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Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction par quelque procédé que ce soit et la traduction,
même partielles, sont interdites sans l’autorisation des Publications du Québec.
Remerciements
La réalisation de cette publication a été coordonnée par Josée Gagnon et Élizabeth Rainville de la
Direction de la gestion des projets routiers.
Nous remercions sincèrement les personnes suivantes pour leur contribution :
Collaborateurs internes
Directions générales territoriales
Hélène Aubé1, Julie Beaudoin, Dominique Boursier-Lépine, Michel Chauvin, Beeraj Dhawotal, Pierre Lafleur,
Alain Lefrançois, Samira Sebahi, Martine Simard, Luc Tremblay1
Direction générale de l’expertise immobilière
Lise Talbot, Mélanie Verret
Direction générale de la gestion des projets routiers et de l’encadrement en exploitation
Luc Beauregard, David Boudreault, Annick Bédard, Benoit Bergeron, Marie-France Bergeron,
Isabelle Bernier-Bourgault, Éric Breton, Richard Côté, Anne Denoncourt, Alain Gendreau, Lucie Grégoire,
Anne Pascale Guimond1, Guy Julien, Éric Lamontagne1, Mireille Langlois, Bruno Marquis, Michel Masse,
Julie Milot, Manon Ouellet, Frank Rochefort, Nathalie Roy, Guillaume Villeneuve
Direction générale de la planification, de la coordination et de l’évolution
Pedro Aguirre, Isabelle Bêty, Annie Lavallée, Pierre Leblond, Catherine Lemieux, Jean-Philippe Morneau,
Pierre Tremblay, Jocelyn Beaulieu, Sylvain Bérard
Direction générale de la politique de la mobilité durable et de l’électrification
Pierre Desgagné, Ginette Lalonde, Évangéline Lévesque
Direction générale de la sécurité civile et de la veille opérationnelle
Étienne Quirion, Amélie Soucy
Direction générale de la gestion des actifs routiers et de l’innovation
Olivier Bégin, Yannick Prémont
Direction générale des projets routiers et de l’exploitation du réseau
Pascal Lacasse
Direction générale du suivi des projets, des parcs routiers et de l’aéroportuaire
Marie-Josée Barriault, Dany Provençal
Direction générale des grands projets routiers
Abdelhak Bousselham1, Josée Cléroux1, France Davidson1, Vicky Lachapelle, Philippe Leblanc
Direction générale de la sécurité et du camionnage
Guillaume Bertrand, Julie Simard
Direction générale des structures
Steve Arsenault, Louis-Marie Bélanger, Éric Côté, Gérard Desgagné, Yves Desrosiers, Annie Gagné, Nathalie Hamel
Direction générale du laboratoire des chaussées
François Bossé, Marie-Christine Delisle, Pierre Dorval, Benoit Pichette, Janelle Potvin, Denis St-Laurent, Paul Mill,
Denis Thébeau, Guy Tremblay, Yvon Villeneuve
Édition
Direction des communications
Isabelle Turgeon, Laurence Voyzelle
Direction générale de la gestion des actifs routiers et de l’innovation
Nicole Beaudet, Michaël Côté, Johanne Larouche, Brigitte Ouellet, Naïma Zaaf
Et toutes les personnes qui ont été associées de près ou de loin et dont le nom ne figure pas ici.
1. Comité de relecture.
Mises à jour
Guide de préparation des projets routiers
Guide de préparation
Date
des projets routiers
Commande et abonnement
Si vous désirez commander des livres ou vous abonner à la version électronique
des ouvrages routiers, vous pouvez joindre les Publications du Québec :
www.publicationsduquebec.gouv.qc.ca Téléphone : 418 643-5150
Dans le menu « Produits en ligne », 1 800 463-2100
choisir la rubrique Ouvrages routiers
puis Pour commander.
Mars 2018
Proposition de modifications
du Québec.
Nom du demandeur (en lettres moulées) Courriel Service ou Direction Signature du chef de service ou du directeur Date (Année-Mois-Jour)
Signature du demandeur Date (Année-Mois-Jour) Téléphone Poste Direction ou Direction générale Signature du directeur ou du directeur général Date (Année-Mois-Jour)
2018 03 30
Unités administratives resposables des différents domaines d’expertise du MTMDET
Guide de préparation des projets routiers i
Unités administratives responsables des différents domaines d’expertise du MTMDET (suite)
2018 03 30
Unités administratives resposables des différents domaines d’expertise du MTMDET
ii Guide de préparation des projets routiers
Unités administratives responsables des différents domaines d’expertise du MTMDET (suite et fin)
2018 03 30
Unités administratives resposables des différents domaines d’expertise du MTMDET
Guide de préparation des projets routiers iii
PRÉFACE
La réalisation de projets routiers sur le réseau québécois s’inscrit au cœur de la mission du
ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports. Que
l’on parle du maintien en bon état d’infrastructures existantes ou du développement de
nouvelles portions de réseau, c’est par la réalisation de tels projets que le Ministère fait
une différence tangible relativement à la qualité de vie de l’ensemble des Québécois, en
assurant leur mobilité. Rappelons, à ce titre, que ces efforts s’inscrivent dans une logique
de mobilité durable et de préservation de l’environnement.
En concordance avec le souci permanent d’utilisation rigoureuse des fonds publics, une
préparation de chaque projet s’impose, et ce, sans égard à son envergure. Une exécution
optimale de travaux routiers est tributaire d’une préparation judicieuse et sous-entend
un meilleur contrôle financier, par un moindre recours aux avenants.
Le Guide de préparation des projets routiers constitue un outil de choix à cette fin,
rassemblant les connaissances d’intervenants de toutes les régions du Québec. La force
du Ministère en matière de réalisation de projets routiers repose largement sur la grande
expertise et sur la multidisciplinarité de son personnel; le présent guide en est une
illustration concrète.
Les activités décrites sont les composantes essentielles de tout projet et sont, à ce titre,
intégrées au processus de préparation des projets routiers du Ministère.
Le guide est destiné à toutes les personnes appelées à contribuer à la réalisation de projets
routiers menés par le Ministère, qu’il s’agisse de techniciens, d’ingénieurs, de professionnels
ou de gestionnaires. Une telle vision s’inscrit dans un objectif de transparence et de partage
des meilleures pratiques.
2018 03 30
Préface
Guide de préparation des projets routiers
TABLE DES MATIÈRES
Préface
Introduction
VOLUME 2 CONCEPTION
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Table des matières
Guide de préparation des projets routiers i
Annexe ARC – Archéologie
Annexe ARP – Arpentage
Annexe CIR – Circulation
Annexe COM – Communication
Annexe ENV – Environnement
Annexe GEM – Géomatique
Annexe HYD – Hydraulique
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Table des matières
ii Guide de préparation des projets routiers
AVANT-PROPOS
Ce chapitre présente l’ensemble des livrables et des activités pouvant être réalisés dans
le cadre de l’étape Étude des besoins, à l’intérieur d’une Étude d’opportunité. Tous les
livrables et toutes les activités présentés et décrits dans ce chapitre ne sont toutefois pas
requis de façon systématique pour chacun des projets routiers. En effet, les livrables et les
activités à produire dépendent de la nature et de l’envergure de chaque projet. L’équipe
associée à la production du rapport de l’étude des besoins doit donc collaborer afin de
choisir judicieusement les livrables et les activités à réaliser à cette étape.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers
TABLE DES MATIÈRES
LISTES.....................................................................................................................v
Liste des sigles et des abréviations.................................................................................... v
Liste des systèmes / outils / logiciels du Ministère............................................................... vi
Liste des documents de référence................................................................................... vii
Liste des directives.......................................................................................................... vii
Liste des formulaires.......................................................................................................viii
Liste des spécialités.......................................................................................................... ix
2. DÉMARRAGE................................................................................................ 2.1
2.1 Prise de connaissance de la demande d’intervention initiale.............................2.1
2.2 Confirmation des orientations avec les gestionnaires........................................2.1
2.3 Élaboration du mandat de l’étape Étude des besoins........................................2.2
2.3.1 Délimitation du territoire de l’intervention....................................................2.2
2.3.2 Détermination des études et des avis sectoriels.............................................2.2
2.3.3 Identification des parties prenantes externes.................................................2.3
2.3.4 Présence de communautés autochtones........................................................2.3
2.4 Réunion de démarrage......................................................................................2.3
3. PLANIFICATION............................................................................................ 3.1
3.1 Visite de terrain.................................................................................................3.1
3.2 Élaboration des demandes d’études et d’avis sectoriels....................................3.2
3.2.1 Demandes de service à d’autres unités administratives du Ministère
pour des données, des études et des avis sectoriels.......................................3.5
3.2.2 Mandats d’études et d’avis sectoriels à l’externe...........................................3.5
3.3 Données existantes requises pour la réalisation du mandat...............................3.6
3.3.1 Plans d’arpentage..........................................................................................3.9
3.3.2 Plans de chaussées et d’ouvrages d’art..........................................................3.9
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers i
3.3.3 Cartes..........................................................................................................3.10
3.3.3.1 Cartes topographiques et levés LiDAR.......................................................... 3.10
3.3.3.2 Cartes géologiques et de dépôts de surface................................................. 3.11
3.3.3.3 Cartes de contraintes relatives aux glissements de terrain............................ 3.11
3.3.3.4 Autres références cartographiques............................................................... 3.11
3.3.4 Autres systèmes à consulter.........................................................................3.12
3.3.5 Photographies aériennes.............................................................................3.12
3.3.6 Études et sondages existants.......................................................................3.13
3.4 Données supplémentaires................................................................................3.13
3.5 Réunion de planification..................................................................................3.13
3.5.1 Mécanismes de communication avec les membres de l’équipe....................3.15
3.5.2 Mécanismes de communication avec les parties prenantes externes...........3.15
3.5.3 Contribution de chaque chargé d’activités responsable d’une spécialité........3.16
3.5.4 Élaboration de l’échéancier de l’étape Étude des besoins............................3.16
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Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
ii Guide de préparation des projets routiers
4.2.9 Évaluation de l’état des ouvrages d’art........................................................4.18
4.2.10 Inventaire hydraulique.................................................................................4.19
4.2.11 Analyse environnementale...........................................................................4.19
4.2.12 Avis sur les contraintes géotechniques........................................................4.21
4.2.13 Étude des besoins en archéologie................................................................4.21
4.2.14 Avis sur les risques naturels et anthropiques en sécurité civile.....................4.23
4.3 Élaboration du rapport de l’étude des besoins................................................4.23
4.3.1 Réunions techniques....................................................................................4.23
4.3.1.1 Synthèse de la problématique...................................................................... 4.23
4.3.1.2 Nécessité d’intervenir................................................................................... 4.24
4.3.1.3 Conclusion et recommandations.................................................................. 4.29
4.3.2 Réalisation du plan de travail préliminaire...................................................4.30
4.3.3 Structure du rapport de l’étude des besoins................................................4.31
4.4 Nomination du gérant de projet......................................................................4.32
4.5 Réalisation de la fiche d’avant-projet pour les grands projets de 100 M $
et plus.............................................................................................................4.32
4.6 Réalisation de la consultation des parties prenantes externes.........................4.32
4.7 Rédaction du rapport final de l’étude des besoins...........................................4.32
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Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers iii
LISTES
Les sigles et les abréviations suivants sont utilisés dans ce chapitre.
Sigles / abréviations Définition
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Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers v
Les applications informatiques, les documents de référence, les directives et les formulaires suivants sont utilisés à
l’étape Étude des besoins.
Systèmes /outils / logiciels Définition
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Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
vi Guide de préparation des projets routiers
Liste des documents de référence
« Directive sur la gestion des projets majeurs Site Web du Secrétariat du Conseil du trésor
s. o.
d’infrastructure publique » du Québec
DI‑15‑014 « Contrats de services professionnels » Espace administratif de l’intranet du Ministère
« Évaluation du rendement en contrats de
DI‑15-023 Espace administratif de l’intranet du Ministère
construction et de services »
« Directive générale sur l’octroi et la gestion des
contrats de travaux de construction, de services,
DI-15-103 Espace administratif de l’intranet du Ministère
d’approvisionnement et de technologie de
l’information »
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Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers vii
Liste des formulaires
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Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
viii Guide de préparation des projets routiers
Les spécialités suivantes peuvent s’appliquer à l’étape Étude des besoins.
Liste des spécialités
Spécialités
Affaires autochtones
Aménagement du territoire
Aménagement géométrique
Analyse différenciée selon les sexes (égalité entre les femmes et les hommes)
Archéologie
Arpentage
Aspects socioéconomiques
Circulation
Communication (gestion des parties prenantes)
Développement durable
Environnement
Géomatique
Géotechnique et géologie
Gestion de projet
Hydraulique
Modélisation des systèmes de transport
Ouvrages d’art
Sécurité civile
Sécurité routière
Signalisation
Terrassement et structure de chaussées (y compris revêtements souples ou rigides)
Types de contrats
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers ix
PHASE ÉTUDE D’OPPORTUNITÉ R é f é r e n c e
régionales de comté (MRC), demandes ou plaintes des citoyens, etc. Dans la majorité des
cas, les besoins émanent directement du Ministère, soit par la connaissance du réseau
(routes, environnement ou usagers) ou par des évaluations faites sur le réseau (chaussées
et structures). Dans ce dernier cas, les systèmes GCH « Gestion des chaussées » et GSQ GCH : Système « Gestion
« Gestion des structures du Québec » du Ministère doivent être consultés. Le regroupement des chaussées »
de plusieurs interventions dans le même secteur permet d’en faire un projet. Différents GSQ : Système « Gestion
des structures du Québec »
avis et études sectoriels sont alors nécessaires afin de bien cerner les besoins visés par
la demande d’intervention. Dans tous les cas, ce sont les gestionnaires du Ministère qui
décident de s’il y aura ou non production d’une analyse des besoins. L’étude d’opportu-
nité permet donc d’établir le bien-fondé d’une intervention et de recommander une ou
plusieurs solutions appropriées aux besoins exprimés par ces différentes sources.
L’étape Étude des besoins vise à démontrer le besoin d’intervenir. En résumé, cette étape
consiste à définir les besoins et à les analyser afin de tenir compte des préoccupations de
toutes les parties concernées et ainsi vérifier la nécessité de l’intervention.
L’étape Étude des solutions consiste à évaluer si des solutions peuvent répondre adéqua-
tement aux besoins énoncés.
Pour réaliser l’étude des besoins, un chargé d’activités responsable de l’étude des besoins
est nommé par les gestionnaires afin de coordonner la réalisation des livrables de cette
étape. Des personnes-ressources de différents domaines d’expertise sont également dési-
gnées afin de produire ces livrables et de collaborer avec le chargé d’activités responsable
de l’étude des besoins. Ces personnes peuvent également être appelées à prendre part
aux étapes suivantes.
Pour sa part, le gérant de projet devrait être nommé au plus tard juste après le dépôt
du rapport de l’étude des solutions. Dans le cas de projets de grande envergure (grands
projets), le gérant de projet devra être nommé avant la fin de l’étape afin d’entreprendre Directive sur la gestion
les livrables exigés dans le cadre de la Directive sur la gestion des projets majeurs des projets majeurs
d’infrastructure publique. Cette directive est disponible sur le site Web du Secrétariat du d’infrastructure publique
Conseil du trésor du Québec.
Le présent chapitre traite en détail de l’étape Étude des besoins. L’étape Étude des solutions
est quant à elle décrite au chapitre suivant.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers 1.1
R é f é r e n c e 1. ÉTAPE ÉTUDE DES BESOINS
L’étape Étude des besoins peut être amorcée dès qu’une demande d’intervention est
retenue par les gestionnaires du Ministère.
L’étape Étude des besoins peut durer de quelques jours à plusieurs mois, selon la nature
et l’envergure des besoins et de la problématique.
L’étape Étude des besoins doit permettre d’établir un diagnostic de cause à effet basé sur
les éléments suivants :
Ceux-ci doivent être analysés dans la perspective d’évaluer la nécessité d’intervenir pour
corriger ou améliorer certains aspects de la route, tels que la congestion d’un tronçon
routier, l’insécurité ou la détérioration de la chaussée ou d’un ouvrage d’art. Ce diagnostic
permet de dégager les éléments pour justifier la nécessité d’intervenir et permettre aux
autorités du Ministère de prendre les décisions éclairées avant de s’engager dans la
recherche de solutions appropriées.
Il est important que le territoire à l’étude soit clairement délimité en fonction des différentes
frontières : géopolitiques, municipales, régionales ou autres, afin de définir l’envergure de
la collecte des données et la nature de ces dernières. Ce travail de recherche d’informations
doit être effectué avec une grande rigueur, puisque la qualité des données conditionne
fortement l’analyse subséquente. Ce sujet est traité plus en détail à la section 3.
Pour les projets de plus de 100 millions de dollars, une fiche d’avant-projet doit être
produite sur la base de l’ensemble des données cumulées pour l’étude des besoins. Il s’agit
donc d’un livrable additionnel à produire, et c’est le gérant de projet désigné qui prépare
la fiche, en collaboration avec le chargé d’activités responsable de l’étude des besoins.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
1.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Les livrables de l’étape Étude des besoins sont les suivants :
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers 1.3
2. DÉMARRAGE R é f é r e n c e
Un chargé d’activités responsable de l’étude des besoins est nommé par les gestion-
naires de la direction générale territoriale afin de démarrer la présente étape. Les princi-
pales activités de démarrage de l’équipe associée à l’étude des besoins sont présentées
dans cette section.
Le chargé d’activités responsable de l’étude des besoins est celui qui aura à
intégrer le contenu de toutes les spécialités nécessaires pour produire le rapport
de l’étude des besoins. Dans le cas où on aurait des spécialistes de chaussées et
de structures, le chargé d’activités sera celui nommé par les gestionnaires et qui
aura à gérer la production du rapport de l’étude des besoins.
Le chargé d’activités responsable de l’étude des besoins doit d’abord prendre connaissance
de la demande d’intervention initiale. Celle-ci fournit des indications pour orienter l’étude
des besoins, puisqu’elle établit généralement :
Le chargé d’activités responsable de l’étude des besoins devrait également vérifier si des
documents concernant des mandats ou des projets antérieurs peuvent l’aider à orienter
l’étude des besoins. Il prépare une synthèse de la documentation et de la demande
d’intervention initiale.
Comme mentionné dans l’introduction de ce guide, il est essentiel que tout projet
d’infrastructure intègre les orientations gouvernementales et ministérielles axées sur les
enjeux de la société québécoise. Parmi ces enjeux, doivent notamment être pris en compte :
l’aménagement du territoire;
le développement durable;
la mobilité durable;
l’égalité des sexes via l’application de l’analyse différenciée selon les sexes (ADS).
Les gestionnaires devront statuer sur la manière d’intégrer les différentes orientations
dans la réalisation de l’étude d’opportunité. À cette étape, la prise en compte de ces
orientations doit être démontrée clairement dans le rapport de l’étude des besoins, et ce,
dans un but de reddition de comptes.
Le chargé d’activités responsable de l’étude des besoins doit également vérifier auprès de
son gestionnaire si de récentes orientations, politiques de nature ministérielle ou gouver-
nementale, faisant également l’objet d’une reddition de comptes, doivent être considérées
et intégrées dans le rapport de l’étude des besoins.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers 2.1
R é f é r e n c e
Dans le cas où il a été choisi d’appliquer les principes de l’ADS au projet, les résultats de
l’application de l’ADS devront transparaître dans le rapport de l’étude des besoins.
Annexes techniques « AMT – Pour plus d’information à ce sujet, on peut consulter les annexes techniques « AMT –
Aménagement du territoire », Aménagement du territoire », « DEV – Développement durable » et « ADS – Analyse différenciée
« DEV – Développement
durable » et « ADS – Analyse selon les sexes ».
différenciée selon les sexes »
2.3 Élaboration du mandat de l’étape Étude des besoins
Le chargé d’activités responsable de l’étude des besoins doit produire, à partir de l’infor-
mation de la demande d’intervention initiale, une description du mandat, des attentes
des gestionnaires et des objectifs de l’étape Étude des besoins. Il doit donc valider ces
éléments avec les gestionnaires, ainsi que les orientations sur l’envergure de l’étude des
besoins et les délais de réalisation de l’étape.
Pour s’assurer que les besoins et problèmes à étudier sont bien compris, le chargé d’activités
responsable de l’étude des besoins doit analyser la problématique de façon à traiter les
sujets suivants :
Cette analyse permet d’établir les domaines d’expertise requis, c’est-à-dire de déterminer
les avis et les études sectoriels nécessaires pour justifier l’intervention. Cette démonstration
sera effectuée par l’intégration des avis et des études sectoriels menant au rapport de
l’étude des besoins.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
2.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Une fois les avis et les études sectoriels ciblés, le chargé d’activités responsable de l’étude
des besoins fait approuver le choix des spécialités par le gestionnaire et les coordonnateurs
de modules des domaines d’expertise visés.
Le chargé d’activités responsable de l’étude des besoins doit préciser sous forme de liste
quelles sont les parties prenantes externes potentielles au projet.
Le chargé d’activités responsable de l’étude des besoins doit valider, dès l’étape Étude des
besoins, si la localisation de l’intervention et le type de projet envisagé peuvent avoir des
impacts sur les droits et les intérêts d’une ou plusieurs communautés autochtones. À cet
effet, il se réfère au répondant en affaires autochtones de la direction générale territoriale,
ou à l’unité centrale du Ministère responsable des affaires autochtones. Cette information
doit être disponible avant la réunion de démarrage.
Le chargé d’activités responsable de l’étude des besoins convoque les gestionnaires et les
différents coordonnateurs de modules des spécialités retenues à la réunion de démarrage
de l’étape.
Au cours de cette réunion, le chargé d’activités responsable de l’étude des besoins doit,
entre autres :
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers 2.3
R é f é r e n c e
le cas échéant;
établir les mécanismes de communication avec les parties prenantes externes et
les membres de l’équipe.
Un compte rendu doit être rédigé afin de consigner les décisions prises lors de la réunion
de démarrage. Si nécessaire des ajustements au mandat de l’étude des besoins seront
apportés.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
2.4 Guide de préparation des projets routiers
3. PLANIFICATION R é f é r e n c e
La planification est le processus qui permet de cibler chaque activité et chaque livrable
servant d’intrants à l’élaboration du rapport final de l’étude des besoins et d’en organiser
la réalisation. La planification doit respecter les paramètres établis dans le mandat de
l’étape Étude des besoins.
À ce stade-ci, toutes les ressources ayant des livrables à produire ont été choisies, nommées
et informées de leur mandat respectif.
Les principales activités de planification sont présentées dans les sections suivantes.
Le chargé d’activités responsable de l’étude des besoins planifie une visite de terrain afin
de confirmer les besoins et les domaines d’expertise requis par la demande d’intervention
initiale, de déterminer les contraintes physiques et de définir les données nécessaires à la
réalisation des études et des avis sectoriels.
Avant d’entreprendre une visite de terrain, il est suggéré de préparer une liste de points Formulaire V-1310
de vérification. Le formulaire V-1310 « Aide mémoire pour la visite de terrain » peut être « Aide-mémoire pour
la visite de terrain »
utilisé à cette fin. Ce formulaire est accessible sur le site intranet du Ministère et sur le site
Web des Publications du Québec.
Un rapport est produit à la fin de la visite. Celui-ci fait état, entre autres, des résultats des
observations visuelles portant notamment sur les points suivants :
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers 3.1
R é f é r e n c e
les traverses pour les véhicules hors route (quads et motoneiges);
les aménagements riverains (murets, haies, boîtes postales, etc.);
les aménagements cyclistes et pédestres;
les installations de services publics (égouts, aqueduc, communications, électricité,
gaz, passages à niveau, etc.);
la circulation (mouvements, types de véhicules, files d’attente observées, etc.);
les distances de visibilité;
les services de transport en commun (arrêts d’autobus, identification des lignes
empruntant le corridor et de leur fréquence, etc.);
les voies réservées (autobus, taxi, etc.);
la signalisation (panneaux, signaux lumineux, marques sur la chaussée, etc.);
l’affichage publicitaire, y compris le réseau d’affichage du Ministère;
les systèmes électrotechniques, y compris l’éclairage, les signaux lumineux (feux de
circulation, feux clignotants, feux d’utilisation de voies et panneaux de prescription
ou de danger avec feux clignotants) et tout autre système électrotechnique.
Il est aussi fortement recommandé de compléter le dossier par des photographies ou des
vidéos montrant la zone des travaux projetés, et les aspects particuliers ou contraignants
ou contraintes de l’emplacement. Il est important de porter une attention particulière à
certains aspects du site, tels que les accumulations de neige, la présence de poudrerie ou
une végétation abondante, qui ne peuvent être observés que durant certaines saisons.
Dans le cas de prestataires de service, les chargés d’activités, en fonction de leur domaine
d’expertise, doivent effectuer le suivi de la qualité et l’intégration des livrables réalisés par
ceux-ci (conception géométrique, conception d’ouvrages d’art, environnement, modélisation
des systèmes de transport, surveillance, etc.).
Le chargé d’activités principal est la personne responsable d’assurer l’intégration des divers
domaines d’expertise sur le plan technique si le livrable est fait à l’interne, ou d’assurer le
suivi et la validation des livrables techniques produits par les prestataires de service. Lors
de la réalisation à l’interne, il est responsable de la mise en commun des divers livrables
permettant de réaliser le livrable principal de l’étape (rapport d’avant-projet définitif,
dossier d’opportunité, etc.). Ce dernier peut aussi être responsable d’un livrable d’une
spécialité selon son domaine d’expertise (chaussée ou structure, etc.).
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
3.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Les autres chargés d’activités sont responsables de produire les livrables de leurs champs
d’expertise. Pour ce faire, ils peuvent avoir à intégrer divers avis ou rapports faits par des
spécialistes. Les chargés d’activités peuvent aussi élaborer des avis ou rapports préalables
pour d’autres livrables dans des domaines connexes.
Le spécialiste est une personne ayant un domaine d’expertise pointu à qui le chargé
d’activités fait appel pour obtenir des avis techniques précis et ad hoc. Un spécialiste ne
fait pas nécessairement partie de l’équipe de projet. Il a la responsabilité de produire des
avis ou des rapports nécessaires à la réalisation du livrable du chargé d’activités. Il est à
noter que le spécialiste peut travailler de façon matricielle avec plusieurs chargés d’activités
simultanément. C’est le cas, par exemple, des spécialistes en géotechnique.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers 3.3
Responsable de la portée Direction générale territoriale
du projet ou unité responsable
Responsable du suivi de
3.4
l’échéancier, des coûts et Gérant de projet
de la qualité du projet pour
l’ensemble des livrables de
l’étape en cours et tout
au long du projet
Chargé d’activités principal
Responsable d’assurer
l’intégration technique
entre les divers domaines
d’expertise pour l’étape
en cours
Chargé d’activités Chargé d’activités Chargé d’activités Chargé d’activités Chargé d’activités
Chaussée Arpentage Déplacement des Environnement Hydraulique
services publics
Responsable du livrable de
leur champ d’expertise de
l’étape en cours
Spécialiste Spécialiste Spécialiste Spécialiste Spécialiste
Le chargé d’activités responsable de l’étude des besoins envoie à chacun des chargés
d’activités qui ont été nommés l’ensemble de l’information nécessaire, soit le mandat, la
synthèse des données requises, la carte de localisation et la liste des domaines d’expertise
retenus. Au besoin, il convoque une réunion pour clarifier le mandat et expliquer la
demande d’intervention initiale. Il est essentiel que chaque chargé d’activités spécialiste
reçoive les délais de réalisation qui lui sont impartis pour produire son livrable.
La portée des études et des avis sectoriels peut rendre nécessaires des discussions entre
les chargés d’activités et les coordonnateurs de modules.
Une fois que le contenu des études et des avis sectoriels est établi, les demandes sont
élaborées par le chargé d’activités responsable de l’étude des besoins et approuvées
par les gestionnaires. Les demandes d’études et d’avis sectoriels approuvées sont
ensuite transmises aux divers chargés d’activités pour officialiser celles-ci. Ces demandes
viendront délimiter le contenu des études et des avis sectoriels, y compris les données et
les analyses requises.
Il est très important que les demandes d’analyses, d’études et d’avis sectoriels soient
accompagnées d’une carte géographique indiquant la localisation précise de l’intervention,
ainsi que de toute autre information ou documentation pouvant clarifier ces demandes.
Il est également souhaitable que les exigences relatives à la présentation des figures, des
données et des tableaux soient transmises afin d’assurer une plus grande homogénéité
dans la production du rapport final. Les coordonnateurs de modules doivent être mis en
copie conforme lors de l’envoi des demandes. De plus, chaque demande doit indiquer les
délais de réalisation impartis à l’étude ou à l’avis.
Dans plusieurs cas, il faudra aussi faire appel à des spécialistes internes rattachés à des
unités centrales spécialisées. Le chargé d’activités responsable de l’étude des besoins doit
donc déterminer l’ensemble des études et des avis sectoriels requis et préparer les demandes
de service aux autres unités administratives du Ministère. Ces demandes doivent fixer le
niveau de précision attendu, les interrelations et les échanges d’information requis entre
les divers spécialistes et les variables à analyser, ainsi que l’échéancier de réalisation du
rapport de l’étude des besoins. La plupart des unités administratives centrales du ministère
disposent de formulaires spécifiques à utiliser pour faire une telle demande, ou des méca-
nismes plus informels d’établissement de mandat ad hoc.
Lorsque des demandes doivent être adressées à d’autres unités administratives du Ministère,
elles sont élaborées en collaboration par le chargé d’activités responsable de l’étude des
besoins et les chargés d’activités responsables des spécialités. Elles doivent également être
approuvées par les gestionnaires avant leur envoi à l’autre unité.
Une fois la décision prise de donner des mandats d’études et d’avis sectoriels à des
prestataires de services, des chargés d’activités responsables des spécialités techniques
seront attitrés à la vérification de ces mandats afin de gérer la qualité des livrables. Ils
devront définir le travail et les livrables essentiels attendus. Le contenu des devis techniques
sera préparé par les chargés d’activités du domaine tandis que les documents de services
professionnels seront préparés par la personne responsable du processus d’appel d’offres
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers 3.5
R é f é r e n c e
et d’octroi des contrats désignée. Ces documents sont basés sur différents devis types
Guide de préparation
des devis de services en services professionnels existants, ou encore sur le Guide de préparation des devis de
professionnels services professionnels, accessible sur le site intranet du Ministère.
Le chargé d’activités responsable de l’étude des besoins doit prévoir un délai pour ce
processus dans l’échéancier de l’étape Étude des besoins.
Directive DI-15-014 « Contrats Ces types de contrats sont encadrés par les directives DI-15-014 « Contrats de services
de services professionnels » professionnels » et DI-15-103 « Directive générale sur l’octroi et la gestion des contrats
Directive DI-15-103 « Directive de travaux de construction, de services, d’approvisionnement et de technologie de
générale sur l’octroi et la
gestion des contrats de
l’information », accessibles sur l’Espace administratif de l’intranet du Ministère.
travaux de construction, de
services, d’approvisionnement Les estimations des coûts de chaque contrat de services professionnels seront effectuées
et de technologie de par chacun des chargés d’activités responsables des domaines d’expertise visés. Ces coûts
l’information »
devront être comptabilisés et le budget approuvé par les gestionnaires.
Il est recommandé au chargé d’activités responsable de l’étude des besoins et aux chargés
d’activités responsables des spécialités qui préparent les devis de services professionnels
de rencontrer le répondant en gestion contractuelle désigné afin de vérifier les modalités
et la portée des différents contrats à attribuer à cette étape.
Par ailleurs, lorsqu’une étude ou un avis est demandé à l’externe, il est important que
le Ministère transmette les données qu’il possède et qui peuvent être essentielles à la
réalisation de ce mandat (voir la section suivante).
Chacun des chargés d’activités responsables d’une spécialité doit définir les données
requises pour réaliser ou faire réaliser son étude ou son avis sectoriel. Il doit d’abord
rechercher les données existantes qui lui sont nécessaires parmi les différentes sources
disponibles (Ministère, municipalités, MRC, autres ministères, etc.). Il doit déterminer si
les données existantes qu’il a recensées sont toujours valides ou si certaines doivent être
mises à jour.
Le résultat de cette recherche permettra ainsi au chargé d’activités de cibler les données
manquantes à l’élaboration de son étude ou de son avis sectoriel, de planifier la collecte
de données supplémentaires et d’établir l’échéancier de son livrable.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
3.6 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
sols, hydrauliques);
les données de circulation et de demande en transport.
Le tableau 1 dresse la liste des types de données qu’il est possible de rechercher et leurs
sources respectives.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers 3.7
R é f é r e n c e
Types de données existantes Sources des données existantes
MERN
Imageries satellitaires et
orthophotos Site intranet de la division de la géomatique
du Ministère
Portail géotechnique du Ministère
GéoCatalogue du Ministère (CDGO)
Levés LiDAR
Géoboutique du MERN ($)
Site intranet de la géomatique
Portail géotechnique du Ministère
Site intranet de la géomatique du Ministère
Photographies aériennes
Photocartothèque du MERN
Photocartothèque du RNCan
Études géotechniques Archives des directions générales territoriales
Études d’inspection
GSQ
des structures
Rapports d’évaluation
de la capacité portante GSQ
des structures
Rapports de relevé du
GSQ
potentiel de corrosion
Études hydrogéologiques Archives des directions générales territoriales
Rapports de sondages Portail géotechnique du Ministère
Études de reconnaissance
Archives des directions générales territoriales
des sols
Études hydrauliques Archives des directions générales territoriales
Comptages (classifiés ou non)
Relevés de taux d’occupation des véhicules
Mesure de temps de parcours
Données de circulation Relevés de files d’attente (y compris pour
les journées de fin de semaine)
Comptages d’autobus et de passagers d’autobus
Comptages de transport actif (vélo, piéton)
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
3.8 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Types de données existantes Sources des données existantes
Les sections suivantes présentent plus en détail les différents types de données existantes.
Pour consulter les plans d’arpentage, il est nécessaire que le chargé d’activités responsable
de l’étude des besoins transmette une demande au chargé d’activités responsable de
l’arpentage de la direction concernant la recherche des plans d’arpentage foncier dispo-
nibles montrant l’ensemble des droits immobiliers du Ministère, y compris les servitudes
(non-accès, drainage, passage, etc.), ainsi que des données topographiques existantes
dans le secteur.
Lorsque la demande concerne d’anciennes routes, il arrive fréquemment que les plans
de construction ne soient pas accessibles. Il est alors difficile de relier les problèmes de
visibilité et de sécurité de la route à la géométrie. Les plans d’arpentage sont alors utilisés
pour permettre d’établir de tels liens. Ils permettent aussi de connaître les dégagements
latéraux de la route, les marges de recul, les titres de propriété du Ministère, etc.
Les plans d’arpentage sont disponibles dans le système GRP « Géorépertoire » du Ministère. GRP : Système
Ce système est constitué de deux composantes, soit GRP GDF « Géorépertoire pour le « Géorépertoire »
gestionnaire de droit foncier » et GRP GRF « Géorépertoire pour le greffe commun des
arpenteurs géomètres ». Les arpenteurs-géomètres de la direction générale territoriale
doivent être consultés pour savoir s’il existe de l’information sur le secteur à l’étude.
Une recherche est faite pour vérifier s’il existe des plans de chaussées (autant d’aménage-
ment géométrique que pour toutes les autres spécialités liées aux routes) et d’ouvrages
d’art pour le secteur à l’étude. Les plans de construction du Ministère et des municipalités
sont disponibles dans le système PLN « Registre ministériel des plans » du Ministère. Ce PLN : Système « Registre
système intègre deux composantes, soit les composantes PLN-INR « Infrastructures routières » ministériel des plans »
pour les plans de chaussées et PLN-ODA « Ouvrages d’art » pour les plans des structures.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers 3.9
R é f é r e n c e
3.3.3 Cartes
Les principales sources de cartes sont les suivantes :
Si disponible, le levé LiDAR permet d’obtenir, à la phase Conception, une plus grande
précision de la topographie du site de l’éventuel projet. L’arpenteur-géomètre de la direction
générale territoriale peut donner l’information si de tels levés existent, ou s’il serait
pertinent de prévoir un levé LiDAR. Dans ce dernier cas, il faut prévoir les coûts et les
ajouter aux demandes budgétaires.
Il existe aussi un nouveau service de levés et de traitement des données de balayeur laser
3D sur trépied accessible pour l’ensemble des territoires.
Les levés et le traitement des données sont effectués sous la supervision directe d’un
arpenteur-géomètre pour permettre une utilisation et une intégration conformes aux lois
et règlements affectant la pratique des arpenteurs-géomètres tout en garantissant des
données de grande précision aux ingénieurs dans le cadre de leurs travaux. Les données
finales auront une précision relative en dessous du centimètre.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
3.10 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Les données traitées sont fournies sous forme de nuage de points, de modèle numérique
de terrain ou vectorisées selon les besoins organisationnels et elles sont signées et minutées
par un arpenteur-géomètre au besoin. Ce service permet de répondre aux besoins terri-
toriaux et d’éviter la location d’équipements pour des besoins ponctuels tout en offrant
une équipe spécialisée en levés et traitement de la donnée LiDAR. Pour toute information
supplémentaire, on peut joindre l’unité responsable des levés LiDAR et de traitement des
données de balayeur laser 3D.
Les cartes de dépôts de surface (dépôts quaternaires, dépôts meubles) indiquent la nature
des sols (sableux, argileux, roc, etc.) ainsi que les diverses formations glaciaires (esker,
moraines, etc.). Parfois, elles renseignent sur l’épaisseur approximative des dépôts de sols
lorsque ceux-ci sont relativement peu importants. Elles servent, d’une part, à déceler les
zones où les sols présentent des caractéristiques intéressantes pour la construction d’une
route (sables, graviers, etc.) et, d’autre part, à repérer les zones où les sols sont de nature
problématique (sols à faible consistance, coupe de roc importante, etc.).
L’information obtenue à l’aide de ces cartes permet de localiser les zones problématiques
ou celles favorables à la construction. Elle doit cependant être vérifiée ultérieurement
par une étude de reconnaissance des sols et, si nécessaire, par des études détaillées à la
phase Conception.
Ces documents ont pour objectif d’éviter que des personnes et des biens ne soient touchés
par des glissements de terrain, mais aussi que des glissements de terrain ne soient déclenchés
par des interventions humaines inappropriées telles que le remblayage et les déblais à
proximité des talus. L’information obtenue à l’aide de ces cartes permet de localiser les
zones problématiques ou celles favorables à l’éventuel projet.
Au Ministère, la géomatique est soutenue par différents systèmes : SIG (interface géogra-
phique), BGR (base géographique routière), par des services IGO (infrastructure géomatique
ouverte), SCO (consultation des orthophotos), et par un service de vidéo numérique (vidéos
routières du LiDAR mobile) du Ministère.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers 3.11
R é f é r e n c e
Dans les cas où les documents nécessaires ne sont pas disponibles au Ministère, diverses
cartes topographiques et géologiques peuvent être obtenues auprès du ministère de
l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN) et de Ressources naturelles Canada (RNCan) :
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
3.12 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
à la détermination de la nature des sols (photo-interprétation) aux prochaines étapes. En
effet, il est possible, à partir de l’aspect visuel des sols et de la nature de la végétation,
d’établir la nature du sol sous-jacent (sols argileux, sableux, tourbières, roc, etc.).
Les études et les sondages existants permettent d’obtenir de l’information plus précise
sur les sols d’un secteur donné. Ces données se trouvent sur le Portail géotechnique du
Ministère. Il peut s’agir, entre autres :
La consultation de ces études et de ces rapports est très importante, car elle permet d’éviter
d’octroyer de nouveaux mandats pour réaliser des études qui existent déjà.
Après la visite de terrain et l’analyse des données existantes, chaque chargé d’activités
doit indiquer les données manquantes ainsi que les moyens de les obtenir, et planifier la
période de collecte.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers 3.13
R é f é r e n c e
La réunion de planification aborde à la fois les questions de gestion de l’étape Étude des
besoins, celles d’ordre technique ainsi que celles des orientations et des enjeux de la société
québécoise. Il est important de noter que le chargé d’activités responsable de l’étude des
besoins doit préalablement discuter de la question des orientations et des enjeux de la
société québécoise avec les gestionnaires, avant de présenter les résultats de la discussion
aux membres de l’équipe.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
3.14 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
-- la collecte de données supplémentaires;
-- le rapport préliminaire de l’étude des besoins;
-- le rapport final de l’étude des besoins.
Le chargé d’activités responsable de l’étude des besoins élabore, en collaboration avec les
membres de l’équipe, les mécanismes de communication permettant d’effectuer le suivi
auprès des chargés d’activités, de même qu’auprès des gestionnaires et des municipalités
concernées.
De même, les membres de l’équipe de l’étude des besoins doivent fixer la façon dont
sera communiqué entre eux l’avancement de l’étape et comment circulera l’information.
L’établissement de mécanismes de communication clairs permettra ainsi d’effectuer
efficacement le suivi de l’avancement de l’étape.
À cette étape, l’ensemble des parties prenantes externes n’est pas toujours connu.
Cependant, lorsque l’étude émane de besoins identifiés par la municipalité ou par un
autre groupe venant du milieu, il est possible qu’il soit nécessaire de rencontrer les élus
municipaux ou les divers intervenants afin de mieux comprendre et définir les besoins
exprimés. Cette consultation doit être entérinée par les gestionnaires. Si tel est le cas, le
chargé d’activités responsable de l’étude des besoins doit travailler en collaboration avec le
chargé d’activités responsable des communications et les gestionnaires afin d’entreprendre
l’élaboration d’une stratégie de communication comprenant un plan de communication
pour les parties prenantes.
prévoir et inclure dans l’échéancier de l’étape Étude des besoins cette amorce de
consultation auprès des parties prenantes externes;
dégager, à cette étape-ci, les éléments essentiels à l’élaboration de la stratégie de
communication comprenant un plan de communication pour les parties prenantes
(contexte, enjeux et objectifs de l’intervention, etc.).
Pour plus de détails à ce sujet, on peut consulter l’annexe technique « COM – Communication ». Annexe technique
« COM – Communication »
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers 3.15
R é f é r e n c e
Chaque chargé d’activités responsable d’un domaine d’expertise est appelé, lors de la
réunion de planification, à préciser sa contribution, en présentant les objectifs et le contenu
attendu de son étude ou de son avis sectoriel. Il doit également clarifier le besoin de données
requises qui relèvent d’autres chargés d’activités et qui pourraient être préalables à ses
propres analyses.
Les chargés d’activités informent le chargé d’activités responsable de l’étude des besoins
de toute problématique pouvant influencer le déroulement de l’étude des besoins et avoir
des incidences sur les délais, les coûts, le contenu et la qualité du projet.
La planification du mandat et la date de livraison des études et des avis sectoriels sont
établies conjointement par le chargé d’activités responsable de l’étude des besoins et les
autres chargés d’activités. Ces derniers sont responsables de l’exécution du mandat et le
chargé d’activités est responsable de la portée de l’étude des besoins.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
3.16 Guide de préparation des projets routiers
4. EXÉCUTION, SUIVI ET MAÎTRISE R é f é r e n c e
mise en œuvre des activités et des différents livrables convenus et définis à la planification,
d’en effectuer le suivi et d’en vérifier les écarts par rapport au contenu, à la qualité, aux
coûts et aux délais ainsi que d’apporter au besoin des actions qui permettent de produire
les livrables.
L’exécution consiste à produire les différents livrables identifiés pour l’étape. Les principales
activités d’exécution, de suivi et de maîtrise sont présentées dans la section.
Le chargé d’activités responsable de l’étude des besoins garde les gestionnaires et les
chargés d’activités informés de toute problématique soulevée au cours de l’étape, ainsi
que des changements dans l’échéancier.
Les chargés d’activités responsables d’une spécialité doivent informer le chargé d’activités
responsable de l’étude des besoins de l’avancement des études et des avis sectoriels qui
relèvent d’eux, de la collecte des données supplémentaires ainsi que de tout retard dans
la réalisation de ces activités. Ce suivi permet au chargé d’activités responsable de l’étude
des besoins de maintenir à jour l’échéancier.
Le processus d’appel d’offres et d’octroi des contrats doit être suivi par le chargé d’activités
responsable de chaque spécialité. Chacun des chargés d’activités concernés, une fois le marché
signé, pourra engager les négociations relatives aux honoraires de services professionnels.
Les études et les avis sectoriels sont réalisés par des spécialistes des différents domaines
d’expertise. Rappelons que ces spécialistes peuvent être des chargés d’activités de l’équipe
Étude des besoins, des ressources venant des autres unités du Ministère ou des prestataires
de services. Ils constituent l’essence même pour produire le rapport de l’étude des besoins.
Les études et les avis sectoriels ont pour objectifs de caractériser les problèmes et d’en
rechercher les causes. La caractérisation des problèmes – ampleur, récurrence, gravité,
etc. – se fait par le traitement et l’analyse des données des domaines d’expertise suivants :
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers 4.1
R é f é r e n c e
l’archéologie;
les risques naturels et anthropiques en sécurité civile;
etc.
Chaque étude ou avis sectoriel traite d’une facette du problème et propose les mesures
souhaitables propres au domaine d’expertise visé. Ces études et avis techniques ont pour
objet d’établir la contribution respective des différents domaines d’expertise dans l’analyse
de l’occurrence, de l’importance et des causes probables des problèmes de transport
signalés par le requérant.
En cherchant des réponses aux interrogations soulevées par chaque domaine d’expertise,
les chargés d’activités responsables de chaque spécialité doivent garder à l’esprit l’énoncé
général du problème. Les études et les avis sectoriels doivent amener les chargés d’activités
concernés à comprendre le problème général. De plus, ces études et ces avis doivent aussi
être de nature prospective et permettre d’anticiper les effets, s’il n’y a pas d’intervention
à court terme.
Les études et les avis sectoriels, effectués selon les techniques propres à chaque domaine
d’expertise, devraient partager un canevas commun de présentation afin de faciliter la
synthèse de la problématique. Les études et les avis sectoriels devraient donc être structurés
de façon à présenter les éléments suivants :
Selon la décision des gestionnaires et la pertinence, les données peuvent être ventilées par
sexe (l’ADS peut être appliquée dans le cadre du projet). Des données sur l’environnement
humain utilisé par les femmes et les hommes touchés par le projet (maisons de retraite,
écoles, pistes cyclables, voies piétonnières, feux de circulation, éclairage, etc.) pourraient
apporter un diagnostic social plus complet à l’étape Étude des besoins.
Dans les régions métropolitaines, les enquêtes origine-destination régionales sont une
bonne source de données ventilées par sexe. Celles-ci peuvent être fournies sur demande
afin de déterminer s’il existe une différence significative entre les femmes et les hommes
usagers de la route, selon entre autres leur moyen de mobilité. Les municipalités possèdent
Annexe technique
également des données sexuées pertinentes (droits fonciers, taxes municipales, etc.). Pour
« ADS – Analyse différenciée plus de détails sur l’ADS, on peut consulter la section 4.2 du chapitre Introduction, et
selon les sexes » l’annexe technique « ADS – Analyse différenciée selon les sexes ».
L’analyse des données doit être claire, complète et appuyée sur des faits exposés et ana-
lysés sans idée préconçue. Les constats doivent s’enchaîner de façon claire et logique. Il
s’agit de trouver des réponses aux interrogations relatives à chaque constat et à chaque
problème observé.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
4.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Ainsi, chaque étude ou avis sectoriel, après avoir fait état de sa problématique particulière,
doit énoncer des esquisses de solutions pour les différents problèmes perçus. C’est à
partir de ces esquisses de solutions sectorielles que les esquisses de solutions envisageables
peuvent être énoncées.
Dans certains cas, une étude ou un avis sectoriel peut devenir l’intrant unique au rapport
de l’étude des besoins. En effet, l’ampleur de l’étape Étude des besoins doit être adaptée
au type de problème et variera selon qu’il s’agit d’un problème ponctuel (sécurité,
congestion du trafic, géométrie d’une intersection, courbe sous-standard, détérioration
d’un ouvrage d’art, dégradation d’une chaussée, etc.), ou d’un problème de plus grande
envergure en termes de longueur (prolifération des accès le long d’un corridor routier,
fonctionnalité d’une route où la circulation est très dense, etc.).
Le tableau 2 présente les domaines d’expertise et le contenu des études et des avis
sectoriels qui permettent d’identifier les besoins, de caractériser les problèmes et d’en
rechercher les causes.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers 4.3
Tableau 2 – Domaines d’expertise, variables et livrables
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
4.4 Guide de préparation des projets routiers
Tableau 2 – Domaines d’expertise, variables et livrables (suite)
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers 4.5
Tableau 2 – Domaines d’expertise, variables et livrables (suite et fin)
Portée du projet
Nature du projet (excavations, acquisitions, etc.)
Présence de biens patrimoniaux ou de sites archéologiques
à l’intérieur du périmètre du projet ou à proximité
Rapport d’étude des besoins
Archéologie Présence d’un cours d’eau (indicateur de la présence en archéologie
potentiel de sites archéologiques)
Évolution des paléo environnements (limite marine
maximale identifiée, ancien lac glaciaire, terrasse
deltaïque)
1. Cette liste n’est pas exhaustive, mais plutôt indicative des variables à analyser pour effectuer la démonstration du problème.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
4.6 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
L’analyse de la conformité géométrique a pour objectif de rechercher dans la géométrie
de la route les déficiences qui pourraient être à l’origine des problèmes de transport ou
des problèmes potentiels qui pourraient surgir à brève échéance.
Le chargé d’activités responsable de l’étude des besoins doit s’assurer que les chargés
d’activités responsables de la circulation, de la conception géométrique, de la sécurité
routière et de l’environnement collaborent pour réaliser cette analyse.
L’étude de la circulation apporte une connaissance des composantes du trafic, des mouve-
ments directionnels des véhicules, des variations de débits, de l’origine et de la destination
des déplacements, etc. À la phase Conception, elle peut éventuellement aider au choix du
profil en travers, à l’implantation de la signalisation, et autres. L’analyse de la circulation
se fait selon les éléments suivants :
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers 4.7
R é f é r e n c e
d’évaluer l’évolution prévisionnelle de ces problèmes en fonction de l’évolution
future du corridor et de la demande en transport.
Les activités socioéconomiques peuvent être à l’origine des problèmes perçus, si bien qu’il
est nécessaire d’établir les relations entre les caractéristiques socioéconomiques et celles
des déplacements.
Les sections suivantes décrivent en détail les différents axes selon lesquels l’analyse de la
Annexe technique circulation est effectuée. L’annexe technique « CIR – Circulation » contient également des
« CIR – Circulation » renseignements à ce sujet.
IIT : Système « Inventaire des Le système IIT « Inventaire des infrastructures de transport » du Ministère fournit des
infrastructures de transport » données relatives aux infrastructures situées dans l’emprise du réseau routier du Ministère.
Les éléments inventoriés dans le système IIT sont :
les bordures;
les clôtures;
les courbes;
les dispositifs de retenue;
le drainage : ponceaux < 3 m, conduites d’égout pluvial, regards, puisards, etc.;
les écrans antibruit;
les espaces verts;
les îlots;
les marques sur la chaussée (marquage longitudinal, etc.);
les pentes;
la localisation des permissions de voirie;
les terre-pleins;
les trottoirs;
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
4.8 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
les installations de services publics (câbles électriques souterrains, conduites, etc.);
les éléments divers (boîtes postales, bornes-fontaines, passages pour piétons et
animaux, talus abrupts, antennes de communication).
L’analyse de la circulation doit donc décrire comment s’articule, pour le territoire à l’étude,
le réseau routier supérieur par rapport au réseau régional ou local et aux autres réseaux de
transport : aérien, ferroviaire, maritime, piétonnier, cyclable, sentiers pour véhicules hors
route (motoneiges, véhicules tout-terrain, quads), etc. L’intérêt de cette démarche est de
situer la problématique à l’étude par rapport à la dynamique des déplacements dans le
secteur étudié, et de faire ressortir les points de conflit ou d’interférence.
C’est pourquoi il est important de relever la présence de barrières naturelles (cours d’eau)
ou anthropiques (chemins de fer) pouvant influer sur la qualité de desserte d’un lieu ou
créer des points de conflits potentiels.
Pour plus de détails sur la classification fonctionnelle, on peut consulter le Tome I – Normes – Ouvrages routiers,
Tome I – Conception routière
Conception routière de la collection Normes – Ouvrages routiers du Ministère.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers 4.9
R é f é r e n c e
les débits actuels (nombre de véhicules passant en un point ou sur une section
de route en un intervalle de temps donné) par classe de véhicules et les taux
d’occupation des véhicules particuliers;
l’écoulement de la circulation (temps de parcours, vitesses, virages à gauche, etc.);
flux de transport actif (piétons, vélos) et de transport collectif (véhicules et passagers);
les conflits entre les usagers de la route et les usagers vulnérables notamment les
personnes à mobilité réduite, les personnes âgées ou les enfants (automobiles,
camions, autobus scolaires, entretien, piétons, cyclistes, etc.);
la capacité (débit maximal);
les niveaux de service actuels (mesure qualitative décrivant les conditions opéra-
tionnelles);
l’évolution de la circulation actuelle et les perspectives futures.
Les enquêtes en bordure de route sont des entrevues directes effectuées auprès des
conducteurs, généralement réalisées dans le cadre de l’étude de projets routiers dans
des corridors donnés. Elles permettent de décrire les bassins d’usagers de l’infrastructure
à l’étude et d’évaluer les effets potentiels des interventions envisagées. À noter qu’il
existe deux modalités principales d’exécution de telles enquêtes : soit directement par
interception et entrevue immédiate en bordure de route, soit par relevé des plaques
d’immatriculation et envoi postal d’un questionnaire, par le truchement de la Société de
l’assurance automobile du Québec (SAAQ).
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Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
4.10 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
couverts, y compris les transports actifs, ce qui permet d’obtenir un portrait statistique
des déplacements d’un jour ouvrable « moyen ».
Les données des enquêtes O-D et de demande prévisionnelle alimentent à leur tour un
processus de simulation des déplacements des réseaux qui permet d’estimer leur sollicitation
et leur performance futures. À partir des résultats de l’évolution, on peut calculer la durée
de vie (atteinte de la capacité au maximum du niveau de service) des différentes compo-
santes du réseau actuel, ainsi que les niveaux de service à l’horizon de planification étudié.
Enfin, même s’il n’est pas nécessaire d’intervenir à brève échéance, les projections de trafic
restent utiles à cette étape afin d’informer les autorités qu’une intervention pourrait être
envisagée à plus long terme (jusqu’à 25 ans, etc.).
Le système CIR « Information sur la circulation routière » du Ministère peut être interrogé CIR : Système « Information
afin d’obtenir de l’information sur le nombre de véhicules circulant sur les routes dont sur la circulation routière »
l’entretien relève du Ministère, ainsi que les informations qualifiant ces données. Le
système CIR est une base de données qui contient l’évaluation des débits de circulation
sur les routes gérées par le Ministère, les données de base qui ont servi aux estimations
ainsi que les informations qualifiant ces données et les installations. Les informations de
ce système sont également accessibles par l’interface du système SIG.
Des enquêtes O-D sont faites systématiquement et sont disponibles pour les six régions
métropolitaines de recensement québécoises (Québec, Montréal, Outaouais, Trois-Rivières,
Sherbrooke, Saguenay), de même que des plateformes de modélisation des flux routiers
pour ces mêmes territoires (voir les sections 4.2.2 et 4.2.2.1). L’unité administrative
responsable de la modélisation des transports au Ministère peut être consultée à ce sujet
et sa contribution doit être planifiée dès le début de l’étude de besoins.
L’annexe technique « AMG – Aménagement géométrique » peut également être consultée. Annexe technique « AMG –
Aménagement géométrique »
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Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers 4.11
R é f é r e n c e
ces derniers, on trouve les centres de contrôle, la télésurveillance par caméra vidéo, la
signalisation à messages variables faite à l’aide des panneaux à messages variables (PMV)
et les boucles de détection.
Ainsi, l’étude de la circulation doit présenter l’analyse des données existantes relatives à
la gestion de la circulation.
Pour plus d’information à ce sujet, on peut consulter l’unité responsable des comptages.
Les problèmes les plus sérieux sont souvent associés à l’entretien hivernal, dont le coût peut
être fort élevé lorsque la route est soumise à des conditions d’enneigement importantes.
On doit aussi considérer l’entretien en toute saison en fonction du débit de circulation de
véhicules lourds. Si l’on ne tient pas compte de ces problèmes, ceux-ci peuvent influencer
la qualité d’écoulement de la circulation et la sécurité des déplacements.
Normes – Ouvrages routiers, Pour plus de détails sur l’entretien du réseau, on peut consulter le Tome VI – Entretien
Tome VI – Entretien de la collection Normes – Ouvrages routiers du Ministère, de même que le Cahier des
Cahier des charges et devis charges et devis généraux – Infrastructures routières – Déneigement et déglaçage (CCDG),
généraux – Infrastructures accessibles sur le site Web des Publications du Québec.
routières – Déneigement
et déglaçage
4.2.3 Étude de cadrage socioéconomique
L’étude de cadrage consiste à rassembler les données nécessaires pour tracer un portrait
du milieu humain dans lequel devra s’insérer le projet, et cerner les enjeux sociaux, éco-
nomiques ou démographiques permettant d’en apprécier l’opportunité ou pouvant en
affecter la conception ou la réalisation.
Le défi de l’étude de cadrage est de s’assurer de la pertinence des données et des ana-
lyses présentées, qui dépendra tout autant de la nature et de la portée du projet que des
caractéristiques et de la dynamique du milieu.
Ainsi, pour deux interventions similaires devant desservir des communautés de taille sem-
blable, les enjeux pourraient être très différents selon que les perspectives de croissance
seront nulles, faibles ou modérées, ou au contraire, très fortes, comme cela peut arriver
dans certaines zones de banlieue ou des quartiers en développement.
Selon les cas, on pourra considérer qu’on travaille dans un environnement connu et un
cadre stable, ou constater que des analyses de sensibilité pourraient être nécessaires
pour mieux calibrer le projet. On notera que, généralement, dans des régions en faible
croissance, il ne servirait à rien de s’engager dans de grandes analyses démographiques.
Il pourrait cependant être opportun de considérer les perspectives à l’échelle locale et de
se soucier de l’importance de la villégiature ou du tourisme. Dans plusieurs cas, il pourrait
être profitable d’identifier les pôles d’activité et d’emplois ainsi que les principaux axes
de navettage.
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Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
4.12 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Le contexte socioéconomique des usagers touchés par le futur projet permet d’évaluer
la demande de déplacement actuelle, mais surtout de l’anticiper sur une longue période
(10 ou 20 ans).
Plus concrètement, il s’agit d’abord de larges collections de tableaux extraits des recen-
sements de 1996, 2001, 2006, 2011 et 2016, ainsi que de l’enquête nationale sur les
ménages de 2011. Ces tableaux proviennent principalement du Consortium québécois
de données sur le lieu de travail (Ministère-Institut de la statistique du Québec-Ministère
des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire), et présentent non seulement
des données sur le lieu de travail et le mode de transport associé au navettage, mais
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Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers 4.13
R é f é r e n c e
et le sexe, mobilité résidentielle, caractéristiques des ménages et des logements, statut
d’activité, emplois, industrie, revenus, etc.) dans les découpages standards de Statistique
Canada (divisions et subdivisions de recensement, régions métropolitaines et secteurs de
recensement, aires de diffusion), et dans d’autres types de découpages (zones-transport
ou zones de planification définies en fonction des priorités du moment).
Sachant que l’échelle des divisions de recensement est à peu près celle des MRC ou
territoires équivalents (agglomération de Québec, île de Montréal, Laval, Lévis, etc.), et
que celles des aires de diffusion correspondent à quelques pâtés de maisons regroupant
200 à 300 habitants, les données disponibles permettent de s’ajuster à la portée des
projets et de fournir des éléments détaillés de cadrage qui peuvent être très ponctuels.
Annexe technique « ASC – L’annexe technique « ASC – Aspects socioéconomiques » présente, la liste des tableaux du
Aspects socioéconomiques » consortium de 2011. Des tableaux très semblables sont généralement disponibles pour
les recensements antérieurs et peuvent donc permettre de dresser un portrait historique
aux analyses et de dégager les grandes tendances d’évolution. La reconstruction de
séries chronologiques est cependant sujette à diverses difficultés, liées notamment aux
fusions et annexions municipales, difficultés qui varient selon la région et la période, et
qui peuvent se révéler insolubles dans certains cas. Des fichiers géographiques, des tables
de correspondance et des conseils pourront être obtenus auprès de l’unité administrative
responsable des aspects et des données socioéconomiques.
La prise en compte de l’aménagement du territoire à l’étape Étude des besoins vise les
objectifs suivants :
L’étude de l’aménagement du territoire doit donc présenter une analyse de ces 3 composantes.
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Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
4.14 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
À l’échelle de la zone d’étude prédéfinie (région, MRC, municipalités, etc.), il est nécessaire
de déterminer d’abord les principales caractéristiques du milieu en consultant, entre
autres, le schéma d’aménagement et de développement ainsi que le plan d’urbanisme,
afin de connaître :
Il faut vérifier aussi, s’il y a lieu, l’existence d’un programme particulier d’urbanisme (PPU)
et d’un plan local de déplacement (PLD) dans le secteur.
Le chargé d’activités responsable de l’étude des besoins doit procéder à la définition des
besoins anticipés en regard de l’utilisation éventuelle de terres de réserves autochtones
par le futur projet routier.
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Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers 4.15
R é f é r e n c e
territoriale concernée ou à l’unité centrale du Ministère responsable des affaires
Annexe technique autochtones. Pour plus de détails à ce sujet, on peut consulter l’annexe technique
« AUT – Affaires autochtones » « AUT – Affaires autochtones ».
la signalisation;
la géométrie;
la circulation (en particulier sur le plan des comportements);
l’environnement;
l’éclairage;
la présence et le type de glissières de sécurité;
etc.
Les données relatives aux accidents sont généralement recueillies pour les années les
plus récentes, à partir du fichier informatique des accidents routiers de la SAAQ. Il faut
aussi consulter les rapports d’accidents des policiers. Ces renseignements sont consignés
DSR : Système « Diagnostic dans le système DSR « Diagnostic de sécurité routière » du Ministère, accessible sur le site
de sécurité routière » intranet de celui-ci.
Le système DSR est une application dont la mission est de localiser, avec le plus de
précision possible, des accidents survenus sur le réseau routier québécois et faisant l’objet
d’un rapport d’accident.
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Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
4.16 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
la visualisation des accidents sur une carte;
la visualisation des rapports d’accidents de la SAAQ numérisés;
la production de rapports de synthèse d’un ou plusieurs accidents.
Des levés photographiques ou des vidéos des sites d’accidents peuvent également être
utiles pour obtenir une image fidèle des lieux. De plus, les données de circulation et les
composantes du trafic sont nécessaires pour établir les taux d’accident.
Une fois recueillies, ces données sont mises en relation en vue d’établir le niveau de sécurité
de la route dans un milieu déterminé. Elles permettent d’identifier et de caractériser la
problématique des accidents et, plus particulièrement, de déterminer comment (types de
collisions) et quand ils se produisent, et quelles sont leur ampleur et leurs conséquences.
l’examen des accidents, de la circulation, des plaintes et des indices, et des obser-
vations des employés du Ministère;
l’inspection du site;
l’examen des facteurs contributifs consignés par les policiers dans les rapports
complémentaires.
Cette étude se fait surtout en analysant la relation de cause à effet entre le type d’accident
et les différentes caractéristiques du site, en particulier ses déficiences.
L’étude sectorielle doit faire état des problèmes significatifs en matière de sécurité routière
et de leurs causes probables, en signalant les points qui méritent une attention particulière,
comme l’urgence de corriger la situation et les difficultés de mise en œuvre.
Il faut également que soient examinés les enjeux de sécurité projetés avec la demande future.
Toutes les données relatives aux chaussées peuvent être consultées dans le système GCH GCH : Système « Gestion
« Gestion des chaussées ». Ce système informatique remplit deux principales fonctions. La des chaussées »
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Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers 4.17
R é f é r e n c e
première est l’organisation des données relatives aux chaussées, notamment les données
d’inventaire, d’état, de circulation et d’historique des travaux routiers réalisés. La deuxième
est la réalisation d’analyses technico-économiques permettant d’évaluer les besoins actuels
et futurs du réseau routier.
Cependant, même si les données de l’inventaire sont récentes, il peut quand même être
nécessaire de visiter les lieux pour observer les formes de détérioration de la chaussée et
pour recueillir tout autre indice de déficience, notamment en ce qui concerne les défauts
très ponctuels. Ces relevés in situ ont pour objectifs de caractériser l’état de la chaussée
(fissuration, déformations de surface, rugosité, revêtement, drainage, portance) et de
faire état des travaux récents effectués sur celle-ci.
L’étude doit interpréter les données recueillies et les observations in situ pour établir les
mécanismes de dégradation de la chaussée à partir des manifestations prédominantes.
L’analyse doit faire l’objet de commentaires sur les éléments suivants :
Ce premier défrichage devra être poursuivi par des relevés et des études plus poussés
avant d’envisager une réfection de la chaussée. Cependant, à l’étape Étude des besoins,
cette problématique particulière associée aux autres problèmes de circulation, de sécurité
routière, etc., constitue un intrant important et suffisant pour caractériser la probléma-
tique générale d’une route.
Parmi les ouvrages d’art les plus courants, on trouve entre autres :
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Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
4.18 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
les postes de contrôle (bâtiments, balances, etc.).
L’évaluation d’un ouvrage d’art permet d’analyser son profil en travers et son état (niveau
de détérioration), et d’établir si nécessaire que sa capacité portante est suffisante pour les
véhicules lourds qui l’utilisent. Dans certains cas, les problèmes de transport peuvent être
liés à la désuétude des structures ou à leur détérioration. L’objectif est donc de clarifier cette
problématique dès l’étape Étude des besoins. L’analyse des données recueillies permet
de juger de l’état global des structures ainsi que de celui des diverses composantes
(appareils d’appui, joints de tablier, etc.) et de cibler les interventions à faire pour les
rendre sécuritaires.
Les systèmes GSQ « Gestion des structures du Québec » et M012 « Gestion des ponceaux GSQ : Système « Gestion
et autres éléments d’inventaire » du Ministère peuvent être consultés afin d’obtenir des des structures du Québec »
données sur les structures visées par l’étude sectorielle. Le système GSS « Gestion des M012 : Système « Gestion des
structures de signalisation » donne également des renseignements sur les structures de ponceaux et autres éléments
supersignalisation présentes. d’inventaire »
L’inventaire hydraulique a pour objectif de faire état des lieux et des contraintes tech-
niques liés à l’hydraulique. Pour ce faire, le chargé d’activités responsable de l’hydraulique
inventorie et caractérise sommairement les cours d’eau et les conduites fermées dans le
secteur à l’étude.
Les besoins pour une étude hydraulique complète sont également précisés (levés d’arpen-
tage existants, bathymétrie existante, enquête in situ, données sur les ressources fauniques
à considérer, caractère de navigabilité, etc.).
L’environnement représente les milieux biologique, physique et humain dans lesquels les
projets routiers sont conçus et réalisés, et dont la complexité dépasse le site immédiat des
travaux de construction. Ces milieux englobent de nombreuses composantes biophysiques
et humaines (eau, air, sol, faune, flore, utilisation du sol, aménagement du territoire,
Annexe technique « ENV –
patrimoine culturel, paysage, etc.) qui interagissent et qui peuvent constituer des Environnement », section
enjeux pour la réalisation d’un projet. Pour plus de détails à ce sujet, on peut consulter « ENV-01 – Composantes
la section « ENV-01 – Composantes biophysiques et humaines » de l’annexe technique biophysiques et humaines »
« ENV – Environnement ».
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Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers 4.19
R é f é r e n c e
d’activités responsable de l’environnement. Elle vise :
Parmi les enjeux environnementaux soulevés, il importe d’identifier les contraintes envi-
ronnementales majeures et les potentiels d’insertion. D’une part, les contraintes sont des
composantes biophysiques et humaines qui sont fortement sensibles et pour lesquelles
tout impact doit être évité. Ces contraintes doivent absolument être prises en considération
dans l’élaboration des solutions afin d’écarter les interventions incompatibles sur le plan
environnemental. D’autre part, un potentiel d’insertion constitue une opportunité de
mettre en valeur une ou plusieurs composantes environnementales dans le milieu.
À cette étape, les sources de données peuvent être des documents existants concernant le
secteur à l’étude, des cartes et des photographies aériennes, des informations recueillies
auprès des intervenants du milieu et, si le chargé d’activités responsable de l’environne-
ment le juge utile, des observations sur le terrain.
Le niveau de précision est aussi fonction de l’échelle à laquelle s’effectue l’analyse. Une
étude des besoins qui traite d’une problématique régionale aura un niveau d’information
moins détaillé qu’une étude s’effectuant à une échelle locale, mais suffisante pour éclairer
le problème à l’étude. Par ailleurs, le niveau de précision dépendra également de la
demande, selon qu’il est question d’une problématique portant sur un nouveau lien, un
réaménagement ou des interventions ponctuelles.
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Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
4.20 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
et peuvent être accompagnées d’une carte synthèse indiquant les zones d’enjeux, de
contraintes majeures et de potentiels d’insertion à prendre en considération lors de
l’élaboration des solutions englobantes. Selon la problématique, il peut être nécessaire
d’illustrer les composantes du milieu humain indépendamment des composantes du milieu
biophysique, les données pouvant être présentées sur des échelles différentes.
Un avis sur les contraintes géotechniques peut être demandé dès l’étape Étude des besoins
pour le secteur visé par l’intervention. L’objectif de cet avis, préliminaire à cette étape-ci
et complété éventuellement à l’étape Étude des solutions, est de résumer l’information
géotechnique disponible et pertinente à l’éventuel projet d’infrastructure, afin d’identifier
les contraintes géotechniques en place et d’émettre, si possible, des recommandations
préliminaires utiles à l’établissement de solutions envisageables.
Il est important de vérifier les contraintes géotechniques le plus tôt possible dans le
processus d’élaboration et de planification d’un projet routier. Des contraintes suscep-
tibles d’entraîner des modifications au tracé (zones potentiellement exposées aux grands
glissements de terrain), au profil (problèmes de tassement ou de stabilité), aux emprises
nécessaires (contrepoids de stabilisation) ou qui augmenteraient significativement les coûts
du projet (remblais légers, traitement de sols) pourraient ainsi être évitées.
Dans la majorité des cas, cet avis est primordial et devrait toujours être produit par l’unité
administrative centrale du Ministère responsable de la géologie et de la géotechnique,
même dans les cas où l’étude d’opportunité est confiée à un prestataire de services. Pour
effectuer une demande, on peut utiliser le formulaire FGG-007 « Demande d’expertise », Formulaire FGG-007
accessible sur le site intranet du Ministère, en fournissant les renseignements et les « Demande d’expertise »
documents requis.
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Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers 4.21
R é f é r e n c e
Ce volet de l’étude des besoins repose essentiellement sur l’analyse de critères déterminant
la suite des travaux en archéologie, et qui comprennent entre autres :
la portée du projet;
la nature du projet (excavations, acquisitions, etc.);
la présence de biens patrimoniaux ou de sites archéologiques à l’intérieur du
périmètre du projet ou à proximité;
la présence d’un cours d’eau;
l’évolution des paléo-environnements (limite marine maximale identifiée, ancien
lac glaciaire, terrasse deltaïque).
Plus vaste est le territoire visé, plus grande est la probabilité qu’une étude de potentiel
archéologique soit recommandée. Les projets en milieu urbain, tels que ceux réalisés avec
les municipalités lors de la réfection des systèmes d’assainissement des eaux, sont souvent
retenus pour des études de potentiel archéologique, car la présence des infrastructures
routières et des aménagements humains rend complexe la réalisation d’un échantillonnage
exhaustif de l’emprise. Il est donc nécessaire dans ces cas de cibler les endroits propices
à la production d’inventaires afin de mieux identifier les risques et de réduire les coûts
des expertises.
Un projet visant uniquement la réparation d’éléments qui ne sont pas enfouis, telle la
réparation d’un tablier, n’est généralement pas retenu, sauf si les travaux entraînent des
perturbations au delà des fossés existants (environnement de surface inclus).
Le projet est également examiné afin de voir s’il comporte des excavations, des acquisitions
ou encore des biens patrimoniaux classés ou déclarés dans l’emprise ou près de celle-ci,
à proximité du site. Ces derniers éléments peuvent laisser supposer la présence d’autres
éléments de nature archéologique aux alentours de la zone du projet.
Sur la base de cette analyse, l’archéologue peut recommander de procéder à une étude
de potentiel archéologique, qui sera réalisée à l’étape Étude des solutions. Dans certains
cas, l’archéologue peut recommander de procéder directement à un inventaire ou à une
fouille archéologique (avant les travaux), ou encore à la surveillance (pendant les travaux).
Une démarche proactive en archéologie est essentielle pour éviter tout risque lié à ce
domaine, car toute découverte archéologique en cours de travaux implique impéra-
tivement un arrêt local des travaux, de plus ou moins longue durée selon les cas. En
effet, le patrimoine archéologique est réglementé par un cadre légal pouvant avoir une
influence majeure sur le déroulement, les délais et les coûts d’un projet routier. En vertu
de ce cadre légal, il existe une obligation légale d’informer de toute découverte d’objets.
Annexe technique L’annexe technique « ARC – Archéologie » présente en détail l’archéologie dans le cadre d’un
« ARC – Archéologie » projet routier.
L’étude des besoins en archéologie peut durer de quelques jours à quelques semaines,
selon la nature et l’envergure des travaux projetés.
La pertinence d’une étude de potentiel archéologique (livrable de l’étape Étude des solu-
tions) est donc évaluée à l’étape Étude des besoins. Dans certains cas, l’inventaire ou les
fouilles archéologiques sont également déterminés dès cette étape.
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Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
4.22 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Pour plus de détails sur les interventions archéologiques, on peut consulter l’unité admi-
Annexe technique
nistrative centrale du Ministère responsable de l’archéologie, ou se référer à l’annexe « ARC – Archéologie »
technique « ARC – Archéologie ».
L’élaboration du rapport de l’étude des besoins est généralement réalisée en équipe sur la
base des études et des avis sectoriels produits. À cet effet, le chargé d’activités responsable
de l’étude des besoins convoque une ou plusieurs réunions techniques avec les chargés
d’activités responsables des divers domaines d’expertise. Au besoin, les spécialistes qui
ont contribué à l’étape Étude des besoins, à titre de ressources internes ou de prestataires
de services, pourront également apporter leur collaboration.
Les réunions techniques permettent d’intégrer les différents avis et études sectoriels afin de
statuer sur la nécessité d’intervenir pour résoudre les problèmes portés à la connaissance
du Ministère ou les problèmes de transport anticipés, et de rédiger le rapport d’étude
des besoins.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers 4.23
R é f é r e n c e
aux différents domaines d’examen, ainsi que les réponses apportées aux interrogations
de l’étude, permettent de décrire, par ordre d’importance, les problèmes décelés, de faire
ressortir leurs causes respectives ou communes et de tracer la ligne directrice entre ces
divers éléments. Ceci suppose que le chargé d’activités responsable de l’étude des besoins
est capable de dégager le fil conducteur qui lie les études et les avis sectoriels pour en
arriver à faire ressortir, le cas échéant, la problématique générale de transport, actuelle
ou prévisible, découlant de l’interaction entre la route et l’aménagement du territoire
adjacent à la route, et à élaborer des esquisses de solutions appropriées.
Pour ce faire, les études et les avis sectoriels doivent chacun établir des objectifs opéra-
tionnels qui orienteront le choix des solutions les plus appropriées pour rendre les liens
routiers fonctionnels et sécuritaires. Chaque étude et chaque avis sectoriel doit également
anticiper et faire ressortir les problèmes additionnels qui pourraient survenir en l’absence
de mesures de redressement.
Dans le cas où une intervention ne serait pas nécessaire à court terme, les
raisons doivent quand même être fournies afin de bien documenter les analyses
effectuées. De plus, le rapport doit être rédigé en dégageant la conclusion et
les recommandations, et il doit indiquer la solution à étudier s’il y a plutôt lieu
d’intervenir à plus long terme. Des interventions peu coûteuses devront alors
être proposées pour les problèmes mineurs relevés.
Un objectif opérationnel peut se retrouver dans plus d’une famille. En effet, ces objectifs
opérationnels doivent être compris en regard des interventions à envisager pour corriger
les dysfonctionnements du réseau routier.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
4.24 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Des critères sont élaborés pour évaluer l’efficacité d’une intervention retenue à atteindre
les objectifs opérationnels fixés. Par exemple, un objectif de réduction de la congestion
peut inclure le temps de parcours comme mesure de l’efficacité d’une intervention. Les
critères se réfèrent à des paramètres techniques de circulation, de sécurité, de géométrie,
d’enjeux environnementaux, de gestion du corridor routier, etc.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers 4.25
Tableau 3 – Objectifs opérationnels
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Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
4.26 Guide de préparation des projets routiers
Tableau 3 – Objectifs opérationnels (suite et fin)
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers 4.27
R é f é r e n c e
L’équipe de l’étude des besoins doit définir les critères de sélection des solutions esquissées
sur la base des objectifs opérationnels choisis au préalable. C’est à l’aide de ces critères
que l’équipe base son argumentation en vue de sélectionner les solutions esquissées qui
seront analysées à l’étape Étude des solutions.
À partir des solutions exposées dans les différents avis et études sectoriels, une variété
d’idées, de concepts et de reconfiguration du réseau routier peuvent être intégrés afin de
dégager des esquisses de solutions plus englobantes, de type « aménagements routiers
dans la traversée des agglomérations » ou de « rue complète ». Lorsque les études et les
avis sectoriels ne proposent pas d’esquisse de solution, l’équipe doit alors procéder à une
séance de remue méninges.
À l’étape Étude des besoins, les solutions plus englobantes constituent des familles
d’esquisses de solutions. À titre illustratif, pour un problème de congestion au cœur
d’une municipalité, ces grandes familles pourraient être le réaménagement de la traversée
de l’agglomération, le contournement du milieu bâti, l’ajout d’options de transport en
commun, la gestion de la demande par la mise en place de voies réservées, la gestion du
stationnement pour libérer la voie ou diriger les véhicules sur des rues alternatives, etc.
Il est important de noter qu’aucun tracé précis n’est retenu à cette étape-ci. Les tracés
seront définis éventuellement à l’étape Avant-projet préliminaire.
Une partie importante des ouvrages d’art ne sont pas conformes aux nouvelles normes
sismiques, dans la mesure où ces ouvrages ont été érigés alors que pareilles exigences
n’étaient pas connues ou définies. Cette lacune à elle seule ne serait donc pas suffisante
pour qu’on procède à une mise aux normes.
Pour un ouvrage d’art qui présenterait des déficiences structurales très importantes et
nécessiterait une intervention majeure, la solution pourrait être des travaux de réfection
d’envergure, son remplacement suivant l’alignement existant ou suivant un nouvel
alignement si le lien routier devait être maintenu en service pendant les travaux.
Lorsqu’il s’agit d’interventions limitées à la résolution d’un seul problème, les esquisses
de solutions envisagées sont beaucoup plus spécifiques et précises. À titre d’exemple, la
correction de la géométrie d’un carrefour pour résoudre un problème de sécurité rou-
tière ne comprendra pas, a priori, plusieurs esquisses de solutions possibles, surtout s’il
est en milieu urbain. Ce pourrait toutefois être différent si le carrefour se situait dans un
environnement faiblement bâti. La diversité des familles des solutions dépend donc de la
nature et de la complexité des problèmes décelés, ainsi que des caractéristiques du milieu
dans lequel elles s’insèrent.
Les propositions d’intervention sont élaborées en tenant compte des objectifs opérationnels
recherchés, de la planification ministérielle, régionale et locale, et des enjeux environne-
mentaux sur le plan du milieu naturel, du milieu humain et du paysage.
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Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
4.28 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Avant d’intégrer les propositions d’esquisses de solutions, exposées dans les études
et les avis sectoriels, pour en formuler des propositions générales, il faut d’abord
rappeler les choix stratégiques, les orientations et les objectifs de la planification
ministérielle, régionale (MRC) et municipale ayant trait au transport. Cette plani-
fication sert d’assise au choix des esquisses de solutions qui doivent contribuer à
l’atteinte des objectifs opérationnels fixés.
La compatibilité des esquisses de solutions envisagées par rapport aux divers paliers
de planification doit donc être vérifiée. On doit cependant avoir à l’esprit que des
événements nouveaux ont pu survenir depuis le dépôt de l’étude d’admissibilité
ou le dernier exercice de planification, et en tenir compte dans les esquisses de
solutions envisageables.
Enjeux environnementaux
Chacune des esquisses de solutions envisageables doit faire l’objet d’une évaluation
des enjeux environnementaux. Parmi ces enjeux, les contraintes et les sensibilités
particulières doivent être identifiées afin de remettre en question l’application
d’une esquisse de solution spécifique. Il est également essentiel de faire ressortir
les potentiels d’insertion des esquisses de solutions. Le rapport de l’analyse
environnementale contient déjà des données pertinentes à cet effet.
Pour chacun des problèmes relevés, l’équipe choisit, parmi la gamme d’esquisses de
solutions envisageables, celles qui sont les plus susceptibles d’atteindre les objectifs
opérationnels retenus. Ces esquisses de solutions seront précisées et analysées à l’étape
Étude des solutions.
Dans le cadre des grands projets de 100 millions de dollars et plus, à cette étape-ci, il
n’est pas recommandé de choisir ni d’éliminer une famille d’esquisses de solutions. Les
esquisses de solutions non retenues à l’étape Étude des besoins doivent faire l’objet d’une
analyse pour justifier leur rejet dont une analyse avantages-coûts.
La conclusion découle de la synthèse des conclusions sectorielles. À cet égard, elle les
reprend en les présentant par ordre d’importance, tout en maintenant la ligne directrice
de l’étude. Elle présente des réponses claires à toutes les questions posées au cours de
la démonstration et, en particulier, à celles qui ont permis d’orienter l’étude. Enfin, elle
démontre l’existence de problèmes significatifs qui, pour diverses raisons, incitent à penser
que des interventions sont souhaitables afin d’atteindre les objectifs opérationnels fixés.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers 4.29
R é f é r e n c e
Lorsque des interventions sont souhaitables à court terme, la conclusion doit déboucher
sur des recommandations visant à poursuivre à l’étape Étude des solutions, ou sur des
propositions d’interventions immédiates, s’il y a urgence à cet égard. Afin de passer à
l’étape Étude des solutions, un programme de travail préliminaire est aussi rédigé. Cette
information constitue un intrant pour la charte de projet issue de l’étude des besoins.
Lorsque l’étude est complexe, la conclusion finale doit reprendre les conclusions secto-
rielles, en les présentant par ordre d’importance.
Lorsque l’étude des besoins démontre qu’il y a lieu d’intervenir, il est pertinent de préparer
le plan de travail préliminaire de l’étape suivante (Étude des solutions) qui doit établir les
données additionnelles nécessaires pour compléter le dossier et préciser les types d’exper-
tise souhaités ainsi que les ressources humaines, matérielles ou budgétaires (à l’interne
ou à l’externe) requises. Il propose aussi un calendrier pour l’étape Étude des solutions.
Le programme de travail préliminaire de cette étape doit être inscrit dans le rapport de
l’étude des besoins.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
4.30 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Le rapport doit fournir aux gestionnaires toute l’information nécessaire à une prise de
décision éclairée concernant la demande d’intervention, et sur une potentielle consultation
des parties prenantes externes.
Les études et les avis sectoriels doivent pouvoir être écrits de façon à être compris par
les partenaires et les gestionnaires qui interviennent dans le processus d’élaboration et
de réalisation d’une intervention sur le réseau routier. Ils doivent donc être présentés de
façon succincte et claire, dans un vocabulaire accessible à un large public. Il faut faire en
sorte que le rapport puisse s’adresser à plusieurs types de lecteurs dont l’intérêt et les
connaissances peuvent être très variés. Il s’agit d’éviter des calculs hautement théoriques
ou des pages de données statistiques qu’il serait plus pertinent d’annexer au rapport. Le
rapport doit être clair, explicite et complet afin d’atteindre les objectifs fixés.
1) Résumé
la description du mandat;
les faits saillants de la problématique;
les esquisses de solutions envisagées;
la nécessité d’une intervention;
les recommandations.
2) Introduction
3) Démonstration
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers 4.31
R é f é r e n c e
la synthèse de la problématique;
les objectifs opérationnels;
les esquisses de solutions envisagées et les résultats attendus.
4) Conclusion et recommandations
le besoin d’intervention;
le plan de travail préliminaire de l’étape Étude des solutions, le cas échéant.
Le gérant de projet doit être désigné au plus tard après le dépôt du rapport de l’étude
des solutions. Dans certains cas, par exemple pour de grands projets avec des unités
dédiées, il sera nommé plus tôt. S’il est nommé lors de l’activité de fermeture de l’étape
Étude des besoins (donc lors du PC-0), il devra se préparer en lisant à l’avance toute la
documentation fournie par le chargé d’activités responsable de l’étude des besoins, de
façon à comprendre tous les enjeux exposés au cours de la réunion du PC-0.
4.5 Réalisation de la fiche d’avant-projet pour les grands projets de 100 M $ et plus
Pour les grands projets de 100 millions de dollars et plus, il est requis de déposer une
fiche d’avant-projet avant le point de contrôle PC-0. Cette fiche d’avant-projet doit être
déposée au Secrétariat du Conseil du trésor (SCT) pour approbation par le Conseil des
ministres et inscription au Plan québécois des infrastructures (PQI). Le rapport de l’étude
des besoins servira d’intrant à cette fiche d’avant-projet.
Directive sur la gestion Les éléments permettant d’élaborer la fiche d’avant-projet correspondent à ceux énumérés
des projets majeurs à l’article 8 de la Directive sur la gestion des projets majeurs d’infrastructure publique
d’infrastructure publique
du SCT
du SCT.
Dans le cas où la demande d’intervention initiale provient d’une ville ou d’une MRC1, une
consultation des parties prenantes externes peut être jugée nécessaire par les autorités,
afin d’éclaircir le contenu de la demande. La version provisoire du rapport de l’étude des
besoins est alors utilisée à cet effet. Il est recommandé que le gérant de projet soit présent
aux consultations afin de consigner tous les commentaires émis.
Si une consultation se révèle non pertinente, il est important d’en fournir les raisons et
Annexe technique d’en informer le ou les demandeurs. Pour plus de détails sur la consultation des parties
« COM – Communication » prenantes externes, on peut consulter l’annexe technique « COM – Communication ».
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
4.32 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Des corrections au rapport préliminaire de l’étude des besoins peuvent alors être apportées
afin de produire la version définitive du rapport. Des modifications au plan de travail de
l’étape Étude des solutions peuvent également être nécessaires à la suite de la consultation.
Ces modifications doivent également être intégrées au rapport final de l’étude des
besoins, avant de le soumettre pour approbation et autorisation. Si aucune correction
n’est nécessaire, le rapport préliminaire de l’étude des besoins devient le rapport final.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers 4.33
5. FERMETURE DE L’ÉTAPE ÉTUDE DES BESOINS (PC-0) R é f é r e n c e
L’objectif du processus Fermeture du projet consiste à s’assurer que l’ensemble des livrables
planifiés ont été réalisés, et d’obtenir l’autorisation de poursuivre le projet aux étapes
subséquentes. Les activités de fermeture sont présentées dans cette section.
Le chargé d’activités responsable de l’étude des besoins élabore la première partie (section 1)
de la charte de projet et dépose cette dernière à la réunion du comité de décision et de
points de contrôle de la direction générale territoriale du PC-0. La première section aborde
les points suivants : les besoins, la demande d’intervention et les objectifs à atteindre. La
deuxième partie sera produite par le gérant de projet lors de la prochaine étape.
Cette première partie de la charte de projet est signée par les gestionnaires du comité
de décision et de points de contrôle de la direction générale territoriale, idéalement au
point de contrôle de l’étude des besoins (PC-0). Cette signature confirme l’approbation du
comité, rendant officiels le début du projet et la poursuite vers l’étape Étude des solutions.
Les formulaires ministériels V-1321 « Charte de projet » ou V-1329 « Grands projets – Formulaires V-1321 « Charte
Charte de projet », doivent être utilisés selon l’envergure financière du projet. Ceux-ci sont de projet » et V-1329 « Grands
projets – Charte de projet »
accessibles sur le site intranet du Ministère et sur le site Web des Publications du Québec.
Lorsque le rapport final de l’étude des besoins est terminé, le chargé d’activités respon-
sable de l’étude des besoins demande à inscrire le dépôt de son rapport à l’ordre du
jour du comité de décision et de points de contrôle de la direction générale territoriale.
La convocation et l’ordre du jour devraient être faits selon les procédures prévues à la
direction générale territoriale.
Cette présentation permettra d’approuver le rapport de l’étude des besoins, les recom-
mandations de celui-ci et la poursuite vers l’étape Étude des solutions. Elle confirmera
également les points suivants :
le choix des solutions à analyser plus en détail à l’étape Étude des solutions;
les domaines d’expertise requis pour la prochaine étape;
les ressources humaines affectées à la poursuite du projet, dont celles qui feront
partie de l’équipe de projet à l’étape Étude des solutions;
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers 5.1
R é f é r e n c e
les contraintes de délais, de coûts ou techniques (archéologie, géotechnique, etc.);
la consultation des parties prenantes externes;
la consultation des Autochtones, le cas échéant.
Formulaire V-1316 « Fiche Un compte rendu de la réunion est rédigé pour confirmer les discussions, les conclusions
synthèse du point de contrôle » et les décisions. Le formulaire V-1316 « Fiche synthèse du point de contrôle » doit être
utilisé à cette fin. Toutes les décisions prises lors du PC-0 doivent être consignées dans
le formulaire V-1316 « Fiche synthèse du point de contrôle » du PC-0 signé par le gérant
de projet, le ou les directeurs et le directeur général territorial. Dans le cas des grands
projets de 100 millions de dollars et plus, le formulaire V-1304 « Grands projets – Fiche
Formulaire V-1304 « Grands synthèse du point de contrôle » doit être utilisé et signé par le gérant de projet, le ou les
projets – Fiche synthèse du
directeurs, le directeur général territorial et le directeur responsable des grands projets
point de contrôle »
de 100 millions de dollars et plus. Ces formulaires sont accessibles sur le site intranet du
Ministère et sur le site Web des Publications du Québec.
Il est important de noter que toutes les dépenses effectuées pour l’étude des besoins et
des solutions, soit avant le point de contrôle 1 (PC-1), ne sont pas capitalisables selon les
règles comptables. Mais ceci n’empêche pas de créer le projet dans le système SFP dès
le début de l’étape Étude des besoins. Les dépenses liées à la phase Étude d’opportunité
pourront ainsi être associées au projet. Il sera donc possible de garder la trace des coûts.
Il existe des codes comptables spécifiques pour ce type de dépenses hors programmation.
Pour plus de détails sur la planification, la programmation et le suivi des projets d’infra-
Manuel de programmation – structures routières, on peut consulter le Manuel de programmation – Volet routier,
Volet routier accessible sur le site intranet du Ministère .
Si des contrats de services professionnels ont été attribués, il faut clore les contrats s’ils
sont terminés et faire le bilan des coûts pour l’étape. Le chargé d’activités responsable du
Directive DI-15-023
« Évaluation du rendement
mandat doit effectuer une évaluation du rendement du prestataire de services, selon les
en contrats de construction modalités de la directive DI-15-023 « Évaluation du rendement en contrats de construction
et de services » et de services », accessible sur l’Espace administratif de l’intranet du Ministère.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
5.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Le chargé d’activités responsable de l’étude des besoins ou le gérant de projet (grands GID PCR : Gestion intégrée
projets) doit s’assurer que les livrables techniques et ceux de gestion de projet produits des documents de projets
et de contrats routiers
à cette étape sont complets, approuvés et classés conformément à la gestion intégrée
GID OA : Gestion intégré
des documents de projets et de contrats routiers (GID PCR), et à la gestion intégrée des
des documents pour les
documents pour les ouvrages d’art (GID OA). À cette fin, le classement est effectué à l’aide ouvrages d’art
des outils de gestion documentaire en vigueur au Ministère.
Il existe un guide pour l’utilisation de la gestion intégrée des documents de projets et de Guide de classement des
contrats routiers (GID PCR). Ce document, intitulé Guide de classement des documents de documents de projets et
de contrats routiers
projets et de contrats routiers, est accessible sur le site intranet du Ministère.
