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Composants et propriétés
Composition et dosage
Fabrication, transport et mise en œuvre
Contrôle et nomali sation
JEAN PERCHAT, BAN
ROUX
PiunQuE ou B.A.E.L. 91
NOUVEAU GUIDE
Cours avec cvrciccs corrigts
NO1273 du BÉTON
s.T.U. rssocrh
DU B.A.E.L. 91 a o ~ D
MA~TRISE
NO1274
J.-P. Mourjm
couris De BETON ARMB B.A:EL. 91
Cnlcui &s &I&mei-Ussimples et des srmtures de bdiirmnls
Composants et propriétés
Na1269 Composition et dosage
Fabrication, transport et mise en auvre
Contrôle et normalisation
R ~ C L E SB.A.E.L. 91
Rdgles technipLte3 de conception et de calcd des ouvrages et conr~~~~tiont
en Mron amré, s u i v d la méthode der Pt& 1imife.s
NQ1ûûX2
RECLES B.P.E.L. 91
RPgles rechniques dc conceprion er de d c u i &s ouvrages er coiutrucrions
en Mron préconfraini, suiviut.i la m&hode des diufr-limites Georges DREUX Jean FESTA
N010013
S- &mm 1995
revue e t augmentée
[3
EYROLLES
t,lb:S ~ ; l l [ ' l ' tPNS
d k:i'Hl>[,f,l*~S
v i i i i * p i iilmwriit ~ i l u ï i c u r . uservices d'informations
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~ ~ X ~ ~ ~ E Y R O U E S
Préalable
.-61. Bld SaintGcrmain - 75240 Paris Cedex 05
Depuis la précédente édition de 1990, de nouvelles pmscnptions dans les textes régle-
mentaires et de nouvelles normes sont appanieç rempla~antcelles qui avaient servi de
base à de nombreuses spécifications et auxquelle3 il élait fait référence.
La mise a lour de cette édition a donc pris en compts les derniers changements interve-
nus danç la réglementation concernant les matériaux et leur mise en œuvre. Par contre
les merhodes de détermination des compositions sont bien entendu, rest&s inchangées.
i gale ment pour ne pas rompre brutalement avec les anciennes habitudes concernant les
ciments qui, depuis le début de I'annbe 1995, sont commercialisés sous d'autres rélé-
rences, nous avons établi un parallele entre les appellations auxquelles les utilisateurs
étaient habkués jusqu'à présent et les nouvell~sdénominations.
Quant aux bétons préls a l'emploi (BPE), le paragraphe qui Ieur est consacré est
conforme à la norme NF P 18 325 parue a la fin du mois de décembre 1994, qui introduit
la notion d'environnement et de dedinalioo du béton pour les commandes et assure la
cohérence avec la pré-norme européenne sur le béton ainsi qu'avec la nouvelle norme
française sur les ciments.
H est certain que d'autres modlfications dans la normalisation +.quent d'intervenir dans les
mois a venir, bien que l'année 1994 ait été très riche en nouveaux tedes. II est cependant
impcrtant d'insister sur le fait que les documents pris en compie danç cet ouvrage sont de
paruiion très récente, en sorte que son actualité devraii &tre assurée pour un certain
nombre d'années.
Nous tenons égaiement à préciser que si de nombreuses courbes illustrani Yevolution de
telle ou telle caracihistique dm ciments et des bétons se référent aux anciens cimenR
Lc mde de Ia pprjCtt intcllecnielle du lmjuillet 1 9 2 htcrdil ta
effet cxprcasdmenL la photocopie usage colleciif sann
auinriaafioa dei ayants droit. Or, wtto pratique s'est gdntrdis6c
-
{CFA 45, 55 CPJ, etc.) qui ne sont plus commercialisés, leur validité reste to:ale.
L'apparition très récente des ciments nouvelle n o m e 3, ne permet pas en effet de dispo-
ser de résultats assez nombreux el couvrant des périodes suffisamment tongues pour éta-
notamment dniii Ics ttabIissunents d'enseignement, p v q u u i t blir des tableaux et tracer des courbes représentatives d e s phénomènes décriîs qui, bien
une bais= h t d t d a ichatp de livra, au point que 1 i pouibilitd entendu, ne sont en rien rnodifibs par rapport ceux obsewés avec les anciennes déno-
d m = p u lu u i ~ u n adn du m u m i nouveUei et lu firr minations.
W i correctement t s t aujodhui men&.
En application de la loi du 11 mors 1957, il eat interdit de reploduire inté-
gralement ou partielkmcni le prtscni ouwage, sur quelque s u p w que ce soit.
sans autorisation de l ' h t t u r ou du Centre Frnaçais d'cxploiktion du droit &
Copie, 3, rue Hautcfcuilie, 75006 Paris.
O Éditions EyroUa 1995, E B N 2-212-1û230-5
Mais dans bien des cas. on peut cependant se demander si I'impartant travail de ces
.
Or. force nous est de reconnaître que dans bien des cas. on n'y retrouve que trop peu de
cette quasi-perleclion d'exécutior! irnaginég par ailleurs. mais seulement ces quelques
hommes qui se débrouillent comme ils peuvent en tâchant de faire pour te mieux mais ne COMPOSANTS ET PROPM~TÉSDES BÉTONS
sachant pas tou~ourscomment ni pourquoi. L'effort a faire est donc là; à notre avis : ins-
truire le personnel responsable au niveau de I'execution des règles essentielles de l'art du
* parfafi bélonnier 1.. or. ce sont les ingénieurs et les cadres lechniciens. eux-m8mes cor-
.
rectement insiruits a un nirieau plus ekve qui seuls peuvent et doivent apporter jusqli'à
Génir#lirJs ............ .................................................................................
ces ouvriers l'essentielde ce qu'il faut savoir pour fabriquer. mettre en œuvre et contrôler
Quelqu~sdéjüutions sur les consritimnts de bare ....................................................
correctement du béton; il convient pour cela de leur faire comprendre et saisir I'impor-
Principe & fnbricaiion du ciment ..........................................................................
lance de certains soins indispensables sans que le prix de revient s'en trouve sensible- N u m l i s a t i o n fraqaise de^ difirentes catéEu&s de cimenrs . . . . . . . . . . . . . .
ment augmenté pour autant. .
Finesse diul cimenf, msse volwniqire m s e spiciflqw .....................................
Hydruntion, prise. durcirsement ............................................................................
À ces ingénieurs. a ces cadres. à ces techniciens. nous destinons cet ouvrage où nous
VaMtion de dimensions uccompagnant la prise ef Ic durcuremcnr .........................
avons tenté de rassembler sans complication. ni scientisme excessif. les connaissances Indice d'hydradrcrfé.......................................................................................
essentielles et suffisamment élaguées devani leur permetirs d'sire eux-memes ces ins- Propriétés diverses .................................................................................................
tructeurs indispensables de la main-d'œuvre d'exêcuiion. C'est une tdche exaltante qui chou (IpS I h t s ........................................................................................................
comporte des satisfactions humaines autant que iechniqueç. mais également sa part de Tubleu svnuyr;qw des c ~ a c t é l i s r i q wG!?$ pn}lci;iliw cimtnts .......................
combat contre des habitudes routinières. du scepticisme et des inerties. Cette t'ache reste N o m e s pour k s Iimi.iir?drauliqu~s..................................................................
aujourd'hui. un des quelques secteurs où un eliort important et rentable peut encore &tre 2. lm granula&.......................................................................................................
accompli pour une plus grande expansion et l'avenir de la construction en béton . 2.1 C h s r s granirloirt..r ..................................................................................................
2.2 ..............................................................................
Courber granulnmiiriq~~t-~
2.3 Forme &J gronirlnrs .......................................................................................
2.4 Proptere . ...............................................................................................
2.5 . .
M a u e spécrfiuc . inuse volwrique suriris demiré, compacité, porosité ................
2.6 Noture et ~ ; u ~ l i .....................................................................................................
iC
2.7 Modulr k f i n t s s t it'iui grandut .................................................................................
2.8 Foisunn,'mnr tirs rrJile3.............................................................................................
J. L'eau de gâchage ...........................................................................................................
.i.1 Convenance .................................................................................................................
.1.2 L s asais d'uptifude.................................................................................................
3.3 La teneur 'en chlorures................................................................................................
4. I f i adjuvants....................................................................... ..................................
i'i'i'i'.i'i'i'.i'
4.1 D$nitiun .................. . ......................................................................................
4.2 C h J i c a t i o n et ririlisarion ...................................................................................
4.21 Phsfi'onts réducteurs d'eou..... . .......................................................................
4.22 Superphfiflmis huutemcnt réducteur.^ d'eau ........................................................
4.23 Rétenteum d'eau .................. . . .......................................................................
1.24 ffiiruîneurs d hir .........................................................................................
4.25 Accéléruieurs .................................................................................................
4.26 Refardateurs ..........................................................................
4.27 Hydrofuges .............................................................................................................
4.28 Antigeh et miri~élif~ .................................. ..........................................
AVANT-PROPOS
Quelles que soient les dispositions prises, les meilleures poçsibleç, pour satisfaire aux
conditions définies et à ce que I'on appelle les ar règles de l'art -, le résultat atteint sera
cependant surtout dépendant de I'adion de quelques hommes humbles et obscurs, ceux
qui confectionnent le betwi et ceux qui le meRent en place.
C'esl la le danger du Nlon el I'on peut se demander si les praticiens y sont en général
assez attenlifs, si leur attention n'en est pas distraite par la confiance que confére une
connaissance pseudo-scientifique du belon. par l'importance routinière attribuée aux cal-
culs ainsi que par le soiici predominant de la rapidité d'exécution. C'est pourquoi il est
indispensable d'insisier sur la nbcessité d'une qualification suflisante du personnel de
contrble et de surveillance.
Il est bien vrai. malheureusement, que lorsqu'on utilise du béton sans contrble et sans
surveillance, on court quelques dangers; en effet. aprés s'être Iivré à une étude de
dosage el de composition granulaire dans laquelle on aura d'autant plus confiance qu'elle
aura éle pliis compliquée à établir. on s'en remet, pour I'execution, a quelques travailleurs
humbles al obscurs >a encore trop souvent ignorants en la matière. Mais ces hommes,
s'ils n'ont pas la quali11cationsuffisante, ne manquent pas pour autant de conscience pro-
fessionnelle encore faudrait-il qu'ils soient instruits par ceux qui prétendent les diriger, de
ce qu'il convient de faire ou de ne pas faire lorsqu'on fabrique et utilise du M o n et c'est
la, en vérité, que se situe le vrai probleme. En eKet. on ne saurait contester la science,
l'érudition, les connaissances et la compétence des spécialistes qui, au plus haut niveau,
examinent, discutent, proposent et réglementent en matiew de k t o n , forts, dans la plu-
pari des cas, de leur expérience personnelle et toujours nourris de la formidable floraison
de notes, artides, dac~irnents.publications et ouvrages comme en atteste la moindre
recherche bibliographique sur un quelconque sujet concernant le béton.
Tout ceci est fort bien et ne peut qu'ëtre source de progres par une meilleure connais-
sance du matériau et II est incontestable que l'audace dont certains construc!eurs font
parfois preuve aujourd'hui dans la conception d'ouvrages en béton n'aurait pu çe conce-
voir jadis, mais dans ce cas. ils ne manquent pas de confier le poste de bétonnage à un
responsable qu'ils savent compétent quant la fabrication. à la mise en œuvre et au
contràle du béton et dont la surveillance s'exerce en permanence.
1O LE NOUVEAU GUIDE 1 ) ~B' ~ T O K T&!e des motteres 11
.........................................
10.2 Réucrion Alculu -C;ranu/~i~ . . ...............................
10.3 Cnrborü~tatron......... ................................................................................
DEUXIÈME P.4RTIE
COMPOSITION ET DOSAGE DES B ~ T O N S
.:
.
3.6 R6sisloncr du b h n Jrnb ...........................................................................
3.7 Infirrtnc~.dt. IEac srir le durcrssement du béfon .......................................................
S Injr~icni.~. Jc Id rmpérature P I de l'humidifé .............................................................
.9 Rt:si.riuric~czracterraiqw...........................................................................................
3.10 Rt:sisLui c e ~moyennes cowan!es ................................. .... .......................................
4.1 Cumposiiion the,irrqile de riféruru-c ...........................................................................
4.2 Choir dr gr1uI~tiilin<lu graphphrque ...........................................................................
4.3 FLLFCC~UI Sratrl,~ i r y xrielr ......................................................................................
4.4 C'cwrd(iinees du puiiit clc brisure de In composition moyenne de rt'jérence.............
4 5 .CLU yarticrdt-r Ikbs niic.rci.lirtrims ...............................................................................
3. J I C h~ i i $ c u t i u n r t disigwtion des bétons .................................................. 4.6 Cupfictenr de compacc~i.............................................................................................
6.7 Culcul de In romposifion grmuluire de rifkrence ...................... . ............................
5 . &$ai d'étude ................................ .
...................................................................................
4.2 Gdnrer & drspersionr ..............................................................................................
43 Lorr de béron .....................................................................................................
fi . Essai de convenance ..........................................................................................
4.4 Cm CICJ beluns cerrz$ïés ............................................ 7 . I.Pdurabilité, facteur mmplémentaire dans I'éludc de la rpmposition dos hétons .......
-i7 (hi c:tihm;iic dc runirGle suivi ................................................................................
( '1 IAPITRE5 . &THODE PRATIQUE POUR LA COMI'OSrrlnN DES BETONS...
6. Dilatation ...................................................................................................................
.
1
. Résistmce suuhuil@c.............................................. ................................ 156
-
8 Biwticiié ......................................................................................................... Il6 1.2
/Li Consisrunce dFsirie ........................... ......................................................... 157
9. Effei Poisson rn ............. ........................................................................... 117
2 . 1liiiit.nsion maximale des p n u l n t s .................................................................. 157
.
10 Cormion des bétons. . . . . . ....................................................... 117
.3. lhaagc en cimeot ............................................................................................
158
IR i GonfE~menidû ou tu!fui~........................................................................... 117
12 LE NOUVEAU GUIDE DU B ~ O N 'Ii!ilr des mtiires 13
14. Un abaque pratique de dosage des bétons cwrank ........................................... (1 . Cure du Eton ........................................................................................................ 231
15.Compvsition udumétrique d a bétons courants ................. ................................. 7 . CotlaEe du béton ...................................................................................................... 233
S. I1Ctonnage par temps froid .............................................................................................. 233
V . néionnage par trmps chaud ................................................................................... 235
.
111 Hétwinage sous l'eau ................................................................................................. 236
TROIS&ME PARTIE I l . llétnnrwge P b mer.......................................................................................................... 133
.
13 Cornpsiticin et fabrication des béton2 caverneux .........................................
~ ?M (Murs 90) ....... 3W9
ANNEXE 1 1.A NOUVELLE NORME E U R ~ F É E N ENV
ANNEXE: TI R I ~ F É R E BIBLIOGRAPHIQUES
N~ ..................................................... 3 1 ~
QUATRIÈMEPARTIE
CONTRÔLEDES B ~ T O N S:R~GLEMENTSET NORMES
10 .
CHAPITRE CA NORMALISATION DU CONTRÔLE DES BETONS
1 . N o m a AFNOR .....................................................................................
2 . Moules et éprouveitea . . . . . . . . . .....................................................................
chapitre 1
13epuis quc i'on fabrique des bétons, le: ingénieurs ct chercheurs se sotit cfforcks
rl'Elshorer dcs ihéoriea. d'effectuer des rrchrrchcs et essais ei d'en dCduire des
iiic'lhodcs dc cornposiiicln pour la fabrication d e ccs E m n s . Ces meihodcs, de notorié-
ic5 divcrscs, sorit auji>urJ'iiui trks nombreures ct doit-on en conclurc que tout est dit
i i domaine et que l'on vicnt trop lard'' Nous I'avons I<ingtempspensé en nous gar-
~ . CC
,l:iiir d'échafauder une nouvelle thcoric. ayant conservi. cn rnenioire la boutiidc d'iinz
~wfsntiiialirCen ia matière : « 11 y a bien twp dc théorifs sur la composition du beiiin
pitir qii'il y en sir vraiment une! n El piurinnt aujourd'hui, par suite de nos recherches
vir le béton, par la connaissance ioujours renouvelée d'autres cssais et rCsull~ts,par
iiric cnquêre s u r les dosagcs pratiqués aciuellemcnt, il nous semble pouvoir dire
i.lic:iire quelque chose sur l a composilirin dei. bétons; cependant, cc n'cst pas une
iiii.~hiidcoriginale ou rt;~olutionnaircquc nous pwporcrons ci-après, mais sirnpleincnt
~iiiï rtiéthode r< globale ci si!nplifike » inspirée non d'une nouvelle théorie, mais d a
t-ii\çignements de I'eapirience acquise au cours de ces dernieres décades par l'examen
,.i.iiihiique d'un grand nombre de Itimuler utilisées aujourd'hui sur divers et nonibreux
~~li:iiiiicrs sérieusemen1 cuntrô1Ls ct dans 12 cadre dcs principes fondamentaux qui se
iIij:iigent hirn niaintenant quant 3 l a crimpxition des hktrins. Est-ce à dire que les
iiii~iliodesIcs plus connues et habiiucllcment en usage devraient être iibandcinnées?
Niiii> car clies çonstiluent un fond dc connairsancc ct un cnsemble précieuit dc
iii~lyçiisd'investigation r n facc dcs nombreux prtiblèiiics qui SC posenl dans l'étude dc
I ~ ~ r i ~ ~ ~ a idess i i i hétuns.
on c i c'rsr grâce A elIes quc l'on ri pu meilre au point des for-
i i i i i i ç \ dc dosage plus Cl;iborées el bien adapitcs à l'utilisation di1 béton dans la
t 0 iii,:truciicin srius toutes scs formes.
4
I ;i iiliipart de ces mithodes sont biens connues et nobs n'cn rikrons plus loin quc
I ~~iri.lqiics-unç~ trc 3) cn e n donnant ~rinimaircmcntles p n n ç i ~ s ne
(~.h~yii , scrait-ce
r l i i i - IX)ilr rendre h~irnrnagcà leurs auieurs gricc qui une meilleure connaisPance du
lb~.irIII ii pu se Jéveloppcr utilement.
I~.iiii.loi~ .
avant d'exposer au chapitre 4 les résultats des recherches qui nous ont
? 4 4iiii1111i4 i l a inisc au poini dr cette méthode d'application pratique (chapitre 51, nous
2 ii.iir( iiiii, tout d'abord au chapiire 1, des composants du E t o n et ntiu* examinerons
1
B
a II . i i i i r .
l u 11111
.lu chapitre 2 les principaux factcurs à prendre en compte dans I'etudc d'un
20 L F NcICrVt.4Il GCltDE 011 RETON Le's i ~ ~ ~ n r p o s ndiri i !btron
~ 21
1. LES CIMENTS Mais chimiquement. il résiite ntmnalement niieux iant à I'astion desinicirice des sul-
I:iics, qu'à la dissolulicin de la chaux par les eaux pures vu chdrgkcs de cenains se1.i.
;linsi que par cellcs contenant du g u carhniquc rtprcssif.
Le\ cimcnts sont dcs poudres fines obtenues par la cuisson 1 haute 1ernNraiure (vers
I 450'C) et le broyage d'un mSlange min6ral (calcaire + argile en gCnéraI). 1-23 Cendres voiantes V ou W)
Ces priudres constiluées de sels minéraux anhydres insiables (en particulier silicates ('ç sont des produits pulvkulcnis de grandc fincssc (O à 315 p dont 50 95 c 40 p)
et aluminates de chaux) forment avec I'cau une pâte capable par e hydratation i, de 1-csulmt de \a combustion, cn cen~ralcihermiqut, dc combustibles min6raux solides
faire prise et dc durcir progressivement (plus ou moins rapidemeni d'~111leurs)d'où le (Iiciuille, lignite...); elles renrrcnt dans la composition dc certains ciments en propor-
nom de liants hydraiiliques par opposition avec « liants aérien^ >, ( 3 Isiise dc chaux lion variable (5 à 30 8 ) ;on ics ajoutc au ttiutncnt du broyagc du clinkcr.
grasse er müigrc) qui ne pcuvent durcir qu'au conlact de l'air. l>;ins son article 4.4 !a nrmne distingue lits cendres vailantes siliceuses (V) et les
cçndres volantes calciques {W).
1.2 QUELQUES
DÉFINITIONS SUR LES CONSTITUANTS IiE BASE
1.21 Clinker ( K j
C-c sont dcs produits naturels d'origine volcanique diirnposts essenriellement de silice
C'est un produit obtenu par cuisson jusqu'à fusion partielle (clinkkriratinn) Il" .ilurninc et oxyde remque: ils sont employés en cimenterie pour leurs propriétés
milange çëlcairc + argile, dosé et homogénkisé et comprenani principalemeni dc la ,' poiizzolaniqucs B c'e~t-à-direune aptitude à fixer la chaux h la température am-
chaux (Cao), de la silice (SiO,) el de I'alumine (A1203). Le mclange cst en gériérd Iliante et h fortncr dcs composcs ayant des propriétés bydrauliquss, c'est-à-dire pou-
constitué à l'aide de pmduits natureIs de carriére (calcaire, argile, mamc ...). C'est lc vdnt faire prise et durcir par hydratation. On obtient artificiellement des pouzzolanes
clinker qui, par broyage en présence d'un peu de sulfate de chaux (gyprc) joüdnt le ;i partir d'argile cuitc par cxemple. Les cendres de centrales thermiques (cendres
riîle de régulateur, donne des x Portland >* et confire aux nmeniç dc LV groupi: leurs vulantes) constituent également des matériaux à caractères pnuzzolaniqucs. L'utilisa-
proprigiks rsractéïisliques. irrJn des pouzzolanes tend à disparaître au profit de IlIlers calcaires.
I
Les quatre principairx constituants du clinker sont :
1.25 Fillers (F)
4 IC 3CaC) (DU C3S).(5rJ à 65 %),
~ l l l ~ d ItTeI S P ~ C I ~ Us10:.
~
le silicale hisalriqur Si[>,. :Ca0 (ou LIS).11 5 à ZU 8), Produits obtenus par broyage fin ou par pulv6nsation de certaines rmhes (c;ilc;iirc.
b I'~lumiii:iicincalsiquc . A12UJ. 3Ca0 (ou C,A), (5 h 15 %), hasalie, laitiers, kieselguhr, kntonite, cendres volantes...)natureiles nu non, agissant
i I'alumin~frmieléimcdilzrque 4<20, F5O3. A1,0. (ou C,AF) (5 à 10 %). principalement, g r k e une granulitk appropriée, par Icurs propriétes physiques sur
certaines qualités du ciment (accroissement de maniabilite, diminuiion dc perrnfahi-
1.22 laitier granulé de &ut fourneau (S) lité et de capillarité, réduction de la fissurahili~é...) les fillers sont inertes s'ils n'ont
aucune action chimique sur les ciments en présence d'eau ; ils sont actifs s'ils uni,
C'est iin rksidu minCral dc la préparation de la fonte dans les hauts fourneaux à partir m&mepartiellement, dcs propriétés hydrauliques ou pouz7.olaniquez en pdrence de
di1 mincrai ei du coke métallurgique. Il sort du trou de coulée à une temp5rature de ciment et d'eau.
