
d’allègement…

 « effets d’aubaine » pour les firmes et

« nettoyage » de la chaîne des fournisseurs…

 Les firmes « certifiées » ne travaillent plus

qu’avec d’autres firmes « certifiées»… (Et la
petite PME risque de disparaître ?)

 Etc,
Compréhension de la Norme
ISO14001V2004 et Mise en
œuvre
Objectifs de la formation :
 Identifier les exigences de la norme ISO 14001

 Planifier et mettre en place un système de

management environnemental
 Le système de management environnemental :
→ Pour répondre aux contraintes environnementales de
l’entreprise, la mise en place d’un système de management
environnemental devient une nécessité.

→ Une méthode de gestion et d’organisation de l’entreprise

visant à :
- prendre en compte de façon systématique l’impact des
activités de l’entreprise sur l’environnement
- Evaluer ces impacts et les réduire
- Prendre en compte les contraintes réglementaires,
économiques, financières, techniques et commerciales

→ Cela suppose :
- L’atteinte d’objectifs situés au-delà de la seule mise en
conformité réglementaire
- L’adoption d’une organisation interne garantissant le respect
des procédures environnementales définies par l’entreprise
- Le contrôle des résultats atteints
 Les outils de management :
Domaine Titre Descriptif
Analyse environnementale
Eco-audit (Règlement Système de management environnemental
Européen) EMAS Déclaration environnementale
/SMEA Vérification par un vérificateur
environnemental agréé
Analyse environnementale
SITE ISO 14001 (Norme Système de management environnemental
INDUSTRIEL Internationale) Pas de déclaration environnementale
Certification par tierce personne
Etats des lieux des impacts environnement
Diagnostic Pas de labellisation
Evaluation des atteintes à l’environnement
Audit de sol limitées aux sols et sous sols
Recherche de procédés industriels moins
PROCEDES Technologies propres polluants

A.C.V Analyse du cycle de vie du produit

Labellisation du produit (NF
Ecolabels
PRODUITS environnement ou éco-label européen)
Ecoproduits (éco Concept écologique de produits
conception) (ADEME)
 Ce qu’est la norme ISO 14001 :

 Un outil basé sur le volontariat permettant de gérer

les impacts d’une activité, d’un produit et d’un
service sur l’environnement.
 Une norme qui peut être utilisée par tout organisme
quelle que soit sa taille et son implantation dans le
monde (générique)
 Des exigences qui permettent d’anticiper, notamment
la conformité à la réglementation (prévention)
 Un référentiel qui permet de structurer une
communication interne / externe
 Ce que n’est pas la norme ISO 14001 :

 Un texte de loi

 Un texte qui impose des seuils réglementaires

supplémentaires et qui modifie les exigences
légales qui s’appliquent à un organisme

 Un texte qui oblige à publier ses résultats

environnementaux

 Un texte qui impose des moyens quant à la

satisfaction de ses exigences
La boucle de l’amélioration continue: •Planifier (PLAN) : établir des
objectifs et les processus
L’amélioration nécessaires à la fourniture de
continue résultats en accord avec la politique
environnementale de l’organisme
Revue de Politique
direction environnementale •Mettre en œuvre (DO) : mettre en
œuvre les processus
Planification
•Contrôler (CHECK) : piloter et
Contrôle et Mise en œuvre mesurer les processus par rapport à
actions et la politique environnementale, les
correctives fonctionnement
objectifs, les cibles, les exigences
légales et autres, et rendre compte
des résultats

•Agir (ACT) : mener des actions

Le système de management pour améliorer de façon continue la
environnemental performance du système de
management environnemental
 La boucle de l’amélioration continue :
4.2 Politique
environnementale

4.6 Revue de direction
4.3 Planification
4.3.1 Aspects environnementaux
4.3.2 Exigences légales et autres
exigences
4.3.3 Objectifs, cibles et programme(s)