Tous les chargés d’activités doivent contribuer à faire un bilan de ce qui a bien été et moins
bien été durant cette étape. Ce bilan d’étape permettra d’ajuster les façons de faire pour
les prochaines étapes et de documenter le bilan final du projet (PC-7).
Le bilan de l’étape peut être effectué dans le cadre d’une rencontre de l’équipe. Il est
important de documenter cette réunion afin de garder en mémoire les différentes
expériences vécues et de faciliter le transfert d’expertise.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 0 – Étude des besoins
Guide de préparation des projets routiers 5.3
AVANT-PROPOS
Ce chapitre présente l’ensemble des activités et des livrables pouvant être réalisés dans
le cadre de l’étape Étude des solutions. Tous les livrables et toutes les activités présentés
et décrits dans ce chapitre ne sont toutefois pas requis de façon systématique pour
chacun des projets routiers. En effet, les activités et les livrables à produire dépendent de
la nature et de l’envergure de chaque projet. Le gérant de projet et les autres membres de
l’équipe de l’étude des solutions doivent donc se consulter afin de choisir judicieusement
les livrables et les activités à réaliser à cette étape.
Il est requis de nommer le gérant de projet au plus tard au dépôt du rapport de l’étude
des solutions.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
Guide de préparation des projets routiers
TABLE DES MATIÈRES
LISTES.....................................................................................................................v
Liste des sigles et des abréviations.................................................................................... v
Liste des systèmes / outils / logiciels du Ministère................................................................ v
Liste des documents de référence.................................................................................... vi
Liste des directives........................................................................................................... vi
Liste des procédures et des positions ministérielles......................................................... vii
Liste des formulaires....................................................................................................... vii
Liste des spécialités.........................................................................................................viii
2. DÉMARRAGE................................................................................................ 2.1
2.1 Prise de connaissance du dossier et clarification du mandat.............................2.1
2.2 Confirmation des orientations avec les gestionnaires........................................2.1
2.2.1 Mise à jour de l’étude des besoins.................................................................2.2
2.2.2 Intégration des orientations axées sur les enjeux de la société québécoise......2.2
2.3 Consultation des Autochtones...........................................................................2.3
2.4 Confirmation des ressources attitrées à l’étape Étude des solutions..................2.3
2.4.1 Demandes de service à d’autres unités administratives pour des
études ou des avis sectoriels..........................................................................2.4
2.4.2 Mandats d’études et d’avis sectoriels à l’externe...........................................2.6
2.5 Élaboration du mandat de l’étape Étude des solutions......................................2.6
2.6 Élaboration de l’énoncé des solutions...............................................................2.6
2.7 Prise de connaissance des documents par l’équipe de l’étude des solutions...2.10
2.8 Réunion de démarrage....................................................................................2.10
3. PLANIFICATION............................................................................................ 3.1
3.1 Visite de terrain.................................................................................................3.1
3.2 Élaboration des demandes d’études et d’avis sectoriels....................................3.1
3.2.1 Démarrage de la réalisation du dossier d’opportunité pour les grands
projets de 100 M $ et plus.............................................................................3.2
3.3 Données existantes requises..............................................................................3.2
3.4 Données supplémentaires requises....................................................................3.2
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
Guide de préparation des projets routiers i
3.5 Réunion de planification....................................................................................3.3
3.5.1 Mécanismes de communication avec les membres de l’équipe......................3.5
3.5.2 Réunions de suivi de l’avancement des livrables............................................3.5
3.5.3 Mécanismes de communication avec les parties prenantes externes.............3.6
3.5.4 Élaboration de la stratégie de consultation des parties prenantes externes......3.6
3.5.4.1 Objectif de la consultation des parties prenantes externes............................. 3.7
3.6 Ententes............................................................................................................3.7
3.6.1 Ententes de collaboration..............................................................................3.7
3.6.1.1 Ententes intergouvernementales.................................................................... 3.9
3.6.2 Ententes avec les communautés autochtones................................................3.9
3.6.3 Ententes avec les compagnies ferroviaires...................................................3.10
3.7 Élaboration des devis de services professionnels.............................................3.10
3.8 Inscription des données financières dans les systèmes....................................3.11
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
ii Guide de préparation des projets routiers
4.4 Rapport préliminaire de l’étude des solutions.................................................4.21
4.4.1 Contenu du rapport pour les projets de routes............................................4.21
4.4.2 Contenu du rapport pour les projets d’ouvrages d’art.................................4.22
4.4.3 Rencontre technique : sélection de la solution.............................................4.23
4.4.4 Dépôt du rapport préliminaire de l’étude des solutions...............................4.24
4.5 Réalisation de la consultation des parties prenantes externes.........................4.24
4.6 Début du suivi obligatoire du projet par un gérant de projet..........................4.25
4.7 Élaboration du plan de gestion de projet........................................................4.25
4.7.1 Élaboration de la deuxième section de la charte de projet...........................4.26
4.7.2 Élaboration de l’énoncé de contenu............................................................4.26
4.7.3 Gestion des risques......................................................................................4.26
4.8 Rapport final de l’étude des solutions.............................................................4.27
4.8.1 Réalisation du plan de travail préliminaire...................................................4.27
4.9 Rapport final de l’étude d’opportunité............................................................4.28
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
Guide de préparation des projets routiers iii
LISTES
Les sigles et les abréviations suivants sont utilisés dans ce chapitre.
Sigles / abréviations Définition
Les applications informatiques, les documents de référence, les procédures, les positions ministérielles, les directives
et les formulaires suivants sont utilisés à l’étape Étude des solutions.
Systèmes /outils / logiciels Définition
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Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
Guide de préparation des projets routiers v
Liste des documents de référence
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
vi Guide de préparation des projets routiers
Liste des procédures et des positions ministérielles
Numéro de procédure/ Titre de la procédure Disponibilité
position ministérielle
« Partage, entre le Ministère et
PO-19 ses partenaires, des coûts des Espace administratif de l’intranet du Ministère
tranchées communes »
« Partage, entre le Ministère et
PR-19 ses partenaires, des coûts des Espace administratif de l’intranet du Ministère
tranchées communes »
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
Guide de préparation des projets routiers vii
Les spécialités suivantes peuvent s’appliquer à l’étape Étude des solutions.
Spécialités
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
viii Guide de préparation des projets routiers
1. ÉTAPE ÉTUDE DES SOLUTIONS R é f é r e n c e
L’étude des solutions est la dernière étape de la phase Étude d’opportunité du chemine-
ment ministériel de réalisation de projets routiers. Elle est généralement amorcée lorsque
l’étape Étude des besoins a démontré qu’une intervention est requise et que la poursuite
du projet a été autorisée par les gestionnaires lors du point de contrôle 0 (PC-0).
L’étude des solutions vise à dégager, parmi les solutions envisagées pour répondre aux
besoins et approuvées par les gestionnaires au PC-0, la solution qui sera la plus en mesure de
résoudre les problèmes relevés, tout en respectant les planifications ministérielle, régionale
et locale, et en considérant les contraintes physiques du milieu, le potentiel d’insertion
dans le milieu ainsi que les contraintes budgétaires ou de délais fixés.
Les solutions envisagées sont énoncées dans le rapport de l’étude des besoins déposé au
PC-0. Il s’agit donc, à la présente étape, de les décrire en détail dans l’énoncé des solutions
et par la suite, de les analyser et de les comparer entre elles.
Chaque solution retenue pour analyse est étudiée en intégrant les résultats des études et
des avis sectoriels des différents chargés d’activités concernés à cette étape.
La démonstration centrale de l’étude des solutions repose sur la comparaison des solutions
sous les aspects technique, économique, environnemental et de développement durable.
La réalisation de l’étape Étude des solutions peut exiger plus d’un an de travail. Par contre,
pour certains cas moins complexes, celle-ci peut être réalisée en quelques semaines.
l’échéancier de réalisation de l’étape Étude des solutions dans le système GPR; GPR : Système « Planification
et de suivi des projets routiers »
les convocations, les ordres du jour et les comptes rendus des différentes réunions
(démarrage, planification, intégration, etc.);
l’énoncé des solutions (y compris des cartes permettant de localiser ces solutions);
les demandes d’études et d’avis sectoriels;
les études et les avis sectoriels des chargés d’activités responsables des domaines
d’expertise; Formulaire V-1310
« Aide-mémoire pour la visite
le rapport de visite de terrain (formulaire V-1310 « Aide-mémoire pour la visite de terrain », accessible sur le
de terrain »); site intranet du Ministère
et sur le site Web
le rapport préliminaire et le rapport final de l’étude des solutions; des Publications du Québec
les résultats de la consultation des parties prenantes externes, le cas échéant; Formulaires V-1321 « Charte
de projet » et V-1329 « Grand
le rapport de suivi de la consultation des Autochtones, le cas échéant; projets – Charte de projet »,
accessibles sur le site intranet
le rapport final de l’étude d’opportunité; du Ministère et sur le site Web
des Publications du Québec
le plan de travail préliminaire pour la prochaine étape (Avant-projet préliminaire); Formulaires V-1322 « Énoncé
le plan de gestion de projet comprenant notamment : de contenu » et V-1330 « Grands
projets – Énoncé de contenu »,
-- la charte de projet (section 2), accessibles sur le site intranet
du Ministère et sur le site Web
-- l’énoncé de contenu, des Publications du Québec
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
Guide de préparation des projets routiers 1.1
R é f é r e n c e
« Tableau des responsabilités »,
accessible sur le site intranet -- le registre de risques issu de l’atelier de gestion des risques,
du Ministère et sur le site Web
des Publications du Québec -- le budget du projet,
Formulaire V-1325 -- le tableau des responsabilités,
« Registre des changements »,
accessible sur le site intranet -- les registres des changements et des points de suivis,
du Ministère et sur le site Web
des Publications du Québec -- les fiches synthèses des points de contrôle réalisés (PC-0, PC-1);
Formulaire V-1326
« Registre des points de suivis », les différentes études économiques et autres outils d’aide à la décision;
accessible sur le site intranet
du Ministère et sur le site Web le démarrage du dossier d’opportunité;
des Publications du Québec
la présentation au comité de décision et de points de contrôle de la direction
Formulaires V-1316 « Fiche
générale territoriale ou de l’unité responsable du projet et les présentations aux
synthèse du point de contrôle »
et V-1304 « Grands projets – autres comités de gouvernance pour les projets de 5 millions de dollars et plus1;
Fiche synthèse du point de
contrôle », accessibles sur le les sommaires décisionnels et les comptes rendus des présentations effectuées
site intranet du Ministère aux différents comités de gouvernance de niveau supérieur;
et sur le site Web
des Publications du Québec le bilan de l’étape Étude des solutions.
Pour les grands projets de 100 millions de dollars et plus, il est requis de déposer des
livrables supplémentaires. À cette étape, la fiche d’avant-projet a déjà été produite et
déposée au Secrétariat du Conseil du trésor (SCT), puis soumise pour approbation au
Conseil des ministres. Le dossier d’opportunité peut être entrepris dès l’obtention de
cette approbation.
1. Si le projet est supérieur à 5 millions de dollars (4 millions pour les projets de structures), il faut prévoir des
présentations aux comités de décision des projets de 5 millions et plus, mais pour les projets de 100 millions et
plus, le COGE du Ministère doit donner son approbation avant de faire le dépôt au Conseil des ministres. Pour
plus de détails sur ces différents niveaux de gouvernance, on peut consulter l’Introduction du présent guide.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
1.2 Guide de préparation des projets routiers
2. DÉMARRAGE R é f é r e n c e
point de contrôle 0 (PC-0) par les autorités. Il est possible qu’un gérant de projet ait déjà
été nommé à l’étape précédente ou encore, qu’il le soit à cette étape, sinon le chargé
d’activités responsable de l’étude des solutions continuera le travail de coordination afin
de produire le rapport de l’étude des solutions.
Dans le cas où des modifications auraient été apportées depuis la fermeture de l’étape
Étude des besoins, le gérant de projet ou le chargé d’activités responsable de l’étude des
solutions rencontrent les gestionnaires afin de clarifier au besoin les décisions prises. Un
plan de travail préliminaire de l’étape Étude des solutions a généralement été produit et
déposé au PC-0. C’est sur celui-ci que se base l’élaboration du mandat de l’étape Étude des
solutions de façon plus détaillée. Le démarrage vise à définir et à préparer les documents
préalables aux prochains processus (planification, exécution, suivi et maîtrise, et fermeture).
Les principales activités de démarrage de l’équipe de l’étude des solutions sont présentées
dans cette section.
L’objectif de cette activité est de bien connaître l’envergure du projet et des activités à
réaliser à cette étape. Normalement, le délai entre le dépôt de l’étude des besoins et le
démarrage de l’étape Étude des solutions n’est pas très long, ce qui diminue le temps
nécessaire pour la prise de connaissance du dossier.
Diverses décisions devraient se trouver dans le compte rendu du point de contrôle PC-0.
Il s’agit :
Si certaines des décisions ne sont pas claires, ont changé ou sont non définies, le gérant
de projet ou le chargé d’activités responsable de l’étude des solutions doit demander des
éclaircissements aux gestionnaires.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
Guide de préparation des projets routiers 2.1
R é f é r e n c e
Dans le cas où des changements importants se sont produits depuis le PC-0, une actuali-
sation des conclusions de l’étude des besoins peut être exigée par les gestionnaires. Si les
changements sont importants et viennent modifier la portée et l’envergure du projet, il
peut être nécessaire de mettre à jour la charte de projet et de définir les nouveaux para-
mètres de l’étude des solutions. Le gérant de projet doit faire approuver le tout par les
gestionnaires. Il en est de même pour la fiche d’avant-projet qui devra être mise à jour
au besoin.
2.2.2 Intégration des orientations axées sur les enjeux de la société québécoise
D’autre part, si on décide d’utiliser l’analyse différenciée selon les sexes (ADS), la solution
retenue peut expliquer les raisons pour lesquelles les réalités des femmes ou des hommes
ont été prises en compte ou non, et les répercussions de l’absence de prise en compte
Annexes techniques « AMT – de ces réalités. Il en est de même pour tous les usagers vulnérables comme les personnes
Aménagement du territoire »,
« DEV – Développement
à mobilité réduite, les personnes âgées ou autres. Pour plus d’information à ce sujet,
durable » et « ADS – Analyse on peut consulter les annexes techniques « AMT – Aménagement du territoire », « DEV –
différenciée selon les sexes » Développement durable » et « ADS – Analyse différenciée selon les sexes ».
Il fait également confirmer comment seront pris en compte les coûts des différentes
mesures de mitigation en transport collectif et quels seront les rapports de reddition de
comptes à produire.
Pour plus d’information à ce sujet, on peut consulter les annexes techniques « AMT –
Aménagement du territoire », « DEV – Développement durable » et « ADS – Analyse
différenciée selon les sexes ».
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
2.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Lorsque requise, la consultation des Autochtones débute dès l’étude des solutions et peut
se poursuivre à la présente étape. Cette consultation est lancée par le répondant en affaires
autochtones de la direction générale territoriale concernée, ou par l’unité administrative
centrale responsable des affaires autochtones du Ministère. Le gérant de projet doit se Annexe technique
tenir informé de l’avancement de la consultation. Pour plus de détails à ce sujet, on peut « AUT – Affaires autochtones »
consulter l’annexe technique « AUT – Affaires autochtones ».
Par contre, pour diverses raisons, tel le départ ou le remplacement de ressources, les
gestionnaires et le gérant de projet ou le chargé d’activités responsable de l’étude des
solutions doivent réviser les besoins en matière de ressources humaines, financières et
matérielles nécessaires pour réaliser l’étape Étude des solutions. Ils doivent donc composer
l’équipe de l’étude des solutions, et évaluer si des mandats seront confiés à des ressources
à l’interne ou à des prestataires de services professionnels.
Afin de valider la faisabilité de réaliser les études et les avis sectoriels à l’interne, les
gestionnaires évaluent la disponibilité des équipes de la direction générale territoriale et
celles des services spécialisés des autres unités administratives du Ministère qui pourraient
participer à cette étape. Dans ce cas, des demandes de service leur seront adressées afin
de produire des études ou des avis sectoriels selon leur domaine d’expertise.
de revoir la charge de travail des chargés d’activités avec les échéanciers des études
ou des projets qui leur sont déjà confiés;
de vérifier la charge de travail, la capacité et la disponibilité des ressources
humaines internes (ingénieurs, professionnels, techniciens) à l’unité susceptibles
de faire partie de l’équipe de l’étude des solutions;
de vérifier les besoins pour des ressources internes spécialisées (unités adminis-
tratives centrales ou autres);
d’établir la composition de l’équipe de l’étude des solutions;
de vérifier la possibilité d’accorder des contrats professionnels de services, d’en
estimer les coûts et de vérifier les disponibilités budgétaires nécessaires pour en
couvrir les frais, dans le cas où les ressources humaines à l’interne ne sont pas
disponibles ou qu’elles ne peuvent respecter l’échéancier prévu. Ce dernier peut
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Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
Guide de préparation des projets routiers 2.3
R é f é r e n c e
aussi être modifié, mais seulement avec l’accord du comité de décision et de points
de contrôle de la direction générale territoriale. On doit également désigner les
ressources qui seront responsables du suivi des mandats octroyés aux prestataires
de services;
Formulaire V-1323 de remplir le formulaire V-1323 « Tableau des responsabilités », accessible sur le
« Tableau des responsabilités » site intranet du Ministère et sur le site Web des Publications du Québec.
Si l’attribution des ressources a des conséquences sur la réalisation des autres études
ou projets de la direction générale territoriale responsable du projet, les gestionnaires
discutent du problème avec le comité de gestion de portefeuille de projet ou avec le comité
de décision et de points de contrôle de la direction générale territoriale, qui prend alors
les décisions appropriées.
2.4.1 Demandes de service à d’autres unités administratives pour des études ou des
avis sectoriels
Le chargé d’activités principal est la personne responsable d’assurer l’intégration des divers
domaines d’expertise sur le plan technique si le livrable est fait à l’interne ou d’assurer le
suivi et la validation des livrables techniques produits par les prestataires de service. Lors
de la réalisation à l’interne, il est responsable de la mise en commun des divers livrables
permettant de réaliser le livrable principal de l’étape (rapport d’avant-projet définitif,
dossier d’opportunité, etc.). Ce dernier peut aussi être responsable d’un livrable ou d’une
spécialité selon son domaine d’expertise (chaussée ou structure, etc.).
Les autres chargés d’activités sont responsables de produire les livrables de leurs champs
d’expertise. Pour ce faire, ils peuvent avoir à intégrer divers avis ou rapports faits par
des spécialistes. Les chargés d’activités peuvent aussi élaborer des avis ou des rapports
préalables pour d’autres livrables dans des domaines connexes.
Le spécialiste est une personne ayant un domaine d’expertise pointu à qui fait appel le
chargé d’activités pour obtenir des avis techniques précis et ad hoc. Un spécialiste ne fait
pas nécessairement partie de l’équipe de projet. Il a la responsabilité de produire des avis
ou des rapports nécessaires à la réalisation du livrable du chargé d’activités. Il est à noter
que le spécialiste peut travailler de façon matricielle avec plusieurs chargés d’activités
simultanément. C’est le cas par exemple des spécialistes en géotechnique.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
2.4 Guide de préparation des projets routiers
2018 03 30
Responsable de la portée Direction générale territoriale
du projet ou unité responsable
Responsable du suivi de
l’échéancier, des coûts et Gérant de projet
de la qualité du projet pour
l’ensemble des livrables de
l’étape en cours et tout
Responsable d’assurer
l’intégration technique
entre les divers domaines
d’expertise pour l’étape
en cours
Chargé d’activités Chargé d’activités Chargé d’activités Chargé d’activités Chargé d’activités
Responsable du livrable de
leur champ d’expertise de
l’étape en cours
Spécialiste Spécialiste Spécialiste Spécialiste Spécialiste
2.5
ou plans nécessaires à
l’élaboration du livrable
par le chargé d’activités (1)
Lorsqu’il est décidé de donner des mandats d’études ou d’avis sectoriels à l’externe, des
chargés d’activités responsables des spécialités seront attitrés afin d’élaborer les devis
techniques de ces mandats, et de gérer la qualité des livrables reçus des mandataires.
Celui-ci est élaboré par le gérant de projet ou le chargé d’activités responsable de l’étude
des solutions et est ensuite partagé avec l’équipe dans le cadre de la réunion de démarrage.
Ce mandat doit être approuvé par les gestionnaires.
Le gérant de projet ou le chargé d’activités responsable de l’étude des solutions doit donc
interpréter l’information reçue et élaborer le mandat qui reflète sa compréhension de
l’envergure et de la portée du projet à réaliser. Le mandat de l’étape Étude des solutions
sert éventuellement à valider le contenu du rapport de l’étude des solutions.
L’énoncé des solutions est un des livrables qui permet de bien définir la portée et l’enver-
gure des solutions à analyser de façon détaillée. C’est un livrable fondamental car il sert
de base à la réunion de démarrage.
L’énoncé des solutions reprend en détail les esquisses de solutions envisagées qui ont été
retenues par les gestionnaires lors du point de contrôle PC-0. La nature et les caractéris-
tiques techniques des solutions sont ébauchées à grands traits par le chargé d’activités
responsable de la conception. Par la suite, chaque chargé d’activités responsable d’une
spécialité prend connaissance de l’objet du travail exigé.
Une représentation sur une carte doit définir la zone à l’étude et illustrer la localisation de
toutes les solutions avec chacune des interventions prévues. Chaque solution doit ensuite
être représentée sur une carte séparée. Cette dernière doit montrer la solution par section
homogène, et toutes les caractéristiques (points de départ et d’arrivée, topographie,
contraintes de servitudes, propriétés, etc.) doivent y être indiquées, de même que les inter-
ventions à prévoir. Les échelles des cartes sont choisies en fonction des détails à montrer.
Parfois, il arrive que des solutions soient déterminées par les gestionnaires parce qu’il n’y a
pas eu de PC-0, ou parce que de nouveaux enjeux sont apparus. Il arrive que ces solutions
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Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
2.6 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
ne correspondent pas totalement à celles de l’étude des besoins. Il faut alors rechercher
les informations qui permettent de documenter les raisons de ce choix (objectifs opéra-
tionnels et enjeux environnementaux) dans l’énoncé des solutions.
Enfin, si aucune étude des besoins n’est disponible, il faudra aller chercher les cartes et
les informations requises à l’étape Étude des solutions.
Voici un exemple de mandat d’étude des solutions et un autre d’un énoncé des solutions.
Le mandat de l’étude des solutions devra considérer les trois solutions envisagées
suivantes :
Le Ministère envisage de tenir une consultation publique lorsque les résultats de l’étude
des solutions seront connus.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
Guide de préparation des projets routiers 2.7
R é f é r e n c e
Création d’un contournement est (échelle 1/50 000) :
Dans une première séquence, d’une longueur de 4,5 km de la route NNN à quatre
voies, située à l’entrée sud de la ville, les principales interventions consisteraient
à implanter une voie de virage à gauche dans les deux sens et à normaliser les
accès commerciaux.
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Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
2.8 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
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Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
Guide de préparation des projets routiers 2.9
R é f é r e n c e
2.7 Prise de connaissance des documents par l’équipe de l’étude des solutions
Afin de se préparer à la réunion de démarrage, le gérant de projet ou le chargé d’activités
responsable de l’étude des solutions envoie préalablement à chacun des chargés d’ac-
tivités désignés l’ensemble de l’information requise et convenue avec les gestionnaires,
soit le rapport de l’étude des besoins approuvé définissant les orientations et les attentes
des gestionnaires, le plan de travail préliminaire de l’étape Étude des solutions (élaboré à
GID PCR : Gestion intégrée
l’étape précédente), la fiche synthèse du point de contrôle PC-0 et le compte rendu de la
des documents de projets
et de contrats routiers réunion qui décrit les décisions prises. Les chargés d’activités peuvent également consulter
GID OA : Gestion intégré
les documents de l’étude des besoins dans le système de gestion intégrée des documents
des documents pour les de projets et de contrats routiers (GID PCR) et de la gestion intégrée des documents pour
ouvrages d’art les ouvrages d’art (GID OA).
Il est attendu que les membres de l’équipe lisent le rapport de l’étude des besoins, le plan
de travail préliminaire de l’étape Étude des solutions (élaboré à l’étape précédente) et
tout autre document pertinent. Une attention doit être portée à l’échéancier du projet,
notamment la date de début des travaux, ainsi que la priorité de réalisation du projet.
L’objectif de cette réunion est de permettre à l’équipe de l’étude des solutions de prendre
connaissance des solutions envisagées et de définir les paramètres, les activités et les
livrables à planifier à l’étape Étude des solutions, notamment :
les délais et les coûts à respecter pour l’étape Étude des solutions;
le territoire d’analyse;
la clarification du contenu attendu de l’étude des solutions;
les ressources humaines affectées à l’étude des solutions;
l’obligation de réaliser une consultation des Autochtones;
la nécessité d’utiliser des terres de réserves autochtones;
le besoin de consulter les parties prenantes externes.
Cette rencontre doit donc permettre au gérant de bien circonscrire la qualité, la portée et
les efforts à consentir. Elle vise aussi à établir une vision commune du projet, à créer une
synergie d’équipe et à bien camper la contribution de chaque chargé d’activités.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
2.10 Guide de préparation des projets routiers
3. PLANIFICATION R é f é r e n c e
Le but du processus de planification est d’établir la liste des différents livrables nécessaires
à l’étape Étude des solutions et de leur attribuer un échéancier de réalisation et une
estimation des coûts pour réaliser l’étape Étude des solutions, en tenant compte de ce que
certains livrables peuvent être préalables à d’autres livrables de cette étape. Cela permet
à l’équipe de l’étude des solutions de comprendre la contribution de chaque chargé
d’activités à l’étude des solutions.
En somme, l’équipe doit valider le plan de travail préliminaire de l’étape Étude des
solutions, puisque celui-ci indique les livrables attendus, le partage des responsabilités de
chaque membre de l’équipe, la liste des ressources humaines, matérielles et budgétaires
requises, de même que le calendrier d’exécution (dates de début et de fin, ainsi que les
interrelations entre les livrables [prédécesseurs et successeurs]).
Une reconnaissance des lieux est généralement nécessaire pour mieux comprendre et
analyser chacune des solutions proposées, et pour prendre les photos et les images vidéo
jugées pertinentes. Le formulaire V-1310 « Aide-mémoire pour la visite de terrain » du Formulaire V-1310
Ministère, où sont énumérés les points importants à considérer durant la visite, peut être « Aide-mémoire pour la visite
utilisé à cette fin. Ce formulaire est accessible sur le site intranet du Ministère et sur le site de terrain »
Web des Publications du Québec.
L’équipe de l’étude des solutions peut compléter la visite de terrain en obtenant des
renseignements additionnels auprès des responsables de l’entretien de la route.
Les membres de l’équipe de l’étude des solutions doivent planifier la visite avant d’aller
sur les lieux. Ils doivent avoir préalablement noté les éléments problématiques du projet
afin d’y porter une attention particulière pendant la visite.
La portée des études et des avis sectoriels peut demander des discussions entre les chargés
d’activités et les coordonnateurs de modules. La recherche de données existantes doit
commencer le plus tôt possible car les données supplémentaires à recueillir sont souvent
préalables à la réalisation de l’étude ou de l’avis sectoriel.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
Guide de préparation des projets routiers 3.1
R é f é r e n c e
Chaque étude ou avis sectoriel doit statuer sur les besoins, les contraintes ou encore le
type d’équipement requis pour chaque solution, et en évaluer les coûts.
Une fois que le contenu des études et des avis sectoriels est convenu, les demandes doivent
être approuvées par les gestionnaires. Les demandes internes d’études et d’avis sectoriels
approuvées sont ensuite transmises aux divers spécialistes, ou encore aux gestionnaires
pour les autres unités administratives du Ministère. (Voir la section 2.4.1 Demande de
service à d’autres unités administratives pour des études ou des avis sectoriels.)
Il est suggéré que les demandes d’études et d’avis sectoriels (y compris les analyses
économiques) soient accompagnées d’une carte géographique indiquant la localisation
précise de l’intervention, ainsi que de toute autre information ou documentation pouvant
clarifier ces demandes. Il est souhaitable que soient transmises, avec chaque demande,
les exigences relatives à la présentation des figures, des données et des tableaux, afin
d’avoir une plus grande homogénéité dans la présentation du rapport de l’étude des
solutions. Les coordonnateurs de modules doivent être mis en copie conforme lors des envois
des demandes.
Pour les grands projets de 100 millions de dollars et plus, il est requis de déposer un dossier
d’opportunité au plus tard au point de contrôle PC-2. Le gérant de projet doit donc travailler
en étroite collaboration avec l’unité administrative responsable des grands projets de
100 millions et plus, puisque le dossier d’opportunité doit également être déposé au SCT
pour approbation par le Conseil des ministres. Les chargés d’activités devront contribuer
à établir la documentation nécessaire pour l’approbation du projet.
Chaque chargé d’activités responsable d’une spécialité doit préciser les données requises
pour réaliser (ou faire réaliser) son étude ou son avis sectoriel. Il doit d’abord rechercher
les données existantes qui lui sont nécessaires parmi les différentes sources de données
disponibles (municipalités, MRC, ministères, etc.). Il doit également vérifier si les données
existantes qu’il a recensées sont toujours valides, ou si certaines d’entre elles doivent être
mises à jour.
Le lecteur peut également se référer au tableau 1 du chapitre de l’étude des besoins, pour
obtenir le type et le nom des différentes sources de données existantes.
Après la visite de terrain et l’analyse des données existantes, chaque chargé d’activités
doit préciser quelles sont les données manquantes ainsi que les moyens de les obtenir, et
planifier la période de réalisation.
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Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
3.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
La réunion de planification vise à permettre à l’équipe de l’étude des solutions de s’engager
en toute connaissance de cause dans l’étape Étude des solutions. La planification de l’étape
et son intégration dans la réalisation globale du projet sont essentielles.
Gestion de l’étape :
-- la portée (objectifs à atteindre, résultats attendus et livrables);
-- la contribution de chaque chargé d’activités à l’étude des solutions;
-- l’élaboration de l’échéancier des différents livrables requis;
-- les mécanismes administratifs pour le paiement et la gestion des contrats;
-- les mécanismes de communication;
-- la fréquence des réunions de suivi et d’intégration des différentes parties du
rapport de l’étude des solutions (l’analyse des solutions, la comparaison et la
recommandation de la meilleure solution).
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
Guide de préparation des projets routiers 3.3
R é f é r e n c e
ententes intergouvernementales nécessaires, le cas échéant;
-- la gestion de la documentation de projet.
Le gérant de projet ou le chargé d’activités responsable de l’étude des solutions est res-
ponsable du calendrier de livraison des études et des avis sectoriels, et de déterminer les
préalables à certains de ces avis et études (prédécesseurs et successeurs) pour produire
le rapport d’étude des solutions.
La planification de l’échéancier et la date de livraison des études et des avis sectoriels sont
établies conjointement avec tous les chargés d’activités désignés. Les chargés d’activités
sont responsables de produire les livrables et le chargé d’activités responsable de l’étude
des solutions est responsable de la portée, du suivi du projet et, dans la plupart des cas,
de produire un ou plusieurs livrables.
pour chacune des études ou pour chacun des avis sectoriels : le nom des char-
gés d’activités et les délais de réalisation, ainsi que les délais de préparation des
mandats de services professionnels, si nécessaire;
les dates de livraison pour :
-- les réunions techniques et les réunions de suivi de l’avancement,
-- le rapport préliminaire de l’étude des solutions,
-- la consultation des parties prenantes externes,
-- a consultation des Autochtones et le rapport de suivi, le cas échéant,
-- le rapport final de l’étude des solutions,
-- la présentation aux différents comités de gouvernance requis.
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Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
3.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
pour approbation. La planification du projet doit se faire pour tous les projets de 5 millions
de dollars et plus (4 millions et plus pour les projets de structures), incluant les grands
projets, dans le système de planification et suivi des projets routiers (système GPR). Les
gabarits ministériels ou ceux approuvés par l’équipe de pilotage du système doivent être
utilisés et seront adaptés en fonction des particularités du projet. Il est fortement suggéré
d’utiliser les gabarits par lots, ce qui permet d’assurer une meilleure maîtrise des coûts
et des échéanciers. Il est recommandé d’avoir des travaux d’une durée maximale de trois
ans et dont le budget maximal se situe entre 10 et 20 millions de dollars.
À l’étape Étude des solutions, il est important de mettre en place des mécanismes de
communication entre les membres de l’équipe, de même qu’avec les gestionnaires
concernés. Il s’agit d’établir les canaux de communication, les façons de communiquer
l’information (réunions, courriels, comptes rendus, utilisation du système GPR, classement
des livrables selon la gestion intégrée des documents de projets et de contrats routiers
(GID PCR ) et la gestion intégrée des documents pour les ouvrages d’art (GID OA ), etc.), le GID PCR : Gestion intégrée
des documents de projets
contenu des communications que les gestionnaires recevront de façon statutaire (rapports et de contrats routiers
d’avancement, activités en retard ou en avance, bilans des coûts, etc.), ainsi que la
GID OA : Gestion intégré
fréquence et le moment de la transmission (à la fin de chaque réunion de l’équipe de des documents pour les
l’étude des solutions, avant la fermeture d’un point de contrôle, etc.). L’ensemble de ces ouvrages d’art
mécanismes devrait se retrouver dans le plan de gestion de projet.
De même, les membres de l’équipe de l’étude des solutions doivent fixer la façon dont
sera communiqué entre eux l’avancement de l’étape et comment circulera l’information.
L’établissement de mécanismes de communication clairs permettra ainsi d’effectuer
efficacement le suivi de l’avancement de l’étape.
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Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
Guide de préparation des projets routiers 3.5
R é f é r e n c e
Outre les communications avec l’équipe de l’étude des solutions et les gestionnaires, il
faut aussi tenir compte, selon la nature du projet, de la communication avec les parties
prenantes externes. Les méthodes de communication sont déterminées par le chargé
d’activités responsable des communications, de concert avec le gérant de projet ou le
chargé d’activités responsable de l’étude des solutions et les gestionnaires, dans un plan
de communication. À l’étape Étude des solutions, le plan de communication, élaboré à
l’étape Étude des besoins, est mis à jour, puisque le projet a évolué et les parties prenantes
externes se sont précisées.
La mise à jour est effectuée par le chargé d’activités responsable des communications,
en collaboration avec le gérant de projet ou le chargé d’activités responsable de l’étude
des solutions.
Annexe technique Pour plus de détails à ce sujet, on peut consulter l’annexe technique « COM – Communication ».
« COM – Communication »
La stratégie comprend l’ensemble des moyens et des façons de faire pour informer
ou consulter les parties prenantes externes. Elle comprend l’identification des parties
prenantes externes, les besoins exprimés, les objectifs poursuivis, les actions particulières
(consultation et information) et les moyens privilégiés de communication (radio, journaux,
rencontres et sondages).
La stratégie de consultation des parties prenantes externes pourrait prévoir ou non une
participation équitable entre les femmes et les hommes pour voir à ce que les priorités
et les points de vue des uns et des autres soient bien représentés. Par ailleurs, une préoc-
cupation des besoins des personnes vulnérables, dont les personnes à mobilité réduite,
pourrait également faire partie de la consultation pour s’assurer que la solution prend en
considération leurs besoins dans le choix de la solution.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
3.6 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
L’objectif de la consultation effectuée à cette étape est d’informer le requérant et les
intervenants du milieu des résultats préliminaires de l’étude des solutions, lorsque la
stratégie l’exige. À ce stade-ci, les principales activités de la stratégie de consultation du
milieu sont les suivantes :
Pour plus de détails sur la consultation des parties prenantes externes, on peut consulter Annexe technique
« COM – Communication »
l’annexe technique « COM – Communication ».
3.6 Ententes
Le Ministère peut avoir recours à des ententes de partenariat, soit pour réaliser des travaux,
soit pour partager les coûts de certains travaux. Par exemple, le projet peut requérir un
partenariat avec une municipalité qui désire réaliser des travaux d’aqueduc sous une route
appartenant au Ministère. Dans d’autres cas, où le projet peut comporter des enjeux fron-
taliers, une entente avec le gouvernement fédéral, le gouvernement d’une autre province
ou un État américain pourrait être nécessaire.
Le Ministère conclut des ententes de collaboration dans le but de rendre légal et officiel
un accord négocié avec une ou plusieurs parties. Ces ententes se réfèrent généralement
aux résultats des négociations avec des municipalités, des MRC, des organismes publics
tels que des entreprises de services ou de transports publics, ainsi que d’autres ministères.
Une entente a une valeur légale pour tous les partenaires qui en sont signataires, et tant
que l’entente est en vigueur, ils sont liés à leurs obligations respectives comme définies
à l’entente. Il s’agit donc d’une garantie que les partenaires respecteront les promesses
qu’ils se sont mutuellement faits.
L’entente établit les obligations des parties, essentiellement sous forme de partage de
responsabilités ou de coûts, la durée et les conditions du partenariat. Il s’agit d’un acte
bilatéral (ou multilatéral) qui implique nécessairement une collaboration entre les parties
et un bénéfice mutuel. Selon les modalités de la direction générale territoriale, c’est le
gérant de projet ou le chargé d’activités responsable des ententes qui prépare toute la
documentation s’y rattachant.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
Guide de préparation des projets routiers 3.7
R é f é r e n c e
une entente de partage des coûts de tranchée pour un projet routier;
une entente pour des études conjointes (étude de circulation, etc.);
un partenariat de recherche impliquant la participation du Ministère (partage de
données, participation du Ministère dans le processus de recherche, etc.);
une entente d’échange ou de partage de services ou d’équipements. Dans ce cas,
il faut que les deux parties tirent un bénéfice de l’entente, et non qu’une partie
agisse à titre de propriétaire et l’autre à titre de locataire.
Position ministérielle PO-19 La définition précédente fait mention d’un bénéfice mutuel. Ce concept sous-entend que
« Partage, entre le Ministère et les deux parties retirent un bénéfice du résultat de la collaboration. Par exemple, dans le
ses partenaires, des coûts des
tranchées communes » cas d’un partage des coûts d’une tranchée, les deux parties réalisent une économie. La
position ministérielle PO-19 « Partage, entre le Ministère et ses partenaires, des coûts des
Procédure PR-19 « Partage,
entre le Ministère et ses tranchées communes » et la procédure PR-19 « Partage, entre le Ministère et ses parte-
partenaires, des coûts des naires, des coûts des tranchées communes », disponibles sur le site intranet du Ministère,
tranchées communes » peuvent être consultées à ce sujet.
Il est recommandé d’élaborer deux ententes : une première pour les activités de prépara-
tion du projet et une deuxième pour les travaux. Cette approche favorise une meilleure
planification des travaux et une plus grande stabilité des coûts. Si les coûts des travaux
dépassent les coûts inscrits dans l’entente, un avenant devrait être signé, et cela pourrait
prolonger les délais du projet.
Il est possible d’élaborer une seule entente pour la préparation du projet et des travaux.
Cette approche présente l’avantage que le processus de conclusion de l’entente n’est
franchi qu’une seule fois. Par contre, cette approche n’est pas privilégiée. Si la direction
générale territoriale souhaite toutefois élaborer une seule entente, elle doit se référer à
l’unité administrative responsable des ententes de collaboration du Ministère.
Dans ce cas, cette entente, à moins d’un avis contraire obtenu de la part de l’unité adminis-
trative centrale du Ministère, doit, pour être valide, être signée par le partenaire et ensuite,
par le ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports.
Annexe technique « ENT – Pour plus de détails sur les ententes de collaboration, on peut consulter l’annexe technique
Ententes de collaboration » « ENT – Ententes de collaboration ».
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
3.8 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Il est possible que le projet soit en cours d’analyse par un des signataires de
l’entente, afin de préparer le projet. Selon les paramètres usuels des ententes,
les sommes engagées ou payées pour un projet avant la signature officielle
de cette dernière par le ministre des Transports, de la Mobilité durable et de
l’Électrification des transports ne sont pas admissibles pour un remboursement.
Il est donc requis que le gérant de projet fasse les vérifications nécessaires à cet
égard, à l’interne ou auprès de son ou ses partenaires, avant l’octroi de tout
contrat afin d’éviter cette situation.
Une fois cette analyse terminée et, dans le cas où la localisation des travaux comporte des
éléments intergouvernementaux, le gérant de projet ou le chargé d’activités responsable
des ententes communique avec l’unité administrative centrale du Ministère responsable
des ententes intergouvernementales afin de l’informer de cette situation et de convenir des
suites à donner à cet enjeu. Une entente intergouvernementale pourrait alors être requise.
Dans ce cas, cette entente, à moins d’un avis contraire obtenu de la part de l’unité admi-
nistrative centrale du Ministère, doit, pour être valide, recevoir l’approbation du gouverne-
ment du Québec lors d’un conseil des ministres et être signée par le ministre responsable
des Relations canadiennes et de la Francophonie canadienne, du Secrétaire aux affaires
intergouvernementales canadiennes ainsi que par le ministre des Transports, de la Mobilité Annexe technique
durable et de l’Électrification des transports. Les délais usuels liés à la préparation, à la « EIG – Ententes
négociation, à l’approbation et à la signature d’une telle entente sont présentés à l’annexe intergouvernementales »
technique « EIG – Ententes intergouvernementales ».
Il est possible que le projet soit en cours d’analyse en vue d’être priorisé par le
gouvernement du Québec et retenu par le gouvernement fédéral, afin de béné-
ficier de contributions fédérales prévues pour des programmes d’investissement
en infrastructure. Selon les paramètres usuels de ces programmes fédéraux, les
sommes engagées ou payées pour un projet avant l’acceptation officielle de ce
dernier par le ministre fédéral responsable des infrastructures ne sont pas admis-
sibles pour un remboursement fédéral. Il est donc requis que les vérifications
nécessaires à cet égard soient effectuées avant l’octroi de tout contrat.
Dans le cadre de ses activités, le Ministère est appelé à évaluer les besoins en regard
de l’utilisation des terres de réserves autochtones et à statuer si cette utilisation sera
temporaire ou permanente.
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Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
Guide de préparation des projets routiers 3.9
R é f é r e n c e
Dans le cas où la localisation des travaux du Ministère nécessite une telle utilisation, la
procédure est alors régie par la Loi sur les Indiens du gouvernement fédéral. À cet effet,
le gérant de projet ou le chargé d’activités responsable des affaires autochtones doit se
référer au répondant en affaires autochtones de la direction générale territoriale concernée
ou à l’unité centrale du Ministère responsable des affaires autochtones, afin d’effectuer
une demande d’autorisation de mandat en vue d’amorcer la négociation d’une entente
avec une communauté autochtone, et obtenir un permis ou une servitude signée par les
deux parties.
Lorsque les travaux sont prévus empiéter dans les emprises ferroviaires ou s’il y a une
voie ferrée ou un passage à niveau, il faut penser à établir un dialogue avec le Canadien
National (CN) car il y aura des frais pour l’engagement de signaleurs tout le temps des
travaux. Le Ministère doit inclure des activités d’information, de consultation et au besoin,
de négociation avec la compagnie ferroviaire concernée.
Dans le cas des grands projets de 100 millions de dollars et plus, où les enjeux ferroviaires
jouent un rôle prépondérant qui affecte considérablement la viabilité de ces projets, il y
a lieu de solliciter l’aide de l’unité administrative responsable du transport ferroviaire du
Ministère. Le responsable, sans jouer un rôle actif de soutien technique ou d’ingénierie
pour la construction d’un projet particulier, peut aider le Ministère dans les négociations
avec les compagnies ferroviaires et, le cas échéant, l’assister dans les démarches auprès
de l’Office des transports du Canada.
Pour les autres types de projets routiers, et sur demande seulement, l’unité administrative
responsable du transport ferroviaire peut jouer le rôle d’agent facilitateur entre le propriétaire
du chemin de fer et le Ministère, en mettant à profit les relations qu’il entretient avec le
milieu ferroviaire. Il faudra prévoir la production d’une entente ainsi que des coûts d’accès
à l’emprise ferroviaire. Un signaleur est toujours requis et les coûts devront être estimés.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
3.10 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Les documents administratifs de services professionnels seront préparés par les personnes
responsables du processus d’appel d’offres et d’octroi des contrats. Le processus d’appel
d’offres et d’octroi des contrats est centralisé et tous les documents administratifs sont
réalisés par une ressource spécialisée dans le domaine.
Une série de devis types est également accessible sur le site intranet du Ministère pour
soutenir les chargés d’activités dans la rédaction de leurs devis. Ceux-ci sont produits par
chacun des chargés d’activités, mais le gérant de projet ou le chargé d’activités responsable
de l’étude des solutions doit en suivre l’élaboration dans l’échéancier du projet. Ces coûts
devront être comptabilisés et le budget approuvé par les gestionnaires.
Il est recommandé au chargé d’activités responsable de l’étude des solutions et aux chargés
d’activités responsables des spécialités qui préparent les devis de services professionnels
de rencontrer le spécialiste afin de vérifier les modalités et la portée des différents contrats
à attribuer à cette étape.
Le gérant de projet ou le chargé d’activités responsable de l’étude des solutions s’assure SFP : Système « Suivi financier
de l’inscription dans les systèmes financiers et de la mise à jour de ces données au besoin des produits / services et
des projets »
(systèmes SFP et PPS).
PPS : Système « Planification,
programmation et suivi
sommaire des projets »
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
Guide de préparation des projets routiers 3.11
4. EXÉCUTION, SUIVI ET MAÎTRISE R é f é r e n c e
en œuvre toutes les activités nécessaires à la réalisation des livrables précisés lors de la
planification (études et avis sectoriels, ententes, autorisations requises, etc.). Le suivi de
ces livrables s’effectue quant au respect des délais, des coûts et de la qualité. Ceci permet
de mesurer les écarts puis d’ajuster les éléments du projet par des actions correctives, afin
de ramener le projet à l’intérieur de l’objectif visé.
L’exécution consiste à produire les différents livrables identifiés pour l’étape. Les principales
activités de suivi et de maîtrise sont présentées dans cette section.
Le gérant de projet tient les chargés d’activités informés de tout changement d’échéancier
qui pourrait affecter les livrables à produire. Les chargés d’activités tiennent également
informé le gérant de projet de toute problématique pouvant influencer le déroulement du
projet et avoir des incidences sur les délais, les coûts, le contenu et la qualité du projet.
Tous les livrables seront donc inscrits dans l’échéancier et les délais seront suivis dans le
système GPR. Les réunions de suivi et d’avancement doivent donc être tenues régulièrement
de façon à maintenir les délais de réalisation.
Rappelons que les chargés d’activités sont responsables de l’exécution des livrables dont
la gestion leur incombe.
Le suivi est effectué en fonction des mécanismes établis dans le plan de gestion de projet.
Tous les livrables sont notamment suivis sur le plan des échéanciers, des coûts (presta-
taires de services) et de la qualité du contenu. Ils le sont également en ce qui concerne la
fréquence établie avec les gestionnaires pour les informer de l’avancement du projet et
du respect des contraintes (coûts, délais, contenu, qualité).
Le suivi se fera d’abord sur les dates de livraison par les chargés d’activités responsables
du contenu des devis de services professionnels. Par la suite, les chargés d’activités auront
à négocier les honoraires professionnels et à confirmer que les livrables seront disponibles
aux dates et selon le contenu attendus.
Toutes les négociations d’ententes devront être suivies si elles ont été enclenchées car elles
pourraient retarder le début des travaux ou entraîner des coûts supplémentaires au projet.
Lorsque requise, la consultation des Autochtones débute dès l’étude des solutions et peut
se poursuivre à la présente étape.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
Guide de préparation des projets routiers 4.1
R é f é r e n c e
La fin du dossier d’opportunité pour les grands projets de 100 millions de dollars et plus
devrait se faire autour du PC-2, mais pourrait s’étirer jusqu’au PC-3 si tous les éléments
requis ne sont pas disponibles.
L’analyse des solutions consiste à établir les avantages et les inconvénients de chaque
solution sur le transport et l’aménagement du territoire du milieu considéré. Cette analyse
se fait en équipe et le gérant de projet ou le chargé d’activités responsable de l’étude
des solutions s’assure que tous les avis et études techniques sont intégrés, et que les
interactions entre les différentes spécialités transparaissent dans l’analyse des solutions.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
4.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
et une interaction continue entre les chargés d’activités responsables de la conception
géométrique, des structures, de la circulation, de la sécurité routière et de l’environnement,
afin d’assurer la concordance entre les différentes solutions examinées.
La faisabilité technique est alimentée par l’ensemble des études et des avis sectoriels
requis pour le projet :
la circulation;
l’arpentage technique et légal;
les activités immobilières (acquisition);
l’hydraulique;
les ouvrages d’art;
la géotechnique et la géologie;
l’éclairage et la mécanique;
l’environnement;
la sécurité routière;
les services publics;
l’archéologie.
4.2.1.2.1 Circulation
Le chargé d’activités responsable de la circulation doit déterminer la fonctionnalité de
chacune des solutions envisagées et l’intégration de l’aspect circulation dans l’environ-
nement biophysique et humain.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
Guide de préparation des projets routiers 4.3
R é f é r e n c e
Les activités qui constituent l’avis sectoriel en circulation sont généralement les suivantes :
Estimation des projections de trafic
Les prévisions de circulation sont effectuées à l’aide d’une analyse prospective des
données socio-économiques et de circulation. Il faut donc se référer aux hypothèses
établies à l‘étape Étude des besoins.
Les projections de trafic se font à l’aide de l’historique de l’évolution de la circula-
tion dans le secteur, et il est recommandé d’émettre deux hypothèses, l’une réaliste
et l’autre optimiste, pour des périodes de 5, 10, 15 et 20 ans. Toutefois, pour les
projets urbains d’envergure, le travail se fait à partir d’une modélisation régionale
de la demande en transport (basée sur les enquêtes origine-destination) et de
modèles de simulation du trafic qui tiennent compte des effets d’équilibrage-réseau
(associés à la congestion). Selon la nature du projet, il faut également modéliser
les effets de transfert modal vers le transport collectif (y compris les voies réservées
aux autobus ou au covoiturage).
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
4.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
de l’étude des besoins (diagnostic technique de la problématique) et de l’étude
des solutions (évaluation de la performance dynamique des scénarios), jusqu’à la
phase construction (gestion des entraves), en passant par les étapes d’avant-projet
(validation et optimisation de la conception géométrique et de la signalisation)
et de plans et devis (optimisation de la stratégie de phasage et de gestion des
déviations).
4.2.1.2.2 Arpentage
L’arpentage foncier permet de vérifier les dégagements latéraux de la route ainsi que les
marges de recul et d’établir les droits fonciers du Ministère. La consultation du chargé
d’activités responsable de l’arpentage est essentielle pour assurer la connaissance et le
respect du corridor d’emprise routière et des droits du Ministère. Une discussion avec le
chargé d’activités responsable de l’arpentage devrait permettre de statuer sur la nécessité
de produire un plan d’arpentage foncier ou de procéder par exemple à une superposition
d’orthophotos et de rénovation cadastrale.
Lorsqu’il y a présence d’un cours d’eau dans la zone à l’étude, le chargé d’activités
responsable de l’arpentage doit déterminer la domanialité de celui-ci. Ce chargé d’activités
peut être appelé également à positionner toute information dont la géolocalisation est
pertinente pour les travaux à venir.
Le chargé d’activités responsable des activités immobilières fait une estimation sommaire
des coûts des acquisitions, si possible, pour chacune des solutions. Le coût des acquisitions
comprend la valeur des terrains et des bâtiments ainsi que les dommages liés à l’expro-
priation. Toutefois, l’estimation sommaire des coûts des acquisitions n’est pas prise en
compte dans les coûts des travaux, puisque la précision de l’estimation est assez mince
à ce stade-ci. Par contre, le travail du chargé d’activités en activités immobilières peut
commencer au moment où l’estimation sommaire des coûts des acquisitions est connue.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
Guide de préparation des projets routiers 4.5
R é f é r e n c e
le non-accès;
le rapprochement ou l’éloignement;
le rehaussement;
le déplacement;
le morcellement d’un lot agricole;
l’assemblage de résidus de terrain;
le forage de puits;
l’hypothèque;
le réaménagement;
la perte de commerce.
Tout d’abord, le chargé d’activités responsable des activités immobilières doit s’enquérir
auprès du chargé d’activités responsable de la conception du type d’ouvrage envisagé
ainsi que de la section type qui pourrait être retenue pour chaque solution. Une visite de
terrain est utile pour mieux comprendre et analyser chacune des solutions proposées, et
prendre les photos pertinentes. Généralement, cette première activité nécessite les plans des
corridors à l’étude, les sections types envisagées, le zonage agricole ou le zonage urbain,
ainsi que les photographies aériennes. L’identification des bâtiments et autres obstacles
tels que les puits, les entrées, les poteaux, les lignes d’électricité, de même que tout chan-
gement de niveau prévu pour la route représentent une source importante d’information.
Parfois, l’estimation des coûts des activités immobilières nécessite le recours à certaines
personnes-ressources telles qu’un ingénieur forestier, un agronome, un spécialiste en
environnement, un comptable, un architecte paysagiste ou un entrepreneur.
Le chargé d’activités responsable des activités immobilières doit signaler toute modification
à une solution qui pourrait faire baisser le coût d’acquisition. Par le fait même, le niveau de
risque en regard des acquisitions pourrait être diminué et influencer les prises de décisions.
4.2.1.2.4 Hydraulique
Le chargé d’activités responsable de l’hydraulique contribue à la fois au cadrage environ-
nemental et à la faisabilité technique. Il doit évaluer le rendement hydraulique de chaque
solution. Cet avis sectoriel découle des analyses effectuées à l’étude des besoins qui établit
les contraintes techniques que peut présenter l’hydraulique.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
4.6 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
pour les ponts, les ponceaux, le réseau de drainage, etc. Il recense et commente les
contraintes hydrauliques qui pourraient influencer les solutions étudiées. Il recommande
des solutions qui favorisent le rendement hydraulique sans pour autant perturber le milieu
environnemental.
Il est recommandé de consulter le Manuel de conception hydraulique des ponts – Procédure Manuel de conception
pour la réalisation des études hydrauliques qui établit les règles et les procédures à suivre hydraulique des ponts –
Procédure pour la réalisation
dans le domaine de l’hydraulique. Il doit être utilisé de concert avec le Tome III – Ouvrages d’une étude hydraulique
d’art de la collection Normes – Ouvrages routiers du Ministère et la norme CAN/CSA S6 Normes – Ouvrages routiers,
« Code canadien sur le calcul des ponts routiers ». Tome III – Ouvrages d’art
Norme CAN/CSA S6 « Code
4.2.1.2.5 Ouvrages d’art canadien sur le calcul des
ponts routiers »
Le chargé d’activités responsable des structures doit déterminer les besoins en matière
d’ouvrage d’art pour chaque solution (ponts, murs, ponceaux de grande ouverture, etc.). Il
doit préciser et évaluer le type d’ouvrage d’art envisageable (dimensions, caractéristiques
importantes) dans le respect des normes techniques et des exigences environnementales,
puisqu’il est possible que, pour une solution donnée, plusieurs types d’ouvrages d’art
puissent être envisagés pour franchir un même cours d’eau ou une voie de circulation
ou une voie ferrée. Il doit également préciser les avantages et les inconvénients relatifs
à chacun. Il doit aussi estimer sommairement le coût de chaque type d’ouvrage d’art.
À la suite de cette analyse, le chargé d’activités responsable des structures doit produire
un rapport qui inclut l’évaluation de l’ouvrage d’art effectuée à l’étape Étude des besoins,
ainsi que l’analyse des besoins en matière d’ouvrage d’art pour chaque solution envisagée.
Le contenu du rapport doit couvrir de façon suffisamment élaborée tous les sujets de
la table des matières présentée à la section 4.4.2 Contenu du rapport pour les projets
d’ouvrages d’art. Ce rapport est utilisé ensuite pour justifier le projet d’ouvrages d’art
auprès du comité de décision et de points de contrôle de la direction générale territoriale,
et des autres comités de gouvernance requis.
Manuel de conception
Les documents de référence suivants peuvent aussi être consultés sur le site Web des hydraulique des ponts –
Procédure pour la réalisation
Publications du Québec : d’une étude hydraulique
Manuel d’entretien
Manuel de conception hydraulique des ponts – Procédure pour la réalisation
des structures
d’une étude hydraulique;
Manuel des structures de
Manuel d’entretien des structures; signalisation – Inventaire,
inspection et entretien
Manuel des structures de signalisation – Inventaire, inspection et entretien; Manuel d’évaluation de la
capacité portante des ponts
Manuel d’évaluation de la capacité portante des ponts;
Manuel d’évaluation de la
Manuel d’évaluation de la capacité portante des ponts acier-bois; capacité portante des ponts
acier-bois
Manuel d’évaluation patrimoniale des ponts du Québec;
Manuel d’évaluation
Manuel d’inspection des ponceaux; patrimoniale des ponts
du Québec
Manuel d’inspection des structures; Manuel d’inspection
des ponceaux
Manuel d’inventaire des structures.
Manuel d’inspection
des structures
Manuel d’inventaire
des structures
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
Guide de préparation des projets routiers 4.7
R é f é r e n c e
Grille d’évaluation de l’indice Grille d’évaluation de l’indice patrimonial d’un pont;
patrimonial d’un pont
Notes de cours – Évaluation Notes de cours – Évaluation des structures de signalisation aérienne.
des structures de
signalisation aérienne
4.2.1.2.6 Géotechnique et géologie
Étant donné d’une part, que les problématiques géotechniques peuvent constituer une
contrainte majeure à la réalisation du projet, pouvant influencer le choix de la solution
à recommander, un avis sur les contraintes géotechniques doit être demandé avant de
passer à l’étape Avant-projet préliminaire.
D’autre part, la réalisation d’un inventaire hydrogéologique à l’étape Étude des solutions
a pour objectif de déterminer si des impacts importants sont anticipés sur la ressource en
eau souterraine, en lien avec la réalisation du projet routier.
Ces deux types d’avis sectoriels en géologie et en géotechnique sont présentés ci-dessous
de façon plus détaillée :
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
4.8 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
de sols) pourraient ainsi être évitées. Par exemple, lorsque des problèmes de tasse-
ment ou de stabilité sont perçus, des contrepoids de stabilisation sont à envisager,
et ces derniers influenceront le calcul de cubature des terres et les acquisitions
nécessaires. Dans certains cas de ZPEGT, les interventions de stabilisation préalables
à la construction de l’ouvrage projeté peuvent couvrir de très grandes superficies
s’étendant hors emprise.
L’avis sur les contraintes géotechniques constitue une partie importante de l’étude
d’opportunité et il devrait autant que possible être réalisé par l’unité administrative
centrale du Ministère responsable de la géologie et de la géotechnique, même
si l’étude d’opportunité est confiée à un prestataire de services. Pour effectuer
une demande, on peut utiliser le formulaire FGG-007 « Demande d’expertise » Formulaire FGG-007
accessible sur le site intranet du Ministère, en fournissant les informations et les « Demande d’expertise »
documents requis.
Le chargé d’activités responsable de chacun de ces systèmes doit évaluer les avantages et
les inconvénients et estimer sommairement le coût rattaché à chaque solution ainsi que
le coût approximatif pour chaque type d’équipement.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
Guide de préparation des projets routiers 4.9
R é f é r e n c e
4.2.1.2.8 Environnement
En partant de l’information recueillie lors de l’analyse environnementale de l’étape Étude
des besoins, le chargé d’activités responsable de l’environnement caractérise la zone
de projet dans laquelle s’insère chacune des solutions. Au besoin, il se réfère à l’unité
responsable de l’environnement.
Il est à noter que certains des éléments d’inventaire sont déjà traités par d’autres domaines
d’expertise. C’est notamment le cas pour l’hydraulique, la géologie et la géotechnique,
et l’hydrogéologie. Ainsi, dans certains cas, les résultats analytiques de l’eau souterraine
peuvent indiquer la présence d’une contamination dans les sols. Le cas échéant, le chargé
d’activités responsable de l’environnement devra tenir compte de ces résultats lors de la
caractérisation environnementale du terrain et le traiter dans son avis sectoriel.
À cette étape, des collectes de données ou des études préliminaires sur des composantes
environnementales spécifiques peuvent être nécessaires afin de bien documenter les
enjeux environnementaux des solutions à l’étude. Le chargé d’activités responsable de
l’environnement doit alors convenir de ces collectes supplémentaires avec le gérant de
projet ou le chargé d’activités responsable de l’étude des solutions.
Patrimoine culturel :
La collecte d’information à propos des éléments d’intérêt patrimonial du secteur à
l’étude peut permettre l’identification de biens inventoriés par le milieu ou protégés
par un statut légal. Il est cependant possible que l’information disponible soit
incomplète, désuète ou que la valeur patrimoniale des éléments ait évolué. Dans
ces cas, la réalisation d’un inventaire ciblant le patrimoine bâti et paysager peut
devenir nécessaire, particulièrement si le secteur présente un potentiel. Pour plus
de détails à ce sujet, on peut consulter la section « ENV-02 – Loi sur le patrimoine
Annexe technique culturel (RLRQ, chapitre P-9.002), articles 47 à 53 et 64 à 67 » de l’annexe technique
« ENV – Environnement » « ENV – Environnement ».
Aires protégées :
Les territoires compris dans une aire protégée inscrite au Registre des aires
protégées du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la
Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC) ont un statut de protection
projeté ou permanent. La réalisation d’un projet routier est incompatible et, en
principe, interdite sur ces territoires. Il importe donc, en premier lieu, d’éviter que
tout projet ne touche ces territoires.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
4.10 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Lorsqu’il est impossible d’éviter de toucher une aire protégée pour la réalisation
du projet routier, et ce, malgré les différentes solutions élaborées, il importe de
prendre contact avec le ministère responsable de l’aire protégée visée pour l’en
informer et lui démontrer clairement que le Ministère n’a aucune solution de
rechange. Le ministère responsable informera le Ministère des possibilités qui Annexe technique
s’offrent à lui. Pour plus de détails, on peut consulter la section « ENV-03 – Aires « ENV – Environnement »
protégées (Lois diverses) » de l’annexe technique « ENV – Environnement ».
Climat sonore :
En vertu de la Politique sur le bruit routier du Ministère, une étude d’impact sonore
doit être réalisée pour toute construction de nouvelle route ou reconstruction de
route ayant pour effet d’en augmenter la capacité ou d’en changer la vocation. Si
tel est le cas pour une des solutions à l’étude, un inventaire préliminaire du climat
sonore existant, à l’aide d’évaluations théoriques ou de relevés sonores, doit être
produit par le chargé d’activités responsable du bruit routier afin de déterminer
les différents niveaux de bruit existants et d’établir de manière préliminaire les
scénarios permettant de réduire au maximum les impacts sonores ou de minimiser
les mesures d’atténuation requises.
Terrains contaminés :
Un premier repérage des activités industrielles et commerciales, présentes ou
passées dans la zone d’étude, qui pourraient avoir mené à une contamination
des sols, est également réalisé à l’aide des sources d’information disponibles et
de la visite de terrain. Il peut s’agir, par exemple, d’usines, de garages, d’ateliers,
de stations-service ou de lieux d’entreposage. Dans le cas des terrains qui pour-
raient servir au prolongement ou à l’élargissement d’une emprise, les catégories
d’activités désignées à l’annexe III du Règlement sur la protection et la réhabili-
tation des terrains sont importantes à identifier le plus tôt possible en raison des
conséquences légales qui peuvent en découler.
Ce premier repérage est préliminaire à la phase I de l’étude de caractérisation
environnementale (également appelée étude de caractérisation des terrains) qui
sera réalisée à la prochaine étape, soit l’avant projet préliminaire. Toutefois, si la
localisation du projet est bien définie et que le choix des solutions n’a aucune
influence sur celle-ci, il n’est pas nécessaire d’attendre le démarrage de l’étape
Avant-projet préliminaire pour entreprendre la phase I de l’étude de caractérisa-
tion environnementale. Celle-ci peut être amorcée dès l’étape présente. Les détails
de la phase I sont présentés à l’étape suivante Avant projet préliminaire (voir la
section 4.12.1.8 Environnement).
Paysage :
Les diverses solutions peuvent entraîner des modifications plus ou moins impor-
tantes au paysage. En considérant les enjeux identifiés à l’analyse des besoins,
l’étude des solutions du point de vue du paysage s’effectue selon trois critères
de base :
-- la conservation de la qualité et de l’intégrité du caractère du paysage, en
considérant sa valeur intrinsèque;
-- la préservation et l’amélioration de la qualité du milieu visuel des riverains;
-- l’opportunité d’offrir un parcours stimulant et agréable pour l’usager.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
Guide de préparation des projets routiers 4.11
R é f é r e n c e
du caractère de ses composantes et de ses lignes de force. En milieu bâti, le respect
du tissu urbain fait également partie de l’évaluation.
Certaines considérations visuelles doivent également être retenues pour les écrans
antibruit, les brise-vent et les ouvrages d’art afin de veiller à leur intégration au
paysage environnant.
L’avis sectoriel en sécurité routière découle des analyses issues de l’étude des besoins. Le
chargé d’activités responsable de la sécurité routière doit, à l’étape Étude des solutions,
analyser les solutions en vue d’en déterminer l’incidence sur la sécurité routière et
d’apporter les correctifs nécessaires pour assurer la sécurité des déplacements.
Une analyse des avantages et des coûts associés à la sécurité routière est généralement
effectuée. Il s’agit de déterminer les bénéfices des solutions proposées pour la sécurité
de tous les usagers de la route. À noter qu’il est facile et possible d’observer la typologie
des accidents sur l’infrastructure routière existante. Par contre, il peut être moins facile
2. Avertissement : au moment de publier le guide, le régime d’autorisation de la Loi sur la qualité de l’environ-
nement était en processus de révision complète. Le contenu qui suit reflète les exigences environnementales
qui étaient en vigueur avant le 23 mars 2018. Les modifications causées par la révision de la loi seront intégrées
dans une prochaine mise à jour du guide.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
4.12 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
des solutions. Cependant, il existe aujourd’hui des méthodes pour y arriver. Le document
Highway Safety Manual, publié par l’American Association of State Highway and Trans- Highway Safety Manual,
portation Officials (AASHTO), propose une méthode qui permet de réaliser cet exercice. publié par l’AASHTO
On peut consulter l’annexe technique « SEC – Sécurité routière » à ce sujet. Il convient ainsi, Annexe technique
lorsque possible, d’inclure une analyse avantages coûts en matière de sécurité routière. « SEC – Sécurité routière »
Les services publics peuvent donc entraver la réalisation de travaux routiers et ils doivent
alors être considérés lors de l’étude des solutions, entre autres :
Le cas échéant, le coût approximatif et les délais de déplacement sont estimés pour
chacun des équipements de services publics pouvant entraver la réalisation des travaux
projetés. Ceux-ci pourront être déplacés temporairement, relocalisés, sécurisés, enfouis
ou abandonnés.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
Guide de préparation des projets routiers 4.13
R é f é r e n c e
prévoient l’échange de données géospatiales relatives à la localisation du réseau routier
et des équipements de services publics qui peuvent être utiles lors de l’étape Étude des
solutions.
Ainsi, à cette étape, le chargé d’activités responsable des services publics doit procéder
à la détermination et à la quantification approximative des contraintes techniques et
financières reliées à la relocalisation temporaire ou permanente, ou à la sécurisation des
équipements de services publics occupant l’emprise routière et l’aire des travaux projetés,
pour chacune des solutions envisagées.
L’étude de potentiel archéologique vise à déterminer de façon théorique, par des recherches
documentaires historiques et par une analyse du territoire à l’étude, les espaces susceptibles
de receler des sites archéologiques. Elle circonscrit, sur des cartes, les espaces présentant
les caractéristiques propices à l’établissement humain et donc propices à la présence de
sites archéologiques.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
4.14 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Pour plus de détails sur l’étude de potentiel archéologique, on peut consulter l’unité
administrative centrale du Ministère responsable de l’archéologie, ou se référer à l’annexe Annexe technique
technique « ARC – Archéologie ». « ARC – Archéologie »
Pour procéder à ce cadrage, il est nécessaire d’analyser chaque solution sur le plan envi-
ronnemental en y intégrant certains avis et études sectoriels qui ont été effectués lors
de l’analyse des solutions sur le plan technique (voir la section 4.2.1 Axe technique).
Le cadrage environnemental est donc réalisé par une équipe multidisciplinaire composée
des chargés d’activités ayant produit les études et avis sectoriels des domaines d’expertise
suivants :
la circulation;
l’arpentage;
l’hydraulique;
les ouvrages d’art;
la géotechnique et la géologie;
l’environnement;
l’hydrogéologie;
les risques en sécurité civile;
l’archéologie;
les affaires autochtones.
Pour chacune des composantes des milieux à l’étude, les études et les avis sectoriels sont
mis en commun afin de faire ressortir, par une approche macroscopique, les potentiels
d’insertion des solutions, les contraintes et les sensibilités des milieux :
les potentiels d’insertion des solutions sont les zones favorables à l’intégration
d’infrastructures ou les zones de valorisation de celles-ci;
les contraintes des milieux sont des composantes fortement sensibles à l’intégration
d’infrastructures, et pour lesquelles tout impact négatif doit être évité;
les sensibilités des milieux sont les composantes particulièrement sensibles à
l’implantation d’une infrastructure.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
Guide de préparation des projets routiers 4.15
R é f é r e n c e
Il est important de considérer l’influence des diverses composantes les unes par rapport
aux autres, dans une perspective dynamique, à l’intérieur d’un territoire bien délimité.
Seules les composantes discriminantes pour le choix des solutions sont retenues.
Chaque solution est ensuite examinée en fonction des potentiels d’insertion, des sen-
sibilités du milieu et des contraintes indiqués préalablement, du respect des enjeux
environnementaux de la problématique définie à l’étape Étude des besoins, ainsi que de
leur viabilité environnementale.
Les résultats du cadrage environnemental sont ensuite présentés. Des cartes de sensibilité
et de potentiel d’insertion, à l’échelle appropriée, ainsi qu’un tableau synthèse de l’analyse
des solutions qui décrit les avantages et les inconvénients de chacune d’elles, peuvent
notamment être produits. Comme certains éléments ne peuvent être cartographiés, il est
suggéré d’ajouter un texte les décrivant sommairement.
Des recommandations doivent ensuite être formulées afin d’orienter le choix de la solution
ou des solutions à étudier plus en détail, c’est-à-dire celles qui s’intègrent le mieux dans
les milieux biophysiques et humains de l’aire d’étude. Un bilan préliminaire des pertes
et des gains potentiels de certaines caractéristiques des composantes biophysiques et
humaines du projet est ensuite élaboré.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
4.16 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
L’analyse des solutions suivant l’axe économique couvre les volets des analyses économiques
et des outils d’aide à la décision.
D’une part, divers types d’analyses économiques et d’outils d’aide à la décision sont utilisés
dans des projets d’infrastructure afin d’orienter la prise de décision vers le meilleur choix
d’intervention. Les principaux types d’analyses sont les suivants :
L’analyse multicritère est le principal outil d’aide à la décision du Ministère et il est exigé
par le comité de décision des projets de 5 millions de dollars et plus.
Selon la nature et l’envergure des projets, l’application de certaines de ces analyses est
obligatoire, et pour d’autres, elle est facultative. Pour plus de détails sur les analyses obliga-
Annexe technique « AED –
toires à l’étape Étude des solutions, on peut consulter l’annexe technique « AED – Analyses Analyses économiques et
économiques et outils d’aide à la décision », ainsi que le document Orientation ministé- outils d’aide à la décision »
rielle sur le choix des types de chaussées, accessibles sur le site Web du Ministère. L’unité Orientation ministérielle sur le
administrative responsable des analyses économiques peut aussi être consultée à ce sujet. choix des types de chaussées
Le formulaire V-1314 « Liste de critères à considérer pour l’analyse multicritère » présente Formulaire V-1314 « Liste de
une liste non exhaustive des critères pouvant être pris en compte. Il est accessible sur critères à considérer pour
l’analyse multicritère »
le site intranet du Ministère et sur le site Web des Publications du Québec. Pour plus de
détails sur l’analyse multicritère, on peut consulter l’annexe technique « AED – Analyses
économiques et outils d’aide à la décision », ainsi que le document Orientation ministérielle
sur le choix des types de chaussées, accessibles sur le site Web du Ministère.
Des ajustements sont apportés en fonction des particularités du projet à l’étude, notamment
en considérant les contraintes techniques, environnementales et spécifiques, ainsi que les
facteurs économiques pouvant influencer le coût de réalisation du projet. À cette étape,
l’estimation du budget est sommaire et de haut niveau, et permet la réalisation d’une
analyse comparative des solutions envisagées ainsi que la sélection de la solution qui
répond le plus efficacement possible aux besoins qui ont été définis.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
Guide de préparation des projets routiers 4.17
R é f é r e n c e
l’estimation des coûts d’un projet pour absorber les impacts d’une variation de quantités
ou de prix unitaires. Habituellement, cette contingence est plus importante en début de
projet et elle est ajustée selon l’évolution des connaissances.
Bien que le coût des travaux de construction représente habituellement la majeure partie
du coût de réalisation d’un projet routier, l’établissement du coût global du projet demande
aussi d’évaluer le coût des activités connexes, comme les honoraires professionnels, les
frais d’acquisition immobilière et de déplacement des équipements de services publics.
On doit aussi évaluer une réserve de risques établie suivant l’analyse de risques. Dans
l’évaluation de cette réserve de risques, il est important d’éviter toute redondance avec
les éléments couverts par l’établissement de la contingence.
Finalement, afin de tenir compte de la durée projetée d’un projet, une réserve pour
l’inflation doit être établie. Celle-ci est une évaluation de l’augmentation projetée des
prix des biens et services durant le cycle de vie du projet.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
4.18 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
des marges de recul, distances à parcourir selon les modes de transport, effets de
barrière, continuité de la trame urbaine, accès aux commerces locaux, valorisation
des transports actifs, nuisances aux riverains);
proposer des mesures d’intégration visant l’atteinte d’une mobilité durable (acqui-
sition de servitudes de non-accès, voies de service, implantation d’un terre-plein
central, localisation des intersections, gestion des mouvements aux intersections,
remise aux normes des accès existants, aménagements pour les piétons et les
cyclistes dans l’emprise ou en dehors de l’emprise, réduction des îlots de chaleur,
mesures préférentielles et aménagements spécifiques pour le transport collectif,
traitement des VHR, etc.).
Par ailleurs, les actions suivantes sont requises à la suite de l’acceptation du projet par
le milieu :
L’analyse comparative des solutions consiste à comparer les résultats de l’analyse de chaque
solution. Elle est réalisée par l’équipe de l’étude des solutions. L’analyse comparative est
donc un outil qui permettra d’appuyer la sélection de la solution la plus prometteuse et
ayant le moins de répercussions sur le cadre environnemental. Elle intègre donc les quatre
axes de l’analyse présentés à la section 4.2 Analyse des solutions.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
Guide de préparation des projets routiers 4.19
R é f é r e n c e
Paramètres Solution 1 Solution 2 Solution X
Paramètres techniques
circulation
géométrie
sécurité
hydraulique
ouvrages d’art/structures
autres
Paramètres axés sur les orientations
gouvernementales et les enjeux de
la société québécoise
mobilité durable
aménagement du territoire
égalité entre les femmes et
les hommes
Paramètres économiques
Estimation des coûts des activités
connexes :
honoraires professionnels
activités immobilières
déplacement des services
publics
Estimation des coûts des travaux
réserve pour risques
réserve pour inflation
Pour les projets de 5 M $ et plus
(exigences du comité de décision
de projets de 5 M $ et plus)
analyse multicritère
analyse avantages-coûts
analyse des coûts globaux
(chaussées et structures)
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
4.20 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Une pondération des différents paramètres peut être mise au point pour faire ressortir
les résultats lorsque l’écart entre les différentes solutions est minime. Par exemple, un
ou plusieurs symboles « + » peuvent être inscrits dans une case pour symboliser un effet
positif de la solution sur le paramètre, tandis qu’un ou plusieurs symboles « - » peuvent
symboliser un effet négatif de la solution sur le paramètre.
Les solutions sont ensuite classées par ordre décroissant d’aptitude à résoudre les pro-
blèmes en fonction des objectifs visés. Cette approche peut faciliter l’élaboration des
recommandations du rapport de l’étude des solutions.
Une étude économique devrait compléter cette analyse. À cet effet, on peut se référer Guide de l’analyse avantages-
notamment au Guide de l’analyse avantages-coûts des projets publics en transport routier, coûts des projets publics en
disponible sur le site Web du Ministère. L’unité administrative responsable des analyses transport routier
économiques peut aussi être consultée à ce sujet.
Résumé :
-- la description du mandat;
-- les faits saillants de la problématique;
-- les solutions analysées;
-- la conclusion;
-- les recommandations.
Introduction :
-- un bref rappel de la problématique soulevée par le rapport de l’étude des
besoins;
-- le mandat (nature et objectif de l’étude des solutions);
-- la délimitation du territoire à l’étude;
-- les caractéristiques générales du milieu et du réseau routier (avec prospective);
-- la présentation du contenu du rapport.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
Guide de préparation des projets routiers 4.21
R é f é r e n c e
Démonstration :
-- l’énoncé des solutions retenues et leur description pour analyse;
-- l’analyse de chacune des solutions sous les aspects technique, économique,
de développement durable et environnemental;
-- la comparaison des solutions et l’analyse de la performance de chacune d’elles
avec les avantages et les inconvénients.
Conclusion et recommandations :
-- la présentation des solutions par ordre d’importance avec les avantages et les
inconvénients ainsi que les coûts;
-- les arguments en faveur de la solution la plus appropriée;
-- les recommandations;
-- les propositions d’un programme de travail présentant le calendrier d’exécution
des interventions ou solutions envisagées.
La table des matières3 qui est proposée ici pour le rapport préliminaire de l’étude des
solutions d’un projet d’ouvrage d’art est une liste non exhaustive et un ordonnancement
de ce qui est applicable couramment pour ce type de projet. Les sujets de cette table des
matières doivent donc être couverts de façon suffisamment élaborée dans le rapport de
l’étude des solutions et dans celui de l’étude d’opportunité, et doivent être résumés lors
de la présentation devant les comités de gouvernance requis.
3. Unité administrative responsable du suivi des projets routiers, en collaboration avec l’unité administrative
responsable des structures.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
4.22 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
-- résumé des expertises supplémentaires (carottage, relevé de potentiel, étude
hydraulique, étude géotechnique, toute autre expertise pertinente).
Annexes :
-- fiche d’inventaire abrégée;
-- rapport d’inspection générale;
-- analyse financière des différentes options à l’étude.
Une rencontre technique est organisée par le gérant de projet ou le chargé d’activités
responsable de l’étude des solutions afin de sélectionner la solution à recommander. Au
cours de cette rencontre, les recommandations du rapport sont soumises aux participants
pour discussion et approbation. Les chargés d’activités responsables des spécialités tech-
niques (y compris la conception) doivent participer à cette rencontre, les gestionnaires de
la direction générale territoriale si nécessaire peuvent y participer. Dans le cas de projets
complexes ou particulièrement sensibles (en ce qui a trait à l’acceptabilité sociale, etc.), les
gestionnaires de la direction générale, y compris le directeur général territorial, devraient
y participer.
Le rapport préliminaire de l’étude des solutions est transmis aux participants pour qu’ils
puissent en prendre connaissance au préalable.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
Guide de préparation des projets routiers 4.23
R é f é r e n c e
de l’étude des solutions de proposer d’autres solutions ou de modifier certains aspects
techniques des solutions étudiées.
Le rapport préliminaire de l’étude des solutions est ensuite remis aux gestionnaires de
la direction afin qu’ils le commentent et qu’ils procèdent à la consultation des parties
prenantes externes, le cas échéant.
La consultation des parties prenantes externes est discutée plus en détail à la section
4.5 Réalisation de la consultation des parties prenantes externes.
La consultation des parties prenantes externes peut avoir débuté à l’étape Étude des
besoins et se poursuivre à l’étape Étude des solutions. Dans ce cas, la consultation des
parties prenantes externes a pour objet d’obtenir le point de vue du milieu sur la solution
retenue et de bonifier le projet, le cas échéant. Il est recommandé que le gérant de projet
ou le chargé d’activités responsable de l’étude des solutions soit présent aux consultations,
afin de consigner tous les commentaires émis.
Les gestionnaires informent l’équipe de l’étude des solutions si la solution proposée doit
être présentée à la municipalité ou à la MRC. Selon l’ampleur et la complexité du projet,
il peut être nécessaire d’étendre la consultation à d’autres intervenants du milieu dont
les commentaires et suggestions permettront de mieux adapter la solution proposée aux
besoins du milieu et, par conséquent, d’en assurer la viabilité et l’acceptabilité sociale.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
4.24 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Dans le cas où la solution proposée n’est pas acceptée par le milieu ou fait l’objet de
demandes de modifications ou d’ajouts importants, l’équipe de l’étude des solutions évalue
les répercussions sur la solution, les coûts additionnels ainsi que les avantages et les incon-
vénients associés aux changements. Une rencontre avec les gestionnaires de la direction
générale territoriale est alors nécessaire pour présenter les incidences des demandes faites
sur la solution. À la suite de cette rencontre, des orientations sont données au gérant de
projet pour la poursuite du dossier et une réponse est transmise à la municipalité ou à la
MRC ainsi qu’aux autres intervenants du milieu. Enfin, l’accord du milieu est confirmé par
voie de résolution, pour ce qui est de la municipalité ou de la MRC, et par écrit pour les
autres intervenants. Ces documents sont ajoutés au rapport préliminaire de l’étude des
solutions, afin de produire la version finale du rapport de l’étude des solutions soumis
pour approbation et autorisation.
Pour plus de détails sur la consultation des parties prenantes externes, on peut consulter Annexe technique
« COM – Communication »
l’annexe technique « COM – Communication ».
À la suite du dépôt du rapport de l’étude des solutions, l’unité administrative doit obliga-
toirement, si ce n’est déjà fait, désigner un gérant de projet pour les projets de 5 millions
de dollars (4 millions pour les structures) et plus.
Sans s’y limiter, le plan de gestion de projet doit contenir les éléments suivants :
Pour plus de détails sur le plan de gestion de projet, on peut consulter le chapitre Introduc- Guide de gestion
tion du présent guide, ou encore le Guide de gestion des projets routiers, disponible sur le des projets routiers
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
Guide de préparation des projets routiers 4.25
R é f é r e n c e
site intranet et le site Web du Ministère. Il est également possible de prendre contact avec
l’unité administrative centrale du Ministère responsable de la gestion des projets routiers.
Certains de ces livrables sont requis par le comité de décision des projets de 5 millions de
dollars et plus et par les autres comités de gouvernance des grands projets.
À partir de ce moment, tous les livrables de gestion de projet devront être déposés offi-
Système de gestion intégrée ciellement dans le système de gestion intégrée des documents Livelink en version « .pdf »
des documents Livelink et mis à jour à chaque point de contrôle.
La première section de la charte de projet doit normalement avoir été rédigée et signée à
l’étape Étude des besoins. Le gérant de projet doit remplir la section 2 de la charte. Une
fois remplie, chacune des sections doit être signée par les gestionnaires. Les formulaires
V-1321 « Charte de projet » ou V-1329 « Grands projets – Charte de projet » doivent être
Formulaires V-1321 « Charte
de projet » et V-1329 « Grands utilisés à cette fin. Ils sont accessibles sur le site intranet du Ministère et sur le site Web
projets – Charte de projet » des Publications du Québec.
Une fois rédigée et signée, la charte sert de référence pour confirmer que tous les para-
mètres de départ du projet ont été respectés. Si toutefois le projet change de façon
significative en cours de route, une nouvelle version de la charte doit alors être produite
et les explications concernant ce changement doivent être fournies. Au besoin, l’unité
Guide de gestion administrative responsable de la méthodologie en gestion de projet et du Guide de gestion
des projets routiers des projets routiers pourra être consultée.
L’énoncé de contenu contient les références du projet et constitue le véhicule pour expliquer
les changements ou les décisions prises tout au long du projet.
L’énoncé de contenu devra servir comme outil de suivi de la réalisation du projet. La date
du premier énoncé de contenu devra être toujours indiquée et ne jamais disparaître. La
date de mise à jour devra apparaître ainsi que la date d’approbation de l’énoncé, et ce, à
chaque point de contrôle. L’échéancier du projet continuera d’être planifié et suivi dans le
système GPR. Minimalement les dates de chacun des points de contrôle seront planifiées
et les livrables pour l’étape en cours seront planifiés et suivis.
Formulaires V-1322 L’énoncé de contenu doit être mis à jour régulièrement, selon le fil des événements. Les
« Énoncé de contenu » et formulaires V-1322 « Énoncé de contenu » et V-1330 « Grands projets – Énoncé de contenu »
V-1330 « Grands projets –
Énoncé de contenu »
doivent être utilisés à cette fin. Ils sont accessibles sur le site intranet du Ministère et sur
le site Web des Publications du Québec.
Le suivi de la gestion des risques est un processus continu tout au long de la réalisation
d’un projet routier. Elle débute à l’étape Étude des solutions, par un atelier de gestion des
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
4.26 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
risques auquel participe toute l’équipe de l’étude des solutions. Un registre des risques est
ensuite produit à la fin de cet atelier. Ce registre contient les risques identifiés et analysés
(probabilité d’occurrence et répercussions) avant et après la mise en place d’un plan de
réponses aux risques, pour chaque risque indiqué, et le nom d’un responsable est attribué
pour faire le suivi et le contrôle. Ce registre devra être suivi par le gérant de projet et par
les responsables des risques désignés. La réserve pour risques est également quantifiée,
permettant ainsi d’établir un montant global suffisant pour faire face aux risques, en
tenant compte des mesures d’atténuation appliquées à ceux-ci.
À l’étape Étude des solutions, il est obligatoire, pour tous les projets de 5 millions de dollars
et plus (4 millions et plus pour les projets de structures), de procéder à une analyse de
risques pour chacune des solutions envisagées en tenant un atelier de gestion des risques.
L’ensemble de l’équipe de l’étude des solutions de même que les gestionnaires doivent
participer à cet atelier.
Pour les projets de moindre envergure (5 millions et moins), il est toutefois recommandé
d’appliquer l’analyse de risques lorsque le projet présente des éléments générateurs de
complexité (acquisition, archéologie, milieux humides, aléas naturels et anthropiques, Annexe technique
isolement d’une communauté [consulter l’annexe technique « SCI – Sécurité civile » à ce « SCI – Sécurité civile »
sujet], etc.).
La planification de la gestion des risques doit être faite à la fin de l’étape Étude
des solutions, avant le point de contrôle PC-1, et elle est obligatoire pour le
comité de décision des projets de 5 millions de dollars et plus.
Pour plus d’information sur les bonnes pratiques et méthodes utilisées en gestion des Guide méthodologique –
risques au Ministère, on peut consulter le Guide méthodologique – Conduite d’une gestion Conduite d’une gestion de
risques de projets routiers
de risques de projets routiers, accessible sur le site intranet du Ministère, ou se référer à
l’unité responsable de la méthodologie de gestion des risques.
L’équipe doit proposer les grandes lignes de ce qui devra être réalisé à la prochaine
étape (Avant-projet préliminaire) et assurer la production des livrables indiqués dans le
cheminement ministériel de réalisation de projets routiers. Entre autres, il faudra préciser
la zone topographique afin de lancer rapidement la prise des photographies aériennes et
la réalisation du plan topographique. Le plan de travail préliminaire de l’étape Avant-projet
préliminaire doit être présenté dans le rapport de l’étude des solutions.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
Guide de préparation des projets routiers 4.27
R é f é r e n c e
Lorsqu’un certificat d’autorisation est requis en vertu de l’article 31.1 de la LQE4, le gérant
de projet ou le chargé d’activités responsable de l’étude des solutions doit produire le
rapport de l’étude d’opportunité, lequel consiste en l’intégration des rapports finaux de
l’étude des besoins et de l’étude des solutions. Lorsque ce certificat d’autorisation n’est
pas nécessaire, la rédaction de ce rapport peut être omise à la demande des gestionnaires.
Le rapport de l’étude d’opportunité est généralement le document qui synthétise les deux
rapports le rapport final de l’étude des besoins et le rapport final de l’étude des solutions.
4. Art. 31.1. de la LQE : « Nul ne peut entreprendre une construction, un ouvrage, une activité ou une exploitation
ou exécuter des travaux suivant un plan ou un programme, dans les cas prévus par règlement du gouver
nement, sans suivre la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement prévue dans la
présente section et obtenir un certificat d’autorisation du gouvernement. »
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
4.28 Guide de préparation des projets routiers
5. FERMETURE DE L’ÉTAPE ÉTUDE DES SOLUTIONS (PC-1) R é f é r e n c e
livrables planifiés ont été réalisés, et d’obtenir l’autorisation de poursuivre le projet aux
étapes subséquentes. Les principales activités de fermeture sont présentées dans les
sections suivantes.
Si les activités connexes débutent durant l’année en cours, un « avis de modification » doit
être produit pour programmer cette composante, selon la disponibilité budgétaire. Si les
activités connexes doivent s’amorcer au cours d’une année ultérieure, une priorité doit
être attribuée au projet. La composante sera alors approuvée en temps et lieu au début
de l’année financière concernée.
Si un numéro de projet n’a pas déjà été attribué à l‘étape Étude des besoins, il l’est
généralement à l‘étape Étude des solutions. Un numéro de projet est attribué par
l’intermédiaire du module Registre du système SFP. Cependant, les coûts externes
ne sont pas programmables et ne doivent pas être inclus dans le système PPS. Le
budget provient de la direction générale territoriale. À partir du PC-1, les coûts de projet
deviennent capitalisables.
Pour plus de détails sur la planification, la programmation et le suivi des projets d’infra- Manuel de programmation –
structures routières, on peut consulter le Manuel de programmation – Volet routier, Volet routier
disponible sur le site intranet du Ministère.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
Guide de préparation des projets routiers 5.1
R é f é r e n c e
à cette réunion. Les chargés d’activités et les coordonnateurs des modules engagés dans
la réalisation des études et des avis sectoriels peuvent également y être convoqués, et ce,
à la discrétion des gestionnaires.
Le gérant de projet présente le rapport final de l’étude des solutions à la réunion du comité
de décision et de points de contrôle de la direction générale territoriale.
Cette présentation permet d’approuver le rapport final de l’étude des solutions, les recom-
mandations de celle-ci et la poursuite vers l’étape Avant-projet préliminaire et le plan de
travail préliminaire. Elle confirme également les points suivants :
Formulaire V-1316 « Fiche Un compte rendu de la réunion est rédigé pour confirmer les discussions, les conclusions
synthèse du point de contrôle » et les décisions. Le formulaire V-1316 « Fiche synthèse du point de contrôle » doit être
utilisé à cette fin. Toutes les décisions prises lors du PC-1 doivent être consignées dans
ce formulaire et celui-ci doit être signé par le gérant de projet, le ou les directeurs et le
directeur général territorial.
Formulaires V-1316 « Fiche Les gestionnaires doivent autoriser la fusion des deux points de contrôle de la phase
synthèse du point de contrôle » Conception, et le tout doit être consigné dans l’énoncé de contenu, ainsi que dans les
et V-1304 « Grands projets –
Fiche synthèse du point fiches synthèses des points de contrôle (PC-1, PC-2 et PC-3).
de contrôle »
5.2.2 Comités de gouvernance des projets de 5 M $ et plus
Une présentation aux autres comités de gouvernance requis est effectuée à la suite de la
réunion du comité de décision et de points de contrôle de la direction générale territoriale
pour le PC-1.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
5.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Pour les projets de 5 millions de dollars et plus jusqu’à 100 millions, c’est le comité de
décision des projets de 5 millions et plus qui approuve le projet. La présentation doit
contenir la justification de la solution recommandée qui s’appuie sur les résultats de l’étude
des besoins et de l’étude des solutions. Ce comité doit pouvoir apprécier les besoins à
l’origine du projet, les problématiques, mais également la justesse du choix de la solution,
de l’estimation, de l’analyse des risques et de l’échéancier du programme de travail pour
les étapes subséquentes.
La présentation doit être effectuée selon les directives et les modalités en vigueur. Les
gestionnaires confirment le lieu et la date de présentation, de même que le présentateur.
Les documents et la présentation doivent être soumis pour analyse quelques semaines
à l’avance. Ces documents sont validés par des analystes de l’unité administrative du
Ministère responsable des documents à déposer aux comités de gouvernance. Le mandat
de cette unité administrative est d’assurer la conformité des documents et un niveau de
préparation suffisant pour franchir le point de contrôle.