I'crrdrr de I 500'C. Fige par refroidissement brusquc, il donnc un produit granulé qui
dst ajout6 au clinker en proportion variable pour être broyk finement avec lui. Il
contictir de la chaux (45 j. 50 %), de fa silice (25 h 30 %), de I'alurninc (15 à 20 %) 1.2h A uhes composants
et 10 ?4 cnvircin dc magnéue, oxydes divers ct manganèse. te laitier est un viritablc La ni>rmrmintioiiiic Ics autres composants secondaires suivanls :
ci nictit manifestant par lui-mêmc des propriétés hydrauliques, grandement activées ~ c h i s i r calcjsé::
s (n.
d'ailleurs par 13 prksencc du clinker. Son hydralation, qui se traduit par le développe-
i calcaires (L).
ment de résistiincss mécaniques est moins rapide que celle du Portland surtout dans
fumée de silicc CD),
sa g r i o d e initiale. Elle ildgnge parallèlement mnitis de chaleur et accuse unc sensihi-
lit6 plus marquée aux varrations de température (abaissement ou él6vation). sulfate dc calciuni (Gypse!
Le laitier retient moins bien l'eau de gkhage quc le Portland et craint donc davan- Nota : Lrirsque I'uii 011 plusieurs dcs crinltituants qui vienneni d'etre dCcrits est ajouté
au clinkcr au ninrneni de la fiahrication du ciment dans des proportions qui sont Conc-
tage la dessiccation. lion de< pri>priétCsrecherchkes. Ic ciment est dit a v e ~ajouts.
'(h)s3m"anil!s s;iiur]~>,\salpuan rap -sjri;ppi: sap iuvuaiuo~quaur!? sap ntsgdxa a 3 v n b ~ ~ u 1
'(2)SallJiiiiru sauejozznod sap 'sluaui!? sap uo!~!s(xluron suep iueJiua
~
'(s) ncaiiinoj inrq 3p J ~ ! I ! E np sa~!Rpuonassiurni!isuo? sap uo!undo~dP I 13 arriieu VI dajcls?p ap uo!]aS!qqo i
: i!os au? inad !nb iuenl?lsuoDaune un la <a> 1
mqu!13 np >uailutm*( ~ 1 1 N33-fd3 " : anb siai sanuaiu~eui~ w '1
s- ~ h [ ~ u u a f l o ~ n~uuriu-?id
a ni iuep \ a i v d s ~
33 « ~m WZJ3-îd3 n SUO!~~U!WOU?~ sa[ 3ane 11 a d Q asOdlU03 pUE[i-'Od lUaW!3 3'1 uou wo!irsods!p sau!riJan 'srnai~s!l!ins a l i uorieur~(i,u! alna[[iau sun q ~ i i a u ~ ~ r i d
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l a all3~nouel 8 a ~ o auua!aut,l d
ap a8rsvrd 31 rai!l!.xJ ~ n t -sJnallfc Jn,i .sauuarsuP
-1allil un no iuauiurap?~?~dsaqrrrnu? asFq ap sirieni
sa{ nanr! anunpuudsalro~P I juauial~F3s!rui suo!isuruou?p r3[[a~nouia[ ~ a i l o d
-1isuo3sap un,[ ' 8 ç ap ai!w!l al s u ~ p'an? iu~nnodslS3-1al '~ayu!pap % Sb su^!""^ -11103 1!Op S3ES S3p a3cnb~eur31 ' s ~ n m as q inr.i;i,p U ~ J B'UP un S U L ~ U Inp6pSJLOI!~UI?JI
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3'/zu3 (X)Z E ap ;up~(\,l ali isii ri~~uuou auualiiui JilalI?,\
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saiuo,t!ns siuaw!r, 3p S ~ ! J O % ~ xn3p ES : 3 U y a anbgt~adsancjlns ua 8 / p 3 00s P ;2p J ~ I J P A inad 2113 ' s q n i a i p 3 i
s~Jqul8uaiua!~iaa spuclilnd s111311lr~r 3p [e~?u?jra w m al snos 'b(jhl UIJ y,nbsnf tl: s?i![vrib sa! IUehFns alqcpan isa slninow ap 3s\au13 r) ,5ialnrq ~ n a h o ~un q \urp ~ U I J
puvp~od iuaw!. > a~pnodu3 I!npy ai!nsua isa 'sau~~ozznod ' s a r p u a ~.Jaiiial anb 9131 uoijipp~,p\i!ny
- o ~ dsuFeua3 luauiqlaniuah? 3 % ~(. o ~ ,ç E) ~ s d , G3p n3d un,p ?uuoii!pp~' ~ q u ! l ?YI
.salqiç!nu sau!l]ciç!ds s u i ~ ! i v u t ~ t q s u ~ ~ ]
.;ap ~sl!n?~ n o d~uautap!der !p!oJjai isa uo~i.zu;rxi?uicip ap tu? ç'o ap s!puout:
su!oui no snld s u y 3 ap a u r q snos aiuasaid 3~ !nb iayu!In al 'a?u!uuai uoss!nn ~7
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PI '(c~?u?dua 3,1)5b 1 m h 11npold 3s ?O J!IB~OJ ~ n uun j surp assed '?s!qc?~ su!^ aua3
-ouriq ~Sunl?uia l !>r%~su?,pdiui iurururosuon anb aa~cd?uuopuvqv iuaulanb!iv~d
'rip!utnq ?p?~ciid)naa,p a;iu;is?ld ua iio (33s ? p ~ l d 33s ) T: 3 J l F j 3s ]nad 3,?eLmq a 2
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-IAUSJ ? S ~ J Puarq i a Lv~;i;ioruor~ *atu!irii a5uepw un quaiqo ~ r i o d s?I(o~qs!nd sassrnuos
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a u ? p i o y ~ ~iuanriip ( " ' J ~ I ~ J .;irrlrui
P 'a~!cqcn) ~ J ? ! J J ap
P ~slaJnicu xnRv?leru sa.]
sap saiiuiq sJnaIsn sap i u a ~ ~ ? . ~ ? l u
's~nofxinp f! S~?UPIS!S?J
'aspd ap lnqap ap sduiai s;rp uaiiuii:iu -
2.1 I.F NOUVEAII GUIDE DU HÉKIN L ~ ~ du~ béton
S f i m p ~ ~ i i t ~ f5
- -- - -
Igiiiir Les ciments Fabriqués jusqu'a fin 1994. an distingusii 4 classes de rhistances
de laitier.
~ t valeurs sont indiqukh dans Ii: tableau ci-dessous (les cimcns de la classe 35
i l i i ~ Ics
En outre, chacun de ccs trois cimenis peul comporter de O à 5 % d'un constituant ri'cxistant pratiquement plus depuii plusieurs années) :
secondair< autre que du laitier.
Clasws de résistances
Cinients de laitier au clinker (CLK)
Ce cimeni qui contenait au moins 80 9% de laitier et au plus 20 5 dc clinker n'cxiste Réaistanceu i la c r i m p d o n en MPa
plus dans la nouvclle norme, mais est classé dans les ciiiirnis de haut-fourneau sous Dkignation Sous-classe à 2 jwrs h 28 jours
l a dknomination I< CLK-CEM W C a comme précisé dans le paragraphe pr6cédent. dg \a classe éventuelle
limite inffrienm T&tP idérieum limite supénowe
nominale niminale nominale
Ciments pouzzolanîqu~s
35 - - 25,O 45 ,O
La nouvclle normalis;itii>n comporie, dans les ciments Type IV, deux catéporier de
cimmts pouz7.olaniqucs dont la dénomination générale est « CPZ-CEM IV », qui dif- 45 - - 35.0 55.0
krznt en fonc~ionde Icutli pourccntagcs respectifs de clinker et d c l'autre coiistiiuani 45 R (Rapide] iS,O 35.0 55.0
5' pri,priété pou7~xolsnique.qui pcui êtrc soit des pou7zolancs (Z), suit des ccndres
volantes siIiceuses (Cl, soit dans la limite de 10 % des furnées de siIice ID). On dis- 55 - 45,Q 65 ,O
tingue : 55 K (Rapide) ?1,5 45.0 65,O
4 MPa 3 15 minutes n ,,iiirc Is dcssizcntion après coulage, commc l'arrosage ou la prrlvkrisaiion continue
6 Ml'a ........... 1 heure ni't..iu l'riiids dks lc decoffrage qui peul s'envisager 4 hcures après coulage, OU pour les
i i i l'dcee nrm colf'rkss dès le raidissement du Mtnn et cela pendant une durée d'au
8 hIPa .......... 3 heures
iiit~ins48 hcures. Pdr temps chaud un ne doit pas utiliser de Fondu lursque la
10 Mb'a .......... 1 jour
14 iiip6ralurc aitcinr 40 "C.
14 MPA ........... 7 jours
I .'crnploi de ciment alumr neux dans la confection des hktuns, nécessite l c rcspect
19 MPa ......... 28 jours
iiii1iCratif d'un certain nombre de dispositions qui sont e p p l é e s ci-après.
Ces ciments prt'senlciit un faible rziraii. Ils risistent aux eaux sélCni tcuse$ aux eaux
i Crincernant les granulats. ils duiveni être prtipr<s< hien gradués, ne pas contenir
pures et acides airisi qu'aux eaux dc mer.
il'alcalins litiérables ou d'tl2menis pranitiqucs. schiçteiix, micacd5 o u feldspathiques,
Leurs propriétés les foni uiiliser dans les iravaux dc réparations, norammcnt ceilci: ce qui exclut en particulier lcs praniilats de 1airit.r 21 les granits; par contrc Ics
d'égouts, dan5 Ics Iravaux de sccllcment, de cnlrnatage, d'aveuglcmcni dc vciies d'eau. grdnulals classiques calcaires, siliceux ou silicci-cdlcüires conviennent parfartement,
en travaux sourerrains, en béton projet& et, cn raison de leur excellcnr Lornpr~rtetiicni les calcaires durs étant les plus appropriés lorsque Is dsistanoe aux acides n'est pas
en présctice dc nombreuses attaques chimiques, dans Ics uu.~ragcsdevant résister v i i x un criti-rc prLpondérant.
caux agrcssivcs ou h des acides.
Quant aux sables, leur équivaleni le cable doit ttrc au tiioins égal h 85 ei ils ne
À noter qii'cin ne doit jamais remalaxer ou rebattre u n bCton çriiifeitiatirii üvcr d u doivent Fa$ comporter d'élémciits trop fins, infkrieurs à 0,: mm, p u r lesquels le
çiinent pronipt ce qui "casserait" la prise: pour la mêmc raiwn on ne duit piiî pro~,edcr risqiic dc présence d'aIcalins est le plus grwd. II est rccornmnndé que le sable ne
au lislxgc après sa mise en place. cornprie pas plus de 5 %, $Clcmcnts inférieurs 9 0,16 mm.
i te dosage cn ciment ne doit pas Crre infkneur à 400 kglmî, les dosages habituels
Cinioit iliumineux Fondu (NF P 15 315 avril 91)
Ctant compris entre 430 el 450 kg/m3.
Ccî citnents résultent de la cuisstin p u s s é c jusqu'à fusion d'lin milange d~ b~uxrreei
i Limiter le rappciri WC ù 0,40 au rnaxitnum.
dc c ~ l c a i r t .BroyCs h unc finesc Blainc de 2 700 à 3 OW srn21gr ; ils présentent dc
Coneç rcçistsiiczs mécaniques à jeunc âge, Ics valeurs minimale\ garanties ktdnt : Proréger \e Eton d e la dessiccation ainsi qu'il a étk dit plus haut pcndaiit aii irioiiiç
24 hcurcs.
I? ii licures, en coiripression : 30 MPa
t7cxion : 4,O MPa
en
Éviter iciui çonvast avec des E t o n s non durcis confectionnés avez des ciniciits d'unc
24 htures SOMPa " 5 5 MPa autrc nature, sous pzint d'observer une prise acckléréc dans la zone de i'oniaïi, ct
28 jours 60 MPa " 6,s MPa pfiénomkne n ' e r ~ n ttviclemment pas a craindre dans le cas de contact avcc Jex
Les cirrients alurnineux sint donc dcs çimcnts 2i prisil lentc ct durcissement t r h rapide; héions durcis.
Ic dkhut de pnsc doit Etrc eCCectivemcnr compris entrc 1 h 45 ct 2 h 45. Leur rctrait est ,inoirr que l'utilisatiun d'adjuvants avec le ciment ahmineux est pissihle, mais
du rnême ordre dc grandcur que celui des TPA, ahcc une évolution plus rapide les iiCccsçile la rLaliraiirin d'e';wis préalables. L'emploi d'accélérateurs ou de durcisseurs
par exemplc a pour effct de decaler l'origine de la courbe de diircisserncnt sana en i i i gtnéral. la finc,se de mouturc des ciments varic de 2 700 a 3 500 cm21g (surface
modifier l'allure, l'évolution des résisianccs n'dtwt pas rnrxlifikc par la çuitc. Triulefois .IV c rliquc Blairic).
dans Ic cas d'accéléraieurs, ceux à base de carbonate de lithium sriiit B prétërcr en i I !ri.issc voluriuqiic dcs citiiznts (voir définrtion au paragraphe 2.5) est en général dc 803
notant qu'ils peuvent parfois diminucr la maniabiiiié, alors qu'au ccintraire Ics I I 2W kgfrn'. On cdrnpte en moyenne 1 100 kg/m3 pour un cimeni en vrac non tassé.
retardarcurs i'améliorent. Les fluidifiants réducteurs d'eau ont peu d'actio~isur le Foiidu i 1 inasce \pêcitique vane en général de 2 900 i 3 200 kglm7 soit cn moyenne une
dont ils peuvcnt prrivoquer un retard de prisc. a i [ ii\iiC ahsolue de 3,l gtiiCralcincnt admise.
Ciments blancs
Ces ciments sont obtenus par cuisson de matières premières trks puret; conienani le
minimum d'oxydes métalliques colorants (oxyde de fer.. .) en évitaiit. gràce à dcs four5
appropri6s, les souillures dcs cendres de cornhustibIe. Ils existent .cuivaiit Jea îahricants 1 IIprcscncc d'tau, Ics scls minLr3iii; amorphes, anhydrcs ct instables s'hydratent; il
dans les catégories et cIasse CPA-CEM T 42,s - 52,5 - 52,5 R aiiisi que, chcz certains i ,.t, liruduit alors une cristallisation qui aboutit a un nouvcau systkme de cons~iiuants
cimentiers cn CPJ CEM LUA 42,5 R cc dernier ciment résultant de la mouture dc IiviIratLs stables ; la formation de cris~aiix en aiguilles plus ou moins enchevêtrées
clinkcr blanc et dc calcaire pur. Les emplois de ces différents ciments sani Ieç mêmes i 171t)rluitIn « prise ».
quc ceux des CPA à la rcstnciion près qu'ils ne doivcnt en aucun car 2tre utilisgs en $
i J . i i - cxcrnplc, le silicatc tricalcique anhydre SiU2. 3 C a 0 donne par hydrataiicin un
milieu agressif. Souvent dinommés « Super-Blanc B iis sorii surtout utilises en 1
. . ~ i i ~ . i ihydraté,
ie la tobermorite, et de l'hydriixydz de chaux :
prkfabrication ou dans la rkalisation de hetons architectoniques.
2 ( S i 0 2 3 C a 0 ) + 6H,O t Si,O,Ca,. ? H 7 0 + 3Ca (OH),.
Ciment pour bitoron précontraint i i 'i.irç réacticin chimique d'hydratation s'accomp3gne d'un depasement de chaleur plus
JJqadditifau fascicule 65 A du minisière dc l'Équipctnent, du Logement e t des
Transports de 1994, précise que les ciment* utilisé!: Jans les ouvrages en béton
$ 4 iiioins important selon les ciments et la rapidiié de prise.
#II
i .i quantité d'eau qu'il est nicessarre d'ajouter p u r le gichape cclrrrst du ciment eri
prcccintraint par pré-tcnsion doiveni étrc des CPA ou CPI aVEC cendres volantes,
p<~uzzcilanesou laitier, des classes 45, 45 R ou supérieures, c'est-à-dire avcc les
nouveaux crmenta dcs CPA-CEM 1, CPJ-CEM I[IA o u IIIB, contenant moins dc
1
S
r
4
.ii~iïrIeurçà la quanti16 siriciïment nçccssaire ru\ wulr, riaclion* chimiques : on
l i i cn cffct distinguer :
14
0.70 % dc souîre dcs sulfures cas des ciments classés CP c'est-&dire à faible chaleur $ I'cau de cristallisation ou d'hydrataiion fixée rhimiquemrnr d d n s Irs nouveaux
i:cinstituants hydratés et nécessaire à leur structure crislaIline: elle cst cn genCral de
-
~l'hydratationiniriale e t à teneur en sulfures limitk (la teneur totale du béton en soufre
de5 sulfures devant étre inférieure I 0.50 44, dc la mas= ddc. ciment). l'ordre de 20 h 25 % du poids de ciment,
I'cau absorhée qui pénètre plus ou moins à I'intCncur des pranulats scloii lcur d c g k
(Poiir miimuirc noua rappeIlerons que les c.irn?ne sunulf~iCs(CSS) et pouzzolaniques
qui iini Clé couramment employé3 r l y J quclqut.~annics et dunt on entend encore 8 dc porosité,
parler, nc son1 plus fnbriqués ; le prenurr risultait du rntlatigz de laitier granulé de haut l'çau librc (dans dc fins réseaux capillaircs) et qiii s'L:liiniiic pliis ou moins par
friiirnrau, dc suIfaie dc calcium en proponion tcllc que lx tcneur en S 0 3 du rnClange sEchage. Elle n'est nécessaire que pour obtenir la viscusiié. l n plasiicitir ei I'oncruo-
soit supkrieure i5 % ' rt d'iiiie p i t c quantil de çatalisciir pouvant être de la chaux ou
11
sité indispensable au gâchage et h la mise en plare comcie du beron dans les cof-
du clinkcr. la nou\cllz niirine l'd c ~ c l i i .Le sccond risiilr~rtdu m6langc de deux l'rages er I'embarrasplus ou moins impomnt des armaitires.
ïi~nstitri,uitsmouliis ensemble o u ~Lpdrinisnt: j 100 - N) pariizs & clinkcr et N partics
de pou77nlanr. ou dc cendrer volanieî dr: hauillc. N ktant compris cntre 30 ct 40. te
cimeni CLC C'Eh1 V rempldcc actuellcmeni les anciens citnents pauzzo1aniques.f I A. dtbut de prise correspond au moment oh I'on cunstiiie une aupeniation relative-
riiciit hrusque de la viscosilk de la pâte avec échauffement ; il es1 déterminé à l'aide
,IL. l'aiguille de Vicat >i (ebsai normalisé NF 15 431 j, il correspond au moment où
<(
i cric dernièrc ne s'enfonce plus complètement jusqu'au fond de la coupelle mais s'en
La finesse dc rniiuivrc d'un simcni est caraciérisk par sa surt'ace spiciîiquc ou surface .ii,rCte à 4 mm f 1 mm.
déwlopp6e i o d e des grain$ çontcnu, dans une m s e donnée. Cettc finessc, mesurée I .;i rin de prise correspind au mtimeni où la pite est devenue un bloc rigide; bien
conventicinnellement szli~nla nrirmc curri+nne EN 1966, ert cxpnrnée en cm21g. i l i i c la d6tcrmination de la fin de prire ne srlit que rarcment demandée, sa détermina-
À uiie augmcniaiion de fineisc correspond une augmentation des r~sisimcesprécoces i i o i i cst faite sur la inême coupelle que cells utilisée pour la recherche du début de
(2 et 7 jours), mais aussi une tendance accrue à I'éventernent et au rctrait. Ellc p u t lii.isc, mais qui cst retournée; la 6n de prise correspondant au moment où l'aiguille ne
atteindre 7 000 cm21g p u r Ics ciments pmmpts. 1ii:nètre plus que dc 0.5 mm dans la p i W .
Far teuts dëtude et prollr14rt;~cssenti~l1i~
des bétoirr Y1
intervenant comme une sorie de colle » entrc les diffcrents grains du granulat, le
Q
1 Ariicle A 7 1. Proteciion des armatures.
dosage en ciment devra ttrc d'autant plus élevC que les grain5 seront plus fins; en
3 - 5 ctn pour ks ouvragcs la m r ou exposks aux embnins ou aux brouillards salins, ainsi que p u r
effet, si l'on considkre la surface spécifique d'un granulat (surface totale des grains par ceux exposés a de5 atmosphéres très agressives:
un~téde vnJume) cette surface qui x consumrne de la colle a (si I'on peut dirc) d k r d t r parois wffrées w non, soumiscs ou susceptiblesde I'hre des actions a w s i v e s , ou
- 3 cm ~ i u les
rapidcmcnt en fonction de la posscur des grains. Par exemplc, pour un sable fin i des intempéries, ou des condensations ou encore, eu Cgxd h la dcsritiation des ouvrages, du
contacr d'un liquide. Toutelois cet ennihage peut n'être que dc 2 cm Irirsque la résisrance
0,511 mm on aura une surface spécifique de l'ordre de 30 dm2/kg, pour un caillou
tmçténstique du béton est z 40 MPa cn raison de la protection apprt& par la cmnpacité du bébétoi-.
30160 elle sera à peine de 5 dm2kg. Tknt et si bien que ibn pourrait dire qu'un béton 911iaiigmente avec la r 4 s i s t a e ;
de caiiioux D = 60 mm dosé à 350 kg de ciment a un dosage relativement plus richt. - 1 cm pour l a paro~ssiiutts dans des locaax couvcrts et dos. non apoçCs aux conde.malions.
qu'un mortier h 500 kg de ciment (par unité de surface du granulat).
Ces valeurs d'enrobage ne cornpurtent aucune uilkrance en moins, cc qui implique qu'il faui isnir
Si I'on ajoute à ccla que ler phénornéncn de retraii s'accentuent avw l'augmentation du compte d ~ enl?veme~lts
s kveniucls de matitre pasikrieurs la mise en place du btton, tels que
bwchsrJdge, lavdgt ou hrussage précoce.
dr~sagce n ciment, 11int6rEide l'emploi d'un grmulat de dimension U suffisante n'esl
plus douteux. Par ailleurs si l'on augmente la classe dc grosseur des grains de la valeur :;$ De inerne ces dgles prkiw~rles pssihiliiés de bétonnage w r r s t , ks ccondiUiins A respecier Ctnnl,
- &.
L k, en appelant.
.; 4 e, : distame verticale entn: Lits d'amialurti.
y à la viilcur G, le iluage du M o n csi rtJuit dans la proportion : ? * eh : distancc horizontale entrc armahircs,
si G = 2 g, le h a g c est diminui de I l %. *1.g c : distancc des armanircs au coffrage,
Mais, par nillcurs, la dimnsion D du granulat se trouve limirie par différentes consi-
2-1;
b
F : rayon moycn du ferraillage
ah
r=--
- dérations concernant l'ouvrage à bétanncr : kpaisscur de la piéce, espacement dcs 2(a + b)
armatures, densiié du ferraillage, complexitk du coffrage, ~issibilitCei cfficacite du (correspondant aux plus petiles msllles u x h )
serragc à la mise cn ccuvre. risque de skgrégation, ctc. -->?>
s: - D : dinicnsion rnawmalc des gmnulats.