4.4 Mise en œuvre et

4.5 Contrôle
4.5.1 Surveillance et mesurage
4.5.2 Evaluation de la conformité
4.5.3 Non-conformités, actions
correctives et actions préventives
4.5.4 Maîtrise des enregistrements
4.5.5 Audit interne
fonctionnement
4.4.1 Ressources, rôles, responsabilité et
autorité
4.4.2 Compétence, formation et
sensibilisation
4.4.3 Communication
4.4.4 Documentation
4.4.5 Maîtrise de la documentation
4.4.6 Maîtrise opérationnelle
4.4.7 Préparation et réponse aux
situations d’urgence
 La structure de la norme ISO 14001 version2004 :
 0. Introduction
 1. Domaine d’application
 2. Références normatives
 3. Définitions
 4. Exigences du système de management
environnemental
 4.1. Exigences générales
 4.2. Politique environnementale
 4.3. Planification
 4.4. Mise en œuvre et fonctionnement
 4.5. Contrôles et actions correctives
 4.6. Revue de direction
 Les chapitres de la norme ISO 14001 :
0. L’introduction
Apporte des précisions sur la norme :
- Objectif global : équilibrer la protection de l’environnement et la
prévention de la pollution avec les besoins socio-économiques
- Démonstration d’un bon niveau de performance
environnementale
- Maîtriser les impacts des activités, produits et services
- Pas d’exigences absolues de performance
- N’entraîne pas de modification des exigences légales
- Rôle de la norme : certification, enregistrements…
- Les limites du contenu (absence de conseil, de mise en œuvre)
- Exclusion des aspects hygiène et sécurité
- Parallèle et différence avec les normes ISO 9000
- Possibilité d’utiliser un système existant en y apportant des
aménagements
1. Domaine d’application
 Mise en œuvre d’une politique et des objectifs qui prennent en
compte les exigences légales et autres et les informations
relatives aux aspects environnementaux significatifs
 Ensemble de prescriptions sur les aspects environnementaux
qu’il a les moyens de maîtriser et sur lesquels il a les moyens
d’avoir une influence
 Pas d’exigence de performance environnementale
 Applicable à tout organisme qui souhaite :
- Etablir, mettre en œuvre, tenir à jour et améliorer un SME
- S’assurer de sa conformité avec sa politique environnementale
- Démontrer sa conformité à la présente norme en :
- Réalisant une auto-évaluation et une auto-déclaration
- Recherchant la confirmation de son auto-déclaration par une partie
externe
- Recherchant la certification / enregistrement de son SME par un
organisme externe
2. Références normatives

Aucune référence normative n’est citée.

Cet article est inclus de manière à retenir une

numérotation des articles identiques à celle de la
précédente édition (ISO 14001 : 1996)
3. Définitions
Organisme : Compagnie, société, firme, entreprise, autorité ou
institution ou partie ou combinaison de celles-ci, à
responsabilité limitée ou d’un autre statut, de droit public ou
privé, qui a sa propre structure fonctionnelle et administrative

Parties intéressées : Individu ou groupe, concerné ou affecté,

par la performance environnementale d’un organisme

Politique environnementale : Expression formelle par la

direction à son plus haut niveau de ses intentions générales et
des orientations de l’organisme relatifs à sa performance
environnementale
Objectif environnemental : But environnemental général
qu’un organisme se fixe en cohérence avec la politique
environnementale (Chiffré)

Cible environnementale : Exigence de performance

détaillée, pouvant s’appliquer à l’ensemble ou à une partie de
l’organisme qui résulte des objectifs environnementaux, et
qui doit être fixée et réalisée pour atteindre ces objectifs

Performance environnementale : Résultats mesurables du

management environnemental des aspects
environnementaux d’un organisme
 Aspect environnemental : Eléments des activités, produits
ou services d’un organisme susceptible d’interactions avec
l’environnement

 Impact environnemental : Toute modification de

l’environnement, négative ou bénéfique résultant
totalement ou partiellement des aspects
environnementaux d’un organisme

Relation de cause à effet

Aspect : cause
Impact : effet - conséquence
 Activité Aspect Impact
Emission de particules, Pollution de l’air
gaz
Transport de matières Emission de bruit Gène du voisinage
premières Consommation de Contribution à
ressources naturelles l’épuisement des
ressources naturelles
Consommation d’énergie Contribution à
l’épuisement des
ressources naturelles
Rejets d’eau Pollution du milieu
Fonte de l’acier naturel
Emissions de particules Pollution de l’air
Rejets de rebus Impact sur le paysage
4. Les exigences de la norme ISO 14001
→ Cette norme s’articule autour de 3 valeurs-clés :

Conformité réglementaire

Prévention de la pollution

Amélioration continue
Mise à niveau préalable - réglementation
Performance environnementale
Amélioration continue

Seuil de conformité

Il faut d’abord connaître

et se rapprocher au maximum
Situation d’origine
du seuil de conformité
pour le SME
réglementaire avant de monter
un système ISO 14001

