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TION ROUTIÈRE

CONSTRUC

LES PUBLICATIONS DU QUÉBEC

Tome 2 2013 C1-C4-épine.indd 2 2013-05-28 14:18:17


LES PUBLICATIONS DU QUÉBEC
Cette publication a été réalisée et éditée par la Direction des normes et des documents
d’ingénierie du ministère des Transports du Québec et produite par :

Les Publications du Québec


1000, route de l’Église, 5e étage
Québec (Québec)
G1V 3V9

La rédaction des présentes normes a été rendue possible grâce à l’étroite collaboration
des nombreuses personnes qui ont travaillé au sein des diverses équipes du comité
ministériel de normalisation.

La version électronique est disponible à l’adresse suivante :


http://www3.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/produits/ouvrage_routier.fr.html.

© Gouvernement du Québec, janvier 2020

ISSN 1927-2871 (PDF)


ISSN 1927-2863 (imprimée)
ISBN 978-2-551-26509-1 (imprimée)

Dépôt légal – 2020


Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction par quelque procédé que ce soit et la traduction,
même partielles, sont interdites sans l’autorisation des Publications du Québec.
Demande d’information
Pour toute demande de consultation ou de renseignements concernant le présent document,
veuillez communiquer avec la :
Direction des normes et des documents d’ingénierie
Direction générale de la gestion des actifs routiers et de l’innovation
800, Place d’Youville, 15e étage
Québec (Québec) G1R 3P4
Téléphone : 418 643-0800, 22430
Télécopieur : 418 528-1688
Courriel : normes.pub@transports.gouv.qc.ca

Proposition de modifications (V-2512)


Pour toute demande de modifications concernant le présent document, veuillez utiliser
le formulaire suivant :
Formulaire de proposition de modifications (V-2512),
que vous trouverez sur le site Web des Publications du Québec :
www.publicationsduquebec.gouv.qc.ca.
Dans le menu « Produits en ligne »,
choisir la rubrique Ouvrages routiers
puis Joindre le ministère des Transports (Information et proposition).

Selon les cas suivants :


• si vous êtes employé du Ministère, vous devez faire contresigner
votre proposition par le chef de service, le directeur ou
le directeur général;
• si vous êtes membre d’une association professionnelle telle que
l’ACRGTQ ou l’AFG, faites parvenir votre proposition par
l’intermédiaire de votre association;
• dans les autres cas, faites parvenir directement votre proposition
par courrier ou par courriel à l’adresse mentionnée ci-dessus.

Commande et abonnement
Si vous désirez commander des livres ou vous abonner à la version électronique de
la collection Normes – Ouvrages routiers, vous pouvez joindre les Publications du Québec :
www.publicationsduquebec.gouv.qc.ca Téléphone : 418 643-5150
Dans le menu « Produits en ligne », 1 800 463-2100
choisir la rubrique Ouvrages routiers
puis Pour commander.

Révisé en juin 2019


Proposition de modifications
du Québec.

Renseignement sur le document visé


Collection Normes – Ouvrages routiers Collection des documents contractuels Autres documents

Tomes (I à VIII) CCDG – Infrastructures routières – Construction et réparation Précisez :

Chapitre CCDG – Infrastructures routières – Services de nature technique

Section CCDG – Infrastructures routières – Déneigement et déglaçage

Dessin normalisé CCDG – Services professionnels

Renseignement sur le demandeur Autorisations

Nom du demandeur (en lettres moulées) Courriel Service ou Direction Signature du chef de service ou du directeur Date (Année-Mois-Jour)

Signature du demandeur Date (Année-Mois-Jour) Téléphone Poste Direction ou Direction générale Signature du directeur ou du directeur général Date (Année-Mois-Jour)

Texte existant Proposition ou nouveau texte (svp, soulignez les modifications) Justification et impacts

Ministère des Transports


V-2512 (2018-11) Page 1 de 1
en format 235 mm  355 mm (8½ po  14 po) sur le site Web des Publications
Illustration du formulaire Proposition de modifications (V-2512) disponible
Mises à jour du
Tome II – Construction routière

Collection
Tome II –
Normes – Ouvrages routiers Date
Construction routière
(numéro de la mise à jour)

Édition originale — 94 03 30
1re mise à jour 4 96 09 23
2e 13 2000 09 15
3e 25 2003 01 30
4e 31 2004 01 01
5e 38 2005 03 30
6e 49 2006 10 30
7e 55 2007 10 30
8e 62 2008 10 30
9e 74 2010 03 30
10e 77 2010 10 30
11e 82 2011 10 30
12e 93 2013 01 30
13e 101 2014 01 30
14e 110 2015 01 30
15e 117 2016 01 30
16e 123 2017 01 30
17e 128 2018 01 30
18e 137 2019 01 30
19e 147 2020 01 30
Répertoire des mises à jour
Collection Normes – Ouvrages routiers

Pour consulter la liste des mises à jour des années 1995 à 2016, vous devez dorénavant aller sur le
site Web des Publications du Québec à l’adresse suivante : www.publicationsduquebec.gouv.qc.ca.
Dans le menu « Produits en ligne », choisir la rubrique Ouvrages routiers, puis Répertoire des mises à jour.

No Date No Date

123 Tome II – Construction routière 2017 01 30 145 Tome VII – Matériaux 2019 12 15
124 Tome III – Ouvrages d’art 2017 01 30 146 Tome VIII – Dispositifs de retenue 2019 12 15
125 Tome VI – Entretien 2017 03 30 147 Tome II – Construction routière 2020 01 30
126 Tome V – Signalisation routière Déc. 2017
Volume V – Traffic Control Devices Dec. 2017
127 Tome VII – Matériaux 2017 12 15
128 Tome II – Construction routière 2018 01 30
129 Tome III – Ouvrages d’art 2018 01 30
130 Tome V – Signalisation routière Fév. 2018
Volume V – Traffic Control Devices Feb. 2018
131 Tome VI – Entretien 2018 03 30
132 Tome I – Conception routière 2018 06 15
133 Tome IV – Abords de route 2018 06 15
134 Tome VIII – Dispositifs de retenue 2018 10 30
135 Tome V – Signalisation routière Déc. 2018
Volume V – Traffic Control Devices Dec. 2018
136 Tome VII – Matériaux 2018 12 15
137 Tome II – Construction routière 2019 01 30
138 Tome III – Ouvrages d’art 2019 01 30
139 Tome I – Conception routière 2019 06 15
140 Tome IV – Abords de route 2019 06 15
141 Tome V – Signalisation routière Juin 2019
Volume V – Traffic Control Devices June 2019
142 Tome VI – Entretien 2019 06 15
143 Tome VIII – Dispositifs de retenue 2019 09 30
144 Tome V – Signalisation routière Déc. 2019
Volume V – Traffic Control Devices Dec. 2019
Introduction
Normalisation
La collection Normes – Ouvrages routiers du ministère des Transports
s’inscrit dans un effort d’amélioration et d’uniformisation des pratiques
en matière de conception, de construction et d’entretien routier.
Autant les techniques que les produits évoluent à un rythme
toujours plus rapide. Les percées scientifiques amènent aussi de grands
changements dans la réalisation des aménagements routiers.
La diffusion des façons de faire jugées les plus performantes permet
de positionner les opérations du Ministère dans un marché en constante
évolution. Le partage des connaissances et de l’expertise favorise l’évo-
lution des façons de faire et l’atteinte des objectifs de performance et
d’uniformité. De plus, la publication des normes permet d’intégrer de
façon formelle toutes les nouvelles pratiques. À défaut de normalisation,
certaines innovations demeureraient marginales et, parfois, passeraient
presque inaperçues.
L’utilisation des normes permet aux différents acteurs du domaine
routier de bénéficier d’une expérience inestimable. Alliées au jugement
de chacun, les normes offrent des solutions efficaces en matière de
qualité, de coûts et d’atteinte des objectifs.

Organismes de normalisation
La normalisation est la vocation première de plusieurs organismes,
dont le Bureau de normalisation du Québec (BNQ), l’Office des normes
générales du Canada (ONGC), l’Association canadienne de normalisation
(CSA). Cependant, ces organismes ont élaboré des normes qui sont
axées davantage sur les besoins de l’industrie que sur ceux du génie
routier. L’Association des transports du Canada (ATC), l’American
Association of State Highway and Transportation Officials (AASHTO), la
Federal Highway Administration (FHWA) et le Transportation Research
Board (TRB), notamment, produisent des publications techniques en
matière de transport. C’est aussi le cas de l’Association mondiale de la
route (AIPCR).
Ce sont autant de partenaires avec lesquels nous devons assurer
des échanges constants pour garantir la qualité de nos propres activités
de normalisation.

Comité ministériel de normalisation


Au Ministère, les activités de normalisation sont assurées par le
comité ministériel de normalisation, avec le soutien technique de la
Direction des normes et des documents d’ingénierie de la Direction
générale de la gestion des actifs routiers et de l’innovation. Ce comité
a pour mission de coordonner et de superviser la révision des normes
de manière à faire bénéficier les utilisateurs des plus récents progrès
technologiques. Douze tables thématiques relèvent de ce comité
ministériel et se partagent l’ensemble des sujets traités dans la collection
Normes – Ouvrages routiers.

i Révisé en décembre 2018


Ces tables sont composées de représentants des directions géné-
rales territoriales et des directions centrales concernées, afin de tenir
compte des besoins réels des utilisateurs des normes tout en profitant
de l’expertise des participants.

Application des normes


Les normes sont le fruit de décennies d’expérience et d’innovation.
Elles représentent la meilleure manière de faire dans la très grande
majorité des cas et constituent des références pour les cas particuliers
où des solutions adaptées sont nécessaires. En toutes circonstances,
l’utilisateur devra faire appel à ses connaissances et à son jugement
pour choisir la meilleure manière de faire dans une situation donnée,
les normes ne pouvant remplacer la compétence.
Les normes ont été conçues pour atteindre des objectifs ministériels
et en tenant compte des effets éventuels de leur application. Elles sont
officialisées par les autorités du Ministère. Toutefois, l’ingénieur qui
authentifie ses plans et devis demeure responsable du choix qu’il fait
d’appliquer la norme, soit en totalité, soit en partie.
De manière générale, tout nouveau projet doit être réalisé selon les
critères spécifiés dans les présentes normes. L’actualisation du réseau
routier se fera graduellement, à l’occasion de travaux d’entretien majeurs
ou à l’intérieur de programmes spéciaux d’amélioration1.
Cependant, il se peut que des travaux de reconstruction ne puissent
être réalisés conformément aux présentes normes sans que cela entraîne
des dépenses disproportionnées par rapport aux avantages escomptés.
Dans ce cas, si la sécurité n’est pas en jeu, certains travaux pourront être
effectués conformément aux normes qui étaient en vigueur à l’époque
de la construction de l’ouvrage1.
Les expériences et les innovations sont encouragées; elles doivent
toutefois être justifiées. Ainsi, pour faire l’objet d’une normalisation, une
innovation devra avoir fait ses preuves. Elle devra, à la suite d’essais
d’une durée significative, avoir démontré un rendement égal ou supérieur
à la pratique courante au Ministère.
Enfin, il est important de mentionner que toutes les normes de concep-
tion et de construction doivent être appliquées sous la supervision d’un
ingénieur, comme le prescrit la Loi sur les ingénieurs (RLRQ, chapitre I-9).

Utilisation des dessins normalisés


Les dessins normalisés peuvent être référencés directement dans
un devis ou y être reproduits de façon intégrale, sans modification. Le
concepteur qui décide de modifier le contenu d’un dessin normalisé doit
obligatoirement produire un dessin spécifique et le présenter dans un
cartouche approprié, puis l’authentifier conformément aux exigences
du Code de déontologie de l’ingénieur. Le dessin spécifique ne peut en
aucun cas faire référence au dessin normalisé original.

1. Cela ne s’applique pas au Tome V – Signalisation routière en raison de son


caractère réglementaire (voir l’avant-propos du ministre dans le Tome V –
Signalisation routière ).

Révisé en décembre 2018 ii


Contenu réglementaire et complément à la norme
La collection Normes – Ouvrages routiers présente trois catégories
d’information indiquées de façon distincte : le contenu réglementaire
(que l’on trouve uniquement dans le Tome V – Signalisation routière)
présenté entre bordures grises; le contenu normatif en lettrage noir;
et le complément à la norme en lettrage italique de couleur bronze.
Le contenu réglementaire et le complément à la norme sont décrits
dans ce qui suit. Ils n’ont pas le même statut que la norme.

Contenu réglementaire
Une grande partie des normes de signalisation routière revêt un
caractère obligatoire. En vertu du Code de la sécurité routière (RLRQ,
chapitre C-24.2), tout gestionnaire de réseau routier est tenu de se
conformer aux normes du Tome V – Signalisation routière lorsqu’une
obligation y est mentionnée.

Complément à la norme
Contrairement à la norme et au règlement, il ne possède pas
de statut particulier. Il s’agit, comme son nom l’indique, de diverses
informations destinées à compléter la norme. Il présente des explications,
des exemples, des solutions de rechange, des références à un ou des
ouvrages complémentaires, des marges de manœuvre ou toute autre
information jugée nécessaire au travail de l’utilisateur de la norme. Il n’a
aucun caractère obligatoire et il a pour seul but de compléter l’information
par des données que l’on ne veut pas nécessairement normaliser.
Particularité de l’annexe du Tome VIII – Dispositifs de retenue : ce
tome présente en annexe le contenu du guide Dispositifs de retenue –
Guide d’application des normes. Le texte n’a pas été présenté en bronze
pour en faciliter la lecture. Comme indiqué dans la légende de chaque
page et compte tenu du lettrage bronze utilisé pour les titres des pages
et de l’italique du texte, l’annexe est considérée dans son ensemble,
comme un complément à la norme.

Présentation
Les huit tomes de la collection Normes – Ouvrages routiers sont
numérotés en chiffres romains. Chaque tome est divisé en chapitres,
numérotés en chiffres arabes qui, à leur tour, sont divisés en sections et en
sous-sections. Les dessins normalisés sont quant à eux numérotés avec
des nombres à trois chiffres (001, 002, 003, etc.) afin de les distinguer
des numéros de page (1, 2, 3, etc.).
Les références sont indiquées de la manière suivante :

Dessin normalisé
Tome-chapitre-numéro du dessin
Exemple :
Dessin normalisé II-2-025

iii Révisé en décembre 2018


Norme
Tome, section
Exemple :
Tome I, section 7.1
Dans les tomes I à V et VIII, les figures, les tableaux et les abaques
portent le numéro de la section à laquelle ils se rattachent, suivi d’un
numéro séquentiel.
Exemple :
Figure 7.4–1; première figure de la section 7.4
Le Tome VI – Entretien et le Tome VII – Matériaux ont été subdivisés
différemment de manière à rattacher le numéro d’une norme à chacun
des éléments décrits. Ces tomes ne contiennent pas de dessins norma-
lisés. Les numéros des normes sont composés du numéro du chapitre
dont ils font partie, du numéro de la section et d’un numéro séquentiel.
Exemple :
Tome VII, norme 3101
31 Chapitre 3, section 3.1
01 Première norme de la section (séquentielle)

Conclusion
Le changement le plus important apporté à cette nouvelle version
des normes est l’introduction de la notion de complément à la norme.
Cette nouvelle catégorie d’information nous permettra de clarifier le
statut que le Ministère entend donner à l’information présentée dans la
collection. Certaines données considérées jusqu’ici comme normatives
pourraient ne plus l’être dans l’avenir.
Il faut se rappeler que le tout continuera à être utilisé sous la super-
vision d’un ingénieur qui a la responsabilité d’appliquer une norme ou
de proposer une autre solution.
Les changements seront apportés progressivement. Certaines don-
nées qui ne pouvaient être présentées dans le cadre normatif habituel
pourront être ajoutées. Avec le temps, cette nouvelle façon de faire
apportera tous les avantages escomptés. Cela devrait permettre une
meilleure compréhension de la norme et de ses répercussions, donc
une meilleure utilisation de celle-ci.

Autorisé pour publication par :


Anne-Marie Leclerc, ing., M. Ing.
Sous-ministre adjointe
Sous-ministériat à l’ingénierie
et aux infrastructures

Révisé en décembre 2018 iv


TABLE DES MATIÈRES
Tome II – Construction routière
1 Terrassements
2 Structures de chaussée
3 Drainage
4 Bordures
5 Musoirs
6 Trottoirs
7 Dispositifs de retenue (transféré au Tome VIII )
8 Clôtures et repères
9 Protection de l’environnement durant
les travaux
10 Dispositifs d’alerte

Lexique
Le Lexique de la collection Normes – Ouvrages routiers est disponible pour l’ensemble de
la clientèle en version numérique seulement à l’adresse suivante :
http://www3.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/produits/ouvrage_routier/normes/lexique.fr.html

i
COLLECTION NORMES – OUVRAGES ROUTIERS

Tome I – Conception routière 9 Engazonnement


10 Arboriculture
1 Classification fonctionnelle
11 Boîte aux lettres
2 Cadre environnemental
12 Passage à niveau
3 Notions de base en circulation routière
4 Éléments de la route Tome V – Signalisation routière
5 Profils en travers
Volume 1
6 Tracé et profil
7 Distance de visibilité 1 Dispositions générales
8 Carrefours plans 2 Prescription
9 Échangeurs 3 Danger
10 Accès Volume 2
11 Servitude de non-accès 4 Travaux
12 Routes à faible débit
13 Dispositifs de retenue (transféré au Tome VIII ) Volume 3
14 Stationnement 5 Indication
15 Voies cyclables 6 Marques sur la chaussée
16 Approche d’analyse avant une intervention 7 Voies cyclables
sur une route existante 8 Signaux lumineux

Tome II – Construction routière Tome VI – Entretien


1 Terrassements 1 Systèmes de sécurité
2 Structures de chaussée 2 Chaussées
3 Drainage 3 Systèmes de drainage
4 Bordures 4 Abords de route
5 Musoirs 5 Structures et tunnels
6 Trottoirs 6 Viabilité hivernale
7 Dispositifs de retenue (transféré au Tome VIII )
8 Clôtures et repères Tome VII – Matériaux
9 Protection de l’environnement durant 1 Classification des sols
les travaux 2 Granulats
10 Dispositifs d’alerte 3 Bétons et produits connexes
4 Liants et enrobés
Tome III – Ouvrages d’art 5 Armature
1 Classification des ouvrages d’art 6 Pièces métalliques
2 Conception des ouvrages d’art 7 Tuyaux et accessoires
3 Ponts normalisés 8 Matériaux électriques
4 Ponceaux 9 Matériaux pour l’aménagement paysager
5 Murs 10 Peintures et produits de marquage
6 Structures de signalisation, d’éclairage 11 Bois
et de signaux lumineux 12 Sels de déglaçage
7 Inventaire, inspection, évaluation et 13 Géosynthétiques
entretien
14 Matériaux divers
Tome IV – Abords de route Tome VIII – Dispositifs de
1 Architecture de paysage
2 Parcs routiers (chapitre retiré)
retenue
3 Services publics 1 Dispositions générales
4 Éclairage routier 2 Sécurisation des abords de route
5 Postes et aires de contrôle routier 3 Glissières de sécurité – Conception
et construction
6 Mesures d’atténuation environnementales
permanentes 4 Dispositifs de retenue frontaux
7 Écrans antibruit 5 Dispositifs de retenue pour chantiers
8 Revêtement de protection 6 Voies de secours
ii
Tome

–––
Chapitre

–––
NOTES GÉNÉRALES Page

1
Date

Déc. 2019

Table des matières


Introduction 2

Système international 3

Symboles 3

Table d’équivalence 4

Organismes de référence 5

Sigles et sites Web 5


Tome

–––
Chapitre

–––
NOTES GÉNÉRALES
Page
INTRODUCTION
2
Date

Déc. 2019

Le chapitre « Notes générales » fournit


aux utilisateurs des normes des outils de
travail communs.
On y trouve les symboles du système
international, la table d’équivalence entre les
systèmes d’unités impériales et métriques
ainsi que l’adresse des sites Web et les sigles
des organismes de référence dans le domaine
du transport.
Tome

–––
Chapitre

NOTES GÉNÉRALES –––

SYSTÈME INTERNATIONAL Page

3
Date

Déc. 2018

Symboles

Unités Symboles Unités Symboles


Kilomètre = km Degré Celsius = °C
Mètre par seconde = m/s
Kilomètre par heure = km/h Gramme = g
Kilogramme = kg
Micromètre = µm
Centimètre = cm Litre = l
Centimètre carré = cm2
Centimètre cube = cm3 Ampère = A
Mètre = m Ohm = Ω
Mètre carré = m2 Mégaohm = MΩ
Mètre cube = m3 Watt = W
Pouce = " Microhenry = µH
Microvolt = µV
Hectare = ha Volt = V
Kilovolt = kV
Newton = N Hertz = Hz
Kilonewton = kN Kilohertz = kHz
Pascal = Pa Mégahertz = MHz
Kilopascal = kPa Lux = lx
Joule = J Candela = cd
Kilojoule = kJ Millième de Candela = mcd

Seconde = s Décibel = dB
Minute = min
Heure = h
Jour = d
Année = a
Tome

–––
Chapitre

––– NOTES GÉNÉRALES


Page
SYSTÈME INTERNATIONAL
4
Date

Déc. 2018

Table d’équivalence
Longueur
1 po = 25,4 mm 1 mm = 0,0394 po
1 pi = 0,3048 m 1m = 3,2808 pi
1 vg = 0,9144 m 1m = 1,0936 vg
1 mille = 1,6093 km 1 km = 0,6214 mille

Superficie
1 po2 = 645,16 mm2 1 mm2 = 0,0016 po2
1 pi2 = 0,0929 m2 1 m2 = 10,7639 pi2
1 vg2 = 0,8361 m2 1 m2 = 1,196 vg2
1 acre = 0,4047 ha 1 ha = 2,471 acres
1 mille2 = 2,59 km2 1 km2 = 0,386 mille2

Volume
1 pi3 = 0,0283 m3 1 m3 = 35,3147 pi3
1 vg3 = 0,7646 m3 1 m3 = 1,3079 vg3
1 gal Imp = 4,5461 l 1l = 0,22 gal Imp

Masse
1 oz = 28,3495 g 1g = 0,0353 oz
1 lb = 0,4536 kg 1 kg = 2,2046 lb
1 tonne (2000 lb) = 0,9071 t 1t = 1,1023 tonne (2000 lb)

Force
1 lb-force = 4,4482 N 1N = 0,2248 lb-force
1 tonne-force = 8,8964 kN 1 kN = 0,1124 tonne-force

Pression
1 lb/po2 = 6,8948 kPa 1 kPa = 0,145 lb/po2
1 ton/po2 = 13,7895 MPa 1 MPa = 0,0725 ton/po2

Éclairement
1 pi/bougie = 10,7643 lux 1 lux = 0,0929 pi/bougie

Luminance
1 pied-lambert = 3,426 cd/m2 1 cd/m2 = 0,292 pied-lambert
Tome

–––
Chapitre
NOTES GÉNÉRALES –––
ORGANISMES DE RÉFÉRENCE Page

Sigles et sites Web 5


Date

Déc. 2019

Pour connaître l’adresse et le numéro de téléphone d’un ministère ou d’un organisme,


veuillez consulter leur site Web.

ACSTA Administration canadienne de AWS American Welding Society


la sûreté du transport aérien
www.aws.org
www.catsa-acsta.gc.ca
AEMA Asphalt Emulsion
AASHTO American Association of State Manufacturers Association
Highway and Transportation
www.aema.org
Officials
www.transportation.org AI Asphalt Institute
www.asphaltinstitute.org
ACI American Concrete Institute
www.concrete.org ACA Association canadienne
d’acoustique
ANSI American National Standards www.caa-aca.ca
Institute
www.ansi.org CSA Association canadienne
de normalisation
APWA American Public Works www.csagroup.org
Association
www.apwa.net CGA Association canadienne
du gaz
ASTM American Society for Testing www.cga.ca
and Materials
www.astm.org ACRGTQ Association des constructeurs
de routes et grands travaux
ASME American Society of du Québec
Mechanical Engineers www.acrgtq.qc.ca
www.asme.org
AFG Association des firmes de
AWWA American Water Works génie-conseil – Québec
Association www.afg.quebec
www.awwa.org
ATC Association des transports
du Canada
www.tac-atc.ca/fr
Tome

–––
Chapitre

––– NOTES GÉNÉRALES


Page ORGANISMES DE RÉFÉRENCE
6 Sigles et sites Web
Date

Déc. 2019

AFNOR Association française –– Commission de toponymie


de normalisation du Québec
www.afnor.org www.toponymie.gouv.qc.ca

PIARC Association mondiale de CNESST Commission des normes,


la route de l’équité, de la santé et
de la sécurité du travail
www.piarc.org
www.cnesst.gouv.qc.ca
AQTr Association québécoise
des transports CTQ Commission des transports
du Québec
www.aqtr.com
www.ctq.gouv.qc.ca
ATRAQ ATR associées du Québec
CCN Conseil canadien des normes
www.atraq.com
www.scc.ca
BNQ Bureau de normalisation
du Québec CIFQ Conseil de l’industrie
forestière du Québec
www.bnq.qc.ca
www.cifq.com
CEAEQ Centre d’expertise en FAA Federal Aviation
analyse environnementale Administration
du Québec
www.faa.gov
www.ceaeq.gouv.qc.ca
FHWA Federal Highway
CRIQ Centre de recherche Administration
industrielle du Québec
www.fhwa.dot.gov
www.criq.qc.ca
FQM Fédération québécoise
CAA Club automobile du Québec des municipalités

www.caaquebec.com www.fqm.ca

GDT Georgia Department


CCN Commission de la capitale of Transportation
nationale du Canada
www.dot.ga.gov
www.ccn-ncc.gc.ca
Tome

–––
Chapitre
NOTES GÉNÉRALES –––
ORGANISMES DE RÉFÉRENCE Page

Sigles et sites Web 7


Date

Déc. 2019

HQ Hydro-Québec MTO Ministère des Transports


de l’Ontario
www.hydroquebec.com
www.mto.gov.on.ca
IES Illuminating Engineering
Society MTNB Ministère des Transports
du Nouveau-Brunswick
www.ies.org
www.gnb.ca
IFSTTAR Institut français des sciences
et technologies des transports, MTQ Ministère des Transports
de l’aménagement et des du Québec
réseaux
www.transports.gouv.qc.ca
www.ifsttar.fr
MTO Ministère du Tourisme
ITE Institute of Transportation du Québec
Engineers
www.tourisme.gouv.qc.ca
www.ite.org
NCHRP National Cooperative Highway
IMSA International Municipal Research Program
Signal Association
www.trb.org/NCHRP/NCHRP.aspx
www.imsasafety.org
NEMA National Electrical
MERN Ministère de l’Énergie et Manufacturers Association
des Ressources naturelles
www.nema.org
www.mern.gouv.qc.ca
–– NAV CANADA
MELCC Ministère de l’Environnement
www.navcanada.ca
et de la Lutte contre les
changements climatiques
ONGC Office des normes générales
www.environnement.gouv.qc.ca du Canada
www.tpsgc-pwgsc.gc.ca/ongc-cgsb/
MAMH Ministère des Affaires
index-fra.html
municipales et de
l’Habitation
OTC Office des transports
www.mamh.gouv.qc.ca du Canada
www.otc-cta.gc.ca
MFFP Ministère des Forêts,
de la Faune et des Parcs
www.mffp.gouv.qc.ca
Tome

–––
Chapitre

––– NOTES GÉNÉRALES


Page ORGANISMES DE RÉFÉRENCE
8 Sigles et sites Web
Date

Déc. 2019

OQLF Office québécois de la langue UL Underwriters Laboratories


française
www.ul.com
www.oqlf.gouv.qc.ca
UMQ Union des municipalités
OACI Organisation de l’aviation du Québec
civile internationale
www.umq.qc.ca
www.icao.int
–– Vélo-Québec
ISO Organisation internationale
www.velo.qc.ca
de normalisation
www.iso.org

MPO Pêches et Océans Canada


www.dfo-mpo.gc.ca

SAAQ Société de l’assurance


automobile du Québec
www.saaq.gouv.qc.ca

SSPC Society for Protective


Coatings
www.sspc.org

SAE Society of Automotive


Engineers
www.sae.org

SM Standard Methods for the


Examination of Water and
Wastewater
www.standardmethods.org

TRB Transportation Research


Board
www.trb.org

TC Transports Canada
www.tc.gc.ca
Tome

II
Chapitre

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Table des matières


1.1 Introduction 1 1.9.3 Tranchée longitudinale 9

1.2 Références 1 1.9.4 Tranchée transversale pour


route existante 9
1.3 Déblais de 1re classe 1
1.9.5 Tranchée transversale pour
1.3.1 Coupe de roc 1 nouvelle route 9

1.3.2 Prédécoupage 2 1.9.6 Approches de ponts 9

1.4 Déblais de 2e classe 2 1.10 Traitement des blocs à proximité


de la ligne d’infrastructure 9
1.4.1 Pente des talus de déblai 3
1.11 Drainage de la structure de
1.5 Remblais 3 chaussée 10

1.5.1 Pente des talus de remblai 3 1.12 Préparation de l’infrastructure 10

1.5.2 Élargissement de remblai 4

1.5.3 Fermeture du remblai 4

1.6 Infrastructure améliorée 5

1.7 Élargissement de chaussée 5

1.8 Dépôt organique (tourbière) 6

1.8.1 Déblai 6

1.8.2 Déplacement par gravité 6

1.8.3 Consolidation par surcharge 6

1.8.4 Consolidation sans surcharge 6

1.8.5 Instrumentation 6

1.9 Transitions 7

1.9.1 Transition transversale 7

1.9.2 Transition longitudinale 7


Tome

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Figure Liste des tableaux


Figure 1.9–1 Tableau 1.4–1
Indice de gel normal 8 Pente des talus de déblai dans
un terrain plat (pente < 1V:4H) 2

Tableau 1.5–1
Pente des talus de remblai sur
un terrain plat (pente < 1V:4H) 3

Tableau 1.9–1
Profondeur de transition en fonction
de l’indice de gel 7
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Table des dessins normalisés


001 Coupe de roc, hauteur inférieure 017 Transition transversale sol–roc
à 6m
018 Transition longitudinale sol–sol
002 Coupe de roc, hauteur entre
6 et 12 m 019 Transition longitudinale sol–roc

003 Coupe de roc, hauteur supérieure 020 Tranchée longitudinale


à 12 m 021 Tranchée transversale pour route
004 Prédécoupage dans le roc existante

005 Élargissement de remblai 022 Tranchée transversale pour nouvelle


route
006 Élargissement de chaussée, structure
de chaussée existante conservée 023 Transition aux approches de ponts

007 Déblai de sol organique 024 Traitement des blocs à proximité


de la ligne d’infrastructure pour
008 Déplacement par gravité du sol route en déblai
organique, profil longitudinal
025 Drainage de la structure de chaussée
009 Déplacement par gravité du sol
organique, vue en plan

010 Déplacement par gravité du sol


organique, coupes transversales

011 Consolidation par surcharge sur sol


organique, profil longitudinal

012 Consolidation par surcharge sur sol


organique, vue en plan

013 Consolidation par surcharge sur sol


organique, coupes transversales

014 Consolidation sans surcharge sur sol


organique, coupes transversales

015 Instrumentation sur sol organique

016 Transition transversale


déblai–remblai et sol–sol
Tome

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1.1 Introduction AUTRE DOCUMENT


Les terrassements comprennent l’en- Gouvernement du Québec
semble des travaux de déblai et de remblai MINISTÈRE DES TRANSPORTS
exécutés pour donner à la route la forme DU QUÉBEC
déterminée par les plans et profils en long
et en travers jusqu’au niveau de la ligne Recueil des méthodes d’essai LC,
d’infrastructure. LC 22–001 « Détermination de la masse
Le déblai est la partie des terrassements volumique sèche maximale d’un matériau
comprenant le total des coupes de terrain à granulaire au moyen d’une planche de
faire dans les limites d’emprise suivant les référence ».
plans et devis.
Le remblai est la partie des terrassements
1.3 Déblais de 1re classe
exécutés avec des matériaux provenant Les déblais de 1re classe comprennent le
des déblais, des excavations, des fossés de roc solide, les revêtements en béton recou-
décharge ou des bancs d’emprunt, et placés verts ou non d’un enrobé ainsi que, lorsqu’ils
sous la ligne d’infrastructure suivant les plans ont un volume supérieur à 1 m3, les blocs de
et devis. roc et les ouvrages massifs en béton, en pierre
La qualité des matériaux ainsi que les ou en maçonnerie fortement cimentés, tous
conditions de leur mise en œuvre constituent fragmentés aux dimensions exigées au moyen
des aspects très importants pour la réalisation d’explosifs, d’un équipement à percussion ou
de bons terrassements. d’un casse-pierre.
Les sols gelés et les sols pierreux densé-
1.2 Références ment agglomérés sont exclus de cette classe.
La présente norme renvoie à l’édition la 1.3.1 Coupe de roc
plus récente des documents suivants :
Une coupe de roc est un ouvrage
NORMES d’excavation dont la géométrie a été déter-
minée de façon à favoriser la stabilité des
BUREAU DE NORMALISATION parois et à assurer la sécurité des usagers
DU QUÉBEC du réseau routier.
BNQ 2560–114 « Travaux de génie civil – Pour les coupes inférieures à 6 m de hau-
Complément à la norme

Granulats ». teur, les pentes d’excavation sont de 2,5V:1H


CAN/BNQ 2501–255 « Sols – Détermination pour les roches sédimentaires et de 10V:1H
de la relation teneur en eau-masse pour tout autre type de roc.
volumique sèche – Essai avec énergie de Pour les coupes supérieures à 6 m de hau-
compactage modifiée (2700 kN • m/m3) ». teur, les pentes d’excavation sont déterminées
à partir d’une étude géologique.
MINISTÈRE DES TRANSPORTS
DU QUÉBEC Les dessins normalisés 001, 002 et 003
présentent la géométrie des coupes de roc en
Tome VII – Matériaux. fonction de leur hauteur respective.
Contenu normatif
Tome

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NORME

1.3.2 Prédécoupage Le dessin normalisé 004 montre les détails


La technique du prédécoupage consiste de l’exécution d’une coupe de roc nécessitant
à développer dans le massif rocheux un plan des parois prédécoupées.
de fracturation en forant une rangée de trous
parallèles, rapprochés, chargés légèrement 1.4 Déblais de 2e classe
et amorcés simultanément, avant le sautage Les déblais de 2e classe comprennent
principal et indépendamment de celui-ci. tous les déblais qui ne sont pas décrits comme
Pour une coupe supérieure à 6 m de hau- déblais de 1re classe.
teur, du prédécoupage est requis jusqu’à ce Les matériaux de déblais de 2e classe
que la coupe atteigne 3 m de hauteur. L’utili- sont réutilisables en remblai en fonction des
sation de la technique de prédécoupage n’est caractéristiques suivantes :
pas recommandée pour les coupes inférieures
à 3 m de hauteur. – granulométrie;
Pour une hauteur de coupe comprise entre – teneur en eau naturelle;
3 et 6 m, il peut être avantageux de prévoir du – limites de liquidité et de plasticité;
prédécoupage afin de réduire le bris hors profil. – contenu en matière organique.

Tableau 1.4–1
Pente des talus de déblai dans un terrain plat (pente (1) < 1V:4H)
Émergence de la
Hauteur du Pente du talus
Classification nappe phréatique
Nature du sol déblai (2) de déblai
unifiée dans la pente du
(m) (V:H)
talus de déblai
Sédiments fluvio-
glaciaires grossiers
(gravier et mélange GW, GP et SW Cas improbable Aucune limite 1:1,5
de sable et gravier)
Sable uniforme ou
till (mélange de Non Aucune limite 1:2
gravier, sable, silt et GM, GC, SP, SM
argile en proportions et SC
variables) Oui Aucune limite 1:2 (3)
Sédiments fluvio- Non Aucune limite 1:2
glaciaires fins (sable
et silt en proportions SW, SM, SC et ML Oui <2 1:2 (3)
variables) Oui >2 Étude géotechnique (3)
Sédiments d’origine
marine ou lacustre ML, CL, OL, MH, Tous les cas <5 1:2 (3)
(silt et argile en pro- CH et OH
portions variables) Tous les cas >5 Étude géotechnique (3)
Contenu normatif

1. Pente la plus forte du terrain naturel sans égard à l’orientation de la route.


2. Hauteur mesurée à partir du fond du fossé.
3. Le talus doit être stabilisé sous l’émergence de la nappe phréatique.
Tome

II
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3
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1.4.1 Pente des talus de déblai 1.5 Remblais


Les déblais ne doivent pas être réalisés
avec des pentes plus abruptes que celles 1.5.1 Pente des talus de remblai
indiquées au tableau 1.4–1. Les pentes des talus de remblai ne doivent
Une étude géotechnique est requise dans pas être plus abruptes que celles indiquées
les cas suivants : au tableau 1.5–1.
– la pente du déblai est plus abrupte que Une étude géotechnique est requise dans
celles indiquées au tableau 1.4–1; les cas suivants :
– le déblai à réaliser se trouve au pied ou – la pente du remblai est plus abrupte que
à l’intérieur d’un terrain incliné à 1V:4H celles indiquées au tableau 1.5–1;
ou plus; – le remblai est construit sur des sols
– le déblai consiste à enlever une mince organiques;
couche de sol dans la pente d’un talus – le remblai est construit sur des sols argileux
important. dont au moins une valeur de la résistance
au cisaillement non drainée mesurée au
scissomètre est inférieure à 10 kPa;

Tableau 1.5–1
Pente des talus de remblai sur un terrain plat (pente (1) < 1V:4H)
Hauteur du Pente du talus
Matériau de Classification Non
Submergé remblai (2) de remblai
remblai unifiée submergé
(m) (V:H)
Roc dynamité — X X Aucune limite 1:1,5
X Aucune limite 1:1,5
Gravier ou mélange
GW, GP et SW X < 10 1:3
de sable et gravier
X > 10 Étude géotechnique
Sable, silt ou till X Non utilisable
(mélange de gra- GM, GC, SP,
vier, sable, silt et X < 10 1:2
SW, SM, SC,
argile en proportions ML et CL Étude géotechnique
variables) (3) X > 10
(sauf pour SW)

Sédiments d’origine X Non utilisable


marine ou lacustre ML, CL, MH
(silt et argile en pro- et CH X <5 1:2
portions variables) (3, 4)
X >5 Étude géotechnique
1. Pente la plus forte du terrain naturel sans égard à l’orientation de la route.
2. Hauteur mesurée à partir du fond du fossé.
Contenu normatif

3. Sauf pour les remblais de sable, si la nappe phréatique est en surface du terrain naturel à une certaine période
de l’année, un coussin de sable d’une hauteur minimale de 300 mm est requis sous le remblai pour éviter les
remontées capillaires.
4. Matériaux utilisables à condition que leur teneur en eau soit inférieure à leur limite de plasticité.
Tome

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– le remblai est de plus de 2 m de hauteur 1 – élargissement d’un remblai construit


et construit sur des sols argileux; sur des sols argileux dont au moins une
– le remblai est construit sur un terrain incliné valeur de la résistance au cisaillement
à 1V:4H ou plus. non drainée mesurée au scissomètre est
inférieure à 10 kPa;
1.5.2 Élargissement de remblai – élargissement d’un remblai construit sur
Lors d’un élargissement de remblai, il est un terrain incliné à 1V:4H ou plus;
recommandé d’utiliser un matériau identique – élargissement sur des sols organiques.
à celui en place. Une variation dans la densité
ou la nature du matériau peut entraîner un 1.5.3 Fermeture du remblai
comportement différentiel qui se traduit sou- Les matériaux moins gélifs contenant
vent par des fissures au sommet du remblai. moins de 30 % de particules fines (inférieures à
Dans tous les cas, à l’exception des remblais 80 μm) doivent être réservés pour les derniers
de roc, où les pentes du remblai existant sont 600 mm de remblai (fermeture du remblai)
plus abruptes que 1V:3H, la méthode par situés sous l’infrastructure améliorée afin de
gradins décrite au dessin normalisé 005 doit limiter la sensibilité au gel de la chaussée.
être utilisée.
À la suite de l’étude de reconnaissance
Dans le cas de l’élargissement d’un rem- des sols, les quantités et la localisation des
blai avec un matériau moins perméable, on matériaux de déblais contenant moins de 30 %
doit assurer un drainage adéquat du remblai de particules fines et pouvant être utilisés pour
à travers l’élargissement. Dans le cas de la construction de la fermeture du remblai
l’élargissement d’un remblai de roc, il faut doivent être identifiées clairement.
en plus respecter le critère de rétention des
Si les matériaux provenant des déblais et
particules, conformément aux exigences
contenant moins de 30 % de particules fines
de la norme 2104 « Matériaux filtrants » du
ne sont pas disponibles en quantité suffisante
Tome VII – Matériaux.
pour combler en tout ou en partie les besoins
Un élargissement inférieur à 2 m en lar- du projet, la fermeture des remblais peut être
geur d’un remblai de plus de 2 m de hauteur réalisée avec des matériaux compactables
construit sur un dépôt d’argile ne doit pas être contenant plus de 30 % de particules fines
aménagé avec des pentes plus abruptes que et provenant des déblais ou des matériaux
celles du remblai existant. d’emprunt.
Une étude géotechnique doit être réalisée La présence de matériaux contenant
dans les cas suivants : moins de 30 % de particules fines doit être
– élargissement d’un remblai muni de considérée lors du dimensionnement structu-
contrepoids; ral de la chaussée si la quantité, la qualité et la
– élargissement supérieur à 2 m en largeur disponibilité de ces matériaux sont suffisantes.
et en hauteur 1 d’un remblai construit sur Lorsque l’utilisation des déblais de pre-
des sols argileux; mière classe est prévue pour la fermeture du
remblai, cette exigence doit être précisée aux
plans et devis.
Contenu normatif

1. Hauteur mesurée à partir du fond du fossé.


Tome

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1.6 Infrastructure améliorée En situation de déblai, si les matériaux


en place contiennent moins de 20 % de par-
L’infrastructure améliorée est une couche ticules fines, aucune infrastructure améliorée
de matériaux compactables contenant moins n’est à prévoir dans ces secteurs. Toujours en
de 20 % de particules fines (inférieures à situation de déblai, l’épaisseur ainsi que la
80 μm) prévue sous la ligne d’infrastructure, nécessité et la possibilité de drainer les maté-
autant en remblai qu’en déblai. Il peut s’agir riaux d’infrastructure améliorée, en fonction
du sol en place si ce dernier présente moins de la nature des matériaux et des conditions
de 20 % de particules fines. L’épaisseur mini- de réalisation, doivent être évaluées. Il faut
male de cette couche est de 300 mm et son garder à l’esprit que plusieurs matériaux,
épaisseur doit être ajustée en fonction de la hormis la pierre, sont difficiles à mettre en
nature des matériaux présents sur le projet. œuvre en condition non drainée.
Cette couche de matériaux située immé-
diatement sous la ligne d’infrastructure vise à 1.7 Élargissement de chaussée
réduire la sensibilité au gel, en remplaçant les
sols plus gélifs par des sols moins gélifs, et à L’élargissement de la chaussée sans
uniformiser le comportement de la chaussée. rehaussement de profil est applicable dans
le cas où le comportement de la route exis-
La mise en place d’une infrastructure tante est adéquat. Cet élargissement est
améliorée peut également servir à limiter alors exécuté en conformité avec le dessin
l’épaisseur nécessaire de la sous-fondation, normalisé 006. Ce dessin s’applique lorsque
sous réserve de respecter l’épaisseur de les caractéristiques de la structure de chaus-
sous-fondation minimale au-dessus de ce sée sous l’accotement existant répondent aux
sol de remplacement et l’épaisseur combinée exigences de la section 2.5 « Structure de
minimale au-dessus du sol. chaussée souple » du chapitre 2 du présent
La présence de l’infrastructure améliorée tome.
doit être considérée lors de la conception de Il est cependant nécessaire d’excaver les
la chaussée. La réutilisation des matériaux 100 premiers millimètres de fondation à la
issus des déblais doit être favorisée lorsque surface des accotements gravelés, car ces
cela est possible, en considérant les coûts matériaux sont la plupart du temps contami-
liés à la mise en réserve et au traitement des nés ou de mauvaise qualité. Une pente de
matériaux pour satisfaire aux exigences gra- 1V:3H taillée à même la structure de chaussée
nulométriques des matériaux d’infrastructure existante est nécessaire afin d’uniformiser
améliorée. le comportement de la chaussée lorsque la
À la suite de l’étude de reconnaissance des surface de contact entre l’ancienne et la nou-
sols, les quantités des matériaux de déblais velle structure de chaussée se trouve sous
pouvant être utilisés pour la construction de les futures surfaces revêtues. Les matériaux
l’infrastructure améliorée doivent être pré- peuvent être réutilisés suivant leur qualité.
cisées. Les zones où l’on peut trouver des Dans les autres cas ainsi que dans le cas
matériaux et les volumes disponibles doivent d’un rehaussement du profil existant, une
être identifiés clairement. Si les besoins en étude géotechnique est nécessaire.
matériaux ne peuvent pas être comblés, en
tout ou en partie, par les matériaux de déblais,
Contenu normatif

l’utilisation de matériaux d’emprunt répondant


aux exigences des matériaux d’infrastructure
améliorée doit être prévue.
Tome

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NORME

1.8 Dépôt organique (tourbière) 1.8.3 Consolidation par surcharge


Selon les caractéristiques d’un dépôt La méthode de consolidation par sur-
organique, diverses solutions peuvent être charge consiste à provoquer le tassement
considérées afin de permettre la construction accéléré du dépôt organique à l’aide d’une
de remblais routiers. L’étendue, l’épaisseur, la surélévation du remblai afin d’obtenir, avant
capacité portante du sol organique, la nature la construction de la structure de la chaussée,
du sol sous-jacent et le profil proposé pour la la majeure partie des tassements anticipés
future chaussée sont tous des facteurs qui à long terme. Cette méthode de construction
déterminent le choix. est recommandée lorsque le dépôt organique
couvre une grande superficie, a une forte
Une étude géotechnique doit être réalisée épaisseur et possède une capacité portante
afin de déterminer laquelle des méthodes de suffisante pour supporter le remblai et la
construction suivantes doit être retenue. surcharge. Cette méthode est surtout utili-
sée dans le cas de routes à forte densité de
1.8.1 Déblai circulation. Les dessins normalisés 011, 012
Généralement, le déblai d’un dépôt orga- et 013 montrent le profil longitudinal, la vue
nique est envisagé lorsque l’épaisseur de en plan, les sections en travers, les pentes de
cette couche est peu importante (inférieure talus ainsi que le type et la localisation des
à 600 mm), que le sol sous-jacent offre une instruments de contrôle nécessaires pour
bonne capacité portante et que le profil final de suivre le comportement du dépôt durant toute
la route est à moins de 1,5 m de la surface du la période de construction.
terrain naturel. Cette solution peut également
être recommandée lorsque l’épaisseur de la 1.8.4 Consolidation sans surcharge
couche organique est très variable et risque Des dépôts organiques uniformes et
d’entraîner un comportement différentiel de d’épaisseur moyenne sont souvent traités par
la future chaussée. Le dessin normalisé 007 la méthode de consolidation sans surcharge,
montre le déblai des sols organiques. surtout s’il s’agit d’une route à faible densité
de circulation et si la pose du revêtement en
1.8.2 Déplacement par gravité enrobé peut être retardée. Les tassements
Le déplacement par gravité de la couche peuvent donc être corrigés aisément, uni-
de sol organique est envisagé si sa capacité quement par l’addition de matériaux. Ce
portante est insuffisante pour supporter la mode de chargement, présenté au dessin
charge du remblai projeté. À cette fin, on doit normalisé 014, est semblable à la méthode
Complément à la norme

s’assurer de la capacité de support du sol précédente, mais il ne nécessite pas l’utilisation


sous-jacent. Cette méthode de construction, d’une surcharge.
qui consiste à chasser le sol organique en
direction de tranchées latérales préalablement 1.8.5 Instrumentation
creusées, exige généralement l’utilisation Le comportement des sols organiques
d’une surcharge de progression dont la hau- sous les remblais construits par les méthodes
teur minimale est fixée à 1,5 m. On trouve une de consolidation, avec ou sans surcharge,
description détaillée de cette méthode aux est observé à l’aide d’une instrumentation
dessins normalisés 008, 009 et 010. adéquate qui permet d’établir le rythme de la
Contenu normatif
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construction. Les indicateurs de couche, les Les indices de gel normal sont indiqués
indicateurs de tassement et les indicateurs à la figure 1.9–1.
de déplacement latéral doivent être fabriqués Les transitions présentées dans les sec-
selon le dessin normalisé 015. tions suivantes s’appliquent aux chaussées
en enrobé et aux chaussées en béton.
1.9 Transitions
Les sols et le roc ne se comportent pas 1.9.1 Transition transversale
de la même façon sous l’action du gel et sous Les dessins normalisés 016 et 017
l’effet des charges. Certains sols réagissent montrent des transitions transversales dans
davantage que d’autres et créent des sou- les situations où l’on trouve des variations dans
lèvements plus prononcés de la chaussée la nature des sols ou une section en déblai–
lorsqu’ils gèlent, comparativement à des sols remblai. Le dessin normalisé 017 indique la
voisins moins gélifs. façon de traiter les contacts sol–roc.
Pour remédier aux inconvénients attri- Bien qu’il soit recommandé, le drai-
buables au comportement différentiel des sols nage du point bas de la transition n’est pas
et du roc sous l’effet du gel, il est important indispensable pour le cas prévu au dessin
d’effectuer une transition permettant d’obtenir normalisé 017.
un soulèvement graduel qui n’affectera pas le
confort et la sécurité de l’usager. 1.9.2 Transition longitudinale
Plusieurs facteurs influencent la pro- Lors du passage d’un déblai à un remblai,
fondeur de gel. L’un des facteurs les plus il arrive très souvent que les sols aient des
importants, facilement utilisable dans la propriétés différentes. Afin de graduer ce
pratique, est l’intensité du froid mesurée à changement et d’atténuer son effet à la surface
l’aide de l’indice de gel. Cet indice est cal- de la chaussée, une transition est pratiquée
culé en additionnant toutes les températures avec des pentes de 1V:20H par rapport au
quotidiennes moyennes de l’air en dessous profil final. Les dessins normalisés 018 et 019
de 0 °C durant l’année. La profondeur des montrent des transitions longitudinales selon
transitions est fonction de l’indice de gel et qu’il s’agit d’un contact sol–sol de gélivité
de la classification de la route. différente ou d’un contact sol–roc.
Le tableau 1.9–1 indique les profondeurs Il n’est pas nécessaire de drainer les
de transition requises. Ces profondeurs sont transitions longitudinales en présence d’un
mesurées à partir du profil final du revêtement. contact sol–sol en remblai.
Complément à la norme

Tableau 1.9–1
Profondeur de transition en fonction de l’indice de gel
Indice de gel normal Profondeur de transition « P » (1) (m)
(°C • jours) Autoroute et nationale Régionale et collectrice Locale
< 1200 2,0 1,8 1,6
Contenu normatif

1200 – 1700 2,25 2,0 1,8


> 1700 2,5 2,25 2,0
1. Mesurée à partir du profil final du revêtement.
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2400 00
2200 20

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1800
1700 1600
0
2400 140
0 Sept-Îles
220 Havre-Saint-Pierre
220 Matagami Chibougamau
0
2000 Port-Menier

La Sarre
2000
Sainte-Anne-des-Monts
1800
Baie-Comeau
Amos Dolbeau-Mistassini 00
0

00
170 14 0 1 60 0
Rouyn-Noranda 200 Gaspé

16
Alma
Val-d'Or Saguenay Rimouski
00 Roberval 1400
18 Amqui
Tadoussac
1700 New Carlisle
1800 Matapédia
Ville-Marie
Rivière-du-Loup
16
00 La Tuque Baie-Saint-Paul 14Cabano
00

00
Témiscaming 16

14
00 Tadoussac
140 Québec Montmagny 1800
0 Mont-Laurier 0

14 0
170
Maniwaki
0 Rivière-du-Loup
Trois-Rivières
TERRASSEMENTS

Sainte-Agathe
0 Victoriaville Saint-Pascal
120 Drummondville La Tuque
Saint-Jérôme 16 Baie-Saint-Paul
00

1000 00
14

Montréal
Gatineau

1200
Cornwall Sherbrooke
1400 Montmagny

Québec Saint-Pamphile
1200 0
0
140

120
00
14 Trois-Rivières
Zone < 1200 °C jours · Sainte-Agathe
0 Victoriaville Saint-Georges
Zone comprise entre 1200 et 1700 °C jours 120
· Saint-Jérome
Drummondville
Zone > 1700 °C jours · 1000
Montréal

Notes : Granby
Sherbrooke
– pour les Îles-de-la-Madeleine, la
Cornwall
zone < 1200 °C • jours est utilisée;
– les unités sont en °C • jours.
NORME

Figure 1.9–1
Indice de gel normal

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NORME Date

2020 01 30

1.9.3 Tranchée longitudinale matériaux compactables qui doivent être le


Une tranchée dans une route existante plus possible de gélivité semblable à celle
entraîne généralement un comportement des sols naturels excavés.
différentiel au niveau de la chaussée. Avant
de consentir à l’exécution d’une tranchée 1.9.5 Tranchée transversale pour
dans une route, il faut évaluer la possibilité nouvelle route
de la réaliser dans le talus de déblai ou le Pour les conduites et ponceaux de plus
talus extérieur, ou encore dans l’accotement. de 300 mm de diamètre, des transitions sont
S'il est impossible de déplacer la tranchée en obligatoires lorsque le sommet du remblayage
dehors de la chaussée, elle doit être exécu- en matériau granulaire MG 20 ou CG 14 de
tée selon le dessin normalisé 020 lorsqu’elle la conduite ou du ponceau (PBA, TTO et
est réalisée dans une route existante. Les thermoplastique) ou le sommet de la conduite
matériaux de remplissage jusqu’au niveau ou du ponceau lui-même (TBA) est plus élevé
de la ligne d’infrastructure doivent provenir que la profondeur de transition indiquée au
de l’excavation (excluant les matériaux de la tableau 1.9–1. Les pentes de la transition
structure de chaussée), pourvu que ceux-ci varient selon la nature du sol en place. Le
soient compactables. Sinon, il faut recourir le dessin normalisé 022 montre les pentes à
plus possible à des matériaux compactables respecter. La transition commence soit à la
de gélivité semblable ou exécuter des transi- profondeur de transition, soit à la base du
tions selon des pentes de 1V:3H par rapport coussin de l’ouvrage, suivant la moindre des
au profil final en tenant compte des contraintes deux possibilités.
d’exécution du projet. Dans le cas où le sommet du remblayage
Dans le cas où la tranchée est réalisée en matériau granulaire MG 20 ou CG 14 du
lors de la construction d’une nouvelle route ponceau ou le sommet du ponceau lui-même
ou d’une reconstruction de route, les mêmes est plus bas que la profondeur de transition,
principes s’appliquent. Des transitions suivant il est recommandé de remblayer le ponceau
des pentes de 1V:3H par rapport au profil final jusqu’au niveau de la ligne d’infrastructure
doivent être exécutées si les matériaux en avec un matériau de même gélivité que le
présence ne sont pas de gélivité semblable. sol naturel afin d’éviter les transitions sol–sol.

