Amélioration de la production sur une machine frigorifique

La ligne de fabrication de soda ERM est une ligne prévue pour réaliser du soda en développant des
techniques de contrôle et de commande spécifiques. Cinq machines organisent la ligne de manière
séquentielle. La machine qui nous intéresse est la RT10 ; elle permet le refroidissement du liquide
aromatisé afin d’y dissoudre plus facilement du gaz (CO 2). Pour bien faire, il faut obtenir une
température du liquide d’environ 5°C. On utilisera aussi la machine RG10 pour la mesure de débit du
liquide de charge, elles doivent être en série.

Banc RT10
Banc RG10

Présentation de la machine :

Le banc dispose de sondes de mesure de température aux endroits stratégiques. Il est primordial de
mesurer la température de sortie du fluide. On dispose d’un transmetteur pour transformer
l’information de la sonde en courant 4-20mA, il affiche aussi l’information en degrés Celsius.

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 Température de sortie de la charge

Débitmètre circuit froid eau glycolée

Sonde en sortie de circuit de charge

Echangeur 1

Groupe froid avec aéroréfrigérant

La problématique :

 Le groupe froid dispose d’une électrovanne de sécurité YV1 qui coupe le circuit froid dès que
le fluide gèle (plus de débit). Il y a deux paramètres contrôlables : le débit d’eau glycolée, le
débit d’eau aromatisée (la charge). On veut une cadence de production à 3 L/min pour la
charge. Quel doit être le débit d’eau glycolée qui assure une production sans arrêter le
groupe froid ?
 Quelle est la puissance thermique échangée ? Comparée à la puissance électrique que
représente-elle ? Vous définirez alors ce qu’est une efficacité thermique.
 Peut-on produire facilement 4L/min ?

Les documents fournis :

 Annexe 1 : fiche technique de l’échangeur

 Annexe 2 : fiche de formules sur les échangeurs.
 Annexe 3 : Schéma Tuyauterie et instrumentation de la RT10 - Liste du matériel de mesure à
disposition.
 Annexe 4 : Armoire de commande de la RT10
 fiche technique du groupe froid CAJ45519ZHR

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PARTIE 1 :
A. Pré étude
A.1. Un échangeur thermique sert à transférer de la chaleur. Comment est transférée la chaleur
et quel est le mode de transfert de chaleur utilisé ? Quel fluide perd de la chaleur et lequel
gagne de la chaleur ?
A.2. Avec 3L/min cela fait combien de bouteilles à la journée ? Si on passe à 4L/min quelle est
l’augmentation de la production journalière ?
A.3. Le fabricant nous fournit en information un essai (annexe 1) de son échangeur à plaques. En
utilisant les informations du constructeur ALFA LAVAL, compléter le schéma de l’annexe 2 et
faites les calculs proposés pour évaluer les échanges thermiques en jeux.
A.4. Programmez un tableau Excel avec les calculs présentés en annexe 2 afin d’obtenir
directement à partir des relevés de température le bilan des puissances au niveau de
l’échangeur. Vous pourrez utiliser les données de l’essai du fabricant en annexe 1.

B. Réflexion et préparation
B.1. On doit disposer de 4 mesures de températures sur l’échangeur 1, il y en a que deux sur ce
banc, comment pouvez-vous palier à ce problème ? Où allez-vous installer les deux mesures
manquantes ?
B.2. Au niveau du tableau Excel, en utilisant les données du fabricant, Il existe une différence de
puissance entre ce que perd l’eau aromatisée et ce que gagne l’eau glycolée. Comment
expliquez-vous cette différence ?
B.3. En supposant un débit d’eau aromatisée de 3 L/min, une température d’entrée de 16°C et
de sortie de 5°C, qu’elle doit être la puissance échangée théoriquement ?
B.4. On veut réaliser un bilan de puissance de la machine, Comment mesurer la puissance
électrique absorbée par le groupe froid ? faites un schéma de la solution envisagée.

PARTIE 2 :
C. Réalisation
C.1. Installer les instruments de mesure et organiser votre poste de travail.
C.2. Mettre en route le refroidissement afin d’avoir 2L/min pour l’eau et 4L/min environ pour
l’eau glycolée. Il faudra peut-être vous contenter des débits que vous aurez.
C.3. Faites des essais croisés avec 2L/min et 3L/min pour l’eau aromatisée et 5L/min pour l’eau
glycolée puis avec 6L/min. Relevez les températures et la puissance électrique absorbée par
le groupe froid ainsi que vos débits réels.
C.4. Reporter les valeurs dans le tableau Excel et calculer les puissances en jeu.

D. Vérifications
D.1. Renseignez les schémas ci-dessous sur votre copie. Vous flécherez le sens des transferts.

Puissance eau
Puissance eau Echangeur 1 glycolée=
aromatisée =

Pdifférence=

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 Machine frigorifique Puissance chaud
Puissance
=
électrique=

Puissance froid
=

Où est évacuée toute l’énergie de la machine frigorifique?

D.2. Quel est le meilleur fonctionnement de la machine frigorifique compte tenu de vos essais  ?
Justifier votre réponse.
D.3. On définit l’efficacité thermique de la machine comme le quotient de la puissance utile par
la puissance absorbée. Dans quel cas avez-vous eu la meilleure efficacité thermique ?