Situation initiale Temps

4.1. Exigences générales :
 L’organisme doit :
 établir
 documenter
 mettre en œuvre
 tenir à jour et
 améliorer de façon continue

un système de management environnemental

4.2. La politique environnementale :
→Elle contient un engagement de la direction à :
 Être conforme à la réglementation
 Être conforme à la norme Communiquer à
 Prévenir toute pollution tout le personnel
 Réduire les impacts sur l’environnement, et à ceux
objectifs globaux et principes d’actions : travaillant pour le
 L’air compte
 Le sol
 La nappe phréatique
 Les cours d’eau
 La consommation d’eau Diffusion à
 Consommation energitique l’extérieur sur
 La production de déchets demande
 L’amélioration continue

→ La politique environnementale constitue la base

sur laquelle sont fixés les objectifs
environnementaux.
4.3. La planification :
4.3.1. Les aspects environnementaux
→ Faire l’inventaire de tous les aspects environnementaux des
activités, produits et services du domaine d’application : analyse
environnementale initiale
→ Identifier les aspects environnementaux des développements
nouveaux ou planifiés et les activités, produits ou services
nouveaux ou modifiés
→ Retenir les aspects environnementaux maîtrisables et sur
lesquels l’usine a les moyens d’avoir une influence
→ Hiérarchiser les aspects/impacts environnementaux
significatifs pour l’élaboration du SME
→ Documenter les informations et les tenir à jour

→ Il s’agit d’identifier les aspects et impacts

significatifs pour déterminer les priorités et les
moyens d’actions dans un processus
d’amélioration continue
 Activités, Mode de Aspect Domaine Impact environnemental
produits ou fonctionnement environnemental
services

Emission de gaz
Normal Air Pollution atmosphérique
d’échappement

Emission de bruit et
Normal Bruit Gène auditive
vibration

Pollution du sol
Renversement d’un
Accidentel Sol Pollution des eaux
camion
souterraines

Transport Pollution des eaux de

surface (par ruissellement
Eau des produits transportés et
des eaux d’extinction
d’incendie)
Incendie d’un Pollution de l’air (fumées
Accidentel Air
camion toxiques)
Pollution du sol, sous-sol
(par infiltration des
Sol produits transportés et des
eaux d’extinction
d’incendie)
Outil d’aide à la détermination des
impacts
Réfléchir aux items
(liste la plus exhaustive possible)
Impact sur le sol
Impact sur l’air
Impact sur l’eau
Génération de déchets
Émission de bruits ou vibrations
Impact sur la faune et la flore
Impact sur l’environnement visuel et
paysager
Épuisement des ressources naturelles
(matières premières)
Consommation de ressources énergétiques
(en particulier fossiles)
4.3.2. Exigences légales et autres
→ Identifier les exigences légales et autres exigences relatives
aux aspects environnementaux
→ Avoir accès à ces exigences
→ Déterminer comment ces exigences s’appliquent aux aspects
environnementaux identifiés et les mettre en application sur
le terrain
→ Communiquer ces exigences à toutes les personnes
travaillant pour ,ou pour le compte de l’organisme
→ Anticiper et se préparer à des modifications : veille
réglementaire
→ Prendre en compte les exigences légales et autres pour
l’élaboration du SME

→ Il s’agit d’identifier et s’assurer de l’application de

toutes les règles applicables relatives aux aspects
environnementaux du site
Lois et décrets Règlements et
d’application directives
nationale

Exigences légales
applicables
Contraintes
Arrêtés internes : politique
ministériels, groupe, charte,
préfectoraux, contrat
municipaux d’assurance…
Contrats,
permis
Réglementations Textes Aspects environnementaux

Loi 28 :00 Les déchets agricoles, inertes et les -Non conforme

Article 24 déchets ultimes et les déchets industriels -Les déchets industriels

banals doivent être déposés par leurs banals sont envoyés vers la

générateurs ou par les personnes autorisées décharge publique.

à les gérer dans les lieux et installations

d’élimination désignés à cette fin par le plan

directeur régional (…..) des agents

commissionnés à cet effet

4.3.3. Objectifs, cibles et programmes
→ Se fixer des objectifs et cibles pertinents, mesurables et
cohérents avec la politique (prévention de la pollution,
conformité réglementaire et aux exigences, amélioration
continue)
→ Tenir compte des options technologiques, des exigences
financières, opérationnelles et commerciales et le point de
vue des parties intéressées
→ Planifier des actions d’amélioration, identifier les acteurs,
les moyens, le calendrier
→ Impliquer plusieurs niveaux et fonctions de l’entreprise
→ Suivre et évaluer l’efficacité des plans d’actions
→ Il s’agit de dégager les priorités d’actions pour
permettre l’amélioration continue des
performances environnementales de l’entreprise
en cohérence avec sa politique et le respect de la
législation
Exemple
Objectif : réduction de 30% de l’impact poussières en 5 ans