- -
On appelle r< eîret dc pzroi ü la plus ou moins grande diîficult6 qu'il y a à bien rem-
pIir un moule dans lequel les surfaces en c o n t s t avec Je tiéton (coffrages, armatur,es.
g i n t s , etc.) son1 plus on muins importantes par rapport au volume.
,:
Pour les amiatirres on ddfinit ainsi le i À ces dgis, concrrnint le Yionnage dcs dalies, an p t ajouter la condhon D
. ?L
V 5
rayori moyen r d'un ferraillage : ii (hm haureur ou Gpaisseur minimale de l a section de la pièce).
- p u r une maille (heure II-1). %
Fïg. II- J
- cntre deux barrra (ou entre une barre er une pami du coffrage) laissant entre elles
,;->
. ,,
LtouvrabiIiiéest une qualit6 essentielle du E t o n ; elle peut se définir comme 1~ h c i -
., -
un inrervalle e, r = en. , ,
lit6 offu-te à 1;i rnisc cn oeuvre du Mton p u r le remplissage parfait du wffrage et du
Cerraill~ge;une bonne auvrabilité ctimporte une marge de sécurité permettant sans
*
Si D est la dimension maxinialc des graviers, l'entrave opposée iIa pénétration du "I
,, >
conséquences Câchcuses, une certune et nécessaire latitude par rapport aux bonnes et
béton varie dans le rnênie sens quc D/r. plus nu milins "goureuses règles à appliquer pour une ex€cution optimals. De
I'ouvrabilité dkpendent, cn cffct la plupart dss qualités de l'ouvrage : compacité et &SIS-
Les règlcs de calcul du Elon armé (BAEL 91) stipulent Ics diapositions suivantes : tance r k l l c du b i ~ dans
n l'ouvrage lui-même, enrobage ei adhkrensc d e m a t u r e s ,
92 LE NOUVEAU GUIDE DU B ~ N hacreurs d'iiirdc .et propriités eswntirlles des béww 93
des essais pridl~blesprcnant en cornpie ces pararnèires dans les conditions rielles et
particu!ières au héion ctudié. Cependant, si I'on veur que la fiirmule ait quelque utilité
i
:j
pratique. il conv>rnr de p>ur*ii fixer, grossikrcment peufStrc. mais nuiiikriquernrnt
f m u l z s dans Icsquelles : une valeur moyenne a~proxirndrivcde K. Nous avons dejà indiqué que 15 résistancc
esi la répisiancc caraçr~ristiyuespkifiée du béton a 2s jours; du Mmn ilair sensihlemcnt fonctioii linéaire de la c!ÿsse vraie du ciment d,;si donc
,/ . nous choisissons la f o m u l c de Bolamey parcc quc c'est la pius simple et celle qui
CE est la résistance h la compression du ciment à 28 jours ; F' nous a semblé se vérifier lors de très nombreux essais, celle-ci peut s'écrire :
Cmi, est la valeur iiiinimale dc résist~nccà la comprcssiori à 28 jours du cirncnt *A. '
i
que la rfsistance augmente plus sensiblement pour des valeurs plus élevées de GIS
surtout pour les bétons fermes ; mais pour des raisons d'ouvrabilité, il ne convient pas
- de dépasser GIS = 2,O à 2,2 pour les bitons courants, sauf à prendre des pricautions
3.4 I ~ n u e w c aDE LA GKANULAHIT~ i particulières à la misc en œuvre.
G Gravier ,i;
Nous supposuns dans ce qui suit, en pariiculier pour ce qui concerne le rapport - = --
S Sable '
- ,'
+ f, 28 (en MPaJ
que la coupure entre sable ct gravier sc fait, sclon l'usage, au mudule 38 (tamis de 5 mm).
Tableau M
Récapitulation des principales qualités des bétons e n fonction de leur G/S
et de leur granula& continue ou discontinue.
0,7
C - Ics granulats concassés donnent dcs rksistances plus
tlevées que les granulais; roulés,
l q u e cette vdeur puisse Ctre assez sensihlemenr influencée par la rapiditi de prise du
ciment, la lempkrature et I'Ctat hygrométrique. Mais praiiqueniznr. c'cst la valcur 2
partir de laquelle on est le plus généralcnient c>bli~éd'einrapriler. t r iinr torrnule ayant
i1
Fis. II- 12 - Réslsrance - la fréquence de la vibration est prépondCrante comme paramttre la résistance à 28 joiirs (oit ptiis) scrnit pcutltre théoriquement
uh héron frais. (résistance triplée quand on p&se de 3 000 6 000 plus valable, mais n'aurait, cn pratique, aucun initrêr.
p6riode.s par minute). La formule générale proposée qui correspond approximativcnisnt $ In médiane du
fuseau de dispersion est la suivantc :
La esistaticc cn compression peut atteindre 0,3 à 0,4 MPa tandis que celle en irac-
tion ne &passe guère 1 / 1 0 de ces valeurs.
T A fomz des criurhes étant, en générai, celle indiquée sur la figure 11-12 on peut en
conclurs que le dosage en eau est moins dangereux par excès que par dkraul.
Nous prkcisons que ccttc formule n'est valahle que pour j = âge du Eton > 7 jwrs,
114 1.E NOUVEAU GUIDE DL' BETON Fciiv~ursd'érudt et proyriéfés ~ s i ~ * t i i i r l des
l ~ . rhérons 115
7. FLUAGE
II I l I I I
40 W 60 70 80 FI] 1WhW
Fig. II-20 - I)in,qrurnm~d t tIlcrrgp (chargemnr rrnriant h s le r n : q s ) . Éi-olutirin duflkzge dans le temps
Elle est représentée par la înnctiun f ( t - i l ) qui Frrnet d'évaiucr le flua@ partiel au
bout d'un temps tl apres la mice en charge.
Çumme pouf. lc retrait, 12s rkg!es BPEL 9: donnent des fririiiules perriicttant d ' h a -
Lorsqu'on Cvdue le tlungc tocal final ( 1 + W ) on ;idmet cn général f jn - t h )-i 1
Iiicr. selon les cas, [a valeur prohahie du flusgc cfl
-= infliience p, =
B (béton)
121)-ph 2 Iw-ph
&=- + - -- (influcnre ph et r,) (vMr fig tI-21).
30 3 20+r,,
Exemple : par vitcssc du son, Ei irlani p">p>rlil)nli21au carri dc la vitcssc du son cn mls :
Cas d'un béton ntin armk (ou peu) k,r = 1. i
-
O
Rayon moyen : 10 c m ; humidité : ph = 75 % -t k , = 2. E, = KVL-,
K
Mise en charge i28 j kt, = 0,s f(t - t,) -t I d'où K = 2.
I K étant une fonction du cwfficicnt de Poisson v (paragrliphe 9 ci-après) :
Ccttc dcrnikrc mesurc peut être faite sur l'ouvrage lui-même et pcrinct dc sc rendre
La notion de coeiticicnt d'élaslicité d'aprks sa définition : cornptc in siru dc la qualité du béton et de sa régularité.
comainte unitaire A1 En génkral. on trouve expérimentalement que Ie module d'élasticité dynamique est
E=
déformation relative- =fc"~ d'environ 25 B supirieur au module d'élasticité statique instantané.
2 Aindule rangetir. tnndille secunr : si l'on irace fa courbe çontrainre-défrirniation, on
esr assez vague a causc du Duage; en effet la déformation totale (fluage compris) est
trois fois plus grande que l d déîcirrnation instanianée : A, = 3 Ai. s'aperçciii q u e le héton ne se comportc pas comme un corps parfaitemeni tlastique
sauf pour des contraintes faibles, e t le module élastique correspondant est alors
Cela conduit 21 considkrer deux modules élastiques : appelé module langent. Ce n'est pas cette valeur qu'il faudra prendre en cnmple si
l'on beur calculer l a defurmation sous une contrainte uo'par exemple mais le module
un module insrantant :
et un module di M r é : $
j 1 'VI
E,,
=-3
s b a n i ciirresprindani it Iü déformation effective sous cette contrainte go: on pourra
admeitre h titre d'approximation et h défaut de résultats e x ~ i r n c n t a u xque le module
Le module élastique est d'autaiit pliis C1cr.E quc Ic Wton est plus résistant. sécant est égal au modult tangent diminué d e 10 B environ dans la zonc dcs
contraintes dc services habituelles : module sécant = 0,9 rnpdr!lc langent.
Le BAEL 91 propose la relaliun suivdnie :
Y. EFFET « POISSON w
(f, désignant la résistance caracEnstique la compression à j juursl.
En comprcssion. comme en uaction. 1,) defurmaiion longitudinale (dans le sens d c
Si on ne dispose pas d'aulres valeurs de résistance que cclle dc fa, ~iip
i u t admettre I'effort) est accompagnée d'une défonnntioii ~ransversalr;le coefficient de Poisson est
que, pour les grandes valcurv de j on a sensiblcrnent : le rapport ennlre [a déformation transvcrsdc ct la déformation longitudinale en valeurs
fc, = 1,l fcZs et le module est nolé Er relatives. Sa valeur varie de 0,15 h 0.30; il est d'autant plus tlcvc que le E t o n est
plus jeune ou moins résistant. On le prend en géntral tgal i0,20 (sauf cas particu-
Cepcndant nous cstiniutis qiie cette valeur de EYest un peu surestimte; il esi recom- liers).
mandé la formule :
E,, = 9500
10. CORROSION DES BETONS
ei il esi proposé : E,: = LOOOCl 3% en valeurs moyennes p u r f, ei Er
LE module dlélasticitC instmtatic peut se déterminer expérimentalement :
Nous rappel~insbrikvement ci-après les principaux phénomènes entraînant la dCgra-
datioii et la dGsagrcgarion des bitcins.
i pu chargemeni statique dirtct d'éprouvcttcs de Mton avec mesure de la déforma-
tion correrpondanie,
i par mise en vibration d'éprouvettes prismatiques de longueur L. Ei étant propur-
tionneI au carré dc la fréquence F on iihlieni le module d'Clastic.ité dynamique; Les caun souterraines contiennent parfois des sulfates en solution (les eaux séléni-
2
-
4 3
- = densité du Mion : g = acctltratilin teuses coiiticnncnt du sulfate de calcium) ; un gonflement peut alors &ireoccasiunné,
Eu = (2 LF) - avec dt la pesanteur. si la teneur en sulfate attcini unc ccrtaine conccntration; I'alurninate tricalcique er le
g sulfate de calcium se cornhineni pour donner un trisulfate u éttBngite >, hydraté qui
118 LE NOll VEAU GUIDE DU BÉTON Facteurs d ' d u d ~et propriérés es.rentielles des bétonr 119
constitue un SEIgonflant par suite de Fixation d'un grand nombre de molécules d'eau. Il faut Cgalemcnt rappclcr que les phénomènes d'alcali-rkaction sont d'autant plus
L e s ciments qui rksistent le mieux aux sulfates sont donc ceux qui conticnncnt peu redouiahles que leur apparition ne se fait qu'après des dLlais variables compris entre 1
d'aluminate tricalcique tels le CPA-CEM 1 ES ou CPJ-CEM IUA et B ES ainsi que ci 10 ans, certaina exemples montrant qu'ils peuvent même apparaitre encore plus
les ciments très chargés en laiticr (CHF-CEM IIm, CLK-CEM l1UC et CLC- tardivement. .
CEM VIA et B).
À remarquer qu'on ajoute au çlinker, du gypse qui n'cst autre que du suIfatc de cal-
cium (CaSO,, 2 H20) dans le but de régulariser la prise du ciment en la retardant;
mais la réaction gonffantc se produit alors au sein du Mion qui es[ encore plastique, Ld carh(indraiicin du béton cst due à I'acticin de l'acide carluinirluc C'a2qui se trouve
ce qui n'a pas d'effet destructif par désagrégation cornmc dans le cas où l'eau séléni- dalis I'atrncisphère (en faible quantité environ 0,s % P I sur In ç h ~ u aIibtrée par I'hydra-
teuse s'attaque à un héton déjh durci. iaiicin des carbrinates dc calcium CaCO,
Ca(OH);! + CO1 -t CdCiCO, + t120.
Cctlc c3rbrin3idiicin prcigresse donc dans Ic hémn i partir de.; faces en contact avec
Dans les granulats, certains constituants amorphes et mal cristallisLs de la silice I'atmclsphere: la vitcsse dc carbcinaiarion est d'autant plus lcnts que le phénomène se
(SiOL) sont scnsiblcs aux alcalis e t peuvent en présence d'humidité rkagir avec un développe. car Ir carbonate [ormi freine la ditlusiun du gaz carbonique. Cette vitesse
hydroxyde alcalin provenant du ciment (NaOH, c~(oH)'); il se forme des silicatcs dépend surtoiit dc nombreux hcreurs partni lzsquels on peut citer l'humidité
alcalins hydratks plus volumineux entraînant la désagrégation du béton en présence arnbinnie, la température, la cornpaciti du Eciin ainsi que Id pcillution de I'environne-
dhumidit6, qui se traduit par des fissurations, du faïençage k mailles plus ou moins meni. C ' e ~ iaux rnrirans dt. 60 Cl cl'hurnidili rrlativr quc csttc vitcsse est maximale;
serrées, des gonflements provoquant des déformations ~vcntuclIcsparfois très impor- oii I'cstinie i 5 mm du OUI d'titi atl. 10 nltn au hout de 4 ans et 25 mm au bout de
tantes de la structure, des écaillages, des exsudations, des cratkres superficiels. Ces 25 ans.
désordres qui certes n'apparaissent pas tous, peuvent dans certajns cas entraîner à plus
ou moins longue khéançe Ia mine totale de l'ouvrage. Sont en particulier sensibles La cmboiiatatron a pnur eNtt de fdirr tonibcr Ic pH fr~nchcrnçnlbasique ( I I à 12) du
ce phénomène, les granulats contcnant de i'opale (une silice hydratk); cette réaction k i o n {émission de chaux librc) i des ~ a l e u r srnf4rieiircs a 9 neutralisant ainsi pro-
alcaline se produit kgalement avec les granulats contenant de la dolomie ou du mica. grcssivement 1'dlcalinii.i du héion ct son rôle + p f i ~ v a r i t,, sur la corrosion des arma-
Ces phknoménes qui jusqu'h ces dernières années avaicnt été rcrnarqués surtout en iures II esi évident quc la i< carhonatatirin w se divcloppcra d'autant moins que le
Amérique du Nurd uu au Moyen-Orient, sont dc plus en plus fréquents, notamment en E t o n scra plus compact, plus étanchc ci moins p ~ r t u l .
France, en sortc qu'il est indispensable, lors de remploi de granulats extraits de car-
rières nouvelles pour lcsqucllcs il n'existe pas de rECérençes solides, de prmCder a dcs Remarque importante : Lcs phénomènes de retrait et dc. fluage sont en réalité bien
étudcs sur le gisement, afin de s'assurer que le risque d'alcali-réaction cst nul. plus complexes qu'il n'apparair par la simple application des formules données aux
paragraphes 5 et 7 prkkdenrs, car ellcs sont essentielltrnent empiriques e t ne donncnt
La normc P 18-542 définit les crittres de qualification des grmulits vis-à-vis de q u e des ordres dc grandeur, ipeu prés valables, sous réservs que les coefficients
l'alcaii-réaction. Des recommandations ont par ailIeurs été publiées par diffkrenib aieni Eié choisis avcc discernemeni ei bon sens.
organismes en W C dc scnsibiher les entreprises et maîtres d'ouvrages sur le danger
que représente ce phénomtne. Parmi les publications les plus récentes, on peut citer
* les Recommandations pour la prévention des désordres dus a l'dcali-réaction » du
LCPC 11994), les recommandations éditées par la FNB IFCd6ration Nariiinale d u
Batiment) la FNTP (Fidération Nationale dcs Travaux Publics el le SNTi.A'II, en mai
1990. e t enfin le guide d'élaboration du dossier C a m t r e s , doçumcnt anncxé aux
recrimrnandations provisoires pour la préveoticin dcr dCsordres dus A l'alcali-rkaction
publiées par le LCPC en 1992.
Ce5 diffkrenia documents pcrrncttent de dkfinir les crittrcs di: convenance d'une
fvrmulatron de béton du p i n ( de vue alcali-rtaction bases sur :
la nrin-rkaciivité des granulats ;
i la tcncur en alcalin du E t u n ;
i des essais de gonflcment effectuks sur le héton ;
i des riferences d'emploi pour tenir cnrnpte dc I'cxpirirnçe &gonale;
QUELQUES MÉTHODES
DE COMPOSITION
DES BÉTONS
des discontinuités; la granulariii continiie permet d'obtenir des Mons plus plastiques
et de bonne ouvrabiliiC ; par contre, la granukitk discontinus sonduit à des béions i
nisximum de gros é,iiments et minimum dc sable présentant cn géncral des ?&sis-
lances cn compressioti ut1 peu supérieure mais parfois au détrimeni de l'ouvrabilité,
Cependant. oii pcut estimer que pratiquement la plupart des bétons actuellement utili-
sks sont a granularité continue.
Par une formule appropnk, on trace une courbc granulomélrique de référcncc ct l'on
s'efforce dc réaliser avec Ics granulats dont an dispose une composition granulaire
totalc {ciment compris), dont la courbe soit aussi proche quc possible de la courbe de
référence thhrique.
C'est une riglc de milange basée SM r'obtenticin d'un certain module ide finesse glo-
bal pour le mdlange de griinulals h partir de la connaissahce des modules de finesse
des granula& a employer.
k module de finesse du melangr: cst choisi de manièrc que les vides dans c t
mélange soient, en princip, réduits au minimum. La definition du module de finesse
d'un granulat a c'ié donnée précédernmeni au chapitre 1 paragraphe 2.7.
L e s modules optiuiaux pour béton de granulats roulés, determinks cxprimentdement
par Abrdms sont indiqués dans te tableau XVI en fonction du dosage cn ciment et de
la dimension D du granulat le plus gros.
126 LE NOUVEAU GUIDE DL1 BETON Quelques m'rhoder de comporiiion &.r 1)kon.r 127
i II s'inspirait pour ccla d'une ihCoric dc Caqiiiit rrlativr à la cornpacitc d'un granulat de
dimension uniforme correspondant a un srrragc ttioycn. La loi de granulation qui en
découlc est une loi fonction dc ; c'cst purquoi Faiiry adopta une échelle des abs-
Nous rappelons ici la règlc du mélange d'Abram5 : elle perme1 de zalçiiler Izs pour- 1 scur D du granulat et comportant certains paramètres dont la valeur est à choisir dans
dcs tableaux en fonction de la qualité des granulats (roulés ou concassés) ct dc In
puissance du scrragc (simplc piquage ou vibration plus ou moins intcnsc).
ceniages relatifs de granulats de modules de fincssc Mf, c t h;!l pour nhtenir u n
I
mudulc hlfchoisi F u r le mélange. I
Cette valcur SC calculc par la formulc suivantc :
A tiire d'exemple. prciioiis un grab-ier 5/20 mm de module = 6.50 ct lin sahle 015
mm dc iiindule de finesse hl$:, = 2.60: choisissons p u r le mélange de sable zr grd-
vier un module dc fincssc hl!= 5,(KJ par exemple (dosage en ciment 300 kg/rn3).
soit: S , = M f , - h ! f = 6 . 5 0 - 5 , W = 1 , 5 0 , Lt: paramStre A se choisit dans le tableau suivant (tableau XVI bis) et D esi exprimé
en dimension passoire.
B varie de 1 à 2 sclon que le E t o n cst fcrmc ou mou.
R e ç i le rayon moyen du moule.
240 SI En clioisissant des valcurs moyennes pour les pararnttrcs A, B ct R la valcur moyenne
Pmp~rlionde gravier - = - 62 B.
s 390 de Y es1 de l'ordre de 60 % pour D = 16 mm et de 75 % p u r D = 1IM) m m .
XVI bik
TABLMU 4. ATHODE
DE VALLETTE
Valeur de A
R. Valleite a mis au point une méthtde esseniiellernent expérimentale mais qui néccs-
siie cependant ufi certain nombre de calcuis préparaloires. Cette méthode esi sciuvcnt
désignéc par 4 dusage des bétons à compacité maximale » ou « dosage des bétons à
minimum dc sablc n ou a dosage des bétons à granularité discontinue n.
La méthodc Vallette proprement dite est quelquefois utilisée avec certaines variantes.
Voici sommairement résumé le principe de ccttc méthodc.
Dans les cas les plus courants, on partira en général de deux granulats (bétons
binaires) : un sable 015 mm et un gravicr priscntant Ic plus souvent unc certainc dis-
continuitL avec le sable, un 1M25 mm par exemple.
On calcule d'abord Ic dosage de sable et ciment devant donncr cn principc Ie moliier
plein h minimum dc ciment; ce dosage s'obtient en mesurant les vides du sable
mouillk et en calculant Ic dosage en ciment permettant de remplir le volume des
vides du sable par un volume égal de pPte pure de cimeni.
On ajoute ensuite le maximum de gravier mouillé compatible avec une ouvrabilité
permettant un moulage corrcct et une mise en auvre facile dans les conditions du
chantier. C'est Ia partie essentiellement exp6rimentalc de la méthodc et elle rcposc
Ces valeurs donnent les dcux courbes de références tracks sur la figure III-2. sur l'appréciation de l'opérateur sur la t( convenance » du bLtrin; il doit donc être un
praticien connaisseur en la malitre. On obtient alors le béton plein h minimum dc
sable et le moins dos6 (en ciment). t e s dosages en ciment auxqucls on aboutit ainsi
sont presque toujours très nettement au-dessous des dosages nécessaires pour obtenir
les dsistances souhaitées, la plasiicité nécessaire, l'étanchéité ou autres yurilités. Pour
déterminer la composition du bétun de dosage en ciment suffisant pour la résistance à
obtenir, un fixe airiori, dans ccriains cas, ou on évalue par un calcul approprié, le
volume de pâte pure compensatrice à substituer à un kgal volume plein mouitlé de
sable.
Nous nous inspirerons de cette méthode quant à son côte expérimental, la formule de
composition que nous aurons calculée devant &tre nkcessairement testée par des
essais d'étudcs c i de convenance.
i S. &THODE DE JOISEL
les granulats seuls (sans Le ciment), ce qui simplifie beaucoup Jes choses; le dosage en Commc dans la mElhnde de Faury, on aboutit donc en principe à une granularité conti-
ciment est en effet, dans la pmtique, affaire de résistance et non de ~anularité. nue sauf, bien cntcndu, si les granulats dont on dispose en pratique presentent une
discontinuité. Tuutefois, p u r kvirrr la cassiirc de la droite de référeiicc au poini d'abs-
D
cissc D12 - JoiseI a délerinint I'éclirllr: de I'intsrvallc -/D de façon i n'avoir qu'une chapitre 4
2
simplc et uriiquc droite, c'esl I'a~diitagcde cette rnLthode mair, zn revanche, il faut
employer un graphique dont I'khelle des abscisses cst variable d'une étude a l'autre,
d'un type de granulat à un auirr. C'est ensuite par une méthcidc graphique dont nous
RECHERCHESCONCERNANT
n o u s i n s p i r o n s q u e sc ditermine les pourceiitages des d i v e r s granulats.