1.9.4 Tranchée transversale pour 1.9.6 Approches de ponts


route existante Aux approches de ponts, la route peut
Complément à la norme

La réalisation d’une tranchée en travers être en déblai ou en remblai. Le dessin nor-


d’une route doit se faire selon les indications malisé 023 indique les transitions à effectuer
du dessin normalisé 021. Les pentes des dans chacun de ces cas.
transitions varient suivant la vitesse de base
et la nature des matériaux rencontrés. Dans 1.10 Traitement des blocs
tous les cas, il est préférable d’utiliser le sol à proximité de la ligne
d’excavation (excluant les matériaux de la
structure de chaussée) pour le remblayage d’infrastructure
jusqu’au niveau de la ligne d’infrastructure, Les blocs présents dans les sols naturels
dans la mesure où ce sol peut être parfaite- nuisent aux opérations de profilage et de com-
Contenu normatif

ment compacté. Sinon, il faut recourir à des pactage. De plus, ces blocs sont susceptibles
Tome

II
Chapitre

1
Page TERRASSEMENTS
10
Date

2020 01 30
NORME

d’être soulevés sous l’action du gel et de ne pas 1.12 Préparation de


retourner à leur position originale au moment
du dégel. La répétition de ce phénomène l’infrastructure
d’une saison de gel à l’autre engendre un La qualité de l’infrastructure joue un rôle
soulèvement progressif des blocs en direction déterminant en ce qui a trait à la performance
de la surface, ce qui risque de provoquer des de la chaussée. Il est indispensable de
déformations ponctuelles du revêtement. Ces construire une plate-forme de route stable, uni-
déformations ne peuvent que s’aggraver avec forme, bien drainée et suffisamment résistante
le temps. au niveau de la ligne d’infrastructure de façon
Le dessin normalisé 024 donne des indi- à ce qu’elle puisse supporter les contraintes
cations sur la façon de traiter les blocs situés qui lui sont transmises à travers la structure
à proximité de la ligne d’infrastructure, afin de de chaussée.
limiter les effets attribuables à leur présence. Il est donc essentiel d’enlever tous les
sols organiques jusqu’à une profondeur de
1.11 Drainage de la structure de 1 m sous la ligne d’infrastructure.
chaussée Les fonds de coupe sont parfois suscep-
tibles de présenter des sols mous de faible
Pour préserver la capacité de support consistance. Dans le cas des sols argileux,
d’une chaussée et limiter les effets du ceux dont l’indice de liquidité (IL ) est supérieur
gel, sa structure doit être drainée de façon à 0,9 présentent un comportement particulier.
adéquate. L’indice de liquidité est défini comme étant
Le dessin normalisé 025 montre les pentes égal à :
de chacune des couches d’une structure de IL = (W - Wp)/IP
chaussée ainsi que la profondeur minimale
des fossés par rapport à la ligne d’infrastruc- où
ture. Dans le cas des autoroutes, la sous- W = teneur en eau du sol;
fondation doit être prolongée sur une épais- Wp = limite de plasticité du sol;
seur minimale de 200 mm au contact de la IP = indice de plasticité.
ligne d’infrastructure jusqu’au talus de route,
De tels sols argileux, en raison de leur
de façon à drainer la structure de chaussée.
fort contenu en eau, sont très sensibles au
Au-dessus des coupes de roc, lorsque ce
gel et perdent une partie importante de leur
dernier est de qualité conforme aux proprié-
consistance lorsqu’ils sont soumis pour les
tés physiques et mécaniques d’un matériau
Complément à la norme

premières fois aux cycles de gel-dégel. Ces


de sous-fondation, une couche de roc brisé
argiles (IL > 0,9) risquent de causer des tas-
est laissée en place sur toute la largeur de la
sements et subissent des pertes élevées de
plate-forme et prolongée jusqu’aux fossés afin
capacité de support après les premiers dégels.
d’assurer la continuité du drainage.
Des études spécifiques de chaussées doivent
Dans une courbe, il est important d’inverser être réalisées pour déterminer les solutions
la pente de l’accotement extérieur afin d’éviter adéquates lorsque des argiles susceptibles
que l’eau de la fonte des neiges ruisselle sur au gel sont présentes au niveau de la ligne
la chaussée. La pente de l’accotement exté- d’infrastructure.
rieur est traitée de façon plus approfondie
Contenu normatif

au chapitre 2 « Structure de chaussée » du


présent tome.
Tome

II
Chapitre

1
TERRASSEMENTS Page

11
NORME Date

2020 01 30

Ce même type d’étude doit également


être réalisée pour déterminer les solutions
appropriées aux sols argileux ayant une faible
consistance (résistance au cisaillement Cu
inférieure à 15 kPa), même si leur indice de
liquidité est inférieur à 0,9. Dans ces cas, des
techniques de stabilisation, notamment à la
chaux, peuvent être envisagées de manière
à permettre la réutilisation de ces matériaux
ou les travaux de construction de la structure
de chaussée. La chaux hydratée (Ca (OH) 2)
est le liant hydraulique le plus utilisé pour
stabiliser la fraction argileuse. L’emploi de ces
techniques requiert des études spécialisées
afin de préciser les propriétés des sols, les
formulations ainsi que les moyens de mise en
œuvre appropriés.
Contenu normatif
Contenu normatif

NORME infÉrieure À 6 m
DESSIN NORMALISÉ

Coupe de roc, hauteur

1 Roc sédimentaire, pente de 2,5V : 1H; autre type de roc, pente de 10V : 1H. Prédécoupage, si requis.
2 Les granulats de fondation sont épandus directement sur le roc brisé lorsque la qualité de ce dernier est conforme aux propriétés
physiques et mécaniques d’un matériau de sous-fondation. Dans le cas contraire, le roc brisé doit être soit excavé, soit laissé en
place (en rehaussant le profil de la route).

Note :
ii

– les cotes sont en millimètres.


Date
Tome

001
Numéro
Chapitre

2008 10 30
ii

Date
Tome

002
Numéro
Chapitre

2008 10 30
Coupe de roc,
DESSIN NORMALISÉ

hauteur entre 6 et 12 m

1 Les pentes de prédécoupage doivent faire l’objet d’une étude géologique.


2 Les granulats de fondation sont épandus directement sur le roc brisé lorsque la qualité de ce dernier est conforme aux propriétés
physiques et mécaniques d’un matériau de sous-fondation. Dans le cas contraire, le roc brisé doit être soit excavé, soit laissé en place
(en rehaussant le profil de la route).

Note :
NORME

– les cotes sont en millimètres.

Contenu normatif
Contenu normatif

NORME
DESSIN NORMALISÉ

SUPÉRIEURE À 12 m

1 Les pentes de prédécoupage doivent faire l’objet d’une étude géologique.


2 Les granulats de fondation sont épandus directement sur le roc brisé lorsque la qualité de ce dernier est conforme aux propriétés
COUPE DE ROC, HAUTEUR

physiques et mécaniques d’un matériau de sous-fondation. Dans le cas contraire, le roc brisé doit être soit excavé, soit laissé en place
(en rehaussant le profil de la route).
3 La hauteur d’une paroi ne doit généralement pas dépasser 12 m mesurés verticalement à partir du fond du fossé. Exceptionnellement,
elle peut atteindre jusqu’à 15 m si cette géométrie permet d’éviter de réaliser un palier.
4 Un palier doit toujours être horizontal dans le sens longitudinal de la route, même si cette dernière est en pente.

Note :
II

– les cotes sont en millimètres.


Date
Tome

003
Numéro
Chapitre

2008 10 30
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

1
Numéro

004 PRÉDÉCOUPAGE DANS LE ROC


Date

2020 01 30
NORME

Notes :
– un palier doit toujours être horizontal dans le sens longitudinal de la route, même si cette dernière est
en pente;
– la première ligne de forage pour le sautage principal doit être parallèle au plan de prédécoupage. Cette première
ligne de forage peut être omise si le fond du trou de forage vertical est localisé à une distance minimale de
Contenu normatif

1250 mm de la ligne de prédécoupage;


– les forages ne doivent en aucun cas recouper la ligne de prédécoupage du palier inférieur; les trous doivent
être localisés à un minimum de 750 mm de part et d’autre de la ligne de prédécoupage subséquente;
– les cotes sont en millimètres.
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

1
Numéro
ÉLARGISSEMENT DE REMBLAI 005
NORME Date

2019 01 30

Hauteur et largeur des gradins


Pente Remblayage Remblayage
existante Hr < 4000 Hr ≥ 4000
L : 1500 L : 2500
1V : 3H à 1V : 2H
H : variable H : variable
plus raide que L : variable L : variable
1V : 2H H : 600 H : 1200

L : largeur des gradins.


H : hauteur des gradins.
Hr : hauteur du remblai.

1 Matériau identique au sol en place. Si le matériau diffère du sol en place, les gradins doivent débuter en
dessous de la profondeur de la transition (P) indiquée au dessin normalisé 016.

Notes :
Contenu normatif

– la taille en gradins n’est pas requise si la pente existante est de 1V : 3H ou plus douce;
– la taille en gradins ne s’applique pas aux remblais de roc;
– les cotes sont en millimètres.
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

1
ÉLARGISSEMENT DE CHAUSSÉE,
Numéro

006 STRUCTURE DE CHAUSSÉE


Date

2005 03 30
EXISTANTE CONSERVÉE NORME

Notes :
– la surface de l’accotement gravelé doit être excavée sur une profondeur de 100 mm avant la réalisation de la
pente 1V : 3H et l’ajout de granulats;
– l’ancien fossé doit être nettoyé, puis soit drainé, soit comblé avec un matériau de même nature que le sol
Contenu normatif

d’infrastructure;
– le produit de l’excavation peut aussi être utilisé dans l’élargissement. Le niveau de la ligne d’infrastructure de
l’élargissement doit être établi de façon à permettre le libre écoulement des eaux provenant de l’infrastructure
de l’ancienne chaussée.
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

1
Numéro
DÉBLAI DE SOL ORGANIQUE 007
NORME Date

2006 10 30

Pt : sol organique.
P : épaisseur de sol organique.
Hr : hauteur totale du remblai routier, y compris la structure de chaussée.

1 Nature des matériaux spécifiée aux plans et devis.


Contenu normatif

Note :
– les matériaux déblayés sont déposés de chaque côté de l’excavation à une distance minimale du bord égale à
1,5 fois la profondeur du déblai et étendus sur place.
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

1
DÉPLACEMENT PAR GRAVITÉ
Numéro

008 DU SOL ORGANIQUE,


Date
PROFIL LONGITUDINAL NORME
2005 03 30

Pt : sol organique.

Contenu normatif
Contenu normatif

NORME VUE EN PLAN


DESSIN NORMALISÉ

DU SOL ORGANIQUE,
DÉPLACEMENT PAR GRAVITÉ

L : largeur de la plate-forme de la route.

Note :
II

– pour les coupes A-A et B-B, voir le dessin normalisé 010.


Date
Tome

009
Numéro
Chapitre

2005 03 30
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

1
DÉPLACEMENT PAR GRAVITÉ
Numéro

010
DU SOL ORGANIQUE,
Date
COUPES TRANSVERSALES NORME
2005 03 30

L : largeur de la plate-forme de la route.


Contenu normatif

Pt : sol organique.

Note :
– les cotes sont en millimètres.
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

1
CONSOLIDATION PAR SURCHARGE
Numéro
SUR SOL ORGANIQUE, 011
NORME PROFIL LONGITUDINAL Date

2005 03 30

Indicateur de déplacement latéral

Indicateur de tassement

Sol organique
Piézomètre
Contenu normatif

Pt
II

Date
Tome

012
Numéro
Chapitre

2005 03 30
VUE EN PLAN
DESSIN NORMALISÉ

SUR SOL ORGANIQUE,


CONSOLIDATION PAR SURCHARGE

Indicateur de déplacement latéral

Indicateur de tassement

Indicateur de tassement et piézomètre

Notes :
– la localisation des instruments de contrôle est indiquée au devis spécial;
NORME

– les cotes sont en millimètres.

Contenu normatif
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

1
CONSOLIDATION PAR SURCHARGE
Numéro
SUR SOL ORGANIQUE, 013
NORME COUPES TRANSVERSALES Date

2007 10 30

Notes :
Indicateur de déplacement latéral
– le creusage des fossés latéraux (si requis) et la mise en
place des ponceaux sont effectués après l’enlèvement Indicateur de tassement
de la surcharge; Piézomètre
Contenu normatif

– les cotes sont en millimètres.


Indicateur de couche
MATÉRIAU — NORME APPLICABLE Pt Sol organique
Granulats (MG 112) NQ 2560–114
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

1 CONSOLIDATION SANS
Numéro SURCHARGE
014 SUR SOL ORGANIQUE,
Date
COUPES TRANSVERSALES NORME
2007 10 30

Note : Indicateur de déplacement latéral


– les cotes sont en millimètres.
Indicateur de tassement

Piézomètre
Contenu normatif

Indicateur de couche
MATÉRIAU — NORME APPLICABLE
Granulats (MG 112) NQ 2560–114 Pt Sol organique
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

1
INSTRUMENTATION SUR SOL Numéro

ORGANIQUE 015
NORME Date

2005 03 30

1 L’espace doit être vide si on souhaite installer un piézomètre.


Contenu normatif

2 Longueur spécifiée aux plans et devis.

Note :
– les cotes sont en millimètres.
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

1
Numéro TRANSITION TRANSVERSALE
016 DÉBLAI–REMBLAI ET SOL–SOL
Date

2020 01 30
NORME

P : profondeur de la transition indiquée aux plans et devis.


Contenu normatif

Note :
– lorsque la pente du terrain naturel est de 1V:3H ou plus douce, les gradins et la transition ne sont pas requis.
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

1
TRANSITION TRANSVERSALE Numéro

SOL–ROC 017
NORME Date

2020 01 30

P : profondeur de la transition indiquée aux plans et devis.

1 La couche de transition doit être densifiée à la masse volumique sèche maximale déterminée à l’aide d’une
planche de référence selon la méthode d’essai LC 22–001 ou au minimum à 98,0 % de la masse volumique
sèche maximale déterminée selon la norme CAN/BNQ 2501–255 « Sols – Détermination de la relation teneur
en eau-masse volumique sèche – Essai avec énergie de compactage modifiée (2700 kN • m/m3) », en fonction
du type de matériau granulaire utilisé. Le MG 56 peut être remplacé par du MG 20. Dans ce cas, un géotextile
de type III doit être mis en place entre la couche de roc brisé et le MG 20.
2 Fragments de roc 300-0, sauf pour les 300 derniers millimètres, où l’on utilise du 150-0.
3 Lorsque la pente du roc naturel est de 1V:4H ou plus douce, aucune transition n’est requise, mais les sols
gélifs sont remplacés par du MG 112.
4 Lorsque le sol en place est de nature silteuse ou argileuse, de consistance molle et que le matériau de remblai
est composé de fragments de roc, une couche anticontaminante ou un géotextile de type III doit être installé.

Note :
– les cotes sont en millimètres.
MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES
Contenu normatif

Couche anticontaminante Géotextile Tome VII, norme 13101


MG 56, MG 112 BNQ 2560–114
(après la mise en œuvre)
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

1
Numéro TRANSITION LONGITUDINALE
018 SOL–SOL
Date

2015 01 30
NORME

P : profondeur de la transition indiquée aux plans et devis.

1 La transition doit être réalisée du côté du sol le plus gélif et comblée avec le matériau adjacent le moins gélif.
Contenu normatif

Notes :
– la transition doit être effectuée sur toute la largeur de la plate-forme au niveau de la ligne d’infrastructure;
– la transition est inutile si les sols adjacents sont de gélivité semblable;
– les pentes indiquées doivent être considérées par rapport au profil final.
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

1
TRANSITION LONGITUDINALE Numéro

SOL–ROC 019
NORME Date

2020 01 30

P : profondeur de la transition indiquée aux plans et devis.

1 Ce point doit être drainé.


2 La couche de transition doit être densifiée à la masse volumique sèche maximale déterminée à l’aide d’une
planche de référence selon la méthode d’essai LC 22–001 ou au minimum à 98,0 % de la masse volumique
sèche maximale déterminée selon la norme CAN/BNQ 2501–255 « Sols – Détermination de la relation teneur
en eau-masse volumique sèche – Essai avec énergie de compactage modifiée (2700 kN • m/m3) », en fonction
du type de matériau granulaire utilisé.
3 Le MG 56 peut être remplacé par du MG 20. Dans ce cas, un géotextile de type III doit être mis en place entre
la couche de roc brisé et le MG 20.

Notes :
– en déblai, lorsque le sol en place est de nature silteuse ou argileuse, de consistance molle et que le matériau
de remblai est composé de fragments de roc, une couche anticontaminante ou un géotextile doit être prévu à
la ligne d’infrastructure;
– la transition doit être effectuée sur toute la largeur de la plate-forme au niveau de la ligne d’infrastructure;
– lorsque les sols adjacents au roc ne sont pas gélifs, seule la transition de 1V:4H du côté du roc est nécessaire;
– les pentes doivent être considérées par rapport au profil final;
– les cotes sont en millimètres.
MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES
Contenu normatif

Géotextile Tome VII, norme 13101 Granulats


MG 20, MG 56, MG 112 BNQ 2560–114
(après la mise en œuvre)
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

1
Numéro

020 TRANCHÉE LONGITUDINALE


Date

2018 01 30
NORME

P : profondeur de la transition indiquée aux plans et devis.

1 La pente de l’excavation est fonction de la méthode de travail et des exigences de la CNESST en matière
de stabilité.
2 Lorsque le dessus du matériau d’enrobement ou le dessus du tuyau lui-même se trouve plus haut que la
profondeur de la transition P, le cas avec transition s’applique, si le sol naturel est gélif.
Contenu normatif

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES

Granulats
MG 112 (après la mise en œuvre) BNQ 2560–114
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

1
TRANCHÉE TRANSVERSALE Numéro

POUR ROUTE EXISTANTE 021


NORME Date

2018 01 30

Vitesse de base Pente (V : H) (1)


de la route (km/h)
V ≤ 60 1:5
60 < V ≤ 80 1 : 10
V > 80 1 : 20
1. Pente par rapport au profil final.

P : profondeur de la transition indiquée aux plans et devis.

1 La pente de l’excavation est fonction de la méthode de travail et des exigences de la CNESST en matière
de stabilité.
2 Lorsque le dessus du matériau d’enrobement ou le dessus du tuyau lui-même se trouve plus haut que la
profondeur de la transition P, le cas avec transition s’applique, si le sol naturel est gélif.
Contenu normatif

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES

Granulats
MG 112 (après la mise en œuvre) BNQ 2560–114
II

Date
Tome

022
Numéro
Chapitre

2018 01 30

Sol naturel Pente (V : H) (1)


Sol non gélif (2) 1:1
Roc 1:4
Sol gélif
DESSIN NORMALISÉ

V (3) ≤ 60 1:5
(3)
POUR NOUVELLE ROUTE

60 < V ≤ 80 1 : 10
TRANCHÉE TRANSVERSALE

(3)
V > 80 1 : 20
P : profondeur de la transition indiquée aux plans et devis. 1. Pente par rapport au profil final.
2. Sol granulaire contenant 10 % ou moins
de particules fines passant le tamis 80 µm.
1 La pente de l’excavation est fonction de la méthode de travail et des exigences de
la CNESST en matière de stabilité. 3. Vitesse de base (km/h).
2 Lorsque le dessus du matériau d’enrobement de la conduite ou du ponceau (PBA,
TTO et Thermo.) ou le dessus de la conduite ou du ponceau lui-même (TBA) est
plus bas que la profondeur de la transition P, les exigences sont :
– en déblai : aucune transition n’est nécessaire, sauf dans les cas où
le matériau de remblayage est de gélivité différente; dans ce cas, la pente
précisée au tableau s’applique;
MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES
– en remblai : aucune transition n’est nécessaire; le matériau de
remblayage est un sol compactable jusqu’à la ligne d’infrastructure. Granulats
MG 20, MG 112 BNQ 2560–114
Note :
NORME

(après la mise en œuvre)


– les pentes doivent être considérées par rapport au profil final.

Contenu normatif
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

1
TRANSITION AUX APPROCHES Numéro

DE PONTS 023
NORME Date

2020 01 30

Tableau A
Sol naturel ou Pente
remblai de sol (V:H) (1)
Sol non gélif (2) 1:1
Roc 1:4
Sol gélif 1:20
1. Pente par rapport au profil final.
2. Sol granulaire contenant 10 %
ou moins de particules fines
passant le tamis de 80 µm.

Tableau B
Matériaux Pente
pour remblai (V:H) (1)
de sol
MG 112 s. o.
Roc dynamité 1:1
Sol gélif 1:20
1. Pente par rapport au profil final.

P : profondeur de la transition indiquée aux plans et devis.


T : point de transition à la profondeur « P ».
1 La pente de l’excavation est fonction de la méthode de travail et des exigences de la CNESST en matière de stabilité.
2 Le matériau granulaire de type MG 112 non concassé provenant d’une sablière ou de type MG 20 ou CG 14 prove-
nant d’une carrière est placé à partir d’une largeur déterminée par le remplissage des excavations ou par la largeur
de la semelle lorsqu’il n’y a pas d’excavation. Le matériau granulaire doit être densifié par couches de 300 mm au
minimum à 90 % de la masse volumique sèche maximale déterminée selon la norme CAN/BNQ 2501–255 « Sols –
Détermination de la relation teneur en eau-masse volumique sèche – Essai avec énergie de compactage modifiée
(2700 kN • m/m3) ».
3 Les volumes de matériaux situés au-dessus de la ligne de terrain naturel existant avant l’excavation pour la construc-
tion de l’ouvrage sont considérés comme des matériaux de remblais, tandis que ceux qui sont situés au-dessous de
cette ligne de terrain naturel sont considérés comme du remplissage d’excavation.
Contenu normatif

4 Le remplissage des excavations ou du remblai est fait


avec un sol compactable, du roc dynamité ou des MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES
matériaux granulaires.
Granulats
Note : CG 14, MG 112, MG 20 BNQ 2560–114
(après la mise en œuvre)
– les cotes sont en millimètres.
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

1 TRAITEMENT DES BLOCS


Numéro À PROXIMITÉ DE LA LIGNE
024 D’INFRASTRUCTURE POUR
Date

2008 10 30
ROUTE EN DÉBLAI NORME

Notes :
– tous les blocs de 200 à 300 mm de diamètre présents dans les 300 premiers millimètres sous la ligne
d’infrastructure doivent être enlevés;
– tous les blocs de plus de 300 mm de diamètre présents dans les 600 premiers millimètres sous la ligne
d’infrastructure doivent être soit enlevés, soit fragmentés et excavés jusqu’à cette profondeur;
Contenu normatif

– après l’enlèvement des blocs, l’excavation doit être comblée avec des matériaux similaires au sol naturel
environnant exempt de blocs;
– les cotes sont en millimètres.
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

1
DRAINAGE DE LA STRUCTURE Numéro

DE CHAUSSÉE 025
NORME Date

2016 01 30

1 À l’exception du roc, la profondeur H des fossés mesurée par rapport à la ligne d’infrastructure doit être de
500 mm au minimum pour les autoroutes et les routes nationales et de 300 mm au minimum pour les autres
routes.
2 L’arrondi doit ête aménagé selon le dessin normalisé II-2-006 et avec les mêmes matériaux que pour les
Contenu normatif

accotements.

Note :
– les cotes sont en millimètres.
Tome

II
Chapitre

2
STRUCTURES DE CHAUSSÉE Page

i
Date

2020 01 30

Table des matières


2.1 Introduction 1 2.7 Isolation des chaussées 13

2.2 Références 1 2.8 Réhabilitation des chaussées 16

2.3 Terminologie 1 2.9 Bibliographie 17

2.4 Principes de conception


des chaussées 2

2.4.1 Dimensionnement structural 2

2.4.2 Protection contre le gel 2

2.4.3 Critères de conception 2

2.5 Structures de chaussée souple 2

2.5.1 Chaussées souples 2

2.5.2 Chaussées sur roc 8

2.5.3 Accotement revêtu 8

2.5.4 Bretelle d’autoroute 9

2.5.5 Chemin de déviation sur autoroute 9

2.5.6 Raccordement des revêtements 9


2.5.6.1 Raccordement transversal 9
2.5.6.2 Raccordement longitudinal 10
2.6 Structures de chaussée rigide 10

2.6.1 Généralités 10

2.6.2 Dalle courte goujonnée 11

2.6.3 Dalle en béton armé continu 12

2.6.4 Marquage des chaussées


de béton 13
2.6.4.1 Marquage longue durée 13
Tome

II
Chapitre

2
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2020 01 30

Liste des figures Liste des tableaux


Figure 2.5–1 Tableau 2.4–1
Enrobé, délimitation zone nord – zone sud 7 Critères de conception – Chaussées
souples neuves ou faisant l’objet
Figure 2.6–1 d’un décohésionnement ou d’un
Dévers de la chaussée en béton et remplacement complet du revêtement 3
pente d’accotement 11
Tableau 2.5­–1
Figure 2.6–2 Épaisseur de sous-fondation en granulats
Marquage incrusté sur une chaussée naturels ou recyclés (MR) MG 112,
de béton à 2 voies 14 chaussées souples où le DJMA projeté
Figure 2.6–3 est inférieur à 5000 4
Marquage incrusté sur une chaussée Tableau 2.5–2
de béton à 3 voies 15 Épaisseur de fondation en granulats
naturels ou recyclés MG 20 5

Tableau 2.5–3
Épaisseur de revêtement en enrobé
requis sur matériaux naturels
ou recyclés MG 20 6

Tableau 2.5–4
Adaptation des structures de chaussée
en fonction du trafic lourd 8

Tableau 2.8–1
Facteurs à considérer dans le choix
des méthodes de réhabilitation 17

Tableau 2.8–2
Méthodes de réhabilitation les plus
courantes pour les chaussées souples 17
Tome

II
Chapitre

2
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2020 01 30

Table des dessins normalisés


001A Terminologie relative aux chaussées 013 Dalle de transition entre un pont et
une chaussée rigide (extrémité fixe
001B Drainage de l’infrastructure améliorée de tablier avec joint de tablier à
002 Transition entre un pont (avec joint de l’autre extrémité)
tablier) et une chaussée en enrobé 014 Dalle de transition entre un pont et
003 Transition entre un pont (avec joint une chaussée rigide (extrémité de
dalle sur culée) et une chaussée pont avec joint de tablier)
en enrobé 015 Transition longitudinale entre
004 Chaussée sur roc une chaussée en enrobé et
une chaussée rigide
005 Chaussée en enrobé – Accotement,
route en bombement normal 016 Structure de chaussée rigide,
colmatage des joints
006 Chaussée en enrobé – Accotement,
route en dévers 017 Structure de chaussée rigide –
Colmatage d’une bordure intégrée
007 Raccordement des revêtements et d’une glissière rigide
en enrobé (épaisseur du nouveau
revêtement inférieure ou égale à 018 Structure de chaussée rigide –
l’épaisseur du revêtement existant) Dalles courtes goujonnées,
joint longitudinal
008 Raccordement des revêtements
en enrobé (épaisseur du nouveau 019 Structure de chaussée rigide –
revêtement supérieure à l’épaisseur Dalles courtes goujonnées,
du revêtement existant) joint transversal

009 Raccordement des revêtements en 020 Structure de chaussée rigide –


enrobé (profil à différents niveaux) Regard, puisard et regard-puisard

010 Raccordement longitudinal des 021 Structure de chaussée rigide –


revêtements en enrobé Dalle en béton armé continu

011 Structure de chaussée rigide – 022 Structure de chaussée rigide –


Autoroute Dalle en béton armé continu,
coupe transversale
012 Structure de chaussée rigide,
traitement au changement de pente 023 Structure de chaussée rigide –
transversale Dalle en béton armé continu,
joint longitudinal
Tome

II
Chapitre

2
Page STRUCTURES DE CHAUSSÉE
iv
Date

2020 01 30

024 Structure de chaussée rigide –


Dalle en béton armé continu,
joint de construction transversal

025 Structure de chaussée rigide –


Culée d’ancrage de la dalle en
béton armé continu

026 Structure de chaussée rigide –


Raccordement avec une dalle
en béton armé continu existante

027 Structure de chaussée rigide –


Joint d’expansion entre la dalle de
transition et la dalle de béton armé
continu

028 Structure de chaussée rigide –


Dalle en béton armé continu,
réparation en profondeur

029 Isolation thermique – Polystyrène


Tome

II
Chapitre

2
STRUCTURES DE CHAUSSÉE Page

1
NORME Date

2020 01 30

2.1 Introduction ASTM D2628 « Standard Specification for


Preformed Polychloroprene Elastometric
La conception des structures de chaus- Joint Seals for Concrete Pavements ».
sée fait appel à des considérations d’ordre
technique et d’ordre économique. Le dimen- ASTM D5249 « Standard Specification for
sionnement choisi doit constituer un juste Backer Material for Use with Cold- and
équilibre entre les coûts de construction, Hot-Applied Joint Sealants in Portland-
les coûts d’entretien et la performance, tout Cement Concrete and Asphalt Joints ».
en permettant de répondre aux besoins en BUREAU DE NORMALISATION
matière de transport pour lesquels la route DU QUÉBEC
a été conçue. BNQ 2560–114 « Travaux de génie civil –
Pour dimensionner une structure de Granulats ».
chaussée, plusieurs facteurs doivent être NQ 2560–600 « Granulats – Matériaux
considérés, comme la catégorie de la route, la recyclés fabriqués à partir de résidus de
performance espérée, le débit et la composi- béton, d’enrobés bitumineux et de briques –
tion du trafic lourd, le drainage, les conditions Classification et caractéristiques ».
du site, les contraintes d’exécution, la nature
et les propriétés des sols d’infrastructure et MINISTÈRE DES TRANSPORTS
des différentes couches composant la struc- DU QUÉBEC
ture de chaussée. Il est aussi nécessaire de Tome I – Conception routière.
vérifier la disponibilité et la qualité des sources Tome V – Signalisation routière.
d’approvisionnement en granulats. Il est parfois
rentable d’examiner la possibilité de réutili- Tome VII – Matériaux.
ser les matériaux provenant d’une ancienne Tome VIII – Dispositifs de retenue.
chaussée. Enfin, la conception définitive
doit être appuyée d’une analyse de coûts en AUTRE DOCUMENT
relation avec la performance souhaitée. Gouvernement du Québec
MINISTÈRE DES TRANSPORTS
2.2 Références DU QUÉBEC
La présente norme renvoie à l’édition la Chaussée 2 : Logiciel de dimensionnement
plus récente des documents suivants : des chaussées souples.
NORMES 2.3 Terminologie
Complément à la norme

AMERICAN ASSOCIATION OF STATE Le dessin normalisé 001 montre les divers


HIGHWAY AND TRANSPORTATION éléments d’une structure de chaussée avec
OFFICIALS les termes appropriés. Tous ces éléments ne
AASHTO M254 « Standard Specification for sont pas nécessairement requis pour une
Corrosion-Resistant Coated Dowel Bars ». chaussée particulière. Il existe même certains
cas où le sol est modifié ou stabilisé avant la
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING mise en place de la structure de chaussée.
AND MATERIALS
Contenu normatif

ASTM C920 « Standard Specification for


Elastomeric Joint Sealants ».
Tome

II
Chapitre

2
Page STRUCTURES DE CHAUSSÉE
2
Date

2017 01 30
NORME

De même, les diverses couches formant la d’infrastructure. Il faut ainsi vérifier un critère
structure de chaussée peuvent être compo- d’épaisseur minimale de protection partielle
sées d’une gamme de matériaux divers, qui et limiter l’amplitude des soulèvements pré-
sont des substituts des matériaux traditionnels visibles.
en cas d’épuisement des sources d’emprunt, Des transitions doivent alors être exécu-
ou lorsqu’on veut favoriser le recyclage et tées aux endroits changeants pour uniformiser
la réutilisation des matériaux provenant de les différentiels de soulèvement. Elles sont
vieilles chaussées. décrites dans le chapitre 1 « Terrassements »
du présent tome. Il n’est généralement pas
2.4 Principes de conception nécessaire de concevoir une structure de
des chaussées chaussée dont l’épaisseur dépasse la pro-
fondeur de transition « P ». D’autres méthodes
2.4.1 Dimensionnement structural pour protéger la chaussée des effets du gel
peuvent aussi être envisagées, après avoir
Une structure de chaussée doit être fait l’objet d’une analyse détaillée.
conçue de façon que chacune des couches
présente des caractéristiques qui lui per- 2.4.3 Critères de conception
mettent de résister aux contraintes qui lui sont
Les structures de chaussées neuves, et
transmises sous l’effet du trafic. Le calcul des
celles faisant l’objet d’un décohésionnement
épaisseurs est basé sur les caractéristiques de
ou d’un remplacement complet du revêtement,
chacun des matériaux selon les saisons et la
doivent être conçues de façon à atteindre les
sollicitation par le trafic pour toute la période
niveaux de service et de longévité indiqués
de conception prévue.
au tableau 2.4–1. Cela exclut, par exemple,
Les matériaux les plus couramment les travaux temporaires ou de resurfaçage qui
utilisés pour les chaussées souples sont ont une durée de vie plus courte. Les durées
représentés au dessin normalisé 001. Les de vie retenues en milieu urbain peuvent être
diverses couches de matériaux peuvent être réduites pour tenir compte des interventions
remplacées par des substituts, dans la mesure sur les ouvrages souterrains.
où les critères de protection contre le gel et
de distribution des contraintes au niveau de 2.5 Structures de chaussée
chacune des couches sont respectés.
souple
2.4.2 Protection contre le gel
Complément à la norme

La conception d’une structure de chaussée 2.5.1 Chaussées souples


doit aussi satisfaire aux critères de protection La structure d’une chaussée souple est
contre le gel. Cette protection doit empêcher généralement composée d’une sous-fondation
l’apparition de soulèvements au gel majeurs en matériau granulaire MG 112 composé de
ou différentiels, de façon à limiter l’appari- granulats naturels ou recyclés, d’une fonda-
tion de lézardes et l’altération de l’uni. Elle tion granulaire MG 20 en granulats concassés
a aussi comme effet d’éloigner de la surface naturels ou recyclés, et d’un revêtement en
les horizons de sol qui subissent des pertes enrobé posé en une ou plusieurs couches.
de capacité de support au moment du dégel. Les tableaux 2.5–1 à 2.5–3 donnent les épais-
Contenu normatif

Cette protection est généralement assurée seurs requises pour chacune des couches
par une épaisseur minimale de matériaux composant la structure de chaussée.
granulaires non gélifs au-dessus de la ligne
Tome

II
Chapitre

2
STRUCTURES DE CHAUSSÉE Page

3
NORME Date

2017 01 30

Tableau 2.4–1
Critères de conception – Chaussées souples neuves ou faisant l’objet d’un décohésionnement
ou d’un remplacement complet du revêtement
Classification DJMA Période de Structural (1) Soulèvement au
de la route projeté conception Perte de viabilité Fiabilité gel (2) maximal
(années) maximale (∆PSI) statistique (mm)
minimale (%)
Locale < 1 000 66
25 2,0 70
> 1 000 70
Collectrice et < 2 000 70
régionnale 2 000 – 3 000 25 2,0 75 60
> 3 000 80
Nationale < 5 000 25 2,0 80 55
5 000 – 20 000 30 2,0 85 55
> 20 000 30 1,75 90 50
Autoroute < 20 000 90
30 1,75 50
> 20 000 95
1. Perte de viabilité exprimée suivant l’indice de viabilité de l’AASHTO et le facteur de fiabilité R en assumant un
écart type S0 de 0,45.
2. Effets du gel admis pour une période de récurrence égale à la demi-période de conception.

Dans le tableau 2.5–1, les sols sont clas- lorsque la chaussée est fortement sollicitée
sifiés selon le « système unifié ». Les indices par des charges lourdes, le DJMA projeté
de gel constituent une mesure de l’intensité est corrigé. Cette correction se fait à l’aide du
du froid dans une région. Ils sont donnés à tableau 2.5–4 « Adaptation des structures de
la figure 1.8–1 « Indice de gel normal », du chaussée en fonction du trafic lourd » avant de
chapitre 1 « Terrassements » du présent tome. déterminer les épaisseurs de fondation et de
Dans les régions où on ne trouve pas de revêtement pour tenir compte des conditions
matériaux de sous-fondation conformes, une de trafic lourd.
étude particulière doit être réalisée. Les autoroutes, les autres classes de
Les épaisseurs spécifiées dans les routes où le DJMA projeté est supérieur
tableaux sont valables pour les routes à 5000, celles où le débit projeté de véhi-
bidirectionnelles à 2 voies. Le DJMA projeté cules lourds excède 250 par jour, par voie,
est équivalent à la moyenne prévue sur 25 ans. et celles où l’agressivité projetée du trafic
Les véhicules lourds comprennent les autobus excède 150 000 ECAS (équivalent de charge
et les camions, mais excluent les camionnettes axiale simple) en moyenne par année ne
et les véhicules de tourisme. sont pas couvertes dans les tableaux 2.5–1
Lorsque la proportion de véhicules lourds à 2.5–4. Elles doivent faire l’objet d’un
Contenu normatif

est supérieure à 10 % ou lorsque le trafic lourd dimensionnement spécifique.


est inégalement réparti sur les 2 voies ou
Tome

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Chapitre

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4
Date

2015 01 30
NORME

Tableau 2.5–1
Épaisseur de sous-fondation en granulats naturels ou recyclés (MR) MG 112,
chaussées souples où le DJMA projeté est inférieur à 5000
Indice de gel normal (2)
Classification
Sol d’infrastructure (1)
de la route moyen élevé très élevé
(DJMA projeté < 5000)
Épaisseur de sous-fondation (3)
(mm)

Constitué de moins de 20 % Locale 300 – 400 300 – 425 300 – 450


de particules fines passant le Collectrice et régionale 300 – 425 300 – 475 300 – 525
tamis 80 µm Nationale 300 – 450 300 – 525 300 – 600
Locale 300 – 400 300 – 475 300 – 650
GM, GC Collectrice et régionale 300 – 450 375 – 650 375 – 750
Nationale 375 – 475 375 – 700 375 – 825
Locale 375 – 525 375 – 550 450 – 700
SM, SC
Collectrice et régionale 375 – 525 450 – 700 450 – 850
(sauf SM fin) (4)
Nationale 450 – 600 525 – 750 525 – 950
600 – 1050
SM fin, Locale 450 – 750 500 – 850
700 – 1100
croûte argileuse, Collectrice et régionale 525 – 850 600 – 1000
800 – 1200
MH, CH ou CL avec IP>12 Nationale 600 – 950 700 – 1100
(325 + 25i + 400)
1100 1300
CL avec IP < 12 Toutes classes 900
(350 + 25i + 350) (575 + 25i + 400)
1150 1400 1600
ML, ML – CL Toutes classes
(450 + 25i + 300) (400 + 38i + 350) (375 + 50i + 400)
Argiles varvées 1400 1700 1950
Toutes classes
ou sensibles (IL>0,9) (600 + 25i + 300) (600 + 38i + 350) (550 + 50i + 400)
1. L’épaisseur de la sous-fondation est déterminée selon les strates de sols présents en dessous, dans toute la zone soumise au gel (réf. :
tableau 3.5–1). S’il y a des risques de remontée de particules fines en provenance des sols d’infrastructure en raison de la granulométrie
des matériaux de sous-fondation, une couche anticontaminante ou un géotextile doit être ajouté au-dessus des sols d’infrastructure. Les
sols cohérents sensibles et de faible consistance (résistance au cisaillement non drainée (Cu) inférieure à 50 kPa) peuvent nécessiter des
précautions particulières (géosynthétique de renforcement, conception ou méthode de travail adaptée) pour éviter d’être remaniés et affaiblis
pendant la construction. Le poids de l’ouvrage ne doit pas dépasser la pression de consolidation œdométrique des sols cohérents.
2. Indice de gel en °C · jours : – moyen : < 1200;
– élevé : 1200 – 1700;
– très élevé : > 1700.
3. Pour chacun des intervalles d’épaisseur indiqués, la valeur la plus grande est généralement utilisée dans les zones en déblai, sur des sols
d’infrastructure saturés présentant une faible capacité portante ou des risques de gonflement au gel. La valeur la plus faible s’applique dans
les remblais, bien au-dessus de la nappe phréatique. Dans le cas de la réhabilitation d’une route existante, il est préférable de déterminer
l’épaisseur en se basant sur les effets de gel observables sur la route (réf. : tableau 2.4.1 et logiciel « Chaussée »).
Les sols peuvent être remplacés ou recouverts par un sol de meilleure qualité afin de réduire l’épaisseur de la sous-fondation, sous réserve de
respecter l’épaisseur de MG 112 minimale au-dessus de ce sol de remplacement, et l’épaisseur combinée minimale au-dessus du sol. Il est
aussi possible de réduire l’épaisseur en utilisant une couche isolante.
Lorsque des matériaux naturels sont utilisés, ces derniers doivent répondre aux exigences de la norme BNQ 2560–114 « Travaux de génie
civil – Granulats », et ce, après la mise en œuvre. Dans le cas où des matériaux recyclés sont utilisés, ils doivent répondre aux exigences d’un
matériau des types MR 1 à MR 5, comme il est décrit dans la norme NQ 2560–600 « Granulats – Matériaux recyclés fabriqués à partir de
résidus de béton, d’enrobés bitumineux et de briques – Classification et caractéristiques ».
4. Le sol SM fin correspond à un sable silteux classifié SM dont le pourcentage de particules fines passant le tamis 80 µm est supérieur à 30 %.
5. Les additions entre parenthèses décrivent une variante avec insertion d’un isolant thermique conforme à la norme 14301 « Polystyrène pour
Contenu normatif

construction routière ».
Par exemple, (600 + 25i + 300) signifie :
600 mm de MG 112 déposé sur la ligne d’infrastructure,
25 mm de polystyrène déposé sur le MG 112, et
300 mm de MG 20 (ou MG 112 constitué d’au moins 30 % de particules retenues sur le tamis de 5 mm)
déposé au-dessus de l’isolant, en supplément des épaisseurs de fondation prescrites au tableau 2.5–2.
Tome

II
Chapitre

2
STRUCTURES DE CHAUSSÉE Page

5
NORME Date

2018 01 30

Tableau 2.5–2
Épaisseur de fondation en granulats naturels ou recyclés MG 20
Épaisseur de fondation (mm)
Classification DJMA projeté(1) sur sous-fondation
(y compris 10 % de
de la route véhicules lourds) Type A Type B (2)
< 500 150 200
500 – 1000 150 200
Locale
1000 – 2000 150 200
> 2000 175 225
< 1000 150 200
1000 – 2000 175 225
Collectrice
2000 – 3000 175 225
et régionale
3000 – 4000 175 250
4000 – 5000 175 250
< 1000 175 200
1000 – 2000 175 225
Nationale 2000 – 3000 175 250
3000 – 4000 175 250
4000 – 5000 175 250
1. Le DJMA projeté à utiliser dans le tableau doit être corrigé au préalable en suivant les étapes
décrites au tableau 2.5–4 lorsque l’un des cas suivants se présente :
– il y a plus de 10 % de véhicules lourds sur la route;
– le trafic lourd est inégalement réparti sur les voies;
– la chaussée est fortement sollicitée (exploitation forestière, carrière, etc.).
2. La sous-fondation du type B correspond à un sable uniforme classifié SP. Dans les autres
cas, la sous-fondation est considérée comme étant du type A.

