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Partie A

CHAUFFAGE ET CLIMATISATION DU
CONSERVATOIRE

CORRIGÉ

Corrigé A1
A.1.1. Étude des différents éléments de la pompe à chaleur

A.1.1.1 A partir des documents techniques DT A1 à DT A3, indiquez l’élément qui


restitue les calories à la source chaude.

Le condenseur restitue les calories à la source chaude

A.1.1.2 A partir des documents techniques DT A1 à DT A3, indiquez l’élément qui


prélève les calories à la source froide.

L’évaporateur prélève les calories à la source froide

Le compresseur de la PAC permet la circulation du fluide frigorigène. Il est entraîné par un moteur
asynchrone triphasé à cage démarré en étoile triangle.

A.1.1.3 Dessinez ci-dessous l’allure du couple moteur en fonction de la vitesse pour un


démarrage étoile triangle. Le passage de couplage étoile en couplage triangle
s’effectue à 80% de la vitesse de synchronisme du moteur.

Le moteur doit il démarrer avec le compresseur en charge ou avec le


compresseur à vide ? Justifiez votre réponse.

Démarrage à vide du compresseur car le couple de démarrage du moteur (Cn/3) est supérieur au
couple résistant du compresseur. Pour un démarrage en charge du compresseur ce n’est pas le cas.

Corrigé A2
A.1.1.4 Indiquez l’intérêt du point de vue de l’intensité d’utiliser un démarrage étoile
triangle par rapport à un démarrage direct ?

Pointe d’intensité au démarrage divisée par 3

A.1.1.5 Quel est l’inconvénient principal lié à des démarrages trop fréquents ?

Risque d’échauffement du moteur du compresseur

A.1.2. Étude du ballon du réseau d’eau chaude

A.1.2.1 A partir des températures aux bornes du condenseur (document réponse N°1)
fléchez en rouge le sens de circulation du réseau primaire d’eau chaude.

Répondre sur le document réponse N°1 (A15)

A.1.2.2 Déterminez le volume du ballon nécessaire au fonctionnement correct de


l’installation.

V = (305 × 1,5 × 60) / (4,18 × 5) = 1313 l

A.1.2.3 Les ballons utilisés sont-ils correctement dimensionnés ?

OK avec les 1500 l

A.1.2.4 Avec les ballons de 1 500 litres, calculez le temps minimum entre 2 démarrages
du compresseur.

Temps min entre 2 démarrages est égal à 1min 42s

A.1.2.5 Si on décidait d’installer un ballon de 2 500 litres, quelle en serait la


conséquence sur le fonctionnement du compresseur ?

Avec des ballons de 2 500 litres, le compresseur démarrera moins souvent.

Corrigé A3
A.1.2.6 En plus de son rôle d’alimentation en eau chaude, quelle est la fonction du
ballon du réseau d’eau chaude ?

Il permet de stocker de l’eau chaude afin de faire tampon entre la production et la demande d’eau
chaude. Il évite les courts-cycles de la PAC.

A.1.3. Étude du ballon du réseau d’eau glacée

A.1.3.1 A partir du document réponse 1, que permet d’alimenter le ballon d’eau glacée ?

CTA

A.1.3.2 A partir des températures aux extrémités du condenseur (document réponse


N°1) fléchez en bleu le sens de circulation du réseau primaire d’eau glacée.

Répondre sur le document réponse N°1 (A15)

A.1.4. Étude de l’échangeur à plaques EG1 (fonctionnement en mode hiver)

A.1.4.1 Le circuit eau glacée primaire et le circuit nappe phréatique sont séparés.
Pourquoi ?

Pour éviter de mélanger les réseaux pour des problèmes de pollution de la nappe : le réseau d’eau
glacée primaire est rempli d’eau glycolée.

A.1.4.2 Effectuez, à l’aide du document réponse 1, les relevés de température sur


l’échangeur 1 (EG1) :

- la température de l’eau au pompage sur la nappe


- la température de l’eau au rejet sur la nappe
- la température de l’eau à l’entrée de l’échangeur 1 (côté évaporateur)
- la température de l’eau à la sortie de l’échangeur 1 (côté évaporateur)

θ°pompage nappe : 14,6°C θ°entrée EG1 (évapo) : 13°C

θ°rejet nappe : 10,1°C θ°sortie EG1 (évapo) : 18,8 °C

Corrigé A4
A.1.4.3 Fléchez en vert le sens de circulation du réseau d’eau de la nappe phréatique
sur le document réponse 1.

Répondre sur le document réponse 1 (A15)

A.1.4.4 D’après les températures relevées sur l’échangeur 1, que se passe-t-il, d’un
point de vue transfert de calories, au niveau de cet échangeur ? Justifiez votre
réponse et précisez le sens de transfert.