Comme pour les n i é i l i d c s Faury et Vallette le dosage en cimeni &termini par cette
LA COMPOSITION DES BÉTONS
méthode est lc dosage mjnimvl correspondant thhriqucmeni - sur lc plan granulrim~-
trique, a la compaciié maxirna!~; ce dosage est en ginéral nettement inféricur (150 b
200 kg/m3) au dosapc nCcessai~ire+tiuexigé (250 à 400 kglm3 dans la plupan des cd<).
Une correction doit donc être a p p o d c dans ce sens.
j
La rcctisrchc simultanée de ces deux qualités pose donc un éternel dilemme dont ne
i. peur sorrir que par des solutions de compromis. De plus, il convient souvent d c
! rechercher d'autres qualités : étanchéité, résistance au gel, résistance a l'usure, qua-
lité du parement, adaplation à la structure de l'ouvrn~e(massif. léger, mince, peu ou
f
t+s ferraillé), etc.
i
X~rherchcsconcemn! lo rnniyosiiion des bifons 13?
Nos recherches cint donc finalement conduit B la difinition d'unc rnkh.de, simplc qui,
h partir des données de hase essentielles, permet d'aboutir approxinintjuemeni, mais iÈ
dosage en eau ; on ulilise la rrirmulz : d28= G dc - - 0.5 pour en déduire une
valcur approximative du rapport C E ; puis par des ~ b a q u ~ons détermine CI el E en
rayidciiiciit, aux compositions qui ressorlent en moyenne de l'examen statisiique des
fonction de C E , de la résistance, et de la plastitite dcsirécs.
béioiis Ics plus couramment utilisés actuellement dans Ia pratique.
Les abaques que nous indiquons sont déduirs de irès nombreux résuliats exp5rimen-
taux, mais les valeurs que l'on y trouve ne sont qu'appni~imdiii.rsel il convicnt dc
les vtriiïer ou dc les modifier par des essais dits u d'étude ei de convenance a.
ESSENTIELLES DE
1. D O N N ~ E S BASE
3. DOSAGE EN EAU
Nous en avons déjà trailk au chapilre 2, paragraphe 1.2 e i il suffi1 d'appliquer les
bannes kgles de l'art q u i y sont mentionnées. L'eau est dans la composition d'un béton, le facieur qu'il cutivirtit di: ckgler avec le
plus de minutie. Or, c'est justemeni celui, qui, ccimprz k n u de la pricision néces-
saire, est le plus difficile à calculcr préalablement er h kaliscr cnsiiitc 9 I'cxÉEutiun.
LE calcul de la quantité d'eau nécessaire dans une composition de bétun est un exer-
Ellc est en général dtfinie par 1.1 résistance en cclmpression sur cylindre 21 28 jours. cice qui pput devenir compliqué si l'on veut prendre en compte tous les paramèms :
C'est elle qui conduii direi'rrmen~vers Ir choix du dusage approximatif en ciment dosage, f i n e ~ s cde miiuture et hydratation du ciment; finesse, surface spécifique.
dont on devra connairre la classe braie o'< sur Iaquelle on peur compter en moyenne. porositt, anguldriiri 21 cciefficicnt de frottement des granulats; plasticité dLsirée ...
134 LE NOUVEAU GUIDE DU BLTON Kecherches conremuni la composition d e s héronr 135
En effet, la quanlité d'eau dans un rnktre cube de béton, sert pour la moitic à pcu l'étude de la granularité cst particulièrement nécessaire. L'Etude de l'influence dcs
près b l'hydratation du ciment, tandis que l'autre moitié, sous f u m e d'eau de sables sur diverses qualitks dcs bCtons nous a conduit à préconiser pour les sahles B
mouillage et interstitielle confire au béton ses qualités de plasticité et d'ouvrabilitir béton un fuswu ciptimal autour de la valeur moyenne 2.5. Or la représentation sché-
que l'on vénhe, en général, par dcs mesures d'affaissement au cbne d'Abrams, une matique d'un sable suivant la droite OS (fig. TV-1) correspond justement iun module
pariie d e l'eau pouvant d'ailleurs erre absorbée par les granulats plus ou moins dc finesse de 2,SO (O,X3 + O,h7 + 0,50 + 0,33 + 0,16 + 0,ûû). La graduation logarith-
poreux. mique en abscisse est donc particulitrcmcnt bien adaptée à une représentation linéaire
dc la courbe granulaire de référence. En se donnant en effet comme base théorique de
Sur un plan pratique, aprks avoir approximativement évalué le dosage en eau par composition [a droite OA, on tend à préconiser pour le sable de O à S' une composi-
une rigle Ia plus simple possible, il sera très faciIe au cours des essais d'élude et de tion rectiligne sc déduisant par conséquent de la droite OS équivalente h un module
convenancc, par quelques mesures d'affaissemeni au cône, dc déterminer avec une 2,50, ce q u i est FavorahIe; le t m d granulaire rkel par rapport à ccttc droitc rcnscignera
précision suffisante et moins illusoire quc celle d'un calcul préalable, le dosage en donc irnmkdiatement sur la caractéristiquc de finesse du sable par rappnri au module
eau nécessaire pour obtenir effectivement e n pratiquc (compte tenu de la rLalitk des
uptimal 2,50, car la simplicité dc la méthode globale laquelle nous allons abouiir ne
divers paramkires) un hElrin de'ia plasticité désirie, principal objectif, en définitive, dispense pas, au contraire, d'étudier spécialement le sable en cc qui conccrnc particu-
de ce dosage en eau. lièrement Son mcdule de finesse (paragraphe 2.7 du chapitre 1) ei d'y apporter &en-
tuellement la correction nécessaire (ajoui d'un sable correcteur si possibic).
Considérant provisuiremenr rksuiu le probltme du dusagc cn ciment et en eau nous LRS courbes granulaires (salis le cirncnt) dc l'ensemble des bétons etudits oni kié
allons mainienant aborder celui du dosage des granulats seul.^ (sahles et gravier) sans groupées par grosseur dc granulats D,ce qui a permis de tracer les fuseaux-enve-
le ciment dont le dosage est déjà déterminé. loppes correspondants donnks sur [es figures TV-2, IV-3 et N-4 pour les valeurs prin-
cipales de D : 25 mm, 50 mm ct 1 0 mm.
Des fuseaux analogues ont kgalement été tracés pour des bétons D = 5 mm (micro-
Mtons), D = 12,5, 16, 20, 31,40, 63 et 80 mm.
Nous avons tracé pour tous les M o n s ayant servi de basc B notre étude, les courbes Ils se prkcntcnt de faqon à peu près semblable et les remarqucs quc nous allons faire
granulornétriques du melangc dcs granillits seuls grâce à la connaissance des propor- sur Ics trois prtkédents s'y appliqueraient de Ia mêmc manièrc.
tions de chacun d'eux et d e leurs courbes granulornétriques respectives. Une pre-
mièrc constatation porte sur la forme gtnérale de ces courbcs; on peut assez facile- nu r o m
4.4 COOKUONNÉES DE URISURE DE LA C u m a n o N MOYENNE
ment dans la grande m a j o r i ~dcs cas, les assimiler & deux droitci suivant le tracé DE REFERENCE
OAB (fïg. N - 1 ) s'éloignant fon peu de la courbe granulaire réelle; nous ne faisons
là que reprendre la proposition principale servant de basc à la méthode de Faury, Si p u r le bkton D G 25 mm lc point de brisure semble pouvoir assez bien se placer
avec toutefois une différence : dans notre cas le mélange ne comprcnd pas le ciment. l'abscisse D12 (sclon la k g l c de Faury), en revanche il nous semble qu'au fur et à
Cette propriétk apparente des cuurbes granulaires des diffkrents bétons SC révèle très mesure que D augmente au-delà de 25 mm, l'abscisse du point de brisure augmente
ncttcmcnt ct nous l'adopterons pour définir Ia composition granulaire de réftrcncc moins vite que d'aprts la rkglc D12; il apparaît à l'examen de l'ensemble des tracés
ihhrique pour le béton étudik ; le point A seul est h fixer en abscisse et ordonnée, le granulaires, quc pour les bétons p u r lesquels on a D > 25 mm le point de brisurc
point B Etant difini par le choix prkalable dc D. ut SC situer en moyenne h I'ahscisse correspondant au milieu du segment cumpris
enire le module 38 et Ic module correspondant h D: en revanche, pour les bétons
pour lesqucls on a D C 25 mm, on peut appliquer la règlc Faury fixant l'abscisse du
point de brisure h D/2 (pour D = 25 mm le résultat est le même).
Nous avons Ctahli toutes nos courbcs granulaires sur un graphique du type ncirmalisC Quant I? l'ordonnée du point de hnsure nous avons cerné ses différentes valeurs par
AFNOR qui comporte en abscisse une graduation logarithmique ce qui présente deux méthodes distinctes :
l'avantage d'une graduation équidistante cn modules successifs ; outre l'intérêt que
i la première par référence aux compositions granulaires de l'ensemble des bétons
prEsenie l'utilisation d'un graphique normalisé, cette tkhelle linéairc cn module a
l'avantage de la simplicité d'établissement mais kgalement celui d'Ctre la mieux dtudiés,
adaptee à une représentaiion linéaire de la granularité dans l a zone des sables la deuxième par refkrence à une règle expérimentale mise au point au laboratoire
jusqu'au moduIç 38 (O à 5 mm). C'est en effet, en pratiquc, dans ceite zone q u e dcs bktons du C.E.S. et utilisk depuis plusieurs années.
F i p 1V.5 Tohiirr rti bc-iuii cimi# d'iiri pt~rstigcsiqic'rieur.
- rlrmli.sr ~rurirrlrir~irii~~ite
$rmuluire d'un h'ttit! hiti~iitcD = ?(it t i i i ~
Eu,niylt KI,, rr~ripr,.rrfroir
132 LE NOIJVEAU GLIIDE Dl 1 R ~ N Kechercht..r concernant Ia composrri~ndes hérrin.~ 143
l'ourccnia~e~
l'artitlç Cumulk
S . SahIe 013 m m : 825 kg soit ... .... 42 '& 42 9)
Ce héion a été utilisC po~irla ctinTection d'un mur de soutènement Iégèrcmcnt armé.
Sur la figure IV-6 nous aicins representé le tracé granulaire réel de cc E t o n , en Fonc-
tion de sa corn~isiiicint i des courbes des granuIats utiIisés. I.,ü prciniére ligne de par-
tagc entrt: le sdhlc S ct le prcmier gravier G , cst la droite SC,; Ia droite de refkrcnce
U A doil couper cettii droite SG, au point A, d'ordunnke 42 % (pourcentage de
sable) : en 11. prrilaiigçatit jusqu'à l'abscisse du point de brisure (verticale au moduIe
42, milieu sntrc Itj rniidules 38 et 46), on trouve Y = 49 B.
. ligtic dr pdrtage entrc les deux gravicrs G , et G, est la droite G', G,; la
C e ~ n d a n tla
deu.ti?tiit droite dr rGi'2rsncc issue de 3 doit donc couper cettc ligne de partage Gi,G,
311 p i n t A, el d'ordntirik 61 %; dans Ic cas pdsent, il sc trouve que ces deux droites
,
O A ct 8 ~ : corirtituani
. la composition de référence, se coupent au point A se trouvant
justemen1 s"r I'abscirrt. prévue pour lc point de hrisurc. Mais,il n'en est pas toujours
de m ê m e s t si L'on dvait trouvé c o m m e d e u x i t m e o r d o n n k c Y = 45 % Dar
49 + 45
cxerriple, on aurait adoptC la valeur moyenne Y = -- 47 8. Pour l'étude sta-
2
tistique ei'kc~uée,on a ainsi calculé pour l'ensemble des btions étudiés (plus d'une
centaine) la valciir de Y. i.cirdonnce du p i n t de brisure situé à l'abcisse X fixce, sui-
vant l a kg[: ci-,ipr$s :
D
D 5 25 tiim X est l'abscisse --;
2
D 3 25 mm S est 1'3bscisse du point milieu du segment allant du module 38 au
idu lc correspindant à D.
On 3 pu déierminer ciinqi uri grand nombrc de valeurs: de Y et, en les groupant par
dimen~ionD, on a iracé leu fuseaux-enveloppzs simplifiks çurrcspondanis, pour cha-
cune des valcurs de D ; sur les ligures IV-2, IV-3 ct W4,on a rcprésent6 ceux rela-
tifs aux principales valcurs de D : 25, 50 et 100 mm et, en surimpression, les fuseaux
réels correspondants.
L'ensernhlc des calculs ainsi exécuth p u r évalucr l'ordonnk Y des points de bri-
sure pcut se résumer dans Ie tablcau XVI[I.
Cela permet de fixcr .cul la verticale du module 38 (ligne de partage thAinque enrre
sablc et gravier) le point de passagc de la premitre droite dc la criiiipri5iiion de réC&
rençe; l'abscisse du point dc brisure est dbfinie comme précédrmm~niIparapraphc 4.4)
et son o r d o n n k s'obtient en prolongeant la prernikre droite @cedenie issuc de O
Ce calcul a été fait d'ap1è.c l'abaque de la figure IV-8 pour cliasun dcs bktons ciirreï-
pondant h D = 10, 16, 25, 63 ct 100 mm.
On constate alors que les points de brisure A oni pour licu géométrique en fonction
de D une courbe prksentant une trés légère concavité tournLe vers le haut, ct unc
légère pente dans le sens des D croissants (fig. IV-9).
A titre de comparaison, nous avons rcporté sur le graphique de la figure IV-7 les
valcurs de Y correspondant à cette courlx afin de les cûniparer B cclles truuvées par
la première méthode : on obtient une cou& qui a tsndance passer au-dessus dcs
points prkédenis (prciniére méthcidc) : cela signifie que bicn quc nous nous effor-
fions de composer des bétcinr hernhlables à ccux dc In pr~tiquesur chantiers, ia tcn-
dance d u lakiraiurre csr, maigre toiit, dc faire del, htfions !egeremcnt moins riches en
sable quc sur IFS çhdniiers. ccpenddni, dans ncitrr cas. 13 difrérençe n'est pas impor-
tante.
Nous rappelons que l'abscisse du pr>~nide brisure a été définie au &but de cc para-
graphe 4.4.
Nous avons Cté amené à ttudier des micro-bétons (D = 5 mm) qui devaient être utili-
sés pour la confection de pctitcs pièces en béton armé çonsiiiuant des modèles réduits
de pièces de dimcnsions normales essayées par ailleurs.
L'étude de ces micro-bétons a donc étk conduite de façon a obtenir par rapport au
Mton normal, une rksistancc ct un module d'élasticité à v u près scmblableï. Cela a
conduit à réaliser un béton dont L dosage était le suivant :
l
Sablc fin S, : 010.5 = 300kg
Sable moyen S, : 0,511,6 = 200 kg Masse des granulats 1 660 kg.
SablegrosS3:1,6/S =1160kg
CimenttypcCPJ ................. 38Okg
Eau iotale ............................ 230 litres.
La résistance moyenne obtcnuc à 28 jours était de 35 MPa.
Cependant, ce E t o n s'est rtvélé asscz difficile à mettre en a u v r e par manque de
plasticité et d'ouvrabilité; pour éviter ces inconvénients i l aurait été nkessaire dc
prévoir un peu plus de sable fin et un peu moins dc sable gros. Or, si nous appli-
quons la rntthode à taquclle nous venons d'aboutir pour lc calcul préalable dc la
composition granulaire, nous arrivons k la formule suivante :
On p u t admettre que le terme correcteur K n'a pas à intervenir dans ce cas, puisqu'il
s'agit dc granulats muIés et d'un béton narmalemcnt dosé et vibré, soit : K = O
Y=50-3=48-
La composition granulaire de réfLrence est tracée sur la figure TV-IO ainsi que les
deux lignes de partage enire les trois sables. h proportions de chacun d'cux sont
lues sur le graphique :
Sable fin S, = 27 %.
Sable moyen S2 = 13 %).
Sablc gros Sj = 60 %.
En admettant que la masse totale de grmulats resterait de 1 660 kg on obtiendrait :
Sable fin S I = 450 kg (au lieu de 300).
Sable moyen SI = 215 kg (au lieu de 200).
Sable gros S3 = 995 kg (au lieu de 1 160).
La correction ainsi apportée par la simple et brutale application de la méthode quc
nous proposons est tout h fail judicieuse et permei d'obtenir un micro-béton qui serait
peui-être un peu moins résistant et présenterait un module Clastique un peu plus
faible, mais dont I'ouvrabilité serait par contre nettement plus satisfaisante et c'était
bien lc but rwherchd.
150 LE NOUVEAU GUIDE DU R ~ W N h'echrrh~smncemanr In composition des bPruris 151
1,a méthode que nous proposons peut donc à notre avis Etre extrapolée jusqu'aux
micro-Etons.
Détermination ex~)Érimntolede y :
CE cocficjcnt est fonction de beaucoup de paramètres : Fig. IV-II - Vuriution du coeJkicnr de compacité yen fonction de la gros~eurm a x i d e
D = dimension maximale des grrinulats; des ,qrmulrrb de la consistance, et de 1 'eficaciré des nwyenr de serrage
ar pour &.Tg m n u l ~ t sroulés.
C = dusage en ciment ei E = dosage e n eau ; (Nota. Si les granuhts sont crin cas si.^, appliquer lc krme correctif du tableau ci-dessus.)
G/S = rappon de composition gravierlsiible ;
i Forrnc des granulats (concassés ou roulés) et surtout :
(affaissement au c6ne par exemple);
- plasticité
Ayant choisi dans le tableau précédemment mentionné unc valeur approximativement
- moyens de serrage (piquage, vibration faible, normale ou puissante). convenable de y on en déduit le volume absolu de l'ensemble des matkriaux secs :
Nous avons effectué toute u n e série d'essais c n faisant varjcr largement ces VM = 1 000 y (en litres).
paramètres; lcs valeurs de y ainsi détermindes slCtalent de 0,750 B 0,855 et I'on a
représenté sur le graphique d e la Lgure IV-II les variations dc y cn fonction de la
À ce stade, on a déjà défini l e dosage en ciment Clm3 et Ie volume absolu des
ri
L
dimcnsion maximale des granulats D, de la consistance du béton, et de l'eficacité des grains de ciment V.= -.
moyens de serrage. Au chapitre suivant on a donné un tableau (tableau XXTV) oh I'on =b
p u t facilement choisir la valeur de y ln plus probable dans le cas considkré. aile étant la masse spécifique des grains de ciment,
II faut insister sur l'inutilité de chercher à ditermincr, a priori, ce coefficient par un (on pourra prcndrc : uI, = 3,1 pour les ciments couramment ernployks).
calcul d ' u n e apparente mais illusoire précision, car seuls des essais peuvenl ( m i r
compte avec kalite, des paramétres mentionnés pdddemmeni. Le volume absolu des granulats seuIs est donc : VG = V M - V, et comme le tracé de
la composiiion de rkférence a permis d'évaluer le pourcentage p l , pz, p3... de chacun
Les valeurs de y données dans le tableau sont suffisamment précises pour ajuster au
métre cube la composition granulaire d e base à utiliser pour d e s essais devant des granulats G,, GL.G3... h utiliser, on peut déterminer lc volume absolu de chacun
permettre de la crirriger éventuellement, en particulier si lc cGfi7cient y est en pratique d'eux :
différent de celui qui a Cté choisi ri priori.
152 LE NOUVEAU GUIDE DII H~:TON des bétons
Ri~licrchesconcernant la c~;omposi!ion 153
La connaissance des masses spkifiques de chacun des granulats permct alors d'obte- L t pnnçlpr: cri crt Ic. suivant :
nir la composition dc rkfércncc par la masse P de chacun d'eux : Ori pèse quclqurs iprouveiiçs d e Etrin frais normalement mises cn mvre sclon les
rkglzs priviits our 13 confection dcs Cprouvettes de contrôle (voir chapitre 1 O) et
?
l'on en dtduir 3 dznsite A de ce Uton. Si l'on trouve par exemple A = 2,37, il fau-
drait que 1s riiaust: tntalc. P dcs composants, d'après la formule calculie pour un
En gknkral, avec les granulats silicocalcaires, on pourra prendre une valeur moyciiiic métre cube, soil 7 370 hg ; S I clle est inférieure cela signjfic que la formulc proposke
unique üI = 2,6; cette valeur est d'ailleurs approximativement valahle, en général. ne fait pas mut i fait Ic. ~iiktnsciibe et il en résultera un E t o n surdosé par rapport au
pour la plupart des granulats naturels couramment utilisés, tout au moins pour dkgrus- dosagc cn ciment prevu et recipquemcnt. La corrcction se fera proprtionnellement
sir ia formule de base à soumettre aux essais d'tiude et de cunvenancc. Là encore, les sur chacun des granulatv CI,CI. G,dont les masses respectives étaient Pl, P2, P3.
essais et en particulier la mesure de la densité du bkton frais permettront dc corriger
une tventuelle erreur sur les masses sp6cifiques des granulats évaluées a priori. S u r G , : (1 0 0 0 A - P ) Pl.
Sur Ciz : (1 0 0 A - P) P2.
Sur G3 : (1 Or)O A - P) P3.
5. ESSAI U ~ ~ T U D E :
Si 1 000 A - P est négatif (P > 1 000 A), la corrcction scra tvidcmment en moins car
L'essai d'étude est un essai exécuté entièrement en laboratoire avec les constitiiants cela signifie alors qu'il y a un peu lrop de granulats pour faire exactcrnent le mètrc
qui seront uiilisés par le chantier, dans le but de déterminer la composition du E t o n cube au dosage en ciment prévu.
Ctudié, compte tenu des caractCnstiques demandtes e t des condilions de mise en C'est de cette Fat;on que se trouve ici autumatiquement corrigcc toute erreur sur la
œuvre. valeur r k l l e des masses spécifiques des granulais employés, ou sur Ic cwficient de
Lü composition granulaire de référence étant définie d'après les rCglcs pricédentes compacité y choisi a priori.
(paragraphes 2, 3 et 4) on pourra alors rialiser divers essais d'eiude cciniportant cn
particulier, la fabrication de quelques éprouvettes de cont6le de résistüticc cf pcrmet- Résistance
tant de jüger d'un certain nombre de critères essenuels, et de cnmgcr kventuellement Nous avons vu que, en fonction de la rksistance dgsirée. on ü pu calculcr iinc valcur
la formule dc composition propokc : approximative du rapport CIE ei, de l i , Evaluer le dosage en cinient C et eii cau.
C'est par des essais que l'on vérifiera que la composition de riiftrrnw dimne hien l a
Dosage en cou. consistance résistance désirée; p u r cela e t afin de mieux ajustcr Ic dosagc cil ciment C fixé u
Au malaxage. on melhd un peu moins d'eau que prkvu de fal;oti a ajuster ct à mcsu- priori, il est souhaitable, dans toute la mesure du possible, dr riSdliser iniis séries
rer la quantité rtlellrmeni nécessaire pour obtenir la plasticité disikc ct c'cst cn défi- d'éprouvettes dosées l'une au dosage prévu C et les deux autres i C - 75 et C + 25
nitive cette quantiié qui w r 3 celle à indiquer dans la forniulc.. (cn kg/m3).
