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Rose Dubois

Je te Pervertirai
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Julie est une épouse bourgeoise digne et avec de bonnes


valeurs un peu vieille France. Elle fait la rencontre d’un
homme, Jean, qui sans aucune gêne l’apostrophe pour
d’indécentes propositions.

D’abord répugnée, Julie va finalement se prêter au jeu et,


apprentie exhibitionniste, aguiche l’homme pervers dont le

regard vient se poser sur son corps nu et offert.

Sous les encouragements crus et les râles de Jean, elle s’offre


en spectacle et se laisse photographier dans d’obscènes

positions.

C’est en pensant à lui que Julie se masturbe devant sa webcam


sous les ordres de vicieux pervers, caressant son intimité avec
férocité et plaisir.

Aurait-elle la naïveté de croire que sa perversion demeurera


toute virtuelle?
Les casseroles de cuivres étincelaient, de même que les
placards et le marbre de la cuisine. Julie était on ne peut plus
satisfaite : lorsque Damien rentrerait ce soir, le rôti serait au
four, les pommes de terre cuites et mijotées dans la graisse et
le couvert mis. Pas qu’il s’en rendrait compte, bien sûr, après
sept ans de mariage, il s’était habitué au bon ordre que Julie,
en épouse modèle, avait instauré dans la maison, mais enfin,

elle le saurait.

Les domestiques étaient si discrets qu’il était facile de


les oublier. Sans compter que la petite Agathe, qui avait le rôle
de bonne à tout faire si ce statut existait encore, était terrifiée

par Julie. Celle-ci le savait et en jouissait en secret. Il était bon

de se sentir puissante et respectée dans sa propre maison. Car


s’il fallait compter sur Damien pour lui faire sentir à quel point

elle était importante pour lui…

Peut importait. On ne lui en demandait pas tant. Damien


travaillait toute la journée à la banque et ne revenait que vers

20h, heure à laquelle il attendait que le repas soit servi et que


sa femme soit convenablement vêtue.

Il était 19h50. Julie monta dans leur chambre pour se

changer. Elle revêtit l’ensemble pastel qu’elle adorait -et

auquel Damien ne ferait même pas attention- et passa un rang


de perle autour de son cou. Elle s’examina avec contentement
dans le miroir. Les trente-sept ans qu’elle atteindrait la

semaine prochaine ne se voyaient pas. Elle avait encore le teint

pâle et velouté, ses yeux bleus n’étaient pas encore encadrés


par le réseau de rides si courant chez les femmes de son âge et

sa silhouette était la même que celle qu’elle cachait


ingénument à 16 ans. Et son nouveau coach de fitness allait

contribuer à entretenir ce miracle.

Damien sonna trois coups brefs à la porte et Julie


descendit précipitamment les escaliers tout en accrochant sa

dernière boucle d’oreille.

Son mari l’embrassa sur la joue et, sans plus un regard,

posa sa serviette en cuir dans le grand fauteuil avant d’enlever


ses chaussures et de tendre son manteau à Julie, qui le

suspendit dans l’armoire.

- Une horreur, dit-il en s’asseyant. Le petit père Malgris


était insupportable. Heureusement que sa secrétaire est plus

efficace que la mienne…

Julie eut un sourire crispé. Elle n’ignorait rien des façons


dont la secrétaire de Malgris était plus « efficace ». Elle avait

trouvé un ticket de caisse provenant d’un restaurant à Charnay


dans la poche de son mari datant d’un jour de travail
« harassant » où, selon lui, il n’avait pas pu quitter le bureau

une seule minute et se souvenait de l’odeur de fleur d’hibiscus

qui constituait justement le parfum de la fameuse secrétaire et

qu’elle avait senti sur sa chemise. Pas besoin d’être un génie


en maths pour additionner deux et deux. Elle avait choisi de

fermer les yeux. Son mari la touchait rarement et elle

comprenait qu’il ait envie de voir d’autres femmes. Tant qu’il

était plus aimable ensuite…Et puis, le mariage était une chose

sacré, sa mère -qui en avait vu d’autres, en matière d’adultère-


le lui avait assez répété :

« Ma fille, la seule chose qui importe, c’est que personne

ne le sache. »

Le repas se termina comme d’habitude, Damien

déblatérant à propos de sa journée, sans se demander si celle

de sa femme avait pu être intéressante. Après tout, que faisait-


elle à part se pomponner, sonner les domestiques lorsqu’elle

s’ennuyait, faire du shopping et partager les derniers cancans à

la mode avec ses amies de son rang ? Non, Julie ne devait rien

avoir d’intéressant à raconter.