On s’aperçoit que des calories ont été absorbées dans la nappe phréatique car θ°entrée échangeur = 13
°C et θ°sortie échangeur = 18,8°C et que la température de rejet est < à la température de pompage. Le
sens de transfert se fait de la nappe vers l’évaporateur

A.1.4.5 Déduisez des questions précédentes et de la remarque de la page précédente


le rôle de l’échangeur EG1

Le rôle de l’échangeur 1 est d’assurer l’apport de calories puisées dans la nappe phréatique (source
froide) vers l’évaporateur en Hiver

A.1.4.6 On désire quantifier l’échange de calories entre le circuit nappe et le circuit


d’eau glacée primaire. Calculez le débit d’eau (en m3/h) que doivent assurer les
pompes de la nappe phréatique pour le point de fonctionnement donné sur le
doc. réponse 1. (Remarque 100% correspond à 100% d’ouverture de la vanne
proportionnelle VE1).

qvn=355 / (0,001 × 4,18 × (14,6-10,1)) = 18,87 10-3 m3/s soit 68 m3/h

A.1.4.7 De quelle manière et avec quel(s) élément(s) peut-on faire varier la puissance
échangée au niveau de EG1 ?

On fait varier la puissance au niveau de l’échangeur en modifiant le débit par l’intermédiaire de la


vanne proportionnelle VE1

A.1.4.8 A quel équivalent électrique pourrait-être associé l’échangeur EG1 ?

A un transformateur

Corrigé A5
A.1.5. Étude de l’ échangeur à plaques EG2 (fonctionnement en mode été)

A.1.5.1 D’après les températures indiquées sur l’échangeur EG2 (DT A4), que se
passe-t-il au niveau de cet échangeur, justifiez votre réponse ?

On s’aperçoit que des calories ont été fournies à la nappe phréatique car θ°entrée < θ°sortie échangeur 2

A.1.5.2 Quel est le rôle de l’échangeur EG2 ?

Le rôle de l’échangeur 2 est de céder des calories venant du condenseur vers le circuit nappe
phréatique en été

A.1.6. Étude du coefficient de performance réel (COP) de la pompe a chaleur

A.1.6.1 Calculez, en vous aidant du document réponse 1, la puissance thermique au


niveau du condenseur pour un débit de 50 m3/h.

PthCo = (1000 x 50 x 4,18 x 4,7) / 3600 = 272,86 kW

A.1.6.2 Calculez le COP instantané.

COP = PthCo / Pelec = 272,86 / 81,48 = 3,35

A.1.6.3 Si on veut produire la même quantité de chaleur Pc avec des résistances


électriques, quelle sera la puissance électrique consommée ?

Pconsommée = Pthermique = 272,86 KW, ce qui signifie que l’on paierait 3,35 fois plus d’électricité
qu’actuellement

A.1.6.4 Calculez le COP instantané en vous aidant du document DT A4 pour un débit


de 50 m3/h.

PthEv = (1000 x 50 x 3,85 x 0,8) / 3600 = 42,78 kW

COP = PthEv / Pelec = 42,78 / 22,23 = 2,06

Corrigé A6
A.1.6.5 En comparant le COP au niveau du condenseur à celui au niveau de
l’évaporateur, que pouvez-vous en déduire ?

COP Hiver est supérieur au COP été

A.1.6.6 Quel est l’intérêt d’une PAC d’un point de vue énergétique ?

L’intérêt de la PAC est de diminuer la consommation d’énergie électrique pour une même puissance
thermique. La diminution est de l’ordre de 3 à 5 pour une PAC eau/eau

A.1.6.7 Quels sont les intérêts d’utiliser une pompe à chaleur eau/eau avec pompage
sur une nappe phréatique par rapport à une pompe à chaleur air/eau :

La θ° de la source froide (nappe) reste constante. Elle est donc peut sensible aux conditions météo
ce qui permet d’optimiser les échanges entre le condenseur et la nappe ou entre l’évaporateur et la
nappe en fonction de la saison.
Cela permet d’avoir un meilleur COP.

Corrigé A7
Doc
cument répo
onse DR1
D (the
ermofrigop
pompe)

Corrigé A8
8
A.2. ÉTUDE D’UNE CENTRALE DE TRAITEMENT DE L’AIR

Étude de l’association moteur variateur de vitesse (DR2 page A23)

A.2.1.1 Déterminez le couplage du moteur et représenter la plaque à bornes.

Réseau triphasé 230V à la sortie du variateur ; Moteur 230/400V

Couplage triangle

A.2.1.2 Sur quelle grandeur électrique doit-on agir pour faire varier la vitesse d’un
MAS ?