E. Conclusions
E.1. Le fabricant de l’échangeur annonce en annexe 2 une puissance thermique maximale
échangée de 2924W. Le fabricant du groupe froid annonce en annexe 3 une puissance
thermique de 3648W pour une température de sortie de -5°C du gaz R404A. Les puissances
obtenues par mesures vous semblent-elles cohérentes ? Quels sont l’inconvénient et
l’avantage de ce système frigorifique ?
E.2. Si on retire l’isolation autours de l’échangeur, il absorbe de la puissance provenant de l’air.
Quel en serait la conséquence sur la production?
E.3. Pour un système frigorifique on utilise le terme d’efficacité thermique. Pourquoi ?

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Annexe 1 : fiche technique de l’échangeur

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 Annexe 2 : fiche de formules sur les échangeurs

Echangeur à co-courants (anti méthodiques) ou à contre-courants (méthodiques)

Deux principes sont retenus : soit les courants des fluides sont dans le même sens soit ils sont
en contre sens le long des parois d’échange. Dans le dernier cas, l’efficacité de l’échange est
meilleure.

Circuit 1 Circuit 1

Circuit 2 Circuit 2
A Contre-courants A Co-courants
Ou méthodique
Ou anti méthodique

Anti méthodique :

qmF=

qmC= TFS=

TCS= qmC=
qmF= TCE=
TFE=
Principe général

La théorie s’appuie essentiellement sur l’équation statique de la chaleur :

Q m.C.T
L’échangeur permet le transfert de chaleur entre deux liquides, l’un représente la source
froide, l’autre représente la source chaude. La chaleur passe de la source chaude à la source
froide. Le principe est que la quantité de chaleur transférée par unité de temps (la puissance
échangée) cédée par le circuit chaud est entièrement récupérée par le circuit froid. Cela
suppose qu’il n’y a pas de pertes au niveau de l’échangeur.

Pour des débits massiques et des chaleurs spécifiques constants, Cette puissance échangée
fixe les variations de températures entre les entrées et les sorties des deux circuits.

dQ
P = q mF C F TFS  TFE = q mC C C TCE  TCS 
dt

CF et CC sont les chaleurs massiques moyennes de chaque liquide dans les plages de
températures et de pression considérées en J kg-1K-1.

On rappelle la relation entre le débit massique et volumique : qm= ρqv. Où ρ est la masse
volumique du liquide (ρ= densitéρeau).

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 Annexe 3 : Schéma tuyauterie et instrumentation de la RT10, liste du matériel de mesure

Purgeur d’air Groupe

Froid

(R404A)

PI3-1
Echangeur 2

FAL3-1
FIT3-2

TIT3-2

Eau + Sirop
Echangeur 1
(5 à 10°)
TIT3-1
TE3-1

TE3-2 FY3-1

FV3-2 FAL3-3 I
F
OMA
Variateur

FV3-1

Eau + Sirop TIT3-2 : capteur transmetteur de température avec afficheur

TIT3-1 : transmetteur de température avec afficheur
(T° ambiante) TE : sonde de température
FAL : alarme de débit bas
FY 3-1 : variateur de vitesse (fréquence)
FIT 3-2 : débitmètre avec afficheur
PI : manomètre.

Matériel de mesure :

2 PT100 libres + afficheur.

1 pince wattmétrique ou un analyseur réseau.

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Annexe 4 : Armoire de commande de la RT10

COMMANDES 4-20mA

COMMANDES TOR non câblées

MESURES 4-20mA
Attention aux bornes non utilisées

Accès mesure PT100 TE 3-2

Non utilisé

Non utilisé

Mesures TOR 24VDC, alarme de débit bas.

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 TRANSFERTS THERMIQUES

Noms : Dates

Domaines d’évaluation : indiquer les compétences évaluées par le sujet

S’approprier A B C D
Comprendre la problématique du travail à réaliser A1 A2
Adopter une attitude critique vis-à-vis de l’information A3
Dégager une problématique scientifique A3
Rechercher, extraire et organiser l’information en lien avec la problématique A4
Analyser A B C D
Choisir ou concevoir un protocole/dispositif expérimental B1
Formuler une hypothèse B2
Relier qualitativement ou quantitativement différentes informations B3
Proposer une stratégie pour répondre à la problématique B4
Mobiliser des connaissances dans le domaine disciplinaire B3
Réaliser A B C D
Organiser le poste de travail C1
Régler le matériel/ le dispositif choisi ou mis à sa disposition C1 C2
Mettre en œuvre la stratégie proposée C3 C4
Effectuer des relevés expérimentaux pertinents C3 C4
Manipuler dans le respect des règles de sécurité C1 C3
Valider A B C D
Critiquer un résultat, un protocole ou une mesure D2
Exploiter et interpréter des observations, des mesures D1
Valider ou infirmer une information, une hypothèse, un modèle D3
Communiquer A B C D
Utiliser le vocabulaire scientifique, les symboles et les unités de manière appropriée E1
Rendre compte des observations et des résultats E1
Formuler une conclusion E2
Expliquer, représenter, argumenter, commenter E3

PROBLEMES MAJEURS :