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béton
BNQ 1809-500/2006
Travaux de construction – Trottoirs et bordures en
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PREMIÈRE ÉDITION — 2006-03-15

Le présent devis remplace la norme 2629-520 archivée le 17 aout 2005.

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ISBN-13 : 978-2-551-22878-2 (version imprimée) Dépôt légal — Bibliothèque et Archives


ISBN-10 : 2-551-22878-6 (version imprimée) nationales du Québec, 2006
ISBN-13 : 978-2-551-22879-9 (PDF)
ISBN-10 : 2-551-22879-4 (PDF)
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ou de son intention, des clarifications ou des précisions.

Les annexes informatives fournissent des renseignements supplémentaires destinés à faciliter la


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tion, mais ne contiennent aucune exigence à respecter.

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Le présent document a été élaboré comme document de référence à des fins d’utilisation volon-
taire. C’est la responsabilité des utilisateurs de vérifier si des lois ou des règlements rendent obli-
gatoire l’utilisation du présent document ou si des règles dans l’industrie ou des conditions du
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torités règlementaires, des programmes de certification.

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lées notamment dans l’objet ou dans le domaine d’application, ou dans les deux.

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AVANT-PROPOS

Le présent document a été élaboré par un comité de normalisation formé des membres suivants :

ABESQUE, Charles Association des constructeurs de routes et grands


travaux du Québec (ACRGTQ)

BEAULIEU, Jacques Qualitas Laboratoire de béton

BIARD, Michel Ciments Lavallée ltée

BLANCHETTE, Alain Association des consultants et laboratoires


experts (ACLE) [Terratech/SNC Lavalin]

BOIVIN, Éric Association des ingénieurs municipaux du


Québec (AIMQ)

CHAMBERLAND, Yves Ville de Montréal

DION, Michel Association des ingénieurs-conseils du Québec


(AICQ) [Axor experts-conseils inc.]

GOSSELIN, André Bordures moulées du Québec inc.

HOVINGTON, Alain Ministère des Transports du Québec (MTQ) —


Service des matériaux d’infrastructures

LABBÉ, Lucien Ville de Québec

LAVOIE, Catherine Association béton Québec (ABQ)

LECLERC, Mario Ville de Drummondville

LEMAIRE, François Demix Béton

MAILLARD, Pierre-Louis Association canadienne du ciment

GAGNÉ, Nicole, ing. (coordonnatrice) Bureau de normalisation du Québec (BNQ)

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SOMMAIRE

Page

1 OBJET 1

2 DOMAINE D’APPLICATION 1

3 RÉFÉRENCES NORMATIVES 1

4 DÉFINITIONS 3

5 EXIGENCES CONCERNANT LES MATÉRIAUX 4

5.1 CONFORMITÉ DES MATÉRIAUX AUX NORMES 4


5.2 REMBLAIS 4
5.3 MATÉRIAUX DE LA FONDATION 4
5.4 ARMATURE, TREILLIS ET GOUJONS 4
5.5 BÉTON 5

5.5.1 Classe et dosage du béton 5


5.5.2 Ciments portlands 5
5.5.3 Ciments hydrauliques composés et ajouts cimentaires 5
5.5.4 Granulats 5
5.5.5 Adjuvants 6

5.6 PLANCHES ASPHALTIQUES 6


5.7 MATÉRIAUX POUR LA CURE ET LA PROTECTION DU BÉTON 6

5.7.1 Produits de cure formant une membrane 6


5.7.2 Toile de jute 6
5.7.3 Membrane géotextile 6
5.7.4 Feuille imperméable 6

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5.8 PRÉLÈVEMENTS ET ESSAIS 7

5.8.1 Essais de résistance à la compression 7


5.8.2 Essais sur le béton à l’état frais 7
5.8.3 Cure initiale des éprouvettes 7

5.9 CRITÈRES D’ACCEPTATION POUR LA RÉSISTANCE À LA COM-


PRESSION 8

6 TRAVAUX DE CONSTRUCTION 8

6.1 TRAVAUX D’EXCAVATION 8

6.1.1 Déblai 8
6.1.2 Enlèvement des déblais 8

6.2 PRÉPARATION DU TERRAIN NATUREL 8


6.3 EXÉCUTION DU REMBLAI 8
6.4 FONDATION 9
6.5 COFFRAGES 9
6.6 MISE EN PLACE DU BÉTON 10
6.7 JOINTS POUR LES TROTTOIRS 10

6.7.1 Joints de désolidarisation 10


6.7.2 Joints de retrait longitudinaux 10
6.7.3 Joints transversaux 11

6.8 JOINTS POUR LES BORDURES 12

6.8.1 Joints de désolidarisation 12


6.8.2 Joints de retrait transversaux 12
6.8.3 Joints de dilatation 12

6.9 UTILISATION DE GOUJONS 12


6.10 TREILLIS 13
6.11 FINITION DU BÉTON 13
6.12 CURE DU BÉTON 13

6.12.1 Utilisation d’une toile de jute 13


6.12.2 Utilisation d’une membrane géotextile 13
6.12.3 Utilisation d’une feuille imperméable 14
6.12.4 Utilisation d’un produit de cure formant une membrane 14

6.13 TRAITEMENT DE LA SURFACE 14

7 BÉTONNAGE PAR TEMPS CHAUD 14

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8 BÉTONNAGE PAR TEMPS FROID 15

9 PROTECTION CONTRE LA PLUIE 16

10 PROTECTION DU BÉTON 16

11 PROTECTION DES STRUCTURES EXISTANTES 16

12 INSPECTION ET SURVEILLANCE 16

13 CIRCULATION DURANT LES TRAVAUX 17

FIGURE 1 — EXEMPLES DE TROTTOIR 18

FIGURE 2 — JOINT DE RETRAIT LONGITUDINAL 19

FIGURE 3 — JOINTS DE DÉSOLIDARISATION 20

FIGURE 4 — JOINTS DE DILATATION TRANSVERSAUX 21

FIGURE 5 — JOINTS DE RETRAIT TRANSVERSAUX 22

FIGURE 6 — JOINT ESTHÉTIQUE 23

FIGURE 7 — PROFONDEUR DE COUPE POUR LES BORDURES 24

ANNEXE A — CONFORMITÉ À LA NORME NQ 2621-900 25

ANNEXE B — RÉFÉRENCES INFORMATIVES 26

ANNEXE C — BIBLIOGRAPHIE 27

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TRAVAUX DE CONSTRUCTION —
TROTTOIRS ET BORDURES EN BÉTON

1 OBJET

Le présent devis normalisé spécifie les clauses techniques pour la construction et la reconstruction
de trottoirs et de bordures en béton afin d’obtenir des ouvrages durables et de qualité. Il traite no-
tamment de la préparation de l’assise des trottoirs et des bordures, des différents types de coffrages
et de la mise en place du béton, de sa finition, de sa cure et de sa protection.

2 DOMAINE D’APPLICATION

Le présent devis normalisé s’applique à la construction et à la reconstruction de trottoirs et de bor-


dures de chaussées et d’entrées privées ainsi que de trottoirs d’accès à tout lieu d’habitation et à tout
autre type de bâtiment.

3 RÉFÉRENCES NORMATIVES

Aux fins du présent document, les ouvrages de référence suivants contiennent des exigences dont il
faut tenir compte et sont cités aux endroits appropriés dans le texte :

BNQ (Bureau de normalisation du Québec) [http://www.bnq.qc.ca]

CAN/BNQ 2501-255/2005 Sols — Détermination de la relation teneur en


eau-masse volumique — Essai avec énergie de
compactage modifiée (2700 kN•m/m3).