Damien écouta les infos pendant quelque temps, monta

se doucher et se laver les dents puis rejoignit son épouse qui


lisait dans son lit. Elle portait ce soir la nuisette qu’il lui avait
offerte pour leur première Saint Valentin, sur les conseils de sa
mère qui lui avait assuré qu’il fallait qu’il le fasse. Et Damien

faisait tout ce que sa mère disait. Il avait donc acheté la

nuisette.

Ce soir-là, il ne le regrettait pas. Une bretelle avait glissé sur le

côté, dévoilant partiellement un sein rond et ferme qui lui mit


l’eau à la bouche. Les galipettes d’hier avec Magalie étaient

bien loin…

Lorsque Julie sentit une main s’insérer entre ses cuisses, elle

sourit de contentement. Pas parce qu’elle en avait vraiment

envie, mais parce qu’elle était heureuse de sentir que son

époux pouvait encore avoir envie d’elle. Elle pensa que c’était
George Clooney qui allait la prendre et mouilla. Elle se

déhancha un peu et émit de petits halètements contrôlés, tout

en se demandant si elle aurait le temps de finir son chapitre

avant qu’il n’éteigne la lumière. Damien agrippa ses épaules et

effectua quelques mouvements de va-et-vient désordonné


avant de venir dans son ventre.

Lorsqu’il se retira avec un sourire conquérant, il effleura

le ventre plat de sa femme et lui chuchota à l’oreille :

« Alors bébé, on a pensé à ça toute la journée ? T u avais

vraiment envie de moi, hein ? »


Julie rougit sous ces paroles crues mais ne démentit pas.

Damien sourit de contentement et roula de son côté du lit, où il


se mit à ronfler du sommeil du juste. Comme il avait éteint la

lumière, Julie ne put finir son chapitre.

**

Damien était parti tôt ce matin. Il avait prétexté un vague

rendez-vous d’affaire mais Julie ne le croyait pas. Ne pas le

croire ne signifiait pas qu’elle condamnait, bien au contraire.


Elle était persuadée que leur couple tiendrait la route si elle le

laissait faire.

Julie enfila prestement un short moulant, une brassière

de sport et un tee-shirt. Elle s’examina. Ses jambes n’étaient

pas démesurées comme celles de certaines starlettes à la télé

ou comme la 4ème femme du patron de Damien, qui avait


seulement une trentaine d’années d’écart avec lui, mais elles

faisaient l’affaire dans les dîners officiels.

La sonnette retentit et Julie alla ouvrir. Elle s’arrêta net

en apercevant un jeune homme d’une vingtaine d’années sur le


pas de la porte.
- Jean Farrier ? Demanda-t-elle d’une voix mal assurée ?

Le nouveau venu opina du chef.

- Lui-même. Je peux entrer ?

Interloquée, elle le laissa faire. Elle n’avait pas prévu ça,


non, pas du tout. Elle avait tout spécialement choisi un coach
au prénom de vieux pour être certaine que Damien ne serait

pas jaloux. Qui appelait son enfant Jean de nos jours ?


Personne de sensé…

Julie referma la porte sur son nouveau coach sportif et


l’examina entre les cils pendant qu’il faisait le tour du
propriétaire.

Il était grand et puissamment bâti. Ses larges biceps


étaient parcourus d’une myriade de petites veines. Son visage

rieur était celui d’un jeune homme mais la barbe qui ornait son
menton lui donnait plus de profondeur et de maturité, de même
que son regard gris clair qui ressortait sur sa peau mate et ses

cheveux sombres. Ce regard, lorsqu’il revint vers elle, lui


coupa le souffle. Elle y lisait une approbation et un désir

qu’elle n’avait pas lu chez quelqu’un depuis longtemps. La


lueur de désir disparut si vite qu’elle cru l’avoir rêvée. Elle
était vraiment fatiguée, elle se faisait des idées…
- Bonjour Mme Clairvoix, dit-il en lui tendant une large

main et en lui administrant une vigoureuse poignée de main. Je


m’appelle Jean et je serais chargé de vous maintenir en forme,
comme stipulé dans le contrat. Mais de vous à moi, vous n’en

avez pas spécialement besoin…

Ce compliment fit naître une vague de chaleur dans le ventre

de Julie, qui rougit comme seules les blondes peuvent le faire.