Dans le cas des grands projets de 100 millions de dollars et plus, le formulaire V-1304 Formulaire V-1304 « Grands
« Grands projets – Fiche synthèse du point de contrôle » est utilisé et doit être signé par projets – Fiche synthèse du
point de contrôle »
le gérant de projet, le ou les directeurs, le directeur général territorial et le directeur
responsable des grands projets de 100 millions et plus.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
Guide de préparation des projets routiers 5.3
R é f é r e n c e
Si des mandats de services professionnels ont été attribués, il faut clore les contrats s’ils
sont terminés, faire le bilan des coûts, et le chargé d’activités responsable du mandat doit
Directive DI-15-023
« Évaluation du rendement
effectuer une évaluation du rendement du prestataire de services selon les modalités de la
en contrats de construction directive DI-15-023 « Évaluation du rendement en contrats de construction et de services »,
et de services » accessible sur l’Espace administratif de l’intranet du Ministère.
Les livrables de gestion de projet sont classés par le gérant de projet et les livrables
techniques le sont par les chargés d’activités. Toutefois, le gérant de projet doit s’assurer
que les livrables techniques et ceux de gestion de projet produits à cette étape sont
complets, approuvés et classés conformément à la gestion intégrée des documents de
GID PCR : Gestion intégrée
projets et de contrats routiers (GID PCR) et à la gestion intégrée des documents pour les
des documents de projets
et de contrats routiers ouvrages d’art (GID OA). À cette fin, le classement est effectué par les chargés d’activités,
GID OA : Gestion intégré
à l’aide des outils de gestion documentaire en vigueur au Ministère. Le gérant de projet
des documents pour les est responsable de mettre à jour la documentation de gestion de projet, en collaboration
ouvrages d’art avec les chargés d’activités.
Tous les chargés d’activités doivent contribuer à faire un bilan de ce qui a bien été et moins
bien été durant cette étape du projet. Ce bilan d’étape permettra d’ajuster les façons de
faire pour les prochaines étapes et de documenter le bilan final du projet (PC-7).
Le bilan de l’étape peut être effectué dans le cadre d’une rencontre de l’équipe de l’étude
des solutions. Il est important de documenter cette réunion afin de garder en mémoire les
différentes expériences vécues et de faciliter le transfert d’expertise. Ce bilan alimentera
l’évaluation à la fin du projet.
2018 03 30
Introduction et Étude d’opportunité / Étape 1 – Étude des solutions
5.4 Guide de préparation des projets routiers
GUIDE DE PRÉPARATION
DES PROJETS ROUTIERS
Conception
Volume 2
Cette publication a été réalisée par la Direction de la gestion des projets routiers et éditée
par la Direction des normes et des documents d’ingénierie du ministère des Transports,
de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports et produite par :
Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction par quelque procédé que ce soit et la traduction,
même partielles, sont interdites sans l’autorisation des Publications du Québec.
AVANT-PROPOS
Ce chapitre présente l’ensemble des activités et des livrables pouvant être réalisés dans le
cadre de l’étape Avant-projet préliminaire. Tous les livrables et toutes les activités présen-
tés et décrits dans ce chapitre ne sont toutefois pas requis de façon systématique pour
chacun des projets routiers. En effet, les activités et les livrables à produire dépendent de
la nature et de l’envergure de chaque projet. Le gérant de projet et les autres membres
de l’équipe de projet doivent donc se consulter afin de choisir judicieusement les livrables
et les activités à réaliser à cette étape.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers
TABLE DES MATIÈRES
LISTES.....................................................................................................................v
Liste des sigles et des abréviations.................................................................................... v
Liste des systèmes / outils / logiciels du Ministère............................................................... vi
Liste des documents de référence................................................................................... vii
Liste des directives..........................................................................................................viii
Liste des formulaires........................................................................................................ ix
Liste des spécialités........................................................................................................... x
2. DÉMARRAGE................................................................................................ 2.1
2.1 Prise de connaissance du dossier et clarification du mandat
par le gérant de projet.......................................................................................2.1
2.2 Confirmation des orientations avec les gestionnaires........................................2.2
2.2.1 Mise à jour de l’étude des solutions..............................................................2.3
2.2.2 Intégration des orientations axées sur les enjeux de la société québécoise......2.3
2.2.2.1 Orientation ministérielle sur le choix des types de chaussées......................... 2.3
2.3 Confirmation des ressources affectées à l’étape Avant-projet préliminaire........2.3
2.3.1 Constitution de l’équipe de projet.................................................................2.5
2.3.2 Demandes de service à d’autres unités administratives du Ministère
pour des études et des avis sectoriels............................................................2.5
2.3.3 Mandats d’études et d’avis sectoriels à l’externe...........................................2.7
2.4 Stratégie de consultation des parties prenantes externes..................................2.7
2.5 Suivi de la consultation des Autochtones..........................................................2.7
2.6 Élaboration du mandat de l’étape Avant-projet préliminaire.............................2.7
2.7 Prise de connaissance des documents par l’équipe de projet............................2.8
2.8 Élaboration de l’énoncé sommaire des scénarios...............................................2.8
2.9 Réunion de démarrage......................................................................................2.9
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers i
3. PLANIFICATION............................................................................................ 3.1
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
ii Guide de préparation des projets routiers
4.5 Négociation d’ententes.....................................................................................4.4
4.5.1 Entente de collaboration avec une municipalité............................................4.4
4.5.2 Entente intergouvernementale......................................................................4.5
4.5.3 Utilisation des terres de réserves autochtones...............................................4.5
4.6 Procédures d’évaluation environnementale et demandes
d’autorisations connexes...................................................................................4.6
4.6.1 Préparation de la demande d’autorisation à la Commission de
protection du territoire agricole du Québec...................................................4.6
4.6.2 Procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement
(Québec méridional)......................................................................................4.7
4.6.3 Procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement
et le milieu social (milieu nordique)...............................................................4.7
4.6.4 Procédure d’évaluation environnementale fédérale.......................................4.8
4.7 Avis de conformité au plan métropolitain, au schéma ou aux règlements
de contrôle intermédiaire..................................................................................4.9
4.8 Accès à des propriétés privées...........................................................................4.9
4.9 Inventaire complet de l’environnement biophysique et humain......................4.10
4.9.1 Présence de sols contaminés........................................................................4.10
4.10 Identification des contraintes majeures relatives au tracé................................4.10
4.10.1 Études préalables à l’identification des contraintes majeures......................4.11
4.10.1.1 Études géophysiques................................................................................... 4.11
4.10.1.2 Étude de reconnaissance des sols (sondages)............................................... 4.12
4.11 Élaboration des scénarios................................................................................4.13
4.11.1 Éléments de conception..............................................................................4.13
4.11.2 Conception des scénarios et mise en plan...................................................4.14
4.12 Analyse des scénarios......................................................................................4.15
4.12.1 Avis et études techniques............................................................................4.15
4.12.1.1 Circulation.................................................................................................... 4.17
4.12.1.2 Activités immobilières.................................................................................. 4.17
4.12.1.3 Hydraulique................................................................................................. 4.18
4.12.1.4 Ouvrage d’art............................................................................................... 4.18
4.12.1.5 Géotechnique et géologie............................................................................ 4.19
4.12.1.6 Éclairage...................................................................................................... 4.22
4.12.1.7 Signaux lumineux......................................................................................... 4.24
4.12.1.8 Environnement............................................................................................. 4.25
4.12.1.9 Services publics............................................................................................ 4.29
4.12.1.10 Archéologie.................................................................................................. 4.30
4.12.1.11 Signalisation................................................................................................ 4.30
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers iii
4.12.1.12 Caractéristiques physiques de la route et état de la chaussée...................... 4.30
4.12.1.13 Sécurité routière........................................................................................... 4.31
4.12.1.14 Centres de services....................................................................................... 4.31
4.12.1.15 Mesures d’urgence et de sécurité civile........................................................ 4.31
4.12.1.16 Consultation des intervenants du milieu...................................................... 4.32
4.13 Finalisation des scénarios................................................................................4.33
4.14 Analyse comparative des scénarios..................................................................4.34
4.14.1 Actualisation du budget des scénarios........................................................4.34
4.14.2 Échéancier des scénarios..............................................................................4.35
4.14.3 Tableau-synthèse de l’analyse comparative des scénarios............................4.35
4.15 Rapport préliminaire de l’avant-projet préliminaire.........................................4.36
4.15.1 Présentation des scénarios...........................................................................4.36
4.15.2 Documents à annexer..................................................................................4.36
4.15.3 Scénario recommandé.................................................................................4.37
4.16 Rencontre technique : sélection du scénario....................................................4.37
4.17 Réalisation du plan de travail préliminaire.......................................................4.37
4.18 Réalisation de la consultation des parties prenantes externes.........................4.38
4.19 Rapport final de l’avant-projet préliminaire et mise à jour du plan de
gestion de projet.............................................................................................4.38
4.20 Audit de sécurité routière................................................................................4.39
4.21 Vérification du dépôt du dossier d’opportunité pour les grands projets
de 100 M $ et plus...........................................................................................4.39
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
iv Guide de préparation des projets routiers
LISTES
Sigles/abréviations Définition
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers v
Liste des sigles et des abréviations (suite et fin)
Sigles/abréviations Définition
Les applications informatiques, les documents de référence, les directives et les formulaires suivants sont utilisés à
l’étape Avant-projet préliminaire.
Systèmes /outils / logiciels Définition
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
vi Guide de préparation des projets routiers
Liste des documents de référence
Directive sur la gestion des projets majeurs d’infrastructure Site Web du Secrétariat du Conseil du trésor
publique du Québec
Guide de bonnes pratiques – La gestion des matériaux de
Site Web du MDDELCC
démantèlement du MDDELCC
Manuel de conception des systèmes électrotechniques Site Web des Publications du Québec
Manuel de construction et de réparation des structures Site Web des Publications du Québec
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers vii
Liste des documents de référence (suite et fin)
Orientation ministérielle sur le choix des types de chaussées Site intranet du Ministère
« Directive sur la gestion des projets majeurs Site Web du Secrétariat du Conseil du trésor
s. o.
d’infrastructure publique » du Québec
DI‑15‑014 « Contrats de services professionnels » Espace administratif de l’intranet du Ministère
« Évaluation du rendement en contrats de
DI‑15-023 Espace administratif de l’intranet du Ministère
construction et de services »
« Directive générale sur l’octroi et la gestion des
contrats de travaux de construction, de services,
DI-15-103 Espace administratif de l’intranet du Ministère
d’approvisionnement et de technologie de
l’information »
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
viii Guide de préparation des projets routiers
Liste des formulaires
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers ix
Les spécialités suivantes peuvent s’appliquer à l’étape Avant-projet préliminaire.
Spécialités
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
x Guide de préparation des projets routiers
PHASE CONCEPTION R é f é r e n c e
La désignation ministérielle projet routier couvre l’ensemble des projets
d’infrastructure du Ministère. Ainsi, un projet routier signifie autant un projet
de route qu’un projet de structure.
La phase Conception vise à définir le tracé en plan, le profil en long et le profil en travers du
projet routier, à vérifier l’intégration des nouveaux ouvrages à ceux existants, et à estimer
sommairement les quantités et les coûts des différents ouvrages requis pour le projet.
D’une part, l’étape Avant-projet préliminaire permet d’élaborer des scénarios de tracé,
de profil en long et de profil en travers (géométrie de chaussée) préliminaires en tenant
compte des objectifs à atteindre, des contraintes existantes et des résultats des consulta-
tions effectuées. Cette étape est traitée en détail dans ce chapitre. Il s’agit de concevoir,
dans les cas de projets de chaussées, des géométries préliminaires afin d’en faire l’analyse
comparative et pouvoir présenter pour recommandation un scénario optimal au projet.
Dans les cas de structures ou d’ouvrages d’art, le travail consiste à effectuer l’analyse des
solutions disponibles en fonction de la problématique relevée. Pour chacun des scénarios,
on procède à une estimation sommaire des quantités et des coûts associés à chacun des
ouvrages. Enfin, lorsque nécessaire, les procédures d’évaluations environnementales en
vertu des législations provinciale et fédérale sont entreprises.
D’autre part, l’étape Avant-projet définitif permet de définir, à partir du scénario retenu,
le tracé et les profils en long et en travers optimisés. La conception de tous les ouvrages
y est complétée en tenant compte des contraintes et des résultats des études techniques
qui permettront de préciser les besoins en emprise. Cette étape sera traitée dans le
chapitre suivant.
Il est opportun de penser que les activités et les livrables des processus Démarrage et
Planification des deux étapes seront réalisés dans un même temps, puisque les ressources
seront probablement déterminées à l’avance. Il faudra s’assurer à ce moment que
l’échéancier englobe aussi les livrables de l’avant-projet définitif et que si des livrables
supplémentaires sont requis, ils seront ajoutés.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 1.1
R é f é r e n c e 1. ÉTAPE AVANT-PROJET PRÉLIMINAIRE
L’étape Avant-projet préliminaire est la première étape de la phase Conception du chemi-
nement ministériel de réalisation de projets routiers. Elle consiste à élaborer divers scéna-
rios d’aménagement à partir de la solution retenue à l’étape Étude des solutions afin de
résoudre les problèmes relevés. La figure 1 schématise l’objectif de l’étape Avant-projet
préliminaire.
Avant-projet préliminaire
Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3
(étape 2)
Légende :
Option considérée mais non retenue
Option retenue
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
1.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
-- le registre de risques issu de l’atelier de gestion des risques, le cas échéant, Formulaire V-1325
« Registre des changements »,
-- les registres des changements et des points de suivis, accessible sur le site intranet
du Ministère et sur le site Web
-- les fiches synthèses des points de contrôle réalisés; des Publications du Québec
Formulaire V-1326
les convocations, les ordres du jour et les comptes rendus des différentes réunions « Registre des points de suivis »,
(démarrage, planification, intégration, etc.); accessible sur le site intranet
du Ministère et sur le site Web
le rapport de visite de terrain (formulaire V-1310 « Aide-mémoire pour la visite des Publications du Québec
de terrain »); Formulaires V-1316 « Fiche
synthèse du point de contrôle »
l’énoncé sommaire des scénarios; et V-1304 « Grands projets –
les demandes d’études et d’avis techniques; Fiche synthèse du point de
contrôle », accessibles sur le
les études et les avis techniques des chargés d’activités responsables des domaines site intranet du Ministère
et sur le site Web
d’expertise (y compris l’étude d’impact sur l’environnement, si nécessaire, au des Publications du Québec
provincial et au fédéral);
Formulaire V-1310
le rapport de l’avant-projet préliminaire contenant notamment : « Aide-mémoire pour la visite
de terrain », accessible sur le
-- l’énoncé des scénarios, site intranet du Ministère et
sur le site Web
-- les études et les avis techniques, des Publications du Québec
le dossier d’opportunité pour les grands projets de 100 millions de dollars et plus;
le rapport de suivi de la stratégie de consultation des parties prenantes externes,
le cas échéant;
le rapport de suivi de la consultation des Autochtones, le cas échéant (suivi
de l’analyse des impacts du projet sur les communautés autochtones et de
l’évaluation de la nécessité d’utilisation des terres de réserves);
la demande d’autorisation de mandat de négocier des ententes de collaboration
pour la préparation du projet avec des villes et des municipalités, ainsi que
l’autorisation de mandat signée par le sous-ministre;
les ententes intergouvernementales signées, le cas échéant;
le rapport d’audit de sécurité sur le scénario recommandé, le cas échéant;
le plan de travail préliminaire pour la prochaine étape (Avant-projet définitif);
la fiche synthèse du point de contrôle 2 (PC-2) du comité de décision et de points Formulaires V-1316 « Fiche
de contrôle de la direction générale territoriale; synthèse du point de contrôle »
et V-1304 « Grands projets –
le bilan de l’étape du projet. Fiche synthèse du point de
contrôle », accessibles sur le
site intranet du Ministère
et sur le site Web
des Publications du Québec
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 1.3
2. DÉMARRAGE R é f é r e n c e
du point de contrôle 1 (PC-1) par les autorités. Généralement, le gérant de projet est déjà
connu depuis au moins le dépôt de l’étude des solutions et dans ce cas, les activités de
démarrage pourront se faire rondement, puisque le gérant de projet est déjà bien informé
du projet. Cependant, si les délais depuis l’approbation du PC-1 sont importants, il y aurait
lieu de passer par toutes les activités prévues au démarrage.
Dans le cas où des modifications auraient été apportées depuis la fermeture du PC-1, le
gérant de projet rencontre les gestionnaires afin de faire le point sur les décisions prises.
Les principales activités de démarrage de l’équipe de projet sont présentées dans cette section.
L’objectif de cette activité est de bien connaître l’envergure du projet et des activités à
réaliser à cette étape. Si le projet est amorcé depuis peu, cette prise de connaissance sera
très rapide. Le gérant de projet prend connaissance des documents suivants :
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 2.1
R é f é r e n c e
frontaliers ou requiert l’occupation temporaire ou permanente d’immeubles
fédéraux (terrains);
les comptes rendus des rencontres consultatives avec les divers intervenants du
milieu (municipalités, municipalités régionales de comté [MRC], commerçants,
Union des producteurs agricoles, etc.) et les parties prenantes externes (citoyens,
etc.);
toute la correspondance relative au projet (en format électronique et papier);
PPS : Système « Planification, l’information relative au projet dans les systèmes PPS « Planification, program-
programmation et suivi
sommaire des projets »
mation et suivi sommaire des projets », SFP « Suivi financier des produits/services
et des projets » et GPR « Planification et suivi des projets routiers » du Ministère.
SFP : Système « Suivi financier
des produits / services et
des projets » 2.2 Confirmation des orientations avec les gestionnaires
GPR : Système « Planification
et suivi des projets routiers » Lors d’une rencontre entre le gérant de projet et les gestionnaires, ces derniers confirment
les orientations sur le projet, ainsi que tout changement ou toute évolution de la situation
depuis la clôture du PC-1 (annonces du député ou du ministre, nouveaux développements
dans le secteur du projet, nouvelles orientations ou politiques de nature ministérielle ou
gouvernementale, etc.).
Les éléments suivants doivent donc être confirmés durant la rencontre du gérant de projet
avec les gestionnaires :
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
2.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Le gérant de projet s’informe également de tout changement, ou de l’évolution de la
situation, depuis le dépôt du rapport final de l’étude des solutions (annonces du député
ou du ministre, nouveaux développements dans le secteur du projet, etc.). Dans le cas
où des changements se sont produits et où les délais passés depuis le PC-1 sont longs, le
gérant de projet peut demander une réactualisation des données techniques (circulation,
sécurité routière ou autres) qui ont été modifiées au sein de l’étude des solutions afin de
pouvoir les intégrer dans certains livrables déjà réalisés qui pourraient être affectés par ces
changements (étude d’impact, études et avis techniques, livrables de conception, etc.).
2.2.2 Intégration des orientations axées sur les enjeux de la société québécoise
Pour plus d’information à ce sujet, on peut consulter les annexes techniques « AMT – Annexes techniques « AMT –
Aménagement du territoire », « DEV – Développement durable » et « ADS – Analyse Aménagement du territoire »,
« DEV – Développement
différenciée selon les sexes ». durable » et « ADS – Analyse
différenciée selon les sexes »
Généralement, la même équipe de projet continue le projet. Dans ce cas, peu de temps
sera nécessaire à l’exécution de cette activité. Par contre, pour des raisons telles que le
départ de ressources, les gestionnaires et le gérant de projet déterminent les besoins
en matière de ressources humaines, financières et matérielles nécessaires pour réaliser
l’étape Avant-projet préliminaire, et vérifient si celles-ci sont disponibles. En particulier, le
gérant de projet, les chargés d’activités et les coordonnateurs de modules déterminent les
mandats de l’étape Avant-projet préliminaire devant être confiés au personnel interne
ainsi que ceux devant être donnés à des prestataires de services professionnels.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 2.3
R é f é r e n c e
Avant-projet préliminaire (vérifier entre autres les échéanciers des projets qui leur
sont déjà confiés);
établir les besoins pour des avis et études provenant des unités administratives
centrales;
vérifier la possibilité d’accorder des contrats de services professionnels, en estimer
les coûts et vérifier les disponibilités budgétaires nécessaires pour en couvrir les
frais, dans le cas où les ressources internes ne sont pas disponibles ou qu’elles ne
peuvent respecter l’échéancier prévu;
Formulaire V-1323 remplir le formulaire V-1323 « Tableau des responsabilités », accessible sur le
« Tableau des responsabilités » site intranet du Ministère et sur le site Web des Publications du Québec.
Divers spécialistes sont mandatés afin de produire les études techniques de l’étape
Avant-projet définitif. Ces spécialistes peuvent venir de la direction générale territoriale ou
d’autres unités administratives centrales du Ministère par exemple ou être des prestataires
de services.
être mandatés pour réaliser les études et les avis techniques. Dans ce cas les
chargés d’activités sont à la fois spécialistes et membres de l’équipe de projet;
être responsables du suivi de la réalisation des études techniques par leurs
spécialistes attitrés (demande, suivi de la réalisation, approbation des livrables
et livraison).
Enfin, il est important de préciser que si l’attribution des ressources a des conséquences sur
la réalisation des autres études ou projets de la direction générale territoriale responsable
du projet ou de l’unité administrative responsable du projet, les gestionnaires discutent
du problème avec le comité de décision et de points de contrôle de la direction générale
territoriale, ou avec le comité de gestion de portefeuille qui prend alors les décisions
appropriées. Le comité de gestion de portefeuille est composé des mêmes gestionnaires
qui ont pour mandat de prioriser certains dossiers ou de coordonner les activités réalisées
à l’interne, et celles réalisées à l’externe.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
2.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Il est important de noter que les spécialistes venant des unités administratives du Ministère
ne seront pas automatiquement membres de l’équipe de réalisation de l’étape Avant-projet
préliminaire. En effet, ces spécialistes contribueront à cette étape par la livraison de leur
étude ou de leur avis sectoriel, mais ne participeront pas systématiquement aux réunions
techniques pour produire le rapport de l’avant-projet préliminaire. Ils auront donc un
apport ponctuel lors de la réalisation de cette étape. Par exemple, les spécialistes en géo-
technique et en géologie de l’unité administrative centrale du Ministère fourniront des
avis et des études, mais ne prendront pas part aux réunions de l’étape. La contribution
de chaque spécialiste doit donc être claire, à savoir s’il participe ou non à la production
du rapport de l’étude des besoins.
Le chargé d’activités principal est la personne responsable d’assurer l’intégration des divers
domaines d’expertise sur le plan technique si le livrable est fait à l’interne ou d’assurer le
suivi et la validation des livrables techniques produits par les prestataires de service. Lors
de la réalisation à l’interne, il est responsable de la mise en commun des divers livrables
permettant de réaliser le livrable principal de l’étape (rapport d’avant-projet définitif,
dossier d’opportunité, etc.). Ce dernier peut aussi être responsable d’un livrable ou d’une
spécialité selon son domaine d’expertise (chaussée ou structure, etc.).
Les autres chargés d’activités sont responsables de produire les livrables de leurs champs
d’expertise. Pour ce faire, ils peuvent avoir à intégrer divers avis ou rapports faits par des
spécialistes. Les chargés d’activités peuvent aussi élaborer des avis ou rapports préalables
pour d’autres livrables dans des domaines connexes.
Le spécialiste est une personne ayant un domaine d’expertise pointu à qui fait appel le
chargé d’activités pour obtenir des avis techniques précis et ad hoc. Un spécialiste ne fait
pas nécessairement partie de l’équipe de projet. Il a la responsabilité de produire des avis
ou des rapports nécessaires à la réalisation du livrable du chargé d’activités. Il est à noter
que le spécialiste peut travailler de façon matricielle avec plusieurs chargés d’activités
simultanément. C’est le cas, par exemple, des spécialistes en géotechnique. La figure 2
montre le lien entre le chargé d’activités et le spécialiste.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 2.5
Responsable de la portée Direction générale territoriale
du projet ou unité responsable
Responsable du suivi de
2.6
l’échéancier, des coûts et Gérant de projet
de la qualité du projet pour
l’ensemble des livrables de
l’étape en cours et tout
au long du projet
Chargé d’activités principal
Responsable d’assurer
l’intégration technique
entre les divers domaines
d’expertise pour l’étape
en cours
Chargé d’activités Chargé d’activités Chargé d’activités Chargé d’activités Chargé d’activités
Chaussée Arpentage Déplacement des Environnement Hydraulique
services publics
Responsable du livrable de
leur champ d’expertise de
l’étape en cours
Spécialiste Spécialiste Spécialiste Spécialiste Spécialiste
En général, à cette étape, il existe possiblement encore des études ou des avis sectoriels
devant être produits par des unités administratives du Ministère. Par exemple si le tracé
se situe en milieu de tourbière (sol organique), nécessite des coupes de roc d’importance
ou se trouve sur des remblais ou déblais à faible portance, des études géotechniques
pourraient s’avérer nécessaires et être réalisées par l’unité administrative centrale res-
ponsable de la géotechnique et de la géologie du Ministère. La plupart des unités admi-
nistratives centrales du Ministère disposent de formulaires qu’elles peuvent utiliser pour
adresser une telle demande.
Lorsque la décision a été prise de donner des mandats d’études et d’avis sectoriels à des
prestataires de services, des chargés d’activités responsables des spécialités techniques
visées par ces mandats seront attitrés afin d’élaborer les devis techniques de ces mandats,
de s’occuper du processus d’appel d’offres et d’octroi des contrats de services professionnels,
et de gérer le suivi et la qualité des livrables.
Le gérant de projet, en collaboration avec l’équipe de projet, doit mettre à jour la liste
des parties prenantes externes du projet avec les attentes de celles-ci et les objectifs,
afin de permettre la révision de la stratégie de consultation des parties prenantes et les
communications qui en découleront. Cette stratégie permettra de faire la présentation
de l’avant-projet préliminaire au milieu et de livrer le rapport de consultation des parties
prenantes sur le projet, le cas échéant.
Pour plus de détails sur la consultation des parties prenantes externes, on peut consulter Annexe technique
« COM – Communication »
l’annexe technique « COM – Communication ».
Lorsque requise, la consultation des Autochtones débute dès l’étude des solutions et peut
se poursuivre à la présente étape. Cette consultation est lancée par le répondant en affaires
autochtones de la direction générale territoriale concernée, ou par l’unité administrative
centrale responsable des affaires autochtones du Ministère. Le gérant de projet doit se Annexe technique
tenir informé de l’avancement de la consultation. Pour plus de détails à ce sujet, on peut « AUT – Affaires autochtones »
consulter l’annexe technique « AUT – Affaires autochtones ».
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 2.7
R é f é r e n c e
le choix des scénarios à analyser;
les ressources humaines affectées à la poursuite du projet et celles qui feront
partie de l’équipe de projet;
les mandats à octroyer à des prestataires de services, si nécessaire;
les contraintes de délais, de coûts ou autres (archéologie, géotechnique, etc.);
l’optimisation du tracé et du profil (ou seulement du tracé, selon le cas);
les consultations des parties prenantes externes, le cas échéant;
la consultation des Autochtones, le cas échéant.
Le mandat sert de base pour la réunion de démarrage avec les membres de l’équipe de
projet. Il permet de bien définir les orientations, les objectifs et les paramètres à transmettre
aux différents chargés d’activités. Le gérant de projet devra faire approuver le mandat par
les gestionnaires et il sera le gardien de ces objectifs.
Il est attendu que les membres de l’équipe lisent le rapport de l’étude d’opportunité
(ou de l’étude des solutions et de l’étude des besoins, si ces deux rapports n’ont pas
été intégrés en un seul), le plan de gestion de projet mis à jour, ainsi que le programme
de travail préliminaire de l’étape Avant-projet préliminaire. Cette prise de connaissance
des documents par l’équipe de projet est essentielle à la préparation de la réunion de
démarrage.
Toutefois, étant donné la grande quantité d’information, le gérant de projet s’assure que
celle-ci est triée et il attire l’attention des membres de l’équipe sur les points jugés essentiels.
En tenant compte de la solution retenue et des données déjà recueillies à la phase Étude
d’opportunité, l’équipe de projet procède à l’identification sommaire des scénarios et
énumère les avantages et les inconvénients de chacun d’eux afin de déterminer lequel va
constituer le choix optimal.
Généralement, à cette étape, il n’est pas nécessaire d’optimiser le profil de chacun des
scénarios. Les outils de conception permettent d’optimiser le tracé en même temps que
le profil et il faut donc définir jusqu’où ira la conception à cette étape. En effet, on ne
dispose pas encore des sondages qui permettraient de le faire, puisque l’endroit exact
où ceux-ci seront réalisés ne sera déterminé que plus tard, au moment où le scénario de
tracé définitif aura été retenu.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
2.8 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Les scénarios potentiels sont élaborés sommairement par le chargé d’activités responsable
de la conception, en tenant compte des objectifs opérationnels et des recommandations
de l’étude d’opportunité, ainsi que de la caractérisation du milieu dans lequel s’insère le
projet routier, également réalisée à la phase Étude d’opportunité.
L’identification des scénarios permet d’évaluer les familles de scénarios possibles qui seront
détaillés et analysés à cette étape. Aucun scénario ne doit être privilégié en particulier, la
démarche devant demeurer objective.
Le gérant de projet convoque l’équipe de projet à une réunion de démarrage, afin de faire
le point sur les décisions prises par les gestionnaires dans le cadre du projet. L’objectif de
cette réunion est de permettre à l’équipe de projet de prendre connaissance du projet
et de définir les paramètres, les activités et les livrables à planifier à l’étape Avant-projet
préliminaire, notamment :
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 2.9
3. PLANIFICATION R é f é r e n c e
liste des livrables attendus, d’attribuer la livraison de ceux-ci aux différents membres de
l’équipe et de mettre à jour le plan de gestion de projet. L’équipe doit donc valider le plan
de travail préliminaire de l’étape Avant-projet préliminaire (élaboré à l’étape précédente),
puisque celui-ci indique la nature des livrables à produire et des informations à obtenir,
les ressources humaines, matérielles et budgétaires requises, de même que le calen-
drier d’exécution (dates de début et de fin, ainsi que les interrelations entre les livrables
[prédécesseurs et successeurs1]).
En premier lieu, le gérant de projet et les chargés d’activités orientent la démarche vers la
vérification des données déjà recensées lors de la phase Étude d’opportunité, et la collecte
des données manquantes en fonction du projet. Il doit s’assurer que toutes les informa-
tions requises seront disponibles avant de commencer la conception. Généralement, si
le projet est passé par l’étape Étude des besoins, certaines données peuvent déjà avoir
été recensées. Sinon, le chargé d’activités responsable de la conception et les différents
chargés d’activités responsables des spécialités techniques procèdent à la collecte des
données supplémentaires.
Arpentage
levés topographiques;
plans de levé et modèles numérique terrain (MNT);
autres documents (bathymétrie, hauteur libre, etc.).
Conception
sécurité routière et données de circulation;
caractéristiques physiques de la route.
Autres domaines
aspects socioéconomiques;
environnement.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 3.1
R é f é r e n c e
Des cartes, des plans ou des fichiers numériques, des photographies aériennes, des don-
nées de circulation, des résultats d’analyses d’accidents, des données socioéconomiques,
des données de caractéristiques physiques de la route, des données sur l’aspect environ-
nemental, et autres, doivent être recherchés selon les besoins établis par chaque chargé
d’activités, et selon le niveau de détail requis pour la conception du projet. Chaque chargé
d’activités doit également évaluer s’il a besoin de données supplémentaires et si la visite
de terrain peut lui fournir l’information requise.
Lorsque des investigations ou des études doivent être exécutées en partie hors
de l’emprise actuelle, l’autorisation des propriétaires des terrains visés doit être
obtenue au préalable. Pour les emprises ferroviaires en particulier, une entente
sera à négocier.
Les sections suivantes décrivent en détail les principales données à obtenir qui sont
fonction des domaines d’expertise. On peut également se référer au tableau 1 « Types de
données existantes et sources » de l’étape Étude des besoins, pour obtenir le nom des
différentes sources de données existantes.
Les cartes géologiques permettent d’obtenir des renseignements utiles sur la nature des
dépôts meubles ou du socle rocheux, afin de cerner les zones problématiques ou celles
favorables au projet. Les cartes de la géologie de surface (dépôts quaternaires, dépôts
meubles) indiquent la nature des sols (sableux, argileux, etc.) ainsi que les diverses forma-
tions glaciaires (eskers, moraines, tills, etc.). Elles servent, d’une part, à déceler les zones
où les sols présentent des caractéristiques favorables à la construction d’une route (sables,
graviers, etc.) et, d’autre part, à repérer les zones où les sols sont de nature problématique
(sols à faible consistance, coupe de roc importante, etc.). En outre, les cartes géologiques
permettent de connaître la nature du roc et l’épaisseur approximative des dépôts de sols,
lorsque ceux-ci sont relativement peu importants.
L’information obtenue des cartes géologiques (sols et rocs) devra être vérifiée ultérieu-
rement par des sondages et, si nécessaire, par des études spécifiques lors de l’étape
Avant-projet définitif.
Pour tout renseignement sur les produits cartographiques disponibles ainsi que sur les
commandes de cartes, le chargé d’activités responsable de la conception doit consulter
le site intranet de la Division de la géomatique du Ministère et le Portail géotechnique
du Ministère.
Dans le cas où les documents nécessaires ne sont pas disponibles au Ministère, le chargé
d’activités responsable de la conception peut se procurer diverses cartes topographiques
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Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
3.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
(MERN) et de Ressources naturelles Canada (RNCan) :
3.1.2 Plans
En considérant les scénarios énoncés de façon préliminaire, les limites du levé topogra-
phique sont à déterminer (limites d’intervention, drainage, services publics, etc.). Le gérant
de projet ou le chargé d’activités responsable de la conception doit donc vérifier avec le
chargé d’activités responsable de l’arpentage la méthode la plus optimale pour obtenir
la topographie du terrain.
Si l’arpenteur-géomètre est une ressource interne, mais qu’il ne fait pas partie de l’équipe
de projet, un chargé d’activités responsable de l’arpentage doit être nommé, et celui-ci
doit rédiger le mandat d’activité pour le levé topographique, en utilisant le formulaire
V-2694 « Demande au module d’arpentage et de la géomatique », accessible sur le site Formulaire V-2694 « Demande
intranet du Ministère. Le chargé d’activités responsable de l’arpentage doit informer le au module d’arpentage et de
la géomatique »
gérant de projet du mandat attribué, des limites du levé, des délais requis, de la méthode
sélectionnée et des coûts à prévoir si le mandat est confié à un prestataire de services.
Le mandat doit aussi comprendre les éléments suivants afin que les besoins du projet
soient bien cernés :
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 3.3
R é f é r e n c e
la densité du levé topographique.
La réalisation d’un MNT à partir d’une carte topographique ou de données LiDAR est
particulièrement utile lorsque le corridor étudié à l’étape Avant-projet préliminaire est
trop large pour un levé d’arpentage conventionnel, ou s’il est situé en région éloignée.
Les gestionnaires doivent approuver les coûts de réalisation des levés LiDAR, et le gérant
de projet doit suivre la réalisation de ces différents livrables ainsi que les coûts qui y sont
associés.
2. Des données orographiques sont des données indiquant le relief (courbes de niveaux, ancien MNT, etc.).
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
3.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Les photographies aériennes peuvent fournir plusieurs informations sur le corridor de
travail. Elles sont également utilisées pour réaliser certaines activités liées à l’arpentage
(MNT), à l’hydraulique (bassins versants, coefficient de ruissellement, etc.), à l’environ-
nement et à l’identification de la nature des sols (photo-interprétation). En effet, il est
possible, à partir de l’aspect visuel des sols et de la nature de la végétation, d’établir la
nature du sol sous-jacent (sols argileux, sols sableux, tourbières, roc, etc.).
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 3.5
R é f é r e n c e
le plan directeur d’urbanisme de la municipalité;
les projets de développement et d’occupation du milieu par les propriétaires
riverains ou d’éventuels promoteurs commerciaux ou industriels;
les prévisions de développement forestier ou agricole (MERN, UPA, MAPAQ);
les projets d’aménagement d’infrastructures touristiques et récréatives (associa-
tions touristiques régionales, promoteurs, MDDELCC, etc.);
les plans d’exploitation ou d’aménagement des entreprises de services publics
d’énergie ou de télécommunication (Hydro-Québec, Gaz Métropolitain, Bell,
Vidéotron, etc.);
les plans des réseaux d’aqueduc, d’égout, ou d’autres conduites existantes ou en
développement (municipalités);
les lois et les règlements reliés à l’aménagement du territoire qui pourraient
concerner certains aspects du projet.
Le chargé d’activités informe le gérant de projet des données manquantes, des délais requis
et des coûts, particulièrement s’il y a des contrats de services professionnels à attribuer.
la géométrie :
Les données sur la géométrie comprennent plusieurs types d’informations,
notamment :
-- le nombre de voies (état, largeur, contiguës ou séparées);
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
3.6 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
-- le type de carrefour;
-- l’accotement (largeur, état, nature);
-- la courbe (horizontale, verticale);
-- la pente;
-- le type de milieu (rural ou urbain);
-- les aménagements divers (pistes cyclables, trottoirs, etc.).
Dans certains cas particuliers, des sondages peuvent s’avérer nécessaires pour préciser
le choix de l’intervention ou des tracés. Le chargé d’activités informe donc le gérant de
projet des données manquantes, des moyens de les obtenir, de la période de collecte des
données et des coûts.
Il est important que le gérant de projet s’assure de faire réaliser le cadrage environne-
mental du projet par le chargé d’activités responsable de l’environnement de la direction
générale territoriale, à partir des caractéristiques environnementales déjà connues qu’on
peut trouver dans les documents existants :
Les données provenant des cartes, des inventaires et des photographies aériennes sont
complétées et précisées par une visite de terrain. L’équipe de projet, y compris le gérant
de projet, planifie une visite de terrain afin de visualiser la problématique et recueillir des
données supplémentaires pour la réalisation de l’étape Avant-projet préliminaire. Il est
aussi fortement recommandé de compléter le dossier photographique ou vidéo montrant
l’emprise complète et les aspects particuliers ou contraignants du site. En effet, certains
aspects particuliers, tels que les accumulations de neige, la poudrerie ou une végétation
abondante, ne peuvent être observés que durant certaines saisons. L’équipe de projet peut
compléter la visite en obtenant des renseignements additionnels auprès des propriétaires
riverains et des unités administratives responsables des opérations et de l’entretien de
la route.
L’équipe de projet doit préparer sa visite avant d’aller sur les lieux. Elle doit avoir préa-
lablement noté les points problématiques du projet dont les sensibilités du milieu et les
contraintes environnementales recensées lors de la phase Étude d’opportunité, afin d’y
porter une attention particulière pendant la visite.
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Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 3.7
R é f é r e n c e
Formulaire V-1310 Le formulaire V-1310 « Aide-mémoire pour la visite de terrain », où sont énumérés les points
« Aide-mémoire pour importants à considérer durant la visite, peut être utilisé. Ce formulaire est accessible sur
la visite de terrain »
le site intranet du Ministère et sur le site Web des Publications du Québec.
Un rapport des observations visuelles doit être produit à chaque visite. Le chargé d’activités
responsable de la conception s’y référera pour la prise de décision et pour la conception de
certains éléments. Le rapport devra faire état, entre autres, des résultats des observations
visuelles au sujet des points suivants :
Après la visite de terrain et à la suite de l’analyse des données existantes, chaque chargé
d’activités doit définir les données manquantes ainsi que les coûts, les moyens de les
obtenir et planifier la période de collecte de ces données.
Les demandes d’études et d’avis sectoriels sont élaborées par les chargés d’activités en
collaboration avec le gérant de projet. Celles-ci viendront cerner le contenu de ces livrables,
de même que le type de données existantes requises, le besoin de collectes supplémen-
taires de données et les analyses à effectuer. Des analyses économiques seront peut-être
également nécessaires à ce stade-ci du projet.
La portée des études peut demander des discussions entre les chargés d’activités et les
coordonnateurs de modules. Chaque avis ou étude technique doit statuer sur les besoins,
les contraintes ou encore le type d’équipement requis pour chaque scénario et en évaluer
les coûts. De plus, Il est fort possible que la recherche de données existantes commence
bien avant la planification afin de bien cibler les données supplémentaires à recueillir.
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Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
3.8 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
L’analyse de ces données supplémentaires sera donc préalable à la production des avis et
des études techniques. Il faudra alors ajuster la planification des livrables en fonction des
données supplémentaires à obtenir.
Une fois que le contenu des études est établi, les demandes doivent être approuvées par
les gestionnaires. Les demandes d’études approuvées sont ensuite transmises aux divers
spécialistes pour officialiser celles-ci ou encore aux gestionnaires pour les autres unités.
Il est recommandé que les demandes d’études et d’avis sectoriels, y compris les analyses
économiques, soient accompagnées d’une carte géographique indiquant la localisation
précise de l’intervention, ainsi que de toute autre information ou documentation pouvant
clarifier ces demandes. Il est souhaitable que les exigences relatives à la présentation des
figures, des données et des tableaux soient transmises avec chaque demande afin d’avoir
une plus grande homogénéité dans la présentation du rapport de l’étude d’avant-projet
préliminaire. Les coordonnateurs de modules doivent être mis en copie conforme lors des
envois des demandes.
Lorsque des investigations ou des études doivent être exécutées en partie hors
de l’emprise actuelle, l’autorisation des propriétaires des terrains visés doit être
obtenue au préalable.
Gestion de l’étape :
-- la portée (objectifs à atteindre, résultats attendus et livrables);
-- les rôles et les responsabilités des membres de l’équipe de projet;
-- les délais à respecter;
-- les mécanismes administratifs pour le paiement et la gestion des contrats;
-- les mécanismes de communication;
-- la fréquence des réunions de suivi.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 3.9
R é f é r e n c e
-- le plan de gestion de projet, notamment la gestion des risques, la structure
de découpage et l’échéancier du projet;
-- les résultats de la discussion au sujet des orientations et des enjeux de la société
québécoise avec les gestionnaires;
-- le suivi de la consultation des parties prenantes externes;
-- le suivi de la consultation et des négociations avec les communautés autoch-
tones, le cas échéant;
-- le suivi des négociations des ententes de collaboration avec les municipalités
et des ententes intergouvernementales, le cas échéant;
-- la gestion de la documentation de projet.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
3.10 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
contenu des communications que les gestionnaires recevront de façon statutaire (rapports
d’avancement, activités en retard ou en avance, bilans des coûts, etc.), ainsi que leur
fréquence de transmission (à la fin de chaque réunion de l’équipe de projet, tout juste
avant la fermeture d’un point de contrôle, etc.).
De même, les membres de l’équipe de projet doivent fixer la façon dont sera communiqué
entre eux l’avancement de l’étape et comment circulera l’information. L’établissement de
mécanismes de communication clairs permettra ainsi d’effectuer efficacement le suivi de
l’avancement de l’étape.
Outre les communications avec l’équipe de projet et les gestionnaires, il faut aussi tenir
compte, selon la nature du projet, de la communication avec les parties prenantes externes.
Les méthodes de communication sont déterminées dans un plan de communication par le
chargé d’activités responsable des communications, de concert avec le gérant de projet et
les gestionnaires. À l’étape Avant-projet préliminaire, le plan de communication, élaboré
à l’étape Étude des besoins, est de nouveau mis à jour pour tenir compte de l’évolution
du projet.
La mise à jour est effectuée par le chargé d’activités responsable des communications, en
collaboration avec le gérant de projet.
Pour plus de détails à ce sujet, on peut consulter l’annexe technique « COM – Communication ». Annexe technique
« COM – Communication »
Le gérant de projet définit et planifie la fréquence des réunions de suivi pour mesurer
l’avancement avec l’équipe de projet. Ces réunions permettent de communiquer l’infor-
mation concernant le projet à tous les membres de l’équipe, et vice-versa. Elles permettent
aussi au gérant de projet de faire le point sur l’état d’avancement du projet, et aux chargés
d’activités responsables des spécialités techniques de présenter l’état de leurs travaux,
en prenant soin d’énoncer les points critiques et les problèmes d’exécution, anticipés ou
vécus, pouvant influencer le déroulement du projet et avoir des incidences sur les délais,
les coûts, le contenu et la qualité du projet.
Le gérant de projet s’assure que la stratégie de consultation des parties prenantes externes
est toujours en lien avec les orientations et les objectifs opérationnels du projet et vérifie
si des activités sont requises au cours de cette étape.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 3.11
R é f é r e n c e
Le gérant de projet met à jour le plan de gestion de projet et des différents livrables de
gestion de projet en fonction des changements pouvant avoir été apportés au projet,
de son évolution et des décisions prises par le comité de décision et de points de contrôle
de la direction générale territoriale, depuis le PC-1.
Pour plus de détails sur le plan de gestion de projet et ses composantes, on peut consul-
Guide de gestion ter le Guide de gestion des projets routiers, accessible sur le site Web du Ministère, ou
des projets routiers prendre contact avec l’unité administrative responsable de la gestion des projets routiers.
La planification du mandat et la date de livraison des études et des avis sectoriels sont
établies conjointement avec tous les chargés d’activités responsables des spécialités tech-
niques, au cours de la réunion de planification. Chaque chargé d’activités est responsable
de l’exécution de son livrable et le gérant de projet de la portée et du suivi du projet.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
3.12 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Dans le cas où l’on prévoit accorder des contrats de services professionnels, le processus Directive DI-15-014 « Contrats
de services professionnels »
d’appel d’offres et d’octroi s’applique et ces types de contrats sont encadrés par les direc-
tives DI-15-014 « Contrats de services professionnels » et DI-15-103 « Directive générale Directive DI-15-103 « Directive
générale sur l’octroi et la
sur l’octroi et la gestion des contrats de travaux de construction, de services, d’appro- gestion des contrats de
visionnement et de technologie de l’information », accessibles sur l’Espace administratif travaux de construction, de
de l’intranet du Ministère. Le Guide de préparation des devis de services professionnels, services, d’approvisionnement
également accessible sur le site intranet du Ministère, fournit toute l’information nécessaire et de technologie de
l’information »
à la rédaction d’un tel mandat. Des ressources spécialisées d’unités centrales s’occupent
de ce processus. Par contre, le contenu technique des devis sera réalisé par les chargés Guide de préparation
des devis de services
d’activités. professionnels
Les chargés d’activités de chaque spécialité devront définir le travail et les livrables requis.
Les documents administratifs de services professionnels seront préparés par le spécialiste
responsable du processus d’appel d’offres et d’octroi des contrats. Les estimations des
coûts de chaque contrat de services professionnels sont effectuées par chacun des chargés
d’activités des domaines d’expertise visés.
Les documents administratifs de services professionnels seront préparés par les personnes
responsables du processus d’appel d’offres et d’octroi des contrats. Le processus d’appel
d’offres et d’octroi des contrats est centralisé et tous les documents administratifs sont
réalisés par une ressource spécialisée dans le domaine.
Une série de devis types est également accessible sur le site intranet du Ministère pour
soutenir les chargés d’activités responsables des spécialités techniques dans la rédaction
de leurs devis. Ceux-ci sont produits par chacun des chargés d’activités, mais le gérant de
projet doit en suivre la réalisation dans l’échéancier du projet.
Il est recommandé au gérant de projet et aux chargés d’activités qui préparent les devis
de services professionnels de rencontrer le spécialiste du processus d’appel d’offres et
d’octroi de contrat afin de vérifier les modalités et la portée des différents contrats à
attribuer à cette étape si ce sont des appels d’offres publics. Les estimations concernant
les délais seront incluses dans l’échéancier.
Il est possible que le projet soit en cours d’analyse en vue d’être priorisé par le
gouvernement du Québec et retenu par le gouvernement fédéral, afin de béné-
ficier de contributions fédérales prévues à des programmes d’investissement
en infrastructure. Selon les paramètres usuels de ces programmes fédéraux, les
sommes engagées ou payées pour un projet avant l’acceptation officielle de
ce dernier par le ministre fédéral responsable des infrastructures ne sont pas
admissibles pour un remboursement fédéral. Il est donc requis que le gérant de
projet fasse les vérifications nécessaires à cet égard avant l’octroi de tout contrat.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 3.13
R é f é r e n c e
PPS : Système « Planification, Le gérant de projet s’assure que les données concernant la planification du projet sont
programmation et suivi
mises à jour dans les systèmes PPS (par l’entremise d’un avis de modification3), SFP
sommaire des projets »
et GPR du Ministère.
SFP : Système « Suivi financier
des produits / services et
des projets »
GPR : Système « Planification
et suivi des projets routiers »
3. Un avis de modification est un document administratif qui confirme l’approbation, par les autorités compétentes,
des changements souhaités au chapitre de la programmation autorisée.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
3.14 Guide de préparation des projets routiers
4. EXÉCUTION, SUIVI ET MAÎTRISE R é f é r e n c e
en œuvre toutes les activités nécessaires à la réalisation des livrables précisés lors de la
planification (ententes, autorisations requises, études et avis sectoriels, etc.). Le suivi de
ces livrables s’effectue quant au respect des délais, des coûts et de la qualité. Ceci permet
de mesurer les écarts puis d’ajuster les éléments du projet par des actions correctives, afin
de ramener le projet à l’intérieur de l’objectif visé.
Tout au long de l’étape Avant-projet préliminaire, les chargés d’activités doivent informer le
gérant de projet de l’avancement de leurs livrables techniques, notamment par la mise à jour
des données dans le système GPR, et des coûts pour les contrats de services professionnels.
Le gérant de projet tient les chargés d’activités informés de tout changement d’échéancier
qui pourrait affecter les livrables à produire. Les chargés d’activités tiennent également
informé le gérant de projet de toute problématique pouvant influencer le déroulement
du projet et avoir des incidences sur les délais, les coûts, le contenu et la qualité du projet.
Tous les livrables seront donc inscrits dans l’échéancier et les délais seront suivis dans le
système GPR. Les réunions de suivi et d’avancement doivent donc être tenues régulièrement
de façon à maintenir les délais de réalisation.
Rappelons que les chargés d’activités sont responsables de l’exécution des livrables dont
la gestion leur incombe.
Le suivi est effectué en fonction des mécanismes établis dans le plan de gestion de projet.
Tous les livrables sont notamment suivis sur le plan des échéanciers, des coûts (presta-
taires de services) et de la qualité du contenu. Ils le sont également en ce qui concerne la
fréquence établie avec les gestionnaires pour les informer de l’avancement du projet et
du respect des contraintes (coûts, délais, contenu, qualité).
Le suivi se fera d’abord sur les dates de livraison par les chargés d’activités responsables
du contenu des devis de services professionnels mais également sur le processus d’appel
d’offres et d’octroi de contrats s’il y a appel d’offres public.
Par la suite, les chargés d’activités auront à négocier les honoraires professionnels et à
confirmer que les livrables seront disponibles aux dates et selon le contenu attendus.
Toutes les négociations d’ententes devront être suivies s’il en reste à négocier car elles
peuvent retarder le début des travaux ou entraîner des coûts supplémentaires au projet.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 4.1
R é f é r e n c e
Lorsque requise, la consultation des Autochtones débute dès l’étude des solutions et peut
se poursuivre à la présente étape.
Le gérant de projet devrait mettre à jour le plan de gestion de projet et des différents
livrables de gestion de projet en fonction des changements apportés au projet et de son
évolution.
Guide de gestion Pour plus de détails sur le plan de gestion de projet et ses composantes, on peut consulter
des projets routiers le Guide de gestion des projets routiers, accessible sur le site Web du Ministère, ou prendre
contact avec l’unité administrative responsable de la gestion des projets routiers.
Si le contexte du projet a changé (une nouvelle portée de projet, une nouvelle équipe
de projet, nouveau risque majeur identifié, probabilité d’occurrence ou impact modifié
avec une conséquence non négligeable sur les objectifs du projet), le gérant de projet
convoque un nouvel atelier de gestion des risques. Ceci permet à l’équipe de projet et
aux gestionnaires d’adapter ou de moduler l’analyse de risques réalisée précédemment
à la nouvelle réalité du projet.
Guide méthodologique –
Pour plus d’information sur les bonnes pratiques et méthodes utilisées en gestion des
Conduite d’une gestion de risques au Ministère, on peut se référer au Guide méthodologique – Conduite d’une gestion
risques de projets routiers de risques de projets routiers, accessible sur le site intranet du Ministère.
Pour les grands projets de 100 millions de dollars et plus, il est requis de déposer un
dossier d’opportunité juste avant le point de contrôle PC-2. Mais le dépôt peut parfois
Directive sur la gestion
s’étirer jusqu’au PC-3. Ce document doit être basé sur la Directive sur la gestion des projets
des projets majeurs majeurs d’infrastructure publique du Secrétariat du Conseil du trésor du Québec (SCT),
d’infrastructure publique accessible sur le site Web du SCT.
Le gérant de projet doit donc travailler en étroite collaboration avec l’unité administra-
tive responsable des grands projets de 100 millions de dollars et plus, puisque le dossier
d’opportunité doit également être déposé au SCT pour approbation par le Conseil des
ministres. Les chargés d’activités devront contribuer à établir la documentation nécessaire
pour l’approbation du projet.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
4.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
long terme à faire approuver par le Conseil des ministres ainsi que le plan de gestion du
projet déterminant les actions nécessaires pour mener à bien le projet dans le respect des
enveloppes d’investissement établies par le SCT à partir des limites d’investissement fixées.
Les éléments permettant d’élaborer le dossier d’opportunité correspondent à ceux énumérés Directive sur la gestion
des projets majeurs
à l’article 15 de la Directive sur la gestion des projets majeurs d’infrastructure publique d’infrastructure publique
du SCT, ainsi qu’à tout autre élément à inclure selon l’article 17.
Le contenu du dossier d’opportunité doit être attesté par écrit par la Société québécoise
des infrastructures (SQI), le Ministère et le ministre, puis être soumis au SCT pour avis.
Après avoir reçu l’avis du SCT, le ministre doit obtenir du Conseil des ministres l’approba-
tion du dossier d’opportunité et l’autorisation d’élaborer un dossier d’affaires. À la suite
de cette autorisation, le projet sera inscrit dans la catégorie Projets en planification au
prochain Plan québécois des infrastructures (PQI). Le montant alors inscrit au regard du
projet correspond à l’investissement du gouvernement au coût total estimé de l’option
retenue à la suite de l’approbation du dossier d’opportunité.
Pour plus de détails sur le dossier d’opportunité, on peut consulter la Directive sur la
gestion des projets majeurs d’infrastructure publique (articles 15 et 17, et annexe A).
Il faut d’abord avoir obtenu l’aval du Conseil des ministres par rapport au dossier d’oppor-
tunité (DO) avant de lancer le dossier d’affaires (DA). Il est requis de déposer un dossier
d’affaires pour le PC-4 et au plus tard au PC-5. Le gérant de projet doit donc travailler
en étroite collaboration avec le service responsable des grands projets afin de pouvoir
faire la reddition de comptes sur le projet au Secrétariat du Conseil du trésor, et d’obtenir
l’autorisation de poursuivre le projet par le Conseil des ministres.
Le dossier d’affaires présente en détail la meilleure option à long terme approuvée par
le Conseil des ministres ainsi que le plan de gestion du projet déterminant les actions
nécessaires pour mener à bien le projet dans le respect des enveloppes d’investissement
établies par le SCT à partir des limites d’investissement fixées. Il doit comporter :
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 4.3
R é f é r e n c e
l’échéancier du projet;
les ressources humaines, y compris la présentation de l’équipe de réalisation du
projet de même que les rôles et les responsabilités de chacun des membres;
la structure de gouvernance du projet lui-même ainsi que celle relative au contexte
global dans lequel s’inscrit le projet, s’il y a lieu;
l’analyse des parties prenantes du projet;
l’analyse des risques du projet, y compris pour chacun de ces risques, sa proba-
bilité d’occurrence, son incidence financière potentielle, ainsi que les mesures
d’atténuation envisagées;
le plan de communication;
les stratégies d’approvisionnement tenant compte du mode de réalisation envisagé;
le plan de gestion du projet;
le cas échéant, la présentation des résultats du concours d’architecture ou
d’ingénierie.
Le gestionnaire de projet peut inclure au dossier d’affaires tout autre élément qu’il juge
pertinent. Le contenu du dossier d’affaires doit être attesté par écrit par la SQI, l’orga-
nisme public initiateur du projet (OPIP) et le ministre duquel il relève, puis être soumis
au SCT pour avis.
Après avoir obtenu l’avis du SCT, le ministre responsable de l’OPIP doit obtenir du Conseil
des ministres l’approbation du dossier d’affaires et l’autorisation de réaliser le projet.
À la suite de cette autorisation, le projet sera inscrit dans la catégorie Projets en réalisation
au prochain Plan québécois des infrastructures (PQI). Pour plus de détails sur le dossier
d’affaires, on peut consulter les articles 20 à 28 et l’annexe A de la Directive sur la gestion
des projets majeurs d’infrastructure publique.
Si des ententes sont jugées nécessaires dans le cadre du projet, le gérant de projet ou
le chargé d’activités responsable des ententes de collaboration (si un telle ressource est
spécifiquement nommée à la direction générale territoriale pour ce type de mandat) doit
suivre le déroulement des négociations réalisées par les différents chargés d’activités.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
4.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
d’obtenir l’autorisation écrite du sous-ministre de négocier une entente. La négociation de SEM : Système « Suivi des
l’entente de collaboration débute après la signature de l’autorisation par le sous-ministre. ententes ministérielles »
L’autorisation de mandat doit être demandée via le système SEM « Suivi des ententes PPS : Système « Planification,
programmation et suivi
ministérielles » du Ministère. Cette étape est possible lorsque les activités connexes sont sommaire des projets »
à l’état programmées dans le système PPS.
Pour plus de détails sur les ententes de collaboration, on peut consulter l’annexe technique Annexe technique « ENT –
Ententes de collaboration »
« ENT – Ententes de collaboration » et la section 3.6.1 Ententes de collaboration avec les
MRC et les municipalités de l’étape Étude des solutions.
Dans le cas où le projet revêt des enjeux frontaliers ou requiert l’occupation temporaire ou
permanente d’immeubles fédéraux, une entente intergouvernementale peut être nécessaire.
Le gérant de projet doit alors communiquer avec l’unité administrative centrale responsable
des ententes intergouvernementales du Ministère afin de convenir du processus et des
documents à produire. La négociation est effectuée par ce service. Plus la négociation est
amorcée tardivement dans le cheminement du projet routier, plus le risque est grand de
devoir retarder la construction de l’infrastructure.
Il est important de souligner que toute intervention sur une terre de propriété fédérale
(sondages, travaux, déplacement de services publics, etc.) requiert une autorisation de
la part du gouvernement fédéral. Cette autorisation peut être assortie de conditions, et
l’acceptation de ces conditions par le Ministère constitue une entente intergouvernemen-
tale couverte par la Loi sur le ministère du Conseil exécutif et exige, pour que l’entente
soit valide, l’approbation du gouvernement du Québec (Conseil des ministres). Les délais Annexe technique
inhérents à ce processus d’approbation gouvernemental doivent donc être intégrés à la « EIG – Ententes
planification du projet. Les délais usuels liés à la préparation, à la négociation, à l’appro- intergouvernementales »
bation et à la signature d’une entente sont présentés à l’annexe technique « EIG – Ententes
intergouvernementales ».
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Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 4.5
R é f é r e n c e
connexes 4
Le cas échéant, les procédures d’évaluation environnementale et de demande d’autorisation
à la Commission de protection du territoire agricole du Québec doivent être déclenchées
le plus tôt possible, puisque l’obtention des autorisations qui en découlent se trouve
souvent sur le chemin critique du projet et a donc une grande influence sur les délais de
construction des infrastructures.
Le gérant de projet doit effectuer un suivi rigoureux des délais de livraison de ces livrables
sous la responsabilité du chargé d’activités responsable de l’environnement. Il doit éga-
lement effectuer le suivi des livrables des autres spécialités techniques qui vont alimenter
les livrables du chargé d’activités responsable de l’environnement.
Si le projet est assujetti à la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’envi-
ronnement de la section IV.1 de la Loi sur la qualité de l’environnement pour le Québec
méridional (au sud du territoire soumis à la Convention de la Baie James et du Nord
québécois), la demande à la CPTAQ doit être préparée à cette étape pour ne pas retarder
la délivrance du décret d’autorisation gouvernemental en vertu de l’article 31.5 de la Loi
sur la qualité de l’environnement (LQE), le cas échéant. Le gérant de projet doit suivre
cette activité dans la planification du projet.
4. Avertissement : Au moment de publier le guide, le régime d’autorisation de la Loi sur la qualité de l’environne-
ment était en processus de révision complète. Le contenu qui suit reflète les exigences environnementales qui
étaient en vigueur avant le 23 mars 2018. Les modifications causées par la révision de la loi seront intégrées
dans une prochaine mise à jour du guide.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
4.6 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
(Québec méridional)
Dans le cas où le projet se situe au Québec méridional (au sud du territoire soumis à la
Convention de la Baie James et du Nord québécois), et qu’il a été établi à l’étape Étude
des solutions que la solution retenue était assujettie à la procédure d’évaluation et
d’examen des impacts sur l’environnement de la section IV.1 du chapitre 1 de la LQE, le
chargé d’activités responsable de l’environnement doit entreprendre la procédure dès
l’étape Avant-projet préliminaire. Il doit d’abord préparer l’avis de projet et le déposer
ensuite au ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre
les changements climatiques. La réalisation de l’étude d’impact sur l’environnement du
projet routier débute lorsque le Ministère reçoit la directive du MDDELCC. La rédaction de
l’étude d’impact se fait tout au long de l’étape Avant-projet préliminaire, et est alimentée
par les divers livrables et activités réalisés par les autres chargés d’activités engagés dans
le projet. L’étude d’impact doit faire état de la démarche d’évaluation environnementale
que le Ministère applique. Elle doit être déposée avant la fin de l’étape Avant-projet pré-
liminaire, puisque les principales étapes d’évaluation environnementale s’effectueront à
l’étape Avant-projet définitif (séries de questions et commentaires, recevabilité, audiences
publiques, analyse environnementale, décret).
Le gérant de projet doit donc s’assurer que le dépôt de l’étude d’impact sur l’environne-
ment (Québec méridional) au ministre du Développement durable, de l’Environnement
et de la Lutte contre les changements climatiques s’est effectué avant la fermeture de
l’étape Avant-projet préliminaire (PC-2). Le gérant de projet doit donc suivre cette activité
dans la planification du projet.
Pour plus de détails à ce sujet, on peut consulter la section « ENV-04 – Procédure d’évaluation Annexe technique
et d’examen des impacts sur l’environnement (Québec méridional) » de l’annexe technique « ENV – Environnement »
« ENV – Environnement ».
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 4.7
R é f é r e n c e
pour la réalisation de l’étude d’impact. Pour plus de détails, on peut consulter la section
Annexe technique « ENV-05 – Procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement et le
« ENV – Environnement » milieu social (milieu nordique) » de l’annexe technique « ENV – Environnement ».
S’il a été établi à l’étape Étude des solutions que la solution retenue se situait en zone
grise, le Ministère fait une demande de non-assujettissement au MDDELCC. Pour ce
faire, le Ministère doit lui transmettre le formulaire de renseignements préliminaires. En
fonction des informations contenues dans ce document, un comité du MDDELCC décide
si le projet doit faire l’objet ou non d’une étude d’impact.
Si le projet du Ministère est assujetti à l’une ou l’autre des procédures en milieu nordique,
la rédaction de l’étude d’impact sur l’environnement se fait tout au long de l’étape
Avant-projet préliminaire et est alimentée par les activités et les livrables réalisés par les
chargés d’activités concernés. L’étude d’impact doit être déposée avant la fin de l’étape
Avant-projet préliminaire, puisque les principales étapes d’évaluation environnementale
s’effectueront à l’étape Avant-projet définitif (séries de questions et commentaires,
audiences publiques, autorisation du MDDELCC).
Le gérant de projet doit s’assurer que le dépôt de l’étude d’impact (milieu nordique) au
ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les change-
ments climatiques s’est effectué avant la fermeture de l’étape Avant-projet préliminaire
(PC-2). Il doit donc suivre cette activité dans la planification du projet.
S’il a été établi à l’étape Étude des solutions que la solution retenue constituait également
un projet désigné au sens de la Loi canadienne sur l’évaluation environnementale (LCEE),
le chargé d’activités responsable de l’environnement doit préparer une description de
projet et celle-ci doit être déposée à l’Agence canadienne d’évaluation environnementale
(ACEE). Cette dernière détermine alors la nécessité, ou non, de procéder à l’évaluation
environnementale du projet désigné. Elle prépare la version provisoire des lignes direc-
trices relatives à l’étude d’impact environnemental et, à la suite des commentaires du
public, elle fournit la version définitive au Ministère.
L’étude d’impact doit être déposée avant la fin de l’étape Avant-projet préliminaire,
puisque les principales étapes d’évaluation environnementale s’effectueront à l’étape
Avant-projet définitif (demandes de renseignements supplémentaires, consultations
publiques, déclaration de décision).
Le gérant de projet doit s’assurer que le dépôt de l’étude d’impact à l’ACEE s’est effectué
avant la fermeture de l’étape Avant-projet préliminaire (PC-2). Il doit donc suivre cette
activité dans la planification du projet.
Pour plus de détails, on peut consulter la section « ENV-06 – Loi canadienne sur l’évaluation
environnementale » de l’annexe technique « ENV – Environnement ».
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
4.8 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
de contrôle intérimaire
Selon la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme (LAU), le gouvernement, l’un de ses ministres
ou un prestataire de services de l’État ne peut faire une intervention citée à l’article 149
de la LAU, sur le territoire où est en vigueur un plan métropolitain, un schéma ou un
règlement de contrôle intérimaire adopté par le conseil d’un organisme compétent,
que si cette intervention est réputée, en vertu de l’article 157 de la LAU, conforme au
plan métropolitain, au schéma ou au règlement. La conformité au schéma est établie eu
égard aux objectifs du schéma, et la conformité au règlement est établie eu égard aux
dispositions de celui-ci. Il est à noter que les travaux de réfection et d’entretien ne sont
pas assujettis à cette loi.
De ce fait, tous les travaux du Ministère, sauf les travaux de réfection et d’entretien situés
dans les zones potentiellement exposées aux glissements de terrain (ZPEGT), sont assu-
jettis à la LAU, puisque les cartes de contraintes relatives aux glissements de terrain sont
intégrées aux schémas d’aménagement.
Lorsque des études et des avis techniques exigent des interventions sur des propriétés
privées, les chargés d’activités responsables de chacun de ces avis et études doivent obtenir
les autorisations nécessaires pour la réalisation des travaux. La Loi sur le ministère des
Transports permet à des employés du Ministère d’entrer et de passer sur des propriétés
privées, alors que la Loi sur les arpenteurs géomètres permet à ces derniers et à leurs aides
d’y réaliser des travaux d’arpentage.
Cependant, toutes les autres interventions sur les propriétés privées nécessitent l’accord du
propriétaire. En cas de refus de la part de ce dernier, les chargés d’activités responsables
de chacun de ces avis et études peuvent s’adresser au chargé d’activités responsable des
activités immobilières. Celui-ci analyse la possibilité de négocier des arrangements avec
le propriétaire et de payer des compensations, le cas échéant. Dans l’éventualité où les
discussions se solderaient par un échec, les chargés d’activités doivent revoir les types
d’interventions à réaliser en dehors de la propriété privée (zones limitrophes) pour com-
penser le manque d’information (relevé sismique, etc.). Dans le cas où des interventions
sont absolument nécessaires (sondages pour une culée de pont, etc.) et qu’il n’y a pas
d’accord possible avec le propriétaire, le chargé d’activités entreprend avec l’aide du chargé
d’activités responsable des activités immobilières le processus d’acquisition de terrain ou
de servitudes pour la réalisation des travaux.
Il est important de considérer que le droit d’accès aux propriétés privées per-
mettant à des employés du Ministère d’entrer et de passer sur des propriétés
privées, et à des arpenteurs géomètres d’y réaliser des travaux d’arpentage, ne
peut être délégué.
De même, des délais liés à l’obtention de ce droit d’accès aux propriétés situées
hors de l’emprise existante peuvent retarder la réalisation des mandats.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 4.9
R é f é r e n c e
Le cadrage environnemental réalisé à l’étape Étude des solutions doit être validé, mis à
jour et complété en précisant les potentiels d’insertion, les sensibilités du milieu et les
contraintes environnementales de la solution retenue. Pour ce faire, le chargé d’activités
responsable de l’environnement réalise un inventaire complet des composantes biophy-
siques et humaines propres à la zone d’étude de la solution retenue. L’inventaire des
données doit permettre de disposer de renseignements suffisants pour pouvoir élaborer
des scénarios qui s’intègrent le mieux possible aux milieux biophysique et humain de
l’aire d’étude, et être en mesure d’identifier les impacts potentiels du projet sur le milieu.
Une contrainte majeure est une difficulté, un obstacle qu’il faut absolument prendre en
considération dans la conception des scénarios, en raison des conséquences financières,
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
4.10 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
rentes natures, soit géométrique, géotechnique, environnementale, physique, historique,
patrimoniale, d’acquisition, politique, etc.
Les différentes contraintes sont indiquées et illustrées sur une copie du plan topographique
afin qu’on puisse bien les visualiser et en avoir une vue d’ensemble pour l’élaboration
des scénarios. Le gérant de projet s’assure que ces contraintes majeures sont également
mentionnées dans l’énoncé de contenu et que la planification dans le système GPR a été
modifiée en conséquence.
L’identification des contraintes majeures est ensuite mise à jour, après réception des avis
et études techniques produits durant l’analyse des scénarios (voir la section 4.12.1 Avis
et études techniques).
Le gérant de projet doit prévoir le suivi des différentes études servant à l’identification des
contraintes majeures, ainsi que la désignation des ressources et l’estimation des coûts, si
des contrats de services professionnels sont requis.
Certaines études doivent être réalisées avant les autres avis et études techniques effec-
tués durant l’analyse détaillée des scénarios, puisqu’elles permettent l’identification des
contraintes majeures. C’est le cas des études géophysiques et de l’étude de reconnaissance
des sols.
Un chargé d’activités en géotechnique doit donc valider les orientations de ces études
et aviser le gérant de projet des activités, des délais et des coûts des contrats de services
professionnels, le cas échéant. Les gestionnaires devront approuver les contrats et les
coûts associés. Si ces coûts n’étaient pas prévus, il faudra modifier les données dans les
systèmes PPS et SFP et ajouter les livrables et leurs coûts dans l’échéancier.
lorsque les accès sont difficiles (à flanc de coteau, en terrain accidenté ou boisé, etc.);
lorsque l’épaisseur des déblais prévue est importante;
pour déterminer le type de refus en cas de doute (blocs ou roc);
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 4.11
R é f é r e n c e
pour éviter une intervention destructrice sur la chaussée ou sur une propriété privée;
pour détecter ou circonscrire des cavités souterraines ou des lentilles de glace.
Les méthodes géophysiques les plus couramment utilisées pour la réalisation de projets
routiers sont :
la sismique réfraction;
la sismique réflexion;
la résistivité électrique;
le géoradar;
les relevés MMASW (Multi-Modal Analysis of Surface Waves).
L’étude de reconnaissance des sols est requise dans les projets de construction et de
Guide de planification et
reconstruction où des travaux de terrassement sont nécessaires. On peut consulter à cet
de réalisation des études effet le Guide de planification et de réalisation des études de reconnaissance de sols du
de reconnaissance de sols Ministère. Ce document est accessible sur le site Web des Publications du Québec.
Les conditions du sol, le roc et la nappe phréatique sont caractérisés au moyen de sondages
ponctuels, généralement peu profonds et limités aux conditions existantes au moment
des relevés. Quelques forages plus profonds, c’est-à-dire jusqu’au roc, pourront tout de
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
4.12 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
même être effectués afin de ne pas omettre, par exemple, la détection d’un dépôt argileux
à plus grande profondeur, lequel pourrait créer d’importantes contraintes géotechniques
pour la réalisation du projet.
Le niveau d’investigation de l’étude de reconnaissance des sols sera adapté aux objectifs
de l’étude, mais il est toujours souhaitable que le profil préliminaire soit connu avant
l’étude de reconnaissance des sols, afin de bien planifier l’emplacement et la profondeur
des forages. Le chargé d’activités en géotechnique établit le contenu attendu du rapport
de reconnaissance des sols.
En plus du journal des sondages, le rapport de reconnaissance des sols peut contenir :
L’élaboration des scénarios consiste à développer de façon détaillée chacun des scéna-
rios préliminaires énoncés lors de la planification de l’étape Avant-projet préliminaire
(voir la section 2.8 Élaboration de l’énoncé sommaire des scénarios). Ce travail est
réalisé par l’équipe de projet.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 4.13
R é f é r e n c e
le profil en travers;
les distances de visibilité.
Pour plus de détails sur les éléments de conception, l’équipe de projet peut consulter
Annexe technique « AMG – la section « AMG-02 – Éléments de conception et aménagements géométriques » de
Aménagement géométrique » l’annexe technique « AMG – Aménagement géométrique », et le Tome I – Conception
Normes – Ouvrages routiers, routière de la collection Normes – Ouvrages routiers du Ministère, accessible sur le site
Tome I – Conception routière Web des Publications du Québec.
Pour chaque scénario, un plan d’aménagement accompagné d’un document explicatif est
produit pour représenter le concept proposé. Le plan ou le document doit comprendre
une description des aménagements et des éléments de conception suivants :
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
4.14 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
d’accotements, d’îlots, etc.), et plus particulièrement aux carrefours plans ou
dénivelés;
le profil préliminaire avec les caractéristiques des courbes verticales;
les zones de dépassement;
le pourcentage de la longueur permettant le dépassement;
la distance de visibilité à l’arrêt et aux carrefours;
les accès prévus aux propriétés riveraines (nombre, emplacements, dimensions,
aménagements);
l’emprise préliminaire requise;
les servitudes de non-accès;
les ouvrages d’art;
tout autre détail pertinent.
Tous les écarts par rapport aux normes doivent être expliqués et justifiés. Il faut également
référencer la ou les lignes de centre en chaînage kilométrique correspondant au système
de référence du Ministère, en conservant des chaînages continus, sans tenir compte IIT : Système « Inventaire des
des changements de secteur. À cet effet, on peut utiliser le système IIT « Inventaire des infrastructures de transport »
infrastructures de transport » du Ministère.
Certaines informations peuvent donc être déjà fournies par l’étude d’opportunité. Cepen-
dant, afin de compléter l’information manquante ou raffiner le niveau de détail des données
existantes, des avis ou des études spécifiques doivent être réalisés par des spécialistes des
différents domaines d’expertise. Ces études et avis techniques présentent un point de vue
spécifique pour chaque scénario envisagé.
Si des contrats de services professionnels sont requis, les gestionnaires devront les
approuver au préalable. Si les coûts liés à ces contrats de services professionnels n’étaient
pas prévus au projet, l’information dans les systèmes PPS et SFP devra être modifiée en
conséquence.
Le gérant de projet devra réaliser le suivi de chaque étude ou avis technique dans la
planification du projet. Chaque chargé d’activités responsable d’une spécialité pourra,
de son côté, donner son avancement directement dans le système GPR.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 4.15
R é f é r e n c e
la circulation;
les activités immobilières;
l’hydraulique;
les ouvrages d’art;
la géotechnique et la géologie;
l’éclairage;
les signaux lumineux;
l’environnement (patrimoine culturel, climat sonore, sols contaminés, matières
résiduelles);
les services publics;
l’archéologie;
la signalisation;
les caractéristiques physiques de la route et l’état de la chaussée;
la sécurité routière;
les centres de service;
les mesures d’urgence et de sécurité civile;
les intervenants du milieu (ministères, municipalités, MRC, etc.).
Il est recommandé que chacune de ces demandes d’avis ou d’études techniques soit faite
par écrit, et soit assortie d’une entente sur le délai de production et la nature de l’avis
ou de l’étude.
Toutes les demandes sont formulées par chacun des chargés d’activités responsables d’une
spécialité, en collaboration avec le gérant de projet. Le gérant de projet devra effectuer
le suivi dans la planification du projet et les coûts si nécessaire. Il recevra l’information
des chargés d’activités responsables des spécialités techniques lorsque les livrables seront
terminés.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
4.16 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
4.12.1.1 Circulation
Le chargé d’activités responsable de la circulation est consulté, entre autres, pour le calcul de
la capacité de service et la gestion de la circulation. Il travaille conjointement avec le chargé
d’activités responsable de la signalisation afin que leurs avis techniques convergent. Lorsque
le chargé d’activités responsable de la circulation est aussi le spécialiste en signalisation,
l’avis technique comprendra également les éléments de signalisation.
Le gérant de projet convient avec le chargé d’activités responsable des activités immobi-
lières, des documents et des informations à fournir, notamment :
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 4.17
R é f é r e n c e
responsable de la conception et au gérant de projet le résultat de l’évaluation et fait ses
recommandations en fonction des répercussions, des contraintes liées aux délais pour libé-
rer l’emprise, et des coûts et des délais à prévoir pour compléter les acquisitions propres
à chacun des scénarios. Le gérant de projet fait le suivi des délais de ce livrable dans
l’échéancier du projet. Le chargé d’activités responsable de cette spécialité peut inscrire
l’état d’avancement de ce livrable directement dans le système GPR.
Annexe technique La section « ACQ-01 – Évaluation sommaire des coûts d’acquisition » de l’annexe technique
« ACQ – Activités immobilières « ACQ – Activités immobilières et acquisition » fournit plus de détails sur les activités à réaliser
et acquisition »
lors de l’évaluation sommaire des coûts d’acquisition. Enfin, la section « ACQ-02 – Étapes
du processus d’acquisition » de cette même annexe fournit plus de détails sur les délais à
considérer pour procéder à l’acquisition de gré à gré ou par expropriation.
4.12.1.3 Hydraulique
Lorsque le tracé de la route traverse ou longe un cours d’eau, ou si l’on est en présence
d’un réseau d’égout pluvial, le chargé d’activités responsable de l’hydraulique doit produire
un avis technique afin de déceler les problèmes potentiels et de déterminer les études
nécessaires pour la conception finale du projet. Le chargé d’activités responsable du
volet hydraulique doit aviser le gérant de projet de toute problématique et des résultats
de l’avis technique, afin que celui-ci garde son gestionnaire informé. Le gérant de projet
doit faire le suivi des délais et du livrable requis dans l’échéancier du projet. Le chargé
d’activités responsable de cette spécialité peut inscrire l’état d’avancement de ce livrable
directement dans le système GPR.
Cet avis technique s’avère nécessaire pour tous les projets routiers (reconstruction ou
nouveau tracé), mais également pour la réfection du tablier d’un pont.
Il sera toutefois nécessaire de produire une étude hydraulique plutôt qu’un avis
technique, dans le cas où une étude géotechnique de fondation des ouvrages
d’art est requise. En effet, l’étude hydraulique est un intrant essentiel à l’étude
géotechnique de fondation des ouvrages d’art.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
4.18 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Le chargé d’activités responsable des structures est consulté pour les ouvrages d’art tels
que les ponts, les ponceaux, les murs, les structures de supersignalisation, les tunnels et
les ouvrages maritimes.
Pour plus de détails sur les règles et procédures à suivre concernant la conception de
projets d’ouvrages d’art, les documents de référence suivants peuvent être consultés sur
le site Web des Publications du Québec :
Manuel de conception
Manuel de conception des ponceaux; des ponceaux
Manuel de conception des structures; Manuel de conception
des structures
Manuel de conception des structures de signalisation, d’éclairage et de signaux Manuel de conception des
lumineux; structures de signalisation,
d’éclairage et de signaux
Manuel de conception des systèmes électrotechniques; lumineux
Manuel de conception hydraulique des ponts – Procédure pour la réalisation Manuel de conception des
systèmes électrotechniques
des études hydrauliques;
Manuel de conception
Manuel de construction et de réparation des structures; hydraulique des ponts –
Procédure pour la réalisation
Manuel de dessins des structures. des études hydrauliques
Manuel de construction et
de réparation des structures
4.12.1.5 Géotechnique et géologie
Manuel de dessins
D’une part, des études géotechniques préliminaires doivent être réalisées aux endroits ciblés des structures
par les recommandations de l’avis sur les contraintes géotechniques (produit à l’étape
Étude des solutions), ainsi que par celles de l’étude de reconnaissance des sols (voir la
section 4.10.1.2 de la présente étape) afin d’aider le chargé d’activités responsable de la
conception dans la définition des contraintes. La section 4.12.1.5.1 Étude géotechnique
préliminaire présente plus en détail les études géotechniques préliminaires.
Dans tous les cas, le gérant de projet doit être informé des résultats des avis, des études
et des contraintes résultant de celles-ci afin d’alimenter l’énoncé de contenu et tenir
les gestionnaires renseignés sur ce sujet, particulièrement si des coûts supplémentaires
sont envisagés. Il doit suivre l’avancement de ces livrables et les délais dans l’échéancier
du projet.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 4.19
R é f é r e n c e
L’étude géotechnique préliminaire porte alors le nom d’étude préliminaire de
fondation pour ouvrage d’art.
Les scénarios relatifs au projet, l’étude de reconnaissance des sols, les études ou
les rapports de sondages antérieurs (lorsque disponibles) et l’étude hydraulique
pour ouvrages d’art doivent être transmis au spécialiste en géotechnique en vue
de la réalisation de l’étude géotechnique préliminaire.
Des sondages, des essais in situ et des essais de laboratoire sont nécessaires pour la réali-
sation de l’étude géotechnique préliminaire. L’identification de la nature et des propriétés
géotechniques des sols et du roc est adaptée à l’état d’avancement de la conception, ce
qui implique souvent que des sondages supplémentaires soient nécessaires lorsque la
conception est plus avancée. C’est le spécialiste en géotechnique, auteur de l’étude, qui
détermine le nombre et la localisation des sondages et l’instrumentation qui serviront à la
production de son étude. Le chargé d’activités responsable de la géotechnique indiquera
au gérant de projet les livrables qui sont à suivre et les délais.
Les demandes d’études doivent être adressées à l’unité administrative centrale respon-
Formulaire FGG-007 sable de la géotechnique et de la géologie du Ministère, à l’aide du formulaire FGG-007
« Demande d’expertise » « Demande d’expertise » accessible sur le site intranet du Ministère, accompagné des
renseignements et documents requis.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
4.20 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Les demandes d’études géotechniques adressées à des prestataires de services Devis type pour études
devraient être faites en utilisant le Devis type pour études géotechniques, acces- géotechniques
sible sur le site intranet du Ministère. Toutefois, étant donné la complexité des
études de stabilité de talus existants et l’expertise développée au Ministère depuis
de nombreuses années, toutes les demandes d’études de stabilité devraient être
adressées à l’unité administrative centrale responsable de la géotechnique et de
la géologie du Ministère.
4.12.1.5.2 Avis pour travaux près d’une pente ou dans une zone exposée aux
glissements de terrain
Un avis géotechnique doit être demandé si le projet prévoit des travaux près d’une pente
ou dans une zone potentiellement exposée aux glissements de terrain (ZPEGT).
Des sondages, des essais in situ et des essais de laboratoire peuvent être nécessaires pour
la réalisation de cet avis. Le spécialiste en géotechnique, auteur de l’avis, détermine le
nombre et la localisation des sondages et l’instrumentation nécessaires. Le chargé d’ac-
tivités responsable de la géotechnique indiquera au gérant de projet les livrables à suivre
et les délais dans l’échéancier du projet.
Les demandes d’avis doivent toutes être adressées à l’unité administrative centrale
responsable de la géotechnique et de la géologie du Ministère à l’aide du formulaire Formulaire FGG-007
FGG-007 « Demande d’expertise » accessible sur le site intranet du Ministère, accompagné « Demande d’expertise »
des documents requis.
Toute autre demande concernant les sols ou le roc peut aussi être adressé au spécialiste
en géotechnique et en géologie.
Les demandes d’avis doivent être adressées à l’unité administrative centrale du Ministère Formulaire FGG-007
responsable de la géotechnique et de la géologie à l’aide du formulaire FGG-007 « Demande « Demande d’expertise »
d’expertise » accessible sur le site intranet du Ministère, accompagné des documents requis.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 4.21
R é f é r e n c e
Normes – Ouvrages routiers, Pour plus de détails sur les coupes de roc et les remblais et déblais dans des sols argileux,
Tome II – Construction on peut se référer au chapitre 1 « Terrassements » du Tome II – Construction routière de
routière, chapitre 1
la collection Normes – Ouvrages routiers du Ministère.
4.12.1.6 Éclairage
L’éclairage routier doit fournir un environnement visuel adéquat, pour la sécurité des usa-
gers de la route (automobilistes, piétons et cyclistes). À cette étape de la préparation d’un
projet routier, il est opportun de déterminer les zones qui justifient la construction d’un
système d’éclairage routier pour évaluer sommairement les coûts du projet et représenter
le secteur à éclairer sur les plans d’avant-projet préliminaire.
Un premier avis technique est nécessaire afin de justifier ou non un éclairage routier. À
cette fin, le chargé d’activités responsable de la sécurité routière peut consulter l’unité
administrative responsable de l’électrotechnique et des structures de signalisation pour
évaluer les besoins en éclairage. Le chargé d’activités responsable de la sécurité routière
informe le gérant de projet du résultat de cette évaluation, puisqu’il peut en résulter des
coûts et du matériel nécessaire à l’installation de l’éclairage. Le gérant de projet fera un
suivi des livrables requis dans l’échéancier du projet et fera autoriser les coûts par les
gestionnaires au besoin.
Le besoin en éclairage routier d’un secteur donné est déterminé en fonction du type de
route, des critères de géométrie du site, des caractéristiques opératoires (fréquence des
intersections, vitesse affichée, activité piétonnière), du milieu où on se trouve et de la
sécurité des usagers.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
4.22 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
lampadaires ou des tours d’éclairage, des matériaux, des sources lumineuses et de la
répartition photométrique. Il permet également de répondre aux exigences des caracté-
ristiques photométriques générales, particulièrement par la méthode de l’éclairement ou
la méthode de luminance. De plus, l’uniformité et l’éblouissement doivent aussi satisfaire
aux exigences prescrites par les normes du Ministère. Les valeurs à respecter pour la Normes – Ouvrages routiers,
luminance moyenne ou le ratio d’uniformité moyen/min, le ratio d’uniformité max/min Tome IV – Abords de route,
ainsi que le ratio de luminance de voile, se trouvent dans le chapitre 4 « Éclairage routier » chapitre 4
du Tome IV – Abords de route de la collection Normes – Ouvrages routiers du Ministère.
Le gérant de projet doit être tenu informé de ce livrable afin d’en faire le suivi dans
l’échéancier du projet. Il informe les gestionnaires des coûts et doit les faire approuver
s’ils n’étaient pas prévus au budget.
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Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 4.23
R é f é r e n c e
Tableau 1 – Délais de traitement des demandes en éclairage
Un premier avis est nécessaire afin de justifier ou non le besoin en signaux lumineux. Cet
avis est donné par le chargé d’activités responsable de la sécurité routière. Le gérant de
projet doit être informé du livrable attendu de même que des délais afin de le suivre dans
l’échéancier de projet, puisque l’achat et l’installation de signaux lumineux entraînent des
coûts qui doivent être prévus au budget.
Si le besoin en signaux lumineux est justifié, le chargé d’activités consulte alors le chargé
d’activités responsable des signaux lumineux de la direction générale territoriale ou de
l’unité administrative responsable de la sécurité en transport afin que ce dernier détermine
les caractéristiques opérationnelles de ceux-ci. Le gérant de projet est informé du livrable
attendu et des délais qu’il suit dans l’échéancier du projet. Les coûts peuvent aussi être
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
4.24 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
suivis et à tout le moins comptabilisés dans les coûts du projet pour les futures estimations
de coûts. Le chargé d’activités de cette spécialité peut inscrire l’état d’avancement de ce
livrable directement dans le système GPR.
4.12.1.8 Environnement
5
Le chargé d’activités responsable de l’environnement est consulté pour évaluer les impacts
de chacun des scénarios sur le milieu biophysique et humain, et déterminer les mesures
d’évitement et d’atténuation permanentes qui devraient les accompagner.
Advenant que des impacts découlent d’un ou plusieurs scénarios, le chargé d’activités
responsable de l’environnement recommande alors au chargé d’activités responsable de la
conception des mesures permettant d’éviter les pertes, telles que le contournement d’une
5. Avertissement : Au moment de publier le guide, le régime d’autorisation de la Loi sur la qualité de l’environne-
ment était en processus de révision complète. Le contenu qui suit reflète les exigences environnementales qui
étaient en vigueur avant le 23 mars 2018. Les modifications causées par la révision de la loi seront intégrées
dans une prochaine mise à jour du guide.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 4.25
R é f é r e n c e
zone sensible, des changements aux dimensions ou à la nature d’un ouvrage d’art, etc.
En ce qui a trait aux impacts qui ne peuvent être évités, le chargé d’activités responsable
de l’environnement propose des mesures d’atténuation permanentes afin de réduire leur
ampleur à un niveau acceptable. Il est à noter que les mesures d’atténuation permanentes
ont généralement une incidence sur la conception des routes et des ouvrages du Minis-
tère, il est donc important de connaître ces mesures le plus en amont possible du projet.
Comme il est mentionné à l’étape Étude des solutions, la séquence d’atténuation des
impacts éviter-minimiser-compenser doit être suivie tout au long du processus de pla-
nification d’un projet routier. En croisant tous les impacts appréhendés et les mesures
d’évitement et d’atténuation potentielles, le chargé d’activités responsable de l’environ-
nement sélectionne le scénario le plus adéquat sur le plan environnemental. Il informe le
gérant de projet si des impacts résiduels du projet sur l’environnement peuvent donner
lieu à des mesures de compensation majeures.
Patrimoine culturel
Advenant que des scénarios envisagés affectent des bâtiments ou des espaces
paysagers d’intérêt patrimonial, une étude plus poussée, comme une évaluation
patrimoniale, peut être réalisée au besoin afin de préciser la valeur patrimoniale
de ces biens, déterminer leurs éléments caractéristiques et ainsi permettre de
cibler les mesures d’atténuation adéquates en fonction des scénarios envisagés.
À noter que si un bien touché est protégé en vertu de la Loi sur le patrimoine
culturel, on doit prendre contact avec le ministère de la Culture et des Commu-
nications (MCC) ou la municipalité, selon la nature du statut de protection, pour
connaître les mesures de protection spécifiques pour ce bien et pour entreprendre
les démarches d’autorisation, le cas échéant. Pour plus de détails sur la protection
du patrimoine culturel, on peut consulter la section « ENV-02 – Loi sur le patri-
Annexe technique moine culturel (RLRQ, chapitre P-9.002), articles 47 à 53 et 64 à 67 » de l’annexe
« ENV – Environnement » technique « ENV – Environnement ».
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
4.26 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Climat sonore
Si la solution retenue à l’étape Étude des solutions constitue un projet pour
lequel une étude d’impact sonore doit être réalisée en vertu de la Politique sur
Devis de services
le bruit routier du Ministère, le chargé d’activités responsable du bruit routier en
professionnels pour la
produit une pour chacun des scénarios de tracé. La méthodologie utilisée doit réalisation d’une étude
être conforme au Devis de services professionnels pour la réalisation d’une étude d’impact sonore
d’impact sonore, accessible sur le site intranet du Ministère.
Pour ce faire, le chargé d’activités responsable du bruit routier réalise ou complète
l’inventaire du climat sonore existant qui a été amorcé à l’étape Étude des solu-
tions, en tenant compte de la localisation de chaque scénario de tracé. Il modé-
lise ensuite le climat sonore existant et le climat sonore projeté et détermine les
impacts sonores causés par le projet en phase d’opération pour deux moments
distincts, soit à la mise en service et dix ans après, et ce, pour chaque scénario
de tracé. Finalement, le chargé d’activités responsable du bruit routier élabore
des mesures d’atténuation pour chaque scénario de tracé en fonction des débits
anticipés dix ans après la mise en service, dans le cas où l’impact sonore est jugé Normes – Ouvrages routiers,
significatif, c’est-à-dire moyen ou fort. Il doit élaborer les mesures d’atténuation Tome IV – Abords de route,
en se référant au chapitre 7 « Écrans antibruit » du Tome IV – Abords de route de chapitre 7
la collection Normes – Ouvrages routiers du Ministère.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 4.27
R é f é r e n c e
peut être déterminant dans le choix du scénario de tracé, une étude de caracté-
risation environnementale de phase II doit également être réalisée à la présente
étape. Si, au contraire, cela n’influence pas le choix du tracé, cette étude ne sera
effectuée qu’à l’étape Avant-projet définitif. L’information relative à la réalisation
de la phase II se trouve à la section 4.3.4.2 Étude de caractérisation environne-
mentale – Phase II de l’étape Avant-projet définitif (étape 3).