Pour faire varier la vitesse d’un MAS on agit principalement sur la fréquence.

A.2.1.3 Calculez la fréquence nominale du moteur.

f = ns x p = (12 000 / 60) x 1 = 200 Hz

A.2.1.4 Pourquoi doit on maintenir le rapport U/f = constante ?

Pour pouvoir disposer du couple max de la Mas sur l’ensemble de la plage de vitesse.

A.2.1.5 Le rapport U/f reste t-il toujours constant ? Justifiez votre réponse.

Non.
Diminution du couple disponible après la fréquence nominale (200 Hz). On ne dispose pas du couple
max à faible vitesse pour les moteurs auto-ventilés.

A.2.1.6 Pour un pilotage du moteur par un variateur, pour une amplitude de 0 à 125%
de la fréquence nominale, dessinez sur la page suivante :
• En bleu la courbe de la tension efficace à ses bornes ;
• En vert l’allure théorique du couple du moteur ;
• Vous indiquerez les valeurs caractéristiques de tension et de fréquence.

Corrigé A9
A.2.1.7 Calculez la consigne de fréquence à appliquer au variateur pour obtenir une
vitesse de 11 390 tr/min. On considère que le glissement du moteur est
constant et égal au glissement nominal.

g = (ns – n) / ns = (12 000 – 11 800) / 12 000 = 0,017


ns = n / (1 – g) = 11 390 / (1 – 0,017) = 11 583
f = ns x p = 11 583 / 60 = 193 Hz

A.2.1.8 Indiquez ci-dessous le réglage des paramètres proposés du variateur pour notre
application.

bFr 50 Hz

ACC ACC = 10 × 50 / 193 = 2,6 s

DEC DEC = 12× 50 / 193 = 3,1 s

LSP 0 Hz

HSP (à régler pour une vitesse de 11 390 tr/min) 193 Hz

ItH 2A

UnS 230 V

FrS 200 Hz

LO FtA

Fdt 80 × 193 /100 = 154,4 Hz

Corrigé A10
A.2.2. Étude de la régulation

A.2.2.1 Complétez le schéma de raccordement électrique de la régulation en


complétant le document réponse DR2.

Répondre sur le document réponse 2 (A23)

A.2.3. Étude de la maintenance des atomiseurs Microniser.

A.2.3.1 A l’aide de la documentation technique DT A15, déterminez la durée de vie, en


heures, des roulements choisis.

L10 = 2270 millions de tours

L10 en h = 3319 h

A.2.3.2 L’entretien préventif tous les ans est-il justifié ?

Les atomiseurs fonctionnent 3000 h/ans. Les roulements ont une durée de vie de 3319 h. L’entretien
préventif tous les ans est donc justifié (On garde une marge de 319 h de fonctionnement).

A.2.3.3 La prestation de la maintenance préventive consiste entre-autres à une


application d’un vernis d’isolation sur le bobinage et l’intérieur des flasques.
Justifiez cette opération ?

Présence de vapeur d’eau donc imprégnation des bobinages vérifiée et renforcée.

Corrigé A11
Document réponse DR2

Corrigé A12
Partie B

DISTRIBUTION DE L’ÉNERGIE ÉLECTRIQUE


DANS LE CONSERVATOIRE

CORRIGÉ

DT B1
B.1. ÉTUDE DU TRANSFORMATEUR DE DISTRIBUTION DES TGBT 1 ET
TGBT 2

B.1.1. Calculez le courant nominal au secondaire du transformateur.

I2N = S / √3 × U20 = 800.103 / √3 × 410 = 1126 A

B.1.2. Précisez la signification de Dyn 11 indiquée sur la plaque du transformateur


HT/BT.

Couplage Triangle au primaire et étoile au secondaire avec le neutre distribué.


Indice horaire de 11.

B.1.3. Complétez le couplage des enroulements du transformateur ci dessous :

DT B2
B.2. DIMENSIONNEMENT ET CHOIX DU DISJONCTEUR DG1

B.2.1. A l’aide du document technique DT B1 et des hypothèses ci-dessus, complétez le


tableau suivant.

Résistance R (mΩ) Réactance X (mΩ)

Réseau amont :
Réseau amont
20 000 V Ramont = 0,05 mΩ Xamont = 0,35 mΩ

Rtransfo = 2,88 mΩ Xtransfo = 9 mΩ

Transformateur
T1

Réseau aval
400 V
Rcâble = 22,5 × 10 / (2 × 300) Xcâble = 0,09 × 10 / 2 = 0,45 Ω

Câble Rcâble = 0,375 mΩ


C1

Disjoncteur 0 mΩ 0,15 mΩ
DG1

Rtotal = 3,305 mΩ Xtotal = 9,95 mΩ


A

B.2.2. Calculez le courant de court circuit triphasé Icc1 présumé aux bornes aval du
disjoncteur DG1 (point A).