Un sourire en coin montra que cela n’avait pas échappé à Jean.

- Si vous êtes prête, c’est parti !

La séance dura une heure et demi, au bout de laquelle


Julie en sortit en nage, avec l’impression que chacun de ses

muscles avaient été étirés et malaxés dans tous les sens.

Julie sentit que Jean la regardait d’un air pensif, alors

que, assise sur une caisse en bois, la tête renversée en arrière,


elle tâchait de retrouver sa respiration.

- Julie, ça ne vous embête pas que je filme notre dernier


exercice ? Vous comprenez, je n’ai pas beaucoup de clients et
ça m’aiderait à m’améliorer.

Julie n’y voyait pas d’inconvénient.

- Parfait. Première chose, tendez les mains vers le sol.

Tournez-vous…Voilà.
Damien fit le tour de Julie avec sa caméra. Elle fût

vaguement gênée lorsqu’il filma ses fesses mais ne s’en


formalisa pas. C’était pour qu’il progresse.

La tête tournée vers le sol alors qu’elle tendait les mains


avec application, elle manqua la lueur de désir dans les yeux
du jeune homme, cette fois-ci clairement visible. Il faut dire

que son cul moulé dans son petit short aurait éveillé le désir
chez n’importe qui.

- Et maintenant ?

- Asseyez-vous et tendez les jambes devant vous.

Maintenant, levez vos genoux.

Elle obéit.

- Je vais ouvrir vos jambes doucement et lorsque vous


sentirez que ça tire vous me le direz.

Il n’attendit cette fois pas la réponse et, sa caméra

toujours au poing, mis ses mains sur les genoux de Julia et les
écarta.

Julia ne pouvait pas répondre, tout simplement parce


qu’un des plus beaux jeunes hommes qu’elle ait jamais vu

était en train de lui écarter les cuisses et semblait apprécier ce


qu’il voyait. Elle mouilla légèrement.
Il planta son regard dans le sien et y vit de l’excitation.
Lentement, sans cesser de la regarder, il plaça sa main sur les
côtés de son intimité. Le souffle court, elle le dévisagea sans

comprendre.

- ça ne tire pas au niveau des abducteurs ? Je les sens un

peu tendus…

Julie ne pouvait plus émettre un son. Il était si près ! Si


près et elle sentait qu’elle mouillait de plus en plus, sans

pouvoir étancher sa soif. Il sembla s’en rendre compte


puisque, sans enlever sa main, il se mit à laisser traîner ses

doigts toujours plus près…

Jean ne pouvait en croire ses yeux. La bourgeoise, qu’il

avait cru coincée lorsqu’elle lui avait ouvert la porte, haletait


maintenant, les cuisses ouvertes devant lui sans qu’il ait rien
eu à faire. Elle était vraiment à sa merci. Il pourrait peut-être…

- Enlève ton short. Je veux voir ce qu’il cache.

Julie retrouva brièvement ses esprits. Avait-elle bien

entendu ? Manifestement oui. Le jeune homme la fixait d’un


regard imperturbable, filmant toujours la scène, qui paraissait
irréaliste aux yeux de Julia.
- La caméra t’excite, hein ? Tu aimes ça, cochonne…te
sentir observer, ça te fait jouir… Alors maintenant tu obéis et
tu enlèves ton short.

Julie aurait aimé se sentir offusquée par ses paroles mais


elles ne l’excitèrent qu’encore plus. Dans des gestes

fébriles, elle ôta son short, révélant la culotte de coton sage


qu’elle avait revêtue.

Jean filma sa main qui reprenait ses cercles, jusqu’à ce


qu’il pince sèchement son clitoris à travers le tissu.

Julie gémit et se rejeta en arrière. Elle tendit une main


vers le jeune homme dont elle devinait des muscles qu’elle
avait envie de toucher et de palper mais il la repoussa d’une

tape.

- Oh non. Moi, tu ne me touche pas…C’est toi que tu vas

toucher. Tu vas faire ce que je te dis et tu prendras un pied de


dingue. Et si tu le fais bien, moi aussi. C’est clair ?