NQ 2560-114/2002 Travaux de génie civil — Granulats — Partie I :


Définitions, classification et désignation — Par-
tie II : Fondation, sous-fondation, couche de rou-
lement et accotement — Partie III : Coussin, en-
robement, couche anticontaminante et couche fil-
trante — Partie IV : Béton de masse volumique
normale — Partie V : Enrobés à chaud — Par-
tie VI : Abrasifs et pierre nette.

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NQ 2560-600/2002 Granulats — Matériaux recyclés fabriqués à par-


tir de résidus de béton, d’enrobés bitumineux et
de briques — Classification et caractéristiques.

NQ 2621-900/2002 Bétons de masse volumique normale et consti-


tuants.

ASTM (American Society for Testing and Materials) [http://www.astm.org/]

ASTM A 185-02 Standard Specification for Steel Welded Wire


Reinforcement, Plain, for Concrete.

ASTM A 497/A 497M-02 Standard Specification for Steel Welded Wire


Reinforcement, Deformed, for Concrete.

ASTM C 171-03 Standard Specification for Sheet Materials for


Curing Concrete.

ASTM C 309-03 Standard Specification for Liquid Membrane-


Forming Compounds for Curing Concrete.

ASTM C 1064/C 1064M-05 Standard Test Method for Temperature of Freshly


Mixed Hydraulic-Cement Concrete.

ASTM D 1751-04 Standard Specification for Preformed Expansion


Joint Filler for Concrete Paving and Structural
Construction (Nonextruding and Resilient Bitu-
minous Types).

CSA (Association canadienne de normalisation) [http://www.csa.ca/]

CAN/CSA-A23.1/A23.2-04 Béton : constituants et exécution des travaux/Es-


sais concernant le béton.

CAN/CSA-G30.18-M92 (c2002) Barres d’acier en billettes pour l’armature du


béton.

CSA-G40.21-04 Acier de construction.

ONGC (Office des normes générales du Canada) [http://www.tpsgc.gc.ca/cgsb/]

CAN/CGSB-19.13-M87 Mastic d’étanchéité à un seul composant, élasto-


mère, à polymérisation chimique.

CAN/CGSB-19.24-M90 Mastic d’étanchéité à plusieurs composants, à


polymérisation chimique.

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4 DÉFINITIONS

bateau de porte, n. m. Dépression ménagée sur la longueur d’un trottoir en face d’un chantier,
d’une cour ou d’une habitation, pour donner accès aux voitures, et dont les extrémités se relèvent
comme celles d’un bateau. (Référence : Le grand dictionnaire terminologique [voir annexe B].)

NOTE — Les termes entrée charretière (y compris la mauvaise graphie chartière due à une transcription
au son) et rampe sont à rejeter.

entrepreneur, n. m. Entreprise retenue, ses représentants, ses successeurs ou ayants droit, comme
partie contractante avec le maitre de l’ouvrage et qui a la responsabilité de l’exécution et de la sécu-
rité de l’ensemble des travaux. (Référence : NQ 1809-900-II, article 1.1 [voir annexe B].)

ingénieur, n. m., ingénieure, n. f. Personne physique, membre de l’Ordre des ingénieurs du Qué-
bec, qui signe et scelle les plans et les devis préparés par elle-même ou par un autre ingénieur ou
une autre ingénieure qui relève de sa direction et de sa surveillance immédiates, conformément au
Code de déontologie des ingénieurs et à la Loi sur les ingénieurs. {Référence : NQ 1809-300 [en-
trée modifiée] (voir annexe B).}

laboratoire, n. m. Firme experte en ingénierie des matériaux.

maitre d’œuvre, n. Personne physique ou morale qui, pour sa compétence technique, est chargée
par le maitre de l’ouvrage de contrôler l’exécution des travaux et de proposer leur réception et leur
règlement. {Référence : NQ 1809-900-II, article 1.1 [graphie de l’entrée modifiée] (voir annexe
B).}

NOTES —

1 La définition du terme maitre d’œuvre utilisée dans le présent devis normalisé est différente de la défi-
nition qui se trouve dans la Loi sur la santé et la sécurité du travail (voir annexe B) et elle n’est pas à con-
fondre avec cette dernière. C’est la Loi sur la santé et la sécurité du travail qui précise qui est la personne
responsable de la santé et la sécurité sur les chantiers de construction.

2 En dépit de la modernisation de l’orthographe, la graphie traditionnellement admise maître demeure


toujours valable. L’Académie française et l’Office québécois de la langue française (OQLF) estiment et
rappellent qu’aucune des deux graphies (la graphie traditionnelle et la nouvelle graphie proposée) ne peut
être tenue pour fautive.

maitre de l’ouvrage, n. Personne physique ou morale pour le compte de laquelle les travaux ou les
ouvrages sont réalisés. {Référence : NQ 1809-900-II, article 1.1 [graphie de l’entrée modifiée] (voir
annexe B).}

NOTE — En dépit de la modernisation de l’orthographe, la graphie traditionnellement admise maître


demeure toujours valable. L’Académie française et l’Office québécois de la langue française (OQLF) esti-
ment et rappellent qu’aucune des deux graphies (la graphie traditionnelle et la nouvelle graphie proposée)
ne peut être tenue pour fautive.

reconstruction, n. f. Action de faire une nouvelle bordure ou un nouveau trottoir au même endroit
qu’une structure existante après l’avoir préalablement démolie.

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5 EXIGENCES CONCERNANT LES MATÉRIAUX

5.1 CONFORMITÉ DES MATÉRIAUX AUX NORMES

L’entrepreneur doit fournir au maitre d’œuvre les documents établissant la conformité aux normes
des matériaux utilisés dans l’exécution des travaux. Les essais doivent être faits conformément aux
méthodes stipulées dans le présent devis normalisé ou dans les normes auxquelles le présent devis
normalisé fait référence.

5.2 REMBLAIS

Les remblais doivent être des matériaux compactables de nature minérale, excluant les sols orga-
niques et les matériaux qui sont contaminés. Un matériau MR conforme à la norme NQ 2560-600
est acceptable.

5.3 MATÉRIAUX DE LA FONDATION

Le matériau granulaire utilisé dans la fondation doit être une pierre concassée ou un gravier de
classe granulaire 14/20 ou 10/20 ou une pierre concassée ou un gravier dont la granulométrie doit
être conforme aux fuseaux granulométriques BC 5-20 ou BC 10-20 du tableau 1 de la partie IV de
la norme NQ 2560-114 ou aux fuseaux granulométriques MG 20 ou MG 31,5 du tableau 1 de la
partie II de la norme NQ 2560-114.

Un matériau recyclé MR (MR-1 à MR-5) de même granulométrie conforme à la norme NQ


2560-600 est aussi acceptable. Tout autre type de matériau doit être spécifié par l’ingénieur avant
d’être utilisé.

Les gros granulats doivent être conformes à l’une ou l’autre des catégories 1, 2, 3, 4 et 5 du tableau
2 de la partie II de la norme NQ 2560-114 pour les caractéristiques intrinsèques et à l’une ou l’autre
des catégories a, b, c, d et e de ce même tableau pour les caractéristiques de fabrication. Les carac-
téristiques complémentaires doivent être conformes au tableau 4 de la partie II de la norme NQ
2560-114.

