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CONSTRUC
La rédaction des présentes normes a été rendue possible grâce à l’étroite collaboration
des nombreuses personnes qui ont travaillé au sein des diverses équipes du comité
ministériel de normalisation.
Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction par quelque procédé que ce soit et la traduction,
même partielles, sont interdites sans l’autorisation des Publications du Québec.
Demande d’information
Pour toute demande de consultation ou de renseignements concernant le présent document,
veuillez communiquer avec la :
Direction des normes et des documents d’ingénierie
Direction générale de la gestion des actifs routiers et de l’innovation
800, Place d’Youville, 15e étage
Québec (Québec) G1R 3P4
Téléphone : 418 643-0800, 22430
Télécopieur : 418 528-1688
Courriel : normes.pub@transports.gouv.qc.ca
Commande et abonnement
Si vous désirez commander des livres ou vous abonner à la version électronique de
la collection Normes – Ouvrages routiers, vous pouvez joindre les Publications du Québec :
www.publicationsduquebec.gouv.qc.ca Téléphone : 418 643-5150
Dans le menu « Produits en ligne », 1 800 463-2100
choisir la rubrique Ouvrages routiers
puis Pour commander.
Nom du demandeur (en lettres moulées) Courriel Service ou Direction Signature du chef de service ou du directeur Date (Année-Mois-Jour)
Signature du demandeur Date (Année-Mois-Jour) Téléphone Poste Direction ou Direction générale Signature du directeur ou du directeur général Date (Année-Mois-Jour)
Texte existant Proposition ou nouveau texte (svp, soulignez les modifications) Justification et impacts
Collection
Tome II –
Normes – Ouvrages routiers Date
Construction routière
(numéro de la mise à jour)
Édition originale — 94 03 30
1re mise à jour 4 96 09 23
2e 13 2000 09 15
3e 25 2003 01 30
4e 31 2004 01 01
5e 38 2005 03 30
6e 49 2006 10 30
7e 55 2007 10 30
8e 62 2008 10 30
9e 74 2010 03 30
10e 77 2010 10 30
11e 82 2011 10 30
12e 93 2013 01 30
13e 101 2014 01 30
14e 110 2015 01 30
15e 117 2016 01 30
16e 123 2017 01 30
17e 128 2018 01 30
18e 137 2019 01 30
19e 147 2020 01 30
Répertoire des mises à jour
Collection Normes – Ouvrages routiers
Pour consulter la liste des mises à jour des années 1995 à 2016, vous devez dorénavant aller sur le
site Web des Publications du Québec à l’adresse suivante : www.publicationsduquebec.gouv.qc.ca.
Dans le menu « Produits en ligne », choisir la rubrique Ouvrages routiers, puis Répertoire des mises à jour.
No Date No Date
123 Tome II – Construction routière 2017 01 30 145 Tome VII – Matériaux 2019 12 15
124 Tome III – Ouvrages d’art 2017 01 30 146 Tome VIII – Dispositifs de retenue 2019 12 15
125 Tome VI – Entretien 2017 03 30 147 Tome II – Construction routière 2020 01 30
126 Tome V – Signalisation routière Déc. 2017
Volume V – Traffic Control Devices Dec. 2017
127 Tome VII – Matériaux 2017 12 15
128 Tome II – Construction routière 2018 01 30
129 Tome III – Ouvrages d’art 2018 01 30
130 Tome V – Signalisation routière Fév. 2018
Volume V – Traffic Control Devices Feb. 2018
131 Tome VI – Entretien 2018 03 30
132 Tome I – Conception routière 2018 06 15
133 Tome IV – Abords de route 2018 06 15
134 Tome VIII – Dispositifs de retenue 2018 10 30
135 Tome V – Signalisation routière Déc. 2018
Volume V – Traffic Control Devices Dec. 2018
136 Tome VII – Matériaux 2018 12 15
137 Tome II – Construction routière 2019 01 30
138 Tome III – Ouvrages d’art 2019 01 30
139 Tome I – Conception routière 2019 06 15
140 Tome IV – Abords de route 2019 06 15
141 Tome V – Signalisation routière Juin 2019
Volume V – Traffic Control Devices June 2019
142 Tome VI – Entretien 2019 06 15
143 Tome VIII – Dispositifs de retenue 2019 09 30
144 Tome V – Signalisation routière Déc. 2019
Volume V – Traffic Control Devices Dec. 2019
Introduction
Normalisation
La collection Normes – Ouvrages routiers du ministère des Transports
s’inscrit dans un effort d’amélioration et d’uniformisation des pratiques
en matière de conception, de construction et d’entretien routier.
Autant les techniques que les produits évoluent à un rythme
toujours plus rapide. Les percées scientifiques amènent aussi de grands
changements dans la réalisation des aménagements routiers.
La diffusion des façons de faire jugées les plus performantes permet
de positionner les opérations du Ministère dans un marché en constante
évolution. Le partage des connaissances et de l’expertise favorise l’évo-
lution des façons de faire et l’atteinte des objectifs de performance et
d’uniformité. De plus, la publication des normes permet d’intégrer de
façon formelle toutes les nouvelles pratiques. À défaut de normalisation,
certaines innovations demeureraient marginales et, parfois, passeraient
presque inaperçues.
L’utilisation des normes permet aux différents acteurs du domaine
routier de bénéficier d’une expérience inestimable. Alliées au jugement
de chacun, les normes offrent des solutions efficaces en matière de
qualité, de coûts et d’atteinte des objectifs.
Organismes de normalisation
La normalisation est la vocation première de plusieurs organismes,
dont le Bureau de normalisation du Québec (BNQ), l’Office des normes
générales du Canada (ONGC), l’Association canadienne de normalisation
(CSA). Cependant, ces organismes ont élaboré des normes qui sont
axées davantage sur les besoins de l’industrie que sur ceux du génie
routier. L’Association des transports du Canada (ATC), l’American
Association of State Highway and Transportation Officials (AASHTO), la
Federal Highway Administration (FHWA) et le Transportation Research
Board (TRB), notamment, produisent des publications techniques en
matière de transport. C’est aussi le cas de l’Association mondiale de la
route (AIPCR).
Ce sont autant de partenaires avec lesquels nous devons assurer
des échanges constants pour garantir la qualité de nos propres activités
de normalisation.
Contenu réglementaire
Une grande partie des normes de signalisation routière revêt un
caractère obligatoire. En vertu du Code de la sécurité routière (RLRQ,
chapitre C-24.2), tout gestionnaire de réseau routier est tenu de se
conformer aux normes du Tome V – Signalisation routière lorsqu’une
obligation y est mentionnée.
Complément à la norme
Contrairement à la norme et au règlement, il ne possède pas
de statut particulier. Il s’agit, comme son nom l’indique, de diverses
informations destinées à compléter la norme. Il présente des explications,
des exemples, des solutions de rechange, des références à un ou des
ouvrages complémentaires, des marges de manœuvre ou toute autre
information jugée nécessaire au travail de l’utilisateur de la norme. Il n’a
aucun caractère obligatoire et il a pour seul but de compléter l’information
par des données que l’on ne veut pas nécessairement normaliser.
Particularité de l’annexe du Tome VIII – Dispositifs de retenue : ce
tome présente en annexe le contenu du guide Dispositifs de retenue –
Guide d’application des normes. Le texte n’a pas été présenté en bronze
pour en faciliter la lecture. Comme indiqué dans la légende de chaque
page et compte tenu du lettrage bronze utilisé pour les titres des pages
et de l’italique du texte, l’annexe est considérée dans son ensemble,
comme un complément à la norme.
Présentation
Les huit tomes de la collection Normes – Ouvrages routiers sont
numérotés en chiffres romains. Chaque tome est divisé en chapitres,
numérotés en chiffres arabes qui, à leur tour, sont divisés en sections et en
sous-sections. Les dessins normalisés sont quant à eux numérotés avec
des nombres à trois chiffres (001, 002, 003, etc.) afin de les distinguer
des numéros de page (1, 2, 3, etc.).
Les références sont indiquées de la manière suivante :
Dessin normalisé
Tome-chapitre-numéro du dessin
Exemple :
Dessin normalisé II-2-025
Conclusion
Le changement le plus important apporté à cette nouvelle version
des normes est l’introduction de la notion de complément à la norme.
Cette nouvelle catégorie d’information nous permettra de clarifier le
statut que le Ministère entend donner à l’information présentée dans la
collection. Certaines données considérées jusqu’ici comme normatives
pourraient ne plus l’être dans l’avenir.
Il faut se rappeler que le tout continuera à être utilisé sous la super-
vision d’un ingénieur qui a la responsabilité d’appliquer une norme ou
de proposer une autre solution.
Les changements seront apportés progressivement. Certaines don-
nées qui ne pouvaient être présentées dans le cadre normatif habituel
pourront être ajoutées. Avec le temps, cette nouvelle façon de faire
apportera tous les avantages escomptés. Cela devrait permettre une
meilleure compréhension de la norme et de ses répercussions, donc
une meilleure utilisation de celle-ci.
Lexique
Le Lexique de la collection Normes – Ouvrages routiers est disponible pour l’ensemble de
la clientèle en version numérique seulement à l’adresse suivante :
http://www3.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/produits/ouvrage_routier/normes/lexique.fr.html
i
COLLECTION NORMES – OUVRAGES ROUTIERS
–––
Chapitre
–––
NOTES GÉNÉRALES Page
1
Date
Déc. 2019
Système international 3
Symboles 3
Table d’équivalence 4
Organismes de référence 5
–––
Chapitre
–––
NOTES GÉNÉRALES
Page
INTRODUCTION
2
Date
Déc. 2019
–––
Chapitre
3
Date
Déc. 2018
Symboles
Seconde = s Décibel = dB
Minute = min
Heure = h
Jour = d
Année = a
Tome
–––
Chapitre
Déc. 2018
Table d’équivalence
Longueur
1 po = 25,4 mm 1 mm = 0,0394 po
1 pi = 0,3048 m 1m = 3,2808 pi
1 vg = 0,9144 m 1m = 1,0936 vg
1 mille = 1,6093 km 1 km = 0,6214 mille
Superficie
1 po2 = 645,16 mm2 1 mm2 = 0,0016 po2
1 pi2 = 0,0929 m2 1 m2 = 10,7639 pi2
1 vg2 = 0,8361 m2 1 m2 = 1,196 vg2
1 acre = 0,4047 ha 1 ha = 2,471 acres
1 mille2 = 2,59 km2 1 km2 = 0,386 mille2
Volume
1 pi3 = 0,0283 m3 1 m3 = 35,3147 pi3
1 vg3 = 0,7646 m3 1 m3 = 1,3079 vg3
1 gal Imp = 4,5461 l 1l = 0,22 gal Imp
Masse
1 oz = 28,3495 g 1g = 0,0353 oz
1 lb = 0,4536 kg 1 kg = 2,2046 lb
1 tonne (2000 lb) = 0,9071 t 1t = 1,1023 tonne (2000 lb)
Force
1 lb-force = 4,4482 N 1N = 0,2248 lb-force
1 tonne-force = 8,8964 kN 1 kN = 0,1124 tonne-force
Pression
1 lb/po2 = 6,8948 kPa 1 kPa = 0,145 lb/po2
1 ton/po2 = 13,7895 MPa 1 MPa = 0,0725 ton/po2
Éclairement
1 pi/bougie = 10,7643 lux 1 lux = 0,0929 pi/bougie
Luminance
1 pied-lambert = 3,426 cd/m2 1 cd/m2 = 0,292 pied-lambert
Tome
–––
Chapitre
NOTES GÉNÉRALES –––
ORGANISMES DE RÉFÉRENCE Page
Déc. 2019
–––
Chapitre
Déc. 2019
www.caaquebec.com www.fqm.ca
–––
Chapitre
NOTES GÉNÉRALES –––
ORGANISMES DE RÉFÉRENCE Page
Déc. 2019
–––
Chapitre
Déc. 2019
TC Transports Canada
www.tc.gc.ca
Tome
II
Chapitre
1
TERRASSEMENTS Page
i
Date
2020 01 30
1.8.1 Déblai 6
1.8.5 Instrumentation 6
1.9 Transitions 7
II
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1
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ii
Date
2020 01 30
Tableau 1.5–1
Pente des talus de remblai sur
un terrain plat (pente < 1V:4H) 3
Tableau 1.9–1
Profondeur de transition en fonction
de l’indice de gel 7
Tome
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Chapitre
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iii
Date
2020 01 30
II
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1
NORME Date
2020 01 30
II
Chapitre
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2
Date
2020 01 30
NORME
Tableau 1.4–1
Pente des talus de déblai dans un terrain plat (pente (1) < 1V:4H)
Émergence de la
Hauteur du Pente du talus
Classification nappe phréatique
Nature du sol déblai (2) de déblai
unifiée dans la pente du
(m) (V:H)
talus de déblai
Sédiments fluvio-
glaciaires grossiers
(gravier et mélange GW, GP et SW Cas improbable Aucune limite 1:1,5
de sable et gravier)
Sable uniforme ou
till (mélange de Non Aucune limite 1:2
gravier, sable, silt et GM, GC, SP, SM
argile en proportions et SC
variables) Oui Aucune limite 1:2 (3)
Sédiments fluvio- Non Aucune limite 1:2
glaciaires fins (sable
et silt en proportions SW, SM, SC et ML Oui <2 1:2 (3)
variables) Oui >2 Étude géotechnique (3)
Sédiments d’origine
marine ou lacustre ML, CL, OL, MH, Tous les cas <5 1:2 (3)
(silt et argile en pro- CH et OH
portions variables) Tous les cas >5 Étude géotechnique (3)
Contenu normatif
II
Chapitre
1
TERRASSEMENTS Page
3
NORME Date
2020 01 30
Tableau 1.5–1
Pente des talus de remblai sur un terrain plat (pente (1) < 1V:4H)
Hauteur du Pente du talus
Matériau de Classification Non
Submergé remblai (2) de remblai
remblai unifiée submergé
(m) (V:H)
Roc dynamité — X X Aucune limite 1:1,5
X Aucune limite 1:1,5
Gravier ou mélange
GW, GP et SW X < 10 1:3
de sable et gravier
X > 10 Étude géotechnique
Sable, silt ou till X Non utilisable
(mélange de gra- GM, GC, SP,
vier, sable, silt et X < 10 1:2
SW, SM, SC,
argile en proportions ML et CL Étude géotechnique
variables) (3) X > 10
(sauf pour SW)
3. Sauf pour les remblais de sable, si la nappe phréatique est en surface du terrain naturel à une certaine période
de l’année, un coussin de sable d’une hauteur minimale de 300 mm est requis sous le remblai pour éviter les
remontées capillaires.
4. Matériaux utilisables à condition que leur teneur en eau soit inférieure à leur limite de plasticité.
Tome
II
Chapitre
1
Page TERRASSEMENTS
4
Date
2020 01 30
NORME
II
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1
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5
NORME Date
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6
Date
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NORME
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7
NORME Date
2020 01 30
construction. Les indicateurs de couche, les Les indices de gel normal sont indiqués
indicateurs de tassement et les indicateurs à la figure 1.9–1.
de déplacement latéral doivent être fabriqués Les transitions présentées dans les sec-
selon le dessin normalisé 015. tions suivantes s’appliquent aux chaussées
en enrobé et aux chaussées en béton.
1.9 Transitions
Les sols et le roc ne se comportent pas 1.9.1 Transition transversale
de la même façon sous l’action du gel et sous Les dessins normalisés 016 et 017
l’effet des charges. Certains sols réagissent montrent des transitions transversales dans
davantage que d’autres et créent des sou- les situations où l’on trouve des variations dans
lèvements plus prononcés de la chaussée la nature des sols ou une section en déblai–
lorsqu’ils gèlent, comparativement à des sols remblai. Le dessin normalisé 017 indique la
voisins moins gélifs. façon de traiter les contacts sol–roc.
Pour remédier aux inconvénients attri- Bien qu’il soit recommandé, le drai-
buables au comportement différentiel des sols nage du point bas de la transition n’est pas
et du roc sous l’effet du gel, il est important indispensable pour le cas prévu au dessin
d’effectuer une transition permettant d’obtenir normalisé 017.
un soulèvement graduel qui n’affectera pas le
confort et la sécurité de l’usager. 1.9.2 Transition longitudinale
Plusieurs facteurs influencent la pro- Lors du passage d’un déblai à un remblai,
fondeur de gel. L’un des facteurs les plus il arrive très souvent que les sols aient des
importants, facilement utilisable dans la propriétés différentes. Afin de graduer ce
pratique, est l’intensité du froid mesurée à changement et d’atténuer son effet à la surface
l’aide de l’indice de gel. Cet indice est cal- de la chaussée, une transition est pratiquée
culé en additionnant toutes les températures avec des pentes de 1V:20H par rapport au
quotidiennes moyennes de l’air en dessous profil final. Les dessins normalisés 018 et 019
de 0 °C durant l’année. La profondeur des montrent des transitions longitudinales selon
transitions est fonction de l’indice de gel et qu’il s’agit d’un contact sol–sol de gélivité
de la classification de la route. différente ou d’un contact sol–roc.
Le tableau 1.9–1 indique les profondeurs Il n’est pas nécessaire de drainer les
de transition requises. Ces profondeurs sont transitions longitudinales en présence d’un
mesurées à partir du profil final du revêtement. contact sol–sol en remblai.
Complément à la norme
Tableau 1.9–1
Profondeur de transition en fonction de l’indice de gel
Indice de gel normal Profondeur de transition « P » (1) (m)
(°C • jours) Autoroute et nationale Régionale et collectrice Locale
< 1200 2,0 1,8 1,6
Contenu normatif
8
1
Date
Page
Tome
Chapitre
2400 00
2200 20
2020 01 30
1800
1700 1600
0
2400 140
0 Sept-Îles
220 Havre-Saint-Pierre
220 Matagami Chibougamau
0
2000 Port-Menier
La Sarre
2000
Sainte-Anne-des-Monts
1800
Baie-Comeau
Amos Dolbeau-Mistassini 00
0
00
170 14 0 1 60 0
Rouyn-Noranda 200 Gaspé
16
Alma
Val-d'Or Saguenay Rimouski
00 Roberval 1400
18 Amqui
Tadoussac
1700 New Carlisle
1800 Matapédia
Ville-Marie
Rivière-du-Loup
16
00 La Tuque Baie-Saint-Paul 14Cabano
00
00
Témiscaming 16
14
00 Tadoussac
140 Québec Montmagny 1800
0 Mont-Laurier 0
14 0
170
Maniwaki
0 Rivière-du-Loup
Trois-Rivières
TERRASSEMENTS
Sainte-Agathe
0 Victoriaville Saint-Pascal
120 Drummondville La Tuque
Saint-Jérôme 16 Baie-Saint-Paul
00
1000 00
14
Montréal
Gatineau
1200
Cornwall Sherbrooke
1400 Montmagny
Québec Saint-Pamphile
1200 0
0
140
120
00
14 Trois-Rivières
Zone < 1200 °C jours · Sainte-Agathe
0 Victoriaville Saint-Georges
Zone comprise entre 1200 et 1700 °C jours 120
· Saint-Jérome
Drummondville
Zone > 1700 °C jours · 1000
Montréal
Notes : Granby
Sherbrooke
– pour les Îles-de-la-Madeleine, la
Cornwall
zone < 1200 °C • jours est utilisée;
– les unités sont en °C • jours.
NORME
Figure 1.9–1
Indice de gel normal
Contenu normatif
Tome
II
Chapitre
1
TERRASSEMENTS Page
9
NORME Date
2020 01 30
ment compacté. Sinon, il faut recourir à des pactage. De plus, ces blocs sont susceptibles
Tome
II
Chapitre
1
Page TERRASSEMENTS
10
Date
2020 01 30
NORME
II
Chapitre
1
TERRASSEMENTS Page
11
NORME Date
2020 01 30
NORME infÉrieure À 6 m
DESSIN NORMALISÉ
1 Roc sédimentaire, pente de 2,5V : 1H; autre type de roc, pente de 10V : 1H. Prédécoupage, si requis.
2 Les granulats de fondation sont épandus directement sur le roc brisé lorsque la qualité de ce dernier est conforme aux propriétés
physiques et mécaniques d’un matériau de sous-fondation. Dans le cas contraire, le roc brisé doit être soit excavé, soit laissé en
place (en rehaussant le profil de la route).
Note :
ii
001
Numéro
Chapitre
2008 10 30
ii
Date
Tome
002
Numéro
Chapitre
2008 10 30
Coupe de roc,
DESSIN NORMALISÉ
hauteur entre 6 et 12 m
Note :
NORME
Contenu normatif
Contenu normatif
NORME
DESSIN NORMALISÉ
SUPÉRIEURE À 12 m
physiques et mécaniques d’un matériau de sous-fondation. Dans le cas contraire, le roc brisé doit être soit excavé, soit laissé en place
(en rehaussant le profil de la route).
3 La hauteur d’une paroi ne doit généralement pas dépasser 12 m mesurés verticalement à partir du fond du fossé. Exceptionnellement,
elle peut atteindre jusqu’à 15 m si cette géométrie permet d’éviter de réaliser un palier.
4 Un palier doit toujours être horizontal dans le sens longitudinal de la route, même si cette dernière est en pente.
Note :
II
003
Numéro
Chapitre
2008 10 30
Tome
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
1
Numéro
2020 01 30
NORME
Notes :
– un palier doit toujours être horizontal dans le sens longitudinal de la route, même si cette dernière est
en pente;
– la première ligne de forage pour le sautage principal doit être parallèle au plan de prédécoupage. Cette première
ligne de forage peut être omise si le fond du trou de forage vertical est localisé à une distance minimale de
Contenu normatif
1
Numéro
ÉLARGISSEMENT DE REMBLAI 005
NORME Date
2019 01 30
1 Matériau identique au sol en place. Si le matériau diffère du sol en place, les gradins doivent débuter en
dessous de la profondeur de la transition (P) indiquée au dessin normalisé 016.
Notes :
Contenu normatif
– la taille en gradins n’est pas requise si la pente existante est de 1V : 3H ou plus douce;
– la taille en gradins ne s’applique pas aux remblais de roc;
– les cotes sont en millimètres.