Elle n’en croyait pas ses oreilles mais opina du chef. Elle

ne s’était touchée que rarement, et toujours à la sauvette, en


tendant l’oreille de peur qu’un domestique ou pire, son mari ne

la voient ainsi. Elle ne connaissait pas vraiment son corps,


seulement en le regardant chaque matin dans le miroir et dans
la baignoire au moment de se savonner. Elle savait que
souvent les collègues de son mari la regardaient avec envie
mais elle était vraiment flattée d’avoir retenu l’attention d’un

jeune homme aussi sexy.

Jean recula, et, tenant d’une main la caméra, il


déboutonna sa chemise de l’autre, laissant apercevoir ce que

Julie avait deviné sous sa chemise. Il était vraiment bien bâti…

« T’as de la chance, je vais juste prendre des photos. Des

trucs sexy où tu donnerais envie à n’importe qui de te prendre


dans tous les sens pour te baiser la chatte. Tu vois le truc ?

Imagine que c’est moi qui te touche. Ça va te faire jouir…


Ouvre les cuisses comme la putain que tu es et regarde-moi.
Non, garde ton tee-shirt pour l’instant. Putain, t’es pressée ou

quoi ? Je savais que t’allais aimer ça…

Julie fixa d’un œil provoquant l’appareil et ouvrit les

cuisses. Elle passa lentement la main sur le tissu de sa culotte,


qui ne servait désormais plus à grand-chose tellement elle était

trempée. Elle rejeta la tête en arrière, exposant sa


gorge offerte et mettant sa poitrine en valeur.

- Putain, t’as fait ça toute ta vie ? Enlève ta culotte


cochonne. T’as envie hein ? Mais te touche pas encore la
chatte. Glisse ta main sous ton tee-shirt et touche tes seins
comme si c’était ma main à moi. T’imagine tout ce que je
pourrais te faire bébé ? Oui, je sais que t’imagine…

Effectivement, Julie n’avait aucun mal. Elle fit ce que


Jean lui avait ordonné et se mordit la lèvre inférieure en
sentant à quel point son téton était dur. Damien ne lui avait

jamais fait ressentir une chose pareille, jamais…

Elle osa le pincer et fut déconcertée lorsque son bas-


ventre se contracta sous le désir. Elle n’avait besoin de

personne pour se faire du bien, elle le découvrait petit à petit.


Elle qui n’avait jamais connu la jouissance allait peut-être
l’atteindre ? Si Jean continuait à prendre son rôle de coach
personnel aussi à cœur, c’était possible…

- Maintenant, enlève ta brassière mais garde ton tee-


shirt. Et met-toi à quatre pattes, de profil. Cambre un peu plus.
Voilà. Il faut qu’on puisse voir que tes tétons sont super durs.

Clic.

- Nickel. Putain Julie, tu me fais vraiment bander.


Imagine que je m’allonge sous toi et que je prenne tes nichons
dans ma bouche. Ouais, tu le sens.

Clic.

- Maintenant, c’est mes mains. Allez, fais-le.


Julie prit ses seins en coupe à travers la mince étoffe de
son tee-shirt et les caressa. La rugosité du tissu était vraiment
excitante, et les ordres aboyés par Jean, qui respirait de plus en

plus vite et de plus en plus fort, lui faisait presque perdre les
pédales. Elle frotta ses cuisses l’une contre l’autre dans
l’espoir que la friction lui ferait du bien mais elle ne réussit
qu’à faire grimper son excitation d’un degré supplémentaire.

Clic.

- Enlève ton tee-shirt et agenouille-toi, comme si t’allais


me tailler une pipe. T’aimerais bien hein ? Mais non, tu le
feras pas. Prend tes seins dans tes mains et tend-les vers moi.

Clic.

- Merde, c’est vraiment sexy. Tu peux te toucher,


maintenant. Pose ta main dessus. Bouge pas !

Clic.