5.4 ARMATURE, TREILLIS ET GOUJONS

L’acier des armatures doit être conforme à la norme CAN/CSA-G30.18-M. L’armature et les treillis
doivent être exempts de tout excès de rouille, de peinture ou de toutes substances susceptibles de
réduire l’adhérence au béton. Les treillis doivent être de modèle 152 × 152 MW 18.7 × MW 18.7,
d’un diamètre de 4,88 mm et de nuance de 400W et doivent être conformes, selon le cas, aux exi-
gences des normes ASTM A 185 ou ASTM A 497/A 497M. Un treillis d’un diamètre plus grand
peut aussi être utilisé.

Les goujons doivent être ronds et lisses, d’un diamètre de 15 mm, de nuance de 300W et d’une
longueur de 600 mm. Ils doivent être exempts de bavures, de distorsions et de plis les empêchant de
glisser facilement dans le béton durci, être enduits d’un produit qui empêche l’adhérence du béton
et être conformes à la norme CSA-G40.21.

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5.5 BÉTON

Le béton doit provenir d’une usine certifiée selon les exigences de la norme NQ 2621-900 (voir an-
nexe A).

NOTE — Exceptionnellement, lorsqu’un tel béton n’est pas disponible dans la région où sont faits les
travaux, du béton provenant d’une usine non certifiée peut être utilisé sur approbation du maitre d’œuvre.

5.5.1 Classe et dosage du béton

Le béton doit être de classe C-2 et doit être dosé de façon à posséder les propriétés suivantes :

a) rapport eau/liants maximal : 0,45;

b) résistance minimale à la compression à 28 jours : 32 MPa;

c) diamètre nominal maximal du gros granulat : 20 mm;

d) teneur en air : de 5 % à 8 %;

e) affaissement : 80 mm ± 30 mm pour un coffrage fixe


30 mm ± 20 mm pour un coffrage glissant.

5.5.2 Ciments portlands

Les ciments portlands doivent être conformes à l’article 6.1.1 de la norme NQ 2621-900.

5.5.3 Ciments hydrauliques composés et ajouts cimentaires

L’ingénieur peut spécifier des bétons avec des ciments hydrauliques composés et des ajouts cimen-
taires conformes aux exigences des articles 6.1.2 et 6.1.3 de la norme NQ 2621-900, lorsque ces
bétons ont démontré des propriétés équivalant à celles de la classe C-2 en ce qui a trait à la durabi-
lité et à la performance du béton.

5.5.4 Granulats

Les granulats doivent respecter les exigences des tableaux 2 et 3 de la partie IV de la norme NQ
2560-114. Pour les gros granulats, les caractéristiques intrinsèques doivent respecter les exigences
de la catégorie 3 et les caractéristiques de fabrication doivent respecter les exigences de la catégo-
rie c. Pour les granulats fins, les caractéristiques intrinsèques doivent respecter les exigences de la
catégorie 3.

NOTE — Pour les gros granulats, le nombre pétrographique peut être déterminé par la méthode d’essai
15A de la norme CAN/CSA-23.2. Un pourcentage maximal de particules argileuses de 3 % est considéré
comme acceptable.

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5.5.5 Adjuvants

Les diverses combinaisons liants/adjuvants doivent être compatibles en permettant, pour un mé-
lange de béton donné, de respecter les exigences de la norme NQ 2621-900.

5.6 PLANCHES ASPHALTIQUES

Les planches asphaltiques doivent respecter les exigences de la norme ASTM D 1751.

5.7 MATÉRIAUX POUR LA CURE ET LA PROTECTION DU BÉTON

Les matériaux pour la cure du béton doivent être spécifiés par le maitre d’œuvre et doivent être
conformes à l’un des types mentionnés dans les articles 5.7.1 à 5.7.4.

5.7.1 Produits de cure formant une membrane

Les produits de cure formant une membrane font partie de l’une des trois catégories suivantes : les
produits pigmentés blancs (type 2), les produits translucides avec un colorant fugace (type 1-D) et
les produits translucides sans colorant (type 1). Ils doivent respecter les exigences de la norme
ASTM C 309.

5.7.2 Toile de jute

La toile de jute doit être en bon état, propre et libre de poussière, d’argile ou de toutes matières qui
nuisent à l’absorption ou qui peuvent affecter la qualité du béton. La masse surfacique minimale
d’une toile de jute propre et sèche doit être de 200 g/m2.

5.7.3 Membrane géotextile

La membrane géotextile est une toile absorbante constituée de polyester ou de polypropylène. Elle
doit être de couleur blanche, avoir une largeur d’au moins 1 m et ne doit pas contenir de substances
qui pourraient être nocives pour le béton. La masse surfacique minimale de la membrane géotextile
doit être de 300 g/m2. La toile neuve doit être rincée à grande eau, de façon à la rendre plus absor-
bante et à la débarrasser de toute substance soluble.

5.7.4 Feuille imperméable

La feuille imperméable doit être conforme aux exigences de la norme ASTM C 171. Elle doit avoir
une largeur minimale de 1 m, être exempte de déchirures et ne pas contenir de substances qui pour-
raient être nocives pour le béton.

La feuille imperméable peut être soit un papier imperméable composé de deux feuilles de papier
kraft collées au moyen d’un liant bitumineux et renforcées par des fibres, soit une pellicule de poly-
éthylène transparente ou opaque de couleur blanche d’une épaisseur minimale de 0,1 mm, soit une
toile ayant une masse surfacique minimale de 305 g/m2 recouverte d’un côté d’une pellicule de
polyéthylène opaque de couleur blanche d’une épaisseur minimale de 0,1 mm.

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5.8 PRÉLÈVEMENTS ET ESSAIS

5.8.1 Essais de résistance à la compression

Aux fins d’acceptation du béton, un prélèvement de trois cylindres (100 mm × 200 mm) est fait à la
fréquence minimale d’un prélèvement tous les 100 m3 de béton mis en place. Un cylindre doit être
soumis à des essais à la compression à 7 jours d’âge et les deux autres cylindres, à 28 jours d’âge.

On doit faire au moins un prélèvement par jour de bétonnage.

L’échantillonnage du béton est fait selon la méthode 1C de la norme CAN/CSA-A23.2.

Les cylindres sont faits selon la méthode 3C de la norme CAN/CSA-A23.2.

5.8.2 Essais sur le béton à l’état frais

5.8.2.1 Affaissement — Un nombre suffisant d’essais doivent être faits selon la méthode
d’essai 5C de la norme CAN/CSA-A23.2, afin de s’assurer de l’uniformité et de la conformité de
l’affaissement du béton livré au chantier.

Un essai d’affaissement doit être fait lors de chaque prélèvement pour la résistance en compression
jusqu’à ce qu’il soit possible d’établir un contrôle satisfaisant et que le maitre d’œuvre puisse exiger
moins d’essais.

5.8.2.2 Teneur en air — La détermination de la teneur en air du béton frais est faite sur
chaque chargement de béton selon la méthode d’essai 4C de la norme CAN/CSA-A23.2 jusqu’à ce
qu’il soit possible d’établir un contrôle satisfaisant et que le maitre d’œuvre puisse exiger moins
d’essais.