Les recommandations qui découlent de la phase I et, le cas échéant, de la phase
II sont transmises au gérant de projet afin qu’elles soient prises en considération
dans le choix du scénario et, s’il y a lieu, dans l’estimation des coûts du projet.
Même si la présence d’une contamination est suspectée ou connue avant même
d’avoir entrepris l’étude de phase I, cette dernière doit quand même être réalisée
afin de recenser dès le départ tous les terrains assujettis à la section IV.2.1 ou à
l’article 657 de la LQE, et de mieux orienter le programme de caractérisation de
la phase II.
À la réception des résultats de l’étude, le gérant de projet informe le chargé
d’activités responsable des activités immobilières de tout potentiel de contami-
nation dans l’emprise à acquérir et lui fournit une copie du rapport de l’étude.
Matières résiduelles
Annexe technique La phase I de l’étude de caractérisation environnementale doit permettre de
« ENV – Environnement » documenter la présence de matières résiduelles (résidus de toute nature) ou les
signes d’une présence potentielle. Ces matières peuvent être visibles à la surface
du terrain, enfouies dans le sol ou mélangées à un remblai. Dans le cas où leur
présence est manifeste, un inventaire détaillé doit être effectué et être inclus dans
le rapport de la phase I.
Si le projet prévoit le démantèlement d’infrastructures existantes, les matériaux
de démantèlement (ou de démolition) générés doivent aussi être considérés lors
de chacune des phases de caractérisation. Les éléments à considérer dans la
phase I à l’égard des matériaux de démantèlement sont décrits dans le Guide de
Guide de bonnes pratiques –
La gestion des matériaux
bonnes pratiques – La gestion des matériaux de démantèlement du MDDELCC,
de démantèlement plus précisément aux étapes appelées étape 1 : phase exploratoire et étape 2 :
du MDDELCC inventaire. Ce guide est accessible sur le site Web du MDDELCC.
Si le site comporte une quantité importante de matières résiduelles, de telle sorte
qu’il constitue un lieu d’élimination désaffecté (ancien dépotoir, etc.), la construc-
tion d’infrastructures sur ce site pourrait nécessiter au préalable une permission
du MDDELCC en vertu de l’article 65 de la LQE, et ce, même s’il est prévu d’ex-
caver toutes les matières résiduelles présentes dans le terrain lors des travaux. Le
Guide relatif à la construction Guide relatif à la construction sur un lieu d’élimination désaffecté du MDDELCC
sur un lieu d’élimination définit les projets pouvant être visés par l’article 65 de la LQE et décrit le contenu
désaffecté du MDDELCC
d’une demande, les critères d’évaluation des projets ainsi que les conditions que
le MDDELCC peut exiger pour accorder sa permission. La demande d’autorisa-
tion effectuée à cette fin doit en outre comprendre une étude de caractérisation
environnementale du site dont le contenu spécifique est décrit dans le guide. Ce
dernier est accessible sur le site Web du MDDELCC.
7. Art. 65 de la LQE : « Aucun terrain qui a été utilisé comme lieu d’élimination des matières résiduelles et qui
est désaffecté ne peut être utilisé pour fins de construction sans la permission écrite du ministre.
Le ministre peut imposer des conditions, notamment le dépôt d’une garantie, lorsqu’il donne une permission
en vertu du présent article. »
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
4.28 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Il est essentiel de connaître les conflits potentiels avec les équipements de services publics
et, le cas échéant, les besoins de relocalisation et de sécurisation de ces équipements.
Ainsi, à cette étape, le chargé d’activités responsable des déplacements de services publics
doit procéder à la détermination et à la quantification des contraintes techniques et
financières reliées à la relocalisation temporaire et permanente, ou à la sécurisation des
équipements de services publics occupant l’emprise routière et l’aire des travaux, pour
chacun des scénarios (tracés) proposés.
Les activités et les livrables de cette spécialité sont généralement sur le chemin critique
d’un projet routier. Le gérant de projet doit donc déterminer les livrables attendus, les
coûts et les délais et faire le suivi dans l’échéancier du projet. Le coordonnateur territorial
des services publics peut inscrire l’état d’avancement des activités et des livrables de cette
spécialité directement dans le système GPR.
Le coordonnateur territorial des services publics fait une évaluation qualitative de ces
plans préliminaires en précisant les effets appréhendés sur les équipements de services
publics. Il identifie les propriétaires d’équipements de services publics installés dans
l’aire des travaux à partir des données disponibles (Info-excavation, centre de services du
Ministère, municipalités, etc.) et demande le relevé des équipements aériens et souter-
rains à l’équipe d’arpentage. Il vérifie ensuite la concordance entre les plans préliminaires
fournis et les informations qu’il a obtenues, et met à jour son évaluation des coûts et
des délais. Finalement, il transmet un avis au gérant de projet ou au chargé d’activités
responsable de la conception en précisant la localisation, les effets et les contraintes
pour chacun des propriétaires d’équipements présents dans l’aire des travaux projetés.
Pour obtenir plus de détails à ce sujet, on peut consulter l’annexe technique « DSP – Annexe technique
Déplacement des services publics ». « DSP – Déplacement
des services publics »
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 4.29
R é f é r e n c e
4.12.1.10 Archéologie
Guide pour l’initiateur de Le Guide pour l’initiateur de projet – La prise en compte du patrimoine archéologique dans
projet – La prise en compte la réalisation des études d’impact environnementales en conformité avec la Loi sur la qualité
du patrimoine archéologique
dans la réalisation des études de l’environnement, réalisé par le Ministère de la Culture et des Communications (MCC)
d’impact environnementales dans le cadre des études d’impact sur l’environnement, prévoit qu’il faut effectuer une
en conformité avec la Loi sur étude de potentiel archéologique pour les projets soumis à la LQE, ainsi qu’un inventaire
la qualité de l’environnement qualitatif et quantitatif du patrimoine archéologique. Ce guide explique comment prendre
en compte la notion de protection du patrimoine archéologique dans les études d’impact
sur l’environnement. Les résultats de l’étude et de l’inventaire doivent être présentés dans
l’étude d’impact. Ce guide est accessible sur le site Web du MCC.
Lorsqu’une expertise doit être réalisée sur des propriétés privées et que leur propriétaire
en refuse l’accès, l’inventaire qualitatif et quantitatif du patrimoine archéologique, requis
par le Ministère de la Culture et des Communications (MCC) dans le cadre d’un projet
soumis à la LQE, peut seulement prendre en compte les données connues et celles pouvant
être obtenues dans des interventions effectuées à l’intérieur des secteurs pour lesquels
l’accès a été consenti.
Pour plus de détails sur les études et les interventions archéologiques, on peut consulter
Annexe technique l’unité administrative centrale du Ministère responsable de l’archéologie, ou se référer à
« ARC – Archéologie » l’annexe technique « ARC – Archéologie ».
4.12.1.11 Signalisation
Le chargé d’activités responsable de la signalisation est consulté en qui ce qui concerne la
signalisation et la supersignalisation. La supersignalisation est une signalisation latérale ou
aérienne installée sur des supports robustes qui nécessitent des fondations spécifiques. Un
avis technique doit être réalisé par l’unité administrative responsable des ouvrages d’art.
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Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
4.30 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Les Notes de cours sur l’expertise et le dimensionnement structural des chaussées souples Notes de cours sur l’expertise
dans le cadre des études de réhabilitation, produites par l’unité administrative respon- et le dimensionnement
structural des chaussées
sable des chaussées du Ministère, peuvent être consultées pour la réalisation d’une étude souples
de réfection ou pour l’analyse des données du système GCH. Ces notes de cours sont
accessibles sur l’intranet du Ministère.
Le système d’interface géographique (SIG) du Ministère offre l’accès à plusieurs de ces SIG : « Système d’interface
données. Dans certains cas particuliers, quelques sondages peuvent s’avérer nécessaires géographique »
pour préciser le choix de l’intervention ou des tracés.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 4.31
R é f é r e n c e
Il peut également être nécessaire d’effectuer des consultations à l’externe, afin de connaître
et préciser les contraintes possibles du milieu d’insertion du projet, et d’obtenir de l’infor-
mation sur des aspects précis des scénarios envisagés. Un chargé d’activités sera nommé
à la direction générale territoriale afin de mener à bien ces consultations. Celui-ci tiendra
informé le gérant de projet des consultations réalisées, du nom des organismes consultés,
de la teneur des consultations et des délais attendus, afin que le suivi soit effectué dans
l’échéancier du projet.
À cet égard, les ministères et les organismes publics suivants disposent de données et de
renseignements qui peuvent être utiles aux chargés d’activités :
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
4.32 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
-- le patrimoine culturel (avec ou sans statut) à protéger et à mettre en valeur,
-- la cartographie des biens patrimoniaux immobiliers protégés, des sites
archéologiques et des zones de potentiel archéologique;
Municipalités :
-- les règlements,
-- les obstacles physiques et l’emplacement des équipements de services publics
existants ou futurs,
-- les plans des zones inondables,
-- l’emplacement des pistes cyclables existantes ou futures,
-- la liste des terrains contaminés et des dossiers de nature environnementale;
De plus, les organisations d’intérêt public ou organismes à but non lucratif de la région où
se déroule le projet peuvent détenir des informations pertinentes sur le milieu à l’étude.
À la suite de la livraison des études et des avis techniques, et de la consultation des inter-
venants du milieu, l’équipe de projet complète la représentation des différents scénarios
(sous forme papier ou électronique), en tenant compte de l’ensemble des avis et des
recommandations reçus. Pour chacun des scénarios, l’équipe de projet doit justifier les
écarts par rapport aux normes et aux politiques du Ministère, le cas échéant.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 4.33
R é f é r e n c e
Une fois l’élaboration des scénarios terminée, l’équipe de projet peut procéder à leur
analyse afin de déterminer celui qui répond le mieux aux objectifs du projet. Cette analyse
comparative soutient la recommandation d’un scénario auprès du comité de décision et
de points de contrôle de la direction générale territoriale.
L’équipe de projet peut analyser les scénarios à l’aide de la méthode d’analyse multicritère.
Cette méthode considère les aspects financiers, socioéconomiques et environnementaux,
ainsi que les avantages et les inconvénients en fonction de divers critères, quantifiables
ou non, qui sont particuliers au projet. Elle évalue ainsi les avantages et les inconvénients
de chaque scénario, en tenant compte notamment des répercussions des travaux sur la
géométrie, l’environnement, les acquisitions, la sécurité, l’entretien, les équipements de
services publics, le respect de l’échéancier et la nature du terrain. La méthode facilite ainsi
Annexe technique « AED –
le choix du scénario qui répond le mieux aux besoins et aux objectifs opérationnels du
Analyses économiques et projet. Les explications relatives à la méthode sont décrites à l’annexe technique « AED –
outils d’aide à la décision » Analyses économiques et outils d’aide à la décision ».
L’actualisation du budget de chaque scénario est réalisée en associant aux quantités spéci-
fiques de chacun des ouvrages, un coût unitaire ajusté notamment selon les particularités
régionales, l’importance relative des quantités en cause et tout autre facteur pouvant avoir
une incidence sur le coût unitaire. Les coûts unitaires des ouvrages sont généralement
établis en consultant l’historique des résultats d’appels d’offres pour des ouvrages et des
projets similaires. En l’absence de données de référence comparables, une estimation plus
précise, nécessitant l’identification des composantes (main-d’œuvre, équipement, maté-
riaux, taux de production projeté, etc.) est requise. Cette estimation plus détaillée est un
des critères qui permet une analyse comparative des scénarios, et la sélection de celui qui
répond le plus efficacement possible aux besoins et aux objectifs opérationnels définis.
Dans l’établissement du coût des travaux de construction, il est important d’inclure une
contingence selon l’évolution des connaissances du projet. La contingence est une provi-
sion monétaire s’ajoutant à l’estimation des coûts d’un projet pour absorber les impacts
d’une variation de quantités ou de prix unitaires. Habituellement, cette contingence est
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
4.34 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
plus importante en début de projet et elle est ajustée selon l’évolution des connaissances.
La contingence doit être définie le plus en amont possible de la préparation du projet
afin de limiter les risques de redondance avec la réserve de risques, dans les cas où des
quantités ont été estimées à cette étape du projet (lorsqu’il y a une forte possibilité de
sols contaminés [probabilité > 95 %]).
Bien que le coût des travaux de construction représente habituellement la majeure partie
du coût de réalisation d’un projet routier, l’établissement du coût global du projet demande
aussi d’évaluer le coût des activités connexes, comme les honoraires professionnels, les
frais d’acquisition immobilière et de déplacement des équipements de services publics.
On doit aussi évaluer une réserve de risques établie suivant l’analyse de risques. Dans
l’évaluation de cette réserve de risques, il est important d’éviter toute redondance avec
les éléments couverts dans l’établissement de la contingence.
Enfin, pour tenir compte de la durée projetée d’un projet, une réserve pour l’inflation
doit être établie. Celle-ci est une évaluation de l’augmentation projetée des prix des biens
et services durant le cycle de vie du projet, notamment en fonction de la date anticipée
de construction des ouvrages.
Le formulaire V-1313 « Estimation des coûts à l’avant-projet préliminaire » peut être Formulaire V-1313
utilisé afin de comptabiliser ces coûts et ces réserves. Ce formulaire est accessible sur le « Estimation des coûts à
l’avant-projet préliminaire »
site intranet du Ministère et sur le site Web des Publications du Québec.
Pour plus de détails quant aux méthodes et paramètres d’estimation, on peut consulter Annexe technique
l’annexe technique « ECT – Estimation des coûts des travaux de construction ». « ECT – Estimation des coûts
des travaux de construction »
L’analyse comparative des scénarios est ensuite achevée en compilant sous forme de
tableau-synthèse les coûts de chaque scénario, les résultats de l’analyse multicritère et
les échéanciers de préparation et de réalisation pour chaque scénario. Lorsque l’analyse
multicritère n’est pas effectuée, l’équipe de projet établit les avantages et les inconvénients
de chaque scénario. Le formulaire V-1315 « Analyse comparative des scénarios » peut être Formulaire V-1315 « Analyse
utilisé pour compiler l’ensemble de ces données. Ce formulaire est accessible sur le site comparative des scénarios »
intranet du Ministère et sur le site Web des Publications du Québec.
Ainsi, à partir des résultats de l’analyse comparative des scénarios, l’équipe de projet
détermine le scénario optimal qui répond aux besoins et aux objectifs opérationnels
du projet, et qui sera recommandé au comité de décision et de points de contrôle de la
direction générale territoriale.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 4.35
R é f é r e n c e
Le gérant de projet s’assure que le rapport préliminaire de l’avant-projet préliminaire est
rédigé de façon à servir de base lors de la consultation des parties prenantes externes, et
lors de la rencontre de présentation au comité de décision et de points de contrôle de la
direction générale territoriale.
la description du scénario;
l’indication et la justification des écarts par rapport aux normes et aux politiques;
un résumé de la gestion des risques et de l’identification des contraintes majeures;
l’estimation des coûts des travaux de construction et des activités connexes, ainsi
que les références d’estimation;
l’échéancier de réalisation.
Le rapport doit aussi contenir la synthèse des résultats de l’analyse comparative des
Formulaire V-1315 « Analyse scénarios. Si souhaité, le formulaire V-1315 « Analyse comparative des scénarios » peut
comparative des scénarios »
être utilisé à cette fin.
le plan de localisation;
l’illustration des plans d’aménagement représentant tous les scénarios (chaussées
et ouvrages d’art);
les profils préliminaires;
les profils en travers avec l’emprise nominale;
les études et les avis techniques;
le formulaire V-1315 « Analyse comparative des scénarios », si utilisé;
l’identification des livrables et l’échéancier de réalisation de chaque scénario;
Formulaire V-1313 le formulaire V-1313 « Estimation des coûts à l’avant-projet préliminaire »;
« Estimation des coûts à
l’avant-projet préliminaire » tout autre document jugé pertinent.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
4.36 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Le rapport doit présenter le scénario recommandé et les arguments justifiant le choix. La
justification peut démontrer, entre autres, comment ce scénario permet de résoudre les
problèmes décelés à la phase Étude d’opportunité et d’atteindre les objectifs opérationnels
dans des délais et des coûts optimaux.
Une rencontre technique est organisée afin de sélectionner le scénario. Durant cette ren-
contre, les recommandations du rapport sont soumises aux participants pour discussion
et approbation. Le directeur des projets (ou le directeur des inventaires et du plan [DIP]
dans certaines directions générales territoriales) et les chargés d’activités responsables
des spécialités techniques participent à cette rencontre. De plus, si un chargé d’activi-
tés responsable de la conception a été nommé, celui-ci doit également assister à cette
rencontre comme membre de l’équipe de projet.
Les participants formulent des commentaires et posent des questions sur l’analyse
présentée par le chargé d’activités responsable de la conception.
Un compte rendu de la réunion est rédigé pour confirmer les discussions, les conclusions
et les décisions. Le compte rendu de la réunion comporte la liste des points à vérifier ou
à compléter, et le chargé d’activités responsable de la conception, après avoir apporté les
précisions demandées, dépose les modifications requises ou les nouvelles propositions de
scénarios pour obtenir l’accord des participants.
Le gérant de projet met ensuite à jour le plan de gestion de projet en tenant compte du
scénario retenu.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 4.37
R é f é r e n c e
préciser la zone topographique afin de lancer rapidement la prise des photographies
aériennes et la production du plan topographique. Le programme de travail prélimi-
naire de la prochaine étape (Avant-projet définitif) doit être présenté dans le rapport de
l’avant-projet préliminaire.
La consultation des parties prenantes externes est généralement planifiée par les gestion-
naires et a pour objectifs d’obtenir le point de vue du milieu sur le scénario retenu et de
bonifier le projet, le cas échéant. Il est recommandé que le gérant de projet soit présent
aux consultations afin de consigner tous les commentaires émis.
En particulier, lorsque le scénario retenu est accepté par la ville ou la MRC, la résolution
municipale confirmant cet accord constitue l’acceptation finale. Les autres partenaires
doivent également confirmer leur appui par écrit. Ces documents sont ajoutés au rapport
préliminaire de l’avant-projet préliminaire.
Dans le cas où le scénario n’est pas accepté par le milieu ou fait l’objet de demandes de
modifications ou d’ajouts importants, l’équipe de projet évalue les répercussions sur le
scénario, les coûts additionnels ainsi que les avantages et les inconvénients.
Une rencontre avec les gestionnaires de la direction générale territoriale est alors nécessaire
pour évaluer la situation et orienter la suite de la démarche. Après cette rencontre, des
orientations sont données au gérant de projet pour la poursuite du dossier, et une réponse
est adressée à la municipalité, de même qu’aux autres partenaires et aux intervenants du
milieu, le cas échéant.
Annexe technique Pour plus de détails sur la consultation des parties prenantes externes, on peut consulter
« COM – Communication » l’annexe technique « COM – Communication ».
D’une part, le gérant de projet s’assure que le plan de gestion de projet est mis à jour, et
que le rapport préliminaire de l’avant-projet préliminaire est achevé et qu’il tient compte
des recommandations des parties prenantes externes.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
4.38 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Une fois les scénarios et le rapport de l’avant-projet préliminaire achevés, un audit de
sécurité routière peut être réalisé sur le scénario retenu. Un audit de sécurité routière est
un processus proactif de vérification formelle d’un projet routier. Il consiste en l’examen
du projet sur le plan de la sécurité routière par une autorité technique et indépendante
du projet, dont l’objectif est de déceler les éléments susceptibles de présenter un risque
pour la sécurité des usagers de la route.
C’est l’unité administrative centrale du Ministère, responsable des audits de sécurité rou-
tière, qui assure la coordination et la réalisation des audits des projets situés sur le réseau
du Ministère. Le chargé d’activités responsable de la conception doit prendre contact à
l’avance avec l’unité administrative centrale du Ministère responsable de cette spécialité
pour déterminer la date de réalisation de l’audit. Cette date correspond souvent à un
mois après la transmission au chargé d’activités des plans et des documents pertinents à
l’audit. Lors de l’audit, une rencontre est prévue entre le chargé d’activités responsable
des audits, le chargé d’activités responsable de la conception et les autres membres de
l’équipe de projet, ainsi que les prestataires de services. À la suite de l’audit, le responsable
des audits rédige le rapport contenant ses observations et ses suggestions d’amélioration.
Il faut compter environ deux mois entre la réalisation de l’audit et la livraison du rapport.
Ce délai peut être prolongé dans le cas de projets de plus grande envergure.
L’audit de sécurité routière peut être réalisé à n’importe quelle étape d’avancement d’un
projet, de l’avant-projet préliminaire jusqu’à la mise en service. Toutefois, l’avant-projet
préliminaire est une étape privilégiée pour procéder à un audit. En effet, à cette étape, le
projet contient suffisamment d’informations et de précisions, tout en permettant d’ap-
porter des changements importants sans incidence majeure sur les coûts ou l’échéancier
du projet. Aussi, plus d’un audit peut être effectué sur un projet. Le gérant de projet doit
prendre soin de s’informer si un audit va être fait à cette étape afin d’être en mesure de
suivre cette activité.
Pour un grand projet de 100 millions de dollars et plus, un dossier d’opportunité doit avoir
été élaboré et déposé aux différents comités de gouvernance avant le point de contrôle
PC-2 et au plus tard au PC-3. Avant le dépôt au Conseil des ministres pour approbation
de la poursuite du projet vers le dossier d’affaires, différents comités de gouvernance
devront approuver le dossier d’opportunité.
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Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 4.39
5. FERMETURE DE L’ÉTAPE AVANT-PROJET PRÉLIMINAIRE R é f é r e n c e
(PC-2)
L’objectif du processus de fermeture du projet consiste à s’assurer que l’ensemble des
livrables planifiés ont été réalisés, et d’obtenir l’autorisation de poursuivre le projet aux
étapes subséquentes. Les activités de fermeture sont présentées dans les sections suivantes.
Le PC-2 est l’occasion de confirmer le choix du scénario à privilégier pour la suite du projet.
Suivant la réalisation du PC-2, le projet peut être inscrit à la planification quinquennale
du Ministère.
Les principales activités de fermeture de l’équipe de projet sont présentées dans cette
section.
La rencontre du PC-2 a lieu à la fin de l’étape Avant-projet préliminaire. Elle inclut les
membres du comité de décision et de points de contrôle de la direction générale territo-
riale et le gérant de projet qui sera accompagné du chargé d’activités responsable de la
conception et d’autres membres de l’équipe de projet au besoin.
le plan de gestion de projet, avec une estimation des besoins en ressources et une
proposition d’échéancier pour l’étape suivante;
le rapport final de l’avant-projet préliminaire, en faisant ressortir les contraintes
majeures relatives au tracé, et particulièrement les difficultés d’application des
normes et des politiques, s’il y a lieu;
le dossier d’opportunité le cas échéant s’il n’est pas terminé et le dossier d’affaires
s’il a débuté;
le programme de travail préliminaire de l’étape Avant-projet définitif;
le rapport d’audit de sécurité sur le scénario recommandé, le cas échéant.
8. Avertissement : Au moment de publier le guide, le régime d’autorisation de la Loi sur la qualité de l’environne-
ment était en processus de révision complète. Le contenu qui suit reflète les exigences environnementales qui
étaient en vigueur avant le 23 mars 2018. Les modifications causées par la révision de la loi seront intégrées
dans une prochaine mise à jour du guide.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 5.1
R é f é r e n c e
pertinents élaborés durant cette étape, y compris toutes les modifications ayant
pu survenir au moment de la réunion technique de sélection du scénario, ou lors
de la consultation des parties prenantes externes;
Formulaire V-1316 « Fiche Un compte rendu de la réunion est rédigé pour confirmer les discussions, les conclusions
synthèse du point de contrôle » et les décisions. Le formulaire V-1316 « Fiche synthèse du point de contrôle » peut être
utilisé à cette fin. Toutes les décisions prises lors du point de contrôle 2 doivent être
consignées sur ce formulaire et celui-ci doit être signé par le gérant de projet, le ou les
directeurs et le directeur général territorial. Le formulaire V-1316 « Fiche synthèse du point
de contrôle » permet de résumer le scénario retenu et la suite à donner au projet. Dans le
Formulaire V-1304 « Grands cas des grands projets de 100 millions de dollars et plus, le formulaire V-1304 « Grands
projets – Fiche synthèse
projets – Fiche synthèse du point de contrôle » est utilisé et doit être signé par le gérant
du point de contrôle »
de projet, le ou les directeurs, le directeur général territorial et le directeur général de
l’unité administrative responsable des grands projets routiers (100 millions de dollars et
plus). Ces formulaires sont accessibles sur le site intranet du Ministère et sur le site Web
des Publications du Québec.
Le gérant de projet s’assure que les données du projet sont mises à jour dans les systèmes
PPS et SFP, selon ce qui a été réellement réalisé. La mise à jour peut toucher les éléments
suivants :
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
5.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
l’axe d’intervention;
l’intervention principale et les interventions secondaires, s’il y a lieu;
l’identification des localisations (sous-routes, structures et ponceaux);
la répartition des coûts entre les localisations (en pourcentage);
la stratégie de réalisation des composantes (répartition des montants dans le
temps et entre les activités).
Si la composante Activités connexes (AC) est programmée et que l’on désire ajuster la
stratégie de réalisation, on doit procéder par avis de modification. Le gérant de projet
doit être informé des modifications effectuées afin d’être tenu à jour sur le projet.
Pour plus de détails sur la planification, la programmation et le suivi des projets Manuel de programmation –
Volet routier
d’infrastructures routières, on peut consulter le Manuel de programmation – Volet routier,
accessible sur le site intranet du Ministère.
Si des mandats de services professionnels ont été attribués, il faut clore les contrats s’ils
sont terminés et faire le bilan des coûts pour l’étape. De plus, le chargé d’activités respon-
Directive DI-15-023
sable du mandat doit effectuer une évaluation du rendement du prestataire de services
« Évaluation du rendement
selon les modalités de la directive DI-15-023 « Évaluation du rendement en contrats de en contrats de construction
construction et de services », accessible sur l’Espace administratif de l’intranet du Ministère. et de services »
À la suite des décisions prises au PC-2, le gérant de projet met à jour le plan de gestion GID PCR : Gestion intégrée
de projet. Il s’assure que chacune des versions du plan de gestion de projet, bonifiée au des documents de projets
et de contrats routiers
fil de la réalisation de celui-ci, est conservée à des fins de référence, conformément à la
GID OA : Gestion intégré
gestion intégrée des documents de projets et de contrats routiers (GID PCR), et la gestion
des documents pour les
intégrée des documents pour les ouvrages d’art (GID OA). ouvrages d’art
Le gérant de projet s’assure que les données concernant la planification du projet sont
mises à jour dans le système GPR du Ministère.
Les livrables de gestion de projet sont classés par le gérant de projet et les livrables tech-
niques le sont par les chargés d’activités. Toutefois, le gérant de projet doit s’assurer que
les livrables techniques et ceux de gestion de projet produits à cette étape sont complets,
approuvés et classés conformément à la gestion intégrée des documents de projets et de
contrats routiers (GID PCR) et à la gestion intégrée des documents pour les ouvrages d’art
(GID OA). À cette fin, le classement est effectué à l’aide des outils de gestion documentaire
en vigueur au Ministère.
Il existe un guide pour l’utilisation de la GID PCR. Ce document, intitulé Guide de classe- Guide de classement des
documents de projets et
ment des documents de projets et de contrats routiers, est accessible sur le site intranet
de contrats routiers
du Ministère.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
Guide de préparation des projets routiers 5.3
R é f é r e n c e
Tous les chargés d’activités doivent contribuer à faire un bilan de ce qui a bien été et moins
bien été durant cette étape du projet. Ce bilan d’étape permettra d’ajuster les façons de
faire pour les prochaines étapes et de documenter le bilan final du projet (PC-7).
Le bilan de l’étape peut être effectué dans le cadre d’une rencontre de l’équipe de projet.
Il est important de documenter cette réunion afin de garder en mémoire les différentes
expériences vécues et de faciliter le transfert d’expertise. Ce bilan servira à alimenter la
phase Évaluation à la fin du projet.
2018 03 30
Conception / Étape 2 – Avant-projet préliminaire
5.4 Guide de préparation des projets routiers
AVANT-PROPOS
Ce chapitre présente l’ensemble des activités et des livrables pouvant être réalisés dans le
cadre de l’étape Avant-projet définitif. Tous les livrables et toutes les activités présentés
et décrits dans ce chapitre ne sont toutefois pas requis de façon systématique pour
chacun des projets routiers. En effet, les activités et les livrables à produire dépendent de
la nature et de l’envergure de chaque projet. Le gérant de projet et les autres membres
de l’équipe de projet doivent donc se consulter afin de choisir judicieusement les livrables
et les activités à réaliser à cette étape.
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers
TABLE DES MATIÈRES
LISTES...................................................................................................................vii
Liste des sigles et des abréviations.................................................................................. vii
Liste des systèmes / outils / logiciels du Ministère..............................................................viii
Liste des documents de référence...................................................................................viii
Liste des directives............................................................................................................ x
Liste des formulaires......................................................................................................... x
Liste des spécialités..........................................................................................................xii
2. DÉMARRAGE................................................................................................ 2.1
2.1 Prise de connaissance du dossier et clarification du mandat par le gérant
de projet............................................................................................................2.1
2.2 Confirmation des orientations avec les gestionnaires........................................2.2
2.2.1 Mise à jour de l’avant-projet préliminaire......................................................2.2
2.2.2 Intégration des orientations axées sur les enjeux de la société québécoise......2.2
2.2.3 Analyse des coûts globaux.............................................................................2.3
2.3 Confirmation des ressources attitrées à l’étape Avant-projet définitif...............2.3
2.3.1 Constitution de l’équipe de projet.................................................................2.3
2.3.1.1 Demandes de service à d’autres unités administratives du Ministère
pour des études et des avis sectoriels............................................................. 2.3
2.3.1.2 Mandats d’études et d’avis sectoriels à l’externe........................................... 2.6
2.4 Suivi de la consultation des Autochtones..........................................................2.6
2.5 Élaboration du mandat de l’étape Avant-projet définitif...................................2.6
3. PLANIFICATION............................................................................................ 3.1
3.1 Données, avis et études techniques requis par le chargé d’activités
responsable de la conception............................................................................3.1
3.2 Visite de terrain...............................................................................................3.14
3.3 Liste des ententes et des autorisations requises...............................................3.14
3.4 Élaboration des demandes d’études et d’avis sectoriels..................................3.15
3.5 Réunion de planification..................................................................................3.16
3.5.1 Mécanismes de communication avec les membres de l’équipe de projet.......3.17
3.5.2 Mécanismes de communication avec les parties prenantes externes...........3.17
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers i
3.5.3 Réunions de suivi de l’avancement de projet...............................................3.17
3.5.4 Suivi de la stratégie de consultation des parties prenantes externes............3.17
3.6 Mise à jour du plan de gestion de projet.........................................................3.17
3.6.1 Élaboration de l’échéancier dans le système GPR.........................................3.18
3.7 Devis de services professionnels......................................................................3.19
3.8 Mise à jour des données dans les systèmes.....................................................3.19
3.9 Dossier d’affaires pour les grands projets de 100 M $ et plus..........................3.20
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
ii Guide de préparation des projets routiers
4.3.6.2 Étude de construction, de rehaussement ou d’élargissement
de remblais sur sols argileux ou organiques.................................................. 4.13
4.3.6.3 Étude de stabilité de déblais ou de remblais................................................ 4.13
4.3.6.4 Étude de stabilité des talus existants............................................................ 4.13
4.3.7 Étude d’utilisation du sol végétal.................................................................4.13
4.3.8 Étude hydrogéologique...............................................................................4.14
4.3.9 Étude d’impact des vibrations.....................................................................4.14
4.3.10 Étude de puits.............................................................................................4.15
4.3.11 Étude hydraulique.......................................................................................4.15
4.3.11.1 Drainage...................................................................................................... 4.17
4.3.12 Étude d’ouvrage d’art..................................................................................4.18
4.3.13 Étude pour remblais digues.........................................................................4.18
4.3.14 Étude de signalisation routière....................................................................4.19
4.4 Autorisations environnementales....................................................................4.20
4.4.1 Autorisation de la Commission de protection du territoire agricole
du Québec...................................................................................................4.20
4.4.2 Procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement
(Québec méridional)....................................................................................4.21
4.4.3 Procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement
et le milieu social (milieu nordique).............................................................4.21
4.4.4 Procédure d’évaluation environnementale fédérale.....................................4.22
4.5 Avis de conformité au plan métropolitain, au schéma ou au règlement
de contrôle intérimaire....................................................................................4.22
4.6 Accès à des propriétés privées.........................................................................4.23
4.7 Entente intergouvernementale........................................................................4.23
4.8 Négociations avec les communautés autochtones...........................................4.24
4.8.1 Utilisation des terres de réserves autochtones.............................................4.24
4.9 Délais de libération d’emprise.........................................................................4.24
4.10 Élaboration des variantes de profil..................................................................4.24
4.10.1 Identification des contraintes majeures.......................................................4.25
4.10.2 Éléments à considérer lors de l’élaboration des profils................................4.25
4.10.2.1 Contraintes d’acquisition d’emprise............................................................. 4.26
4.10.2.2 Pente............................................................................................................ 4.26
4.10.2.3 Courbe verticale et distance de visibilité....................................................... 4.26
4.10.2.4 Dévers.......................................................................................................... 4.26
4.10.2.5 Carrefours plans........................................................................................... 4.27
4.10.2.6 Carrefours dénivelés et dégagements requis................................................ 4.27
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers iii
4.10.2.7 Dispositifs de retenue et protection des objets fixes.................................... 4.27
4.10.2.8 Accès............................................................................................................ 4.27
4.10.2.9 Viabilité hivernale......................................................................................... 4.28
4.10.2.10 Services publics............................................................................................ 4.28
4.10.2.11 Sols et cubature des terres........................................................................... 4.29
4.10.2.12 Environnement sonore................................................................................. 4.29
4.10.2.13 Contraintes de drainage............................................................................... 4.29
4.10.3 Conception des sections transversales.........................................................4.29
4.10.4 Gestion des impacts des travaux routiers : étude du maintien de la
circulation lors des travaux..........................................................................4.30
4.10.5 Consultation des intervenants du milieu......................................................4.31
4.10.6 Levés de terrain complémentaires................................................................4.31
4.11 Analyse des variantes de profil et recommandations.......................................4.31
4.11.1 Actualisation du budget et estimation des coûts de construction...............4.32
4.11.2 Échéanciers des variantes de profil..............................................................4.33
4.11.3 Analyse comparative des variantes de profil................................................4.33
4.11.4 Tableau-synthèse de l’analyse comparative..................................................4.34
4.12 Rapport préliminaire de l’avant-projet définitif................................................4.34
4.12.1 Présentation des variantes de profil.............................................................4.34
4.12.2 Variante de profil recommandée.................................................................4.34
4.12.3 Documents à annexer..................................................................................4.35
4.13 Rencontre technique : sélection de la variante de profil (agrément interne)....4.35
4.14 Réalisation du plan de travail préliminaire.......................................................4.36
4.15 Réalisation de la consultation des parties prenantes externes.........................4.36
4.15.1 Mandat d’enquête et d’audience publique en environnement du BAPE......4.36
4.15.2 Consultations publiques du COMEX et de la CQEK......................................4.36
4.16 Finalisation de la conception...........................................................................4.37
4.16.1 Recommandations du rapport de consultation ou d’audience publique......4.37
4.16.2 Conditions des autorisations environnementales.........................................4.37
4.16.3 Liste des ouvrages à finaliser.......................................................................4.37
4.17 Élaboration du plan d’évaluation et de suivi du projet routier.........................4.40
4.18 Demande de déplacement des services publics...............................................4.40
4.19 Rapport final de l’avant-projet définitif et mise à jour du plan
de gestion de projet........................................................................................4.41
4.20 Audit de sécurité routière................................................................................4.41
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
iv Guide de préparation des projets routiers
5. FERMETURE DE L’ÉTAPE AVANT-PROJET DÉFINITIF (PC-3)............................. 5.1
5.1 Réunion du comité de décision et de points de contrôle de la direction
générale territoriale...........................................................................................5.1
5.2 Comités de gouvernance...................................................................................5.2
5.3 Validation des données financières du projet....................................................5.3
5.4 Fermeture des contrats de services professionnels.............................................5.4
5.5 Mise à jour du plan de gestion de projet...........................................................5.4
5.5.1 Mise à jour des données dans le système GPR...............................................5.4
5.6 Classement des livrables....................................................................................5.5
5.7 Bilan de l’étape Avant-projet définitif................................................................5.5
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers v
LISTES
Les sigles et les abréviations suivants sont utilisés dans ce chapitre.
Sigles / abréviations Définition
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers vii
Les applications informatiques, les documents de référence, les directives et les formulaires suivants sont utilisés à
l’étape Avant-projet définitif.
Systèmes /outils / logiciels Définition
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Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
viii Guide de préparation des projets routiers
Liste des documents de référence (suite)
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Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers ix
Liste des documents de référence (suite et fin)
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
x Guide de préparation des projets routiers
Liste des formulaires (suite et fin)
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers xi
Les spécialités suivantes peuvent s’appliquer à l’étape Avant-projet définitif.
Spécialités
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
xii Guide de préparation des projets routiers
1. ÉTAPE AVANT-PROJET DÉFINITIF R é f é r e n c e
La désignation ministérielle projet routier couvre l’ensemble des projets
d’infrastructure du Ministère. Ainsi, un projet routier signifie autant un projet
de route qu’un projet de structure.
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers 1.1
R é f é r e n c e
Avant-projet préliminaire
Scénario 1 Scénario 2 Scénario 3
(étape 2)
Avant-projet définitif
Variante 1 Variante 2 Variante 3
(étape 3)
Légende :
Option considérée mais non retenue
Option retenue
1. Il est important de tenir compte qu’une fois signée à l’étape Étude des solutions, la charte de projet ne doit
plus être modifiée à moins d’un changement de portée du projet.
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
1.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
-- la planification du projet (échéancier) dans le système GPR « Planification GPR : Système « Planification
et suivi des projets routiers » du Ministère, et suivi des projets routiers »
Formulaire V-1323
-- le tableau des responsabilités, « Tableau des responsabilités »,
accessible sur le site intranet
-- la mise à jour du budget du projet (habituellement présenté dans l’énoncé du Ministère et sur le site Web
de contenu), des Publications du Québec
Formulaire V-1325
-- le registre des risques issu de l’atelier de gestion des risques,
« Registre des changements »,
-- les registres des changements et des points de suivis, accessible sur le site intranet
du Ministère et sur le site Web
-- les fiches synthèses des points de contrôle réalisés; des Publications du Québec
Formulaire V-1326
les convocations, les ordres du jour et les comptes rendus des différentes réunions « Registre des points de suivis »,
(démarrage, planification, intégration, etc.); accessible sur le site intranet
du Ministère et sur le site Web
le rapport de visite de terrain (formulaire V-1310 « Aide-mémoire pour la visite des Publications du Québec
de terrain »); Formulaires V-1316 « Fiche
synthèse du point de contrôle »
les demandes d’avis et d’études techniques; et V-1304 « Grands projets –
les avis et les études techniques des chargés d’activités responsables des domaines Fiche synthèse du point de
contrôle », accessibles sur
d’expertise; le site intranet du Ministère
et sur le site Web des
l’analyse des coûts globaux (chaussées et structures); Publications du Québec
le rapport de l’avant-projet définitif : Formulaire V-1310
« Aide-mémoire pour la visite
-- les variantes de profil ou l’optimisation des profils, de terrain », accessible sur
le site intranet du Ministère
-- les études et les avis techniques, et sur le site Web des
Publications du Québec
-- l’analyse comparative des variantes de profil,
-- l’estimation des quantités et des coûts,
-- l’analyse des répercussions des travaux;
les rapports de suivi de la consultation et des négociations avec les communautés
autochtones, le cas échéant;
les ententes de collaboration avec les municipalités pour la préparation du projet
routier signées, le cas échéant;
les ententes intergouvernementales signées, le cas échéant,
les autorisations, décrets et permis;
le plan d’évaluation et de suivi du projet routier; Formulaire V-0144-B « Avis
de réalisation de projets
la demande de déplacement des services publics (Avis d’intention – Communiqué no 1); routiers – Avis d’intention »,
accessible sur le site intranet
le rapport d’audit de sécurité routière sur la variante de profil recommandée, du Ministère
si nécessaire;
le programme de travail préliminaire pour la prochaine étape (Plans et devis
préliminaires);
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers 1.3
R é f é r e n c e
générale territoriale et celles pour les autres comités de gouvernance de niveau
supérieur 2;
Formulaires V-1316 « Fiche
synthèse du point de contrôle » la fiche synthèse du point de contrôle 3 (PC-3) du comité de décision et de points
et V-1304 « Grands projets – de contrôle de la direction générale territoriale;
Fiche synthèse du point de
contrôle », accessibles sur le les sommaires décisionnels, les comptes rendus des présentations effectuées aux
site intranet du Ministère autres comités de gouvernance de niveau supérieur;
et sur le site Web
des Publications du Québec le bilan de l’étape du projet.
Compte tenu du fait que dans la plupart des projets des membres des équipes conti-
nueront tout le long de cette phase, il est réaliste de fusionner les activités communes
des processus démarrage et planification de l’étape Avant-projet préliminaire. Ainsi, les
activités de démarrage seront réduites au minimum.
2. Si le projet est supérieur à 5 millions de dollars (4 millions de dollars pour les projets de structures) et inférieur
à 100 millions de dollars, il faut prévoir une présentation au comité de décision des projets de 5 M $ et plus,
mais pour les projets de 100 millions de dollars, c’est le comité de gestion (COGE) du Ministère qui approuve les
documents à déposer au Conseil des ministres. Pour plus de détails sur ces différents niveaux de gouvernance,
on peut consulter l’Introduction du présent guide.
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
1.4 Guide de préparation des projets routiers
2. DÉMARRAGE R é f é r e n c e
du point de contrôle 2 (PC-2). Dans le cas où des modifications auraient été apportées
depuis la clôture du PC-2, les gestionnaires et le gérant de projet se rencontrent pour
faire le point. Il est possible que le PC-2 ne soit pas tenu et qu’il ait été fusionné avec le
PC-3. À ce moment, le projet sera en continu et cette étape de démarrage sera réduite au
remplacement de ressources au besoin.
Dans le cas où des modifications auraient été apportées depuis la fermeture du PC-2, le
gérant de projet rencontre les gestionnaires afin de faire le point sur les décisions prises.
Les activités de démarrage seront semblables à celles de l’étape Avant-projet préliminaire
(sections 2.1, 2.3 et 2.9). Si de nouvelles ressources se sont jointes au projet, une activité
de prise de connaissance des documents du projet sera réalisée.
L’objectif de cette activité est de bien connaître l’envergure du projet et des livrables à
réaliser à cette étape. Le gérant de projet prend connaissance des documents suivants :
le rapport de l’étude d’opportunité (si celui-ci a été réalisé), sinon les rapports
de l’étude des besoins et de l’étude des solutions;
le rapport de l’avant-projet préliminaire, notamment :
-- les plans d’aménagement,
-- les avis et les études techniques des différents chargés d’activités,
-- les estimations de coûts;
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers 2.1
R é f é r e n c e
ou à lancer avec :
-- les municipalités, dans le cadre d’ententes de collaboration, le cas échéant,
-- les communautés autochtones, dans les cas de droits revendiqués et d’utilisation
de terres de réserves, le cas échéant,
-- le gouvernement canadien dans le cas où le projet possède des enjeux fron-
taliers ou requiert l’occupation temporaire ou permanente d’immeubles
fédéraux (terrains);
les comptes rendus des rencontres consultatives avec les divers intervenants du
milieu (municipalités, municipalités régionales de comté [MRC], commerçants,
etc.) et la consultation des parties prenantes externes;
la correspondance relative au projet, afin d’en connaître l’évolution;
PPS : Système « Planification, l’information relative au projet dans les systèmes PPS « Planification, programma-
programmation et suivi
sommaire des projets »
tion et suivi sommaire des projets », SFP « Suivi financier des produits / services et
des projets » et GPR « Planification et suivi des projets routiers » du ministère des
SFP : Système « Suivi financier
des produits / services et
Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports.
des projets »
GPR : Système « Planification et 2.2 Confirmation des orientations avec les gestionnaires
suivi des projets routiers »
Au cours d’une rencontre entre le gérant de projet et les gestionnaires, ceux-ci confirment
les orientations sur le projet ou tout changement ou évolution de la situation depuis la
clôture du PC-2 (annonces du député ou du ministre, nouveaux développements dans le
secteur du projet, nouvelles orientations ou politiques de nature ministérielle ou gouver-
nementale, etc.).
Les gestionnaires, avec l’aide des coordonnateurs de modules et le gérant de projet, déter-
minent les besoins en matière de ressources humaines, financières et matérielles nécessaires
pour réaliser l’étape Plans et devis préliminaires et vérifient si elles sont disponibles.
Les éléments suivants doivent donc être confirmés lors de la rencontre du gérant de projet
avec les gestionnaires.
2.2.2 Intégration des orientations axées sur les enjeux de la société québécoise
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
2.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Il fait également confirmer comment seront pris en compte les coûts des différentes
mesures de mitigation en transport collectif et quels seront les rapports de reddition de
comptes à produire.
Pour plus d’information à ce sujet, on peut consulter les annexes techniques « AMT – Annexes techniques « AMT –
Aménagement du territoire », « DEV – Développement durable » et « ADS – Analyse Aménagement du territoire »,
« DEV – Développement
différenciée selon les sexes ». durable » et « ADS – Analyse
différenciée selon les sexes »
2.2.3 Analyse des coûts globaux
Les gestionnaires doivent déterminer si des analyses de type analyse des coûts globaux
(ACG chaussées et structures) seront requises à cette étape. Pour les grands projets, ces
types d’analyses sont requis et il faut demander une dérogation pour ne pas les faire.
Il arrive fréquemment que la même équipe soit associée au projet. Dans ce cas, peu de
temps sera nécessaire à l’exécution de cette activité. Par contre, pour des raisons telles que
le départ de ressources du projet, les gestionnaires et le gérant de projet déterminent les
nouveaux besoins en matière de ressources humaines, financières et matérielles nécessaires
pour réaliser l’étape Avant-projet définitif et ils vérifient si elles sont disponibles. Pour
plus de détails à ce sujet on peut se référer à l’étape précédente (étape Avant-projet
préliminaire).
Comme mentionné précédemment, toutes les ressources affectées au projet ne seront pas
automatiquement désignées comme membres de l’équipe et habituellement les ressources
demeurent les mêmes. Sinon on peut se référer à l’étape Avant-projet préliminaire.
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers 2.3
R é f é r e n c e
d’un livrable et du spécialiste.
Le chargé d’activités principal est la personne responsable d’assurer l’intégration des divers
domaines d’expertise sur le plan technique si le livrable est fait à l’interne ou d’assurer le
suivi et la validation des livrables techniques produits par les prestataires de service. Lors
de la réalisation à l’interne, il est responsable de la mise en commun des divers livrables
permettant de réaliser le livrable principal de l’étape (rapport d’avant-projet définitif,
dossier d’opportunité, etc.). Ce dernier peut aussi être responsable d’un livrable ou d’une
spécialité selon son domaine d’expertise (chaussée ou structure, etc.).
Les autres chargés d’activités sont responsables de produire les livrables de leurs champs
d’expertise. Pour ce faire, ils peuvent avoir à intégrer divers avis ou rapports faits par des
spécialistes. Les chargés d’activités peuvent aussi élaborer des avis ou rapports préalables
pour d’autres livrables dans des domaines connexes.
Le spécialiste est une personne ayant un domaine d’expertise pointu à qui fait appel le
chargé d’activités pour obtenir des avis techniques précis et ad hoc. Un spécialiste ne fait
pas nécessairement partie de l’équipe de projet. Il a la responsabilité de produire des avis
ou des rapports nécessaires à la réalisation du livrable du chargé d’activités. Il est à noter
que le spécialiste peut travailler de façon matricielle avec plusieurs chargés d’activités
simultanément. C’est le cas par exemple des spécialistes en géotechnique. La figure 2
montre le lien entre le chargé d’activités et le spécialiste.
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
2.4 Guide de préparation des projets routiers
2018 03 30
Responsable de la portée Direction générale territoriale
du projet ou unité responsable
Responsable du suivi de
l’échéancier, des coûts et Gérant de projet
de la qualité du projet pour
l’ensemble des livrables de
l’étape en cours et tout
Responsable du livrable de
leur champ d’expertise de
l’étape en cours
Spécialiste Spécialiste Spécialiste Spécialiste Spécialiste
2.5
ou plans nécessaires à
l’élaboration du livrable
par le chargé d’activités (1)
Lorsque la décision a été prise de donner des mandats d’études et d’avis sectoriels à des
prestataires de services, des chargés d’activités responsables des spécialités techniques
visées par ces mandats seront attitrés afin d’élaborer les devis techniques de ces mandats, de
s’occuper du processus d’appel d’offres et d’octroi des contrats de services professionnels,
et de gérer la qualité des livrables.
Lorsque requise, la consultation des Autochtones débute dès l’étude des solutions et peut se
poursuivre à la présente étape. Cette consultation est déclenchée par le répondant en affaires
autochtones de la direction générale territoriale concernée ou par l’unité administrative
centrale responsable des affaires autochtones du Ministère. Le gérant de projet doit se
Annexe technique tenir informé de l’avancement de la consultation. Pour plus de détails à ce sujet, on peut
« AUT – Affaires autochtones » consulter l’annexe technique « AUT – Affaires autochtones ».
Le mandat sert de base pour la réunion de démarrage avec les membres de l’équipe de
projet. Il permet de bien définir les orientations, les objectifs et les paramètres à transmettre
aux différents chargés d’activités. Le gérant de projet devra faire approuver le mandat par
les gestionnaires et il sera le gardien de ces objectifs.
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
2.6 Guide de préparation des projets routiers
3. PLANIFICATION R é f é r e n c e
liste des livrables attendus (ceux qui sont préalables), d’attribuer la livraison de ceux-ci aux
différents membres de l’équipe de projet de l’étape Avant-projet définitif et de mettre à
jour le plan de gestion de projet. L’équipe doit donc valider le plan de travail préliminaire
de l’étape Avant-projet définitif (élaboré à l’étape précédente), puisque celui-ci indique
la nature des livrables à produire, les ressources humaines, matérielles et budgétaires
requises, de même que le calendrier d’exécution (dates de début et de fin, ainsi que les
interrelations entre les livrables [prédécesseurs et successeurs 3]).
Une planification est nécessaire afin de définir quels sont les données, les avis et les
études techniques requis à cette étape du projet, soit l’étape Avant-projet définitif, ainsi
que de permettre de les livrer dans les délais et les budgets prévus. Le tableau 1 présente
les données, les avis et les études techniques pouvant être réalisés à l’étape Avant-projet
définitif. Les principaux avis et études techniques sont ensuite décrits plus en détail à la
section 4.3 Avis et études techniques à réaliser.
Si des données déjà connues sont de nouveau requises, le lecteur peut également
se référer au tableau 1 du chapitre de l’étude des besoins, pour obtenir le nom
des différentes sources de données existantes.
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers 3.1
3.2
Tableau 1 – Activités de base d’ordre technique à réaliser à l’étape Avant-projet définitif
Formulaires à
Études et données utiliser pour
Principales utilisations Spécialistes auxquels
Activités à réaliser / préalables (données les demandes
Secteurs d’activité des études et des la demande est
durée déjà connues ou à d’études /
données transmise
recueillir) (1) autorisations
(si existants)
Évaluation
(voir les sections 4.6 - considérations et - libération des Spécialistes des
Accès à des propriétés obligations liées aux emprises activités immobilières
privées, 4.9 Délais de servitudes et de l’acquisition de
Activités immobilières - évaluation de la
libération d’emprise, - connaissance des la direction générale s. o.
et acquisition compensation
4.10 Élaboration des impacts et des coûts territoriale ou de l’unité
financière pouvant
variantes de profil
- prévision des être accordée pour les administrative centrale
et 4.11 Analyse des du Ministère
ouvrages particuliers préjudices causés
variantes de profil et
recommandations)
2018 03 30
Secteurs d’activité des études et des la demande est
durée déjà connues ou à d’études /
données transmise
recueillir) (1) autorisations
(si existants)
Levés d’arpentage
complémentaires
(voir les sections 3.4 - bathymétrie et
Élaboration des topographie - conception d’ouvrage
demandes d’études d’art Formulaire V-2694
conformes au Manuel Spécialistes de
et d’avis sectoriels, « Demande
d’arpentage et - étude hydraulique l’arpentage de la
3.3
Tableau 1 – Activités de base d’ordre technique à réaliser à l’étape Avant-projet définitif (suite)
Formulaires à
3.4
Études et données utiliser pour
Principales utilisations Spécialistes auxquels
Activités à réaliser / préalables (données les demandes
Secteurs d’activité des études et des la demande est
durée déjà connues ou à d’études /
données transmise
recueillir) (1) autorisations
(si existants)
Étude de réhabilitation
de chaussée
(au moins 8 mois
selon la date de la - choix de l’intervention
Spécialistes des
demande pour la - réutilisation des Formulaire :
chaussées de la direction
production d’une étude matériaux « Demande
s. o. générale territoriale ou
complète comportant la - dimensionnement d’expertise – Service
de l’unité administrative
réalisation de relevés en structural et au gel de centrale du Ministère des chaussées » (3)
été et en hiver) la chaussée
(voir la section 4.3.2
Étude de réhabilitation
de chaussée)
- infrastructure sur sols
Chaussée de faible portance
- profil projeté sous la
Étude spécifique de nappe phréatique
chaussée - sol avec un indice
(de 2 à 15 mois selon de liquidité supérieur Spécialistes des
à 0,9 Formulaire :
la période de l’année chaussées de la direction
« Demande
où la demande est s. o. - conditions particulières générale territoriale ou d’expertise – Service
acheminée) conditions d’utilisation de l’unité administrative des chaussées » (3)
(voir la section 4.3.3 du sol végétal centrale du Ministère
Étude spécifique de - localisation des sols
chaussée) de transition
- conditions
d’utilisation des
déblais
2018 03 30
Secteurs d’activité des études et des la demande est
durée déjà connues ou à d’études /
données transmise
recueillir) (1) autorisations
(si existants)
- dimensionnement
structural de la Spécialistes de la
- DJMA et DJME (4) chaussée conception des
structures de la direction
- classification des - conception d’ouvrage s. o.
générale territoriale ou
véhicules lourds (5) d’art
de l’unité administrative
- conception des feux centrale du Ministère
3.5
- détermination du générale territoriale
étude du maintien de besoin de renforcer
la circulation lors des structuralement
travaux) les chaussées
pour accueillir une
circulation accrue,
si nécessaire
1. Données ventilées selon les sexes, si pertinent et possible.
4. DJMA : débit journalier moyen annuel; DJME : débit journalier moyen estival.
5. Ces données sont déjà connues; elles sont partagées avec les autres secteurs d’activité.
Tableau 1 – Activités de base d’ordre technique à réaliser à l’étape Avant-projet définitif (suite)
Formulaires à
Études et données utiliser pour
Principales utilisations Spécialistes auxquels
Activités à réaliser / préalables (données les demandes
Secteurs d’activité des études et des la demande est
durée déjà connues ou à d’études /
données transmise
recueillir) (1) autorisations
(si existants)
3.6
Demandes
d’autorisations
environnementales :
- documents de
réponses aux
questions et
commentaires du
MDDELCC et / ou de
l’Agence canadienne
d’évaluation
environnementale sur - obtention des
les études d’impact autorisations Spécialistes de
déposées environnementales : l’environnement de
s. o s. o
- demande de préalables pour aller la direction générale
modification de de l’avant avec le territoriale
l’autorisation de projet routier
la Commission
Environnement de protection du
territoire agricole
du Québec, si
modification au projet
après les audiences
du BAPE, etc.)
(voir la section 4.4
Autorisations
environnementales)
- minimiser et
Étude compenser les
environnementale impacts négatifs du Spécialistes de
projet routier sur l’environnement de
(voir la section s. o. s. o.
l’environnement la direction générale
4.3.4 Étude (impacts sur la faune, territoriale
environnementale) le paysage, le climat
sonore, etc.).
2018 03 30
Secteurs d’activité des études et des la demande est
durée déjà connues ou à d’études /
données transmise
recueillir) (1) autorisations
(si existants)
Étude de
caractérisation
environnementale
(appelée aussi étude
de caractérisation
des terrains) - contaminants
présents et leur
3.7
administrative centrale
(voir la section 4.3.5 dans le secteur des fondations dans le roc du Ministère
Étude géologique) coupes de roc - excavation et déblais
dans le roc
1. Données ventilées selon les sexes, si pertinent et possible.
3. Document accessible sur le site intranet du Ministère.
Tableau 1 – Activités de base d’ordre technique à réaliser à l’étape Avant-projet définitif (suite)
Formulaires à
Études et données utiliser pour
Principales utilisations Spécialistes auxquels
Activités à réaliser / préalables (données les demandes
Secteurs d’activité des études et des la demande est
durée déjà connues ou à d’études /
données transmise
recueillir) (1) autorisations
(si existants)
- étude de fondation
Étude géotechnique
pour ouvrages d’art et
3.8
(environ 6 mois lorsque tour d’éclairage
des forages sont requis)
- étude de construction,
(voir la section 4.3.6 - plans topographiques rehaussement Spécialistes de la
Étude géotechnique) - plans et profils ou élargissement géotechnique et de
préliminaires de remblai sur FGG-007 « Demande
(l’étude de reconnais- la géologie de l’unité
sols argileux ou d’expertise » (3)
sance des sols, les - étude géophysique administrative centrale
levés topographiques organiques du Ministère
- journal de sondages
et l’étude hydraulique - étude de stabilité de
devraient être réali- remblais et déblais
sés avant le début de
- études de stabilité de
l’étude géotechnique)
talus existants
Étude
hydrogéologique
(un an : observations - protections
Géotechnique sur un cycle particulières ou
et géologie hydrogéologique Spécialistes de la
aménagements
complet; peut spécifiques pour des géotechnique et de
FGG-007 « Demande
exceptionnellement s. o. ouvrages de captage la géologie de l’unité
d’expertise » (3)
être comprimée sur d’eau souterraine administrative centrale
une période de 6 mois du Ministère
(2 saisons : été-automne - mesures de mitigation
ou hiver-printemps) en cours des travaux
(voir la section 4.3.8
Étude hydrogéologique)
Étude d’impact des - évaluer l’ampleur
vibrations des vibrations qui
seront transmises aux Spécialistes de la
(de 2 à 3 mois; les - plans topographiques
riverains du projet géotechnique et de
relevés ne peuvent être FGG-007 « Demande
- plans et profils la géologie de l’unité
réalisés en hiver) - déterminer les d’expertise » (3)
préliminaires administrative centrale
(voir la section 4.3.9 mesures d’atténuation du Ministère
Étude d’impact des des vibrations
vibrations) adéquates
2018 03 30
Secteurs d’activité des études et des la demande est
durée déjà connues ou à d’études /
données transmise
recueillir) (1) autorisations
(si existants)
Étude de puits
(6 semaines pour
moins de 20 puits) - plans topographiques
jusqu’à 6 mois (projets - plans et profils
d’envergure) préliminaires - protections
(amorcer la demande particulières ou
3.9
la circulation lors des
travaux) types de véhicules
(piétons, cyclistes,
motocyclistes,
véhicules d’urgence,
VHR, etc.) (6)
1. Données ventilées selon les sexes, si pertinent et possible.
3. Document accessible sur le site intranet du Ministère.
6. Détermination des impacts différenciés selon les sexes (ADS), si pertinent et possible.
Tableau 1 – Activités de base d’ordre technique à réaliser à l’étape Avant-projet définitif (suite)
Formulaires à
Études et données utiliser pour
Principales utilisations Spécialistes auxquels
Activités à réaliser / préalables (données les demandes
Secteurs d’activité des études et des la demande est
durée déjà connues ou à d’études /
données transmise
3.10
recueillir) (1) autorisations
(si existants)
- préalable pour
conception et
Étude hydraulique
- description de l’étude réfection des ponts
(2 à 9 mois; enquête et ponceaux
à réaliser
et relevé sur le terrain Spécialistes de la
- plan de localisation - protection particulière
effectués en dehors de conception des
du projet des cours d’eau et
la période hivernale; structures de la direction
des berges des cours FOR-002 « Demande
Hydraulique levés topographiques et - levés topographiques générale territoriale ou
d’eau d’étude hydraulique » (3)
bathymétriques requis et bathymétriques, de administrative l’unité
avant le début de si disponibles - dimensionnement administrative centrale
l’étude) des réseaux d’égout du Ministère
- contraintes pluvial et des
(voir la section 4.3.11 particulières pratiques de gestion
Étude hydraulique)
optimales (PGO),
si applicable
- sujets couverts par
ces consultations :
- précisions de
certains points
techniques ou
Consultations, de détails de
information et construction
Ministères,
autorisations particuliers
municipalités, Direction générale
s. o. - recherche s. o.
MRC, UPA et autres (voir la section 4.10.5 territoriale
organismes Consultation des d’informations
intervenants du milieu) supplémentaires
sur certains détails
pour parachever
la conception ou
vérifier les besoins
en ouvrages
spécifiques.
2018 03 30
Secteurs d’activité des études et des la demande est
durée déjà connues ou à d’études /
données transmise
recueillir) (1) autorisations
(si existants)
- préparation de
l’avant-projet de
l’ouvrage d’art et Spécialistes de la
FOR-001 « Demande
Étude d’ouvrage d’art des plans et devis conception des ouvrages
de préparation
préliminaires, en d’art de la direction
(voir la section 4.3.12 s. o. de plans et devis
conformité avec les générale territoriale ou
Étude d’ouvrage d’art) à la Direction des
Spécialistes de
Conception de la conception
panneaux de des panneaux de
- intégration des
signalisation signalisation de la
s. o. panneaux à s. o.
direction générale
(voir la section 4.3.12 l’avant-projet définitif
territoriale ou de l’unité
Étude d’ouvrage d’art) administrative centrale
du Ministère
Spécialistes de la
Conception de pont conception des
(cours d’eau) - intégration de ces
structures de la direction
s. o. ouvrages d’art à s. o.
(voir la section 4.3.12 générale territoriale ou
l’avant-projet définitif
3.11
Étude d’ouvrage d’art) de l’unité administrative
centrale du Ministère
1. Données ventilées selon les sexes, si pertinent et possible.
3. Document accessible sur le site intranet du Ministère.
Tableau 1 – Activités de base d’ordre technique à réaliser à l’étape Avant-projet définitif (suite)
Formulaires à
Études et données utiliser pour
Principales utilisations Spécialistes auxquels
Activités à réaliser / préalables (données les demandes
Secteurs d’activité des études et des la demande est
durée déjà connues ou à d’études /
données transmise
3.12
recueillir) (1) autorisations
(si existants)
Spécialistes de la
Conception de pont conception des
(étagement) - intégration de ces
structures de la direction
s. o. ouvrages d’art à s. o.
(voir la section 4.3.12 générale territoriale ou
l’avant-projet définitif
Étude d’ouvrage d’art) de l’unité administrative
centrale du Ministère
Spécialistes de
Conception de la conception
supersignalisation des structures de
- intégration de ces
(latérale, aérienne) supersignalisation de
s. o. ouvrages d’art à s. o.
la direction générale
(voir la section 4.3.12 l’avant-projet définitif
Ouvrages d’art territoriale ou de l’unité
Étude d’ouvrage d’art) administrative centrale
du Ministère
Spécialistes de
Conception de la conception
structure de des structures de
signalisation ou - intégration de ces signalisation et
d’éclairage s. o. ouvrages d’art à d’éclairage de la s. o.
l’avant-projet définitif direction générale
(voir la section 4.3.12 territoriale ou de l’unité
Étude d’ouvrage d’art) administrative centrale
du Ministère
- dimensionnement
d’un ouvrage de
Étude pour remblais protection en
digues enrochement pour les
Remblais digues (voir la section 4.3.13 s. o. structures routières s. o. s. o.
Étude pour remblais ou les falaises de
digues) roc ou de sol soumis
à l’érosion par les
vagues
2018 03 30
Secteurs d’activité des études et des la demande est
durée déjà connues ou à d’études /
données transmise
recueillir) (1) autorisations
(si existants)
Audit de sécurité - détection des
- plans achevés éléments du projet Spécialistes de la
routière
- rapport de l’avant- susceptibles de réalisation des audits de
Sécurité routière (voir la section 4.20 s. o.
projet définitif présenter un risque l’unité administrative
Audit de sécurité pour la sécurité des centrale du Ministère
terminé
routière) usagers de la route
3.13
R é f é r e n c e
L’équipe de projet planifie une autre visite de terrain, si de nouvelles ressources ont été
affectées au projet ou s’il s’est écoulé une longue période de temps depuis le PC-2. Cette
visite permet aux nouveaux venus de visualiser la problématique. Elle peut également
permettre de recueillir de nouveau des données supplémentaires pour la réalisation de
Formulaire V-1310
l’étape. Le formulaire V-1310 « Aide-mémoire pour la visite de terrain », où sont énumérés
« Aide-mémoire pour les points importants à considérer durant la visite, peut être utilisé. Ce formulaire est
la visite de terrain » accessible sur le site intranet du Ministère et sur le site Web des Publications du Québec.
Il est recommandé de réviser les rapports de toute autre visite antérieure. Si elle est
autorisée à le faire, l’équipe de projet peut compléter la visite sur le terrain en obtenant
des renseignements additionnels auprès des propriétaires riverains et des responsables
de l’entretien de la route. Le gérant de projet doit donc préalablement vérifier avec les
gestionnaires s’il est autorisé à demander ces renseignements additionnels.
L’équipe de projet doit préparer sa visite avant d’aller sur les lieux. Elle doit avoir
préalablement noté les points problématiques du projet afin d’y porter une attention
particulière pendant la visite.
Cette section présente les ententes et les autorisations qui sont requises à l’étape Avant-projet
définitif, ou dont le processus de négociation doit être déjà être enclenché à cette étape :
Autorisations environnementales :
-- autorisation de la Commission de protection du territoire agricole du
Québec (CPTAQ),
-- procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement
(Québec méridional),
-- procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement et
le milieu social (milieu nordique),
-- procédure d’évaluation environnementale fédérale (Loi canadienne sur
l’évaluation environnementale),
Avis de conformité au plan métropolitain, au schéma ou au règlement de
contrôle intérimaire;
Accès à des propriétés privées;
Ententes de collaboration avec les municipalités;
Ententes intergouvernementales, le cas échéant;
Négociations avec les communautés autochtones :
-- utilisation des terres de réserves autochtones.
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
3.14 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
À partir de la liste des études et des données requises, le gérant de projet doit préparer
les demandes de service nécessaires aux différentes unités administratives centrales, en
collaboration avec les chargés d’activités responsables des spécialités techniques. Ces
demandes doivent fixer les attentes quant au niveau de précision, les interrelations et les
échanges d’information requis entre les divers spécialistes, les variables à analyser ainsi
que l’échéancier de réalisation des collectes de données supplémentaires, des avis, des
études et du rapport de l’étude de l’avant-projet définitif.
la localisation du projet;
les limites du corridor de travail et le tracé projeté;
le profil et les sections transversales élaborés à l’avant-projet préliminaire;
la description du livrable en spécifiant le type de rapport souhaité, ainsi que le
niveau de recommandations et de conclusions souhaité.
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers 3.15
R é f é r e n c e
La réunion de planification vise à permettre à toute l’équipe de projet de s’engager en
toute connaissance de cause dans l’étape Avant-projet définitif. La planification de l’étape
et son intégration dans la réalisation globale du projet sont essentielles.
La réunion de planification aborde surtout les questions d’ordre technique parce que la
gestion de projet (les mécanismes de gestion de projet, les orientations et le suivi des
négociations) se poursuit généralement comme à l’étape Avant-projet préliminaire.
Gestion de l’étape :
-- le mandat et la portée (objectifs à atteindre, résultats attendus et livrables);
-- les rôles et les responsabilités des membres de l’équipe de projet;
-- les délais à respecter;
-- les mécanismes administratifs pour le paiement et la gestion des contrats;
-- les mécanismes de communication;
-- la fréquence des réunions de suivi de l’avancement des livrables.
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
3.16 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
-- pour les projets entre 5 et 100 millions de dollars : comité de décision des
projets de 5 M $ et plus;
-- pour les projets de 100 millions et plus au comité de gestion (COGE) du
Ministère.
Outre les communications avec l’équipe de projet et les gestionnaires, il faut aussi tenir
compte, selon la nature du projet, de la communication avec les parties prenantes externes.
Les méthodes de communication sont déterminées dans un plan de communication par
le chargé d’activités responsable des communications, de concert avec le gérant de projet
et les gestionnaires. À l’étape Avant-projet définitif, le plan de communication, élaboré
préalablement à l’étape Avant-projet préliminaire, est de nouveau mis à jour au besoin
pour tenir compte de l’évolution du projet.
La mise à jour est effectuée par le chargé d’activités responsable des communications, en
collaboration avec le gérant de projet.
Annexe technique
« COM – Communication »
Pour plus de détails à ce sujet, on peut consulter l’annexe technique « COM – Communication ».
Le gérant de projet planifie la fréquence des réunions de suivi pour mesurer l’avance-
ment avec l’équipe de projet. Ces réunions sont un excellent moyen de communiquer
l’information concernant le projet à tous les membres de l’équipe. Elles permettent aussi
au gérant de projet de faire le point sur l’état d’avancement du projet, et aux chargés
d’activités responsables des spécialités techniques de présenter l’état de leurs travaux,
en prenant soin d’énoncer les points critiques et les problèmes d’exécution, anticipés ou
vécus, pouvant influencer le déroulement du projet et avoir des incidences sur les délais,
les coûts, le contenu et la qualité du projet.
Le gérant de projet s’assure que la stratégie de consultation des parties prenantes externes
est toujours en lien avec les orientations et les objectifs opérationnels du projet et vérifie
si des activités sont requises au cours de cette étape.
Le gérant de projet met à jour le plan de gestion de projet et des différents livrables de
gestion de projet en fonction des changements pouvant avoir été apportés au projet,
de son évolution et des décisions prises par le comité de décision et de points de contrôle
de la direction générale territoriale, depuis le PC-2.
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers 3.17
R é f é r e n c e
à jour l’échéancier et la structure de découpage du projet dans le système GPR. Si des
changements importants sont constatés depuis la fin de l’étape précédente, ou que la
date du PC-3 est retardée, le gérant de projet doit en informer les gestionnaires. Il doit
également planifier les réunions du comité de décision et de points de contrôle de la
direction générale territoriale et, si nécessaire, celles des autres comités de gouvernance
de niveau supérieur au comité de décision et de points de contrôle.
Pour plus de détails sur le plan de gestion de projet et ses composantes, on peut
Guide de gestion consulter le Guide de gestion des projets routiers, accessible sur le site Web du Ministère,
des projets routiers ou prendre contact avec l’unité administrative responsable de la méthodologie en gestion
des projets routiers.
Le gérant de projet est responsable d’établir le calendrier de livraison des études et des
avis sectoriels et de déterminer les préalables aux différentes études (prédécesseurs
et successeurs).
La planification du mandat et la date de livraison des études et des avis sectoriels sont
établies conjointement avec tous les chargés d’activités responsables des spécialités tech-
niques, au cours de la réunion de planification. Chaque chargé d’activités est responsable
de l’exécution de son mandat et le gérant de projet de la portée et du suivi du projet.
Le gérant de projet remet l’échéancier mis à jour aux gestionnaires pour approbation. La
planification du projet doit être faite de façon obligatoire pour tous les projets de 5 millions
de dollars et plus (4 millions et plus pour les projets de structures) dans le système GPR.
De plus, les gabarits ministériels ou ceux approuvés par l’unité responsable du système
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
3.18 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
GPR doivent être utilisés et adaptés aux particularités du projet. Pour les projets de plus
grande envergure, il faudra utiliser le gabarit avec des lots dès le départ, même si ceux-ci
seront généralement décidés après le passage du PC-3, c’est-à-dire après la fermeture de
l’étape Avant-projet définitif.
Dans le cas où on prévoit accorder des contrats de services professionnels, le processus Directive DI-15-014 « Contrats
de services professionnels »
d’appel d’offres et d’octroi s’applique et ces types de contrats sont encadrés par les
directives DI-15-014 « Contrats de services professionnels » et DI-15-103 « Directive générale Directive DI-15-103 « Directive
générale sur l’octroi et la
sur l’octroi et la gestion des contrats de travaux de construction, de services, d’appro- gestion des contrats de
visionnement et de technologie de l’information », accessibles sur l’Espace administratif travaux de construction, de
de l’intranet du Ministère. Le Guide de préparation des devis de services professionnels, services, d’approvisionnement
également accessible sur le site intranet du Ministère, fournit toute l’information nécessaire et de technologie de
l’information »
à la rédaction d’un tel mandat. Une ressource spécialisée s’occupe du processus d’appel
d’offres et d’octroi de contrats dans le cas d’appels d’offres publics et de devis adminis- Guide de préparation des devis
de services professionnels
tratifs. Par contre, le contenu technique des devis sera réalisé par les chargés d’activités.
Les chargés d’activités de chaque spécialité devront définir le travail et les livrables requis
dans les différents devis. Les documents administratifs de services professionnels seront
préparés par la personne responsable du processus d’appel d’offres et d’octroi des contrats.
Les estimations des coûts de chaque contrat de services professionnels sont effectuées
par chacun des chargés d’activités des domaines d’expertise visés.
Une série de devis types est également accessible sur le site intranet du Ministère pour
soutenir les chargés d’activités responsables des spécialités techniques dans la rédaction
de leurs devis. Ceux-ci sont produits par chacun des chargés d’activités, mais le gérant de
projet doit en suivre la réalisation dans l’échéancier du projet.
Il est recommandé au gérant de projet et aux chargés d’activités qui préparent les devis de
services professionnels de rencontrer le spécialiste du processus d’appel d’offres et d’octroi
de contrat afin de vérifier les modalités et la portée des différents contrats à attribuer à
cette étape. Les estimations de délais seront incluses dans l’échéancier.
Il est possible que le projet soit en cours d’analyse en vue d’être priorisé par le
gouvernement du Québec et retenu par le gouvernement fédéral, afin de béné-
ficier de contributions fédérales prévues à des programmes d’investissement
en infrastructure. Selon les paramètres usuels de ces programmes fédéraux, les
sommes engagées ou payées pour un projet avant l’acceptation officielle de
ce dernier par le ministre fédéral responsable des infrastructures ne sont pas
admissibles pour un remboursement fédéral. Il est donc requis que le gérant de
projet fasse les vérifications nécessaires à cet égard avant l’octroi de tout contrat.
Le gérant de projet s’assure que les données concernant la planification du projet sont
mises à jour dans les systèmes PPS (par l’entremise d’un avis de modification), SFP et GPR
du Ministère.
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers 3.19
R é f é r e n c e
À cette étape, en principe, l’élaboration du dossier d’affaires pour les grands projets de
100 millions de dollars et plus débute. Celle-ci se poursuit afin d’être terminée au point
de contrôle PC-4.
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
3.20 Guide de préparation des projets routiers
4. EXÉCUTION, SUIVI ET MAÎTRISE R é f é r e n c e
œuvre toutes les activités nécessaires à la réalisation des livrables précisés lors de la
planification (ententes, autorisations requises, études et avis sectoriels, etc.). Le suivi de
ces livrables s’effectue quant au respect des délais, des coûts et de la qualité. Ceci permet
de mesurer les écarts puis d’ajuster les éléments du projet par des actions correctives, afin
de ramener le projet à l’intérieur de l’objectif visé.
Tout au long de cette étape, le gérant de projet effectue le suivi des livrables techniques,
produit et met à jour ses propres livrables de gestion de projet, garde les gestionnaires
informés de l’avancement du projet et leur indique les décisions devant être prises et les
difficultés rencontrées. Il tient également informés les chargés d’activités responsables
des spécialités techniques de tout changement d’échéancier qui affecte les livrables à
produire. Les chargés d’activités tiennent le gérant de projet informé de tout problème
pouvant influencer le déroulement du projet et avoir une incidence sur les délais, les coûts,
le contenu et la qualité du projet. Tous les livrables seront donc inscrits dans l’échéancier
et les délais seront suivis dans le système GPR.
La planification du mandat et la date de livraison des études et des avis techniques sont
établies conjointement par le gérant de projet et les chargés d’activités. Chaque chargé
d’activités est responsable de l’exécution de son mandat, et le gérant de projet de la
portée et du suivi du projet.
Tous les contrats de services professionnels devront être approuvés par les gestionnaires et
les coûts suivis par le gérant de projet. Si ces coûts n’étaient pas prévus, il faudra modifier
les données dans les systèmes PPS et SFP. Chaque mandat attribué à un prestataire de
services est suivi et géré par un chargé d’activités désigné.
Tout au long de l’étape, les chargés d’activités doivent informer le gérant de projet de
l’avancement de leurs livrables techniques, notamment par la mise à jour des données
dans le système GPR et des coûts pour les contrats de services professionnels.
Le gérant de projet tient les chargés d’activités informés de tout changement d’échéancier
qui pourrait affecter les livrables à produire. Les chargés d’activités tiennent également
informé le gérant de projet de tout problème pouvant influencer le déroulement du projet
et avoir une incidence sur les délais, les coûts, le contenu et la qualité du projet. Tous les
livrables seront donc inscrits dans l’échéancier et les délais seront suivis dans le système
GPR. Les réunions de suivi et d’avancement doivent donc être tenues régulièrement de
façon à maintenir les délais de réalisation.
Rappelons que les chargés d’activités sont responsables de l’exécution des livrables dont
la gestion leur incombe.
Le suivi est effectué en fonction des mécanismes établis dans le plan de gestion de projet.
Tous les livrables sont notamment suivis sur le plan des échéanciers, des coûts (prestataires
de services) et de la qualité du contenu.
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers 4.1
R é f é r e n c e
Tout au long de l’étape Avant-projet préliminaire, les chargés d’activités doivent informer
le gérant de projet ou le chargé d’activités responsable de l’étude des solutions de
l’avancement de leurs livrables techniques, notamment par la mise à jour des données
dans le système GPR, et des coûts pour les contrats de services professionnels.
Le gérant de projet tient les chargés d’activités informés de tout changement d’échéancier
qui pourrait affecter les livrables à produire. Les chargés d’activités tiennent également
informé le gérant de projet de toute problématique pouvant influencer le déroulement du
projet et avoir des incidences sur les délais, les coûts, le contenu et la qualité du projet.
Tous les livrables seront donc inscrits dans l’échéancier et les délais seront suivis dans le
système GPR. Les réunions de suivi et d’avancement doivent donc être tenues régulièrement
de façon à maintenir les délais de réalisation.
Rappelons que les chargés d’activités sont responsables de l’exécution des livrables dont
la gestion leur incombe.
Le suivi est effectué en fonction des mécanismes établis dans le plan de gestion de projet.
Tous les livrables sont notamment suivis sur le plan des échéanciers, des coûts (presta-
taires de services) et de la qualité du contenu. Ils le sont également en ce qui concerne la
fréquence établie avec les gestionnaires pour les informer de l’avancement du projet et
du respect des contraintes (coûts, délais, contenu, qualité).
Le suivi se fera d’abord sur les dates de livraison par les chargés d’activités responsables
du contenu des devis de services professionnels. Par la suite, les chargés d’activités auront
à négocier les honoraires professionnels et à confirmer que les livrables seront disponibles
aux dates et selon le contenu attendus.
Toutes les négociations d’ententes devront être suivies si elles ont débuté car elles peuvent
retarder le début des travaux ou entraîner des coûts supplémentaires au projet.
Lorsque requise, la consultation des Autochtones débute dès l’étude des solutions et peut
se poursuivre à la présente étape.
Le suivi et la maîtrise des risques sont réalisés en continu tout au long de l’étape. La mise
à jour de la planification de la gestion des risques est obligatoire avant la fermeture de
l’étape Avant-projet définitif (PC-3).
Si le contexte du projet a changé (nouvelle équipe de projet, nouveau risque majeur iden-
tifié, probabilité d’occurrence ou impact modifié avec une conséquence non négligeable
sur les objectifs du projet), le gérant de projet convoque un nouvel atelier de gestion des
risques. Ceci permet à l’équipe de projet et aux gestionnaires d’adapter ou de moduler
l’analyse de risques réalisée précédemment à la nouvelle réalité du projet.
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
4.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Pour plus d’information sur les bonnes pratiques et méthodes utilisées en gestion des Guide méthodologique –
risques au Ministère, on peut se référer au Guide méthodologique – Conduite d’une gestion Conduite d’une gestion de
risques de projets routiers
de risques de projets routiers, accessible sur le site intranet du Ministère.
La fin du dossier d’opportunité pour les grands projets de 100 millions de dollars et plus
devrait se faire autour du PC-2 mais pourrait s’étirer jusqu’au PC-3 si tous les éléments
requis ne sont pas disponibles.
4.2 Réalisation du dossier d’affaires pour les grands projets de 100 M $ et plus
Pour les grands projets de 100 millions de dollars et plus, il est requis de déposer un dossier
d’affaires idéalement au PC-4, au plus tard au point de contrôle PC-5. Ce document doit Directive sur la gestion
être basé sur la Directive sur la gestion des projets majeurs d’infrastructure publique du des projets majeurs
Secrétariat du Conseil du trésor du Québec (SCT), disponible sur le site Web du SCT. d’infrastructure publique
Le gérant de projet doit donc travailler en étroite collaboration avec l’unité administrative
responsable des grands projets de 100 millions et plus. Si le montant du grand projet est
de 100 millions et plus, le dossier d’affaires doit être déposé au SCT dans un but de reddi-
tion de comptes, et afin d’obtenir l’autorisation de poursuivre le projet par le Conseil des
ministres. Les chargés d’activités devront contribuer à établir la documentation nécessaire
pour l’approbation du projet.
Pour plus de détails sur le dossier d’opportunité, on peut consulter la Directive sur la
gestion des projets majeurs d’infrastructure publique.
Cette évaluation préliminaire est réalisée avant le point de contrôle 3 (PC-3). Advenant
que l’emprise requise pour les travaux soit déjà connue et fixée, il est alors possible de
procéder à l’évaluation finale des interventions archéologiques à effectuer.
Pour plus de détails sur les interventions archéologiques, on peut prendre contact avec Annexe technique
l’unité administrative centrale du Ministère responsable de l’archéologie, ou se référer à « ARC – Archéologie »
l’annexe technique « ARC – Archéologie ».
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers 4.3
R é f é r e n c e
La réhabilitation de la chaussée peut être envisagée dans les secteurs du projet où la
nouvelle géométrie coïncide avec celle de la route existante. C’est particulièrement le
Normes – Ouvrages routiers,
Tome II – Construction routière,
cas dans les zones de raccordement et de chevauchement. Le chapitre 2 « Structures de
chapitre 2 chaussée » du Tome II – Construction routière de la collection Normes – Ouvrages rou-
Annexe technique
tiers du Ministère présente les cas où ce type d’étude est nécessaire, alors que la section
« TSC – Terrassement et « TSC-06 – Réhabilitation de chaussée souple » de l’annexe technique « TSC – Terrassement
structure de chaussées » et structure de chaussées » décrit les différentes techniques d’intervention.
GCH : Système « Gestion Il est possible de se référer aux données de l’inventaire du système GCH « Gestion des
des chaussées » chaussées » du Ministère (indice de rugosité international [IRI] été, IRI hiver, orniérage,
fissuration, état du drainage) et aux notes prises lors de la visite de terrain afin de
déterminer si une étude de réhabilitation de chaussées est nécessaire. Cette étude vise à
évaluer le comportement de la chaussée et à déterminer les problèmes de dégradation et
leurs causes afin de proposer des interventions appropriées.
le retraitement en place;
la protection contre le gel;
les techniques de drainage;
le recyclage en place ou en centrale d’enrobage;
le renouvellement de la couche de surface;
les techniques pour ralentir ou éviter la remontée des fissures;
l’imperméabilisation (scellement de fissures, traitement de surface);
toute utilisation de nouvelles techniques.
Guide d’entretien et de Le Guide d’entretien et de réhabilitation des chaussées en béton de ciment et le document
réhabilitation des chaussées Retraitement en place des chaussées, accessibles sur le site Web des Publications du
en béton de ciment
Québec, peuvent également être consultés pour obtenir plus de détails sur les études de
Retraitement en place
réhabilitation de chaussées. Les notes des cours Chaussées souples et Interventions en
des chaussées
chaussées souples peuvent également être consultées sur le site intranet du Ministère.
Notes des cours Chaussées
souples et Interventions en
chaussées souples 4.3.3 Étude spécifique de chaussées
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
4.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
-- d’un profil projeté sous la nappe phréatique,
-- de sol avec un indice de liquidité supérieur à 0,9;
Cette conception spécifique de chaussées est réalisée par l’unité administrative centrale
du Ministère responsable de la conception des chaussées.
Aux endroits où le profil final de la route diffère du profil préliminaire qui était disponible
pour la réalisation de l’étude de reconnaissance des sols, des forages et des sondages
supplémentaires peuvent devoir être réalisés. Ces sondages permettent de déterminer la
stratigraphie des sols en place, soit leur épaisseur et leur nature.
Il peut également être nécessaire d’installer des instruments de mesure (gelmètre, piézo-
mètre, repère de soulèvement, etc.). Les gelmètres doivent être suivis pendant la période
hivernale, alors que les mesures des repères de soulèvement doivent être prises en été
et en hiver. Quant aux piézomètres, c’est généralement la période printanière qui est la
plus critique.
Une étude spécifique de chaussées peut s’étirer sur plusieurs mois afin d’obtenir des
données provenant d’un cycle de gel-dégel complet. Il faudra alors en tenir compte dans
l’échéancier du projet.
4.3.3.1 Infrastructure sur sols de faible portance (ML, CL, MH, CH)
Une étude de conception spécifique de chaussée est requise lorsque l’infrastructure de la
chaussée projetée se trouve au niveau de sols de faible portance (ML, CL, MH, CH) dont
la résistance au cisaillement (Cu) est inférieure à 50 kPa.
Dans ce cas, l’étude vise à prévoir les problèmes de construction et à proposer des solutions
pour diminuer le risque de remaniement du sol naturel pendant les travaux et, le cas
échéant, augmenter la capacité de support des sols par :
Pour obtenir plus de détails sur ce type d’intervention, on peut se référer à la section Annexe technique
« TSC-01 – Traitement des infrastructures sur sols de faible portance » de l’annexe technique « TSC – Terrassement et
structure de chaussée »
« TSC – Terrassement et structure de chaussée ».
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers 4.5
R é f é r e n c e
Dans ce cas, l’étude vise à préciser les conditions hydriques du site et la gélivité des sols
de support et, le cas échéant, à proposer une conception adaptée afin d’éviter un mauvais
comportement de la structure de la chaussée à cause d’un excès d’eau dans les matériaux
de fondation.
Guide de planification et de Pour plus de détails, on peut consulter le Guide de planification et de réalisation des
réalisation des études de études de reconnaissance de sols accessible sur le site Web des Publications du Québec.
reconnaissance de sols
Dans ces cas, l’étude vise à déterminer les solutions adéquates pour assurer le bon
comportement de la structure de la chaussée.
Normes – Ouvrages routiers, Pour plus de détails sur les chaussées en béton de ciment, les transitions et l’isolation des
Tome II – Construction routière chaussées, il est suggéré de consulter le Tome II – Construction routière de la collection
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
4.6 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
de l’annexe technique « TSC – Terrassement et structure de chaussée ». « TSC – Terrassement et
structure de chaussée »
Pour les impacts résiduels du projet, c’est à dire ceux qui ne peuvent être évités ou atténués,
le chargé d’activités responsable de l’environnement doit déterminer des mesures compen-
satoires qui sont généralement des remplacements d’habitats ou des compensations finan-
cières. Le chargé d’activités responsable de l’environnement peut élaborer ces mesures en
collaboration avec les ministères concernés, puisque ces mesures devront être autorisées par
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers 4.7
R é f é r e n c e
devis et libération des emprises (certificats d’autorisation en vertu de l’article 22 4 de la Loi
sur la qualité de l’environnement [LQE], etc.). Des recommandations quant à ces mesures
sont formulées au gérant de projet et doivent ensuite être approuvées par les gestionnaires.
Une phase III peut également être nécessaire si la phase II n’a pu permettre de recueillir
toutes les données qui permettraient de répondre aux besoins du projet. Cependant, il
peut être préférable d’attendre que les plans du projet soient disponibles pour réaliser
la phase III, soit au cours de l’étape Plans et devis préliminaires. Ceci permet d’orienter
davantage l’acquisition de données en fonction des besoins spécifiques du projet, afin
d’optimiser la gestion des déblais en chantier. L’étude de caractérisation environnementale
de phase II doit être effectuée conformément au Guide de caractérisation des terrains du
Guide de caractérisation MDDELCC, afin d’évaluer la qualité environnementale du terrain en fonction du Guide
des terrains du MDDELCC
d’intervention – Protection des sols et réhabilitation des terrains contaminés ou pour
Guide d’intervention –
Protection des sols et
satisfaire aux dispositions de la section IV.2.15 de la LQE. Ces deux guides sont accessibles
réhabilitation des terrains sur le site Web du MDDELCC.
contaminés du MDDELCC
Comme les phases II et III de l’étude de caractérisation environnementale comportent
la réalisation de sondages, il peut être avantageux de les jumeler à ceux réalisés lors de
l’étude géotechnique ou de reconnaissance des sols, le cas échéant. Lorsque des sondages
doivent être effectués en terrain privé, une autorisation du propriétaire doit être obtenue
avant le début des travaux.
À la réception des résultats de l’étude, le gérant de projet fournit une copie des rapports
de l’étude au chargé d’activités responsable des activités immobilières pour lui confirmer
ou l’informer de toute contamination dans l’emprise à acquérir. Ce dernier doit procéder
4. Art. 22 de la LQE : « Nul ne peut ériger ou modifier une construction, entreprendre l’exploitation d’une industrie
quelconque, l’exercice d’une activité ou l’utilisation d’un procédé industriel ni augmenter la production d’un
bien ou d’un service s’il est susceptible d’en résulter une émission, un dépôt, un dégagement ou un rejet de
contaminants dans l’environnement ou une modification de la qualité de l’environnement, à moins d’obtenir
préalablement du ministre un certificat d’autorisation. »
5. Section IV.2.1 : Protection et réhabilitation des terrains.
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
4.8 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
térisation est produite en application de la section IV.2.1 de la LQE, et qu’elle révèle la
présence dans le terrain de contaminants dont la concentration excède les valeurs limites
de l’annexe I du Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains.
Pour plus de détails à ce sujet, on peut consulter les sections suivantes de l’annexe Annexe technique
« ENV – Environnement »
technique « ENV – Environnement » :
La caractérisation des matières résiduelles se trouvant sur le site du projet doit également
être réalisée à la présente étape, dans le cadre de la caractérisation environnementale de
phase II. En effet, cette même caractérisation doit aussi couvrir les matériaux constituant les
infrastructures existantes appelées à être démantelées au cours des travaux. Les éléments
à considérer dans la phase II à l’égard des matériaux de démantèlement sont décrits dans
le document Guide de bonnes pratiques – La gestion des matériaux de démantèlement du Guide de bonnes pratiques –
MDDELCC, à l’étape appelée « Étape III : Caractérisation ». Ce guide est accessible auprès du La gestion des matériaux de
démantèlement du MDDDELCC
MDDELCC. L’inventaire et les résultats de caractérisation des matières résiduelles doivent
être pris en compte dans les plans et devis des travaux afin d’en faciliter la saine gestion
en chantier.
6. Art. 65 de la LQE : « Aucun terrain qui a été utilisé comme lieu d’élimination des matières résiduelles et qui
est désaffecté ne peut être utilisé pour fins de construction sans la permission écrite du ministre. »
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers 4.9
R é f é r e n c e
Une étude géologique est requise dans les cas suivants :
Il est à noter qu’étant donné l’expertise développée en mécanique des roches au Ministère,
toutes les demandes d’étude de stabilité de parois rocheuses devraient être adressées
à l’unité administrative centrale du Ministère responsable de la géotechnique et de la
géologie.
Description des études La consultation du document Description des études réalisées au Service géotechnique
réalisées au Service
et géologie, accessible sur le site intranet du Ministère, permet d’obtenir plus de détails,
géotechnique et géologie
entre autres, sur les études géologiques.