Le logiciel « Chaussée », produit et neuves ou faisant l’objet d’un décohésion-


diffusé par la Direction générale du labora- nement ou d’un remplacement complet du
toire des chaussées du Ministère, permet revêtement.
d’effectuer un dimensionnement spécifi- Pour les routes où le revêtement en enrobé
quement adapté à presque toutes les cir- ne sera pas posé à court terme, l’épaisseur
constances rencontrées dans la pratique. de la fondation doit être d’au moins 200 mm.
Il peut servir à déterminer des variantes Cela permet d’éviter un rechargement trop
additionnelles à celles proposées dans la hâtif et aussi de protéger l’intégrité structurale
présente norme, et plus représentatives du corps de chaussée.
des conditions spécifiques du projet.
Les dessins normalisés 002 et 003 pré-
Le tableau 2.4–1 prescrit les critères de
sentent les détails du joint de construction
Contenu normatif

conception à viser pour les chaussées


d’une dalle de transition située entre une culée
de pont et une chaussée en enrobé.
Tome

II
Chapitre

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6
Date

2015 01 30
NORME

Tableau 2.5–3
Épaisseur de revêtement en enrobé requis sur matériaux naturels ou recyclés MG 20
Zone sud (2) Zone nord (2)
(1) Épaisseur d’enrobé requise (mm) Épaisseur d’enrobé requise
Classification DJMA projeté sur fondation de type (3) (mm) sur fondation de type (3)
(y compris 10 % de
de la route véhicules lourds) Granulats
MR 3 Granulats naturels MR 3
naturels ou MR 1 MR 5 MR 5
ou MR 4 ou MR 1 ou MR 2 ou MR 4
ou MR 2
< 500 75 80 90 70 75 85
500 – 1000 90 95 105 80 90 100
Locale
1000 – 2000 105 115 125 100 110 115
> 2000 115 130 135 110 120 125
< 1000 100 110 120 95 100 110
1000 – 2000 120 130 140 110 120 130
Collectrice
2000 – 3000 135 145 155 125 135 145
et régionale
3000 – 4000 150 155 165 135 150 155
4000 – 5000 155 165 175 145 155 160
< 1000 110 120 130 105 115 120
1000 – 2000 130 140 150 120 130 140
Nationale 2000 – 3000 140 155 160 130 145 150
3000 – 4000 150 160 170 140 150 155
4000 – 5000 155 165 175 145 155 165
1. Le DJMA projeté à utiliser dans le tableau doit être corrigé au préalable en suivant les étapes décrites au
tableau 2.5–4 lorsque l’un des cas suivants se présente :
– il y a plus de 10 % de véhicules lourds sur la route;
– le trafic lourd est inégalement réparti sur les voies;
– la chaussée est fortement sollicitée (exploitation forestière, carrière, etc.).
2. Les zones sud et nord sont délimitées à la figure 2.5–1.
3. Lorsque des matériaux naturels sont utilisés, ces derniers doivent répondre aux exigences de la norme
BNQ 2560–114 « Travaux de génie civil – Granulats », et ce, après la mise en œuvre. Dans le cas où des
matériaux recyclés sont utilisés, ils doivent répondre aux exigences d’un matériau des types MR 1 à MR 5,
comme il est décrit dans la norme NQ 2560–600 « Granulats – Matériaux recyclés fabriqués à partir de rési-
dus de béton, d’enrobés bitumineux et de briques – Classification et caractéristiques ».
Contenu normatif
Contenu normatif

Sept-Îles
Havre-Saint-Pierre
Matagami
NORME

Chibougamau

Port-Menier

La Sarre Baie-Comeau

Amos Dolbeau-Mistassini Sainte-Anne-des-Monts


Rouyn-Noranda Gaspé
Alma
Val-d'Or Saguenay Rimouski ZONE NORD
Roberval
Amqui
Tadoussac
New Carlisle
Matapédia
Ville-Marie ZONE NORD Rivière-du-Loup
La Tuque Baie-Saint-Paul Cabano

Témiscaming Saint-Jean-Port-Joli
Saint-Raymond
Montmagny
Mont-Laurier Québec Saint-Pamphile
Grand-Mère
Maniwaki
Trois-Rivières
Fort Williams Sainte-Agathe
Victoriaville
Saint-Jérôme Drummondville

Gatineau Montréal
ZONE SUD
Cornwall Sherbrooke

Notes :
STRUCTURES DE CHAUSSÉE

– la ligne de délimitation, pour la partie au nord du fleuve, correspond au début de la zone montagneuse;
– les Îles-de-la-Madeleine sont localisées dans la zone nord.

Figure 2.5–1
Enrobé, délimitation zone nord – zone sud
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7
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Date
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Chapitre

2015 01 30
Tome

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8
Date NORME
2010 10 30

Tableau 2.5–4
Adaptation des structures de chaussée en fonction du trafic lourd
Calcul du DJMA projeté corrigé
Fondation et revêtement en enrobé
Étape Démarche
La proportion de véhicules lourds et le DJMA projeté sont établis à partir de valeurs
1
moyennes prévues sur 25 ans.
Lorsque la proportion de véhicules lourds est supérieure à 10 %, le DJMA projeté utilisé
dans les tableaux 2.5–2 et 2.5–3 doit correspondre au DJMA projeté corrigé obtenu à l’aide
de la formule suivante :
2 DJMA projeté x % V.L.
DJMA projeté corrigé =
10
où % V.L. = pourcentage de véhicules lourds prévu.
Pour les chaussées fortement sollicitées (exploitation forestière, carrière, etc.), les épais-
seurs correspondant au DJMA projeté corrigé de la route sont augmentées jusqu’aux
3 valeurs prévues à l’intervalle de trafic immédiatement supérieur dans la même classe de
routes. Si de telles conditions se présentent sur une route locale, l’épaisseur de revêtement
ne doit pas être inférieure à 110 mm.
Si la répartition du trafic lourd est inégale sur les deux voies, la voie la plus sollicitée
4 gouverne le dimensionnement. Les étapes 2 et 3 sont alors reprises en utilisant la propor-
tion et le type de trafic lourd observés sur la voie la plus sollicitée.
Les valeurs de DJMA projeté corrigé excédant celles des tableaux 2.5–1, 2.5–2 et 2.5–3
5
doivent faire l’objet d’un dimensionnement spécifique.

2.5.2 Chaussées sur roc ou du roc brisé laissé en place dans les déblais
Dans le cas des déblais de roc, le fond de sont celles indiquées au dessin normalisé 004.
coupe est exécuté en laissant le roc brisé en En présence de roc altéré ou schisteux très
place sur une profondeur d’au moins 300 mm. friable, dont la qualité n’est pas conforme aux
La taille des blocs constituant le roc brisé propriétés physiques et mécaniques exigées
doit permettre le profilage et le compactage. d’un matériau de sous-fondation, le roc brisé
Le dessin normalisé 004 montre le profil en doit être soit excavé, soit laissé en place (en
travers d’une chaussée sur roc. La couche de rehaussant le profil de la route). Dans les deux
roc brisé remplace la sous-fondation et doit cas, les épaisseurs de structures de chaussée
être prolongée jusqu’à l’endroit du fond des prévues aux tableaux 2.5–1 (GM, GC), 2.5–2
fossés afin d’assurer la continuité du drainage. et 2.5–3 s’appliquent.
Au sommet des remblais de pierre, les 300 der-
niers millimètres du remblai composés de 2.5.3 Accotement revêtu
matériaux 150-0 constituent la sous-fondation. Les critères justifiant le recouvrement de
Une couche de transition est nécessaire au l’accotement ainsi que la largeur de ce recou-
niveau des fondations qui reposent sur le roc. vrement sont présentés au Tome I – Concep-
tion routière, section 5.6 « Recouvrement de
Contenu normatif

L’épaisseur de la fondation et celle de la couche


de transition au-dessus des remblais de pierre l’accotement ».
Tome

II
Chapitre

2
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9
NORME Date

2016 01 30

Lorsque l’accotement est revêtu, l’épais- La composition de la chaussée doit être


seur totale de l’enrobé de la voie de circulation déterminée à la suite d’un dimensionnement
doit être prolongée de 500 mm à l’intérieur de structural pour supporter 10 % de l’ECAS
l’accotement. Cela permet de tenir compte de conception de l’autoroute, après avoir
de l’empiètement des véhicules sur l’accote- réparti le trafic lourd sur le nombre de voies
ment et de préserver la capacité de support à du chemin de déviation (généralement une
l’endroit du joint longitudinal. voie, parfois deux.) L’ECAS de conception
L’épaisseur de l’enrobé recouvrant le reste (anticipé pour la période d’utilisation) doit être
de l’accotement correspond à l’épaisseur de déterminé par un calcul plus spécifique dans
la couche de surface du revêtement posée sur le cas où une situation particulière de trafic
les voies de circulation sans être inférieure à est anticipée, notamment pour une déviation
50 mm. Pour les chaussées où le DJMA est temporaire qui sera démolie après travaux. Le
supérieur à 10 000, l’épaisseur du revête- calcul se fait en considérant les objectifs de
ment sur l’accotement doit être déterminée conception structurale et de protection contre
à la suite d’un dimensionnement structural le gel spécifiés au tableau 2.4–1 applicables à
pour supporter 2 % de l’ECAS de conception l’autoroute. Les critères de protection contre
des voies de circulation. Dans le cas où une le gel ne sont pas applicables aux chemins
sollicitation particulière du trafic est anticipée qui ne sont pas déneigés.
sur l’accotement pendant la durée de vie de la
chaussée, l’épaisseur du revêtement doit être 2.5.6 Raccordement des revêtements
déterminée à la suite d’un dimensionnement Au moment de la pose d’un nouveau
structural. revêtement ou d’un recouvrement en enrobé,
Dans le cas des bretelles d’autoroutes, des travaux particuliers sont requis pour le
l’épaisseur totale (couche de base et de sur- raccordement avec la chaussée existante afin
face) de l’enrobé recouvre la pleine largeur de d’assurer un comportement uniforme et
l’accotement. Les détails pour une section de durable de la chaussée.
route en bombement normal sont présentés
2.5.6.1 Raccordement transversal
au dessin normalisé 005.
Les dessins normalisés 007 et 008
Pour une section de route en dévers, les
s’appliquent dans le cas de la pose d’un
accotements doivent respecter les caracté-
nouveau revêtement lorsque l’épaisseur du
ristiques montrées au dessin normalisé 006.
revêtement existant est supérieure à 100 mm.
2.5.4 Bretelle d’autoroute Le raccordement des revêtements consiste à
réduire, par planage, l’épaisseur du revête-
Les critères de dimensionnement d’une ment existant en formant un ou des paliers,
bretelle d’autoroute correspondent aux critères selon le nombre de couches d’enrobé posées.
applicables à la route qui s’y raccorde. L’épaisseur des paliers est ajustée selon
l’épaisseur des nouvelles couches d’enrobé
2.5.5 Chemin de déviation sur afin de faciliter la mise en œuvre et le compac-
autoroute tage de l’enrobé. Le raccordement s’effectue
Les critères de conception du chemin sur toute la largeur de la plate-forme lorsque
de déviation sont présentés au Tome I – l’accotement est revêtu et uniquement sur
Conception routière, section 8.13 « Chemins les voies de circulation dans les autres cas.
Contenu normatif

de déviation sur autoroute ».


Tome

II
Chapitre

2
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10
Date NORME
2016 01 30

Le dessin normalisé 009 s’applique dans Les dalles courtes goujonnées sont uti-
les cas d’un recouvrement en enrobé. Les deux lisées de façon standard. La dalle en béton
types d’engravures proposées (méthodes A armé continu devrait faire l’objet d’une analyse
et B) sont effectuées par planage. particulière afin d’évaluer si son utilisation est
Dans tous les cas, sur chacun des paliers plus avantageuse à long terme que les dalles
ou sur le fond de l’engravure, l’enrobé ne doit courtes goujonnées.
montrer aucun signe de décollement avant la L’utilisation des chaussées rigides se
pose d’un liant d’accrochage. limite actuellement aux autoroutes à fort débit
de camions. L’orientation ministérielle sur le
2.5.6.2 Raccordement longitudinal choix du type de chaussée donne les lignes
Le dessin normalisé 010 s’applique dans directrices à cet effet.
le cas de l’élargissement d’une chaussée pour Le dessin normalisé 011 montre la struc-
l’ajout d’une voie de circulation. Le raccorde- ture de chaussée rigide d’une autoroute.
ment consiste à enlever par planage, ou par La figure 2.6–1 illustre la pente de l’acco-
une autre méthode appropriée, le bord du tement selon que la route est en bombement
revêtement sur une largeur de 50 à 100 mm, normal ou en dévers. Lorsque la route est en
sur son épaisseur totale, jusqu’au niveau de dévers, il y a un changement de pente sur
la fondation granulaire. Selon la méthode l’accotement, situé de 550 à 600 mm du joint
utilisée, un trait de scie peut être nécessaire longitudinal, soit à plus ou moins 400 mm de
afin d’éviter d’abîmer le revêtement adjacent la ligne de rive.
demeurant en place. Par la suite, l’épaisseur
du revêtement en place est réduite par planage Dans le contexte où la pente de l’acco-
sur une largeur variant entre 150 et 300 mm tement suit le prolongement de la voie de
et sur une profondeur qui est fonction de circulation adjacente et selon les conditions
l’épaisseur de la nouvelle couche de roule- du terrain, l’eau de fonte est susceptible de
ment à poser. L’enrobé de base est mis en se retrouver sur la chaussée.
place jusqu’au niveau du planage et un liant Le dessin normalisé 012 montre le traite-
d’accrochage est épandu sur le lien avec le ment (moulage ou meulage) à apporter à un
revêtement existant. Avant la pose de l’enrobé changement de pente transversale. Au joint
de surface, un liant d’accrochage doit être longitudinal lorsque deux dalles adjacentes
épandu selon les taux en vigueur. sont coulées en même temps, le traitement
est effectué par moulage. Lorsque deux dalles
2.6 Structures de chaussée adjacentes sont coulées séparément, le trai-
Complément à la norme

tement se fait alors par meulage.


rigide
Les dessins normalisés 013 et 014
présentent les détails du joint de construction
2.6.1 Généralités d’une dalle de transition située entre une culée
Une chaussée rigide se compose géné- de pont et une chaussée rigide. Le dessin
ralement d’un revêtement en béton, d’une normalisé 013 s’applique en présence d’une
fondation en granulat concassé et d’une sous- extrémité fixe de tablier alors que le dessin
fondation. Le revêtement en béton peut être normalisé 014 est applicable pour une extré-
constitué de dalles courtes goujonnées ou mité de pont avec joint de tablier. En ce qui
d’une dalle en béton armé continu.
Contenu normatif

concerne le cas d’une extrémité de pont sans


joint de tablier ainsi que celui d’un portique,
Tome

II
Chapitre

2
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11
NORME Date

2018 01 30

1 La pente d’un accotement en béton est la même que celle de la voie adjacente.
2 Sur l’accotement, il y a un changement de pente situé de 550 à 600 mm du joint longitudinal. Se référer au
Tome I – Conception routière, chapitre 6 « Tracé et profil » pour avoir plus d’information sur le dévers de la
chaussée et la pente de l’accotement.

Figure 2.6–1
Dévers de la chaussée en béton et pente d’accotement

il faut communiquer avec la Direction générale Afin d’assurer une bonne étanchéité des
des structures du Ministère. joints sur toute leur longueur, les bordures
Le détail de la transition entre une chaus- intégrées à la dalle ainsi que les glissières
sée souple et une chaussée rigide est présenté rigides sont colmatées comme indiqué au
au dessin normalisé 015. Cette transition doit dessin normalisé 017.
être perpendiculaire à la ligne de centre. Les critères de conception et de construc-
Complément à la norme

Un joint de désolidarisation est nécessaire tion d’une glissière en béton (permanente)


entre une dalle rigide et tout ouvrage fixe tel sur chaussée en béton sont présentés au
qu’un regard, un puisard ou un ouvrage d’art. Tome VIII – Dispositifs de retenue, section 3.7
« Construction des glissières rigides (GR) ».
Les joints réalisés à l’étape de la construc-
tion de la dalle doivent être scellés au moyen 2.6.2 Dalle courte goujonnée
d’un produit de colmatage, à l’exception du
joint longitudinal lorsque deux voies sont La construction des dalles courtes gou-
coulées en même temps. Le dessin norma- jonnées est maîtrisée depuis les années 90.
lisé 016 montre les détails du colmatage Les dalles courtes goujonnées sont caracté-
Contenu normatif

des joints. risées par des joints de retrait transversaux


espacés de 4,5 à 5,5 m, le plus souvent 5,0 m.
Tome

II
Chapitre

2
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12
Date

2018 01 30
NORME

En fait, ces joints sont souvent le maillon faible Les accotements de ce type de dalle sont
des dalles courtes goujonnées, puisqu’ils sont réalisés en dalles courtes goujonnées. Elles
plus susceptibles de se dégrader sous l’effet sont coulées séparément de la voie de circu-
du trafic et du cycle des saisons. Ce type de lation adjacente afin d’éviter le prolongement
dalle nécessite habituellement un entretien des fissures de la dalle en béton armé dans
plus fréquent que le béton armé continu. les accotements en dalles courtes goujonnées.
Le dessin normalisé 018 donne les détails Le dessin normalisé 023 donne les détails
de construction d’un joint longitudinal, selon des différents joints longitudinaux des dalles
que les deux voies sont construites séparément en béton armé continu. Dans le joint longi-
ou en même temps. Ce dessin s’applique éga- tudinal au centre de deux voies coulées en
lement au joint longitudinal entre l’accotement même temps, les tirants ne sont pas requis
en béton et la voie adjacente. puisque les barres d’armature transversales
Le dessin normalisé 019 montre les détails sont déjà présentes.
de construction du joint transversal. À la fin d’une coulée, le joint de construction
Le renforcement en acier autour des transversal doit être réalisé avec un coffrage en
regards, des puisards et des regards-puisards acier, comme l’illustre le dessin normalisé 024.
est montré au dessin normalisé 020. Dans le Afin d’assurer un transfert de charge adéquat,
cas d’une voie réservée, deux rangs d’armature des barres d’armature supplémentaires lon-
sont nécessaires. gitudinales sont ajoutées à ce joint entre les
barres longitudinales déjà présentes.
2.6.3 Dalle en béton armé continu Au début et à la fin d’un projet de dalle
La dalle en béton armé continu est en béton armé continu, des culées d’ancrage
caractérisée par la présence d’une armature sont construites afin de limiter le mouvement
continue dans le béton et par l’absence de de la dalle. Le dessin normalisé 025 montre
joints transversaux autres que les joints de le détail d’une culée d’ancrage. Celle-ci est
fin de coulée. Un des principaux arguments constituée de quatre voiles.
avancés en faveur du choix de ce type de Lorsque la section d’autoroute à recons-
dalle est l’absence quasi totale d’entretien. truire se poursuit ultérieurement, une transi-
Les autres facteurs favorables sont le meilleur tion est nécessaire entre la culée d’ancrage
comportement à long terme et la pérennité de et la nouvelle dalle en béton armé continu,
l’uni de surface. comme indiqué au dessin normalisé 026. Le
Les dessins normalisés 021 et 022 joint d’expansion entre la culée d’ancrage et
Complément à la norme

montrent respectivement une vue en plan du la dalle de transition est présenté au dessin
béton armé continu et une coupe transver- normalisé 027.
sale. Le dessus de l’armature longitudinale Le dessin normalisé 028 présente la façon
est placé à 110 ± 15 mm de la surface de la de réparer une dalle en béton armé continu.
dalle afin de limiter l’ouverture des fissures, La réparation de certaines dégradations liées
d’une part, et d’avoir un recouvrement suffi- aux travaux de construction peut être néces-
sant de béton au-dessus de l’armature pour saire lorsque, par exemple, le recouvrement en
retarder leur corrosion, d’autre part. Les barres béton est insuffisant, en présence de fissures
d’armature transversales sont placées à un longitudinales, etc.
angle de 30° par rapport à l’axe transversal.
Contenu normatif
Tome

ii
Chapitre

2
structures de chaussÉe Page

13
NORME Date

2013 01 30

2.6.4 Marquage des chaussées de Le polystyrène extrudé est l’isolant ther-


béton mique le plus couramment utilisé sous les
chaussées. Il doit présenter des propriétés
Le marquage de la chaussée en béton
thermiques et mécaniques adéquates per-
doit s’effectuer conformément au chapitre 6
mettant de réduire la pénétration du gel et
« Marques sur la chaussée » du Tome V –
de résister aux contraintes qui lui seront
Signalisation routière.
transmises durant la vie utile de la chaussée.
Il y a souvent un délai de plusieurs mois
La conception d’une chaussée isolée doit
entre la fin de la construction de la dalle en
être établie en tenant compte des facteurs
béton et le marquage longue durée. C’est pour
suivants :
cette raison que le marquage de courte ou de
moyenne durée est employé, en attendant – l’épaisseur minimale de recouvrement
l’application du marquage longue durée. granulaire (fondation et sous-fondation)
au-dessus de l’isolant est fixée par
2.6.4.1 Marquage longue durée le concepteur en tenant compte des
Le marquage longue durée des lignes doit conditions du site. Elle est de 450 mm
être un marquage incrusté longue durée, de en général et plutôt de l’ordre de 600 mm
type résine époxydique. dans les régions où l’indice de gel normal
dépasse 1700 °C · jour. Ce minimum est
Les figures 2.6–2 et 2.6–3 illustrent un essentiellement dicté en vue de réduire les
patron type de marquage; il appartient cepen- risques de givrage différentiel; cependant,
dant au concepteur d’analyser le patron de la première couche de matériau recouvrant
marquage optimal pour chaque situation. l’isolant ne doit pas être inférieure à
300 mm après compactage;
2.7 Isolation des chaussées – la profondeur et l’épaisseur de la couche
Les isolants thermiques sont parfois uti- isolante sont ensuite fixées en tenant
lisés pour réduire la pénétration du gel. Leur compte du régime thermique sur le site,
emploi peut être avantageux en présence du type de trafic, ainsi que des caractéris-
de gonflements différentiels graves causés tiques de l’isolant et des diverses couches
par le gel, lorsque les méthodes tradition- composant la structure de chaussée.
nelles engendrent des coûts élevés et des En raison des considérations de sécurité
inconvénients majeurs au moment de la associées au givrage, une section avec iso-
mise en œuvre. De même, l’usage d’isolants lant ne doit pas commencer ou se terminer
peut constituer une solution de rechange
Complément à la norme

aux endroits suivants, à moins d’ajouter une


intéressante lorsque l’approvisionnement en épaisseur de l’ordre de 150 mm au minimum
matériaux non gélifs est coûteux ou inexistant. préétablie de recouvrement granulaire :
La décision d’utiliser un isolant doit être – dans les zones de freinage telles que
appuyée sur une étude technique visant à celles situées à moins de 100 m d’une
déterminer la pertinence de l’isolation en intersection ou d’un passage à niveau;
fonction du problème ou du besoin. De plus,
– au sommet d’une côte;
cette étude permet d’établir un dimensionne-
ment adapté au site. Elle doit aussi couvrir – à l’intérieur d’une section en dévers,
l’aspect économique, en comparant les coûts y compris une longueur supplémentaire
Contenu normatif

associés à l’isolation et les coûts associés à de 50 m à chaque extrémité de la courbe;


la conception traditionnelle. – dans les pentes abruptes.
Tome

ii
Chapitre

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14
Date NORME
2011 10 30

Note :
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif

Figure 2.6–2
Marquage incrusté sur une chaussée de béton à 2 voies
Tome

ii
Chapitre

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15
NORME Date

2011 10 30

Note :
Contenu normatif

– les cotes sont en millimètres.

Figure 2.6–3
Marquage incrusté sur une chaussée de béton à 3 voies
Tome

ii
Chapitre

2
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16
Date NORME
2011 10 30

Si plus d’une couche d’isolant est posée, Des études de réfection sont nécessaires
chacune des couches successives est mise dans les circonstances suivantes :
en place en alternant les panneaux, de façon – chaussée en mauvais état;
à couvrir les joints de la couche sous-jacente.
– dégradation prématurée;
La plus grande difficulté d’un projet d’iso-
– changement de vocation de la route;
lation consiste à bien réussir les transitions,
étant donné le contraste potentiel entre une – élargissement de chaussée, ce qui
zone isolée (aucun effet de gel) et la route nécessite une évaluation de la chaussée
normale existante. L’emplacement des deux existante, afin d’obtenir une durée de vie
extrémités de la section isolée doit donc équivalente sur toute la chaussée après
être soigneusement choisi, afin de réduire l’intervention.
le différentiel de soulèvement à ces deux La réalisation des études se divise en
endroits. Les meilleures jonctions se font trois étapes principales, soit la collecte
sur des extrémités non gélives, telles qu’un d’information et l’auscultation de la chaussée,
affleurement rocheux, un ouvrage d’art ou la détermination des causes probables des
un remblai. Les transitions sont réalisées en dégradations et le choix des solutions.
réduisant progressivement l’épaisseur de Les facteurs à considérer qui doivent être
l’isolant par tranches d’une épaisseur maxi- inclus dans la démarche sont indiqués au
male de 25 mm. La réduction de l’épaisseur de tableau 2.8–1. Ces informations sont essen-
l’isolant est effectuée à intervalles de 4,88 m tielles pour déterminer les causes et préciser
de longueur, correspondant à la longueur de les solutions dans le cas des chaussées
deux planches d’isolant. Le dernier intervalle souples.
de transition implique une série de panneaux
Le tableau 2.8–2 présente certaines des
amincis à 10 mm ou perforés uniformément
méthodes de réhabilitation les plus courantes
sur 23 % de leur superficie. L’isolant doit être
pour les chaussées souples. Le choix de
prolongé jusqu’à 1,8 m du bord du revêtement
l’une de ces méthodes est intimement lié à
(le revêtement peut recouvrir une partie ou
la détermination des problèmes, des causes
la totalité de l’accotement) ou sur la pleine
probables et des contraintes rencontrées sur le
largeur de l’accotement, suivant la moindre des
site. La solution retenue doit donc être appuyée
deux éventualités. Le dessin normalisé 029
par une étude complète et rigoureuse. À la
illustre la disposition de l’isolant, y compris
limite, les résultats de l’étude peuvent conclure
l’aménagement des transitions des sections
à la nécessité d’une reconstruction complète.
isolées.
Complément à la norme

Pour les chaussées rigides, le Guide


2.8 Réhabilitation d’entretien et de réhabilitation des chaussées
en béton de ciment présente l’information
des chaussées pertinente à leur réhabilitation.
La réhabilitation des chaussées repré- Lors de la réhabilitation de chaussées
sente une part importante des interventions rigides, les facteurs à considérer ainsi que le
sur le réseau. Une multitude de possibilités choix de la méthode de réhabilitation néces-
peuvent se présenter sur l’ensemble des sitent une étude particulière.
projets. La démarche à suivre doit donc être
bien structurée pour permettre de déterminer
Contenu normatif

les causes probables des dégradations et de


choisir la solution la plus appropriée.
Tome

ii
Chapitre

2
structures de chaussÉe Page

17
NORME Date

2011 10 30

Tableau 2.8–1 Tableau 2.8–2


Facteurs à considérer dans le choix Méthodes de réhabilitation les plus
des méthodes de réhabilitation courantes pour les chaussées souples
1. État de la surface A. Réhabilitation en surface :
Les dégradations : – scellement de surface;
– fissuration, défauts de surface; – thermorégénération, thermoreprofilage;
– orniérage, déformations. – planage + couche d’usure;
L’uni : – couche de correction + couche d’usure;
– transversal et longitudinal; – traitement de surface;
– relevés d’hiver et d’été. – rechargement granulaire
La gélivité : + enrobé;
– soulèvements ponctuels; – renforcement en enrobé;
– zone déformée; – amélioration du drainage.
– fissuration ouverte. B. Réhabilitation en profondeur :
2. L’évaluation de la structure – retraitement en place avec
de chaussée ou sans stabilisation;
Les caractéristiques des couches : – correction locale (fondation);
– qualité des matériaux; – exécution de transitions;
– épaisseur des couches. – isolation.

3. Sollicitation par le trafic :


– volume du trafic;
– composition du trafic;
2.9 Bibliographie
– intensité du trafic lourd. Ministère des transports du
Québec, Guide d’entretien et de réhabili-
4. L’environnement du projet
tation des chaussées en béton de ciment,
Conditions du site : mai 1999, 137 p.
– indice de gel; Ministère des transports du
– drainage; Québec, Orientation ministérielle sur le
– propriétés riveraines; choix du type de chaussée, c2002, 23 p.
Complément à la norme

– milieu : urbain - rural.


5. Autres considérations :
– budget;
– géométrie : profil - largeur des voies
et des accotements, etc.;
– échéancier, période des travaux.
Contenu normatif
Contenu normatif

NORME AUX CHAUSSÉES


DESSIN NORMALISÉ

TERMINOLOGIE RELATIVE
II

1 La dénomination de la ligne la plus haute est toujours employée sur les profils si les lignes sous-jacentes coïncident avec elle.
Date
Tome

Numéro
Chapitre

001A

2020 01 30
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

2
DRAINAGE DE L’INFRASTRUCTURE Numéro

AMÉLIORÉE 001B
NORME Date

2020 01 30
Contenu normatif

1 Profondeur minimale des fossés, selon le dessin normalisé 025 du Tome II – Construction routière, chapitre 1
« Terrassements ».
2 Système de drainage, si applicable.
II

Date
Tome

002
Numéro
Chapitre

2016 01 30
DESSIN NORMALISÉ

CHAUSSÉE EN ENROBÉ
TRANSITION ENTRE UN PONT
(AVEC JOINT DE TABLIER) ET UNE

1 Épaisseur à déterminer selon le dimensionnement structural de la chaussée.


2 Lorsqu’il est possible de poser au minimum 200 mm de MG 20, il faut choisir la chaussée avec épaisseur uniforme d’enrobé. Dans le
cas contraire, il faut choisir la chaussée avec surépaisseur d’enrobé.
Note :
– les cotes sont en millimètres.
MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES
NORME

Béton Tome VII, norme 3101 Granulats MG 20 (après la mise en œuvre) BNQ 2560–114
Tome VII, norme 4201 Matériaux recyclés NQ 2560–600
Enrobé
Tome VII, norme 4202

Contenu normatif
Contenu normatif

NORME
DESSIN NORMALISÉ

1 Épaisseur à déterminer selon le dimensionnement structural de la chaussée.


TRANSITION ENTRE UN PONT

2 Lorsqu’il est possible de poser au minimum 200 mm de MG 20, il faut choisir la chaussée avec épaisseur uniforme d’enrobé. Dans le
ET UNE CHAUSSÉE EN ENROBÉ
(AVEC JOINT DALLE SUR CULÉE)

cas contraire, il faut choisir la chaussée avec surépaisseur d’enrobé.


Note :
– les cotes sont en millimètres.
MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES
Béton Tome VII, norme 3101 Granulats MG 20 (après la mise en œuvre) BNQ 2560–114
II

Date
Tome

003

Tome VII, norme 4201 Matériaux recyclés NQ 2560–600


Numéro
Chapitre

Enrobé
Tome VII, norme 4202
2016 01 30
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

2
Numéro

004 CHAUSSÉE SUR ROC


Date NORME
2018 01 30

1 Lorsque la qualité du roc brisé n’est pas conforme aux propriétés physiques et mécaniques d’un matériau
de sous-fondation, les épaisseurs de structure de chaussée prévues aux tableaux 2.5–1 (GM, GC) et 2.5–2
s’appliquent.
2 Le MG 56 peut être remplacé par un MG 20. Dans ce cas, un géotextile de type III est requis entre la couche
de roc brisé et le MG 20.
3 Fragments de roc 1000 – 0, sauf pour les 300 derniers millimètres qui doivent être composés de matériaux à
granularité étalée dont les dimensions sont de 150 mm au maximum et respectant le critère de rétention des
particules par rapport aux couches adjacentes. Le roc brisé utilisé sur les 300 derniers millimètres doit posséder
les caractéristiques intrinsèques et complémentaires des matériaux de sous-fondation.
4 La largeur des arrondis doit respecter le dessin normalisé 006.

Notes :
– la transition transversale sol-roc, si nécessaire, est présentée au dessin normalisé II-1-017;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES


Granulats Géotextile Tome VII, norme 13101
MG 20, MG 56 BNQ 2560–114
(après la mise en œuvre)
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

2
CHAUSSÉE EN ENROBÉ – Page
ACCOTEMENT, ROUTE EN 005
NORME BOMBEMENT NORMAL Date

2017 01 30

1 L’épaisseur du revêtement de l’accotement doit être adaptée si une sollicitation particulière du trafic
est anticipée.
2 Partie de l’accotement sur laquelle un dévers de 0,02 m/m est requis.
3 Dans les bretelles d’autoroutes, la couche de base se prolonge jusqu’à la limite de l’accotement.
4 La largeur des arrondis doit respecter le dessin normalisé 006.

Notes :
– les joints longitudinaux de la couche de surface doivent être décalés de 200 mm par rapport aux joints
longitudinaux ou à l’extrémité de la couche de base;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES

Enrobé Tome VII, norme 4201 Granulats (après la mise en œuvre) BNQ 2560–114
Tome VII, norme 4202 Matériaux recyclés (MR) NQ 2560–600
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

2
Page CHAUSSÉE EN ENROBÉ –
006 ACCOTEMENT, ROUTE EN DÉVERS
Date NORME
2017 01 30

Caractéristiques des accotements


Type de route (1) V AC AR CB t
A (accotement droit) 3700 3000 1000 500 6
A (accotement gauche) (2) 3700 1300 1000 500 6
B 3700 3000 1000 500 4
C 3500 2500 600 500 3
D 3300 2000 600 500 2
E 3000 1500 600 500 2
F 3000 1000 600 500 2
1. Les types de route sont définis aux dessins normalisés du Tome I – Conception routière, chapitre 5 « Profils
en travers ».
2. Le dévers de l’accotement gauche d’une autoroute est le même que celui de la chaussée.

V : voie CS : prolongement de la couche de surface sur l’accotement


AC : accotement CB : prolongement de la couche de base sur l’accotement
AR : arrondi t : pente de talus

1 La largeur du recouvrement de l’accotement est donnée à la section 5.6 « Recouvrement de l’accotement »


Contenu normatif

du Tome I – Conception routière.

Note :
– les cotes sont en millimètres.
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre
RACCORDEMENT DES 2
REVÊTEMENTS EN ENROBÉ Numéro
(ÉPAISSEUR DU NOUVEAU REVÊTEMENT 007
NORME INFÉRIEURE OU ÉGALE À L’ÉPAISSEUR
DU REVÊTEMENT EXISTANT)
Date

2016 01 30

hn  he

he : épaisseur du revêtement existant.
hn : épaisseur du nouveau revêtement.

1 Réduire l’épaisseur du revêtement en enrobé à 135 mm ou moins, selon une pente uniforme, sur une longueur
de 1,5 m.
2 Utiliser l’enrobé de la couche de base et poser en une ou plusieurs couches selon l’épaisseur à combler, en
respectant les épaisseurs de pose recommandées selon le type de mélange.

Note :
– les cotes sont en millimètres.
MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES
Contenu normatif

Tome VII, norme 4201 Liant d’accrochage Tome VII, norme 4105
Enrobé
Tome VII, norme 4202 Matériaux recyclés NQ 2560–600
Granulats
MG 20 (après la mise en œuvre) BNQ 2560–114
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

2 RACCORDEMENT DES
Numéro
REVÊTEMENTS EN ENROBÉ
008 (ÉPAISSEUR DU NOUVEAU REVÊTEMENT
Date
SUPÉRIEURE À L’ÉPAISSEUR DU
REVÊTEMENT EXISTANT)
NORME
2016 01 30

hn > he

he : épaisseur du revêtement existant.
hn : épaisseur du nouveau revêtement.

1 L’épaisseur du revêtement sur le premier palier doit être supérieure à 50 mm, sinon enlever l’enrobé et
le remplacer par la couche de base 1.

Note :
– les cotes sont en millimètres.
MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES
Contenu normatif

Tome VII, norme 4201 Liant d’accrochage Tome VII, norme 4105
Enrobé
Tome VII, norme 4202 Matériaux recyclés NQ 2560–600
Granulats
MG 20 (après la mise en œuvre) BNQ 2560–114
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

2
RACCORDEMENT DES
Numéro
REVÊTEMENTS EN ENROBÉ 009
NORME (PROFIL À DIFFÉRENTS NIVEAUX)
Date

2006 10 30

hn
L=
m × 10

L : longueur de l’engravure à planer d’une profondeur hn (m) Vitesse de Pente m
hn : épaisseur du nouveau revêtement (mm) base (km/h) (%)
m : pente maximale admissible pour une vitesse de base en km/h (%) < 60 0,55
60–90 0,42
1 Joint transversal conforme à l’article 13.3.4.7 du CCDG.
2 Pose de l’enrobé de recouvrement en deux couches. > 90 0,33
Contenu normatif

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES


Tome VII, norme 4201
Enrobé
Tome VII, norme 4202
Liant d’accrochage Tome VII, norme 4105
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

2
Numéro RACCORDEMENT LONGITUDINAL
010 DES REVÊTEMENTS EN ENROBÉ
Date NORME
2016 01 30

hb : épaisseur du revêtement après planage  50 mm.

1 Éviter de placer le joint longitudinal dans la piste de roue et à plus de 200 mm de la ligne de rive.
2 L’enlèvement du revêtement sur une largeur minimale de 50 mm doit être adapté selon l’état de dégradation
en bordure du revêtement. S’il s’agit d’un accotement revêtu, l’enlèvement du revêtement est fonction de son
épaisseur et de son état.
3 L’épaisseur totale du revêtement est fonction du niveau de circulation.

Note :
Contenu normatif

– les cotes sont en millimètres.

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES


Tome VII, norme 4201 Liant d’accrochage Tome VII, norme 4105
Enrobé
Tome VII, norme 4202 Matériaux recyclés NQ 2560–600
Granulats MG 20 (après la mise en œuvre) BNQ 2560–114
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

2
STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE – Numéro

AUTOROUTE 011
NORME Date

2016 01 30

1 Revêtement en béton, épaisseur et type précisés dans les plans et devis.


2 Fondation en MG 20, épaisseur minimale de 150 mm.
3 Fondation en MG 112, épaisseur précisée dans les plans et devis.
4 Remblai en sol compactable, épaisseur variable.
5 La largeur des arrondis doit respecter le dessin normalisé 006.

Notes :
– les glissières rigides doivent être faites conformément aux dessins normalisés GR 004 à GR 006 du
Tome VIII – Dispositifs de retenue, chapitre 3 « Glissières de sécurité – Conception et construction »;
– les bordures intégrées doivent être faites conformément au dessin normalisé 017;
– les barres d’ancrage sont mises en place lorsque le béton est frais;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES


Béton Tome VII, norme 3101 Granulats MG 20, MG 112
BNQ 2560–114
(après la mise en œuvre)
II

Date
Tome

012
Numéro
Chapitre

2013 01 30
DESSIN NORMALISÉ

PENTE TRANSVERSALE
TRAITEMENT AU CHANGEMENT DE
STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE,

1 Pour le joint longitudinal des voies construites séparément (joint de construction) où la pente des deux côtés n’est pas dans le même
alignement transversal, le traitement au changement de pente se fait par meulage.
Pour le joint longitudinal des voies construites en même temps (joint scié) où la pente des deux côtés n’est pas dans le même aligne-
ment transversal, le traitement au changement de pente se fait par moulage. Dans le cas d’un dévers, le traitement par moulage est
réalisé conformément au dessin B.

Notes :
– le recouvrement au-dessus des armatures doit toujours être de 110 mm ± 15 mm et ce, même après moulage (ou meulage);
– les cotes sont en millimètres.

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES


NORME

Béton Tome VII, norme 3101

Contenu normatif
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre
DALLE DE TRANSITION ENTRE 2
UN PONT ET UNE CHAUSSÉE RIGIDE Numéro
(EXTRÉMITÉ FIXE DE TABLIER 013
NORME AVEC JOINT DE TABLIER À
L’AUTRE EXTRÉMITÉ)
Date

2020 01 30

h : épaisseur de la dalle en béton.


1 Dans le cas où le tablier du pont est en biais, une dalle armée sur sol doit être conçue (dimension, épaisseur, armature)
entre la dalle de transition et la chaussée rigide. L’extrémité de la dalle armée sur sol doit être perpendiculaire à l’axe
de la chaussée.
2 Le capuchon doit être muni d’un cran d’arrêt à une distance minimale de 25 mm de l’extrémité fermée. Ce capuchon
doit être assez rigide pour ne pas s’écraser pendant la construction et avoir au fond un élément compressible.
3 La planche compressible et le produit de colmatage posé à chaud doivent être installés à l’extrémité de la dalle de
transition ainsi que sur la totalité de la longueur des murs en retour ou des murs de soutènement, même si ces murs
excèdent la dalle de transition.
4 Bande d’étanchéité : bande plastoélastique imperméable, en bitume caoutchouté, revêtue de gravillons
incrustés sur les 2 faces horizontales de 100 mm. À installer dans le béton frais du garde-grève.
5 L’arête de l’épaulement de béton de la dalle ne doit pas être chanfreinée.
Note :
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES


Aciers de construction Membrane d’étanchéité Tome VII, norme 3701
• goujon, nuance minimale 300W Planche compressible ASTM D1751
• plaque Tome VII, norme 6101 ASTM D1752
Armature galvanisée, nuance 400W Tome VII, norme 5101 Produit de colmatage de joints
Béton, type V Tome VII, norme 3101 • produit posé à chaud Tome VII, norme 4401
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

2 DALLE DE TRANSITION ENTRE


Numéro UN PONT ET UNE CHAUSSÉE RIGIDE
014 (EXTRÉMITÉ DE PONT AVEC
Date JOINT DE TABLIER) NORME
2020 01 30

h : épaisseur de la dalle en béton.


1 Dans le cas où le tablier du pont est en biais, une dalle armée sur sol doit être conçue (dimension, épaisseur, armature)
entre la dalle de transition et la chaussée rigide. L’extrémité de la dalle armée sur sol doit être perpendiculaire à l’axe
de la chaussée.
2 Le capuchon doit être muni d’un cran d’arrêt à une distance minimale de 25 mm de l’extrémité fermée. Ce capuchon
doit être assez rigide pour ne pas s’écraser pendant la construction et avoir au fond un élément compressible.
3 La planche compressible et le produit de colmatage posé à chaud doivent être installés à l’extrémité de la dalle de
transition ainsi que sur la totalité de la longueur des murs en retour ou des murs de soutènement, même si ces murs
excèdent la dalle de transition.
Note :
– les cotes sont en millimètres.
MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES
Contenu normatif

Aciers de construction Planche compressible ASTM D1751


• goujon, nuance minimale 300W Tome VII, norme 6101 ASTM D1752
Armature galvanisée, nuance 400W Tome VII, norme 5101 Produit de colmatage de joints
Béton, type V Tome VII, norme 3101 • produit posé à chaud Tome VII, norme 4401
Contenu normatif

NORME

h : épaisseur de la dalle en béton.


DESSIN NORMALISÉ

Notes :
ET UNE CHAUSSÉE RIGIDE
TRANSITION LONGITUDINALE

– les épaisseurs de matériaux sont précisés dans les plans et devis;


– les cotes sont en millimètres.
ENTRE UNE CHAUSSÉE EN ENROBÉ

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES


Armature Granulats MG 20, MG 1120 (après la mise en œuvre) BNQ 2560–114
• tirant, nuance 400R Tome VII, norme 5101 Produit de colmatage de joints
Béton Tome VII, norme 3101 • produit posé à chaud Tome VII, norme 4401
Tome VII, norme 4201
II

Enrobé
2

Date
Tome

Tome VII, norme 4202


015
Numéro
Chapitre

2016 01 30
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

2
Numéro STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE,
016 COLMATAGE DES JOINTS
Date NORME
2013 01 30

h : épaisseur de la dalle en béton.


MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES
1 La profondeur du réservoir doit être selon
Contenu normatif

les spécifications du fabricant. Cordon de retenue, type 1 ASTM D5249


Produit de colmatage de joints
• produit posé à chaud Tome VII, norme 4401
Note :
• produit prémoulé ASTM D2628
– les cotes sont en millimètres.
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

STRUCTURE DE CHAUSSÉE 2
RIGIDE – COLMATAGE D’UNE Numéro

BORDURE INTÉGRÉE ET D’UNE 017


NORME GLISSIÈRE RIGIDE Date

2015 01 30

1 Les bordures sont sciées à tous les joints transversaux des dalles ou tous les 6 m, sur une profondeur
de 100 mm.
2 Le trait de scie doit être fait conformément aux dessins normalisés du Tome VIII – Dispositifs de retenue,
chapitre 3 « Glissières de sécurité – Conception et construction » à tous les joints transversaux des dalles
ou à intervalles de 6 m.

Note :
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES


Béton Tome VII, norme 3101 Produit de colmatage de joints
Cordon de retenue, type 1 ASTM D5249 • produit prémoulé ASTM D2628
• posé à froid ASTM C920
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

2
STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE –
Numéro

018 DALLES COURTES GOUJONNÉES,


Date
JOINT LONGITUDINAL NORME
2020 01 30

L : la longueur des dalles est précisée dans les plans


Contenu normatif

et devis; elle est de l’ordre de 4,5 à 5,5 m.


h : épaisseur de la dalle en béton. MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES
Armature
Note : • tirant, nuance 400W Tome VII, norme 5101
– les cotes sont en millimètres. Béton, type IIIA ou IIIB Tome VII, norme 3101
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

2
STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE –
Numéro
DALLES COURTES GOUJONNÉES,
019
NORME JOINT TRANSVERSAL Date

2018 01 30

Tableau A
Épaisseur de Diamètre nominal
la dalle (mm) du goujon (mm)
L : la longueur des dalles est précisée dans les plans et devis; elle h ≤ 210 25,4
est de l’ordre de 4,5 à 5,5 m. 210 < h ≤ 230 28,6
h : épaisseur de la dalle en béton.
230 < h ≤ 260 31,8
1 Le premier goujon doit être situé à une distance de 175 ± 25 mm
du joint longitudinal. 260 < h ≤ 290 34,9
Note : 290 < h 38,1
Contenu normatif

– les cotes sont en millimètres.


MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES
Acier de construction Enduit anticorrosion et contre l’adhérence
• goujon, nuance minimale 300W Tome VII, norme 6101 • barre lisse AASHTO M254
Béton, type IIIA ou IIIB Tome VII, norme 3101
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

2
STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE –
Numéro

020
REGARD, PUISARD ET
Date
REGARD-PUISARD NORME
2018 01 30

Notes :
– le rang d’armature est installé à la mi-hauteur de la dalle. Sauf pour une voie réservée, deux rangs d’armature
sont nécessaires.
– les cotes sont en millimètres.

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES


Contenu normatif

Armature Planche compressible ASTM D1751


• nuance 400W Tome VII, norme 5101 ASTM D1752
Béton Tome VII, norme 3101
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

2
STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE – Numéro

DALLE EN BÉTON ARMÉ CONTINU 021


NORME Date

2020 01 30

1 L’accotement est constitué de dalles courtes goujonnées.


2 Pour un revêtement de chaussée rigide de plus de 14,6 m de largeur, des goujons sont à prévoir dans un des
joints longitudinaux. Il s’agit du joint longitudinal entre les voies les moins sollicitées.
3 Voie en béton armé continu.
4 Dans une section transversale, il ne doit pas y avoir plus du tiers des barres de la section en chevauchement.
5 Le chevauchement minimal doit être 30 fois le diamètre de la barre d’armature longitudinale.
Notes :
– le dessin représente le cas où la voie de gauche et la voie du centre sont construites et coulées en même temps.
Il s’agit d’un des cas possibles;
– les dalles courtes goujonnées doivent être coulées séparément des dalles en béton armé continu;
– les cotes sont en millimètres.

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES


Aciers de construction Enduit anticorrosion et contre l’adhérence
• goujon, nuance minimale 300W Tome VII, norme 6101 • barre lisse AASHTO M254
Armature Produit de colmatage de joints
• armature galvanisée, • produit posé à chaud Tome VII, norme 4401
Tome VII, norme 5101
Contenu normatif

nuance 400W • produit prémoulé ASTM D2628


• tirant galvanisé, nuance 400W
Béton
• dalle en béton armé continu,
type IIIA Tome VII, norme 3101
• dalle courte goujonnée,
type IIIA ou IIIB
II

Date
Tome

022
Numéro
Chapitre

2014 01 30
DESSIN NORMALISÉ

COUPE TRANSVERSALE
DALLE EN BÉTON ARMÉ CONTINU,
STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE –

h : épaisseur de la dalle en béton.

Notes :
– le dessin représente le cas où la voie de gauche et la voie du centre sont construites et coulées en même temps. Il s’agit d’un des cas
possibles;
– les dalles courtes goujonnées doivent être coulées séparément des dalles en béton armé continu;
– les cotes sont en millimètres.
MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES
Acier de construction Béton
• goujon, nuance minimale 300W Tome VII, norme 6101 • dalle en béton armé continu, type IIIA Tome VII, norme 3101
Armature
NORME

• dalle courte goujonnée, type IIIA ou IIIB


• armature galvanisée, nuance 400W Tome VII, norme 5101 Produit de colmatage de joints
• tirant galvanisé, nuance 400W • produit posé à chaud Tome VII, norme 4401
• produit prémoulé ASTM D2628

Contenu normatif
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

2
STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE –
Numéro
DALLE EN BÉTON ARMÉ CONTINU, 023
NORME JOINT LONGITUDINAL Date

2014 01 30

h : épaisseur de la dalle en béton.


1 Les goujons et les tirants doivent être placés plus bas que l’armature transversale et dans la mesure du possible le plus près de h/2.
2 Dans ces joints longitudinaux, à l’intersection avec les joints transversaux de la dalle courte goujonnée, le trait de scie doit
être effectué sur toute l’épaisseur de la dalle plutôt que h/3. Voir le détail A.
Notes :
– l’armature, le tirant et le goujon ne doivent en aucun cas être endommagés par la réalisation du joint;
– les cotes sont en millimètres.

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES


Acier de construction Béton
Contenu normatif

• goujon, nuance minimale 300W Tome VII, norme 6101 • dalle en béton armé continu,
Armature type IIIA Tome VII, norme 3101
• armature galvanisée, • dalle courte goujonnée,
nuance 400W Tome VII, norme 5101 type IIIA ou IIIB
• tirant galvanisé, Enduit anticorrosion et contre l’adhérence
nuance 400W pour goujon
• barre lisse AASHTO M254
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

2 STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE –


Numéro DALLE EN BÉTON ARMÉ CONTINU,
024 JOINT DE CONSTRUCTION
Date TRANSVERSAL NORME
2014 01 30

h : épaisseur de la dalle en béton.


1 Les barres d’armature supplémentaires 15M de 1800 mm sont placées entre les barres d’armature longitudinales
à la même élévation que celles-ci.

Notes :
– le coffrage en acier doit être enlevé avant de continuer le bétonnage;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES


Armature
• armature galvanisée, nuance 400W Tome VII, norme 5101
Contenu normatif

NORME

Notes :
– le recouvrement de l’armature de la dalle en béton
armé continu et de la dalle de transition doit être de
110 mm ± 15 mm;
– l’armature longitudinale de la dalle en béton armé
continu doit être attachée ou soudée avec l’armature
du voile d’ancrage;
– la construction de la culée d’ancrage s’effectue sur
toute la largeur de la voie;
– dans le cas où il y a un joint longitudinal de
DESSIN NORMALISÉ

construction dans la culée d’ancrage, les barres


d’armature transversales d’un voile sont prolongées
EN BÉTON ARMÉ CONTINU

de 600 mm à l’extérieur de la culée d’ancrage;


– les cotes sont en millimètres.
CULÉE D’ANCRAGE DE LA DALLE

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES


STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE –

Armature Béton
• dalle en béton armé continu, • dalle en béton armé continu, type IIIA Tome VII, norme 3101
armature galvanisée, nuance 400W • dalle de transition, type V
• dalle de transition, armature galvanisée, Tome VII, norme 5101 • culée d’ancrage, type V
nuance 400W
II

Date
Tome

025

• culée d’ancrage, armature galvanisée,


Numéro
Chapitre

nuance 400W
2018 01 30
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

2 STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE –


Numéro RACCORDEMENT AVEC
026 UNE DALLE EN BÉTON ARMÉ
Date
CONTINU EXISTANTE NORME
2014 01 30

1 Dégagement minimal de 75 mm entre la nouvelle armature et la dalle existante.

Note :
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES

Armature Béton, type IIIA Tome VII, norme 3101


• armature galvanisée, Tome VII, norme 5101
nuance 400W
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE – 2


JOINT D’EXPANSION ENTRE LA Numéro

DALLE DE TRANSITION ET LA 027


NORME DALLE DE BÉTON ARMÉ CONTINU Date

2014 01 30

h : épaisseur de la dalle en béton.

Note :
– les cotes sont en millimètres.

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES


Acier de construction Isolant thermique
• goujon, nuance minimale 300W Tome VII, norme 6101 • polystyrène extrudé,
Contenu normatif

Enduit anticorrosion et contre l’adhérence flexible type A Tome VII, norme 14301
• barre lisse AASHTO M254 Produit de colmatage de joints
• produit prémoulé,
largeur nominale 102 ASTM D2628
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

2
STRUCTURE DE CHAUSSÉE RIGIDE –
DALLE EN BÉTON ARMÉ CONTINU,
Numéro

028
Date
RÉPARATION EN PROFONDEUR NORME
2014 01 30

h : épaisseur de la dalle en béton.


1 La démolition et la reconstruction s’appliquent sur toute la largeur de la voie.

Note :
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES

Armature Béton, type V Tome VII, norme 3101


• armature galvanisée, Tome VII, norme 5101
nuance 400W
Contenu normatif

NORME

Lt : longueur de transition.
t : épaisseur de l’isolant thermique.

1 La première couche de matériaux recouvrant l’isolant doit avoir une épaisseur minimale de 300 mm après compactage. Elle doit être composée de
POLYSTYRÈNE

matériaux de granularité MG 20 ou MG 112, dont plus de 30 % de particules retenues sur le tamis 5 mm et 100 % passant le tamis 56 mm. Les matériaux
recyclés des types MR 1 à MR 5 qui respectent ces granularités sont acceptés. La couche supérieure de la fondation doit être d’une épaisseur de 150 mm
DESSIN NORMALISÉ

au minimum et constituée de MG 20 (voir section 2.7 « Isolation des chaussées »).


ISOLATION THERMIQUE –

2 L’isolant doit être prolongé jusqu’à 1800 mm du bord du revêtement (le revêtement peut recouvrir une partie ou la totalité de l’accotement) ou sur la
largeur de l’accotement, suivant la moindre des deux éventualités. Si l’isolant est posé en une couche, il est posé pleine épaisseur sur toute la largeur
de la surface à isoler.
3 Dernier intervalle de transition constitué de panneaux amincis à 10 mm ou perforés uniformément sur 23 % de leur superficie. La dimension des trous doit
être comprise entre 75 et 200 mm, par exemple 20 trous de 150 mm de diamètre ou
10 trous de 200 mm de diamètre par panneau.
MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES
4 L’épaisseur d’isolant est spécifiée pour un polystyrène extrudé et doit être multipliée
par 1,2 pour un polystyrène expansé, auquel cas on abaisse la ligne d’infrastructure Granulats
en conséquence. • MG 20 (après la mise en œuvre) BNQ 2560–114
• MR 1 à MR 5 NQ 2560–600
II

Date
Tome

Note :
029

Isolant thermique
Numéro
Chapitre

– les cotes sont en millimètres. • polystyrène Tome VII, norme 14301


2018 01 30
Tome

II
Chapitre

3
DRAINAGE Page

i
Date

2020 01 30

Table des matières


3.1 Introduction 1 3.7 Drain 7

3.2 Références 1 3.7.1 Drain en tuyau rigide ou


semi-rigide 8
3.3 Hydrologie 1
3.7.2 Drain en pierre 8
3.4 Hydraulique des conduites
3.7.3 Drain en tuyau flexible 9
fermées 2
3.8 Accès à la propriété 9
3.4.1 Vitesses limites 2
3.4.1.1 Vitesse minimale 2 3.8.1 Tuyau pour entrée privée 9
3.4.1.2 Vitesse maximale 2
3.8.2 Fermeture de fossé 9
3.5 Profondeur de gel 2
3.9 Aménagement des extrémités 10
3.6 Égout pluvial 3
3.10 Drainage aux approches
3.6.1 Conduite 3 de ponts 10

3.6.2 Conduite de raccordement 4 3.11 Drainage à ciel ouvert 10

3.6.3 Puisard 4 3.11.1 Capacité hydraulique 10


3.6.4 Regard 5 3.11.2 Protection contre l’érosion 10
3.6.4.1 Regard préfabriqué 5
3.11.3 Dalots 12
3.6.4.2 Regard avec base coulée
sur place 5
3.6.5 Regard-puisard 5

3.6.6 Cadre, grille, tampon et


cale de rehaussement 5

3.6.7 Puisard de fossé 7

3.6.8 Puisard linéaire 7

3.6.9 Joints 7
Tome

II
Chapitre

3
Page DRAINAGE
ii
Date

2020 01 30

Liste des figures Table des dessins normalisés


Figure 3.6–1 001 Puisard préfabriqué de 600 mm
Cadres, grilles, tampon et
cale de rehaussement 6 002 Regard préfabriqué

Figure 3.6–2 003 Puisard de fossé de 900 × 900 mm


Puisard de fossé 7 004 Drain en tuyau rigide ou semi-rigide
Figure 3.11–1 005 Drain en pierre
Choix du type de revêtement
de protection 11 006 Drain en tuyau flexible –
Installation par excavation
Figure 3.11–2
Dalot en tôle ondulée 12 007 Drain en tuyau flexible, installation
par enfouissement mécanique

008 Fermeture de fossé


Liste des tableaux
009 Aménagement à la sortie d’un drain
Tableau 3.3–1
010 Puisard linéaire
Période de retour du débit de conception
pour les conduites fermées 2

Tableau 3.5–1
Profondeur de gel 2

Tableau 3.7–1
Choix du type de drain 8
Tome

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3.1 Introduction BNQ 2622–420 « Regards d’égout,


puisards, chambres des vannes et postes
La qualité du drainage influence direc- de pompage préfabriqués en béton armé ».
tement le comportement et la longévité des
infrastructures de transport. La conception BNQ 3624–110 « Tuyaux à paroi simple
d’un système de drainage suppose au préa- et raccords en polyéthylène (PE) pour
lable une bonne connaissance de la région, l’évacuation des eaux de ruissellement, le
de l’hydrologie et de l’hydraulique. drainage des sols et les ponceaux ».
BNQ 3624–115 « Tuyaux et raccords en
3.2 Références polyéthylène (PE) pour le drainage des sols
et des fondations ».
La présente norme renvoie à l’édition la BNQ 3624–120 « Tuyaux à profil ouvert et à
plus récente des documents suivants : paroi intérieure lisse en polyéthylène (PE)
et raccords en polyéthylène (PE) pour
NORMES les égouts pluviaux, les ponceaux et le
ASSOCIATION CANADIENNE drainage des sols ».
DE NORMALISATION BNQ 3624–135 « Tuyaux et raccords
CAN/CSA S6 « Code canadien sur le calcul en poly(chlorure de vinyle) non plastifié
des ponts routiers ». (PVC-U) – Tuyaux d’un diamètre supérieur
ou égal à 200 mm pour les égouts et le
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING drainage des sols ».
AND MATERIALS
MINISTÈRE DES TRANSPORTS
ASTM A500/500M-03a « Standard DU QUÉBEC
Specification for Cold-Formed Welded and
Seamless Carbon Steel Structural Tubing in Tome I – Conception routière.
Rounds and Shapes ». Tome III – Ouvrages d’art.
BUREAU DE NORMALISATION Tome IV – Abords de route.
DU QUÉBEC Tome VII – Matériaux.
BNQ 1809–300 « Travaux de construction – Tome VIII – Dispositifs de retenue.
Conduites d’eau potable et d’égout –
Clauses techniques générales ».
Gouvernement du Québec
CAN/BNQ 2501–255 « Sols – Détermination MINISTÈRE DES TRANSPORTS
Complément à la norme

de la relation teneur en eau-masse DU QUÉBEC


volumique sèche – Essai avec énergie de Manuel de conception des ponceaux.
compactage modifiée (2700 kN • m/m3) ».
BNQ 2560–114 « Travaux de génie civil – 3.3 Hydrologie
Granulats ». La définition de l’hydrologie, le calcul du
BNQ 2622–126 « Tuyaux et branchements débit et le risque de dépassement du débit
latéraux monolithiques en béton armé de conception sont présentés au Tome III –
et non armé pour l’évacuation des eaux Ouvrages d’art, chapitre 2 « Conception des
d’égout domestique et pluvial ». ouvrages d’art ». La période de retour du débit
Contenu normatif

de conception pour les conduites fermées est


montrée au tableau 3.3–1.
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NORME

Le concepteur peut choisir une période de le premier tronçon situé entre deux regards,
retour différente de celle qui est indiquée dans elle ne doit jamais être moindre que 0,5 %.
ce tableau en fonction de l’importance des :
– dommages qui peuvent être causés aux 3.4.1.2 Vitesse maximale
infrastructures routières et aux propriétés Selon le type de tuyau utilisé, la vitesse
adjacentes; d’écoulement dans une conduite devrait
– inconvénients subis par les usagers de être inférieure à celle qui est indiquée au
la route. tableau 4.5–1 « Sélection des ponceaux »
du Tome III – Ouvrages d’art, chapitre 4
« Ponceaux ».
Tableau 3.3–1
Période de retour du débit de conception Au-delà de ces vitesses, il faut s’assurer
pour les conduites fermées que la conduite est en mesure de résister à ces
contraintes de vitesse. De plus, il faut prévoir
Classification Période de retour des ouvrages pour empêcher la conduite de
fonctionnelle (ans)
de la route
se déplacer ou utiliser des mesures de dissi-
pation d’énergie.
Autoroute 50
La vitesse maximale à la sortie d’un égout
Nationale 25 pluvial doit être inférieure à 3,4 m/s.
Régionale 25
Collectrice 10 3.5 Profondeur de gel
Locale 10 La profondeur de gel est déterminée à par-
tir de la connaissance du milieu. Cependant,
lorsque cette profondeur n’est pas connue,
3.4 Hydraulique des conduites la figure 1.8–1« Indice de gel normal », du
fermées chapitre 1 « Terrassements » du présent tome
est utilisée pour définir l’indice de gel normal
Les calculs hydrauliques sont effectués de la région concernée. La profondeur de gel
en considérant un écoulement à surface libre estimée est obtenue à l’aide du tableau 3.5–1.
dans les conduites. Ces profondeurs correspondent à des condi-
tions extrêmes de pénétration de gel.
3.4.1 Vitesses limites
3.4.1.1 Vitesse minimale Tableau 3.5–1
Complément à la norme

Profondeur de gel
La pente de la conduite doit assurer une
vitesse minimale d’écoulement de 0,75 m/s Indice de gel normal Profondeur de gel
pour permettre l’autocurage. Cette pente (°C • Jours) estimée (m)
diffère selon le diamètre de la conduite et 1000 1,85
la rugosité de la paroi intérieure. La pente 1200 2,10
minimale est déterminée pour une hauteur
d’écoulement égale à 25 % du diamètre de la 1400 2,30
conduite, hauteur correspondant à une vitesse 1600 2,50
d’écoulement égale à 70 % de la vitesse pour
Contenu normatif

1800 2,70
une conduite coulant pleine.
2000 2,90
Toutefois, cette pente ne doit jamais être
inférieure à 0,3 %, et, en tête du réseau, pour 2200 3,05
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3.6 Égout pluvial 3.6.1 Conduite


Les éléments d’un égout pluvial sont la Le diamètre minimal d’une conduite
conduite, le tuyau de raccordement, le puisard, d’égout pluvial est de 300 mm.
le regard, le regard-puisard, le cadre, la grille, Les conduites généralement utilisées
le tampon, le puisard de fossé et les joints. sont en béton ou en thermoplastique à paroi
La conception des éléments d’un égout intérieure lisse de section circulaire.
pluvial doit être faite en fonction d’une durée Les conduites en béton doivent être
de vie minimale de 50 ans. Dans le cas des conformes aux exigences de la norme
autoroutes, la conduite, le tuyau de raccorde- BNQ 2622–126 « Tuyaux et branchements
ment, le puisard, le regard et le regard-puisard latéraux monolithiques en béton armé et non
doivent être en béton. armé pour l’évacuation des eaux d’égout
Pour les autres types de routes, on doit domestique et pluvial ».
considérer l’utilisation du béton dans les cas Les conduites en thermoplastique (PE et
suivants ou dans toute autre situation jugée PVC) doivent être conformes aux exigences
à risque : des normes BNQ 3624–120 « Tuyaux à profil
– lorsque la route constitue le lien unique ouvert et à paroi intérieure lisse en polyéthy-
pour desservir une région et qu’on note lène (PE) et raccords en polyéthylène (PE)
l’absence d’un trajet de remplacement pour les égouts pluviaux, les ponceaux et
dans le cas d’une coupure de la route; le drainage des sols » ou BNQ 3624–135
« Tuyaux et raccords en poly(chlorure de
– lorsqu’il y a une importante circulation de vinyle) non plastifié (PVC-U) – Tuyaux d’un
véhicules lourds transportant des matières diamètre supérieur ou égal à 200 mm pour
dangereuses ou inflammables et que la les égouts et le drainage des sols ».
route dessert un parc industriel;
L’emplacement d’une conduite d’égout
– lorsqu’il y a des équipements souterrains pluvial par rapport à une conduite d’eau
de services publics dans l’emprise et que potable ou à celle d’un égout sanitaire doit
des travaux sur ces équipements sont être conforme aux exigences de la norme
susceptibles d’endommager les conduites BNQ 1809–300 « Travaux de construction –
d’égout pluvial; Clauses techniques générales – Conduites
– lorsqu’un bris du réseau d’égout pluvial d’eau potable et d’égout ».
pourrait avoir des répercussions impor- Les conduites sont également installées
tantes sur l’environnement; de manière à situer les regards et les puisards
Complément à la norme

– lorsque les coûts liés à la réparation du à l’extérieur des voies de roulement. Dans le
réseau d’égout pluvial sont prohibitifs (fort cas contraire, les regards sont placés au centre
remblai, mesure de gestion de la circula- de la voie de roulement afin d’éviter le passage
tion, etc.). des roues des véhicules sur les tampons. De
Les tuyaux d’acier aluminisé et les tuyaux plus, pour faciliter d’éventuelles interventions
d’acier martelé galvanisé à double épaisseur de réparation et l’ajout de points de captation,
de zinc sont les seuls tuyaux métalliques qui il est préférable que la conduite d’égout pluvial
satisfont à l’exigence de 50 ans et qu’il est soit celle la plus près de la limite de l’emprise,
permis d’utiliser pour les travaux de drainage. sur le côté le plus élevé de la chaussée (côté
Contenu normatif

d’où provient l’eau de pluie).


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Les conduites sont également installées de béton de classe 3, au minimum, ou en thermo-


manière à situer les regards et les puisards à plastique (PE ou PVC) à paroi intérieure lisse
l’extérieur des voies de roulement. Dans le cas de rigidité égale ou supérieure à 320 kPa. Le
contraire, les regards sont placés au centre de diamètre de la conduite en thermoplastique
la voie de roulement afin d’éviter le passage est de 200 mm tandis que celui de la conduite
des roues des véhicules sur les tampons. en béton est de 250 mm.
De plus, pour faciliter d’éventuelles inter- Le joint entre la conduite de raccordement
ventions de réparation et l’ajout de points de et le puisard doit être étanche et composé
captation, il est préférable que la conduite d’une garniture de caoutchouc installée à
d’égout pluvial soit celle la plus près de la l’usine. Le joint étanche doit être conforme
limite de l’emprise, sur le côté le plus élevé aux exigences détaillées dans la norme
de la chaussée (côté d’où provient l’eau de BNQ 2622–420 « Regards d’égout, puisards,
pluie). chambres des vannes et postes de pompage
Le radier de la conduite doit être situé préfabriqués en béton armé ».
sous la ligne de gel et à une profondeur Un té monolithique fabriqué en usine et
minimale de 1,5 m. Le recouvrement minimal muni de joints étanches est nécessaire pour
au-dessus d’une conduite est de 1 m. Les relier la conduite de raccordement à la conduite
hauteurs de remblai admissibles au-dessus de principale.
certains types de conduites sont présentées
au Tome III – Ouvrages d’art, du chapitre 4 3.6.3 Puisard
« Ponceaux ». Le puisard préfabriqué en béton armé doit
Pour tous les types de conduites, le coussin être conforme aux exigences de la norme
de support est en matériau granulaire de type BNQ 2622–420 « Regards d’égout, puisards,
MG 20. Le remblai latéral et le recouvrement chambres des vannes et postes de pompage
de protection des conduites en thermoplas- préfabriqués en béton armé ». Les éléments
tique sont effectués avec un matériau granu- de béton préfabriqué doivent satisfaire aux
laire CG 14, tandis que celui des conduites en exigences fixées pour les éléments de type B
béton est effectué avec un matériau granulaire précisés dans cette norme.
de type MG 20 ou CG 14. Le diamètre normalisé du puisard est de
Les dimensions des excavations sont 600 mm.
traitées dans le Tome III – Ouvrages d’art, Le dessin normalisé 001 montre les
chapitre 4 « Ponceaux » et le remblayage détails d’un puisard préfabriqué.
complémentaire est traité dans le chapitre 1
« Terrassements » du présent tome. L’emplacement des puisards doit être
déterminé de façon que l’eau ruisselant le long
Lorsque la tranchée d’égout pluvial sert d’une bordure ne traverse pas la chaussée.
à drainer l’infrastructure de la chaussée, L’espacement des puisards est fonction du
le remblayage s’effectue entièrement avec débit d’eau à capter et de la dimension des
un matériau MG 112 conforme à la norme grilles utilisées.
BNQ 2560–114 « Travaux de génie civil –
Granulats », et ce, après la mise en œuvre. Les grilles utilisées sont de forme :
– rectangulaire de 350 × 600 mm;
3.6.2 Conduite de raccordement – rectangulaire de 450 × 900 mm;
Contenu normatif

La conduite de raccordement sert à relier – circulaire de 750 mm de diamètre.


le puisard à la conduite principale. Elle est en
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Il est recommandé d’utiliser la grille La section réductrice peut être une dalle
rectangulaire sur les accotements étroits. ou de forme conique.
Les barreaux des grilles doivent être Les joints entre les conduites et le regard
perpendiculaires à l’axe de la chaussée. doivent être étanches, composés d’une gar-
Cependant, lorsque les barreaux des grilles niture en caoutchouc installée à l’usine et
sont disposés en chevrons, les grilles doivent conformes aux exigences détaillées dans la
être installées comme illustré au dessin norme BNQ 2622–420 « Regards d’égout,
normalisé 001. puisards, chambres des vannes et postes
de pompage préfabriqués en béton armé ».
3.6.4 Regard Le dessin normalisé 002 montre les diffé-
Le regard est utilisé à chaque change- rents types de regards préfabriqués.
ment de direction, de pente ou de diamètre
de la conduite ainsi qu’à l’extrémité amont du 3.6.4.2 Regard avec base coulée sur
réseau d’égout. La distance maximale entre place
les regards ne doit pas excéder 120 m pour Les dimensions intérieures minimales
les conduites inférieures à 900 mm et 250 m de la base sont de 1200  1200  1200 mm.
pour les conduites de 900 mm et plus.
Chaque base fait l’objet d’un plan
Le regard est constitué d’une base spécifique.
préfabriquée et d’une cheminée. Le diamètre
normalisé de la cheminée est de 900 mm. Elle 3.6.5 Regard-puisard
est placée sur la base de façon à descendre Le regard-puisard, en plus d’avoir les
l’échelle le long de la paroi jusqu’au fond du mêmes fonctions et caractéristiques que le
regard. regard, sert aussi à capter l’eau. Le tampon
Lorsqu’il est impossible d’utiliser une base du regard est alors remplacé par une grille de
de regard préfabriquée, on doit construire une 775 mm de diamètre. Le regard-puisard doit
base de béton armé coulée sur place. avoir un bassin de rétention d’une profondeur
Le choix de la base du regard, quant à sa minimale de 300 mm en contrebas du tuyau
forme et à son dimensionnement, est fait en de sortie.
tenant compte du diamètre, du nombre et de Le dessin normalisé 002 montre différents
l’angle des conduites. types de regards utilisés comme regards-
puisards.
3.6.4.1 Regard préfabriqué
Complément à la norme

Le regard préfabriqué en béton armé 3.6.6 Cadre, grille, tampon et cale de


doit respecter les exigences de la norme rehaussement
BNQ 2622–420 « Regards d’égout, puisards,
Les cadres, grilles, tampons et cales de
chambres des vannes et postes de pompage
rehaussement doivent être conformes à la
préfabriqués en béton armé ». Les éléments
norme 7202 « Cadres, grilles, tampons, cales
de béton préfabriqué doivent satisfaire aux
de rehaussement et trappes de puisard » du
exigences fixées pour les éléments de type B
Tome VII – Matériaux.
précisés dans cette norme.
À l’intérieur de la plate-forme de la route,
La base du regard peut être circulaire,
les grilles, les tampons et les cales de rehaus-
Contenu normatif

rectangulaire, triangulaire ou en « T ».
sement doivent être en fonte ductile, les
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cadres (encastrés et séparés) en fonte grise fonte grise ou en fonte ductile. Les cadres
ou en fonte ductile, et les cadres ajustables en ajustables en fonte ductile peuvent aussi être
fonte ductile. Les cales de rehaussement de utilisés si la surface est revêtue.
forme circulaire peuvent aussi être en acier de Au moment de l’ajout d’une couche d’usure
nuance 300W. Les cadres ajustables doivent en enrobé, des cales de rehaussement
avoir une hauteur d’ajustement de 150 ou de peuvent être utilisés sur des cadres.
200 mm.
La figure 3.6–1 montre les différents types
À l’extérieur de la plate-forme de la route, de cadres, ainsi que les grilles, le tampon et
les cadres, les grilles et les tampons sont en la cale de rehaussement.

Contenu normatif

Figure 3.6–1
Cadres, grilles, tampon et cale de rehaussement
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peut être captée ponctuellement au moyen de


puisards. Il peut être notamment utilisé pour
capter l’eau de ruissellement des voies de
secours avant qu’elle n’atteigne le lit d’arrêt.
Il ne doit pas être installé sous les voies de
circulation ni transversalement à la route.
Le dessin normalisé 010 montre les
détails d’un puisard linéaire.

3.6.9 Joints
Tous les joints de conduite en béton, de
puisard, de regard et de regard-puisard doivent
être recouverts d’un géotextile d’une largeur
de 1 m et d’une longueur égale à quatre fois
Figure 3.6–2 son diamètre extérieur.
Puisard de fossé Toutefois, si tous les éléments de l’égout
pluvial doivent être étanches, le géotextile n’est
plus requis autour des conduites en béton.
3.6.7 Puisard de fossé Dans le cas des conduites, l’étanchéité est
Le puisard de fossé doit être conforme assurée par l’utilisation de joints constitués
aux exigences de la norme BNQ 2622–420 d’un caoutchouc dont les caractéristiques phy-
« Regards d’égout, puisards, chambres des siques doivent être conformes aux exigences
vannes et postes de pompage préfabriqués détaillées dans les normes énumérées à la
en béton armé ». section 3.6.1 « Conduites ». Dans le cas des
Le puisard de fossé sert à capter l’eau puisards, regards et regards-puisards, elle est
d’un fossé pour la canaliser dans un égout assurée par des joints constitués d’un caout-
pluvial (figure 3.6–2). chouc dont les caractéristiques physiques
Il est utilisé lorsque le débit d’eau à capter doivent être conformes aux exigences de la
est important (> 0,1 m3/s) ou lorsqu’il y a danger norme BNQ 2622–420 « Regards d’égout,
d’obstruction de la grille par des débris. Dans puisards, chambres des vannes et postes
les autres cas, on utilise un puisard avec la de pompage préfabriqués en béton armé ».
grille appropriée.
Les dimensions normalisées du puisard 3.7 Drain
de fossé sont de 900  900 mm. Le drain sert à abaisser le niveau de
Le dessin normalisé 003 montre les détails la nappe phréatique ou à évacuer les eaux
d’un puisard de fossé. d’infiltration vers un fossé, un ponceau ou un
égout pluvial.
3.6.8 Puisard linéaire Lorsque le drain sert à abaisser le niveau
Le puisard linéaire sert à capter l’eau de la nappe phréatique, le radier du drain doit
de ruissellement longitudinalement afin de être situé sous la profondeur de gel ou être
l’acheminer vers un égout pluvial. Il est utilisé protégé adéquatement contre le gel.
Contenu normatif

dans certains cas spécifiques, lorsque l’eau ne


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Lorsque le drain sert à évacuer l’eau de la l’épaisseur et dans l’axe de la tranchée. Il sert
structure de la chaussée, le fond de la tranchée à drainer les fondations d’ouvrages d’art et
doit être situé à une profondeur d’au moins la structure d’une route.
450 mm sous la ligne d’infrastructure. Le drain en tuyau rigide ou semi-rigide est
La pente minimale d’installation des drains constitué d’un tuyau perforé rigide ou semi-
est de 0,2 %. Une sortie doit être prévue tous rigide en thermoplastique, d’un géotextile et
les 200 m, au maximum. d’un matériau filtrant.
Lorsque le drain est relié à un égout pluvial, Les perforations peuvent être sous forme
un raccord étanche doit être installé. de trous circulaires ou de fentes.
Les trois types de drains normalisés sont : Le géotextile qui entoure le tuyau doit avoir
– le drain en tuyau rigide ou semi-rigide; des ouvertures de filtration (FOS) respectant
les exigences de la norme 13101 « Géotex-
– le drain en pierre;
tiles » du Tome VII – Matériaux. Le matériau
– le drain en tuyau flexible. filtrant est constitué d’un granulat GF1
Le drain en tuyau rigide ou semi-rigide conforme aux exigences de la norme 2104
et le drain en pierre peuvent être utilisés à « Matériaux filtrants » du Tome VII – Matériaux.
l’intérieur comme à l’extérieur de la plate- Le dessin normalisé 004 montre les détails
forme de la route. de ce type de drain.
Le drain en tuyau flexible est utilisé exclu-
sivement à l’extérieur de la plate-forme de 3.7.2 Drain en pierre
la route. Ce type de drain est principalement utilisé
Le choix du type de drain est fait en fonction dans les sols fins stratifiés et les sols hétéro-
de sa localisation et de son mode d’installation, gènes dans l’axe de la tranchée. Il est utilisé
et est résumé au tableau 3.7–1. pour drainer de courtes sections de routes
ou des zones instables. La granulométrie du
3.7.1 Drain en tuyau rigide ou sol le plus fin rencontré détermine le type de
semi-rigide géotextile à utiliser.
Ce type de drain est principalement Le drain en pierre est composé d’un géo-
utilisé lorsque les sols sont homogènes sur textile et d’un matériau filtrant. Le géotextile
doit avoir des ouvertures de filtration (FOS) qui

Tableau 3.7–1
Choix du type de drain
Mode d’installation
Localisation
Excavation Enfouissement mécanique
À l’intérieur Drain en tuyau rigide ou semi-rigide (DN 004)
de la plate-forme s. o.
de la route Drain en pierre (DN 005)
Drain en tuyau rigide ou semi-rigide (DN 004)
Contenu normatif

À l’extérieur
de la plate-forme Drain en pierre (DN 005) Drain en tuyau flexible (DN 007)
de la route Drain en tuyau flexible (DN 006)
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répondent aux exigences de la norme 13101 Les éléments de conception des entrées
« Géotextiles » du Tome VII – Matériaux. Le privées sont définis au Tome I – Conception
matériau filtrant est composé d’un granulat de routière, chapitre 10 « Accès ».
tout calibre compris entre 5 et 40 mm. Les caractéristiques du tuyau d’entrée
Le dessin normalisé 005 montre les détails ainsi que sa mise en œuvre sont présentées
de ce type de drain. au Tome III – Ouvrages d’art, chapitre 4
« Ponceaux ».
3.7.3 Drain en tuyau flexible Le revêtement de protection des entrées
Ce type de drain est principalement utilisé privées est abordé au Tome IV – Abords de
pour drainer la structure de la chaussée. Il doit route, du chapitre 8 « Revêtement de protec-
être placé à l’extérieur de la plate-forme de la tion ».
route et peut être installé par excavation ou
par enfouissement mécanique. 3.8.2 Fermeture de fossé
Lorsqu’il est installé par excavation, le La fermeture d’un fossé doit être réalisée
drain en tuyau flexible est constitué d’un tuyau de façon telle que les fonctions de drainage
perforé en thermoplastique, d’un géotextile et se maintiennent même après sa fermeture.
d’un matériau filtrant. Le géotextile qui entoure Pour ce faire, il faut que l’écoulement de l’eau
le tuyau doit avoir des ouvertures de filtration dans les fossés adjacents soit assuré, que la
(FOS) qui répondent aux exigences de la structure de la chaussée soit drainée et que
norme 13101 « Géotextiles » du Tome VII – les eaux de ruissellement soient captées.
Matériaux. Le dessin normalisé 006 montre De plus, d’autres critères doivent être
les détails de ce type de drain. considérés afin d’assurer la sécurité des
Lorsqu’il est installé par enfouissement usagers de la route :
mécanique, le drain en tuyau flexible est consti- – l’eau des terrains environnants ne doit pas
tué d’un tuyau perforé en thermoplastique et s’écouler sur la chaussée;
d’un géotextile. Le géotextile qui entoure le
– l’accès à la route doit être limité aux entrées
tuyau doit avoir des ouvertures de filtration
aménagées à cette fin;
(FOS) qui répondent aux exigences de la
norme 13101 « Géotextiles » du Tome VII – – les surfaces entre le bord de l’accotement
Matériaux. La performance du drain enfoui et l’emprise doivent être gazonnées;
mécaniquement peut être aléatoire en raison – aucun obstacle ne doit être implanté à
de l’absence de matériaux filtrants autour du l’intérieur de l’emprise;
tuyau perforé et de l’hétérogénéité du sol à – la visibilité doit être assurée de part et
drainer. Le dessin normalisé 007 montre les d’autre des accès.
détails de ce type de drain.
La fermeture d’un fossé doit également
être réalisée en respectant tous les critères
3.8 Accès à la propriété décrits à la section 3.8.1 « Tuyaux d’entrée ».
Le dessin normalisé 008 présente la
3.8.1 Tuyau pour entrée privée manière de réaliser une fermeture de fossé.
Le diamètre minimal du tuyau d’une entrée
privée est de 450 mm.
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3.9 Aménagement des une évaluation de sa capacité hydraulique et


le dimensionnement de sa protection doivent
extrémités être effectués.
Toutes les sorties d’un réseau d’égout
pluvial doivent être munies d’une protection 3.11.1 Capacité hydraulique
adéquate. Ces aménagements sont définis Les fossés de drainage le long des routes
dans le Tome III – Ouvrages d’art, chapitre 4 se comportent exactement comme les petits
« Ponceaux ». Toutefois, pour les cas où le cours d’eau. Ainsi, la même méthode de
débit et la vitesse sont faibles, l’aménagement calcul est utilisée pour déterminer la relation
de l’extrémité d’un réseau d’égout pluvial peut niveau/débit tel qu’elle est décrite au chapitre 4
être effectué tel qu’il est indiqué au dessin « Hydraulique des cours d’eau » du Manuel
normalisé 006 « Revêtement de protection de conception des ponceaux, publié par la
pour entrées privées » du Tome IV – Abords Direction générale des structures du Ministère.
de route, du chapitre 8 « Revêtement de L’équation dite « de Manning » met en relation,
protection ». pour un niveau d’eau donné dans le fossé, la
En ce qui concerne les drains, la sortie section d’écoulement, le périmètre mouillé, la
doit être protégée comme le montre le dessin pente longitudinale, la vitesse d’écoulement
normalisé 009 du présent tome. et le débit correspondant. Pour l’écoulement
de l’eau dans les fossés, on utilise des pentes
3.10 Drainage aux approches généralement comprises entre 0,5 % et 3 %.
En terrain plat, après analyse particulière, une
de ponts pente minimale de 0,3 % peut être tolérée.
Aux approches d’un pont, le concepteur
doit prévoir le drainage des eaux de ruissel- 3.11.2 Protection contre l’érosion
lement provenant du tablier, qui ne sont pas Le contrôle de l’érosion permet d’augmen-
captées par le système de drainage du pont, ou ter la durée de vie des ouvrages routiers, de
des eaux provenant de la route avant qu’elles réduire les coûts d’entretien et d’assurer la
n’atteignent le tablier du pont. Les éléments protection de l’environnement. Les mesures
de drainage peuvent être des bordures (cha- de protection à l’étape de la construction,
pitre 4 du présent tome), un puisard (dessin sont présentées au chapitre 9 « Protection
normalisé 001 du présent chapitre) ou un dalot de l’environnement durant les travaux » du
(voir section suivante). présent tome, alors que les mesures perma-
nentes sont répertoriées au Tome IV – Abords
3.11 Drainage à ciel ouvert de route, chapitre 6 « Mesures d’atténuation
environnementales permanentes » et cha-
Pour les routes qui sont drainées par un pitre 8 « Revêtement de protection ».
système composé de fossés et de ponceaux, la
dimension des fossés, qui permet un drainage Le choix du type de revêtement de
adéquat de la surface routière, est indiquée protection dans les fossés routiers se fait en
au dessin normalisé 025 « Drainage de la fonction des vitesses d’écoulement de l’eau.
structure de chaussée » du chapitre 1 « Terras- Les vitesses admissibles sont déterminées à
sements » du présent tome. Lorsque le fossé partir de la figure 3.11–1.
capte des apports d’eau supplémentaires,
Contenu normatif
Tome

II
Chapitre

3
DRAINAGE Page

11
NORME Date

2007 10 30
Contenu normatif

Figure 3.11–1
Choix du type de revêtement de protection
Tome

II
Chapitre

3
Page
DRAINAGE
12
Date NORME
2007 10 30

3.11.3 Dalots – la pente maximale ne doit pas dépasser


Les dalots sont des ouvrages à écoulement 1V : 1,5H et ne pas être inférieure à 1V :
libre conçus afin de permettre l’écoulement 20H;
du ruissellement vers le bas d’une pente – la jonction entre le dalot et le revêtement
sans entraîner l’érosion de cette pente. Ils doit être étanche afin d’empêcher l’infil-
sont utilisés en permanence sur les pentes tration d’eau sous le dalot;
susceptibles d’être érodées aux endroits où – des dissipateurs d’énergie peuvent être
l’écoulement de surface se concentre. La intégrés dans tout le dalot ou à sa sortie
figure 3.11–2 montre un exemple de dalot en seulement afin de diminuer la vitesse
tôle ondulée. d’écoulement et d’atténuer les risques
Une conception appropriée est nécessaire d’érosion;
afin de bien calibrer l’ouvrage : – à la sortie du dalot, l’eau doit être dirigée
– le dalot doit être mis en place sur un sol vers une zone stabilisée.
non perturbé ou sur un remblai bien com-
pacté;

Complément à la norme

Figure 3.11–2
Contenu normatif

Dalot en tôle ondulée


Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

3
PUISARD PRÉFABRIQUÉ Numéro

DE 600 mm 001
NORME Date

2020 01 30

1 Le tuyau de raccordement de 250 mm de diamètre est en béton de classe 3, au minimum, ou en thermoplastique de


200 mm de diamètre à paroi intérieure lisse de rigidité égale ou supérieure à 320 kPa.
2 Un géotextile de type IV d’une largeur de 1 m et d’une longueur égale à quatre fois son diamètre extérieur doit recou-
vrir les joints entre les sections.
3 Coussin de support en MG 20 ou CG 14 densifié par couches de 150 mm au minimum à 95,0 % de la masse volu-
mique sèche maximale déterminée selon la norme CAN/BNQ 2501–255 « Sols – Détermination de la relation teneur
en eau-masse volumique sèche – Essai avec énergie de compactage modifiée (2700 kN • m/m3) ».
Notes :
– un raccord étanche est nécessaire pour relier le tuyau de raccordement à la conduite principale;
– tous les tuyaux de raccordement, leurs accessoires ainsi que le raccordement à la conduite principale, au regard ou
au regard-puisard doivent être munis de joints étanches;
– le cadre peut être encastré, séparé ou ajustable (hauteur d’ajustement de 150 ou 200 mm);
– à l’intérieur de la plate-forme de la route, les grilles doivent être en fonte ductile; les cadres (encastrés ou séparés),
en fonte grise ou en fonte ductile et les cadres ajustables, en fonte ductile;
– à l’extérieur de la plate-forme de la route, les cadres et les grilles sont en fonte grise ou en fonte ductile; les cadres
ajustables en fonte ductile peuvent aussi être utilisés si la surface est asphaltée;
– les cotes sont en millimètres.

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES


Contenu normatif

Cadre, grille et cale de rehaussement Tome VII, norme 7202 Puisard en béton armé et joint d’étanchéité BNQ 2622–420
Géotextile Tome VII, norme 13101 Tuyau en béton et joint d’étanchéité BNQ 2622–126
Granulats Tuyau en thermoplastique et joint d’étanchéité
CG 14, MG 20 BNQ 2560–114 • polyéthylène BNQ 3624–120, type 1
(après la mise en œuvre) • PVC BNQ 3624–135, type 1 ou 2
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

3
Numéro

002 REGARD PRÉFABRIQUÉ


Date

2020 01 30
NORME

1 Un bassin de rétention d’une profondeur minimale de 300 mm est ajouté en contrebas du tuyau de sortie si le regard
est utilisé comme regard-puisard. Pour l’emplacement et la disposition de la grille, voir le dessin normalisé 001.
2 La conduite doit être en béton de classe 3, au minimum, ou en thermoplastique à paroi intérieure lisse de rigidité
égale ou supérieure à 320 kPa.
3 Un géotextile de type IV d’une largeur de 1 m et d’une longueur égale à quatre fois son diamètre extérieur doit recou-
vrir les joints entre les sections.
4 Coussin de support en MG 20 ou CG 14 densifié par couches de 150 mm au minimum à 95,0 % de la masse volu-
mique sèche maximale déterminée selon la norme CAN/BNQ 2501–255 « Sols – Détermination de la relation teneur
en eau-masse volumique sèche – Essai avec énergie de compactage modifiée (2700 kN • m/m3) ».
Notes :
– la base peut être circulaire, rectangulaire, triangulaire ou en « T »;
– la section réductrice peut être une dalle ou de forme conique;
– le cadre peut être séparé ou ajustable (hauteur d’ajustement de 150 ou 200 mm);
– à l’intérieur de la plate-forme de la route, les grilles et les tampons doivent être en fonte ductile; les cadres (séparés),
en fonte grise ou en fonte ductile et les cadres ajustables, en fonte ductile;
– à l’extérieur de la plate-forme de la route, les cadres, les grilles et les tampons sont en fonte grise ou en fonte ductile;
les cadres ajustables en fonte ductile peuvent aussi être utilisés si la surface est asphaltée;
– les cotes sont en millimètres.
MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES
Cadre, grille, tampon et cale de rehaussement Tome VII, norme 7202 Tuyau en béton et joint d’étanchéité BNQ 2622–126
Contenu normatif

Géotextile Tome VII, norme 13101 Tuyau en thermoplastique et joint d’étanchéité


Granulats • polyéthylène BNQ 3624–120, type 1
CG 14, MG 20 BNQ 2560–114 • PVC BNQ 3624–135, type 1 ou 2
(après la mise en œuvre)
Regard en béton armé et joint d’étanchéité BNQ 2622–420
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

3
PUISARD DE FOSSÉ Numéro

DE 900 × 900 mm 003


NORME Date

2020 01 30

Pente Dimensions
A B
1V:2H 1000 60
1V:3H 950 85
1V:4H 930 95

1 La conduite doit être en béton de classe 3, au minimum, ou en thermoplastique à paroi intérieure lisse de rigidité
égale ou supérieure à 320 kPa.
2 Coussin de support en MG 20 ou CG 14 densifié par couches de 150 mm au minimum à 95,0 % de la masse volu-
mique sèche maximale déterminée selon la norme CAN/BNQ 2501–255 « Sols – Détermination de la relation teneur
en eau-masse volumique sèche – Essai avec énergie de compactage modifiée (2700 kN • m/m3) ».
Notes :
– béton : type I (30 MPa);
– acier d’armature : nuance 400R, 10M à 150 mm c/c, horizontalement et verticalement, épaisseur d’enrobage minimal
de 60 mm;
– la grille est fixée au moyen de deux boulons M13 × 50 et de rondelles;
– le tuyau d’évacuation peut être installé sur toutes les faces du puisard;
– lorsque le puisard n’est pas monolithique, les joints entre les sections doivent être étanches (si requis) et recouverts
d’un géotextile de type IV d’une largeur de 1 m et d’une longueur égale à quatre fois son diamètre extérieur;
– le raccordement à l’égout pluvial doit être muni d’un joint étanche (regard) ou d’un raccord étanche (conduite);
– les cotes sont en millimètres.
MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES
Boulons et rondelles Tome VII, norme 6201 Puisard en béton armé et joint d’étanchéité BNQ 2622–420
Contenu normatif

Cadre, grille et tampon Tome VII, norme 7202 Tuyau en béton et joint d’étanchéité BNQ 2622–126
Géotextile Tome VII, norme 13101 Tuyau en thermoplastique et joint d’étanchéité
Granulats • polyéthylène BNQ 3624–120, type 1
CG 14, MG 20 BNQ 2560–114 • PVC BNQ 3624–135, type 1 ou 2
(après la mise en œuvre)
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

3
Numéro DRAIN EN TUYAU RIGIDE
004 OU SEMI-RIGIDE
Date

2018 01 30
NORME

1 Tuyau perforé de 150 ou 200 mm de diamètre :


– matériau : thermoplastique de rigidité égale ou supérieure à 300 kPa;
– lorsque le drain est relié à un égout pluvial, un raccord étanche est nécessaire;
– l’extrémité amont du tuyau doit être fermée par un bouchon;
– la profondeur d’installation du tuyau est spécifiée aux plans et devis.
2 Matériau filtrant :
– granulat fin GF 1, conforme à la loi des filtres;
ou
– sol conforme à la loi des filtres.