5.8.2.3 Température — La température du béton frais doit être vérifiée sur chaque charge-
ment de béton selon les exigences de la norme ASTM C 1064/C 1064M jusqu’à ce qu’il soit
possible d’établir un contrôle satisfaisant et que le maitre d’œuvre puisse exiger moins d’essais.

5.8.2.4 Masse volumique — La masse volumique doit être vérifiée selon la méthode d’essai
6C de la norme CAN/CSA-A23.2. Chaque formulation de béton doit être vérifiée jusqu’à ce qu’il
soit possible d’établir un contrôle satisfaisant et que le maitre d’œuvre puisse exiger moins d’essais,
c’est-à-dire lorsque la masse volumique mesurée ne s’écarte pas de ± 50 kg/m3 de la masse volu-
mique théorique en tenant compte de la teneur en air moyenne. Chaque fois qu’un essai donne des
résultats hors de la limite spécifiée précédemment, la fréquence des essais doit être augmentée jus-
qu’au rétablissement d’un contrôle satisfaisant.

5.8.3 Cure initiale des éprouvettes

La cure initiale des éprouvettes sur le chantier est faite selon la méthode d’essai 3C de la norme
CAN/CSA-A23.2.

Les conditions de cure initiale sur le chantier, le temps de démoulage des éprouvettes et toute autre
information pertinente doivent être consignés par écrit par le laboratoire.

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5.9 CRITÈRES D’ACCEPTATION POUR LA RÉSISTANCE À LA COMPRES-


SION

La résistance à la compression du béton est jugée satisfaisante si les moyennes de trois essais consé-
cutifs sont égales ou supérieures à la valeur spécifiée et qu’aucun essai pris séparément n’indique
une résistance inférieure de plus de 3,5 MPa à la valeur spécifiée. Cette exigence ne s’applique pas
dans le cas d’éprouvettes muries sur le chantier.

NOTES —

1 Lorsque les critères de résistance à la compression ne sont pas respectés pour l’acceptation d’un ou-
vrage et, particulièrement, lorsque le nombre d’échantillons est inférieur à trois, un carottage peut être ef-
fectué selon les exigences de l’article 4.4.6.7.2 de la norme CAN/CSA-A23.1.

2 Pour atteindre un niveau exigé de résistance à la compression, certaines données statistiques mention-
nées dans les notes de l’article 4.4.6.7.1 de la norme CAN/CSA-A23.1 peuvent être utilisées.

6 TRAVAUX DE CONSTRUCTION

6.1 TRAVAUX D’EXCAVATION

6.1.1 Déblai

L’entrepreneur doit exécuter les travaux d’excavation nécessaires pour donner au terrain le profil
exigé par les plans et devis.

Il doit procéder au déblai de tout matériau jugé par le maitre d’œuvre impropre aux assises du trot-
toir.

Les déblais sont payés suivant les articles du bordereau de soumission.

6.1.2 Enlèvement des déblais

Les déblais doivent être chargés immédiatement dans des camions et transportés, aux frais de l’en-
trepreneur, dans des endroits acceptés par le ministère du Développement durable, de l’Environne-
ment et des Parcs du Québec et conformément aux lois et aux règlements applicables (voir annexe
C).

6.2 PRÉPARATION DU TERRAIN NATUREL

La préparation du terrain comporte obligatoirement une préparation initiale de nivèlement; s’il y a


lieu, le cahier des charges doit indiquer les préparations complémentaires que l’entrepreneur doit
faire.

6.3 EXÉCUTION DU REMBLAI

Les remblais sous la fondation du trottoir doivent être faits par couches successives n’excédant pas
une épaisseur de 300 mm.

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Les remblais doivent être conformes aux exigences de l’article 5.2.

Le compactage des remblais doit être fait selon les exigences des plans et devis de l’ingénieur.

6.4 FONDATION

La fondation sous le béton doit être constituée d’un matériau conforme aux exigences de l’article
5.3.

Pour les matériaux MG 20 et MG 31,5, la compacité des couches successives doit se poursuivre
pour atteindre 95 % de la valeur Proctor modifiée obtenue en laboratoire. Cependant, des planches
de références peuvent être réalisées sur le chantier à la place de la valeur Proctor modifiée.

Dans le cas de la pierre nette, une plaque vibrante doit être utilisée.

La compacité doit être vérifiée par la méthode d’essai de la norme CAN/BNQ 2501-255.

6.5 COFFRAGES

Les coffrages doivent être faits de bois plané ou d’acier d’une rigidité suffisante et en bon état. Ils
doivent être approuvés par l’ingénieur. Les coffrages doivent suivre le profil établi et les aligne-
ments donnés par le maitre d’œuvre et doivent être conformes aux plans et aux coupes transversales
fournis dans les plans et devis de l’ingénieur. L’écart permis pour le profil établi est de ± 6 mm par
3 m.

Les appuis et les supports des coffrages doivent être suffisamment résistants et nombreux pour assu-
jettir les coffrages verticalement et horizontalement et leur permettre de résister sans déformation à
la pression du béton. Si les coffrages sont déplacés lors de la mise en place du béton, l’entrepreneur
doit suspendre les opérations jusqu’à ce que les coffrages soient replacés adéquatement.

Les coffrages doivent être enduits d’un agent de décoffrage afin de faciliter le décoffrage. Pour les
surfaces de coffrages traitées, des agents de décoffrage qui ne tachent pas doivent être utilisés. Seule
la quantité minimale de matériau doit être utilisée et toute quantité qui aurait pu atteindre l’armature
doit être enlevée. Lorsque la surface du béton est destinée à recevoir un enduit de finition perma-
nent, l’agent de décoffrage doit être compatible avec cet enduit.

NOTE — Certains agents de décoffrage laissent une poudre en surface, tandis que d’autres accentuent le
bullage. Bien que ces caractéristiques ne nuisent en rien aux caractéristiques structurales du béton, elles
peuvent néanmoins être inacceptables sur le plan esthétique.

À moins d’une indication contraire dans le cahier des charges ou dans les plans et devis, la pente
transversale vers la chaussée doit être de 2 % à 3 %.

Les coffrages doivent rester en place au moins 24 h après la mise en place du béton ou jusqu’à ce
que le béton atteigne la résistance à la compression minimale de 10 MPa.

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6.6 MISE EN PLACE DU BÉTON

6.6.1 Le coffrage doit être installé sur une distance d’environ 60 m en aval de l’endroit de la
mise en place du béton. L’entrepreneur ne peut procéder à la mise en place du béton si les fonda-
tions et les coffrages ne sont pas acceptés par l’ingénieur.

6.6.2 Le béton frais doit être déposé le plus près possible de sa position finale sur la fonda-
tion granulaire qui doit avoir été préalablement humidifiée. Le béton doit être consolidé afin d’éli-
miner les vides et les nids-de-cailloux. Dans le cas des machines à coffrages glissants, le béton doit
être déversé dans la trémie d’alimentation.

6.6.3 Lorsque l’entrepreneur utilise une règle vibrante pour effectuer la mise en place et la
consolidation du béton, celle-ci doit être conforme aux exigences suivantes :

a) l’appareil doit être muni d’un interrupteur pour arrêter les vibrations lorsque le
mouvement horizontal de la règle vibrante est arrêté; aucune vibration n’est per-
mise lorsque la règle vibrante est stationnaire;

b) la vibration ne doit pas causer de ségrégation dans le béton.

6.6.4 Le jour ouvrable précédant la mise en place, l’entrepreneur doit informer le maitre
d’œuvre de l’heure de la mise en place du béton.