Tome
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
1
ÉLARGISSEMENT DE CHAUSSÉE,
Numéro
2005 03 30
EXISTANTE CONSERVÉE NORME
Notes :
– la surface de l’accotement gravelé doit être excavée sur une profondeur de 100 mm avant la réalisation de la
pente 1V : 3H et l’ajout de granulats;
– l’ancien fossé doit être nettoyé, puis soit drainé, soit comblé avec un matériau de même nature que le sol
Contenu normatif
d’infrastructure;
– le produit de l’excavation peut aussi être utilisé dans l’élargissement. Le niveau de la ligne d’infrastructure de
l’élargissement doit être établi de façon à permettre le libre écoulement des eaux provenant de l’infrastructure
de l’ancienne chaussée.
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre
1
Numéro
DÉBLAI DE SOL ORGANIQUE 007
NORME Date
2006 10 30
Pt : sol organique.
P : épaisseur de sol organique.
Hr : hauteur totale du remblai routier, y compris la structure de chaussée.
Note :
– les matériaux déblayés sont déposés de chaque côté de l’excavation à une distance minimale du bord égale à
1,5 fois la profondeur du déblai et étendus sur place.
Tome
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
1
DÉPLACEMENT PAR GRAVITÉ
Numéro
Pt : sol organique.
Contenu normatif
Contenu normatif
DU SOL ORGANIQUE,
DÉPLACEMENT PAR GRAVITÉ
Note :
II
009
Numéro
Chapitre
2005 03 30
Tome
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
1
DÉPLACEMENT PAR GRAVITÉ
Numéro
010
DU SOL ORGANIQUE,
Date
COUPES TRANSVERSALES NORME
2005 03 30
Pt : sol organique.
Note :
– les cotes sont en millimètres.
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre
1
CONSOLIDATION PAR SURCHARGE
Numéro
SUR SOL ORGANIQUE, 011
NORME PROFIL LONGITUDINAL Date
2005 03 30
Indicateur de tassement
Sol organique
Piézomètre
Contenu normatif
Pt
II
Date
Tome
012
Numéro
Chapitre
2005 03 30
VUE EN PLAN
DESSIN NORMALISÉ
Indicateur de tassement
Notes :
– la localisation des instruments de contrôle est indiquée au devis spécial;
NORME
Contenu normatif
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre
1
CONSOLIDATION PAR SURCHARGE
Numéro
SUR SOL ORGANIQUE, 013
NORME COUPES TRANSVERSALES Date
2007 10 30
Notes :
Indicateur de déplacement latéral
– le creusage des fossés latéraux (si requis) et la mise en
place des ponceaux sont effectués après l’enlèvement Indicateur de tassement
de la surcharge; Piézomètre
Contenu normatif
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
1 CONSOLIDATION SANS
Numéro SURCHARGE
014 SUR SOL ORGANIQUE,
Date
COUPES TRANSVERSALES NORME
2007 10 30
Piézomètre
Contenu normatif
Indicateur de couche
MATÉRIAU — NORME APPLICABLE
Granulats (MG 112) NQ 2560–114 Pt Sol organique
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre
1
INSTRUMENTATION SUR SOL Numéro
ORGANIQUE 015
NORME Date
2005 03 30
Note :
– les cotes sont en millimètres.
Tome
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
1
Numéro TRANSITION TRANSVERSALE
016 DÉBLAI–REMBLAI ET SOL–SOL
Date
2020 01 30
NORME
Note :
– lorsque la pente du terrain naturel est de 1V:3H ou plus douce, les gradins et la transition ne sont pas requis.
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre
1
TRANSITION TRANSVERSALE Numéro
SOL–ROC 017
NORME Date
2020 01 30
1 La couche de transition doit être densifiée à la masse volumique sèche maximale déterminée à l’aide d’une
planche de référence selon la méthode d’essai LC 22–001 ou au minimum à 98,0 % de la masse volumique
sèche maximale déterminée selon la norme CAN/BNQ 2501–255 « Sols – Détermination de la relation teneur
en eau-masse volumique sèche – Essai avec énergie de compactage modifiée (2700 kN • m/m3) », en fonction
du type de matériau granulaire utilisé. Le MG 56 peut être remplacé par du MG 20. Dans ce cas, un géotextile
de type III doit être mis en place entre la couche de roc brisé et le MG 20.
2 Fragments de roc 300-0, sauf pour les 300 derniers millimètres, où l’on utilise du 150-0.
3 Lorsque la pente du roc naturel est de 1V:4H ou plus douce, aucune transition n’est requise, mais les sols
gélifs sont remplacés par du MG 112.
4 Lorsque le sol en place est de nature silteuse ou argileuse, de consistance molle et que le matériau de remblai
est composé de fragments de roc, une couche anticontaminante ou un géotextile de type III doit être installé.
Note :
– les cotes sont en millimètres.
MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES
Contenu normatif
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
1
Numéro TRANSITION LONGITUDINALE
018 SOL–SOL
Date
2015 01 30
NORME
1 La transition doit être réalisée du côté du sol le plus gélif et comblée avec le matériau adjacent le moins gélif.
Contenu normatif
Notes :
– la transition doit être effectuée sur toute la largeur de la plate-forme au niveau de la ligne d’infrastructure;
– la transition est inutile si les sols adjacents sont de gélivité semblable;
– les pentes indiquées doivent être considérées par rapport au profil final.
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre
1
TRANSITION LONGITUDINALE Numéro
SOL–ROC 019
NORME Date
2020 01 30
Notes :
– en déblai, lorsque le sol en place est de nature silteuse ou argileuse, de consistance molle et que le matériau
de remblai est composé de fragments de roc, une couche anticontaminante ou un géotextile doit être prévu à
la ligne d’infrastructure;
– la transition doit être effectuée sur toute la largeur de la plate-forme au niveau de la ligne d’infrastructure;
– lorsque les sols adjacents au roc ne sont pas gélifs, seule la transition de 1V:4H du côté du roc est nécessaire;
– les pentes doivent être considérées par rapport au profil final;
– les cotes sont en millimètres.
MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES
Contenu normatif
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
1
Numéro
2018 01 30
NORME
1 La pente de l’excavation est fonction de la méthode de travail et des exigences de la CNESST en matière
de stabilité.
2 Lorsque le dessus du matériau d’enrobement ou le dessus du tuyau lui-même se trouve plus haut que la
profondeur de la transition P, le cas avec transition s’applique, si le sol naturel est gélif.
Contenu normatif
Granulats
MG 112 (après la mise en œuvre) BNQ 2560–114
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre
1
TRANCHÉE TRANSVERSALE Numéro
2018 01 30
1 La pente de l’excavation est fonction de la méthode de travail et des exigences de la CNESST en matière
de stabilité.
2 Lorsque le dessus du matériau d’enrobement ou le dessus du tuyau lui-même se trouve plus haut que la
profondeur de la transition P, le cas avec transition s’applique, si le sol naturel est gélif.
Contenu normatif
Granulats
MG 112 (après la mise en œuvre) BNQ 2560–114
II
Date
Tome
022
Numéro
Chapitre
2018 01 30
V (3) ≤ 60 1:5
(3)
POUR NOUVELLE ROUTE
60 < V ≤ 80 1 : 10
TRANCHÉE TRANSVERSALE
(3)
V > 80 1 : 20
P : profondeur de la transition indiquée aux plans et devis. 1. Pente par rapport au profil final.
2. Sol granulaire contenant 10 % ou moins
de particules fines passant le tamis 80 µm.
1 La pente de l’excavation est fonction de la méthode de travail et des exigences de
la CNESST en matière de stabilité. 3. Vitesse de base (km/h).
2 Lorsque le dessus du matériau d’enrobement de la conduite ou du ponceau (PBA,
TTO et Thermo.) ou le dessus de la conduite ou du ponceau lui-même (TBA) est
plus bas que la profondeur de la transition P, les exigences sont :
– en déblai : aucune transition n’est nécessaire, sauf dans les cas où
le matériau de remblayage est de gélivité différente; dans ce cas, la pente
précisée au tableau s’applique;
MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES
– en remblai : aucune transition n’est nécessaire; le matériau de
remblayage est un sol compactable jusqu’à la ligne d’infrastructure. Granulats
MG 20, MG 112 BNQ 2560–114
Note :
NORME
Contenu normatif
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre
1
TRANSITION AUX APPROCHES Numéro
DE PONTS 023
NORME Date
2020 01 30
Tableau A
Sol naturel ou Pente
remblai de sol (V:H) (1)
Sol non gélif (2) 1:1
Roc 1:4
Sol gélif 1:20
1. Pente par rapport au profil final.
2. Sol granulaire contenant 10 %
ou moins de particules fines
passant le tamis de 80 µm.
Tableau B
Matériaux Pente
pour remblai (V:H) (1)
de sol
MG 112 s. o.
Roc dynamité 1:1
Sol gélif 1:20
1. Pente par rapport au profil final.
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
2008 10 30
ROUTE EN DÉBLAI NORME
Notes :
– tous les blocs de 200 à 300 mm de diamètre présents dans les 300 premiers millimètres sous la ligne
d’infrastructure doivent être enlevés;
– tous les blocs de plus de 300 mm de diamètre présents dans les 600 premiers millimètres sous la ligne
d’infrastructure doivent être soit enlevés, soit fragmentés et excavés jusqu’à cette profondeur;
Contenu normatif
– après l’enlèvement des blocs, l’excavation doit être comblée avec des matériaux similaires au sol naturel
environnant exempt de blocs;
– les cotes sont en millimètres.
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre
1
DRAINAGE DE LA STRUCTURE Numéro
DE CHAUSSÉE 025
NORME Date
2016 01 30
1 À l’exception du roc, la profondeur H des fossés mesurée par rapport à la ligne d’infrastructure doit être de
500 mm au minimum pour les autoroutes et les routes nationales et de 300 mm au minimum pour les autres
routes.
2 L’arrondi doit ête aménagé selon le dessin normalisé II-2-006 et avec les mêmes matériaux que pour les
Contenu normatif
accotements.
Note :
– les cotes sont en millimètres.
Tome
II
Chapitre
2
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i
Date
2020 01 30
2.6.1 Généralités 10
II
Chapitre
2
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ii
Date
2020 01 30
Tableau 2.5–3
Épaisseur de revêtement en enrobé
requis sur matériaux naturels
ou recyclés MG 20 6
Tableau 2.5–4
Adaptation des structures de chaussée
en fonction du trafic lourd 8
Tableau 2.8–1
Facteurs à considérer dans le choix
des méthodes de réhabilitation 17
Tableau 2.8–2
Méthodes de réhabilitation les plus
courantes pour les chaussées souples 17
Tome
II
Chapitre
2
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Date
2020 01 30
II
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iv
Date
2020 01 30
II
Chapitre
2
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NORME Date
2020 01 30
II
Chapitre
2
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2
Date
2017 01 30
NORME
De même, les diverses couches formant la d’infrastructure. Il faut ainsi vérifier un critère
structure de chaussée peuvent être compo- d’épaisseur minimale de protection partielle
sées d’une gamme de matériaux divers, qui et limiter l’amplitude des soulèvements pré-
sont des substituts des matériaux traditionnels visibles.
en cas d’épuisement des sources d’emprunt, Des transitions doivent alors être exécu-
ou lorsqu’on veut favoriser le recyclage et tées aux endroits changeants pour uniformiser
la réutilisation des matériaux provenant de les différentiels de soulèvement. Elles sont
vieilles chaussées. décrites dans le chapitre 1 « Terrassements »
du présent tome. Il n’est généralement pas
2.4 Principes de conception nécessaire de concevoir une structure de
des chaussées chaussée dont l’épaisseur dépasse la pro-
fondeur de transition « P ». D’autres méthodes
2.4.1 Dimensionnement structural pour protéger la chaussée des effets du gel
peuvent aussi être envisagées, après avoir
Une structure de chaussée doit être fait l’objet d’une analyse détaillée.
conçue de façon que chacune des couches
présente des caractéristiques qui lui per- 2.4.3 Critères de conception
mettent de résister aux contraintes qui lui sont
Les structures de chaussées neuves, et
transmises sous l’effet du trafic. Le calcul des
celles faisant l’objet d’un décohésionnement
épaisseurs est basé sur les caractéristiques de
ou d’un remplacement complet du revêtement,
chacun des matériaux selon les saisons et la
doivent être conçues de façon à atteindre les
sollicitation par le trafic pour toute la période
niveaux de service et de longévité indiqués
de conception prévue.
au tableau 2.4–1. Cela exclut, par exemple,
Les matériaux les plus couramment les travaux temporaires ou de resurfaçage qui
utilisés pour les chaussées souples sont ont une durée de vie plus courte. Les durées
représentés au dessin normalisé 001. Les de vie retenues en milieu urbain peuvent être
diverses couches de matériaux peuvent être réduites pour tenir compte des interventions
remplacées par des substituts, dans la mesure sur les ouvrages souterrains.
où les critères de protection contre le gel et
de distribution des contraintes au niveau de 2.5 Structures de chaussée
chacune des couches sont respectés.
souple
2.4.2 Protection contre le gel
Complément à la norme
Cette protection est généralement assurée seurs requises pour chacune des couches
par une épaisseur minimale de matériaux composant la structure de chaussée.
granulaires non gélifs au-dessus de la ligne
Tome
II
Chapitre
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3
NORME Date
2017 01 30
Tableau 2.4–1
Critères de conception – Chaussées souples neuves ou faisant l’objet d’un décohésionnement
ou d’un remplacement complet du revêtement
Classification DJMA Période de Structural (1) Soulèvement au
de la route projeté conception Perte de viabilité Fiabilité gel (2) maximal
(années) maximale (∆PSI) statistique (mm)
minimale (%)
Locale < 1 000 66
25 2,0 70
> 1 000 70
Collectrice et < 2 000 70
régionnale 2 000 – 3 000 25 2,0 75 60
> 3 000 80
Nationale < 5 000 25 2,0 80 55
5 000 – 20 000 30 2,0 85 55
> 20 000 30 1,75 90 50
Autoroute < 20 000 90
30 1,75 50
> 20 000 95
1. Perte de viabilité exprimée suivant l’indice de viabilité de l’AASHTO et le facteur de fiabilité R en assumant un
écart type S0 de 0,45.
2. Effets du gel admis pour une période de récurrence égale à la demi-période de conception.
Dans le tableau 2.5–1, les sols sont clas- lorsque la chaussée est fortement sollicitée
sifiés selon le « système unifié ». Les indices par des charges lourdes, le DJMA projeté
de gel constituent une mesure de l’intensité est corrigé. Cette correction se fait à l’aide du
du froid dans une région. Ils sont donnés à tableau 2.5–4 « Adaptation des structures de
la figure 1.8–1 « Indice de gel normal », du chaussée en fonction du trafic lourd » avant de
chapitre 1 « Terrassements » du présent tome. déterminer les épaisseurs de fondation et de
Dans les régions où on ne trouve pas de revêtement pour tenir compte des conditions
matériaux de sous-fondation conformes, une de trafic lourd.
étude particulière doit être réalisée. Les autoroutes, les autres classes de
Les épaisseurs spécifiées dans les routes où le DJMA projeté est supérieur
tableaux sont valables pour les routes à 5000, celles où le débit projeté de véhi-
bidirectionnelles à 2 voies. Le DJMA projeté cules lourds excède 250 par jour, par voie,
est équivalent à la moyenne prévue sur 25 ans. et celles où l’agressivité projetée du trafic
Les véhicules lourds comprennent les autobus excède 150 000 ECAS (équivalent de charge
et les camions, mais excluent les camionnettes axiale simple) en moyenne par année ne
et les véhicules de tourisme. sont pas couvertes dans les tableaux 2.5–1
Lorsque la proportion de véhicules lourds à 2.5–4. Elles doivent faire l’objet d’un
Contenu normatif
II
Chapitre
2
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4
Date
2015 01 30
NORME
Tableau 2.5–1
Épaisseur de sous-fondation en granulats naturels ou recyclés (MR) MG 112,
chaussées souples où le DJMA projeté est inférieur à 5000
Indice de gel normal (2)
Classification
Sol d’infrastructure (1)
de la route moyen élevé très élevé
(DJMA projeté < 5000)
Épaisseur de sous-fondation (3)
(mm)
construction routière ».
Par exemple, (600 + 25i + 300) signifie :
600 mm de MG 112 déposé sur la ligne d’infrastructure,
25 mm de polystyrène déposé sur le MG 112, et
300 mm de MG 20 (ou MG 112 constitué d’au moins 30 % de particules retenues sur le tamis de 5 mm)
déposé au-dessus de l’isolant, en supplément des épaisseurs de fondation prescrites au tableau 2.5–2.
Tome
II
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NORME Date
2018 01 30
Tableau 2.5–2
Épaisseur de fondation en granulats naturels ou recyclés MG 20
Épaisseur de fondation (mm)
Classification DJMA projeté(1) sur sous-fondation
(y compris 10 % de
de la route véhicules lourds) Type A Type B (2)
< 500 150 200
500 – 1000 150 200
Locale
1000 – 2000 150 200
> 2000 175 225
< 1000 150 200
1000 – 2000 175 225
Collectrice
2000 – 3000 175 225
et régionale
3000 – 4000 175 250
4000 – 5000 175 250
< 1000 175 200
1000 – 2000 175 225
Nationale 2000 – 3000 175 250
3000 – 4000 175 250
4000 – 5000 175 250
1. Le DJMA projeté à utiliser dans le tableau doit être corrigé au préalable en suivant les étapes
décrites au tableau 2.5–4 lorsque l’un des cas suivants se présente :
– il y a plus de 10 % de véhicules lourds sur la route;
– le trafic lourd est inégalement réparti sur les voies;
– la chaussée est fortement sollicitée (exploitation forestière, carrière, etc.).
2. La sous-fondation du type B correspond à un sable uniforme classifié SP. Dans les autres
cas, la sous-fondation est considérée comme étant du type A.
II
Chapitre
2
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6
Date
2015 01 30
NORME
Tableau 2.5–3
Épaisseur de revêtement en enrobé requis sur matériaux naturels ou recyclés MG 20
Zone sud (2) Zone nord (2)
(1) Épaisseur d’enrobé requise (mm) Épaisseur d’enrobé requise
Classification DJMA projeté sur fondation de type (3) (mm) sur fondation de type (3)
(y compris 10 % de
de la route véhicules lourds) Granulats
MR 3 Granulats naturels MR 3
naturels ou MR 1 MR 5 MR 5
ou MR 4 ou MR 1 ou MR 2 ou MR 4
ou MR 2
< 500 75 80 90 70 75 85
500 – 1000 90 95 105 80 90 100
Locale
1000 – 2000 105 115 125 100 110 115
> 2000 115 130 135 110 120 125
< 1000 100 110 120 95 100 110
1000 – 2000 120 130 140 110 120 130
Collectrice
2000 – 3000 135 145 155 125 135 145
et régionale
3000 – 4000 150 155 165 135 150 155
4000 – 5000 155 165 175 145 155 160
< 1000 110 120 130 105 115 120
1000 – 2000 130 140 150 120 130 140
Nationale 2000 – 3000 140 155 160 130 145 150
3000 – 4000 150 160 170 140 150 155
4000 – 5000 155 165 175 145 155 165
1. Le DJMA projeté à utiliser dans le tableau doit être corrigé au préalable en suivant les étapes décrites au
tableau 2.5–4 lorsque l’un des cas suivants se présente :
– il y a plus de 10 % de véhicules lourds sur la route;
– le trafic lourd est inégalement réparti sur les voies;
– la chaussée est fortement sollicitée (exploitation forestière, carrière, etc.).
2. Les zones sud et nord sont délimitées à la figure 2.5–1.
3. Lorsque des matériaux naturels sont utilisés, ces derniers doivent répondre aux exigences de la norme
BNQ 2560–114 « Travaux de génie civil – Granulats », et ce, après la mise en œuvre. Dans le cas où des
matériaux recyclés sont utilisés, ils doivent répondre aux exigences d’un matériau des types MR 1 à MR 5,
comme il est décrit dans la norme NQ 2560–600 « Granulats – Matériaux recyclés fabriqués à partir de rési-
dus de béton, d’enrobés bitumineux et de briques – Classification et caractéristiques ».
Contenu normatif
Contenu normatif
Sept-Îles
Havre-Saint-Pierre
Matagami
NORME
Chibougamau
Port-Menier
La Sarre Baie-Comeau
Témiscaming Saint-Jean-Port-Joli
Saint-Raymond
Montmagny
Mont-Laurier Québec Saint-Pamphile
Grand-Mère
Maniwaki
Trois-Rivières
Fort Williams Sainte-Agathe
Victoriaville
Saint-Jérôme Drummondville
Gatineau Montréal
ZONE SUD
Cornwall Sherbrooke
Notes :
STRUCTURES DE CHAUSSÉE
– la ligne de délimitation, pour la partie au nord du fleuve, correspond au début de la zone montagneuse;
– les Îles-de-la-Madeleine sont localisées dans la zone nord.
Figure 2.5–1
Enrobé, délimitation zone nord – zone sud
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Date
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Date NORME
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Tableau 2.5–4
Adaptation des structures de chaussée en fonction du trafic lourd
Calcul du DJMA projeté corrigé
Fondation et revêtement en enrobé
Étape Démarche
La proportion de véhicules lourds et le DJMA projeté sont établis à partir de valeurs
1
moyennes prévues sur 25 ans.
Lorsque la proportion de véhicules lourds est supérieure à 10 %, le DJMA projeté utilisé
dans les tableaux 2.5–2 et 2.5–3 doit correspondre au DJMA projeté corrigé obtenu à l’aide
de la formule suivante :
2 DJMA projeté x % V.L.
DJMA projeté corrigé =
10
où % V.L. = pourcentage de véhicules lourds prévu.
Pour les chaussées fortement sollicitées (exploitation forestière, carrière, etc.), les épais-
seurs correspondant au DJMA projeté corrigé de la route sont augmentées jusqu’aux
3 valeurs prévues à l’intervalle de trafic immédiatement supérieur dans la même classe de
routes. Si de telles conditions se présentent sur une route locale, l’épaisseur de revêtement
ne doit pas être inférieure à 110 mm.
Si la répartition du trafic lourd est inégale sur les deux voies, la voie la plus sollicitée
4 gouverne le dimensionnement. Les étapes 2 et 3 sont alors reprises en utilisant la propor-
tion et le type de trafic lourd observés sur la voie la plus sollicitée.