Note :
– les cotes sont en millimètres.
MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES
Contenu normatif

Géotextile, type IV Tome VII, norme 13101 Tuyau en thermoplastique


Granulat fin GF 1 Tome VII, norme 2104 • polyéthylène BNQ 3624–110, type 2
BNQ 3624–120, type 2
• PVC BNQ 3624–135, type 1 ou 2
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

3
Numéro
DRAIN EN PIERRE 005
NORME Date

2016 01 30

1 Tuyau perforé de 150 ou 200 mm de diamètre (si requis aux plans et devis) :
– matériau : thermoplastique de rigidité égale ou supérieure à 300 kPa;
– lorsque le drain est relié à un égout pluvial, un tuyau perforé est requis sur toute la longueur du drain et
un raccord étanche est nécessaire;
– l’extrémité amont du tuyau doit être fermée par un bouchon;
– la profondeur d’installation du tuyau est spécifiée aux plans et devis.
2 Matériau filtrant :
– avec tuyau à perforations circulaires : granulat 20 à 5;
– dans tous les autres cas : granulat 40 à 5.
3 Géotextile :
– sol à drainer > 50 % passant le tamis 80 µm : type III;
– sol à drainer < 50 % passant le tamis 80 µm : type IV.
Note :
– les cotes sont en millimètres.

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES


Contenu normatif

Géotextile Tome VII, norme 13101 Tuyau en thermoplastique


Granulats 20 à 5, 40 à 5 Tome VII, norme 2104 • polyéthylène BNQ 3624–110, type 2
BNQ 3624–120, type 2
• PVC BNQ 3624–135, type 1 ou 2
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

3
Numéro DRAIN EN TUYAU FLEXIBLE –
006 INSTALLATION PAR EXCAVATION
Date

2018 01 30
NORME

1 Tuyau perforé de 150 ou 200 mm de diamètre :


– matériau : thermoplastique de rigidité égale ou supérieure à 180 kPa;
– lorsque le drain est relié à un égout pluvial, un raccord étanche est nécessaire;
– l’extrémité amont du tuyau doit être fermée par un bouchon;
– la profondeur d’installation du tuyau est spécifiée aux plans et devis.
2 Matériau filtrant :
– granulat fin GF 1, conforme à la loi des filtres;
ou
– sol conforme à la loi des filtres.

Note :
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES


Géotextile, type IV Tome VII, norme 13101 Tuyau en thermoplastique
Granulat fin GF 1 Tome VII, norme 2104 • polyéthylène BNQ 3624–110, type 2
BNQ 3624–115, type 3
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

3
DRAIN EN TUYAU FLEXIBLE, Numéro
INSTALLATION PAR 007
NORME ENFOUISSEMENT MÉCANIQUE Date

2010 03 30

1 Tuyau perforé de 150 mm de diamètre :


– matériau : thermoplastique de rigidité égale ou supérieure à 180 kPa;
– lorsque le drain est relié à un égout pluvial, un raccord étanche est nécessaire;
– l’extrémité amont du tuyau doit être fermée par un bouchon;
– la profondeur d’installation du tuyau est spécifiée aux plans et devis.
Contenu normatif

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES


Géotextile, type IV Tome VII, norme 13101 Tuyau en thermoplastique
BNQ 3624–110, type 2
• polyéthylène
BNQ 3624–115, type 3
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

3
Numéro

008 FERMETURE DE FOSSÉ


Date

2018 01 30
NORME

Notes :
– pour les caractéristiques du drain (tuyau et géotextile), voir le dessin normalisé 006;
– un regard-puisard doit être installé à tous les points bas ou au maximum tous les 60 m. Voir le dessin normalisé 002;
– les tuyaux en PE à simple paroi et en PVC ne doivent pas être installés dans les 6 derniers mètres à chaque extrémité
hors remblai;
– les tuyaux en béton situés à l’intérieur du dégagement latéral (voir Tome VIII – Dispositifs de retenue, chapitre 2
« Sécurisation des abords de route », figure 2.3–1) doivent être biseautés en fonction de la pente du talus;
– les cotes sont en millimètres.

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES


Contenu normatif

Géotextile, type IV Tome VII, norme 13101 Tuyau en PVC BNQ 3624–135, type 1 ou 2
Tuyau en béton BNQ 2622–126 Tuyau en tôle ondulée Tome VII, norme 7101
Tuyau en polyéthylène BNQ 3624–120, type 1
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

3
AMÉNAGEMENT Numéro

À LA SORTIE D’UN DRAIN 009


NORME Date

2015 01 30

Diamètre Diamètre
du drain du TB
(mm) (mm)
150 250
200 250

Note :
– les cotes sont en millimètres.

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES


Contenu normatif

Cadre, grille et tampon Tome VII, norme 7202 Tuyau en béton BNQ 2622–126
Granulats
MG 20 (après la mise en œuvre) BNQ 2560–114
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

3
Numéro

010 PUISARD LINÉAIRE


Date NORME
2015 01 30

Notes :
– la grille, en acier galvanisé à chaud ou en acier inoxydable, peux être à barres rivetées ou à tiges soudées;
– la capacité structurale de la grille choisie doit respecter les exigences de la norme CAN/CSA S6 « Code canadien sur
le calcul des ponts routiers » ainsi que les critères des états limites d’utilisation et des états limites ultimes.
Contenu normatif

La charge de roue utilisée dans les calculs est de 87,5 kN avec un coefficient de majoration dynamique (CMD) de 0,4;
– les cotes sont en millimètres.
MATÉRIAUX —
­ NORMES APPLICABLES
Acier (HSS) ASTM A500/A500M-03a, grade C Béton Tome VII, norme 3101
Aciers de construction Tome VII, norme 6101 Tuyau en polyéthylène BNQ 3624–120
Tome

II
Chapitre

4
BORDURES Page

i
Date

2019 01 30

Table des matières


4.1 Introduction 1

4.2 Références 1

4.3 Types de bordures et leurs


applications 1

4.3.1 Bordure surélevée 1

4.3.2 Bordure abaissée 2

4.3.3 Bordure arasée 2

4.4 Emplacement de la bordure 2

4.5 Matériaux, spécifications


et modes d’installation
des bordures 2

4.5.1 Bordure préfabriquée en béton 2

4.5.2 Bordure moulée en béton 2

4.5.3 Bordure coulée en béton 2

4.5.4 Bordure en granite 3

4.5.5 Bordure en enrobé 3

4.5.6 Caniveau en béton 3


Tome

II
Chapitre

4
Page BORDURES
ii
Date

2019 01 30

Tableau Table des dessins normalisés


Tableau 4.3–1 001 Bordure préfabriquée en béton
Application des bordures 1
002 Bordure moulée en béton

003 Bordure coulée en béton

004 Bordure en granite

005 Bordure en enrobé

006 Caniveau en béton


Tome

II
Chapitre

4
BORDURES Page

1
NORME Date

2019 01 30

4.1 Introduction BNQ 2560–114 « Travaux de génie civil –


Granulats ».
Une bordure est un muret adjacent à une
voie de circulation ou à un accotement. Elle NQ 2560–600 « Granulats – Matériaux
sert surtout à canaliser les eaux de ruissel- recyclés fabriqués à partir de résidus de
lement et à délimiter le bord du revêtement béton, d’enrobés bitumineux et de briques –
ou du trottoir. Classification et caractéristiques ».
Les bordures du présent chapitre s’ap- MINISTÈRE DES TRANSPORTS
pliquent aux chaussées en enrobé. Pour les DU QUÉBEC
bordures des chaussées rigides, se référer aux Tome VII – Matériaux.
spécifications du chapitre 2 du présent tome. Tome VIII – Dispositifs de retenue.
Le type et l’emplacement de la bordure
peuvent avoir un effet sur le comportement du 4.3 Types de bordures et leurs
conducteur et sur la sécurité qu’offre la route.
applications
4.2 Références Il existe trois types de bordures dont
l’utilisation est régie selon les données du
La présente norme renvoie à l’édition la tableau 4.3–1.
plus récente des documents suivants :
4.3.1 Bordure surélevée
NORMES
Ces bordures peuvent être utilisées le
BUREAU DE NORMALISATION long des voies de circulation lorsque la vitesse
DU QUÉBEC de base de la route est égale ou inférieure à
BNQ 2624–210 « Bordures en béton 60 km/h. On les trouve le plus fréquemment
préfabriquées – Caractéristiques en milieu urbain. Elles servent généralement
dimensionnelles, géométriques et à border un trottoir existant ou projeté. Par
physiques ». mesure de sécurité, ce type de bordure ne
doit jamais être installé devant une glissière
de sécurité.

Tableau 4.3–1
Applications des bordures
Complément à la norme

Vitesse de base (km/h)


Conditions
60 et moins Plus de 60
Type de
bordure Sans glissière Avec glissière (1) Sans glissière Avec glissière (1)
Surélevée Autorisée Interdite Interdite Interdite
Abaissée Autorisée Autorisée Autorisée Autorisée
Arasée Autorisée Autorisée Autorisée Autorisée
Contenu normatif

1. En présence d’une glissière, d’un dispositif d’extrémité de glissière et d’un atténuateur d’impact, lorsque la
distance entre un de ces éléments et la face apparente de la bordure est de plus de 200 mm et de moins de
3000 mm, la bordure doit obligatoirement être arasée. Elle doit être abaissée dans le cas contraire (voir le
Tome VIII – Dispositifs de retenue, chapitre 3 « Glissières de sécurité – Conception et construction »).
Tome

II
Chapitre

4
Page
BORDURES
2
Date NORME
2019 01 30

4.3.2 Bordure abaissée – bordure en granite : pierre granitique


Ces bordures sont utilisées le long des taillée en carrière;
voies de circulation indépendamment de la – bordure en enrobé : moulée sur place.
vitesse de base de la route. Ce type de bordure Le matériau granulaire utilisé dans la
trouve de nombreuses applications lors de fondation doit être conforme à la norme
la réalisation d’autoroutes et d’échangeurs BNQ 2560–114 « Travaux de génie civil –
en zone urbaine. Granulats », et ce, après la mise en œuvre
L’installation d’une glissière de sécurité ou NQ 2560–600 « Granulats – Matériaux
derrière ce type de bordure est possible à la recyclés fabriqués à partir de résidus de
condition que la face de l’élément de glisse- béton, d’enrobés bitumineux et de briques –
ment soit à une distance maximale de 200 mm Classification et caractéristiques ».
de la face apparente de la bordure. Pour les chaussées en enrobé, la hauteur
de la bordure doit être ajustée pour s’assu-
4.3.3 Bordure arasée rer qu’elle atteint au moins le dessus de la
L’utilisation de ce type de bordure est fondation.
limitée aux entrées résidentielles et com-
merciales, aux accès universels, ainsi qu’aux 4.5.1 Bordure préfabriquée en béton
musoirs divergents en zone urbaine où la Les bordures préfabriquées en béton
vitesse de base est supérieure à 60 km/h. doivent être conformes à la norme BNQ
Elles sont également utilisées devant une 2624–210 « Bordures en béton préfabri-
extrémité de glissière ou un atténuateur quées – Caractéristiques dimensionnelles,
d’impact télescopique. géométriques et physiques ».
Les détails concernant les deux formes
4.4 Emplacement de la bordure géométriques de bordures préfabriquées en
Le long des voies de circulation où la béton acceptées ainsi que leur mode d’instal-
vitesse de base est égale ou inférieure à lation sont montrés au dessin normalisé 001.
60 km/h, les bordures sont généralement ins-
tallées à la limite extérieure de l’accotement ou 4.5.2 Bordure moulée en béton
des voies de stationnement, ou à une distance Les dimensions ainsi que les détails
minimale de 700 mm des voies de circulation. concernant la construction de bordures
Lorsque la vitesse de base est supérieure moulées en béton sont montrés au dessin
à 60 km/h, la bordure est installée à la limite normalisé 002.
Complément à la norme

extérieure de l’accotement.
4.5.3 Bordure coulée en béton
4.5 Matériaux, spécifications Les dimensions ainsi que les détails
concernant la construction de bordures
et modes d’installation des coulées en béton sont montrés au dessin
bordures normalisé 003.
Les bordures sont constituées de béton, de Compte tenu de la difficulté de maintenir
granite ou d’enrobé. Les modes de fabrication un niveau de qualité acceptable, le recours
sont les suivants : à cette méthode de construction devrait être
Contenu normatif

limité à certains raccordements et rayons


– bordure en béton : préfabriquée en usine,
impossibles à réaliser autrement.
moulée sur place, coulée sur place;
Tome

II
Chapitre

4
BORDURES Page

3
NORME Date

2019 01 30

4.5.4 Bordure en granite


Les dimensions ainsi que les détails
concernant le mode d’installation de bordures
en granite sont montrés au dessin norma-
lisé 004.

4.5.5 Bordure en enrobé


Les dimensions ainsi que les détails
concernant la construction de bordures en
enrobé sont montrés au dessin normalisé 005.
Ces bordures sont généralement utilisées
sur les accotements revêtus pour canaliser
l’eau de ruissellement et prévenir l’érosion
des talus lorsque le profil en long d’une route
a une pente supérieure à 5 %.

4.5.6 Caniveau en béton


Les dimensions ainsi que les détails
concernant leur construction sont montrés
au dessin normalisé 006.
Les caniveaux peuvent être utilisés pour
remplacer les bordures dans les sections
d’autoroutes urbaines où le profil en long a
une pente faible.
Complément à la norme
Contenu normatif
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

4
BORDURE PRÉFABRIQUÉE Numéro

EN BÉTON 001
NORME Date

2019 01 30

110 110
1
150
50

100

130
150
300 min.
300 min.
100 200 min.

1 1 1
1 1 1
250

250

250
2 2 2
150 150
100

100
2 2 2

ARASÉE ABAISSÉE SURÉLEVÉE

3
1000

1 Revêtement
50

150
Arasée

100
2 2 2

Appui de Bordure de transition Surélevée


nivellement Longueur : 1000

BORDURE DE TRANSITION

1 Lorsque la bordure arasée est juxtaposée à un trottoir ou à une entrée en pente ascendante, la hauteur
au-dessus du revêtement est de 25 mm. Elle est de 13 mm à l’endroit d’un accès universel et à la rencontre
d’une piste cyclable.
2 Coussin de support et appui en béton (type XII).
3 Les bordures de transition de 1200 mm de longueur sont également acceptées.

Notes :
– les abouts des bordures présentent des surfaces planes et l’ouverture au joint est inférieure à 10 mm;
– la déviation dans l’alignement des faces apparentes de deux éléments de bordure consécutifs est
inférieure à 3 mm;
– pour des rayons de courbure inférieurs à 25 m, des éléments de bordure courbes sont utilisés;
– le matériau granulaire utilisé dans la fondation (d’une épaisseur minimale de 150 mm) doit être un MG 20 ou
un MR 5 dont la granulométrie est conforme au fuseau granulométrique du MG 20;
– la réfection derrière les bordures est effectuée à l’aide de matériaux de même nature que les matériaux
avoisinants;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif

MATÉRIAUX
MATÉRIAUX — — NORMES
NORMES APPLICABLES
APPLICABLES
Béton, type XII Tome VII, norme 3101 Granulats
Bordure préfabriquée en béton BNQ 2624–210 • MG 20 (après la mise en œuvre) BNQ 2560–114
• MR 5 (correspondant à un MG 20) NQ 2560–600
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

4
Numéro

002 BORDURE MOULÉE EN BÉTON


Date NORME
2019 01 30

1 150
175
30
2

150

400 min.
2 300 min.
50

25

230 min. 230 min.

ARASÉE SURÉLEVÉE

160 170
50 30
100
100

2 2
350 min.

350 min.
230 min. 230 min.

ROUTE AVEC ACCÈS ROUTE SANS ACCÈS

ABAISSÉE

1 La hauteur au-dessus du revêtement est de 13 mm pour un accès universel et à la rencontre d’une


piste cyclable.
2 Les bordures sont sciées tous les 6 m sur une profondeur de 100 mm.

Notes :
– la longueur de transition entre une bordure surélevée ou abaissée et une bordure arasée est de 1000 mm;
– le matériau granulaire utilisé dans la fondation (d’une épaisseur minimale de 150 mm) doit être un MG 20
ou un MR 5 dont la granulométrie est conforme au fuseau granulométrique du MG 20;
– la réfection derrière les bordures est effectuée à l’aide de matériaux de même nature que les matériaux
avoisinants;
MATÉRIAUX — NORME APPLICABLES
Contenu normatif

– le rayon de tous les congés d’angle est de 20 mm;


– en présence d’ouvrages fixes tels qu’une borne-fontaine, Béton, type VI ou VII Tome VII, norme 3101
des joints de désolidarisation doivent être faits sur Granulats
la pleine épaisseur de la bordure; • MG 20 (après la mise en œuvre) BNQ 2560–114
– les cotes sont en millimètres. • MR 5 (correspondant à un MG 20) NQ 2560–600
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

4
Numéro
BORDURE COULÉE EN BÉTON 003
NORME Date

2019 01 30

1 150
175
30
2

150

400 min.
2

300 min.
50

25

230 min. 230 min.

ARASÉE SURÉLEVÉE

160 170
30

50
100
100

2 2
350 min.

350 min.
230 min. 230 min.

ROUTE AVEC ACCÈS ROUTE SANS ACCÈS


ABAISSÉE

1 La hauteur au-dessus du revêtement est de 13 mm pour un accès universel et de 5 mm à la rencontre d’une


piste cyclable.
2 Les bordures sont sciées tous les 6 m sur une profondeur de 100 mm.

Notes :
– la longueur de transition entre une bordure surélevée ou abaissée et une bordure arasée est de 1000 mm;
– le matériau granulaire utilisé dans la fondation (d’une épaisseur minimale de 150 mm) doit être un MG 20
ou un MR 5 dont la granulométrie est conforme au fuseau granulométrique du MG 20;
– la réfection derrière les bordures est effectuée à l’aide de matériaux de même nature que les matériaux
avoisinants;
MATÉRIAUX — NORME APPLICABLES
Contenu normatif

– le rayon de tous les congés d’angle est de 20 mm;


– en présence d’ouvrages fixes tels qu’une borne-fontaine, Béton, type IV ou V Tome VII, norme 3101
des joints de désolidarisation doivent être faits sur Granulats
la pleine épaisseur de la bordure; • MG 20 (après la mise en œuvre) BNQ 2560–114
• MR 5 (correspondant à un MG 20) NQ 2560–600
– les cotes sont en millimètres.
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

4
Numéro

004 BORDURE EN GRANITE


Date NORME
2019 01 30

1 100 ou
100 ou 125 125
125
50

100

150
305 min.

305 min.
205 min.

1 1 1
1 1 1
250

250

250
2 2 2
100
100

100
2 2 2

ARASÉE ABAISSÉE SURÉLEVÉE

3 Revêtement
1 3
50

150
305 min.
min.
205

2 2 2

Arasée Transition Surélevée


Longueur : 1000
Appui de nivellement Appui de nivellement

DÉTAIL TYPE DE TRANSITION

1 Lorsque la bordure arasée est juxtaposée à un trottoir ou à une entrée en pente ascendante, la hauteur
au-dessus du revêtement est de 25 mm pour une entrée charretière, de 13 mm pour un accès universel
et de 5 mm à la rencontre d’une piste cyclable.
2 Coussin de support et appui en béton (type XII).
3 La transition illustrée est arasée-surélevée. Dans les cas des transitions arasée-abaissée et abaissée-surélevée,
les détails de la bordure de transition sont les mêmes.

Notes :
– l’ouverture du joint entre deux bordures alignées est inférieure à 10 mm;
– pour des rayons de courbure inférieurs à 25 m, des éléments de bordure courbes sont utilisés;
– la déviation dans l’alignement des faces apparentes de deux éléments de bordure consécutifs est
inférieure à 5 mm;
– le matériau granulaire utilisé dans la fondation (d’une épaisseur minimale de 150 mm) doit être un MG 20 ou
un MR 5 dont la granulométrie est conforme au fuseau granulométrique du MG 20;
– la réfection derrière les bordures est effectuée à l’aide de matériaux de même nature que les matériaux
avoisinants;
Contenu normatif

– les cotes sont en millimètres.


MATÉRIAUX
MATÉRIAUX —
— NORMES
NORMES APPLICABLES
APPLICABLES
Béton, type XII Granulats
Tome VII, norme 3101
Bordure de granite Tome VII, norme 14201 • MG 20 (après la mise en œuvre) BNQ 2560–114
• MR 5 (correspondant à un MG 20) NQ 2560–600
Tome
DESSIN NORMALISÉ iI
Chapitre

4
Numéro
Bordure en enrobÉ 005
NORME Date

2010 10 30

Note :
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif

MATÉRIAUX — Normes applicables


Enrobé Tome VII, norme 4202 Liant d’accrochage Tome VII, norme 4101
Tome

iI DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

4
Numéro

006 Caniveau en bÉton


Date NORME
2010 10 30

1 Le caniveau est coulé, moulé sur place ou préfabriqué.

Notes :
– tirant (barre à haute adhérence) : nuance 400R, sauf aux endroits où les tirants doivent être pliés et redressés
subséquemment où la nuance est 300R;
– les joints de retrait transversaux des caniveaux en béton des chaussées souples qui doivent être faits tous
les 6 m, consistent en un trait de scie initial d’une profondeur de 75 mm, terminé par un réservoir garni d’un
produit de colmatage posé à chaud, comme on le montre au dessin normalisé II-2-016;
– les joints de retrait transversaux des caniveaux en béton des chaussées rigides doivent être faits dans le
prolongement des joints transversaux de la chaussée adjacente et être garnis au moyen du même produit de
colmatage que ceux-ci;
– les cotes sont en millimètres.

MATÉRIAUX — Normes applicables


Contenu normatif

Armature Produits de colmatage de joints


• tirant Tome VII, norme 5101 • produit posé à chaud Tome VII, norme 4401
Béton
• coulé en place, type IV ou V Tome VII, norme 3101
• moulé en place, type VI ou VII
Tome

II
Chapitre

5
MUSOIRS Page

i
Date

2015 01 30

Table des matières


5.1 Introduction 1

5.2 Références 1

5.3 Aménagement des musoirs 1

5.3.1 En milieu urbain 1

5.3.2 En milieu rural 1


Tome

II
Chapitre

5
Page MUSOIRS
ii
Date

2015 01 30

Table des dessins normalisés


001 Musoir R 500

002 Musoir R 1000


Tome

ii
Chapitre

5
musoirs Page

1
NORME Date

2010 10 30

5.1 Introduction Lorsque la vitesse de base est supérieure


à 60 km/h, le musoir délimité par la conver-
Un musoir est l’extrémité arrondie d’un gence des voies est abaissé et prolongé par
terre-plein ou d’un îlot séparateur. Il est égale- des bordures abaissées, tandis que le musoir
ment formé, dans le cas de voies de circulation créé par la divergence des voies est arasé et
convergentes ou divergentes, par l’intersection prolongé par des bordures du même type sur
du bord de la chaussée de la voie principale une distance de 5 m.
avec celui d’une voie secondaire. En milieu
urbain, les rayons de tangence normalisés Les musoirs normalisés de 500 et de
délimitant ces musoirs sont respectivement 1000 mm constituent des ouvrages distincts
de 500 et de 1000 mm. des bordures. L’aménagement intérieur des
musoirs et de ses approches est réalisé
conformément au Tome IV – Abords de route,
5.2 Références chapitre 8 « Revêtements de protection ».
La présente norme renvoie à l’édition la
plus récente des documents suivants : 5.3.2 En milieu rural
En milieu rural, un musoir est délimité
NORMES par les accotements des voies convergen-
tes ou divergentes, et aucune bordure n’est
BUREAU DE NORMALISATION utilisée.
DU QUÉBEC
Le musoir est alors aménagé par engazon-
BNQ 2624–210 « Bordures en béton nement, semblable à celui du talus, conformé-
préfabriquées – Caractéristiques dimen- ment aux exigences du Tome IV – Abords de
sionnelles, géométriques et physiques ». route, chapitre 9 « Engazonnement ».
MINISTÈRE DES TRANSPORTS
DU QUÉBEC
Tome IV – Abords de route.
Tome VII – Matériaux.

5.3 Aménagement des musoirs


5.3.1 En milieu urbain
Les éléments constituant les musoirs sont
préfabriqués ou coulés en place en béton ou
en pierre granitique taillée en carrière.
Les détails concernant leur mode
d’installation sont montrés aux dessins nor-
malisés 001 (R 500) et 002 (R 1000).
Dans une zone où la vitesse de base est
égale ou inférieure à 60 km/h, les musoirs
peuvent être installés de façon à s’adapter aux
Contenu normatif

bordures surélevées ou abaissées, soit à une


hauteur de 150 ou de 100 mm par rapport au
revêtement de la chaussée.
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

5
Numéro
MUSOIR R 500 001
NORME Date

2015 01 30

1 La face apparente du musoir doit correspondre à la forme de bordure de la hauteur correspondante


présentée au dessin normalisé II-4-003.
2 Coussin de support et appui en béton (type XII).
3 Pour les musoirs surélevés en granite, seule la largeur de 125 est permise.
Notes :
– les éléments de musoirs préfabriqués en béton sont disponibles sous la forme d’un quadrant et
d’un quadrant découpé;
– si requis, prévoir une gaine ou un autre dispositif dans le musoir pour permettre l’installation
de la petite signalisation;
Contenu normatif

– les cotes sont en millimètres.

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES


Béton, type XII Tome VII, norme 3101 Musoir en granite Tome VII, norme 14201
Musoir préfabriqué en béton BNQ 2624–210
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

5
Numéro

002
MUSOIR R 1000
Date NORME
2015 01 30

1 La face apparente du musoir doit correspondre à la forme de bordure de la hauteur correspondante


présentée au dessin normalisé II-4-003.
2 Coussin de support et appui en béton (type XII).
3 Pour les musoirs surélevés en granite, seule la largeur de 125 est permise.
Notes :
– les éléments de musoirs préfabriqués en béton sont disponibles sous la forme d’un quadrant et
d’un quadrant découpé;
– si nécessaire, installer une gaine ou un autre dispositif dans le musoir pour permettre l’installation
de la petite signalisation;
Contenu normatif

– les cotes sont en millimètres.

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES


Béton, type XII Tome VII, norme 3101 Musoir en granite Tome VII, norme 14201
Musoir préfabriqué en béton BNQ 2624–210
Tome

II
Chapitre

6
TROTTOIRS Page

i
Date

2020 01 30

Table des matières


6.1 Introduction 1

6.2 Références 1

6.3 Caractéristiques physiques 1

6.3.1 Dimensions 1

6.3.2 Pente transversale 1

6.4 Aménagement des trottoirs 1

6.4.1 Entrées résidentielles ou


commerciales 1

6.4.2 Accès universel 2

6.5 Matériaux et modes de


construction des trottoirs 2
Tome

II
Chapitre

6
Page TROTTOIRS
ii
Date

2020 01 30

Table des dessins normalisés


001 Trottoir – Aménagement d’une entrée

002 Trottoir – Aménagement orienté


d’une entrée

003 Trottoir – Accès universel

004 Trottoir et bordure monolithiques

005 Trottoir et bordure contigus


Tome

II
Chapitre

6
TROTTOIRS Page

1
NORME Date

2020 01 30

6.1 Introduction Une largeur de 1,5 m est considérée


comme étant un minimum. Un trottoir plus
Les trottoirs sont des espaces réservés à large peut être considéré lorsque le contexte
l’usage des piétons et situés en bordure de la le justifie, par exemple lorsqu’il y a un débit
chaussée ou séparés de cette dernière par important de piétons ou de véhicules, pré-
une banquette de largeur variable. sence d’usagers à mobilité réduite, proximité
ou absence de barrière entre les piétons et les
6.2 Références véhicules (absence de stationnement ou de
La présente norme renvoie à l’édition la banquette), présence marquée de véhicules
plus récente des documents suivants : lourds ou une vitesse affichée supérieure à
50 km/h.
NORMES D’autres éléments peuvent être pris en
considération pour déterminer la largeur des
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING trottoirs. Il s’agit des conditions particulières
AND MATERIALS près des écoles, des hôpitaux, des résidences
ASTM D1751 « Standard Specification adaptées ou pour personnes âgées, des bu-
for Preformed Expansion Joint Filler reaux, des usines, des artères commerçantes,
for Concrete Paving and Structural des centres commerciaux, des arrêts et des
Construction (Nonextruding and Resilient stations de transport collectif ainsi que de tout
Bituminous Types) ». autre générateur important de circulation pié-
tonnière. La présence d’usagers vulnérables
BUREAU DE NORMALISATION
pouvant circuler sur les trottoirs, tels que les
DU QUÉBEC
personnes en fauteuil roulant qui ont besoin
BNQ 2560–114 « Travaux de génie civil – d’un espace suffisant pour pouvoir pivoter
Granulats ». sur elles-mêmes, peut également être prise
NQ 2560–600 « Granulats – Matériaux en considération pour déterminer la largeur.
recyclés fabriqués à partir de résidus de
béton, d’enrobés bitumineux et de briques – 6.3.2 Pente transversale
Classification et caractéristiques ». La pente transversale désirable d’un
MINISTÈRE DES TRANSPORTS trottoir est de 0,02 m/m. Elle peut être plus
DU QUÉBEC prononcée, mais il faut éviter une déclivité de
plus de 0,03 m/m, sauf aux entrées, où elle
Tome I – Conception routière. peut atteindre 0,07 m/m.
Complément à la norme

Tome VII – Matériaux.


6.4 Aménagement des trottoirs
6.3 Caractéristiques physiques
6.4.1 Entrées résidentielles ou
6.3.1 Dimensions commerciales
La largeur des trottoirs doit tenir compte L’aménagement d’entrées résidentielles
des différents usagers et du débit de piétons ou commerciales est réalisé conformément
prévu, en prenant en considération la nature aux dessins normalisés 001 et 002.
du milieu.
Contenu normatif

Le dessin normalisé 001 concerne les


entrées conventionnelles à 90° et le dessin
normalisé 002, les entrées orientées à 60°
par rapport à l’axe de la chaussée.
Tome

II
Chapitre

6
Page TROTTOIRS
2
Date NORME
2020 01 30

6.4.2 Accès universel


L’aménagement d’un accès universel
est réalisé conformément au dessin norma-
lisé 003.

6.5 Matériaux et modes de


construction des trottoirs
Le matériau granulaire utilisé dans la
fondation doit être conforme à la norme
BNQ 2560–114 « Travaux de génie civil –
Granulats », et ce, après la mise en œuvre,
ou à la norme NQ 2560–600 « Granulats –
Matériaux recyclés fabriqués à partir de
résidus de béton, d’enrobés bitumineux et de
briques – Classification et caractéristiques ».
Le trottoir est constitué de béton. Il peut
être monolithique et construit conformément
au dessin normalisé 004 ou juxtaposé à une
bordure et construit tel que cela est montré
au dessin normalisé 005.
Aux endroits où le trottoir est séparé de
la chaussée par une banquette, seule la dalle
de 150 mm d’épaisseur est requise et elle
doit être construite conformément aux détails
pertinents montrés au dessin normalisé 005.

Contenu normatif
Tome
DESSIN NORMALISÉ iI
Chapitre

6
trottoir – Numéro

amÉnagement d’une entrÉe 001


NORME Date

2013 01 30

1 Largeur de l’accès telle qu’elle est définie au Tome I – Conception routière, chapitre 10 « Accès ».
2 50 mm pour une pente de 5 %.
3 La hauteur au-dessus du revêtement est de 25 mm pour une entrée charretière, de 13 mm pour un accès
universel et de 5 mm à la rencontre d’une piste cyclable. L’épaisseur minimale de 150 mm est conservée
vis-à-vis des entrées.
Notes :
– ce dessin concerne les entrées résidentielles ou commerciales;
– les détails de construction du trottoir sont présentés aux dessins normalisés 004 et 005;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif

MATÉRIAUX — Normes applicables

Planche compressible asphaltique ASTM D1751


Tome

iI DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

6
trottoir –
Numéro

002
amÉnagement orientÉ
Date
d’une entrÉe NORME
2013 01 30

1 Largeur de l’accès telle qu’elle est définie au Tome I – Conception routière, chapitre 10 « Accès ».
2 50 mm pour une pente de 5 %.
3 La hauteur au-dessus du revêtement est de 25 mm pour une entrée charretière, de 13 mm pour un accès
universel et de 5 mm à la rencontre d’une piste cyclable. L’épaisseur minimale de 150 mm est conservée
vis-à-vis des entrées.
Notes :
– ce dessin concerne les entrées résidentielles ou commerciales;
– les détails de construction du trottoir sont présentés aux dessins normalisés 004 et 005;
Contenu normatif

– les cotes sont en millimètres.


MATÉRIAUX — Normes applicables

Planche compressible asphaltique ASTM D1751


Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

6
Numéro
TROTTOIR – ACCÈS UNIVERSEL 003
NORME Date

2018 01 30

1 La hauteur au-dessus du revêtement est de 150 mm.


2 La hauteur au-dessus du revêtement est de 13 mm pour un accès universel et de 5 mm à la rencontre d’une
piste cyclable. L’épaisseur minimale de 150 mm est conservée vis-à-vis de l’accès.
3 La largeur doit être augmentée si des obstacles nuisent au passage.
Contenu normatif

Notes :
– les détails de construction du trottoir sont fournis aux dessins normalisés 004 et 005;
– les cotes sont en millimètres.
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

6
Numéro TROTTOIR ET BORDURE
004 MONOLITHIQUES
Date NORME
2016 01 30

1 La réfection derrière le trottoir est effectuée à l’aide de matériaux de même nature que ceux avoisinants.
2 L’épaisseur minimale de 150 mm est conservée vis-à-vis des entrées.
3 La planche compressible doit être installée sur toute la profondeur du béton, et ce, de l’arrière du trottoir jusqu’à
25 mm à l’avant du trottoir. De plus, un trait de scie doit être fait dans cette partie du trottoir (talon), dans l’alignement
de celui de la planche compressible.
4 Le matériau granulaire utilisé dans la fondation doit être un MG 20 ou un MR 5 dont la granulométrie est conforme au
fuseau granulométrique du MG 20.
5 La hauteur au-dessus du revêtement est de 25 mm pour une entrée charretière, de 13 mm pour un accès universel et
de 5 mm à la rencontre d’une piste cyclable.
Notes :
– des joints de désolidarisation sont requis entre le trottoir et un ouvrage fixe tel qu’une borne-fontaine, un poteau ou
un regard;
– en remblai, les matériaux de fondation et de sous-fondation sont prolongés jusqu’au talus;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif

MATÉRIAUX
MATÉRIAUX — — NORMES
NORMES APPLICABLES
APPLICABLES
Béton Granulats
• coulé en place, type IV ou V Tome VII, norme 3101 • MG 20 (après la mise en œuvre) BNQ 2560–114
• moulé en place, type VI ou VII • MR 5 (correspondant à un MG 20) NQ 2560–600
Planche compressible asphaltique ASTM D1751
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

6
TROTTOIR ET BORDURE Numéro

CONTIGUS 005
NORME Date

2016 01 30

1 La réfection derrière le trottoir est effectuée à l’aide


de matériaux de même nature que ceux avoisinants.
2 L’épaisseur minimale de 150 mm est conservée
vis-à-vis des entrées.
3 La planche compressible doit être installée sur toute la
profondeur du béton, et ce, de l’arrière du trottoir jusqu’à la bordure.
4 Le matériau granulaire utilisé dans la fondation doit être un MG 20 ou un MR 5 dont la granulométrie est conforme au
fuseau granulométrique du MG 20.
5 Les joints des bordures doivent être réalisés selon les spécifications du chapitre 4 « Bordures » du présent tome. Dans
le cas de trottoirs avec bordure de granite, les joints de dilatation doivent toujours coïncider avec les joints imposés
par les bordures de granite.
Notes :
– des joints de désolidarisation sont requis entre le trottoir et un ouvrage fixe tel qu’une borne-fontaine,
un poteau ou un regard;
– en remblai, les matériaux de fondation et de sous-fondation sont prolongés jusqu’au talus;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES


Béton du trottoir, type IV ou V Tome VII, norme 3101 Planche compressible asphaltique ASTM D1751
Granulats
• MG 20 (après la mise en œuvre) BNQ 2560–114
• MR 5 (correspondant à un MG 20) NQ 2560–600
Tome

ii
Chapitre

7
dispositifs de retenue Page

1
NORME Date

2011 10 30

Le contenu du présent chapitre a été transféré dans le


Tome VIII – Dispositifs de retenue (1re édition 2011 10 30)
de la collection Normes – Ouvrages routiers. Celui-ci
regroupe l’ensemble des normes et des compléments
à la norme sur les dispositifs de retenue se trouvant
jusqu’à maintenant dans le Tome I – Conception routière,
le Tome II – Construction routière et le guide Dispositifs
de retenue – Guide d’application des normes.
Tome

II
Chapitre

8
CLÔTURES ET REPÈRES Page

i
Date

2016 01 30

Table des matières


8.1 Introduction 1

8.2 Références 1

8.3 Clôture de ferme 1

8.3.1 Clôture de ferme sur poteaux


de bois 1

8.3.2 Clôture de ferme sur poteaux


d’acier non galvanisé 1

8.3.3 Clôture de ferme sur poteaux


d’acier galvanisé (non-accès) 2

8.4 Clôture grillagée à mailles


(non-accès) 2

8.4.1 Clôture grillagée à mailles avec


barre de support 3

8.4.2 Clôture grillagée à mailles avec


fils de support 3

8.5 Repère d’emprise 3

8.6 Écran antiéblouissement 3

8.6.1 Écran antiéblouissement en


métal déployé 3

8.6.2 Écran antiéblouissement


à ailerons verticaux 4
Tome

II
Chapitre

8
Page CLÔTURES ET REPÈRES
ii
Date

2016 01 30

Table des dessins normalisés


001 Clôture de ferme sur poteaux de bois

002 Clôture de ferme sur poteaux d’acier –


Installation des poteaux

003 Clôture de ferme sur poteaux d’acier


non galvanisé

004 Clôture de ferme sur poteaux d’acier


non galvanisé – Installation des
poteaux en présence de roc

005 Clôture de ferme sur poteaux d’acier


galvanisé (non-accès)

006 Clôture de ferme sur poteaux d’acier


galvanisé (non-accès) – Installation
des poteaux en présence de roc

007 Clôture grillagée à mailles avec barre


de support (non-accès)

008 Clôture grillagée à mailles avec fils


de support (non-accès)

009 Clôture grillagée à mailles


(non-accès) – Installation des
poteaux en présence de roc

010 Écran antiéblouissement en métal


déployé

011 Écran antiéblouissement en métal


déployé – Détails

012 Écran antiéblouissement à ailerons


verticaux
Tome

II
Chapitre

8
CLÔTURES ET REPÈRES Page

1
NORME Date

2015 01 30

8.1 Introduction AUTRES DOCUMENTS


Les clôtures, installées généralement sur Gouvernement du Québec
la ligne de l’emprise des routes, servent à Loi sur les arpenteurs-géomètres
limiter l’accès et à circonscrire des espaces (RLRQ, chapitre A-23).
privés ou réservés. Règlement sur les repères et les bornes
Les repères d’emprise servent à délimiter (RLRQ, chapitre A-23, r. 14).
clairement la ligne de propriété, que ce soit
pour assurer l’intégrité de la propriété ou 8.3 Clôture de ferme
pour indiquer des zones de non-accès, des
servitudes de vue, d’écoulement des eaux
8.3.1 Clôture de ferme sur poteaux
et autres.
de bois
Les écrans antiéblouissement ont pour
fonction de contrer l’effet d’éblouissement La clôture de ferme sur poteaux de bois
des phares des véhicules circulant dans des est utilisée le long des routes en milieu rural.
directions opposées sur des autoroutes et Les poteaux sont placés sur la ligne de
des artères à haute densité de circulation où l’emprise et le grillage est installé du côté de la
le terre-plein est très étroit. propriété du Ministère.Toutefois, à la demande
du propriétaire riverain, le grillage peut être
installé du côté de la propriété riveraine.
8.2 Références
Pour la clôture de ferme sur poteaux
La présente norme renvoie à l’édition la de bois, une travée courante, c’est-à-dire la
plus récente des documents suivants : distance entre deux poteaux de cèdre de
125 mm de diamètre, est de 3 m. Lorsqu’une
NORMES barrière doit être installée, la travée avec
barrière est de longueur variable, selon qu’il
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING
s’agit d’une barrière simple ou double, et
AND MATERIALS
est délimitée par des poteaux de cèdre de
ASTM A123 / A123M « Standard Specifica- 200 mm de diamètre. La barrière doit toutefois
tion for Zinc (Hot-Dip Galvanized) Coatings avoir une longueur maximale de 4,9 m. Dans
on Iron and Steel Products ». une dépression de terrain, si le changement
ASTM F1667 « Standard Specification d’inclinaison entre deux travées est supérieur
for Driven Fasteners: Nails, Spikes, and à 20°, un poteau de cèdre de 200 mm de
Staples ». diamètre doit être installé à cet endroit. Il en
va de même sur le plan horizontal si deux
MINISTÈRE DES TRANSPORTS
travées sont déviées de plus de 10°. Cepen-
DU QUÉBEC
dant, dans cette situation, des contrefiches
Tome I – Conception routière. et des tirants sont fixés de part et d’autre du
Tome VII – Matériaux. poteau de cèdre de 200 mm de diamètre.
Tome VIII – Dispositifs de retenue. Le dessin normalisé 001 montre les détails
d’installation de cette clôture.
OFFICE DES NORMES GÉNÉRALES
DU CANADA En présence de roc, les poteaux de bois
sont remplacés par des poteaux d’acier non
Contenu normatif

CAN/CGSB 1.40 « Peinture pour couche galvanisé (voir dessin normalisé 002).
primaire anticorrosion, aux résines alkydes,
pour acier de construction ».
Tome

II
Chapitre

8
Page
CLÔTURES ET REPÈRES
2
Date NORME
2015 01 30

8.3.2 Clôture de ferme sur poteaux clôture est également employé le long des
d’acier non galvanisé autres routes pour délimiter un non-accès. Les
poteaux sont placés sur la ligne de l’emprise
La clôture de ferme sur poteaux d’acier
et le grillage est installé du côté de la propriété
non galvanisé est utilisée le long des routes en
du Ministère.
milieu rural. Elle doit être utilisée en présence
de roc ou de terrain rocheux. Les poteaux L’aménagement des travées de la clôture
sont placés sur la ligne de l’emprise et le de ferme sur poteaux d’acier galvanisé (non-
grillage est installé du côté de la propriété du accès) est identique à celui de la clôture de
Ministère. Toutefois, à la demande du proprié- ferme sur poteaux d’acier non galvanisé. Seul
taire riverain, le grillage peut être installé du le grillage de ces deux clôtures diffère. Les
côté de la propriété riveraine. dessins normalisés 002, 005 et 006 montrent
les détails d’installation de cette clôture.
Pour la clôture de ferme sur poteaux
d’acier non galvanisé, une travée courante,
c’est-à-dire la distance entre deux poteaux, 8.4 Clôture grillagée à mailles
est de 3 m et un poteau de renfort du type C (non-accès)
doit être installé tous les 30 m (voir dessin
Cette clôture est utilisée le long des
normalisé 002). Un poteau terminal du type A
routes et des autoroutes en milieu urbain où les
muni d’une barre d’appui du type C est ins-
accès sont interdits. Elle sert à interdire l’accès
tallé aux extrémités de la clôture de ferme.
à un lieu réservé ainsi qu’à une propriété du
Lorsqu’une barrière doit être installée, la travée
gouvernement comportant des installations
avec barrière est de longueur variable, selon
mécaniques ou électriques.
qu’il s’agit d’une barrière simple ou double, et
est délimitée par des poteaux terminaux du Les poteaux sont placés sur la ligne de
type A munis d’une barre d’appui du type C. l’emprise et le grillage est installé du côté de
La barrière doit toutefois avoir une longueur la propriété du Ministère. Une travée peut
maximale de 4,9 m. Dans une dépression de varier de 1,6 à 2,4 m selon les conditions
terrain, si le changement d’inclinaison entre locales d’amoncellement de neige. Si la
deux travées est supérieur à 20º, un poteau clôture subit un changement d’inclinaison
de renfort du type C doit être installé à cet entre deux travées supérieur à 30º ou une
endroit. Sur le plan horizontal, si deux travées déviation de plus de 10º, un poteau de renfort
sont déviées de plus de 10º, un poteau d’angle ou un poteau d’angle muni de deux entre-
du type A muni de deux barres d’appui du toises et de tendeurs aux fils de tension doit
type C doit être mis en place. Les dessins être installé.
normalisés 003 et 004 montrent les détails Selon la nature des lieux, cette clôture peut
d’installation de cette clôture. être érigée selon trois hauteurs différentes, en
respectant les critères d’utilisation suivants :
8.3.3 Clôture de ferme sur poteaux – hauteur de 2,4 m pour terrains de jeux,
d’acier galvanisé (non-accès) écoles, parcs, propriétés d’Hydro-Québec
La clôture de ferme sur poteaux d’acier ou propriétés gouvernementales;
galvanisé est utilisée le long des autoroutes, – hauteur de 1,8 m pour terrains accidentés
en milieu rural, pour délimiter l’emprise et dans les flancs de coteau;
montrer clairement le non-accès. Ce type de
Contenu normatif
Tome

II
Chapitre

8
CLÔTURES ET REPÈRES Page

3
NORME Date

2015 01 30

– hauteur de 1,2 m pour terrain plat entre aux points de discontinuité de la ligne de
le chemin de desserte ou les terrains l’emprise et permettent de faciliter le respect
riverains et l’autoroute. de l’emprise et des servitudes (non-accès,
Deux types de clôtures grillagées à mailles vue, écoulement des eaux, etc.).
sont utilisés selon que les clôtures sont situées
à proximité des voies de circulation ou qu’elles 8.6 Écran antiéblouissement
en sont éloignées. L’écran antiéblouissement est installé dans
le terre-plein central des routes à chaussées
8.4.1 Clôture grillagée à mailles avec séparées afin de contrer l’éblouissement
barre de support produit par les phares des véhicules circulant
Ce type de clôture est réservé aux utili- dans des directions opposées. L’écran a éga-
sations éloignées des voies de circulation en lement pour effet de minimiser la distraction
raison des risques de pénétration de la barre des conducteurs causée par les conditions de
de support dans l’habitacle d’un véhicule lors circulation sur la chaussée adjacente.
d’un impact. Ce type de clôture doit être utilisé L’écran antiéblouissement est installé
à l’extérieur de la distance de dégagement généralement sur une glissière rigide en béton
latéral décrite au Tome VIII – Dispositifs de (voir Tome VIII – Dispositifs de retenue, cha-
retenue, chapitre 2 « Sécurisation des abords pitre 3 « Glissières de sécurité – Conception et
de route ». construction ») et sa hauteur varie en fonction
Le dessin normalisé 007 montre les détails du profil de la route.
d’installation de cette clôture. L’installation de l’écran antiéblouissement
ne doit pas avoir pour effet de réduire la dis-
8.4.2 Clôture grillagée à mailles avec tance de visibilité à l’arrêt en deçà des critères
fils de support du Tome I – Conception routière, chapitre 7
Ce type de clôture avec système de fils de « Distance de visibilité ».
support doit être utilisé lorsque la clôture est Il existe deux types d’écrans antiéblouis-
installée à l’intérieur de la distance de dégage- sement.
ment latéral décrite au Tome VIII – Dispositifs
de retenue, chapitre 2 « Sécurisation des 8.6.1 Écran antiéblouissement en
abords de route ». On peut toutefois l’utiliser métal déployé
à l’extérieur de cette zone.
L’écran antiéblouissement en métal
Le dessin normalisé 008 montre les détails déployé diminue de façon efficace l’éblouis-
d’installation de cette clôture. sement causé par les phares de véhicules
circulant en direction opposée. L’installation
8.5 Repère d’emprise de ce type d’écran est relativement longue et
Les repères d’emprise sont des repères nécessite l’utilisation de nombreuses pièces.
identifiés dont les caractéristiques sont défi- Dans le cas d’accidents graves, des rebuts de
nies dans le Règlement sur les repères et les métaux peuvent être projetés un peu partout
bornes (RLRQ, chapitre A-23, r. 14) découlant sur les voies de circulation. La réparation de
de la Loi sur les arpenteurs-géomètres (RLRQ, ces écrans nécessite la fermeture de voies
chapitre A-23). pour de longues périodes.
Contenu normatif

Ils servent à délimiter clairement la limite Les dessins normalisés 010 et 011 mon-
de la propriété du Ministère. Ils sont installés trent les détails d’installation.
Tome

II
Chapitre

8
Page
CLÔTURES ET REPÈRES
4
Date NORME
2015 01 30

8.6.2 Écran antiéblouissement à


ailerons verticaux
L’écran antiéblouissement à ailerons
verticaux diminue de façon efficace l’éblouis-
sement causé par les phares de véhicules
circulant en direction opposée. L’installation de
ce type d’écran est très rapide, que ce soit à
l’unité ou par groupes sur une base modulaire.
Dans le cas d’accidents graves, des rebuts de
plastique légers peuvent être projetés sur les
voies de circulation. Les réparations sont très
rapides et nécessitent la fermeture d’une seule
voie. Cet écran permet une visibilité latérale
et le franchissement par des secouristes en
cas d’urgence. Il peut être utilisé pour élimi-
ner l’effet de distraction le long de chantiers
importants.
Le dessin normalisé 012 montre les détails
d’installation.