Cible 1 : réduction de 60% sur l’atelier A en 2 ans

Cible 2 : réduction de 20% sur l’atelier B les 3 années

suivantes

NB : la somme des deux cibles, vérifiable quantitativement,

doit permettre l’atteinte de l’objectif fixé
 Exemple de programme de management
Objectif 1 : Respecter toutes les exigences légales
Indicateurs : Nombre de non-conformité / % de NC
Cible 1 Mise en conformité de l’aire de stockage Date Suivi
Actions Identification des produits Mai 02
Séparation des produits dangereux des autres Juin 02
Achat de cuves de rétention Juillet 02
Imperméabilisation de l’aire de stockage Déc 02
Responsable Responsable maintenance
Budget 100KF
Procédure Procédure de manutention stockage

Cible 2 Séparation des déchets d’emballage Date Suivi

Actions Identification des déchets d’emballage Mai 02

Recherche des voies d’élimination Juillet 02
Liste des récupérateurs agréés Août 02
Formation du personnel Janvier 03
Responsable Magasinier
Budget 50KF
Procédure Procédure de gestion des déchets
4.4. La mise en œuvre et fonctionnement :
4.4.1 Ressources, rôles, responsabilité, autorité
→ La direction doit s’assurer de la disponibilité des
ressources
→ Définir, communiquer et documenter aux membres du
personnel concernés du site ou travaillant pour son compte,
leurs rôles, responsabilités et autorités
→ Nommer un ou plusieurs représentants spécifiques de
la direction :
• Assurer le bon fonctionnement du SME
• Rendre compte pour examen à la direction de la performance du
SME (indicateurs pertinents)
• Emettre des recommandations pour l’amélioration du SME
→ Mettre en place un SME reposant sur une
organisation, des responsabilités individuelles et
collectives, des ressources financières,
technologiques et humaines spécifiques à son
fonctionnement
 Prise de décision
COMITE DIRECTEUR
Réalisation de l’analyse
→ Pilote stratégique
environnementale,
Animation et pilotage de la maîtrise
du SME opérationnelle

GROUPE DE TRAVAIL
COMITE ENVIRONNEMENT
→ Pilote de groupe
4.4.2 Compétence, formation et sensibilisation
→ S’assurer de la compétence (connaissance et aptitude)
de toute personne exécutant une tâche associée à un
impact environnemental significatif, qu’elle agisse pour,
ou pour le compte de l’entreprise
→ Identifier les besoins en formation du personnel par
rapport aux aspects environnementaux et au système de
management environnemental en place
→ Fournir la formation ou tout autre action pour répondre
aux besoins
→ Conserver les enregistrements associés : traçabilité

→ Travailler avec du personnel compétent afin de

limiter les risques d’impacts significatifs sur
l’environnement et faire vivre le SME en place
→ Participer activement aux séances de sensibilisation :
 Entretenir la culture environnement
 Impliquer le personnel et ceux travaillant pour
le compte de l’entreprise
 Renforcer la vigilance de chacun en matière de
protection de l’environnement
 Etre conscient des impacts environnementaux
potentiels suite à un non respect des règles
→ S’assurer que l’ensemble du personnel
soit conscient de l’importance : à satisfaire
les engagements de la direction et à
participer activement à l’amélioration
continue du SME en place
4.4.3 Communication
→ Communiquer en interne entre les différents niveaux et
fonctions
→ Traiter (recevoir et documenter) les demandes pertinentes
des parties intéressées externes et y apporter les réponses
correspondantes
→ Choisir de communiquer volontairement ou non vers
l’extérieur sur les aspects environnementaux significatifs : dans
l’affirmative, définir les modalités d’échange avec les
interlocuteurs

→ S’assurer de la transmission des

informations pertinentes relatives au SME au
sein de l’usine et avec les différents
prestataires (sous-traitants / fournisseurs)
afin d’en améliorer l’efficacité. Promouvoir le
dialogue avec les parties intéressées
4.4.4 et 4.4.5 Documentation et maîtrise
→ La documentation doit être maîtrisée et comprendre :
• La politique, les objectifs et cibles
• La description du domaine d’application
• Les principaux éléments du SME et leurs interactions
• Les documents et les enregistrements exigés par la
norme
• Les documents et enregistrements nécessaires pour assurer
la planification, le fonctionnement et la maîtrise efficace
des processus qui concernent les AES