Les valeurs de DJMA projeté corrigé excédant celles des tableaux 2.5–1, 2.5–2 et 2.5–3
5
doivent faire l’objet d’un dimensionnement spécifique.
2.5.2 Chaussées sur roc ou du roc brisé laissé en place dans les déblais
Dans le cas des déblais de roc, le fond de sont celles indiquées au dessin normalisé 004.
coupe est exécuté en laissant le roc brisé en En présence de roc altéré ou schisteux très
place sur une profondeur d’au moins 300 mm. friable, dont la qualité n’est pas conforme aux
La taille des blocs constituant le roc brisé propriétés physiques et mécaniques exigées
doit permettre le profilage et le compactage. d’un matériau de sous-fondation, le roc brisé
Le dessin normalisé 004 montre le profil en doit être soit excavé, soit laissé en place (en
travers d’une chaussée sur roc. La couche de rehaussant le profil de la route). Dans les deux
roc brisé remplace la sous-fondation et doit cas, les épaisseurs de structures de chaussée
être prolongée jusqu’à l’endroit du fond des prévues aux tableaux 2.5–1 (GM, GC), 2.5–2
fossés afin d’assurer la continuité du drainage. et 2.5–3 s’appliquent.
Au sommet des remblais de pierre, les 300 der-
niers millimètres du remblai composés de 2.5.3 Accotement revêtu
matériaux 150-0 constituent la sous-fondation. Les critères justifiant le recouvrement de
Une couche de transition est nécessaire au l’accotement ainsi que la largeur de ce recou-
niveau des fondations qui reposent sur le roc. vrement sont présentés au Tome I – Concep-
tion routière, section 5.6 « Recouvrement de
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NORME Date
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Date NORME
2016 01 30
Le dessin normalisé 009 s’applique dans Les dalles courtes goujonnées sont uti-
les cas d’un recouvrement en enrobé. Les deux lisées de façon standard. La dalle en béton
types d’engravures proposées (méthodes A armé continu devrait faire l’objet d’une analyse
et B) sont effectuées par planage. particulière afin d’évaluer si son utilisation est
Dans tous les cas, sur chacun des paliers plus avantageuse à long terme que les dalles
ou sur le fond de l’engravure, l’enrobé ne doit courtes goujonnées.
montrer aucun signe de décollement avant la L’utilisation des chaussées rigides se
pose d’un liant d’accrochage. limite actuellement aux autoroutes à fort débit
de camions. L’orientation ministérielle sur le
2.5.6.2 Raccordement longitudinal choix du type de chaussée donne les lignes
Le dessin normalisé 010 s’applique dans directrices à cet effet.
le cas de l’élargissement d’une chaussée pour Le dessin normalisé 011 montre la struc-
l’ajout d’une voie de circulation. Le raccorde- ture de chaussée rigide d’une autoroute.
ment consiste à enlever par planage, ou par La figure 2.6–1 illustre la pente de l’acco-
une autre méthode appropriée, le bord du tement selon que la route est en bombement
revêtement sur une largeur de 50 à 100 mm, normal ou en dévers. Lorsque la route est en
sur son épaisseur totale, jusqu’au niveau de dévers, il y a un changement de pente sur
la fondation granulaire. Selon la méthode l’accotement, situé de 550 à 600 mm du joint
utilisée, un trait de scie peut être nécessaire longitudinal, soit à plus ou moins 400 mm de
afin d’éviter d’abîmer le revêtement adjacent la ligne de rive.
demeurant en place. Par la suite, l’épaisseur
du revêtement en place est réduite par planage Dans le contexte où la pente de l’acco-
sur une largeur variant entre 150 et 300 mm tement suit le prolongement de la voie de
et sur une profondeur qui est fonction de circulation adjacente et selon les conditions
l’épaisseur de la nouvelle couche de roule- du terrain, l’eau de fonte est susceptible de
ment à poser. L’enrobé de base est mis en se retrouver sur la chaussée.
place jusqu’au niveau du planage et un liant Le dessin normalisé 012 montre le traite-
d’accrochage est épandu sur le lien avec le ment (moulage ou meulage) à apporter à un
revêtement existant. Avant la pose de l’enrobé changement de pente transversale. Au joint
de surface, un liant d’accrochage doit être longitudinal lorsque deux dalles adjacentes
épandu selon les taux en vigueur. sont coulées en même temps, le traitement
est effectué par moulage. Lorsque deux dalles
2.6 Structures de chaussée adjacentes sont coulées séparément, le trai-
Complément à la norme
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Chapitre
2
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11
NORME Date
2018 01 30
1 La pente d’un accotement en béton est la même que celle de la voie adjacente.
2 Sur l’accotement, il y a un changement de pente situé de 550 à 600 mm du joint longitudinal. Se référer au
Tome I – Conception routière, chapitre 6 « Tracé et profil » pour avoir plus d’information sur le dévers de la
chaussée et la pente de l’accotement.
Figure 2.6–1
Dévers de la chaussée en béton et pente d’accotement
il faut communiquer avec la Direction générale Afin d’assurer une bonne étanchéité des
des structures du Ministère. joints sur toute leur longueur, les bordures
Le détail de la transition entre une chaus- intégrées à la dalle ainsi que les glissières
sée souple et une chaussée rigide est présenté rigides sont colmatées comme indiqué au
au dessin normalisé 015. Cette transition doit dessin normalisé 017.
être perpendiculaire à la ligne de centre. Les critères de conception et de construc-
Complément à la norme
II
Chapitre
2
Page STRUCTURES DE CHAUSSÉE
12
Date
2018 01 30
NORME
En fait, ces joints sont souvent le maillon faible Les accotements de ce type de dalle sont
des dalles courtes goujonnées, puisqu’ils sont réalisés en dalles courtes goujonnées. Elles
plus susceptibles de se dégrader sous l’effet sont coulées séparément de la voie de circu-
du trafic et du cycle des saisons. Ce type de lation adjacente afin d’éviter le prolongement
dalle nécessite habituellement un entretien des fissures de la dalle en béton armé dans
plus fréquent que le béton armé continu. les accotements en dalles courtes goujonnées.
Le dessin normalisé 018 donne les détails Le dessin normalisé 023 donne les détails
de construction d’un joint longitudinal, selon des différents joints longitudinaux des dalles
que les deux voies sont construites séparément en béton armé continu. Dans le joint longi-
ou en même temps. Ce dessin s’applique éga- tudinal au centre de deux voies coulées en
lement au joint longitudinal entre l’accotement même temps, les tirants ne sont pas requis
en béton et la voie adjacente. puisque les barres d’armature transversales
Le dessin normalisé 019 montre les détails sont déjà présentes.
de construction du joint transversal. À la fin d’une coulée, le joint de construction
Le renforcement en acier autour des transversal doit être réalisé avec un coffrage en
regards, des puisards et des regards-puisards acier, comme l’illustre le dessin normalisé 024.
est montré au dessin normalisé 020. Dans le Afin d’assurer un transfert de charge adéquat,
cas d’une voie réservée, deux rangs d’armature des barres d’armature supplémentaires lon-
sont nécessaires. gitudinales sont ajoutées à ce joint entre les
barres longitudinales déjà présentes.
2.6.3 Dalle en béton armé continu Au début et à la fin d’un projet de dalle
La dalle en béton armé continu est en béton armé continu, des culées d’ancrage
caractérisée par la présence d’une armature sont construites afin de limiter le mouvement
continue dans le béton et par l’absence de de la dalle. Le dessin normalisé 025 montre
joints transversaux autres que les joints de le détail d’une culée d’ancrage. Celle-ci est
fin de coulée. Un des principaux arguments constituée de quatre voiles.
avancés en faveur du choix de ce type de Lorsque la section d’autoroute à recons-
dalle est l’absence quasi totale d’entretien. truire se poursuit ultérieurement, une transi-
Les autres facteurs favorables sont le meilleur tion est nécessaire entre la culée d’ancrage
comportement à long terme et la pérennité de et la nouvelle dalle en béton armé continu,
l’uni de surface. comme indiqué au dessin normalisé 026. Le
Les dessins normalisés 021 et 022 joint d’expansion entre la culée d’ancrage et
Complément à la norme
montrent respectivement une vue en plan du la dalle de transition est présenté au dessin
béton armé continu et une coupe transver- normalisé 027.
sale. Le dessus de l’armature longitudinale Le dessin normalisé 028 présente la façon
est placé à 110 ± 15 mm de la surface de la de réparer une dalle en béton armé continu.
dalle afin de limiter l’ouverture des fissures, La réparation de certaines dégradations liées
d’une part, et d’avoir un recouvrement suffi- aux travaux de construction peut être néces-
sant de béton au-dessus de l’armature pour saire lorsque, par exemple, le recouvrement en
retarder leur corrosion, d’autre part. Les barres béton est insuffisant, en présence de fissures
d’armature transversales sont placées à un longitudinales, etc.
angle de 30° par rapport à l’axe transversal.
Contenu normatif
Tome
ii
Chapitre
2
structures de chaussÉe Page
13
NORME Date
2013 01 30
ii
Chapitre
2
Page structures de chaussÉe
14
Date NORME
2011 10 30
Note :
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
Figure 2.6–2
Marquage incrusté sur une chaussée de béton à 2 voies
Tome
ii
Chapitre
2
structures de chaussÉe Page
15
NORME Date
2011 10 30
Note :
Contenu normatif
Figure 2.6–3
Marquage incrusté sur une chaussée de béton à 3 voies
Tome
ii
Chapitre
2
Page structures de chaussÉe
16
Date NORME
2011 10 30
Si plus d’une couche d’isolant est posée, Des études de réfection sont nécessaires
chacune des couches successives est mise dans les circonstances suivantes :
en place en alternant les panneaux, de façon – chaussée en mauvais état;
à couvrir les joints de la couche sous-jacente.
– dégradation prématurée;
La plus grande difficulté d’un projet d’iso-
– changement de vocation de la route;
lation consiste à bien réussir les transitions,
étant donné le contraste potentiel entre une – élargissement de chaussée, ce qui
zone isolée (aucun effet de gel) et la route nécessite une évaluation de la chaussée
normale existante. L’emplacement des deux existante, afin d’obtenir une durée de vie
extrémités de la section isolée doit donc équivalente sur toute la chaussée après
être soigneusement choisi, afin de réduire l’intervention.
le différentiel de soulèvement à ces deux La réalisation des études se divise en
endroits. Les meilleures jonctions se font trois étapes principales, soit la collecte
sur des extrémités non gélives, telles qu’un d’information et l’auscultation de la chaussée,
affleurement rocheux, un ouvrage d’art ou la détermination des causes probables des
un remblai. Les transitions sont réalisées en dégradations et le choix des solutions.
réduisant progressivement l’épaisseur de Les facteurs à considérer qui doivent être
l’isolant par tranches d’une épaisseur maxi- inclus dans la démarche sont indiqués au
male de 25 mm. La réduction de l’épaisseur de tableau 2.8–1. Ces informations sont essen-
l’isolant est effectuée à intervalles de 4,88 m tielles pour déterminer les causes et préciser
de longueur, correspondant à la longueur de les solutions dans le cas des chaussées
deux planches d’isolant. Le dernier intervalle souples.
de transition implique une série de panneaux
Le tableau 2.8–2 présente certaines des
amincis à 10 mm ou perforés uniformément
méthodes de réhabilitation les plus courantes
sur 23 % de leur superficie. L’isolant doit être
pour les chaussées souples. Le choix de
prolongé jusqu’à 1,8 m du bord du revêtement
l’une de ces méthodes est intimement lié à
(le revêtement peut recouvrir une partie ou
la détermination des problèmes, des causes
la totalité de l’accotement) ou sur la pleine
probables et des contraintes rencontrées sur le
largeur de l’accotement, suivant la moindre des
site. La solution retenue doit donc être appuyée
deux éventualités. Le dessin normalisé 029
par une étude complète et rigoureuse. À la
illustre la disposition de l’isolant, y compris
limite, les résultats de l’étude peuvent conclure
l’aménagement des transitions des sections
à la nécessité d’une reconstruction complète.
isolées.
Complément à la norme
ii
Chapitre
2
structures de chaussÉe Page
17
NORME Date
2011 10 30
TERMINOLOGIE RELATIVE
II
1 La dénomination de la ligne la plus haute est toujours employée sur les profils si les lignes sous-jacentes coïncident avec elle.
Date
Tome
Numéro
Chapitre
001A
2020 01 30
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre
2
DRAINAGE DE L’INFRASTRUCTURE Numéro
AMÉLIORÉE 001B
NORME Date
2020 01 30
Contenu normatif
1 Profondeur minimale des fossés, selon le dessin normalisé 025 du Tome II – Construction routière, chapitre 1
« Terrassements ».
2 Système de drainage, si applicable.
II
Date
Tome
002
Numéro
Chapitre
2016 01 30
DESSIN NORMALISÉ
CHAUSSÉE EN ENROBÉ
TRANSITION ENTRE UN PONT
(AVEC JOINT DE TABLIER) ET UNE
Béton Tome VII, norme 3101 Granulats MG 20 (après la mise en œuvre) BNQ 2560–114
Tome VII, norme 4201 Matériaux recyclés NQ 2560–600
Enrobé
Tome VII, norme 4202
Contenu normatif
Contenu normatif
NORME
DESSIN NORMALISÉ
2 Lorsqu’il est possible de poser au minimum 200 mm de MG 20, il faut choisir la chaussée avec épaisseur uniforme d’enrobé. Dans le
ET UNE CHAUSSÉE EN ENROBÉ
(AVEC JOINT DALLE SUR CULÉE)
Date
Tome
003
Enrobé
Tome VII, norme 4202
2016 01 30
Tome
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
2
Numéro
1 Lorsque la qualité du roc brisé n’est pas conforme aux propriétés physiques et mécaniques d’un matériau
de sous-fondation, les épaisseurs de structure de chaussée prévues aux tableaux 2.5–1 (GM, GC) et 2.5–2
s’appliquent.
2 Le MG 56 peut être remplacé par un MG 20. Dans ce cas, un géotextile de type III est requis entre la couche
de roc brisé et le MG 20.
3 Fragments de roc 1000 – 0, sauf pour les 300 derniers millimètres qui doivent être composés de matériaux à
granularité étalée dont les dimensions sont de 150 mm au maximum et respectant le critère de rétention des
particules par rapport aux couches adjacentes. Le roc brisé utilisé sur les 300 derniers millimètres doit posséder
les caractéristiques intrinsèques et complémentaires des matériaux de sous-fondation.
4 La largeur des arrondis doit respecter le dessin normalisé 006.
Notes :
– la transition transversale sol-roc, si nécessaire, est présentée au dessin normalisé II-1-017;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
2
CHAUSSÉE EN ENROBÉ – Page
ACCOTEMENT, ROUTE EN 005
NORME BOMBEMENT NORMAL Date
2017 01 30
1 L’épaisseur du revêtement de l’accotement doit être adaptée si une sollicitation particulière du trafic
est anticipée.
2 Partie de l’accotement sur laquelle un dévers de 0,02 m/m est requis.
3 Dans les bretelles d’autoroutes, la couche de base se prolonge jusqu’à la limite de l’accotement.
4 La largeur des arrondis doit respecter le dessin normalisé 006.
Notes :
– les joints longitudinaux de la couche de surface doivent être décalés de 200 mm par rapport aux joints
longitudinaux ou à l’extrémité de la couche de base;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
Enrobé Tome VII, norme 4201 Granulats (après la mise en œuvre) BNQ 2560–114
Tome VII, norme 4202 Matériaux recyclés (MR) NQ 2560–600
Tome
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
2
Page CHAUSSÉE EN ENROBÉ –
006 ACCOTEMENT, ROUTE EN DÉVERS
Date NORME
2017 01 30
Note :
– les cotes sont en millimètres.
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre
RACCORDEMENT DES 2
REVÊTEMENTS EN ENROBÉ Numéro
(ÉPAISSEUR DU NOUVEAU REVÊTEMENT 007
NORME INFÉRIEURE OU ÉGALE À L’ÉPAISSEUR
DU REVÊTEMENT EXISTANT)
Date
2016 01 30
hn he
où
he : épaisseur du revêtement existant.
hn : épaisseur du nouveau revêtement.
1 Réduire l’épaisseur du revêtement en enrobé à 135 mm ou moins, selon une pente uniforme, sur une longueur
de 1,5 m.
2 Utiliser l’enrobé de la couche de base et poser en une ou plusieurs couches selon l’épaisseur à combler, en
respectant les épaisseurs de pose recommandées selon le type de mélange.
Note :
– les cotes sont en millimètres.
MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES
Contenu normatif
Tome VII, norme 4201 Liant d’accrochage Tome VII, norme 4105
Enrobé
Tome VII, norme 4202 Matériaux recyclés NQ 2560–600
Granulats
MG 20 (après la mise en œuvre) BNQ 2560–114
Tome
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
2 RACCORDEMENT DES
Numéro
REVÊTEMENTS EN ENROBÉ
008 (ÉPAISSEUR DU NOUVEAU REVÊTEMENT
Date
SUPÉRIEURE À L’ÉPAISSEUR DU
REVÊTEMENT EXISTANT)
NORME
2016 01 30
hn > he
où
he : épaisseur du revêtement existant.
hn : épaisseur du nouveau revêtement.
1 L’épaisseur du revêtement sur le premier palier doit être supérieure à 50 mm, sinon enlever l’enrobé et
le remplacer par la couche de base 1.
Note :
– les cotes sont en millimètres.
MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES
Contenu normatif
Tome VII, norme 4201 Liant d’accrochage Tome VII, norme 4105
Enrobé
Tome VII, norme 4202 Matériaux recyclés NQ 2560–600
Granulats
MG 20 (après la mise en œuvre) BNQ 2560–114
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre
2
RACCORDEMENT DES
Numéro
REVÊTEMENTS EN ENROBÉ 009
NORME (PROFIL À DIFFÉRENTS NIVEAUX)
Date
2006 10 30
hn
L=
m × 10
où
L : longueur de l’engravure à planer d’une profondeur hn (m) Vitesse de Pente m
hn : épaisseur du nouveau revêtement (mm) base (km/h) (%)
m : pente maximale admissible pour une vitesse de base en km/h (%) < 60 0,55
60–90 0,42
1 Joint transversal conforme à l’article 13.3.4.7 du CCDG.
2 Pose de l’enrobé de recouvrement en deux couches. > 90 0,33
Contenu normatif
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
2
Numéro RACCORDEMENT LONGITUDINAL
010 DES REVÊTEMENTS EN ENROBÉ
Date NORME
2016 01 30
1 Éviter de placer le joint longitudinal dans la piste de roue et à plus de 200 mm de la ligne de rive.
2 L’enlèvement du revêtement sur une largeur minimale de 50 mm doit être adapté selon l’état de dégradation
en bordure du revêtement. S’il s’agit d’un accotement revêtu, l’enlèvement du revêtement est fonction de son
épaisseur et de son état.
3 L’épaisseur totale du revêtement est fonction du niveau de circulation.
Note :
Contenu normatif
2
STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE – Numéro
AUTOROUTE 011
NORME Date
2016 01 30
Notes :
– les glissières rigides doivent être faites conformément aux dessins normalisés GR 004 à GR 006 du
Tome VIII – Dispositifs de retenue, chapitre 3 « Glissières de sécurité – Conception et construction »;
– les bordures intégrées doivent être faites conformément au dessin normalisé 017;
– les barres d’ancrage sont mises en place lorsque le béton est frais;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
Date
Tome
012
Numéro
Chapitre
2013 01 30
DESSIN NORMALISÉ
PENTE TRANSVERSALE
TRAITEMENT AU CHANGEMENT DE
STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE,
1 Pour le joint longitudinal des voies construites séparément (joint de construction) où la pente des deux côtés n’est pas dans le même
alignement transversal, le traitement au changement de pente se fait par meulage.
Pour le joint longitudinal des voies construites en même temps (joint scié) où la pente des deux côtés n’est pas dans le même aligne-
ment transversal, le traitement au changement de pente se fait par moulage. Dans le cas d’un dévers, le traitement par moulage est
réalisé conformément au dessin B.
Notes :
– le recouvrement au-dessus des armatures doit toujours être de 110 mm ± 15 mm et ce, même après moulage (ou meulage);
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre
DALLE DE TRANSITION ENTRE 2
UN PONT ET UNE CHAUSSÉE RIGIDE Numéro
(EXTRÉMITÉ FIXE DE TABLIER 013
NORME AVEC JOINT DE TABLIER À
L’AUTRE EXTRÉMITÉ)
Date
2020 01 30
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
NORME
Notes :
ET UNE CHAUSSÉE RIGIDE
TRANSITION LONGITUDINALE
Enrobé
2
Date
Tome
2016 01 30
Tome
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
2
Numéro STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE,
016 COLMATAGE DES JOINTS
Date NORME
2013 01 30
STRUCTURE DE CHAUSSÉE 2
RIGIDE – COLMATAGE D’UNE Numéro
2015 01 30
1 Les bordures sont sciées à tous les joints transversaux des dalles ou tous les 6 m, sur une profondeur
de 100 mm.
2 Le trait de scie doit être fait conformément aux dessins normalisés du Tome VIII – Dispositifs de retenue,
chapitre 3 « Glissières de sécurité – Conception et construction » à tous les joints transversaux des dalles
ou à intervalles de 6 m.
Note :
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
2
STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE –
Numéro
2
STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE –
Numéro
DALLES COURTES GOUJONNÉES,
019
NORME JOINT TRANSVERSAL Date
2018 01 30
Tableau A
Épaisseur de Diamètre nominal
la dalle (mm) du goujon (mm)
L : la longueur des dalles est précisée dans les plans et devis; elle h ≤ 210 25,4
est de l’ordre de 4,5 à 5,5 m. 210 < h ≤ 230 28,6
h : épaisseur de la dalle en béton.
230 < h ≤ 260 31,8
1 Le premier goujon doit être situé à une distance de 175 ± 25 mm
du joint longitudinal. 260 < h ≤ 290 34,9
Note : 290 < h 38,1
Contenu normatif
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
2
STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE –
Numéro
020
REGARD, PUISARD ET
Date
REGARD-PUISARD NORME
2018 01 30
Notes :
– le rang d’armature est installé à la mi-hauteur de la dalle. Sauf pour une voie réservée, deux rangs d’armature
sont nécessaires.
