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DEVOIR ATELIER

Gabriella courait, la pluie frappant violemment


son visage. Elle se retourna pour voir si ils le
suivaient toujours. Le froid semblait avoir
traversé ses os, ses forces commençaient
doucement à s'épuiser et souffle lui brûlait la
poitrine. Elle devait trouver un endroit où se
réfugier, vite. Au loin, il lui semblait voir une
église encore éclairée.

Elle monta rapidement les petites marches et


ouvrit la grande porte. Elle entra et la referma ce
qui fit un bruit lourd et craquelé qui raisonna.
Gabriella retira son manteau trempé qu'elle
serra fort contre sa poitrine. Elle regarda un
instant la grande allée et détailla les statues et
les tableaux. Elle avança un peu et ses yeux se
plantèrent un instant vers l'autel. Gabriella vit un porte
sur le mur de droite et une autre sur le mur de
gauche, toutes deux fermées.

- Hum... Bonsoir ?

Des bougies étaient allumées ainsi que


plusieurs lumières au plafond et sur les piliers
donnaient une douce atmosphère. La pluie
frappait contre les vitraux et Gabriella eu un frisson
quand Gabriella entendit l'orage gronder à l'extérieur.
Elle s'avança timidement ses yeux parcourant
encore la grande salle. Ses pas résonnaient.
Soudain, Elle aperçu une ombre et entendit des
pas se rapprocher. Elle se stoppa et Elle cru que son
cour aller faillir lorsqu'Elle reconnut dans
difficulté la personne face à lui. Sa gorge se
noua.

- Sam?

- Gabriella ?

Du soulagement ? Elle n'eut pas le temps de


réfléchir à l'intonation de l'homme que ledit
Sam se rapprocha précipitamment et posa ses
grandes mains sur ses épaules.

- Tu es complètement trempé, tu as froid ?

Assis-toi, je vais te chercher de quoi te changer.


Sa voix était douce, grave et son visage laissait
parfaitement voir une inquiétude profonde.
Sam partit précipitamment, laissant Gabriella les
bras ballants. Le châtain s'assit gentiment sur
l'un des nombreux bancs en bois. Elle entendit
une des portes se refermer et Elle regarda
l'homme religieux brun lorsqu'il revient, des
affaires en mains. Gabriella les accepta et les posa
à côté de lui.

- Alors comme ça tu es devenu prêtre ?

Le brun hocha la tête puis détourna le visage


lorsque le châtain déboutonna sa chemise à
carreaux bleus et blancs. Le grand brun s'assit
sur le banc devant Gabriella, lui tournant ainsi le
dos.

- Que fais-tu dehors à cette heure ci ?

- Je... J'ai pas changé, répondit le châtain, tout


en terminant de se vêtir de ces vêtements secs
et chauds.
Hey, Padre?

- Hm?

-Il est trop tard pour aller se confesser ?J'ai


pas mal de pécher à me faire pardonner.

Sam se leva et accompagna Gabriella dans le


confessionnal. Le prêtre entra le premier et
ferma sa petite porte. Gabriella entra dans la
deuxième "cabine". Elle s'assit. Après un petit
silence Elle passa rapidement sa langue sur ses
lèvres et prit une petite inspiration.

- Bénissez-moi, Padre , parce que j'ai péché. Je


n'ai jamais vraiment fait ça avant
.
- Il n'y a pas de soucis.

Elle crut presque sentir le petit sourire de Sam.

- Les vieux démons me rattrapent, Gabriella prit


une grande inspiration. Quand j'étais plus
jeune, j'ai rencontré ce garçon à un camp de
vacances. Nous avions 17 ans. Il est tellement
adorable, si parfait. Ses yeux verts pétillants,
son sourire charmeur et... J'étais fou de lui,
Padre.

- Alors tu es Samuel ?

- Tu peux m'appeler Sam.

Gabriella sourit, s'approcha. Le brun était


appuyé contre un arbre et portait une
veste de jogging grise qui lui donnait un
petit teint pâle
.
- Pourquoi tu t'es éloigné du groupe ? On
doit aller rejoindre nos tentes.

- Pourquoi tu m'as suivi ?

Sam haussa un sourcil amusé et un petit


sourire se dessina sur son visage. Gabriella
s'approcha encore, jusqu'à ce que leur
torse soit l'un contre l'autre. Le châtain
glissa sa main dans la poche arrière du
brun. Celui-ci sourit et se mordit la lèvre
inférieure. Gabriella retira sa main et
regarda le joint qu'Elle avait trouvé.

- C'est mal, tu sais ?

- Je sais que tu as un briquet dans ta


poche droite
.
Gabriella et Sam se regardèrent dans les
yeux. Le souffle du châtain devint plus
lourd.