→ Décrire efficacement le SME et l’organisation

entre les différentes parties
→ Gérer efficacement les documents liés à
l’environnement
LISTE DES 12 PROCEDURES ISO 14001
1. identification des aspects environnementaux significatifs et maîtrisables.
2. Identification et recueil des exigences légales et autres.
3. Formation.
4. Communication interne et traitement des demandes externes.
5. Maîtrise opérationnel des activités pouvant avoir un impact sur
l'environnement en accord avec la Politique, les objectifs, les cibles et la
conformité réglementaire.
6. Identification et intervention en cas de situations d'urgence.
7. Surveillance et mesurage des activités à risque pour l'environnement.
8. Evaluation de la conformité réglementaire.
9. Identification des non conformités,
10. déclenchement et suivi des actions correctives et préventives.
11. Gestion des enregistrement/DOCs relatifs à l'environnement.
12. Déroulement des audits environnementaux internes
Les enregistrements relatifs à l'environnement peuvent inclure, entre
autres,

- les enregistrements des réclamations,

- les enregistrements relatifs à la formation,
- les enregistrements de surveillance des procédés,
- les enregistrements de contrôle, d'entretien et d'étalonnage,
- les enregistrements pertinents sur les sous-traitants et fournisseurs,
- les rapports d'incidents,
- les enregistrements relatifs aux tests de préparation aux situations
d'urgence,
- les résultats d'audits,
- les résultats des revues de direction,
- la décision de communication externe,
- les enregistrements des exigences légales applicables,
- les enregistrements des aspects environnementaux significatifs,
- les enregistrements des réunions environnementales,
- l'information sur la performance environnementale,
- les enregistrements sur la conformité réglementaire, et
- la communications avec les parties intéressées
 4.4.6 Maîtrise opérationnelle
→ Maîtriser les sources de nuisances réelles et/ou
potentielles en fonctionnement normal
• Identifier les opérations associées aux aspects
environnementaux significatifs
• Etablir les moyens de maîtrise opérationnelle nécessaires
• Tenir à jour et évaluer périodiquement les moyens de
maîtrise opérationnelle choisis
• Etablir des procédures documentées si nécessaire
• Communiquer les procédures et exigences applicables aux
fournisseurs et sous-traitants

→ Mettre en œuvre de la maîtrise opérationnelle

pour gérer les AES identifiés et les prévenir
4.4.7 Préparation et réponse aux situations d’urgence
→ Maîtriser les sources de nuisances réelles et/ou
potentielles en situation d’urgence
• Identifier les risques et les situations d’urgence
• Définir comment répondre aux situations d’urgence
• Répondre aux situations d’urgence et aux accidents réels
• Prévenir ou réduire les impacts environnementaux
associés
• Examiner et réviser, si besoin, ses procédures de préparation et
réponse aux situations d’urgence
• Tester périodiquement ses procédures

→ Identifier les situations d’urgence et les accidents

potentiels à incidence négative sur l’environnement
afin de les prévenir et d’être capable de réagir
efficacement le jour de l’accident
 Identifier les risques et les situations
d’urgence

Définir comment répondre aux situations

d’urgence

Tester périodiquement ses procédures

4.5. La planification :
4.5.1 Surveillance et mesurage
→ Assurer la surveillance et le mesurage
• Assurer la surveillance et le mesurage des opérations
rattachées aux aspects environnementaux significatifs
• Suivre l’atteinte des objectifs et cibles
• Suivre l’efficacité du SME
• S’assurer que les appareils soient fiables

→ Choisir des indicateurs pertinents permettant

de suivre la performance environnementale de
l’organisme
→ Entretenir les appareils de mesure afin
d’assurer la validité et la justesse des résultats
obtenus
Exemples d’indicateurs de performances environnementales :

Indicateur de performance de
Management environnemental management IPM

Budget consacré à la recherche de

techniques de réduction de
consommation d’eau
Indicateur de performance
Systèmes opérationnels opérationnelle IPO

Quantités d’eau utilisées par jour

Quantités d’eau utilisées par unité
de production
Indicateur de conditions
Conditions environnementales environnementales ICE

Niveau de la nappe souterraine

Taux de réapprovisionnement
4.5.2 Evaluation de la conformité

→ S’assurer de la conformité du site aux régles

applicables
- Suivre l’état de conformité du site par rapport aux exigences
légales et autres identifiées en relation avec les aspects
environnementaux