Icctri = 410 / (√3 × √(3,305²+9,95²)) = 22,57 kA

DT B3
B.2.3. Pour quelles raisons est-il nécessaire de calculer le courant de court circuit Icc1 ?

Déterminer le pouvoir de coupure des disjoncteurs


Régler les seuils des magnétiques des disjoncteurs afin d’assurer la sécurité des personnes en SLT
TN

B.2.4. En vous aidant des résultats précédents et de la documentation technique DT B2,


déterminez et justifiez la référence du disjoncteur DG1.

Disjoncteur NS 1250 N
Pouvoir de coupure 50 kA
Courant nominal 1250 A
Pdc disjoncteur > Icctri

B.2.5. Indiquez les réglages du disjoncteur (documents techniques DT B3 , DT B4 et


DT B5).

Ir = 1126 / 1250 = 0,9

tr = 1 s

Isd = 10 × Ir

B.3. VÉRIFICATION DE LA SECTION DES CÂBLES ENTRE LE


TRANSFORMATEUR ET LE DISJONCTEUR DG1

B.3.1. A l’aide des documents techniques DT B6 et DT B7, déterminez la section des


câbles et comparez-la avec la section effectivement installée. (Vous détaillerez
toutes les étapes de votre démarche).

Mode de pose F
K1 = 1

K2 = 0,88 (2 circuits)

K3 = 0,96 ( θamb = 35°)

K = 1 × 0,88 × 0,96 = 0,845

I’z = 1126 / 0,845 = 1333 A

La section de 2 fois 300 mm² en cuivre convient

DT B4
B.4. ÉTUDE DE LA PROTECTION DES PERSONNES : SCHÉMAS DES
LIAISONS À LA TERRE

B.4.1. Donnez la signification des lettres TNS ou C.

T : neutre transfo relié à la terre


N : masses d’utilisation reliées au neutre
C : neutre et PE confondus
S : neutre et PE séparés

B.4.2. Rappelez les caractéristiques du S.L.T TN de l’installation.

Répondre sur le document réponse 1 (B13)

B.4.3. Tracez en rouge sur le schéma ci-dessous, le parcours du courant de défaut noté
Id.

DT B5
B.4.4. Tracez le schéma équivalent du circuit parcouru par le courant de défaut Id.
Placez sur ce schéma la tension de contact Uc, la masse métallique du projecteur
et la terre.

B.4.5. Calculez le courant de défaut et la tension de contact Uc au niveau du projecteur


(la réactance des câbles sera négligée devant leur résistance).

Id = 0,8 × 230 / (0,225 + 0,225) Rph = Rpe = 22,510-3 × 25 / 2,5 = 0,225 Ω

Id = 408,8 A

Uc = 0,225 × 408,8 = 92 V

B.4.6. Y-a-t-il danger si une personne venait à toucher la carcasse du projecteur ?


Justifiez votre réponse en utilisant les documents techniques DT B9 et DT B10.

Tension dangereuse car Uc > UL


Temps de sécurité 0,5 s
Temps de déclenchement 19 ms (Id/In=25,5) C60N courbe C

La sécurité des personnes est assurée

B.4.7. Calculez la longueur maximale de câble possible entre la protection QPF et le


projecteur de scène pour que la protection des personnes soit toujours assurée.

Lmax = 0,8 230 2,5


0,0225 1 1 160=63,8 m

DT B6
B.4.8. Proposez des solutions si la longueur de câble du projecteur devait dépasser la
longueur maximale permise.

Augmenter la section du câble


Placer un DDR
Placer un disjoncteur de sensibilité magnétique plus faible

B.5. ÉTUDE DE LA SÉLECTIVITÉ DES CIRCUITS DE LA SONORISATION


SCÉNIQUE

B.5.1. Rappelez les caractéristiques du S.L.T TT de l’installation des circuits de


sonorisation.

Répondre sur le document réponse 1 (B13)

B.5.2. Précisez en quoi consiste la sélectivité des protections.

Lors d’un défaut seul le disjoncteur le plus proche du défaut déclenche et lui seul

B.5.3. Déterminez la sensibilité et la référence du différentiel à associer au disjoncteur


magnéto-thermique QG (placé en aval du transformateur de séparation), pour
assurer une sélectivité totale de l’installation (documents techniques DT B12,
DT B13 et DT B14).

