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Et tant aimés
Les emporta
Au temps d’hiver
En quelle manière
Et tant aimés
M’est advenu
Pauvre sens et pauvre mémoire
Et pauvre rente
Les emporta
Dans le courant,
– Je n’en ai point.
Et les cris les lueurs de sang dans la campagne rousse L'automne chassé l'été
par
les bretelles
les cuivres
Sous un souffle plus chaud qui gonfle les narines Mais au coin de la rue où l'ombre se retend
Rien ne tient par les fils qui pendent dans le rang Rien ne remplace la résine
Nuit déserte
Oubli
Haine et famine
Prévert, La pluie et le beau temps, 1955
Tant de forêts…
Tant de forêts arrachées à la terre
et massacrées
achevées
rotativées
Tant de forêts sacrifiées pour la pâte à papier des milliards de journaux attirant annuellement
l'attention des lecteurs sur les dangers du déboisement des bois et des
forêts.
Il n’y a pas de miroir objectif pas plus que d’Objectivité c’est dans la glace des autres que parfois on
se reconnaît
Ici
en particulier
Betty
homme fusillé
vivre encore
Tasses et théières
Seaux d’eau
Mégots morts
21
la langue de bois
forcément intolérants
30
le premier jour
de la nouvelle lune
la pluie fertile
tiède retraite