→ S’assurer régulièrement de l’état de conformité

du site par rapport aux textes légaux et aux
exigences que l’on s’impose
 Identifier les exigences légales et autres
applicables

Vérifier périodiquement leur validité

Vérifier périodiquement l’état de conformité

du site

Mettre en place des plans d’actions pour toute

non-conformité réglementaire
4.5.3 Non-conformité, AC et AP
→ Faire du préventif, s’assurer de l’efficacité des actions
préventives et correctives
• Identifier les non-conformités et leur effet sur
l’environnement
• Engager et mener à bien des actions correctives
• Engager et mener à bien des actions préventives
• Vérifier l’efficacité des actions préventives et correctives
• Adapter les actions à l’importance du problème
• Enregistrer les changements dans les procédures

→ Identifier les non-conformités pour pouvoir

empêcher leur apparition par des actions
préventives et pour les réduire voire les éliminer
par des actions correctives
 Non-conformité environnementale

Ecart du SME
Dysfonctionnement Prévenir et supprimer les non-
Dépassement du conformités par des actions
seuil
Plan d’action non
préventives et correctives
suivi
Incident, accident…

Engager et mener à
bien

Actions Actions
préventives correctives

Vérifier l’efficacité
des actions
4.5.4 Enregistrements
→ Fournir des preuves : les enregistrements
• Etablir et tenir à jour des enregistrements fournissant la
preuve de la conformité aux exigences de la norme et du
SME en place
• Fournir les résultats obtenus
• Identifier, stocker, protéger, rendre accessible, fixer une
durée de conservation et d’élimination des enregistrements
• Les enregistrements doivent être et rester lisibles,
identifiables et traçables

→ Maîtriser les enregistrements du SME

Enregistrer les résultats du SME

 Liste des impacts significatifs

 Liste des textes réglementaires
applicables
 Formations
La documentation est maîtrisée donc :
 Compte-rendu de tests de
IDENTIFIEE LOCALISEE
situation d’urgence
VERIFIEE APPROUVEE
 Tableau de bord du site
DIFFUSEE TENUE A JOUR
 Suivi des audits internes
DATEE ENREGISTREE
 Compte-rendu de la Revue de
Direction
 Enregistrements d’origine externe
…
4.5.5 Audit interne
→ Faire de l’audit interne, un outil de progrès
• Etablir un ou des programmes d’audit adaptés au SME en
place
• Réaliser périodiquement des audits
• Fournir à la direction des informations sur les
résultats des audits
• S’assurer de l’objectivité et de l’impartialité de l’auditeur

→ Veiller à l’adéquation du SME mis en place avec

les exigences du référentiel normatif et des autres
exigences prévues par le SME et son application
sur le terrain
4.6 Revue de direction
→ Etre force de proposition lors de la revue de direction
• La direction à son plus haut niveau doit planifier et passer en
revue le SME
• Prendre en compte les données d’entrée
• S’assurer de la suffisance, l’efficacité et l’adaptation du SME à
l’organisme (cibles mesurables, indicateurs pertinents)
• Prendre des décisions et actions relatives à des
modifications possibles de la politique, des objectifs et cibles
et d’autres éléments du SME
• Cette revue doit être documentée

→ Vérifier l’efficacité du SME et engager les

actions nécessaires pour améliorer sa performance
environnementale
Ce qu’apporte la norme ISO 14001
 Un engagement de la direction
 Une connaissance de la situation environnementale
réglementaire et des sources de pollution potentielle
et réelle
 L’utilisation d’un système organisé permettant de
garantir le maintien des performances et à
l’amélioration continue
 Des économies liées à une meilleure maîtrise des
paramètres environnementaux
 Des planifications d’actions d’amélioration laissées au
libre choix du chef d’entreprise
 Une motivation du personnel
 Une responsabilité légale maîtrisée par le chef
d’entreprise
 Les bénèfices de l’ISO 14001

Amélioration des conditions de travail des salariés 13,04

Valorisation de l’image de la société 39,13
Meilleure sécurité juridique 8,70
Confiance de votre assurance 4,35
Conformité par rapport aux réglementations environnementales 69,57
Confiance des clients 13,04
Avantage concurrentiel 4,35
Amélioration de l’organisation de l’ensemble de l’entreprise 39,13
Economies chiffrables 21,74
Autre 8,70

Source : CCI
 DECHETS

RISQUES

AIR

EAU

BRUIT

ENERGIE

Source : CCI