6.7 JOINTS POUR LES TROTTOIRS

Les plans et devis fournis par l’ingénieur donnent notamment l’espacement, la disposition, les cotes
et le mode d’exécution des joints.

6.7.1 Joints de désolidarisation

Les joints de désolidarisation doivent être faits sur la pleine épaisseur du trottoir et permettre des
mouvements différentiels (horizontaux et verticaux) de parties contigües, évitant ainsi la fissuration
(voir figure 3). Ils sont généralement faits le long des murs de fondation, entre la dalle d’un trottoir
et une bordure, autour des têtes de puisards et de regards, autour des bases de lampadaires, des po-
teaux de signalisation et de tout autre élément dont la fondation est sous la ligne de gel. Pour empê-
cher l’adhérence, une planche asphaltique d’une épaisseur de 12,5 mm doit être installée verticale-
ment autour de l’élément en place avant le bétonnage du trottoir.

6.7.2 Joints de retrait longitudinaux

Ces joints doivent être faits à l’emplacement stipulé dans le plan fourni par l’ingénieur. Ils doivent
être placés au milieu de la bande de bétonnage, lorsque la largeur de cette bande excède 2,5 m.

À moins d’une indication contraire dans le cahier des charges, ces joints sont faits par sciage. Le
sciage à l’eau avec une lame au diamant doit commencer dans un délai de 8 h à 24 h après le béton-
nage, dès que la surface du béton a durci suffisamment pour résister à l’effritement pendant le
sciage. La profondeur de coupe doit correspondre au moins au quart et au plus au tiers de l’épais-
seur du trottoir (voir figure 2).

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6.7.3 Joints transversaux

6.7.3.1 Joints de dilatation transversaux goujonnés ou non — Ces joints doivent être faits
au moins tous les 18 m de trottoir et aux endroits suivants :

a) de chaque côté de la partie haute des bateaux de porte;

b) à chaque extrémité des rayons.

Ces joints doivent avoir une largeur de 25 mm et doivent être constitués d’une planche asphaltique
(voir article 5.6) d’une épaisseur de 12,5 mm clouée sur une planche de bois d’une épaisseur de
12,5 mm, lorsque des goujons sont utilisés [voir figure 4 a)]. La planche de bois doit recouvrir en-
tièrement la section transversale du trottoir, de sorte que la planche asphaltique soit plus basse de
20 mm. Lorsqu’il n’y a pas de goujons, une planche asphaltique doit être utilisée à la place d’une
planche de bois [voir figure 4 b)]. Le joint doit alors être parfaitement rectiligne. Ces joints doivent
être posés perpendiculairement à l’axe longitudinal du trottoir et doivent être parfaitement verti-
caux. Un chanfrein ou rayon de 5 mm peut être fait sur les lèvres du joint. Lorsque la largeur du
trottoir est de plus de 2 m, il est recommandé de faire un joint scié [voir figure 5 a)].

Ces joints sont aussi faits lorsque la mise en place est interrompue pour une durée excédant une
heure ou à la fin d’une journée de travail. Ils sont alors faits de préférence à l’emplacement d’un
joint de dilatation ou de retrait. Lorsque cela n’est pas possible, ils doivent être placés à une distance
minimale de 1,2 m de tout autre joint.

6.7.3.2 Joints de retrait transversaux — Ces joints doivent être faits :

a) au moins tous les 4,5 m de trottoir;

b) de chaque côté de la partie basse des bateaux de porte.

Ces joints doivent être perpendiculaires à l’axe longitudinal du trottoir. Ils sont faits soit à l’aide
d’un outil à rainures creusant un sillon d’une profondeur correspondant au quart de l’épaisseur du
trottoir et d’une largeur maximale de 10 mm, soit à l’aide d’une scie (voir figure 5). Le sciage doit
commencer dans un délai de 8 h à 24 h après le bétonnage, dès que la surface du béton a durci suffi-
samment pour résister à l’effritement pendant le sciage. La profondeur de coupe doit correspondre
au quart de l’épaisseur du trottoir et la largeur maximale doit être de 6 mm pour le joint scié. Dans
le cas d’un joint fait avec l’outil, les bords de la rainure doivent être arrondis selon un arc de cercle
d’un rayon de 5 mm.

6.7.3.3 Joints esthétiques — Les joints esthétiques sont faits à la demande du maitre d’œuvre.
Ces joints doivent être perpendiculaires à l’axe longitudinal du trottoir et sont généralement faits
tous les 1,5 m (ou à une distance correspondant à la largeur du trottoir) à l’aide d’un outil à rainures
creusant un sillon d’une profondeur de 10 mm à 20 mm (voir figure 6). Les bords de cette rainure
doivent être arrondis selon un arc de cercle d’un rayon de 5 mm. Ces joints peuvent aussi être sciés.
Si des joints esthétiques sont prévus dans le plan, ceux-ci doivent coïncider avec les joints de retrait;
de plus, ils sont considérés comme des joints de retrait, lorsque la profondeur de la rainure ou du
sillon correspond au quart de l’épaisseur du trottoir (voir article 6.7.3.2).

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6.8 JOINTS POUR LES BORDURES

6.8.1 Joints de désolidarisation

Les joints de désolidarisation doivent être faits sur la pleine épaisseur de la bordure et permettre des
mouvements différentiels de parties contigües, en évitant ainsi la fissuration. Ils sont faits le long
des murs de fondation, de chaque côté des têtes de puisards et de regards, de chaque côté des bases
de lampadaires, des poteaux de signalisation et de tout autre type de structure que la bordure ren-
contre (voir article 6.7.1).

6.8.2 Joints de retrait transversaux

Des joints de retrait doivent être faits :

a) au moins tous les 4,5 m de bordure;

b) de chaque côté de la partie basse des bateaux de porte;

c) à chaque extrémité des rayons.

Ces joints doivent être perpendiculaires à l’axe longitudinal de la bordure. Ils sont faits soit à l’aide
d’un outil à rainures creusant un sillon d’une profondeur correspondant au huitième de la largeur
moyenne de la bordure, soit à l’aide d’une scie. Le sciage doit commencer dans un délai de 8 h à
24 h après le bétonnage, dès que la surface du béton a durci suffisamment pour résister à l’effri-
tement pendant le sciage. La profondeur de coupe doit correspondre au huitième de la largeur
moyenne de la bordure sur les surfaces apparentes (voir figure 7).

6.8.3 Joints de dilatation

Ces joints doivent être faits perpendiculairement à l’axe longitudinal de la bordure tous les 24 m. Ils
consistent en un trait de scie parfaitement vertical sur la pleine profondeur de la bordure. À la
demande de l’ingénieur, les joints peuvent être scellés avec un scellant qui respecte les exigences de
la norme CAN/CGSB-19.13-M ou de la norme CAN/CGSB-19.24-M.

Ces joints sont faits lorsque la mise en place est interrompue pour une durée excédant une heure ou
à la fin d’une journée de travail. Ils sont alors faits de préférence à l’emplacement d’un joint de
dilatation ou de retrait. Lorsque cela n’est pas possible, ils doivent être placés à une distance mini-
male de 1,2 m de tout autre joint.