-Je l'avais repéré depuis longtemps. À 21h30 apres avoir manger, il


s'éloigne du groupe, va dans la forêt et fume un
joint. J'avais décidé de le rejoindre. On fumait
ensemble et on planait tellement. Un soir, on
s'était retrouvé dans sa tente
.
- Il t'en reste assez jusqu'à la fin de l'été ?

- Ouais... je pense.

Ils étaient assit en tailleur dans la tente,


Au milieu de la nature une petite lampe allumée. Ils se
regardaient et doucement, Sam avait
rapproché son visage et l'avait embrassé.
Gabriella répondit au baiser. Ils se
relevèrent sur leurs genoux, leurs corps
collés l'un à l'autre, leur bouches l'une
contre l'autre, puis les langues se
rejoignirent chaudement. Après ces préliminaires,
ils achevèrent cette soirée avec un zeste de sexe.

- Je n'ai jamais cessé de repenser à cet été là,


Padre. C'était intense chaque fois qu'on
s'envoyait en l'air. Je voulais qu'il oublie la
maladie de sa mère et ses problèmes avec son
père. Je le laissais se défouler, et bordel, qu'est-
ce que j'adorais ça quand il me prenait
violemment. J'avais la marque de ses mains sur
mes cuisses et mon bassin.

Sam ferma les yeux et appuya le dos de son


crâne contre le bois derrière lui. Il s'en
souvenait parfaitement.

- C'était brutal. Le jour, il était si sage, mais la


nuit... c'était une bête

- Je n'avais jamais prit mon pied comme ça.


Malheureusement, il est parti, du jour au
lendemain sans me dire au revoir. Son père
était venu le chercher, sa mère était morte. Ça
m'avais tellement détruit. Je me sentais
tellement mal pendant des mois et des mois. Il
ne manquait terriblement et je n'ai jamais pu lui
dire ... Trois petits mots. Je n'ai jamais eu le
temps de lui dire que je l'aimais.

Le cœur de Sam battait vite et ses entrailles


semblaient se tordre.

- J'ai couché avec d'autres hommes mais rien


n'y faisait, il était toujours encré dans ma
mémoire, il était le meilleur.

- Que lui diriez vous si vous le voyez ? Demanda


Sam, ré-ouvrant les yeux.

- Que j'ai été un idiot de l'avoir laissé partir, que


Je suis désolé et que cette erreur m'a pourri la
Vie. Que je l'aimais et que je ferais tout pour retrouver
La magie que notre relation qui amenait à mes soirées
Qu'il était une belle personne, intelligente et drôle
. Il m'énervait à être aussi cultivé mais j'adorais l'écouter parler.
Il était aussi si gentil. Je lui dirais qu'il était une
Personne formidable. Me pardonnez vous,
Padre ?

- Je te pardonne Gabriella.
Sam et Gabriella sortirent du confessionnal. Ils se
Regardèrent. Le châtain s'approcha du brun et
Releva son visage vers lui pour le regarder dans
Les yeux
.
- Je suis désolé Sam.

Sam se jeta sur la bouche de Gabriella, posant ses


Mains sur ses joues. Il n'eut même pas à forcer
Le passage, Gabriella ouvra la bouche pour
Accueillir la langue chaude de son ancien
Amant. Le châtain posa ses mains sur la taille
Du brun alors qu'il soupira d'aise.
Ils se dirigèrent vers une annexe de l'église assimilable à une maison,
Passèrent dans une petite cuisine sans se
Quitter, arrivèrent dans une chambre avec un
Grand lit double.

Ils finirent par se perdre, l'un contre l'autre,


dans la luxure. Criant, mordant, s'accrochant.
Ça n'avait rien de sage, c'était brutal,
Comme avant.

Ils Reprenaient les anciennes habitudes.


Sam se réveilla le lendemain, dans un lit vide et
froid. Il soupira et se passa une main sur le
visage. Il s'assit, son dos contre la tête de lit et
regarda la place à côté de lui. Il prit la feuille qui
était posée sur l'oreiller.

"C'est à moi de partir cette fois. Merci pour


hier soir, même si ce n'était pas très catholique
Padre. On se retrouvera sans doute en enfer.
J'ai hâte.
xoxo Gabriella."

Sam se leva et s'apprêta à jeter la feuille,


lorsqu'il remarqua qu'il y avait un autre message
au dos accompagne d’un dessin de dragon qui lui rapella
le tatouage de Gabriella au cou
«Retrouve ce logo je t’y attendrais» . Il sourit.
Il avait hâte de retomber dans le péché avec elle,
quite à plonger tête la première en enfer, autant le faire avec
Elle.

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