– les cotes sont en millimètres.
2
STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE – Numéro
2020 01 30
Date
Tome
022
Numéro
Chapitre
2014 01 30
DESSIN NORMALISÉ
COUPE TRANSVERSALE
DALLE EN BÉTON ARMÉ CONTINU,
STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE –
Notes :
– le dessin représente le cas où la voie de gauche et la voie du centre sont construites et coulées en même temps. Il s’agit d’un des cas
possibles;
– les dalles courtes goujonnées doivent être coulées séparément des dalles en béton armé continu;
– les cotes sont en millimètres.
MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES
Acier de construction Béton
• goujon, nuance minimale 300W Tome VII, norme 6101 • dalle en béton armé continu, type IIIA Tome VII, norme 3101
Armature
NORME
Contenu normatif
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre
2
STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE –
Numéro
DALLE EN BÉTON ARMÉ CONTINU, 023
NORME JOINT LONGITUDINAL Date
2014 01 30
• goujon, nuance minimale 300W Tome VII, norme 6101 • dalle en béton armé continu,
Armature type IIIA Tome VII, norme 3101
• armature galvanisée, • dalle courte goujonnée,
nuance 400W Tome VII, norme 5101 type IIIA ou IIIB
• tirant galvanisé, Enduit anticorrosion et contre l’adhérence
nuance 400W pour goujon
• barre lisse AASHTO M254
Tome
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
Notes :
– le coffrage en acier doit être enlevé avant de continuer le bétonnage;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
NORME
Notes :
– le recouvrement de l’armature de la dalle en béton
armé continu et de la dalle de transition doit être de
110 mm ± 15 mm;
– l’armature longitudinale de la dalle en béton armé
continu doit être attachée ou soudée avec l’armature
du voile d’ancrage;
– la construction de la culée d’ancrage s’effectue sur
toute la largeur de la voie;
– dans le cas où il y a un joint longitudinal de
DESSIN NORMALISÉ
Armature Béton
• dalle en béton armé continu, • dalle en béton armé continu, type IIIA Tome VII, norme 3101
armature galvanisée, nuance 400W • dalle de transition, type V
• dalle de transition, armature galvanisée, Tome VII, norme 5101 • culée d’ancrage, type V
nuance 400W
II
Date
Tome
025
nuance 400W
2018 01 30
Tome
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
Note :
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
2014 01 30
Note :
– les cotes sont en millimètres.
Enduit anticorrosion et contre l’adhérence flexible type A Tome VII, norme 14301
• barre lisse AASHTO M254 Produit de colmatage de joints
• produit prémoulé,
largeur nominale 102 ASTM D2628
Tome
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
2
STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE –
DALLE EN BÉTON ARMÉ CONTINU,
Numéro
028
Date
RÉPARATION EN PROFONDEUR NORME
2014 01 30
Note :
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
NORME
Lt : longueur de transition.
t : épaisseur de l’isolant thermique.
1 La première couche de matériaux recouvrant l’isolant doit avoir une épaisseur minimale de 300 mm après compactage. Elle doit être composée de
POLYSTYRÈNE
matériaux de granularité MG 20 ou MG 112, dont plus de 30 % de particules retenues sur le tamis 5 mm et 100 % passant le tamis 56 mm. Les matériaux
recyclés des types MR 1 à MR 5 qui respectent ces granularités sont acceptés. La couche supérieure de la fondation doit être d’une épaisseur de 150 mm
DESSIN NORMALISÉ
2 L’isolant doit être prolongé jusqu’à 1800 mm du bord du revêtement (le revêtement peut recouvrir une partie ou la totalité de l’accotement) ou sur la
largeur de l’accotement, suivant la moindre des deux éventualités. Si l’isolant est posé en une couche, il est posé pleine épaisseur sur toute la largeur
de la surface à isoler.
3 Dernier intervalle de transition constitué de panneaux amincis à 10 mm ou perforés uniformément sur 23 % de leur superficie. La dimension des trous doit
être comprise entre 75 et 200 mm, par exemple 20 trous de 150 mm de diamètre ou
10 trous de 200 mm de diamètre par panneau.
MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES
4 L’épaisseur d’isolant est spécifiée pour un polystyrène extrudé et doit être multipliée
par 1,2 pour un polystyrène expansé, auquel cas on abaisse la ligne d’infrastructure Granulats
en conséquence. • MG 20 (après la mise en œuvre) BNQ 2560–114
• MR 1 à MR 5 NQ 2560–600
II
Date
Tome
Note :
029
Isolant thermique
Numéro
Chapitre
II
Chapitre
3
DRAINAGE Page
i
Date
2020 01 30
3.6.9 Joints 7
Tome
II
Chapitre
3
Page DRAINAGE
ii
Date
2020 01 30
Tableau 3.5–1
Profondeur de gel 2
Tableau 3.7–1
Choix du type de drain 8
Tome
II
Chapitre
3
DRAINAGE Page
1
NORME Date
2020 01 30
II
Chapitre
3
Page DRAINAGE
2
Date
2018 01 30
NORME
Le concepteur peut choisir une période de le premier tronçon situé entre deux regards,
retour différente de celle qui est indiquée dans elle ne doit jamais être moindre que 0,5 %.
ce tableau en fonction de l’importance des :
– dommages qui peuvent être causés aux 3.4.1.2 Vitesse maximale
infrastructures routières et aux propriétés Selon le type de tuyau utilisé, la vitesse
adjacentes; d’écoulement dans une conduite devrait
– inconvénients subis par les usagers de être inférieure à celle qui est indiquée au
la route. tableau 4.5–1 « Sélection des ponceaux »
du Tome III – Ouvrages d’art, chapitre 4
« Ponceaux ».
Tableau 3.3–1
Période de retour du débit de conception Au-delà de ces vitesses, il faut s’assurer
pour les conduites fermées que la conduite est en mesure de résister à ces
contraintes de vitesse. De plus, il faut prévoir
Classification Période de retour des ouvrages pour empêcher la conduite de
fonctionnelle (ans)
de la route
se déplacer ou utiliser des mesures de dissi-
pation d’énergie.
Autoroute 50
La vitesse maximale à la sortie d’un égout
Nationale 25 pluvial doit être inférieure à 3,4 m/s.
Régionale 25
Collectrice 10 3.5 Profondeur de gel
Locale 10 La profondeur de gel est déterminée à par-
tir de la connaissance du milieu. Cependant,
lorsque cette profondeur n’est pas connue,
3.4 Hydraulique des conduites la figure 1.8–1« Indice de gel normal », du
fermées chapitre 1 « Terrassements » du présent tome
est utilisée pour définir l’indice de gel normal
Les calculs hydrauliques sont effectués de la région concernée. La profondeur de gel
en considérant un écoulement à surface libre estimée est obtenue à l’aide du tableau 3.5–1.
dans les conduites. Ces profondeurs correspondent à des condi-
tions extrêmes de pénétration de gel.
3.4.1 Vitesses limites
3.4.1.1 Vitesse minimale Tableau 3.5–1
Complément à la norme
Profondeur de gel
La pente de la conduite doit assurer une
vitesse minimale d’écoulement de 0,75 m/s Indice de gel normal Profondeur de gel
pour permettre l’autocurage. Cette pente (°C • Jours) estimée (m)
diffère selon le diamètre de la conduite et 1000 1,85
la rugosité de la paroi intérieure. La pente 1200 2,10
minimale est déterminée pour une hauteur
d’écoulement égale à 25 % du diamètre de la 1400 2,30
conduite, hauteur correspondant à une vitesse 1600 2,50
d’écoulement égale à 70 % de la vitesse pour
Contenu normatif
1800 2,70
une conduite coulant pleine.
2000 2,90
Toutefois, cette pente ne doit jamais être
inférieure à 0,3 %, et, en tête du réseau, pour 2200 3,05
Tome
II
Chapitre
3
DRAINAGE Page
3
NORME Date
2018 01 30
– lorsque les coûts liés à la réparation du à l’extérieur des voies de roulement. Dans le
réseau d’égout pluvial sont prohibitifs (fort cas contraire, les regards sont placés au centre
remblai, mesure de gestion de la circula- de la voie de roulement afin d’éviter le passage
tion, etc.). des roues des véhicules sur les tampons. De
Les tuyaux d’acier aluminisé et les tuyaux plus, pour faciliter d’éventuelles interventions
d’acier martelé galvanisé à double épaisseur de réparation et l’ajout de points de captation,
de zinc sont les seuls tuyaux métalliques qui il est préférable que la conduite d’égout pluvial
satisfont à l’exigence de 50 ans et qu’il est soit celle la plus près de la limite de l’emprise,
permis d’utiliser pour les travaux de drainage. sur le côté le plus élevé de la chaussée (côté
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Il est recommandé d’utiliser la grille La section réductrice peut être une dalle
rectangulaire sur les accotements étroits. ou de forme conique.
Les barreaux des grilles doivent être Les joints entre les conduites et le regard
perpendiculaires à l’axe de la chaussée. doivent être étanches, composés d’une gar-
Cependant, lorsque les barreaux des grilles niture en caoutchouc installée à l’usine et
sont disposés en chevrons, les grilles doivent conformes aux exigences détaillées dans la
être installées comme illustré au dessin norme BNQ 2622–420 « Regards d’égout,
normalisé 001. puisards, chambres des vannes et postes
de pompage préfabriqués en béton armé ».
3.6.4 Regard Le dessin normalisé 002 montre les diffé-
Le regard est utilisé à chaque change- rents types de regards préfabriqués.
ment de direction, de pente ou de diamètre
de la conduite ainsi qu’à l’extrémité amont du 3.6.4.2 Regard avec base coulée sur
réseau d’égout. La distance maximale entre place
les regards ne doit pas excéder 120 m pour Les dimensions intérieures minimales
les conduites inférieures à 900 mm et 250 m de la base sont de 1200 1200 1200 mm.
pour les conduites de 900 mm et plus.
Chaque base fait l’objet d’un plan
Le regard est constitué d’une base spécifique.
préfabriquée et d’une cheminée. Le diamètre
normalisé de la cheminée est de 900 mm. Elle 3.6.5 Regard-puisard
est placée sur la base de façon à descendre Le regard-puisard, en plus d’avoir les
l’échelle le long de la paroi jusqu’au fond du mêmes fonctions et caractéristiques que le
regard. regard, sert aussi à capter l’eau. Le tampon
Lorsqu’il est impossible d’utiliser une base du regard est alors remplacé par une grille de
de regard préfabriquée, on doit construire une 775 mm de diamètre. Le regard-puisard doit
base de béton armé coulée sur place. avoir un bassin de rétention d’une profondeur
Le choix de la base du regard, quant à sa minimale de 300 mm en contrebas du tuyau
forme et à son dimensionnement, est fait en de sortie.
tenant compte du diamètre, du nombre et de Le dessin normalisé 002 montre différents
l’angle des conduites. types de regards utilisés comme regards-
puisards.
3.6.4.1 Regard préfabriqué
Complément à la norme
rectangulaire, triangulaire ou en « T ».
sement doivent être en fonte ductile, les
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cadres (encastrés et séparés) en fonte grise fonte grise ou en fonte ductile. Les cadres
ou en fonte ductile, et les cadres ajustables en ajustables en fonte ductile peuvent aussi être
fonte ductile. Les cales de rehaussement de utilisés si la surface est revêtue.
forme circulaire peuvent aussi être en acier de Au moment de l’ajout d’une couche d’usure
nuance 300W. Les cadres ajustables doivent en enrobé, des cales de rehaussement
avoir une hauteur d’ajustement de 150 ou de peuvent être utilisés sur des cadres.
200 mm.
La figure 3.6–1 montre les différents types
À l’extérieur de la plate-forme de la route, de cadres, ainsi que les grilles, le tampon et
les cadres, les grilles et les tampons sont en la cale de rehaussement.
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Figure 3.6–1
Cadres, grilles, tampon et cale de rehaussement
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3.6.9 Joints
Tous les joints de conduite en béton, de
puisard, de regard et de regard-puisard doivent
être recouverts d’un géotextile d’une largeur
de 1 m et d’une longueur égale à quatre fois
Figure 3.6–2 son diamètre extérieur.
Puisard de fossé Toutefois, si tous les éléments de l’égout
pluvial doivent être étanches, le géotextile n’est
plus requis autour des conduites en béton.
3.6.7 Puisard de fossé Dans le cas des conduites, l’étanchéité est
Le puisard de fossé doit être conforme assurée par l’utilisation de joints constitués
aux exigences de la norme BNQ 2622–420 d’un caoutchouc dont les caractéristiques phy-
« Regards d’égout, puisards, chambres des siques doivent être conformes aux exigences
vannes et postes de pompage préfabriqués détaillées dans les normes énumérées à la
en béton armé ». section 3.6.1 « Conduites ». Dans le cas des
Le puisard de fossé sert à capter l’eau puisards, regards et regards-puisards, elle est
d’un fossé pour la canaliser dans un égout assurée par des joints constitués d’un caout-
pluvial (figure 3.6–2). chouc dont les caractéristiques physiques
Il est utilisé lorsque le débit d’eau à capter doivent être conformes aux exigences de la
est important (> 0,1 m3/s) ou lorsqu’il y a danger norme BNQ 2622–420 « Regards d’égout,
d’obstruction de la grille par des débris. Dans puisards, chambres des vannes et postes
les autres cas, on utilise un puisard avec la de pompage préfabriqués en béton armé ».
grille appropriée.
Les dimensions normalisées du puisard 3.7 Drain
de fossé sont de 900 900 mm. Le drain sert à abaisser le niveau de
Le dessin normalisé 003 montre les détails la nappe phréatique ou à évacuer les eaux
d’un puisard de fossé. d’infiltration vers un fossé, un ponceau ou un
égout pluvial.
3.6.8 Puisard linéaire Lorsque le drain sert à abaisser le niveau
Le puisard linéaire sert à capter l’eau de la nappe phréatique, le radier du drain doit
de ruissellement longitudinalement afin de être situé sous la profondeur de gel ou être
l’acheminer vers un égout pluvial. Il est utilisé protégé adéquatement contre le gel.
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Lorsque le drain sert à évacuer l’eau de la l’épaisseur et dans l’axe de la tranchée. Il sert
structure de la chaussée, le fond de la tranchée à drainer les fondations d’ouvrages d’art et
doit être situé à une profondeur d’au moins la structure d’une route.
450 mm sous la ligne d’infrastructure. Le drain en tuyau rigide ou semi-rigide est
La pente minimale d’installation des drains constitué d’un tuyau perforé rigide ou semi-
est de 0,2 %. Une sortie doit être prévue tous rigide en thermoplastique, d’un géotextile et
les 200 m, au maximum. d’un matériau filtrant.
Lorsque le drain est relié à un égout pluvial, Les perforations peuvent être sous forme
un raccord étanche doit être installé. de trous circulaires ou de fentes.
Les trois types de drains normalisés sont : Le géotextile qui entoure le tuyau doit avoir
– le drain en tuyau rigide ou semi-rigide; des ouvertures de filtration (FOS) respectant
les exigences de la norme 13101 « Géotex-
– le drain en pierre;
tiles » du Tome VII – Matériaux. Le matériau
– le drain en tuyau flexible. filtrant est constitué d’un granulat GF1
Le drain en tuyau rigide ou semi-rigide conforme aux exigences de la norme 2104
et le drain en pierre peuvent être utilisés à « Matériaux filtrants » du Tome VII – Matériaux.
l’intérieur comme à l’extérieur de la plate- Le dessin normalisé 004 montre les détails
forme de la route. de ce type de drain.
Le drain en tuyau flexible est utilisé exclu-
sivement à l’extérieur de la plate-forme de 3.7.2 Drain en pierre
la route. Ce type de drain est principalement utilisé
Le choix du type de drain est fait en fonction dans les sols fins stratifiés et les sols hétéro-
de sa localisation et de son mode d’installation, gènes dans l’axe de la tranchée. Il est utilisé
et est résumé au tableau 3.7–1. pour drainer de courtes sections de routes
ou des zones instables. La granulométrie du
3.7.1 Drain en tuyau rigide ou sol le plus fin rencontré détermine le type de
semi-rigide géotextile à utiliser.
Ce type de drain est principalement Le drain en pierre est composé d’un géo-
utilisé lorsque les sols sont homogènes sur textile et d’un matériau filtrant. Le géotextile
doit avoir des ouvertures de filtration (FOS) qui
Tableau 3.7–1
Choix du type de drain
Mode d’installation
Localisation
Excavation Enfouissement mécanique
À l’intérieur Drain en tuyau rigide ou semi-rigide (DN 004)
de la plate-forme s. o.
de la route Drain en pierre (DN 005)
Drain en tuyau rigide ou semi-rigide (DN 004)
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À l’extérieur
de la plate-forme Drain en pierre (DN 005) Drain en tuyau flexible (DN 007)
de la route Drain en tuyau flexible (DN 006)
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répondent aux exigences de la norme 13101 Les éléments de conception des entrées
« Géotextiles » du Tome VII – Matériaux. Le privées sont définis au Tome I – Conception
matériau filtrant est composé d’un granulat de routière, chapitre 10 « Accès ».
tout calibre compris entre 5 et 40 mm. Les caractéristiques du tuyau d’entrée
Le dessin normalisé 005 montre les détails ainsi que sa mise en œuvre sont présentées
de ce type de drain. au Tome III – Ouvrages d’art, chapitre 4
« Ponceaux ».
3.7.3 Drain en tuyau flexible Le revêtement de protection des entrées
Ce type de drain est principalement utilisé privées est abordé au Tome IV – Abords de
pour drainer la structure de la chaussée. Il doit route, du chapitre 8 « Revêtement de protec-
être placé à l’extérieur de la plate-forme de la tion ».
route et peut être installé par excavation ou
par enfouissement mécanique. 3.8.2 Fermeture de fossé
Lorsqu’il est installé par excavation, le La fermeture d’un fossé doit être réalisée
drain en tuyau flexible est constitué d’un tuyau de façon telle que les fonctions de drainage
perforé en thermoplastique, d’un géotextile et se maintiennent même après sa fermeture.
d’un matériau filtrant. Le géotextile qui entoure Pour ce faire, il faut que l’écoulement de l’eau
le tuyau doit avoir des ouvertures de filtration dans les fossés adjacents soit assuré, que la
(FOS) qui répondent aux exigences de la structure de la chaussée soit drainée et que
norme 13101 « Géotextiles » du Tome VII – les eaux de ruissellement soient captées.
Matériaux. Le dessin normalisé 006 montre De plus, d’autres critères doivent être
les détails de ce type de drain. considérés afin d’assurer la sécurité des
Lorsqu’il est installé par enfouissement usagers de la route :
mécanique, le drain en tuyau flexible est consti- – l’eau des terrains environnants ne doit pas
tué d’un tuyau perforé en thermoplastique et s’écouler sur la chaussée;
d’un géotextile. Le géotextile qui entoure le
– l’accès à la route doit être limité aux entrées
tuyau doit avoir des ouvertures de filtration
aménagées à cette fin;
(FOS) qui répondent aux exigences de la
norme 13101 « Géotextiles » du Tome VII – – les surfaces entre le bord de l’accotement
Matériaux. La performance du drain enfoui et l’emprise doivent être gazonnées;
mécaniquement peut être aléatoire en raison – aucun obstacle ne doit être implanté à
de l’absence de matériaux filtrants autour du l’intérieur de l’emprise;
tuyau perforé et de l’hétérogénéité du sol à – la visibilité doit être assurée de part et
drainer. Le dessin normalisé 007 montre les d’autre des accès.
détails de ce type de drain.
La fermeture d’un fossé doit également
être réalisée en respectant tous les critères
3.8 Accès à la propriété décrits à la section 3.8.1 « Tuyaux d’entrée ».
Le dessin normalisé 008 présente la
3.8.1 Tuyau pour entrée privée manière de réaliser une fermeture de fossé.
Le diamètre minimal du tuyau d’une entrée
privée est de 450 mm.
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Figure 3.11–1
Choix du type de revêtement de protection
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Complément à la norme
Figure 3.11–2
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PUISARD PRÉFABRIQUÉ Numéro
DE 600 mm 001
NORME Date
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Cadre, grille et cale de rehaussement Tome VII, norme 7202 Puisard en béton armé et joint d’étanchéité BNQ 2622–420
Géotextile Tome VII, norme 13101 Tuyau en béton et joint d’étanchéité BNQ 2622–126
Granulats Tuyau en thermoplastique et joint d’étanchéité
CG 14, MG 20 BNQ 2560–114 • polyéthylène BNQ 3624–120, type 1
(après la mise en œuvre) • PVC BNQ 3624–135, type 1 ou 2
Tome
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
3
Numéro
2020 01 30
NORME
1 Un bassin de rétention d’une profondeur minimale de 300 mm est ajouté en contrebas du tuyau de sortie si le regard
est utilisé comme regard-puisard. Pour l’emplacement et la disposition de la grille, voir le dessin normalisé 001.
2 La conduite doit être en béton de classe 3, au minimum, ou en thermoplastique à paroi intérieure lisse de rigidité
égale ou supérieure à 320 kPa.
3 Un géotextile de type IV d’une largeur de 1 m et d’une longueur égale à quatre fois son diamètre extérieur doit recou-
vrir les joints entre les sections.
4 Coussin de support en MG 20 ou CG 14 densifié par couches de 150 mm au minimum à 95,0 % de la masse volu-
mique sèche maximale déterminée selon la norme CAN/BNQ 2501–255 « Sols – Détermination de la relation teneur
en eau-masse volumique sèche – Essai avec énergie de compactage modifiée (2700 kN • m/m3) ».
Notes :
– la base peut être circulaire, rectangulaire, triangulaire ou en « T »;
– la section réductrice peut être une dalle ou de forme conique;
– le cadre peut être séparé ou ajustable (hauteur d’ajustement de 150 ou 200 mm);
– à l’intérieur de la plate-forme de la route, les grilles et les tampons doivent être en fonte ductile; les cadres (séparés),
en fonte grise ou en fonte ductile et les cadres ajustables, en fonte ductile;
– à l’extérieur de la plate-forme de la route, les cadres, les grilles et les tampons sont en fonte grise ou en fonte ductile;
les cadres ajustables en fonte ductile peuvent aussi être utilisés si la surface est asphaltée;
– les cotes sont en millimètres.
MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES
Cadre, grille, tampon et cale de rehaussement Tome VII, norme 7202 Tuyau en béton et joint d’étanchéité BNQ 2622–126
Contenu normatif
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PUISARD DE FOSSÉ Numéro
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Pente Dimensions
A B
1V:2H 1000 60
1V:3H 950 85
1V:4H 930 95
1 La conduite doit être en béton de classe 3, au minimum, ou en thermoplastique à paroi intérieure lisse de rigidité
égale ou supérieure à 320 kPa.
2 Coussin de support en MG 20 ou CG 14 densifié par couches de 150 mm au minimum à 95,0 % de la masse volu-
mique sèche maximale déterminée selon la norme CAN/BNQ 2501–255 « Sols – Détermination de la relation teneur
en eau-masse volumique sèche – Essai avec énergie de compactage modifiée (2700 kN • m/m3) ».
Notes :
– béton : type I (30 MPa);
– acier d’armature : nuance 400R, 10M à 150 mm c/c, horizontalement et verticalement, épaisseur d’enrobage minimal
de 60 mm;
– la grille est fixée au moyen de deux boulons M13 × 50 et de rondelles;
– le tuyau d’évacuation peut être installé sur toutes les faces du puisard;
– lorsque le puisard n’est pas monolithique, les joints entre les sections doivent être étanches (si requis) et recouverts
d’un géotextile de type IV d’une largeur de 1 m et d’une longueur égale à quatre fois son diamètre extérieur;
– le raccordement à l’égout pluvial doit être muni d’un joint étanche (regard) ou d’un raccord étanche (conduite);
– les cotes sont en millimètres.
MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES
Boulons et rondelles Tome VII, norme 6201 Puisard en béton armé et joint d’étanchéité BNQ 2622–420
Contenu normatif
Cadre, grille et tampon Tome VII, norme 7202 Tuyau en béton et joint d’étanchéité BNQ 2622–126
Géotextile Tome VII, norme 13101 Tuyau en thermoplastique et joint d’étanchéité
Granulats • polyéthylène BNQ 3624–120, type 1
CG 14, MG 20 BNQ 2560–114 • PVC BNQ 3624–135, type 1 ou 2
(après la mise en œuvre)
Tome
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
3
Numéro DRAIN EN TUYAU RIGIDE
004 OU SEMI-RIGIDE
Date
2018 01 30
NORME
Note :
– les cotes sont en millimètres.
MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES
Contenu normatif
3
Numéro
DRAIN EN PIERRE 005
NORME Date
2016 01 30
1 Tuyau perforé de 150 ou 200 mm de diamètre (si requis aux plans et devis) :
– matériau : thermoplastique de rigidité égale ou supérieure à 300 kPa;
– lorsque le drain est relié à un égout pluvial, un tuyau perforé est requis sur toute la longueur du drain et
un raccord étanche est nécessaire;
– l’extrémité amont du tuyau doit être fermée par un bouchon;
– la profondeur d’installation du tuyau est spécifiée aux plans et devis.
2 Matériau filtrant :
– avec tuyau à perforations circulaires : granulat 20 à 5;
– dans tous les autres cas : granulat 40 à 5.
3 Géotextile :
– sol à drainer > 50 % passant le tamis 80 µm : type III;
– sol à drainer < 50 % passant le tamis 80 µm : type IV.
Note :
– les cotes sont en millimètres.
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
3
Numéro DRAIN EN TUYAU FLEXIBLE –
006 INSTALLATION PAR EXCAVATION
Date
2018 01 30
NORME
Note :
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
3
DRAIN EN TUYAU FLEXIBLE, Numéro
INSTALLATION PAR 007
NORME ENFOUISSEMENT MÉCANIQUE Date
2010 03 30
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
3
Numéro
2018 01 30
NORME
Notes :
– pour les caractéristiques du drain (tuyau et géotextile), voir le dessin normalisé 006;
– un regard-puisard doit être installé à tous les points bas ou au maximum tous les 60 m. Voir le dessin normalisé 002;
– les tuyaux en PE à simple paroi et en PVC ne doivent pas être installés dans les 6 derniers mètres à chaque extrémité
hors remblai;
– les tuyaux en béton situés à l’intérieur du dégagement latéral (voir Tome VIII – Dispositifs de retenue, chapitre 2
« Sécurisation des abords de route », figure 2.3–1) doivent être biseautés en fonction de la pente du talus;
– les cotes sont en millimètres.
Géotextile, type IV Tome VII, norme 13101 Tuyau en PVC BNQ 3624–135, type 1 ou 2
Tuyau en béton BNQ 2622–126 Tuyau en tôle ondulée Tome VII, norme 7101
Tuyau en polyéthylène BNQ 3624–120, type 1
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre
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AMÉNAGEMENT Numéro
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Diamètre Diamètre
du drain du TB
(mm) (mm)
150 250
200 250
Note :
– les cotes sont en millimètres.
Cadre, grille et tampon Tome VII, norme 7202 Tuyau en béton BNQ 2622–126
Granulats
MG 20 (après la mise en œuvre) BNQ 2560–114
Tome
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
3
Numéro
Notes :
– la grille, en acier galvanisé à chaud ou en acier inoxydable, peux être à barres rivetées ou à tiges soudées;
– la capacité structurale de la grille choisie doit respecter les exigences de la norme CAN/CSA S6 « Code canadien sur
le calcul des ponts routiers » ainsi que les critères des états limites d’utilisation et des états limites ultimes.
Contenu normatif
La charge de roue utilisée dans les calculs est de 87,5 kN avec un coefficient de majoration dynamique (CMD) de 0,4;
– les cotes sont en millimètres.
MATÉRIAUX —
NORMES APPLICABLES
Acier (HSS) ASTM A500/A500M-03a, grade C Béton Tome VII, norme 3101
Aciers de construction Tome VII, norme 6101 Tuyau en polyéthylène BNQ 3624–120
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4.2 Références 1
II
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Date
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NORME Date
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Tableau 4.3–1
Applications des bordures
Complément à la norme
1. En présence d’une glissière, d’un dispositif d’extrémité de glissière et d’un atténuateur d’impact, lorsque la
distance entre un de ces éléments et la face apparente de la bordure est de plus de 200 mm et de moins de
3000 mm, la bordure doit obligatoirement être arasée. Elle doit être abaissée dans le cas contraire (voir le
Tome VIII – Dispositifs de retenue, chapitre 3 « Glissières de sécurité – Conception et construction »).
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BORDURES
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Date NORME
2019 01 30
extérieure de l’accotement.
4.5.3 Bordure coulée en béton
4.5 Matériaux, spécifications Les dimensions ainsi que les détails
concernant la construction de bordures
et modes d’installation des coulées en béton sont montrés au dessin
bordures normalisé 003.
Les bordures sont constituées de béton, de Compte tenu de la difficulté de maintenir
granite ou d’enrobé. Les modes de fabrication un niveau de qualité acceptable, le recours
sont les suivants : à cette méthode de construction devrait être
Contenu normatif
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Chapitre
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NORME Date
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BORDURE PRÉFABRIQUÉE Numéro
EN BÉTON 001
NORME Date
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110 110
1
150
50
100
130
150
300 min.
300 min.
100 200 min.
1 1 1
1 1 1
250
250
250
2 2 2
150 150
100
100
2 2 2
3
1000
1 Revêtement
50
150
Arasée
100
2 2 2
BORDURE DE TRANSITION
1 Lorsque la bordure arasée est juxtaposée à un trottoir ou à une entrée en pente ascendante, la hauteur
au-dessus du revêtement est de 25 mm. Elle est de 13 mm à l’endroit d’un accès universel et à la rencontre
d’une piste cyclable.
2 Coussin de support et appui en béton (type XII).
3 Les bordures de transition de 1200 mm de longueur sont également acceptées.
Notes :
– les abouts des bordures présentent des surfaces planes et l’ouverture au joint est inférieure à 10 mm;
– la déviation dans l’alignement des faces apparentes de deux éléments de bordure consécutifs est
inférieure à 3 mm;
– pour des rayons de courbure inférieurs à 25 m, des éléments de bordure courbes sont utilisés;
– le matériau granulaire utilisé dans la fondation (d’une épaisseur minimale de 150 mm) doit être un MG 20 ou
un MR 5 dont la granulométrie est conforme au fuseau granulométrique du MG 20;
– la réfection derrière les bordures est effectuée à l’aide de matériaux de même nature que les matériaux
avoisinants;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
MATÉRIAUX
MATÉRIAUX — — NORMES
NORMES APPLICABLES
APPLICABLES
Béton, type XII Tome VII, norme 3101 Granulats
Bordure préfabriquée en béton BNQ 2624–210 • MG 20 (après la mise en œuvre) BNQ 2560–114
• MR 5 (correspondant à un MG 20) NQ 2560–600
Tome
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
4
Numéro
1 150
175
30
2
150
400 min.
2 300 min.
50
25
ARASÉE SURÉLEVÉE
160 170
50 30
100
100
2 2
350 min.
350 min.
230 min. 230 min.
ABAISSÉE
Notes :
– la longueur de transition entre une bordure surélevée ou abaissée et une bordure arasée est de 1000 mm;
– le matériau granulaire utilisé dans la fondation (d’une épaisseur minimale de 150 mm) doit être un MG 20
ou un MR 5 dont la granulométrie est conforme au fuseau granulométrique du MG 20;
– la réfection derrière les bordures est effectuée à l’aide de matériaux de même nature que les matériaux
avoisinants;
MATÉRIAUX — NORME APPLICABLES
Contenu normatif
4
Numéro
BORDURE COULÉE EN BÉTON 003
NORME Date
2019 01 30
1 150
175
30
2
150
400 min.
2
300 min.
50
25
ARASÉE SURÉLEVÉE
160 170
30
50
100
100
2 2
350 min.
350 min.
230 min. 230 min.
Notes :
– la longueur de transition entre une bordure surélevée ou abaissée et une bordure arasée est de 1000 mm;
– le matériau granulaire utilisé dans la fondation (d’une épaisseur minimale de 150 mm) doit être un MG 20
ou un MR 5 dont la granulométrie est conforme au fuseau granulométrique du MG 20;
– la réfection derrière les bordures est effectuée à l’aide de matériaux de même nature que les matériaux
avoisinants;
MATÉRIAUX — NORME APPLICABLES
Contenu normatif
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
4
Numéro
1 100 ou
100 ou 125 125
125
50
100
150
305 min.
305 min.
205 min.
1 1 1
1 1 1
250
250
250
2 2 2
100
100
100
2 2 2
3 Revêtement
1 3
50
150
305 min.
min.
205
2 2 2
1 Lorsque la bordure arasée est juxtaposée à un trottoir ou à une entrée en pente ascendante, la hauteur
au-dessus du revêtement est de 25 mm pour une entrée charretière, de 13 mm pour un accès universel
et de 5 mm à la rencontre d’une piste cyclable.
2 Coussin de support et appui en béton (type XII).
3 La transition illustrée est arasée-surélevée. Dans les cas des transitions arasée-abaissée et abaissée-surélevée,
les détails de la bordure de transition sont les mêmes.
Notes :
– l’ouverture du joint entre deux bordures alignées est inférieure à 10 mm;
– pour des rayons de courbure inférieurs à 25 m, des éléments de bordure courbes sont utilisés;
– la déviation dans l’alignement des faces apparentes de deux éléments de bordure consécutifs est
inférieure à 5 mm;
– le matériau granulaire utilisé dans la fondation (d’une épaisseur minimale de 150 mm) doit être un MG 20 ou
un MR 5 dont la granulométrie est conforme au fuseau granulométrique du MG 20;
– la réfection derrière les bordures est effectuée à l’aide de matériaux de même nature que les matériaux
avoisinants;
Contenu normatif
4
Numéro
Bordure en enrobÉ 005
NORME Date
2010 10 30
Note :
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
iI DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
4
Numéro
Notes :
– tirant (barre à haute adhérence) : nuance 400R, sauf aux endroits où les tirants doivent être pliés et redressés
subséquemment où la nuance est 300R;
– les joints de retrait transversaux des caniveaux en béton des chaussées souples qui doivent être faits tous
les 6 m, consistent en un trait de scie initial d’une profondeur de 75 mm, terminé par un réservoir garni d’un
produit de colmatage posé à chaud, comme on le montre au dessin normalisé II-2-016;
– les joints de retrait transversaux des caniveaux en béton des chaussées rigides doivent être faits dans le
prolongement des joints transversaux de la chaussée adjacente et être garnis au moyen du même produit de
colmatage que ceux-ci;
– les cotes sont en millimètres.
II
Chapitre
5
MUSOIRS Page
i
Date
2015 01 30
5.2 Références 1
II
Chapitre
5
Page MUSOIRS
ii
Date
2015 01 30
ii
Chapitre
5
musoirs Page
1
NORME Date
2010 10 30
5
Numéro
MUSOIR R 500 001
NORME Date
2015 01 30
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
5
Numéro
002
MUSOIR R 1000
Date NORME
2015 01 30
II
Chapitre
6
TROTTOIRS Page
i
Date
2020 01 30
6.2 Références 1
6.3.1 Dimensions 1
II
Chapitre
6
Page TROTTOIRS
ii
Date
2020 01 30
II
Chapitre
6
TROTTOIRS Page
1
NORME Date
2020 01 30
II
Chapitre
6
Page TROTTOIRS
2
Date NORME
2020 01 30
Contenu normatif
Tome
DESSIN NORMALISÉ iI
Chapitre
6
trottoir – Numéro
2013 01 30
1 Largeur de l’accès telle qu’elle est définie au Tome I – Conception routière, chapitre 10 « Accès ».
2 50 mm pour une pente de 5 %.
3 La hauteur au-dessus du revêtement est de 25 mm pour une entrée charretière, de 13 mm pour un accès
universel et de 5 mm à la rencontre d’une piste cyclable. L’épaisseur minimale de 150 mm est conservée
vis-à-vis des entrées.
Notes :
– ce dessin concerne les entrées résidentielles ou commerciales;
– les détails de construction du trottoir sont présentés aux dessins normalisés 004 et 005;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
iI DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
6
trottoir –
Numéro
002
amÉnagement orientÉ
Date
d’une entrÉe NORME
2013 01 30
1 Largeur de l’accès telle qu’elle est définie au Tome I – Conception routière, chapitre 10 « Accès ».
2 50 mm pour une pente de 5 %.
3 La hauteur au-dessus du revêtement est de 25 mm pour une entrée charretière, de 13 mm pour un accès
universel et de 5 mm à la rencontre d’une piste cyclable. L’épaisseur minimale de 150 mm est conservée
vis-à-vis des entrées.
Notes :
– ce dessin concerne les entrées résidentielles ou commerciales;
– les détails de construction du trottoir sont présentés aux dessins normalisés 004 et 005;
Contenu normatif
6
Numéro
TROTTOIR – ACCÈS UNIVERSEL 003
NORME Date
2018 01 30
Notes :
– les détails de construction du trottoir sont fournis aux dessins normalisés 004 et 005;
– les cotes sont en millimètres.
Tome
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
6
Numéro TROTTOIR ET BORDURE
004 MONOLITHIQUES
Date NORME
2016 01 30
1 La réfection derrière le trottoir est effectuée à l’aide de matériaux de même nature que ceux avoisinants.
2 L’épaisseur minimale de 150 mm est conservée vis-à-vis des entrées.
3 La planche compressible doit être installée sur toute la profondeur du béton, et ce, de l’arrière du trottoir jusqu’à
25 mm à l’avant du trottoir. De plus, un trait de scie doit être fait dans cette partie du trottoir (talon), dans l’alignement
de celui de la planche compressible.
4 Le matériau granulaire utilisé dans la fondation doit être un MG 20 ou un MR 5 dont la granulométrie est conforme au
fuseau granulométrique du MG 20.
5 La hauteur au-dessus du revêtement est de 25 mm pour une entrée charretière, de 13 mm pour un accès universel et
de 5 mm à la rencontre d’une piste cyclable.
Notes :
– des joints de désolidarisation sont requis entre le trottoir et un ouvrage fixe tel qu’une borne-fontaine, un poteau ou
un regard;
– en remblai, les matériaux de fondation et de sous-fondation sont prolongés jusqu’au talus;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
MATÉRIAUX
MATÉRIAUX — — NORMES
NORMES APPLICABLES
APPLICABLES
Béton Granulats
• coulé en place, type IV ou V Tome VII, norme 3101 • MG 20 (après la mise en œuvre) BNQ 2560–114
• moulé en place, type VI ou VII • MR 5 (correspondant à un MG 20) NQ 2560–600
Planche compressible asphaltique ASTM D1751
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre
6
TROTTOIR ET BORDURE Numéro
CONTIGUS 005
NORME Date
2016 01 30
ii
Chapitre
7
dispositifs de retenue Page
1
NORME Date
2011 10 30
II
Chapitre
8
CLÔTURES ET REPÈRES Page
i
Date
2016 01 30
8.2 Références 1
II
Chapitre
8
Page CLÔTURES ET REPÈRES
ii
Date
2016 01 30
II
Chapitre
8
CLÔTURES ET REPÈRES Page
1
NORME Date
2015 01 30
CAN/CGSB 1.40 « Peinture pour couche galvanisé (voir dessin normalisé 002).
primaire anticorrosion, aux résines alkydes,
pour acier de construction ».
Tome
II
Chapitre
8
Page
CLÔTURES ET REPÈRES
2
Date NORME
2015 01 30
8.3.2 Clôture de ferme sur poteaux clôture est également employé le long des
d’acier non galvanisé autres routes pour délimiter un non-accès. Les
poteaux sont placés sur la ligne de l’emprise
La clôture de ferme sur poteaux d’acier
et le grillage est installé du côté de la propriété
non galvanisé est utilisée le long des routes en
du Ministère.
milieu rural. Elle doit être utilisée en présence
de roc ou de terrain rocheux. Les poteaux L’aménagement des travées de la clôture
sont placés sur la ligne de l’emprise et le de ferme sur poteaux d’acier galvanisé (non-
grillage est installé du côté de la propriété du accès) est identique à celui de la clôture de
Ministère. Toutefois, à la demande du proprié- ferme sur poteaux d’acier non galvanisé. Seul
taire riverain, le grillage peut être installé du le grillage de ces deux clôtures diffère. Les
côté de la propriété riveraine. dessins normalisés 002, 005 et 006 montrent
les détails d’installation de cette clôture.
Pour la clôture de ferme sur poteaux
d’acier non galvanisé, une travée courante,
c’est-à-dire la distance entre deux poteaux, 8.4 Clôture grillagée à mailles
est de 3 m et un poteau de renfort du type C (non-accès)
doit être installé tous les 30 m (voir dessin
Cette clôture est utilisée le long des
normalisé 002). Un poteau terminal du type A
routes et des autoroutes en milieu urbain où les
muni d’une barre d’appui du type C est ins-
accès sont interdits. Elle sert à interdire l’accès
tallé aux extrémités de la clôture de ferme.
à un lieu réservé ainsi qu’à une propriété du
Lorsqu’une barrière doit être installée, la travée
gouvernement comportant des installations
avec barrière est de longueur variable, selon
mécaniques ou électriques.
qu’il s’agit d’une barrière simple ou double, et
est délimitée par des poteaux terminaux du Les poteaux sont placés sur la ligne de
type A munis d’une barre d’appui du type C. l’emprise et le grillage est installé du côté de
La barrière doit toutefois avoir une longueur la propriété du Ministère. Une travée peut
maximale de 4,9 m. Dans une dépression de varier de 1,6 à 2,4 m selon les conditions
terrain, si le changement d’inclinaison entre locales d’amoncellement de neige. Si la
deux travées est supérieur à 20º, un poteau clôture subit un changement d’inclinaison
de renfort du type C doit être installé à cet entre deux travées supérieur à 30º ou une
endroit. Sur le plan horizontal, si deux travées déviation de plus de 10º, un poteau de renfort
sont déviées de plus de 10º, un poteau d’angle ou un poteau d’angle muni de deux entre-
du type A muni de deux barres d’appui du toises et de tendeurs aux fils de tension doit
type C doit être mis en place. Les dessins être installé.
normalisés 003 et 004 montrent les détails Selon la nature des lieux, cette clôture peut
d’installation de cette clôture. être érigée selon trois hauteurs différentes, en
respectant les critères d’utilisation suivants :
8.3.3 Clôture de ferme sur poteaux – hauteur de 2,4 m pour terrains de jeux,
d’acier galvanisé (non-accès) écoles, parcs, propriétés d’Hydro-Québec
La clôture de ferme sur poteaux d’acier ou propriétés gouvernementales;
galvanisé est utilisée le long des autoroutes, – hauteur de 1,8 m pour terrains accidentés
en milieu rural, pour délimiter l’emprise et dans les flancs de coteau;
montrer clairement le non-accès. Ce type de
Contenu normatif
Tome
II
Chapitre
8
CLÔTURES ET REPÈRES Page
3
NORME Date
2015 01 30
– hauteur de 1,2 m pour terrain plat entre aux points de discontinuité de la ligne de
le chemin de desserte ou les terrains l’emprise et permettent de faciliter le respect
riverains et l’autoroute. de l’emprise et des servitudes (non-accès,
Deux types de clôtures grillagées à mailles vue, écoulement des eaux, etc.).
sont utilisés selon que les clôtures sont situées
à proximité des voies de circulation ou qu’elles 8.6 Écran antiéblouissement
en sont éloignées. L’écran antiéblouissement est installé dans
le terre-plein central des routes à chaussées
8.4.1 Clôture grillagée à mailles avec séparées afin de contrer l’éblouissement
barre de support produit par les phares des véhicules circulant
Ce type de clôture est réservé aux utili- dans des directions opposées. L’écran a éga-
sations éloignées des voies de circulation en lement pour effet de minimiser la distraction
raison des risques de pénétration de la barre des conducteurs causée par les conditions de
de support dans l’habitacle d’un véhicule lors circulation sur la chaussée adjacente.
d’un impact. Ce type de clôture doit être utilisé L’écran antiéblouissement est installé
à l’extérieur de la distance de dégagement généralement sur une glissière rigide en béton
latéral décrite au Tome VIII – Dispositifs de (voir Tome VIII – Dispositifs de retenue, cha-
retenue, chapitre 2 « Sécurisation des abords pitre 3 « Glissières de sécurité – Conception et
de route ». construction ») et sa hauteur varie en fonction
Le dessin normalisé 007 montre les détails du profil de la route.
d’installation de cette clôture. L’installation de l’écran antiéblouissement
ne doit pas avoir pour effet de réduire la dis-
8.4.2 Clôture grillagée à mailles avec tance de visibilité à l’arrêt en deçà des critères
fils de support du Tome I – Conception routière, chapitre 7
Ce type de clôture avec système de fils de « Distance de visibilité ».
support doit être utilisé lorsque la clôture est Il existe deux types d’écrans antiéblouis-
installée à l’intérieur de la distance de dégage- sement.
ment latéral décrite au Tome VIII – Dispositifs
de retenue, chapitre 2 « Sécurisation des 8.6.1 Écran antiéblouissement en
abords de route ». On peut toutefois l’utiliser métal déployé
à l’extérieur de cette zone.