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
4.10 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Une étude géologique peut être requise dans les cas suivants :
Lorsque les fondations d’un ouvrage d’art requièrent une excavation dans le roc, l’étude
géologique permet d’en évaluer la faisabilité et, si nécessaire, de recommander des
mesures de stabilisation advenant l’anticipation de problèmes de stabilité. De la même
façon, l’étude va permettre d’évaluer la stabilité d’un escarpement rocheux si un ouvrage
d’art est prévu au sommet de celui-ci.
Par ailleurs, les déblais de première classe à proximité d’ouvrages d’art, de bâtiments
ou de services publics peuvent faire l’objet de recommandations particulières et, dans
certains cas, nécessiter la rédaction d’un devis spécial pour une expertise des bâtiments
et le contrôle des vibrations.
Une étude géotechnique complète peut être produite à l’étape Avant-projet définitif,
puisque la conception est suffisamment avancée pour permettre au spécialiste en géo-
technique de localiser précisément les forages et les sondages nécessaires à son étude.
Cette étude fait suite à l’étude géotechnique préliminaire, lorsque cette dernière a été
émise à l’étape Avant-projet préliminaire. L’étude géotechnique complète est un intrant
à la phase de réalisation des plans et devis.
En plus des données de base énumérées à la section 3.1 Données, avis et études techniques
de base requises par le chargé d’activités responsable de la conception, les variantes de
profil, l’étude de reconnaissance des sols, les études ou rapports de sondages antérieurs
(lorsque disponibles) et l’étude hydraulique (pour les ouvrages d’art) doivent être transmis
au spécialiste en géotechnique pour la réalisation de son étude. Des forages supplémen-
taires à ceux réalisés pour l’étude géotechnique préliminaire peuvent devoir être effectués
afin de préciser et compléter les calculs, et émettre des recommandations finales. C’est le
spécialiste en géotechnique, auteur de l’étude, qui détermine le nombre et la localisation
des sondages ainsi que l’instrumentation nécessaire.
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Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers 4.11
R é f é r e n c e
la conception. L’étude permet aussi d’anticiper les problèmes potentiels pouvant survenir
en cours de construction et présente les recommandations et mises en garde pour les
prévenir. Au besoin, cette étude peut également contenir des recommandations à être
mises en œuvre par le gérant de projet ou le chargé d’activités responsable de la géo-
technique (surveillance géotechnique à prévoir en plus de la surveillance générale, études
supplémentaires à faire réaliser, etc.).
Les demandes d’études géotechniques soumises à des prestataires de services devraient être
faites en utilisant le devis type pour études géotechniques, accessible sur le site intranet
Devis type pour du Ministère. Toutefois, étant donné la complexité des études de stabilité de talus existants
études géotechniques et l’expertise développée au Ministère depuis de nombreuses années, toutes les demandes
d’étude de stabilité devraient être adressées à l’unité administrative centrale du Ministère
responsable de la géotechnique et de la géologie.
Les sections suivantes présentent plus en détail chacun des types d’études géotechniques.
les ponts;
les ponts d’étagement;
les murs de soutènement;
les ponceaux dont le diamètre est supérieur à 3 m.
Une étude de fondation est également requise lorsque les travaux d’entretien ou de réfec-
tion prévus augmentent sensiblement la charge transmise aux fondations. De même, une
étude est nécessaire lorsque des travaux importants de terrassement (déblais et remblais)
sont projetés à proximité d’une structure, pour évaluer leur impact sur cette dernière. Le
but de cette étude est alors d’évaluer les tassements générés sous ces nouvelles contraintes.
L’étude de fondation pour ouvrage d’art permet de déterminer la résistance du sol (capa-
cité portante) afin de permettre le dimensionnement des fondations superficielles ou
profondes (sur pieux). Elle permet également de calculer les tassements et la stabilité des
sols de fondation sous la contrainte transmise par la structure et les remblais adjacents
et de dimensionner, le cas échéant, les allégements requis.
Dans le cas des ponceaux, l’étude de fondation permet de calculer les tassements sous
le poids des remblais, d’orienter le choix du type de ponceau et des murs de tête et, au
besoin, de dimensionner l’allégement et la géométrie des remblais à construire au dessus
du ponceau.
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Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
4.12 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
sols argileux ou organiques
L’avis sur les contraintes géotechniques et l’étude de reconnaissance des sols réalisée aux
étapes précédentes de l’avant-projet préliminaire ont permis de cibler les secteurs devant
faire l’objet d’une étude géotechnique le long du tracé projeté, soit typiquement les
secteurs sur sols argileux ou organiques.
Dans les secteurs de sols organiques, toute construction, tout élargissement et tout
rehaussement de remblai doivent faire l’objet d’une étude géotechnique.
Dans certaines conditions, une étude géotechnique est exigée. L’étude de stabilité permet
alors d’évaluer la stabilité des déblais ou des remblais projetés et, si cette dernière n’est
pas jugée suffisante, de recommander la géométrie et les solutions assurant cette stabilité.
Lorsque le prestataire de services juge que son projet exige une grande quantité de
terre végétale, une étude doit être effectuée pour produire une caractérisation des sols
sur l’horizon organique superficiel. Cette analyse doit être réalisée conformément aux Normes – Ouvrages routiers,
exigences de la norme 9101 du Tome VII – Matériaux de la collection Normes – Ouvrages Tome VII – Matériaux,
routiers du Ministère par un laboratoire d’analyse agricole accrédité par le MDDELCC. norme 9101
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Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers 4.13
R é f é r e n c e
nage plus complet doit être établi, et non un échantillonnage linéaire dans un corridor visé.
L’horizon organique doit être échantillonné séparément afin d’évaluer les paramètres
suivants :
Ensuite, les résultats doivent être évalués en fonction des critères minimaux de la
Normes – Ouvrages routiers, norme 9101 du Tome VII – Matériaux de la collection Normes – Ouvrages routiers du
Tome VII – Matériaux, Ministère, afin de déterminer la quantité du sol végétal conforme aux critères de la
norme 9101
terre végétale.
Les données recueillies sont analysées afin de déterminer les impacts qualitatifs et
quantitatifs du projet routier sur le puits concerné. Dans le cas où un impact significatif
est à prévoir, des mesures d’atténuation doivent être proposées dans le rapport de l’étude.
Cette étude peut se scinder en deux volets, selon les problèmes anticipés par le chargé
d’activités responsable de la conception :
D’une part, l’étude d’impact des vibrations générées par le trafic lourd peut s’avérer
nécessaire dans les cas suivants :
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
4.14 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Cette étude peut nécessiter des relevés de vibrations avant les travaux à l’aide d’un
sismographe, afin d’évaluer le niveau des vibrations dans un secteur visé. Dans certains
cas, afin d’anticiper l’impact du projet sur un milieu donné, des relevés dans des secteurs
adjacents et comparables au projet permettent d’estimer le niveau de vibrations transmis
par le sol une fois le projet en exploitation. Un relevé après travaux peut également être
nécessaire afin d’évaluer l’impact de ceux ci sur les bâtiments riverains du corridor rou-
tier en question. Enfin, cette étude présente les méthodes d’atténuation des vibrations
envisageables pour le projet.
D’autre part, l’étude des vibrations dues aux activités de chantier vise les activités dites
lourdes (utilisation d’explosifs, fonçage par battage, vibrofonçage, compactage, opérations
de machineries lourdes, etc.). Celles ci peuvent potentiellement générer des vibrations
importantes, suffisantes pour engendrer des dommages aux différentes infrastructures
localisées à proximité de la zone de travaux (de quelques mètres à quelques dizaines de
mètres). Dans le cas de travaux en milieu urbain, l’étude permet d’émettre des recom-
mandations visant un meilleur contrôle de vibrations en chantier. Cette étude, si jugée
Cahier des charges et devis
nécessaire, complète les recommandations contenues dans les versions à jour du Cahier généraux
des charges et devis généraux (CCDG) et du devis type « Construction et réparation des Devis type « Construction et
structures » du Ministère, en ce qui a trait au contrôle des vibrations en chantier. Ce devis réparation des structures »
est accessible sur le site intranet du Ministère.
Le rapport d’étude de puits donne les résultats des analyses bactériologiques et physico-
chimiques de l’eau de tous les puits riverains. Dans les cas où il y a risque de contamination
ou d’asséchement de puits dans un secteur à cause des travaux de terrassement ou
d’entretien hivernal, des mesures d’atténuation sont recommandées, assorties des raisons
qui guident ces choix. Les fiches signalétiques détaillées de chacun des puits sont jointes
en annexe au rapport.
Le MDDELCC peut également exiger un suivi de la qualité de l’eau pour certains puits,
souvent reconnus à risque. Le programme de suivi de puits ainsi que la réalisation du suivi
lui même relèvent des spécialistes en hydrogéologie de l’unité administrative centrale du
Ministère responsable de la géotechnique et de la géologie.
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers 4.15
R é f é r e n c e
par la route ou longeant la route. Il est important de retenir que l’aménagement d’un
tronçon routier peut modifier les conditions de drainage existantes. Ainsi, il faut toujours
s’assurer que le projet ne cause pas de préjudice au secteur environnant en dégradant les
conditions d’écoulement. Les modifications au drainage existant peuvent provoquer des
réclamations de la part des résidants.
Dans le cas de la réhabilitation d’une route, les considérations hydrauliques peuvent jouer
un rôle fondamental dans la prise de décisions. Il est important de considérer que certains
Manuel de conception ouvrages existants peuvent nécessiter une réhabilitation. À cet égard, on peut consulter le
des ponceaux Manuel de conception des ponceaux, accessible sur le site Web des Publications du Québec,
Les Classeurs du CERIU – ainsi que Les Classeurs du CERIU – Infrastructures souterraines du Centre d’expertise et
Infrastructures souterraines de recherche en infrastructures urbaines (CERIU), accessibles sur le site Web du CERIU.
Une étude hydraulique est nécessaire pour établir les caractéristiques du bassin de
drainage et le comportement du cours d’eau, afin de déterminer le type de structure
requis (pont, ponceau) pour répondre aux conditions locales d’écoulement. Cette étude
permet également de préciser la protection requise aux abords de la structure, dans le lit
du cours d’eau et sur les berges.
L’étude hydraulique est réalisée de façon à fournir toutes les données nécessaires pour la
conception de l’ouvrage. Dans le cas d’un pont ou d’un ponceau, l’étude doit permettre
d’établir le gabarit hydraulique de l’ouvrage, soit l’ouverture libre et le dégagement vertical
minimal requis. L’étude doit également fournir les données nécessaires aux calculs et à la
protection des éléments de fondation.
L’étude vise un rendement hydraulique optimal, tout en respectant les aspects économiques
et environnementaux. Elle doit faire ressortir tous les aspects susceptibles d’influencer
le comportement hydraulique de l’ouvrage. Dans le cas où l’on veut réaliser une étude
hydraulique, les références suivantes peuvent être consultées pour effectuer la conception
du type d’ouvrage approprié :
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Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
4.16 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
les niveaux des hautes eaux et les vitesses d’écoulement correspondant aux
différents débits mentionnés précédemment;
l’impact du rendement hydraulique de l’ouvrage existant;
les limites des plaines inondables;
l’emplacement des zones d’embâcles;
la présence d’affouillement, d’érosion ou de sédimentation;
les dimensions de la structure, c’est à dire l’ouverture libre requise et le dégagement
vertical à conserver au dessus des hautes eaux;
les modes de protection nécessaires pour protéger la structure contre les risques
d’embâcles de glace ou de débris, d’affouillement, d’érosion et de sédimentation;
les aménagements requis pour permettre le libre passage des poissons, si nécessaire.
4.3.11.1 Drainage
Le drainage constitue un élément important à considérer lors de la conception d’un projet
routier, car les tracés en plan et les profils sont conditionnés par les systèmes hydrologiques
et hydrauliques existants.
À titre d’exemple, lorsqu’une future route longe ou traverse un cours d’eau ou un plan
d’eau, le profil doit être suffisamment haut pour que les hautes eaux extrêmes, selon une Collection Normes –
Ouvrages routiers
période de retour choisie en fonction de l’importance de la route, ne dépassent pas le
niveau de l’infrastructure. Les considérations hydrologiques et hydrauliques de même que
les périodes de retour à considérer sont énumérées dans la collection Normes – Ouvrages
routiers du Ministère .
Au moment de l’étude plus détaillée du drainage, tant en milieu rural avec fossés qu’en
milieu urbain avec conduites fermées, il est important :
de repérer les arrivées d’eau existantes à capter soit par les fossés, soit par le
réseau pluvial;
d’inventorier les points de décharge existants ou potentiels, selon le type de
drainage, pour les sorties de fossés ou les émissaires des réseaux d’égout pluvial.
L’altitude des points de décharge peut influencer le profil minimal de la route.
De même, les points de décharge peuvent nécessiter des ouvrages de protection
contre l’érosion et l’acquisition de servitudes de drainage;
de déterminer si des ouvrages de protection contre l’érosion sont requis sur les
accotements (caniveau le long des glissières, accotement asphalté, etc.), dans les
talus (déversoir, perrés, etc.) et dans les fossés (revêtement de protection);
de vérifier si des ouvrages de pratique de gestion optimale des eaux pluviales
sont nécessaires (bassins de rétention ouverts, réservoirs souterrains, bassins de
sédimentation, etc.);
de déterminer si le pompage des eaux pluviales est nécessaire pour permettre leur
évacuation, ce qui peut être le cas des points bas sous des structures.
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers 4.17
R é f é r e n c e
Devis normalisé La collection Normes – Ouvrages routiers du Ministère doit être consultée pour s’informer
Travaux de construction – des critères de conception des conduites, ainsi que le devis normalisé du Bureau
Clauses techniques générales –
Conduites d’eau et égouts de normalisation du Québec intitulé Travaux de construction – Clauses techniques
(BNQ 1809–300) générales – Conduites d’eau et égouts pour connaître les caractéristiques techniques et
les normes d’installation des conduites d’eau et d’égout.
Guide de gestion des eaux Le Guide de gestion des eaux pluviales du MDDELCC, accessible sur le site Web de ce
pluviales du MDDELCC ministère, présente les principes de conception de diverses pratiques de gestion optimales
des eaux pluviales (PGO).
Lorsque des ouvrages d’art sont requis, le chargé d’activités responsable des structures
doit déterminer les contraintes à considérer et produire un avis sur le type d’ouvrage
susceptible d’être choisi en fonction des variantes de profil étudiées.
Pour plus de détails sur les règles et procédures à suivre pour la conception de projets
d’ouvrages d’art, les documents de référence suivants peuvent être consultés sur le site
Web des Publications du Québec :
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
4.18 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
de celui-ci. Une telle étude nécessite des sections transversales du talus et de l’estran,
pour bien caractériser le site.
La signalisation routière guide, oriente et dirige les automobilistes tout au long de leur
parcours, et leur permet d’adapter leur conduite aux situations qu’ils rencontrent en
leur indiquant la route à suivre et les dangers qui s’y présentent, et en leur rappelant
les diverses prescriptions du Code de la sécurité routière (RLRQ, chapitre C-24.2) et des Code de la sécurité routière
règlements municipaux. Le Code de la sécurité routière est accessible sur le site Web des (RLRQ, chapitre C-24.2)
Publications du Québec.
L’article 289 du Code de la sécurité routière prévoit que le sens d’un message de signali-
sation est déterminé exclusivement par le ministre qui diffuse ces informations dans un
arrêté ministériel. L’article 289 prévoit aussi que les normes de fabrication et d’installation
de la signalisation routière sont établies par le Ministère. Celles-ci sont consignées dans le Normes – Ouvrages routiers,
Tome V – Signalisation routière de la collection Normes – Ouvrages routiers du Ministère. Tome V – Signalisation routière
Les matériaux utilisés pour les panneaux, le marquage de la chaussée et les supports des
panneaux, des balises et des autres repères visuels doivent être conformes aux exigences
Normes – Ouvrages routiers,
spécifiées aux chapitres 6 « Pièces métalliques », 10 « Peintures et produits de marquage » Tome VII – Matériaux,
et 14 « Matériaux divers » du Tome VII – Matériaux de la collection Normes – Ouvrages chapitres 6, 10 et 14
routiers du Ministère.
Il est également possible de consulter le Répertoire des dispositifs de Répertoire des dispositifs
de signalisation routière
signalisation routière du Québec, qui est une banque d’informations sur les
du Québec
panneaux normalisés se trouvant dans le Tome V – Signalisation routière de la
collection Normes – Ouvrages routiers. Ce répertoire est accessible sur le site
Web du Ministère.
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Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers 4.19
R é f é r e n c e
4.4.1 Autorisation de la Commission de protection du territoire agricole du Québec
Annexe technique Il est bon de rappeler que tout projet nécessitant une autorisation en vertu de la Loi sur
« ENV – Environnement »
la protection du territoire et des activités agricoles doit faire l’objet d’une demande à la
municipalité locale sur le territoire de laquelle est situé le lot. Une copie de cette demande
doit aussi être adressée à la Commission de protection du territoire agricole du Québec
(CPTAQ). Il est nécessaire de prévoir quelques mois pour le traitement de la demande.
D’une part, si le projet est assujetti à la procédure d’évaluation et d’examen des impacts
sur l’environnement, la demande d’autorisation de la CPTAQ doit avoir été préalablement
préparée à l’avant-projet préliminaire pour ne pas retarder la délivrance du décret d’auto-
risation gouvernemental. Il peut être ensuite nécessaire de modifier les informations de la
demande à la CPTAQ si des changements sont apportés au projet à l’étape Avant-projet
définitif. Ces nouvelles précisions sont ensuite transmises à la CPTAQ dès que les emprises
du projet sont connues.
D’autre part, si le projet n’est pas assujetti à la procédure d’évaluation et d’examen des
impacts sur l’environnement, la demande d’autorisation doit être réalisée en entier à
l’avant-projet définitif. Dans ce cas, si l’échéancier du projet le permet, le Ministère a
avantage à s’adresser à la CPTAQ avec un plan d’acquisition, normalement disponible
au cours de l’étape Plans et devis préliminaires.
7. Avertissement : Au moment de publier le guide, le régime d’autorisation de la Loi sur la qualité de l’environne-
ment était en processus de révision complète. Le contenu qui suit reflète les exigences environnementales qui
étaient en vigueur avant le 23 mars 2018. Les modifications causées par la révision de la loi seront intégrées
dans une prochaine mise à jour du guide.
8. « Le décret d’expropriation du gouvernement du Québec autorise le Ministère à acquérir des immeubles par
expropriation ». Acquisition d’immeubles à des fins gouvernementales – Information générale – Document
destiné aux propriétaires et aux locataires qui doivent, à la demande du ministère des Transports du Québec,
céder ou déplacer leurs biens au bénéfice de l’État, Ministère des Transports du Québec, Direction de la
Chaudière-Appalaches, Mars 2006, accessible sur le site Web du BAPE.
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
4.20 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
(Québec méridional)
Le projet est ensuite autorisé ou non par décret, en vertu de l’article 31.5 de la LQE. Certificat d’autorisation du
Ce certificat d’autorisation du gouvernement peut comprendre des conditions qui doivent gouvernement émis en vertu
de l’article 31.5 de la LQE
être respectées et intégrées dans le projet.
Tout projet ayant été autorisé par décret gouvernemental doit faire l’objet d’une ou
plusieurs demandes de certificat d’autorisation (pour construction et exploitation)
du MDDELCC en vertu de l’article 22 de la LQE, lors de la phase Plans et devis et Certificats d’autorisation du
libération des emprises (étapes 4 et 5). D’autres autorisations environnementales MDDELCC émis en vertu de
peuvent également être requises en fonction des particularités du projet. de l’article 22 de la LQE
Pour plus de détails à ce sujet, on peut consulter la section « ENV-04 – Procédure Annexe technique
d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement (Québec méridional) » de « ENV – Environnement »
l’annexe technique « ENV – Environnement ».
À l’étape Avant-projet définitif, le comité d’examen de l’étude d’impact peut tenir des
audiences publiques ou toute autre forme de consultations durant lesquelles tous les
membres de l’équipe du projet du Ministère peuvent être amenés à fournir de l’information
ainsi que répondre aux questions par écrit ou verbalement au moment d’une séance
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Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers 4.21
R é f é r e n c e
publique. Le mandat d’enquête et d’audience publique sur l’environnement est discuté plus
en détail à la section 4.15.1 Mandat d’enquête et d’audience publique en environnement
du BAPE.
Le projet est ensuite autorisé ou non par le MDDELCC. Le certificat d’autorisation global
délivré par celui-ci comprend des conditions qui doivent être intégrées au projet.
Tout projet ayant été autorisé par le MDDELCC doit faire l’objet d’une ou plusieurs
demandes de certificat d’autorisation du MDDELCC en vertu de l’article 22
Autorisation du MDDELCC
de la LQE, à la phase Préparation des plans et devis et libération des emprises
émis en vertu de l’article 22 (étapes 4 et 5). D’autres autorisations environnementales peuvent également
de la LQE être requises en fonction des particularités du projet.
Pour plus de détails, on peut consulter la section « ENV-06 – Loi canadienne sur l’évaluation
environnementale » de l’annexe technique « ENV – Environnement ».
Selon la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme (LAU), le gouvernement, l’un de ses ministres
ou un prestataire de services de l’État ne peut faire une intervention citée à l’article 149 de
la LAU, sur le territoire où est en vigueur un plan métropolitain, un schéma ou un règlement
de contrôle intérimaire adopté par le conseil d’un organisme compétent, que si cette inter-
vention est réputée, en vertu de l’article 157 de la LAU, conforme au plan métropolitain,
au schéma ou au règlement. La conformité au schéma est établie eu égard aux objectifs
du schéma et la conformité au règlement est établie eu égard aux dispositions de celui-ci.
Il est à noter que les travaux de réfection et d’entretien ne sont pas assujettis à cette loi.
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Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
4.22 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
De ce fait, tous les travaux du Ministère, sauf les travaux de réfection et d’entretien
situés dans les zones potentiellement exposées aux glissements de terrain (ZPEGT), sont
assujettis à la LAU, puisque les cartes de contraintes relatives aux glissements de terrain
sont intégrées aux schémas d’aménagement.
Lorsque des études techniques exigent des interventions sur des propriétés privées, les
chargés d’activités responsables de chacune de ces études techniques doivent obtenir
les autorisations nécessaires pour la réalisation des travaux. La Loi sur le ministère des
Transports permet à des employés du Ministère d’entrer et de passer sur des propriétés
privées, alors que la Loi sur les arpenteurs-géomètres permet à ces derniers et à leurs aides
d’y réaliser des travaux d’arpentage.
Cependant, toutes les autres interventions sur les propriétés privées nécessitent l’accord du
propriétaire. En cas de refus de la part de ce dernier, le chargé d’activités responsable d’une
de ces études peut s’adresser au chargé d’activités responsable des activités immobilières.
Celui-ci analyse la possibilité de négocier des arrangements avec le propriétaire et de payer
des compensations, le cas échéant. Dans l’éventualité où les discussions se solderaient par
un échec, le chargé d’activités doit revoir les types d’interventions à réaliser en dehors de
la propriété privée (zones limitrophes) pour compenser le manque d’information (relevé
sismique, etc.). Dans le cas où des interventions sont absolument nécessaires (sondages
pour une culée de pont, etc.) et qu’il n’y a pas d’accord possible avec le propriétaire, le
chargé d’activités responsable d’une étude technique entreprend, avec l’aide du chargé
d’activités responsable des activités immobilières, le processus d’acquisition de terrain ou
de servitudes pour la réalisation des travaux.
Au cours de la phase Conception, il est possible qu’il ait été déterminé que le projet nécessite
l’occupation temporaire ou permanente d’immeubles ou de terrains fédéraux pour des
études, des sondages ou d’autres travaux. Une entente avec le partenaire fédéral est
nécessaire avant toute intervention sur un immeuble ou un terrain de propriété fédérale.
Le gérant de projet est invité à se référer à l’unité administrative centrale du Ministère
responsable des ententes intergouvernementales afin de s’informer de la démarche à suivre.
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Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers 4.23
R é f é r e n c e
Il est bon de rappeler que les ententes entre le Ministère et tout organisme
fédéral constituent des ententes intergouvernementales couvertes par la Loi
sur le ministère du Conseil exécutif et requérant, pour la validité de l’entente,
l’approbation par le gouvernement du Québec (Conseil des ministres).
Les délais inhérents à ce processus d’approbation gouvernemental doivent être
Annexe technique
intégrés à la planification du projet. Les délais usuels liés à la préparation, à la
« EIG – Ententes négociation, à l’approbation et à la signature d’une entente sont présentés à
intergouvernementales » l’annexe technique « EIG – Ententes intergouvernementales ».
Annexe technique « ACQ – À cet effet, la section « ACQ-02 – Étapes du processus d’acquisition » de l’annexe technique
Activités immobilières « ACQ – Activités immobilières et acquisition » fournit plus de détails sur les délais à
et acquisition »
considérer pour procéder à l’acquisition, que ce soit de gré à gré ou par expropriation.
La présente activité consiste à élaborer des variantes de profil pour le scénario retenu à
l’avant-projet préliminaire, en tenant compte des contraintes, des éléments de conception
et des résultats des études et des avis techniques. Les principales activités liées à l’élabo-
ration des variantes de profil sont les suivantes :
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Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
4.24 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Une contrainte majeure est une difficulté, un obstacle qu’il faut absolument prendre
en considération dans la conception des variantes de profil, en raison des répercussions
financières, environnementales ou techniques qu’elle engendre. Les contraintes sont de
différents ordres, soit géométrique, environnemental, physique, historique, patrimonial,
d’acquisition, politique, etc.
À partir du plan de l’avant-projet préliminaire et des visites sur le terrain, les membres de
l’équipe de projet déterminent les contraintes majeures liées au projet afin d’en tenir compte
dans l’élaboration des variantes de profil et des sections transversales. Pour procéder Formulaire V-1318 « Contraintes
à cette identification, le formulaire V-1318 « Contraintes majeures relatives au profil », majeures relatives au profil »
accessible sur le site intranet du Ministère et sur le site Web des Publications du Québec,
peut être utilisé. Les divers chargés d’activités (environnement, géotechnique, hydraulique,
etc.) et le centre de services concernés peuvent également être consultés à cette fin.
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Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers 4.25
R é f é r e n c e
Le chargé d’activités responsable des activités immobilières doit être consulté au sujet des
différentes contraintes d’acquisition (délais de libération d’emprise, coûts, etc.).
4.10.2.2 Pente
Normes – Ouvrages routiers, Le chapitre 6 « Tracé et profil » du Tome I – Conception routière de la collection Normes –
Tome I – Conception routière, Ouvrages routiers du Ministère peut être consulté pour le choix des pentes selon la classe
chapitre 6
de la route.
Sur de courtes distances, il faut éviter de faire des profils en vague de faibles amplitudes,
et ce, surtout sur des tronçons de route à vitesse élevée. Il est alors préférable que le
profil soit constitué de longues courbes verticales qui se touchent, même si la norme est
respectée. Parfois, il est nécessaire de faire mieux que la norme indique, puisque cette
dernière constitue un minimum requis.
4.10.2.4 Dévers
Les taux de dévers et la longueur des transitions sont décrits dans le chapitre 6 « Tracé et
profil » du Tome I – Conception routière de la collection Normes – Ouvrages routiers du
Ministère . Dans les secteurs en courbe horizontale, une attention particulière doit être
portée en raison de la gradation du dévers de la voie de circulation, et de l’accotement
vers le centre de la route. À ces endroits, on doit parfois réaliser des aménagements sur
les terrains adjacents à l’accotement (rigole avec puisard, reprofilage du terrain, etc.)
pour prévenir le ruissellement de l’eau vers la chaussée (surtout en période de fonte) et
la formation de glace sur les voies de roulement.
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Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
4.26 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Les intersections sont toujours des contraintes importantes à considérer, autant en géo-
métrie qu’en profil. Le raccordement d’intersections doit permettre l’aménagement de
plateaux. De même, le raccordement des dévers et des profils de la chaussée doit assurer Normes – Ouvrages routiers,
un drainage efficace. L’aménagement des carrefours plans est présenté dans le chapitre 8 Tome I – Conception routière,
« Carrefours plans » du Tome I – Conception routière de la collection Normes – Ouvrages chapitre 8
routiers du Ministère.
4.10.2.8 Accès
Les accès aux propriétés constituent souvent des contraintes majeures par rapport au
profil de la route. Les caractéristiques géométriques (profil et largeur d’entrée) de l’accès
doivent permettre des manœuvres faciles. Cependant, la localisation de l’accès par rapport Normes – Ouvrages routiers,
au profil de la route doit respecter les distances de visibilité prescrites dans les chapitres 7 Tome I – Conception routière,
« Distance de visibilité » et 10 « Accès » du Tome I – Conception routière de la collection chapitres 7 et 10
Normes – Ouvrages routiers du Ministère.
Il est judicieux d’adapter les variantes de profil pour respecter ces exigences et, si cela est
nécessaire dans certains cas extrêmes, envisager de déplacer certains accès existants par
l’imposition de servitudes de non accès. Le Tome I – Conception routière de la collection Normes – Ouvrages routiers,
Normes – Ouvrages routiers du Ministère fournit l’information relative à la conception des Tome I – Conception routière
différentes catégories d’entrées et l’établissement de servitudes de non accès.
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Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers 4.27
R é f é r e n c e
L’optimisation des tracés et des profils d’une route doit se faire en considérant autant les
conditions favorables de l’été que celles défavorables de l’hiver. Entre autres, il faut porter
une attention particulière aux tronçons routiers perpendiculaires aux vents dominants.
Il est donc essentiel d’harmoniser le profil de la route par rapport aux terrains avoisinants.
L’installation de brise vent, d’une zone d’accumulation de neige et de pentes de talus
Design Guidelines for the permettant d’obtenir un écoulement laminaire du vent peut également être considérée.
control of Blowing and
Drifting Snow du Strategic
À ce sujet, le document Design Guidelines for the control of Blowing and Drifting Snow
Highway Research Program du Strategic Highway Research Program peut être consulté. Ce document est accessible
(SHRP – H381) sur le site Web du Strategic Highway Research Program.
Dans le cas d’un réseau privé de services publics, par exemple, un réseau privé d’aqueduc
et d’égout, celui-ci comporte des branchements au réseau principal (public) qui peuvent
également entraver un projet routier, et ils doivent donc être déplacés. Ces branchements sont
situés dans le terrain privé du riverain. Dans ces cas, c’est le chargé d’activités responsable
des activités immobilières qui va évaluer, négocier et établir le montant d’indemnité avec
le riverain. Quant au coordonnateur territorial des services publics, il traite uniquement
des coûts de déplacement du réseau principal. Ainsi, dans le cas d’un réseau privé de
services publics (branchement résidentiel ou commercial), le gérant de projet se réfère au
chargé d’activités responsable des activités immobilières pour qu’il évalue les incidences
financières associées au déplacement du réseau privé et aux indemnités afférentes.
Annexe technique Pour obtenir plus de détails à ce sujet, on peut consulter l’annexe technique « DSP –
« DSP – Déplacement Déplacement des services publics ».
des services publics »
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Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
4.28 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
La qualité du sol en place et la hauteur de la nappe phréatique ont une incidence sur le
profil de la route et peuvent nécessiter des méthodes de construction particulières.
Les résultats des études de sols réalisées aux étapes précédentes sont considérés dans
l’optimisation des profils, dans la conception des infrastructures et de la structure de la
chaussée ainsi que dans l’évaluation des coûts qui y sont associés.
La cubature des terres, soit le calcul des quantités de déblais et de remblais, permet Cahier des charges et devis
d’optimiser la réutilisation des matériaux de déblais. Comme prévu à l’étude de recon- généraux – Infrastructures
routières – Construction et
naissance des sols, la quantité de matériaux contenant moins de 30 % et moins de 20 % réparation
de particules fines doit être évaluée pour la fermeture des remblais, en regard du Cahier Normes – Ouvrages routiers,
des charges et devis généraux – Infrastructures routières – Construction et réparation Tome II – Construction routière,
(article 11.6). Les chapitres 1 « Terrassements », 2 « Structures de chaussée » et 3 « Drainage » chapitres 1, 2 et 3
du Tome II – Construction routière de la collection Normes – Ouvrages routiers du Minis- Annexe technique
tère, l’annexe technique « ECT – Estimation des coûts des travaux de construction », et les « ECT – Estimation des coûts
sections suivantes de l’annexe technique « TSC – Terrassement et structure de chaussée » des travaux de construction »
peuvent être consultés : Annexe technique
« TSC – Terrassement et
structure de chaussée »
« TSC-02 – Réutilisation des déblais »;
« TSC-05 – Diagramme des masses ».
Dans certains cas, les matériaux de déblais ne sont pas toujours disponibles
en qualité et en quantité suffisantes pour combler les remblais. Ce manque de
matériaux constitue une contrainte importante, puisqu’il influence directement
le coût du projet. Le chargé d’activités responsable de la conception doit donc
considérer cette contrainte dans l’estimation du budget du projet et en informer
le gérant de projet.
Les sections transversales de la chaussée sont générées à l’aide d’un logiciel de conception
routière, selon le profil en travers de la route retenu à l’avant-projet préliminaire et en
tenant compte des contraintes et des éléments de conception.
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Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers 4.29
R é f é r e n c e
Les résultats des sondages pédologiques sont intégrés au logiciel, afin que celui-ci en tienne
compte dans les évaluations des quantités de déblais et de remblais des divers matériaux.
Les sections transversales doivent également être corrigées afin d’être adaptées aux
surlargeurs requises pour la mise en place des dispositifs de retenue.
4.10.4 Gestion des impacts des travaux routiers : étude du maintien de la circulation
lors des travaux
La gestion des impacts des travaux revêt une importance primordiale, car elle vise
à assurer la poursuite de la mission du Ministère, même en période de travaux. Par
conséquent, la mise en place de mesures d’atténuation des impacts fait partie intégrante
de la planification du projet et de sa conception. À cet égard, il est parfois nécessaire de
tenir compte des exigences d’ordre technique et des intérêts particuliers, qui sont souvent
difficilement compatibles.
Dès la conception du projet, il est très important de déterminer les ouvrages, les emprises,
les servitudes, les autorisations et les permissions requis afin d’atténuer les impacts et
d’intégrer les budgets nécessaires à la programmation pour la mise en place des mesures
d’atténuation. Il y a lieu d’examiner et d’évaluer entre autres :
les entraves et des risques de congestion causée par le chantier, ainsi que par les
autres chantiers environnants, le cas échéant;
l’effet potentiel du chantier sur l’isolement d’une communauté, la desserte des
services d’urgence, le besoin de déplacement des personnes et l’approvisionnement
en biens de première nécessité, etc.;
les risques anthropiques et naturels présents;
le risque de compromettre la qualité de vie en raison du bruit, de la poussière et
des entraves à la circulation locale (automobilistes, piétons, cyclistes et personnes
à mobilité réduite), particulièrement en milieu urbain;
les renseignements disponibles sur l’achalandage, le camionnage, les accès aux
commerces et aux industries et la circulation des véhicules d’urgence;
la capacité maximale des voies en période de pointe;
la présence de points particuliers aux approches du projet, tels qu’un pont étroit,
une entrée ou une sortie d’autoroute, un passage à niveau, une piste cyclable,
un passage pour piétons, une traverse de VHR;
l’aménagement des chemins de déviation et de détour;
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Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
4.30 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
la pertinence d’une consultation des partenaires, des riverains et des usagers pour
tenir compte de leurs besoins et, si nécessaire, le recours à des sondages ou à des
groupes de discussion;
l’évaluation de la possibilité d’un transfert de mode de transport (mesures
susceptibles de réduire les débits, par exemple le transport en commun).
Pour plus de détails sur les étapes à suivre pour gérer adéquatement l’impact des travaux Annexe technique
sur la circulation, on peut consulter l’annexe technique « GIT – Gestion des impacts des « GIT – Gestion des impacts
des travaux routiers »
travaux routiers ».
Durant le processus de conception, l’équipe de projet peut avoir besoin de levés de terrain
complémentaires pour compléter l’aménagement des ouvrages, par exemple :
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers 4.31
R é f é r e n c e
Une fois l’élaboration des variantes de profil achevée, l’équipe de projet effectue leur
analyse afin de choisir celle qui répond le mieux aux objectifs visés et qui sera recom-
mandée pour la poursuite du projet. Le profil optimal recommandé doit minimiser les
incidences sur les besoins en emprise, tenir compte des contraintes précisées dans l’étude
d’impact sur l’environnement et assurer la sécurité des usagers, le tout selon les paramètres
budgétaires établis pour le projet.
L’équipe de projet examine donc chacune des variantes de profil en considérant l’aspect
financier, ainsi que les avantages et les inconvénients, en fonction de divers critères propres
au projet. Pour ce faire, elle procède aux activités suivantes :
À ce stade ci, on doit limiter le plus possible l’utilisation de données trop générales,
comme des coûts au kilomètre ou au mètre carré. Il est important de définir plus en détail
le scénario retenu à l’étape Avant-projet préliminaire. Pour ce faire, on doit bien cerner
et évaluer les quantités associées aux ouvrages qui composent les différentes variantes
de profil à l’étude.
L’actualisation du budget du projet est réalisée en associant un coût unitaire aux quantités
spécifiques de chacun des ouvrages. Ce coût doit être ajusté en fonction des particularités
régionales, de l’importance relative des quantités en cause et de tout autre facteur
pouvant avoir une incidence sur le coût unitaire. Les coûts unitaires des ouvrages sont
généralement établis en consultant l’historique des résultats d’appels d’offres pour les
ouvrages et les projets similaires. En l’absence de données de référence comparables,
une estimation plus précise, nécessitant l’identification des composantes (main-d’œuvre,
équipement, matériaux, taux de production projeté, etc.), est requise. Cette estimation
plus détaillée permet une analyse comparative et la sélection de la variante de profil qui
répond le plus efficacement possible aux besoins définis.
Dans l’établissement du coût des travaux de construction, il est important d’inclure une
contingence selon l’évolution des connaissances du projet. La contingence est une provi-
sion monétaire s’ajoutant à l’estimation des coûts d’un projet pour absorber les impacts
d’une variation de quantités ou de prix unitaires. Habituellement, cette contingence est
plus importante en début de projet et elle est ajustée selon l’évolution des connaissances.
La contingence doit être définie le plus en amont possible de la préparation du projet
afin de limiter les risques de redondance avec la réserve de risques, dans les cas où des
quantités ont été estimées à cette étape du projet (lorsqu’il y a une forte possibilité de
sols contaminés [probabilité > 95 %], etc.).
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
4.32 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Bien que le coût des travaux de construction représente habituellement la majeure partie
du coût de réalisation d’un projet routier, l’établissement du coût global du projet demande
aussi d’évaluer le coût des activités connexes, comme les honoraires professionnels, les
frais couvrant les mesures de compensation environnementale majeures et la réhabilitation
des terrains contaminés, et les frais d’acquisition immobilière et de déplacement des
équipements de services publics.
Le gérant de projet consulte les chargés d’activités associés aux activités connexes concer-
nées pour obtenir l’estimation des coûts de chacune de celles-ci. Concernant les activités
immobilières, le chargé d’activités responsable de la conception fournit à ces chargés
d’activités concernés les données mentionnées à la section 4.12.1.2 Activités immobilières
de l’étape précédente Avant-projet préliminaire. De plus, même dans le cas où aucune
acquisition de terrain n’est requise, le chargé d’activités responsable des activités immo-
bilières doit analyser tous les éléments de l’élaboration des profils mentionnés ci dessus
ayant une influence sur les propriétés riveraines et faire une évaluation de la compensation
financière pouvant être accordée pour les préjudices causés.
On doit aussi évaluer une réserve de risques établie suivant l’analyse de risques. Dans
l’évaluation de cette réserve de risques, il est important d’éviter toute redondance avec
les éléments déjà couverts dans l’établissement de la contingence.
Finalement, une réserve pour l’inflation doit être établie dans le but de tenir compte de
la durée projetée d’un projet. Celle ci est une évaluation de l’augmentation projetée des
prix des biens et services durant le cycle de vie du projet.
Pour plus de précisions quant aux méthodes et paramètres d’estimation, on peut consulter Annexe technique
l’annexe technique « ECT – Estimation des coûts des travaux de construction ». « ECT – Estimation des coûts
des travaux de construction »
Une fois l’élaboration des variantes de profil terminée, l’équipe de projet procède à leur
analyse comparative afin de déterminer celle qui répond le mieux aux objectifs du projet.
Cette analyse soutient la recommandation d’une variante de profil auprès du comité de
décision et de points de contrôle de la direction générale territoriale.
Une analyse des coûts globaux chaussées et /ou structures (ACG – chaussées et /ou
ACG – structures) peut devoir être effectuée à nouveau, si les variantes de profil sont très
différentes l’une de l‘autre.
Pour plus de détails sur l’analyse des coûts globaux, on peut consulter l’annexe technique Annexe technique « AED –
« AED – Analyses économiques et outils d’aide à la décision », ainsi que le document Analyses économiques et
outils d’aide à la décision »
Orientation ministérielle sur le choix des types de chaussées, accessibles sur le site Web
Orientation ministérielle sur le
du Ministère. choix des types de chaussées
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers 4.33
R é f é r e n c e
L’analyse comparative peut ensuite être complétée en compilant sous forme de
tableau-synthèse les coûts du projet et l’échéancier possible de réalisation de chaque
variante de profil. Les membres de l’équipe de projet établissent ensuite les avantages et
Formulaire V-1319 « Analyse les inconvénients de chaque variante de profil. Le formulaire V-1319 « Analyse comparative
comparative des variantes »
des variantes » peut être utilisé pour compiler l’ensemble de ces données. Ce formulaire est
accessible sur le site intranet du Ministère et sur le site Web des Publications du Québec.
Pour chaque variante de profil étudiée, les éléments suivants doivent être présentés :
Le rapport présente la variante de profil recommandée, apporte des précisions sur le tracé
et le profil retenus, et expose les arguments justifiant ce choix en spécifiant, entre autres,
comment la variante de profil permet de résoudre les problèmes décelés et d’atteindre
les objectifs opérationnels.
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
4.34 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Les documents suivants doivent être annexés au rapport préliminaire de l’avant-projet
définitif :
le plan de localisation;
le plan d’aménagement;
le plan des différentes variantes de profil, sur lequel on indique :
-- les distances de visibilité à l’arrêt et au dépassement, et leur écart par rapport
aux normes,
-- les distances de visibilité aux intersections principales et secondaires,
-- les distances de visibilité aux accès riverains,
-- la corrélation évaluée entre les courbes horizontales et verticales du tracé –profil;
la ou les sections types avec l’emprise nominale;
le cheminement de projet;
les résultats de l’analyse des coûts globaux (ACG – Chaussées ou ACG – Structures),
le cas échéant;
le formulaire V-1319 « Analyse comparative des variantes », si utilisé; Formulaire V-1319 « Analyse
comparative des variantes »
tout autre document jugé pertinent.
Une rencontre technique est organisée dans le but de valider la variante recommandée
dans le rapport d’avant-projet définitif de façon consensuelle, avant de poursuivre l’achè-
vement de la conception de tous les ouvrages du projet. Le directeur des projets et les
chargés d’activités responsables des spécialités techniques participent à cette rencontre.
De plus, si un chargé d’activités responsable de la conception a été nommé, celui-ci doit
également assister à cette rencontre comme membre de l’équipe de projet.
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers 4.35
R é f é r e n c e
générale territoriale jugent si la variante de profil retenue et approuvée doit être présentée
aux intervenants du milieu et, le cas échéant, dressent la liste de ces derniers et déterminent
les gestionnaires et les professionnels qui participeront à cette présentation.
Le gérant de projet met ensuite à jour le plan de gestion de projet en tenant compte de
la variante de profil retenue.
Des consultations et des audiences publiques réalisées par le Bureau d’audiences publiques
en environnement (BAPE), le Comité d’examen des répercussions sur l’environnement et le
milieu social (COMEX 9) ou la Commission de la qualité de l’environnement Kativik (CQEK10),
peuvent être déclenchées lorsque le projet est assujetti à l’une des procédures d’évaluation
et d’examen des impacts sur l’environnement en vertu de la LQE (méridional ou nordique).
Dans ces deux cas, le Ministère doit transmettre toute nouvelle information concernant
le projet à l’organisation responsable de la consultation, et ce, tout au long de l’étape
Avant-projet définitif. Tous les membres de l’équipe du projet peuvent être amenés à
participer aux consultations pour fournir de l’information et répondre aux questions
verbalement au moment d’une séance publique, ou par écrit, à la suite de demandes
formulées par l’organisation responsable de la consultation.
9. Le COMEX est chargé d’effectuer les évaluations et les examens des impacts sur l’environnement et le milieu
social des projets de développement situés au sud du 55e parallèle du territoire régi par la Convention de
la Baie-James et du Nord québécois.
10. La CQEK a le mandat d’effectuer les évaluations et les examens sur l’environnement et le milieu social
des projets de développement situés au nord du 55e parallèle du territoire régi par la Convention de la
Baie-James et du Nord québécois.
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
4.36 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
À partir des rapports de consultations ou d’audiences publiques, des autorisations
environnementales et des résultats et recommandations inscrits dans les avis et les études
réalisés à cette étape, les membres de l’équipe de projet procèdent à la finalisation de la
conception de celui-ci. La section 4.16.3 Liste des ouvrages à finaliser présente une liste
non exhaustive des ouvrages permettant l’achèvement de la conception.
Le gérant de projet s’assure également que toutes les conditions du décret gouvernemental
autorisant les travaux en vertu de la section IV.1 de la LQE ou du certificat d’autorisation
global en vertu des sections II et III du chapitre 2 de la LQE, ainsi que celles assorties à
la déclaration de décision concernant l’évaluation environnementale en vertu de la LCEE
sont respectées et que les ajustements nécessaires sont réalisés.
la conception de la chaussée :
-- la détermination des traitements à réaliser sur les infrastructures problématiques
(traitement à la chaux, drains, géotextile, géogrille, etc.),
-- l’isolation de la chaussée,
-- le dimensionnement des diverses couches de la chaussée et du revêtement,
-- le dimensionnement des profils en travers, notamment les pentes des talus de
la chaussée (intérieur et extérieur) et des talus de déblais,
-- le dimensionnement des pentes des coupes de roc, y compris les largeurs
des paliers,
-- le choix du type de bordure, de musoir et de trottoir,
-- la récupération et la réutilisation des matériaux,
-- la détermination des surlargeurs requises dans les courbes,
-- le recouvrement des accotements,
-- le traitement des sols organiques,
-- les transitions;
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers 4.37
R é f é r e n c e
-- le positionnement du réseau en fonction des services publics existants (aqueduc,
égout, etc.),
-- le positionnement de la conduite maîtresse en considérant les phases de
réalisation des travaux,
-- la prévision d’anneaux de rehaussement pour les puisards et les regards, s’il
y a risque de ne pouvoir mettre en place toutes les couches de revêtement
avant la période hivernale,
-- le besoin d’isolation des conduites,
-- le soutènement temporaire des conduites, des parois de tranchée, de la fondation
de la structure, etc.;
la protection de l’environnement :
-- les aménagements et les ouvrages particuliers pour l’évitement et l’atténuation
des impacts du projet sur l’environnement,
-- les mesures de compensation environnementale,
-- la gestion des terrains contaminés et des matières résiduelles,
-- la gestion des eaux pluviales,
-- les mesures d’atténuation temporaires applicables au projet;
l’intervention archéologique :
-- tenir compte du secteur et des superficies visés par l’intervention archéologique
(inventaire ou fouilles), le cas échéant;
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
4.38 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
-- le besoin en détecteurs de véhicules en détresse (DVD),
-- les mesures pour éviter l’installation de dispositifs de retenue;
Pour des travaux aux approches des ponts municipaux et aux intersections Ministère-MUN, le
chargé d’activités responsable de la conception doit remplir le formulaire V-3243 « Acquisition Formulaire V-3243 « Acquisition
de terrain et de servitude sur les chemins municipaux aux approches des ponts et des de terrain et de servitude sur
les chemins municipaux aux
intersections Ministère-MUN » qui accompagnera la demande de plan d’acquisition, afin approches des ponts et des
de justifier les besoins d’acquisitions de parcelles sous juridiction municipale. Ce formulaire intersections Ministère-MUN »
est accessible sur le site intranet du Ministère.
Il est possible que certaines données d’arpentage additionnelles soient nécessaires pour
en finaliser la conception. À cet effet, on peut consulter la section 4.10.6 Levés de terrain
complémentaires pour connaître les éléments à fournir au chargé d’activités responsable
de l’arpentage.
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers 4.39
R é f é r e n c e
Lorsque la conception de tous ces ouvrages est terminée, les membres de l’équipe de
projet effectuent une mise à jour du plan de gestion de projet, de l’estimation des coûts
et de l’échéancier du projet de la variante de profil retenue.
le système de transport;
l’infrastructure routière;
la circulation;
la sécurité;
les corridors routiers.
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
4.40 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
l’Avis d’intention – Communiqué no 1, rédigé par l’entreprise ou l’organisme. Les renseigne-
ments fournis dans cet accusé de réception, tels que la description des travaux, les coûts et
les délais approximatifs de déplacement de services publics, permettent au gérant de projet
de mettre à jour l’échéancier et le budget du projet.
Pour obtenir plus de détails à ce sujet, on peut consulter l’annexe technique « DSP – Annexe technique
« DSP – Déplacement
Déplacement des services publics ». des services publics »
L’audit de sécurité routière peut être réalisé à n’importe quelle étape d’avancement d’un
projet, de l’avant-projet préliminaire jusqu’à la mise en service. Aussi, plus d’un audit peut
être effectué sur un projet.
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers 4.41
5. FERMETURE DE L’ÉTAPE AVANT-PROJET DÉFINITIF (PC-3) R é f é r e n c e
livrables planifiés ont été réalisés, et d’obtenir l’autorisation de poursuivre le projet aux
étapes subséquentes. Les principales activités de fermeture de l’équipe de projet sont
présentées dans cette section
le plan de gestion de projet, avec une estimation des besoins en ressources, et une
proposition d’échéancier pour l’étape suivante (programme de travail préliminaire
de l’étape Plans et devis préliminaires).
Le gérant de projet passe aussi en revue l’avancement du projet en faisant le point sur les
activités réalisées et celles à venir. Il doit également présenter les diverses autorisations
obtenues et celles à obtenir. Il est donc recommandé de traiter les points suivants pour
validation et information :
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers 5.1
R é f é r e n c e
Le gérant de projet fait un bilan de l’avancement des différentes demandes
d’autorisations (CPTAQ, avis de conformité au plan métropolitain, au schéma ou à
un règlement intérimaire de la Ville, autorisations d’accès à des propriétés privées
et à des propriétés du gouvernement fédéral, etc.);
le suivi de la consultation et des négociations d’ententes avec les communautés
autochtones :
Advenant le cas où une consultation des Autochtones est réalisée et que des
négociations d’ententes sont entreprises, les décisions du Ministère ainsi que les
mesures d’accommodement adoptées y sont présentées, le cas échéant;
le suivi des négociations des ententes de collaboration avec les municipalités et
des ententes intergouvernementales, le cas échéant :
Le gérant de projet présente l’état d’avancement des ententes de collaboration
avec les municipalités (entente pour la préparation du projet routier signée) et des
ententes intergouvernementales (décrets, signatures), le cas échéant.
Formulaire V-1316 « Fiche Un compte rendu de la réunion est rédigé pour confirmer les discussions, les conclusions
synthèse du point de et les décisions. Le formulaire V-1316 « Fiche synthèse du point de contrôle » peut être
contrôle »
utilisé à cette fin. Toutes les décisions prises lors du PC-3 doivent être consignées dans ce
formulaire et celui-ci doit être signé par le gérant de projet, le ou les directeurs et le direc-
teur général territorial. Dans le cas des grands projets de 100 millions de dollars et plus,
Formulaire V-1304 « Grands le formulaire V-1304 « Grands projets – Fiche synthèse du point de contrôle » est utilisé et
projets – Fiche synthèse du doit être signé par le gérant de projet, le ou les directeurs, le directeur général territorial
point de contrôle »
et le directeur général de l’unité administrative responsable des grands projets routiers
(100 millions de dollars et plus). Ces formulaires sont accessibles sur le site intranet du
Ministère et sur le site Web des Publications du Québec.
Une présentation aux autres comités de gouvernance requis est effectuée à la suite de la
réunion du comité de décision et de points de contrôle de la direction générale territoriale
pour le PC-3.
Pour les projets de 5 millions de dollars et plus jusqu’à 100 millions, c’est le comité de
décision des projets de 5 millions et plus qui approuve le projet. La présentation doit
contenir la justification de la variante de profil recommandée qui s’appuie sur les résultats
de l’étape.
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
5.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
La présentation doit être effectuée selon les directives et les modalités en vigueur.
Les gestionnaires confirment le lieu et la date de présentation, de même que le présentateur.
Les documents et la présentation doivent être soumis pour analyse quelques semaines
à l’avance. Ces documents sont validés par des analystes de l’unité administrative du
Ministère responsable des documents à déposer aux comités de gouvernance. Le mandat
de cette unité administrative est d’assurer la conformité des documents et un niveau de
préparation suffisant pour franchir le point de contrôle.
Dans le cas des grands projets de 100 millions de dollars et plus, le formulaire V-1304 Formulaire V-1304 « Grands
« Grands projets – Fiche synthèse du point de contrôle » est utilisé et doit être signé par projets – Fiche synthèse du
point de contrôle »
le gérant de projet, le ou les directeurs, le directeur général territorial et le directeur
responsable des grands projets de 100 millions de dollars et plus. Ces formulaires sont
accessibles sur le site intranet du Ministère et sur le site Web des Publications du Québec.
Le gérant de projet s’assure que les données du projet sont mises à jour dans les systèmes
PPS et SFP, selon ce qui a été réellement réalisé. La mise à jour peut toucher les éléments
suivants :
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers 5.3
R é f é r e n c e
la stratégie de réalisation des composantes (répartition des montants estimés
dans le temps et entre les activités connexes [AC], les travaux [TR], les mesures
d’atténuation des risques, les contingences, la réserve pour risques et la réserve
pour inflation).
Le gérant de projet vérifie également que la date de début des travaux telle qu’elle figure
à la programmation (PPS) est ultérieure à celle de la date de l’appel d’offres, estimée à
l’aide du système GPR. Si la situation ne peut être corrigée, le gérant de projet en informe
le gestionnaire.
Si la composante Activités connexes (AC) est programmée et que l’on désire ajuster la
stratégie de réalisation, on doit procéder par avis de modification dans le système PPS.
L’ajustement de la stratégie de réalisation doit se faire en accord avec la disponibilité
budgétaire.
Si les activités connexes débutent durant l’année en cours, un avis de modification doit
être produit dans le système PPS pour programmer cette composante, selon la disponibilité
budgétaire. Si les activités connexes s’amorcent au cours d’une année ultérieure, une
priorité doit être attribuée au projet. La composante sera alors approuvée en temps et
lieu au début de l’année financière concernée.
Si des mandats de services professionnels ont été attribués, il faut clore les contrats s’ils
sont terminés et faire le bilan des coûts de l’étape. De plus, le chargé d’activités responsable
Directive DI-15-023
« Évaluation du rendement en
du mandat doit effectuer une évaluation du rendement du prestataire de services, selon les
contrats de construction et modalités de la directive DI-15-023 « Évaluation du rendement en contrats de construction
de services » et de services », accessible sur l’Espace administratif de l’intranet du Ministère.
Le gérant de projet s’assure que les données concernant la planification du projet sont
mises à jour dans le système GPR du Ministère.
2018 03 30
Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
5.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Les livrables de gestion de projet sont classés par le gérant de projet et les livrables techniques
le sont par les chargés d’activités. Toutefois, le gérant de projet doit s’assurer que les
livrables techniques et ceux de gestion de projet produits à cette étape sont complets,
approuvés et classés conformément à la gestion intégrée des documents de projets et de
contrats routiers (GID PCR) et à la gestion intégrée des documents pour les ouvrages d’art
(GID OA). À cette fin, le classement est effectué à l’aide de l’outil de gestion documentaire
en vigueur au Ministère.
Il existe un guide pour l’utilisation de la GID PCR. Ce document intitulé Guide de Guide de classement des
classement des documents de projets et de contrats routiers est accessible sur le site documents de projets et
de contrats routiers
intranet du Ministère.
Le bilan de l’étape peut être effectué dans le cadre d’une rencontre de l’équipe de projet.
Il est important de documenter cette réunion afin de garder en mémoire les différentes
expériences vécues et de faciliter le transfert d’expertise. Ce bilan va contribuer à l’éva-
luation du projet à la fermeture du PC-7.
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Conception / Étape 3 – Avant-projet définitif
Guide de préparation des projets routiers 5.5
GUIDE DE PRÉPARATION
DES PROJETS ROUTIERS
Préparation des plans et devis et libération des emprises
Volume 3
Cette publication a été réalisée par la Direction de la gestion des projets routiers et éditée
par la Direction des normes et des documents d’ingénierie du ministère des Transports,
de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports et produite par :
Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction par quelque procédé que ce soit et la traduction,
même partielles, sont interdites sans l’autorisation des Publications du Québec.
AVANT-PROPOS
Ce chapitre présente l’ensemble des activités et des livrables pouvant être réalisés dans
le cadre de l’étape Plans et devis préliminaires. Tous les livrables et toutes les activités
présentés et décrits dans ce chapitre ne sont toutefois pas requis de façon systématique
pour chacun des projets routiers. En effet, les activités et les livrables à produire dépendent
de la nature et de l’envergure de chaque projet. Le gérant de projet et les autres membres
de l’équipe de projet doivent donc se consulter afin de choisir judicieusement les livrables
et les activités à réaliser à cette étape.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
Guide de préparation des projets routiers
TABLE DES MATIÈRES
LISTES.....................................................................................................................v
Liste des sigles et des abréviations.................................................................................... v
Liste des systèmes / outils / logiciels du Ministère................................................................ v
Liste des documents de référence.................................................................................... vi
Liste des directives........................................................................................................... vi
Liste des procédures........................................................................................................ vii
Liste des formulaires....................................................................................................... vii
Liste des spécialités.......................................................................................................... ix
2. DÉMARRAGE................................................................................................ 2.1
2.1 Prise de connaissance du dossier et clarification du mandat par le
gérant de projet................................................................................................2.1
2.2 Confirmation des orientations avec les gestionnaires........................................2.2
2.2.1 Mise à jour de l’avant-projet définitif............................................................2.3
2.2.2 Intégration des orientations axées sur les enjeux de la société québécoise....2.3
2.3 Confirmation des ressources affectées à l’étape Plans et devis préliminaires.....2.3
2.3.1 Changement de chargé d’activités responsable de la conception..................2.4
2.3.2 Constitution de l’équipe de projet.................................................................2.5
2.3.3 Demandes de service à d’autres unités administratives du Ministère
pour des études supplémentaires ou des plans et devis préliminaires...........2.5
2.3.4 Mandats d’études supplémentaires et de plans et devis préliminaires
à l’externe......................................................................................................2.6
2.4 Élaboration du mandat de l’étape Plans et devis préliminaires..........................2.6
2.5 Prise de connaissance des documents par l’équipe de projet............................2.6
2.6 Réunion de démarrage......................................................................................2.6
2.7 Mise à jour de la documentation de gestion de projet......................................2.7
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
Guide de préparation des projets routiers i
3. PLANIFICATION............................................................................................ 3.1
3.1 Dossier d’affaires pour les grands projets de 100 M $ et plus............................3.1
3.2 Visite de terrain.................................................................................................3.1
3.3 Ententes et autorisations requises.....................................................................3.1
3.4 Élaboration des demandes de Plans et devis préliminaires................................3.2
3.5 Élaboration des demandes d’études et d’avis techniques supplémentaires.......3.2
3.6 Réunion de planification....................................................................................3.2
3.6.1 Mécanismes de communication avec les membres de l’équipe de projet......3.4
3.6.2 Mécanismes de communication avec les parties prenantes externes.............3.4
3.6.3 Réunions de suivi de l’avancement du projet.................................................3.4
3.7 Mise à jour du plan de gestion de projet...........................................................3.4
3.7.1 Gestion des risques........................................................................................3.5
3.8 Contrats de services professionnels pour la préparation des plans et devis.......3.5
3.8.1 Élaboration des devis de services professionnels............................................3.6
3.9 Spécifications pour les plans préliminaires à produire.......................................3.7
3.10 Mise à jour des données dans les systèmes.......................................................3.7
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
ii Guide de préparation des projets routiers
4.8 Acquisition, libération des emprises et déplacement des services publics..........4.8
4.8.1 Acquisition et libération des emprises...........................................................4.8
4.8.1.1 Demande du plan d’acquisition..................................................................... 4.8
4.8.1.2 Détermination de la date de libération de l’emprise...................................... 4.9
4.8.1.3 Demande d’acquisition.................................................................................. 4.9
4.8.1.4 Activités d’acquisition.................................................................................. 4.10
4.8.2 Déplacement des services publics................................................................4.10
4.8.2.1 Visite conjointe............................................................................................ 4.10
4.8.2.2 Cas des équipements ferroviaires et municipaux.......................................... 4.12
4.8.2.3 Demande de déplacement de services publics............................................. 4.12
4.8.2.4 Intégration des déplacements de services publics aux travaux routiers........ 4.13
4.8.2.5 Résultats attendus – Livrables associés au déplacement des
services publics............................................................................................ 4.13
4.8.2.6 Détermination de la date de libération de l’emprise souhaitée par
les services publics....................................................................................... 4.14
4.9 Détermination du point de branchement des systèmes électrotechniques......4.14
4.10 Évaluation définitive des interventions archéologiques...................................4.14
4.11 Validation de l’épaisseur du revêtement existant préalable à des travaux
de planage......................................................................................................4.14
4.12 Demande de préparation des Plans et devis préliminaires...............................4.15
4.12.1 Cas particulier : services d’accompagnement par l’unité administrative
centrale du Ministère responsable de la géotechnique et de la géologie.....4.16
4.13 Préparation des Plans et devis préliminaires....................................................4.17
4.13.1 Plans............................................................................................................4.18
4.13.2 Devis............................................................................................................4.19
4.13.2.1 Devis spécial – Clauses administratives particulières (devis 101)................... 4.19
4.13.2.2 Devis spécial – Clauses techniques particulières........................................... 4.20
4.13.2.3 Devis descriptifs........................................................................................... 4.20
4.13.3 Dessins normalisés et spécifiques................................................................4.21
4.13.4 Estimation et bordereaux............................................................................4.21
4.13.5 Élaboration du plan de gestion des impacts des travaux routiers................4.22
4.14 Insertion des parties de travaux municipaux dans les Plans et
devis préliminaires...........................................................................................4.24
4.15 Réalisation du plan de travail préliminaire.......................................................4.24
4.16 Réalisation des activités de communication avec les parties
prenantes externes..........................................................................................4.24
4.16.1 Demande de plan de communication provisoire des travaux.......................4.25
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
Guide de préparation des projets routiers iii
4.17 Vérification des Plans et devis préliminaires d’ouvrages d’art..........................4.25
4.18 Actualisation du budget du projet...................................................................4.26
4.19 Comité de lecture des Plans et devis préliminaires...........................................4.26
4.20 Audit de sécurité routière................................................................................4.26
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
iv Guide de préparation des projets routiers
LISTES
Sigles/abréviations Définition
Les applications informatiques, les documents de référence, les directives, les procédures et les formulaires suivants
sont utilisés à l’étape Plans et devis préliminaires.
Systèmes /outils / logiciels Définition
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
Guide de préparation des projets routiers v
Liste des documents de référence
Manuel de conception des systèmes électrotechniques Site Web des Publications du Québec
Manuel de construction et de réparation des structures Site Web des Publications du Québec
PR-16-036 « Structure du numéro de plan et statut de plan » Espace administratif de l’intranet du Ministère
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
Guide de préparation des projets routiers vii
Liste des formulaires (suite et fin)
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
viii Guide de préparation des projets routiers
Les spécialités suivantes peuvent s’appliquer à l’étape Plans et devis préliminaires.
Spécialités
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
Guide de préparation des projets routiers ix
PHASE PRÉPARATION DES PLANS ET DEVIS ET R é f é r e n c e
LIBÉRATION DES EMPRISES
La désignation ministérielle projet routier couvre l’ensemble des projets
d’infrastructure du Ministère. Ainsi, un projet routier signifie autant un projet
de route qu’un projet de structure.
Lorsque la conception de tous les éléments du projet est terminée et qu’elle a fait l’objet
d’une approbation lors du point de contrôle 3 (PC-3), il y a lieu de procéder à la phase
Préparation des plans et devis et libération des emprises.
Cette phase vise la préparation des plans de construction et de détails du projet, la rédac-
tion des clauses administratives et techniques particulières des devis qui permettront de
procéder à l’appel d’offres et à la réalisation des travaux, et la libération des emprises.
La phase Préparation des plans et devis et libération des emprises est composée de
deux étapes :
Ce chapitre présente l’étape Plans et devis préliminaires. L’étape Plans et devis définitifs
est développée au chapitre suivant.
Il est opportun de penser que les activités et les livrables des processus démarrage et plani-
fication des deux étapes seront réalisés dans un même temps, puisque les ressources seront
probablement déterminées à l’avance. Il faudra s’assurer à ce moment que l’échéancier
englobe aussi les livrables des Plans et devis définitifs et que si des livrables supplémen-
taires sont requis, ils seront ajoutés.
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
Guide de préparation des projets routiers 1.1
R é f é r e n c e 1. ÉTAPE PLANS ET DEVIS PRÉLIMINAIRES
L’élaboration des plans et devis préliminaires est la première étape de la phase Préparation
des plans et devis et libération des emprises du cheminement ministériel de réalisation de
projets routiers. L’approbation du projet par le comité de décision et de points de contrôle
de la direction générale territoriale et les autres comités de gouvernance si nécessaire lors
de la fermeture du PC-3 lance le début de l’étape Plans et devis préliminaires.
À ce stade ci, la conception de tous les éléments du projet a été effectuée. L’étape Plans
et devis préliminaires consiste à préparer les plans de construction et de détails du projet,
à rédiger les clauses administratives et techniques des devis qui permettront de lancer le
processus d’appel d’offres et de commencer les procédures de libération des emprises.
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
1.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
pour la construction sur un lieu désaffecté d’élimination de matières résiduelles,
en vertu de l’article 65 2 de la Loi sur la qualité de l’environnement (LQE), le cas
échéant;
les demandes d’autorisations environnementales;
la demande d’autorisation de mandat de négocier des ententes de collaboration
pour les travaux avec des municipalités et des MRC, si nécessaire;
les ententes intergouvernementales, le cas échéant;
l’avis d’utilisation d’explosifs à NAV Canada;
2. Art. 65 de la LQE : « Aucun terrain qui a été utilisé comme lieu d’élimination des matières résiduelles et qui
est désaffecté ne peut être utilisé pour fins de construction sans la permission écrite du ministre ».
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
Guide de préparation des projets routiers 1.3
R é f é r e n c e
de terrassement et de gravelage,
de revêtement,
d’ouvrages d’art,
de drainage,
de signalisation (signalisation permanente, supersignalisation et marquage
de même que maintien de la circulation et signalisation de travaux),
d’aménagement des abords de route (plantation, engazonnement, écran
anti-bruit, protection de l’environnement, etc.),
des ouvrages particuliers (remblai léger, isolation, etc.),
des systèmes électrotechniques (éclairage, signaux lumineux et autres
systèmes),
etc.;
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
1.4 Guide de préparation des projets routiers
2. DÉMARRAGE R é f é r e n c e
du PC-3. Dans le cas où des modifications auraient été apportées depuis la clôture du
PC-3, les gestionnaires et le gérant de projet doivent se rencontrer pour faire le point.
Les principales activités de démarrage de l’équipe de projet sont présentées dans cette
section.
Le gérant de projet doit bien connaître l’envergure du projet et des activités à réaliser à
cette étape. Si le gérant de projet est le même depuis le début du projet, ou que le projet
se réalise rapidement, cette activité est relativement courte.
Le gérant de projet prend connaissance de la fiche synthèse du PC-3 qui résume la variante
de profil retenue. Il consulte les documents suivants :
-- la charte de projet,
-- les énoncés de contenu,
-- la planification des livrables du projet et des points de contrôle (échéancier),
-- le budget du projet,
-- le registre des risques,
-- la fiche synthèse des autres points de contrôle réalisés (PC-0, PC-1, PC-2 et
PC-3) et les comptes rendus des réunions du comité de décision et de points
de contrôle de la direction générale territoriale,
-- les commentaires et les sommaires décisionnels des présentations effectuées au
comité de décision et de points de contrôle de la direction générale territoriale
et aux autres comités de gouvernance de niveau supérieur requis en fonction
de l’envergure du projet, le cas échéant;
3. Le gérant de projet doit comprendre le projet au sens large, mais il n’a pas à analyser finement de façon
technique tous les cahiers de plans.
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
Guide de préparation des projets routiers 2.1
R é f é r e n c e
le rapport d’audit sur la sécurité routière sur la variante de profil retenue, le cas
échéant;
la correspondance relative au projet, afin d’en connaître l’évolution et les com-
mentaires formulés;
les comptes rendus des rencontres consultatives avec les divers intervenants du
milieu (municipalités, MRC, Union des producteurs agricoles [UPA], commerçants,
PPS : Système « Planification, etc.);
programmation et suivi
sommaire des projets » le rapport du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE), le cas
SFP : Système « Suivi financier échéant;
des produits / services et
des projets » l’information relative au projet dans les systèmes PPS « Planification, program-
GPR : Système « Planification et mation et suivi sommaire des projets », SFP « Suivi financier des produits / services
suivi des projets routiers » et des projets » et GPR « Planification et suivi des projets routiers » du Ministère.
Au cours d’une rencontre entre le gérant de projet et les gestionnaires, ceux-ci confirment les
orientations sur le projet ou tout changement ou évolution de la situation depuis la clôture
du PC-3 (annonces du député ou du ministre, nouveaux développements dans le secteur du
projet, nouvelles orientations ou politiques de nature ministérielle ou gouvernementale, etc.).
Les gestionnaires, avec l’aide des coordonnateurs de modules et le gérant de projet, déter-
minent les besoins en matière de ressources humaines, financières et matérielles néces-
saires pour réaliser l’étape Plans et devis préliminaires et vérifient si elles sont disponibles.
Les éléments suivants doivent donc être confirmés lors de la rencontre du gérant de projet
avec les gestionnaires :
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
2.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Le gérant de projet s’informe également de tout changement ou de l’évolution de la
situation depuis le dépôt du rapport de l’avant-projet définitif qui a déterminé le choix
de la variante de profil retenue (annonces du député ou du ministre, nouveaux déve-
loppements dans le secteur du projet, etc.). Dans le cas où des changements se seraient
produits, ou encore si les délais passés depuis le PC-3 sont jugés trop longs, le gérant de
projet peut demander avec l’approbation des gestionnaires une réactualisation des don-
nées techniques (circulation, sécurité routière ou autres) qui peuvent avoir été modifiées
depuis le début du projet.
2.2.2 Intégration des orientations axées sur les enjeux de la société québécoise
Il fait également confirmer comment seront pris en compte les coûts des différentes
mesures de mitigation en transport collectif et quels seront les rapports de reddition de
comptes à produire.
Annexes techniques « AMT –
Pour plus d’information à ce sujet, on peut consulter les annexes techniques « AMT – Aménagement du territoire »,
« DEV – Développement
Aménagement du territoire », « DEV – Développement durable » et « ADS – Analyse durable » et « ADS – Analyse
différenciée selon les sexes ». différenciée selon les sexes »
Il arrive fréquemment que la même équipe soit associée au projet. Dans ce cas, peu de
temps sera nécessaire à l’exécution de cette activité. Par contre, pour des raisons telles que
le départ de ressources, les gestionnaires et le gérant de projet déterminent les besoins en
matière de ressources humaines, financières et matérielles nécessaires pour réaliser l’étape
Plans et devis préliminaires, et ils vérifient si elles sont disponibles. En particulier, le gérant
de projet et les gestionnaires déterminent les mandats devant être confiés au personnel
interne ainsi que ceux devant être donnés à des prestataires de services professionnels.
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
Guide de préparation des projets routiers 2.3
R é f é r e n c e
Formulaire V-1323 remplir le formulaire V-1323 « Tableau des responsabilités », accessible sur le site
« Tableau des responsabilités » intranet du Ministère et sur le site Web des Publications du Québec.
Divers spécialistes sont mandatés afin de produire les plans et devis de cette étape.
Ces spécialistes peuvent venir de la direction générale territoriale ou des autres unités
administratives du Ministère, ou être des prestataires de services.
Des chargés d’activités responsables des spécialités techniques sont également nommés
à la direction générale territoriale et constituent les membres de l’équipe de projet. Les
chargés d’activités peuvent avoir les rôles suivants :
Si l’étape Plans et devis préliminaires est réalisée par des prestataires de services, le gérant
de projet doit veiller à tenir à jour le plan de gestion de projet.
Enfin, il est important de préciser que si l’attribution des ressources a des conséquences
sur la réalisation des autres études ou projets de la direction générale territoriale respon-
sable du projet, les gestionnaires discutent du problème avec le comité de décision et de
points de contrôle de la direction générale territoriale, ou avec le comité de gestion de
portefeuille de projet qui prend alors les décisions appropriées.
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
2.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
toutes les notes des calculs de l’avant-projet définitif, afin de posséder l’information
sur la conception de l’ensemble des ouvrages faisant partie du projet;
les commentaires qui ont été formulés au Ministère lors des présentations aux
municipalités, à la MRC, à l’Union des producteurs agricoles (UPA), etc.;
le rapport du BAPE, le cas échéant;
toute la correspondance relative au projet, afin d’en connaître l’évolution;
les avis produits par les différents services spécialisés, avec le nom et les coordon-
nées des responsables;
les comptes rendus des rencontres avec les divers intervenants du milieu (muni-
cipalités, MRC, UPA, commerçants, etc.);
le calendrier du cheminement des activités du projet;
le détail de l’estimation des coûts du projet.
Une visite de terrain et une rencontre entre la nouvelle ressource et le chargé d’activités
responsable de la conception de l’avant-projet définitif peuvent s’avérer nécessaires pour
compléter la prise en charge du projet.
En général, à cette étape, il existe peu de devis ou de plans qui sont produits par d’autres
unités administratives du Ministère, à l’exception des projets d’ouvrages d’art incluant
l’électrotechnique où les spécialistes de l’unité administrative responsable des structures
sont régulièrement sollicités. Dans une telle situation, la plupart des unités administratives
centrales du Ministère ont des formulaires spécifiques à utiliser pour présenter une telle
demande.
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
Guide de préparation des projets routiers 2.5
R é f é r e n c e
Lorsque la décision a été prise de donner des mandats à des prestataires de services,
des chargés d’activités responsables des spécialités techniques visées par ces mandats
seront désignés afin de s’occuper des devis pour l’appel d’offres et d’octroi des contrats
de services professionnels, et de gérer la qualité des livrables.
Le mandat sert de base à la réunion de démarrage avec les membres de l’équipe de projet.
Il permet de bien définir les orientations, les objectifs et les paramètres à transmettre aux
différents chargés d’activités. Le gérant de projet devra faire approuver le mandat par les
gestionnaires et il sera le gardien des livrables à obtenir.
Le gérant de projet doit s’assurer que les membres de l’équipe ont accès à toute l’in-
formation sur celui-ci. Il est attendu que les membres de l’équipe lisent les documents
pertinents visés, de concert avec le gérant de projet et le chargé d’activités en conception
(entre autres le rapport de l’avant projet définitif, le plan de gestion de projet mis à jour,
le programme de travail préliminaire de l’étape Plans et devis préliminaires élaboré à
GID PCR : Gestion intégrée
l’étape précédente). Cette prise de connaissance des documents par l’équipe de projet est
des documents de projets
et de contrats routiers essentielle à la préparation de la réunion de démarrage. Pour ce faire, les chargés d’ac-
GID OA : Gestion intégré
tivités peuvent consulter les documents du projet dans les systèmes de gestion intégrée
des documents pour les des documents de projets et de contrats routiers (GID PCR et de la gestion intégrée des
ouvrages d’art documents pour les ouvrages d’art (GID OA ).
Toutefois, étant donné l’abondance de l’information, le gérant de projet s’assure que celle-ci
est triée et il attire l’attention des membres de l’équipe sur les points jugés essentiels.
Dans le cas où l’équipe de projet n’est pas la même qu’à l’étape précédente, les données
de conception doivent être suffisamment détaillées et complètes pour assurer la conti-
nuité des projets.
Le gérant de projet convoque l’équipe de projet à une réunion de démarrage afin de faire
le point sur les décisions prises par les gestionnaires. L’objectif de cette réunion est de per-
mettre à l’équipe de projet de prendre connaissance du projet et de définir les paramètres,
les activités et les livrables à planifier à l’étape Plans et devis préliminaires, notamment :
la liste des plans, des devis et des bordereaux requis;
la liste des études et des avis techniques supplémentaires requis (études supplé-
mentaires pour les demandes d’autorisation en vertu de la LQE, etc.);
la contribution des divers chargés d’activités responsables des spécialités
techniques (rôles et responsabilités);
le suivi des négociations avec les communautés autochtones, le cas échéant;
la révision des documents de gestion de projet, notamment :
-- la charte de projet,
-- l’énoncé de contenu;
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
Guide de préparation des projets routiers 2.7
3. PLANIFICATION R é f é r e n c e
d’évaluer et d’attribuer les ressources nécessaires, et de créer l’équipe de projet pour
l’élaboration des plans et devis préliminaires, et des études et avis techniques supplémen-
taires requis. L’équipe doit donc valider le plan de travail préliminaire de l’étape Plans et
devis préliminaires (élaboré à l’étape précédente), puisque celui-ci indique la nature des
livrables à produire, les ressources humaines, matérielles et budgétaires requises, de même
que le calendrier d’exécution (dates de début et de fin, ainsi que les interrelations entre
les livrables [prédécesseurs et successeurs 4]).
Il serait approprié afin de réduire les efforts pour la prochaine étape d’inclure à la plani-
fication les livrables de celle-ci dans l’échéancier.
À cette étape, l’élaboration du dossier d’affaires pour les grands projets de 100 M $ et
plus se poursuit afin d’être terminée à la fin de l’étape. Le dossier devrait être déposé au
point de contrôle PC-4.
L’équipe de projet planifie une autre visite de terrain si de nouvelles ressources ont été
affectées au projet, ou si une longue période de temps s’est écoulée depuis le PC-3. Cette
visite permet aux nouveaux venus de visualiser la problématique. Elle peut également
permettre de recueillir encore une fois des données supplémentaires pour la réalisation de
l’étape. Le formulaire V-1310 « Aide mémoire pour la visite de terrain », où sont énumérés Formulaire V-1310
« Aide-mémoire pour
les points importants à considérer durant la visite, peut être utilisé. Il est recommandé de
la visite de terrain »
réviser les rapports de toute autre visite antérieure. L’équipe de projet peut compléter la
visite sur le terrain en obtenant des renseignements additionnels auprès des propriétaires
riverains et des responsables de l’entretien de la route. Le formulaire est accessible sur le
site intranet du Ministère et sur le site Web des Publications du Québec.
L’équipe de projet doit préparer sa visite avant d’aller sur les lieux. Elle doit avoir préala-
blement noté les points à vérifier sur le terrain afin d’y porter une attention particulière
pendant la visite.
autorisations environnementales;
ententes de collaboration avec les municipalités;
ententes intergouvernementales (dont l’accès à des propriétés fédérales);
avis d’utilisation d’explosifs à NAV Canada;
4. Il s’agit de déterminer s’il y a des livrables qui sont préalables à la réalisation d’autres livrables.
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
Guide de préparation des projets routiers 3.1
R é f é r e n c e
-- utilisation des terres de réserves autochtones,
Les demandes de préparation des plans préliminaires, ainsi que les devis et bordereaux,
sont formulés en collaboration avec chacun des chargés d’activités. Ces demandes doivent
cerner le contenu de ces livrables. Les spécifications des plans et devis préliminaires sont
présentées à la section 3.9 Spécifications pour les plans préliminaires à produire.
Une fois le contenu des plans et devis préliminaires convenu (dans le cas où les plans et
devis sont réalisés à l’interne), les demandes doivent être approuvées par les gestionnaires
de la direction générale territoriale.
Les demandes approuvées sont ensuite transmises directement aux chargés d’activités de
l’équipe de projet et aux gestionnaires des autres unités administratives engagées dans le
projet, le cas échéant. Les coordonnateurs de modules doivent être mis en copie conforme.
Si des études et des avis techniques supplémentaires sont nécessaires à cette étape,
par exemple, dans le cadre de demandes d’autorisation en vertu de la LQE, le gérant de
projet doit préparer avec les chargés d’activités responsables des spécialités techniques
les demandes de service aux unités administratives du Ministère, le cas échéant. Pour
chaque demande d’étude technique ou de collecte de données, le chargé d’activités de la
spécialité précise la nature et le délai pour réaliser l’activité. Ces demandes doivent donc
comprendre au moins les éléments suivants :
la localisation du projet;
les limites du corridor de travail et le tracé projeté;
le profil et les sections transversales élaborés à la phase Conception;
la description du livrable en spécifiant le type de rapport souhaité, ainsi que le
niveau des recommandations et des conclusions demandé;
l’échéancier de réalisation.
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
3.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Gestion de l’étape :
-- la portée (objectifs à atteindre, résultats attendus et livrables);
-- les rôles et les responsabilités des membres de l’équipe de projet;
-- les délais à respecter;
-- les mécanismes administratifs pour le paiement et la gestion des contrats,
le cas échéant;
-- les mécanismes de communication;
-- la fréquence des réunions de suivi de l’avancement des livrables.
Il est important de vérifier, à l’étape Plans et devis préliminaires, si les mécanismes de
communication avec les membres de l’équipe de projet, de même qu’avec les gestionnaires
et les municipalités concernés, sont adéquats ou s’il faut les modifier. Il s’agit d’établir les
canaux de communication, les façons de communiquer l‘information (réunions, courriels,
compte rendu, utilisation du système de planification et de suivi des projets routiers GPR,
etc.), le contenu des communications que les gestionnaires recevront de façon statutaire
(rapports d’avancement, activités en retard ou en avance, bilans des coûts, etc.), ainsi
que leur fréquence de transmission (à la fin de chaque réunion de l’équipe de projet, tout
juste avant la fermeture d’un point de contrôle, etc.).
De même, les membres de l’équipe de projet doivent fixer la façon dont sera communiqué
entre eux l’avancement de l’étape et comment circulera l’information. L’établissement de
mécanismes de communication clairs permettra ainsi d’effectuer efficacement le suivi de
l’avancement de l’étape.
Outre les communications avec l’équipe de projet et les gestionnaires, il faut aussi tenir
compte, selon l’envergure du projet, de la communication avec les parties prenantes
externes. À cette étape, il faut commencer à préparer les communications avec les usagers
au sujet des éventuelles entraves à la circulation qui sont causées par les travaux projetés.
Les méthodes de communication sont déterminées dans un plan de communication par le
chargé d’activités responsable des communications, de concert avec le gérant de projet.
Le gérant de projet doit travailler en collaboration avec le chargé d’activités responsable
des communications pour lui permettre de dégager les éléments essentiels à l’élaboration
et à la mise à jour de ce plan. Une demande de plan de communication provisoire pour
la phase Travaux est donc déposée à cette étape. La section 4.16.1 Demande de plan de
communication provisoire des travaux de ce chapitre présente plus en détail cette demande.
Le gérant de projet planifie la fréquence des réunions d’avancement avec l’équipe de projet.
Ces réunions permettent de communiquer l’information concernant le projet à tous les
membres de l’équipe. Elles permettent aussi au gérant de projet de faire le point sur l’état
d’avancement du projet, et aux chargés d’activités de présenter l’état de leurs travaux, en
prenant soin d’énoncer les points critiques et les problèmes d’exécution anticipés ou vécus,
pouvant avoir des incidences sur les délais, les coûts, le contenu et la qualité du projet.
Le gérant de projet met à jour le plan de gestion de projet et des différents livrables de
gestion de projet en fonction des changements pouvant avoir été apportés au projet, de
son évolution et des décisions prises par le comité de décision et de points de contrôle de
la direction générale territoriale depuis le PC-3.
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
3.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
date du PC-4 est retardée, le gérant de projet informe les gestionnaires. Il doit également
planifier les réunions du comité de décision et de points de contrôle de la direction géné-
rale territoriale, si nécessaire.
Pour plus de détails sur le plan de gestion de projet et ses composantes, on peut consulter Guide de gestion
des projets routiers
le Guide de gestion des projets routiers, accessible sur le site intranet du Ministère, ou
prendre contact avec l’unité administrative responsable de la méthodologie de la gestion
des projets routiers.
Le suivi et la maîtrise des risques sont réalisés en continu lors de l’étape Plans et devis
préliminaires. La mise à jour de la planification de la gestion des risques est recomman-
dée avant la fermeture de l’étape Plans et devis préliminaires (PC-4), mais elle n’est pas
obligatoire. Cependant, cette mise à jour est obligatoire avant la fermeture de l’étape
Plans et devis définitifs (PC-5).
Si le contexte du projet a changé (nouvelle équipe de projet, nouveau risque majeur iden-
tifié, probabilité d’occurrence ou impact modifié avec une conséquence non négligeable
sur les objectifs du projet), le gérant de projet convoque un nouvel atelier de gestion des
risques. Ceci permet à l’équipe de projet et aux gestionnaires d’adapter ou de moduler
l’analyse de risques réalisée précédemment à la nouvelle réalité du projet.
Pour plus d’information sur les bonnes pratiques et les méthodes utilisées en gestion Guide méthodologique –
Conduite d’une gestion de
des risques au Ministère, on peut se référer au Guide méthodologique – Conduite d’une risques de projets routiers
gestion de risques de projets routiers, accessible sur le site intranet du Ministère, ou
prendre contact avec l’unité responsable de la gestion des risques.
Lorsque la préparation des plans et devis est confiée à un prestataire de services, il est
nécessaire de bien spécifier les directives propres à la direction générale territoriale, et qui
complètent ou abrogent certaines prescriptions du Cahier des charges et devis généraux – Cahier des charges et devis
généraux – Infrastructures
Infrastructures routières – Construction et réparation, notamment en ce qui concerne les routières – Construction et
façons de décrire, mesurer ou payer des ouvrages, et qui sont appliquées uniformément réparation
à l’ensemble des contrats. Il faut également donner des spécifications claires sur les for-
mats, la mise en page et le contenu des plans et devis à produire et des différents docu-
ments de suivi à réaliser, en se basant sur le Guide de préparation des devis de services Guide de préparation
professionnels accessible sur le site intranet du Ministère. La section 3.9 Spécifications des devis de services
pour les plans préliminaires à produire donne également des spécifications pour les plans professionnels
préliminaires à produire.
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
Guide de préparation des projets routiers 3.5
R é f é r e n c e
En résumé, il faut donc prévoir sous quelle forme le prestataire de services devra présenter
les livrables suivants :
Une série de devis types pour les services professionnels est accessible sur le site intranet
du Ministère pour soutenir les chargés d’activités dans la rédaction de leurs devis. Ceux-ci
sont produits par chacun des chargés d’activités, mais le gérant de projet doit en suivre
la réalisation dans l’échéancier du projet.
Il est recommandé au gérant de projet et aux chargés d’activités qui préparent les devis de
services professionnels de rencontrer le spécialiste du processus d’appel d’offres et d’octroi
de contrats afin de vérifier les modalités et la portée des différents contrats à attribuer à
cette étape. Les estimations de délais seront incluses dans l’échéancier.
Il est possible que le projet soit en cours d’analyse en vue d’être priorisé par le
gouvernement du Québec et retenu par le gouvernement fédéral, afin de béné-
ficier de contributions fédérales prévues à des programmes d’investissement
en infrastructure. Selon les paramètres usuels de ces programmes fédéraux, les
sommes engagées ou payées pour un projet avant l’acceptation officielle de
ce dernier par le ministre fédéral responsable des infrastructures ne sont pas
admissibles pour un remboursement fédéral. Il est donc requis que le gérant de
projet fasse les vérifications nécessaires à cet égard avant l’octroi de tout contrat.
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
3.6 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
La procédure PR-16-036 « Structure du numéro de plan et statut de plan », accessible sur Procédure PR-16-036
« Structure du numéro de
l’Espace administratif de l’intranet du Ministère, permet de définir la structure du numéro
plan et statut de plan »
de plan, le sujet et la désignation du statut applicables aux plans sous la responsabilité
Guide de réalisation des plans
du Ministère. De même, le Guide de réalisation des plans d’infrastructure de transport, d’infrastructure de transport
accessible sur le site Web du Ministère, a pour objectif de rappeler les règles et directives
applicables à la réalisation de plans d’infrastructures de transport pour le Ministère. Il vise
à assurer la traçabilité, la lisibilité et l’uniformité des plans réalisés. Tous les plans produits
pour le Ministère doivent être élaborés à partir d’un logiciel de dessin assisté par ordinateur
(DAO) et respecter les normes Conception et dessin assistés par ordinateur (CDAO), que
l’on peut consulter sur le portail de la CDAO et sur le site Web du Ministère.
Des listes de vérification des mandats des prestataires de services professionnels, pour la
réalisation des plans et devis préliminaires sont exigées par le Ministère, afin de s’assurer
que ceux-ci sont conformes à ce qui était prévu dans les devis. Les chargés d’activités
devraient donc attester de cette vérification.
Le gérant de projet s’assure que les données concernant la planification du projet sont
mises à jour dans les systèmes PPS (par l’entremise d’un avis de modification 5 ), SFP et
GPR du Ministère.
5. Un avis de modification est un document administratif qui confirme l’approbation, par les autorités
compétentes, des changements souhaités au chapitre de la programmation autorisée.
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
Guide de préparation des projets routiers 3.7
4. EXÉCUTION, SUIVI ET MAÎTRISE R é f é r e n c e
en œuvre toutes les activités nécessaires à la réalisation des livrables précisés lors de la
planification (ententes, autorisations requises, plans et devis, etc.). Le suivi de ces livrables
s’effectue quant au respect des délais, des coûts et de la qualité. Ceci permet de mesurer
les écarts puis d’ajuster les éléments du projet par des actions correctives, afin de ramener
le projet à l’intérieur de l’objectif visé.
Tout au long de cette étape, le gérant de projet effectue le suivi des livrables techniques,
produit et met à jour ses propres livrables de gestion de projet, garde les gestionnaires
informés de l’avancement du projet et leur indique les décisions devant être prises et les
difficultés rencontrées. Il tiendra également informés les chargés d’activités responsables
des spécialités techniques de tout changement d’échéancier qui affecte les livrables
à produire.
Les chargés d’activités tiennent le gérant de projet informé de tout problème pouvant
influencer le déroulement du projet et avoir des incidences sur les délais, les coûts, le
contenu et la qualité du projet. Tous les livrables seront donc inscrits dans l’échéancier et
les délais seront suivis dans le système GPR.
Tous les contrats de services professionnels devront être approuvés par les gestionnaires
et les coûts suivis par le gérant de projet. Si ces coûts n’étaient pas prévus, il faudra faire
les modifications des données dans les systèmes PPS et SFP. Chaque mandat attribué à un
prestataire de services est suivi et géré par un chargé d’activités désigné.
Les documents de référence suivants peuvent être consultés à l’étape Plans et devis
préliminaires. Ils sont tous accessibles sur le site Web des Publications du Québec :
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
Guide de préparation des projets routiers 4.1
R é f é r e n c e
présentées dans cette section.
Le gérant de projet tient les chargés d’activités informés de tout changement d’échéancier
qui pourrait affecter les livrables à produire. Les chargés d’activités tiennent également
informé le gérant de projet de toute problématique pouvant influencer le déroulement
du projet et avoir des incidences sur les délais, les coûts, le contenu et la qualité du
projet. Tous les livrables seront donc inscrits dans l’échéancier et les délais seront suivis
dans le système GPR. Les réunions de suivi et d’avancement doivent donc être tenues
régulièrement de façon à maintenir les délais de réalisation.
Rappelons que les chargés d’activités sont responsables de l’exécution des livrables dont
la gestion leur incombe.
Le suivi est effectué en fonction des mécanismes établis dans le plan de gestion de projet.
Tous les livrables sont notamment suivis sur le plan des échéanciers, des coûts (presta-
taires de services) et de la qualité du contenu. Ils le sont également en ce qui concerne la
fréquence établie avec les gestionnaires pour les informer de l’avancement du projet et
du respect des contraintes (coûts, délais, contenu, qualité).