Contenu normatif
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

8
CLÔTURE DE FERME Numéro

SUR POTEAUX DE BOIS 001


NORME Date

2016 01 30

1 Sur le plan vertical, s’il y a un changement d’inclinaison dans la clôture supérieur à 20°, un poteau de cèdre de 200 mm de
diamètre et de 2400 mm de longueur doit être installé.
2 Sur le plan horizontal, si la clôture est déviée de plus de 10°, un poteau de cèdre de 200 mm de diamètre et de 2400 mm de
longueur et muni de deux contrefiches (100 × 100 mm) en pin ou en épinette et de deux tirants de quatre fils torsadés doit
être installé.

Notes :
– sur le roc, les poteaux de bois sont remplacés par des poteaux d’acier non galvanisé (voir dessin normalisé 003);
– les poteaux sont placés sur la ligne de l’emprise;
– en ce qui concerne le grillage :
- il doit être installé du côté de la propriété du Ministère ou, à la demande du propriétaire riverain, du côté de sa propriété,
- l’espacement maximal des fils verticaux est de 300 mm c/c,
- le nombre minimal de fils horizontaux est de 8; MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES
Contenu normatif

– une encoche doit être pratiquée aux poteaux Bois Tome VII, norme 11101
verticaux pour positionner les contrefiches; Boulons et rondelles Tome VII, norme 6201
– toutes les pièces métalliques sont galvanisées, à Crampillons ASTM F1667
l’exception des poteaux d’acier utilisés en présence de roc; Galvanisation ASTM A123 / A123M
– les cotes sont en millimètres. Grillage et fils métalliques Tome VII, norme 6601
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

8
Numéro
CLÔTURE DE FERME SUR POTEAUX
002 D’ACIER – INSTALLATION
Date DES POTEAUX NORME
2015 01 30

Type Profilé
A 65 × 65 × 6 × 2438
30 × 30 × 3,5 × 2438
B
38 × 33 × 3,2 × 2438
C 55 × 55 × 6 × 2438

Notes :
– les broches d’attache sont constituées de fils en :
- acier galvanisé à chaud d’une résistance minimale à Ia traction de 379 MPa et de calibre 12 (2,69 mm de
diamètre) dont le revêtement minimal de zinc est de 230 g/m2,
- alliage d’aluminium d’une résistance à la traction minimale de 300 MPa et de calibre 9 (3,5 mm de diamètre);
– toutes les pièces métalliques sont galvanisées, à l’exception des poteaux;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES


Galvanisation
ASTM A123 / A123M Grillage et poteaux métalliques Tome VII, norme 6601
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

8
CLÔTURE DE FERME SUR POTEAUX Numéro

D’ACIER NON GALVANISÉ 003


NORME Date

2016 01 30

1 Sur le plan horizontal, si la clôture est déviée de plus de 10°, un poteau d’angle de type A doit être installé.
2 Tous les 30 m, ou s’il y a un changement d’inclinaison dans la clôture supérieur à 20°, un poteau de renfort de type C
doit être installé.
3 En présence de roc, voir le dessin normalisé 004.

Notes :
– la travée avec barrière peut avoir une largeur maximale de 9800 mm, soit deux barrières de 4900 mm;
– les barres d’appui sont boulonnées aux poteaux;
– les poteaux sont placés sur la ligne de l’emprise et enduits d’une peinture verte ou brune;
– en ce qui concerne le grillage :
- il doit être installé du côté de la propriété du Ministère ou, à la demande du propriétaire riverain, du côté de sa propriété,
- l’espacement maximal des fils verticaux est de 300 mm c/c,
- le nombre minimal de fils horizontaux est de 8;
– toutes les pièces métalliques sont galvanisées, à l’exception des poteaux;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES


Aciers de construction Tome VII, norme 6101 Grillage et poteaux métalliques Tome VII, norme 6601
Béton, type I Tome VII, norme 3101 Peinture, épaisseur de 100 µm au min. CAN/CGSB 1.40
Galvanisation ASTM A123 / A123M
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

8 CLÔTURE DE FERME SUR POTEAUX


Numéro D’ACIER NON GALVANISÉ –
004 INSTALLATION DES POTEAUX
Date EN PRÉSENCE DE ROC NORME
2010 03 30

1 Profondeur du trou (mm)


Positionnement
du roc Dans le mort-terrain(1) (Pmt ) Dans le roc (Pr ) Totale (Pt )
< 938 0 à 937 350 (2)
350 à 1288
≥ 938 938 à 1288 0 à 350 1288
1. Cette profondeur varie selon la position du roc.
2. Cette profondeur est fixe. Si requis, couper le bas du poteau sur place.

2 Type Profilé Diamètre dans le roc (mm)


A 65 × 65 × 6 × 2438 100
30 × 30 × 3,5 × 2438
B 75
38 × 33 × 3,2 × 2438
C 55 × 55 × 6 × 2438 100

Notes :
– toutes les pièces métalliques sont galvanisées, à l’exception des poteaux;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES


Béton, type I Tome VII, norme 3101 Poteaux métalliques Tome VII, norme 6601
Coulis d’ancrage Tome VII, norme 3901
Tome
DESSIN NORMALISÉ iI
Chapitre

8
clôture de ferme sur poteaux Numéro

d’acier galvanisé (non-accès) 005


NORME Date

2013 01 30

1 Sur le plan horizontal, si la clôture est déviée de plus de 10°, un poteau d’angle de type A doit être installé.
2 Tous les 30 m, ou s’il y a un changement d’inclinaison dans la clôture supérieur à 20°, un poteau de renfort de type C
doit être installé.
3 En présence de roc, voir le dessin normalisé 006.

Notes :
– les barres d’appui sont boulonnées aux poteaux;
– les poteaux sont placés sur la ligne de l’emprise;
– en ce qui concerne le grillage :
- il doit être installé du côté de la propriété du Ministère;
- l’espacement maximal des fils verticaux est de 300 mm c/c;
- le nombre minimal de fils horizontaux est de 10;
– toutes les pièces métalliques sont galvanisées;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif

MATÉRIAUX — Normes applicables


Aciers de construction Tome VII, norme 6101 Galvanisation ASTM A123 / A123M
Béton, type I Tome VII, norme 3101 Grillage et poteaux métalliques Tome VII, norme 6601
Tome

iI DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

8 CLÔTURE DE FERME SUR POTEAUX


Numéro D’ACIER GALVANISÉ (NON-ACCÈS) –
006 installation des poteaux
Date en présence de roc NORME
2013 01 30

1 Profondeur du trou (mm)


Positionnement
du roc Dans le mort-terrain(1) (Pmt ) Dans le roc (Pr ) Totale (Pt )
< 788 0 à 787 350 (2)
350 à 1188
≥ 788 788 à 1188 0 à 350 1188
1. Cette profondeur varie selon la position du roc.
2. Cette profondeur est fixe. Si requis, couper le bas du poteau sur place.

2 Type Profilé Diamètre dans le roc (mm)


A 65 × 65 × 6 × 2438 100
30 × 30 × 3,5 × 2438
B 75
38 × 33 × 3,2 × 2438
C 55 × 55 × 6 × 2438 100

Notes :
– toutes les pièces métalliques sont galvanisées;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif

MATÉRIAUX — Normes applicables


Béton Tome VII, norme 3101 Galvanisation ASTM A123 / A123M
Coulis d’ancrage Tome VII, norme 3901 Poteaux métalliques Tome VII, norme 6601
Contenu normatif

NORME

1 Selon les conditions locales d’amoncellement de neige, la distance entre les poteaux
peut varier de 1600 à 2400 mm.
2 La longueur des poteaux varie en fonction de la hauteur du grillage. Leur limite élastique
est de 170 MPa.
3 La hauteur du grillage est de 1200, 1800 ou 2400 mm.
4 Un poteau de renfort muni de deux entretoises et deux tendeurs doit être installé tous
les 60 m. Si la clôture est déviée de plus de 10° ou s’il y a un changement d’inclinaison
supérieur à 30°, il est nécessaire d’installer un poteau d’angle muni de deux entretoises.
(non-accès)

5 En présence de roc, voir le dessin normalisé 009.


DESSIN NORMALISÉ

6 La longueur des poteaux dans le sol varie selon la hauteur du grillage et les conditions
locales.
avec BARRE de support

Notes :
– les poteaux sont placés sur la ligne de l’emprise;
ClÔture grillagée À mailles

– le grillage est installé du côté de la propriété du Ministère et fixé aux poteaux, à la barre
de support et au fil de tension toutes les 4 mailles. Les broches d’attache utilisées aux
poteaux et à la barre de support sont constituées de fils d’aluminium de 3,5 mm de
diamètre, alors que celles utilisées au fil de tension sont des fils d’acier inoxydable ayant MATÉRIAUX — Normes applicables
un diamètre de 1,5 mm; Béton, type I Tome VII, norme 3101
– toutes les pièces métalliques, à l’exception des pièces en aluminium, sont galvanisées; Coulis d’ancrage Tome VII, norme 3901
Galvanisation ASTM A123 / A123M
iI

– le taux de zinc pour la galvanisation des fils doit être de 490 g/m2;
Date

Grillage et fils métalliques Tome VII, norme 6601


Tome

007
Numéro
Chapitre

– les cotes sont en millimètres.


2013 01 30
iI

Date
Tome

008
Numéro
Chapitre

2013 01 30
(non-accès)
DESSIN NORMALISÉ

1 Selon les conditions locales d’amoncellement de neige, la distance entre les poteaux
avec fils de support

peut varier de 1600 à 2400 mm.


2 La longueur des poteaux varie en fonction de la hauteur du grillage. Leur limite élastique
est de 170 MPa.
ClÔture grillagée À mailles

3 La hauteur du grillage est de 1200, 1800 ou 2400 mm.


4 Un poteau de renfort muni de deux entretoises et deux tendeurs doit être installé tous
les 60 m. Si la clôture est déviée de plus de 10° ou s’il y a un changement d’inclinaison
supérieur à 30°, il est nécessaire d’installer un poteau d’angle muni de deux entretoises.
5 En présence de roc, voir le dessin normalisé 009.
6 La longueur des poteaux dans le sol varie selon la hauteur du grillage et les conditions
locales.

Notes :
– les poteaux sont placés sur la ligne de l’emprise;
– le grillage est installé du côté de la propriété du Ministère et fixé aux poteaux et aux fils
de tension toutes les 4 mailles. Les broches d’attache utilisées aux poteaux sont consti-
tuées de fils d’aluminium ayant un diamètre de 3,5 mm, alors que celles utilisées aux MATÉRIAUX — Normes applicables
fils de tension sont des fils d’acier inoxydable de 1,5 mm de diamètre; Béton, type I Tome VII, norme 3101
– toutes les pièces métalliques, à l’exception des pièces en aluminium, sont galvanisées; Coulis d’ancrage Tome VII, norme 3901
NORME

Galvanisation ASTM A123 / A123M


– le taux de zinc pour la galvanisation des fils doit être de 490 g/m2; Grillage et fils métalliques Tome VII, norme 6601
– les cotes sont en millimètres.

Contenu normatif
Tome
DESSIN NORMALISÉ iI
Chapitre

8
ClÔture grillagée À mailles Numéro
(non-accès) – installation des 009
NORME poteaux en présence de roc Date

2013 01 30

1 Profondeur du trou (mm)


Positionnement
du roc Dans le mort-terrain (Pmt )
(1)
Dans le roc (Pr ) Totale (Pt )
< 900 0 à 899 350(2) 350 à 1250
≥ 900 900 à 1250 0 à 350 1250
1. Cette profondeur varie selon la position du roc.
2. Cette profondeur est fixe. Si requis, couper le bas du poteau sur place.

2 La longueur des poteaux dans le sol varie selon la hauteur du grillage et les conditions locales.

Notes :
– les poteaux sont placés sur la ligne de l’emprise;
– toutes les pièces métalliques, sauf les pièces en aluminium, sont galvanisées;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif

MATÉRIAUX — Normes applicables


Béton Tome VII, norme 3101 Galvanisation ASTM A123 / A123M
Coulis d’ancrage Tome VII, norme 3901 Poteaux métalliques Tome VII, norme 6601
iI

Date
Tome

010
Numéro
Chapitre

2013 01 30
DESSIN NORMALISÉ

en métal déployé
Écran antiÉblouissement

1 La hauteur « H » du grillage métallique déployé est de 600 ou 900 mm.

Notes :
– le grillage est constitué de panneaux de 2500 mm de longueur fixés aux fils
de tension tous les 600 mm c/c à l’aide de broches d’attaches constituées
de fils d’aluminium ayant un diamètre de 3,5 mm;
– deux fils d’ancrage avec tendeurs et des tendeurs dans les fils de tension
sont requis tous les 60 m;
– toutes les pièces métalliques, à l’exception des pièces en aluminium, sont MATÉRIAUX — Normes applicables
galvanisées; Galvanisation ASTM A123 / A123M
– le taux de zinc minimal pour la galvanisation des câbles et des tendeurs Grillage, poteaux métalliques,
NORME

doit être de 490 g/m2; écrans antiéblouissement et


fils métalliques Tome VII, norme 6601
– les cotes sont en millimètres.

Contenu normatif
Tome
DESSIN NORMALISÉ iI
Chapitre

8
Écran antiÉblouissement Numéro

en métal déployé – détails 011


NORME Date

2013 01 30

Notes :
– toutes les pièces métalliques, à l’exception des pièces en aluminium, sont galvanisées;
– le taux de zinc minimal pour la galvanisation des câbles et des tendeurs doit être de 490 g/m2;
– les cotes sont en millimètres.

MATÉRIAUX — Normes applicables


Contenu normatif

Boulons, tiges d’ancrage, Grillage, poteaux métalliques et


écrous et rondelles, A307 grade A Tome VII, norme 6201 écrans antiéblouissement Tome VII, norme 6601
Galvanisation ASTM A123 / A123M
Tome

iI DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

8
Numéro Écran antiÉblouissement
012 à ailerons verticaux
Date NORME
2010 03 30

Notes :
– hauteur disponible pour les ailerons : 610, 762, 914 ou 1219 mm;
– la distance « D » entre les ailerons verticaux, l’angle « α » de montage et la hauteur « H » sont conçus selon
les spécifications du fabricant;
Contenu normatif

– l’aileron est en polyéthylène résistant aux rayons ultraviolets et non fragile par temps froid;
– épaisseur des parois : 3 mm;
– la base modulaire est fabriquée en acier; longueurs disponibles (L) : 3048 et 3659 mm;
– les cotes sont en millimètres.
Tome

II
Chapitre
PROTECTION DE 9
L’ENVIRONNEMENT DURANT Page

LES TRAVAUX i
Date

2020 01 30

Table des matières


9.1 Introduction 1 9.4.4.5 Remblayage temporaire
dans une étendue d’eau 22
9.2 Références 1
9.5 Protection des milieux humides 22
9.3 Planification des activités de
chantier 2 9.5.1 Notes générales 22

9.5.2 Protection des sols et


9.3.1 Aménagement du chantier 2
des caractéristiques
9.3.2 Entretien et circulation de la hydrogéologiques 23
machinerie et des véhicules 3
9.5.3 Protection des écosystèmes
9.3.3 Gestion des matières résiduelles 3 fauniques et floristiques 23
9.3.3.1 Matériaux naturels 4 9.5.4 Aménagements temporaires 23
9.3.3.2 Matériaux de démolition 4
9.3.3.3 Matières dangereuses 5 Le texte de la section 9.6
9.3.3.4 Sols contaminés 5 n’a pas encore fait l’objet
9.4 Protection du milieu aquatique 6 d’une normalisation.

9.4.1 Période de réalisation des 9.6 Protection du milieu forestier


travaux 6 et des habitats fauniques
9.4.2 Déboisement en bordure terrestres 24
des lacs et des cours d’eau 8
9.6.1 Conservation des arbres 24
9.4.3 Contrôle de l’érosion et des
sédiments 8 9.6.2 Essouchement 25
9.4.3.1 Contrôle de l’érosion 9 9.6.3 Rebuts de déboisement 25
9.4.3.2 Contrôle des sédiments 13 9.6.3.1 Prévention des incendies 25
9.4.3.3 Dérivation temporaire
9.6.4 Chemin d’accès temporaire 25
d’un cours d’eau 18
9.4.4 Franchissement temporaire 9.7 Protection des sites
d’un cours d’eau 21 archéologiques 27
9.4.4.1 Exigences générales 21 9.7.1 Notes générales 27
9.4.4.2 Pont temporaire 22
9.4.4.3 Ponceau temporaire 22 9.7.2 Mesures de protection pour
les découvertes fortuites 27
9.4.4.4 Passage à gué 22
Tome

II
Chapitre

9 PROTECTION DE
Page L’ENVIRONNEMENT DURANT
ii LES TRAVAUX
Date

2020 01 30

9.10 Protection du milieu habité 37


Le texte des sections 9.8 et 9.9
n’a pas encore fait l’objet 9.10.1 Alimentation en eau potable 37
d’une normalisation.
9.10.2 Sautage 37

9.8 Protection du milieu visuel 28 9.11 Protection du milieu agricole 37

9.9 Protection du milieu sonore 28

9.9.1 Principes généraux 28


9.9.1.1 Sources de bruit 28
9.9.1.2 Modélisation du bruit
de construction 29
9.9.1.3 Mesure des niveaux sonores 29
9.9.1.4 Niveaux sonores maximaux
recommandés 29
9.9.2 Programme de gestion du bruit 31
9.9.2.1 Programme détaillé
de contrôle du bruit 31
9.9.2.2 Plan de suivi acoustique 32
9.9.3 Mesures d’atténuation 32
9.9.3.1 Mesures d’atténuation
à la source 32
9.9.3.2 Mesures d’atténuation
appliquées à la propagation
du bruit 33
9.9.3.3 Mesures d’atténuation
appliquées au récepteur 33
9.9.3.4 Caractéristiques et
performance requise des
écrans antibruit temporaires 35
9.9.3.5 Équipements
d’hydrodémolition 36
Tome

II
Chapitre
PROTECTION DE 9
L’ENVIRONNEMENT DURANT Page

LES TRAVAUX iii


Date

2020 01 30

Liste des figures Liste des photos


Figure 9.4–1 Photo 9.9–1
Encochage de talus 12 Écran temporaire entourant un chantier 34

Figure 9.4–2 Photo 9.9–2


Exemple d’ancrage de ballots Écran temporaire, vue du côté de la
de paille pour disposition en série 13 source de bruit 34

Figure 9.4–3 Photo 9.9–3


Installation d’une barrière munie Écran entourant un équipement fixe 34
d’un géotextile 14
Photo 9.9–4
Figure 9.4–4 Écran sur nacelle fait à partir de toiles
Rideau de turbidité 16 acoustiques 34

Figure 9.4–5 Photo 9.9–5


Étapes de réalisation d’une dérivation Écran sur chariot élévateur 34
temporaire d’un cours d’eau 19
Photo 9.9–6
Figure 9.4–6 Écran sur nacelle en ciseau 34
Coupe-type d’un canal de dérivation
temporaire en pente 20

Figure 9.4–7
Coupe-type d’un canal de dérivation
temporaire en blocs de béton 20
Tome

II
Chapitre

9 PROTECTION DE
Page L’ENVIRONNEMENT DURANT
iv LES TRAVAUX
Date

2020 01 30

Liste des tableaux Table des dessins normalisés


Tableau 9.4–1 001 Installation de la berme de dissipation
Réalisation des travaux d’infrastructures d’énergie en enrochement
routières dans l’habitat du poisson selon
les régions administratives 7 002 Trappe à sédiments avec berme
filtrante ou étanche
Tableau 9.9–1
Niveaux sonores maximaux
recommandés en bordure
des zones à protéger 30

Tableau 9.9–2
Niveaux sonores maximaux
recommandés par type d’équipement 31

Tableau 9.11–1
Nécessité d’obtention d’une autorisation
en fonction du mode de disposition de
certains déblais en zone agricole selon
le type de travaux et leur superficie 38
Tome

II
Chapitre
PROTECTION DE 9
L’ENVIRONNEMENT DURANT Page

LES TRAVAUX 1
NORME Date

2020 01 30

9.1 Introduction AMERICAN SOCIETY FOR TESTING


AND MATERIALS
Ce chapitre présente des mesures d’atté-
nuation applicables durant la période de ASTM E90 « Standard Test Method for
construction des infrastructures routières afin Laboratory Measurement of Airborne Sound
de protéger les milieux physiques, biologiques Transmission Loss of Building Partitions and
et humains. Les mesures d’atténuation doivent Elements ».
être sélectionnées en fonction de la nature du ASTM C423 « Standard Test Method for
projet et du contexte environnemental. Sound Absorption and Sound Absorption
L’environnement en général et le milieu Coefficients by the Reverberation Room
aquatique en particulier sont très sensibles Method ».
aux effets des travaux de construction en MINISTÈRE DES TRANSPORTS
grande partie à cause des eaux de ruisselle- DU QUÉBEC
ment chargées de sédiments provenant de la Tome I – Conception routière.
mise à nu et de la manipulation des sols dans
la zone des travaux ainsi que de l’émission Tome IV – Abords de route.
de polluants par la machinerie et les instal- Gouvernement du Québec
lations temporaires (hydrocarbures, huiles,
Code de sécurité pour les travaux de
essence). Des mesures d’atténuation ont
construction (RLRQ, chapitre S-2.1, r. 4).
été élaborées afin de minimiser l’impact des
travaux sur l’environnement. Plusieurs autres Lignes directrices relatives à la gestion de
milieux sont visés, soit les milieux humides, béton, de brique et d’asphalte issus des
le milieu forestier et les habitats fauniques travaux de construction et de démolition et
terrestres, le milieu archéologique, le milieu des résidus du secteur de la pierre de taille.
visuel, le milieu sonore, le milieu habité et le Loi sur l’aménagement durable du territoire
milieu agricole. forestier (RLRQ, chapitre A-18.1).
Certaines mesures d’atténuation sont Loi sur l’aménagement et l’urbanisme
requises parce qu’elles constituent des bonnes (RLRQ, chapitre A-19.1).
pratiques environnementales courantes pour Loi sur la conservation et la mise en valeur
la protection de l’environnement. D’autres de la faune (RLRQ, chapitre C-61.1).
mesures découlent de l’application de lois,
de règlements, de conditions de certificats Loi sur le patrimoine culturel
d’autorisation et de décrets, ou d’ententes (RLRQ, chapitre P-9.002).
Complément à la norme

entre le ministère des Transports et d’autres Loi sur la protection du territoire et des
ministères. activités agricoles (RLRQ, chapitre P-41.1).
Loi sur la qualité de l’environnement
9.2 Références (RLRQ, chapitre Q-2).
Le présent chapitre renvoie à l’édition la Politique de protection des rives, du littoral
plus récente des documents suivants : et des plaines inondables
(RLRQ, chapitre Q-2, r. 35).
NORMES Politique de protection des sols et de réha-
AMERICAN NATIONAL bilitation des terrains contaminés, 1999.
Contenu normatif

STANDARDS INSTITUTE
ANSI S1.4-1983 (R 2001) « Specification for
Sound Level Meters ».
Tome

II
Chapitre

9 PROTECTION DE
Page L’ENVIRONNEMENT DURANT
2 LES TRAVAUX
Date

2020 01 30
NORME

Politique québécoise de gestion des SOCIETY OF AUTOMOTIVE ENGINEERS


matières résiduelles SAE J1075 « Sound Measurement –
(RLRQ, chapitre Q-2, r. 35.1). Construction Site ».
Règlement sur l’aménagement durable
US DEPARTMENT OF TRANSPORTATION,
des forêts du domaine de l’État
FEDERAL HIGHWAY ADMINISTRATION
(RLRQ, chapitre A-18.1, r. 0.01).
FHWA PD–96-046 « Measurement of
Règlement sur les habitats fauniques
Highway-Related Noise, Final Report,
(RLRQ, chapitre C-61.1, r. 18).
1996 ».
Règlement relatif à l’application de la
FHWA HEP–05-054 « Roadway Construc-
Loi sur la qualité de l’environnement
tion Noise Model, Final Report, 2006 ».
(RLRQ, chapitre Q-2, r. 3).
Règlement sur les carrières et sablières 9.3 Planification des activités de
(RLRQ, chapitre Q-2, r. 7.1).
Règlement sur l’enfouissement des sols
chantier
contaminés (RLRQ, chapitre Q-2, r. 18). Dans le contexte de la planification des
Règlement sur l’enfouissement et activités du chantier, un plan d’action pour la
l’incinération de matières résiduelles protection de l’environnement doit être élaboré
(RLRQ, chapitre Q-2, r. 19). et adapté en fonction de la nature des travaux
du projet et du contexte environnemental du
Règlement sur l’évaluation et l’examen
site. Ce plan vise, entre autres, à déterminer
des impacts sur l’environnement de
les moyens de contrôle de l’érosion et des
certains projets sédiments pendant l’exécution des travaux
(RLRQ, chapitre Q-2, r. 23.1). ainsi qu’à limiter l’émission de contaminants
Règlement sur les matières dangereuses dans l’environnement. Il vient compléter les
(RLRQ, chapitre Q-2, r. 32). exigences précisées dans le Cahier des
Règlement sur la protection et la réhabilita- charges et devis généraux – Infrastructures
tion des terrains (RLRQ, chapitre Q-2, r. 37). routières – Construction et réparation (CCDG),
Règlement sur le stockage et les centres de les plans, devis et autres documents (étude
transfert de sols contaminés d’impact sur l’environnement, certificats
(RLRQ, chapitre Q-2, r. 46). d’autorisation, etc.).
Règlement sur la santé et la sécurité du Le plan d’action comprend, entre autres,
travail (RLRQ, chapitre S-2.1, r. 13). l’emplacement des sites et des accès tempo-
Complément à la norme

raires, les mesures d’atténuation qui seront


Gouvernement du Canada appliquées dans le cadre du chantier ainsi
Loi sur les pêches (L.R.C., 1985, ch. F-14). que les travaux de restauration qui seront
exécutés pour la remise en état des sites
AUTRES DOCUMENTS d’usage temporaire.

COMMISSION DE PROTECTION DU 9.3.1 Aménagement du chantier


TERRITOIRE AGRICOLE DU QUÉBEC Les aires prévues pour l’aménagement
Décision numéro 348292, du chantier doivent être situées en priorité
Contenu normatif

18 décembre 2006. sur des sites déjà déboisés, perturbés, ou sur


Tome

II
Chapitre
PROTECTION DE 9
L’ENVIRONNEMENT DURANT Page

LES TRAVAUX 3
NORME Date

2020 01 30

des sites à déboiser dans le cadre des travaux Plusieurs méthodes sont présentées à la
lorsque de tels sites sont présents. Les aires section 9.4 « Protection du milieu aquatique ».
doivent respecter les conditions suivantes : Les matériaux granulaires utilisés pour
–– les emplacements des chemins d’accès la construction doivent provenir d’une source
au chantier, des aires de stationnement (banc d’emprunt) située à plus de 75 m de
et d’entreposage, des campements, des tout plan d’eau.
locaux de chantier ou des autres aména- Ailleurs que sur les terres du domaine de
gements temporaires doivent être situés à l’État, en plus de respecter les lois et règle-
au moins 60 m d’un cours d’eau permanent ments qui s’appliquent, il faut obtenir toutes
ou d’un lac, et à plus de 30 m d’un cours les autorisations requises pour intervenir hors
d’eau intermittent; des limites d’emprise du Ministère, y compris
–– les principales dispositions de protection l’approbation signée des propriétaires des
s’appliquent dans les forêts du domaine terrains concernés.
de l’État, conformément à la Loi sur l’amé-
nagement durable du territoire forestier 9.3.2 Entretien et circulation de la
(RLRQ, chapitre A-18.1) et au Règlement machinerie et des véhicules
sur l’aménagement durable des forêts du L’entretien de la machinerie et des véhi-
domaine de l’État (RLRQ, chapitre A-18.1, cules ainsi que leur ravitaillement en carburant
r. 0.01). Aucun des éléments suivants ne et en lubrifiant doivent être effectués à plus
doit être placé à moins de 10 m de la lisière de 15 m de tout cours d’eau ou lac (selon la
boisée de 20 m à conserver en bordure limite de la ligne naturelle des hautes eaux).
des lacs et des cours d’eau, à moins de
30 m d’un cours d’eau intermittent ou à Lorsque les travaux sont situés sur les
l’intérieur des lisières boisées à préserver : terres du domaine de l’État, l’entretien de la
machinerie et des véhicules doit être réalisé
-- les matériaux à entreposer, à plus de 60 m d’un cours d’eau. Le plein et
-- le matériel de l’entrepreneur, la vérification de la mécanique des pompes
-- les sites de campement, de local de génératrices et du matériel fixe doivent être
chantier et de poste de pesée, effectués à plus de 15 m d’un cours d’eau. Le
-- les aires d’ébranchage, de tronçon- cas échéant, les réservoirs d’essence doivent
nage et d’empilement, être installés sur un ouvrage imperméable
ayant un volume minimal équivalant à 110 %
-- les aires de rebut et de dépôt des de la capacité du réservoir pour assurer une
matériaux à récupérer ou à réutiliser, marge de sécurité.
-- les voies de contournement et les che-
mins d’accès (sauf pour la traversée 9.3.3 Gestion des matières
d’un cours d’eau). résiduelles
Durant les travaux, toutes les surfaces Les rebuts sont des matériaux excéden-
décapées doivent être stabilisées, et des taires ou inutilisables qui ne répondent pas
mesures de contrôle de l’érosion et des sédi- aux critères de qualité pour la construction
ments doivent être mises en place de façon à des routes. Ce sont les matériaux naturels,
réduire l’apport de sédiments dans les lacs, les matériaux de démolition et les matières
cours d’eau et milieux humides avoisinants.
Contenu normatif
Tome

II
Chapitre

9 PROTECTION DE
Page L’ENVIRONNEMENT DURANT
4 LES TRAVAUX
Date

2019 01 30
NORME

dangereuses. Ces matériaux doivent être en dehors de l’emprise, il faut obtenir l’autori-
acheminés vers des sites autorisés par le sation des propriétaires de ce lieu ou acquérir
MELCC. les terrains nécessaires.
Toutefois, dans l’esprit du développement
durable et afin de répondre au principe de la 9.3.3.2 Matériaux de démolition
gestion écologique des rebuts (3RV), ceux-ci Les matériaux provenant de la démolition
peuvent être Réduits à la source, Réemployés, d’ouvrages comprennent le béton, le revête-
Recyclés ou Valorisés. Les options sont ment bitumineux, le bois, l’acier, etc. Il est pos-
privilégiées dans cet ordre et l’élimination est sible de les réutiliser pour des travaux comme
une option de dernier recours. Ce principe divers matériaux composant, par exemple, les
s’inscrit d’ailleurs dans la Politique québécoise remblais sous la chaussée, les fondations,
de gestion des matières résiduelles (RLRQ, les sous-fondations et les buttes antibruit,
chapitre Q-2, r. 35.1). selon leur concentration en contaminants et
leur potentiel de lessivage, et conformément
9.3.3.1 Matériaux naturels aux Lignes directrices relatives à la gestion
Les matériaux naturels excédentaires de béton, de brique et d’asphalte issus des
comprennent les déblais constitués d’argile, travaux de construction et de démolition et
de limon, de sable, de gravier, de roc, de sol des résidus du secteur de la pierre de taille
organique, ainsi que les débris de végétaux du MELCC.
provenant du déboisement, etc. Il est aussi possible de récupérer l’acier et
Avant de procéder à la mise au rebut le bois. En dernier recours, lorsque ces maté-
des matériaux excédentaires à l’extérieur riaux ne sont ni réutilisables ni recyclables dans
de l’emprise du Ministère, il est essentiel de les emprises, il faut les acheminer dans un site
vérifier si ceux-ci peuvent être utilisés dans les d’élimination conforme à la Loi sur la qualité
ouvrages connexes du projet tels que la réutili- de l’environnement (RLRQ, chapitre Q-2) et
sation dans les remblais, l’adoucissement des au Règlement sur l’enfouissement et l’incinéra-
pentes des talus, l’aménagement d’un écran tion des matières résiduelles (RLRQ, chapitre
visuel ou d’une butte antibruit, la restauration Q-2, r. 19).
de bancs d’emprunt ou d’un ancien corridor Le Ministère est favorable à la réutilisation
de route, et la création d’un habitat faunique. des rebuts de revêtement et de béton.
La réutilisation des matériaux naturels a aussi Les matériaux de revêtement bitumineux
comme avantage de permettre une économie peuvent être recyclés dans les remblais de
dans les coûts de transport et dans le budget route, mais ils doivent être fragmentés en
Complément à la norme

d’un projet. morceaux n’excédant pas 300 mm. De plus,


Le cas échéant, la mise au rebut de ces ces fragments doivent être complètement
matériaux excédentaires est effectuée confor- recouverts d’une couche d’au moins 300 mm
mément aux règlements municipaux, à la Poli- de sols compactables.
tique de protection des rives, du littoral et des Dans le cadre d’un projet de réfection
plaines inondables (RLRQ, chapitre Q-2, r. 35) d’une route, qu’elle soit recouverte ou non
et à la Loi sur la protection du territoire et des d’enrobé, lorsque des matériaux excéden-
activités agricoles (RLRQ, chapitre P-41.1). taires provenant du déblai ou de l’excavation
Avant de les transporter vers un lieu situé de la structure de la chaussée doivent être
Contenu normatif

transportés en dehors de l’emprise, il faut


vérifier si ces matériaux ont été contaminés.
Tome

II
Chapitre
PROTECTION DE 9
L’ENVIRONNEMENT DURANT Page

LES TRAVAUX 5
NORME Date

2019 01 30

La Politique de protection des sols et de si les conditions précisées dans les Lignes
réhabilitation des terrains contaminés et les directrices relatives à la gestion de béton,
règlements qui en découlent décrivent la de brique et d’asphalte issus des travaux de
procédure à suivre (voir la section 9.3.3.4 du construction et de démolition et des résidus du
présent tome). secteur de la pierre de taille du MELCC sont
Dans le cas de travaux de fragmentation respectées. Il est donc possible de recycler les
d’un revêtement de chaussée en enrobé agrégats de béton dans la composition d’un
additionné de fibres d’amiante, les mesures nouveau béton et d’utiliser un revêtement issu
de protection qui s’appliquent sont dictées du recyclage de l’enrobé pour la chaussée ou
par l’article 51 de la Loi sur la santé et la les accotements.
sécurité du travail (RLRQ, chapitre S-2.1), le Le revêtement bitumineux et le béton
Règlement sur la santé et la sécurité du travail peuvent aussi être stockés temporairement en
(RLRQ, chapitre S-2.1, r. 13) et les disposi- vue de leur réutilisation à court terme pour un
tions du Code de sécurité pour les travaux projet routier, à condition que les dispositions
de construction (RLRQ, chapitre S-2.1, r. 4). afférentes des Lignes directrices relatives à la
Les mesures concernent : la formation gestion de béton, de brique et d’asphalte issus
et l’information des travailleurs; la disposition des travaux de construction et de démolition
et le transport des résidus de fragmentation et des résidus du secteur de la pierre de taille
d’un enrobé à l’amiante; le nettoyage des aires du MELCC soient respectées.
de travail; les appareils et les vêtements de
protection; la signalisation des aires de travail. 9.3.3.3 Matières dangereuses
Le béton peut être recyclé dans les La gestion de ces matières doit se faire
remblais, à condition d’être fragmenté en conformément au Règlement sur les matières
morceaux n’excédant pas 300 mm. Les dangereuses (RLRQ, chapitre Q-2, r. 32) et à
fragments doivent être homogènes; s’il y a la Loi sur la qualité de l’environnement (RLRQ,
présence de métal d’armature, il ne doit pas chapitre Q-2).
excéder les fragments. Ces derniers doivent Les matières dangereuses sont des
être complètement recouverts d’une couche matières possédant des propriétés de com-
d’au moins 300 mm de sols compactables. bustion, de corrosion, d’explosivité, d’état
Seulement le béton et le bois (non traité) gazeux, d’inflammabilité, de lixiviation, de
peuvent être revalorisés chez un propriétaire radioactivité ou de toxicité telles qu’elles sont
privé. Cependant, le site doit être approuvé définies dans le Règlement sur les matières
dangereuses (RLRQ, chapitre Q-2, r. 32). Le
Complément à la norme

au préalable par le MELCC et aussi être


conforme à la réglementation municipale. Leur bitume, l’essence, le carburant diésel, l’huile,
mise au rebut en dehors de l’emprise du les graisses, ainsi que les contenants vides
Ministère doit se faire conformément à la Loi et résidus assimilés à ces matières sont des
sur la qualité de l’environnement (RLRQ, exemples de matières dangereuses utilisées
chapitre Q-2) et au Règlement sur l’enfouis- lors de travaux de chantier.
sement et l’incinération de matières
9.3.3.4 Sols contaminés
résiduelles (RLRQ, chapitre Q-2, r. 19) sur un
site autorisé par le MELCC. Dans le cas de découverte de sols conta-
minés pendant la réalisation des travaux, ces
Il est possible d’intégrer les agrégats de
Contenu normatif

sols excavés doivent être déposés temporai-


béton et les granulats bitumineux à un cycle
rement sur des membranes imperméables
de production en tant que matières premières
Tome

II
Chapitre

9 PROTECTION DE
Page L’ENVIRONNEMENT DURANT
6 LES TRAVAUX
Date

2020 01 30
NORME

(p. ex. : une géomembrane). Ils doivent être conservation et la mise en valeur de la faune
recouverts de membranes imperméables (RLRQ, chapitre C-61.1), le Règlement sur
afin d’éviter la lixiviation et la contamination les habitats fauniques (RLRQ, chapitre C-61.1,
des sols environnants et aussi l’évaporation r. 18), la Loi sur l’aménagement durable du
des substances volatiles (lorsque ces sols en territoire forestier (RLRQ, chapitre A-18.1),
contiennent). le Règlement sur l’aménagement durable
Les sols contaminés ne sont pas consi- des forêts du domaine de l’État (RLRQ, cha-
dérés comme des matières dangereuses au pitre A-18.1, r. 0.01) et la Loi sur les pêches
sens du Règlement sur les matières dange- (L.R.C., 1985, ch. F-14).
reuses. Il faut donc en assurer la gestion en
respectant les exigences de la Politique de
9.4.1 Périodes de réalisation des
protection des sols et de réhabilitation des travaux
terrains contaminés et des règlements qui y Certaines périodes de réalisation des tra-
sont associés, principalement le Règlement vaux doivent être respectées lorsque ceux-ci
sur la protection et la réhabilitation des terrains sont réalisés en milieu aquatique dans l’habi-
(RLRQ, chapitre Q-2, r. 37). tat du poisson. La période de réalisation des
Cependant, selon le Règlement sur le travaux en milieu aquatique constitue une
stockage et les centres de transfert de sols mesure d’atténuation requise afin de protéger
contaminés (RLRQ, chapitre Q-2, r. 46), les les poissons et la qualité de leurs habitats à
sols ne peuvent être entreposés que tempo- certaines étapes critiques de leur cycle vital.
rairement sur le terrain d’origine. En cas de Les travaux doivent être réalisés en dehors
découverte fortuite de sols contaminés le long des étapes les plus critiques du cycle de vie
d’un projet linéaire (p. ex. : un projet routier) de chaque espèce de poissons susceptible
où il est impossible de les entreposer sur le d’être affectée par les travaux. Ces périodes
terrain d’origine, un avis doit être transmis au doivent être précisées dans les plans et devis.
MELCC au plus tard 10 jours après l’excava- Le tableau 9.4–1 « Réalisation des travaux
tion de ces sols, et la durée de l’entreposage d’infrastructures routières dans l’habitat du
ne doit pas excéder 180 jours. Les conditions poisson selon les régions administratives »
de stockage doivent être telles que les sols fournit des exemples de périodes nécessaires
contaminés ne puissent être la cause d’une à la protection du recrutement.
contamination de l’eau, de l’air ou des sols Ce tableau est fourni à titre indicatif pour
sous-jacents. les périodes de réalisation des travaux. Les
Les sols contaminés doivent être ache- périodes de réalisation doivent toujours être
Complément à la norme

minés vers un lieu autorisé par le MELCC. validées auprès du ministère responsable
de la faune et elles varieront en fonction de
9.4 Protection du milieu la nature du projet, de l’emplacement et du
cours d’eau concerné. En ce qui concerne
aquatique les espèces de poissons menacées ou vul-
Le milieu aquatique est une composante nérables, ce ministère doit également être
environnementale fortement valorisée et sa consulté pour déterminer les périodes de
protection est un enjeu majeur. Les travaux réalisation des travaux.
projetés dans le milieu aquatique doivent
Contenu normatif

respecter la Loi sur la qualité de l’environ-


nement (RLRQ, chapitre Q-2), la Loi sur la
Tome

II
Chapitre
PROTECTION DE 9
L’ENVIRONNEMENT DURANT Page

LES TRAVAUX 7
NORME Date

2018 01 30

Tableau 9.4–1
Réalisation des travaux d’infrastructures routières dans l’habitat du poisson selon les régions
administratives
Saumon atlantique et
Région Autres salmonidés (1) Autres espèces d’intérêt (2)
ouananiche
1 1er juin au 30 septembre 1er juin au 30 septembre 1er juin au 31 mars
2 1er juillet au 15 septembre 1er juin au 15 septembre 15 juillet au 15 avril
3 1 juillet au 15 septembre
er
15 juin au 15 septembre 15 juillet au 15 avril
4 15 juin au 15 septembre 1er juin au 15 septembre 15 juillet au 31 mars
5 15 juin au 15 septembre 15 juin au 15 septembre 15 juin au 31 mars
6 15 mai au 15 septembre 15 mai au 15 septembre 1er août au 31 mars
7 1er juin au 30 septembre 1er juin au 30 septembre 15 juillet au 31 mars
8 1er janvier au 31 décembre 15 mai au 30 septembre 15 juin au 15 avril
9 1 juillet au 15 septembre
er
1 juin au 15 septembre
er
1er août au 15 avril
10 (sud du
1er juillet au 31 juillet 1er juin au 15 septembre 15 juillet au 15 avril
55e parallèle)
10 (nord du
1er juillet au 31 juillet 1er juillet au 31 juillet 15 juillet au 15 avril
55e parallèle)
11 1er août au 30 septembre 1er juin au 15 septembre 1er juillet au 30 avril
12 15 juin au 15 septembre 15 juin au 15 septembre 1er juillet au 31 mars
13 15 mai au 15 septembre 15 mai au 15 septembre 1er août au 31 mars
14 1er juin au 15 septembre 1er juin au 15 septembre 15 juillet au 31 mars
15 1 juin au 31 août
er
1 juin au 30 septembre
er
1er juillet au 31 mars
16 1er janvier au 31 décembre 15 mai au 15 septembre 1er août au 31 mars
17 15 juin au 30 septembre 1er juin au 15 septembre 15 juillet au 31 mars
1. Présence des salmonidés suivants : grand corégone, omble de fontaine et touladi.
2. Présence des espèces d’intérêt suivantes : achigan à petite bouche, achigan à grande bouche, bar rayé, doré
jaune, doré noir, éperlan arc-en-ciel, grand brochet, maskinongé, perchaude.
Complément à la norme
Tome

II
Chapitre

9 PROTECTION DE
Page L’ENVIRONNEMENT DURANT
8 LES TRAVAUX
Date

2020 01 30
NORME

9.4.2 Déboisement en bordure des du chantier. Trois règles de base doivent être
lacs et des cours d’eau appliquées :
Tout déboisement en bordure d’un milieu 1. Contrôler les eaux de ruissellement aux
aquatique doit faire l’objet d’une autorisation limites du chantier pour éviter qu’elles y
ou d’un permis d’intervention en vertu des dis- pénètrent;
positions prévues à la Politique de protection
2. Contrôler l’érosion provenant des précipi-
des rives, du littoral et des plaines inondables
tations ainsi que des eaux qui n’ont pas pu
(RLRQ, chapitre Q-2, r. 35) et au Règlement
être contenues hors du chantier;
sur l’aménagement durable des forêts du
domaine de l’État (RLRQ, chapitre A-18.1, 3. Conserver les sédiments à l’intérieur du
r. 0.01). Les autorités gouvernementales périmètre du chantier.
concernées préciseront alors les conditions Un plan de contrôle de l’érosion et des
qui devront être respectées pour la réalisation sédiments doit décrire les travaux de protec-
du déboisement. La bande de végétation peut tion afin de minimiser l’érosion ainsi que les
avoir une largeur variant de 10 à 20 mètres ouvrages et les secteurs qui seront protégés.
en fonction du contexte territorial. Le plan de contrôle de l’érosion et des sédi-
Il faut limiter au strict minimum le déboi- ments doit comprendre les éléments suivants :
sement en bordure d’un milieu aquatique. Le
couvert végétal doit y être conservé le plus Planification détaillée
longtemps possible avant la réalisation des –– Exécuter les travaux par étape, notam-
terrassements, et le déboisement ne doit ment lorsque les projets sont de grande
pas avoir pour conséquence de perturber le envergure.
drainage naturel du sol. Enfin, il peut être utile –– Prévoir les impacts des travaux sur le
de déterminer les limites de ces bandes de réseau hydrographique existant.
protection à l’aide de rubans de différentes –– Utiliser une approche combinant plusieurs
couleurs, et ce, particulièrement lorsque le mesures de contrôle de l’érosion et des
déboisement a lieu durant la période hivernale. sédiments.
9.4.3 Contrôle de l’érosion et des –– Éviter de décaper et d’exposer de grandes
sédiments surfaces à l’érosion.
Afin de prévenir l’érosion sur les chantiers, –– Être proactif au regard des prévisions mé-
les travaux doivent être planifiés de manière à téorologiques afin d’ajuster les mesures
limiter la quantité de matériaux susceptibles de contrôle.
Complément à la norme

d’être érodés et transportés vers les cours


d’eau, les plans d’eau et les terrains avoisi- Optimisation de la végétation en place
nants. Il faut aussi prévoir, dès le début des tra- –– Conserver la végétation naturelle le plus
vaux, des ouvrages temporaires nécessaires longtemps possible avant les travaux de
au contrôle de l’érosion et des sédiments. La terrassement et limiter la mise à nu des
gestion des eaux est cruciale afin de contrôler sols au minimum.
l’érosion et le transport des sédiments. La Prévention de l’érosion
priorité doit être mise sur le contrôle des eaux
tant au pourtour du chantier qu’à l’intérieur –– Contrôler et dévier les eaux de ruisselle-
ment provenant de l’extérieur du chantier
Contenu normatif

pour les empêcher d’entrer sur le site.