L’écran antiéblouissement en métal
Le dessin normalisé 008 montre les détails déployé diminue de façon efficace l’éblouis-
d’installation de cette clôture. sement causé par les phares de véhicules
circulant en direction opposée. L’installation
8.5 Repère d’emprise de ce type d’écran est relativement longue et
Les repères d’emprise sont des repères nécessite l’utilisation de nombreuses pièces.
identifiés dont les caractéristiques sont défi- Dans le cas d’accidents graves, des rebuts de
nies dans le Règlement sur les repères et les métaux peuvent être projetés un peu partout
bornes (RLRQ, chapitre A-23, r. 14) découlant sur les voies de circulation. La réparation de
de la Loi sur les arpenteurs-géomètres (RLRQ, ces écrans nécessite la fermeture de voies
chapitre A-23). pour de longues périodes.
Contenu normatif
Ils servent à délimiter clairement la limite Les dessins normalisés 010 et 011 mon-
de la propriété du Ministère. Ils sont installés trent les détails d’installation.
Tome
II
Chapitre
8
Page
CLÔTURES ET REPÈRES
4
Date NORME
2015 01 30
Contenu normatif
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre
8
CLÔTURE DE FERME Numéro
2016 01 30
1 Sur le plan vertical, s’il y a un changement d’inclinaison dans la clôture supérieur à 20°, un poteau de cèdre de 200 mm de
diamètre et de 2400 mm de longueur doit être installé.
2 Sur le plan horizontal, si la clôture est déviée de plus de 10°, un poteau de cèdre de 200 mm de diamètre et de 2400 mm de
longueur et muni de deux contrefiches (100 × 100 mm) en pin ou en épinette et de deux tirants de quatre fils torsadés doit
être installé.
Notes :
– sur le roc, les poteaux de bois sont remplacés par des poteaux d’acier non galvanisé (voir dessin normalisé 003);
– les poteaux sont placés sur la ligne de l’emprise;
– en ce qui concerne le grillage :
- il doit être installé du côté de la propriété du Ministère ou, à la demande du propriétaire riverain, du côté de sa propriété,
- l’espacement maximal des fils verticaux est de 300 mm c/c,
- le nombre minimal de fils horizontaux est de 8; MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES
Contenu normatif
– une encoche doit être pratiquée aux poteaux Bois Tome VII, norme 11101
verticaux pour positionner les contrefiches; Boulons et rondelles Tome VII, norme 6201
– toutes les pièces métalliques sont galvanisées, à Crampillons ASTM F1667
l’exception des poteaux d’acier utilisés en présence de roc; Galvanisation ASTM A123 / A123M
– les cotes sont en millimètres. Grillage et fils métalliques Tome VII, norme 6601
Tome
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
8
Numéro
CLÔTURE DE FERME SUR POTEAUX
002 D’ACIER – INSTALLATION
Date DES POTEAUX NORME
2015 01 30
Type Profilé
A 65 × 65 × 6 × 2438
30 × 30 × 3,5 × 2438
B
38 × 33 × 3,2 × 2438
C 55 × 55 × 6 × 2438
Notes :
– les broches d’attache sont constituées de fils en :
- acier galvanisé à chaud d’une résistance minimale à Ia traction de 379 MPa et de calibre 12 (2,69 mm de
diamètre) dont le revêtement minimal de zinc est de 230 g/m2,
- alliage d’aluminium d’une résistance à la traction minimale de 300 MPa et de calibre 9 (3,5 mm de diamètre);
– toutes les pièces métalliques sont galvanisées, à l’exception des poteaux;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
8
CLÔTURE DE FERME SUR POTEAUX Numéro
2016 01 30
1 Sur le plan horizontal, si la clôture est déviée de plus de 10°, un poteau d’angle de type A doit être installé.
2 Tous les 30 m, ou s’il y a un changement d’inclinaison dans la clôture supérieur à 20°, un poteau de renfort de type C
doit être installé.
3 En présence de roc, voir le dessin normalisé 004.
Notes :
– la travée avec barrière peut avoir une largeur maximale de 9800 mm, soit deux barrières de 4900 mm;
– les barres d’appui sont boulonnées aux poteaux;
– les poteaux sont placés sur la ligne de l’emprise et enduits d’une peinture verte ou brune;
– en ce qui concerne le grillage :
- il doit être installé du côté de la propriété du Ministère ou, à la demande du propriétaire riverain, du côté de sa propriété,
- l’espacement maximal des fils verticaux est de 300 mm c/c,
- le nombre minimal de fils horizontaux est de 8;
– toutes les pièces métalliques sont galvanisées, à l’exception des poteaux;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
Notes :
– toutes les pièces métalliques sont galvanisées, à l’exception des poteaux;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
8
clôture de ferme sur poteaux Numéro
2013 01 30
1 Sur le plan horizontal, si la clôture est déviée de plus de 10°, un poteau d’angle de type A doit être installé.
2 Tous les 30 m, ou s’il y a un changement d’inclinaison dans la clôture supérieur à 20°, un poteau de renfort de type C
doit être installé.
3 En présence de roc, voir le dessin normalisé 006.
Notes :
– les barres d’appui sont boulonnées aux poteaux;
– les poteaux sont placés sur la ligne de l’emprise;
– en ce qui concerne le grillage :
- il doit être installé du côté de la propriété du Ministère;
- l’espacement maximal des fils verticaux est de 300 mm c/c;
- le nombre minimal de fils horizontaux est de 10;
– toutes les pièces métalliques sont galvanisées;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
iI DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
Notes :
– toutes les pièces métalliques sont galvanisées;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
NORME
1 Selon les conditions locales d’amoncellement de neige, la distance entre les poteaux
peut varier de 1600 à 2400 mm.
2 La longueur des poteaux varie en fonction de la hauteur du grillage. Leur limite élastique
est de 170 MPa.
3 La hauteur du grillage est de 1200, 1800 ou 2400 mm.
4 Un poteau de renfort muni de deux entretoises et deux tendeurs doit être installé tous
les 60 m. Si la clôture est déviée de plus de 10° ou s’il y a un changement d’inclinaison
supérieur à 30°, il est nécessaire d’installer un poteau d’angle muni de deux entretoises.
(non-accès)
6 La longueur des poteaux dans le sol varie selon la hauteur du grillage et les conditions
locales.
avec BARRE de support
Notes :
– les poteaux sont placés sur la ligne de l’emprise;
ClÔture grillagée À mailles
– le grillage est installé du côté de la propriété du Ministère et fixé aux poteaux, à la barre
de support et au fil de tension toutes les 4 mailles. Les broches d’attache utilisées aux
poteaux et à la barre de support sont constituées de fils d’aluminium de 3,5 mm de
diamètre, alors que celles utilisées au fil de tension sont des fils d’acier inoxydable ayant MATÉRIAUX — Normes applicables
un diamètre de 1,5 mm; Béton, type I Tome VII, norme 3101
– toutes les pièces métalliques, à l’exception des pièces en aluminium, sont galvanisées; Coulis d’ancrage Tome VII, norme 3901
Galvanisation ASTM A123 / A123M
iI
– le taux de zinc pour la galvanisation des fils doit être de 490 g/m2;
Date
007
Numéro
Chapitre
Date
Tome
008
Numéro
Chapitre
2013 01 30
(non-accès)
DESSIN NORMALISÉ
1 Selon les conditions locales d’amoncellement de neige, la distance entre les poteaux
avec fils de support
Notes :
– les poteaux sont placés sur la ligne de l’emprise;
– le grillage est installé du côté de la propriété du Ministère et fixé aux poteaux et aux fils
de tension toutes les 4 mailles. Les broches d’attache utilisées aux poteaux sont consti-
tuées de fils d’aluminium ayant un diamètre de 3,5 mm, alors que celles utilisées aux MATÉRIAUX — Normes applicables
fils de tension sont des fils d’acier inoxydable de 1,5 mm de diamètre; Béton, type I Tome VII, norme 3101
– toutes les pièces métalliques, à l’exception des pièces en aluminium, sont galvanisées; Coulis d’ancrage Tome VII, norme 3901
NORME
Contenu normatif
Tome
DESSIN NORMALISÉ iI
Chapitre
8
ClÔture grillagée À mailles Numéro
(non-accès) – installation des 009
NORME poteaux en présence de roc Date
2013 01 30
2 La longueur des poteaux dans le sol varie selon la hauteur du grillage et les conditions locales.
Notes :
– les poteaux sont placés sur la ligne de l’emprise;
– toutes les pièces métalliques, sauf les pièces en aluminium, sont galvanisées;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
Date
Tome
010
Numéro
Chapitre
2013 01 30
DESSIN NORMALISÉ
en métal déployé
Écran antiÉblouissement
Notes :
– le grillage est constitué de panneaux de 2500 mm de longueur fixés aux fils
de tension tous les 600 mm c/c à l’aide de broches d’attaches constituées
de fils d’aluminium ayant un diamètre de 3,5 mm;
– deux fils d’ancrage avec tendeurs et des tendeurs dans les fils de tension
sont requis tous les 60 m;
– toutes les pièces métalliques, à l’exception des pièces en aluminium, sont MATÉRIAUX — Normes applicables
galvanisées; Galvanisation ASTM A123 / A123M
– le taux de zinc minimal pour la galvanisation des câbles et des tendeurs Grillage, poteaux métalliques,
NORME
Contenu normatif
Tome
DESSIN NORMALISÉ iI
Chapitre
8
Écran antiÉblouissement Numéro
2013 01 30
Notes :
– toutes les pièces métalliques, à l’exception des pièces en aluminium, sont galvanisées;
– le taux de zinc minimal pour la galvanisation des câbles et des tendeurs doit être de 490 g/m2;
– les cotes sont en millimètres.
iI DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
8
Numéro Écran antiÉblouissement
012 à ailerons verticaux
Date NORME
2010 03 30
Notes :
– hauteur disponible pour les ailerons : 610, 762, 914 ou 1219 mm;
– la distance « D » entre les ailerons verticaux, l’angle « α » de montage et la hauteur « H » sont conçus selon
les spécifications du fabricant;
Contenu normatif
– l’aileron est en polyéthylène résistant aux rayons ultraviolets et non fragile par temps froid;
– épaisseur des parois : 3 mm;
– la base modulaire est fabriquée en acier; longueurs disponibles (L) : 3048 et 3659 mm;
– les cotes sont en millimètres.
Tome
II
Chapitre
PROTECTION DE 9
L’ENVIRONNEMENT DURANT Page
LES TRAVAUX i
Date
2020 01 30
II
Chapitre
9 PROTECTION DE
Page L’ENVIRONNEMENT DURANT
ii LES TRAVAUX
Date
2020 01 30
II
Chapitre
PROTECTION DE 9
L’ENVIRONNEMENT DURANT Page
2020 01 30
Figure 9.4–7
Coupe-type d’un canal de dérivation
temporaire en blocs de béton 20
Tome
II
Chapitre
9 PROTECTION DE
Page L’ENVIRONNEMENT DURANT
iv LES TRAVAUX
Date
2020 01 30
Tableau 9.9–2
Niveaux sonores maximaux
recommandés par type d’équipement 31
Tableau 9.11–1
Nécessité d’obtention d’une autorisation
en fonction du mode de disposition de
certains déblais en zone agricole selon
le type de travaux et leur superficie 38
Tome
II
Chapitre
PROTECTION DE 9
L’ENVIRONNEMENT DURANT Page
LES TRAVAUX 1
NORME Date
2020 01 30
entre le ministère des Transports et d’autres Loi sur la protection du territoire et des
ministères. activités agricoles (RLRQ, chapitre P-41.1).
Loi sur la qualité de l’environnement
9.2 Références (RLRQ, chapitre Q-2).
Le présent chapitre renvoie à l’édition la Politique de protection des rives, du littoral
plus récente des documents suivants : et des plaines inondables
(RLRQ, chapitre Q-2, r. 35).
NORMES Politique de protection des sols et de réha-
AMERICAN NATIONAL bilitation des terrains contaminés, 1999.
Contenu normatif
STANDARDS INSTITUTE
ANSI S1.4-1983 (R 2001) « Specification for
Sound Level Meters ».
Tome
II
Chapitre
9 PROTECTION DE
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des sites à déboiser dans le cadre des travaux Plusieurs méthodes sont présentées à la
lorsque de tels sites sont présents. Les aires section 9.4 « Protection du milieu aquatique ».
doivent respecter les conditions suivantes : Les matériaux granulaires utilisés pour
–– les emplacements des chemins d’accès la construction doivent provenir d’une source
au chantier, des aires de stationnement (banc d’emprunt) située à plus de 75 m de
et d’entreposage, des campements, des tout plan d’eau.
locaux de chantier ou des autres aména- Ailleurs que sur les terres du domaine de
gements temporaires doivent être situés à l’État, en plus de respecter les lois et règle-
au moins 60 m d’un cours d’eau permanent ments qui s’appliquent, il faut obtenir toutes
ou d’un lac, et à plus de 30 m d’un cours les autorisations requises pour intervenir hors
d’eau intermittent; des limites d’emprise du Ministère, y compris
–– les principales dispositions de protection l’approbation signée des propriétaires des
s’appliquent dans les forêts du domaine terrains concernés.
de l’État, conformément à la Loi sur l’amé-
nagement durable du territoire forestier 9.3.2 Entretien et circulation de la
(RLRQ, chapitre A-18.1) et au Règlement machinerie et des véhicules
sur l’aménagement durable des forêts du L’entretien de la machinerie et des véhi-
domaine de l’État (RLRQ, chapitre A-18.1, cules ainsi que leur ravitaillement en carburant
r. 0.01). Aucun des éléments suivants ne et en lubrifiant doivent être effectués à plus
doit être placé à moins de 10 m de la lisière de 15 m de tout cours d’eau ou lac (selon la
boisée de 20 m à conserver en bordure limite de la ligne naturelle des hautes eaux).
des lacs et des cours d’eau, à moins de
30 m d’un cours d’eau intermittent ou à Lorsque les travaux sont situés sur les
l’intérieur des lisières boisées à préserver : terres du domaine de l’État, l’entretien de la
machinerie et des véhicules doit être réalisé
-- les matériaux à entreposer, à plus de 60 m d’un cours d’eau. Le plein et
-- le matériel de l’entrepreneur, la vérification de la mécanique des pompes
-- les sites de campement, de local de génératrices et du matériel fixe doivent être
chantier et de poste de pesée, effectués à plus de 15 m d’un cours d’eau. Le
-- les aires d’ébranchage, de tronçon- cas échéant, les réservoirs d’essence doivent
nage et d’empilement, être installés sur un ouvrage imperméable
ayant un volume minimal équivalant à 110 %
-- les aires de rebut et de dépôt des de la capacité du réservoir pour assurer une
matériaux à récupérer ou à réutiliser, marge de sécurité.
-- les voies de contournement et les che-
mins d’accès (sauf pour la traversée 9.3.3 Gestion des matières
d’un cours d’eau). résiduelles
Durant les travaux, toutes les surfaces Les rebuts sont des matériaux excéden-
décapées doivent être stabilisées, et des taires ou inutilisables qui ne répondent pas
mesures de contrôle de l’érosion et des sédi- aux critères de qualité pour la construction
ments doivent être mises en place de façon à des routes. Ce sont les matériaux naturels,
réduire l’apport de sédiments dans les lacs, les matériaux de démolition et les matières
cours d’eau et milieux humides avoisinants.
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dangereuses. Ces matériaux doivent être en dehors de l’emprise, il faut obtenir l’autori-
acheminés vers des sites autorisés par le sation des propriétaires de ce lieu ou acquérir
MELCC. les terrains nécessaires.
Toutefois, dans l’esprit du développement
durable et afin de répondre au principe de la 9.3.3.2 Matériaux de démolition
gestion écologique des rebuts (3RV), ceux-ci Les matériaux provenant de la démolition
peuvent être Réduits à la source, Réemployés, d’ouvrages comprennent le béton, le revête-
Recyclés ou Valorisés. Les options sont ment bitumineux, le bois, l’acier, etc. Il est pos-
privilégiées dans cet ordre et l’élimination est sible de les réutiliser pour des travaux comme
une option de dernier recours. Ce principe divers matériaux composant, par exemple, les
s’inscrit d’ailleurs dans la Politique québécoise remblais sous la chaussée, les fondations,
de gestion des matières résiduelles (RLRQ, les sous-fondations et les buttes antibruit,
chapitre Q-2, r. 35.1). selon leur concentration en contaminants et
leur potentiel de lessivage, et conformément
9.3.3.1 Matériaux naturels aux Lignes directrices relatives à la gestion
Les matériaux naturels excédentaires de béton, de brique et d’asphalte issus des
comprennent les déblais constitués d’argile, travaux de construction et de démolition et
de limon, de sable, de gravier, de roc, de sol des résidus du secteur de la pierre de taille
organique, ainsi que les débris de végétaux du MELCC.
provenant du déboisement, etc. Il est aussi possible de récupérer l’acier et
Avant de procéder à la mise au rebut le bois. En dernier recours, lorsque ces maté-
des matériaux excédentaires à l’extérieur riaux ne sont ni réutilisables ni recyclables dans
de l’emprise du Ministère, il est essentiel de les emprises, il faut les acheminer dans un site
vérifier si ceux-ci peuvent être utilisés dans les d’élimination conforme à la Loi sur la qualité
ouvrages connexes du projet tels que la réutili- de l’environnement (RLRQ, chapitre Q-2) et
sation dans les remblais, l’adoucissement des au Règlement sur l’enfouissement et l’incinéra-
pentes des talus, l’aménagement d’un écran tion des matières résiduelles (RLRQ, chapitre
visuel ou d’une butte antibruit, la restauration Q-2, r. 19).
de bancs d’emprunt ou d’un ancien corridor Le Ministère est favorable à la réutilisation
de route, et la création d’un habitat faunique. des rebuts de revêtement et de béton.
La réutilisation des matériaux naturels a aussi Les matériaux de revêtement bitumineux
comme avantage de permettre une économie peuvent être recyclés dans les remblais de
dans les coûts de transport et dans le budget route, mais ils doivent être fragmentés en
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La Politique de protection des sols et de si les conditions précisées dans les Lignes
réhabilitation des terrains contaminés et les directrices relatives à la gestion de béton,
règlements qui en découlent décrivent la de brique et d’asphalte issus des travaux de
procédure à suivre (voir la section 9.3.3.4 du construction et de démolition et des résidus du
présent tome). secteur de la pierre de taille du MELCC sont
Dans le cas de travaux de fragmentation respectées. Il est donc possible de recycler les
d’un revêtement de chaussée en enrobé agrégats de béton dans la composition d’un
additionné de fibres d’amiante, les mesures nouveau béton et d’utiliser un revêtement issu
de protection qui s’appliquent sont dictées du recyclage de l’enrobé pour la chaussée ou
par l’article 51 de la Loi sur la santé et la les accotements.
sécurité du travail (RLRQ, chapitre S-2.1), le Le revêtement bitumineux et le béton
Règlement sur la santé et la sécurité du travail peuvent aussi être stockés temporairement en
(RLRQ, chapitre S-2.1, r. 13) et les disposi- vue de leur réutilisation à court terme pour un
tions du Code de sécurité pour les travaux projet routier, à condition que les dispositions
de construction (RLRQ, chapitre S-2.1, r. 4). afférentes des Lignes directrices relatives à la
Les mesures concernent : la formation gestion de béton, de brique et d’asphalte issus
et l’information des travailleurs; la disposition des travaux de construction et de démolition
et le transport des résidus de fragmentation et des résidus du secteur de la pierre de taille
d’un enrobé à l’amiante; le nettoyage des aires du MELCC soient respectées.
de travail; les appareils et les vêtements de
protection; la signalisation des aires de travail. 9.3.3.3 Matières dangereuses
Le béton peut être recyclé dans les La gestion de ces matières doit se faire
remblais, à condition d’être fragmenté en conformément au Règlement sur les matières
morceaux n’excédant pas 300 mm. Les dangereuses (RLRQ, chapitre Q-2, r. 32) et à
fragments doivent être homogènes; s’il y a la Loi sur la qualité de l’environnement (RLRQ,
présence de métal d’armature, il ne doit pas chapitre Q-2).
excéder les fragments. Ces derniers doivent Les matières dangereuses sont des
être complètement recouverts d’une couche matières possédant des propriétés de com-
d’au moins 300 mm de sols compactables. bustion, de corrosion, d’explosivité, d’état
Seulement le béton et le bois (non traité) gazeux, d’inflammabilité, de lixiviation, de
peuvent être revalorisés chez un propriétaire radioactivité ou de toxicité telles qu’elles sont
privé. Cependant, le site doit être approuvé définies dans le Règlement sur les matières
dangereuses (RLRQ, chapitre Q-2, r. 32). Le
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(p. ex. : une géomembrane). Ils doivent être conservation et la mise en valeur de la faune
recouverts de membranes imperméables (RLRQ, chapitre C-61.1), le Règlement sur
afin d’éviter la lixiviation et la contamination les habitats fauniques (RLRQ, chapitre C-61.1,
des sols environnants et aussi l’évaporation r. 18), la Loi sur l’aménagement durable du
des substances volatiles (lorsque ces sols en territoire forestier (RLRQ, chapitre A-18.1),
contiennent). le Règlement sur l’aménagement durable
Les sols contaminés ne sont pas consi- des forêts du domaine de l’État (RLRQ, cha-
dérés comme des matières dangereuses au pitre A-18.1, r. 0.01) et la Loi sur les pêches
sens du Règlement sur les matières dange- (L.R.C., 1985, ch. F-14).
reuses. Il faut donc en assurer la gestion en
respectant les exigences de la Politique de
9.4.1 Périodes de réalisation des
protection des sols et de réhabilitation des travaux
terrains contaminés et des règlements qui y Certaines périodes de réalisation des tra-
sont associés, principalement le Règlement vaux doivent être respectées lorsque ceux-ci
sur la protection et la réhabilitation des terrains sont réalisés en milieu aquatique dans l’habi-
(RLRQ, chapitre Q-2, r. 37). tat du poisson. La période de réalisation des
Cependant, selon le Règlement sur le travaux en milieu aquatique constitue une
stockage et les centres de transfert de sols mesure d’atténuation requise afin de protéger
contaminés (RLRQ, chapitre Q-2, r. 46), les les poissons et la qualité de leurs habitats à
sols ne peuvent être entreposés que tempo- certaines étapes critiques de leur cycle vital.
rairement sur le terrain d’origine. En cas de Les travaux doivent être réalisés en dehors
découverte fortuite de sols contaminés le long des étapes les plus critiques du cycle de vie
d’un projet linéaire (p. ex. : un projet routier) de chaque espèce de poissons susceptible
où il est impossible de les entreposer sur le d’être affectée par les travaux. Ces périodes
terrain d’origine, un avis doit être transmis au doivent être précisées dans les plans et devis.
