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Introduction:
Je m’appelle Candice, j’ai 14 ans et je vais vous parler de la
légalisation de l’avortement. Je vous exposerais d’abord la
biographie de Simone Veil ainsi que les conditions des IVG
clandestines avant la loi Veil. Je vous parlerais ensuite du combat
pour la dépénalisation de l’IVG et du célèbre discours de Simone
Veil. En conclusion je vous énoncerais les dernières évolutions de
la situation de l’avortement en France.
Biographie :
Simone Jacob dite Simone Veil, voit le jour le 13 juillet 1927 à Nice
dans une famille juive de 4 enfants dont elle est la cadette. Elle
vivra une enfance plutôt heureuse jusqu’en 1940 lorsque les nazis
occuperons la France et que l’antisémitisme et la ségrégation
feront partie de sa vie. En mars 1943 Simone vivant chez une de ses
professeurs pars fêter l’obtention de son baccalauréat quand la
Gestapo l’arrêtes puis quelques heures plus tard arrête sa famille.
Elle, sa mère, et sa sœur, se feront d’abord déporter à Aushwitz
Avant d’être transféré dans le camp de Bergen-Belsen où sa mère
mourra du typhus. Elle est libérée le 15 avril 1945 et reviens en
France le 23 mai. À son retour elle commencera des études de droit
et de politiques, mais abandonnera sa carrière, suite à son mariage
avec Antoine Veil en 1946. Politiquement parlant elle se disait elle-
même libéral et ouverte sur les questions de société et est nommé
ministre de la santé en 1974. Elle sera chargée de présenter la loi
pour la dépénalisation de l’IVG, un combat qui lui vaudra beaucoup
d’insultes et de menaces de la part des parties de droite. Elle meurt
le 30 juin 2017 à presque 90 ans après une longue carrière politique.
L’IVG avant la loi Veil:
Les femmes ont presque toujours eu recours à l’avortement,
cependant avant 1975 et la loi Veil, Il était bien souvent pratiqué de
manière illégale par des médecins peu scrupuleux qui effectuaient
cette pratique afin de gagner beaucoup d’argent ou par des «
faiseuse d’anges » habituées aux IVG clandestines dans les
campagnes reculées. Ces avortements présentaient de nombreux
risques comme une hémorragie, une perforation utérine ou une
infection pouvant dans de nombreux cas provoquer la mort. Si les
femmes ne trouvaient personnes pour les avorter, elles utilisaient
des techniques toutes plus dangereuses les unes que les autres
comme l’injection d’eau savonneuse dans l’utérus ou l’utilisation
d’objets pointus comme des aiguilles à tricoter pour percer les
membranes.