6.9 UTILISATION DE GOUJONS

Les goujons doivent être graissés, puis insérés dans le trottoir au centre de l’épaisseur à 150 mm des
bords du trottoir et espacés de 300 mm sur la largeur du trottoir. Les goujons doivent être correcte-
ment alignés, parallèles entre eux et parallèles à la surface du trottoir de façon à permettre le mouve-
ment horizontal du joint. On doit veiller à ne pas déplacer les goujons durant la mise en place du
béton. Il est recommandé que les goujons soient fixés solidairement sur des supports, afin qu’ils
conservent leur alignement dans tous les plans après la mise en place du béton.

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6.10 TREILLIS

Un treillis peut être placé à plat au tiers inférieur de l’épaisseur du trottoir aux endroits désignés
dans les documents de soumission, afin d’augmenter la résistance aux efforts de flexion.

6.11 FINITION DU BÉTON

Après la mise en place, le béton doit être arasé ou régalé jusqu’aux niveaux spécifiés, puis aplani
avec une taloche de bois ou de magnésium afin d’éliminer les irrégularités de surface. L’aplanisse-
ment doit être terminé avant que de l’eau de ressuage s’accumule à la surface.

Le façonnage des bords doit être fait le long des coffrages latéraux et des joints de désolidarisation
et de construction. Le façonnage des bords doit être fait après que l’eau de ressuage s’est évaporée.

Dès que l’eau de ressuage s’est évaporée et que les bords ont été façonnés, le béton doit être tra-
vaillé avec une taloche de bois ou de magnésium pour produire une texture de surface égale et uni-
forme. L’utilisation d’une truelle d’acier ou d’aluminium n’est pas recommandée. Après cette der-
nière finition, on doit retoucher les joints afin de faire les rainures aux bords arrondis.

Toute addition d’eau en surface pour faciliter la finition du béton ou le saupoudrage de ciment sec
ou d’un mélange ciment-sable sur une surface mouillée sont prohibés.

6.12 CURE DU BÉTON

La cure des surfaces de béton exposées doit débuter immédiatement après les opérations de finition
ou, dans le cas des machines à coffrages glissants, après l’extrusion. Elle a pour but d’empêcher les
pertes d’humidité du béton. Des conditions d’humidité satisfaisantes à des températures supérieures
ou égales à 10 °C doivent être maintenues pendant au moins 7 jours et durant le temps nécessaire
pour obtenir 70 % de la résistance à la compression spécifiée. La cure du béton doit être faite en
utilisant les produits mentionnés dans les articles 6.12.1 à 6.12.4.

6.12.1 Utilisation d’une toile de jute

Si une toile de jute est utilisée, elle doit respecter les exigences de l’article 5.7.2. La toile de jute
doit être appliquée aussitôt que le béton a atteint une consistance suffisante pour ne pas endomma-
ger la texture rugueuse. Cette toile doit recouvrir toute la surface exposée du béton, doit être lestée
pour ne pas se déplacer sous l’effet du vent et doit être maintenue en permanence dans un état de
saturation par des arrosages fréquents à l’eau. Il est possible d’utiliser cette toile absorbante conjoin-
tement avec une feuille imperméable, afin de conserver l’humidité.

6.12.2 Utilisation d’une membrane géotextile

Si une membrane géotextile est utilisée, elle doit respecter les exigences de l’article 5.7.3. La mem-
brane géotextile doit être appliquée aussitôt que le béton a atteint une consistance suffisante pour ne
pas endommager la texture rugueuse. Cette membrane doit recouvrir toute la surface exposée du
béton, doit être lestée pour ne pas se déplacer sous l’effet du vent et doit être maintenue en perma-
nence dans un état de saturation par des arrosages fréquents à l’eau. Il est possible d’utiliser cette
membrane conjointement avec une feuille imperméable, afin de conserver l’humidité.

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6.12.3 Utilisation d’une feuille imperméable

Si une feuille imperméable est utilisée, elle doit respecter les exigences de l’article 5.7.4. La feuille
imperméable doit être appliquée aussitôt que le béton a atteint une consistance suffisante pour ne
pas endommager la texture rugueuse. Cette feuille doit recouvrir toutes les surfaces exposées du
béton, doit être lestée pour ne pas se déplacer sous l’effet du vent et doit être scellée sur les bords de
la chaussée de façon à prévenir toute évaporation d’eau. Si, durant la période de protection, la
feuille imperméable est endommagée pour une raison quelconque, l’entrepreneur doit réparer et
sceller la ou les parties endommagées.

6.12.4 Utilisation d’un produit de cure formant une membrane

Si un produit de cure formant une membrane est utilisé, il doit respecter les exigences de l’article
5.7.1. Le produit de cure doit être appliqué immédiatement après la finition du béton en respectant
le taux d’application recommandé par le fabricant. Ce produit doit être pulvérisé en un fin brouil-
lard, d’une manière continue et uniforme, au moyen d’un vaporisateur d’un type accepté par l’ingé-
nieur, muni de dispositifs assurant une protection efficace contre l’action du vent. L’application doit
être faite également sur la partie latérale des trottoirs et des bordures aussitôt après l’enlèvement des
coffrages.

Si, durant la période de protection, le film protecteur est endommagé pour une raison quelconque,
l’entrepreneur doit recouvrir la zone en cause par un nouveau traitement de pulvérisation.

6.13 TRAITEMENT DE LA SURFACE

Après une période de cure humide de 7 jours, le trottoir et la bordure doivent subir une période de
séchage à l’air de 30 jours avant d’être soumis à l’action des agents chimiques généralement utilisés
pour le déglaçage. Si on prévoit être dans l’impossibilité d’attendre ce délai, un des traitements de
surface dont l’efficacité est connue doit être appliqué.

Lors de l’application du traitement de surface, la température ambiante doit être supérieure à 5 °C.
Les recommandations du fabricant du produit doivent être suivies et la surface du béton doit être
parfaitement sèche. Toute circulation sur le trottoir doit être interdite jusqu’à ce que le matériau
utilisé pour traiter la surface soit sec.

7 BÉTONNAGE PAR TEMPS CHAUD

Lorsque la température ambiante est d’au moins 27 °C ou qu’il y a probabilité que cette température
soit atteinte pendant le bétonnage, ou lorsque les conditions d’assèchement sont élevées, l’entrepre-
neur doit prendre les dispositions suivantes si les travaux ne peuvent être retardés ou reportés :

a) la température maximale du béton au moment de la livraison ne doit pas dépasser


35 °C (il est recommandé d’utiliser, s’il y a lieu, un retardateur de prise, un réduc-
teur d’eau ou de la glace pour refroidir le mélange);

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b) la fondation doit être humidifiée immédiatement avant la mise en place du béton


(l’entrepreneur doit avoir la main-d’œuvre disponible pour que les travaux de fini-
tion et de cure soient faits le plus rapidement possible);

c) le béton frais doit être protégé de l’évaporation rapide par une cure à l’eau :

• pour les trottoirs, il est recommandé de faire une cure à l’eau pour une durée
de 24 h en débutant le plus tôt possible après la finition; par la suite, la cure
doit être complétée en respectant les exigences de l’article 6.12;

NOTE — Lorsqu’une toile de jute est utilisée pour la cure à l’eau, il est nécessaire de l’humi-
difier au préalable.

• pour les bordures, si une cure à l’eau n’est pas possible, il est recommandé
d’appliquer un produit de cure formant une membrane de couleur blanche
(type 2) avec une membrane imperméable; par la suite, la cure doit être com-
plétée en respectant les exigences de l’article 6.12;

d) toute autre méthode approuvée par l’ingénieur peut être utilisée.