MELCC au plus tard 10 jours après l’excava- Le tableau 9.4–1 « Réalisation des travaux
tion de ces sols, et la durée de l’entreposage d’infrastructures routières dans l’habitat du
ne doit pas excéder 180 jours. Les conditions poisson selon les régions administratives »
de stockage doivent être telles que les sols fournit des exemples de périodes nécessaires
contaminés ne puissent être la cause d’une à la protection du recrutement.
contamination de l’eau, de l’air ou des sols Ce tableau est fourni à titre indicatif pour
sous-jacents. les périodes de réalisation des travaux. Les
Les sols contaminés doivent être ache- périodes de réalisation doivent toujours être
Complément à la norme
minés vers un lieu autorisé par le MELCC. validées auprès du ministère responsable
de la faune et elles varieront en fonction de
9.4 Protection du milieu la nature du projet, de l’emplacement et du
cours d’eau concerné. En ce qui concerne
aquatique les espèces de poissons menacées ou vul-
Le milieu aquatique est une composante nérables, ce ministère doit également être
environnementale fortement valorisée et sa consulté pour déterminer les périodes de
protection est un enjeu majeur. Les travaux réalisation des travaux.
projetés dans le milieu aquatique doivent
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Tableau 9.4–1
Réalisation des travaux d’infrastructures routières dans l’habitat du poisson selon les régions
administratives
Saumon atlantique et
Région Autres salmonidés (1) Autres espèces d’intérêt (2)
ouananiche
1 1er juin au 30 septembre 1er juin au 30 septembre 1er juin au 31 mars
2 1er juillet au 15 septembre 1er juin au 15 septembre 15 juillet au 15 avril
3 1 juillet au 15 septembre
er
15 juin au 15 septembre 15 juillet au 15 avril
4 15 juin au 15 septembre 1er juin au 15 septembre 15 juillet au 31 mars
5 15 juin au 15 septembre 15 juin au 15 septembre 15 juin au 31 mars
6 15 mai au 15 septembre 15 mai au 15 septembre 1er août au 31 mars
7 1er juin au 30 septembre 1er juin au 30 septembre 15 juillet au 31 mars
8 1er janvier au 31 décembre 15 mai au 30 septembre 15 juin au 15 avril
9 1 juillet au 15 septembre
er
1 juin au 15 septembre
er
1er août au 15 avril
10 (sud du
1er juillet au 31 juillet 1er juin au 15 septembre 15 juillet au 15 avril
55e parallèle)
10 (nord du
1er juillet au 31 juillet 1er juillet au 31 juillet 15 juillet au 15 avril
55e parallèle)
11 1er août au 30 septembre 1er juin au 15 septembre 1er juillet au 30 avril
12 15 juin au 15 septembre 15 juin au 15 septembre 1er juillet au 31 mars
13 15 mai au 15 septembre 15 mai au 15 septembre 1er août au 31 mars
14 1er juin au 15 septembre 1er juin au 15 septembre 15 juillet au 31 mars
15 1 juin au 31 août
er
1 juin au 30 septembre
er
1er juillet au 31 mars
16 1er janvier au 31 décembre 15 mai au 15 septembre 1er août au 31 mars
17 15 juin au 30 septembre 1er juin au 15 septembre 15 juillet au 31 mars
1. Présence des salmonidés suivants : grand corégone, omble de fontaine et touladi.
2. Présence des espèces d’intérêt suivantes : achigan à petite bouche, achigan à grande bouche, bar rayé, doré
jaune, doré noir, éperlan arc-en-ciel, grand brochet, maskinongé, perchaude.
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9.4.2 Déboisement en bordure des du chantier. Trois règles de base doivent être
lacs et des cours d’eau appliquées :
Tout déboisement en bordure d’un milieu 1. Contrôler les eaux de ruissellement aux
aquatique doit faire l’objet d’une autorisation limites du chantier pour éviter qu’elles y
ou d’un permis d’intervention en vertu des dis- pénètrent;
positions prévues à la Politique de protection
2. Contrôler l’érosion provenant des précipi-
des rives, du littoral et des plaines inondables
tations ainsi que des eaux qui n’ont pas pu
(RLRQ, chapitre Q-2, r. 35) et au Règlement
être contenues hors du chantier;
sur l’aménagement durable des forêts du
domaine de l’État (RLRQ, chapitre A-18.1, 3. Conserver les sédiments à l’intérieur du
r. 0.01). Les autorités gouvernementales périmètre du chantier.
concernées préciseront alors les conditions Un plan de contrôle de l’érosion et des
qui devront être respectées pour la réalisation sédiments doit décrire les travaux de protec-
du déboisement. La bande de végétation peut tion afin de minimiser l’érosion ainsi que les
avoir une largeur variant de 10 à 20 mètres ouvrages et les secteurs qui seront protégés.
en fonction du contexte territorial. Le plan de contrôle de l’érosion et des sédi-
Il faut limiter au strict minimum le déboi- ments doit comprendre les éléments suivants :
sement en bordure d’un milieu aquatique. Le
couvert végétal doit y être conservé le plus Planification détaillée
longtemps possible avant la réalisation des –– Exécuter les travaux par étape, notam-
terrassements, et le déboisement ne doit ment lorsque les projets sont de grande
pas avoir pour conséquence de perturber le envergure.
drainage naturel du sol. Enfin, il peut être utile –– Prévoir les impacts des travaux sur le
de déterminer les limites de ces bandes de réseau hydrographique existant.
protection à l’aide de rubans de différentes –– Utiliser une approche combinant plusieurs
couleurs, et ce, particulièrement lorsque le mesures de contrôle de l’érosion et des
déboisement a lieu durant la période hivernale. sédiments.
9.4.3 Contrôle de l’érosion et des –– Éviter de décaper et d’exposer de grandes
sédiments surfaces à l’érosion.
Afin de prévenir l’érosion sur les chantiers, –– Être proactif au regard des prévisions mé-
les travaux doivent être planifiés de manière à téorologiques afin d’ajuster les mesures
limiter la quantité de matériaux susceptibles de contrôle.
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Paillage Hydropaillage
Le paillis permet l’absorption de l’impact Cette méthode consiste à pulvériser un
des gouttes de pluie et la conservation des sols mélange de paillis et d’eau sur les surfaces
humides. C’est une technique efficace sur les mises à nu. On peut également introduire
surfaces planes et peu exposées aux vents. des semis au mélange afin d’ensemencer
Cette méthode doit être privilégiée uniquement les surfaces. Cette méthode est recomman-
pour de courtes périodes. On doit prévoir un dée pour ensemencer des pentes variant de
épandage de paillis de 4,5 tonnes par hectare, faibles à fortes. Un suivi de cette technique
immédiatement après l’ensemencement. doit cependant être fait à la suite de fortes
averses en raison de sa vulnérabilité à ce
Paillage en rouleau et matelas antiérosif
type d’évènement.
Ces dispositifs protègent les sols de
l’impact des gouttes de pluie et du ruisselle- Engazonnement en plaques
ment tout en favorisant l’infiltration de l’eau Cette méthode est recommandée afin
dans le sol. Le degré de protection contre d’assurer une protection immédiate des sols.
l’érosion obtenu avec ces dispositifs est géné- Elle est à privilégier sur de petites surfaces
ralement plus grand que celui obtenu avec dotées d’un substrat de terre végétale.
des produits pulvérisés. Les matelas et les
Bâches et géotextiles
rouleaux peuvent être utilisés sur les pentes
allant jusqu’à 2H:1V, où la végétation est sus- Ces dispositifs temporaires supportent
ceptible de croître lentement. Lors de la mise bien les fortes précipitations. Ils doivent être
en place, il faut s’assurer que le dispositif est déployés sur les surfaces mises à nu, et les
bien enfoui et ancré au sommet du talus afin joints doivent être bien scellés. Ils doivent être
d’éviter l’infiltration d’eau en dessous. enlevés avant la stabilisation finale des sols.
Lors du retrait des bâches et des géotextiles, il
Hydroensemencement faut prévoir la gestion des matières résiduelles
Cette technique permet de projeter méca- non réutilisables.
niquement un mélange hydrofuge contenant
Enrochement
des semis, un agent de collage et un paillis
de cellulose. On peut également introduire au Il s’agit d’une méthode efficace afin de pré-
mélange des fertilisants ou des mycorhizes. venir l’érosion et le ruissellement des surfaces
Cette méthode est recommandée afin de mises à nu. Ces ouvrages peuvent être utilisés
rapidement stabiliser des pentes allant jusqu’à temporairement ou de façon permanente.
1,5H:1V, puisque la matrice de cellulose pro- B. Contrôle du ruissellement
tège le sol avant la germination des semis et
les taux de germination sont supérieurs aux Des mesures doivent être mises en place
autres méthodes décrites précédemment. pour contrôler efficacement le ruissellement qui
Il faut se référer au dessin normalisé 001 peut survenir sur les surfaces perturbées ou
du Tome IV – Abords de route, chapitre 9 les terrassements, qu’ils soient en déblai ou en
« Engazonnement » pour la méthode de mise remblai. Les dispositifs déployés doivent per-
en place d’un matelas de fibres de bois ou mettre d’intercepter les eaux de ruissellement
de paille dans le cas d’un ensemencement provenant de l’extérieur du site de construction
de type H-3. et maintenir ces eaux hors du chantier en
les acheminant vers des installations ou des
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endroits stabilisés.
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À l’approche d’un cours d’eau ou d’un plan Fossé de dérivation et fossé de crête
d’eau, les eaux de ruissellement des fossés Le fossé de dérivation est un canal ou
doivent être détournées vers des zones de une dépression généralement situé le long
végétation ou des bassins de sédimentation, des pentes remaniées. Il doit être utilisé sur
et non directement dans les milieux hydriques, le périmètre ou aux frontières d’un site afin
en raison de la vitesse d’écoulement qu’elles d’empêcher les eaux de ruissellement de
ont acquise et des particules de sols qu’elles s’écouler au travers de sols instables et sus-
transportent. ceptibles à l’érosion. Il permet de diriger ces
Détournement eaux vers des endroits stables sur le chantier
ou, idéalement, à l’extérieur du chantier.
Il s’agit d’aménager de petites rigoles
protégées dans les sections transversales des Le fossé de crête doit être creusé au
talus, au bas des talus et à tous les endroits sommet d’un déblai de façon à intercepter
nécessaires pour permettre de recueillir et de l’eau de ruissellement provenant en amont
contrôler les eaux de ruissellement dans les du talus à réaménager. Il est à noter que ce
talus susceptibles d’érosion. Ces rigoles sont type d’aménagement est souvent considéré
recommandées dans les matériaux argileux. comme permanent (voir le Tome IV – Abords
de route, chapitre 6 « Mesures d’atténuation
Encochage environnementales permanentes »).
L’encochage de talus au moyen de Tous les fossés doivent être drainés
chenilles permet la création de sillons qui adéquatement vers un exutoire protégé de
retiennent les semences et les particules de l’érosion. Les zones stabilisées par de l’enro-
sols, ce qui contribue à minimiser l’érosion chement ou de la végétation ou un bassin de
(figure 9.4–1). L’encochage doit être fait sédimentation sont des exutoires acceptables
pour que les sillons soient perpendiculaires qui permettent au processus de sédimentation
à l’inclinaison du terrain. Cette méthode est de se faire avant que l’eau atteigne un plan
recommandée surtout dans les sols argileux et d’eau ou un cours d’eau. Les dimensions du
peu pentus, car son efficacité est moins grande fossé doivent être déterminées en fonction de
dans les sols sablonneux et les pentes fortes. l’aire de drainage.
Berme de dissipation d’énergie Les fossés doivent être stabilisés le plus
Cet ouvrage temporaire ou permanent tôt possible après leur installation afin de
est placé en travers d’un écoulement tel un ne pas constituer eux-mêmes des sources
fossé. Sa première fonction est de réduire d’érosion. Il peut être nécessaire de mettre
le potentiel érosif en ralentissant les eaux en place un revêtement dans le fossé afin de
de ruissellement. La berme peut également prévenir l’érosion du sol sous-jacent par des
capter les particules transportées dans des écoulements concentrés.
dépressions ou des fosses situées en amont.
Ce type de berme est efficace pour intercep- 9.4.3.2 Contrôle des sédiments
ter les sédiments dont la granulométrie est Les différents dispositifs de contrôle des
comprise entre les sables grossiers et les sédiments doivent être conçus en fonction du
limons. Il faut vider les fosses en amont des patron de drainage, de la stabilité des sols
bermes lorsque celles-ci sont pleines à 50 % et de l’évolution du chantier. Ces dispositifs
de leur capacité. Le dessin normalisé 001 requièrent une inspection périodique, en
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montre l’installation de la berme de dissipation particulier après les périodes de pluies abon-
d’énergie en enrochement. dantes, et une surveillance régulière afin de
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m 150 mm
3
Maximum 1 Les rainures vont retenir les
semences, les engrais, le paillis
et les précipitations, et réduiront
le ruissellement.
Figure 9.4–1
Encochage de talus
ment vers des installations qui favorisent la installés dans les endroits où le ruissellement
sédimentation. Il est primordial de maintenir est diffus ou en nappe.
les eaux turbides séparées des eaux claires.
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Note :
– les cotes sont en millimètres.
Figure 9.4–3
Installation d’une barrière munie d’un géotextile
–– sur des pentes de 2H:1V et moins; –– au bas d’un talus avec un apport d’eau
qui induit de l’érosion (p. ex. : résurgence
d’eau);
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Notes :
– il faut prévoir un jeu d’au moins 1 à 2 m de plus que la hauteur de la colonne d’eau pour compenser la
fluctuation du niveau de l’eau et des vagues;
Complément à la norme
Les rideaux de turbidité sont générale- de milieu. Elle se situe généralement entre
ment imperméables. Il existe cependant des 40 et 425 microns. En général, plus il y a de
dispositifs où les mailles du rideau peuvent courant, plus on doit opter pour des mailles
permettre la filtration. grossières. Les valeurs suivantes sont fournies
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en travers de ces fossés, qui permettront de Une géomembrane doit être déposée de
diminuer la vitesse d’écoulement et de créer façon à ce qu’elle épouse bien le fond de la
des zones de décantation. Ces dispositifs clé. Les pierres sont déversées sur la géo-
sont habituellement situés près de l’entrée membrane, qui doit être rabattue sur la face
des ponceaux et sont surtout recommandés amont de l’enrochement pour y être bien fixée
pour capter les matériaux grossiers (gravier, en son sommet afin de contribuer à étancher
sable et une partie des limons). l’ouvrage. Le dessin normalisé 002 illustre
une berme étanche.
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pour l’exécution des travaux. Elle permet : validée avant l’utilisation de cette méthode. De
–– de minimiser l’érosion et de réduire l’apport plus, les pompes doivent être munies d’une
de sédiments dans le cours d’eau; crépine à mailles suffisamment fines afin
d’éviter l’aspiration des poissons.
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C D
A B
3 9 10 2
Étape Explications
1 Creuser le canal de dérivation temporaire du cours d’eau en laissant les deux extrémités « A » et « B »
fermées. Couvrir le fond ainsi que les parois du canal d’une géomembrane recouverte d’un empierre-
ment partiel si la pente est faible (moins de 2 %) ou d’une géomembrane recouverte d’un empierrement
complet jusqu’au niveau de LHE si la pente est moyenne ou forte (2 % et plus). Dans ce dernier cas, un
géotextile peut remplacer la géomembrane. Les pierres doivent être exemptes de particules de moins de
5 mm de diamètre et doivent aussi être d’un calibre pouvant résister aux crues susceptibles de survenir
durant la période des travaux. Aussi, des aménagements particuliers peuvent être requis dans le canal
s’il doit être opérationnel au moment où la libre circulation du poisson doit être assurée.
2 Enlever la digue qui bloque l’extrémité « B », à l’extrémité aval du canal de dérivation, et aménager la
transition avec le cours d’eau comme cela est prescrit à l’étape 1.
3 Enlever la digue qui bloque l’extrémité « A », à l’extrémité amont du canal de dérivation, et aménager
la transition avec le cours d’eau comme cela est prescrit à l’étape 1, en prenant soin de bien enfouir la
géomembrane (ou le géotextile) dans le lit du cours d’eau.
4 Installer la digue « C » en amont de l’ouvrage à aménager. Positionner la digue « C » à 45° par rapport
à l’axe principal du cours d’eau de manière à faciliter la déviation de l’eau vers le canal de dérivation
temporaire.
5 Après avoir laissé le lit du cours d’eau naturel se vider ou que la zone de travail s’est asséchée, installer
la digue « D ». Positionner la digue « D » à 45o par rapport à l’axe principal du cours d’eau de manière à
faciliter la déviation de l’eau lors de son retour vers le cours d’eau. Capturer les poissons éventuellement
pris dans les fosses résiduelles de la zone de travail et les relocaliser en aval dans le cours d’eau.
6 Aménager le nouvel ouvrage de franchissement du cours d’eau et stabiliser ses approches par un
empierrement.
7 Enlever la digue « D », installée en aval du nouvel ouvrage, et stabiliser le lit et les berges du cours d’eau.
8 Enlever la digue « C », installée en amont du nouvel ouvrage, et stabiliser le lit et les berges du cours
d’eau. Remblayer la section originalement couverte par la digue « A » en amont du canal de dérivation
temporaire jusqu’à ce que cesse l’infiltration d’eau. Laisser le temps nécessaire à l’eau de s’évacuer
du canal de dérivation, capturer les poissons éventuellement pris dans les fosses résiduelles et les
relocaliser en aval dans le cours d’eau.
9 Récupérer, au besoin, les pierres, la géomembrane ou le géotextile du canal de dérivation temporaire.
Poursuivre le remblaiement du canal vers l’aval.
Contenu normatif
10 Terminer la stabilisation des approches du nouvel ouvrage et restaurer la couverture végétale partout
où cela est nécessaire.
Figure 9.4–5
Étapes de réalisation d’une dérivation temporaire d’un cours d’eau
Tome
II
Chapitre
9 PROTECTION DE
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NORME
Figure 9.4–6
Coupe-type d’un canal de dérivation temporaire en pente
Contenu normatif
Figure 9.4–7
Coupe-type d’un canal de dérivation temporaire en blocs de béton
Tome
II
Chapitre
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LES TRAVAUX 21
NORME Date
2020 01 30
Il faut prendre les précautions nécessaires Il est interdit de prélever des matériaux du
pour que le rejet d’eau soit fait dans un endroit lit ou des berges de toute étendue d’eau pour
évitant l’érosion et l’émission de sédiments leur utilisation subséquente comme matériaux
dans le cours d’eau. d’emprunt.
La libre circulation des eaux et du poisson A. Maintien du régime d’écoulement
doit être assurée en tout temps, sauf dans
les circonstances autorisées par les autorités La conception des ouvrages temporaires
compétentes (Pêches et Océans Canada et de franchissement des cours d’eau doit tenir
ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs). compte des cycles hydrologiques et des
évènements susceptibles de se produire
9.4.4 Franchissement temporaire pendant la période d’utilisation de la structure
temporaire (crues, débâcle, marées, etc.). Les
d’un cours d’eau ouvrages temporaires ne doivent pas causer
Le franchissement temporaire d’un cours une augmentation importante des niveaux
d’eau peut être nécessaire pour permettre d’eau. De plus, on doit veiller à ce que l’ouvrage
l’accès à la machinerie et le maintien de la cause le moins possible d’augmentation de
circulation routière. Il assure le passage sécuri- la vitesse de l’eau à l’intérieur ou en aval de
taire des véhicules tout en protégeant le cours celui-ci, afin de minimiser les risques d’érosion
d’eau des dommages causés par l’érosion et et d’affouillement du lit et des berges du cours
les sédiments. Les trois types de traverses d’eau et afin de ne pas nuire au passage de
sont le pont, le ponceau et le passage à gué. la faune aquatique.