Le suivi se fera d’abord sur les dates de livraison par les chargés d’activités responsables
du contenu des devis de services professionnels. Par la suite, les chargés d’activités auront
à négocier les honoraires professionnels et à confirmer que les livrables seront disponibles
aux dates et selon le contenu attendus.
Toutes les négociations d’ententes devront être suivies si elles ont débuté car elles peuvent
retarder le début des travaux ou entraîner des coûts supplémentaires au projet.
Lorsque requise, la consultation des Autochtones débute dès l’étude des solutions et peut
se poursuivre à la présente étape. Le gérant de projet doit se tenir informé de l’avancement
Annexe technique de la consultation. Pour plus de détails à ce sujet, on peut consulter l’annexe technique
« AUT – Affaires autochtones » « AUT – Affaires autochtones ».
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
4.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
La fin du dossier d’affaires pour les grands projets de 100 M $ et plus devrait se faire
autour du PC-4 mais pourrait s’étirer jusqu’au PC-5 si tous les éléments requis ne sont
pas disponibles.
Le gérant de projet devrait mettre à jour le plan de gestion de projet et des différents
livrables de gestion de projet en fonction des changements apportés au projet et de
son évolution.
Pour plus de détails sur le plan de gestion de projet et ses composantes, on peut consulter Guide de gestion
le Guide de gestion des projets routiers, accessible sur le site intranet du Ministère, ou des projets routiers
prendre contact avec l’unité administrative responsable de la gestion des projets routiers.
Le suivi et la maîtrise des risques sont réalisés en continu à l’étape Avant-projet prélimi-
naire. La mise à jour de la planification de la gestion des risques est recommandée avant
la fermeture de l’étape Avant-projet préliminaire (PC-4), mais elle n’est pas obligatoire.
Cependant, cette mise à jour est obligatoire avant la fermeture de l’étape Plans et devis
définitifs (PC-5).
Si le contexte du projet a changé (nouvelle équipe de projet, nouveau risque majeur iden-
tifié, probabilité d’occurrence ou impact modifié avec une conséquence non négligeable
sur les objectifs du projet), le gérant de projet convoque un nouvel atelier de gestion des
risques. Ceci permet à l’équipe de projet et aux gestionnaires d’adapter ou de moduler
l’analyse de risques réalisée précédemment à la nouvelle réalité du projet.
Pour plus d’information sur les bonnes pratiques et méthodes utilisées en gestion des
Guide méthodologique –
risques au Ministère, on peut se référer au Guide méthodologique – Conduite d’une Conduite d’une gestion de
gestion de risques de projets routiers, accessible sur le site intranet du Ministère, ou prendre risques de projets routiers
contact avec l’unité responsable de la méthodologie de gestion des risques.
Le gérant de projet doit donc travailler en étroite collaboration avec l’unité administrative
responsable des grands projets de 100 millions de dollars et plus, puisque le dossier d’affaires
doit également être déposé au SCT si le montant du grand projet est de 100 millions
de dollars et plus, dans un but de reddition de comptes. Les chargés d’activités devront
contribuer à établir la documentation nécessaire pour l’approbation du projet.
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
Guide de préparation des projets routiers 4.3
R é f é r e n c e
celle-ci. Ces instructions visent à clarifier certaines exigences de la directive et à permettre
au gérant de projet d’y répondre adéquatement.
Directive sur la gestion
des projets majeurs Pour plus de détails sur le dossier d’affaires, on peut consulter la Directive sur la gestion
d’infrastructure publique des projets majeurs d’infrastructure publique, accessible sur le site Web du SCT.
Les détails concernant les démarches pour les demandes d’autorisations en vertu de la
Annexe technique législation énumérée précédemment sont présentés aux sections suivantes de l’annexe
« ENV – Environnement » technique « ENV – Environnement » :
À l’étape Plans et devis préliminaires, si cela n’a pas déjà été fait dans le cadre d’autres
démarches de consultation ou de demandes d’autorisations réalisées aux étapes précé-
dentes, le chargé d’activités responsable de l’environnement prend contact avec les repré-
sentants des ministères et organismes dont l’autorisation est requise afin de connaître leurs
exigences ayant trait au projet, et de collaborer à l’identification de certaines mesures de
protection de l’environnement durant les travaux, si nécessaire.
6. Avertissement : Au moment de publier le guide, le régime d’autorisation de la Loi sur la qualité de l’environne-
ment était en processus de révision complète. Le contenu qui suit reflète les exigences environnementales qui
étaient en vigueur avant le 23 mars 2018. Les modifications causées par la révision de la loi seront intégrées
dans une prochaine mise à jour du guide.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
4.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Dans le cas des demandes de certification en vertu de l’article 22 de la LQE, le
MDDELCC exige des plans et devis dont le niveau d’avancement est élevé. Il est
important de tenir compte de ce fait avant de déposer une demande de certificat
d’autorisation au MDDELCC
Sous certaines conditions, les travaux de réhabilitation de sols contaminés requis en vertu
de la section IV.2.1 de la LQE peuvent faire l’objet d’une déclaration de conformité et ainsi
être exemptés de l’obligation de soumettre un plan de réhabilitation. Le cas échéant, la
déclaration de conformité doit être attestée par un expert et être transmise au MDDELCC
30 jours avant le début des travaux de réhabilitation, soit à l’étape de l’avant travaux dans
la phase de construction.
Pour les cas de contamination ne requérant pas de plan de réhabilitation, les données
et les recommandations de l’étude de caractérisation doivent être prises en compte
afin de gérer adéquatement la contamination qui sera interceptée durant les travaux.
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
Guide de préparation des projets routiers 4.5
R é f é r e n c e
À cet effet, des stratégies portant entre autres sur l’excavation, l’entreposage et la gestion
des sols contaminés, ainsi que la gestion des eaux d’excavation et des matières résiduelles,
doivent être élaborées pour ensuite être intégrées aux plans et devis du projet routier.
Des sommes particulières doivent être budgétées aux bordereaux pour les sols
contaminés, dans le cas où une planification relative à la gestion des terrains
contaminés et des matières résiduelles est nécessaire.
Pour plus de détails sur les ententes de collaboration, on peut consulter l’annexe technique
Annexe technique « ENT – « ENT – Ententes de collaboration » et la section 3.6.1 Ententes de collaboration de l’étape
Ententes de collaboration » Étude des solutions.
Au cours de la phase Conception ou de la présente étape, il est possible qu’il ait été déter-
miné que le projet nécessitait l’occupation temporaire (pour des études, des sondages ou
des travaux) ou permanente d’immeubles fédéraux. Dans une telle situation, une entente
avec le partenaire fédéral est nécessaire avant toute intervention sur un immeuble
de propriété fédérale. Le gérant de projet est invité à se référer à l’unité administrative
centrale du Ministère responsable des ententes intergouvernementales afin de s’informer
de la démarche à suivre.
Les ententes entre le Ministère et tout organisme fédéral constituent des ententes inter-
gouvernementales couvertes par la Loi sur le ministère du Conseil exécutif, et requièrent,
pour la validité de l’entente, l’approbation du gouvernement du Québec (Conseil des
ministres). Les délais inhérents à ce processus d’approbation gouvernemental doivent
Annexe technique donc être intégrés à la planification du projet. Les délais usuels liés à la préparation, à la
« EIG – Ententes négociation, à l’approbation et à la signature d’une entente sont présentés en détail à
intergouvernementales » l’annexe technique « EIG – Ententes intergouvernementales ».
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
4.6 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
En vertu de son programme d’utilisation des terrains, l’exploitant national de services de
navigation aérienne civile NAV Canada désire être informé de tout projet nécessitant l’usage
d’explosifs, afin de garantir que la sécurité et l’efficacité du système de navigation aérienne
Formulaire de soumission
ne sont pas compromises par les travaux prévus. À cet effet, le formulaire de soumission en ligne « Proposition
« Proposition d’utilisation de terrain » de NAV Canada doit être rempli par le Ministère d’utilisation de terrain »
et transmis à NAV Canada. Ce formulaire est accessible sur le site Web de NAV Canada. de NAV Canada
la zone de travaux :
-- si des contraintes particulières sont prévues, identifier les heures prévues au devis;
les élévations :
la carte topographique :
Le formulaire dûment rempli doit ensuite être transmis à NAV Canada par courriel. L’adresse
de courriel de NAV Canada est inscrite sur le formulaire en ligne.
NAV Canada fournit normalement une réponse dans un délai de 30 à 40 jours ouvrables
pour indiquer si les travaux prévus doivent faire l’objet d’exigences particulières de sa part.
Par exemple, NAV Canada pourrait demander, selon les projets, d’être avisé 10 jours avant
le début des travaux des heures de sautage précises, d’utiliser des tapis pare-éclats, etc.
La réponse émise par NAV Canada est valide pour 12 mois. Si les travaux n’ont pas
débuté à l’intérieur de ce délai, une nouvelle demande doit être adressée à NAV Canada.
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
Guide de préparation des projets routiers 4.7
R é f é r e n c e
Lorsqu’un projet routier du Ministère nécessite l’utilisation temporaire ou permanente
de terres ayant le statut de réserve, le répondant en affaires autochtones de la direction
générale territoriale concernée ou l’unité administrative centrale du Ministère respon-
sable des affaires autochtones, entreprend les négociations avec le conseil de bande, les
détenteurs de certificats de possession et les Affaires autochtones et du Nord Canada
(AADNC) du gouvernement du Canada, sur les modalités d’utilisation des terres. Cette
négociation, débutée à l’étape Avant projet préliminaire, peut se poursuivre jusqu’à la
fin de l’étape Plans et devis préliminaires. Le gérant de projet doit se tenir informé des
Annexe technique résultats de cette négociation. Pour plus de détails à ce sujet, on peut consulter l’annexe
« AUT – Affaires autochtones » technique « AUT – Affaires autochtones ».
Formulaire V-2694 « Demande La demande du plan d’acquisition est faite par le chargé d’activités responsable des
au module de l’arpentage et activités immobilières, en remplissant le formulaire V-2694 « Demande au module de
de la géomatique »
l’arpentage et de la géomatique » en collaboration avec le chargé d’activités responsable
de l’arpentage. Ce formulaire est accessible sur le site intranet du Ministère. La demande
est ensuite transmise à l’unité administrative concernée (unité administrative responsable
de l’arpentage), accompagnée du plan final de l’avant projet définitif. La date de livraison
du plan d’acquisition et des descriptions techniques est déterminée en collaboration avec
le chargé d’activités responsable de l’arpentage.
Pour obtenir plus de détails sur la préparation du plan d’acquisition, on peut se référer
Annexe technique à la section « ARP-03 – Production du plan d’acquisition » de l’annexe technique « ARP –
« ARP – Arpentage » Arpentage ».
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
4.8 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Le chargé d’activités responsable de l’arpentage remet le plan d’acquisition au chargé
d’activités responsable des activités immobilières pour connaître la date la plus réaliste
de libération de l’emprise. Le cas échéant, ce dernier doit tenir compte des délais imposés
par la Loi sur l’expropriation. Le formulaire V-1470 « Analyse des risques liés à la date de Formulaire V-1470 « Analyse
libération d’emprise demandée », accessible sur le site intranet du Ministère, doit ensuite des risques liés à la date de
libération d’emprise
être rempli par le chargé d’activités responsable des activités immobilières, au moment demandée »
de la réception du plan d’acquisition. Si le chargé d’activités responsable des activités
immobilières estime le projet à risque élevé, il doit procéder à la demande de décret Décret d’expropriation
d’expropriation le plus rapidement possible, afin d’être en mesure d’entreprendre les
procédures légales d’expropriation, si nécessaire.
Si ce n’est déjà fait, une visite de terrain doit être effectuée par le chargé d’activités
responsable des activités immobilières afin de procéder à une analyse des cas à risques
pour déterminer la date de libération d’emprise la plus réaliste possible et des délais
supplémentaires non prévus à l’étape Plans et devis préliminaires.
Pour obtenir plus de détails sur le processus d’acquisition, on peut consulter la section Annexe technique
« ACQ – Activités immobilières
« ACQ-02 – Étapes du processus d’acquisition » de l’annexe technique « ACQ – Activités
et acquisition »
immobilières et acquisition ».
La demande d’acquisition est par la suite transmise au chargé d’activités responsable des
activités immobilières.
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
Guide de préparation des projets routiers 4.9
R é f é r e n c e
Le chargé d’activités responsable des activités immobilières obtient la prise de posses-
sion légale des terrains nécessaires pour les travaux, soit par contrat de vente notarié
lorsque les négociations avec le propriétaire ont permis de conclure une entente, soit par
expropriation. Dans ce dernier cas, l’application de la procédure prévue à la Loi sur l’ex-
Décret d’expropriation propriation nécessite notamment l’obtention du décret d’expropriation, la signification
des avis d’expropriation, le versement de l’indemnité provisionnelle 8 et la signification
des avis de transfert de propriété avant de se voir accorder la prise de possession légale.
Une fois la prise de possession légale obtenue, le chargé d’activités responsable des acti-
vités immobilières termine le processus de libération de l’emprise en s’assurant que les
obstacles dans l’emprise, tels que bâtiments ou toutes autres constructions, ont été soit
déplacés, soit démolis.
Formulaire V-0144-B « Avis L’Avis d’intention – Communiqué no 1 du formulaire V-0144-B « Avis de réalisation
de réalisation de projets de projets routiers » ayant été transmis à l’étape Avant-projet définitif aux entreprises
routiers », Avis d’intention –
Communiqué no 1
et organismes de services publics visés par le projet, et l’accusé de réception de l’Avis
d’intention – Communiqué no 1, ayant été rédigé par l’entreprise ou l’organisme et
envoyé au Ministère, le coordonnateur territorial des services publics organise une visite
conjointe afin d’expliquer la nature et l’ampleur des travaux projetés par le Ministère.
Il est très important que le gérant de projet, le coordonnateur territorial des services
publics et le chargé d’activités responsable de la conception assistent à cette rencontre
afin de s’assurer que les scénarios de déplacement discutés avec les différentes entreprises
de services publics s’harmonisent avec la finalité du projet routier. Le coordonnateur ter-
ritorial des services publics peut également inviter un représentant du centre de services
à la visite conjointe des lieux, après consultation du chef du centre de services concerné.
La visite conjointe est essentielle, car elle permet aux représentants des entreprises et
organismes de services publics de bien connaître la nature des travaux routiers, et de
déterminer les équipements de services publics qui entrent en conflit. C’est également
8. Article 53.13 de la Loi sur l’expropriation : Dans le cas d’une exploitation agricole, d’un commerce ou
d’une industrie, l’indemnité provisionnelle est fixée sommairement par le Tribunal, sur requête de l’expropriant.
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
4.10 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
déplacement et de sécurisation des équipements de services publics. Le coordonnateur
territorial des services publics s’assure que l’ensemble du site est visité par les participants,
afin de déterminer toutes les répercussions possibles sur les réseaux en place.
Le coordonnateur territorial des services publics doit avoir en sa possession tous les docu-
ments nécessaires à la visite conjointe, notamment :
le plan de levé;
le plan de construction (ou le plan d’avant-projet définitif, si aucun plan
de construction n’est encore disponible);
le plan d’acquisition;
les devis préliminaires.
La visite conjointe se déroule dans l’aire des travaux projetés. Il est utile de faire piqueter
la nouvelle emprise et de faire localiser les équipements souterrains existants avant de
procéder à la visite conjointe.
Le coordonnateur territorial des services publics se renseigne auprès des représentants des
entreprises pour savoir si le déplacement de leurs équipements nécessite l’obtention de
servitudes hors emprise. Si tel est le cas, il appartient aux entreprises de services publics
de faire les démarches nécessaires pour les obtenir ou de s’associer aux démarches du
Ministère pour l’acquisition des droits immobiliers.
Il est toutefois nécessaire de vérifier s’il est plus opportun de sécuriser certains équipe-
ments de services publics, car il peut en effet s’avérer plus approprié de les sécuriser
que de les déplacer, compte tenu des coûts, des délais et des normes des entreprises de
services publics. Dans ces cas, lorsqu’aucun déplacement n’est prévu, des problèmes liés
à l’emplacement ou à la proximité d’équipements de services publics existants doivent
être examinés sur place, afin de définir les mesures de sécurisation à prendre pendant les
travaux, et ce, pour assurer la pérennité de ces équipements. Ces mesures peuvent néces-
siter l’ajout de clauses particulières dans le devis des travaux routiers réalisés à contrat.
Lorsque nécessaire, les entreprises doivent également faire les démarches pour la réali-
sation du déboisement. Le coordonnateur territorial des services publics peut toutefois
décider de faire exécuter ce travail en régie ou à contrat, s’il s’avère plus opportun de
procéder de cette façon.
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
Guide de préparation des projets routiers 4.11
R é f é r e n c e
Le coordonnateur territorial des services publics rédige le compte rendu de la visite conjointe
et le transmet au gérant de projet, au chargé d’activités responsable de la conception et
aux entreprises de services publics touchées par les travaux. Il y indique les équipements,
la longueur approximative des conduits aériens à déplacer ainsi que la date ultime visée
de la fin des travaux de déplacement. Le compte rendu doit être signé et retourné par les
représentants des entreprises de services publics dans un délai raisonnable.
Annexe technique
« DSP – Déplacement Pour obtenir plus de détails à ce sujet, on peut consulter l’annexe technique « DSP –
des services publics » Déplacement des services publics ».
9. Permission de voirie, en vertu des articles 37 et 38 de la Loi sur la voirie (RLRQ, chapitre V-9).
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
4.12 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
aux obligations inscrites dans le formulaire V-2734 « Permission de voirie »; Formulaire V-2734
« Permission de voirie »
à l’entente cadre signée entre l’entreprise ou l’organisme de services publics et
le Ministère;
aux préoccupations opérationnelles du Ministère.
Le coordonnateur territorial des services publics vérifie, dans le respect des ententes-cadres
signées entre le Ministère et les fournisseurs de services publics, l’estimation détaillée des
coûts et la contribution attendue du Ministère aux coûts des travaux de déplacement, ainsi
que la date ultime de fin des travaux de déplacement, et informe le gérant du projet des
coûts et des délais. Au besoin, la planification initiale est revue par le gérant de projet ou
son adjoint. Le gestionnaire responsable procède ensuite à l’acceptation des coûts et des
délais, et transmet aux entreprises et aux organismes de services publics l’Acceptation
des coûts et des délais – Communiqué no 3 du formulaire V-0144-B « Avis de réalisation Formulaire V-0144-B « Avis
de réalisation de projets
de projets routiers ». Une copie est également transmise à l’unité administrative respon- routiers », Acceptation
sable de délivrer une permission de voirie. Le coordonnateur territorial des services publics des coûts et des délais –
doit s’assurer de recevoir le numéro de la permission de voirie de chaque entreprise et Communiqué no 3
organisme de services publics.
Annexe technique
Pour obtenir plus de détails à ce sujet, on peut consulter l’annexe technique « DSP – « DSP – Déplacement
Déplacement des services publics ». des services publics »
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
Guide de préparation des projets routiers 4.13
R é f é r e n c e
services publics
La date souhaitée pour la libération de l’emprise par les services publics doit être déter-
minée. Afin d’y arriver, il faut tenir compte de celle prévue pour la prise de possession
légale des nouvelles emprises et de l’échéancier.
Formulaire F407 Le chargé d’activités en électrotechnique doit remplir le formulaire F407 « Demande de
« Demande de confirmation confirmation d’emplacement du coffret de branchement du MTMDET » accessible sur le
d’emplacement du coffret de
branchement du MTMDET » site intranet du Ministère, et suivre les recommandations de la procédure de gestion des
systèmes électrotechniques pour la transmission de la demande au fournisseur d’électricité.
Annexe technique
« GSE – Gestion des systèmes La procédure de gestion des systèmes électrotechniques est disponible à l’annexe technique
électrotechniques » « GSE – Gestion des systèmes électrotechniques ».
Si l’emprise requise pour les travaux n’est connue qu’au moment de l’élaboration des plans
et devis préliminaires, c’est alors à cette étape que l’archéologue peut évaluer de façon
définitive les superficies devant faire l’objet d’une intervention archéologique (inventaire
ou fouilles). Il peut par la même occasion déterminer plus précisément les coûts reliés à
celle-ci. L’évaluation finale des interventions en archéologie (superficies et coûts) est
donc attendue à cette étape.
Pour plus de détails sur les interventions archéologiques, on peut consulter l’unité admi-
Annexe technique nistrative centrale du Ministère responsable de l’archéologie, ou se référer à l’annexe
« ARC – Archéologie » technique « ARC – Archéologie ».
Lorsque des travaux de planage sont prévus au projet routier, il est de mise que l’épaisseur
du revêtement en place corresponde le plus possible à ce qui est attendu. En effet, une
différence à la hausse ou à la baisse entre ce qui est prévu et ce qui est réellement effec-
tué sur le chantier peut avoir des incidences sur les coûts des travaux, que ce soit à cause
de la réutilisation des matériaux prévue initialement par l’entrepreneur, ou en raison des
passages supplémentaires rendus nécessaires avec le matériel de planage.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
4.14 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Afin de permettre une planification des travaux et une estimation de quantités de maté-
riaux récupérées qui soient les plus exactes possible, le chargé d’activités responsable de
la conception doit inscrire aux plans et devis l’épaisseur de revêtement en place sur le
site des travaux prévus.
La vérification de l’épaisseur du revêtement existant peut se faire des deux façons suivantes.
Consultation de l’inventaire :
Le chargé d’activités responsable de la conception peut avoir recours à la consul-
tation du système GCH « Gestion des chaussées » du Ministère, dans la mesure où GCH : Système « Gestion
celui-ci procure une fiabilité adéquate des données, comme pour les routes de des chaussées »
construction récente ou ayant un historique connu.
Un rapport d’épaisseur de revêtement en place doit être inclus dans les documents
d’appel d’offres. Ce rapport doit décrire de façon précise les conditions réelles du terrain
et fournir un nombre significatif de valeurs pour toute la longueur du projet.
Il est important de noter que dans le cas où un planage de faible épaisseur (planage/
pavage) est prévu, une validation dans l’inventaire sera généralement suffisante.
Note aux concepteurs
numéro 2017-1 « Validation
Pour plus de détails à ce sujet, on peut consulter la Note aux concepteurs numéro 2017-1
de l’épaisseur du revêtement
« Validation de l’épaisseur du revêtement existant préalable à des travaux de planage », existant préalable à des
accessible sur le site intranet du Ministère. travaux de planage »
Une démarche précise doit être respectée en ce qui concerne la demande de préparation
des plans et devis préliminaires. Le gérant de projet doit transmettre par écrit aux chargés
d’activités les demandes de préparation des plans et devis préliminaires. Le gérant de pro-
jet doit convenir avec les chargés d’activités de la date de livraison de ces plans et devis.
le plan de l’état des lieux en version électronique, y compris les plans d’ouvrages
existants (aqueduc, égouts, gaz, électricité, télécommunication, etc.);
le plan d’aménagement géométrique, en version électronique, de l’avant projet
définitif (tracé, géométrie, sections en travers), y compris :
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
Guide de préparation des projets routiers 4.15
R é f é r e n c e
les indications sur les formats et les numéros des plans à produire, de même que
les données devant se trouver dans les cartouches et le titre uniformisé des plans;
les indications sur la forme et la numérotation des devis à produire;
les études géotechniques et géologiques;
le contenu du plan de réhabilitation des terrains contaminés, ou les données et
les recommandations de l’étude de caractérisation environnementale;
les clauses inscrites dans les autorisations environnementales (clauses concernant
les mesures de compensation environnementale, etc.);
les modalités d’utilisation des terres de réserve, le cas échéant;
le plan de levé;
les indications sur la démolition d’obstacles présents dans l’emprise, et les ententes
prises avec les propriétaires là où des travaux de la part du Ministère sont néces-
saires, comme la réfection d’une entrée privée;
les plans définitifs de déplacement d’équipements de services publics;
le point de branchement des systèmes électrotechniques avec le réseau d’Hydro-
Québec;
l’évaluation finale des interventions en archéologie (superficies et coûts).
Il est essentiel que chaque chargé d’activités dispose de toutes les coordonnées d’arpen-
tage de base du projet, afin de s’assurer que les ouvrages de l’ensemble des plans et devis
s’intègrent parfaitement en plan et en profil avec les autres ouvrages du projet.
Il y a lieu de demander à chaque chargé d’activités de noter séparément les clauses admi-
nistratives qu’il veut intégrer à son concept afin de les insérer dans le devis spécial des
clauses administratives particulières (devis 101, accessible sur le site intranet du Ministère).
Dans le même ordre d’idées, le chargé d’activités doit évaluer le délai nécessaire pour la
réalisation des travaux de sa spécialité et l’indiquer au gérant de projet, afin de permettre
à ce dernier d’évaluer les dates de début et de fin des travaux.
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
4.16 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
chargé d’activités responsable de la conception peuvent avoir lieu afin d’assurer au chargé
d’activités responsable de la conception la bonne compréhension du rapport d’étude
géotechnique et les particularités géotechniques du projet. L’ingénieur spécialiste en
géotechnique peut alors transmettre par écrit tout avis ou toute recommandation sup-
plémentaire au chargé d’activités responsable de la conception lors des communications
ou des réunions.
De façon générale, les principaux plans et devis couvrent notamment les points suivants :
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
Guide de préparation des projets routiers 4.17
R é f é r e n c e
Les chargés d’activités des différentes spécialités doivent produire une estimation des
coûts et des délais de réalisation des travaux indiqués dans les plans et devis à l’aide du
BDP : Système « Bordereau et système BDP « Bordereau et demande de paiement » du Ministère , afin qu’une estimation
demande de paiement » globale des coûts et des délais du projet puisse être effectuée par le gérant de projet.
Advenant que les devis ne soient pas rédigés par un ingénieur, ils doivent être faits sous
la supervision d’un ingénieur.
Procédure PR-15-067 Le montage et l’élaboration des documents requis pour l’appel d’offres sont encadrés par
« Montage et numérotation la procédure PR-15-067 « Montage et numérotation de documents en regard des contrats
de documents en regard des
contrats de construction et de
de construction et de services de nature technique » de l’Espace administratif, accessible
services de nature technique » sur le site intranet du Ministère. On peut également se référer au Guide de réalisation de
Guide de réalisation de plans plans d’infrastructures de transport qui rappelle les règles et les directives du Ministère,
d’infrastructures de transport afin d’assurer la traçabilité, la lisibilité et l’uniformité des plans réalisés. Ce guide est
accessible sur le site Web du Ministère.
4.13.1 Plans
le plan de levé;
le plan d’avant projet définitif (plan d’aménagement géométrique et profil définitif);
la localisation et la description de tous les ouvrages conçus à l’étape Avant projet
définitif (ponceaux, glissières, bordures, musoirs, etc.);
les données du logiciel de conception routière;
les profils en travers indiquant les pentes de déblais et de remblais, les épaisseurs
de la structure de la chaussée, les largeurs et les dévers des voies et accotements,
ainsi que tous les autres détails pertinents;
les aménagements pour la protection de l’environnement et l’intégration au milieu;
les croquis du drainage pluvial et des pratiques de gestion optimales des eaux
pluviales (PGO), si nécessaire;
le plan de reconnaissance des sols;
le plan d’utilisation du sol végétal, y compris :
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
4.18 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
les paramètres du cartouche (symboles, calques, etc.).
Il faut aussi s’assurer que la mise en plan a été effectuée comme demandé, et que tous
les détails requis s’y trouvent. Les plans doivent être numérotés selon la procédure Procédure PR-16-036
« Structure du numéro de
PR-16-036 « Structure du numéro de plan et statut de plan » de l’Espace administratif, plan et statut de plan »
accessible sur le site intranet du Ministère. Les règles et les directives applicables à la
Guide de réalisation des plans
réalisation de plans d’infrastructures de transport, stipulées dans le Guide de réalisation d’infrastructure de transport
des plans d’infrastructure de transport, de même que les normes de dessin CDAO du
Ministère doivent également être respectées. Ces documents sont accessibles sur le site
Web du Ministère.
Dans le cas du plan de l’état des lieux, il est important d’y indiquer la date du levé. Lorsque
le plan n’est pas assez récent ou que certains éléments importants pour le soumissionnaire
n’y figurent pas, il serait requis de faire une demande de mise à jour.
Afin de ne perdre aucune information sur les ouvrages permanents, et dans la mesure
du possible, l’utilisation de dessins de format légal 216 mm × 355 mm (8½" × 14") dans
les devis doit être évitée, puisque les documents contractuels ont une durée de conser-
vation moindre que les plans Tel que construit. Cette pratique n’est pas nécessaire
pour les détails temporaires durant la construction, comme les dessins spécifiques de la
signalisation de travaux.
4.13.2 Devis
Les devis complètent les plans en fournissant toutes les informations d’ordre général et
particulier au contrat. Ils sont constitués d’un ensemble de documents, notamment le
Cahier des charges et devis généraux (CCDG) et ses amendements, les addenda et les devis
spéciaux associés aux aspects administratif et technique du contrat. Tous les devis doivent
être présentés en format légal 216 mm × 355 mm (8½" × 14"). Tous les articles au devis
doivent être écrits au présent et la répétition d’articles figurant au CCDG doit être évitée.
De plus, la numérotation des divers devis techniques se fait en respectant une certaine Procédure PR-15-067
séquence (pour les devis et les bordereaux associés), laquelle est définie dans la procédure « Montage et numérotation
de documents en regard des
PR-15-067 « Montage et numérotation de documents en regard des contrats de construction contrats de construction et de
et de services de nature technique » de l’Espace administratif du Ministère. services de nature technique »
Une série de devis types en matière de construction et de réparation est accessible sur le
site intranet du Ministère pour soutenir les chargés d’activités dans la rédaction de leurs
devis spéciaux.
Les sections suivantes présentent les différents documents composant un devis pour Guide de rédaction de devis –
construction et réparation. On peut également se référer au Guide de rédaction de devis – Construction et réparation
Construction et réparation, accessible sur le site intranet du Ministère.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
Guide de préparation des projets routiers 4.19
R é f é r e n c e
les listes des documents :
-- liste des plans avec leurs numéros et la date d’émission,
-- liste des devis spéciaux avec leurs numéros et la date d’émission,
-- liste des bordereaux avec leurs numéros et la date d’émission;
Ce devis administratif doit être signé par le chargé d’activités responsable de la conception.
Il est important que ce devis spécial ne soit pas une répétition du CCDG, mais plutôt une
description complémentaire ou une modification d’un ou plusieurs articles de celui ci. De
plus, un devis spécial doit être rédigé pour chacune des spécialités.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
4.20 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Le Ministère a conçu plusieurs types de formulaires pour réaliser la description des divers
ouvrages. Certains de ces formulaires sont destinés à des ouvrages bien précis (terrasse-
ments, glissières de sécurité, clôtures, barrières, etc.), mais beaucoup sont d’ordre général
et se répertorient selon l’unité de mesure de l’ouvrage à réaliser (au mètre linéaire, au mètre
carré, à l’unité, etc.). Ces formulaires sont tous accessibles sur le site intranet du Ministère.
Pour chaque ouvrage, les quantités doivent être calculées ou mesurées en tenant compte
des particularités du projet.
Il est important que les ouvrages décrits dans un devis descriptif soient détaillés précisé-
ment et sans ambiguïté. Pour une bonne compréhension de l’ouvrage, toutes les cases de
localisation (chaînage) et de dimensions des ouvrages (longueur, largeur, épaisseur, etc.)
doivent être remplies. Dans le cas où une dimension est variable dans un secteur donné,
il y a lieu d’indiquer une valeur moyenne pour effectuer les calculs.
Il y a souvent intérêt à commencer la section des devis descriptifs par une table des matières
propre à cette section, et ce, dans le but de faciliter le repérage.
Il est d’usage de compléter certains devis techniques par l’ajout de dessins normalisés Collection Normes –
Ouvrages routiers
de la collection Normes – Ouvrages routiers du Ministère, accessible sur le site Web des
Publications du Québec. Ces dessins sont requis lors de la réalisation des travaux afin de
décrire les méthodes de mise en œuvre à respecter et les données techniques à considérer
pour certains types de travaux. Ils sont ajoutés aux devis sans être authentifiés (signés et
scellés) par l’ingénieur.
Dans certains cas particuliers, il peut s’avérer nécessaire d’apporter une légère modifica-
tion à un dessin normalisé pour mieux l’adapter aux particularités du projet. Si un dessin
normalisé est modifié, il n’est plus considéré comme étant normalisé et il est essentiel
que le soumissionnaire le voie sans la moindre ambiguïté. Le dessin doit alors être traité
comme un dessin spécifique. À cet effet, il est important d’attribuer un nouveau titre au
dessin et d’enlever tout le cadrage et les descriptions qui y figurent afin d’éliminer toute
référence aux normes. Le dessin modifié doit ensuite être authentifié par l’ingénieur. Il
faut donc éviter d’inclure aux devis des dessins normalisés qui ont été corrigés de façon
manuscrite, et qui ont été authentifiés par un ingénieur.
Il convient d’élaborer une table des matières de la section portant sur les dessins afin de
faciliter le repérage et les vérifications ultérieures du devis.
Au moment de la réalisation des plans et devis préliminaires, l’évaluation des quantités est
précisée en tenant compte des particularités du projet. À ce stade ci, le degré d’avancement
du projet permet généralement d’utiliser des logiciels afin d’assurer un calcul précis des
quantités (emprunt, matériaux de fondation, enrobé, etc.).
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
Guide de préparation des projets routiers 4.21
R é f é r e n c e
Pour chaque ouvrage, le bordereau fournit une brève description significative, l’unité de
mesure, les quantités prévues au contrat et le prix unitaire. Le bordereau constitue un
élément important des documents contractuels car il prime sur les autres documents en
cas de contradiction.
De façon générale, il est d’usage d’assigner un bordereau différent à chaque devis tech-
nique et de lui attribuer un numéro. Dans le cas où il y a plus d’un bordereau par contrat,
un résumé des bordereaux permet le report du prix total de chacun des bordereaux.
Afin de faciliter le repérage à l’intérieur d’un bordereau, il est possible d’ajouter des titres
pour des catégories d’ouvrages. Par exemple, on trouve fréquemment des titres tels que
terrassement, structure de chaussée, ouvrage d’art, etc.
Le prix unitaire de chaque ouvrage est déterminé et le détail des calculs est conservé au
dossier. Lors de la détermination de ce prix unitaire, il est essentiel de prendre en considé-
ration différents éléments, comme la nature des ouvrages et leur quantité, la localisation
géographique du chantier, la date prévisible de réalisation des travaux et la spécificité de
l’ensemble du chantier, afin d’avoir des prix unitaires réalistes. Il est également de pratique
de consulter des contrats antérieurs similaires et récents afin d’aider à fixer ce prix unitaire.
Sur le bordereau figure également une colonne intitulée code d’ouvrage, qui présente une
liste de numéros associés à des ouvrages particuliers, permettant entre autres de produire
des statistiques sur l’évolution au Québec des prix moyens des ouvrages et des coûts de
revient moyens. La liste des codes d’ouvrage se trouve dans le système BDP utilisé pour
le montage des bordereaux et des demandes de paiement.
Il est important de trouver les codes d’ouvrage exacts. L’utilisation des codes
d’ouvrage « 900 000 » est à éviter. La consultation des contrats antérieurs
similaires et récents constitue une bonne pratique et peut aider à établir les
codes d’ouvrage.
Devis spécial de gestion Si le projet le requiert, le plan de gestion de la circulation est conçu à l’étape Plans et devis
de la circulation et de la préliminaires. Les articles du devis spécial de gestion de la circulation et de signalisation des
signalisation des travaux
travaux , accessible sur le site intranet du Ministère, et toutes les autres clauses nécessaires
à la gestion des impacts des travaux sur la circulation, à la sécurité des usagers et à celle
des travailleurs sont rédigés. Il faut prévoir dans le devis toutes les exigences ou spéci-
fications quant à la signalisation temporaire, de même que la signalisation permanente
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
4.22 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
qui doit être masquée pour éviter les messages contradictoires. Lorsqu’un devis spécial
de gestion de la circulation et de signalisation est requis, il est recommandé de concevoir
ce document en collaboration avec le chargé d’activités responsable de la circulation.
Les dessins normalisés du Tome V – Signalisation routière de la collection Normes – Normes – Ouvrages routiers,
Ouvrages routiers du Ministère s’appliquent à tous les projets. Cependant, ces dessins Tome V – Signalisation routière
doivent être améliorés au besoin en précisant les exigences supplémentaires et les détails
de signalisation pour les différentes étapes des travaux (panneaux de limite de vitesse,
panneaux à messages variables, feux de circulation temporaires, etc.). Tout comme dans
le cas des autres dessins normalisés qui sont modifiés, il faut alors qu’un plan soit conçu
en enlevant toute référence aux dessins normalisés. Ce plan doit alors être signé et scellé
par l’ingénieur en circulation.
Il faut aussi noter que, même si un devis spécial est nécessaire, il n’est pas toujours essen-
tiel d’utiliser un plan grand format. Parfois, de plus petits plans de détails de format légal
216 mm × 355 mm (8½" × 14"), intégrés au devis spécial de gestion de la circulation et de
signalisation, peuvent répondre au besoin.
Les documents constituant le plan de gestion des impacts des travaux routiers sont
les suivants.
Devis techniques :
-- les devis :
la description des phases de travaux (maintien de la circulation),
la description des travaux de signalisation,
le matériel et l’équipement de signalisation temporaire,
l’équipe de signalisation et d’entretien,
les mesures d’urgence,
les retenues en dommages et intérêts pour défaut de l’entrepreneur,
le mode de paiement,
etc.;
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
Guide de préparation des projets routiers 4.23
R é f é r e n c e
etc.;
Bordereaux :
-- le bordereau de signalisation.
4.14 Insertion des parties de travaux municipaux dans les plans et devis préliminaires
Une fois l’entente de collaboration pour les travaux signée avec la municipalité ou la MRC,
et selon les clauses de cette entente, on doit effectuer l’insertion, dans les plans et devis
préliminaires, des parties de travaux municipaux à être effectués par la municipalité ou
la MRC, le cas échéant.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
4.24 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Bien qu’il revienne au gérant de projet de s’assurer qu’un plan de communication est
préparé, c’est au chargé d’activités responsable des communications qu’incombe la
préparation de ses divers volets.
informer les clientèles cibles des travaux à venir et des mesures de mitigation
(gestion des entraves);
inciter les usagers de la route à s’informer régulièrement des travaux;
sensibiliser les conducteurs au respect des règles de sécurité lorsqu’ils circulent
dans les zones de travaux;
offrir des renseignements sur les avantages du projet en cours;
susciter la collaboration des partenaires et des usagers;
établir une procédure de communication dans le cas de travaux pouvant avoir
des répercussions importantes sur des événements spéciaux (festivals, courses de
cyclisme, marathons, événements touristiques, etc.).
Pour plus de détails sur les notions de plan de communication, on peut consulter l’annexe Annexe technique
technique « COM – Communication ». « COM – Communication »
À la réception des plans et des devis préliminaires pour les ouvrages d’art, selon les Manuel de conception
règles et procédures du Manuel de conception des structures, des vérifications doivent des structures
être réalisées par des ingénieurs spécialistes de l’unité responsable de la conception des
structures du Ministère.
Pour les autres types de projets, cette démarche est faite à l’étape Plans et devis définitifs.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
Guide de préparation des projets routiers 4.25
R é f é r e n c e
En plus d’actualiser les coûts de construction sur la base des précisions apportées au cours
de la présente étape du projet, il est important d’actualiser le montant de contingence, qui
est une provision monétaire s’ajoutant à l’estimation des coûts d’un projet pour absorber
les impacts d’une variation de quantités ou de prix unitaires.
Enfin, la réserve pour l’inflation doit être actualisée pour tenir compte de la durée proje-
tée d’un projet. Celle ci est une évaluation de l’augmentation projetée des prix des biens
et services durant le cycle de vie du projet.
Un comité de lecture composé des chargés d’activités est ensuite créé pour réviser les plans
et devis préliminaires. Un chargé d’activités responsable des plans et devis est nommé et il
est mandaté pour diriger le comité de lecture afin de s’assurer que toutes les révisions ont
été effectuées en bonne et due forme, et que les corrections nécessaires ont été apportées.
Une fois les plans et devis préliminaires achevés, un audit de sécurité routière sur le projet
peut être de nouveau réalisé. Un audit de sécurité routière est un processus proactif de
vérification formelle d’un projet routier. Il consiste en l’examen du projet sur le plan de la
sécurité routière par une autorité technique et indépendante du projet, dont l’objectif est
de déceler les éléments susceptibles de présenter un risque pour la sécurité des usagers
de la route.
L’audit de sécurité routière peut être réalisé à n’importe quelle étape d’avancement d’un
projet, de l’avant projet préliminaire jusqu’à la mise en service. Ainsi, plus d’un audit peut
être effectué durant un projet.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
4.26 Guide de préparation des projets routiers
5. FERMETURE DE L’ÉTAPE PLANS ET DEVIS PRÉLIMINAIRES R é f é r e n c e
(PC-4)
L’objectif du processus de fermeture du projet consiste à s’assurer que l’ensemble des
livrables planifiés ont été réalisés, et d’obtenir l’autorisation de poursuivre le projet aux
étapes subséquentes.
5.1 Évaluation des délais de réalisation des travaux et des dates de déplacement
des services publics et de libération des emprises
Le gérant de projet, en collaboration avec le chargé d’activités responsable de la conception,
doit s’assurer d’évaluer les dates de début et de fin des travaux, de concert avec tous les
chargés d’activités concernés. Pour ce faire, il doit s’assurer d’obtenir les dates suivantes :
le délai réaliste nécessaire pour la réalisation des travaux pour chacune des
spécialités :
Le délai de réalisation est fourni par chacun des chargés d’activités.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
Guide de préparation des projets routiers 5.1
R é f é r e n c e
Le gérant de projet passe en revue les principaux travaux prévus dans les plans et devis
préliminaires ainsi que l’estimation des coûts du projet. Il présente également les points
d’importance nécessitant l’approbation des membres du comité de décision et de point
de contrôle de la direction générale territoriale.
Enfin, il passe en revue l’avancement en faisant le point sur les activités réalisées et celles
qui sont à venir. Il doit également déterminer quelles sont les diverses autorisations à
obtenir et, dans le cas où il y a une entente de collaboration avec un tiers, l’état d’avan-
cement de cette entente.
Il est également pertinent de traiter des points suivants pour information et validation :
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
5.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
les autorisations :
-- les précisions sur les exigences environnementales des ministères et organismes
et dont l’autorisation est requise pour le projet. Celles-ci peuvent avoir trait
aux mesures d’atténuation environnementale temporaires ou permanentes,
ainsi qu’aux mesures de compensation à appliquer;
-- la revue des exigences particulières de NAV Canada;
Si nécessaire, l’équipe de projet procède également aux corrections des plans et devis
demandées par les membres du comité de décision et de point de contrôle de la direction
générale territoriale.
Un compte rendu de la réunion est rédigé pour confirmer les discussions, les conclusions
et les décisions. Le formulaire V-1316 « Fiche synthèse du point de contrôle » peut être
utilisé à cette fin. Le gérant de projet s’assure que ce formulaire est rempli, confirmant Formulaire V-1316 « Fiche
ainsi les décisions prises lors de la réunion du PC-4, la date de transmission des plans synthèse du point de
contrôle »
et devis préliminaires au comité de lecture mis en place pour la validation des plans et
devis, la date ciblée de transmission des appels d’offres et les suites à donner au dossier,
comme la demande de certificat d’autorisation en vertu de l’article 22 de la LQE, s’il y a
lieu. Cette fiche doit être signée par le gérant de projet, le ou les directeurs et le directeur
général territorial. Dans le cas des grands projets de 100 millions de dollars et plus, le Formulaire V-1304 « Grands
formulaire V-1304 « Grands projets – Fiche synthèse du point de contrôle » est utilisé et projets – Fiche synthèse du
doit être signé par le gérant de projet, le ou les directeurs, le directeur général territorial point de contrôle »
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
Guide de préparation des projets routiers 5.3
R é f é r e n c e
Ces formulaires sont accessibles sur le site intranet du Ministère et sur le site Web des
Publications du Québec.
Pour les grands projets de 100 millions de dollars et plus, un dossier d’affaires doit avoir
été élaboré et déposé au point de contrôle PC-4 et au plus tard au PC-5. De plus, s’il s’agit
d’un grand projet de 100 millions de dollars et plus, le dossier d’affaires doit avoir être
déposé pour approbation par le Conseil des ministres de poursuivre le projet.
Si des mandats de services professionnels ont été attribués, il faut clore les contrats s’ils
sont terminés et faire le bilan des coûts. De plus, le chargé d’activités responsable du
Directive DI-15-023
« Évaluation du rendement
mandat doit effectuer une évaluation du rendement du prestataire de services, selon les
en contrats de construction modalités de la directive DI-15-023 « Évaluation du rendement en contrats de construction
et de services » et de services », accessible sur l’Espace administratif de l’intranet du Ministère.
Le gérant de projet s’assure que les données du projet sont mises à jour dans les systèmes
PPS et SFP du Ministère, selon ce qui a été réellement réalisé. La mise à jour peut toucher
les éléments suivants :
À ce stade ci, la composante Activités connexes (AC) a déjà été programmée. Si l’on désire
ajuster la stratégie de réalisation, on doit alors procéder par avis de modification. L’ajuste-
ment de la stratégie de réalisation doit se faire en accord avec la disponibilité budgétaire
liée à l’estimation du projet.
Le gérant de projet vérifie également que la date de début des travaux telle qu’elle figure
à la programmation (système PPS) est ultérieure à celle de la date de l’appel d’offres
estimée à l’aide du système GPR du Ministère. Si la situation ne peut être corrigée, le
gérant de projet en informe les gestionnaires.
Pour plus de détails sur la planification, la programmation et le suivi des projets d’in-
Manuel de programmation – frastructures routières, on peut consulter le Manuel de programmation – Volet routier,
Volet routier accessible sur le site intranet du Ministère.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
5.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Le gérant de projet s’assure que les données concernant la planification du projet sont
mises à jour dans le système GPR du Ministère.
Les livrables de gestion de projet sont classés par le gérant de projet et les livrables tech-
niques le sont par les chargés d’activités. Toutefois, le gérant de projet doit s’assurer que
les livrables techniques et ceux de gestion de projet produits à cette étape sont complets,
approuvés et classés conformément à la gestion intégrée des documents de projets et de
contrats routiers (GID PCR) et à la gestion intégrée des documents pour les ouvrages d’art
(GID OA). À cette fin, le classement est effectué à l’aide des outils de gestion documentaire
en vigueur au Ministère.
Il existe un guide pour l’utilisation de la gestion intégrée des documents de projets et de Guide de classement des
documents de projets et
contrats routiers. Ce document, intitulé Guide de classement des documents de projets
de contrats routiers
et de contrats routiers, est accessible sur le site intranet du Ministère.
Tous les chargés d’activités doivent contribuer à faire un bilan de ce qui a bien été et moins
bien été durant cette étape du projet. Ce bilan d’étape permettra d’ajuster les façons de
faire pour les prochaines étapes et de documenter le bilan final du projet (PC-7).
Le bilan de l’étape peut être effectué dans le cadre d’une rencontre de l’équipe de projet.
Il est important de documenter cette réunion afin de garder en mémoire les différentes
expériences vécues et de faciliter le transfert d’expertise. Ce bilan servira à alimenter la
phase Évaluation.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 4 – Plans et devis préliminaires
Guide de préparation des projets routiers 5.5
AVANT-PROPOS
Ce chapitre présente l’ensemble des activités et des livrables pouvant être réalisés dans le
cadre de l’étape Plans et devis définitifs. Tous les livrables et toutes les activités présentés
et décrits dans ce chapitre ne sont toutefois pas requis de façon systématique pour
chacun des projets routiers. En effet, les activités et les livrables à produire dépendent de
la nature et de l’envergure de chaque projet. Le gérant de projet et les autres membres
de l’équipe de projet doivent donc se consulter afin de choisir judicieusement les livrables
et les activités à réaliser à cette étape.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
Guide de préparation des projets routiers
TABLE DES MATIÈRES
LISTES.....................................................................................................................v
Liste des sigles et des abréviations.................................................................................... v
Liste des systèmes / outils / logiciels du Ministère................................................................ v
Liste des documents de référence.................................................................................... vi
Liste des directives........................................................................................................... vi
Liste des procédures........................................................................................................ vii
Liste des formulaires....................................................................................................... vii
Liste des spécialités.........................................................................................................viii
2. DÉMARRAGE................................................................................................ 2.1
2.1 Prise de connaissance du dossier et clarification du mandat par le gérant .
de projet............................................................................................................2.1
2.2 Confirmation des orientations avec les gestionnaires........................................2.2
2.2.1 Mise à jour des plans et devis préliminaires (au besoin).................................2.2
2.3 Confirmation des ressources attitrées à l’étape Plans et devis définitifs.............2.2
2.3.1 Constitution de l’équipe de projet.................................................................2.3
2.3.2 Demandes de service à d’autres unités administratives du Ministère
pour des études supplémentaires ou des plans et devis définitifs.................. 2.3
2.3.3 Mandats d’études supplémentaires ou des plans et devis définitifs à
l’externe......................................................................................................... 2.4
2.4 Élaboration du mandat de l’étape Plans et devis définitifs................................2.4
2.5 Prise de connaissance des documents par l’équipe de projet............................2.4
2.6 Réunion de démarrage......................................................................................2.4
2.7 Mise à jour de la documentation de gestion de projet......................................2.5
3. PLANIFICATION............................................................................................ 3.1
3.1 Visite de terrain.................................................................................................3.1
3.2 Réunion de planification....................................................................................3.1
3.2.1 Mécanismes de communication avec les membres de l’équipe de projet......3.2
3.2.2 Mécanismes de communication avec les parties prenantes externes.............3.2
3.2.3 Réunions de suivi de l’avancement du projet.................................................3.3
3.3 Mise à jour du plan d’évaluation et de suivi des changements apportés...........3.3
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
Guide de préparation des projets routiers i
3.4 Contrats de services professionnels pour la préparation des plans et devis.......3.4
3.4.1 Élaboration des devis de services professionnels............................................3.4
3.4.2 Contrat de surveillance géotechnique............................................................3.5
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
ii Guide de préparation des projets routiers
5. FERMETURE DE L’ÉTAPE PLANS ET DEVIS DÉFINITIFS (PC-5).......................... 5.1
5.1 Réunion du comité de décision et de points de contrôle de la direction
générale territoriale...........................................................................................5.1
5.2 Comités de gouvernance...................................................................................5.2
5.3 Fermeture des contrats de services professionnels.............................................5.3
5.4 Mise à jour du plan de gestion de projet...........................................................5.3
5.5 Validation des données financières du projet....................................................5.3
5.6 Mise à jour des données dans le système GPR...................................................5.3
5.7 Classement des livrables....................................................................................5.4
5.8 Bilan de l’étape Plans et devis définitifs.............................................................5.4
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Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
Guide de préparation des projets routiers iii
LISTES
Les sigles et les abréviations suivants sont utilisés dans ce chapitre.
Sigles / abréviations Définition
Les applications informatiques, les documents de référence, les directives, les procédures et les formulaires suivants
sont utilisés à l’étape Plans et devis définitifs.
Systèmes /outils / logiciels Définition
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
Guide de préparation des projets routiers v
Liste des documents de référence
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
vi Guide de préparation des projets routiers
Liste des procédures
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
Guide de préparation des projets routiers vii
Les spécialités suivantes peuvent s’appliquer à l’étape Plans et devis définitifs.
Spécialités
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
viii Guide de préparation des projets routiers
1. ÉTAPE PLANS ET DEVIS DÉFINITIFS R é f é r e n c e
La désignation ministérielle projet routier couvre l’ensemble des projets
d’infrastructure du Ministère. Ainsi, un projet routier signifie autant un projet
de route qu’un projet de structure.
Dans la majorité des projets, il n’y a pas de période d’attente entre cette étape et l’étape
précédente Plans et devis préliminaires. Dans ce cas, la révision et la mise à jour des plans
et devis préliminaires et des bordereaux ne sont pas nécessaires. Cependant, la vérification
et le contrôle des documents produits à cette étape doivent être effectués.
Dans le cas où il se serait écoulé plus d’un an après la fermeture du point de contrôle 4
(PC‑4), la notion de révision et de mise à jour du projet prend toute son importance et
permet d’actualiser les documents contractuels avant le lancement de l’appel d’offres.
Il serait souhaitable que l’équipe de projet de l’étape Plans et devis préliminaires demeure
la même pour l’étape Plans et devis définitifs.
Enfin, bien que le contrôle et la vérification des documents d’appel d’offres puissent varier
en importance selon les ressources et le temps dont on dispose avant le lancement de
l’appel d’offres, ils sont essentiels à tous les projets, car ils ont des répercussions directes
sur la qualité du produit livré, la bonne marche du chantier et les coûts finaux du contrat
de construction.
En plus de la préparation des plans et devis définitifs et de leur vérification finale, du Formulaires V-1321 « Charte
déplacement des services publics et de la libération des emprises, la présente étape du de projet » et V-1329 « Grands
projets – Charte de projet »,
cheminement ministériel de réalisation de projets routiers comprend plusieurs activités accessibles sur le site intranet
importantes menant à la réalisation des livrables suivants : du Ministère et sur le site Web
des Publications du Québec
le plan de gestion de projet mis à jour, notamment : Formulaires V-1322 « Énoncé
de contenu » et V-1330 « Grands
-- la charte de projet , 1
projets – Énoncé de contenu »,
accessibles sur le site intranet
-- l’énoncé de contenu, du Ministère et sur le site Web
-- la structure de découpage, des Publications du Québec
GPR : Système « Planification
-- la planification du projet (échéancier) dans le système GPR « Planification et et suivi des projets routiers »
suivi des projets routiers » du Ministère, Formulaire V-1323
« Tableau des responsabilités »,
-- le tableau des responsabilités, accessible sur le site intranet
du Ministère et sur le site Web
des Publications du Québec
1. Il est important de tenir compte qu’une fois rédigée à l’étape Étude des besoins, la charte de projet ne doit
plus être modifiée.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
Guide de préparation des projets routiers 1.1
R é f é r e n c e
« Registre des changements »,
accessible sur le site intranet -- le registre de risques issu de l’atelier de gestion des risques,
du Ministère et sur le site Web
des Publications du Québec -- le registre des changements et des points de suivis,
Formulaire V-1326 -- les fiches synthèses des points de contrôle réalisés;
« Registre des points de suivis »,
accessible sur le site intranet
du Ministère et sur le site Web
les convocations, les ordres du jour et les comptes rendus des différentes réunions
des Publications du Québec (démarrage, planification, intégration, etc.);
Formulaires V‑1316 « Fiche les rapports de suivi de la consultation et des négociations avec les communautés
synthèse du point de contrôle »
et V‑1304 « Grands projets –
autochtones, le cas échéant;
Fiche synthèse du point de le rapport de visite de terrain (formulaire V‑1310 « Aide‑mémoire pour la visite
contrôle », accessibles sur le site
intranet du Ministère et sur le de terrain »;
site Web des Publications
du Québec
les demandes d’études et d’avis sectoriels;
Formulaire V‑1310 les études et les avis sectoriels des chargés d’activités responsables des domaines
« Aide‑mémoire pour la visite d’expertise;
de terrain », accessible sur le
site intranet du Ministère et le plan de réhabilitation des terrains contaminés mis à jour, le cas échéant;
sur le site Web des Publications
du Québec les autorisations environnementales;
les ententes intergouvernementales, le cas échéant;
les rapports des interventions archéologiques, le cas échéant;
le plan d’évaluation des changements intégrés durant la phase Préparation des
plans et devis et libération des emprises;
les ententes de collaboration pour la réalisation des travaux avec les municipalités,
signées, le cas échéant;
le Devis spécial – Clauses administratives (devis 101) révisé, le cas échéant;
les plans, les devis et les bordereaux définitifs pour chaque ouvrage dont :
-- le plan général,
-- les plans de détails (dessins normalisés),
-- les devis spéciaux (techniques),
-- les devis descriptifs (clauses générales et clauses administratives);
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
1.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
le rapport du comité de lecture selon lequel les plans et devis sont complets;
le plan de communication définitif des travaux;
la présentation au comité de décision et de points de contrôle de la direction
générale territoriale et aux autres comités de gouvernance de niveau supérieur 4;
la fiche synthèse du point de contrôle 5 (PC‑5) du comité de décision et de points Formulaires V‑1316 « Fiche
de contrôle de la direction générale territoriale; synthèse du point de contrôle »
et V‑1304 « Grands projets –
les présentations, les sommaires décisionnels et les comptes rendus des présenta- Fiche synthèse du point de
contrôle », accessibles sur le
tions effectuées aux autres comités de gouvernance pour les projets de 5 millions site intranet du Ministère et
de dollars et plus; sur le site Web des Publications
du Québec
le bilan de l’étape du projet.
Si le projet n’a pas été arrêté ou qu’il l’a été depuis moins d’un an, il faut choisir
les activités des processus de démarrage et de planification qui seront réalisées.
La révision des plans et devis préliminaires et de l’appel d’offres sera habituellement
effectuée par la même équipe qui les a produits, l’objectif étant simplement
de les actualiser en fonction des modifications au Cahier des charges et devis
généraux, des derniers addendas et des directives administratives.
Bien que les divers contrôles et vérifications des documents d’appel d’offres
puissent varier en importance, selon les ressources et le temps dont on
dispose avant l’appel d’offres, il est essentiel dans tous les projets de réviser
les livrables car ils ont des répercussions importantes sur la qualité du produit
livré, ainsi que sur la bonne marche et les coûts finaux du chantier.
3. Réf : Modalités de présentation au Comité de décision sur les projets de 5 M $ et plus, page 5 / 13, document
interne du Ministère.
4. Si le projet est supérieur à 5 millions de dollars (4 millions de dollars pour les projets de structures), il faut
prévoir une présentation aux autres comités de gouvernance, selon l’envergure financière du projet.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
Guide de préparation des projets routiers 1.3
2. DÉMARRAGE R é f é r e n c e
PC‑4. Dans le cas où des modifications auraient été apportées depuis la clôture du PC‑4,
le gestionnaire et le gérant de projet doivent se rencontrer pour faire le point.
Cette activité est surtout nécessaire si un délai important s’est écoulé depuis la fin de
l’étape précédente Plans et devis préliminaires, ou si le gérant de projet a changé depuis
cette étape. Si le gérant de projet est demeuré le même depuis le début du projet, cette
activité est relativement courte.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
Guide de préparation des projets routiers 2.1
R é f é r e n c e
les comptes rendus des rencontres consultatives avec les divers intervenants du
milieu (municipalités, MRC, Union des producteurs agricoles [UPA], commerçants,
etc.);
PPS : Système « Planification, l’information relative au projet dans les systèmes PPS, SFP et GPR du ministère des
programmation et suivi
Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports.
sommaire des projets »
SFP : Système « Suivi financier Le gérant de projet revoit l’échéancier pour s’assurer que toutes les activités de préparation
des produits / services et
des projets » du projet routier seront achevées en bonne et due forme avant l’appel d’offres.
GPR : Système « Planification
et suivi des projets routiers » Il revoit l’ensemble des autorisations environnementales requises et procède à la mise
à jour des dates prévues pour leur réception par le chargé d’activités responsable de
l’environnement.
Il fait le point sur le dossier des acquisitions d’emprise nécessaires auprès du chargé
d’activités responsable des activités immobilières, afin de connaître la date de libération
des emprises.
Il rencontre également le coordonnateur territorial des services publics pour faire le point
sur l’avancement des déplacements des équipements de services publics, et vérifie si les
dates prévues pour les déplacements seront respectées.
Une rencontre peut être nécessaire entre le gérant de projet et les gestionnaires à ce sujet.
On peut se référer à l’étape précédente (étape Plans et devis préliminaires) pour connaître
les activités à réaliser.
Il arrive fréquemment que la même équipe soit associée au projet. Dans ce cas, peu de
temps sera nécessaire à l’exécution de cette activité. Par contre, pour des raisons telles
que le départ de ressources du projet, les gestionnaires et le gérant de projet déterminent
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
2.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
nécessaires pour réaliser la révision des plans et devis préliminaires et ils vérifient si
elles sont disponibles. Pour plus de détails à ce sujet on peut se référer à l’étape Plans et
devis préliminaires.
Les chargés d’activités tiennent le gérant de projet informé de tout problème pouvant
influencer le déroulement de la révision des plans et devis préliminaires et qui pourrait
avoir des incidences sur les délais, les coûts, le contenu et la qualité du projet. Le gérant
de projet garde le gestionnaire informé de tout problème soulevé au cours de l’étape.
Si l’étape Plans et devis définitifs est réalisée par des prestataires de services, le gérant de
projet doit veiller à tenir à jour le plan de gestion de projet.
Comme mentionné précédemment, toutes les ressources affectées au projet ne seront pas
automatiquement désignées comme membres de l’équipe et habituellement les ressources
demeurent les mêmes.
Des études supplémentaires peuvent être exigées à cette étape, par exemple, dans le
cadre de demandes d’autorisation en vertu de la LQE (étude portant sur le climat sonore,
aménagement paysager, etc.) ou pour compléter les plans et devis.
En général, à cette étape, il existe peu de devis ou de plans devant être produits par
d’autres unités administratives du Ministère, à l’exception des projets d’ouvrages d’art où
l’unité administrative responsable des structures est régulièrement sollicitée dans ce cas.
Dans une telle situation, la plupart des unités administratives centrales du Ministère ont
des formulaires spécifiques à utiliser pour présenter une telle demande.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
Guide de préparation des projets routiers 2.3
R é f é r e n c e
Si la décision a été prise de donner des mandats à des prestataires de services, des chargés
d’activités responsables des spécialités techniques visées par ces mandats seront désignés
afin de gérer la qualité des livrables et ils s’occuperont de la négociation des honoraires
professionnels et du suivi des contrats.
Le mandat sert de base à la réunion de démarrage avec les membres de l’équipe de projet.
Il permet de bien définir les orientations, les objectifs et les paramètres à transmettre aux
différents chargés d’activités. Le gérant de projet devra faire approuver le mandat par les
gestionnaires et il sera le gardien des livrables à obtenir.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
2.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
de suivi;
la contribution des membres de l’équipe de projet aux livrables de gestion de projet.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
Guide de préparation des projets routiers 2.5
3. PLANIFICATION R é f é r e n c e
Le but du processus de planification est de mettre à jour le plan de gestion de projet, d’éva-
luer et d’attribuer les ressources nécessaires, de créer l’équipe de projet pour l’élaboration
des plans et devis définitifs. Cette équipe doit donc valider le plan de travail préliminaire
de l’étape Plans et devis définitifs (élaboré à l’étape Plans et devis préliminaires), puisque
celui-ci indique la nature des livrables à produire, les ressources humaines, matérielles et
budgétaires requises, de même que le calendrier d’exécution (dates de début et de fin,
ainsi que les interrelations entre les livrables [prédécesseurs et successeurs]). Il se peut que
les livrables soient déjà listés dans l’échéancier depuis l’étape précédente; dans ce cas,
la réunion sera très courte et servira à valider les dates attendues des livrables.
Une visite de terrain peut s’avérer nécessaire pour finaliser la révision et la mise à jour des
plans et devis notamment lorsque plus d’un an s’est écoulé depuis la fin de l’étape Plans
et devis préliminaires. Le formulaire V‑1310 « Aide mémoire pour la visite de terrain », où Formulaire V-1310
sont énumérés les points importants à considérer durant la visite, peut être utilisé. Il est « Aide‑mémoire pour la visite
de terrain »
accessible sur le site intranet du Ministère et sur le site Web des Publications du Québec.
L’équipe de projet doit préparer sa visite avant d’aller sur les lieux. Elle doit avoir préala-
blement noté les points à vérifier sur le terrain afin d’y porter une attention particulière
pendant la visite.
Gestion de l’étape :
-- la portée (objectifs à atteindre, résultats attendus et livrables);
-- les rôles et les responsabilités des membres de l’équipe de projet;
-- les délais à respecter;
-- les mécanismes administratifs pour le paiement et la gestion des contrats;
-- les mécanismes de communication;
-- la fréquence des réunions de suivi de l’avancement des livrables.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
Guide de préparation des projets routiers 3.1
R é f é r e n c e
-- le plan de gestion de projet, y compris l’atelier de risques, la structure de
découpage et l’échéancier du projet;
-- les résultats de la discussion au sujet des orientations avec les gestionnaires;
-- les ententes de collaboration pour la réalisation des travaux;
-- les ententes intergouvernementales;
-- les activités de communication avec les parties prenantes externes touchées
par les travaux (le plan de communication définitif des travaux);
-- la consultation et les négociations avec les communautés autochtones;
-- la gestion de la documentation de projet.
Il est important d’ajuster les mécanismes au besoin. Pour plus de détails à ce sujet, on
peut se référer à la section 3.6.1 de l’étape Plans et devis préliminaires.
Il est important d’ajuster les mécanismes au besoin. Pour plus de détails à ce sujet, on
peut se référer à la section 3.6.2 de l’étape Plans et devis préliminaires.
Outre les communications avec l’équipe de projet et les gestionnaires, il faut aussi tenir
compte, selon l’envergure du projet, de la communication avec les parties prenantes
externes touchées par les travaux. À cette étape, il faut poursuivre la préparation des
communications avec les usagers au sujet des éventuelles entraves à la circulation causées
par les travaux projetés. Les méthodes de communication sont déterminées dans un
plan de communication par le chargé d’activités responsable des communications, de
concert avec le gérant de projet. Le gérant de projet doit travailler en collaboration avec
le chargé d’activités responsable des communications pour lui permettre de dégager les
éléments essentiels à l’élaboration et à la mise à jour de ce plan. Le plan de communication
définitif pour la phase Travaux est donc déposé à cette étape. La section 4.9.1 Plan de
communication définitif des travaux de ce chapitre présente ce plan plus en détail.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
3.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
À l’étape Plans et devis définitifs, le plan de communication, élaboré à l’étape Étude des
besoins, est de nouveau mis à jour pour tenir compte de l’évolution du projet. Pour plus Annexe technique
de détails à ce sujet, on peut consulter l’annexe technique « COM – Communication ». « COM – Communication »
Le gérant de projet planifie la fréquence des réunions d’avancement avec l’équipe de projet.
Ces réunions permettent de communiquer l’information concernant le projet à tous les
membres de l’équipe. Elles permettent aussi au gérant de projet de faire le point sur l’état
d’avancement du projet, et aux chargés d’activités de présenter l’état de leurs travaux,
en prenant soin d’énoncer les points critiques et les problèmes d’exécution, anticipés ou
vécus, pouvant influencer le déroulement du projet et causer un impact sur les délais,
les coûts, le contenu et la qualité du projet.
Pour plus d’information sur les bonnes pratiques et méthodes utilisées en gestion des Guide méthodologique –
risques au Ministère, on peut se référer au Guide méthodologique – Conduite d’une Conduite d’une gestion de
gestion de risques de projets routiers, accessible sur le site intranet du Ministère ou prendre risques de projets routiers
contact avec l’unité responsable de la gestion des risques.
Un plan d’évaluation et de suivi du projet routier peut avoir été élaboré par le chargé d’acti-
vités responsable de la conception à l’étape Avant‑projet définitif pour mesurer l’atteinte
des objectifs opérationnels fixés pour le projet, en ce qui a trait aux coûts et aux délais.
À la présente étape, ce plan doit être mis à jour par le chargé d’activités responsable
de la conception afin d’y intégrer tous les changements qui été effectués au cours de la
phase de préparation des plans et devis. Ainsi, ce document doit présenter les principaux
aspects qui feront l’objet de plans et devis individuels à la phase d’évaluation (étape 8)
et qui seront effectués par chacun des chargés d’activités :
Pour chacun de ces aspects, ce document fait état notamment des éléments suivants :
la période visée;
les éléments qui feront l’objet de mesures;
les critères qui permettront d’établir le respect, ou non, des objectifs opérationnels;
les moyens et des ressources qu’entend y consacrer le Ministère;
les actions à privilégier en cas de défaut.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
Guide de préparation des projets routiers 3.3
R é f é r e n c e
Cette mise à niveau du plan s’appuie sur les objectifs opérationnels exprimés à l’étape
Étude des besoins. Elle comprend l’approche de consultation à utiliser afin de mesurer la
satisfaction des clientèles (usagers, riverains, etc.).
Lorsque la préparation des plans et devis est confiée à un prestataire de services, il est
nécessaire de bien spécifier les directives propres à la direction générale territoriale, et qui
Cahier des charges et devis complètent ou abrogent certaines prescriptions du Cahier des charges et devis généraux –
généraux – Infrastructures Infrastructures routières – Construction et réparation, notamment en ce qui concerne les
routières – Construction
et réparation façons de décrire, mesurer ou payer des ouvrages, et qui sont appliquées uniformément à
l’ensemble des contrats. Il faut également donner des spécifications claires sur les formats,
la mise en page et le contenu des plans et devis à produire et des différents documents
Guide de préparation des de suivi à réaliser, en se basant sur le Guide de préparation des devis de services
devis de services professionnels professionnels. En résumé, il faut donc prévoir sous quelle forme le prestataire de services
devra présenter les livrables suivants :
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
3.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Une série de devis types pour les services professionnels est accessible sur le site intranet
du Ministère pour soutenir les chargés d’activités dans la rédaction de leurs devis. Ceux‑ci
sont produits par chacun des chargés d’activités, mais le gérant de projet doit en suivre
la réalisation dans l’échéancier du projet.
Il est recommandé au gérant de projet et aux chargés d’activités qui préparent les devis
de services professionnels de rencontrer le spécialiste afin de vérifier les modalités et la
portée des différents contrats à attribuer à cette étape. Les estimations de délais seront
incluses dans l’échéancier.
Il est possible que le projet soit en cours d’analyse en vue d’être priorisé par le
gouvernement du Québec et retenu par le gouvernement fédéral, afin de béné-
ficier de contributions fédérales prévues à des programmes d’investissement
en infrastructure. Selon les paramètres usuels de ces programmes fédéraux, les
sommes engagées ou payées pour un projet avant l’acceptation officielle de
ce dernier par le ministre fédéral responsable des infrastructures ne sont pas
admissibles pour un remboursement fédéral. Il est donc requis que le gérant de
projet fasse les vérifications nécessaires à cet égard avant l’octroi de tout contrat.
Le devis du contrat spécifie les responsabilités et les actions à prendre par le surveillant
géotechnique, ainsi que les exigences relatives aux ressources humaines. Le spécialiste
signataire de l’étude géotechnique doit être consulté par le gérant de projet ou le chargé
d’activités responsable de la géotechnique, pour définir ces spécifications.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
Guide de préparation des projets routiers 3.5
4. EXÉCUTION, SUIVI ET MAÎTRISE R é f é r e n c e
en œuvre toutes les activités nécessaires à la réalisation des livrables précisés lors de la
planification (ententes, autorisations requises, plans et devis, etc.). Le suivi de ces livrables
s’effectue quant au respect des délais, des coûts et de la qualité. Ceci permet de mesurer
les écarts puis d’ajuster les éléments du projet par des actions correctives, afin de ramener
le projet à l’intérieur de l’objectif visé.
Tout au long de cette étape, le gérant de projet effectue le suivi des livrables techniques,
produit et met à jour ses propres livrables de gestion de projet, garde les gestionnaires
informés de l’avancement du projet et leur indique les décisions devant être prises et les
difficultés rencontrées. Il tiendra également informés les chargés d’activités responsables
des spécialités techniques de tout changement d’échéancier qui affecte les livrables
à produire.
Les chargés d’activités tiennent le gérant de projet informé de tout problème pouvant
influencer le déroulement du projet et causer un impact sur les délais, les coûts, le contenu
et la qualité du projet. Tous les livrables seront donc inscrits dans l’échéancier et les délais
seront suivis dans le système GPR.
Tous les contrats de services professionnels devront être approuvés par les gestionnaires
et les coûts suivis par le gérant de projet. Si ces coûts n’étaient pas prévus, il faudra faire
les modifications des données dans les systèmes PPS et SFP. Chaque mandat attribué à un
prestataire de services est suivi et géré par un chargé d’activités désigné.
Les documents de référence suivants peuvent être consultés à l’étape Plans et devis
définitifs. Ils sont tous accessibles sur le site Web des Publications du Québec :
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
Guide de préparation des projets routiers 4.1
R é f é r e n c e
4.1.1 Suivi de l’avancement des livrables
Tout au long de l’étape, les chargés d’activités doivent informer le gérant de projet de
l’avancement de leurs livrables techniques, notamment par la mise à jour des données
dans le système GPR et des coûts pour les contrats de services professionnels.
Le gérant de projet tient les chargés d’activités informés de tout changement d’échéan-
cier qui pourrait affecter les livrables à produire. Les chargés d’activités tiennent égale-
ment informé le gérant de projet de tout problème pouvant avoir des incidences sur les
délais, les coûts, le contenu et la qualité du projet. Tous les livrables seront donc inscrits
dans l’échéancier et les délais seront suivis dans le système GPR. Les réunions de suivi
et d’avancement doivent donc être tenues régulièrement de façon à maintenir les délais
de réalisation.
Rappelons que les chargés d’activités sont responsables de l’exécution des livrables dont
la gestion leur incombe.
Le suivi est effectué en fonction des mécanismes établis dans le plan de gestion de projet.
Tous les livrables sont notamment suivis sur le plan des échéanciers, des coûts (presta-
taires de services) et de la qualité du contenu. Le suivi porte également sur la fréquence
fixée avec les gestionnaires pour les informer de l’avancement du projet et du respect
des contraintes établies (coûts, délais, contenu, qualité). Le suivi des livrables permettra
à la fermeture de l’étape de s’assurer que tous les livrables sont réalisés et justifier ceux
qui ne l’ont pas été.
En plus d’actualiser les coûts de construction sur la base des précisions apportées au cours
de la présente étape du projet, il est important d’actualiser le montant de contingence, qui
est une provision monétaire s’ajoutant à l’estimation des coûts d’un projet pour absorber
les impacts d’une variation de quantités ou de prix unitaires.
Enfin, la réserve pour l’inflation doit être actualisée pour tenir compte de la durée
projetée du projet. Celle-ci est une évaluation de l’augmentation projetée des prix des
biens et services durant le cycle de vie du projet.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
4.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Lorsque requise, la consultation des Autochtones débute dès l’étude des solutions et peut
se poursuivre à la présente étape. Cette consultation est enclenchée par le répondant en
affaires autochtones de la direction générale territoriale concernée ou par l’unité admi-
nistrative centrale responsable des affaires autochtones du Ministère. Le gérant de projet Annexe technique
doit se tenir informé de l’avancement de la consultation. Pour plus de détails à ce sujet, « AUT – Affaires autochtones »
on peut consulter l’annexe technique « AUT – Affaires autochtones ».
Le gérant de projet devrait mettre à jour en continu le plan de gestion de projet et des
différents livrables de gestion de projet en fonction des changements apportés au projet
et de son évolution. Le gérant de projet remet la structure de découpage et l’échéancier
aux gestionnaires pour approbation. La planification du projet doit être faite de façon
obligatoire pour tous les projets de 5 millions de dollars et plus (4 millions de dollars et
plus pour les projets de structures) dans le système GPR. De plus, les gabarits ministériels
doivent être utilisés et être adaptés aux particularités du projet.
Pour plus de détails sur le plan de gestion de projet et ses composantes, on peut consulter
le Guide de gestion des projets routiers, accessible sur le site intranet du Ministère, ou Guide de gestion
prendre contact avec l’unité administrative responsable de la gestion des projets routiers. des projets routiers
Le suivi et la maîtrise des risques sont réalisés en continu à l’étape Plans et devis définitifs.
La mise à jour de la planification de la gestion des risques est obligatoire avant la fermeture
de l’étape Avant‑projet définitif (PC‑5).
Le gérant de projet convoque un nouvel atelier de gestion des risques. Celui-ci permet
à l’équipe de projet et aux gestionnaires d’adapter ou de moduler la planification de la
gestion des risques réalisée précédemment à la nouvelle réalité du projet.
Pour plus d’information sur les bonnes pratiques et méthodes utilisées en gestion des Guide méthodologique –
risques au Ministère, on peut se référer au Guide méthodologique – Conduite d’une gestion Conduite d’une gestion de
risques de projets routiers
de risques de projets routiers, accessible sur le site intranet du Ministère.
Cette activité de l’étape Plans et devis définitifs est requise seulement lorsque plus d’un
an s’est écoulé depuis la fin de l’étape Plans et devis préliminaires. Dans ce cas, il convient
de prendre le temps de réviser les documents produits à l’étape Plans et devis prélimi-
naires, afin de les actualiser en fonction des modifications au Cahier des charges et devis
généraux (CCDG), des derniers addendas et des nouvelles directives administratives.
Cependant, lorsque plus de deux ans se sont écoulés depuis la fin de l’étape Plans et devis
préliminaires, il y a lieu de revoir l’ensemble des données de base du projet, de revisiter les
lieux et de vérifier auprès des divers intervenants si des changements pouvant nécessiter
la révision de la conception du projet sont survenus. Un chargé d’activités responsable
des plans et devis est alors mandaté pour superviser cette révision.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
Guide de préparation des projets routiers 4.3
R é f é r e n c e
Les diverses autorisations et ententes particulières doivent être considérées lors de la
révision du Devis spécial – Clauses administratives (devis 101). Les principaux sujets
touchés par cette révision sont :
Généralement, après une période de plus d’un an, chaque chargé d’activités ayant produit
des plans et devis à l’étape Plans et devis préliminaires doit procéder à une révision de
ceux‑ci. Ainsi, le plan général, les plans de détails (dessins normalisés), les devis spéciaux
(techniques), les devis descriptifs et les bordereaux sont révisés en tenant compte des
éléments suivants :
Lorsque les chargés d’activités ont terminé cette révision, ils transmettent les originaux
des plans, des devis et des bordereaux définitifs au chargé d’activités responsable de
la conception.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
4.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Le chargé d’activités responsable de l’environnement effectue aussi le suivi des demandes
d’autorisations environnementales amorcées à l’étape Plans et devis préliminaires, et
ce, jusqu’à leur délivrance par les ministères et organismes concernés. Les démarches
de demandes d’autorisations environnementales sont présentées à l’annexe technique
« ENV – Environnement ». À la réception des autorisations environnementales, le chargé Annexe technique
d’activités responsable de l’environnement intègre les conditions d’autorisation émises « ENV – Environnement »
par les organismes et ministères, le cas échéant, dans les plans et devis appropriés.
Pour les cas de contamination visés par la section IV.2.1 de la Loi sur la qualité de l’en-
vironnement (LQE) nécessitant un plan de réhabilitation, les modifications au plan de
réhabilitation des terrains contaminés demandées par le ministère du Développement
durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC)
sont apportées, le cas échéant, et sont aussi prises en compte dans la version finale des
plans et devis du projet. Il en est de même pour les mesures de mitigation requises dans
le cadre d’une permission accordée par le MDDELCC en vertu de l’article 656 de la LQE.
Pour les cas de contamination admissibles à une déclaration de conformité, ainsi que ceux
non assujettis à la section IV.2.1 ou à l’article 65 de la LQE, les sections s’y rapportant dans
les plans et devis sont finalisées.
Les interventions archéologiques peuvent débuter, dans certains cas, à l’étape Plans et
devis définitifs, mais elles sont mises en branle le plus souvent à l’étape Avant travaux.
Les interventions archéologiques (inventaire ou fouilles) doivent être réalisées dès que le
Ministère est propriétaire de l’emprise ou, lorsque le Ministère n’est pas encore propriétaire
de l’emprise, sur autorisation du propriétaire du terrain.
Ainsi, si les emprises comprennent des terrains devant faire l’objet d’une acquisition, il
faut alors prévoir une entente avec les propriétaires des terrains afin de pouvoir réaliser les
interventions archéologiques. Il est impératif d’avoir le consentement des propriétaires. Si
l’obtention de ce consentement est impossible lors du processus d’acquisition de terrain,
il faut attendre que les acquisitions soient terminées avant de pouvoir intervenir sur ces
terrains. Les interventions archéologiques devront toutefois se faire avant le début des
travaux de déboisement ou de construction.
5. Avertissement : Au moment de publier le guide, le régime d’autorisation de la Loi sur la qualité de l’environ-
nement était en processus de révision complète. Le contenu qui suit reflète les exigences environnementales
qui étaient en vigueur avant le 23 mars 2018. Les modifications causées par la révision de la loi seront
intégrées dans une prochaine mise à jour du guide.
6. Art. 65 de la LQE : « Aucun terrain qui a été utilisé comme lieu d’élimination des matières résiduelles et qui
est désaffecté ne peut être utilisé pour fins de construction sans la permission écrite du ministre. »
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
Guide de préparation des projets routiers 4.5
R é f é r e n c e
En cas de découvertes archéologiques, l’archéologue pourrait recommander
des travaux additionnels, telles des fouilles, entraînant ainsi des délais
supplémentaires pour le projet.
Pour plus de détails sur les interventions archéologiques, on peut consulter l’unité admi-
Annexe technique nistrative centrale du Ministère responsable de l’archéologie ou se référer à l’annexe
« ARC – Archéologie » technique « ARC – Archéologie ».
À cette étape, le gérant de projet doit s’assurer que les ententes de collaboration concernant
les travaux sont signées par les responsables municipaux et les autorités du Ministère. Le
gérant de projet doit donc s’assurer qu’aucun contrat de construction n’a été signé avant
la signature de toutes les ententes de collaboration.
Annexe technique « ENT – Pour plus de détails sur les ententes de collaboration, on peut consulter l’annexe technique
Ententes de collaboration »
« ENT – Ententes de collaboration », la section 3.6.1 Ententes de collaboration de l’étape
Étude des solutions et les ententes‑cadres, disponibles sur le site intranet du Ministère.
À cette étape, le gérant de projet doit s’assurer que les ententes intergouvernementales
sont signées par les parties concernées. Le gérant de projet doit donc s’assurer qu’aucun
contrat de construction n’a été signé avant la signature de toutes les ententes inter-
gouvernementales.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
4.6 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
rale territoriale concernée ou de l’unité administrative centrale du Ministère responsable
des affaires autochtones prépare le document octroyant les droits d’utilisation des terres
de réserve en collaboration avec AADNC, en conformité avec les modalités convenues
avec le conseil de bande.
4.9 Réalisation des activités de communication avec les parties prenantes externes
Ce plan doit préalablement être approuvé par les autorités ministérielles ou gouverne-
mentales selon la teneur de la stratégie et son coût.
Pour plus de détails sur les notions de plan de communication, on peut consulter l’annexe Annexe technique
technique « COM – Communication ». « COM – Communication »
Pour chaque phase des travaux, le plan doit mentionner, entre autres, les dimensions
minimales de dégagement (largeur entre les balises et les obstacles, dégagement sous les
viaducs ou les services publics aériens) pour les voies disponibles sur la chaussée ou les
chemins de déviation. Il est essentiel que le chargé d’activités responsable des communi-
cations connaisse ces informations afin de les transmettre aux entreprises de camionnage
ou au responsable de la délivrance des permis de transport hors norme du Ministère.
Cette mesure permet d’éviter que des véhicules se retrouvent coincés sur le chantier, ou
qu’ils aient à emprunter le réseau interdit au camionnage afin de contourner le chantier.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
Guide de préparation des projets routiers 4.7
R é f é r e n c e
lement vérifier si des exigences particulières ont été émises par NAV Canada, dans le cas
où l’usage d’explosifs serait requis durant les travaux. Ces exigences doivent être intégrées
dans le plan de communication définitif des travaux.
les municipalités;
les MRC;
la Sûreté du Québec et les sûretés municipales;
les chroniqueurs de la circulation et les stations de radio et de télévision;
la Société de l’assurance automobile du Québec (SAAQ) – (Contrôle routier
Québec [CRQ]);
les entreprises de services publics;
les commissions scolaires;
les services ambulanciers et les services de sécurité incendie;
les centres hospitaliers;
les associations de camionneurs et les postes de courtage;
les industries et les commerçants;
les associations touristiques;
les conseils intermunicipaux de transport (CIT).
Le chargé d’activités responsable des communications choisit ensuite les différents moyens
de communication à utiliser pour joindre la clientèle visée et l’informer des travaux à réa-
liser, des entraves et des problèmes particuliers causés par ceux ci. Les principaux moyens
de communication sont les suivants :
la publicité :
-- la publicité à la radio,
-- la publicité dans les quotidiens et les hebdomadaires locaux,
-- les capsules télévisuelles,
-- les panneaux d’affichage sur les chantiers;
la diffusion d’information :
-- les dépliants,
-- les panneaux à messages variables (PMV),
-- Internet (Québec 511, etc.);
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
4.8 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
-- les conférences de presse,
-- les chroniques de fin de semaine,
-- les communiqués;
la communication à l’interne :
-- les communiqués dans le journal L’Équipe du Ministère,
-- l’intranet du Ministère.
Le plan de communication est donc un outil essentiel pour faire connaître les problèmes
que posent les travaux dans le milieu, leur complexité et les moyens mis en œuvre pour
réduire les impacts sur les riverains et les usagers du réseau routier.
Pour plus de détails sur les notions de plan de communication, on peut consulter l’annexe Annexe technique
« COM – Communication »
technique « COM – Communication ».
4.10 Vérification finale des documents de l’appel d’offres pour les travaux
Il y a lieu également d’ajuster la vérification des documents en tenant compte, entre autres,
de certains éléments particuliers tels que :
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
Guide de préparation des projets routiers 4.9
R é f é r e n c e
Ces vérifications peuvent être réalisées par des techniciens ou des ingénieurs. Cependant,
dans tous les cas, il est essentiel que les vérificateurs possèdent les connaissances et
l’expertise nécessaires pour réaliser une vérification efficace des documents. L’utilisation
Formulaire V‑1320
du formulaire V‑1320 « Fiche de vérification des documents d’appel d’offres », accessible
« Fiche de vérification des sur le site intranet du Ministère et sur le site Web des Publications du Québec, est
documents d’appel d’offres » recommandée pour ce processus.
Il s’agit de relire les plans, les devis descriptifs et les bordereaux dans le but de :
vérifier que les calculs sont faits pour tous les ouvrages et qu’ils sont décrits dans
les devis descriptifs et sur les plans;
vérifier les modes de paiement et les transformations d’unités de mesure;
vérifier que les dimensions inscrites dans les devis descriptifs concordent avec ce
qu’on trouve sur les plans;
vérifier les coûts unitaires utilisés pour l’estimation afin de s’assurer qu’ils sont
réalistes par rapport aux coûts pour des ouvrages similaires à l’intérieur du
même territoire;
vérifier les codes des ouvrages sur les bordereaux de soumission.
4.10.2 Vérification de la logique : concordance entre les plans, les devis et les bordereaux
Pour les plans et devis techniques (terrassement, ouvrages d’art, éclairage, etc.), il y a lieu
de revoir la concordance entre les divers documents afin de vérifier :
si tous les ouvrages des plans sont exacts aux devis descriptifs, aux devis spéciaux
et aux bordereaux, et vice versa;
si les modes de paiement sont bien décrits et selon les bonnes unités de mesure,
et si tous les travaux associés aux ouvrages sont inclus;
s’il ne manque pas d’ouvrages à décrire, à payer ou à représenter sur les plans.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
4.10 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Il s’agit de revoir l’ensemble des documents constituant le contrat afin d’en avoir une
vision globale. Ce type de vérification peut permettre de déceler, entre autres :
Dans tous les cas de stabilisation de parois rocheuses, c’est l’unité administrative centrale
du Ministère responsable de la géotechnique et de la géologie qui doit réviser les aspects
géotechniques des plans et devis.
Le chargé d’activités responsable des activités immobilières doit tenir le gérant de projet
informé des ententes et des discussions avec les propriétaires afin de prévoir les travaux
nécessaires et de connaître les délais à respecter avant leur début.
Bref, le chargé d’activités responsable des activités immobilières doit s’assurer que l’emprise
est acquise et que tous les obstacles ont été déplacés. Il est obligatoire que l’emprise
soit libérée avant la transmission des documents d’appel d’offres. L’échéancier du
projet doit alors être ajusté, le cas échéant.
8. Cette section est en accord avec le Code canadien de calcul des ponts routiers (CAN/CSA S6), le CCDG et le
Devis type pour études géotechniques, accessible sur le site intranet du Ministère.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
Guide de préparation des projets routiers 4.11
R é f é r e n c e
Les équipements de services publics doivent obligatoirement être déplacés avant la
transmission des documents d’appel d’offres. Dans le cas contraire, les soumissionnaires
doivent en être informés, et il est nécessaire de prévoir un article au devis indiquant la
date prévue de la fin du déplacement des équipements de services publics afin d’éviter
des réclamations ou d’en réduire le risque.
Dans le cas d’un projet routier qui est entravé par la présence de nombreux équipements
souterrains de services publics devant être protégés ou sécurisés pendant les travaux
routiers, le chargé d’activités responsable de la conception peut envisager la réalisation
préalable d’une ingénierie de services publics enfouis (Subsurface Utility Engineering),
afin de bien localiser les infrastructures et de déterminer le niveau requis de qualité de
l’information à mentionner dans les plans et devis du projet routier. Avec l’aide du coor‑
donnateur territorial des services publics, le chargé d’activités responsable de la concep‑
Norme CI/ASCE 38‑02 tion peut procéder à la collecte et à la représentation des données sur la localisation des
de l’American Society of infrastructures enfouies en considérant, entre autres, les dispositions prévues dans la
Civil Engineers norme CI/ASCE 38‑02 de l’American Society of Civil Engineers.
Enfin, il est important de noter que les déplacements d’aqueduc et d’égouts peuvent
également être prévus au contrat et nécessiter des ententes de collaboration avec la
municipalité concernée pour le partage des coûts.
Dans tous les cas, le coordonnateur territorial des services publics, de concert avec le
chargé d’activités responsable des plans et devis, doit suivre le cheminement des activités
de déplacement ou de sécurisation des équipements de services publics afin de s’assurer
du bon avancement des travaux. Ceci requiert non seulement de maintenir un contact
régulier avec les entreprises, mais également d’effectuer des visites de terrain.
Enfin, il doit s’assurer de la réception des plans Tel que construit fournis par chaque
Guide de réalisation de plans entreprise de services publics, selon les modalités du Guide de réalisation de plans
d’infrastructure de transport d’infrastructure de transport, accessible sur le site intranet du Ministère.
Annexe technique Pour obtenir plus de détails au sujet du déplacement des services publics, on peut consulter
« DSP – Déplacement l’annexe technique « DSP – Déplacement des services publics ».
des services publics »
9. Permission de voirie, en vertu des articles 37 et 38 de la Loi sur la voirie (RLRQ, chapitre V‑9).
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
4.12 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Il s’agit de s’assurer que toutes les autorisations environnementales nécessaires au projet
ont été reçues. Il est également nécessaire de vérifier que les diverses clauses contractuelles
ayant une incidence environnementale sont complètes et bien intégrées dans les devis.
Un comité de lecture composé des chargés d’activités est ensuite créé pour réviser les plans
et devis définitifs. Il s’agit entre autres, de réviser les éléments administratifs, ainsi que la
mise en page des plans et devis, de façon à finaliser l’intégration de tous les documents
composant l’appel d’offres. Le chargé d’activités responsable des plans et devis est man-
daté pour diriger le comité de lecture, et pour s’assurer que toutes les révisions ont été
effectuées en bonne et due forme, et que les corrections nécessaires ont été apportées.
Une fois les documents contrôlés par les vérificateurs et révisés par le comité de lecture, Procédure PR‑15‑067
le montage des divers documents constituant le contrat est complété en conformité avec « Montage et numérotation
de documents en regard des
la procédure PR‑15‑067 « Montage et numérotation de documents en regard des travaux travaux de construction et de
de construction et de services de nature technique ». La numérotation des devis et des services de nature technique »
bordereaux des documents d’appel d’offres doit être effectuée selon la méthodologie Document d’accompagnement
énoncée dans le document d’accompagnement DA-15-104 « Identification des devis et DA‑15‑104 « Identification des
des bordereaux des documents d’appel d’offres ». Ces deux documents de référence sont devis et des bordereaux des
documents d’appel d’offres »
accessibles sur l’Espace administratif de l’intranet du Ministère.