8 BÉTONNAGE PAR TEMPS FROID

Le présent article s’applique aux trottoirs et aux bordures faits sans l’utilisation d’un abri.

Le béton ne doit pas être mis en place, si la température ambiante est inférieure à − 10 °C.

Lorsque la température ambiante est inférieure à 5 °C ou qu’il y a probabilité que cette température
soit atteinte pendant le bétonnage et la cure, l’entrepreneur doit prendre les dispositions suivantes :

a) la température du béton au moment de la mise en place doit être d’au moins


15 °C;

b) le béton ne doit jamais être placé sur une fondation gelée;

c) il est recommandé d’utiliser un ciment de type HE, un mélange de béton de haute


résistance initiale ou un béton de résistance supérieure (si un de ces types ou mé-
langes de béton est utilisé, on doit s’assurer de la protection du béton pendant
l’équivalent de 7 jours à une température ambiante d’au moins 10 °C ou pendant
le temps nécessaire pour atteindre 70 % de la résistance à la compression spécifiée
à 28 jours);

NOTE — Un mélange de béton de haute résistance initiale atteint 100 % de la résistance spécifiée
à 7 jours.

d) lorsqu’un des types ou mélanges de béton recommandés dans le point c) n’est pas
utilisé, on doit s’assurer de la protection du béton pendant l’équivalent de 7 jours à
une température ambiante d’au moins 10 °C et pendant le temps nécessaire pour
atteindre 70 % de la résistance à la compression spécifiée à 28 jours (un accéléra-

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teur de prise peut être utilisé pour autant qu’il n’a pas d’effet nuisible sur la dura-
bilité des surfaces);

e) il est recommandé d’utiliser un produit de cure et de scellement de type 1, de


classe B, à base de solvant, qui respecte les exigences de la norme ASTM C 309
sur du béton qui sera exposé au gel ou aux sels de déglaçage moins d’un mois
après sa mise en place, parce que ces produits permettent la cure, scellent la sur-
face et empêchent l’évaporation de l’eau de gâchage du béton durci;

f) toute autre méthode approuvée par l’ingénieur peut être utilisée.

9 PROTECTION CONTRE LA PLUIE

En tout temps, il doit se trouver, sur le lieu des travaux, des moyens de protection comme des pelli-
cules de polyéthylène. Dès que la pluie débute, toute opération de mise en place du béton doit cesser
et toute la surface de béton qui est susceptible d’être délavée ou marquée par la pluie doit être pro-
tégée. Lorsque la pluie cesse, le moyen de protection doit être retiré, puis, s’il y a lieu, une correc-
tion de la surface doit être faite avant de poursuivre la mise en place.

10 PROTECTION DU BÉTON

La circulation des véhicules sur le trottoir doit être interdite durant les 72 h qui suivent la mise en
place du béton ou jusqu’à ce que le béton atteigne 70 % de la résistance spécifiée. L’entrepreneur
doit fournir et maintenir les barrières et toute autre signalisation et les agents de surveillance néces-
saires pour empêcher toute détérioration du béton durant cette période.

Le compactage des fondations adjacentes, incluant toute vibration, ne doit pas être fait durant les
48 h qui suivent la mise en place du béton.

11 PROTECTION DES STRUCTURES EXISTANTES

L’entrepreneur doit protéger les structures existantes, notamment les trottoirs, les entrées privées,
les bordures, les puisards, les regards d’égout. Il doit protéger les arbres et les pelouses et réparer
tout dommage causé durant la construction en dehors de l’emprise qui lui est attribuée.

12 INSPECTION ET SURVEILLANCE

L’entrepreneur doit collaborer en tout temps avec le représentant du maitre d’œuvre chargé de la
surveillance et du prélèvement des échantillons; il doit lui faciliter l’accès à toutes les parties du
chantier de même qu’à l’usine de dosage. Il doit lui fournir tous les renseignements exigés.

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13

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CIRCULATION DURANT LES TRAVAUX

-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-0-
maitre d’œuvre, la circulation des piétons en leur installant des passerelles temporaires.

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BNQ 1809-500/2006

Il convient que, durant les travaux, l’entrepreneur facilite, en se conformant aux instructions du
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Bordure ou
Rampe pour fauteuil Bordure ou 1,5 m
bordure-caniveau
roulant bordure-caniveau

Pelouse

Ma
x. 4
,5 m
Max. 4,5 m 1,5 m
Max. 4,5 m

Max. 4,5 m

Max. 4,5 m
Max. 4,5 m
1,5 m

Pelouse

A A
B B C C

TROTTOIR DE BOULEVARD TROTTOIR AVEC BORDURE TROTTOIR MONOLITHIQUE


OU BORDURE-CANIVEAU

LÉGENDE. 

Joint esthétique : espacement de 1,5 m ou équivalent de la largeur du trottoir

Joint de retrait
Joint de dilatation : espacement maximal de 18 m (trottoir) et de 24 m (bordure)

Pelouse

Fondation Fondation
Remblai ou sol Fondation Remblai ou sol Remblai ou sol
d'infrastructure d'infrastructure d'infrastructure Fondation
COUPE A  A COUPE B  B COUPE C  C
(sans échelle) (sans échelle) (sans échelle)

FIGURE 1 — EXEMPLES DE TROTTOIR

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FIGURE 2 —

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JOINT DE RETRAIT LONGITUDINAL (article 6.7.2)
Min. D/4 à max. D/3

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D
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Structure à
désolidariser

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FIGURE 3 —
Trottoir

Bordure

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à désolidariser
Planche asphaltique : épaisseur de 12,5 mm

Bords façonnés

JOINTS DE DÉSOLIDARISATION (article 6.7.1)


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Sections de trottoir
adjacentes à désolidariser
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12,5 mm
20 mm Planche de bois

Goujon 25 mm
Planche asphaltique d'une épaisseur de 12,5 mm

a) JOINT DE DILATATION TRANSVERSAL GOUJONNÉ

Planche asphaltique

Rayon de 5 mm

12,5 mm

b) JOINT DE DILATATION TRANSVERSAL NON GOUJONNÉ

FIGURE 4 — JOINTS DE DILATATION TRANSVERSAUX (article 6.7.3.1)

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FIGURE 5 —
Max. 10 mm
Rayon de 5 mm
Trait de scie : largeur max. 6 mm

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a) JOINT SCIÉ

D/4
D/4

b) JOINT AVEC OUTIL À RAINURE (SILLON)


D

JOINTS DE RETRAIT TRANSVERSAUX (article 6.7.3.2)


D
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FIGURE 6 —

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JOINT ESTHÉTIQUE (article 6.7.3.3)
Profondeur de 10 mm à 20 mm

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D
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FIGURE 7 —
L

NOTE — Les bordures ne sont pas limitées à cette seule forme.

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L : largeur moyenne de la bordure
L/8 (profondeur de coupe)

PROFONDEUR DE COUPE POUR LES BORDURES (article 6.8.2)


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ANNEXE A
(normative)

CONFORMITÉ À LA NORME NQ 2621-900

La certification de l’usine de béton préparé mentionné dans l’article 5.5 doit être faite par un orga-
nisme de certification (OC) accrédité par le Conseil canadien des normes (CCN) dans le domaine
du béton prêt à l’emploi. Dans le but de s’assurer que le programme de certification de l’OC soit
adéquat par rapport aux fins voulues, l’OC doit établir son programme de certification en consultant
les parties intéressées de l’industrie (notamment les donneurs d’ouvrage, les fabricants, les autorités
de règlementation). Les règles de procédure du programme doivent inclure un plan de contrôle in-
terne demandé par l’organisme de certification (OC) et exécuté par le fabricant et un plan de con-
trôle externe qui précise les contrôles faits par l’organisme de certification (OC). Ces règles doivent
être accessibles publiquement.