Tome

II
Chapitre
PROTECTION DE 9
L’ENVIRONNEMENT DURANT Page

LES TRAVAUX 9
NORME Date

2020 01 30

–– Détourner les eaux de ruissellement du permanente les surfaces perturbées avant la


chantier pour les empêcher d’atteindre les saison hivernale, des mesures temporaires de
surfaces dénudées. protection doivent être mises en place. Ces
–– Protéger ou stabiliser le plus rapidement mesures devront permettre de minimiser les
possible toute surface mise à nu. pertes de sol causées par la pluie et les eaux
de fonte des neiges.
–– Éviter de concentrer les eaux de ruissel-
lement afin de limiter leur vitesse et leur 9.4.3.1 Contrôle de l’érosion
pouvoir érosif.
–– Stabiliser les stationnements et les accès A. Protection des surfaces exposées
au chantier. Des ouvrages de protection des sols
–– Éviter ou minimiser les interventions sur doivent être mis en place afin de limiter les
la bande riveraine. impacts érosifs de la pluie et du ruissellement.
Les sols présentant un risque d’érosion et de
Contrôle des sédiments transport des sédiments vers le milieu hydrique
–– Maintenir les eaux claires et les eaux doivent être protégés, idéalement à la fin de
turbides séparées. chaque journée de travail.
–– Capter les sédiments sur le site et les Plusieurs types d’ouvrages peuvent être
empêcher d’atteindre les fossés et les mis en place pour contrôler temporairement
cours d’eau. l’érosion sur les chantiers. Le choix de l’ou-
–– Réduire la pente (gradient) et la longueur vrage doit être fait en fonction du contexte et
des talus et des fossés. de divers facteurs.
–– Travailler à sec le plus souvent possible et Application de terre végétale et ensemen-
idéalement en période d’étiage. cement
–– Circonscrire les amas de déblais et de terre Ces méthodes sont utilisées afin de per-
végétale par l’installation de barrières à mettre la croissance de végétaux. Elles limitent
sédiments ou les couvrir de bâches. le ruissellement ainsi que l’impact des gouttes
–– Protéger les puisards existants pour éviter de pluie. Il faut utiliser ces méthodes sur des
qu’ils se colmatent. pentes faibles qui n’excèdent pas 4H:1V.
L’application de terre végétale doit être asso-
Suivi dans le temps des mesures déployées ciée rapidement à de l’ensemencement afin de
–– Inspecter régulièrement et maintenir en contrôler la diversité des espèces végétales
bon état les ouvrages de contrôle de sur les terrains mis à nu, en plus de stabiliser
l’érosion et des sédiments. les sols. Tout semis doit s’accompagner d’une
Au fur et à mesure de l’achèvement des protection par paillis. Un entretien régulier
phases des travaux, tous les endroits remaniés est requis et un réensemencement peut être
doivent être stabilisés de façon permanente. nécessaire pour atteindre l’objectif de contrôle
Les mesures d’atténuation permanentes sont de l’érosion. Les surfaces qui ont été compac-
présentées au chapitre 6 « Mesures d’atté- tées doivent être scarifiées ou hersées avant
nuation environnementales permanentes » l’ensemencement. Les exigences du Ministère
du Tome IV – Abords de route. Dans les cas relatives aux techniques d’engazonnement
où il est impossible de stabiliser de façon sont présentées au chapitre 9 « Engazonne-
Contenu normatif

ment » du Tome IV – Abords de route.


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Chapitre

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NORME

Paillage Hydropaillage
Le paillis permet l’absorption de l’impact Cette méthode consiste à pulvériser un
des gouttes de pluie et la conservation des sols mélange de paillis et d’eau sur les surfaces
humides. C’est une technique efficace sur les mises à nu. On peut également introduire
surfaces planes et peu exposées aux vents. des semis au mélange afin d’ensemencer
Cette méthode doit être privilégiée uniquement les surfaces. Cette méthode est recomman-
pour de courtes périodes. On doit prévoir un dée pour ensemencer des pentes variant de
épandage de paillis de 4,5 tonnes par hectare, faibles à fortes. Un suivi de cette technique
immédiatement après l’ensemencement. doit cependant être fait à la suite de fortes
averses en raison de sa vulnérabilité à ce
Paillage en rouleau et matelas antiérosif
type d’évènement.
Ces dispositifs protègent les sols de
l’impact des gouttes de pluie et du ruisselle- Engazonnement en plaques
ment tout en favorisant l’infiltration de l’eau Cette méthode est recommandée afin
dans le sol. Le degré de protection contre d’assurer une protection immédiate des sols.
l’érosion obtenu avec ces dispositifs est géné- Elle est à privilégier sur de petites surfaces
ralement plus grand que celui obtenu avec dotées d’un substrat de terre végétale.
des produits pulvérisés. Les matelas et les
Bâches et géotextiles
rouleaux peuvent être utilisés sur les pentes
allant jusqu’à 2H:1V, où la végétation est sus- Ces dispositifs temporaires supportent
ceptible de croître lentement. Lors de la mise bien les fortes précipitations. Ils doivent être
en place, il faut s’assurer que le dispositif est déployés sur les surfaces mises à nu, et les
bien enfoui et ancré au sommet du talus afin joints doivent être bien scellés. Ils doivent être
d’éviter l’infiltration d’eau en dessous. enlevés avant la stabilisation finale des sols.
Lors du retrait des bâches et des géotextiles, il
Hydroensemencement faut prévoir la gestion des matières résiduelles
Cette technique permet de projeter méca- non réutilisables.
niquement un mélange hydrofuge contenant
Enrochement
des semis, un agent de collage et un paillis
de cellulose. On peut également introduire au Il s’agit d’une méthode efficace afin de pré-
mélange des fertilisants ou des mycorhizes. venir l’érosion et le ruissellement des surfaces
Cette méthode est recommandée afin de mises à nu. Ces ouvrages peuvent être utilisés
rapidement stabiliser des pentes allant jusqu’à temporairement ou de façon permanente.
1,5H:1V, puisque la matrice de cellulose pro- B. Contrôle du ruissellement
tège le sol avant la germination des semis et
les taux de germination sont supérieurs aux Des mesures doivent être mises en place
autres méthodes décrites précédemment. pour contrôler efficacement le ruissellement qui
Il faut se référer au dessin normalisé 001 peut survenir sur les surfaces perturbées ou
du Tome IV – Abords de route, chapitre 9 les terrassements, qu’ils soient en déblai ou en
« Engazonnement » pour la méthode de mise remblai. Les dispositifs déployés doivent per-
en place d’un matelas de fibres de bois ou mettre d’intercepter les eaux de ruissellement
de paille dans le cas d’un ensemencement provenant de l’extérieur du site de construction
de type H-3. et maintenir ces eaux hors du chantier en
les acheminant vers des installations ou des
Contenu normatif

endroits stabilisés.
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À l’approche d’un cours d’eau ou d’un plan Fossé de dérivation et fossé de crête
d’eau, les eaux de ruissellement des fossés Le fossé de dérivation est un canal ou
doivent être détournées vers des zones de une dépression généralement situé le long
végétation ou des bassins de sédimentation, des pentes remaniées. Il doit être utilisé sur
et non directement dans les milieux hydriques, le périmètre ou aux frontières d’un site afin
en raison de la vitesse d’écoulement qu’elles d’empêcher les eaux de ruissellement de
ont acquise et des particules de sols qu’elles s’écouler au travers de sols instables et sus-
transportent. ceptibles à l’érosion. Il permet de diriger ces
Détournement eaux vers des endroits stables sur le chantier
ou, idéalement, à l’extérieur du chantier.
Il s’agit d’aménager de petites rigoles
protégées dans les sections transversales des Le fossé de crête doit être creusé au
talus, au bas des talus et à tous les endroits sommet d’un déblai de façon à intercepter
nécessaires pour permettre de recueillir et de l’eau de ruissellement provenant en amont
contrôler les eaux de ruissellement dans les du talus à réaménager. Il est à noter que ce
talus susceptibles d’érosion. Ces rigoles sont type d’aménagement est souvent considéré
recommandées dans les matériaux argileux. comme permanent (voir le Tome IV – Abords
de route, chapitre 6 « Mesures d’atténuation
Encochage environnementales permanentes »).
L’encochage de talus au moyen de Tous les fossés doivent être drainés
chenilles permet la création de sillons qui adéquatement vers un exutoire protégé de
retiennent les semences et les particules de l’érosion. Les zones stabilisées par de l’enro-
sols, ce qui contribue à minimiser l’érosion chement ou de la végétation ou un bassin de
(figure 9.4–1). L’encochage doit être fait sédimentation sont des exutoires acceptables
pour que les sillons soient perpendiculaires qui permettent au processus de sédimentation
à l’inclinaison du terrain. Cette méthode est de se faire avant que l’eau atteigne un plan
recommandée surtout dans les sols argileux et d’eau ou un cours d’eau. Les dimensions du
peu pentus, car son efficacité est moins grande fossé doivent être déterminées en fonction de
dans les sols sablonneux et les pentes fortes. l’aire de drainage.
Berme de dissipation d’énergie Les fossés doivent être stabilisés le plus
Cet ouvrage temporaire ou permanent tôt possible après leur installation afin de
est placé en travers d’un écoulement tel un ne pas constituer eux-mêmes des sources
fossé. Sa première fonction est de réduire d’érosion. Il peut être nécessaire de mettre
le potentiel érosif en ralentissant les eaux en place un revêtement dans le fossé afin de
de ruissellement. La berme peut également prévenir l’érosion du sol sous-jacent par des
capter les particules transportées dans des écoulements concentrés.
dépressions ou des fosses situées en amont.
Ce type de berme est efficace pour intercep- 9.4.3.2 Contrôle des sédiments
ter les sédiments dont la granulométrie est Les différents dispositifs de contrôle des
comprise entre les sables grossiers et les sédiments doivent être conçus en fonction du
limons. Il faut vider les fosses en amont des patron de drainage, de la stabilité des sols
bermes lorsque celles-ci sont pleines à 50 % et de l’évolution du chantier. Ces dispositifs
de leur capacité. Le dessin normalisé 001 requièrent une inspection périodique, en
Contenu normatif

montre l’installation de la berme de dissipation particulier après les périodes de pluies abon-
d’énergie en enrochement. dantes, et une surveillance régulière afin de
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NORME

Le travail des pentes de bas en haut avec de la


machinerie permet la création de rainures qui
augmentent la rétention des semences, des
engrais et du paillis, tout en aidant à minimiser
la vitesse des eaux de ruissellement.

15
m 150 mm

3
Maximum 1 Les rainures vont retenir les
semences, les engrais, le paillis
et les précipitations, et réduiront
le ruissellement.

Figure 9.4–1
Encochage de talus

demeurer efficaces. Ils doivent être ajustés ou A. Barrière à sédiments


modifiés au fur et à mesure de l’évolution du Les barrières à sédiments agissent comme
chantier. Les sédiments issus de l’entretien filtres. Elles sont normalement installées sur le
de ces dispositifs doivent être déposés dans pourtour d’un chantier de construction à des
une zone protégée, puis stabilisée. À l’étape endroits précis, là où il existe une zone sensible
du démantèlement de ces dispositifs, les sur- à protéger, notamment près des cours d’eau
faces perturbées doivent aussi être stabilisées. ou des lacs, autour des puisards ou des amas
Les dispositifs doivent permettre de capter de matériaux en pile. Ces barrières doivent
les sédiments produits par les activités de être mises en place dès le début des travaux
chantier en canalisant les eaux de ruisselle- de terrassement. Ces ouvrages doivent être
Contenu normatif

ment vers des installations qui favorisent la installés dans les endroits où le ruissellement
sédimentation. Il est primordial de maintenir est diffus ou en nappe.
les eaux turbides séparées des eaux claires.
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Chapitre
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Filtre en ballots de paille Il faut inspecter les ballots fréquemment et


Ce dispositif temporaire est construit au réparer ou remplacer promptement les ballots
moyen de ballots de paille assemblés de détériorés. Il faut également enlever l’accu-
façon serrée et ancrés dans une tranchée. Cet mulation de sédiments qui peut empêcher la
ouvrage doit être réservé pour les petites aires barrière de fonctionner convenablement. Enfin,
de drainage seulement. Il peut être installé les ballots doivent être enlevés quand ils ne
au bas d’une pente pour protéger le milieu sont plus nécessaires et la tranchée doit être
hydrique ou érigé en travers des fossés de nivelée et stabilisée.
drainage d’une route en construction et au Barrière munie d’un géotextile
moment du nettoyage de fossés.
Ce type de barrière temporaire est consti-
La figure 9.4–2 montre l’ancrage de ballots tué d’un géotextile supporté par des poteaux
de paille pour une disposition en série. de bois ou de métal. Les poteaux doivent être
Les ballots doivent être soigneusement espacés d’au plus 1,2 m pour les géotextiles
coincés dans une tranchée de façon qu’ils y non tissés et 2 m pour les géotextiles tissés.
soient bien emboîtés. Si les attaches autour La barrière sert à piéger les sédiments, tout
des ballots sont constituées de corde ou de en laissant l’eau ruisseler à travers. Elle doit
ficelle, elles doivent être placées horizontale- être installée dans les endroits où l’écou-
ment pour leur éviter tout contact avec le sol. lement s’effectue en nappe. Son utilisation
Chaque pieu d’ancrage des ballots de paille en travers d’un écoulement d’eau concentré
doit être au ras du haut du ballot afin qu’aucun doit être évitée. Pour être fonctionnelle, la
travailleur ne s’y blesse. base du géotextile doit être enfouie dans le
sol et solidement ancrée, de sorte que l’eau
de ruissellement ne passe pas en dessous
Premier Dernier
et ne la déchausse pas. Sur les longues
Corde ou ficelle pentes, la mise en place de plus d’une ran-
gée de barrières peut s’avérer nécessaire
Pieux d’ancrage
afin de réduire la vitesse d’écoulement et les
Pieu au ras du haut du ballot
risques de ravinement. Elle doit toujours être
installée perpendiculairement à la pente de
100 mm

façon à suivre les contours topographiques.


Les extrémités de la barrière doivent être
recourbées vers l’amont de façon à contenir
les sédiments captés.
Un entretien périodique doit être réalisé
en procédant à l’enlèvement des sédiments.
Figure 9.4–2
Exemple d’ancrage de ballots de paille pour La barrière munie d’un géotextile est enlevée
disposition en série et récupérée lorsque les surfaces décapées
sont stabilisées de façon permanente. La
figure 9.4–3 présente le détail de l’installation
d’une barrière munie d’un géotextile.
Contenu normatif
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NORME

L : ≤ 1200 avec géotextiles non-tissés.


L : ≤ 2000 avec géotextiles tissés.

Note :
– les cotes sont en millimètres.
Figure 9.4–3
Installation d’une barrière munie d’un géotextile

Les barrières à sédiments munis d’un –– où la distance d’écoulement en amont de


géotextile peuvent être mises en place aux la barrière n’excède pas 20 m;
endroits suivants : –– au pied des remblais lorsqu’il y a présence
–– au périmètre aval d’une surface mise à nu; d’un cours d’eau ou d’un fossé;
Contenu normatif

–– sur des pentes de 2H:1V et moins; –– au bas d’un talus avec un apport d’eau
qui induit de l’érosion (p. ex. : résurgence
d’eau);
Tome

II
Chapitre
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LES TRAVAUX 15
NORME Date

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–– autour d’un amoncellement temporaire de leur présence pourrait entraîner l’obstruction


sols ou de déblais non stabilisés; d’un ponceau ou d’un cours d’eau, ils doivent
–– autour des puisards situés dans les points être retirés.
bas; Rideau de turbidité
–– autour d’autres éléments sensibles à Le rideau de turbidité est maintenu à la
protéger. verticale à l’aide d’une gaine qui contient une
Boudin de rétention sédimentaire ligne de flottaison à son rebord supérieur ainsi
qu’à l’aide d’une autre gaine cousue sur son
Les boudins de rétention sédimentaire
bord inférieur et servant au lestage du rideau
sont composés de matériaux filtrants biodé-
au fond de l’eau. Il est conçu pour contenir
gradables permettant d’intercepter les sédi-
les sédiments à l’intérieur d’un espace déli-
ments et de ralentir la vitesse de l’eau tout en
mité, tout en fournissant un temps de séjour
laissant passer le surplus d’eau. Ils peuvent
suffisant pour que la plupart des particules
être utilisés :
en suspension se déposent au fond du cours
–– en tant que barrière, au bas des pentes ou du plan d’eau. Ce dispositif doit être utilisé
inférieures à 10 %, pour des faibles débits afin de confiner les sédiments fins en bordure
d’eau de ruissellement; d’un plan d’eau ou d’un cours d’eau à faible
–– en bandes successives perpendiculaires débit lors de travaux de remblai ou de déblai
à la pente lorsque celle-ci est supérieure sur la rive et le littoral. Il doit être disposé
à 10 %; parallèlement à la rive dans le plan d’eau.
–– autour des déblais ou des grandes zones Le rideau doit former une unité continue,
de sol mis à nu; et le lestage doit permettre au bas du rideau
–– en travers d’un fossé dont la pente est de s’appuyer sur toute sa longueur sur le
inférieure à 2 ou 3 %. fond du cours d’eau ou du plan d’eau à l’aide
d’une chaîne suffisamment lourde. Pour être
Dans tous les cas, les boudins doivent être
pleinement efficace, le rideau doit être situé
déposés dans une tranchée d’une profondeur
au minimum à 5 m du pied du talus de remblai.
correspondant au tiers de leur diamètre et être
Préalablement à sa mise en place, il est requis
solidement ancrés à l’aide de piquets plantés
de connaître le profil bathymétrique au droit
à intervalles de 50 à 100 cm.
du site de son installation afin que la hauteur
Lorsque les boudins sont utilisés dans du rideau soit le mieux ajustée possible. La
des fossés de drainage, il est recommandé figure 9.4–4 présente le détail de l’installation
de les recouvrir d’un matelas antiérosif fixé d’un rideau de turbidité.
solidement afin d’éviter la perte de sol en aval.
De plus, il faut prévoir un jeu d’au moins
Cet ajout peut aussi être utile pour consolider
1 à 2 m de plus que la hauteur de la colonne
l’ancrage des boudins dans des situations de
d’eau pour compenser la fluctuation du niveau
forte vitesse d’écoulement de l’eau.
de l’eau et des vagues. Au besoin, il peut être
Puisque les boudins sont biodégradables, nécessaire de pomper les eaux troubles dans
il peut être convenable de les laisser en place la végétation à plus de 30 m de la ligne des
dans les talus à la fin des travaux et dans le cas hautes eaux (LHE), pour réduire les sédiments
où leur retrait constituerait en soi une source en suspension pendant les travaux et avant
significative d’érosion. Dans l’éventualité où d’enlever le rideau.
Contenu normatif
Tome

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Chapitre

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16 LES TRAVAUX
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NORME

Notes :
– il faut prévoir un jeu d’au moins 1 à 2 m de plus que la hauteur de la colonne d’eau pour compenser la
fluctuation du niveau de l’eau et des vagues;
Complément à la norme

– les cotes sont en mètres.


Figure 9.4–4
Rideau de turbidité

Les rideaux de turbidité sont générale- de milieu. Elle se situe généralement entre
ment imperméables. Il existe cependant des 40 et 425 microns. En général, plus il y a de
dispositifs où les mailles du rideau peuvent courant, plus on doit opter pour des mailles
permettre la filtration. grossières. Les valeurs suivantes sont fournies
Contenu normatif

L’ouverture de filtration des mailles de ces à titre indicatif :


rideaux de turbidité est variable selon le type –– rivière : 425 µm;
Tome

II
Chapitre
PROTECTION DE 9
L’ENVIRONNEMENT DURANT Page

LES TRAVAUX 17
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–– lac et eaux calmes : 212 µm;


–– conditions nécessitant l’interception des Trappe à sédiments
particules argileuses : 40 à 65 µm. Une trappe à sédiments doit être surcreu-
B. Dispositifs de décantation sée en amont de la berme à même le fond
du fossé, sur une profondeur minimale de
Trappe à sédiments et berme filtrante ou 300 mm. La longueur de la trappe doit être
étanche égale à 5 fois la largeur du fossé. L’entretien de
La trappe à sédiments et la berme filtrante ces dispositifs doit être fréquent afin d’assurer
ou étanche sont des dispositifs généralement une efficacité maximale. Lorsque la trappe à
jumelés et installés dans un fossé routier, un sédiments est remplie à 50 %, les sédiments
fossé drainant une aire de travail ou un fossé retenus doivent être enlevés. Le dessin nor-
de dérivation. La trappe est une cavité creusée malisé 002 illustre une trappe à sédiments.
à même un fossé ou un canal pour ralentir Berme filtrante
l’écoulement de l’eau et permettre le dépôt de
sédiments. La berme est une crête temporaire La berme filtrante doit être construite en
de gravier ou de pierres concassées dissipant travers du fossé, à une hauteur suffisante pour
l’énergie de l’eau qui s’écoule dans le fossé, permettre à l’eau de s’écouler au travers. Le
ce qui contribue aussi à la ralentir et, le cas matériau utilisé pour le noyau filtrant est un
échéant, à la filtrer. matériau d’enrochement de calibre 20 – 70 mm
ne contenant pas plus de 5 % de matières fines
Afin de limiter le transport de sédiments passant le tamis de 80 µm. Un recouvrement de
vers un plan d’eau ou un cours d’eau, il faut revêtement de pierre de type 21 (100–200 mm)
minimalement construire, dès le début des ou de type 31 (200–300 mm) sur une épaisseur
travaux, une berme et une trappe à sédiments minimale de 150 mm doit recouvrir le noyau
dans les fossés drainant l’aire de travail. afin de le protéger de l’érosion. Lorsque cela
Des ouvrages d’interception des sédiments est nécessaire, le matériau filtrant doit être
supplémentaires peuvent être requis selon nettoyé ou remplacé. Le dessin normalisé 002
la longueur des fossés, leur inclinaison, les illustre une berme filtrante.
types de sols, etc. Lorsque la plupart des
fossés sur un chantier sont susceptibles de Berme étanche
subir des évènements de forte hydraulicité La berme étanche doit être constituée de
(précipitations fréquentes et intenses, région pierres de type 31 (200–300 mm). Leur mise
caractérisée par de forts reliefs, etc.), il faut en place implique au préalable l’excavation
mettre en place une série de seuils (bermes) d’une clé d’ancrage dans le fond du fossé.
Complément à la norme

en travers de ces fossés, qui permettront de Une géomembrane doit être déposée de
diminuer la vitesse d’écoulement et de créer façon à ce qu’elle épouse bien le fond de la
des zones de décantation. Ces dispositifs clé. Les pierres sont déversées sur la géo-
sont habituellement situés près de l’entrée membrane, qui doit être rabattue sur la face
des ponceaux et sont surtout recommandés amont de l’enrochement pour y être bien fixée
pour capter les matériaux grossiers (gravier, en son sommet afin de contribuer à étancher
sable et une partie des limons). l’ouvrage. Le dessin normalisé 002 illustre
une berme étanche.
Contenu normatif

1. Tableau 4.6–1 du Tome III – Ouvrages d’art, chapitre 4 « Ponceau ».


Tome

II
Chapitre

9 PROTECTION DE
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18 LES TRAVAUX
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NORME

Poche de décantation –– de faciliter les activités de construction sur


La poche constituée de géotextile per- le site devenu asséché;
méable permet de filtrer les eaux chargées –– de s’assurer de la stabilisation du site
en sédiments avant de les restituer dans le avant la remise en eau;
réseau hydrographique. La taille de la poche –– d’éliminer les conflits potentiels avec
doit être ajustée selon les besoins de filtration les utilisateurs du milieu aquatique (eau
et les volumes d’eau à gérer. Elle peut être potable, pêche).
utilisée comme unité de filtration primaire dans
La dérivation temporaire doit être entre-
un bassin de décantation ou comme unité de
prise, si cela est possible, lorsque le cours
filtration principale si les volumes d’eau et de
d’eau est à sec ou durant l’étiage. Les travaux
sédiments ne sont pas trop importants ou si
doivent être réalisés en suivant les étapes
l’espace est restreint. Elle doit être installée
énumérées à la figure 9.4–5.
sur une surface suffisamment plane afin qu’elle
puisse rester en place lors de son remplissage Comme il est illustré aux figures 9.4–6
par les eaux. et 9.4–7, le fond du canal (thalweg) doit être
en forme de « V » afin de concentrer l’écoule-
Bassin de sédimentation ment lorsque les débits sont faibles. Lorsque
Le bassin de sédimentation doit être plani- la présence d’eau en permanence dans le
fié avec une capacité volumétrique suffisante canal est requise, un contrôle hydraulique à
pour recevoir l’ensemble des eaux prévues. Au l’aval de celui-ci peut être mis en place. Un
besoin, il peut y avoir une succession de bas- géotextile doit couvrir le fond et les parois du
sins afin de contenir adéquatement les eaux. canal ainsi qu’une partie du replat du talus et
Le bassin de sédimentation peut être doit être retenu avec un ancrage. Lorsqu’un
temporaire ou permanent. Il doit permettre la enrochement complet du canal est requis, le
décantation des eaux turbides. Il comprend revêtement en pierres doit s’élever jusqu’au
une digue avec déversoir. niveau de la ligne des hautes eaux (LHE).
Le bassin doit être aménagé à l’extérieur Dans un contexte où l’espace est restreint
des cours d’eau, en amont de ceux-ci, dans ou lorsque l’on souhaite limiter l’enrochement
ou à proximité des fossés de drainage. Il est du canal de dérivation temporaire, l’aménage-
recommandé pour faire décanter les parti- ment suggéré à la figure 9.4–7 est approprié.
cules grossières. Les fossés de dérivation Pour empêcher l’emprisonnement de
peuvent servir à diriger l’eau de ruissellement poissons à l’intérieur des limites de la section
vers un bassin. L’entretien d’un bassin de asséchée du cours d’eau, il faut procéder à
sédimentation doit être fréquent afin d’assurer leur récolte immédiatement après la coupure
une efficacité maximale. Lorsque le bassin du courant d’eau et les remettre dans des
est rempli à 50 %, les sédiments doivent être sections d’eau vive du cours d’eau.
enlevés. Pour les petits cours d’eau ayant un débit
inférieur à 1 m3/s, et où les travaux se déroulent
9.4.3.3 Dérivation temporaire d’un cours sur une période inférieure à 10 jours, il est
d’eau possible d’utiliser un système de pompage afin
La dérivation temporaire du parcours natu- d’assurer l’écoulement de l’eau. La capacité
rel d’un cours d’eau offre plusieurs avantages effective de pompage du cours d’eau doit être
Contenu normatif

pour l’exécution des travaux. Elle permet : validée avant l’utilisation de cette méthode. De
–– de minimiser l’érosion et de réduire l’apport plus, les pompes doivent être munies d’une
de sédiments dans le cours d’eau; crépine à mailles suffisamment fines afin
d’éviter l’aspiration des poissons.
Tome

II
Chapitre
PROTECTION DE 9
L’ENVIRONNEMENT DURANT Page

LES TRAVAUX 19
NORME Date

2020 01 30

Zone de travail où sera aménagé le nouvel


ouvrage de franchissement du cours d’eau
6 5 et 7
4 et 8

C D

A B

3 9 10 2

Canal de dérivation temporaire


1

Étape Explications
1 Creuser le canal de dérivation temporaire du cours d’eau en laissant les deux extrémités « A » et « B »
fermées. Couvrir le fond ainsi que les parois du canal d’une géomembrane recouverte d’un empierre-
ment partiel si la pente est faible (moins de 2 %) ou d’une géomembrane recouverte d’un empierrement
complet jusqu’au niveau de LHE si la pente est moyenne ou forte (2 % et plus). Dans ce dernier cas, un
géotextile peut remplacer la géomembrane. Les pierres doivent être exemptes de particules de moins de
5 mm de diamètre et doivent aussi être d’un calibre pouvant résister aux crues susceptibles de survenir
durant la période des travaux. Aussi, des aménagements particuliers peuvent être requis dans le canal
s’il doit être opérationnel au moment où la libre circulation du poisson doit être assurée.
2 Enlever la digue qui bloque l’extrémité « B », à l’extrémité aval du canal de dérivation, et aménager la
transition avec le cours d’eau comme cela est prescrit à l’étape 1.
3 Enlever la digue qui bloque l’extrémité « A », à l’extrémité amont du canal de dérivation, et aménager
la transition avec le cours d’eau comme cela est prescrit à l’étape 1, en prenant soin de bien enfouir la
géomembrane (ou le géotextile) dans le lit du cours d’eau.
4 Installer la digue « C » en amont de l’ouvrage à aménager. Positionner la digue « C » à 45° par rapport
à l’axe principal du cours d’eau de manière à faciliter la déviation de l’eau vers le canal de dérivation
temporaire.
5 Après avoir laissé le lit du cours d’eau naturel se vider ou que la zone de travail s’est asséchée, installer
la digue « D ». Positionner la digue « D » à 45o par rapport à l’axe principal du cours d’eau de manière à
faciliter la déviation de l’eau lors de son retour vers le cours d’eau. Capturer les poissons éventuellement
pris dans les fosses résiduelles de la zone de travail et les relocaliser en aval dans le cours d’eau.
6 Aménager le nouvel ouvrage de franchissement du cours d’eau et stabiliser ses approches par un
empierrement.
7 Enlever la digue « D », installée en aval du nouvel ouvrage, et stabiliser le lit et les berges du cours d’eau.
8 Enlever la digue « C », installée en amont du nouvel ouvrage, et stabiliser le lit et les berges du cours
d’eau. Remblayer la section originalement couverte par la digue « A » en amont du canal de dérivation
temporaire jusqu’à ce que cesse l’infiltration d’eau. Laisser le temps nécessaire à l’eau de s’évacuer
du canal de dérivation, capturer les poissons éventuellement pris dans les fosses résiduelles et les
relocaliser en aval dans le cours d’eau.
9 Récupérer, au besoin, les pierres, la géomembrane ou le géotextile du canal de dérivation temporaire.
Poursuivre le remblaiement du canal vers l’aval.
Contenu normatif

10 Terminer la stabilisation des approches du nouvel ouvrage et restaurer la couverture végétale partout
où cela est nécessaire.
Figure 9.4–5
Étapes de réalisation d’une dérivation temporaire d’un cours d’eau
Tome

II
Chapitre

9 PROTECTION DE
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20 LES TRAVAUX
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2020 01 30
NORME

Figure 9.4–6
Coupe-type d’un canal de dérivation temporaire en pente

Contenu normatif

Figure 9.4–7
Coupe-type d’un canal de dérivation temporaire en blocs de béton
Tome

II
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LES TRAVAUX 21
NORME Date

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Il faut prendre les précautions nécessaires Il est interdit de prélever des matériaux du
pour que le rejet d’eau soit fait dans un endroit lit ou des berges de toute étendue d’eau pour
évitant l’érosion et l’émission de sédiments leur utilisation subséquente comme matériaux
dans le cours d’eau. d’emprunt.
La libre circulation des eaux et du poisson A. Maintien du régime d’écoulement
doit être assurée en tout temps, sauf dans
les circonstances autorisées par les autorités La conception des ouvrages temporaires
compétentes (Pêches et Océans Canada et de franchissement des cours d’eau doit tenir
ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs). compte des cycles hydrologiques et des
évènements susceptibles de se produire
9.4.4 Franchissement temporaire pendant la période d’utilisation de la structure
temporaire (crues, débâcle, marées, etc.). Les
d’un cours d’eau ouvrages temporaires ne doivent pas causer
Le franchissement temporaire d’un cours une augmentation importante des niveaux
d’eau peut être nécessaire pour permettre d’eau. De plus, on doit veiller à ce que l’ouvrage
l’accès à la machinerie et le maintien de la cause le moins possible d’augmentation de
circulation routière. Il assure le passage sécuri- la vitesse de l’eau à l’intérieur ou en aval de
taire des véhicules tout en protégeant le cours celui-ci, afin de minimiser les risques d’érosion
d’eau des dommages causés par l’érosion et et d’affouillement du lit et des berges du cours
les sédiments. Les trois types de traverses d’eau et afin de ne pas nuire au passage de
sont le pont, le ponceau et le passage à gué. la faune aquatique.
9.4.4.1 Exigences générales B. Libre passage du poisson
Les traverses temporaires de cours d’eau Un pont ou un ponceau temporaire ne doit
sont soumises aux mêmes règles relatives pas obstruer le libre passage des poissons,
à la protection de l’environnement que les à moins qu’il en soit convenu autrement avec
traverses permanentes, sauf en ce qui a trait les autorités responsables de la gestion
à l’empiétement sur le lit du cours d’eau. Les de l’habitat du poisson. La largeur permise
traverses temporaires doivent être conçues, d’empiétement dans les cours d’eau variera
construites, entretenues et démantelées de conformément aux autorisations environ-
façon à minimiser les perturbations sur l’état nementales émises, selon les lois et les
naturel du cours d’eau, son écoulement et règlements applicables et selon le contexte.
les cycles vitaux de la faune aquatique. Les
zones sinueuses d’un cours d’eau doivent C. Aménagement des approches d’une
Complément à la norme

être évitées tandis que les sections les moins traverse temporaire
larges ainsi que les zones de substrat grossier Il est souhaitable que les approches d’une
doivent être privilégiées. traverse temporaire soient perpendiculaires
Des autorisations environnementales des au cours d’eau afin de réduire les surfaces
autorités gouvernementales concernées sont perturbées et la longueur de la traversée. On
requises préalablement à la réalisation des doit stabiliser les pentes fortes, lorsque cela est
activités dans les cours d’eau pour l’aména- requis, selon les précisions de la section 9.4.3
gement, l’entretien et le démantèlement de « Contrôle de l’érosion et des sédiments ».
ces ouvrages temporaires. À l’étape de la mise en place d’un pont ou
Contenu normatif

d’un ponceau temporaire, lorsque les travaux


impliquent l’enlèvement du couvert végétal,
Tome

II
Chapitre

9 PROTECTION DE
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22 LES TRAVAUX
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2020 01 30
NORME

les sols dénudés doivent être stabilisés et 9.4.4.3 Ponceau temporaire


être protégés par des techniques de contrôle Le ponceau temporaire est un ouvrage qui
de l’érosion et des sédiments jusqu’à l’étape consiste en une ou plusieurs sections de tuyau
du démantèlement du pont ou du ponceau déposées sur le fond du cours d’eau ou sur
temporaire. La stabilisation des sols sera un lit d’agrégats et reposant de préférence sur
complétée, si cela est nécessaire, par des un géotextile. Les tuyaux doivent être placés
empierrements. sans créer de chutes et doivent permettre
D. Entretien à la faune aquatique de traverser l’ouvrage.
Il faut inspecter les traverses temporaires 9.4.4.4 Passage à gué
périodiquement et après chaque période de
Le passage à gué est une solution de der-
fortes précipitations, afin de s’assurer que la
nier recours et est généralement à proscrire. Il
traverse, le lit et les berges du cours d’eau
doit être aménagé sur un lit graveleux ou sur
sont stables. S’il y a des traces d’érosion
les affleurements rocheux, dans un endroit
active, il faut immédiatement stabiliser les
peu profond du cours d’eau. Le chemin du
foyers d’érosion.
passage à gué doit être construit de façon à
E. Démantèlement et stabilisation maintenir le libre écoulement de l’eau. Le lit
Au moment du démantèlement, toutes les du cours d’eau au passage doit être stabilisé
structures et tous les matériaux doivent être pour ainsi minimiser la mise en suspension
enlevés sans que la machinerie circule dans le des sédiments dans l’eau. Le passage à gué
cours d’eau. À la suite du démantèlement des peut être aménagé seulement si les berges
ouvrages temporaires, les surfaces perturbées sont peu escarpées. Pour les pentes fortes
doivent être nivelées au terrain naturel adja- (> 20 %), il est préférable de mettre en place
cent, puis stabilisées de façon permanente, par un pont ou un ponceau, qui nécessitent moins
empierrement, si cela est requis, et par végé- de travaux de terrassement et qui comportent,
talisation ou au moyen de phytotechnologies par conséquent, moins de risques d’érosion
(armatures végétales). Ces activités doivent et d’apport de sédiments dans l’eau.
être réalisées le plus rapidement possible
9.4.4.5 Remblayage temporaire dans une
après le démantèlement, tout en respectant
les périodes de restriction prescrites pour la étendue d’eau
protection de la faune aquatique. Les matériaux dont le diamètre est inférieur
à 5 mm dans les batardeaux et autres amé-
9.4.4.2 Pont temporaire nagements temporaires en milieu aquatique
Complément à la norme

Le pont demeure la forme de traverse doivent être confinés.


temporaire la plus avantageuse sur le plan
environnemental. Il est tout de même soumis à 9.5 Protection des milieux
certaines restrictions au regard de son installa- humides
tion et de son démantèlement. Les estacades,
les piliers et tout autre type de support érigé
9.5.1 Notes générales
dans le lit d’un cours d’eau sont à éviter.
Les milieux humides regroupent les
Un pont temporaire doit également respec-
écosystèmes au sol saturé d’eau ou inondé
ter les exigences du Tome Ill – Ouvrages d’art,
pendant une période suffisamment longue
Contenu normatif

chapitre 2 « Conception des ouvrages d’art ».


Tome

II
Chapitre
PROTECTION DE 9
L’ENVIRONNEMENT DURANT Page

LES TRAVAUX 23
NORME Date

2020 01 30

pour modifier la nature du sol et la composition 9.5.3 Protection des écosystèmes


de la végétation. Les sols sont minéraux ou fauniques et floristiques
organiques et présentent des indices de mau-
Les milieux humides sont susceptibles
vaises conditions de drainage. La végétation
d’abriter de nombreuses espèces fauniques
se compose essentiellement d’espèces ayant
et floristiques, dont des espèces menacées ou
une préférence ou tolérant une inondation
vulnérables. Ces milieux peuvent notamment
périodique ou permanente (p. ex. : mélèze,
être utilisés par la faune à diverses périodes
saule, aulne rugueux, érable rouge).
de leur cycle vital, que ce soit en période de
Les étangs, les marais, les marécages reproduction, de nidification, d’alimentation ou
et les tourbières sont des milieux humides. de repos. Certaines espèces sont sensibles
Les définitions de ces écosystèmes et les aux dérangements causés par les chantiers de
méthodes d’identification et de délimitation construction dans ces milieux ou à proximité
sont précisées par le MELCC. de ceux-ci. En ce qui concerne la flore, la
En raison de l’importance que revêt la modification des conditions hydrogéologiques
conservation des milieux humides, notamment peut avoir des effets négatifs sur certaines
à cause de leur rôle écologique et en raison espèces.
de leur sensibilité, il importe qu’une attention Afin de maintenir ces écosystèmes sen-
particulière leur soit accordée au moment de sibles, il convient, préalablement à tous les tra-
la réalisation d’un projet routier. vaux prévus dans leur limite ou à proximité, de
documenter la présence d’espèces fauniques
9.5.2 Protection des sols et des et floristiques et, en collaboration avec les
caractéristiques hydrogéologiques représentants des ministères responsables,
À l’occasion de travaux réalisés dans un de déterminer les mesures d’atténuation
milieu humide ou à proximité de ce type de temporaires à appliquer, le cas échéant.
milieu, il faut éviter de porter atteinte aux condi-
tions d’humidité, chimiques et de structures 9.5.4 Aménagements temporaires
des sols qui font que ces milieux existent et Les aménagements temporaires dans
se maintiennent. Pour ce faire, des mesures les milieux humides sont généralement pro-
d’atténuation temporaires particulières doivent hibés. Dans le cas où il est impossible de
être incluses dans les plans et devis. Il faut faire autrement, une autorisation du MELCC
s’assurer de maintenir les conditions de sol est préalablement requise, à moins d’un avis
et de drainage afin que la végétation naturelle contraire. L’emplacement, la méthode de
puisse se réimplanter, dans le cas où les tra- travail pour l’aménagement de ces sites, le
Complément à la norme

vaux auraient lieu dans le milieu humide, ou démantèlement et le réaménagement des


pour maintenir les conditions d’origine d’un sites temporaires dans les milieux humides
milieu humide situé à proximité des travaux. doivent faire l’objet d’études précises par
Par exemple, il faut éviter de perforer la couche des spécialistes en environnement. Le plan
de sol induré ou imperméable présente dans de réaménagement doit prévoir la remise
certaines tourbières, de détruire ou d’altérer la en état complète des surfaces perturbées,
couche de sol gelé dans les milieux humides, par l’enlèvement de tous les matériaux et le
de porter atteinte aux passes ou aux barres rétablissement du sol, du drainage et de la
de sable des lagunes ou de les déstabiliser. végétation, afin de permettre le retour aux
Contenu normatif

conditions initiales.
Tome

II
Chapitre

9 PROTECTION DE
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24 LES TRAVAUX
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Le texte des sections 9.6 « Protection du milieu


forestier et des habitats fauniques terrestres »
à 9.6.4 « Chemin d’accès temporaire » propose
des mesures de protection de l’environnement
recommandées par le Ministère, mais ces
dernières n’ont pas encore fait l’objet
d’une normalisation.

9.6 Protection du milieu 9.6.1 Conservation des arbres


forestier et des habitats Les limites des zones de déboisement,
de coupe à ras de terre de même que les
fauniques terrestres arbres qui requièrent une protection parti-
À l’occasion des travaux de construction culière doivent être clairement relevés sur le
en milieu forestier, des mesures de protection terrain et indiqués dans le plan de levé, avant
doivent être prises en considération. Celles-ci le début des travaux (voir Tome IV – Abords
réduiront les dommages que peuvent subir de route, chapitre 10 « Arboriculture »). Au
les peuplements forestiers traversés par les pourtour des aires boisées à conserver, une
infrastructures et conséquemment les habitats bande de protection (coupage à ras de terre)
fauniques. Les principaux impacts à proximité est nécessaire. Seul un coupage à ras de
des habitats sont liés aux opérations de défri- terre peut être effectué dans ce périmètre de
chage, d’essouchement et de terrassement et protection (voir Tome IV – Abords de route,
à l’entreposage des débris de coupe. Parfois, chapitre 10 « Arboriculture »).
ces travaux doivent être limités dans le temps Lorsque les travaux sont situés à proxi-
pour protéger la période de nidification des mité d’arbres, une clôture de protection doit
oiseaux nicheurs. Également, ces mesures être installée pour délimiter un périmètre de
permettront de protéger les arbres possédant protection. Des travaux d’élagage peuvent
une valeur écologique, esthétique ou même être requis afin de dégager l’aire de travail
patrimoniale. (voir Tome IV – Abords de route, chapitre 10
De plus, dans les forêts du domaine de « Arboriculture », dessins normalisés 001,
l’État, toute intervention doit être conforme 002 et 003).
aux exigences de la Loi sur l’aménagement Des précautions particulières sont
durable du territoire forestier (RLRQ, cha- également requises lorsque les travaux
pitre A-18.1, a. 171) et aux règlements qui nécessitent une excavation du système
en découlent. L’entrepreneur doit se procurer racinaire (voir Tome IV – Abords de route,
un permis d’intervention en vertu de cette chapitre 10 « Arboriculture »). Au préalable,
même loi et du Règlement sur l’aménagement il faut informer le propriétaire et s’assurer
durable des forêts du domaine de l’État (RLRQ, d’obtenir son autorisation.
chapitre A-18.1, r. 0.01).
Tome

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Chapitre
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LES TRAVAUX 25
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La machinerie lourde ne doit pas être Les matériaux ou débris provenant


utilisée à l’extérieur de l’emprise ni dans les du déboisement et du coupage à ras de
aires qui doivent demeurer boisées. Dans terre (arbres, souches, arbustes, branches,
les situations où cela s’avère impossible, broussailles, bois mort et autres débris
toute sortie de la limite de l’emprise doit être végétaux) doivent être déposés, de façon
préalablement autorisée. Aux fins d’approba- permanente, à une distance d’au moins 60 m
tion, l’entrepreneur doit produire les ententes de la berge d’un lac ou d’un cours d’eau, ou
écrites obtenues auprès des propriétaires de toute zone inondable, d’un marais, d’un
concernés, les engagements de réaména- marécage ou d’une tourbière.
gement des sites visés de même que toute
autorisation ou tout permis qui serait requis. 9.6.3.1 Prévention des incendies
Il est nécessaire d’instaurer des pro-
9.6.2 Essouchement grammes de prévention des incendies pour
Au moment de l’essouchement, il faut réduire les risques de feux de forêt ou d’autres
récupérer le maximum de terre végétale et incendies résultant des activités de construc-
la mettre en réserve. tion ou liées à celles-ci, particulièrement s’il y
a brûlage de résidus.
9.6.3 Rebuts de déboisement
Un permis de brûlage doit être obtenu
Il existe deux options pour éliminer des en s’adressant aux bureaux de la Société de
rebuts de déboisement, à savoir les brûler ou protection des forêts contre le feu (SOPFEU)
les déchiqueter. ou à la municipalité concernée, le cas échéant.
Le brûlage occasionne plusieurs incon- Les feux doivent être effectués sous sur-
vénients, soit le risque d’incendie de la forêt veillance, à une période où le danger d’incen-
contiguë, les désagréments au milieu habité et die est pratiquement nul, dans des conditions
les risques de perte de visibilité attribuable au météorologiques favorables, et à une période
panache de fumée pour la circulation routière et à une distance où les zones habitées et la
à proximité. circulation routière ne seront pas touchées.
Le déchiquetage des résidus de coupe Les résidus doivent être mis en piles ou
est préférable puisqu’il permet de récupérer la disposés en rangées n’excédant pas 2,5 m
matière ligneuse et d’éviter les inconvénients de hauteur. Entre ceux-ci et la forêt, il faut
du brûlage. On doit cependant tenir compte conserver une bande de terrain où les matières
du volume de résidus déchiquetés afin d’en combustibles ont été enlevées sur une largeur
incorporer une quantité raisonnable à l’humus d’au moins 5 fois la hauteur des emplacements
forestier en place. ou des matières à brûler.
Les résidus déchiquetés peuvent égale- En présence d’un plan d’eau ou d’un milieu
ment être utilisés comme stabilisation tempo- humide, il faut conserver une distance de
raire, au même titre qu’un matelas de paille, 20 m au minimum entre la limite de la bande
pour contrer l’érosion des surfaces en pente de terrain où les matières combustibles sont
faible lors des travaux. enlevées et ces milieux.
Tome

II
Chapitre

9 PROTECTION DE
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26 LES TRAVAUX
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9.6.4 Chemin d’accès temporaire Les matériaux décapés doivent être pous-
La conception et la construction d’un che- sés vers l’extérieur du chemin temporaire de
min d’accès temporaire doivent respecter le façon à pouvoir être récupérés au moment de
plus fidèlement possible les lignes directrices son réaménagement. De plus, il est important
et les mesures prescrites pour les routes de prévoir des ponceaux, lorsque cela est
permanentes sur le plan environnemental. nécessaire, afin de respecter le drainage du
Dans les forêts du domaine de l’État, les secteur où se font les travaux d’aménagement
travaux doivent respecter les exigences de du chemin temporaire.
la Loi sur l’aménagement durable du territoire Dès que possible, les terrains ayant servi à
forestier (RLRQ, chapitre A-18.1, a. 171) et l’aménagement des chemins temporaires, en
ses règlements. dehors de l’emprise, doivent être remis dans
L’aménagement d’un chemin d’accès hors leur état naturel (voir le Tome IV – Abords de
d’une emprise est nécessaire. Sa conception route, chapitre 6 « Mesures d’atténuation envi-
devrait tirer profit de la topographie et faire ronnementales permanentes »). Pour ce faire,
bifurquer rapidement le chemin de la route afin on doit enlever toutes les structures utilisées
qu’il soit le moins visible possible. La largeur (p. ex. : un ponceau), niveler au terrain naturel
des chemins ainsi que les rayons de courbure et recouvrir la surface de la terre végétale
doivent être gardés au strict minimum tout en « entreposée » sur les côtés du chemin.
assurant la sécurité des usagers.
Tome

II
Chapitre
PROTECTION DE 9
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LES TRAVAUX 27
NORME Date

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9.7 Protection des sites


archéologiques
9.7.1 Notes générales
Les projets de construction font l’objet
d’évaluations afin que soient mises au jour
les zones à potentiel de découvertes archéo-
logiques. Le cas échéant, des inventaires
archéologiques sont réalisés et se soldent
par des rapports et des recommandations.
Dans l’éventualité de la présence de sites
archéologiques, diverses mesures de protec-
tion peuvent être recommandées pour préser-
ver l’intégrité des vestiges en place, telles que
la construction de clôtures, la stabilisation des
pentes et la limitation des charges.