Julie n’aurait fermé les yeux pour rien au monde. C’était

comme si elle avait de l’importance pour quelqu’un. Elle ne


s’était jamais touché comme ça, sans retenir la moindre de ses
réactions. Elle eut envie de gémir, elle le fit. Elle eut envie de
se mordre la lèvre. Aucune raison de s’en priver. Les paroles
crues de Jean ne faisaient qu’augmenter son désir, qui allait
bientôt atteindre son paroxysme. Mais pourquoi se précipiter ?
Elle avait envie que ça dure toujours. C’était tellement bon…

Julie effectuait des rotations sur son clitoris, son regard


provocant fixé sur la caméra. Elle entendait Jean grogner alors
qu’il se masturbait avec vigueur, les yeux posés sur le

spectacle qu’elle offrait. Mais Jean n’était qu’un personnage


secondaire, ce qui intéressait Julie, c’était les millions de
possibilités qu’offraient les photos. Elle faisait confiance à
Jean, il allait les garder pour lui. Mais rien que de savoir
qu’elles existaient et qu’un jour, quelqu’un pourrait tomber

dessus par hasard, ressentir du désir en voyant une inconnue


prendre des poses érotiques, et peut-être se toucher en pensant
à elle, la rendait folle de bonheur.

Elle alterna ses cercles avec des petits pincements sur


son clitoris et bientôt, n’en pouvant plus, elle renversa la tête
en arrière dans une pose extatique et perdit le contrôle sur son
corps qui tremblait de façon spasmodique.

Clic.

C’était cela avoir un orgasme ? Cette perte de contrôle,


cette chaleur qui se propageait de son bas-ventre dans tout son
corps, cet épuisement à la fin ?
Pantelante, elle se laissa retomber et chercha à retrouver
sa respiration. Jean s’accroupit à côté d’elle et lui caressa les

cheveux, alors que des mèches désordonnées lui tombaient


devant la figure.

- Eh bien, vous en avez d’autres, des secrets de


bourgeois ? Tout le monde vient comme ça chez vous ? Putain
ça fait de ces photos…Julie, tu es vraiment sexy…

Julie n’avait pas la force de répondre, encore assommée


par l’orgasme et la perspective de savoir qu’elle aussi, elle
pouvait y arriver. La preuve…

- Bon, je garde les photos. C’est pas vraiment ce que


j’avais prévu comme méthode d’entraînement mais ça change
et ça sera pour un entraînement plus personnel. Tu as déjà
pensé à faire ça ?

Elle le regarda sans comprendre.

- Je veux dire, les photos, ok, mais on peut viser


tellement plus grand ! Tu trouveras partout des mecs prêts à
payer cher pour voir une femme sexy se masturber devant leur
webcam. Et ces machins sont intraçables.

Julie réfléchit. Elle avait adoré, inutile de le nier. Mais


était-elle prête à reconduire l’expérience encore un cran au-
dessus, sans compter les dangers que cela représentait ? Elle
regarda Jean. Il avait l’air tellement sûr de lui, il savait ce qu’il

faisait.

- D’accord. On en reparlera. Mais là…laisse-moi

prendre une douche. On se revoit la semaine prochaine.

Elle le poussa presque dehors. Il n’insista pas,

comprenant qu’il venait de distiller en elle l’envie d’en avoir


plus. Et se dit que le fitness c’était sympa, mais il venait de
mettre la main sur un business encore plus lucratif et sans
danger pour lui.

Restée seule, Julie resta un moment nue, sur le parquet


du salon, en se demandant si ce qu’elle venait de vivre n’était
qu’un rêve. Mais l’humidité entre ses jambes et la façon dont
tous ses muscles s’étaient relâchés d’un coup l’incitaient à

croire que tout s’était réellement déroulé. Etait-ce une bonne


chose ?

**

- Chérie, j’ai eu une journée IN-CROY-ABLE, annonça


Damien le soir même, alors qu’ils dégustaient une blanquette
de veau accompagnée d’un vin blanc savoureux.

Julie n’arrivait pas à le regarder dans les yeux. Si sa


journée à lui avait été incroyable, que dire de la sienne ?

- Tu te souviens qu’on m’a fait venir un peu tôt ce


matin ? Et bien, personne dans les locaux, à part Magalie, mais
je suis sûre qu’elle dormirait là-bas, celle-là, si le patron lui

demandait. Et plus d’ailleurs…

Il s’interrompit, pensant avec amusement que Julie, si

naïve, n’aurait de toute façon pas compris de quoi il parlait.