Ouvrabilité, ségrt:glilirliil: Les résultats doivent en général permettre de fixer déliniii~emrniIr dosage en fonc-
tion de la marge de sécuritk quant à la résistance : en g&ntral. on visera une valeur
On appréciera à I'wil (seIon I'dsptxi et le cornportcoicnt) ou par cies niertues spéciales, moyenne de 15 B 20 5% supérieure i la résistance cacaciéristique exigéc.
les qualités d'ouvraliilirt ei le risque de ségrégation; oti pourra jiiiirr sur Iri divers
pourcentages dc graniilnts de facon A leiir a p p n e r une ccirrcction si niccssaire : par
exemple, le manque d'iiuurrihiliiC, p u r M o n armé t k s ferraillé cn pamiçulicr, et le
risque de skgrigatioii iiécessitznt une correciion du dosage dans Ic sctis d'iitie aug- 6. ESSAI DE CONVENANCE
mentation de la partic la pllis fine (sable) au détriment der partics intcrméciiaircs et
surtout des plus grosses. L'essai de convenance a pour but de vérifier qu'avec ler moyens d u chontier on peut
réaliser avec un minimum d'aléas, le béton défini par l'essai d'btude. II a kgalemeni
pour but de vErifier que les quantités de constituants prévues par métrc cube de Eton
Dans la compositioii dc rcffrence la somme des masscs dc chacun des constituants, y donnent bien 1 m3 de béton en œuvre.
compris l'eau, ne donne par en ginira1 cxactement la m a s e du métre cubc de Eton Ces essais doivent donc être exécutés sur le chantier en présence des utifisateurs
frais en œuvre. Les yuanlitEs prévues peuvent donc nkessiwr un ajusiemeni a u mètrc (chefs de chantier, hétonniers, chef du plslaie de hétonnage) et il se peut que sur leur
cube quc scule unc mcsiire de densirt des béions frais pcrmci de réaliser (par pesée dcmandc, d'après leurs observations ct critiques, la formule propos& soit modifiéc :
d'éprouvettes). elle ne ie sera prc~hahlemenipas si le lahiiratoire a bien ttudiC le problème de
154 LE NOUVEAU GUIDE DU &TON K r c h c r r k ~ sr-onccrnan! In composition des bbrons 155
l'ouvrahiliré et dans l'optique du chantier. Après ccs cssais de cunvenançe rkalisés c = 5 cm p u r les ouvrages i la mer ou cxposés aux embruns ainsi quc pour ceux
sur chantier en prksence d'un responsable de l'étude en laboratoirc ct aprEs quelques siluEs dans des amosphkres t&s agressives.
dernières et pctitcs corrcctirins éventuellement apportées si nkessaire, il n'y uuru
plus aucune roi.~onque le chantier retouche lui-même, a sa convenance, la formulc ç = 3 cm pour ks parois coffrkes ou non, susceptibles d ' c m soumises à des actions
de composition donnée par le laboratoire ce qui se v u i ~malheureusement trop fré- agressives ciu à del, inlempErics ou des condensations ou être en présence dc
quemment dans bien des cas. liquidc. Cc scra Lgalcmcnt lc cas dcs faces supérieures de hourdis dc pont.
c = 2 cm dans les cas identiqucs aux prkcdcnts (sauf en ce qui conccrnc les hourdis
de pont, mais avec des bétons dont la résistancc caractéristiquc est > 40 MPa.
7. LA DURABILITÉ, FACTEUR COMPLÉMENTAIRE c = 1 cm dans le cas d e parois non exposhs aux intempérias et non soumises iides
condensations.
DANS L'~?.TUDEDE LA COMPOSITION DES BETONS
Ces Cpaisscurs dc rccouvrcment s'appliquent nun seulemeni aux armatures principales
11 est apparu q u e l'emploi de plis cn plus intensif du E t o n , du béton armé et du mais aussi aux armatures secondaires. Par ailleurs, il cst p r k i s t dans lc fascicule 65 A
béton précontraint soulevait le problème de la durabilitL de ce matériau. En effet, qui que les tolérances en moins sur les épaisseurs de recouvrement des armatures sont
n'a pas observé des dégradations d'éléments divcrs en E t o n ami.? Ce prtihlème est nulles.
d'ailleurs pris en considération par les normes nouvelles et autres réglements qui Il reste Cgalemenr indispensable de réaliser dcs bitons compacts, faute d e quoi le
imposcnt des condilions particulières notammcnt concernant les âges du héion, les respect de ces tpaisseurs de recouvrement, même m a j o r h , ne pourra assurer une
épaisseurs de recouvrcmcnt des aciers, etc., en fonction de l'environnement dans protection efficace.
lequel SC trouve situé l'ouvrage. C'est qu'en effet, des dommages risquciit de survenir
non seulement à des petits éléments tels que clôtures, potcaux, dalles ... mais égale- Nous ajouterons qu'il ne suffit pas, évidemment, que ces épaisseurs soient indiquks et
ment à de grandcs réalisations telles que constructions industrielles, ouvrages m a i - cotées de façon très apparente sur IES dessins, encore faut-iI qu'à l'cx~cutionon veille
times, ponts, rkervoirs ; I'élendue des dommages peut alors entraîner dcs frais consi- tout sp5cialcmcnt au rcspect en tour point de cette épaisseur minimale, en prenant toutc
dérahles pour I'cntretien e i la rkparation sinon le remplaccmcnt dcs ouvrages e n disposilion de calage sCrieux d u ferraillage dans le coffrage afin d'kviter ioui
cause. C'cst donc en dkfinitive, des raisons d'ordrc Cconomique qui milirent en deplacement au cours du bétonnage. Celui-ci devra être effeciué avec un bétcin de
faveur de la durabilité des constructions en béton et du respect des moyens tech- qualité ad hoc (dimension des granulats, composition, dosagc en ciment et en eau,
niques propres à 1'améIiorer. Pailleurs, les exemples ne manquent pas d'ouvrages ouvrabiiité) et avec tous lcs soins n~ccssaires(homogénéité et non ~Cgrégationsurtout
déjà anciens er en parfair éiar de conservation malgré des conditions parfois défdvo- en parement, vibration suffisanie mais sans excés). C'est donc Ili encore une bonne et
rables mais grâce A Ia qualit6 du Eton et de sa mise en reuvre. nécessuire qualificu~iunde la main-d'wuvre d'ex6curion qui sera une des gurunties de
dura bilité du béton
On peut admellre que dans la majorité des cas, les granulats cxtraits de carrières connues
suni ineIfes et inaltkrablcs. En cas de doute, nutamrnent lors de l'emploi de granulats Quant au calcul de la composition du béton en faveur de I'ouvrabilité les mélangcs
provenant de camères ou de haiastiéres nouvellement ouvertcs, sans référcncc, l'étudc obtenus par appliça~innd e la mtthode p ~ é c o n i s t eau chapitre 5 doivent donner
de la roche doit pcrmcttre de s'assurer que les risques d'alcali-rCaction sont nuls. C'est satisfaction, en géniral, sous rescrvc dc prévoir un dosagc cn ciment suffisant.
donc essentiellement par le choix d'un ciment non adapté, ainsi quc par la corrosion dcs
armatures dans le cas des bétons armés ou précontraints que I'aliératiun du hELon peut
entraîner sa désagregation à plus ou mriins longue échdance.
En ce qui concerne l'inaltérabililé du ciment, il convjcndra en cas dc risqucs (intem-
péries, climat maritime, atmosphkre uu eaux agressives} de choisir judicieusement la
nature du cimeni à uliliser (voir paragraphe 1.IO,chapitrc 1).
Quant à la corrcision des armatures, par oxydation essentiellcmcnt, clle a prcsquc tou-
jours pour cause csscntiellc une mauvaise prutection par le htion d'enrobage soi1 par
manque de compacitk et imperméahiIité (béton preux, ségrégé ou mal compacté) soit
par défaut d'épaisseur, cncorc que l'épaisseur ne soit pas suffisante en regard de la
qualitt du htion.
L'épaisseur de recouvrement des aciers u c » en vue d'évitcr lc risque de corrosion,
précisée par le BAEL 91, cst dc :
j, supérieure à
chapitre 5 fc2y
car : fCz8 = fc - S.
MÉTHODE PRATIQUE POUR LA Si l'on admet un cbcfficient de variaiion moyen de I'ordrc dc 20 %, oti pourra adopter
la règle approximative pour la rtsistance moyenne à viser :
COMPOSITION DES BÉTONS fr =f,,+ 15 %.
Méthode dite (t Dreux-Gorisse » Elle est fonction de la naturc dc l'ouvrage (plus OU moins massif ou plus riu rnoin~
ferraillé) de la difficulté du bktonnage, des moyens de serrage, etc. Elle peut se défi-
nir cn gknéral par la plasticité désirée mesuréc par affaissement au cane comme indi-
qué dans lc tableau XIX.
TABLEAU XIX
Évaluation dc I'ouvrahililé par réfkrence à I'affaissement au cônc
Dans ce chapitre nous avons conserve la notaticin d = résistancc rti compression uti- ou au test d'ouvrabilité C.E.S. (chapitre 2, paragraphe 2.24).
lisée dans le texte original de pub!ication de cettc niéthode.
'Ornbrp
Nous avons donné au chapitre précedent les justifications concernant les r2glt.s h Pl~1iticiti. Serrage Affaissement A en îm
de Ehoes ml L E S .
appliquer pour I'eiude d'un béton. Elles conduisent h une mkthode pratique siniplititc
que nous allons mainknant dkcrirc simplement sans en reprendre les justifications. BCton üès ferme ...... vibration puissanrel 0à2 > 66
N o u s rdppelons que cette méthode n'a pour but que de permettre de définir d'une Béton f e m e ............. bonne vibration 3 à5 30 5û
façoii siniple et rapide une formule de composition à peu prks adaptée au béton étu-
BLton plastique ........ vibration courante 6 99 15 a 25
di&. mais que seules quelques gâchées d'essai et la confection d'éprouvettes permet-
iront d'ajuster au mieux la compsiiicin à adopter definitivement en fonction des qua- Béton mou ............... piquage 10 a 13 Ili 5 l5
lités souhaitées et des maiériaux effectivement utilisés. 14 < IO
BPion liquidc léper piquage 3
DE
1. ~ 0 r i r r v É ~ s BASE
La wnnaissance de la nature de i'ouvragc cst n8caqsaire : uuvrage massif ou au win~raire Nous rapyicloiis Ics siipul~iionsdrs rkgles de calcul du Béton ArmC BAEL 91 (articlc
élanci et de faible épaisseur, faiblement ou tri% ferraillé. ïi sera nécessaire de connaître A.7.2) dans le l;iblcau S X
l'&pisseur minirnalc dcs élkments ei les dispositions des armatures dans lcs zones les Comptc tcnu de I'effjcaciié des moyens actuels de vibration ct dc la tendance à faire
pl ub ferrai l lécs : distance minimale entre elles ct couverture par rapwrt au coffrage.. .
des béions plus plai;tiques, çea valeurs de D sont peut-être un peu rcstrictivcs; il nc
faui pas oublier que les C16rnents de dimension Dm, sont peu nombreux et que, ià oh
ils ne pacseraient pas. tout Ic rcste passe à condition d'un GIS pas trop élevé et d'unc
kinne ouvr,îbilitt. cr q u i correspond à la tendance acluelle.
En général on demandera une rksistance fczs en compression 28 jours et compte
tcnu des dispersions et de l'écart quadratique s, il faudra viser une résistance
( 1 Pour unc diwntiinautm approximative de i'inlenbrtd de la vibration, voir paragaphe 2 du chapitre 7
moyenne h 28 jours : (vihratirin).
158 LE NOIJVEAU GlllDE DU B ~ T O N MFihode pruliqur pour la compo~itiondes hérons 159
TARLFAU XX 550
- en béion armé exposk 3 un milieu *an5 agrcssivitt particiiliirc : C 2 5$jv
- ce qui
Évaluation approximative de Il dimcnsion maximale (Tami*) dea granulats, en foncuon
des caractéristiques dc la pièce hklonner el de I'mibiancc plus ou muin* agressive. : revient à faira varier le diisdge minimal cntrc 3 15 tt 750 Kg de ciment par rn',
lorsque D varie de 16 à 50 nim.
Caractéristiqum de la pièce a klrinner D (Tamis) - en betcin armé e x p s k B un milieu Sdnb a g ~ s s i v i t épwticiilière mais comportant un
600
eh espacement hori~ontalentre armaturcs .......................................... s 5- parement fin : C 2 F . soi1 un doragc mininial cn cirncnt variant d e 345 h
1,s l:n
eV espaccmcnt vcrtical enlre matures ...............................................
1 <+ 275 ~ . g / r n lorsque
~, D varie di 1 h à 50 mm.
c distance
des armatures
dc coffrage
ambiance irts agressive ....................... 3 5 cm
ambiance moyennement agressive. condcnçaiion5 2 3 cm
amhiance maycnncmcnr agressiie mai<
fr2,, du héicin supérieure a 40 hlPa. ............... 3 2 cm
ambiance non agrcssivc.................................... a 1 cm
.
] < -
-
>lb
400 à 320 ~~1rn"lurcqueD varie de 16 B 50 mm.
-
en Kion am&exnose h des i-iindiiiiinï agrewives sévtriis ou coulé sous I'eau. ainsi
700
qu'cn béton précontraint : C L - comrspondant a un dosage minimal variant de
D'autrcs texte? rEglementaires donnent également des indications sur les dosages.
r rayon moycn du itrraillage
norammenr la nonne AFNOR P 18 011, mais les valeurs preckdentes représentant
Granulaa rrlults ............................................................... G 1,4 r
Granulais rtinrdsés ......................................................... s 1,2 r pratiquement Iü synthèse des differents documents, on peut se limiter à ccs spkifications.
Nous avons indique dans lc tableau XX bis les dosages auxquels crinduisrni I'appli-
cation dcs forniulcs précédentes ainsi quc les valeurs de $3en foncijon de D.
........................
........ .............................. a !?
5 Tableau XX bis
3. DOSAGE EN CIMENT
C cn fonction de
On çommenccra par évaluer approximativement le rapport - Iti
rtSsi stance moyenne dksirée fr. E
i
avec
f, résistance moyenne en compression désir& ( à 78 jours) cn MPa,
FCE. classe vraie du ciment (à 28 jours) en MPa,
C, dosage en cirncnt (en kg/m3), TABLEXU IL?
E, dosagc en eau totale sur materiaux secs (en litre p i i r I m'), Valeurs approximatives du crieflicienl granulaire G . Ces valeurs supposent que le scrrrigc
G, coefficient granulaire (tableau XXI). du Eton sera effecnié rlrins de bonnes conditiotis ( p x vibration en principe).
Dimension D d e grrnulats
DOSAGE MINIMAL ! Qualité des granula& Mujem.
En fonction de l'environnement, les dosages minimaux prescrits par le F~scicule65 A in 5 l6mm) (25 h D 5 d4 mm) (D 2 U m m )
qui, nous le rappelons, est Ic cahier des c!auszs techniques générales appliquees aux Excellente .................
marchés publics pour I'exkution des ouvragcs en béton armé ou précontraint, sont les Bonne, courante........ 0,45 0,50 0,55
suivants : Passable ................... 0,35 0,40 0,45
1
Méthode prt~tiquepour la compu~iiiondis biruns 161
Correction du dosage erL eau totale en fonctioorr de D On obtiendra l'apport d'cau par rapport au poids dcs granulats en divisant Ics quantites
Les données prkcédentes sont plus particulikrement applicablcs aux E t o n s p u r Ics- donnees dans le tableau par la masse voluniiquc apparente (de I'ordrc dc 1 500 kg/m3
environ puur des granuiats courants).
qucls la dimension inaxiinale des granulats est d'environ U = 25 mm (dimension la
plus courante). Si l'on a D < 25 inm la surface spécifique des granulats a u p e n l e el, On voit I'importahcc que peut prendre I'eau d'apport des granulats et scs Cnormeç
à plasticité équivalente, il faudra Itgérement majorer lc dosagc cn cau, ct vicc vcrsa. variations. En effet, il ne s'agit pas d'unc simple crirrection plus ou moins négli-
geable. Si I'on einploie des granulats sonant du laveur ou ayanl longtemps séjourné
La correction sur le dosage en eau correspondant à D = 25 mm peut ttrc approximati- sous la pluic. cet apport peut atteindre une cinquantaine de litres pour 400 litres de
vement Cva1u.k d'après les valeurs du tahleau XXU en fonction de D.
sahle et presque autan1 pour 800 litres dc gravier soit près de la moitié de Veau totale.
Alors que si I'on ernploic Ic dessus d'un ias de granulats stock&. depuis longtemps
xxIr
TABLEAU sous le soleil en saison sèchc, l'cau d'apport devient négligeable. C'es1 14 rép&iuns-lc,
ûiirrection en pourcentage sur Ic dosagc cn eau (fig. V-2) en fonction unc des difficultés principales sur le chantier; il faut bien le savoir et y apporter les
de la dimenrion maximale D des p n u l a t s (si D 25 mm). + soins q u e la qualité recherchée demande. C'est piurquoi cenaines enlrepnses réali-
sent dcs silos de stockage importants et couverts, d'oir les granulats sortent avec une
Dimension maximale ieneur en eau Faible et à peu près constante.
d e s g r w u l a ~ ~ D e n m....
m 5 10 16 25 40 63 100 Dans la plupart des installations imprlantes (centrales à béton par exemple), la teneur
Comction sur le dosage e n eau des matériaux est mesurée à l'aide de sondes éler;tnques ou à neutrons à leur
eneau(en%) .................... +15 +9 +4 O -4 -8 -12 passagc dans la trktnic-doseuse. L'indication est transmise au poste de commande où
est appofiée automatiquement Ia correction neccssairc sur le dosage rkel de l'eau.
On peut également faire appel à des mesures par l'intermédiaire de la puissance
Le graphique dc la figure V-3 donnc l'allure générale de cette cornecticin. consommée au malaxeur, laquelle est d'autant plus élevéc que le béton est plus fermc,
ou encore par la vitesse de rotation du moteur du malaxeur. ii n'en rcstc pas moins
Dosage en euu rkel que le dosage en eau est un probléme assez difficile à bien rksoudre et nécessite unc
La quantiié d'eau iotale (sur matkriaux supps6ssecs) étant ainsi approximativement attention constante.
dkierminée, on obtiendra la quantité d'eau à ajouter sur lcs gratiulats humidcs c n
déduisant I'cau d'apport (contciiuc dans les granulats), à l'aide des indications
approximatives du tableau XXIII (à défaul de mesures plus précises de la teneur en
eau des granulats).
Les graviers doivent & ~ r de
e bonne qualité rninérdogiquc, suffisammeni dus et bien
propres, mais la i'orme de leur courbc granulaire, plus ou mtiins concave, a une
Teneur en eau approximative des granulats courants en lilres influence relativemcnt moins importante que e l l e du sahle.
p u r u n mètre cube de matériau (en volume apparent).
Le sable est 1'éICment qui a sur le Mion, selon ses qualités, une influence prkpondd
Eau d'apport en [lm" rante :
Degré apparent
Sable C;raviIlw i sa proprcté scrri vérifïke par l'essai d'équivalent de sable, nous rappelons que Ies
d'humidité
0/5 5/12,5 valeurs admissibles p u r E.S. ont kt6 indiquées au paragraphe 2.4 du chapitre 1 ;
Apparence : i son modulc dc finesse sera calcult : somme des refus (en pourcentagcs ramenés a
I'uniiL) sur lcs tamis de module 23, 26, 29, 32, 35, 36 (voir paragraphc 2.7 du cha-
SCchc.............................. O i 20 ndgligeable négligeable négligeable
piire l), et il est suuhaitablc d'avoir une valeur comprise entre 2,2 et 2,s ;
Humide .......................... 40 à 60 20 à 40
sa cour& granulom6tnque sera comparée avec le fuseau optimal représenté sur la
TrCs humidc ................... 80 i LM 40 à 60
figure 1-10. et en cas de nécessilé, il sera apporté, si possible, une C O K W ~ ~par
O~
Saiurée, &gouiide............ 120 à 140 M) 80 l'ajout d'un sable fin, d'un plastifiant ou d'un entraheur d'air, si par exernplc, le
sable en question cst trop grossier. (Module de finesse 3,O).
Nota : Ces valeurs résultent de mesures réelles faites sur des stocks de granulats Nous rappelons dans le tahlçau ci-après, les spkifications concernant la propreté des
exposés aux intempéries mais ne sont valables que pour lcs silicocalcaires du bassin sables, les valeurs indiquCcs, résultant des normes ou cahiers de prescriplions, étant
de la Seine (ou matinaux Quivalents). ceIles dejà précisks ail chapitre 2 paragraphe 2.4
164 LE NOUVEAU GUIDE DU BI?lWN
-
Rrnicignemenls sur la qualité du sable référence O A B (hg. V-4 O U V-51 : lil poinr 11 (A l'ordonnée 10U 4û) correspond à la
ES i YU, ES pirtcin en Ionction de la valeur de 1'F-5 dirnensioti D du plus grtis grvnulat ct II! v ~ i n de
i brisure A a des coordonnkes ainsj
définies :
ESV < 65 i--S -.hO Sablc wgileux d'où risque de retrait ou de gonflement : ne dnii
r.r<?üc urilist dans la confection de béions dc qualité. - en R ~ J - C I J(à
S ~partir de la dimcnsion D ranii\]
65 S E V 5; 7.5 (11) < ES 2 76 Sable Iégeremeni argileux; peut .!Ire admis à l a confection de Si Tl S 20 mm I'abscisse est D12.
h4tuns dc qualité courante risquant de prdscntcr un retrait Si D 3 20 mm l'abscisse cst située au milieu du scgnicnt gravier » limité par le
plus impirrani, ii moins que l'essai au bleu donne une valeur module 38 (5 mm) et le module correspondant iD.
VBia 5 1.
- en ordonnée :
75 < ESV S 85 70 c: ES < Sr) Sable propre; un ESV > 75 pcrmet en fait d'obtenir des békons
de résistancc relativement élevées, mais 1c fascicule 65 A spé- 1 l'=su-$+K /
~ i l i c - i i nE7V 2 80 pour les bktons de résistance > 30 Mh.
52-25
Proportion dc sable S, = - = 58 70
52-20
aII 2 : : ~z zns 9 % ~
m-w-w.m+ m+cq~.
0 0 0 o c 0 0 0 0 0
E 8 2
8 300 +J + 6 +1 +4 O +2
a 2Il Z O- m" m
3 O u i 0
m m -
2 250 +6 + 8 t4 +6 +2 t4 mm-.mm
0 0 0
WrnCFc-ZA
mmmmm-wm
0 0 0 0 Q Q C
.gU
2U +8 t 10 7 6 t 8 +4 +6 .- r
O
U
sier) une correction supplémentaire sera a p p d e dc façon à relever le point A, ce qui corres-
pond à majorer le dosage en sable et vice versa. La correction supplémeniire (sur K) peut Elrc
-2 1,
:SE
r m. m
z 2 2 3
m. m m
m m. oe 2
3 0 0 0 0 0 0 0 0 0
efYectuée en ajoutant la valeur KI= 6 Mf- 15 (Mf étant le mudule de finesse du sablc qui pcut P m
j
vwim de 2 h 3 avcc une valeur optimale de l'ordre de 2,5 pour Iaqucllc la correction préconisée e
w
est alors nulle).