Calibre IΔn = 1A ref : 26572 (tetra 63A)

B.6. ÉTUDE DE L’ALIMENTATION D’UNE TOURELLE DE DÉSENFUMAGE

B.6.1. Justifiez l’emploi d’un ilot de S.L.T. IT pour l’alimentation des tourelles de
désenfumage.

En cas de défaut d’isolement sur le moteur, la fonction désenfumage n’est pas remise en question.

B.6.2. Indiquez le matériel minimum à mettre en œuvre pour réaliser cet ilot.

Il faut un transformateur de séparation, un CPI (et un parasurtenseur)

DT B7
B.6.3. Rappelez les caractéristiques du S.L.T IT de l’installation du circuit de
désenfumage.

Répondre sur le document réponse 1 (B13)

B.6.4. Dans la structure du départ moteur proposé page précédente, quelle protection
moteur ne trouve-t-on pas ? Justifiez cette absence.

Il n’ya pas de protection thermique contre les surcharges, en effet la seule cause acceptable àl’arrêt
de la fonction de désenfumage est le court circuit du moteur.

B.6.5. En plus de choisir un câble d’alimentation du moteur résistant au feu de classe


CR1, quelle mesure doit-on prendre lors du choix de la section de ce câble ?

Il est nécessaire de le sur dimensionner afin de permettre l’alimentation du moteur, même en cas de
surcharge prononcée de celui-ci

DT B8
Question B4.2 Question B5.1 Question B6.3

SLT TNC SLT TNS SLT TT SLT IT

Techniques Coupure au premier Coupure au premier Coupure au premier Coupure au deuxième


d’exploitation défaut défaut défaut défaut

Dispositifs
Dispositif magnéto- Dispositif magnéto- Dispositif magnéto- Disjoncteur magnéto-
de protection
thermique ou fusibles thermique ou fusibles thermique ou fusibles thermique ou fusibles
du matériel

DT B9
Dispositifs Disjoncteur magneto-
de protection thermique ou dispositif Dispositif différentiel à Dispositif magnétique ou
Dispositif magnétique
des différentiel à courant courant résiduel fusibles ou DDR
personnes résiduel
Synthèse des différents SLT

Personnel qualifié, étude à Personnel qualifié, étude à


Document réponse DR1

Personnel qualifié pour


Contraintes réaliser lors de la réaliser lors de la Connexion de toutes les
rechercher les défauts
du SLT modification de modification de masses à la terre
d’isolement
l’installation l’installation

Economie d’un
Avantages Economie des dispositifs
conducteur, d’un pôle sur Facile à mettre en œuvre Continuité de service
du SLT différentiels
les disjoncteurs et du DDR
Partie C

ÉCLAIRAGE DE L’AUDITORIUM

CORRIGÉ

Corrigé C1
C.1. ÉTUDE DE L’ÉCLAIRAGE DE SCÈNE PAR DES PROJECTEURS « PLAN
CONVEXE »

C.1.1. En vous aidant de la documentation fournie (DT C2 et DT C4) et en vous basant sur
une utilisation des projecteurs en faisceau large, préconisez la zone idéale de
positionnement vertical des porteuses (cintres) par rapport au sol, permettant un
confort visuel optimal pour les spectateurs.

Pour une lampe 1200 W/3200 °K, les courbes de Kruithof donnent une zone de confort visuel entre
150 lux et 1000 lux. D’après la doc du projecteur, en faisceau large pour une ampoule CP90, cela
correspond à une distance de 3 à 8 m.

C.1.2. Quel type d’inconfort visuel pour les spectateurs le passage du projecteur de
« faisceau large » à « faisceau serré » peut-il engendrer ? Que proposez-vous pour
y remédier ?

Le niveau d’éclairement va fortement augmenter, ce qui va donner un éclairage trop chaud. Il faut
donc diminuer le niveau d’éclairement, en diminuant la puissance de la lampe. Comme il est
impossible de changer d’ampoule, on peut diminuer sa puissance électrique consommée.

C.1.3. En utilisant la documentation B « projecteur de scène » (DT C4) et en considérant


que le flux lumineux du spot au sol est homogène et circulaire, calculez le flux
lumineux en lumen d’un projecteur PC au niveau du sol, dans le cas d’un faisceau
large puis d’un faisceau serré.

Pour un faisceau large : 10 254 lm


Pour un faisceau serré : 3 923 lm

C.1.4. En comparant les résultats obtenus à la question précédente aux caractéristiques


de la lampe (DT C3), déduisez-en un rendement d’efficacité lumineuse du luminaire
dans les deux cas.

Lampe donnée pour 33 000 lm. En faisceau large : η = 0,31


En faisceau serré : η = 0,12

C.1.5. En tenant compte de l’efficacité du projecteur, déterminez la puissance électrique


que doit consommer la lampe pour produire cet éclairement (DT C3).