9.4.4.1 Exigences générales B. Libre passage du poisson
Les traverses temporaires de cours d’eau Un pont ou un ponceau temporaire ne doit
sont soumises aux mêmes règles relatives pas obstruer le libre passage des poissons,
à la protection de l’environnement que les à moins qu’il en soit convenu autrement avec
traverses permanentes, sauf en ce qui a trait les autorités responsables de la gestion
à l’empiétement sur le lit du cours d’eau. Les de l’habitat du poisson. La largeur permise
traverses temporaires doivent être conçues, d’empiétement dans les cours d’eau variera
construites, entretenues et démantelées de conformément aux autorisations environ-
façon à minimiser les perturbations sur l’état nementales émises, selon les lois et les
naturel du cours d’eau, son écoulement et règlements applicables et selon le contexte.
les cycles vitaux de la faune aquatique. Les
zones sinueuses d’un cours d’eau doivent C. Aménagement des approches d’une
Complément à la norme
être évitées tandis que les sections les moins traverse temporaire
larges ainsi que les zones de substrat grossier Il est souhaitable que les approches d’une
doivent être privilégiées. traverse temporaire soient perpendiculaires
Des autorisations environnementales des au cours d’eau afin de réduire les surfaces
autorités gouvernementales concernées sont perturbées et la longueur de la traversée. On
requises préalablement à la réalisation des doit stabiliser les pentes fortes, lorsque cela est
activités dans les cours d’eau pour l’aména- requis, selon les précisions de la section 9.4.3
gement, l’entretien et le démantèlement de « Contrôle de l’érosion et des sédiments ».
ces ouvrages temporaires. À l’étape de la mise en place d’un pont ou
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conditions initiales.
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26 LES TRAVAUX
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9.6.4 Chemin d’accès temporaire Les matériaux décapés doivent être pous-
La conception et la construction d’un che- sés vers l’extérieur du chemin temporaire de
min d’accès temporaire doivent respecter le façon à pouvoir être récupérés au moment de
plus fidèlement possible les lignes directrices son réaménagement. De plus, il est important
et les mesures prescrites pour les routes de prévoir des ponceaux, lorsque cela est
permanentes sur le plan environnemental. nécessaire, afin de respecter le drainage du
Dans les forêts du domaine de l’État, les secteur où se font les travaux d’aménagement
travaux doivent respecter les exigences de du chemin temporaire.
la Loi sur l’aménagement durable du territoire Dès que possible, les terrains ayant servi à
forestier (RLRQ, chapitre A-18.1, a. 171) et l’aménagement des chemins temporaires, en
ses règlements. dehors de l’emprise, doivent être remis dans
L’aménagement d’un chemin d’accès hors leur état naturel (voir le Tome IV – Abords de
d’une emprise est nécessaire. Sa conception route, chapitre 6 « Mesures d’atténuation envi-
devrait tirer profit de la topographie et faire ronnementales permanentes »). Pour ce faire,
bifurquer rapidement le chemin de la route afin on doit enlever toutes les structures utilisées
qu’il soit le moins visible possible. La largeur (p. ex. : un ponceau), niveler au terrain naturel
des chemins ainsi que les rayons de courbure et recouvrir la surface de la terre végétale
doivent être gardés au strict minimum tout en « entreposée » sur les côtés du chemin.
assurant la sécurité des usagers.
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2. Clay N. Reherman, Judith L. Rochat et collab. FHWA Roadway Construction Noise Model, FHWA HEP–05-054,
Cambridge, MA, 2006.
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Tableau 9.9–1
Niveaux sonores maximaux recommandés en bordure des zones à protéger
Niveaux sonores à ne pas dépasser (dBA)
Zone et utilisation (bruit ambiant et chantier combinés)
du sol Jour (de 7 h à 19 h) Soir (de 19 h à 23 h) Nuit (de 23 h à 7 h)
L10 Lmax L10 Lmax L10 Lmax
Zones sensibles au Bruit ambiant
bruit : habitations, + 5 (si bruit
75 ou 85 ou 90 Bruit ambiant < 70)
établissements
bruit ambiant pour un bruit ambiant 85 80
hospitaliers et Bruit ambiant
+ 5 (1) d’impact (2) +5
scolaires, parcs, + 3 (si bruit
hôtels, etc. ambiant ≥ 70)
Zones commerciales :
80 ou Bruit
immeubles
bruit ambiant Aucun ambiant Aucun Aucun Aucun
de bureaux,
+ 5 (1) + 5 (3)
commerces, etc.
85 ou
Zones industrielles :
bruit ambiant Aucun Aucun Aucun Aucun Aucun
usines, ateliers, etc.
+ 5 (1)
1. Le plus élevé des deux devient le niveau sonore à ne pas dépasser.
2. Le bruit d’impact est un bruit intermittent dont l’intensité s’élève rapidement.
3. Si cela est applicable, pendant les heures d’ouverture des commerces.
Les niveaux sonores maximaux recommandés L’appareil de mesure utilisé est un sonomètre
représentent la combinaison du bruit ambiant intégrateur de classe 1, conforme à la norme
et du bruit provenant du chantier à proximité ANSI S1.4-1983 (R1990) « Specification
des zones à protéger. for Sound Level Meters ». Les méthodes et
Le bruit ambiant doit être établi avant le conditions de mesure devront être conformes
début des travaux à partir d’au moins deux à celles spécifiées au document Measure-
relevés sonores de 24 heures, effectués pen- ment of Highway-Related Noise, de la FHWA
dant la semaine, de façon non consécutive, (FHWA PD–96-046).
à des emplacements représentatifs le long Les niveaux sonores maximaux recommandés
de la zone des travaux. Le bruit ambiant doit sont mesurés à 5 m du bâtiment à protéger
être évalué pour la période de jour (de 7 h à (habitation, école, hôpital, etc.) ou à la limite de
19 h), de soir (de 19 h à 23 h) et de nuit (de propriété, si le bâtiment est situé à moins de
23 h à 7 h). Il est à noter que la mesure du 5 m de la route où sont effectués les travaux.
bruit ambiant ne doit pas se faire à l’intérieur Les seuils à respecter s’appliquent au rez-
de l’emprise requise pour les travaux. de-chaussée ainsi qu’aux étages des bâti-
ments à protéger. La limite imposée la nuit
Notes
ne s’applique pas près d’un établissement
Le L10 mesuré est moyenné sur une période scolaire.
de 30 minutes. Le Lmax mesuré représente
Le tableau 9.9–2 présente les niveaux sonores
la valeur maximale d’une émission sonore
maximaux recommandés pour un certain
en dBA. Le temps de mesure est en général
d’une seconde.
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LES TRAVAUX 33
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utilisés de façon successive. Dans la mesure Les écrans antibruit ou les toiles acous-
du possible, les équipements fixes doivent tiques peuvent être installés sur des nacelles
être placés aux endroits les moins sensibles ou des chariots élévateurs pour suivre
au bruit ou de manière à minimiser l’impact des équipements qui doivent être déplacés
causé. Le choix des parcours pour le transport fréquemment (p. ex. : scies ou marteaux
des matériaux d’excavation et de remblayage pneumatiques) ou qui peuvent être situés à
devrait tenir compte de l’impact sonore. des endroits difficiles d’accès tels que les murs
Également, la sensibilisation des travail- extérieurs d’une route surélevée et au cours
leurs aux mesures d’atténuation appliquées d’opérations de nettoyage au jet de sable. Les
à la source et rapidement réalisables sur le écrans antibruit temporaires peuvent égale-
chantier est essentielle. Une des mesures ment être composés d’une série de roulottes
réalisables par ces derniers est l’arrêt du de chantier ou de boîtes de camions lourds
fonctionnement de tout engin motorisé qui (18 roues) faisant obstacle au bruit.
n’est pas utilisé pendant un certain laps de Les photos 9.9–1 à 9.9–6 présentent des
temps (p. ex. : les pauses du midi et autres). écrans temporaires fixes ou mobiles utilisés
sur divers chantiers.
9.9.3.2 Mesures d’atténuation appliquées
à la propagation du bruit 9.9.3.3 Mesures d’atténuation appliquées
Les mesures d’atténuation appliquées au récepteur
à la propagation du bruit visent à empêcher Lorsque les mesures d’atténuation appli-
la propagation des ondes sonores vers les quées à la source ou à la propagation du bruit
secteurs sensibles. Lorsque les mesures ne sont pas suffisantes ou réalisables (p. ex. :
appliquées à la source ne sont pas suffisantes dans le cas d’immeubles en hauteur) des
pour respecter les niveaux sonores maximaux mesures d’atténuation appliquées au récep-
recommandés, ces mesures peuvent être éla- teur peuvent être envisagées. Un récepteur
borées et mises en place. En règle générale, est défini comme un individu ou un groupe
il s’agit d’écrans antibruit temporaires ou de d’individus qui sont exposés au bruit prove-
rideaux acoustiques, qui sont assez efficaces nant d’un chantier. L’élaboration des mesures
dans la mesure où la ligne de vue entre la d’atténuation doit impliquer la participation de
source de bruit et les secteurs sensibles est la communauté touchée par les travaux.
complètement obstruée. Avant le début des travaux, il est très utile
Voici quelques exemples de mesures de transmettre aux riverains de l’information
d’atténuation qui peuvent être utilisées pour sur le chantier (nature, durée, horaire, phase
restreindre la propagation du bruit provenant des travaux, etc.). Il est aussi important de res-
d’un chantier : pecter l’horaire de travail spécifié. Si cet horaire
–– mise en place d’écrans antibruit tempo- n’est pas respecté, la tolérance des riverains
raires fixes, en bordure du chantier, ou risque de diminuer grandement, surtout si les
mobiles, sur certains équipements; écarts sont fréquents. L’ouverture au dialogue
avec les riverains touchés par les travaux afin
–– installation de toiles ou de rideaux acous-
de trouver des solutions acceptables pour les
tiques;
deux parties est également bénéfique.
–– utilisation de roulottes de chantier ou de
En cas de plaintes relatives au bruit
véhicules lourds comme écran antibruit;
de construction, un système de suivi des
–– augmentation de la distance entre des plaintes permet à la personne médiatrice
équipements bruyants et les secteurs d’intervenir, dans les meilleurs délais, auprès
sensibles au bruit.
Tome
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34 LES TRAVAUX
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LES TRAVAUX 35
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2020 01 30
des plaignants et des entrepreneurs, et extrémités, s’il est trop court. Les dimensions
ainsi d’appliquer les mesures correctives doivent donc être déterminées avec soin.
nécessaires. Dans le cas de bâtiments en hauteur, l’écran
doit être très haut ou comporter un toit, si
9.9.3.4 Caractéristiques et performance cela est possible, afin de protéger les étages
requise des écrans antibruit temporaires supérieurs.
Les mesures d’atténuation utilisées afin Si un écran antibruit de type mur est mis
de réduire le bruit produit par un chantier de en place à proximité d’une voie de circula-
réfection ou de construction routière doivent tion, il doit être installé sur des glissières de
être implantées afin de respecter les niveaux béton, pour des questions de sécurité, et il
sonores autorisés. Lorsque des mesures faut s’assurer qu’il n’y a pas de risque que ce
d’atténuation telles que des écrans antibruit dernier se renverse sur la voie de circulation
de type mur ou des toiles acoustiques doivent à cause des charges de vent.
être mises en place, des exigences minimales La réduction sonore minimale requise
doivent être spécifiées afin d’assurer qu’une pour les murs antibruit temporaires et les
réduction sonore adéquate est obtenue. toiles acoustiques est de 10 dBA, mesurée
En général, un écran antibruit temporaire au récepteur situé le plus près de la zone de
offre un bon rapport coût-efficacité lorsqu’il travaux. Cela représente une réduction sonore
permet une réduction notable (près de 10 dBA) généralement facile à atteindre avec ce type
des niveaux sonores pour un assez grand de mesure et procure une diminution de la
nombre de récepteurs situés dans un secteur moitié du bruit pour ce qui est de la perception
sensible au bruit. Certains éléments doivent auditive. Lorsqu’un écran antibruit est installé
être évalués avant qu’un écran soit jugé réa- de telle façon que la ligne de vue entre les
lisable. Ainsi, pour être efficace, l’écran : équipements bruyants et les récepteurs est
–– doit s’ajuster à l’espace disponible; obstruée, et que cet écran ne comporte pas
–– doit bloquer complètement la ligne de vue de trous ou de brèches, la réduction sonore
entre la source de bruit et les récepteurs; obtenue peut atteindre de 10 à 15 dBA pour
les récepteurs situés au rez-de-chaussée des
–– ne doit pas comporter de brèches ou de habitations. En ce qui concerne les récepteurs
trous; situés aux étages supérieurs, il est possible
–– ne doit pas être bordé par des surfaces d’obtenir une réduction sonore de près de
réfléchissantes. 5 dBA si la ligne de vue est obstruée.
Les dimensions (hauteur et longueur) A. Toiles acoustiques
de l’écran antibruit temporaire doivent être
telles que les sources de bruit sont entière- La longueur et l’emplacement des toiles
ment cachées. En pratique, l’écran antibruit requises doivent être indiqués dans le pro-
doit être suffisamment haut pour procurer gramme détaillé de contrôle du bruit. Les
une atténuation sonore adéquate à tous les exigences techniques et acoustiques des
étages des bâtiments comportant des usages toiles acoustiques sont les suivantes :
sensibles au bruit. Dans les faits, cela peut –– les toiles doivent être composées de plu-
s’avérer difficile à réaliser, voire impossible, sieurs matériaux disposés en couches
pour les immeubles comportant plus de trois successives (vinyle, laine de verre acous-
étages. En général, ce qui limite l’efficacité tique, etc.);
d’un écran antibruit temporaire, ce n’est pas –– la masse surfacique doit être d’au moins
le bruit transmis à travers la paroi, mais plutôt 9,8 kg/m2 (2 lb/pi2);
le bruit passant au-dessus de l’écran ou à ses
Tome
II
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36 LES TRAVAUX
Date
2020 01 30
II
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LES TRAVAUX 37
NORME Date
2020 01 30
en eau potable pendant la durée des travaux –– si l’aire du chantier doit être située en zone
de chantier, il faut s’assurer que les travaux agricole, il convient d’éviter les parcelles en
ne contaminent pas les puits d’eau potable. culture, les pâturages actifs et la proximité
Avant le début des travaux, un relevé de bâtiments d’élevage. De plus, le chantier
des puits et des sources d’alimentation en doit être aménagé de manière à nuire le
eau potable susceptibles d’être affectés par moins possible aux activités agricoles, en
les travaux est effectué. Dans le cadre de ce particulier à la circulation de la machinerie
relevé, un échantillonnage de l’eau des puits agricole et aux déplacements des animaux
à risque est réalisé aux fins d’analyse. sur la ferme;
Des échantillons de ces puits à risque –– si les sols de l’aire du chantier étaient en
Contenu normatif
doivent ensuite être prélevés après les travaux culture avant les travaux, ils doivent pouvoir
pour vérifier si la qualité de l’eau a été altérée. être réutilisés pour un usage agricole à la
Tome
II
Chapitre
9 PROTECTION DE
Page L’ENVIRONNEMENT DURANT
38 LES TRAVAUX
Date
2020 01 30
NORME
fin des travaux et des précautions particu- –– tout chemin de ferme utilisé comme accès
lières doivent être prises pour leur éviter au chantier ou à la zone des travaux doit
toute forme de contamination environne- être maintenu en bon état pour la circula-
mentale. En cas de contamination, toute tion de la machinerie agricole pour toute
activité de décontamination nécessite une la durée des travaux. Un chemin de ferme
autorisation supplémentaire de la CPTAQ, susceptible d’avoir des ornières ou d’être
car la réhabilitation d’un terrain contaminé dégradé de quelque façon par le passage
ne constitue pas une activité agricole; répété des véhicules utilisés sur le chantier
–– l’entreposage d’équipements, de maté- doit être protégé par la mise en place d’un
riaux de construction, de rebuts et de recouvrement de matériaux granulaires
déblais et leur disposition sont interdits pouvant assurer une bonne capacité
en zone agricole hors des aires prévues portante de la surface de roulement. À
et autorisées par la CPTAQ. Dans le la fin des travaux, ces matériaux doivent
cas de la disposition de certains déblais être récupérés et la surface de roulement,
en zone agricole, il faut se référer au remise dans son état initial ou dans un état
tableau 9.11–1. Il est à noter que ces supérieur. Ils pourraient par contre être
travaux doivent être réalisés à l’intérieur laissés en place si l’exploitant agricole le
d’une période de 2 mois; souhaite. Toutefois, la largeur d’un chemin
de ferme modifié doit être réduite à 5 m à
–– aucun brûlage ni aucun enfouissement de
la fin des travaux ou à la largeur existante
déchets ne sont permis en milieu agricole.
avant modification;
Ceux-ci doivent être éliminés selon les lois
et règlements en vigueur; –– toutes les installations agricoles (fossés,
drains, ponceaux, clôtures, etc.) doivent
–– lorsqu’un chemin de ferme est utilisé
être remises dans un état égal ou supérieur
comme accès au chantier, il doit être
à ce qu’elles étaient avant le début des
remis dans un état comparable à son état
travaux. Durant toute la durée des travaux,
original à la fin des travaux. Si les travaux
il faut prendre les mesures nécessaires
sont effectués à l’automne, un délai d’un
(p. ex. : éléments de délimitation tempo-
an, correspondant à un hiver complet,
raires) pour ne pas causer de préjudices
est requis avant la libération de toute
aux exploitants agricoles.
responsabilité de remise en état. Ce délai
est lié à une utilisation normale de l’accès;
Tableau 9.11–1
Nécessité d’obtention d’une autorisation en fonction du mode de disposition de certains déblais
en zone agricole selon le type de travaux et leur superficie 1
9
INSTALLATION DE LA BERME Numéro
DE DISSIPATION D’ÉNERGIE 001
NORME EN ENROCHEMENT Date
2020 01 30
Note :
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
9
Numéro TRAPPE À SÉDIMENTS AVEC
002 BERME FILTRANTE OU ÉTANCHE
Date NORME
2020 01 30
Note :
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
II
Chapitre
10
DISPOSITIFS D’ALERTE Page
i
Date
2016 01 30
10.2 Références 1
10.3.1 Justification 1
10.3.2 Description 1
10.3.4 Conception 2
10.4.2 Implantation 4
10.4.2.1 Procédé 4
10.4.2.2 Disposition 4
Tome
II
Chapitre
10
Page DISPOSITIFS D’ALERTE
ii
Date
2016 01 30
ii
Chapitre
10
dispositifs d’alerte Page
1
NORME Date
2013 01 30
ii
Chapitre
10
Page
dispositifs d’alerte
2
Date NORME
2013 01 30
Figure 10.3–1
Disposition des détecteurs de véhicules en détresse (DVD)
II
Chapitre
10
DISPOSITIFS D’ALERTE Page
3
NORME Date
2007 10 30
Tableau 10.3–1
Caractéristiques du détecteur de véhicules en détresse (DVD)
Caractéristiques Attributs
Panneau de signalisation « Détecteur de véhicules en détresse » (I-298) tel qu’il est décrit
au Tome V – Signalisation routière, chapitre 5 « Indication ».
Critères d’installation 1) Dans le terre-plein central d’une route, entre deux structures
espacées d’au moins 2 mètres;
2) présence sous la route :
a) d’un cours d’eau dont la profondeur est habituellement faible,
b) d’une voie ferrée,
c) d’un sentier ou chemin à faible débit de circulation;
3) difficulté de voir une automobile entre les deux structures.
La conduite automobile nécessite une bles. Les bandes rugueuses sur accotement
perception optimale de la route par les permettent cette utilisation contrôlée de la
conducteurs. Cette perception est principa- texture afin de transmettre de l’information
lement visuelle. En outre, dans une moindre aux conducteurs et, ainsi, d’éviter des sorties
mesure, les vibrations et le bruit induits par le de route qui peuvent résulter en capotage ou
roulement des pneumatiques sur la chaussée en collision contre un objet fixe.
peuvent également informer le conducteur
sur l’état de la chaussée. Or, ces vibrations Les bandes rugueuses sont des bandes
et ce bruit peuvent être utilisés de manière longitudinales à relief intermittent situées
contrôlée afin d’avertir les conducteurs de sur l’accotement et ayant pour fonction d’at-
Contenu normatif
dangers potentiels lorsque la perception tirer l’attention des conducteurs ayant quitté
visuelle est limitée en raison, notamment, de partiellement la voie à cause de la somno-
lence ou d’une distraction en produisant des
Tome
II
Chapitre
10
Page
DISPOSITIFS D’ALERTE
4
Date NORME
2016 01 30
détection;
blement la cause. Il ne s’agit alors pas d’un – sur l’accotement de droite, aux bretelles
phénomène de somnolence, lequel peut d’entrée et de sortie, où elles sont décalées
survenir n’importe où. vis-à-vis du musoir, tel qu’il est montré au
dessin normalisé 005;
10.4.2 Implantation
– sur l’accotement de gauche, aux passages
10.4.2.1 Procédé en travers du terre-plein et aux chemins
Les bandes rugueuses doivent être de déviation, tel qu’il est montré au dessin
incrustées dans la surface de l’accotement au normalisé 006.
Contenu normatif
10
DÉTECTEUR DE VÉHICULES Numéro
EN DÉTRESSE 001
NORME Date
2013 01 30
1 Un panneau de signalisation « Détecteur de véhicules en détresse » (I-298) doit être installé de chaque côté.
Celui-ci doit être conforme aux spécifications du Tome V – Signalisation routière, chapitre 5 « Indication ».
Notes :
– toutes les pièces métalliques, à l’exception des pièces en aluminium, doivent être galvanisées;
– pour le détail des pièces E à G, voir le dessin normalisé 002;
Contenu normatif
ii DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
10
Numéro DÉTECTEUR DE VÉHICULES EN
002 DÉTRESSE – DÉTAIL du support
Date NORME
2013 01 30
Notes :
– toutes les pièces métalliques, à l’exception des pièces en aluminium, doivent être galvanisées;
Contenu normatif
10
DÉTECTEUR DE VÉHICULES EN Numéro
2013 01 30
Notes :
– toutes les pièces métalliques,
à l’exception des pièces en aluminium,
doivent être galvanisées;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif
ii DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
10
Numéro DIMENSIONS ET LOCALISATION
004 des bandes rugueuses
Date NORME
2007 10 30
Contenu normatif
Note :
– les cotes sont en millimètres.
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre
10
DISCONTINUITÉ DES BANDES Numéro
2007 10 30
Contenu normatif
Notes :
– les discontinuités s’appliquent tant aux bretelles situées à la droite de la chaussée qu’à celles situées à gauche;
– la cote est en mètres.
Tome
II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre
10
Numéro DISCONTINUITÉ DES BANDES
006 RUGUEUSES À GAUCHE
Date NORME
2007 10 30
Contenu normatif
Note :
– les cotes sont en mètres.