- Bref, j’ai traité mes vieux papiers, et à 10h, qui débarque au

bureau ? Edmond ! Tu te souviens, on a fait notre service


militaire ensemble, je ne l’avais pas vu depuis une dizaine
d’années ! On est allé déjeuner ensemble et je lui ai laissé ma
carte. D’ailleurs, à propos de déjeuner, tu as quelque chose de
pas joli à te faire pardonner ? C’était succulent.

Julie rougit, à la plus grande joie de Damien, qui était


persuadé que le sous-entendu vulgaire l’avait choqué. S’il
savait…

En allant se coucher, Julia songea qu’elle avait, pour la


première fois de sa vie, quelque chose à cacher à son mari.
**

Julie se plaça devant l’ordinateur et l’alluma d’un geste


décidé. Trois semaines qu’elle faisait ce qu’elle faisait, elle
était rodée. Elle enleva le scotch qui masquait la webcam et se

connecta au site que Jean lui avait montré. Aussitôt, des


dizaines d’inconnus cachés derrière leur pseudos firent la
course pour avoir le privilège de la regarder. Elle était flattée.

Revêtue d’un ensemble sexy qu’elle avait acheté la


semaine précédente, elle prit la pose sur la chaise en bois
qu’elle avait placé dans le bon angle de la caméra. Puis elle
démarra l’échange. Des autres, elle n’entendait que leur voix,
qui sortait, nasillarde, de son haut-parleur.

- Alors ma salope, en forme depuis la dernière fois ?

Julie haussa suggestivement un sourcil et fit courir son


index le long de son cou jusqu’au bord de son soutien-gorge.

- J’ai l’air en forme ?

L’autre répondit par un éclat de rire rauque, dans


l’expectative.

- Et si tu nous montrais ce qu’il y a là-dessous ?


Julie pressa ses seins l’un contre l’autre, heureuse
d’entendre des soupirs d’envie à la vue de ses deux globes
bien fournis. Qu’aurait fait Jean s’il était là ? Il aurait posé sa
main sur son ventre et joué avec son nombril, ce qu’elle fit,
tout en descendant vers l’échancrure de son string. Rien à voir
avec les sages culottes qu’elle portait au début. Ces sous-

vêtements là étaient faits pour enflammer les sens, rien de


moins.

Elle parcourut avec lenteur la lisière du string,


frissonnant.

- Allez, déchire ça !

- Fous-le à la poubelle !

- Salope…si j’étais là tu serais déjà en train de crier avec


ma grosse queue dans ta chatte…Montre tes seins !

Julie remonta un à un ses doigts et tira sur un des


bonnets du soutien-gorge, laissant apparaître un téton rosé. Un
concert de grognement se déclencha à cette vue et Julie les

imaginait le pantalon sur les genoux, une main dans leur


caleçon, à se toucher frénétiquement en espérant ne pas voir
leur femme débarquer. Julie avait tellement vécu le rôle de
l’épouse qu’elle ressentait un plaisir féroce à l’infliger à
d’autres.
Elle imagina Jean. Elle se souvenait de lui dans les
moindres détails, de sa voix, de ses grognements et de ses cris
rauques alors qu’il la photographiait en se masturbant. A cette
idée, elle crispa sa main sur son sein, laissant une empreinte
sur sa peau blanche, et pinça son mamelon.

- Tire !

- Tourne-le !

Julie obéie et lui fit subir mille douces tortures qui ne


firent qu’augmenter sa soif. Elle passa à l’autre qu’elle traita
tout aussi férocement, au grand plaisir de son public, déjà
conquis. La tête en arrière, elle ne s’occupait plus d’eux,
imaginant seulement les mains de Jean sur sa peau. Il aurait

embrassé son cou, laissé des traces de salive sur son corps en
descendant vers son intimité déjà embrasée. Elle humidifia ses
doigts et leur fit faire un long parcours, passant par chacun de
ses points sensibles, traçant le dessin de ses côtes, jouant avec
la bordure de son string.

- Mets un doigt.

- Mets-en deux d’un coup ! Montre que tu es trempée


pour nous…
Julie ne demandait que ça. D’un geste, elle écarta son
string, dévoilant son intimité qui n’attendait que d’être
remplie. Si ça n’était pas par une queue, elle le ferait elle-
même.