1 150 lux sur un diamètre de 1 m, donnent un flux lumineux de 903 lm. Compte tenu de l’efficacité
du projecteur : L’ampoule doit émettre 903 / 0,15 soit 6 020 lm.
D’après la courbe d’efficacité lumineuse, l’ampoule doit développer environ 250 W.

Corrigé C2
C.1.6. Si on modifie la nature des sources lumineuses éclairant la scène (lampes
fluorescentes « lumière du jour », lampes à incandescence, lampes aux
halogénures métalliques « basse température »), sans retoucher la balance des
blancs, on va modifier le rendu caméra.
Indiquez ci-dessous la technologie de lampe provoquant les rendus proposés.

Teinte chaude Teinte neutre Teinte froide

Technologie
de lampe : lampes à incandescence lampes halogénures métalliques Lampes fluorescentes
« basse température »
« lumière du jour »

C.1.7. Est-il possible de remplacer les 3 projecteurs principaux éclairant à 100% par 6
projecteurs identiques éclairant à 50%, et quelle sera la conséquence sur le rendu
caméra ?

Il est théoriquement possible de remplacer 3 projecteurs à 100% par 6 projecteurs à 50%, mais la
température de couleur diminuant, le rendu caméra donnera une image plus chaude, ce qui n’est
pas indiqué.

C.2. ÉTUDE DE LA VARIATION D’INTENSITÉ LUMINEUSE

C.2.1. Donnez la liste du matériel nécessaire pour faire varier l’intensité lumineuse des
projecteurs (uniquement pour les gradateurs et leurs armoires).

Il faut 10 armoires Modulo + 40 modules I15 (3 800 W, d‘après le cahier des charges 3 000 W mini)

C.2.2. Calculez R, résistance équivalente à un projecteur lorsqu’il est dans ses conditions
de fonctionnement nominales (1 200 W).

P = U² / R donc R = 230² / 1 200 soit 44 Ω

C.2.3. En vous aidant de la question précédente, indiquez le paramètre physique


permettant de faire varier l’intensité lumineuse du projecteur ?

On peut faire varier l’intensité lumineuse en faisant varier la tension d’alimentation du projecteur.

Corrigé C3
C.2.4. Tracez la courbe de puissance fournie au projecteur en fonction de l’angle de retard
à l’amorçage α

Corrigé C4
C.2.5. Représsentez l’alluure de la te
ension (à l’a
aide d’un stylo bleu) e et du coura
ant (à l’aide
e
d’un sttylo vert) au
ux bornes du projecte eur en foncction du tem mps. (Vous veillerez à
indique
er clairemen nt les valeurs caractéristiques de U, I et t).

Pou
ur une puissa
ance de 250 W, il faut un
n angle de retard à l’amorrçage de 118
8,5 °soit 6,6 ms
m

C.3. PILOTAG
GE D’UN GRADATE
G EUR PAR SIGNAL NUMÉRIQU
N UE DMX 512
5

C.3.1. Quelle est la signification de « liaison sé


érie asynchrrone » ?

Unee liaison sériie asynchronne fait circule


er l’informatio
on sur deux fils
f sans avo
oir recours à une horloge
e
de synchronisat
s tion entre ém
metteur et réccepteur.

Corrigé C5
5
C.3.2. D’après la photo ci-dessus, quelle serait l’adresse de base DMX d’un gradateur
ayant cette configuration de switch (exprimée en décimal) ?

Adresse = 1 + 2 + 8 + 128 = 139

C.3.3. En vous aidant des caractéristiques du signal DMX, indiquez le code à envoyer à un
gradateur afin que le projecteur qui y est associé présente un éclairement de 40%
de son maximum (DT C8).

Sur le signal DMX, 256 donne 100% de puissance (8 bits), donc 40% correspondent à :
256x40/100 = 102 (il faut arrondir !) ou 1100110 en binaire

C.3.4. Complétez le chronogramme ci-dessous afin d’imposer une puissance de 20% à ce


projecteur.

51 à envoyer au gradateur correspond à 110011


Echelle t : 1 mm = 1 μs

1 1 0 0 1 1 0 0

Interruption Code de départ 2 bits de t


(RESET ou BREAK) NULL START STOP
A compléter
1 bit de 1 bit de
MAB START

C.3.5. En vous basant sur les durées typiques des signaux DMX, quelle est la fréquence
de rafraichissement d’une commande de gradateur ?