Parfois, une entente de collaboration avec un tiers (municipalités, etc.) lie certains travaux
aux contrats du Ministère. Ces autres intervenants produisent souvent leurs propres
documents contractuels, qui comportent parfois des exigences administratives différentes
de celles du Ministère (instructions aux soumissionnaires, cautionnements d’exécution
ou retenues temporaires sur les paiements). Dans ce cas, il est important de vérifier ou
de faire vérifier ces clauses afin qu’il n’y ait pas d’ambiguïté ou de contradiction entre
les exigences des intervenants et celles du Ministère. Il est possible que des ajustements
soient nécessaires avec ces intervenants pour corriger la situation.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
Guide de préparation des projets routiers 4.13
5. FERMETURE DE L’ÉTAPE PLANS ET DEVIS R é f é r e n c e
DÉFINITIFS (PC‑5)
L’objectif du processus de fermeture du projet consiste à s’assurer que l’ensemble des
livrables planifiés ont été réalisés, et d’obtenir l’autorisation de poursuivre le projet aux
étapes subséquentes.
La rencontre de présentation du PC‑5 a lieu à la fin de l’étape Plans et devis définitifs. Elle
inclut les membres du comité de décision et de points de contrôle de la direction générale
territoriale et le gérant de projet qui sera accompagné du chargé d’activités responsable
de la conception et d’autres membres de l’équipe de projet au besoin.
Enfin, il examine l’avancement des activités du cheminement type des activités d’un projet
routier, en faisant le point sur les activités réalisées et sur celles qui sont à venir. Il doit
également présenter les diverses autorisations obtenues, et s’assurer que l’entente de
collaboration pour les travaux a été signée par les partenaires et les autorités du Ministère,
le cas échéant.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
Guide de préparation des projets routiers 5.1
R é f é r e n c e
la libération de l’emprise;
les déplacements de services publics;
les documents d’appel d’offres.
Si nécessaire, l’équipe de projet procède également aux corrections des plans et devis
demandées par les membres du comité de décision et de points de contrôle de la direction
générale territoriale.
Formulaire V‑1316 « Fiche Un compte rendu de la réunion est rédigé pour confirmer les discussions, les conclusions et
synthèse du point de contrôle » les décisions. Le formulaire V‑1316 « Fiche synthèse du point de contrôle » peut être utilisé
à cette fin. Le gérant de projet s’assure donc que ce formulaire est rempli, confirmant ainsi
les décisions prises à l’occasion de la réunion du PC‑5, la date de transmission au gérant
de projet des plans et devis révisés par le comité de lecture, la date ciblée de transmission
des appels d’offres. Cette fiche doit être signée par le gérant de projet, le ou les directeurs
et le directeur général territorial. Dans le cas des grands projets de 100 millions de dollars
Formulaire V‑1304 « Grands et plus, le formulaire V‑1304 « Grands projets – Fiche synthèse du point de contrôle » est
projets – Fiche synthèse du utilisé et doit être signé par le gérant de projet, le ou les directeurs, le directeur général
point de contrôle »
territorial et le directeur général responsable des grands projets de 100 millions de dollars
et plus. Ces formulaires sont accessibles sur le site intranet du Ministère et sur le site Web
des Publications du Québec.
La présentation doit être effectuée selon les directives et les modalités en vigueur. Pour
les projets de 5 millions de dollars et plus jusqu’à 100 millions de dollars, c’est le comité
de décision des projets de 5 M $ et plus qui approuve le projet et donc qui autorise le
lancement de l’appel d’offres public pour les travaux. En général, l’estimation des travaux
(tableau sommaire des divers coûts et réserves budgétaires), l’échéancier des travaux et
la gestion des risques doivent être présentés.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
5.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Si des mandats de services professionnels ont été attribués, il faut clore les contrats s’ils
Directive DI‑15‑023
sont terminés et faire le bilan des coûts. De plus, le chargé d’activités responsable du « Évaluation du rendement
mandat doit effectuer une évaluation du rendement du prestataire de services, selon les en contrats de construction
modalités de la directive DI‑15‑023 « Évaluation du rendement en contrats de construction et de services »
et de services », accessible sur l’Espace administratif de l’intranet du Ministère.
À la suite des décisions prises au PC‑5, le gérant de projet met à jour le plan de gestion Gestion intégrée des
documents de projets et de
de projet. Il s’assure que chacune des versions du plan de gestion de projet (bonifiée au
contrats routiers (GID PCR)
fil de la réalisation du projet) est conservée à des fins de référence conformément à la
Gestion intégré des
gestion intégrée des documents de projets et de contrats routiers (GID PCR), et à la gestion documents pour les
intégrée des documents pour les ouvrages d’art (GID OA). ouvrages d’art (GID OA)
Le gérant de projet s’assure que les données du projet sont mises à jour dans les systèmes
PPS et SFP du Ministère, selon ce qui a été réellement réalisé. La mise à jour peut toucher
les éléments suivants :
Il est important que l’équipe de gestion revoie la priorité du projet dans la programmation
pour valider l’échéancier et surtout pour vérifier les répercussions sur la circulation et les
usagers en considérant les autres projets prévus pour la même année. La programmation
des projets relevant d’axes de programmation différents pourrait être planifiée et coor-
donnée afin d’éviter des effets négatifs sur la circulation ou de créer des situations de
conflit quant à la maîtrise d’œuvre sur les chantiers.
Pour plus de détails sur la planification, la programmation et le suivi des projets d’infra- Manuel de programmation –
Volet routier
structures routières, on peut consulter le Manuel de programmation – Volet routier,
accessible sur le site intranet du Ministère.
Le gérant de projet s’assure que les données concernant le projet sont mises à jour dans
le système GPR du Ministère.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
Guide de préparation des projets routiers 5.3
R é f é r e n c e
Les livrables de gestion de projet sont classés par le gérant de projet et les livrables
techniques le sont par les chargés d’activités. Toutefois, le gérant de projet doit s’assu-
rer que les livrables techniques et ceux de gestion de projet produits à cette étape sont
complets, approuvés et classés conformément à la gestion intégrée des documents de
projets et de contrats routiers (GID PCR) et à la gestion intégrée des documents pour
les ouvrages d’art (GID OA). À cette fin, le classement est effectué à l’aide des outils de
gestion documentaire en vigueur au Ministère.
Le bilan de l’étape peut être effectué dans le cadre d’une rencontre de l’équipe de projet.
Il est important de documenter cette réunion afin de garder en mémoire les différentes
expériences vécues et de faciliter le transfert d’expertise.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
5.4 Guide de préparation des projets routiers
6. TRANSMISSION DES DOCUMENTS D’APPEL D’OFFRES R é f é r e n c e
Lorsque tous les documents ont été vérifiés et que les correctifs ont été apportés par les
divers chargés d’activités, les documents sont scellés et signés, puis transmis pour appel
d’offres public.
Les documents contractuels transmis pour appel d’offres contiennent toutes les infor-
mations essentielles aux soumissionnaires pour respecter le cadre législatif d’octroi des
contrats et pour leur permettre de déterminer quels sont les documents à remettre et les
exigences à respecter.
Le gérant de projet doit d’abord s’assurer auprès des chargés d’activités que tous les plans
ont été chargés dans le registre ministériel des plans (PLN), et que tous les originaux ont
été transmis au registraire de la direction générale territoriale.
Les documents d’appel d’offres sont ensuite transmis au personnel administratif de la Procédure PR‑15‑067
direction générale territoriale, qui s’assure que le montage des documents respecte la « Montage et numérotation
de documents en regard des
procédure PR‑15‑067 « Montage et numérotation de documents en regard des travaux travaux de construction et de
de construction et de services de nature technique » et la directive DI‑15‑017 « Contrats services de nature technique »
de construction visant la fabrication et la pose d’enrobé », accessibles sur le site intranet Directive DI‑15‑017
du Ministère. « Contrats de construction
visant la fabrication et la
pose d’enrobé »
Le personnel administratif effectue également les vérifications administratives prévues au
formulaire V‑1320 « Fiche de vérification des documents d’appel d’offres », accessible sur Formulaire V‑1320
le site intranet du Ministère et sur le site Web des Publications du Québec. Il complète « Fiche de vérification des
documents d’appel d’offres »
ensuite les divers enregistrements et saisies nécessaires avant d’acheminer les documents
d’appel d’offres à l’unité administrative responsable de la gestion contractuelle de la
direction générale territoriale.
2018 03 30
Préparation des plans et devis et libération des emprises / Étape 5 – Plans et devis définitifs
Guide de préparation des projets routiers 6.1
GUIDE DE PRÉPARATION
DES PROJETS ROUTIERS
Annexes techniques
Volume 4
Cette publication a été réalisée par la Direction de la gestion des projets routiers et éditée
par la Direction des normes et des documents d’ingénierie du ministère des Transports,
de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports et produite par :
Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction par quelque procédé que ce soit et la traduction,
même partielles, sont interdites sans l’autorisation des Publications du Québec.
TABLE DES MATIÈRES
2018 03 30
Annexe ACQ – Activités immobilières et acquisition
Guide de préparation des projets routiers i
ACQ-01 – ÉVALUATION SOMMAIRE DES COÛTS R é f é r e n c e
D’ACQUISITION
le processus ci-dessous avec l’aide des sections ACQ-02 et ACQ-03.
1. Faire une estimation sommaire des coûts d’acquisition pour les différents scénarios
en tenant compte des points suivants :
2018 03 30
Annexe ACQ – Activités immobilières et acquisition
Guide de préparation des projets routiers 1.1
ACQ-02 – ÉTAPES DU PROCESSUS D’ACQUISITION
Tableau 1 – Synthèse des cinq étapes d’acquisition et des délais de réalisation
Terrain construit,
Terrain vacant
exploité
Étapes à réaliser pour l’acquisition non exploité
ou résidence
(moyen)
Durée de Durée Durée de Durée
l’activité cumulative l’activité cumulative
Préalables à l’acquisition :
Obtention du plan d’acquisition et des autorisations
de la CPTAQ et du BAPE (3 à 6 mois)
5 A Indemnités provisionnelles et poursuite des négociations 2 mois 12 mois 5 B 5 B
1. Ce délai pourrait être augmenté en raison de la période hivernale lors de déplacement de bâtisses.
2018 03 30
Annexe ACQ – Activités immobilières et acquisition
Guide de préparation des projets routiers 2.1
Tableau 2 – Détails des activités d’acquisition
2018 03 30
Annexe ACQ – Activités immobilières et acquisition
2.2 Guide de préparation des projets routiers
Tableau 2 – Détails des activités d’acquisition (suite)
Avis d’expropriation
2018 03 30
Annexe ACQ – Activités immobilières et acquisition
Guide de préparation des projets routiers 2.3
Tableau 2 – Détails des activités d’acquisition (suite)
2018 03 30
Annexe ACQ – Activités immobilières et acquisition
2.4 Guide de préparation des projets routiers
Tableau 2 – Détails des activités d’acquisition (suite et fin)
7
Démolir ou vendre aux enchères
X Contrat 3 mois
les bâtiments
2018 03 30
Annexe ACQ – Activités immobilières et acquisition
Guide de préparation des projets routiers 2.5
ACQ-03 – ANALYSE DES RISQUES LIÉS À LA DATE DE LIBÉRATION
D’EMPRISE DEMANDÉE
(Ce formulaire doit être rempli à la réception du plan d’acquisition)
A-PROJET
No de projet : No de la DT :
N de plan :
o
Route/Tronçon/Section : Chemin : Autre :
Municipalité :
B-ANALYSE DES RISQUES POUR LA LIBÉRATION D’EMPRISE
Risque Risque
faible élevé
(Risque élevé si délai inférieur
Date prévue de construction
q q à ACQ-02)*
Coût d’acquisition
q q (Plus de 2 M $, risque élevé)*
* Les éléments inscrits sont des suggestions pour l’aide à la prise de décision à chaque élément.
Recommandations
Si l’évaluateur estime le projet à risque élevé, il doit procéder à la demande de décret le plus rapidement possible afin d’être en mesure
d’entreprendre les procédures légales d’expropriation si nécessaire.
Dès la réception de la demande d’acquisition, l’évaluateur doit préparer la demande du décret : oui q non q
Explication :
........................................................................................................................................................................................................................
D-DATE
Commentaires
.................................................................................................................
F-SIGNATURE
........................................................................................................ ............................................................................................................
Signature de l’évaluateur Date Signature du gestionnaire Date
2018 03 30
Annexe ACQ – Activités immobilières et acquisition
Guide de préparation des projets routiers 3.1
TABLE DES MATIÈRES
ADS-01 – POURQUOI FAIRE UNE ANALYSE DIFFÉRENCIÉE SELON LES SEXES (ADS)? .. 1.1
ADS-04 – OUTILS D’APPLICATION...........................................................................4.1
2018 03 30
Annexe ADS – Analyse différenciée selon les sexes
Guide de préparation des projets routiers i
ADS-01 – POURQUOI FAIRE UNE ANALYSE DIFFÉRENCIÉE SELON R é f é r e n c e
LES SEXES (ADS)?
Un projet « neutre » a priori, c’est-à-dire qui touche la population en général, sans
distinction, peut en apparence être juste et répondre de façon adéquate aux besoins ou
aux problèmes soulevés. Cependant, un tel projet peut involontairement engendrer des
effets distincts entre les femmes et les hommes étant donné qu’il existe de nombreuses
différences significatives entre ceux-ci, notamment sur le plan socioéconomique.
Par exemple, il est reconnu que les femmes gagnent en majorité des revenus inférieurs à
ceux des hommes, qu’elles vivent plus longtemps seules, qu’elles sont plus nombreuses
à travailler à temps partiel ou qu’elles se concentrent dans les métiers liés au domaine de
la santé et de l’éducation.
De plus, bien que l’on note un changement en ce qui a trait aux responsabilités familiales
partagées entre les jeunes pères et les jeunes mères, les femmes assument encore des
rôles traditionnellement féminins en ce qui a trait aux tâches ménagères et familiales1.
Ces différentes réalités engendrent des chaînes de déplacements complexes et des
comportements de mobilité distincts dont il faut tenir compte dans un projet routier.
En faisant une analyse différenciée selon les sexes (ADS) en amont d’un projet routier, on
évite de reproduire ou de créer des inégalités entre les femmes et les hommes touchés
par le projet puisque toute décision sera précédée d’une analyse de ses effets distincts
sur l’un ou l’autre sexe.
L’ADS doit « […] s’accompagner d’autres variables, que ce soit l’âge, l’éducation, le revenu,
l’appartenance à une communauté culturelle, le handicap, la région ou la santé ou encore
de tout autre variable pertinente selon la problématique. L’ADS et le croisement de plusieurs
variables permettent le raffinement de l’analyse et éclairent de façon significative les
décisionnaires3 ».
1. Pour plus d’information sur les statistiques différenciées selon les sexes, vous pouvez consulter le
Portrait des Québécoises en 8 temps, publié annuellement par le Conseil du statut de la femme.
2. Définition du Secrétariat à la condition féminine (2007). Guide synthèse – L’analyse différenciée selon les
sexes dans les pratiques gouvernementales et dans celles des instances locales et régionales. Québec : Ministère
de la Culture, des Communications et de la Condition féminine, 24 pages.
3. Op. cit. Secrétariat à la condition féminine (2017).
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Annexe ADS – Analyse différenciée selon les sexes
Guide de préparation des projets routiers 1.1
R é f é r e n c e
« Dans une société démocratique, le principe d’égalité n’est pas synonyme d’uniformité.
Il est inévitablement tempéré pour tenir compte des besoins de tous les citoyens, y compris
ceux qui, de par leur condition ou leur situation, se situent en dehors des règles établies.
Cette égalité dans la différence se nomme l’équité4. »
Viser l’équité permet ainsi de réduire les inégalités d’accès et d’opportunités entre les femmes
et les hommes. « L’équité entre les sexes est le fait d’être juste envers les femmes et les
hommes. Afin d’assurer cette équité, il faut souvent adopter des mesures qui compensent
pour les désavantages historiques et sociaux qui ont empêché les femmes et les hommes
de profiter de chances égales. L’équité mène à l’égalité5. »
Par exemple, vous n’avez qu’une seule pomme à partager entre 2 enfants. L’égalité
consiste à couper la pomme en 2 et à donner une part égale à chacun des enfants.
L’équité consiste à donner la pomme à l’enfant qui n’a pas déjeuné et qui a faim. Dans
la situation où les 2 enfants auraient déjeuné, il conviendrait de séparer la pomme
également, mais dans celle où l’un 2 enfants n’a pas déjeuné, il convient d’être équitable
afin de réparer une injustice6.
« Dans certaines situations, [pas toujours,] l’ADS mènera à l’offre de mesures différentes
aux femmes et aux hommes en vue de réduire les inégalités. Sa finalité est d’atteindre une
égalité de fait7. » Pour que l’égalité se réalise au-delà des textes de loi, il faut s’assurer que
les projets sont conçus en fonction des réalités différenciées des femmes et des hommes,
et ce, avant toute prise de décision.
Les hommes ou les femmes ne sont pas 2 groupes homogènes. Il existe plusieurs variables
multifactorielles telles que l’âge, la présence d’un handicap ou non, la provenance
culturelle ou la composition du ménage qui fragmentent ces hommes et ces femmes en
groupes plus hétérogènes. Il est commun de tenir compte de groupes cibles tels que les
personnes âgées, les jeunes, les personnes immigrantes, les Autochtones ou les personnes
handicapées puisque ces groupes sont considérés comme étant plus vulnérables et nécessitant
2018 03 30
Annexe ADS – Analyse différenciée selon les sexes
1.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
une attention particulière. Cependant, dans chacun de ces groupes cibles se trouvent
des femmes et des hommes. Le sexe demeure un déterminant transversal auquel il faut
réfléchir lorsque des actions sont menées pour répondre aux besoins ou aux problèmes
soulevés par et pour des groupes cibles dans un projet routier.
3.1 Quelques réalités et besoins connus, différenciés selon les sexes, liés au transport
Le transport est un moyen pour favoriser les échanges et permettre aux personnes de se
déplacer dans le cadre de leurs activités (professionnelles, domestiques ou personnelles).
Le mode de transport n’est pas neutre, et son choix correspond souvent à la situation
financière des individus, à leur état de santé ainsi qu’à leur capacité à utiliser les différents
moyens disponibles pour se mouvoir.
2018 03 30
Annexe ADS – Analyse différenciée selon les sexes
Guide de préparation des projets routiers 1.3
R é f é r e n c e
Bien qu’il y ait de plus en plus d’automobiles en circulation et que ce soit le moyen de
transport privilégié de la majorité des personnes, celui-ci demeure plus dispendieux et ne
peut être accessible à tous. Même si les femmes utilisent de plus en plus la voiture pour
leurs déplacements personnels, elles sont plus souvent passagères que conductrices et
elles utilisent davantage les transports en commun ou la marche comparativement aux
hommes qui utilisent également la voiture comme moyen de déplacement principal, mais en
tant que conducteurs. Les hommes sont également plus nombreux à se déplacer en vélo9.
Il est reconnu que le transport en commun est moins cher que de posséder une automobile
et de devoir payer les droits d’immatriculation, l’entretien du véhicule, le permis de
conduire et l’essence. Selon plusieurs études consultées10, les raisons de déplacements en
transport collectif des femmes divergent de ceux des hommes puisqu’ils répondent plus
souvent à des besoins liés à la famille (garderie, soins des enfants, courses) auxquels on
peut difficilement répondre par ce type de transport.
Ainsi, afin d’aider les personnes qui souffrent de précarité économique, il importe de
rendre accessibles des services élémentaires fondamentaux qui permettraient de les rendre
plus autonomes et moins dépendants des autres dans les domaines de la santé, du social,
des loisirs, de la formation, de l’emploi, de l’éducation et des activités essentielles telles
que faire l’épicerie et s’habiller, pour briser l’isolement et rendre un peu de dignité. Si les
trajets des transports collectifs, qui permettent aux personnes moins bien nanties de se
mouvoir, ne sont pas pensés en fonction des trajets pour se rendre de l’épicerie jusqu’à
une distance raisonnable de leurs domiciles, cela peut avoir une incidence certaine sur la
satisfaction de leurs besoins élémentaires11. Par exemple, ces personnes pourraient choisir
de s’alimenter au dépanneur plutôt qu’à l’épicerie.
Par ailleurs, en ville, la situation économique des personnes détermine souvent leur lieu de
résidence, et, selon la façon dont ce lieu de résidence est desservi en matière de services
et d’infrastructures de transport, cela influence la capacité de mobilité de ces personnes,
donc leur accès ou non à des lieux de travail potentiels.
La sécurité est une autre problématique différenciée selon les sexes importante à traiter
dans le domaine des transports. Le fait d’omettre de prendre en compte la sécurité des
femmes dans les systèmes de transport peut faire en sorte que certaines d’entre elles
préfèrent utiliser leurs véhicules privés, lorsqu’elles le peuvent et en ont les moyens,
plutôt que le transport collectif. Selon le Conseil des Montréalaises, l’insécurité urbaine
9. Op. cit. Vandersmissen, Marie-Hélène (2013) et Gravel, Marie-Andrée (2014). « Regard sur la mobilité de la popula-
tion québécoise », par Marie-André Gravel. Données sociodémographiques en bref, volume 18, no 3, pages 23 à 30.
10. Idem et ministère des Transports du Québec (2015). « Mobilité des hommes et des femmes : Région
métropolitaine de Montréal », La mobilité en bref, no 004, mars 2015, Service de la modélisation des
systèmes de transport, 4 p. [document interne] ainsi que Bridging the Gap : The 5th International
Conference on Women’s Issues in Transportation. Paris : 14-16 avril 2014, pages 141-150. [En ligne] :
http://wiit-paris2014.sciencesconf.org/conference/wiit-paris2014/pages/Big_pdf_papiers_Wiit.pdf
11. Cette réalité a été documentée par l’Association du transport urbain du Québec dans : (2013). Impacts
sociaux du transport en commun. Étude réalisée dans le cadre du projet : La contribution du transport
collectif au développement durable des villes du Québec. [En ligne]. https://atuq.com/fr/impacts-sociaux-du-
transport-en-commun-2013/.
2018 03 30
Annexe ADS – Analyse différenciée selon les sexes
1.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
touche davantage les femmes, notamment dans les stationnements et les transports
en commun. « Certaines s’isolent socialement, observent un couvre-feu ou ne sortent
qu’accompagnées. Leur participation à la vie urbaine en est donc affectée. L’insécurité
urbaine réelle ou potentielle pousse par ailleurs certains parents – les mères notamment –
à ne pas laisser leurs enfants aller seuls à l’école ou dans les lieux de socialisation. Il peut
alors en résulter des contraintes supplémentaires pour les femmes, par exemple dans
l’assiduité à un emploi12 ». « Le sentiment d’insécurité des femmes dans les transports
publics découle, par exemple, d’incidents précédents ou de la crainte de harcèlement sexuel
et de violence lorsqu’elles attendent les transports publics ou lorsqu’elles se déplacent
à pied en direction ou en provenance des arrêts des transports en commun. La prise en
considération des obstacles de cette nature qui entravent les déplacements des femmes
est la première étape essentielle dans l’aménagement de transports sécuritaires pour les
femmes13. » Par exemple, il serait intéressant d’évaluer dans quelle mesure les parcs de
stationnements pourraient être plus sécuritaires.
Les haltes routières et les aires de repos doivent également être pensées en fonction de
la sécurité des personnes qui les utilisent, mais aussi de l’accessibilité. On doit également
éviter de reproduire une division sexuelle des tâches dans ces aires de service, par exemple
ne pas mettre des tables à langer dans les toilettes des hommes.
En ayant une connaissance plus fine de la population touchée par le projet routier, on évite
de mettre des entraves aux différents accès et aux différents types de structures de services
tout en favorisant une meilleure mobilité dans le cas où il y a la possibilité d’améliorer le
système routier, les voies piétonnières, les voies cyclables et les aires de repos ou de service.
12. Conseil des Montréalaises (2007). Vaincre les obstacles à la mobilité des femmes, p. 6.
13. Melanie LAMBRICK et Liliana RAINERO (2013). Villes sûres. Fonds de développement des Nations Unies
pour la femme, page 13.
2018 03 30
Annexe ADS – Analyse différenciée selon les sexes
Guide de préparation des projets routiers 1.5
ADS-02 – OBLIGATIONS GOUVERNEMENTALES R é f é r e n c e
mondiale des Nations Unies sur les femmes qui s’est tenue à Beijing, en Chine, en 1995.
Un chapitre entier du programme est consacré aux mécanismes institutionnels et on
encourage « l’adoption de mesures énergiques et visibles visant à assurer la prise en
compte de la problématique hommes-femmes dans toutes les politiques et tous les
programmes afin d’en analyser les conséquences sexospécifiques14, avant toute décision ».
Ainsi, 180 États et gouvernements, dont le Québec, se sont engagés à mettre en œuvre
les objectifs du Programme d’action de Beijing.
Depuis 1999, le Ministère a conçu plusieurs plans d’action ministériels en matière d’égalité
entre les femmes et les hommes. Le quatrième Plan d’action ministériel en matière d’égalité
entre les femmes et les hommes 2017-2020 mise sur l’application de l’ADS dans les actions
structurantes pour permettre des effets tangibles sur l’égalité entre les sexes.
2018 03 30
Annexe ADS – Analyse différenciée selon les sexes
Guide de préparation des projets routiers 2.1
R é f é r e n c e
L’égalité entre les femmes et les hommes est un des objectifs de développement durable des
Nations Unies. Elle est étroitement liée au 2e des 16 principes de développement durable
tels qu’ils sont inscrits dans la Loi québécoise sur le développement durable, soit celui de
l’équité et des solidarités sociales. Dans le Guide pour la prise en compte des principes
de développement durable, on spécifie qu’il y a un lien avec le principe d’équité et de
solidarités sociales lorsque les objectifs ou les impacts de l’action touchent notamment :
le respect des droits, l’égalité des chances, les personnes vulnérables ou les droits fonda-
mentaux18. L’égalité entre les femmes et les hommes est un droit inscrit dans la Charte
des droits et libertés de la personne depuis 1975 et est garantie par la Charte canadienne
des droits et libertés depuis 1982.
L’égalité entre les femmes et les hommes est un principe sous-jacent à la dimension sociale
du développement durable. Ainsi, la mobilité durable se doit d’être socialement équitable,
et l’ADS devient l’outil qui permet la réalisation de cette équité.
18. Ministère du développement durable, de l’Environnement et des parcs (2009). Guide pour la prise en compte
des principes de développement durable. [En ligne]. http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/developpement/outils/
guide-principesdd.pdf (consulté le 17 décembre 2014).
2018 03 30
Annexe ADS – Analyse différenciée selon les sexes
2.2 Guide de préparation des projets routiers
ADS-03 – ÉLÉMENTS CLÉS D’INTÉGRATION DE L’ADS R é f é r e n c e
À UN PROJET ROUTIER
Dans la réalisation d’un projet routier, l’ADS doit s’intégrer en amont du projet, à des
points précis de l’étude d’opportunité, de la conception et de l’évaluation. Cependant, il
importe de transposer et de décliner les résultats des recherches initiales (études des besoins
et des solutions) tout au long de la réalisation du projet routier, c’est-à-dire également
dans la phase de préparation des plans et devis et de libération des emprises, ainsi que
dans la phase de construction, afin de conserver les connaissances acquises par l’ADS et
d’optimiser la qualité du projet pour la population touchée.
Le processus d’implantation de l’ADS est décrit en 6 étapes qui correspondent aux phases
habituelles d’un projet. Pour chacune d’elles, des questions précises permettent de
s’interroger sur la pertinence de tenir compte des réalités et des besoins différenciés entre
les femmes et les hommes.
Tableau 1 – Étapes de réalisation du projet routier qui correspondent aux étapes d’une ADS
2018 03 30
Annexe ADS – Analyse différenciée selon les sexes
Guide de préparation des projets routiers 3.1
R é f é r e n c e
Tableau 1 – Étapes de réalisation du projet routier qui correspondent aux étapes d’une ADS
(suite et fin)
Points de contrôle 4 et 5
(PC-4 et PC-5) :
Étapes 4 : Conception
Préparations des plans et devis
et libération des emprises S’assurer que les réalités et les besoins des
femmes et des hommes sont pris en compte lors
Plans et devis préliminaires de la conception du projet.
Plans et devis définitifs
Points de contrôle 6
(PC-6) : Étapes 5 : Mise en œuvre
Construction S’assurer que les réalités et les besoins des femmes
et des hommes sont pris en compte en cas de
Avant travaux modification au projet lors de la construction.
Travaux
Voyons plus en détail comment appliquer l’ADS dans des points précis du cheminement
ministériel de réalisation d’un projet routier.
2018 03 30
Annexe ADS – Analyse différenciée selon les sexes
3.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
par sexe
La prise en compte de l’ADS dans un projet routier commence par une bonne connaissance
des réalités et des besoins différenciés entre les femmes et les hommes qui constituent
la population touchée par le projet. Comment parfaire cette connaissance? En récoltant
et en analysant des données différenciées selon les sexes qui permettent d’établir des
constats et des diagnostics comparés.
Les femmes représentent 50 % de la population. La variable « sexe » mérite d’être analysée de
façon systématique afin de ne pas occulter des réalités propres à la moitié d’une population.
En effet, en omettant d’analyser la variable « sexe » et de la croiser avec d’autres données,
on se prive d’information permettant de comprendre, notamment, les comportements
de mobilité propres aux femmes et aux hommes et leur incidence sur leur mode de vie.
Par ailleurs, les raisons des disparités étant multifactorielles, et souvent d’ordre socioéco-
nomique, la connaissance des réalités différenciées entre les femmes et les hommes en
dehors du domaine des transports demeure fondamentale pour comprendre où sont les
inégalités et comment celles-ci peuvent se répercuter dans un projet routier, et pour trouver
des solutions adéquates.
Par exemple, la présence ou non de résidences pour personnes aînées, d’écoles, de pistes
cyclables, de voies piétonnières, de feux de circulation, de haltes routières ou de repos,
etc., sont des éléments à considérer lorsqu’on intègre une ADS à l’étude des besoins. Les
particularités du secteur doivent également être analysées. Si l’environnement physique
du projet routier est divisé par la présence de lieux exploités (p. ex. : 2 carrières de sable),
cela ne facilite pas les déplacements, peu importe le mode de transport utilisé. L’étude des
besoins du milieu pourrait permettre de trouver des solutions pour atténuer le phénomène
d’isolement occasionné par la géographie du terrain.
Ainsi, lors de l’étude des caractéristiques de la circulation, qui sert à établir le niveau de
service de la route en fonction de sa capacité de circulation, il sera important d’analyser
la façon dont les conflits entre les différents usagers de la route (p. ex. : automobiles,
camions, autobus scolaires, personnel d’entretien, piétons, cyclistes) affectent les femmes
et les hommes pour déterminer s’il existe une réalité différente entre les sexes et des
besoins à combler. Si c’est le cas, il faudrait remédier aux différences soulevées si celles-ci
entraînent des inégalités entre les usagers.
2018 03 30
Annexe ADS – Analyse différenciée selon les sexes
Guide de préparation des projets routiers 3.3
R é f é r e n c e
En étudiant de façon différenciée selon les sexes la population qui utilise cet environnement,
cela permettra d’apporter un diagnostic plus complet à l’étude des besoins en vue de l’étape
de l’étude des solutions.
Au point de contrôle 0 (PC-0), les analyses de données différenciées selon les sexes
effectuées et les réflexions s’y rattachant devront transparaître dans le rapport. Si le rapport
est résumé en faits saillants, les constats émis par l’ADS devront également être visibles, et
ce, tout au long du projet (dans les différents points de contrôle) afin d’évaluer l’incidence
finale de la prise en compte ou non des réalités et des besoins différenciés entre les femmes et
les hommes.
À partir de l’analyse des plaintes, il peut également être possible d’établir un portrait
différencié selon les sexes et d’évaluer s’il y a des différences notables à considérer des
femmes et des hommes dans l’analyse des besoins.
Une autre source intéressante est celle des organisations locales qui ont une connaissance
du profil des différentes personnes qui utilisent les axes routiers, des voies cyclables ou
piétonnières touchées par le projet ou des services et infrastructures manquantes ou
nécessitant certaines améliorations.
2018 03 30
Annexe ADS – Analyse différenciée selon les sexes
3.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Pour s’assurer d’avoir une proportion équitable d’hommes et de femmes lors des consul-
tations, il faut se questionner, par exemple, sur le moment et les endroits où l’on effectue
ces consultations. Si les consultations sont effectuées entre 17 h et 19 h, cela ne convien-
dra pas aux jeunes familles qui, dans cette plage horaire, doivent ramener les enfants de
l’école ou de la garderie, faire le souper et veiller à ce que les devoirs soient faits. Aussi,
si les consultations se font dans un endroit non accessible aux personnes handicapées,
on prive non seulement les personnes handicapées de donner leur opinion, mais également
les personnes à mobilité réduite, comme les parents avec enfants dans les poussettes. Ainsi,
il faudrait penser à d’autres types de consultations pour avoir un échantillon représentatif
de la population touchée par le projet.
Les consultations auprès des Autochtones, en plus de les adapter à leurs réalités cultu-
relles, doivent également être sensibles aux réalités et aux besoins différenciés entre les
femmes et les hommes. Une façon de s’en assurer est d’inviter les groupes de femmes
autochtones aux consultations.
Par ailleurs, si l’étude des besoins provient d’un demandeur, il y a lieu de se demander s’il
s’agit d’un homme ou d’une femme et si sa demande correspond à une problématique
particulière selon le sexe ou un groupe cible (personnes aînées, Autochtones, personnes
handicapées, etc.) et en tenir compte lors des consultations. Cela permettra de formuler
des questions plus précises et mieux ciblées.
Lors de l’analyse des solutions, il est de mise de s’assurer que les caractéristiques socioé-
conomiques des déplacements et l’analyse de données ventilées selon le sexe effectuée à
l’étude des besoins sont considérées.
L’accessibilité universelle est un concept qui a une grande importance en ce qui a trait aux
problématiques liées au genre et à la mobilité. Cette solution, si elle est appliquée, en plus
d’éviter la reproduction d’inégalités entre les femmes et les hommes, permet de répondre
aux besoins des groupes de personnes plus vulnérables telles que les personnes handi-
capées, les personnes immigrantes qui ne parlent pas couramment la langue du pays ou
qui ne la lisent pas, les personnes âgées qui ont une incapacité ou les personnes blessées
temporairement et qui doivent se déplacer avec une canne, une béquille ou un fauteuil
roulant ou les personnes qui ont un revenu moindre. Ces mesures sont également béné-
fiques aux jeunes familles qui se déplacent avec de jeunes enfants ou avec des poussettes.
Par ailleurs, dans la préparation des avis sectoriels, s’il manque de données ventilées par
sexe, une bonne pratique est d’élaborer des mécanismes pour récolter davantage de
données sexuées pour parfaire sa connaissance du milieu socioéconomique dans lequel
se situe le projet. Cela peut se faire, notamment, par les consultations du milieu.
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Annexe ADS – Analyse différenciée selon les sexes
Guide de préparation des projets routiers 3.5
R é f é r e n c e
échanges (biens, personnes, accès aux services) doit être vérifiée avec un niveau de service
adéquat, et ce, en tenant compte des besoins et des réalités différenciés entre les femmes
et les hommes. Par exemple, si la solution retenue est d’élargir la route pour désengorger
les embouteillages, il faut s’assurer que la priorité donnée aux voitures ne brime pas ou
ne rend pas plus difficile la circulation des piétons ou des cyclistes. Si le projet routier se
situe aux abords d’un hôpital ou de quartiers résidentiels, l’ajout de trottoirs et de pavés
pourrait améliorer la desserte des échanges.
Lorsque le coordonnateur territorial des services publics évalue les répercussions que
les équipements de services publics (électricité, téléphone, câblodistribution, gaz naturel
ou équipements municipaux) actuels ou projetés pourraient avoir sur les solutions envi-
sagées, il doit également se questionner en fonction de l’ADS. Autrement dit, celui-ci doit
s’assurer que les solutions envisagées n’obstruent pas l’égalité des chances à se mouvoir
entre les différents usagers de la route et analyser si des solutions pourraient leur faciliter
cet accès à la mobilité.
Comme au PC-0, au point de contrôle 1 (PC-1), les analyses de données différenciées selon
les sexes effectuées et les réflexions s’y rattachant devront transparaître dans le rapport
final de l’étude des solutions.
L’analyse des risques doit comprendre une analyse des facteurs indiquant des problèmes
réels ou potentiels liés aux conséquences de ne pas tenir compte des réalités et des besoins
différenciés entre les femmes et les hommes. À cet égard, consultez la fiche de risque
« Égalité entre les femmes et les hommes » du Registre ministériel des risques organisa-
tionnels. D’autres éléments potentiellement discriminatoires entre les différents groupes
de femmes et d’hommes (p. ex. : âge, origine ethnique ou nationale, religion, présence
d’un handicap, orientation sexuelle)19 doivent également faire l’objet de cette réflexion.
Les points suivants devront faire l’objet d’une attention particulière lors de l’analyse des
risques en ce qui a trait à l’égalité entre les sexes :
l’accès aux données ventilées par sexe permettant de faire état de réalités et de
besoins différenciés entre les sexes et, par le fait même, de prévenir les inégalités;
le développement d’indicateurs sexués pour évaluer l’impact du projet routier sur
les femmes et sur les hommes;
une proportion représentative d’hommes et de femmes dans les résultats des
sondages ou des consultations auprès de la population;
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Annexe ADS – Analyse différenciée selon les sexes
3.6 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
de service ou de repos (p. ex. : mettre des tables à langer dans les toilettes des
hommes également);
l’accès à des voies de circulation sécuritaires pour contrer les accidents et le
harcèlement entre les différents usagers de la route;
les coûts sociaux, les effets sur l’éducation, la santé sont expliqués pour chacune
des solutions ou pour la solution retenue (selon la complexité du projet), et ce, en
considérant le sexe et les différents facteurs socioculturels des personnes concernées
par le projet;
l’attribution équitable entre les sexes des tâches humaines dans l’accès à certains
postes ou à certains secteurs d’activité;
la connaissance des stéréotypes sexuels et des préjugés qui persistent entre les
différents travailleurs sur certains chantiers.
Lors de la consultation, le gérant de projet consigne tous les commentaires émis, et ce, en
spécifiant le sexe de la personne qui intervient. En différenciant selon les sexes l’analyse des
consultations, cela permettra d’évaluer s’il y a des points qui prévalent ou qui convergent
selon la nature du sexe de la personne qui intervient.
Selon l’ampleur et la complexité du projet, il peut être nécessaire d’étendre les consulta-
tions à d’autres intervenants dont les commentaires et suggestions permettront de mieux
adapter le concept aux besoins du milieu, et par conséquent d’en assurer la viabilité. La
consultation de groupes ayant une connaissance des problématiques des femmes ou
des hommes liées à l’environnement du projet ne devrait pas être laissée pour compte.
Par exemple, s’il y a une résidence pour aînés dans l’environnement connexe du projet
routier, les tables de concertation des personnes aînées et des groupes de femmes de la
région pourraient être consultées. Certains organismes sont très au fait des problèmes
de mobilité selon les sexes.
Il importe de consulter les femmes et les hommes et de prendre en compte leurs différents
points de vue lors de l’élaboration d’un projet routier. Le domaine des transports étant
majoritairement masculin, les projets en découlant sont souvent pensés et faits par les
hommes, qui ne prennent pas nécessairement en compte les réalités différenciées entre les
sexes, donc les problématiques vécues par les femmes. Par exemple, un faible pourcentage
de femmes consultées pourrait occasionner des réponses dont l’intérêt principal porte sur
les routes plutôt que sur les voies réservées, piétonnières ou cyclables, les haltes routières
ou la sécurité des parcs de stationnement. Les femmes ont des expériences différentes de
celles des hommes et peuvent ajouter de nouvelles perspectives et de nouveaux thèmes à
l’agenda. Par ailleurs, il faut garder à l’esprit que les intérêts des femmes et des hommes
peuvent être différents selon l’origine ethnique, le revenu, la région habitée, l’âge, etc.
Les consultations auprès des Autochtones doivent également faire l’objet d’une préoc-
cupation en ce qui a trait aux réalités et aux besoins différenciés entre les femmes et
les hommes.
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Annexe ADS – Analyse différenciée selon les sexes
Guide de préparation des projets routiers 3.7
R é f é r e n c e
la prise de décision
La phase Conception du Cheminement ministériel de réalisation d’un projet routier
correspond à l’étape 3 d’une ADS, soit l’étape d’élaboration des scénarios20 et des variantes
menant à la prise de décisions. Dans cette phase, il importe d’abord de s’assurer que la
collecte, l’analyse et l’interprétation de l’information ainsi que les recommandations ont
tenu compte des femmes et des hommes. Ensuite, il est primordial d’expliquer les inégalités
soulevées ou les problèmes différenciés selon les sexes perçus lors de l’étude des besoins
et de documenter en quoi les différents scénarios et les différentes variantes répondent ou
non aux besoins et aux réalités différenciés entre les femmes et les hommes.
C’est à cette étape que les gestionnaires prennent les décisions pour orienter le projet. Il
importe donc de transposer les analyses et les réflexions de l’analyse des données sexuées
dans les différents scénarios et variantes proposés. L’ADS ne se limite pas à analyser des
données, elle doit se faire tout au long du processus de gestion du projet et particulièrement
à cette étape-ci.
L’ADS se veut préventive, et l’objectif est d’apporter une vision juste et éclairée des réalités
et des besoins différenciés entre les femmes et les hommes avant toute prise de décision
administrative ou politique.
Les points suivants devront faire l’objet d’une analyse lors de l’évaluation et de l’attribution
des ressources :
la division sexuelle du travail dans l’attribution des tâches humaines (p. ex. : difficulté
d’accéder à certains postes ou certains secteurs d’activité);
les difficultés à s’intégrer dans le milieu de travail pour les femmes étant donné
les stéréotypes sexuels et les préjugés qui persistent sur certains chantiers
(p. ex. : confrontations systématiques et problèmes de harcèlement et de stress).
Par exemple, plutôt que de priver une employée d’accéder à un poste de complexité
supérieure pour la prémunir contre des propos et des comportements sexistes anticipés
sur certains chantiers, le gérant de projet et le gestionnaire devraient mettre en place
des outils ou des moyens pour démontrer que ces propos et ce type de comportement
ne sont pas tolérés par le Ministère. Autrement dit, le gérant de projet et le gestionnaire
doivent se questionner sur la façon dont les rôles et le travail sont répartis entre les sexes.
20. Important : on parle ici de scénarios en matière d’application de l’ADS et non de scénarios concernant le
cheminement ministériel de réalisation de projets routiers.
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Annexe ADS – Analyse différenciée selon les sexes
3.8 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Lors de l’élaboration des scénarios (avant-projet préliminaire) et des variantes (avant-projet
définitif), l’équipe de projet devra déterminer comment les différents scénarios et variantes
proposés répondent aux réalités et aux besoins différenciés des femmes et des hommes.
Le questionnement doit également porter sur l’impact sur les coûts sociaux, l’éducation
et la santé.
Ainsi, les recommandations faites aux personnes qui prendront la décision finale sur le
choix définitif du projet seront basées sur l’analyse de données ventilées par sexe effectuée
lors de l’étude d’opportunité.
Somme toute, il sera primordial de consigner les éléments de réflexions pour évaluer
ultérieurement les répercussions de la décision du scénario et de la variante retenus sur
les femmes et les hommes qui sont les parties prenantes du projet.
Cette personne peut évaluer si les données quantitatives et qualitatives recueillies ont
été suffisantes pour distinguer les femmes et les hommes touchés par le projet routier,
et déterminer si d’autres données seraient nécessaires à une bonne compréhension de
l’impact humain du projet. Dans l’affirmative, des recommandations pourraient être faites.
L’objectif du bilan sur l’égalité entre les sexes est de démontrer les effets de l’intervention
chez les femmes et les hommes, et si les objectifs et les résultats ont été atteints sans
reproduire d’inégalités ou en créant une certaine équité. La personne pourra ainsi mieux
définir si des modifications pourraient davantage tenir compte des besoins et des réalités
différenciés des femmes et des hommes touchés par le projet, et l’appliquer à d’autres
projets à venir.
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Annexe ADS – Analyse différenciée selon les sexes
Guide de préparation des projets routiers 3.9
ADS-04 – OUTILS D’APPLICATION R é f é r e n c e
Voici des exemples de questions qui peuvent alimenter un atelier de travail ou de réflexion
en ce qui a trait aux différentes phases ou étapes d’un projet routier.
De quelle façon les conflits entre les différents usagers de la route affectent-ils
les femmes et les hommes?
Les dispositifs fixes ou électrotechniques ainsi que les principaux outils de gestion
de la circulation répondent-ils aux besoins des personnes touchées par le projet?
Ces besoins sont-ils différents selon les sexes?
Comment faire pour que les consultations soient représentatives des 2 sexes?
Les plages horaires déterminées pour les consultations permettent-elles de joindre
une proportion équitable d’hommes et de femmes?
À partir de l’analyse des plaintes, peut-on établir un portrait distinct pour les
femmes et pour les hommes?
2018 03 30
Annexe ADS – Analyse différenciée selon les sexes
Guide de préparation des projets routiers 4.1
R é f é r e n c e
selon les sexes sur le plan des solutions à envisager pour le projet routier ou des
priorités à traiter?
Des groupes locaux peuvent-ils nous informer sur les caractéristiques de dépla-
cements socioéconomiques des parties prenantes, et ce, de façon à considérer
les différences sexuées?
Des solutions en accessibilité universelle pourraient-elles répondre aux problé-
matiques soulevées relativement aux inégalités entre les sexes?
Conception
Les scénarios et les variantes proposés répondent-ils aux besoins et aux réalités
différenciés entre les femmes et les hommes qui ont été identifiés dans l’étude
d’opportunité?
Les recommandations faites aux personnes qui doivent décider du projet définitif
décrivent-elles une situation basée sur les résultats de l’analyse de données sexuées
effectuée à l’étape de l’étude d’opportunité?
Quelles seraient les conséquences de ne pas tenir compte des réalités et des
besoins différenciés entre les femmes et les hommes? Ces conséquences sont-elles
expliquées dans le scénario et la variante recommandés aux autorités?
Comment les rôles et le travail sont-ils répartis entre les sexes?
Évaluation
Quelles modifications du projet pourrait-on proposer pour mieux tenir compte
des réalités et des besoins différenciés entre les femmes et les hommes?
Selon les données recueillies, quels ont été les effets de l’intervention chez les
femmes et chez les hommes?
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Annexe ADS – Analyse différenciée selon les sexes
4.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
2. Aide-mémoire
• Des données ventilées selon les sexes pertinentes sont disponibles. ❏
• Les planificateurs d’aménagement urbain sont consultés pour s’assurer que les
voies de circulation répondent aux besoins des femmes et des hommes qui ❏
vivent et qui se rendent à leur travail dans cette zone de planification.
• Une attention particulière est accordée aux stéréotypes sexuels et aux préjugés. ❏
• L’analyse de données ventilées par sexe transparaît dans chacun des points
❏
de contrôle et si elle n’est pas pertinente, on y explique pourquoi.
• Les scénarios et les variantes proposés éclairent sur les avantages de tenir
compte des réalités et des besoins différenciés des femmes et des hommes ❏
et sur les conséquences de ne pas en tenir compte.
• Les avantages de retenir la solution qui tient compte des réalités et des
besoins différenciés entre les femmes et les hommes sont bien documentés ❏
par rapport aux coûts sociaux et aux conséquences sur l’éducation et la santé.
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Annexe ADS – Analyse différenciée selon les sexes
Guide de préparation des projets routiers 4.3
ADS-05 – POUR EN SAVOIR PLUS SUR L’ADS R é f é r e n c e
Le Ministère a mis à la disposition des employés une section ADS dans l’intranet. Il existe
également un comité ministériel de la condition féminine chapeauté par la responsable
de la condition féminine.
Par ailleurs, le Secrétariat à la condition féminine (SCF) a élaboré plusieurs outils pour
l’implantation de l’ADS. Il a notamment mis en ligne une formation portant sur l’ADS.
Pour plus d’information, voir la section consacrée à ce sujet ainsi que le guide synthèse
L’analyse différenciée selon les sexes dans les pratiques gouvernementales et dans celles
des instances locales et régionales disponible sur le site Web du SCF.
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Annexe ADS – Analyse différenciée selon les sexes
Guide de préparation des projets routiers 5.1
TABLE DES MATIÈRES
AED-01 – ANALYSES ÉCONOMIQUES ET OUTILS D’AIDE À LA DÉCISION............. 1.1
2018 03 30
Annexe AED – Analyses économiques et outils d’aide à la décision
Guide de préparation des projets routiers i
AED-01 – ANALYSES ÉCONOMIQUES ET OUTILS D’AIDE R é f é r e n c e
À LA DÉCISION
1. Analyses économiques
Divers types d’analyse sont utilisés dans les projets routiers afin d’orienter la prise de
décision vers le meilleur choix d’intervention. Plusieurs analyses (analyse avantages-coûts,
analyse des coûts globaux, analyse multicritère) sont obligatoires et d’autres sont
facultatives selon la nature et l’envergure des projets.
L’analyse avantages-coûts (AAC) est une démarche qui permet de comparer, sur une base
monétaire commune, les solutions ou les variantes possibles d’un projet, en mesurant les
avantages et les coûts occasionnés par chacun d’entre eux. Ce type d’analyse permet de
comparer les avantages et les coûts des solutions envisagées d’un projet afin de déterminer
celles qui permettent de retirer le plus grand bénéfice économique à l’aide de la valeur
actuelle nette (VAN). Il permet aussi de calculer un ratio avantages-coûts nécessaire pour
déterminer le projet qui offre le meilleur rendement par dollar investi pour la société.
Les coûts pris en considération incluent le coût des travaux et des activités connexes,
l’entretien majeur et régulier, ainsi que ceux liés aux retards générés par les travaux. Les
avantages pris en considération comprennent ceux visant la réduction des coûts sociaux,
dont le temps de déplacement, la sécurité, les impacts environnementaux, ainsi que la
réduction des coûts d’utilisation des véhicules. Puisque les changements technologiques,
économiques et sociaux peuvent influencer grandement les hypothèses de travail (coûts
et avantages préétablis, taux d’actualisation), l’horizon d’analyse est fixé au maximum
à 30 ans. Pour les projets ayant une durée de vie supérieure à 30 ans, la valeur résiduelle
des investissements est prise en compte dans l’analyse.
Les coûts et les avantages sont comptabilisés en dollars constants au moment où ils sont
engagés (coûts) ou réalisés (avantages), puis actualisés afin de tenir compte du coût des
occasions sacrifiées et de la valeur de l’argent dans le temps.
Dans le cadre de la nouvelle Directive sur la gestion des projets majeurs d’infrastructure
publique (adoptée le 26 février 2014), une analyse avantages-coûts est systématiquement
demandée pour les projets supérieurs à 100 millions de dollars. Celle-ci est réalisée lors
de l’élaboration du dossier d’opportunité, lorsque l’évaluation des solutions est abordée.
Cette analyse est également exigée par le ministère des Transports, de la Mobilité durable
et de l’Électrification des transports pour les projets entre 50 et 100 millions de dollars
à l’étape Étude des solutions. Les analyses avantages-coûts pour les projets de plus de
50 millions de dollars doivent être réalisées par l’unité responsable de l’économie, de la
prospective et des stratégies.
Pour les projets routiers dont le coût est estimé entre 5 et 50 millions de dollars, il est suggéré
de faire une analyse avantages-coûts dans les cas de projets d’amélioration ou de dévelop-
pement qui ont plus d’une solution envisageable ou ayant des incidences économiques,
sociales et environnementales claires. En cas de doute, un avis de pertinence sera demandé
auprès de la direction responsable de l’économie, de la prospective et des stratégies.
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Annexe AED – Analyses économiques et outils d’aide à la décision
Guide de préparation des projets routiers 1.1
R é f é r e n c e
2.1 Analyse des coûts globaux
2.1.1 ACG-Structures
L’analyse des différentes hypothèses d’intervention est produite en effectuant les calculs sur
une période donnée d’au moins 75 ans lorsqu’une solution de remplacement de pont est
envisagée, et en utilisant un taux d’actualisation établi à partir d’une valeur recommandée
par un économiste du service responsable de l’économie, de la prospective et des stratégies.
Il arrive que les variantes proposées soient très différentes, alors une ACG-Structures peut
ainsi devoir se faire, de façon facultative, durant l’étape Avant-projet définitif, et ce, même
pour l’axe Développement.
2.1.2 ACG-Chaussées
Une analyse ACG-Chaussées peut être aussi réalisée sur demande pour des projets de l’axe
Conservation de chaussées à l’étape Avant-projet définitif. Tous les coûts prévus pendant
2018 03 30
Annexe AED – Analyses économiques et outils d’aide à la décision
1.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
la durée de vie de chacune des options d’un projet sont actualisés afin de pouvoir les
comparer sur une base commune et déterminer le meilleur investissement.
Les solutions doivent être équivalentes et, pour chacune de celles-ci, les coûts, la séquence
des interventions requises tout le long de la période d’analyse sont connus et maîtrisés.
Le manque d’information historique augmente le niveau d’incertitude et oblige à fixer les
paramètres. L’analyse des différentes hypothèses d’intervention est produite en effectuant
les calculs sur une période de 50 ans qui est en fonction de la nature de l’intervention
et en utilisant un taux d’actualisation établi à partir d’une valeur recommandée par un
économiste du service responsable de l’économie, de la prospective et des stratégies. Il est
souvent de mise de faire une analyse probabiliste afin de tenir compte de la variabilité des
paramètres comme les coûts, la durée de vie des interventions et le taux d’actualisation.
2.2.1. Introduction
Dans le domaine de la construction et de la conservation des chaussées, les gestionnaires et
les chargés d’activités de conception sont souvent confrontés à la difficile tâche d’évaluer
les différentes options qui s’offrent à eux, en tenant compte de critères qu’ils considèrent
importants pour la réussite du projet qu’ils ont à élaborer, ou encore qui leur sont imposés
par les circonstances. Souvent ces critères sont difficilement conciliables.
L’objectif des gestionnaires est de faire un choix éclairé parmi toutes les options envisagées.
Ce choix peut être très difficile à faire si les évaluations qui sont réalisées ne reposent pas
sur des mesures facilement quantifiables. C’est le cas également lorsque plusieurs experts
ou décideurs sont appelés à se prononcer sur le choix d’une option pour la réalisation du
projet et lorsqu’on estime que des imprévus peuvent survenir pendant les travaux.
Même lorsqu’il n’y a pas d’option qui satisfasse parfaitement à tous les critères, ce qui
est généralement le cas, il existe nécessairement une option qui répond de manière
satisfaisante à un nombre de critères plus élevé que les autres. C’est devant ce genre
de situation que l’analyse multicritère est utile.
Lorsque, par exemple, les données des analyses économiques ne permettent pas à elles
seules de départager clairement les options, il faut recourir à l’analyse multicritère. Cette
dernière s’avère donc un complément à l’analyse économique et peut d’ailleurs intégrer les
résultats de l’analyse économique, en plus des autres critères d’ordre non monétaire. En
somme, il s’agit de déterminer quelle est l’option qui répond le mieux « globalement » aux
critères à satisfaire, et ce, en prenant en considération les opinions de tous les décideurs,
tout en tenant compte des niveaux d’incertitude relatifs à leurs jugements.
L’analyse multicritère est obligatoire au Ministère pour tous les projets de 5 millions
de dollars et plus et les résultats doivent être présentés au comité de décision et des
projets de 5 millions de dollars et plus pour les projets de 5 à 50 millions de dollars,
et au comité de gestion du ministère (COGE) pour les projets de 50 millions de dollars
et plus. Pour toute information supplémentaire ou pour accompagnement à ce sujet,
contacter l’unité du Ministère responsable des analyses multicritère qui soutient le
comité de décision des projets de 5 M $ et plus.
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Annexe AED – Analyses économiques et outils d’aide à la décision
Guide de préparation des projets routiers 1.3
R é f é r e n c e
2.2.2.1 Définitions
L’aide à la décision multicritère est un outil qui permet à une équipe de décideurs de résoudre
un problème de décision (de choix) où plusieurs points de vue, souvent contradictoires, doivent
être pris en compte, dans le cas où aucune option n’est supérieure pour tous les critères.
Les critères correspondent aux exigences qu’il faut respecter dans l’élaboration du projet,
afin d’assurer l’atteinte des objectifs qui ont été fixés pour la performance recherchée.
La méthode d’aide multicritère à la décision est une démarche simple, mais structurée,
qui permet d’améliorer la compréhension d’un problème complexe en le décomposant,
pour faire ressortir la hiérarchie des facteurs qui le composent.
Cette structure doit inclure le moins de critères possibles, mais n’en laisser de côté aucun
qui serait essentiel à l’atteinte des objectifs du projet; les critères retenus et les sous-critères
qui les composent doivent être mutuellement exclusifs.
2.2.2.3 Méthodologie
Le choix de la meilleure option repose sur une méthodologie qui comporte les étapes
suivantes :
2018 03 30
Annexe AED – Analyses économiques et outils d’aide à la décision
1.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
5. pondérer les critères de chaque palier hiérarchique selon leur importance relative
pour la réussite du projet, en s’assurant que la somme des pondérations de chaque
palier soit égale à 1,0 1;
6. s’assurer que tous les membres de l’équipe ont la même compréhension des
options à évaluer, des critères retenus et de leur pondération;
7. pour tous les critères qui sont à la base de la pyramide multicritère, attribuer à
chaque option une « Cote » comprise entre 0,00 et 10,00, représentant le degré
d’efficacité de l’option pour satisfaire au critère tel que compris par les membres
de l’équipe;
9. agréger ces évaluations afin de faire ressortir l’option qui offre globalement la
meilleure performance, en utilisant le logiciel conçu à cette fin;
1. L’approche présentée ici peut être simplifiée par l’application d’un seul palier de critères, dont la somme des
pondérations est égale à 1,0. L’outil logiciel en appui à la présente démarche a été conçu de façon à permettre
une utilisation simplifiée de l’analyse multicritère, soit à un seul palier hiérarchique. Il peut cependant être
adapté à une analyse à multiples paliers, en procédant à une analyse par palier, dont la somme des pondérations
est égale à 1,0, en débutant par le palier le plus bas, pour ensuite remonter les paliers un à un, le cas échéant.
2018 03 30
Annexe AED – Analyses économiques et outils d’aide à la décision
Guide de préparation des projets routiers 1.5
Cote globale
des options
# 1 : C=6,77 S=0,53
# 2 : C=6,55 S=0,73
1.6
# 3 : C=7,50 S=0,62
Diminution des
Respect de Efficacité Respect des
déplacements des
l’environnement de la géométrie attentes du milieu
services publics
(p=0,3) (p=0,4) (p=0,2)
(p=0,1)
Sols contaminés Flore Faune Visibilité Facilité Respect Respect Bruit Commerces
(p=0,5) (p=0,2) (p=0,3) (p=0,3) d’entretien des normes des accès privés (p=0,6) (p=0,4)
(p=0,2) (p=0,4) (p=0,1)
Aquatique Terrestre
(p=0,4) (p=0,6)
# 1 : C=6,00 S=1,00 # 1 : C=7,00 S=2,00
# 2 : C=7,00 S=2,00 # 2 : C=6,00 S=2,00
# 3 : C=8,00 S=1,00 # 3 : C=8,00 S=1,00
Niveau de Interprétation du niveau
Options Cote « S » de dominance
dominance
6,77 0,53 "1/2 0,69 1,00 Dominance totale
Option 1
"1/3 0,98 Excellente dominance
6,55 0,73 "2/1 0,95 Très bonne dominance
Option 2
"2/3 0,85 Dominance satisfaisante
7,50 0,62 "3/1 0,96 0,70 Dominance faible
Option 3
"3/2 0,98 0,50 Dominance nulle
Opt. 1
Opt. 2
Opt. 3
0,0 1,0 2,0 3,0 4,0 5,0 6,0 7,0 8,0 9,0 10,0
COTES
80 % Opt. 1
60 % Opt. 2
Opt. 3
40 %
20 %
0%
0,0 1,0 2,0 3,0 4,0 5,0 6,0 7,0 8,0 9,0 10,0
COTES
Les calculs ont été effectués à l’aide du logiciel « Calculateur-multicritère » qu’on trouve dans
le site Web du Ministère. Les instructions et consignes d’utilisation du logiciel se trouvent à
l’onglet « Introduction » du logiciel.
2018 03 30
Annexe AED – Analyses économiques et outils d’aide à la décision
Guide de préparation des projets routiers 1.7
R é f é r e n c e
Dans l’exemple de la figure 1, la hiérarchie est la suivante :
But :
respect de l’environnement;
efficacité de la géométrie;
maximisation des attentes du milieu;
réduction du nombre de déplacements d’équipements de services publics.
Sous-critères :
Critère « Respect de l’environnement » :
-- réduction de l’impact des sols contaminés;
-- respect de la flore;
-- respect de la faune :
–– respect de la faune aquatique (sous-sous-critère),
–– respect de la faune terrestre (sous-sous-critère).
Critère « Efficacité de la géométrie » :
-- visibilité;
-- facilité d’entretien;
-- respect des normes;
-- respect des accès privés.
Critère « Respect des attentes du milieu » :
-- réduction du bruit;
-- accès aux commerces.
Les sous-critères ou les sous-sous-critères, selon le cas, représentent les éléments tangibles
sur lesquels la performance des options est mesurable et d’après lesquels les décideurs
vont évaluer, au bout du compte, la performance globale des options proposées.
Les « Cotes » de performance, ou jugements de valeur sur les critères fondamentaux, sont
données automatiquement par les agrégations des « Cotes » qui ont été données aux
sous-critères mesurables sous-jacents.
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Annexe AED – Analyses économiques et outils d’aide à la décision
1.8 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
CHOIX DE LA MEILLEURE OPTION
CRITÈRES FONDAMENTAUX
SOUS-CRITÈRES FONDAMENTAUX
OPTION À ÉVALUER
Les critères et les sous-critères n’ont pas tous la même importance. Il existe un certain
niveau de compensation entre eux. La pondération (p) représente le poids relatif de chaque
critère dans son niveau hiérarchique. La somme des pondérations de chaque sous-critère
d’un critère doit être égale à 1,0.
Pour aider les décideurs dans le choix des pondérations, on trouve dans le logiciel
« Calculateur-multicritère » la fonction « Méthode de pondération ».
La méthode utilise les comparaisons appariées des critères de chaque niveau hiérarchique.
À partir d’une relation subjective de l’importance des critères pris 2 à 2, le logiciel associe
à cette échelle sémantique une échelle numérique de type géométrique et propose des
pondérations dont la somme est toujours égale à 1,0.
2018 03 30
Annexe AED – Analyses économiques et outils d’aide à la décision
Guide de préparation des projets routiers 1.9
R é f é r e n c e
Le tableau 1 peut servir de guide pour l’attribution des « Cotes » par l’équipe de décideurs :
Tableau 1 – Signification des « Cotes »
Pour tenir compte de ce facteur, l’équipe de décideurs doit évaluer le niveau d’incertitude
« S » correspondant à son évaluation. Ce facteur permet de quantifier l’écart entre une
« Cote optimiste » et une « Cote pessimiste », selon la perception de l’équipe.
Le facteur « S » peut refléter le niveau de disparité entre les « Cotes » octroyées par chaque
membre de l’équipe, tout comme il peut être une mesure du niveau de l’incertitude
ressentie par l’équipe à cause des imprévus qui pourraient survenir pendant la réalisation
des travaux.
Si on suppose que la distribution aléatoire des « Cotes » est une distribution normale, le
facteur « S » représente une étendue de 2 écarts-types (σ) de part et d’autre de la « Cote »
moyenne. En règle générale, on supposera que les « Cotes » ont une distribution normale.
Le tableau 2 peut servir de guide pour l’attribution du facteur « S ». Des valeurs intermé-
diaires sont toutefois acceptables.
2018 03 30
Annexe AED – Analyses économiques et outils d’aide à la décision
1.10 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Facteur (S) Signification
La grille d’évaluation du potentiel des options pour satisfaire aux critères doit être rem-
plie en commençant par le bas de la pyramide. Dans l’exemple de la figure 1, l’équipe de
décideurs a donné, pour les 3 options proposées, les « Cotes » et les facteurs « S »
suivants pour les 2 sous-sous-critères (grille 1) du sous-critère « Respect de la faune » :
L’agrégation qui sera éventuellement réalisée à l’aide du logiciel donnera les « Cotes »
globales et les facteurs « S » suivants pour le sous-critère « Respect de la faune » (grille 2) :
Respect de la faune
(p = 0,3)
2018 03 30
Annexe AED – Analyses économiques et outils d’aide à la décision
Guide de préparation des projets routiers 1.11
R é f é r e n c e
Par la suite, l’équipe a procédé de la même façon pour les 2 sous-critères restants du critère
« Respect de l’environnement », soit « Réduction de l’impact sur les sols contaminés » et
« Respect de la flore ». Notons que la « Cote » et le facteur « S » du sous-critère « Respect de
la faune », qui ont déjà été automatiquement calculés à l’étape précédente par le logiciel,
doivent être reportés manuellement lors de l’analyse du palier suivant. L’exercice a donné
la grille 3.
L’agrégation donnera ensuite les « Cotes » globales suivantes pour le critère « Respect de
l’environnement » à la grille 4.
Respect de l’environnement
(p = 0,3)
Respect des
Visibilité Entretien Accès privé
normes
(p = 0,3) (p = 0,2) (p = 0,1)
(p = 0,3)
2018 03 30
Annexe AED – Analyses économiques et outils d’aide à la décision
1.12 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
L’agrégation donnera ensuite les « Cotes » globales suivantes pour ce critère à la grille 6 :
Grille 6 – Efficacité de la géométrie
Efficacité de la géométrie
(p = 0,3)
La grille 7 indique les « Cotes » pour le critère « Respect des attentes du milieu ».
L’agrégation donnera ensuite les « Cotes » globales suivantes pour ce critère à la grille 8.
Déplacement
Attentes du
Environnement Géométrie des services
milieu
(p = 0,3) (p = 0,4) publics
(p = 0,2)
(p = 0,1)
Note : Il faut remarquer ici que la « Cote » et le facteur « S » du critère « Réduire le nombre de déplacements
d’équipements de services publics » ont été octroyés par l’équipe elle-même, car il n’y avait pas de sous-critères
à ce critère pour les calculer, contrairement aux 3 autres critères fondamentaux.
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Annexe AED – Analyses économiques et outils d’aide à la décision
Guide de préparation des projets routiers 1.13
R é f é r e n c e
Grille 10 – Cotes globales des options
Les « Cotes » et les facteurs d’incertitude « S » qui ont été octroyés aux options pour tous
les critères ou sous-critères mesurables sont finalement agrégés à l’aide du logiciel, pour
donner la « Cote » globale de chaque option ainsi que le niveau d’incertitude correspondant.
La combinaison de ces 2 valeurs permet de dégager l’option qui offre le meilleur niveau
de performance, soit l’option qui affiche la cote moyenne plus élevée et une dispersion
plus faible, ainsi que le niveau de confiance associé à ce choix, lequel est appelé « Niveau
de dominance » de cette option sur les 2 autres.
Le logiciel propose aux décideurs la meilleure option ainsi que son niveau de dominance.
Comme il s’agit d’un outil d’aide à la décision, il appartient en fin de compte aux décideurs
d’approuver cette proposition. Pour faciliter l’interprétation, disons que la dominance
est nulle si sa valeur est de 0,50, et totale si elle atteint 1,00. En règle générale, on peut
considérer que la dominance est satisfaisante si elle est supérieure à 0,85, très bonne
si elle est plus grande que 0,95 et excellente si elle atteint 0,98.
En plus de dégager la meilleure option, les « Cotes » et les facteurs « S » permettent d’avoir
un aperçu, sur une échelle relative de 0,00 à 10,00, de sa performance prévisible.
L’équipe de décideurs, qui s’est maintenant familiarisée avec cette échelle relative, est
en mesure de se faire une idée de ce que peut représenter une espérance pessimiste et
une espérance optimiste quant au potentiel de l’option retenue pour satisfaire de façon
globale aux critères établis au début de l’analyse.
2018 03 30
Annexe AED – Analyses économiques et outils d’aide à la décision
1.14 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
La méthode d’aide à la décision multicritère utilisée au Ministère suppose que l’incertitude
(facteur « S ») dans les jugements sur la performance « Cote » des options selon chacun des
critères peut être modélisée par une distribution normale ayant pour moyenne la « Cote »
octroyée par l’équipe, et que le facteur d’incertitude « S » correspond à 2 écarts-types (σ)
dans le cas de la distribution normale.
Ces « Cotes » et les facteurs d’incertitude sont par la suite répercutés palier par palier
dans l’évaluation globale d’une option, de sorte que cette dernière évaluation, en vertu
de la théorie du théorème central limite, se présente plus ou moins exactement selon
une distribution normale avec comme paramètres la moyenne géométrique pondérée et
l’écart-type de cette moyenne géométrique.
La « Cote » moyenne agrégée d’un palier hiérarchique est donnée par l’équation suivante :
où
[
Cotei = [Ci + Si](1 + Pi) - [Ci - Si](1 + Pi) ]
[2 × Si × (1 + Pi)]
et l’écart-type de cette « Cote » est donné par l’équation suivante :
σmoy = √∏ n
i=1 (Cotei2 + Sigmai2 ) - ∏ni = 1 Cotei2 (éq. 2)
où
[
Sigmai = [Ci + Si]Pi - [Ci - Si]Pi ]
4
pour une distribution uniforme :
√ [[C - S ] ]
2
2 × Si × (1 + 2Pi) 4 × (1 + Pi) × S 2
i
2
La moyenne géométrique est utilisée pour agréger les « Cotes » des sous-critères, car,
contrairement à la moyenne arithmétique, elle possède la caractéristique d’être moins
sensible à l’effet de compensation d’une « Cote » faible par une « Cote » élevée.
2018 03 30
Annexe AED – Analyses économiques et outils d’aide à la décision
Guide de préparation des projets routiers 1.15
R é f é r e n c e
L’analyse multicritère permet de déterminer quelle option répond le mieux à un ensemble
de critères à satisfaire. Ce type d’analyse offre de prendre en compte des critères qui ne
sont pas toujours quantifiables, tient compte de certaines incertitudes et considère les
enjeux de toutes les parties prenantes au projet. L’outil d’aide à la décision est utilisé pour
effectuer l’analyse multicritère des projets routiers.
L’analyse multicritère est obligatoire pour tous les projets de 5 millions de dollars et plus
et doit être présentée aux étapes Étude des solutions et Avant-projet définitif. Elle est
facultative à l’étape Avant-projet préliminaire.
Chaque direction générale territoriale peut ajouter 2 critères supplémentaires de son choix
et qui reflètent les caractéristiques du projet.
2018 03 30
Annexe AED – Analyses économiques et outils d’aide à la décision
1.16 Guide de préparation des projets routiers
3. Sommaire des analyses économiques et des outils d’aide à la décision
2018 03 30
Annexe AED – Analyses économiques et outils d’aide à la décision
Guide de préparation des projets routiers 1.17
Tableau 3 – Sommaire des analyses économiques et des outils d’aide à la décision (suite)
2018 03 30
Annexe AED – Analyses économiques et outils d’aide à la décision
1.18 Guide de préparation des projets routiers
Tableau 3 – Sommaire des analyses économiques et des outils d’aide à la décision (suite)
2018 03 30
Annexe AED – Analyses économiques et outils d’aide à la décision
Guide de préparation des projets routiers 1.19
Tableau 3 – Sommaire des analyses économiques et des outils d’aide à la décision (suite)
2018 03 30
Annexe AED – Analyses économiques et outils d’aide à la décision
1.20 Guide de préparation des projets routiers
Tableau 3 – Sommaire des analyses économiques et des outils d’aide à la décision (suite et fin)
Valeur résiduelle
2018 03 30
Annexe AED – Analyses économiques et outils d’aide à la décision
Guide de préparation des projets routiers 1.21
TABLE DES MATIÈRES
2018 03 30
Annexe AGR – Atelier de gestion de risques des projets routiers
Guide de préparation des projets routiers i
AGR-01 – ATELIER DE GESTION DE RISQUES DES PROJETS R é f é r e n c e
ROUTIERS
1. PROCESSUS GRPR
1.1 Définition d’un risque de projet
La méthodologie de gestion des risques de projets routiers (GRPR) sert à guider le gérant
de projet pas à pas dans les différentes étapes du processus GRPR. L’outil GRPR.xlsx est
la plate-forme désignée par le Ministère pour produire les principaux livrables de gestion
de risques.
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Annexe AGR – Atelier de gestion de risques des projets routiers
Guide de préparation des projets routiers 1.1
R é f é r e n c e
des actions pour améliorer les opportunités favorables aux objectifs du projet et
réduire les menaces à leur encontre.
6. Surveillance et contrôle des risques : ce processus en continu consiste à suivre les
risques établis, surveiller les risques résiduels, déterminer les risques nouveaux,
exécuter les plans de réponse aux risques et évaluer leur efficacité au long du cycle
de vie du projet.
Les étapes du processus GRPR sont généralement réalisées dans cet ordre lors d’un atelier
de risques. Il faut prévoir au moins un atelier de risques à chaque point de contrôle, en
débutant le plus tôt possible, soit à l’étape PC-0–PC-1. Le processus GRPR est uniforme d’un
point de contrôle à l’autre et il est recommandé de mettre à jour le registre des risques au
moins à chaque point de contrôle. Cette mise à jour peut nécessiter de définir de nouveaux
risques et de réviser les étapes d’analyse et de planification des stratégies de réponse.
Les participants aux ateliers de risques sont évidemment le gérant de projet et ses adjoints,
ainsi que les différents chargés d’activités qui participent au projet.
La gestion des risques favorise une approche proactive plutôt que réactive :
2018 03 30
Annexe AGR – Atelier de gestion de risques des projets routiers
1.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
2. EXEMPLES
Les exemples ci-dessous permettront au lecteur de mieux situer le contexte dans lequel
est appliquée la GRPR.
2.1 Exemple 1
Ces difficultés peuvent engendrer des conséquences négatives sur l’échéancier global du
projet. Par exemple, une conséquence tel un retard de trois mois sur l’échéancier peut
causer un report des travaux à l’année suivante, étant donné la nature saisonnière des
travaux routiers. Pour réduire la probabilité d’occurrence du risque et diminuer ses effets
négatifs, une stratégie de réponse doit être mise en place tôt dans la préparation du projet.
Un responsable du suivi de chaque risque doit être désigné par le gérant de projet afin de
faire le suivi approprié des demandes d’autorisation environnementales.
2.2 Exemple 2
Il peut également arriver que les besoins en acquisition n’aient pas été suffisamment
définis. Un manque de ressources à l’interne ou une surcharge de travail (évaluateurs et
arpenteurs) peut produire un retard dans le traitement des dossiers. Les chargés d’activités
immobilières doivent être intégrés dans le processus GRPR tôt dans le cheminement au PC-1.
2018 03 30
Annexe AGR – Atelier de gestion de risques des projets routiers
Guide de préparation des projets routiers 1.3
TABLE DES MATIÈRES
2018 03 30
Annexe AMG – Aménagement géométrique
Guide de préparation des projets routiers i
AMG-01 – DONNÉES DE CONCEPTION R é f é r e n c e
circulation afin de connaître certaines données pour l’aider dans son travail. Celles ci, sans
s’y limiter, se réfèrent principalement aux éléments suivants :
Des informations sur la sécurité routière peuvent également s’avérer utiles au chargé
d’activité en conception géométrique. Le chargé d’activité en sécurité routière pourra
discuter de cet aspect pour guider le chargé d’activité en conception géométrique dans
les éléments à prendre en considération. Les différentes solutions examinées par le chargé
d’activité en conception géométrique doivent faire l’objet de discussions continues avec
les chargés d’activité en circulation et en sécurité routière.
2018 03 30
Annexe AMG – Aménagement géométrique
Guide de préparation des projets routiers 1.1
AMG-02 – ÉLÉMENTS DE CONCEPTION ET R é f é r e n c e
AMÉNAGEMENTS GÉOMÉTRIQUES
1. Éléments de conception
1.1 Le milieu traversé
Le milieu traversé, rural ou urbain, a une influence sur les caractéristiques des éléments
de la route ainsi que les aménagements qu’on y trouve. Généralement, le milieu rural
présente une perspective plus ouverte, des fossés, des abords de route dégagés, et on y
circule à grande vitesse. Le milieu urbain se caractérise par une densité élevée d’habitations
et de commerces qui sont rapprochés de la route et des éléments de drainage fermé. Ce
milieu favorise des vitesses pratiquées réduites. Le milieu urbain compte également une
plus grande variété d’usagers avec qui, parfois, le partage de la chaussée est nécessaire.
Le profil en travers type correspond à la largeur des voies et des accotements, et fixe
les pentes en tenant compte du milieu traversé (rural, urbain) et du débit de circulation.
Les profils en travers selon les classes de routes sont décrits dans la collection Normes –
Ouvrages routiers du Ministère.
La géométrie de la future route est étroitement liée à la vitesse de base choisie. En effet,
les courbes en plan et en profil, les différentes distances de visibilité, les caractéristiques
du profil en travers et plusieurs autres éléments géométriques sont déterminés en
fonction de cette vitesse. De plus, il est très important, lorsque cela est possible, que la
vitesse demeure constante tout le long d’un tronçon homogène.
La vitesse de base doit être en lien avec la vitesse légalement permise. Cette vitesse de base
est habituellement supérieure de 10 km/h à la vitesse affichée, sauf sur les autoroutes, où
elle peut être supérieure de 20 km/h.
Puisque la construction d’une nouvelle route doit être planifiée pour une période de 20 ans,
le niveau de service (voir la section 1.6 Niveau de service de la présente annexe) au début
de la période peut dépasser le niveau de service prévu pour la fin de la période.
2018 03 30
Annexe AMG – Aménagement géométrique
Guide de préparation des projets routiers 2.1
R é f é r e n c e
au comportement des usagers et cohérent avec la vitesse permise afin de favoriser le
respect de la vitesse affichée. Instinctivement, les automobilistes ont tendance à rouler
plus rapidement lorsque le champ visuel est dégagé, par exemple en milieu rural où les
voies de circulation et les accotements sont larges et que les pentes de talus sont douces.
Pour obtenir le niveau de service prévu par le chargé d’activité en circulation, le chargé
d’activité en conception géométrique doit considérer les éléments suivants dans
la conception :
la vitesse de base;
les débits de circulation;
le pourcentage de visibilité au dépassement souhaité;
les voies lentes, s’il y a lieu;
les voies auxiliaires de dépassement, s’il y a lieu;
le réaménagement des différentes intersections;
le profil en travers type;
la configuration générale du terrain;
la composition de la circulation (type d’usagers).
L’atteinte du niveau de service visé est vérifiée par un calcul effectué par le chargé
d’activité en circulation en utilisant un débit de service, habituellement le débit de
la trentième heure ou de l’heure de pointe.
2018 03 30
Annexe AMG – Aménagement géométrique
2.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
1.8 Distance de visibilité
la distance de visibilité d’arrêt qui doit être disponible en tout point sur le réseau routier;
la distance de visibilité de dépassement;
la distance de visibilité aux carrefours plans pour chaque manœuvre possible à
chacune des branches;
la distance de visibilité d’anticipation aux zones de convergence et de divergence,
aux approches des carrefours giratoires et des endroits présentant des difficultés
particulières à l’égard des décisions et des choix que les conducteurs ont à faire.
2. Aménagements géométriques
2.1 Contrôle des accès
Pour les propriétés situées le long du tronçon où sont exécutés les travaux, le chargé
d’activité en conception géométrique doit aménager les accès selon les indications
fournies dans le Tome I. Il doit, notamment :
La servitude de non accès a pour objet d’empêcher l’accès direct à la route à partir des
propriétés adjacentes. Pour connaître les cas où il doit appliquer une servitude de non
accès, le chargé d’activité en conception géométrique doit consulter le Tome I.
2018 03 30
Annexe AMG – Aménagement géométrique
Guide de préparation des projets routiers 2.3
R é f é r e n c e
déficience visuelle;
présence de bordures et de musoirs physiques;
rayons et largeur à l’intersection;
voies auxiliaires de virage à gauche ou à droite;
biseaux;
canalisation (îlots séparateurs et marquage);
passages à niveau;
passages en travers du terre-plein central.
2.4 Échangeur
Cette voie ne doit pas être utilisée pour dépasser, accélérer ou se déplacer sur une distance
de plus de 60 m. Les véhicules qui l’empruntent doivent en principe tourner à gauche
à la première intersection ou entrée qui se présente.
Les voies auxiliaires dans les pentes sont juxtaposées aux voies de circulation principales.
Elles ont pour but de réduire les risques d’accidents et d’augmenter la fluidité de la
circulation en permettant le dépassement des véhicules lents.
Le Tome I fournit les indications utiles pour déterminer si une voie auxiliaire est nécessaire
et pour en établir, le cas échéant, l’emplacement et la géométrie.
La voie auxiliaire est juxtaposée aux voies de circulation principales. Elle permet
d’effectuer des manœuvres de dépassement sécuritaires aux endroits où les possibilités
de dépassement sont limitées, parce que le pourcentage de visibilité au dépassement
est faible, que les débits de circulation sont élevés ou qu’il y a formation de pelotons.
Le Tome I fournit les indications pour déterminer si une telle voie est nécessaire.
2018 03 30
Annexe AMG – Aménagement géométrique
2.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Dans les pentes longues et abruptes, il faut parfois effectuer une étude de circulation et
de sécurité (% de pente, longueur de la côte, risque d’accidents) afin de déterminer si une
aire de vérification des freins et une voie de secours doivent être aménagées.
L’aménagement d’une aire de vérification des freins est expliqué dans le Tome VIII –
Dispositifs de retenue de la collection Normes – Ouvrages routiers du Ministère. Lorsque
le chargé d’activité en conception géométrique doit aménager une voie de secours
pour une pente longue et abrupte, il doit se référer au Tome VIII, qui traite du choix de
l’emplacement de ces aménagements, de leurs dimensions et de la structure des matériaux
constituant le lit d’arrêt.
Le chargé d’activité en conception géométrique doit déterminer les ouvrages d’art majeurs
qui devront être construits pour chacun des scénarios retenus. Des ouvrages comme les
ponts et les ponceaux dont l’ouverture est supérieure à 4,5 m, les murs de soutènement
et les stations de pompage, par exemple, posent des problèmes d’ordre structural,
géotechnique, hydraulique et environnemental. À cet égard, le chargé d’activité en
conception géométrique peut consulter le Tome III – Ouvrages d’art de la collection
Normes – Ouvrages routiers du Ministère. Le chargé d’activité en conception géométrique
doit consulter les chargés d’activité spécialisés dans ces domaines.
Il ne s’agit pas ici de déterminer les caractéristiques précises de chaque ouvrage d’art,
mais d’évaluer sommairement les problèmes et le type d’ouvrage qui serait nécessaire
pour chacun des scénarios retenus.
2.10 Cul-de-sac
Ces aménagements sont utilisés sur les routes à chaussée séparée et sur les autoroutes.
Les critères de conception et d’emplacement sont décrits dans le Tome I.
Ces aménagements sont utilisés lorsque la circulation doit être déviée pour la réalisation de
travaux. Les critères de conception et d’emplacement sont décrits dans le Tome I.
2018 03 30
Annexe AMG – Aménagement géométrique
Guide de préparation des projets routiers 2.5
TABLE DES MATIÈRES
2018 03 30
Annexe AMT – Aménagement du territoire
Guide de préparation des projets routiers i
AMT-01 – AMÉNAGEMENT DU TERRITOIRE R é f é r e n c e
1. Aménagement du territoire
Chaque intervention majeure dans un milieu donné demande une connaissance de
l’ensemble des enjeux qui le caractérise pour se doter d’une planification adéquate. En
effet, plusieurs éléments sont à considérer quand vient le temps d’implanter une infrastruc-
ture routière dans un milieu où interagissent une diversité d’acteurs et d’organismes
ainsi qu’une diversité de fonctions urbaines. La réalisation d’interventions majeures fait
appel à la connaissance d’un ensemble d’éléments liés notamment à la compréhension
des lois et de la réglementation municipale, aux politiques en matière d’aménagement
et d’environnement, aux orientations gouvernementales en aménagement du territoire
et aux outils de planification territoriale. La réalisation d’un projet d’importance doit se
faire de façon intégrée, c’est-à-dire en considérant les diverses composantes du milieu, le
tout dans une perspective de développement et de mobilité durables.
À la lumière de ces éléments, le présent document précise les liens entre l’aménagement
du territoire et le transport, il présente le territoire et ses différents acteurs de même que
les divers cadres légaux et politiques qui régissent les interventions. Les outils de planifi-
cation en aménagement du territoire et développement y sont abordés, de même que la
réglementation municipale et supramunicipale. Enfin, le contenu en matière de transport
des différents documents de planification régional et municipal y est défini.
Le territoire urbanisé du Québec occupe une superficie importante concentrée dans le sud
de la province, même si la population du Québec est dispersée sur l’ensemble du territoire,
ce qui nécessite un réseau de transport adapté en conséquence. La distance entre les lieux
de résidence et les lieux d’emploi, de commerce et de services influe directement sur les
distances moyennes des déplacements.
La population du Québec a atteint, en 2012, le cap des 8 millions d’habitants (ISQ, 2012).
Pour l’avenir, l’accroissement important du nombre de personnes âgées, attribuable au
vieillissement des cohortes du baby-boom devrait demeurer le phénomène démographique
dominant. De plus, l’accroissement de la population se fait sentir en particulier dans les milieux
déjà fortement urbanisés du sud du Québec, ce qui provoque une pression toujours plus
forte sur les infrastructures de transport existantes. L’automobile continue d’être le mode de
transport privilégié et le nombre de véhicules sur le réseau routier poursuit sa progression.
De plus, le vieillissement de la population génère des besoins de mobilité adaptés.
L’économie du Québec étant ouverte aux échanges nationaux et internationaux, tous les
types de modes de transport s’avèrent essentiels au maintien des activités socioécono-
miques du Québec. Ils assurent la distribution des marchandises sur ce territoire et en
dehors de celui-ci, et permettent de relier les lieux de résidence et d’emploi en assurant
une meilleure accessibilité des destinations.
2018 03 30
Annexe AMT – Aménagement du territoire
Guide de préparation des projets routiers 1.1
R é f é r e n c e
l’urbanisation importante, plus la demande en transport augmente.
L’étirement des périmètres urbanisés le long d’une route numérotée est également problé-
matique. Un développement linéaire engendre la multiplication des entrées privées et des
intersections, ce qui peut entraîner des problèmes de fluidité du trafic des personnes et
des marchandises ainsi que des enjeux de sécurité. Une telle forme d’aménagement peut
également entraîner des conflits d’usages et peut exposer les citoyens à des nuisances
susceptibles de détériorer leur qualité de vie. Lorsque la demande en transport croît plus
rapidement que l’offre, les sites de congestion routière peuvent se multiplier et les périodes
de pointes avoir tendance à s’allonger.
La mobilité durable2 s’inspire des grands principes du développement durable. Elle tient
compte des trois piliers du développement durable que sont le développement écono-
mique, l’équité sociale et la protection de l’environnement.
« La mobilité représente la capacité et le potentiel des personnes et des biens à se déplacer
ou à être transportés. Elle constitue le fondement des échanges sociaux, économiques et
culturels des individus, des entreprises et des sociétés. Pour être durable, la mobilité doit
être efficace, sécuritaire, pérenne, équitable, intégrée au milieu et compatible avec la santé
humaine et les écosystèmes. La mobilité durable limite la consommation d’espace et de
ressources, donne et facilite l’accès, favorise le dynamisme économique, est socialement
responsable et respecte l’intégrité de l’environnement3. ».
2018 03 30
Annexe AMT – Aménagement du territoire
1.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Le territoire québécois est divisé en entités administratives. Le Québec compte 87 MRC,
14 villes et agglomérations ayant des compétences de MRC ainsi que plus de 80 autres
territoires hors MRC. Le Répertoire des municipalités4 présente notamment une fiche
d’information par municipalité et par MRC ou territoire hors MRC ainsi que pour les
deux communautés métropolitaines et l’Administration régionale Kativik. Les données
sont continuellement mises à jour, à l’exception de celles qui concernent la population,
lesquelles sont établies par décret du gouvernement.
La MRC 5 est une entité administrative reconnue comme étant une municipalité
conformément à la Loi sur l’organisation territoriale municipale. Elle a été constituée
en 1979 en vertu de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme. Une MRC regroupe
toutes les municipalités d’un même territoire donné. Elle a le devoir de travailler
à l’aménagement de son territoire en élaborant un schéma d’aménagement et de déve-
loppement, et ce, en tenant compte des orientations gouvernementales en matière
d’aménagement du territoire et, le cas échéant, du plan métropolitain d’aménagement
et de développement (PMAD).
Une communauté métropolitaine regroupe presque toutes les municipalités d’une même
région métropolitaine de recensement (RMR). Le Québec en compte deux : la Communauté
métropolitaine de Montréal (CMM) et la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ).
Elles ont été mises sur pied pour assurer une plus grande cohérence dans la planification
et la gestion du développement de ces régions métropolitaines grâce à une vision partagée
par l’ensemble des MRC et des municipalités qui les composent.
2018 03 30
Annexe AMT – Aménagement du territoire
Guide de préparation des projets routiers 1.3
R é f é r e n c e
Vaudreuil-Soulanges, Marguerite D’Youville, La-Vallée-du-Richelieu et Rouville. La CMM
a l’obligation d’adopter et de maintenir en vigueur un PMAD sur son territoire. On trouvera
en annexe la carte de la CMM.
Le territoire au nord du 55e parallèle, à l’exclusion des terres de Whapmagoostui, est régi
par l’Administration régionale Kativik (ARK) en vertu de la Loi sur les villages nordiques
et l’Administration régionale Kativik. Également en vertu de cette loi, l’ARK est une entité
supramunicipale qui possède les compétences d’une municipalité locale sur le territoire
en dehors des 14 villages nordiques, de même que certaines compétences dans les
villages nordiques.
Au sud du 55e parallèle, le Gouvernement régional Eeyou Istchee Baie-James (GREIBJ) est
un organisme municipal régi, sous réserve de dispositions particulières, par la Loi sur les
cités et villes. Il a compétence sur le territoire de l’ancienne Municipalité de Baie-James,
à l’exclusion des terres de catégorie II. Le GREIBJ peut déclarer qu’il a compétence, sur
tout ou partie de son territoire, à l’égard de tout domaine de compétence qu’une
loi attribue à une MRC (article 20 de la Loi instituant le Gouvernement régional
d’Eeyou Istchee Baie-James).
Deux autres instances possèdent des pouvoirs de développement régional sur le territoire
Eeyou Istchee Baie-James : le Gouvernement de la nation crie (GNC) et l’Administration
régionale Baie-James (ARBJ). Les Cris de chacune des communautés et les villages cris
constituent le GNC. Ce dernier peut déclarer qu’il a compétence, sur tout ou partie des
terres de la catégorie II, à l’égard de tout domaine de compétence qu’une loi attribue
à une municipalité locale ou à une MRC (article 6.1 de la Loi sur le Gouvernement de la
nation crie). L’ARBJ est l’interlocuteur privilégié des Jamésiens en matière de développe-
ment régional. Elle produit et met en œuvre un plan quinquennal de développement qui
traduit la vision jamésienne du développement de la région.
2018 03 30
Annexe AMT – Aménagement du territoire
1.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Le territoire public au sens de la Loi sur les terres du domaine de l’État et occupe plus
de 92 % du territoire québécois. Il recèle de ressources naturelles essentielles au déve-
loppement socioéconomique du Québec. Il est composé d’une multitude d’écosystèmes
diversifiés, de sites naturels et de paysages exceptionnels. À titre d’exemple, la forêt
publique québécoise fait partie des terres du domaine de l’État.
Le gouvernement du Québec doit s’assurer que les terres du domaine de l’État sont utilisées
judicieusement au profit de la collectivité et dans une optique de développement durable.
À cet égard, la Loi sur les terres du domaine de l’État confie au ministre de l’Énergie et des
Ressources naturelles (MERN) le mandat de préparer, en collaboration avec les ministères
concernés, un plan d’affectation du territoire public (PATP). Ce plan, qui établit et véhicule
les orientations gouvernementales en matière d’utilisation du territoire public et de ses
ressources, lie tous les ministères à l’œuvre sur les terres du domaine de l’État.
Pour les terres publiques sous l’autorité du MERN, ce dernier élabore des plans régionaux de
développement du territoire (PRDTP) qui prescrivent certaines modalités quant à l’utilisation
du territoire public notamment en ce qui concerne le volet récréotouristique et éolien.
Les terres publiques intramunicipales sont des terres du domaine de l’État situées à l’inté-
rieur des limites municipales. Elles présentent une problématique particulière de gestion
et de mise en valeur des ressources, notamment en raison de leur superficie réduite et,
dans certains cas, de leur enclavement dans le domaine privé. Ces terres font l’objet de
plans d’aménagement intégré (PAI) élaborés par les MRC auxquelles le MERN a octroyé
une délégation de gestion.