- Bébé tu es trop bonne. Vas-y, imagine ma bite. Elle te


remplie à fond, elle te lime les parois, elle t’étire jusqu’à ce
que t’en puisse plus…

Julie rentra deux doigts avec violence. Elle les sentit


heurter ses parois et faillit pleurer de soulagement d’être enfin

remplie. Elle bougea les doigts, de plus en plus vite, de plus en


plus fort, émettant des soupirs suggestifs et arquant son corps,
tendu au maximum. Son public avait une vision parfaite sur
son intimité et sur les mamelons de ses seins, fièrement
dressés comme s’ils n’attendaient qu’eux.

- Cochonne…touche tes seins…

- Fais-moi venir !

Julie monta sa main jusqu’à ses seins, qu’elle agrippa à


tour de rôle, comme pour avoir quelque chose à quoi se
rattacher. Son autre main continuait activement sa besogne, ses
deux doigts dansant toujours en elle.

- Lèche-toi.
Elle les ressortis et les porta lentement à sa bouche, sans
quitter la caméra des yeux. Elle les fit glisser sur son cou,
laissant une traînée humide sur sa peau, qui brillait à la lueur
de la webcam et qui n’échappa pas à ceux qui la regardaient, et

qui laissèrent échapper des râles d’envie.

Julie rejeta la tête en arrière et fit tourner sa langue


autour de ses doigts, semblant s’abreuver de son propre nectar.

Elle lécha ses doigts pour ne rien perdre de sa cyprine puis,


boudeuse, attendit de nouvelles instructions qui tardaient à
venir tant les pervers qui la regardaient semblaient occupés à
autre chose.

- La fête est déjà finie ? Demanda-t-elle d’une voix de


petite fille n’ayant pas reçu ce qu’elle voulait pour noël.

- Non, elle ne fait que commencer…

Un dernier larron venait de se rajouter. Lui semblait en


pleine forme et sa voix résonnait familièrement aux oreilles de
Julia, qui associait tout ce qui lui semblait connu à Jean. Et si
c’était lui ? Il lui avait assuré qu’il la regardait régulièrement
et qu’elle le faisait jouir comme personne ne l’avait fait jouir

avant elle. Ça tombait bien, grâce à lui, elle avait découvert un


monde totalement inconnu et qui l’excitait plus que tout.
- Ouvre les cuisses, sale chienne. Tire ton clitoris et tord-
le dans tous les sens jusqu’à ce que tu lâches. Mais surtout,
retiens-toi, viens pas.

La voix grave lui envoyait des frissons dans l’échine.


Elle repensa aux doigts longs et forts de Jean et les imagina
posés sur son clitoris, jouant avec lui, sachant très bien qu’il

était en train de lui faire perdre les pédales.

Elle tortilla son bouton de chair, dans un sens puis dans


un l’autre, caressant ses grandes lèvres en même temps. Elle y

mettait une ardeur qu’elle n’avait jamais ressentie autrement


que par ce biais. Son mari était trop peu inventif…

- Bouge-le ! Et occupe ton autre main en même temps,


va toucher tes seins. Mets-toi sur le dos et montre-moi ton cul.

Obéissante, Julie baissa la caméra, bazarda sa chaise en


toute hâte et s’allongea sur le sol frais, qui la fit frissonner par
contraste avec sa propre peau, rendue bouillante par le désir.

Elle leva bien haut les jambes, offrant à la vue des pervers
derrière leur caméra son cul rond et moelleux.

- Mauvaise fille, tu mérites une fessée.

Julie prit un air repentant mais s’exécuta, frappant son

fessier avec vigueur. Elle laissa une trace rougeâtre sur


l’épiderme, visible seulement pour ses spectateurs. Cette

position, qu’elle n’avait jamais encore essayée, l’isolait encore


plus. Elle ne se touchait plus pour les hommes en manque de
sexe conjugal ou de sexe tout court, mais pour Jean, qu’elle
voyait accroupi à côté d’elle, comme lorsqu’il avait tenu la
caméra lors de leur première rencontre, se touchant en même
temps qu’elle, l’encourageant et lui sifflant des ordres qu’elle
exécutait avec plaisir. Aucun de ces hommes ne valaient sa
voix et ses grognements alors qu’il se retenait de jouir, mais le
plaisir d’être observée et appréciée par autant de personne
changeait tout. Qui aurait pu retrouver la petite épouse

dévouée dans cette femme fatale qui présentait son cul à des
inconnus, en sueur, subjuguée par le plaisir de se toucher et de
s’exhiber ?