Temps de cycle : 88 + 8 + (44 x 41) = 1 900 μs ce qui correspond à 526,3 Hz

C.3.6. En supposant une gradation continue de l’intensité lumineuse (par pas successifs
égaux à la plus petite valeur de pilotage DMX), calculez le temps nécessaire à un
projecteur pour passer d’un éclairement de 0 à 100%

Une gradation complète nécessite 256 cycles de rafraichissement, soit 256 x 1 900 μs = 0,486 s

Corrigé C6
CONCOURS GENERAL 2009
ELECTROTECHNIQUE
CORRIGE PARTIE D MECANIQUE
D.1. MISE EN SITUATION
D.1.1. Sur les plans de la salle de spectacle DT D1 et DT D2 :

- Repérer les porteuses en les coloriant en bleu.


- Repérer le gril en le coloriant en vert.
- Repérer les moto-réducteurs en les coloriant en rouge.

D.1.2. Trouver la longueur L d’une L = 19,4 m


porteuse :

Les porteuses sont des tubes 52X2 en acier ; déterminer la masse mp d’une porteuse en
consultant le dossier technique :

mp = 19,4 . 2,47 = 47,918 kg

D.1.3. Mesurer sur le document DT D1 la hauteur H H = 15 m


entre le parquet de la scène et le grill.

En tenant compte de cette mesure et des indications données


précédemment, quelle est la hauteur de levage minimale Hlevée que Hlevée = 15 – 1 = 14 m
doit assurer le système ?

Est-ce que la hauteur de levage annoncée par le constructeur (voir le plan de l’ « ensemble
motorisation » doc. DT D6) convient pour assurer la hauteur minimale de levage ?
Hauteur de levage constructeur : 15 m
Hlevée < Hconstructeur : la hauteur de levage constructeur convient

D.1.4. Quelle est la fonction du frein-moteur intégré dans les moto-


réducteurs ?

En fonctionnement normal, freiner la porteuse pour l’arrêter en position.

D.1.5. Quelle est la fonction du frein interposé entre le moto-réducteur et le


tambour ?

Si il y a casse du moto-réducteur, le frein de sécurité permet le freinage et l’arrêt rapide du


tambour afin d’arrêter la chute des porteuses.

D1
D.2. Vérification du système existant
D.2.1. Détermination des efforts exercés par les câbles sur la porteuse

En appliquant le Principe Fondamental de la Dynamique, déterminer la valeur de la force


appliquée par chacun des câbles :

7.F – (mp + ma).g = (mp + ma)..a

F = (mp + ma).(g + a) /7

F = 400.(9,81 + 0,75) /7 = 4224/7 F = 603,43 N

D.2.2. Vérification du câble.

Déterminer, en consultant le dossier technique, un câble pouvant convenir en prenant


un coefficient de sécurité adéquat (donner sa référence et son diamètre d) :
Coef. de sécurité : 2 X 5 = 10 (DT5), d’où la force de traction dans les cables : T = 603,43 daN

DT4 donne pour une charge de rupture de 650 daN, un cable KABAV130 de diamètre 3 mm

Est-ce que la valeur du câble existant est justifiée ?


Le constructeur a préféré choisir une section de câble (diamètre 4 mm) un peu supérieure à
celle calculée, augmentant encore le coef de sécurité à moindre coût.

D.2.3. Vérification du diamètre du tambour d’enroulement


Déterminer le diamètre du tambour Dp afin de respecter les conditions imposées sur le document
DT D7 (document relatif à l’usinage du tambour) et la longueur Lmax :

Longueur de tambour correspondant au cable enroulé :


Ltambour enroul = Lmax – Lespacement - Lreserve – Lentreflasque
Ltambour enroul = 1300 – (6 . 60) – (7 . 3toursmorts . pas) – (2 . pas)
Ltambour enroul = 1300 – (6 . 60) – (7 . 3 . 1,2 .4) – (2 . 1,2 . 4) = 829,6 mm

Longueur de câble enroulé (course du câble) : Lmax = 15000 = n . π . Dp


(n : nombre d’enroulement) ; d’où n = 15000/π . Dp

Ltambour enroul peut aussi s’exprimer en fonction de n : Ltambour enroul = 7. n . pas


D’où :
Ltambour enroul = 7 . (1,2 . 4 ). (15000/π . Dp) = 834,4

Dp = 7 . 1,2 . 4 . 15000/π.829,6 Dp = 193,4 mm

D2
Est-ce que cette valeur s’approche de la valeur du diamètre existant ?

Valeur du diamètre existant : 215 mm, proche du diamètre calculé

La réglementation sur le diamètre d’enroulement est-elle vérifiée ?