Nuta 2 : Curecriun supplimentaire Kp :si la qualit6 du hCton est prkisée « pampable x il
conviendra dc conférer au béton le maximum de plasiicitd et dc I'cnrichir en sable par rapport à
0
-
II
ri
2 i r i C
r.r.-. - . ? m . ?
Z C C
c-Diri
- O . O C
O C 0 0
YiOW
G
=_.=..a
C O 0
F:
2
- .g
.-
i i n béton de qualiié a cournntc S . On pourra pour cela majorer le iemc correcteur K de la c
O
valeur K, = + 5 à + 10 envirun, selon l e degr.4 de plasticitt désiré. .-
VI
VI
-&zz z;z; F g z 3
222 EZZS Y""
s e o :!
C
3
.. .. ... .. .. ..
s
. .. .... .... .... ..
.. -
. .
! :
5--9
.: .: . .. .: :: ::. . : .: :. $ 0
.
. ..
. .. ..: .. .. .. i. ..i ..i
: : : - ,
Ce ctefficient y a été défini au paragraphe 4.6 du chapitre 4 précédent; c'est le rap- . . . .. .
port à un mètre cube du vrilurne absolu des matiéres solides (ciment et granulats)
w
= .- : . : 4 Y :do!
C 6 0 ..s J.5 I;
réellement contenues dans un mktrc cube dc béton frais en ceuvre. On choisira une L
: .-
= E is =g.;
valcur appnixima~ivede y dans le tableau XXV. :.sz :3gz 2c z ;
YS: ;:sa a E-Zg
Les valeurs dc y varie dc 0,750 p u r des rnicnis bétons de consistance molle mis en
place par simple piquage h 0,855 pour des bétons de cailloux de consistance fcmc et
bien vibrés; y = 0 3 2 est une valeur moyenne approximative qui peut &tre prise en
?a-2 $ s z a z e E z g ;
g c
z u >
.- -
,s Y 2a9
général pour des bétons courants (D de 16 à 40 mm) ct sous réscrvc d'unc vérifica-
tiun par mesure de densitt du Mton frais.
B
.- -
2
-
Y
O
-2
2
w
g
Z Z E
L') % g2 \'. Si la marse des granul~isrsi Cr, a i la masse de cimeni est C et si le dosage en eau est
VI g3 v. E (en lirres P M m2rw çiitie sur m a k i a u x supposés secs), la densité du mètre cube de
Eton devrait être thtkiriyucnicnt :
Si les masscs s@cifiques Je chacun de ces granulats sont m, Fü2 et m, les rnasscs d c G+C+E
A, =
chacun d'eux scront : i 000
On w u t en pesant une ou plusieurs éprciutet1rs me.siirer la densitk rieIli: .A du béton
frais en œuvre. Si A est peu differcntc dc A,, c'csi qiic la torniiilc ciud~cecorrespond
bien au iiiCtre c u k ; si en revanche, la denvif réelle A e h t pluh p l i l t : que la densité
théorique Ao, c'est quc la formule étudiLc donnc un pcu plus d'un rnttrc cubc de
hlassc totalc dcs granulats G héion et le dosage &el en ciment se trouve infkrieur b celiii thkonquemeni prevu et
vice versa. La correction iapporter sur la masse tijriile Je5 pranalats est alors :
x = 1 000 (A - bj (en kgf.
Y. ESSAiS D'ÉTUDES - CORRECTIONS - CAS DES GROS BETONS Si A - 4 < O, correction à déduire car la fonnulc propos& f i s a i t plus du mètre cubc.
Resie 1 tehier la Cormule de compsitiun ainsi définie, par quelques essai5 d étudc ct de Si A - > O, correction à ajoutcr car la formule p r c p s t e fdsLutnioins du mètre cube.
convenance suivant les indications des paragraphes 5 et 6 du chapitre 4 préctdcnt diiin Sur la masse de chacun des granulats dont Ir.; pourcentages stinl g,. g,, g3 et les
d'~pponer,zn fonction des rLsultats de ces essais, les corrections nCccss3trcs. Poiir masses p l , pl, p3, la correction à apporter s e n :
etreciuer ces tcirrections, [in p u r r a se laisser guider p u lcs remarques siiivanrts :
Résistance insu fi sa nit^
Augmcntcr Ic dosagc c i l siiiietii. diminuer le dusage en eau mais comme il cst im@-
ratif de maintenir une plüsiiciié suffisanic faire appel 6vcntucllcment h un adjuvant
172 1 .E NOCVEAIJ GIJiUE DU B E M N AfCfkode prorsyut7 p u r lu cumpu>iiiun des bilons 173
Résis~ance
Volume absolu des granulats .......................... 825 - 121 = 704 4?
On confectionnera alors des 6yrnuvcttcs avec le d ~ ~ s a gcomirt;
e suivant :
Valume absolu du sable ..................................... (71U) x 0,36 = 25.7 f:
\'olurne iihsrilu du gravier .................................. (705) m,M = 43 l f?
Sable ............................................. 643-27 = 616kg
Total (vérification) .......................................... X23 Gravicr ................................... 1 182 - 43 = 1 134 kg
Ciment ........................................ 375 kg
L r s densiks absolucs sont supposies les suivantes :
Eau (comgée) ............................... 105 - 10 = 185 kg
sühlç : 2,54, gravier : 2,67
DensiiC i h b r i q u e ................... = 2,310
Les dosagcs cn matériaux secs seront donc en kg : Supposons que les résultats J'icrnsrmeni aient donnt une rgsistance moyennc nette-
Sahle ................................................................... 2 5 .:?,54 = 643 kg ment surabondantc par exemplc :
Gravier ................................................................ 451 x ?,62 = 1 182 kg fr = d = 38 MPa au lieu dec 34,5 vises (en valeur nioyenne).
Ciment ................................................................ 375. kg 34,s
Eau totale (approximativement) ......................... 195 kg On pourra kveniuellement réduire le dosage en ciment, la prtiprlion -jouant sur le
38
DensitL thhrique du Mion frais en wuvre 4 .. 2,395 kg terme ( ; - O , S ) = i.94-U,5=1,44.
Il reste i iesrer la formule de carnprisiiion ainsi ddfinie par quelques essais d'étude et
d e çonvenanm buivani les indicailcina des ~wragraphes5 et 6 du chapirre 4 prCc6dent
el d'apportrr. suivani les dauliaia de ce5 sssais, les corrections nécessaires.
dc chacun d'eux sera : laire ») doiit une partie sert à l'hydratation du ciment,
Sable fin 080.5 ............................ 622 x 0,27 x 2,54 = 428 kg Il faut prkciser que cette méihuda. ne permer que le calcul prialable dFunrnélurige
Sabjemoycn 0.511,6 .................... 622x0,11x2.54 = 174hg rnnsriruanr une prerniérc upproche pour la pr6purution de mélanges d'essoir. II
convient donc quc son applic~tionsoit simple et rapide, mais quc le mélangc auquel
Sablc gros 1,615........................... 622 x 0.62 x 2,53 = Y82 kg on aboutit sait souinis aux essais d'études néresssires; ceux-ci pcrmeitent de tester
Cinient ........................................................................... = 460 kg les qualites et caracttristiques du E t o n ainsi defini er de retoucher Pventuellement les
dosages pour réaliser les caractéristiques desirdes.
Eau + superplastifiant ........................................................ = 2 12 kg
Nous pr6scntons ici cetrc méthode comme une étude constituant, pour l'instant. üne
Densité rhtoriquc do......................................................... = 2,256 simplc contribution à une meilleure connaissance concernant le calcul des dosages
dcs bétons de granulats Iégcn.
Comme p u r les &tons prtcédent~,i l ctinviendra dc irster cette formule par quelqucs
Ellc ne s'applique que pour l'ctude des béioris de structures à I'cnclusion des bétons
essais d'études et d'y apprter évenmrllemcnt les corrwiinns ntcessaircs. d'isolation ou irks FU porteurs ne nkessitdnt qu'une faible résisrancc.
1 R2 LE NOUVEAU GUIDE DU BETON hfefhodepratique pour Iu cumposiiiun der béfuns 183
Pour CES %tons, on utilisera les granuIats les plus légers avzc du sahle Iégcr (obtenu - C=4WWm3 pour j,>30hlPd.
en partic par broyage d e granulais légers) corrige trcr~ttiçllemenipar apport d'un
- C = 350 ~rn-ur 25 < f'. < 30 MPa.
sable naturel; les -dosages en cimeni cerrint plus taihics cri fonction de la résistancc
hriuhaitte; ces particularités mises h pari. la rnéthodc pricidcn~eesr appliçahle aux - C = 300 k/m3 pour
A f, i25 W a .
Eroni: d'isolatiun.
On choisit ainsi l'échelle des abscisses sur laquelle on se place. On prend alors sur
ccttc échelle le p i n t correspondant i~ la densité A rechcrchte et on é1Cve une perpcn-
dicuiaire jusque dans la zone préferenrielle; on rait alors le choix de la masse spéci-
fique du granulai Ikger h utiliser; si le critkrc dc résistance souhaiti.~cst prép~ndk-
Le but cst dc définir les quantités des diffircnts composants iniruduire dans le rant, on choisit Ei d'autant plus élcvC que la rCsistance est plus élevée tout en rrstant
malaxeur afin d'obtenir un volurnc donné d'un béton répor.danr aux exigcnccs h I'intkrieur dc la zone dite pril'6rentielle. Cependant, dans Ia praiiquc on aura soii-
rquiscs. Les quan~ités,en ce qui concernc lcs matériaux solides. açroni expriinks en vcnt à faire I'itude avcc uti granulat léger choisi a priori. Dans ce cas, I'abaqiiz de la
poids; pour les granulats Icgcr5.l~dosage sera également exprime en volurnc appa- figurc V-7 p r n i e i d e vkritizr qu'il n'y a pas incompatibilité entre la densitt qouhaitec
rent (en vrac). pour le béron ct la w,assc spkifique du granulat adopté a priori (comptc tenu du
dosagc en ciment probablrnic.nr tikccssaire pour obtenir fa rksistanre dérirée).
Les données du problème sont
i une résistaiicc rnoynw dAirke à 28 jours - dans les conditions ntirmalirécs habi-
tuelles ;
i une densité dc bCion durci ; Comme pour Ic béton traditionnel, npus considérons quc Ic sable naturcl utilisé n'ab-
i une ouvrnbiliié que l'on caractéïise habitucllernent par un affaissement au c a n e surbc pas d'eau et pnur I'ktude de la w m p s i t i o n du béton nous le supposuns sec.
dlAbrams; Une caraciéristique dcs granulats I é g r s r s l leur capaciti d'absorber dc l'cau. Nous
un ciment de classe vraie n connue. ~ecommandons,pour des raisons dévelupfies par ailleurs. lsur prérnuuillage.
On esi donc amen6 à distinguer tniis panirs dans l'eau totalc
- L ' e u interne
Conipts. tenu dcs impératifs de résiriance pour Ics bitotis de structure, nous recom- Ellc est a b s o r b k par les granulats durrini le prémouillage (et le malaxage éventuelle-
mandotis I'cmploi de sahle dense traditioniicl. ment) et ne sera restituée que très lentement au béton au cours de son durcissement
Nous limiterons sa granularité en supprimant leî gros cléments de dimension su@- ct cn fonction des conditions hygrotti~triquesambiantes.
neure h 1,6 mm (ou 2 mm). En effet, il ririus est apparu que I'infhence de la supprcs- - L'eau supri$crellc
sion de ces gros élCmetits de sable sur I'uuvrabiliti du béton étaii iiiui à fait minime,
Elle esi retenue B In surfacc dcs grains dans leur ttat u égouttés après pniiiiouillage 9;
l'important étant dc conserver la iencur en élkmcnts les plus fins. Pdr ailleurs. ce pro
nous considén>iis qii'cHc LI lc iiiitiis rûlc que dans le Mton traditionncl.
cédé a l'avantage de permetire un pain de légèreté, ces grus grains de sithle dense
étant remplacés en partie par dcs gratiulats légers. - L'eau libre
Le module de fineac du sabir s'en trouve bien sûr modifié. On peut con.cidererqu'un sable Elle est ajoutic au malaxage. Siin rSIe est d'une part de constituer l'eau intergrmu-
0/1,6 (ou 2 mm) a un modulc dc finese satisfaisant s'il cst de l'ordre de 1 . K O (4 0,26). laire assurant 13 plasiicii6 du béwn ct d'autre part d'hydrater le ciment.
I,a somme de ces deux dernières (eau superficielle et eaii libre) est considérée
commc l'eau eficacc, noite E et prise cn compte dan:, l a suite d e cette étude, la
sommc dcs trois étant I'eau tocale E,.
Les exigences principales retenues comme crikres de ce çhnix sont A, la densité de
[Icst intkrcssant de remarquer que cettc a cau efficace n E sst la mZme que celle qui
E t o n durci recherchée e t 6 fa ksistance souhait& en cornPressicin.
est prise en cumpte dans I'Ltude d'un E t o n traditionnel en tant qu'eau totale sur gra-
On effectuzra ce premier çhuix à I'aidc de la figure V-7 : nulats secs.
Ccinnaissant f, on choisira un dosage approxiinatif probahlc cti ciment : Le s ~ h l snaiurel utilisé est supposé sec mais s'il ne l'est pas. I: cn sera tenu compte en
pur ewtnple :pnur un ciment dc classe vraiefm = 43/50 MPa dLduis~titde I'eau ajoutée I'eau d'apport dc cc sablc (comme d'ailleurs dans lc cas k s
Eirins iraditionnels).
184 LE NOUVEAU CUILE t31J H~T(>N Mkrhode prarique pour La composition des bé1on.r 185
DU RAPPORT CIE
11.5 DETERMINATION
On utilise la formille dc Bolorney :
f, = G f C E(CIE - 075)
où C est le dosage en cimcnt en kglrnbt E est la quantité d'eau efficace.
fc cst la rtsistance moyenne du béton à obtenir b 28 jours (en ma).
fC.[ PSL la 4 classe vraie i. du ciment employé en MPa.
G est un coefficienr granulairc sans dimension dont on choisit la valeur d m le
tableau ci-aprèa :
Tableau des valeurs du cwûlcient granulaire G
Dimemioar des grrnulats
Qualiti Petits MoJ ens Cros
dos grsnululs D .1; 10mm lOrnm<DG15m
-
ISrnm<D
11.7 D~TERMTNATIOK
DU RAPPORT GIS
Connaissant le rapport CIE (par appliçaiion de la formule d e Bolomey) et I'affaisse- Connaissant lc dosage en ciment et la plus grande dimension des granulats utilids, o n
ment souhaité A, on en déduit i I'aidc dc la figure V-8 le dosage en ciment C à adop- peut à l'aide dc latigurt. V-9, en déduirc une valeur moyenne normalc du rapport :
ter. Volumc absolu de --gravier
G/S =
Connaissant alris C e l CIE, on peut e n déduire l a valeur de E. Volume absolu de sable
Si les exigences de Iégèrcti sont particulièrement strictes et si ellcs prennent le pas
sur celles de rksistancç, on peut modifier la valeur normale de GIS ainsi dkterminée
en lui ajoutant un terme correcteur compris entre O ct 0.10. Dans le cas coniraire uu
les exigcnccs de résistance prennent lc pas sur celle de lkgkreté, on peut retrancher cc
niême icrme correcwr dc la valeur normale de GIS.
Le coefficient de ctimpacité y est lc rapport des volumes absolus des matièrcs solides
V:, = VR + VT+ V Lau volume total d u Mton frais cn œuvre soit un mèlre cube :
11.9 ~ E T E R ~ ~ A TDES
I ~DOSAGES
N EN GRAVIFA ET EN SABLE
Cunnaissant le dosagc cn ciment C (en kg/m3) ainsi que sa masse spécifique WC
(en tlm3), on peut alors écrire les deux équations :
C
- G + S = lOWy -= oh G e t S sont les volumes absolus exprimés cn litres.
WC
Fig. V-8 - Déiermiiminn du dmage en ciment en foncrion de l'n~a~semenr
et du rcipporr C/E. - GIS = X (X valeur connue, cf. 5 11.8).
On en tire les volumes ahsolus G et S en k c s puis le dosage pondéral de sable :
Nota. II ne s'agit ni du dosage en eau totale, ni de l'eau à ajoutcr au malaxage. II s'agit
du dosagc cn eau cfficacc E défini au 9 11.5. - Étant donnL les varialions qui puvent P, = SOS
intervenir dans les conditions de prémouillage ou dans les besoins cn cau du béton et Ic dosagc cn volume apparent de gravicr :
(variation de porosité des granulats ou de granulait& des sahles) il est souhaitable de
Goc
n'accorder qu'une valeur indicative à ce dosage cn eau et d'ajuster plus prkisémenr, v, =-
par un contrûle de la consistance désirée, la quantité d'cau nécessaire et suffisante à M"
ajouter sur matériaux prémouillés. où M, est la masse volumique apparente en vrac du granulat léger.
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190 1.E NOUVEAU GIJiDE Dl1 BLTON Mélhode proraque p u r lu r uriip~irifiondes béfuns 191
provoquer de 13 hégrégation interne. Ies éléments Ies plus lourds (gravier) tendant i
iIsrccndrc ta~idisqiilà Ia paie superAire appraÎt un cxtkr Je mortici et quelquefois
la vibration de coffragc qui exige des coffrages uilides srir lesquels peuvcnt Etrc - 9
fl est cependant d'auirs procédts dç serrage et compactage du béton; ccrtains sont peu Sclun les cac, l'indice de stgrQation pcut varier de 0,70 à 1,30; il semble, Etant
efficaces conirnz Ic piquage et le damagc; d'autres Ic sunt d'avan~gecomme la wntn- ~Iimnéquc cct ~nconvi.nicntrie peur ëtre toujours complctemcnt diminé, qu'une
fuga~ion(tuyaux centrifugt'sl ou Ic vacuum concrete (aspiration par le vidc). v;ilcur compnsc. critrc 0.9 ct 1-10 peut être admissible selon le cas.
4. JOINTS DE REPRlSE i ;innits à l'ail
i.'cct 5ur
~ I u ou
s rnr>?nsconnaisseur d'unc foule J'ohservateurs ct en déLnitivc,
cettc qualile du parcrncrit >> que sera jiigkc. pas iciujriurs à tort, !a qualité
Lorsrlu'une pièce nc peut, d: par ses d:mensions, &trc criuléc cn une scule, fuis, il rlc I'otivrage.
conviendra dc prtvoir des joints de rcprise sans les laisser se former a i i hasard de I I amie fréqiierrirnctir que lc hEtvn artné ou n o n , suit rcrttii d'un enduit (citnenr riii
I'avancemenr di] Miunnage ou d'une fin de journce. ~il:itrtl. C'est I i un pal liatif, un cache-rriistrc cons&quence d'un mmque de cr:nfisnce
Les joints de rcpriçe ric doivelit p'ds sz présen~ersuivani des surCaccs plus ou moins i1;iiis 6s qualitps d u matCriau M o n i,
infornies, mais suivani dcs plans dispisCs en pnncipe normalenient h la direciiuri dtis /);in> hien dcs cas, lz parerncnt de beton brut uu travaillk PermeLird des cffea archi-
tçciuriiux très satisfaisants mettant cn valeur la noblcssc du maiénau.
Dans le1 volunies importants, ,in évitera les trop grands plans de reprise d t s a coups
de sabre » en les rkpanissaiit en plusieurs plans er escaliers CU r n chicanes (ou les I .c.; poi;sibili~i.,r. en maiièrc di- parements. siiiir infinich e l c'csr i ~ ndoriiaine où Ics
deux la Cois). .irr:h[tzct:s ptli\.cnl dtmncr libre cours 9 Iciir iiiiagiiidliriii, c i d IGUI giiût daris la
i-t.ctierchede Irer;thétiquc cn fonc~icindu caractbre d'un ouvrdgc.
Les plans vcriicaux de reprises serunt réalisés ? I'aide
i de cofrrapes pnivisoires qui
pourront ne pa\ êtrc bien regli.~.On peut égalemerit cmploycr un grillage h majllrs
fines souienii par on trrillis rigide ou quelqucs pldnciits Le grillage rcstc nt?yS dans
ia massc et on ublient ainsi unc surface rugueuse prfsenwnt un huii a c i ~ u ~ l i a gMais e.
dans ce cas, il falit éviter de couler cuntre lc grillag un hiton trop mou ou pauvre en peut. cn cffct, f a Te vdrier dc ~rnrribn.iinfacieut\ :
4 )II
gros granulats. ei de vibrtr trop prés ci irup longizrnps 11 fiut cnauirt, imrnediatc- qiialité, coulcur cl dosage du ciincnt, utilisarinn de pigmcrits oii Je colrirantr;
meni apri-s sa prise, fairc Sauter la laitance qui SC sera accumulée au pied du grillagc i iialure. grussciir. couleur des ydnulats {étentuellcment niclange\ divers) :
h Iravt;sç Ieyuçl ellc sç scrn ictiulCc. 1riiicCdCs dc tiiise en w v r e : Mtonnagc en plaçc, plaqur's pdlabnquécs, incorpora-
Les plans Jioriioiit3ux mi dont l'inclrnaison permet dc béionncr < talus il ne devront ilon dc granulais speciaux en parement, traitement dc surface.
pas p*senter de jurfacçs trop lisses, c e qtii est souvent le cas par suitc de rcssuage du
modicr i la vibration. On pourra, lorsque la prise cammence à peine. piquer b surf;ure
cil y CI~,,,I ail,,, des pciiis rili.&iiles.A d&Eaut, I I çutivirnrln. nviini il'cxécuter i û
rcprise, dc repiqticr la surface plus ou moitis durcie. 115 ctint saiivcnt a gros granulatr ei faiblcmefii d05Ca en cttncnt er risquent rlc donner
Avant Mtonnage. les plans dc reprise doivent êtrc mouillt<. puis auiant quc pcissiblc, ~ii.\ lmenents imprirtdits ct mal adaptks à un travail de paremeentdgc ultirieur. Dans
sciuîflés 3 l'ait c i i m y i n t t t ~pour ti¢tioyngC et i v , ~ ~ u a t i ( iJC
i l l'ehll Stagnant? (dans les ~r ïiis, il cst recommandé de coulcr en parrment un E t o n fin (granulats pltic peiii.;.
alvkul~sou Ics flachcs). iIll\<rgcpIiis élzvk d u Liiiirrii, ~ I i l i i xq ~ t r t ii sa coulcur). Orr operc a I'dide d'une
ii1Iiq de siyiaratioii que l'on déplace vcrticalement au fur et à mesure du hÇtannagç
En parcment, lc ~riintde rtprisc (qu'il soi1 rertical, horizontal nu incliné) nz devra pas
SC pdsentcr suitani une tlgne pliis ou moins sinueuse, m:us suivant des tracés bicn 111~.VI[-1). Lc bbton fin est composé dc façon à Ftre bieii adapti au traitcnrnt de
rectiiigncs. Pour ccla, un peut placcr contre Ic coffrage, en fin d e bétonnage ilne q b l ~ laicc
i quc l'on a rlwisi p i u r le p3~111ent.