9.7.2 Mesures de protection pour les


découvertes fortuites
En cas de découverte fortuite de vestiges
archéologiques en cours de travaux, ceux-ci
doivent être immédiatement arrêtés à l’endroit
de la découverte jusqu’à l’évaluation quali-
tative et quantitative par un archéologue du
Ministère. Si cela est nécessaire, il fera des
recommandations quant à la poursuite des
travaux.
Complément à la norme
Contenu normatif
Tome

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Chapitre

9 PROTECTION DE
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28 LES TRAVAUX
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Le texte des sections 9.8 « Protection du


milieu visuel » à 9.9.3.5 « Équipements
d’hydrodémolition » propose des mesures de
protection de l’environnement recommandées
par le Ministère, mais ces dernières n’ont
pas encore fait l’objet d’une normalisation.

9.8 Protection du milieu visuel 9.9 Protection du milieu sonore


Dans certaines situations, l’étape de
construction oblige l’installation de mesures 9.9.1 Principes généraux
temporaires de protection du milieu visuel. Les travaux de construction engendrent
Lorsque des éléments naturels (boisé, une pollution sonore dont les niveaux peuvent
arbre isolé, massif d’arbustes, abord d’un être élevés. Lorsque cette pollution sonore a
cours d’eau, portion de terrain, etc.) ou des impacts sur les riverains, des mesures
anthropiques (monument, site patrimonial, peuvent être prises afin de caractériser
etc.) nécessitent, pour des raisons d’ordre adéquatement les sources de bruit et d’évaluer
visuel et de maintien de leur intégrité, une leurs impacts potentiels. Des mesures d’atté-
protection des activités de construction (cir- nuation peuvent être appliquées lorsque des
culation du matériel de chantier, entreposage impacts sonores sont anticipés.
de matériaux de construction, etc.), la zone à
protéger est délimitée par un dispositif adé- 9.9.1.1 Sources de bruit
quat, conformément au Tome IV – Abords de Le bruit provenant d’un chantier de
route, chapitre 10 « Arboriculture », dessins construction est provoqué par des sources
normalisés 001 et 002. d’intensité et de nature variables. Les princi-
Dans le cas où la vue des riverains ou pales sont l’équipement lourd en fonction sur
des usagers de la route doit être isolée des le site, tel que des compresseurs, des outils
désagréments des activités de construction pneumatiques et hydrauliques, des excava-
ou résulte de l’emplacement gênant d’une trices, des chargeuses, des niveleuses, des
aire d’entreposage, de roulottes de chantier, bouteurs, des pelles et des marteaux. D’autres
de stationnements temporaires de travailleurs, sources de bruit possibles sont les camions
etc., une clôture temporaire opaque doit être allant et venant sur le site, le chargement ou
installée. déchargement des matériaux, les sirènes et les
signaux avertisseurs de recul. Le bruit provient
Cette mesure doit être prévue dans les du fonctionnement des moteurs, (soupapes,
plans et devis. systèmes de ventilation et d’échappement)
ainsi que des vibrations produites par les outils
Tome

II
Chapitre
PROTECTION DE 9
L’ENVIRONNEMENT DURANT Page

LES TRAVAUX 29
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2020 01 30

(marteaux-piqueurs, entre autres). De plus, un équipement. De plus, étant donné la diversité


mauvais entretien de la machinerie utilisée des opérations effectuées par un équipement,
(pièce mal fixée, manque de lubrification) peut la mesure doit être réalisée selon différents
entraîner des vibrations et, par conséquent, modes de fonctionnement (jusqu’à quatre
une augmentation du bruit. modes possibles) :
–– stationnaire en mode passif (p. ex. : camion
9.9.1.2 Modélisation du bruit en arrêt avec moteur au ralenti);
de construction
–– stationnaire en mode actif (p. ex. : bouteur
Il est possible d’évaluer avec une certaine soulevant des matériaux);
exactitude le bruit représentatif provenant
d’un site. Des modèles informatisés permettent –– mobile en mode passif (p. ex. : équipement
d’évaluer assez fidèlement le bruit qui sera se déplaçant sur le site des travaux);
causé par un chantier dans la mesure où –– mobile en mode actif (p. ex. : bouteur se
les données de base sont connues et fiables déplaçant en poussant des débris).
(organisation spatiale du chantier, types et
nombre de machines, horaire de travail, types 9.9.1.4 Niveaux sonores maximaux
d’activités, etc.). Un des modèles permettant recommandés
d’évaluer le bruit engendré par un chantier Les niveaux sonores maximaux recom-
de construction est le Roadway Construction mandés se divisent en deux catégories, soit
Noise Model (RCNM), conçu pour la Federal un niveau sonore « global », établi en bordure
Highway Administration (FHWA) des États- des zones à protéger, et un niveau sonore « à
Unis2. Ce modèle est celui qui est utilisé par la source », associé à chaque équipement
le Ministère. Il permet d’évaluer l’intensité utilisé sur le chantier.
du bruit durant les différentes phases de Si cela est requis, le devis de gestion de
construction. Cette évaluation, lorsqu’elle est bruit associé à un chantier doit spécifier les
comparée aux niveaux sonores maximaux deux types de niveaux sonores maximaux
recommandés, permet de déterminer si des recommandés, soit un niveau maximal global,
mesures d’atténuation sont requises. établi en bordure des zones à protéger, et
un niveau maximal à la source, lié à certains
9.9.1.3 Mesure des niveaux sonores équipements. L’entrepreneur est tenu de res-
La norme SAE J1075 « Sound Measure- pecter ces niveaux maximaux en tout temps.
ment – Construction Site » doit être utilisée Le tableau 9.9–1 présente les niveaux
pour la mesure du bruit provenant d’un chantier sonores maximaux recommandés selon le
de construction. type d’occupation du sol. Il s’agit des niveaux
La mesure du niveau sonore produit sonores globaux, soit des niveaux L10 qui, en
par un équipement particulier sur un site général, ne peuvent pas excéder le niveau
de construction doit se faire en suivant la sonore ambiant, établi avant le début du chan-
méthode de mesure décrite dans le document tier, par plus de 3 à 5 dBA. Le niveau sonore Lmax
Measurement of Highway-Related Noise, de est également utilisé dans le cas particulier
la FHWA (FHWA PD–96-046). des bruits intermittents dont l’intensité s’élève
Selon cette méthode, le relevé sonore rapidement, soit principalement pour les
doit être effectué à une distance de 15 m d’un bruits d’impact (p. ex. : le forage de pieux).

2. Clay N. Reherman, Judith L. Rochat et collab. FHWA Roadway Construction Noise Model, FHWA HEP–05-054,
Cambridge, MA, 2006.
Tome

II
Chapitre

9 PROTECTION DE
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30 LES TRAVAUX
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2020 01 30

Tableau 9.9–1
Niveaux sonores maximaux recommandés en bordure des zones à protéger
Niveaux sonores à ne pas dépasser (dBA)
Zone et utilisation (bruit ambiant et chantier combinés)
du sol Jour (de 7 h à 19 h) Soir (de 19 h à 23 h) Nuit (de 23 h à 7 h)
L10 Lmax L10 Lmax L10 Lmax
Zones sensibles au Bruit ambiant
bruit : habitations, + 5 (si bruit
75 ou 85 ou 90 Bruit ambiant < 70)
établissements
bruit ambiant pour un bruit ambiant 85 80
hospitaliers et Bruit ambiant
+ 5 (1) d’impact (2) +5
scolaires, parcs, + 3 (si bruit
hôtels, etc. ambiant ≥ 70)
Zones commerciales :
80 ou Bruit
immeubles
bruit ambiant Aucun ambiant Aucun Aucun Aucun
de bureaux,
+ 5 (1) + 5 (3)
commerces, etc.
85 ou
Zones industrielles :
bruit ambiant Aucun Aucun Aucun Aucun Aucun
usines, ateliers, etc.
+ 5 (1)
1. Le plus élevé des deux devient le niveau sonore à ne pas dépasser.
2. Le bruit d’impact est un bruit intermittent dont l’intensité s’élève rapidement.
3. Si cela est applicable, pendant les heures d’ouverture des commerces.

Les niveaux sonores maximaux recommandés L’appareil de mesure utilisé est un sonomètre
représentent la combinaison du bruit ambiant intégrateur de classe 1, conforme à la norme
et du bruit provenant du chantier à proximité ANSI S1.4-1983 (R1990) « Specification
des zones à protéger. for Sound Level Meters ». Les méthodes et
Le bruit ambiant doit être établi avant le conditions de mesure devront être conformes
début des travaux à partir d’au moins deux à celles spécifiées au document Measure-
relevés sonores de 24 heures, effectués pen- ment of Highway-Related Noise, de la FHWA
dant la semaine, de façon non consécutive, (FHWA PD–96-046).
à des emplacements représentatifs le long Les niveaux sonores maximaux recommandés
de la zone des travaux. Le bruit ambiant doit sont mesurés à 5 m du bâtiment à protéger
être évalué pour la période de jour (de 7 h à (habitation, école, hôpital, etc.) ou à la limite de
19 h), de soir (de 19 h à 23 h) et de nuit (de propriété, si le bâtiment est situé à moins de
23 h à 7 h). Il est à noter que la mesure du 5 m de la route où sont effectués les travaux.
bruit ambiant ne doit pas se faire à l’intérieur Les seuils à respecter s’appliquent au rez-
de l’emprise requise pour les travaux. de-chaussée ainsi qu’aux étages des bâti-
ments à protéger. La limite imposée la nuit
Notes
ne s’applique pas près d’un établissement
Le L10 mesuré est moyenné sur une période scolaire.
de 30 minutes. Le Lmax mesuré représente
Le tableau 9.9–2 présente les niveaux sonores
la valeur maximale d’une émission sonore
maximaux recommandés pour un certain
en dBA. Le temps de mesure est en général
d’une seconde.
Tome

II
Chapitre
PROTECTION DE 9
L’ENVIRONNEMENT DURANT Page

LES TRAVAUX 31
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Tableau 9.9–2 type d’équipement utilisé sur un chantier. Il


Niveaux sonores maximaux recommandés s’agit des niveaux sonores maximaux qui
par type d’équipement1 s’appliquent à des classes particulières d’équi-
pements dans le but de limiter les émissions
Leq, 30 sec sonores à la source.
Équipement à 15 m
(dBA) Les niveaux sonores indiqués au
tableau 9.9–2 sont basés sur des mesures
Bétonnière 85 effectuées entre 2000 et 2004 sur divers
Bouteur 85 chantiers de réfection routière du Ministère.
Camion à plateau 84
Les niveaux sonores spécifiés pour des pro-
jets routiers aux États-Unis ont également
Camion-benne 84 été considérés. La liste des équipements du
Camion malaxeur 85 tableau 9.9–2 n’est toutefois pas exhaustive.
Chariot élévateur frontal 80
9.9.2 Programme de gestion du bruit
Compacteur 80
Lorsqu’il est requis d’atténuer l’impact
Compresseur à air 75 sonore d’un projet de construction routière,
Génératrice (25 kVA ou moins) 70 un programme de gestion du bruit doit être
Génératrice (plus de 25 kVA) 75
élaboré. La pertinence de ce programme est
proportionnelle à l’importance et à la durée des
Grue (mobile ou stationnaire) 75 travaux envisagés, et il est constitué d’un ou
Mâchoire hydraulique 74 de plusieurs programmes détaillés de contrôle
Marteau hydraulique sur du bruit et d’un plan de suivi acoustique.
85
rétrocaveuse
9.9.2.1 Programme détaillé de contrôle
Marteau piqueur 83 du bruit
Niveleuse 85 Le programme détaillé doit expliquer la
Pelle hydraulique 85 méthodologie qui sera utilisée pour réaliser
Pelle mécanique 85 une ou des activités de chantier en confor-
mité avec les niveaux sonores autorisés dans
Perceuse à ciment 75 une zone sensible au bruit. Toute activité de
Perceuse électrique 73 chantier générant potentiellement un bruit d’un
Perceuse pneumatique 85 niveau sonore supérieur au bruit ambiant sans
travaux à proximité des zones sensibles doit
Planeuse 85
être précédée de la mise en application d’un
Pompe à béton 82 programme détaillé.
Rétrocaveuse 80 Le programme détaillé doit inclure :
Scie à béton 90 –– la description du secteur où l’activité a lieu,
Scie à chaîne 85 y compris la localisation des zones sen-
sibles au bruit, les types d’habitations et le
1. Les niveaux Leq, 30 sec maximaux sont spécifiés à une nombre d’étages, ainsi que la localisation
distance de référence de 15 m de l’équipement. des points de mesure du bruit ambiant;
Ces niveaux d’émission sonore sont atteignables,
mais, dans l’ensemble, l’équipement devra être –– une estimation des niveaux sonores
maintenu en bon état de marche et, à l’occasion, produits par les travaux dans les zones
des mesures d’atténuation seront requises afin de
ne pas les dépasser.
Tome

II
Chapitre

9 PROTECTION DE
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32 LES TRAVAUX
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2020 01 30

sensibles sous forme de tableaux indiquant 9.9.3.1 Mesures d’atténuation


les niveaux sonores actuels et projetés de à la source
même que la durée estimée du dépas- Les mesures d’atténuation du bruit à la
sement des niveaux sonores maximaux; source doivent être priorisées, car elles sont
–– la détermination des mesures d’atté- en général les plus efficaces et relativement
nuation nécessaires, l’évaluation de leur faciles à surveiller en chantier.
efficacité, la procédure de mise en place Voici quelques exemples de mesures
de ces mesures d’atténuation ainsi que d’atténuation qui peuvent être appliquées :
les délais d’installation;
–– interdire les travaux durant la nuit;
–– les plans des mesures d’atténuation (murs,
enceintes, etc.) si cela est requis. –– planifier les travaux les plus bruyants
durant les périodes les moins sensibles
9.9.2.2 Plan de suivi acoustique (p. ex. : le jour);
Lorsque cela est requis, un suivi acous- –– prohiber certains types d’équipements à
tique doit être mis en place dès le début des proximité des secteurs sensibles;
travaux, afin d’assurer la surveillance des –– favoriser des méthodes de travail moins
niveaux sonores à proximité du chantier. bruyantes ou des équipements insono-
Le plan de suivi acoustique doit inclure les risés ou électriques Lorsque cela est
éléments suivants : possible;
–– la localisation des sites de relevés sonores –– s’assurer que les équipements utilisés sont
(stations permanentes de relevés ou sites munis d’un silencieux de bonne qualité en
temporaires à déterminer); état de fonctionnement;
–– le type d’équipement utilisé pour effectuer –– s’assurer que les équipements utilisés sur
les relevés sonores; le chantier sont en bon état de marche;
–– les méthodes et les temps de mesure –– limiter la puissance des équipements
prévus. utilisés à ce qui est nécessaire;
–– limiter le nombre d’équipements sur le site
9.9.3 Mesures d’atténuation à ce qui est nécessaire;
Lorsqu’il s’avère impossible de respecter –– mettre en place des alarmes de recul
les niveaux sonores maximaux recommandés, à intensité variable (s’ajustant au bruit
différentes mesures doivent être envisagées ambiant) et, si possible, ne munir d’une
afin de réduire les niveaux sonores provenant alarme de recul que les équipements
d’un chantier de construction dans la mesure visés par le Code de sécurité pour les
où elles sont techniquement réalisables à un travaux de construction (RLRQ, chapitre
coût qui n’est pas déraisonnable compte tenu S-2.1, r. 4) de la Loi sur la santé et la
de l’envergure du chantier et de sa durée. sécurité du travail (RLRQ, chapitre S-2.1,
Cette section présente les mesures d’at­ a. 3.10.12).
ténuation possibles à l’étape de la construction. Les procédures de construction devraient
Lorsqu’elles sont requises, il faut les inclure être élaborées en tenant compte du niveau
dans les plans et devis. Il peut s’agir a priori de bruit émis. Par exemple, il est possible
de mesures préventives ou a posteriori de de limiter le niveau sonore global près d’un
mesures correctives. secteur sensible en synchronisant les diffé-
rentes activités de construction afin que les
équipements mobiles les plus bruyants soient
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Chapitre
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LES TRAVAUX 33
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2020 01 30

utilisés de façon successive. Dans la mesure Les écrans antibruit ou les toiles acous-
du possible, les équipements fixes doivent tiques peuvent être installés sur des nacelles
être placés aux endroits les moins sensibles ou des chariots élévateurs pour suivre
au bruit ou de manière à minimiser l’impact des équipements qui doivent être déplacés
causé. Le choix des parcours pour le transport fréquemment (p. ex. : scies ou marteaux
des matériaux d’excavation et de remblayage pneumatiques) ou qui peuvent être situés à
devrait tenir compte de l’impact sonore. des endroits difficiles d’accès tels que les murs
Également, la sensibilisation des travail- extérieurs d’une route surélevée et au cours
leurs aux mesures d’atténuation appliquées d’opérations de nettoyage au jet de sable. Les
à la source et rapidement réalisables sur le écrans antibruit temporaires peuvent égale-
chantier est essentielle. Une des mesures ment être composés d’une série de roulottes
réalisables par ces derniers est l’arrêt du de chantier ou de boîtes de camions lourds
fonctionnement de tout engin motorisé qui (18 roues) faisant obstacle au bruit.
n’est pas utilisé pendant un certain laps de Les photos 9.9–1 à 9.9–6 présentent des
temps (p. ex. : les pauses du midi et autres). écrans temporaires fixes ou mobiles utilisés
sur divers chantiers.
9.9.3.2 Mesures d’atténuation appliquées
à la propagation du bruit 9.9.3.3 Mesures d’atténuation appliquées
Les mesures d’atténuation appliquées au récepteur
à la propagation du bruit visent à empêcher Lorsque les mesures d’atténuation appli-
la propagation des ondes sonores vers les quées à la source ou à la propagation du bruit
secteurs sensibles. Lorsque les mesures ne sont pas suffisantes ou réalisables (p. ex. :
appliquées à la source ne sont pas suffisantes dans le cas d’immeubles en hauteur) des
pour respecter les niveaux sonores maximaux mesures d’atténuation appliquées au récep-
recommandés, ces mesures peuvent être éla- teur peuvent être envisagées. Un récepteur
borées et mises en place. En règle générale, est défini comme un individu ou un groupe
il s’agit d’écrans antibruit temporaires ou de d’individus qui sont exposés au bruit prove-
rideaux acoustiques, qui sont assez efficaces nant d’un chantier. L’élaboration des mesures
dans la mesure où la ligne de vue entre la d’atténuation doit impliquer la participation de
source de bruit et les secteurs sensibles est la communauté touchée par les travaux.
complètement obstruée. Avant le début des travaux, il est très utile
Voici quelques exemples de mesures de transmettre aux riverains de l’information
d’atténuation qui peuvent être utilisées pour sur le chantier (nature, durée, horaire, phase
restreindre la propagation du bruit provenant des travaux, etc.). Il est aussi important de res-
d’un chantier : pecter l’horaire de travail spécifié. Si cet horaire
–– mise en place d’écrans antibruit tempo- n’est pas respecté, la tolérance des riverains
raires fixes, en bordure du chantier, ou risque de diminuer grandement, surtout si les
mobiles, sur certains équipements; écarts sont fréquents. L’ouverture au dialogue
avec les riverains touchés par les travaux afin
–– installation de toiles ou de rideaux acous-
de trouver des solutions acceptables pour les
tiques;
deux parties est également bénéfique.
–– utilisation de roulottes de chantier ou de
En cas de plaintes relatives au bruit
véhicules lourds comme écran antibruit;
de construction, un système de suivi des
–– augmentation de la distance entre des plaintes permet à la personne médiatrice
équipements bruyants et les secteurs d’intervenir, dans les meilleurs délais, auprès
sensibles au bruit.
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Photo 9.9–1 Photo 9.9–2


Écran temporaire entourant un chantier Écran temporaire, vue du côté de la source
de bruit

Photo 9.9–3 Photo 9.9–4


Écran entourant un équipement fixe Écran sur nacelle fait à partir de toiles
acoustiques

Photo 9.9–5 Photo 9.9–6


Écran sur chariot élévateur Écran sur nacelle en ciseau
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II
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des plaignants et des entrepreneurs, et extrémités, s’il est trop court. Les dimensions
ainsi d’appliquer les mesures correctives doivent donc être déterminées avec soin.
nécessaires. Dans le cas de bâtiments en hauteur, l’écran
doit être très haut ou comporter un toit, si
9.9.3.4 Caractéristiques et performance cela est possible, afin de protéger les étages
requise des écrans antibruit temporaires supérieurs.
Les mesures d’atténuation utilisées afin Si un écran antibruit de type mur est mis
de réduire le bruit produit par un chantier de en place à proximité d’une voie de circula-
réfection ou de construction routière doivent tion, il doit être installé sur des glissières de
être implantées afin de respecter les niveaux béton, pour des questions de sécurité, et il
sonores autorisés. Lorsque des mesures faut s’assurer qu’il n’y a pas de risque que ce
d’atténuation telles que des écrans antibruit dernier se renverse sur la voie de circulation
de type mur ou des toiles acoustiques doivent à cause des charges de vent.
être mises en place, des exigences minimales La réduction sonore minimale requise
doivent être spécifiées afin d’assurer qu’une pour les murs antibruit temporaires et les
réduction sonore adéquate est obtenue. toiles acoustiques est de 10 dBA, mesurée
En général, un écran antibruit temporaire au récepteur situé le plus près de la zone de
offre un bon rapport coût-efficacité lorsqu’il travaux. Cela représente une réduction sonore
permet une réduction notable (près de 10 dBA) généralement facile à atteindre avec ce type
des niveaux sonores pour un assez grand de mesure et procure une diminution de la
nombre de récepteurs situés dans un secteur moitié du bruit pour ce qui est de la perception
sensible au bruit. Certains éléments doivent auditive. Lorsqu’un écran antibruit est installé
être évalués avant qu’un écran soit jugé réa- de telle façon que la ligne de vue entre les
lisable. Ainsi, pour être efficace, l’écran : équipements bruyants et les récepteurs est
–– doit s’ajuster à l’espace disponible; obstruée, et que cet écran ne comporte pas
–– doit bloquer complètement la ligne de vue de trous ou de brèches, la réduction sonore
entre la source de bruit et les récepteurs; obtenue peut atteindre de 10 à 15 dBA pour
les récepteurs situés au rez-de-chaussée des
–– ne doit pas comporter de brèches ou de habitations. En ce qui concerne les récepteurs
trous; situés aux étages supérieurs, il est possible
–– ne doit pas être bordé par des surfaces d’obtenir une réduction sonore de près de
réfléchissantes. 5 dBA si la ligne de vue est obstruée.
Les dimensions (hauteur et longueur) A. Toiles acoustiques
de l’écran antibruit temporaire doivent être
telles que les sources de bruit sont entière- La longueur et l’emplacement des toiles
ment cachées. En pratique, l’écran antibruit requises doivent être indiqués dans le pro-
doit être suffisamment haut pour procurer gramme détaillé de contrôle du bruit. Les
une atténuation sonore adéquate à tous les exigences techniques et acoustiques des
étages des bâtiments comportant des usages toiles acoustiques sont les suivantes :
sensibles au bruit. Dans les faits, cela peut –– les toiles doivent être composées de plu-
s’avérer difficile à réaliser, voire impossible, sieurs matériaux disposés en couches
pour les immeubles comportant plus de trois successives (vinyle, laine de verre acous-
étages. En général, ce qui limite l’efficacité tique, etc.);
d’un écran antibruit temporaire, ce n’est pas –– la masse surfacique doit être d’au moins
le bruit transmis à travers la paroi, mais plutôt 9,8 kg/m2 (2 lb/pi2);
le bruit passant au-dessus de l’écran ou à ses
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II
Chapitre

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36 LES TRAVAUX
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–– l’indice d’affaiblissement en transmission d’environ 40 kg/m3. Un treillis métallique


(STC) doit être d’au moins 30, évalué est placé pour garder la laine en place.
selon la norme ASTM E90 « Standard Aucun revêtement protecteur (pellicule
Test Method for Laboratory Measurement plastique) ne doit recouvrir la laine.
of Airborne Sound Transmission Loss of Les matériaux constituant l’écran doivent
Building Partitions and Elements »; avoir une durée de vie au moins équivalente
–– le coefficient d’absorption acoustique à la durée du chantier et être maintenus en
(NRC) doit être de 0,70, évalué selon bon état. Lorsque les panneaux constituant
la norme ASTM C423 « Standard Test l’écran sont assemblés, il faut s’assurer
Method for Sound Absorption and Sound qu’ils se joignent parfaitement. Les trous et
Absorption Coefficients by the Reverbe- les fissures entre les panneaux, et entre le
ration Room Method ». bas de l’écran et le sol, doivent être comblés
Lorsque les toiles sont assemblées, il faut avec un matériau suffisamment dense pour
s’assurer qu’elles se joignent parfaitement. atténuer le bruit.
Les trous ou espaces entre les toiles doivent Un écran antibruit temporaire peut égale-
être évités afin de ne pas réduire l’efficacité ment être constitué d’une butte faite à partir
acoustique de l’ensemble. Pour éviter les de matériaux de remblayage ou d’excavation.
réflexions des ondes sonores, la face de la Les écrans construits sur nacelles ou chariots
toile située du côté de la source de bruit doit élévateurs doivent présenter les mêmes
être recouverte d’un matériau absorbant. caractéristiques techniques et acoustiques
que les murs temporaires entourant une zone
B. Écrans antibruit temporaires de de travaux.
type mur
Les panneaux constituant les écrans 9.9.3.5 Équipements d’hydrodémolition
doivent être installés sur la plus courte lon- Une mention particulière doit être faite
gueur en respectant la géométrie du site. sur la technique de démolition utilisant un
La longueur et la position des écrans requis jet d’eau à très haute pression puisqu’elle
doivent être indiquées dans le programme est particulièrement bruyante. En effet, des
détaillé de contrôle du bruit. niveaux sonores de plus de 110 dBA ont été
Ces écrans doivent permettre d’entou- mesurés à 15 m de ce type d’équipement, ce
rer au maximum la zone de travail, être mis qui en fait une des sources les plus bruyantes.
en place avant le début des travaux et être Si cette technique de démolition doit être
installés entre la zone de travail et les sec- utilisée, il est préférable de choisir un type
teurs sensibles au bruit. Ce type d’écran, d’équipement d’hydrodémolition composé
fréquemment constitué de panneaux de bois, d’un groupe moteur-pompe et installé à l’inté-
doit respecter les exigences techniques et rieur d’une enceinte acoustique totalement
acoustiques suivantes : fermée, bien ventilée et munie de silencieux
–– le côté extérieur composé de feuilles efficaces. À la limite des secteurs sensibles
de contreplaqué doit avoir 2 cm (¾ po) au bruit, la technique utilisant une lance à eau
d’épaisseur; n’est pas recommandée.
–– le côté intérieur (vers la source de bruit) Dans tous les cas, cette technique de
doit être recouvert de laine minérale de démolition ne devrait pas être utilisée le soir
5 cm (2 po) d’épaisseur, incombustible et et la nuit à proximité de secteurs sensibles au
hydrofuge et ayant une masse volumique bruit. Des mesures d’atténuation peuvent être
Tome

II
Chapitre
PROTECTION DE 9
L’ENVIRONNEMENT DURANT Page

LES TRAVAUX 37
NORME Date

2020 01 30

envisagées afin de se conformer aux niveaux 9.10.2 Sautage


sonores autorisés, telles que l’installation Lorsqu’il y a des travaux de sautage à
d’un écran antibruit mobile, l’ajustement de l’explosif en milieu habité, il faut prendre
la pression d’eau pour d’atteindre l’efficacité les mesures nécessaires pour limiter les
optimale et le dégrossissage, à l’aide de mar- inconvénients sur la circulation routière et
teaux pneumatiques, des surfaces à décaper. les occupants des résidences et commerces
situés à proximité des travaux. Il faut aussi
9.10 Protection du milieu habité prévenir tout dommage pouvant être causé
Les activités relatives aux travaux de par ces travaux.
construction peuvent générer des inconvé-
nients et des nuisances temporaires pour les 9.11 Protection du milieu
résidents et commerçants situés à proximité. agricole
Les mesures d’atténuation habituelles prévues
par le Ministère, telles que la gestion de la Le territoire agricole est un milieu sensible,
circulation, notamment la mise en place d’une et des mesures d’atténuation particulières
signalisation appropriée et des dispositifs de doivent s’ajouter aux diverses mesures envi-
sécurité, le maintien des accès aux proprié- ronnementales habituelles même si les travaux
tés riveraines, l’utilisation d’abat-poussières, routiers n’ont pas nécessité une autorisation
la mise en place de mesures d’atténuation de la Commission de protection du territoire
du bruit (voir la section 9.9 « Protection du agricole du Québec (CPTAQ). Pour les tra-
milieu sonore ») et le respect d’un horaire de vaux ayant fait l’objet d’une autorisation, les
travaux prédéfini, contribuent à réduire les conditions émises par la CPTAQ doivent être
inconvénients occasionnés par les travaux. respectées.
Dans certains cas, la protection du milieu Les éléments suivants doivent être consi-
habité pendant la construction nécessite éga- dérés pour protéger le milieu agricole :
lement l’application de mesures particulières –– lorsque les travaux prévus en zone agricole
se rapportant à l’alimentation en eau potable se déroulent à proximité d’une zone non
ou à une protection pendant les opérations agricole, le stationnement et les activités
de sautage. d’entreposage de matériaux, de machine-
rie ou de roulottes de chantier doivent, si
9.10.1 Alimentation en eau potable les conditions le permettent, être localisés
En plus de veiller à maintenir l’alimentation dans cette zone;
Complément à la norme

en eau potable pendant la durée des travaux –– si l’aire du chantier doit être située en zone
de chantier, il faut s’assurer que les travaux agricole, il convient d’éviter les parcelles en
ne contaminent pas les puits d’eau potable. culture, les pâturages actifs et la proximité
Avant le début des travaux, un relevé de bâtiments d’élevage. De plus, le chantier
des puits et des sources d’alimentation en doit être aménagé de manière à nuire le
eau potable susceptibles d’être affectés par moins possible aux activités agricoles, en
les travaux est effectué. Dans le cadre de ce particulier à la circulation de la machinerie
relevé, un échantillonnage de l’eau des puits agricole et aux déplacements des animaux
à risque est réalisé aux fins d’analyse. sur la ferme;
Des échantillons de ces puits à risque –– si les sols de l’aire du chantier étaient en
Contenu normatif

doivent ensuite être prélevés après les travaux culture avant les travaux, ils doivent pouvoir
pour vérifier si la qualité de l’eau a été altérée. être réutilisés pour un usage agricole à la
Tome

II
Chapitre

9 PROTECTION DE
Page L’ENVIRONNEMENT DURANT
38 LES TRAVAUX
Date

2020 01 30
NORME

fin des travaux et des précautions particu- –– tout chemin de ferme utilisé comme accès
lières doivent être prises pour leur éviter au chantier ou à la zone des travaux doit
toute forme de contamination environne- être maintenu en bon état pour la circula-
mentale. En cas de contamination, toute tion de la machinerie agricole pour toute
activité de décontamination nécessite une la durée des travaux. Un chemin de ferme
autorisation supplémentaire de la CPTAQ, susceptible d’avoir des ornières ou d’être
car la réhabilitation d’un terrain contaminé dégradé de quelque façon par le passage
ne constitue pas une activité agricole; répété des véhicules utilisés sur le chantier
–– l’entreposage d’équipements, de maté- doit être protégé par la mise en place d’un
riaux de construction, de rebuts et de recouvrement de matériaux granulaires
déblais et leur disposition sont interdits pouvant assurer une bonne capacité
en zone agricole hors des aires prévues portante de la surface de roulement. À
et autorisées par la CPTAQ. Dans le la fin des travaux, ces matériaux doivent
cas de la disposition de certains déblais être récupérés et la surface de roulement,
en zone agricole, il faut se référer au remise dans son état initial ou dans un état
tableau 9.11–1. Il est à noter que ces supérieur. Ils pourraient par contre être
travaux doivent être réalisés à l’intérieur laissés en place si l’exploitant agricole le
d’une période de 2 mois; souhaite. Toutefois, la largeur d’un chemin
de ferme modifié doit être réduite à 5 m à
–– aucun brûlage ni aucun enfouissement de
la fin des travaux ou à la largeur existante
déchets ne sont permis en milieu agricole.
avant modification;
Ceux-ci doivent être éliminés selon les lois
et règlements en vigueur; –– toutes les installations agricoles (fossés,
drains, ponceaux, clôtures, etc.) doivent
–– lorsqu’un chemin de ferme est utilisé
être remises dans un état égal ou supérieur
comme accès au chantier, il doit être
à ce qu’elles étaient avant le début des
remis dans un état comparable à son état
travaux. Durant toute la durée des travaux,
original à la fin des travaux. Si les travaux
il faut prendre les mesures nécessaires
sont effectués à l’automne, un délai d’un
(p. ex. : éléments de délimitation tempo-
an, correspondant à un hiver complet,
raires) pour ne pas causer de préjudices
est requis avant la libération de toute
aux exploitants agricoles.
responsabilité de remise en état. Ce délai
est lié à une utilisation normale de l’accès;

Tableau 9.11–1
Nécessité d’obtention d’une autorisation en fonction du mode de disposition de certains déblais
en zone agricole selon le type de travaux et leur superficie 1

Superficie ≤ 2 hectares Superficie > 2 hectares


Corriger une Corriger une
Types de remblais Rehausser un lot Rehausser un lot
dépression dépression
Matériaux argileux Non Non Non Oui
Autres matériaux :
Contenu normatif

Non Non Oui Oui


épaisseur totale < 30 cm
Autres matériaux :
Oui Oui Oui Oui
épaisseur totale > 30 cm
1. Texte adapté de la décision 348292 du 18 décembre 2006 de la CPTAQ.
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

9
INSTALLATION DE LA BERME Numéro
DE DISSIPATION D’ÉNERGIE 001
NORME EN ENROCHEMENT Date

2020 01 30

1 Voir le tableau 4.6–1 du Tome III – Ouvrages d’art, chapitre 4 « Ponceaux ».


2 Les extrémités A doivent être supérieures d’au moins 200 mm au point de la ligne d’écoulement B.

Note :
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES


Géotextile Tome VII, norme 13101 Pierre Tome VII, norme 14501
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

9
Numéro TRAPPE À SÉDIMENTS AVEC
002 BERME FILTRANTE OU ÉTANCHE
Date NORME
2020 01 30

1 Voir le tableau 4.6–1 du Tome III – Ouvrages d’art, chapitre 4 « Ponceaux ».

Note :
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif

MATÉRIAUX — NORMES APPLICABLES


Géotextile Tome VII, norme 13101 Pierre Tome VII, norme 14501
Géomembranes et
géocomposites bentonitiques Tome VII, norme 13201
Tome

II
Chapitre

10
DISPOSITIFS D’ALERTE Page

i
Date

2016 01 30

Table des matières


10.1 Introduction 1

10.2 Références 1

10.3 Détecteur de véhicules


en détresse (DVD) 1

10.3.1 Justification 1

10.3.2 Description 1

10.3.3 Mode de fonctionnement 2

10.3.4 Conception 2

10.4 Bandes rugueuses 3

10.4.1 Limites d’utilisation 4

10.4.2 Implantation 4
10.4.2.1 Procédé 4
10.4.2.2 Disposition 4
Tome

II
Chapitre

10
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ii
Date

2016 01 30

Figure Table des dessins normalisés


Figure 10.3–1 001 Détecteur de véhicules en détresse
Disposition des détecteurs de
véhicules en détresse (DVD) 2 002 Détecteur de véhicules en
détresse – Détail du support

003 Détecteur de véhicules en


détresse – Détail du câble
Tableau 004 Dimensions et localisation
des bandes rugueuses
Tableau 10.3–1
Caractéristiques du détecteur de 005 Discontinuité des bandes
véhicules en détresse (DVD) 3 rugueuses aux bretelles

006 Discontinuité des bandes


rugueuses à gauche
Tome

ii
Chapitre

10
dispositifs d’alerte Page

1
NORME Date

2013 01 30

10.1 Introduction 10.3.1 Justification


Ce chapitre présente les dispositifs d’alerte Le détecteur de véhicules en détresse
utilisés pour la sécurisation des abords de (DVD) est utilisé en complément des dispositifs
route. de retenue latéraux, placés dans le terre-plein
central aux approches d’un pont ou d’un
viaduc. Le DVD joue le rôle d’un dispositif
10.2 Références d’alerte active et instantanée.
La présente norme renvoie à l’édition la L’utilisation d’un DVD se justifie par plu-
plus récente des documents suivants : sieurs facteurs, notamment :
– le volume de circulation;
NORMES
– la vitesse;
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING – les conditions du site.
AND MATERIALS
ASTM A123 / A123M « Standard Specifica- 10.3.2 Description
tion for Zinc (Hot-Dip Galvanized) Coatings Le détecteur de véhicules en détresse
on Iron and Steel Products ». (DVD), montré à la figure 10.3–1, consiste
AMERICAN SOCIETY OF MECHANICAL en :
ENGINEERS – un levier avec contrepoids à une extré-
ASME/ANSI B18.8.1 « Clevis Pins and mité et, à l’autre extrémité, un panneau
Cotter Pins ». recto verso « Détecteur de véhicules en
détresse » (I-298) à l’autre extrémité (voir
MINISTÈRE DES TRANSPORTS DU Tome V – Signalisation routière du chapi-
QUÉBEC tre 5 « Indication »)
Tome V – Signalisation routière. – un système de câbles reliés au levier de
Tome VII – Matériaux. façon à le maintenir dans une position
horizontale lorsqu’il n’est pas activé;
10.3 Détecteur de véhicules en – des poteaux munis d’anneaux pour servir
détresse (DVD) de guide au système de câbles;
– un système de déclenchement et de
Le détecteur de véhicules en détresse est support qui sert de liaison entre le levier
un dispositif de sécurité routière qui alerte les et le système de câbles.
usagers qu’un véhicule ayant accidentellement
quitté la route est caché de la vue, par exemple Les dessins normalisés 001, 002 et 003
entre deux ponts ou ponts d’étagement le présentent avec plus de détails le détecteur
long d’une route à chaussées séparées. Les de véhicules en détresse.
services de secours, alertés par les usagers,
peuvent intervenir promptement pour aider
les victimes qui, autrement, risqueraient de
demeurer dans une situation précaire pendant
longtemps.
Contenu normatif
Tome

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Chapitre

10
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dispositifs d’alerte
2
Date NORME
2013 01 30

Figure 10.3–1
Disposition des détecteurs de véhicules en détresse (DVD)

10.3.3 Mode de fonctionnement Les conditions favorables à son implanta-


Lorsqu’un véhicule en perte de contrôle tion sont les suivantes :
circule dans un terre-plein central et franchit la – topographie générale des lieux ne
limite d’approche d’un pont ou d’un pont d’éta- permettant pas aux usagers de la route
gement, il heurte le câble d’acier du système de voir un véhicule immobilisé entre les
qui est soutenu par des poteaux d’acier à la deux structures;
hauteur du pare-chocs. Le mécanisme soulève – dégagement minimal de 2 m entre les
un panneau de signalisation « Détecteur de deux structures;
véhicules en détresse » (I-298), facilement
– présence d’un cours d’eau dont la
repérable par les usagers de la route. Les
profondeur est habituellement faible. En
services de secours peuvent ainsi être alertés
présence d’une rivière dont la profondeur
rapidement. Les caractéristiques du DVD sont
est importante, un dispositif empêchant
données au tableau 10.3–1.
tout accès peut être approprié;
10.3.4 Conception – présence d’une voie ferrée;
Le détecteur de véhicules en détresse est – présence d’un sentier ou chemin à faible
installé à l’entrée des endroits où un véhicule débit de circulation.
peut s’engouffrer après avoir quitté acciden-
tellement la route.
Contenu normatif
Tome

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Chapitre

10
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NORME Date

2007 10 30

Tableau 10.3–1
Caractéristiques du détecteur de véhicules en détresse (DVD)
Caractéristiques Attributs

Espacement des poteaux 3000 mm.

Détails des poteaux S 75 × 8 en acier galvanisé.

Détails du câble Câble en acier galvanisé de 8 mm de diamètre.

Hauteur de montage 600 mm.

Panneau de signalisation « Détecteur de véhicules en détresse » (I-298) tel qu’il est décrit
au Tome V – Signalisation routière, chapitre 5 « Indication ».
Critères d’installation 1) Dans le terre-plein central d’une route, entre deux structures
espacées d’au moins 2 mètres;
2) présence sous la route :
a) d’un cours d’eau dont la profondeur est habituellement faible,
b) d’une voie ferrée,
c) d’un sentier ou chemin à faible débit de circulation;
3) difficulté de voir une automobile entre les deux structures.

Fonctionnement Le véhicule en perte de contrôle heurte le câble. Le mécanisme


est alors déclenché et un panneau d’alerte est déployé.

Restrictions Ne remplace pas un dispositif de retenue, mais lui est complémentaire.

Remarque Ajouter des délinéateurs et réflecteurs pour bien indiquer la présence


du câble et des poteaux du DVD.

10.4 Bandes rugueuses l’inattention ou de la somnolence de ceux-ci


et de conditions météorologiques défavora-
Complément à la norme

La conduite automobile nécessite une bles. Les bandes rugueuses sur accotement
perception optimale de la route par les permettent cette utilisation contrôlée de la
conducteurs. Cette perception est principa- texture afin de transmettre de l’information
lement visuelle. En outre, dans une moindre aux conducteurs et, ainsi, d’éviter des sorties
mesure, les vibrations et le bruit induits par le de route qui peuvent résulter en capotage ou
roulement des pneumatiques sur la chaussée en collision contre un objet fixe.
peuvent également informer le conducteur
sur l’état de la chaussée. Or, ces vibrations Les bandes rugueuses sont des bandes
et ce bruit peuvent être utilisés de manière longitudinales à relief intermittent situées
contrôlée afin d’avertir les conducteurs de sur l’accotement et ayant pour fonction d’at-
Contenu normatif

dangers potentiels lorsque la perception tirer l’attention des conducteurs ayant quitté
visuelle est limitée en raison, notamment, de partiellement la voie à cause de la somno-
lence ou d’une distraction en produisant des
Tome

II
Chapitre

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DISPOSITIFS D’ALERTE
4
Date NORME
2016 01 30

vibrations inconfortables et bruyantes. Elles soit par abrasion du matériau de chaussée


peuvent également servir de solution de existant. Le choix de ce procédé repose sur
rechange lorsque les repères visuels habituels les avantages suivants :
ne sont plus utilisables en raison des condi- – l’implantation n’est pas tributaire de la
tions de mauvaise visibilité ou d’accumulation séquence de repavage des accotements,
de neige. ce qui permet une planification axée sur
les avantages en matière de sécurité;
10.4.1 Limites d’utilisation
– le niveau de performance sonore est
Les longs itinéraires et les trajets routi- reconnu comme étant supérieur;
niers sur les autoroutes en milieu rural sont
propices au phénomène de somnolence des – la mise en œuvre est plus facile.
conducteurs. À l’opposé, sur les autoroutes Aucun procédé par indentation à chaud
urbaines, l’éclairage, la géométrie et les débits n’est autorisé. De plus, aucune bande
de circulation élevés contribuent à maintenir rugueuse ne doit être réalisée au moyen
la vigilance des conducteurs. C’est pourquoi de protubérances excédant la surface de
les bandes rugueuses sont essentiellement l’accotement en raison des contraintes impo-
implantées sur les accotements des autorou- sées par l’entretien hivernal.
tes en milieu rural.
10.4.2.2 Disposition
Leur implantation est faite sur les accote-
ments de droite et de gauche des autoroutes en Les bandes rugueuses sont constituées de
milieu rural. Toutefois, lorsqu’il est impossible dépressions de section circulaire disposées
de le faire des deux côtés de la chaussée, sur l’accotement à intervalles réguliers paral-
l’implantation sur l’accotement de droite doit lèlement à la ligne de rive tel qu’il est montré
être privilégiée pour des raisons d’efficacité. au dessin normalisé 004. Elles doivent être
réalisées sur une surface d’accotement en
Les bandes rugueuses constituent, en bon état, sans fissuration excessive et d’une
raison de leur conception même, une mesure largeur minimale de 1 m.
de prévention de type continu. Elles ne sont
donc pas conçues pour être utilisées pour le Les bandes rugueuses sont implantées
traitement ponctuel de sites. D’ailleurs, dans en continu. Elles doivent cependant être
le cas où la fréquence des sorties de route interrompues aux endroits suivants :
est plus élevée à un site en particulier par – à 15 m de part et d’autre des ponts;
rapport à l’ensemble d’un secteur donné, les – à 1 m de part et d’autre des boucles de
caractéristiques de la route en sont possi-
Complément à la norme

détection;
blement la cause. Il ne s’agit alors pas d’un – sur l’accotement de droite, aux bretelles
phénomène de somnolence, lequel peut d’entrée et de sortie, où elles sont décalées
survenir n’importe où. vis-à-vis du musoir, tel qu’il est montré au
dessin normalisé 005;
10.4.2 Implantation
– sur l’accotement de gauche, aux passages
10.4.2.1 Procédé en travers du terre-plein et aux chemins
Les bandes rugueuses doivent être de déviation, tel qu’il est montré au dessin
incrustées dans la surface de l’accotement au normalisé 006.
Contenu normatif

moyen d’un procédé à froid, soit par meulage,


Tome
DESSIN NORMALISÉ ii
Chapitre

10
DÉTECTEUR DE VÉHICULES Numéro

EN DÉTRESSE 001
NORME Date

2013 01 30

1 Un panneau de signalisation « Détecteur de véhicules en détresse » (I-298) doit être installé de chaque côté.
Celui-ci doit être conforme aux spécifications du Tome V – Signalisation routière, chapitre 5 « Indication ».
Notes :
– toutes les pièces métalliques, à l’exception des pièces en aluminium, doivent être galvanisées;
– pour le détail des pièces E à G, voir le dessin normalisé 002;
Contenu normatif

– pour le détail des pièces H à L, voir le dessin normalisé 003;


– les cotes sont en millimètres.

MATÉRIAUX — Normes applicables


Aciers de construction, nuance 350W Tome VII, norme 6101 Boulons, écrous et rondelles Tome VII, norme 6201
Aluminium Tome VII, norme 6401 Galvanisation ASTM A123 / A123M
Tome

ii DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

10
Numéro DÉTECTEUR DE VÉHICULES EN
002 DÉTRESSE – DÉTAIL du support
Date NORME
2013 01 30

Notes :
– toutes les pièces métalliques, à l’exception des pièces en aluminium, doivent être galvanisées;
Contenu normatif

– les cotes sont en millimètres.


MATÉRIAUX — Normes applicables
Aciers de construction, nuance 350W Tome VII, norme 6101 Galvanisation ASTM A123 / A123M
Aluminium Tome VII, norme 6401 Goupille ASME/ANSI B18.8.1
Boulons, écrous et rondelles Tome VII, norme 6201
Tome
DESSIN NORMALISÉ ii
Chapitre

10
DÉTECTEUR DE VÉHICULES EN Numéro

DÉTRESSE – DÉTAIL du câble 003


NORME Date

2013 01 30

Notes :
– toutes les pièces métalliques,
à l’exception des pièces en aluminium,
doivent être galvanisées;
– les cotes sont en millimètres.
Contenu normatif

MATÉRIAUX ­— Normes applicables


Aciers de construction, nuance 350W Tome VII, norme 6101 Boulons, écrous et rondelles Tome VII, norme 6201
Aluminium Tome VII, norme 6401 Galvanisation ASTM A123 / A123M
Béton, type XII Tome VII, norme 3101 Goupille ASME/ANSI B18.8.1
Tome

ii DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

10
Numéro DIMENSIONS ET LOCALISATION
004 des bandes rugueuses
Date NORME
2007 10 30

Contenu normatif

Note :
– les cotes sont en millimètres.
Tome
DESSIN NORMALISÉ II
Chapitre

10
DISCONTINUITÉ DES BANDES Numéro

RUGUEUSES AUX BRETELLES 005


NORME Date

2007 10 30
Contenu normatif

Notes :
– les discontinuités s’appliquent tant aux bretelles situées à la droite de la chaussée qu’à celles situées à gauche;
– la cote est en mètres.
Tome

II DESSIN NORMALISÉ
Chapitre

10
Numéro DISCONTINUITÉ DES BANDES
006 RUGUEUSES À GAUCHE
Date NORME
2007 10 30

Contenu normatif

Note :
– les cotes sont en mètres.

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