22 X d = 88 mm = diamètre minimal d’enroulement ; vérifié avec Dp = 193,4 mm

D.2.4. Vérification du moto-réducteur

Déterminer la puissance utile Pu1 nécessaire pour soulever la longueur verticale des 7 câbles :

Masse des tronçons de câble verticaux : mc = 17 . 7 . 0,063 = 7,5 kg

Pu1 = (mc . g) . V = 7,5 . 9,81 . 0,158 Pu1 = 11,62 W

Déterminer la puissance utile Pu2 nécessaire pour soulever la porteuse et sa charge

Pu2 = 400 . 9,81 . 0,158 Pu2 = 620 W

Dans la suite on considérera que la puissance utile Pu totale est égale à la somme de Pu1 et Pu2.

Déterminer la vitesse de rotation Ns à la sortie du réducteur (vitesse de rotation du tambour)

ωs = V / R = 0,158 / (0,215/2) ωs = 1,47 rad/s

Ns = 14,04 tr/min

Déterminer le couple Cs à la sortie du réducteur

Ps = Pu/ (η3 .η4) = (11,62 + 620) / (0,98 . 0,9) Ps = 716,1 W

Cs = Ps / ωs = 716,1/ 1,47 Cs = 487,2 N.m

Déterminer la puissance Pm fournie par le moteur

Pm = Pu/ (η1 . η3 .η4) = (11,62 + 620) / (0,66 . 0,98 . 0,9) Pm = 1085 W

D3
En tenant compte des calculs précédents, choisir dans la documentation un moto-réducteur
convenant au mieux (réducteur à roue et vis sans fin) ; est-ce que ce moto-réducteur correspond à
celui choisi par le constructeur ?

SAF 67 DT90S4

D.3. Détermination d’un nouveau système de levage


D.3.1. Détermination de l’accélération de la porteuse et de la durée du
déplacement dans la nouvelle configuration.
On se place ici lors de la montée d’une porteuse durant un spectacle.
Tracer sur la figure ci-dessous l’allure des courbes de la vitesse v et déplacement x de la porteuse
lors de sa montée.
Le long des axes correspondants :
- positionner les valeurs connues sur les axes (la durée totale du mouvement est pour
l’instant inconnue)

7m
x2

x1
t
t1 = 2 s t2
v

1, 2 m/s

Déterminer la valeur de l’accélération a :

Mvt uniformément varié : a = ∆ v / ∆t = 1,2 / 2 a = 0,6 m/s

Déterminer la durée totale du déplacement. Le cahier des charges est-il vérifié ?

Mvt uniformément varié : x 1 = 1 / 2 ( a . t12) = 0,6 . 22 /2 x 1 = 1,2 m


x2 = 7 – 1,2 x2 = 5,8 m

Mvt uniforme : ∆t = ∆ x / v (t2 –t1) = (x2 –x1) /v (t2 –t1) = 4,6 / 1,2 = 3,83 s

Durée totale : t = 2 + 3,83 + 2 t = 7,83 s

D4
D.3.2. Dimensionnement des nouveaux éléments de la transmission

A partir d’ici on se place comme dans la partie D.2. au début de la phase de montée d'une
porteuse (phase d'accélération), la porteuse étant initialement chargée et située au niveau du sol.

D.3.2.1. Déterminer un câble convenant au mieux :

F = (mp + ma).(g + a) / 7 = (750 + 50). (9,81 + 0,6) / 7 F = 8328 / 7 F = 1190 N

Avec le coef de sécurité, effort de traction : T = 1190 daN

D’où le choix d’un câble KABAV145 de diamètre 4,5 mm (poids au m : 0,081 kg)

D.3.2.2. Déterminer le diamètre Dp du tambour d’enroulement

Ltambour enroul = 1300 – (6 . 60) – (7 . 3 . 1,2 .4,5) – (2 . 1,2 . 4,5) = 816,8 mm

Ltambour enroul = 7 . (1,2 . 4,5 ). (15000/π . Dp) = 816,8

Dp = 221,2 mm

D.3.2.4. Détermination du moto-réducteur


Avec les nouvelles données du cahier des charges et les résultats précédents, faire les calculs
nécessaires au choix d’un moto-réducteur (réducteur à roue et vis sans fin) :

Pu1 = (0,081 .17 . 7) . . 9,81 . 1,2 = 113,4 W


Pu2 = 800 . 9,81 . 1,2 = 9417,6 W
Pu = 9531 W

ωs = 1,2 / (0,2212/2) ωs = 10,86 rad/s

Ns = 103,7 tr/min

Ps = Pu /( 0,9 . 0,98) Ps = 10806 W

Cs = 10806 / 10,86 Cs = 995 N.m

Pm = 9531/(0,9 . 0,98 . 0,66) Pm = 16373 W

Choix du moto-réducteur : SF 97 DV 180M4

D5

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