~ ' e ~ i bapettc
lc arrltant nci:cmcnt la béton sur quelqueç ceniimPrrec d'ipaicwiir
La OJ les premicres gâ~tiCcjd e Kprise pourront rtre e n n ~ h i c sen morticr (moins de
gros granulats à la J é t o n n r t r e ) s u r t o u t si le béton pr6vu a un coeffi-
gravier
tient -Clei,i iicitement sup+rieur à ? su s'il c s t peu dosi cn cimcnt, I ~ U
sable
encore si l'efret dc pami est important. II est contre-indique & couler prbalahlemeni
siir Ic joint iine barbotine de cimeni (cimenl + eaii).
Fit. 1'11-1 - Ci7dc(>tiuliundlin prrmcrrl en bi&nfin
pour un uuvrtrge tnnssifen gros bitm.
Si les qualitis de rdsistance mécanique du béton sont primordiales, ce son1 des quali-
t65 qui rrsrent cach6cs ct nr snnt r.nnni1c.c et a p p r f c i k s que par quelques inities. Er.
revanche, l'aspect extériser du mattnau Ic « parrment » rcstera exposé pour des
Mise en muvre 231
I bil'liirents textes officiels normatifs ou autres donnenl des indicaiions sur les durées
5.35 Béton sablé iiiiiiiinales d'application dc la curc ; nous n'indiquons ci-aprks que les dispasi lions
ryicillées dans le fascicule 65 A et dans la pr6normc curoptcnne ENV 206.
L'opération consiste à projeter. à l'air comprimé, un jct d e sablc qui &cape la surface -
faisant apparaître le granulat qui aura été choisi en consQucnce. Pour que I'oFration I .ih lascicule 65 A spécifie quc la cure par humidification ou arrosage ne doit pas être
soit rapide ct que le granulat ne risque pas d'êtrc aliéré par 17 sahlagc, il Lut ogrer
: iirilisk par temps de gel; par ailleurs lorsqu'cllc cst kalisec par mise en place de
sur héion t k s jeune, environ dc 2 à 4 jours après coulage. A noter que le sablage, , lii'ictiçs étanches maintenues cn permancncc, ccs dcrnitres doivcnt, soit assurer un
lorsqu'i) est effccçlué à scc, néçessjtc la protection des ouvriers en raison des risques , iLiii\t;ictcomplct avcc Ic E t o n , soit laisser un vide d'air continu dc façon quc le trai-
ri-iiicnt soit homogène.
de silicose.
Le calcul des ijuanti~ksde granulats s'cfiëctue cn volurnc absolu, mais Ic dasagc p n -
déral n k c s s i t t la connaissance de la masse spécifique der granulat:, prtmouillc~qui, Renseignemenls de chaiiticr pour des, grmuIsis d'argilc cxpanste stockCs cn tas
en gCn6ral. n'cst pas connue avec une trks grande prkCision. Ces pranulars presenlenl el arrosés rCg~Iièrcmrnt;iu jri p u r mainknir utic saturation d'eau approximativc.
prcsquc toiis, cn cffct, une tendance très rnarqute I'ahsurptron d'eau. exemple,
pour uri grünulal d'argile expanséc 10120 mm I'absoytioii cii poids cst itidiqiiic cn
Pour 1 mètre cube de volume apparent
valeuri moyennes, dans les tableaux XXXII et XXXm.
d'argile expansée (non tassé)
Par itiibibition sous vide, l'absorption peut dLpasser 75 [k pour les plus gni.: granu- Gravier Sable bruye
lats. Csttc tendance cst duc à la porosité << ouverte >ide:: granulats CI elle esr miiitis
.(
marquke lorsque ceux-ci sont aupe.rficiellement comme \ iinfiés s, c'est-3-dire, p k -
Masse vrilumiquc (m kF) .................
1MO
510
O13
i WM
i t surfacc lisse peu a ouvene B.
s r n ~ ~iitic
........................ 400 670
De plus. selon le dcgrk d'imbibition lc foisonnement {=ut prendre unc valeiir inipor-
Teneur en eau (en poids relatrfs) ........................ 27 % 50 '%
tanie surhiut pour les éléments tins comme Ics sablcs crincassCs dc granulats Ikgrs.
Vrilurne absolu cn litres ...................................... 500 775
Il cn résultc csscnticllcmcnt dcux conséquences : MasSc sp'ciliqut. ................. 1 020 1 3HO
............ 800 0211
i Le dosage pondkral de3 granulath eai délicat s t peut être source d'erreur selun le
degré d'imbibition : I I est préfkrahle, en géntral, de prévoir un dosage volurné- Den~iiéspparenk mouillC ................. 0>51 1 .ln
triquc moins de pouvoir crintfilcr cfficaiicrnrnr IE pourcentagc d'cau a b s o r k ct ........................ 0-40 0,68
d'en lenir compte en majoran! d'autant 12 p i J s des granulats supposCs secs dans
la formule de dosage..
a L'absorption importanie qui se maniîests d t s Ic début du gichage diminue pro-
grcssivcmcnt et rapidcinciit le dosage en eau intergranulaire et de ce fait la plasti-
citk du béton. Il cst dciiic cunseillk d'humidifier pdalablement ces madriaux de
façon à ralentir cette absotprion d'cau er de stabiliser à peu près la plasticité du Conformémen1 à ce que nous vcnons d'expser, il est sdniis cn gdnéral que les gra-
matériau au moins pendant sa périadc d'emploi que l'on s'efforcera de rendre nuliits devront être prérnouillés avmi malaxage, et quc. p i i r éviter des erreurs impor-
aussi courte que possible; ccrtains profcssionnels préconisent. pour l'argile expan- tantes dans la compositiun, il est prifcrablc de privorr un dosage volumétrique des
' , cn
sée un p r h o u i l l a g e entraînant une absorption d'eau dc l'ordre dc 10 à 15 3 granula~sItgers. Si l'on opCrc cri dosage pondtfrdl, il faudra tenir compte de l''eau
poids, d'autres sonc partisans d'employer des ~ a n u l a t ssatur6.s +uttés absorbée surioui s'il y a prérnouilJape des granulars. Si le prirnouillage n'est pas pos-
sible ou n e peut être réalisé corrrcremen~.o n pourra utiliscr des granulats secs ; il
Cependant. ces rnütkriaux sont trop différents de l'un l'autre pcur yij'unc rtglc faudra majorer le dosage en e a u Je la quantitC d'eau qui sera ahscirEe dcpuis 1e
communc puissc leiir être appliquke et, une Cois rapidenient déiermincc iiiic iortiiulc début du malaxage jusqu'8 la fin d e la misc cn rruvre; dans la plupart dcs cas, on
de dosage approxiniativerncnt vaIablc, l'expérimentation par des rssaia J-eiude prend pourra évalucr ce surdosage nkcesnaire en mcsurant la quan~itkd'eau absorbée par
alors une pan encore plus imprtanle ei nkessaire que pour lcs kiaii:: classiques de immersion directe pendant une hcurc cnviron.
granulats dcnscs.
Les granulatç lCgers élan1 pius fragiles quc les granula~sdenses courants, il wnvien-
dra de ne pas prolonger Ic malaxage au-delh de Ia durcc nécessaire pour obieni: unc
honnc homogknéirt? afin d'éviter la rupture ct l'effrirement des grains par nivition
Absorption d'cau cn poids par immersion pour un ganulat léger (eau totalc rctcnuc (fmtkmenr muruel).
dhrorhee et adr;orhée). Ces valeurs sont d o n n k s à titre indicatif car elles varient sen- Quani à la rnesurc de la plasticité, il est sauvent déclarc quc l'affaissemeni au çiinc
siblcinent d'un granular à l'autre et selon que le granuliit est plus ou moins kgouttt'. n'eïi pas valablc p u r Ics bitiins IEgers compte tenu de leur plus îaible densiiC: ce
qui iic sr jiistifie pax tiiui au moins cn ce qui concerne les bétons de structures de
Au bout de 5 minutes l heure 8 heur= l jour 7 joun 28 jours densité 1.6 a 2.0; il convient seulement de considérer qu'un béton Eger présente un
Abwrption forte 10 45 15 r+ 20 % 23 % 30 % 45 % affaissement infheiir tic 2 cni (cnviron) par r a p p r t à celui d'un Eton tradi tirinnel
d'~u\~rabiIité équivalente. Un autre test est pnkonisé, en Allemagne en pariiculier; le
Absorption bible 5% 7 % IO F 12 % 15 % 15 % tesi au VnSE de Walz qui ciinsiste à remplir de béton un récipient de section carrcc
2 0 x 20 et haut dc 40 cm, à vibrer ensuitc ctiergiqucmeni ce héion et à mesurer
l'affaissement u, d'autant plus important quc Ic E t u n est plus sec. Le ctiefficieni de
plastiçiik Walz est : T Ré~islancr:
arb compre%qim
Ici"[en MPa)
Cet cssai manque cependant dc précisirin pour les bétons suffisaminciit plastiques (les
plus courants) e t I'on p u t approxjmativemenl le comparer commc siiii aiil valeurs
données par l'affaisscmeni au cône :
7
Héton Coetlïcient de Walz Affnkrtment au îone
P 18-50(sept. 1990) Granulats - Andlyse granul~imétriquepar tamisage. NFP18-210(mai 1993) (ex LITU 2 3 - 1 ) T r a v a u x d e Bâtitiicnt - M u r s cn béton
P 18-561 (sept. 1990) Granulais - Mesum. d u ct~Cficienid'aplatissemenr. hanchi - Cahier dcs clauses techniyues.
P 18-57 1 (sept. 1990) Granulats - Détermination de I'humogénéitl des granu- P 18-305 (déc. 1994) Bcioiis - BCicini Prêtr a I'Empliii prépares cn usine.
lats (D égal ou siipirieiir à 4 mm). NF P 18-325 (mars 1991) Béions - Pcrformancei, pmduction, mise en ocuvre et cn-
P 18-572 ( d k . 1990) Granulats - Essai d'usure hlicro-kval. ières dc conformité (ENV 206).
P 18-573 (déc. 1990) Granulais - Essai de Los-Angelka. NF P 18-400 (dkc. 1981) Biton5 - hloulcs pour Eprouvsttes Cylindriques et Pris-
matiquec
P 18-574( ~ c c .1990) Granulais - Essai de fragnieniaiiiin dynamique.
NF P 1 8-404 (déc 198 1 ) Bétoiis - Eçsair d'Eiudc. ilil Ciinvznance et de ContrCile -
P 18-576 (déc. 1990) Granulats - Mcsurc di1 cocfficicni dc frjabilit2 dcs <ables. Ciinfmtion el conservaiiiin dcs Cprouvettes.
P 18-582 (déc. 1990) Granulats - Liéterminaiion de 13 reneur en soufre tot'11. N F P 18-405 (déc 1981) BCtons - E~siiid'lnformarion - Confection et crinFerva-
P 18-583 (déç. l(390) ' Granulats - Mesure de la teneur en chlore - Mérliodc par tion des tprouvertcs.
dis~olutiun.
NF P 18-406(dkc 198 1 ) Béions - Essai de Cornprcssion.
Granulats - Rtactivité potcnticllc dc typc alcali-silice.
NF P 18-407 (dkc 198 1 ) Rétons - Essai de Hexioii.
Granulats - Stabilité dimensionnelle en milieu alcalin -
Essai SUC mortier. NF P 18-408 ( d k 1981} Bétons - Essai de Fendage.
Ciranul~ts- Mise en tvidence de matiéres organiques par P 18-409 (avril 1993) Bgtons avec Fibres Métalliques - Essai de flexiiin
colon tiiitric. P 18414 (sept. 1093) Essai des Bétons - Essais non destructifs - Mesure dc la
Granulsts - Stabilité dimensionnelle cn milieu alcalin - fdquence dc ksonnance fondamentale.
Essai sur béton. P 18-415 (scpt.1991) BCtons - Boîte à sable pour essai de coiiipressicm dcs
Granulats - Stabilité dimensionnelle en milieu alcalin - éprouvettes cylindriques.
Essai accéléré sur mortier microhar. P 18-4 16 (scpt. 1494) Bétons - Surfaçagc au soufre des éproiivztles rylin-
Granulats - Réactivité putentielle de type alcali silice et driques.
alcsli silicate - Test cinérique. P 18-417 (d1k.19891 BCton - Mesure de la dureté de surface par rehnndissc-
Gratiulats - StabiliG dimensionncllc en milieu alcalin - ment l'aide d'un sclémrntlre.
Essai ncçéléré sur mortier par autwlavage. P 18-418 (déc.1989) Béton - Auscul~ationsonique - Mesure du tcmps de pro-
Granulats - Détermination de la propreté superficielle. pagation d'ondes soniques dans le béton.
Granulats - Essai au bleu de méthylène - Méthode à la NF P 18-422 (déc.198 1) Bkions - Mise en place par aiguille bibrante.
iache. NF P 18-423 (d6c.1981) Bétons - Mi5e en pIacc par piqudge.
Granulais - Senbihilité au gel. P 18-424 OC^. 1994) B2rrins - Essai de gel sur Mwti diirci - Gel dans I'eau et
Granulats - D61eminaiinn de la propreté dss sables - dégel dani I'eau.
Equivalcnt de snble h 10 46 de fines. P 18-425 ( oct. 1994) BCtoiis - dc gcl siir.bétcin durci - Gel dans l'air et
Granulats - Equivdlrni de sable. dégel dans l ' e u .
NF P 18451 (déc. 1981) Bftoiis - Essai d'aRaissemrnt.
i concernant les hétons
P 18-011 (juin 1992) Bétons - Classification der: Environtietnents Agressifs. NF P 18-452 (mai 1988) Belons - Mesure du tsrnps d'rçoulement dcs Mons et
des mrii-iiers aux maniahi IimLtms.
NF P 18-103 (aout 1989) Adjuvants pour Btitons. Moniers et Coulis - DCiinitions,
Classification rr Marquage. NF P 18-501 (mars 1992) .4ddiricins pour E t o n hydrauliyuc - FiIIers.
NF P 18-201(mai 1993) {ex DTU 211 Travaux de Bitimeni - Exéculion des tra- NF P 18-502 (mai 1992) Addi lions pour eton hydraulique - Fumécs de silice.
vaux cn E t o n - Cahier dcs clauses icchniques. P 18-504(juin 1990) Béton - Mise en œuvre des béions dr structure.
Lu i u tcuntrcîle
i r c i n i ~ u l i ~ u ~du ~ des bétons 279
TABLEAU
XXXVII
i
t Dimensions de fabricaiion des mnulcs ct 6prouvettes prismatiques
Arête a
de la base
1.ongueur
L=4 d
Gtli,,na?
1m3
appuis
inférieurs
C=hirnrnl
2
(ml
(mm)
Ii
1 :i 1 1
100 248
11262
a 25
s 63
4
TARI,UUXXXVIII
Diniension de fabricaiion des mciulcs et cprouvettes cubiques
de fabrication
C h o i ~du f o m t des moirlcs
Lx format dc moule cylindrique à cmployer dépend dc la dimension D di1 grmulat;
ri: diamélre du muule ou de I'Cpmuvettc cylindrique, ne doit pas cire inririeut. iJD.
c- 31,5
D'oh les valeurs-limites Je D. en fonction d u Format, inscriles dan< l a dcrtiikre
ciilonne du tablcau XXXVI. m
3 0 900 a 80
L s normcs fixent cerlaines toléranczs sur les dimensions nominales de fabrication.
?Rtl LE NOUVEAU GUIDE DU BÉTDN I Lu nurniulisrr~ir~n
drc r.imrrfile des béions 281
Serrage du béton
a) Cas où I'all'aissernent est infLricur à 1 7 c m .
Pendant très lungiemps. on s'esi contcniP de faire des éprouvcttcs pour cuntrliler le Dans lcs cylindres de 16 ei de 25 aitisi yuc dans les prismes de 14 et 20 le serragc nur-
héion mais bien souvcnt 53nr savriir d'une façon bien précise cc quc I'on cherchait h mal se fait par aig;iue vihran~cconComiment à la nonne P 18-422, tandis que pour
contrôler. II s'ensuivait des controvcrscs quant aux processus i suivre du fait que les cylindres de I I polir Icsqucls dnnî [a niajorité des cas 1c béton est mi5 e n place
sans le préciser les bu^ poursuivis n'étaient pas tes msmes. avec unc aiguille vibranle, ei les prismzs ds 7 c.t 19, le serrage normal doit se faire sur
Chaquc type d'essai es1 mmitenant bien dkfini tant en ce qui çcinceme le but pour- micro-iahlr vibrantc. Ii cst toutefuis prévu que si uti autre modc de serrage es1 utilisé il
r~intiendradc Ic mentionner au compte rendu; cc sen e n particulier le cas si on utiiise
suivi que Ic priiceqsus d'eutcuticin à appliquer.
I'aiguillc vibrante pour le prisme de 10 selon lcs indications de la norme P 18-422.
b ) Cas oh I'affaisscmcnt cst supérieur 12 cm.La mise en place se fait par piquage
3.1 ESSAIS D'~I.UUE UE CONVENANCE ET UB C O N T H ~ L E (norme P 18-423).
1 Araremtnt :il est conseillé d'ulilieer une règle mérdliquc bircrvlir,
Essai d'étude : essai exécuté eniiérement en laboratoire avec les constituanls qui Crin~ervarinndes ë'proucettes
seront utilisés par le chantier dans le but dc détcnniner la composition du Eton Ltu- .4v.int df moulage, les cylindres sont conservés dans iin local condiiianne dont la tcm-
dié, compte tenu des caractkristiques demandées et des condilions de mise en œuvre. p é r ~ t u r eest de 20 "C f 2 "C et l'humiditk relativc d'au moins 65 "ki ei recouverts
d'un tiltii dc polyéthylène sur la face d'arasement piiur iviter iouit ivaporation.
Essai de convenance : essai ayant p u r but de vérifier qu'avec le.5 moyens du chan-
tier, on peut réaliser avcc un minimum d'aléas, Ic kt011 défiiii par I'cssai d'étude. II AprLs démoulage lc mode de conservation normal &pend du lieu c i u les epiuveltes
a Également pour but de vkrifier que les q u a n t i ~ sde ciinsiiruanrs prévues par mètre sont conservks :
c u k de Emn donncnt bien 1 m"e béton. i laboratoire d'élude : 13 ciinsenstjon SC faii dans l'eau ?20
i 'C I 2 'C,
i local de chantier : les cprclui~ettessont démoulées avec soin, leurs faces sont
Essai de contrôle :essai ayant pour hut de vérifier la régularité de la fahncaticin et de
recouvertes d'un prudiijt dc cure ei elles sont immédiatcmcnt enfermées entre deux
contrôler si les criractkristiques prescrites sont bien ancititcs. coussinets de polyurtthane mousse imprégné du même produit dans des sachets en
film dc polyéthylène d'kpaisscur 0.10 mm, clos 21 leur extrémité supCricure.
3.12 Processus d'exécution
Dans le caï particulier l i t s moulei en carion, le moulc muni dc son couvercle fermé
Dans ces trois catégories d'cssais lcs mkthodcs de confection des iprouvettes, de par niban adhésif est p l x i irnrntdiaternent dans un sachet de polyéthylène.
conservaiiiin ei d'essais sont les mêmes eet telles qu'elles sunt définies dans la nome
P 184W:
É ~ h o n t i l i u n n uciu
~ ~béton
.
Soit V le voliinie de la gâchec ou dc la charge.
Essai exécutk sur Mton prélcvé dans I'iiuvrage ou h proximité immidiate de son exé-
Si V 5 O , 5 m9,cin T.ut un prélèvement au milieu de la gâchéc. cution, destin&à détcrmincr :
Si 0.5 tn' < V 2 iii3, on fait deux prélkvements au tiers et aux deux iiers de l a i soit les résistances probables du E t o n de I'riui,rage à un moment donni, dc
3.22 Processus d'exécution i L'ouvrage comporie u n c dalle ei dcs poutres : p u r tcstcr 1ç 1wii111 111- 1.i GI,III, I,~.I
.
cer Ies iiiriules (ILI iprouvetles aur celle-ci ci Its prot6ger criiiiiiii. I;I ~l,ill,, I ~ I L ~Ii I
iI
L e prucessus nc pcut êrre préci\i vvec la même rigueur qut dans les essais de héton dr.s pc,utws, plscer les moules nu éproi~vcttcs3 I'apIomh i l ' i i r i r . 1 , 1 1 1 1 1 1 4 , ~ 4 t 4
contrôle par le fait même que I'cssenticl cst dc kaliscr N des conditions ausw \,tir- unc caisse cri bois rriiiuméc.
sitics quc possibIe de c e l l z ~dc l'ouvrage n ct Ic bon scnj de I'opkrateur es1 d ~ n scc i Pour certains ouvrages, on pcut se rapprocher des c o n d i t i i ~ ni 1~i i . i i i i i 1 ~ 1 1 11,
~ ~. ~
cas pllls particuliéremen~sulliciti. conservation du héron en playant les moulcs et les éprtiuvcttcs r l . i i i \ iiiii. iiiiirsi.
convenable de sahlc.
PréIèvemrnt : il e i t cffcctué dirarement dans r>u sur I'iiuvrage.
L i n q u c les élLments d'ou\ rapc sont Ctuvés : placer les éprouveric\ r l ; i i i \ 1,- itirlui
Serrage dii bi:~on:on ~ippliqueraen principe Ic scrragc nortiral tcl qu'il a 6t& indiqué sitif d'étui7agc de raçon q u i I'evoluiicin de Ieur iempéraiure intcriir r~.lii~iliiiht.
pour les essais de cunrrblç (paragraphe 3.12) si toutcfois la rnisc en œu\re dans csllc de la muyerine des teinpkraiureç cxis~antdans I'élétnent. A ~ i r r st a ( i i v ~ i j ~ i V ,
l'ouvrage csi r e a l i ~ k eavec un serrage normd ; mais lc bon sens cunduir a ciinsidércr coiirzrvzr les éprouvettes daiis des condiiions aussi vriisincs que possililrl iii. i ~ - I I I J < ,
qu'iI faudra vibrer les 6p16uicttcs s i on vibre le bdton de I'ouvripe et le\ piyucr si le de l'élitiictit d'ouvrage.
béton est mia en place par piyuripc ct ccci iri.rlépendummeni de la r k ~ l e~ i n r n i a l rfonc-
tion de I'afraissemenr (inférieur oii siipCriciir à 12 cm). 3.23 Carottage du béton frais
I I çcinviznt cn effct dc nc pas oublier que le serrage du E t o n (sunout dails le cas de Cette operation ~.iinsistci enfoncer un carottier cyliiidnque dans le beton iT;ii:, 1.1 , i
belon fsrnie) est un paramètre erirêmement iniportant de la résijtancc.
l'en retircr aux approche< du jour J,, en s'aidant d ' u n brisc béion pour dciriiiii 1,.
&ton alen~our.Lc btiiin cst aifisi cririscrvé dans des conditions vraimeni idcnriqiii.\ :i
Lumcniari~indes éproui~~tteles celles du béton de 1'i)uvragc.
Le but recherché n'est pas de dClïnir un processus bicii norniahsé mais de conserver 3.24 Carortage du béton durci de 1'uui.roge
les mouIcs ct cym~ivettesju?;qu'au jour J, - 1 (J,, Ctant l'âgc cn jours auquel duit être
effectut l'essai) d a n s Jcs conditions aussi vaisineï que pi>ç.;ible quc celles d e Ce carotragc cst réalisé par forage di] &ion durci de l'ouvrage en o#rmi avec dcs
I'ouvrage. Ces conditions r,? szront jamais exactement lcs mên~csdu fait. en pariicu- coiimnne5 didnianiks rotatives et injcclion d'cau.
lier, des différences mire .