Julie eut un instant de pur délice en imaginant quelle


serait la réaction de Damien s’il la surprenait ainsi. Mais
Damien était encore au bureau, probablement en train de
baiser sa secrétaire ou celle du patron. Ou les deux.

Julie recommença à s’activer sur son bouton de chair, à


la recherche des mille points sensibles qu’elle trouvait
désormais à tous les coups, après de longues soirées de
pratique devant sa caméra. Venir aurait été facile, mais elle
voulait faire durer le plaisir, entourée par les râles et les
grognements quasi bestiaux qu’elle recevait amplifiés par le
micro. Chacun d’eux la voulait…

- T’as bien quelque chose à t’enfoncer dans la chatte ?

S’illuminant, Julie saisit le godemichet posé sur la chaise


d’à côté. Elle avait attendu avec impatience que quelqu’un lui
demande. La veille, vêtue d’un vieux survêtement, une paire
de lunettes noires sur le nez, elle avait traîné dans un sex-shop
de la ville voisine avant de tomber sur cet engin, qu’elle avait
hâte d’essayer.

Les jambes toujours en l’air, elle écarta ses grandes


lèvres et enfonça le gode à l’intérieur de son vagin, tellement
trempé qu’elle ne sentit même pas de friction. L’objet était
aussi gros qu’elle imaginait le sexe de Jean.

Elle effectua des mouvements de va-et-vient avec,

changeant d’angle pour mieux sentir ses parois étirées autour


de l’objet.

- Mmmmh, gémit-elle, c’est trop bon !

Les autres paraissaient tout à fait d’accord avec elle…


L’homme arrivé en retard poussait des grognements de taureau

furieux.
- Plus fort ! Écarte mieux on voit rien !

Julie obéit du mieux qu’elle put, mais elle commençait à


fatiguer et son corps lui renvoyait des décharges électriques de
plus en plus incontrôlables. L’homme dût le sentir car il lui
cria :

- Je t’interdis de venir !

Elle n’eut d’autre choix que d’obéir et reprit un rythme


plus langoureux, tout en se caressant les seins. Il n’y avait pas
un endroit de son corps qu’elle n’avait pas envie de toucher,
d’explorer. Faisant glisser sa main le long de ses jambes, elle
taquina l’entrée de son vagin avec deux doigts, l’objet
s’enfonçant encore et toujours en elle. Elle tremblait et

poussait des soupirs, s’interdisant de prononcer le prénom de


Jean mais ne pensant qu’à lui.

Enfin, Julie sentit que la respiration de l’homme


s’accélérait et il hurla :

- Maintenant !

Elle roula son clitoris de plus en plus vite, jusqu’à ce


qu’elle sente ses parois se resserrer violemment et qu’une
vague de plaisir l’emporte et la laisse haletante par terre. Elle
se traîna jusqu’à la webcam qu’elle éteignit, avant de se laisser
choir sur la chaise la plus proche pour reprendre sa respiration.

Pour se calmer, elle lut les commentaires laissées sur son


profil. « Belle pute », « plein d’imagination », « cul de ouf »…
la grande majorité étaient élogieux. Elle parcourut rapidement
les Messages qu’elle avait reçus, n’y attachant jamais trop
d’importance. Il s’agissait presque toujours de propositions
sexuelles.

Soudain, elle se figea. Un nouveau message venait


d’apparaître, venant d’un certain xXbiiigCock.

« Salut Julie. Waouh, Damien m’avait pas parlé de ça.


Un conseil, la prochaine fois, enlève juste le calendrier de la
boîte de ton mari du mur de derrière. Tu m’as l’air douée…Si
tu m’en faisais profiter à nouveau ? Biz amicales bien sûr,
L. ».

L pour Lorenz évidemment, le collègue et meilleur ami


de Damien.

Merde.

FIN

Si vous avez aimé cette nouvelle, laissez un petit commentaire


gentil sur Amazon…cela m’encourage énormément à
continuer à écrire mes histoires…j’en ai plein en tête ;)

Bises

Rose

rose.dubois.amazon@gmail.com

Page Amazon.fr Rose Dubois

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TU TE SOUMETTRAS Vol. 1

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