Le programme de certification du Bureau de normalisation du Québec (BNQ) pour le béton prêt à


l’emploi est élaboré en respectant les règles reconnues au niveau international (guide ISO/CEI 65
[voir annexe B]) et répond à tous les critères susmentionnés, puisque le BNQ publie, à la suite de la
consultation des parties intéressées, les règles de procédure de certification sous la forme d’un pro-
tocole de certification.

La norme NQ 2621-900, les règles de base en certification NQ 9902-001 (voir annexe B) et le


protocole de certification NQ 2621-905 (voir annexe B) forment le programme de certification du
béton prêt à l’emploi (NQ 2621-900).

La liste des usines qui détiennent un certificat de conformité du BNQ à la norme NQ 2621-900 est
accessible dans le site Web du BNQ [http://www.bnq.qc.ca].

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ANNEXE B
(informative)

RÉFÉRENCES INFORMATIVES

B.1 DOCUMENTS D’ORGANISMES DE NORMALISATION

BNQ (Bureau de normalisation du Québec) [http://www.bnq.qc.ca]

NQ 1809-300/2004 Travaux de construction — Clauses techniques


générales — Conduites d’eau potable et d’égout.

NQ 1809-900/2002 Travaux de construction — Documents adminis-


tratifs généraux — Ouvrages de génie civil —
Partie I : Avis aux soumissionnaires — Partie II :
Clauses administratives générales — Partie III :
Garanties et assurances — Partie IV : Formu-
laires administratifs.

NQ 2621-905/2002 Bétons de masse volumique normale et consti-


tuants — Protocole de certification.

NQ 9902-001/2002 Certification de produits, de processus et de ser-


vices — Règles de procédure.

ISO (Organisation internationale de normalisation) [http://www.iso.org]

Guide ISO/CEI 65 : 1996 Exigences générales relatives aux organismes


procédant à la certification de produits.

B.2 LOIS, RÈGLEMENTS ET DOCUMENTS DE MÊME NATURE

QUÉBEC. Code de déontologie des ingénieurs.

QUÉBEC. Loi sur la santé et la sécurité du travail.

QUÉBEC. Loi sur les ingénieurs.

B.3 AUTRE DOCUMENT

OFFICE QUÉBÉCOIS DE LA LANGUE FRANÇAISE (OQLF). Le grand diction-


naire terminologique, [En ligne], 2006,
[http://www.granddictionnaire.com] (2006-03-15)

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ANNEXE C
(informative)

BIBLIOGRAPHIE

C.1 LOIS, RÈGLEMENTS ET DOCUMENTS DE MÊME NATURE

QUÉBEC. Loi sur la qualité de l’environnement.

QUÉBEC. Règlement sur l’enfouissement des sols contaminés.

QUÉBEC. Règlement sur les matières dangereuses.

C.2 DOCUMENT GOUVERNEMENTAL

MINISTÈRE DE L’ENVIRONNEMENT ET DE LA FAUNE DU QUÉBEC, Direc-


tion des politiques du secteur industriel, Service des lieux contaminés. Politique de pro-
tection des sols et de réhabilitation des terrains contaminés. Sainte-Foy, Les Publica-
tions du Québec, 1999, 124 p. (document rédigé par M. Michel Beaulieu et Mme Ruth
Drouin) [Envirodoq EN 980478].

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INFO-BNQ — INFO-BNQ — INFO-BNQ


PROGRAMMES DE CERTIFICATION
DE PRODUITS, DE PROCESSUS ET DE SERVICES DU BNQ

Le Bureau de normalisation du Québec (BNQ) offre aux entreprises (qui peuvent également être des
organisations à caractère non commercial), sur une base contractuelle, différents programmes de certifi-
cation qui leur permettent de faire reconnaitre, de manière continue, la conformité de leurs produits, de
leurs processus ou de leurs services à un document normatif ou à une partie d’un document normatif qui
les concernent.

Le BNQ fait intervenir du personnel, des organismes d’essais ou des organismes d’inspection qualifiés
dans les secteurs d’activité concernés. Chacun des programmes de certification du BNQ s’appuie sur des
activités de contrôle planifiées et périodiques de la conformité non seulement des produits, du processus
ou des services fournis par une entreprise, mais également du système de sa gestion de la qualité.

Le Bureau de normalisation du Québec (BNQ) est accrédité par le Conseil canadien des normes (CCN)
comme organisme de certification national.

PROGRAMMES DE CERTIFICATION COMPLÉMENTAIRES À LA CERTIFICATION DE PRODUITS

1. Comme mesure d’appoint à ses programmes de certification de produits, le Bureau de nor-


malisation du Québec offre un programme de certification de composants à toute entre-
prise qui fabrique des composants, lorsque ces derniers sont utilisés dans la fabrication de
produits faisant l’objet d’un ou de plusieurs programmes de certification de produits du
BNQ. La démarche de certification de composants est la même que la démarche de certifi-
cation de produits. Le Bureau de normalisation du Québec délivre un certificat de con-
formité attestant qu'un produit fabriqué par une entreprise déterminée est conforme à une
partie d’un document normatif.

2. Le BNQ offre également un programme d’attestation de produits à toute entreprise qui


veut faire certifier une partie limitée de la fabrication d’un produit déjà existant, appelée lot.
L’attestation de produits est confirmée sous la forme de la délivrance d’une lettre d’attesta-
tion de produits et n’est valable que pour le lot déterminé jusqu’à son épuisement.

DOCUMENTS DE CERTIFICATION

L’entreprise qui détient un certificat de conformité ou une lettre d’attestation de produits en règle peut
utiliser ces documents et a le droit d’utiliser la marque de conformité applicable au programme de certifi-
cation concerné pour indiquer la conformité de ses produits, de son processus ou de ses services certifiés.

Le Bureau de normalisation du Québec rend publique la Liste des produits, des processus et des services
certifiés. Cette liste est accessible dans le site Web du BNQ [http://www.bnq.qc.ca].

De plus amples renseignements concernant les programmes de certification du BNQ peuvent être obte-
nus en consultant dans le site Web du BNQ [http://www.bnq.qc.ca] le document NQ 9902-001 Certifica-
tion de produits, de processus et de services — Règles de procédure ou en s'adressant au :

Bureau de normalisation du Québec


333, rue Franquet
Québec (Québec) G1P 4C7
Téléphone : 418 652-2238
Télécopieur : 418 652-2292

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FORMULAIRE POUR COMMENTAIRES

Dans le but d’améliorer les documents publiés par le Bureau de normalisation du Québec (BNQ) et
d’en faciliter la mise à jour, nous vous invitons à nous faire parvenir vos suggestions et commen-
taires relatifs au présent document en remplissant le présent formulaire.

BNQ 1809-500 Travaux de construction — Trottoirs et bordures en béton.

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Québec (Québec) G1P 4C7
Téléphone : 418 652-2238
Télécopieur : 418 652-2292
Courriel : bnqinfo@bnq.qc.ca
Site Web : www.bnq.qc.ca

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