3.21 Aubes mbthodes d'investigaîion
i
w
les dimensions de I'éprouveiie ri celles dc l'ouvrage, qui pcut être un viiile niincz
o u un bCtori de masse importante:
les pamrs du coffrage de l'ouvrage et celJes du nioulc aux points de vue : hsurp-
1 Tvutc mesure in sitic de la qualirC du bCton de I'ouvrage lui-mP13e pourra êtrc utilisée
à titre « d'informatiriii ctimme par exeniplc la scléromL:irie ou I'aussultation dyna-
mique.
tiun dc I'cnu, barrière de vapeur, cunductibilité tliermique, absorp~ioncalurifiquc;
i 1-éprouvcn~.rinc fois démuulée et les diverses parties de I'iiuvrage décoffré p w r 3.3 CONTRÔI,ENON UESIXPCTNS (scléromètre, auscultation dynamique)
cc qui a irair 3 I'exprisiticin au solcil, au vent ... c'est-à-dire aux points dc vile tem-
pérature et dessiccaiicin. 3.31 Le scléroméire (norme P 18-417)
On s'efforcera donc. par de5 dispisilions appropriLes de ria1rrt.r des conditions dc II existe deux modiles de scl6romètrcs, l'un Ctanr srniplcment manuel, l'autre enrz-
zonservrition aussi équivalrnres que possible. gistreur cc qui C L I ~ C après
. c h q u c mesure. de relever les valeurs cihtenucs appclécs
indices sclCrt-rriiitriqlies, ces dcrniéres Ctani automatiquement marqu6cs sur un rou-
Disposition de cunsennrion leau de yapicr parat'tïné grndu& dont I'avanccmeni es't assuré. aprts chdquc mesure,
Les excmplcs ci-apris de disprisitions susceptibles d'sire prises pour assiircr une par le réarmcmtni d c l'appareil Un stylct, soIidaire d'un indcx mobile, imprime sur
conservation des tprouvettes aussi voisine que possible de ccilc du LsLiun de le papicr parai fin6 la v ~ l c u rdu rebondissement que l'on peut Iirc sur I'echclle de
1' riuvragc , sont données senletwm ù titre indirnt$ vrilcurs imprirnkc sur le papier Mis 3 par1 ccttc diflkrencc, le principe dc fonctionne-
i L'ouvr.pe e\t protkgé au moyen de reuillcs de polykthyléne, de sacs cn papier, d e men[ Jes deux modkles es! identique et consiste à mesurer lc bondissement d'une
p l i t e masseIotte p q e r é e violemment pür un ressort qui se compnmc lors de i.appli-
paillasbons ou dc tnatelas isrilantc : recouvrir !es moult\ de la même protection.
csuon de l'appareil contre la surface du hiton a mesurer, et qui sc trouve brusquement
L'oubrage ~ubitIcs intempéries (soleil, vent ...) dans une cerrdine direstion : placer
les éprouve~tespar rapport 3 l'ouvrage dc manière qu'en mil yenne il en rcsulte
1 likré lorsque la pression e~crcéeest suffisante. Lc rebtrndissement de la marselotte
- es1 d'autant pIus important que le béton est pliis dur. donc en pnncipe plus résistant,
pour elles approxirniih~emenil a rnënie influence. et Ics valeurs trouvées d'autant plus élevées.
.!
3
Pour avoir unc idke correcte de la valeur du béton, il est nécessaire de procéder à un I: réalisc par des mesures jumeltes de resisiance ct de viiessr d u w n ; en efFet, la
nombrc important dc mesures. 11 est recommandé de dkhnir sur la surface à essayer vitesse du son n'cst pas une fonciion simplc dc la résisiancc mais d'autre? pararnètrcs
des zones d'environ 400 cm2, soit dcs carrés de 20 x 20 cm, J'éliminer toute p i n t u r e
ou enduit adhérent susçeplihle de fausser les mcsurcs, qui pourrait s'y trouvcr ct
d'opérer environ dc 20 à 27 mcsurcs par zune, la distance entre deux points de mesure
étant d'envinin 30 mm.
L'augmentalion de la teneur en eau du béton diminue les valeurs d'indice scléromé-
i intcrvicnnent (densilk, module d'~lüsiiciikj;pour un bktcin de granulat léger par
exemple, de résistance fc
= 27 MPa, la vjtessc du son n'est quc de 3 800 m i s alors
que pour un béton dense de granulars siliçii-calcaire elle serait de l'ordre dc
4 200 m i s pour unc reskiance du même ~ i r d r e Mais p u r ce ktrin léger la densité
n'est q u e 1.65 et le modulc d'klastjciti instantanCi: 18 OCKi MPa (au lieu de 2,35 et
trique, par ailleurs sur béton gclc les indices sont anormalement élevés. 33 000 MPa pour le béton dcnsc. traditiotiticl).
Le fascicuic 65 A précise i ce Aulet que dms le ç x d'un bétiin reconnu ntin conforme
A défaut d'ktalonnage préalable sur un hEion semblablc quanr a la coniposiiion ci i aux sp6ciiïcations la suirc dcs essais ds cotitr9le sur Eprouvztter, il peut être pro-
la nature des granuhts cn particulier, la formule fc = 12/32 permei d'kvaliirr r~ppr-O- cédé à des investigations cornplémentaircs, notamnient par auscultation sonique, mais
ximotivemenr la rksistance du, béton ausculk (fig. X-1). qii'il csi riccessaire de procéder à un Ltalonnage sur un M i i n de méme composition
nominale Fiur être assuk d'obtenir dcs informations quantitativcs.
t
i, ren MPal
i k p u i s plusieurs .innies, dans le hut d'améliorer la qualité du travail sur les chan-
tiers, notamment ceux réalisés puur le compte dcs administrations ou de ceriainï
niiiilres d'uuirage. les entreprises sont tcnues de mettre en place un systémr capable
dc garaniir lsur travail gricc à un contrôle de la qualitk, qui pour être efficace doit
I Aiguille vibrante
On uiilise une aiguille vibrante de 25 ou 37 mm de diamètre selon la dimcnsron dcs
LA i i < ~ r i i r i i l t ~ c i tdu
i ~ ncontrôle des hr'rtinl
Moule prismatique de 20 - Aiguilk de 37 La norme P IR-423 précise le processu? opératoire concernant l i i iiii~t.v r b i~I)+t 1 , ~ t i
piquage du hiloq dan< lec tprouvctrcs.
Le remplissage des éprouvettes se fait cn une couche dans les pi.t\iiii.... &.IIi l * t i r
, >
couches dans Ics cylindres de I I et de Ih el en trois coiiches dans I ç y ~ . ~ l i i ~ ~11,.i i l , ~ .
..y
-.
-:$ 25. Chaque couche donne lieu à un piquagc dans route I'épaihaeur dc l+i r'tliil lit. i I i .
>:"c
Y ,:'%
E t o n ct cn faisant légèrenient enétrer la pique dans l a couche précédzriic tI:iil\ I t ,
+m.:
de remplissage des cylindres (en deux ou trois couche.^).
L3 mise en place par piquage es1 appliquée lorsquc Ic hCton est mou ~ ~ i ' i ~ i ~ s t i i i c r i i
.
(.
m
13 cm).
*. :'
. Ld pique employée est la m2me que ccllc utilistc pour la criniecrion du iôiii.
. ,
d'Abram; c'est une tige d'acrcr dc 16 mm de diamètre liinguc de 60 cri) et h2~iit-
sptibrique à ses extrkmités. Le nombre de c t i u p ~p3r coi~c'hcSI de dix par dkcini?tri:
ç,irri de siirface.
Ct
Piquage les <.Ir juivanis :
4 loruqu'aucune risisiance carxtérislique n'est sp5ciFiCc. tcl par exemple le L.aç d t
Mons dc propre k...
i lorsquc les bétons de typc BCN sont fournis par une cenirhle de BPE hknéticiant
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'Zg 3
3 6
0-05 2 2 s z
' z w - 3 P* m a =
xn étant la valeur nioycnnc de l'ensemble des khantillons, 7.13 Compte rendu
xm, étant la valeur la p l ~ i sbasse dc l'en~emhledcs échantillons,
Pour faciliter la rkdaction du ciimptc rcndu. il ccinvicnr d'uriliser des imprimés spé-
sn elan1 1-écan-type d'un enscmble de rksultats sur un échaniilloti,
cialcrnent Eludi<s puur chaque type d ' c s s ~ i .
f,,. étant la rksis~ancecaractéristique spicifiée du béton, IRS indications à y poner sont en principc lcs suivantes :
k ei k kiant des cocfficien~cdont les valeurs sont donnies dans Ic ~bhlcau19 de 1-anncxe1.
dimension ei massc volumique (ou densiri) clcs Cprouvctres cssayks:
Dans Ic second cas, x ] , x2e1 x3 étant les r6sistances des t l 0 i ~kchantill~i~is
qui pu\ cni valeur de la rcsistmc.r troiivCc :
&ire soit cclIcs d'Lprouvcttcs uniques, soit la moyenne d~ plus~turseprnuvcttcs. la i6nrification de l'essai (étude, corivcnunçc. çontr6lc, inhmation. dktection) ;
résistance doit répondre aux deux conditions simultanées suivanie5 :
nu mCro d'ordre ;
désignalion dc I'en~reprisc,du chantier, de I'uuvragr iiu partic d'ouvrage;
date du malaxage et dc l'essai : âgc du Mion ;
idcntifiçation du hElon; nature et provcnance des granulais, du cirncnt, des adju-
vants; comprisirion ct dosage du béton. (Pour ce paragraphe un siniple numéro de
référence peut suffire) ;
1.a cuiisistance du béton frais est égalcment un criicrc de conCi>rmitC du hktnn, en
i affaissement au cûne (corrcspundant, cn principe, à la gâchée ayant scrvi à faire
sorte qu'ellc doit être mesurie régulièrement et au mriins lors de I'eucciitiori des
les éprouvettes en question);
Cprriuveties dc cuntdle. le lot Ltani répute conforme si ious Ics rksulia~ssc triilivent
dans la fourchette rcquise. Le fascicule 65 A indique A ce q:et quc si cz n ' r i t pas Ic o b s c ~ a t i u n s: dcfauts, anomalies, incidents et toules opérations ou d i s p s i t ~ o n squi
cas, la gâchée ou la charge correspondante peur Ltre rchiti:~.,Id gichée siiii0anre Li- n'auraient pas été conformes aux prescriptions normalisées.
s w t l'ohlct d'un nouvel essai. Bien qu'en général crs niestircs soient çt'fcctiiCcs 3teç
le cPne d'Ahrams, certarnes spécifications prévoient I'utili\dtion du tnaniahiliniktrc
LCPC Il cst imprimant de s'assurer réguliiremeni Js 13 coristançt de coIisiirançç,
l grandes
ir: paranlktre 3)ant des ~ ~ n b é q l l ~( lk ~~i ~ sur le résultat, iiti hkon trop scc sr Les dttails d'exécution et toutes lcs precautions à prendre sont prkcisées dans la
rneiiani diflicilc~rirnten plrice. un beton mou ayant des caractkistiques mécatiiques norme P 18 406. Nous reuendrons en particuiicr les points suivants :
plus faibles er u n reiiaii yliis rcirt. les extrémités des éprouvettes (faces dc chargement) doivent êtrc surfacées cn
employant un rnklangc de soufre ct de mathiau granuleux.
La composition de ce melange dépcnd de la résistance suppsCc de l'tprouvciie, le
résultai de l'essai de compression nc devant pas être faussé par la mpture prématurét:
7. I)~FINITIONET EXÉCUTION DES ESSAIS
de l'enduit de surfaçage. La norme P 18 416 de septembre 19W distingue deux types
de mortier de soufre :
w Ir iype A pour les résistances de E t o n inférieures h 60 MPa, doni la conipsiiiiin
7.11 Précautions contre la dessiccation est :
- M) + 5 %! de flîleiir dc soufre,
II t o n \ lent d'éviter la dessiccation des éprouvertes depuis le momcnt où elles sont - 31) I5 %, de sahle siliceux de granulométrie 0,125 1 0,3 15 nim
rstirccs du milieu dans lequel elIes ont été conservées puur Etre transCEï-écs à la salle
le i p B pour les hi.ions de rksisliincr inféricure.0~ égaic à 100 MPa, ct dont
d ' e s ~ ~ iL'influence
i. d'une dessiccaticin est d'autant plus sensible quc I'epr~iuvettecst
conipisiiioii cst un mPlaiige de soiifrc et d'additifs divers de granularité inférieure
petite ct siiniilii 51 ellc a été crinserv6e dans l'eau.
h 0,315 mm, Joni la rtrsistiinsc propre est supérieure à 55 MPa er lc comprtemcnt
saiihfaisani lors d'essai de coniprcssion sur E t o n de résistance au moins &ale 2i
7.11 ~ilerniinationde En masse vohmique de l'éprouvette 100 MPa, apks une attente d'au moins 30 minutes.
Après avoir Ctc csjuyées ou ncttoyées, les éprouvettes sont F S ~ ~ avec
S une errcur L'épaisçeiir dc la cuuche dc surfaqage dcvant être dans Ies deux cas comprise entre
relative inftrieurt. h 1/1000. La masse volumique est alors calcul4e en divisant sa 2 et 4 mm.
masse par le volume de I'épmuvetie; la masse volumique exprimée cn kgldmbor- Pour les k t o m de résistance supéricure b 60 MPa et d'une façon gtnérale p u r les
respond à la densité. k t o n s à trPs haute rksistancc, une autre solution consiste à rectifier les exb5mitds
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306 LE NOUVEAU GUIDE DIJ t 3 l % N [A normcilisarion du contrôle des bétons rrit
En ce qui concerne les éprouvettes cylindriques, cilcs peuvent être dc différentes 9.2 MESUREDE LA CONSISTANCE
dimensions et, sur un même béton, la résistance obtenuc sur une éprouvette de dia-
mètre 0 sera un peu plusfaible que celle obtenuc sur une éprouvcttc de 16 cm si Des mesures cuncomitantes faites dans dcs cônes de dimensions variables j i i s q i r ' : ~
@ r 16 cm et réciprrquement. 75 cm de hauteu~cintpermis de dresser le tableau des valeurs suivantes :
Nota : tableau des relations à respecter entre l'affaissement au cbne, la hauteur du cdne uliliser, la
dimension maximale des granulais et la plasticiti dksirk pour des bilons entie~s.
Si I'on veui appkcier l a résirtancc fc(D) de pros bétons de dimension D, on pourrd ANNEXE I
prixéder :
soif rur béion i7iiriercn rcspcctant la régle Ii 3 2 5 x 6 ,
roir sur béion rkduit à une dimensiun Dr pour confectionner dcs kprouvelieï de
diamkm 0 a 25 ,,Cr: dans ce cas, la resistance f, (Ur) que I'on mesurt: PUT ces
éprouvette< pourrait Sire évaluke par la formule suivante :
LA NOUVELLE NORME EUROPEENNE ENV 206 (hlam 11i4bI I
1 Généraliiés
1.1 Objet
1.2 Dotnitic d'rippltïarion
2 RPKrences
2.1 REférences h caract2re obligatoire
2.2 Réfkrences a caractkre optionnel
3 Définitions
4 Matériaux constitutifs
4.1 Cirncnt
4.2 Granulats
4.3 Eau de gâchage
4.4 Adjuvants
4.5 Additions
5 Exigences généreIes concernant la c n m ~ i t i o ndu béton
5.1 Généralités
5.2 Structure du bétun
5.9 Typa dc ciment, teneur cn ciment, r a p r t eaukirnent
310 LE NOIlVEAU GUIDE DU BI?<>N
(OS a( Imp
W i u lm E
(3
nP3.i WUJ
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: miqlls ua [sap![os 'sap!nbr~' z e i y?pour
9~n~iw i innd
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1 i i 13 ~ anh!ai~qii pi~~rssalarr*piuautauuolinug -
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y neatqq al ço~ds,puog!s&ag assen GIMIA!XJ ,rneamq
ap no suri!iciiqvq,p ~ i i i 3 t y i ~ay
q Jra!iaiul . e m n~ iuauiwuaipu~1
iuauIaiiuiu!nualp ~ U O ~ ! P U s3p
O ~ UO!I~UOJ ua ?i![!qe~npap saauaâ!xg
luaarauumpua,psuo!i!pno3 ap sa[daraxq uo!~!sudua,p am13
cn w - ~ n v ~
: Jusm!n iuauiauuol!iua,p suo!i!puon sap uo!inuoj u3 U O ! I I S O ~ X ~ ,assr13
~
3
ua Inauai VI Jnr la - i i o d d e ~al ms ra!lnntu~dua sssrraX!xa s a u ! e u x 31[ns?r ua 1
1
3 nt-37~~1
C7riiére 1
Ce critère s'appiiquc quand ln conformité esi vérifiée d'après les résul~alsde résis-
tance dc six Cchantillons ou pIus consécutifs, les valeurs di: résistance Etiint x,, x2... Critère 2
La résistance de I'ichvntillon doit êtrc Ic rksialt nt d'easdi tititenu sur iine éprouveiie Cc critère s'applique quand la conformit6 cst veri l'il:(- iI'njiiFb 4
unique ou la moyenne des résultats dans Ic cas dc deux ou plusieurs éprouvettes pro- khantillons, ayant dcs résistances de K , , x, et x:,
venant d'un scu1 Cch~titillon. La rksisiancc de l'échantillon doji correspondre iiti ii=ciill dl I#'PTR#~
La rLsistance doir répondre aux cunditions suivantes : Cprouvette unique OU s u r la moycnnc dcs résultais 1 1 1 i ; i i i ~ liIi:iir iiri
veiteh scint ps&lcvCcssur le même Lchaniillun. -,
, , -FL;,, -.&y
.
. ,<., ;, &?2:%: , ,
:x!-tp.? :
..y ,:
- -,::, >, - ,i:+.f,,;-
13 afd + 5 :::-$&;,
-,+ ?, ; TF, .LI+ r
,:.,, -*y;.<. ' ?
3fc-
k1 : $@>:t:i .
x,, = valeur la plus basse dc l'ensemble des échantillons.
xn = valcur moyenne de I'ensemblc des échantillons, avec & moyenne de 3 kpriiuvsttes
.T,, = écart-typc d'lin ensemble de résultats sur iin échmrillcin, ou quand la conformiié i la livraison d'un E t o n prEt I'ciiililiil # iidjh H,
fc, = reristanve caraztkistique sptcifiée du Eton. une tierce partie (cas nL 1, voir 113.3.1). aux cnndiiicins siiiviiiilrq i ' '?
-
A et k sont deh valeurs do~irikcsau tableau 19, cn foiiciion du nombre d'échantillons. x3 3 f,, + 3
Xmh 2 frk- 1
(À noter que la normc utilise le ierme d'Echantiilons alors que dans d'nuites textes Ncius dvunb indiquC dans le tableau ci-aprés les valciirs i!'ii(.tmiiii16(i1{
rcglernentaires on ernpIojc le terme prélèvenicnt). uinduisent Ic rcspect de ces critkres :
Les échantillons sont prklevés dans dcs lots dont la taille nc doit pas excéder 450 tn3
Je E t o n iiu une production suptrieun: à une semaine de çoulkc à la condition que le
volume w u l é au cours dc cette semaine soit infirieur 450 m3; et dans chaque lot cin
prklève au moins six échantillons indépendants.
-- . - .. ...
., .. -
Résotairce u la c o m p i v ~
iurr
~
Elle est exprimk en ternies clc rGsixtance caructérirrique fck définie comme ériini la
valcur cri dessous de l a q u t l l t . 5 B au plus de l'ensenibic de ioutes les mesures de
risisian~epussihle du béton spicifié. doit he situcr.
On ne prend rn comptc qu'un seul I ~ F dc E t o n sans faire dc diffLrçnce entrc Mron
« sans référence s , htton << avec rkftrrnce n ct béton u homologué » avec de plu': la
distinction enire fCk < 30 MPa et fc, 3 30 MFa ; c'est seiilement dans I'applicatiiin du
criiére 2 que l'on atténue les exigences si pour un Mtori prêt à I'cmploi la çiinfoniiité
a é t t vdrifite par une tiercc partit.
Ciii2re I
Ce critirc s'applique qliand Ia c~:nfiirtnitéest v b i f i t e d'après les rksultats dc rksis-
tancc dc six echantillons o u plus constcutifs, les valeurs de résistance étant x,, x2.. Critgre 7
La résisrance ds 1'~chantillondoit &irele résultat &essai obtenu siir iint: iprouvettc Ce critcrc s'applique quand la conformit6 ?si vSr,ii i c r i l ' i i
unique ou la moyenne dcs ksultats daris le cas di: dzux ou plusieurs Lprouvrties pro- Bchariiillons, ayant dcs résistances de xi, x2 et x l .
venant d'un seul Cchaniillrin. La risisiance de I'CchantilIan doit correspondre ;III i't..iiI
Ln rêsisiance duit répondrc aux condilions suivantes : Cprouvette unique uu sur la moyenne des résultüts ( ~ i i : i i i i I
Welles sunt prélcvicç sur le m&me échantillon.
,; :$@z>f.,.
,: *r , ,.+', >
'min >fck-
(A naier que la norme ulilise lc w m e d'échantilloiis alors que dans d'auires tcxtes Nous avons indique dans le tableau ci-après Ies valcuis iI'iiii'@~@ti~it
régle.meniaires on cmploie le iemie prélèvement). conduisent Ic respect de ces cnttres :
Les échantillons sont prélcvés dans des lots dont la taille nc duir p a excédcr 450 m3
dc Mion iju unc pmdlictiuri supérieure une sctnaine de coulk iIn çcindition que le
volume coulé au cours de cette semaine soit inférieur à 450 m"; ci dans zhaque lot on
p d é v e au moins six échantillons indé~ndants.
-- . ..
I c i rnabhiaux. wii . cirnen~s.
granulats,
djuvant~~
Béton cuntrôlé à parür de 3 valeurs
{pas d'écart-type) additioris.
critère n' 2 Ci111.
1
i les Cqui~~iciiiciiis
dc : s t ~ k n g c . .
pcssgc,
mélangc.
de chantier
Ir btiori unc fois qu'il csi confcciionnt, cn passant en revue l'ensemble des cipérations :
composition,
cnnsirtance,
B.PE. ccinu8lC par unc ticrcc personne densite,
ré,isiancc,
teneur en air. ..
les béülnç fournis par une centrale de BPE.
Cet ensemhle constituant un rappel dcs diffircnts points intervendni dans la qualité
d'un béton.
Tiiut béton
ide chminiier ou B.P.E.)
(Ccarr-r%piiit crithcs)
TOUL béton
(écart-type et crrtère 1)
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- Additif au fascicule 65 A Exécution des ouvrages de génic civil cn bkton xmC
ou précontraint. Cahicr de clauses techniques g2nCraIes
applicabks aux marches publics dc trabaux.
Regles techniques de conception e t de cal:ul dcs
niivrages et constwchons en béton a m 6 {mLthlidc dcs
etatç limiter).