Les parcs régionaux sont des territoires à vocation récréative dominante, pouvant s’établir
notamment sur des terres du domaine de l’État. Dans un tel cas, elles font l’objet de plans
d’aménagement et de gestion (PAG) également élaborés par les MRC auxquelles le MERN
a octroyé une délégation de gestion.
Toutes ces planifications du territoire public (PATP, PRDTP, PAI et PAG) s’appliquent, le cas
échéant, au processus d’octroi de droits fonciers par le MERN et ses délégataires, notam-
ment en faveur du MTMDET lorsque celui-ci requiert l’utilisation d’une terre du domaine
de l’État sous l’autorité du MERN.
En vertu de la Loi sur les compétences municipales, la MRC peut prendre toute mesure
afin de favoriser le développement local et régional sur son territoire. À ces fins, elle a
accès au Fonds de développement des territoires.
7. Article 21.1 de la Loi sur le ministère des Affaires municipales, des Régions et de l’Occupation du territoire.
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Annexe AMT – Aménagement du territoire
Guide de préparation des projets routiers 1.5
R é f é r e n c e
pour mandat de favoriser la concertation pour assurer l’efficience de l’action publique
en vue du développement durable de la région métropolitaine de Montréal. Quant à la
Table Québec-Québec métropolitain pour l’aménagement et le développement, elle a
pour mandat de favoriser la concertation pour assurer l’efficience de l’action publique
en vue du développement durable de la région métropolitaine de Québec.
La LAU comprend des chapitres notamment sur les organismes compétents, l’énoncé de
vision stratégique, le PMAD de la communauté métropolitaine, le schéma d’aménage-
ment et de développement de la municipalité régionale de comté, le plan d’urbanisme
d’une municipalité, les règlements d’urbanisme d’une municipalité, les interventions
gouvernementales.
La LAU guide les instances régionales dans l’élaboration de leur schéma d’aménagement
et de leur plan métropolitain d’aménagement, selon le cas. Parmi les dispositions de la
LAU, 3 composantes concernent directement les transports, soit :
2018 03 30
Annexe AMT – Aménagement du territoire
1.6 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Étant donné que l’aménagement du territoire est une fonction partagée8 entre divers paliers
de décision (gouvernement, communauté métropolitaine, MRC, municipalité locale), la
LAU introduit la règle de conformité qui permet d’assurer la concordance des objectifs
et des projets des divers paliers de décision à travers les différents outils d’aménagement
du territoire et d’urbanisme prévus par la loi. On distingue différents types de confor-
mité selon qu’elle s’applique aux documents de planification ou aux interventions du
gouvernement sur le territoire.
Sur le territoire Eeyou Istchee Baie-James, la LAU ne s’applique pas actuellement, car le
Gouvernement régional Eeyou Istchee Baie-James n’a pas déclaré sa compétence à cet
égard (article 20 de la Loi instituant le Gouvernement régional d’Eeyou Istchee Baie-James).
Les MRC et les municipalités doivent se conformer à la Loi sur les compétences municipales
(2005, chapitre 6)9 (LCM). Elle regroupe les dispositions de la Loi sur les cités et villes (LCV)
et du Code municipal du Québec (CM), qui traitent des compétences des municipalités,
telles que la voirie, la sécurité, l’environnement et la gestion des cours d’eau. Cette Loi
octroie aux municipalités locales et aux municipalités régionales de comté (MRC) des
pouvoirs en des termes généraux afin de leur permettre d’agir pleinement dans leurs
domaines de compétence.
La loi prévoit notamment des compétences exclusives d’une MRC en matière de cours
d’eau et lacs. Elle prévoit à l’article 103 que « toute municipalité régionale de comté a
compétence à l’égard des cours d’eau à débit régulier ou intermittent, y compris ceux
qui ont été créés ou modifiés par une intervention humaine, à l’exception : de tout cours
d’eau ou portion de cours d’eau que le gouvernement détermine, après consultation du
ministre du Développement durable, de l’Environnement et des Parcs, par décrets […] ».
8. Ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, Guide La prise de décision en urbanisme,
Outils de planification, Règle de conformité [En ligne].
9. Ministère des Affaires municipales et des Régions. La Loi sur les compétences municipales commentée article
par article, janvier 2006, 131 p.
2018 03 30
Annexe AMT – Aménagement du territoire
Guide de préparation des projets routiers 1.7
R é f é r e n c e
La Loi prévoit également à l’article 68 que toute municipalité locale peut réglementer
l’accès à une voie publique. Une disposition réglementaire adoptée en vertu du présent
article ne doit pas avoir pour effet d’enclaver un immeuble ou de ne laisser accès, à partir
de cet immeuble, qu’à une voie publique située sur le territoire d’une autre municipalité,
ni de rendre inopérante ou de diminuer l’effet d’une servitude de non-accès acquise
par le ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports,
sans l’autorisation de ce dernier.
La Communauté possède la compétence prévue par la LCMM, notamment sur les domaines
suivants :
La CMQ10 a des pouvoirs, des obligations et des compétences dans différents secteurs,
dont celui de l’aménagement du territoire. Elle a l’obligation d’adopter un PMAD. Ce plan
doit être révisé tous les cinq ans.
Le PMAD de la CMQ a été adopté le 15 décembre 2011, pour ensuite entrer en vigueur
le 15 juin 2012. Selon les dispositions de la LCMQ, la CMQ a compétence notamment pour
planifier le transport en commun métropolitain, le coordonner et le financer en tenant
compte des orientations gouvernementales en matière de transport.
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Annexe AMT – Aménagement du territoire
1.8 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
La Loi sur les terres du domaine de l’État s’applique à toutes les terres qui font partie du
domaine de l’État, y compris le lit des cours d’eau, des lacs de même que les parties du lit
du fleuve Saint-Laurent et du golfe du Saint-Laurent appartenant au Québec.
En vertu de cette loi, le MERN prépare, avec la collaboration des ministères concernés, un
PATP pour toute partie du domaine de l’État qu’il détermine. De plus il exerce, à l’égard
des terres du domaine de l’État qui sont sous son autorité, les droits et pouvoirs inhérents
au droit de propriété, dont la gestion foncière. Le MERN peut, par exemple, louer, vendre
ou céder des terrains. Il peut octroyer des servitudes ou des autorisations d’occupation. Il
procède également à des transferts d’autorité en faveur des MO qui requièrent l’utilisation
d’une terre du domaine de l’État qui n’est pas déjà détenue par un autre ministère ou
un organisme public par l’effet d’une loi, d’un décret, d’un titre de propriété, d’un arrêté
ou d’un avis.
Enfin, cette loi prévoit que le MERN, en sa qualité d’arpenteur général du Québec, constitue
et tienne à jour un registre public intitulé Registre du domaine de l’État, où sont inscrits
les aliénations et les acquisitions de terres et de droits immobiliers, les noms des parties,
les transferts d’autorité, d’administration ou d’autres droits, les droits d’exploitation de
ressources naturelles, les statuts juridiques particuliers découlant de l’application d’une loi,
les restrictions d’usage, les délégations de gestion, de même que l’arpentage des terres.
La Loi pour assurer l’occupation et la vitalité des territoires11 vise à soutenir l’application
de la Stratégie pour assurer l’occupation et la vitalité des territoires en adaptant le cadre
de gestion des ministères et organismes gouvernementaux concernés, et en conviant
les élus municipaux à agir en faveur de l’occupation et de la vitalité des territoires. C’est
le 3 mai 2012 que la loi a été sanctionnée à la suite de son adoption par l’Assemblée
nationale et des travaux de la Commission de l’aménagement du territoire.
Les ministères et les organismes concernés doivent rendre publique leur contribution à l’atteinte
des objectifs de la Stratégie en plus d’en rendre compte dans leur rapport annuel de gestion.
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Annexe AMT – Aménagement du territoire
Guide de préparation des projets routiers 1.9
R é f é r e n c e
La Loi sur le développement durable12 établit un cadre commun qui vise à permettre
une meilleure intégration du développement durable dans l’exercice des pouvoirs et
responsabilités des ministères et organismes du gouvernement du Québec. La Loi définit
le concept de développement durable et identifie 16 principes qui doivent être considérés
par l’administration publique dans ses différentes interventions.
En avril 2017, le Ministère rendait public son Plan d’action de développement durable 2020,
conformément à la Loi sur le développement durable du Québec.
L’article 22 de la LQE prévoit que l’on doit obtenir un certificat d’autorisation préalablement
à la réalisation de certains travaux ou activités. La gestion des cours d’eau est une responsa-
bilité partagée entre le MDDELCC et les MRC. Le MDDELCC est responsable de la délivrance
de certificats d’autorisation (CA) et du respect de la LQE. En vertu de l’article 8 du Règlement
relatif à l’application de la Loi sur la qualité de l’environnement, le demandeur d’un CA
doit également fournir au ministre un certificat du greffier ou du secrétaire-trésorier
d’une municipalité locale ou, s’il s’agit d’un territoire non organisé, d’une MRC, attestant
que la réalisation du projet ne contrevient à aucun règlement municipal14.
12. Ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques,
Loi sur le développement durable, 2014.
13. Ministère du Développement durable, de l’Environnement de de la Lutte contre les changements climatiques,
autorisations environnementales [En ligne] http://www.mddelcc.gouv.qc.ca/autorisations/inter.htm#b.
14. Ministère du Développement durable, de l’Environnement de de la Lutte contre les changements climatiques,
Les exigences du Ministère pour l’obtention d’un certificat d’autorisation [En ligne].
2018 03 30
Annexe AMT – Aménagement du territoire
1.10 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
De plus, lorsque le projet concerne le territoire d’un parc régional ou un cours d’eau
relevant de la compétence d’une MRC, le demandeur doit fournir au ministre un certificat
du secrétaire-trésorier de la MRC concernée sur la conformité de la réalisation du projet
avec la réglementation municipale régionale applicable. Afin d’obtenir davantage d’infor-
mation sur l’application de l’article 22 dans le cadre d’un projet routier, veuillez consulter
l’annexe technique « ENV – Environnement », section « ENV‑11 – LQE (article 22) ».
La Loi sur la voirie s’applique aux routes dont la gestion incombe au Ministère. L’article 22
de la Loi prévoit que le ministre peut interdire ou limiter l’accès à une route aux endroits
qu’il détermine. L’article 23 prévoit que, lorsque le ministre autorise la construction d’un
accès, il en détermine la localisation et les exigences de construction. Ces exigences ont
été traduites en normes dans le chapitre 10 « Accès » du Tome I – Conception routière, de
la collection Normes – Ouvrages routiers.
15. Ministère du Développement durable, de l’Environnement de de la Lutte contre les changements climatiques,
Politique de protection des rives, du littoral et des plaines inondables – Guide d’interprétation, 2015
16. Transports Canada, Sécurité ferroviaire, Un aperçu du Règlement sur les passages à niveau au Canada [En ligne].
2018 03 30
Annexe AMT – Aménagement du territoire
Guide de préparation des projets routiers 1.11
R é f é r e n c e
Le Ministère a adopté en mars 1998 la Politique sur le bruit routier qui énonce sa posi-
tion à l’égard du bruit routier. La politique vise essentiellement à atténuer le bruit généré
par l’utilisation des infrastructures de transport routier en conformité avec l’orientation
gouvernementale visant à contribuer à la santé, à la sécurité et au bien-être public ainsi
qu’à la protection de l’environnement par une meilleure harmonisation des usages.
Les choix en matière d’urbanisation déterminent en bonne partie l’éventail des modes
de transport permettant de réaliser différentes activités et influencent grandement les
distances de déplacement. Les choix effectués dans le cadre d’un SAD, tels les périmètres
d’urbanisation, les grandes affectations du territoire et les densités d’occupation du sol,
ont une incidence sur la demande en transport, sur l’utilisation, l’efficacité et la sécurité
des réseaux de transport ainsi que sur le besoin de nouvelles infrastructures. Dans ce
contexte, la planification des transports doit occuper une place prépondérante dans le SAD.
17. Ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, Guide La prise de décision en urbanisme,
Outils de planification, Planification des transports [En ligne].
18. L’article 2.24 de la LAU prévoit, pour le PMAD, l’identification de toute partie de territoire de la communauté
qui, chevauchant le territoire de plusieurs municipalités régionales de comté, est soumise à des contraintes
majeures pour des raisons de sécurité publique, de santé publique ou de bien-être général.
19. Ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, Guide La prise de décision en urbanisme,
Outils de planification, Planification des transports [En ligne].
2018 03 30
Annexe AMT – Aménagement du territoire
1.12 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Le PMAD et le SAD constituent des outils permettant d’adopter une approche intégrée en
matière de planification des transports et d’aménagement du territoire, et d’introduire
les principes de mobilité durable. Par le fait même, ils permettent de privilégier l’intermo-
dalité, d’encourager le transport collectif, d’optimiser l’utilisation des infrastructures et
des réseaux existants, et de favoriser la conservation du réseau routier tout en soutenant
le développement régional et en protégeant l’environnement.
En 2016, le MAMOT a publié un document d’OGAT intitulé Pour une meilleure gestion des
risques dans les zones potentiellement exposées aux glissements de terrain dans les dépôts
meubles. Cette nouvelle orientation permet une meilleure gestion des risques par la prise
en compte de l’avancement récent des connaissances sur les glissements de terrain. De
plus, elle clarifie les attentes existantes, notamment en ce qui concerne la réglementation
à appliquer dans les zones de contraintes.
En 2017, le MAMOT a publié un document d’OGAT intitulé Pour assurer une cohabitation
harmonieuse de l’activité minière avec les autres utilisations du territoire. Cette nouvelle
orientation vient baliser l’exercice du nouveau pouvoir accordé aux MRC de même qu’aux
villes et aux agglomérations exerçant certaines compétences de MRC, en vertu de la Loi
modifiant la Loi sur les mines, de délimiter, dans leur SAD, des territoires incompatibles
avec l’activité minière.
20. Les orientations du gouvernement en matière d’aménagement : Pour un aménagement concerté du territoire,
Gouvernement du Québec, 1994.
21. Ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, Guide La prise de décision en urbanisme,
outils de planification, règle de conformité, 2010 [En ligne].
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Annexe AMT – Aménagement du territoire
Guide de préparation des projets routiers 1.13
R é f é r e n c e
y compris le plan d’affectation des terres du domaine de l’État, ainsi qu’aux projets d’équi-
pements, d’infrastructures et d’aménagement qu’ils entendent réaliser sur ce territoire.
La vision stratégique23 n’est pas de même nature que les autres éléments des documents
de planification. La vision stratégique est une représentation du futur souhaité. Elle se situe
en amont du processus de planification de l’aménagement du territoire et de l’urbanisme.
C’est une vision rationnelle et intuitive proposant un cadre d’interventions convergentes
et cohérentes dans la mise en œuvre d’une ambition commune.
Le PMAD24 est le document de planification territoriale à l’échelle d’une CM. Les pouvoirs
habilitants sont prévus aux articles 2.24 à 2.26 de la Loi sur l’aménagement et l’urbanisme.
Il existe deux communautés métropolitaines au Québec : la Communauté métropolitaine
de Montréal (CMM) et la Communauté métropolitaine de Québec (CMQ).
Le plan métropolitain définit des orientations, des objectifs et des critères qui doivent porter
sur huit objets, dont la planification du transport terrestre. La planification du transport
terrestre d’intérêt métropolitain réfère à des infrastructures, des équipements et des axes
métropolitains de transport des personnes et des marchandises.
22. Ministère des Affaires municipales et des Régions, La vision stratégique du développement culturel,
économique, environnemental et social, 2005, 38 pages.
23. Ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, Guide La prise de décision en urbanisme,
outils de planification, vision stratégique [En ligne].
24. Ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, Guide La prise de décision en urbanisme,
outils de planification, Plan métropolitain d’aménagement et de développement [En ligne]
2018 03 30
Annexe AMT – Aménagement du territoire
1.14 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Toute MRC est tenue de maintenir en vigueur, en tout temps, un schéma applicable à
l’ensemble de son territoire25. Le schéma d’aménagement et de développement26 (SAD)
est le document de planification qui établit les lignes directrices de l’organisation physique
du territoire d’une MRC. Il permet de coordonner les choix et les décisions qui touchent
l’ensemble des municipalités concernées, le gouvernement, ses ministères et ses mandataires.
Le SAD est un outil de planification qui doit, entre autres, à l’égard du territoire de la MRC :
Un schéma doit être également accompagné, entre autres, des éléments suivants :
2018 03 30
Annexe AMT – Aménagement du territoire
Guide de préparation des projets routiers 1.15
R é f é r e n c e
Chaque municipalité dont le territoire fait partie du territoire d’une MRC est tenue, dans
les 24 mois de l’entrée en vigueur du schéma, d’adopter pour la totalité de son territoire
un plan d’urbanisme conforme aux objectifs du schéma et aux dispositions du document
complémentaire et d’en transmettre une copie aux municipalités dont le territoire est
contigu et à la MRC28.
Le plan d’urbanisme29 est le document de planification qui établit les lignes directrices
de l’organisation spatiale et physique d’une municipalité tout en présentant une vision
d’ensemble de l’aménagement de son territoire. Il constitue le document officiel le plus
important de la municipalité en matière de planification de l’aménagement de son terri-
toire. Il contient les politiques d’urbanisme arrêtées par le conseil municipal qui guideront
sa prise de décision à l’avenir.
C’est également un outil de gestion visant à assurer une cohérence dans les choix d’inter-
vention dans les dossiers tels que l’habitation, le commerce, les transports, la protection
de l’environnement. Le plan d’urbanisme doit comprendre, entre autres, les grandes
affectations du sol et les densités de son occupation qui précisent la vocation à donner
aux différentes parties du territoire (p. ex. : résidentielle, commerciale, récréative). Il doit
comprendre également le tracé projeté et le type des principales voies de circulation et
des réseaux de transport (p. ex. : infrastructures routières et de transport en commun,
infrastructures ferroviaires, réseaux cyclables, sentiers pédestres, stationnements).
2018 03 30
Annexe AMT – Aménagement du territoire
1.16 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
intégrée des terres et des ressources, ils contribuent à une mise en valeur harmonieuse et
durable du territoire public, tout en minimisant les conflits d’usage.
La Loi sur les terres du domaine de l’État confie au ministre de l’Énergie et des Ressources
naturelles le mandat de préparer un plan d’affectation pour toute partie des terres du
domaine de l’État qu’elle détermine, et ce, en collaboration avec les autres ministères
concernés. Le PATP comprend une description du territoire public et du contexte de son
utilisation, un découpage du territoire en zones ainsi que la documentation de celles-ci.
Il comprend également les orientations gouvernementales pour chacune des zones.
Le PRDTP est élaboré pour chaque région administrative du Québec qui comprend des terres
publiques sous l’autorité du MERN. Il se compose de deux grandes parties. La première
porte exclusivement sur des notions générales communes à l’ensemble des régions du
Québec. La seconde partie présente le PRDTP de la région administrative. Elle comprend
les éléments suivants : le constat territorial et la problématique de développement, les
grands enjeux de l’utilisation territoriale, le concept de développement, le scénario de
développement et le plan d’action.
Le récréotourisme est le premier thème traité. D’autres thèmes pourront être étudiés
par la suite, comme l’industrie et le commerce, l’utilité publique ou communautaire, les
territoires particuliers d’intervention, la préservation et la protection. Un bilan du plan
d’action compris dans le PRDTP est effectué annuellement.
2018 03 30
Annexe AMT – Aménagement du territoire
Guide de préparation des projets routiers 1.17
R é f é r e n c e
À noter que le MERN continue d’exercer les pouvoirs et les responsabilités de gestion
foncière qui ne sont pas délégués par les conventions, notamment les transferts d’autorité
et d’administration en faveur d’un ministère ou d’un organisme public du gouvernement
du Québec. Le MERN doit toutefois tenir compte des PAI existants en cette matière.
À noter que le MERN continue d’exercer les pouvoirs et les responsabilités de gestion
foncière qui ne sont pas délégués par les conventions, notamment les transferts d’autorité
et d’administration en faveur d’un ministère ou d’un organisme public du gouvernement
du Québec. Le MERN doit toutefois tenir compte des PAG existants en cette matière.
Au cours des 120 jours qui suivent la réception de la copie du premier projet de schéma
révisé ou, si la révision vise un plan métropolitain, au cours des 180 jours qui suivent la
réception de la copie du premier projet de plan métropolitain révisé, le ministre des Affaires
municipales et de l’Occupation du territoire doit signifier à l’organisme compétent un avis
qui indique les orientations gouvernementales qui touchent son territoire.
2018 03 30
Annexe AMT – Aménagement du territoire
1.18 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Au cours des 120 jours qui suivent la réception de la copie du règlement édictant le schéma
révisé ou, si la révision vise un plan métropolitain, pendant les 180 jours qui suivent la
réception de la copie du règlement édictant le plan métropolitain révisé, le ministre des
Affaires municipales et de l’Occupation du territoire doit donner son avis sur la conformité
du plan métropolitain ou du schéma révisé aux orientations gouvernementales.
Doit être motivé l’avis qui indique que le règlement édictant le plan métropolitain ou le
schéma révisé ne respecte pas ces orientations. Le ministre des Affaires municipales et de
l’Occupation du territoire peut alors, dans l’avis, demander à l’organisme compétent de
remplacer le règlement.
Une MRC ou une CM peut apporter des modifications à son schéma d’aménagement ou
à son plan métropolitain d’aménagement par l’adoption de règlements visant la modifi-
cation du contenu du schéma ou du plan. Le gouvernement donne son avis lors de toute
modification afin de s’assurer que les orientations gouvernementales sont respectées.
Le contrôle intérimaire permet à une MRC32, une CM ou une municipalité, selon le cas, de
restreindre ou de régir la réalisation de nouveaux projets de lotissement, de construction
ou de nouvelles utilisations du sol lors de l’élaboration, de la modification ou de la révision
des outils de planification, c’est-à-dire le schéma d’aménagement et de développement
ou le plan d’urbanisme.
Il s’agit là d’un pouvoir exceptionnel qui permet au conseil de maintenir un gel sur
l’aménagement et le développement de certaines parties ou de l’ensemble de son territoire
pendant une période de temps limitée qui lui est nécessaire pour :
Le contrôle intérimaire peut s’exercer par résolution de contrôle intérimaire ou par règlement de
contrôle intérimaire. Le gouvernement donne son avis lors de toute adoption ou modification
de mesure de contrôle intérimaire afin de s’assurer que les orientations gouvernementales
sont respectées. L’avis du Ministère est requis dans le cadre du processus d’adoption ou de
modification de mesures de contrôle intérimaire.
32. Ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, Outils de réglementation, Mesures de
contrôle intérimaire [En ligne].
2018 03 30
Annexe AMT – Aménagement du territoire
Guide de préparation des projets routiers 1.19
R é f é r e n c e
L’article 2 de la LAU prévoit qu’un plan métropolitain, un schéma et un RCI lié au processus
de modification ou de révision d’un tel plan ou schéma lient le gouvernement, ses ministres
et les mandataires de l’État lorsque ceux-ci projettent de faire une intervention à l’égard
de laquelle s’appliquent les articles 150 à 157, dans la seule mesure prévue à ces articles.
Les avis assujettissent les interventions gouvernementales ayant un effet significatif sur
l’aménagement du territoire. Deux catégories d’intervention sont visées :
L’article 149 de la LAU prévoit que les articles 150 à 157 s’appliquent à l’égard des interven-
tions qui consistent dans le fait que le gouvernement, l’un de ses ministres ou un mandataire
de l’État :
« 1° commence à utiliser un immeuble, dans le cas où celui-ci est inutilisé ou, dans le
cas contraire, commence à en faire un usage différent;
2° effectue des travaux sur le sol;
3° construit, installe, démolit, retire, agrandit ou déplace un bâtiment, un équipement
ou une infrastructure;
4° crée ou abolit une réserve faunique, un refuge faunique, une zone d’exploitation
contrôlée, un parc, une réserve écologique, une réserve aquatique, une réserve
de biodiversité ou un paysage humanisé ou en modifie les limites;
5° délimite une partie des terres du domaine de l’État aux fins de développer l’utilisation
des ressources fauniques, abolit cette délimitation ou la modifie;
6° autorise, conformément à la Loi sur les terres du domaine de l’État (chapitre T‑8.1), la
construction d’un chemin autre qu’un chemin minier ou un chemin en milieu forestier;
7° autorise, conformément à la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier
(chapitre A‑18.1), la construction d’un chemin principal multiusages prévu dans
un plan d’aménagement forestier;
8° met en disponibilité, à des fins de villégiature sur des terres du domaine de l’État,
un site qui est constitué d’au moins cinq emplacements et où la concentration
atteint au moins un emplacement par 0,8 ha. »
Le 2e alinéa de l’article 149 indique les exclusions de l’application de la procédure. Elles
concernent essentiellement les interventions relatives à la gestion des ressources sur
les terres publiques ainsi que les interventions d’Hydro-Québec. L’une d’entre elles peut
toutefois concerner les interventions du Ministère, soit les travaux de réfection et d’entretien.
L’article 150 de la LAU prévoit que le gouvernement, l’un de ses ministres ou un mandataire
de l’État ne peut faire une intervention à l’égard de laquelle s’applique le présent article,
sur un territoire où est en vigueur un plan métropolitain, un schéma ou un RCI adopté par
le conseil d’un organisme compétent, que si cette intervention est réputée, en vertu de
l’article 157, conforme au plan métropolitain, au schéma ou au règlement. Pour l’appli-
cation du présent chapitre, la conformité au schéma est établie eu égard aux objectifs de
ce schéma et la conformité au règlement est établie eu égard aux dispositions de celui-ci.
Lorsqu’une intervention visée par l’article 150 de la LAU est projetée, le ministre doit
signifier à l’organisme compétent un avis qui décrit l’intervention. (LAU, article 151).
2018 03 30
Annexe AMT – Aménagement du territoire
1.20 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
L’avis demeure valide pendant trois ans après la date où l’intervention est réputée, en vertu
de l’article 157, conforme au plan métropolitain, au schéma ou au RCI et pendant la période
où l’intervention se poursuit après ces trois ans, sans égard aux changements apportés
au plan métropolitain, au schéma ou au règlement qui entrent en vigueur avant la fin de
l’intervention. Si l’intervention n’est pas commencée au cours de ces trois ans et demeure
projetée à l’expiration de ceux-ci, le ministre doit signifier un nouvel avis à son égard.
Le règlement de lotissement34 vise à définir des normes ainsi que des conditions à respecter
lors du découpage et de l’identification des lots sur le territoire. Le règlement de lotisse-
ment peut agir sur les aménagements urbains axés sur l’automobile et sur les transports
en commun en considérant le découpage des parcelles. En effet, avant leur réalisation,
les plans de lotissement (et de rue) devraient être évalués pour répondre aux besoins des
piétons et des automobilistes, du transport en commun et du camionnage, ainsi que pour
la pertinence et la rentabilité du développement urbain qu’ils favoriseront.
Le cas échant, le Règlement sur les dérogations mineures (LAU, article 145.1 et suivants) constitue
une procédure d’exception en vertu de laquelle le conseil peut autoriser la réalisation de
travaux projetés ou la régularisation de travaux en cours ou terminés, lesquels ne satisfont
pas à toutes les dispositions des règlements d’urbanisme. Il assure à la réglementation une
certaine souplesse d’application dans la mesure où il s’agit d’une dérogation dite « mineure ».
Lorsqu’un conseil municipal acquiesce à une demande de dérogation mineure, il accepte
que certaines dispositions des règlements d’urbanisme en vigueur puissent faire l’objet de
33. Ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, Guide La prise de décisions en urbanisme,
Outils de réglementation [En ligne].
34. Ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, Guide La prise de décisions en urbanisme,
Outils de réglementation, règlement de lotissement [En ligne].
2018 03 30
Annexe AMT – Aménagement du territoire
Guide de préparation des projets routiers 1.21
R é f é r e n c e
est mineure et qu’elle permet la réalisation d’un projet bénéfique pour la communauté.
Le Règlement sur les permis et les certificats en urbanisme35 permet aux municipalités
d’établir les modalités administratives qui les encadrent et qui autorisent la réalisation
des projets visés par les règlements d’urbanisme.
C’est pour s’assurer du respect de leurs règlements d’urbanisme (p. ex. : zonage, construction,
lotissement) que les municipalités exigent l’obtention d’un permis ou d’un certificat pour
tout projet visé par ces règlements. La délivrance des permis et des certificats est le moyen
de base qui permet de vérifier ce qui se fait en matière d’aménagement du territoire dans
la municipalité.
35. Ministère des Affaires municipales et de l’Occupation du territoire, Guide La prise de décisions en urbanisme,
Outils de réglementation, Règlement sur les permis et les certificats [En ligne].
2018 03 30
Annexe AMT – Aménagement du territoire
1.22 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
dans le processus de préparation des projets routiers
En raison du nombre important d’éléments à prendre en considération en matière de
préparation des projets routiers, il s’avère que l’ampleur des données et des analyses
associées aux études (admissibilité et opportunité) devant être réalisées dans le cadre de
la présente proposition nécessitera d’être ajustée en fonction de l’envergure du projet,
du type de milieu (fortement urbanisé, rural, etc.) et de la nature des répercussions anti-
cipées sur le milieu. Cette proposition peut nécessiter des rétroactions qui n’ont pas été
exprimées ici afin de limiter les répétitions.
2018 03 30
Annexe AMT – Aménagement du territoire
Guide de préparation des projets routiers 1.23
R é f é r e n c e
En vertu de la Directive sur la gestion des projets majeurs d’infrastructure publique36, qui
s’applique aux projets dont le coût se situe entre 50 et 100 millions de dollars (autorisation
du comité de gestion [COGE] du Ministère) ou de plus de 100 millions de dollars (autorisation
du Conseil des ministres et du Secrétariat du Conseil du trésor), il faudra tenir compte de la
nécessité de plus en plus fréquente de réaliser des dossiers d’opportunité à la suite de l’étude
d’opportunité.
À l’échelle de la zone d’étude prédéfinie (région, MRC, municipalités, etc.), déterminer les
principales caractéristiques du milieu en consultant, entre autres, le schéma d’aménagement
et de développement ainsi que le plan d’urbanisme, à savoir :
À l’échelle du territoire d’influence (région, MRC, municipalités, etc.), déterminer des solu-
tions en matière de mobilité durable en considérant, entre autres :
36. Directive sur la gestion des projets majeurs d’infrastructure publique, Gouvernement du Québec, 2016, 20 p.
37. Dans plusieurs schémas d’aménagement, il y a des exemples de seuils pour définir un grand générateur
de déplacement.
2018 03 30
Annexe AMT – Aménagement du territoire
1.24 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
des différents modes de transport routier, collectif et actif) sur l’aménagement
du territoire (espace urbanisé, dynamique des déplacements, qualité de la vie,
trame urbaine, paysage, etc.);
la définition des mécanismes d’information et de consultation du milieu municipal
afin d’assurer l’acceptation sociale du projet.
38. Ministère des Transports, Guide de préparation des projets routiers (2007).
2018 03 30
Annexe AMT – Aménagement du territoire
Guide de préparation des projets routiers 1.25
R é f é r e n c e
Références :
ASSEMBLÉE NATIONALE (2011). Projet de loi no 34, Loi pour assurer l’occupation et la
vitalité des territoires, 12 p.
ASSEMBLÉE NATIONALE (2014). Projet de loi no 28, Loi concernant principalement la mise
en œuvre de certaines dispositions du discours sur le budget du 4 juin 2014 et visant le
retour à l’équilibre budgétaire en 2015-2016, 108 p.
EWING, Reid, et Robert CERVERO (2010). Travel and the Built Environment : A Meta-Analysis,
Journal of the American Planning Association, vol. 76, no 3.
MINISTÈRE DES AFFAIRES MUNICIPALES ET DES RÉGIONS (2007). Rapport sur la mise
en œuvre de la Loi sur la communauté métropolitaine de Montréal, 44 p.
2018 03 30
Annexe AMT – Aménagement du territoire
1.26 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
LES CHANGEMENTS CLIMATIQUES (2015). Loi sur la qualité de l’environnement [En ligne].
http://www.legisquebec.gouv.qc.ca/fr/ShowDoc/cs/Q-2
MINISTÈRE DES TRANSPORTS DU QUÉBEC (1998). Politique sur le bruit routier, 17 p.
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Annexe AMT – Aménagement du territoire
Guide de préparation des projets routiers 1.27
R é f é r e n c e
Direction générale territoriale MRC
Abitibi-Témiscamingue
Bas-Saint-Laurent–Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine
MRC d’Avignon
MRC des Basques
MRC de Bonaventure
MRC de Kamouraska
MRC de La Côte-de-Gaspé
92, 2e Rue Ouest, 1er étage
MRC de La Haute-Gaspésie
Rimouski (Québec) G5L 8E6
MRC de La Matapédia
Téléphone : 418 727-3674
MRC de La Mitis
Télécopieur : 418 727-3673
MRC de la Matanie
Courriel : dtbgi@transports.gouv.qc.ca
MRC de Rimouski-Neigette
MRC de Rivière-du-Loup
MRC du Rocher-Percé
MRC de Témiscouata
Agglomération des Îles-de-la-Madeleine
Capitale-Nationale
MRC de Charlevoix
475, boul. de l’Atrium, 2 étage
e
MRC de Charlevoix-Est
Québec (Québec) G1H 7H9 MRC de La Côte-de-Beaupré
Téléphone : 418 380-2003 MRC de L’Île-d’Orléans
Télécopieur : 418 646-0003 MRC de La Jacques-Cartier
Courriel : dcnat@transports.gouv.qc.ca MRC de Portneuf
Ville de Québec
39. Comprend également les villes et les agglomérations ayant des compétences de MRC et les communautés
métropolitaines.
40. Comprend également la Direction générale des inventaires et du Plan métropolitain.
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Annexe AMT – Aménagement du territoire
1.28 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Direction générale territoriale MRC
Chaudière-Appalaches
MRC de Beauce-Sartigan
MRC de Bellechasse
MRC des Etchemins
1156, boul. Guillaume-Couture
MRC de La Nouvelle-Beauce
Lévis (Québec) G6W 5M6
MRC des Appalaches
Téléphone : 418 839-5581
MRC de L’Islet
Télécopieur : 418 839-7768
MRC de Lotbinière
Courriel : dtca@transports.gouv.qc.ca
MRC de Montmagny
MRC de Robert-Cliche
Ville de Lévis
Côte-Nord
MRC de Caniapiscau
625, boul. Laflèche, bureau 110
MRC de La Haute-Côte-Nord
Baie-Comeau (Québec) G5C 1C5
MRC du Golfe-du-Saint-Laurent
Téléphone : 418 295-4788
MRC de Manicouagan
Télécopieur : 418 295-4766
MRC de Minganie
Courriel : cotenord@transports.gouv.qc.ca
MRC de Sept-Rivières
Estrie
MRC de Brome-Missisquoi
MRC de La Haute-Yamaska
200, rue Belvédère Nord, 2e étage MRC de Coaticook
Sherbrooke (Québec) J1H 4A9 MRC du Granit
Téléphone : 819 820-3280 MRC du Haut-Saint-François
Télécopieur : 819 820-3118 MRC de Memphrémagog
Courriel : dte@transports.gouv.qc.ca MRC des Sources
MRC du Val-Saint-François
Ville de Sherbrooke
Laurentides-Lanaudière
MRC d’Antoine-Labelle
MRC d’Argenteuil
222, rue Saint-Georges, 2e étage MRC d’Autray
Saint-Jérôme (Québec) J7Z 4Z9 MRC de Joliette
Téléphone : 450 569-7414 MRC de La Rivière-du-Nord
Télécopieur : 450 569-3072 MRC des Laurentides
Courriel : dll@transports.gouv.qc.ca MRC des Pays-d’en-Haut
MRC de Matawinie
MRC de Montcalm
2018 03 30
Annexe AMT – Aménagement du territoire
Guide de préparation des projets routiers 1.29
R é f é r e n c e
Direction générale territoriale MRC
Ville de Mirabel
Ville de Laval
MRC de Thérèse-De Blainville
MRC des Moulins
MRC de L’Assomption
MRC de Deux-Montagnes
500, boulevard René-Lévesque Ouest,
3e étage, Montréal (Québec) H2Z 1W7 Agglomération de Montréal
MRC de Roussillon
Téléphone : 514 864-1730
Télécopieur : 514 873-7389 MRC de Vaudreuil-Soulanges
MRC de Marguerite-D’Youville
MRC de La Vallée-du-Richelieu
Agglomération de Longueuil
MRC de Beauharnois-Salaberry
Communauté métropolitaine
de Montréal
Mauricie–Centre-du-Québec
MRC d’Arthabaska
MRC de Bécancour
MRC des Chenaux
100, rue Laviolette, 4e étage MRC de Drummond
Trois-Rivières (Québec) G9A 5S9 MRC de L’Érable
Téléphone : 819 371-6896 MRC de Maskinongé
Télécopieur : 819 371-6136 MRC de Mékinac
Courriel : dmcq@transports.gouv.qc.ca MRC de Nicolet-Yamaska
Agglomération de La Tuque
Ville de Shawinigan
Ville de Trois-Rivières
Montérégie
2018 03 30
Annexe AMT – Aménagement du territoire
1.30 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Liste des MRC du Québec par direction générale territoriale (suite et fin)
(suite)
Direction générale territoriale MRC
Outaouais
Saguenay–Lac-Saint-Jean–Chibougamau
2018 03 30
Annexe AMT – Aménagement du territoire
Guide de préparation des projets routiers 1.31
Carte de la Communauté métropolitaine de Québec
2018 03 30
Annexe AMT – Aménagement du territoire
1.32 Guide de préparation des projets routiers
Carte de la Communauté métropolitaine de Montréal
2018 03 30
Annexe AMT – Aménagement du territoire
Guide de préparation des projets routiers 1.33
TABLE DES MATIÈRES
ARC-01 – ARCHÉOLOGIE .................................................................................... 1.1
2018 03 30
Annexe ARC – Archéologie
Guide de préparation des projets routiers i
ARC-01 – ARCHÉOLOGIE R é f é r e n c e
1. Mise en contexte
L’archéologie est la discipline qui étudie l’homme par l’examen des vestiges mobiliers et
immobiliers qu’il laisse derrière lui, afin de reconstituer la fonction d’un lieu, les activités
qui s’y sont déroulées et les habitudes de vie de ses occupants. C’est par la réalisation
de fouilles et d’analyses spécialisées qu’il est possible d’étudier les vestiges laissés par
les hommes. L’étude des sites archéologiques contribue ainsi à la mémoire collective des
différents groupes sociaux et culturels qui ont contribué au développement du Québec.
Les sites archéologiques constituent une ressource culturelle non renouvelable. Les
techniques employées lors d’une intervention archéologique entraînent généralement la
destruction contrôlée, partielle ou complète d’un site. L’étude d’un site se fait par la culture
matérielle1 qui y est mise au jour, mais également et en grande partie par son contexte
stratigraphique et environnant. Par conséquent, l’environnement immédiat est tout aussi
important que son contenu pour analyser un site. C’est le lien entre les artéfacts (types
d’artéfacts mis au jour) à l’intérieur d’un même niveau stratigraphique et la relation entre
les différents niveaux stratigraphiques qui permettent de reconstituer et de comprendre
l’occupation du site.
Chaque site détruit de façon non contrôlée entraîne une perte de connaissances qui ne
peut être remplacée. Toute activité humaine qui nécessite une perturbation du sous-sol,
notamment les projets routiers, risque d’entraîner la mise au jour d’un site archéologique
et d’en détruire le contexte. De nombreux projets de construction routiers, que ce soit la
construction d’une nouvelle route ou d’un nouveau pont, ou la correction d’une courbe,
peuvent constituer un risque important pour les biens et les sites archéologiques. Inver-
sement, le patrimoine archéologique constitue un risque pour le bon déroulement d’un
projet routier.
Par leur nature, les travaux routiers constituent un risque important pour les biens ou
les sites archéologiques. De plus, le patrimoine archéologique, lorsque présent dans les
emprises requises pour la réalisation des travaux, peut constituer une entrave à la réali-
sation d’un projet. Une approche proactive en archéologie est donc essentielle. L’objectif
visé par une telle approche est d’identifier et de protéger le patrimoine pouvant être
menacé par les travaux, et de réduire l’impact du patrimoine archéologique sur les projets
du MTMDET. L’identification du patrimoine archéologique peut être soit théorique, par
la réalisation d’études, soit pratique, par la réalisation d’inventaires préalables au début
des travaux de construction.
Il est donc important, dès la préparation d’un projet routier, de prendre en compte son
impact sur le patrimoine archéologique.
1. La culture matérielle peut se définir comme étant l’ensemble des moyens matériels mis en œuvre par les
divers groupes humains afin de s’adapter au monde. La culture matérielle est porteuse de savoir-faire
(techniques de production, stylistiques, etc.), mais également de sens culturel (décors, stylistiques, etc.).
Les artéfacts mis au jour lors de travaux archéologiques sont des témoins de cette culture matérielle.
2018 03 30
Annexe ARC – Archéologie
Guide de préparation des projets routiers 1.1
R é f é r e n c e
2. Risques
Bien qu’il faille voir le patrimoine archéologique d’abord et avant tout comme une
ressource à protéger, il n’en demeure pas moins que celui-ci constitue un risque pour la
réalisation d’un projet. Toute découverte de biens ou de sites archéologiques en cours
de travaux implique impérativement un arrêt local du chantier et une déclaration sans
délai au ministère de la Culture et des Communications (MCC), afin que ce dernier puisse
procéder à son évaluation. Le patrimoine archéologique est réglementé par un cadre légal
pouvant avoir une influence majeure sur le déroulement d’un projet routier.
Le régime d’ordonnance prévu par la Loi sur le patrimoine culturel constitue un pouvoir à
la disposition du ministre de la Culture et des Communications, lui permettant d’arrêter
les travaux lors d’une découverte. Il peut également ordonner que soient réalisées des
fouilles archéologiques afin de préserver le ou les sites menacés. Dans certains cas, par
le régime d’ordonnance, le ministre de la Culture et des Communications peut, à la suite
de la découverte d’un site archéologique, forcer le Ministère à redessiner le projet afin de
préserver un site d’importance. Ces interventions peuvent avoir de fortes répercussions
sur les coûts d’un projet.
3. Cadre légal
La prise en compte proactive du patrimoine archéologique dans la planification des projets
routiers s’inscrit dans un cadre légal soutenu par 3 lois.
Au Québec, la Loi sur le patrimoine culturel (chapitre P-9.002) (LPC) définit le patrimoine
archéologique en tant que composante du patrimoine culturel. Cette Loi régit le cadre
entourant la recherche archéologique, ainsi que la découverte et la protection de biens
ou sites archéologiques. Parmi les exigences légales de la LPC, il importe de mentionner
qu’aucune intervention archéologique n’est possible sans l’obtention d’un permis de
recherche archéologique délivré par le ministre [de la Culture et des Communications]
(art. 68) et que l’obtention de ce document nécessite un « consentement écrit du
propriétaire de l’immeuble ou de tout autre ayant droit » (art. 71). De plus, lorsqu’un
permis de recherche archéologique est délivré, le titulaire dispose d’un délai d’un an afin
de transmettre « un rapport annuel de ses activités » au ministre [de la Culture et des
Communications] (art. 72). Ce rapport est confidentiel pour une période de 60 jours
à compter de sa réception, sauf si le ministre [de la Culture et des Communications]
détermine que ce délai nécessite d’être prolongé (art. 73).
2018 03 30
Annexe ARC – Archéologie
1.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
la présence de tels biens dans les limites d’un projet d’aménagement routier représente
une importante entrave à sa réalisation.
Dans le cadre des études d’impact sur l’environnement, le MCC a déposé auprès du
ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les chan-
gements climatiques (MDDELCC) un guide pour l’initiateur de projet. On y demande au
promoteur de réaliser l’inventaire archéologique avant le dépôt de l’étude d’impact afin
que les résultats de l’intervention et les recommandations soient présentés avec l’étude.
En vertu de la Loi sur le développement durable (chapitre D-8.1.1 art. 6k) (LDD), le MTMDET
doit veiller à l’identification, à la protection et à la mise en valeur du patrimoine culturel
selon les composantes de rareté et de fragilité le caractérisant. Bien que le Plan d’action
de développement durable 2009-2013 précise le fait que le MTMDET ne soit pas appelé
à participer directement à l’objectif de renforcer la conservation et la mise en valeur du
patrimoine culturel et scientifique, les projets ministériels peuvent avoir des impacts sur
des biens et des sites archéologiques, et inversement. Ainsi, ce dernier est appelé à mieux
intégrer ses projets par la mise en place de mesures d’atténuation et de mise en valeur
du patrimoine culturel.
Lorsque le MCC obtient par ordonnance un arrêt des travaux à la suite de la découverte
fortuite d’un site archéologique en cours de travaux, il se peut qu’il y ait des retards dans
l’échéancier ainsi que des dépassements de coûts.
4. Exemples
En 30 ans d’activités, près de 600 sites archéologiques ont été mis au jour dans le cadre
des travaux du MTMDET. C’est notamment grâce à son programme préventif qu’il a été
possible de découvrir ces sites et d’en faire l’expertise avant le début des travaux, permettant
à la majorité de ceux-ci d’être réalisés sans contrainte archéologique.
2018 03 30
Annexe ARC – Archéologie
Guide de préparation des projets routiers 1.3
R é f é r e n c e
4.1 Saint-Frédéric-de-Beauce
En 2005, le MTMDET planifiait la réfection de la route 112 à Saint-Frédéric-de-Beauce.
La route passe devant l’église et le cimetière. Préalablement aux travaux, un inventaire
archéologique a été réalisé dans l’emprise prévue pour les travaux face au cimetière.
Une partie de ce dernier avait été déplacée en 1967 pour la construction de la route
112. L’inventaire préalable a permis d’identifier 108 sépultures, situées dans l’emprise
du MTMDET et en partie sous la route actuelle. Les fouilles archéologiques ont permis
d’exhumer les sépultures afin de libérer l’emprise requise pour les travaux; elles ont été
inhumées de nouveau à l’automne 2012. Dans ce cas, l’inventaire proactif en archéologie,
réalisé à l’étape d’avant-travaux, a permis d’éviter un arrêt en cours de travaux qui aurait
retardé le chantier pendant plusieurs semaines.
L’étude des besoins en archéologie permet de déterminer s’il est nécessaire ou non de
réaliser une étude de potentiel ou de procéder directement aux inventaires archéologiques
ou aux fouilles.
2018 03 30
Annexe ARC – Archéologie
1.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Préparation du projet
Inventaires archéologiques
Fouilles
Mise en valeur
2018 03 30
Annexe ARC – Archéologie
Guide de préparation des projets routiers 1.5
R é f é r e n c e
Un projet est soumis pour analyse aux archéologues du MTMDET et un certain nombre
de critères sont examinés afin de déterminer s’il doit faire l’objet d’une étude de poten-
tiel archéologique ou d’une intervention (inventaires, inspection visuelle, fouilles, etc.).
Les critères sont, entre autres :
la portée du projet;
la nature du projet;
la présence de biens patrimoniaux ou de sites archéologiques à l’intérieur du
périmètre du projet ou à proximité;
la présence d’un cours d’eau;
l’évolution des paléo-environnements (p. ex. : limite marine maximale identifiée,
ancien lac glaciaire, terrasse deltaïque).
Le premier élément pris en compte dans l’évaluation d’un projet est sa portée. Plus le
projet touchera un vaste territoire, plus la probabilité qu’une étude de potentiel archéo-
logique soit recommandée augmente. Les projets en milieu urbain, tels ceux qui sont
réalisés avec les municipalités lors de la réfection des systèmes d’assainissement des
eaux, sont souvent retenus pour des études de potentiel archéologique, car la présence
des infrastructures routières et des aménagements humains rend complexe la réalisation
d’un échantillonnage exhaustif de l’emprise. Il est donc nécessaire dans ces cas de cibler
les endroits propices à la réalisation d’inventaires afin de mieux établir les risques et de
réduire les coûts des expertises.
Il est également possible, à la suite de l‘évaluation initiale du projet, que la décision soit
prise de ne pas réaliser d’étude de potentiel et de réaliser directement un inventaire
archéologique.
L’étude des besoins en archéologie peut durer de quelques jours à quelques semaines,
selon la nature et l’envergure des travaux projetés.
L’étude de potentiel archéologique vise à déterminer de façon théorique, par des recherches
documentaires historiques et par une analyse du territoire à l’étude, les espaces les plus
susceptibles de receler des sites archéologiques. Elle circonscrit, sur des cartes, les espaces
présentant les caractéristiques propices à l’établissement humain et donc propices à la
présence de sites archéologiques.
2018 03 30
Annexe ARC – Archéologie
1.6 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
à adopter sur le terrain à l’intérieur de chacune des zones à potentiel archéologique.
Il peut, entre autres, recommander la réalisation d’inventaires archéologiques (sondages
manuels, tranchées à l’aide d’assistance mécanique, etc.) à l’intérieur des zones à potentiel
archéologique touchées par les travaux, de surveillance archéologique à l’intérieur de ces
zones lors des travaux de construction, de prospection à l’aide d’équipements spécialisés
(géoradar, balayage au sonar latéral, etc.). Dans certains cas, les fouilles archéologiques
pourraient être recommandées dès à présent, par exemple lorsqu’un site archéologique
est connu.
Plusieurs techniques peuvent être utilisées pour échantillonner le territoire circonscrit, selon
que le milieu est naturel ou urbain. En milieu naturel, la réalisation de sondages explora-
toires tous les 10 ou 15 m, sur des lignes distantes de 10 m ou 15 m, permet de couvrir
rapidement le territoire. Ces sondages ont des dimensions qui varient généralement de
30 cm 30 cm à 50 cm 50 cm. La profondeur est fonction de l’épaisseur et de la nature
des dépôts meubles. Ces sondages sont majoritairement réalisés à la pelle aux endroits
propices à l’établissement humain. Lorsqu’il y a découverte archéologique, les sondages
sont rapprochés afin de circonscrire les limites du site et d’en faire une première évaluation.
En milieu urbain, l’inventaire nécessite souvent que l’archéologue ait recours à une exca-
vatrice. Celle-ci permet d’excaver rapidement les remblais de surface afin de vérifier la
présence de vestiges ou de sols ayant un intérêt archéologique. Ces excavations peuvent
prendre la forme de puits ou de tranchées. En cas de découverte, les excavations seront
agrandies pour circonscrire le site.
Dans tous les cas, un rapport est produit à la suite de l’inventaire faisant état des résultats
et des découvertes et, le cas échéant, des recommandations pour la poursuite des travaux
d’archéologie.
L’inventaire archéologique doit être réalisé le plus tôt possible avant l’étape des travaux
et dès que le MTMDET est propriétaire de l’emprise ou que le propriétaire du terrain lui en
a donné l’autorisation (voir la section 7 Interventions sur des propriétés privées de la
présente annexe). En cas de découverte archéologique, l’archéologue pourrait recommander
des travaux additionnels, telles des fouilles, entraînant des délais supplémentaires.
2018 03 30
Annexe ARC – Archéologie
Guide de préparation des projets routiers 1.7
R é f é r e n c e
selon les dimensions du site.
Lorsqu’il n’est pas possible d’intervenir sur le terrain de manière proactive, une surveillance
archéologique peut être effectuée. Elle consiste en une surveillance des excavations sous
la supervision d’un archéologue. Une surveillance des travaux a lieu lorsque :
Une découverte majeure lors d’une surveillance pourrait entraîner un arrêt des travaux,
avec toutes les conséquences que cela peut avoir (retard dans l’échéancier, dépassement de
coûts, réclamation de l’entrepreneur, etc.). Ainsi, la surveillance est une technique utilisée
que dans de rares cas. Il est préférable d’utiliser une approche proactive en archéologie,
pendant la phase de préparation des travaux routiers.
La fouille d’un site archéologique est nécessaire lorsqu’il existe un danger immédiat pour
son intégrité en raison de la réalisation de travaux sur ou à proximité de celui-ci, ou d’une
forte circulation de machinerie.
Les sites archéologiques étant une ressource non renouvelable et extrêmement sensible
aux perturbations du sol, il est important de procéder à des fouilles avant les travaux,
lorsque cela est requis.
La fouille d’un site archéologique ne peut être faite sans l’autorisation du MCC, qui délivre
un permis de recherche archéologique à toute personne qui en fait la demande et répond
aux exigences de la LPC.
La fouille d’un site archéologique est une opération dont la durée est variable selon la
dimension du site, la profondeur excavée ainsi que la complexité du site (multiples occupa-
tions, épaves, sites à stratigraphie complexe, etc.). La fouille d’un site de faible envergure
peut prendre une semaine, alors que la fouille d’un site très étendu ou complexe peut
prendre quelques mois.
2018 03 30
Annexe ARC – Archéologie
1.8 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
L’intervention ne se termine pas à la fin de la phase terrain. Une fois l’inventaire, la fouille
ou la surveillance archéologique terminé, les données recueillies doivent être analysées
afin d’interpréter le site et d’en comprendre la fonction et l’usage.
Ces analyses peuvent notamment prendre la forme d’inventaires des objets mis au jour
lors de l’intervention, de productions de plans d’ensemble pour comprendre l’organisation
spatiale du site, d’analyses physico-chimiques afin de recueillir des informations sur le
mode de fabrication de certains objets, sur leur provenance ou encore afin de les dater.
Lorsque l’archéologue a en main l’ensemble des résultats de ces analyses, il est en mesure
de procéder à l’interprétation du site archéologique en émettant des hypothèses sur l’iden-
tification des occupants, la période d’occupation du site, le statut socioéconomique des
groupes à l’étude ou les modes de vie, de fabrication des objets usuels et de construction.
Des mesures peuvent être mises en place afin d’assurer la protection d’un site archéolo-
gique pendant les travaux, s’ils sont en périphérie de la zone de chantier requis pour ces
travaux. On peut procéder à l’installation de clôtures afin de délimiter le site de façon
visible et ainsi d’éviter la circulation de machinerie pendant les travaux. On peut égale-
ment procéder dans certains cas à l’installation de plaques de métal protectrices sur le
sol, au-dessus du site, et à l’installation d’un remblai protecteur, permettant la circulation
de la machinerie sans affecter l’intégrité du site archéologique.
L’archéologue ou le MCC peut recommander que le site soit mis en valeur. Tous les sites
archéologiques sont des témoins de l’histoire des groupes qui les ont laissés derrière eux,
mais ce ne sont pas tous les sites archéologiques qui méritent d’être mis en valeur. La mise
en valeur d’un site archéologique dépend de plusieurs facteurs, dont son unicité, l’impor-
tance qu’il revêt pour la compréhension de l’occupation locale, régionale ou nationale,
sa valeur de commémoration d’un événement historique.
La mise en valeur d’un site archéologique peut se faire de plusieurs façons. Elle peut
prendre différentes formes, allant de la production d’ouvrages synthèses sur l’histoire du
site en passant par la réalisation de panneaux d’interprétation à proximité, ou de rappels
au sol évoquant la présence d’anciens bâtiments ou d’autres vestiges à l’emplacement
initial du site. La réalisation d’un projet de mise en valeur peut nécessiter des études
complémentaires permettant d’enrichir notre compréhension du site archéologique.
2018 03 30
Annexe ARC – Archéologie
Guide de préparation des projets routiers 1.9
Le tableau 1 présente les types d’interventions selon l’étape de réalisation.
R é f é r e n c e
Selon le projet de mise en valeur, il peut être amorcé pendant les travaux (par exemple,
le marquage au sol ou le déplacement d’un ouvrage) ou après.
L’inventaire et les fouilles archéologiques doivent être réalisés avant le début des travaux
de déboisement et de construction, afin de prévenir un arrêt du chantier en cours de
travaux et également d’éviter la destruction de sites lors des travaux.
Si les emprises comprennent des terrains devant faire l’objet d’acquisitions, il faut alors
prévoir une entente avec le ou les propriétaires des terrains afin de pouvoir réaliser les
interventions archéologiques. Il est impératif d’avoir le consentement du ou des proprié-
taires. Si l’obtention de ce consentement est impossible lors du processus d’acquisition
de terrain, ou dans le cas d’une expropriation, il faut attendre que les acquisitions soient
terminées avant de pouvoir intervenir sur le ou les terrains.
2018 03 30
Annexe ARC – Archéologie
1.10 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Le non-accès à certaines propriétés peut être problématique, surtout dans le cadre des
études d’impact sur l’environnement. En effet, l’étude d’impact est déposée au tout
début de l’étape 3 du cheminement ministériel de réalisation des projets routiers et, pour
les projets nécessitant des acquisitions, bien avant que le processus n’ait été amorcé,
c’est-à-dire à l’étape des plans et devis préliminaires. Par exemple, lorsqu’une expertise
devrait être réalisée sur une propriété privée et que le propriétaire refuse, l’inventaire
qualitatif et quantitatif du patrimoine archéologique requis par le MCC en vertu de la LQE
peut seulement prendre en compte les données connues et celles pouvant être obtenues
lors d’interventions réalisées à l’intérieur des secteurs pour lesquels l’accès a été consenti.
8. Conclusion
L’analyse des projets routiers d’un point de vue archéologique s’effectue dès l’étude des
besoins afin de cibler les projets susceptibles de comporter un potentiel archéologique.
Cette recherche permet de mieux protéger le patrimoine archéologique québécois et de
réduire, voire d’éliminer, les impacts des travaux sur d’éventuels vestiges archéologiques,
en tenant compte des composantes de rareté et de fragilité qui les caractérisent.
2018 03 30
Annexe ARC – Archéologie
Guide de préparation des projets routiers 1.11
TABLE DES MATIÈRES
2018 03 30
Annexe ARP – Arpentage
Guide de préparation des projets routiers i
ARP-01 – PRINCIPALES MÉTHODES DE CAPTAGE R é f é r e n c e
Précision
Précision en position (x, y) Avantages Inconvénients
en élévation (z)
La précision d’un point de détail dépend de la qualité du polygone de base, de l’instrument utilisé, de la distance et de
la position de la cible. La possibilité de définir un point de 1er niveau à 1 cm ne signifie pas que sa position relative sera
connue à 1 cm.
- On ne connaît pas
le Pcode associé
aux points
- Précise sur les - Altimétrie peu fiable
L’expérience indique que la précision attendue, en altimétrie, sur des surfaces bien sur les surfaces
Lasers
définies de végétation
surfaces bien définies est de l’ordre de 10 cm. Aucune précision ne peut
être garantie sur les autres surfaces. - Méthode - Faible densité de
rapide points en région
fortement boisée
- Doit être combiné
avec une prise de photo
- Pas besoin
caractéristiques de précision que les points relevés avec une station totale. de polygone - Exige qu’il n’y ait
de base aucun obstacle entre
le point de détail
et le satellite
2018 03 30
Annexe ARP – Arpentage
Guide de préparation des projets routiers 1.1
ARP-02 – PRODUCTION DU PLAN DE LEVÉ R é f é r e n c e
Le plan de levé est une représentation exacte du territoire. Il sert à planifier l’emplacement
de nouveaux tracés de route ou à planifier une reconstruction dans la même emprise.
Ce document contient tous les éléments topographiques : bâtiments, clôtures, haies,
fossés, puits, puisards, arbres, poteaux, accotements, revêtements, entrées privées, type et
diamètre des ponceaux, limites des propriétés, distance entre les bâtiments et les emprises,
largeur totale des emprises, cadastre, noms des propriétaires, numéros d’inscription
des titres de propriété, etc.
Lors de la préparation du plan de levé, il est important que les distances entre les bâtiments
et les emprises soient indiquées. De plus, il y a lieu d’indiquer à environ tous les 300 mètres,
à l’échelle du plan, la largeur totale de l’emprise.
Le plan de levé sert aussi de base pour la confection des plans de construction et d’acqui-
sition. L’échelle du plan de levé doit être déterminée en fonction de son utilisation future.
Un quadrillage fait au moyen d’une croix peut être ajouté, et les coordonnées peuvent
être inscrites près de ces croix.
Les activités réalisées par l’équipe d’arpentage dans l’élaboration du plan de levé sont
les suivantes :
3. Captage des détails topographiques en modèle numérique terrain (levé standard, Global
Navigation Satellite System (GNSS), photogrammétrie basse altitude, laser aéroporté, etc.).
8. Mise en plan.
2018 03 30
Annexe ARP – Arpentage
Guide de préparation des projets routiers 2.1
ARP-03 – PRODUCTION DU PLAN D’ACQUISITION R é f é r e n c e
Plan d’acquisition
Le plan d’acquisition sert à indiquer les immeubles dont il faut faire l’acquisition. Chaque
immeuble à acquérir est indiqué sur le plan par un numéro de parcelle entouré d’une
ellipse, son numéro de lot, ses mesures et sa superficie. Les parties de chemin qui devront
être désaffectées après la construction doivent aussi être indiquées sur le plan. La superficie
et les mesures de ces parties seront inscrites sans numéro de parcelle.
Le plan d’acquisition doit être accompagné des descriptions techniques des parcelles
à acquérir et des servitudes à imposer, ainsi que d’un tableau des propriétaires.
Description technique
Texte qui décrit par tenants, aboutissants, mesures et superficie les parcelles à acquérir
et les servitudes à imposer qui figurent sur le plan d’acquisition.
2. Mise à jour des recherches au cadastre et au Bureau de la publicité des droits, à partir
de la date du plan de levé.
4. Calcul des dimensions et superficies des immeubles à acquérir et des servitudes à imposer.
5. Mise en plan des immeubles à acquérir sur la base du plan de levé, épuré des éléments
non essentiels à l’acquisition (hauts de talus, centre de fossé, ponceaux, etc.) qui
nuiraient à la lisibilité du plan d’acquisition.
2018 03 30
Annexe ARP – Arpentage
Guide de préparation des projets routiers 3.1
R é f é r e n c e
de la Loi sur le cadastre, les acquisitions doivent concerner des lots entiers pour que
les actes d’acquisition puissent être inscrits au Bureau de la publicité des droits, étape
essentielle du transfert de propriété. Comme les besoins d’emprise concernent géné-
ralement des parties de lot plutôt que des lots entiers, le plan d’acquisition doit être
préparé en 3 étapes successives :
1. Plan d’acquisition portant sur des parties de lot permettant le dépôt des avis
d’expropriation.
L’officialisation des nouveaux lots nécessite environ trois semaines une fois les autorisations
des créanciers hypothécaires et des bénéficiaires d’une déclaration de résidence familiale
obtenues, le cas échéant (art. 3044 du Code civil du Québec).
Si une correction préalable est nécessaire, les délais sont plus longs puisqu’il faut obtenir
les signatures de tous les propriétaires touchés par la correction ainsi que celles de tous
les créanciers hypothécaires et des bénéficiaires d’une déclaration de résidence familiale
(Code civil du Québec, article 3044), concernant l’ensemble des terrains visés le cas
échéant. Lorsqu’il n’est pas possible d’obtenir ces signatures, il faut contester le travail
du rénovateur. Celui-ci devra lui même corriger le plan, mais les délais peuvent alors être
significativement plus longs et peuvent se prolonger jusqu’à un an).
2018 03 30
Annexe ARP – Arpentage
3.2 Guide de préparation des projets routiers
TABLE DES MATIÈRES
2018 03 30
Annexe ASC – Aspects socioéconomiques
Guide de préparation des projets routiers i
ASC-01 – ASPECTS SOCIOÉCONOMIQUES
1.1.1 Population
Âge et sexe
98-311-XCB2011023.ivt SDR Âge (131) et sexe (3) pour la population. Recensement de 2011
1. Des tableaux semblables, tirés du recensement de 2016, seront disponibles à la fin de l’année. http://www12.statcan.gc.ca/census-
recensement/2016/ref/release-dates-diffusion-fra.cfm.
2018 03 30
Annexe ASC – Aspects socioéconomiques
Guide de préparation des projets routiers 1.1
1.1.2 Ménages
2018 03 30
Annexe ASC – Aspects socioéconomiques
1.2 Guide de préparation des projets routiers
Industrie et profession (suite et fin)
Revenu
Catégorie de lieu de travail (7), groupes d’âge (15) et sexe (3) pour la
T04_SDR_LDR_QC.ivt SDR population active occupée âgée de 15 ans et plus, dans les ménages
privés. Enquête nationale auprès des ménages de 2011
Catégorie de lieu de travail (7), groupes d’âge (15) et sexe (3) pour la
T04_SR_LDR_QC.ivt SR population active occupée âgée de 15 ans et plus, dans les ménages
privés. Enquête nationale auprès des ménages de 2011
Catégorie de lieu de travail (7), groupes d’âge (15) et sexe (3) pour la
T04_ZP_LDR.ivt ZP population active occupée âgée de 15 ans et plus, dans les ménages
privés. Enquête nationale auprès des ménages de 2011
2018 03 30
Annexe ASC – Aspects socioéconomiques
Guide de préparation des projets routiers 1.3
Langue parlée à la maison
Mode de transport
Formation
2018 03 30
Annexe ASC – Aspects socioéconomiques
1.4 Guide de préparation des projets routiers
Activité
Situation d’activité (4), groupes d’âge (15) et sexe (3) pour la population
T11_SDR_LDR_QC.ivt SDR âgée de 15 ans et plus, dans les ménages privés. Enquête nationale auprès
des ménages de 2011
Situation d’activité (4), groupes d’âge (15) et sexe (3) pour la population
T11_SR_LDR_QC.ivt SR âgée de 15 ans et plus, dans les ménages privés. Enquête nationale auprès
des ménages de 2011
Situation d’activité (4), groupes d’âge (15) et sexe (3) pour la population
T11_ZP_LDR.ivt ZP âgée de 15 ans et plus, dans les ménages privés. Enquête nationale auprès
des ménages de 2011
Mobilité résidentielle
2018 03 30
Annexe ASC – Aspects socioéconomiques
Guide de préparation des projets routiers 1.5
Ménages
Série profil
2018 03 30
Annexe ASC – Aspects socioéconomiques
1.6 Guide de préparation des projets routiers
Profession
Revenu
2018 03 30
Annexe ASC – Aspects socioéconomiques
Guide de préparation des projets routiers 1.7
Travailleurs selon l’âge et le sexe
Catégorie de lieu de travail (3), groupes d’âge (15) et sexe (3) pour la
T15_SDR_LDT_QC_R population active occupée âgée de 15 ans et plus ayant un lieu habituel
SDR
(16_7_2013).ivt de travail ou travaillant à la maison, dans les ménages privés. Enquête
nationale auprès des ménages de 2011
Catégorie de lieu de travail (3), groupes d’âge (15) et sexe (3) pour la
population active occupée âgée de 15 ans et plus ayant un lieu habituel
T15_SR_LDT_QC.ivt SR
de travail ou travaillant à la maison, dans les ménages privés. Enquête
nationale auprès des ménages de 2011
Catégorie de lieu de travail (3), groupes d’âge (15) et sexe (3) pour la
population active occupée âgée de 15 ans et plus ayant un lieu habituel
T15_ZP_LDT.ivt ZP
de travail ou travaillant à la maison, dans les ménages privés. Enquête
nationale auprès des ménages de 2011
2018 03 30
Annexe ASC – Aspects socioéconomiques
1.8 Guide de préparation des projets routiers
Mode de transport
Formation
Travail en 2010
Catégorie de lieu de travail (3), travail en 2010 (4), groupes d’âge (17) et
T20_SDR_LDT_QC.ivt SDR sexe (3) pour la population active occupée âgée de 15 ans et plus, dans
les ménages privés. Enquête nationale auprès des ménages de 2011
Catégorie de lieu de travail (3), travail en 2010 (4), groupes d’âge (17) et
T20_SR_LDT_QC.ivt SR sexe (3) pour la population active occupée âgée de 15 ans et plus, dans
les ménages privés. Enquête nationale auprès des ménages de 2011
Catégorie de lieu de travail (3), travail en 2010 (4), groupes d’âge (17) et
T20_ZP_LDT.ivt ZP sexe (3) pour la population active occupée âgée de 15 ans et plus, dans
les ménages privés. Enquête nationale auprès des ménages de 2011
2018 03 30
Annexe ASC – Aspects socioéconomiques
Guide de préparation des projets routiers 1.9
1.2.3 Matrices de déplacements (navettage entre LDR et le LDT)
Mode de transport et heure de départ
T21_LDRSR_LDTSR_P1_R.ivt
T21_LDRSR_LDTSR_P1_T.ivt
T21_LDRSR_LDTSR_P2_R.ivt
T21_LDRSR_LDTSR_P2_T.ivt Navettage – Secteurs de recensement : Mode de transport (8), sexe (3)
T21_LDRSR_LDTSR_P3_R.ivt et heure de départ pour le travail (5) pour la population active occupée
SR
T21_LDRSR_LDTSR_P3_T.ivt âgée de 15 ans et plus ayant un lieu habituel de travail, dans les ménages
T21_LDRSR_LDTSR_P4_R.ivt privés. Enquête nationale auprès des ménages de 2011
T21_LDRSR_LDTSR_P4_T.ivt
T21_LDRSR_LDTSR_P5_R.ivt
T21_LDRSR_LDTSR_P5_T.ivt
2018 03 30
Annexe ASC – Aspects socioéconomiques
1.10 Guide de préparation des projets routiers
Travail en 2010
2018 03 30
Annexe ASC – Aspects socioéconomiques
Guide de préparation des projets routiers 1.11
Mode de transport et durée du trajet
T23_LDRSR_LDTSR_P1_R.ivt
T23_LDRSR_LDTSR_P1_T.ivt
T23_LDRSR_LDTSR_P2_R.ivt
T23_LDRSR_LDTSR_P2_T.ivt Navettage – Secteurs de recensement : Mode de transport (8) et durée du
T23_LDRSR_LDTSR_P3_R.ivt trajet domicile-travail (5) pour la population active occupée âgée de 15 ans
SR
T23_LDRSR_LDTSR_P3_T.ivt et plus ayant un lieu habituel de travail, pour les secteurs de recensement.
T23_LDRSR_LDTSR_P4_R.ivt Enquête nationale auprès des ménages de 2011
T23_LDRSR_LDTSR_P4_T.ivt
T23_LDRSR_LDTSR_P5_R.ivt
T23_LDRSR_LDTSR_P5_T.ivt
2018 03 30
Annexe ASC – Aspects socioéconomiques
1.12 Guide de préparation des projets routiers
TABLE DES MATIÈRES
2018 03 30
Annexe AUT – Affaires autochtones
Guide de préparation des projets routiers i
AUT-01 – AFFAIRES AUTOCHTONES R é f é r e n c e
1. Introduction
Dans le cadre de ses activités, le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de
l’Électrification des transports est appelé à entrer en relation avec les communautés
autochtones du Québec. La présente annexe décrit la marche à suivre dans les cas suivants :
le projet routier pourrait porter atteinte à des droits et intérêts revendiqués par
une ou des communautés autochtones;
le projet concerne des terres ayant le statut de réserve, un territoire revendiqué ou
faisant l’objet de négociation territoriale.
Ces dimensions des relations entre le Ministère et les communautés autochtones découlent
d’obligations, de lois et de règlements spécifiques, de besoins de l’organisation ou
d’engagements gouvernementaux. Pour tout projet contenant l’une ou l’autre de ces
dimensions, il faut se référer au répondant en affaires autochtones de la direction générale
territoriale concernée et, au besoin, à la Direction des affaires institutionnelles responsable
des affaires autochtones.
Nombre de
Nation Région(s)
communautés
Abénaquis 2 Centre-du-Québec
Algonquins 9 Outaouais et Abitibi-Témiscamingue
Attikameks 3 Mauricie et Lanaudière
Cris 9 Nord-du-Québec
Hurons-Wendats 1 Capitale-Nationale
Innus 9 Saguenay–Lac-Saint-Jean et Côte-Nord
Malécites 1 Bas-Saint-Laurent
Micmacs 3 Gaspésie–Îles-de-la-Madeleine
Mohawks 3 Montérégie et Laurentides
Naskapis 1 Côte-Nord et Nord-du-Québec
Inuits 15 Nord-du-Québec
Les communautés autochtones sont des parties prenantes des projets. Ce sont des
citoyens présents sur le territoire qui souhaitent et doivent être tenus informés du projet
au même titre que les municipalités régionales de comté, les municipalités, les institutions,
les associations de citoyens, les riverains, etc. Ils sont notamment préoccupés par les
aspects sociaux, environnementaux, économiques, de développement, de sécurité, et
d’employabilité.
2018 03 30
Annexe AUT – Affaires autochtones
Guide de préparation des projets routiers 1.1
R é f é r e n c e
Ce qui distingue les communautés autochtones des autres parties prenantes réside
principalement dans le fait que c’est le Parlement fédéral qui a compétence législative
pour tout ce qui concerne « les Indiens et les terres réservées pour les Indiens ». La Loi
sur les Indiens, dont l’application relève d’Affaires autochtones et Nord Canada (AANC),
prévoit notamment des processus légaux pour l’usage par un tiers des terres de réserve.
De plus, le Ministère a une obligation légale de consulter les communautés autochtones.
Les groupes d’intérêts autochtones sont également des parties prenantes. Il peut s’agir
de différentes associations autochtones, telles que l’Association des Premières Nations
du Québec et du Labrador, l’Association des trappeurs Cris, des groupes métis non reconnus
par l’État ou des groupes d’individus dissidents au Conseil de bande.
Les revendications des communautés autochtones liées aux droits ancestraux sont
généralement en lien avec l’usage du territoire. La pratique d’activités traditionnelles telles
que la chasse, la pêche, la cueillette, l’accès à un lieu de rassemblement sont quelques
exemples de droits ancestraux. Ces revendications sont fréquemment liées aux éléments
environnementaux des projets et aux solutions retenues par le Ministère pour les mesures
d’atténuation environnementales.
Bien que la consultation ne constitue pas un droit de veto sur les projets du Ministère,
un manquement à cet égard pourrait avoir d’importantes répercussions sur la réalisation
de projets. Ainsi, le risque d’une suspension des travaux par une injonction de la cour
demeure pendant tout le cheminement du projet.
2018 03 30
Annexe AUT – Affaires autochtones
1.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
ancestraux autochtones
Ce sont les conseils de bande des communautés autochtones concernées qui doivent
être consultés.
Processus type
2) Entreprendre la consultation
4) Analyse des éléments colligés et état des droits et intérêts revendiqués ainsi
que des mesures d’accommodement convenues, le cas échéant
6) Bilan
Avis de pertinence pour entériner les mesures convenues avec ou sans entente.
2018 03 30
Annexe AUT – Affaires autochtones
Guide de préparation des projets routiers 1.3
R é f é r e n c e
La Convention de la Baie-James et du Nord québécois (CBJNQ) et la Convention du Nord-
Est québécois (CNEQ) ont éteint tous les droits de tous les autochtones dans et sur les
terres, y compris les droits des communautés non signataires. La consultation et la partici-
pation à la gestion du territoire par les autochtones ont été définies dans les conventions
nordiques. Ainsi, aucune revendication n’a de fondement légal dans cette partie du terri-
toire, sauf celles qui concernent les droits de trappage, s’il en existe, que les autochtones
non signataires de la convention pourraient exercer dans les réserves de castors qui
leur sont attribuées présentement. Il faut toutefois se référer au répondant aux affaires
autochtones de la direction générale territoriale concernée et, au besoin, à la Direction des
affaires institutionnelles responsable des affaires autochtones afin d’en faire la validation.
Bas-Saint-Laurent–Gaspésie–
Cacouna, Whitworth, Gesgapegiag et Listuguj
Îles-de-la-Madeleine
Mauricie–Centre-du-Québec Coucoucache, Obedjiwan, Wemotaci, Odanak et Wôlinak
Essipit, Lac-John, La Romaine, Maliotenam, Matimekosh,
Côte-Nord Mingan, Natashquan, Pessamit et Uashat;
Établissement de Pakuashipi
Saguenay–Lac-Saint-Jean–
Mashteuiatsh
Chibougamau
Capitale-Nationale Wendake
Montérégie Akwesasne et Kahnawake
Laurentides-Lanaudière Doncaster et Manawan; Établissement de Kanesatake
Outaouais Kitigan Zibi et Lac-Rapide
Kebaowek, Lac-Simon, Pikogan et Timiskaming;
Abitibi-Témiscamingue Établissements de Grand-Lac-Victoria, de Hunter’s Point
et de Winneway
1. Les réserves sont des terres que le gouvernement du Canada a mises de côté à l’usage et au profit d’une
communauté autochtone, tandis que le terme « établissement » réfère à des terres occupées par des Autochtones,
sans qu’elles aient le statut officiel de réserve.
2018 03 30
Annexe AUT – Affaires autochtones
1.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Il est à noter qu’un régime des terres spécifique s’applique au territoire couvert par la
CBJNQ et la CNEQ.
3.3 Arpentage
L’arpentage des terres de réserve doit être fait par un arpenteur autorisé par le gouver-
nement fédéral à l’étape des plans et devis définitifs. Le plan d’arpentage est obligatoire
pour obtenir d’AANC les droits d’utilisation des terres de réserve.
Une fois les modalités d’utilisation des terres de réserve convenues avec la communauté, le
Ministère doit obtenir d’AANC les droits d’utilisation des terres de réserve, sous forme de
permis ou de servitude. Le permis est délivré par la Couronne, alors que l’octroi du droit
de propriété superficiaire (servitude) est autorisé par le Gouverneur en conseil. Dans les
deux cas, cela nécessite le consentement du Conseil de bande par résolution.
Un permis ou une servitude octroyés en vertu de la Loi sur les Indiens dans le cadre d’un
projet du Ministère constituent une entente intergouvernementale et doivent, pour être
valides, faire l’objet d’une approbation du Conseil des ministres et être signés par le
ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports et par
les ministres responsables des Affaires autochtones et des Affaires intergouvernementales
canadiennes. Les travaux ne peuvent débuter sur les terres de réserve préalablement à
l’obtention des droits nécessaires.
2018 03 30
Annexe AUT – Affaires autochtones
Guide de préparation des projets routiers 1.5
TABLE DES MATIÈRES
2018 03 30
Annexe CIR – Circulation
Guide de préparation des projets routiers i
CIR-01 – DÉFINITIONS EN LIEN AVEC LA CIRCULATION R é f é r e n c e
Cette première section contient les définitions des principaux termes relatifs à la
circulation routière qui sont utilisés dans le cadre de l’élaboration d’une étude d’opportunité.
Débits de circulation
Les débits journaliers moyens annuel (DJMA), estival (DJME) ou hivernal (DJMH) chiffrent
le nombre de véhicules circulant sur une route selon le moment de l’année. Les données
sur le DJME couvrent les mois de juin à septembre inclusivement, alors que celles du
DJMH couvrent les mois de décembre à mars inclusivement. Dans la plupart des cas, il
est nécessaire de connaître les débits horaires pour déterminer les périodes de pointe du
matin, du midi et du soir.
1. Types de véhicules : automobile; automobile avec remorque; véhicule récréatif; autobus; camion 1 unité avec 2, 3
ou 4 essieux; camion 2 unités avec 4 essieux et moins, 5 essieux ou 6 essieux et plus; camion 3 unités avec 5 essieux
et moins, 6 essieux ou 7 essieux et plus; véhicule lourd; motocyclette; véhicule hors route (quad, motoneige).
2018 03 30
Annexe CIR – Circulation
Guide de préparation des projets routiers 1.1
R é f é r e n c e
Chaque mouvement de circulation doit être noté séparément et compilé à toutes les 15 minutes
ou plus rarement à l’heure, selon les besoins. Les compilations se font sur différents tableaux
regroupant plusieurs informations : somme des mouvements pour la durée de l’étude et
mouvements observés durant les heures de pointe du matin, du midi et du soir, de même
que les mouvements par catégories de véhicules. Ces informations sont compilées dans
le système CIR‑6002, et la personne responsable d’alimenter ce système dans chaque
direction générale territoriale fournit le rapport du comptage en format PDF au chargé
d’activités en circulation et voit à archiver tous les comptages faits en vue de les consul-
ter ultérieurement. Afin de prendre en compte les périodes de pointe du matin, du midi
et du soir, les comptages se font généralement entre 7 h et 19 h lors d’une journée repré-
sentative en semaine. Le chargé d’activités en circulation peut définir une plage horaire
différente ou une journée de fin de semaine selon les besoins.
Lorsque le nombre de piétons doit être pris en compte, les comptages aux intersections
sont faits soit en regroupant tous les piétons dans une seule catégorie, soit en faisant une
distinction entre les piétons adultes et les écoliers. Il est également possible de prendre
en compte les piétons dans une catégorie et les cyclistes dans une autre si ces derniers
doivent être comptabilisés.
Ainsi, les comptages les plus élaborés qui peuvent être faits à un carrefour prennent en
compte les 3 classes de véhicules et les 2 catégories de piétons ou les 3 classes de véhicules
et les piétons et cyclistes. Il est de la responsabilité du chargé d’activités en circulation de
définir le type de comptage qu’il souhaite obtenir afin de couvrir les besoins en regard
du mandat qu’il doit traiter.
Taux de croissance
Pour connaître le taux de croissance des débits de circulation pour la période d’exploitation
(généralement 20 ans), il faut extrapoler les données de circulation des années antérieures
pour les sections de trafic situées à proximité du site à l’étude. Il faut tenir compte de tout
développement résidentiel, commercial ou industriel et d’éventuelles modifications de la
route ou des routes environnantes qui pourraient avoir un effet important sur le débit de
circulation du tronçon à l’étude. L’utilisation de la méthode exponentielle détermine un
taux de croissance constant dans le temps alors que la méthode linéaire donne un nombre
constant de véhicules additionnels sur le réseau chaque année.
2018 03 30
Annexe CIR – Circulation
1.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
des usagers roulent à une vitesse égale ou inférieure à celle calculée comme étant le
85e centile. Dans certains cas très particuliers, la vitesse pratiquée est utilisée pour analyser
une problématique. Cette vitesse est recueillie lors d’une étude de relevés faits soit à l’aide
d’un radar, pour des données recueillies durant quelques heures, soit à l’aide d’un appareil
mobile compact installé temporairement sur un poteau (genre stèle ou analyseur de trafic)
pour des données recueillies sur plusieurs jours en continu. Il est également possible
d’obtenir ces informations à l’aide des boucles installées dans la chaussée.
Relevé de peloton
Ce type de relevé permet de connaître la longueur des pelotons, le type de véhicules de
tête ainsi que leur fréquence dans un secteur donné. À partir de ces données, on peut,
par exemple, proposer l’aménagement d’une voie auxiliaire de dépassement.
Congestion
Une évaluation plus régionale des problématiques de congestion peut donner des indices
sur les causes probables et mener à planifier les interventions dans le temps.
Niveau de service
Dans le Tome I – Conception routière de la collection Normes – Ouvrages routiers du
Ministère, le niveau de service est défini comme étant la mesure de l’écoulement de la
circulation qui est notée par les lettres A à F, A correspondant à un écoulement fluide et
sans contrainte, et F, la congestion.
L’évaluation des conditions d’écoulement de la circulation est basée sur plusieurs critères,
comme le nombre de véhicules, le pourcentage de véhicules lourds, la présence d’une
pente abrupte, la vitesse de la circulation, la durée du parcours, la liberté de manœuvre,
le confort et la sécurité des conducteurs. Le Highway Capacity Manual édité par le
Transportation Research Board (TRB) permet, avec l’aide du logiciel associé, de procéder
à ces évaluations.
Sécurité routière
Les données sur les accidents survenus dans le secteur à l’étude constituent une source
supplémentaire d’informations permettant à l’équipe-projet (chargés d’activités en circu-
lation, en conception géométrique et en sécurité routière) de caractériser le site à l’étude
ou le projet en préparation.
Étude origine-destination
Ce type de relevé permet de déterminer les habitudes des usagers du réseau routier
en fonction de l’origine, de la destination et du motif du déplacement. L’étude peut
tenir compte, en plus du type de véhicule, du lieu de résidence, de la fréquence des
déplacements et du centre d’activités.
2018 03 30
Annexe CIR – Circulation
Guide de préparation des projets routiers 1.3
CIR-02 – CARACTÉRISTIQUES DU RÉSEAU ROUTIER ET R é f é r e n c e
DES DÉPLACEMENTS
À l’étape de l’étude des besoins, le chargé d’activités en circulation est appelé à établir
les situations problématiques du réseau routier et des déplacements. Cela permet de
caractériser les problèmes actuels ou potentiels et d’en établir les causes.
Le profil socioéconomique consiste à déceler, dans le milieu, les facteurs pouvant expliquer
la demande de transport et les éléments générateurs de déplacements.
À partir de ces données, le chargé d’activités en circulation peut comparer les tendances
observées dans les données de circulation avec celles tirées des éléments socioéconomiques,
ce qui l’aide à établir des prévisions de croissance de la circulation pour le secteur visé
par l’étude des besoins. Lorsque des projets de développement majeurs sont prévisibles
à court terme, il est même possible d’ajouter la circulation additionnelle, en particulier en
utilisant les tables fournies dans le volume Trip Generation édité par l’Institute of Traffic
Engineering (ITE).
L’utilisation du sol fait référence à l’usage qui est fait des différentes parties d’un territoire
géographique. En milieu urbain, il s’agit de la répartition des terrains, selon les fonctions
résidentielles, commerciales, industrielles, etc., desservis par un système de transport.
En milieu rural ou forestier, l’utilisation du sol fait référence à l’usage du territoire à des
fins agricoles, forestières, sylvicoles ou autres.
2018 03 30
Annexe CIR – Circulation
Guide de préparation des projets routiers 2.1
R é f é r e n c e
À partir des données disponibles fournies par les chargés d’activités en aménagement du
territoire, il est donc possible d’identifier les éléments générateurs de déplacements et
d’assigner une quantité de trafic additionnel sur le réseau routier supérieur pour apprécier
la dynamique des déplacements et l’ampleur des mouvements de circulation. Ici encore,
le recours au volume Trip Generation peut s’avérer utile pour bonifier les données de
circulation actuelles en vue d’établir la croissance projetée.
Il s’agit d’identifier les projets de développement et les plans d’action des municipalités
régionales de comté (MRC), des municipalités ou de tout autre organisme qui pourraient
influer sur la demande et les infrastructures actuelles de transport. Le chargé d’activités en
aménagement du territoire transmet les informations au chargé d’activités en circulation
afin que la demande potentielle de transport soit évaluée.
Si possible, l’horizon de développement des différents projets doit être connu afin d’en
tenir compte pour la portion située dans la période d’analyse du projet, et pour les horizons
au-delà de la période d’analyse retenue, afin de vérifier les répercussions, à terme, sur
la circulation.
L’évolution des échanges de biens matériels et l’accès aux services sont établis en comparant
les résultats des études effectuées avant la réalisation de l’intervention à ceux des études
menées quelques années après celle-ci. De plus, la banque de données de circulation du
Ministère date, pour certaines portions du réseau, de plus d’une quarantaine d’années,
permettant ainsi une appréciation de l’évolution de la circulation sur une longue période.
L’évolution des modes de transport est plus complexe à étudier. Elle évoque souvent le
transfert modal, par exemple du ferroviaire au routier, les déplacements plus fréquents
en vélo de préférence à l’automobile en période estivale, les déplacements bimodaux :
automobile et transport en commun, etc. S’il est possible de montrer cette évolution, elle
pourra être utilisée pour évaluer la demande ou la pression sur le réseau routier.
2. Classification fonctionnelle
La classification fonctionnelle de la route consiste à rappeler les fonctions principales de
la route, soit celles pour lesquelles elle a été construite.
Le chargé d’activités en circulation s’y réfère, lors de l’étude des besoins, pour établir
l’adéquation entre la fonctionnalité du réseau et sa classification, laquelle conduit à
la hiérarchie suivante : autoroute, nationale, régionale, collectrice, locale 1, locale 2,
locale 3, de même qu’accès aux ressources. Une adéquation incorrecte peut conduire à
des discussions avec le chargé d’activités en conception géométrique afin de modifier les
caractéristiques de la route pour se rapprocher, si cela est possible, de celles correspondant
à la classification fonctionnelle.
2018 03 30
Annexe CIR – Circulation
2.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Il s’agit de décrire brièvement comment s’articule le réseau routier supérieur par rapport
au réseau régional ou local et aux autres réseaux de transport : aérien, ferroviaire, mari-
time, piétonnier, cyclable, sentiers pour véhicules hors route, etc. Cette analyse permet de
qualifier l’accessibilité et la desserte du territoire en relation avec les problèmes à l’étude.
3. Caractéristiques géométriques
La description générale de la route est présentée, et plus précisément le profil en long,
les courbes, le profil en travers, le nombre d’intersections, le nombre d’accès privés et
commerciaux, les voies réservées, les équipements et les types d’infrastructures en vue
de dégager la problématique de transport et de proposer des solutions, notamment en
matière de gestion du corridor routier.
2018 03 30
Annexe CIR – Circulation
Guide de préparation des projets routiers 2.3
R é f é r e n c e
3.3 Accès
À partir de la localisation et des caractéristiques des accès établies par le chargé d’activités
en conception géométrique, le chargé d’activités en circulation, en collaboration avec le
chargé d’activités en sécurité routière, peut en arriver à demander des modifications de
la géométrie en vue de réduire le nombre d’accidents en lien avec certains accès.
4. Caractéristiques de la circulation
La circulation sur le réseau routier est caractérisée en utilisant des segments homogènes
en fonction des caractéristiques physiques, des débits de circulation et de l’utilisation du
sol. Une fois déterminées, les caractéristiques de la circulation servent à établir le niveau
de service de la route en fonction de sa capacité.
2018 03 30
Annexe CIR – Circulation
2.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
L’analyse de l’écoulement de la circulation permet d’évaluer la desserte offerte aux
usagers et de faire ressortir les problèmes de transport, de gestion du corridor routier
et les déficiences de la route, notamment en ce qui a trait à la géométrie. Selon le type
d’infrastructure, on peut :
décrire les temps de parcours moyens des principaux itinéraires en tenant compte
des périodes de la journée et, si cela est nécessaire, des temps d’attente (durée,
localisation) et des pelotons (importance, localisation);
décrire l’infrastructure étudiée afin de faire ressortir si certains endroits peuvent
avoir une influence négative sur l’écoulement de la circulation;
décrire les vitesses pratiquées (85e centile) en dehors des périodes de pointe, les
comparer avec les vitesses affichées et estimer la proportion de conducteurs ayant
un comportement délinquant;
faire l’adéquation entre la vitesse recommandée dans une courbe et la vitesse
sécuritaire mesurée;
étudier la problématique des virages à gauche, tant en section courante qu’aux
intersections.
La capacité est la quantité maximale de véhicules qui peuvent circuler sur une section de
route en une période donnée, le tout en considérant ses caractéristiques générales.
Le niveau de service est une mesure quantitative de la circulation décrivant les conditions
opérationnelles sur une route donnée ou à un carrefour. Chaque type d’infrastructure
routière exige une procédure d’analyse particulière :
définir les conditions pour lesquelles les calculs sont faits : l’heure d’analyse,
la 30e heure, l’heure de pointe, etc.;
présenter et illustrer les résultats des calculs; aux carrefours, montrer les niveaux
de service par mouvement;
comparer les valeurs théoriques aux valeurs observées, de façon à repérer les
déficiences de l’infrastructure analysée.
2018 03 30
Annexe CIR – Circulation
Guide de préparation des projets routiers 2.5
R é f é r e n c e
Pour les carrefours, on peut utiliser un logiciel comme Synchro ou SimTraffic lorsqu’ils
sont en réseau, et le logiciel HCS (Highway Capacity Software) lorsqu’ils sont isolés, ou
tout autre logiciel équivalent. Pour les tronçons, des logiciels comme le HCS et le HDM
(Highway Design and Maintenance) s’avèrent utiles.
Une fois les niveaux de service obtenus, le chargé d’activités en circulation peut définir les
besoins quant au nombre de voies requises et à l’utilisation de ces voies à une intersection.
Ces informations sont transmises au chargé d’activités en conception géométrique afin
qu’il en tienne compte dans l’élaboration des solutions.
L’évolution passée est d’abord établie à partir de l’historique de la circulation dans le secteur
visé par le projet. Par la suite, il faut formuler au minimum 2 hypothèses, l’une réaliste
et l’autre optimiste, pour évaluer l’évolution future de la circulation, généralement pour
une période de 20 ans. Il est alors possible de calculer et d’illustrer l’évolution du DJMA
(et, si cela est nécessaire, du DJME ou du DJMH) sur les principaux tronçons du réseau.
En milieu urbain, où les heures de pointe sont un problème important, l’augmentation
de la circulation doit être évaluée pour ces périodes.
2018 03 30
Annexe CIR – Circulation
2.6 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Enfin, à partir des résultats de l’évolution, on peut calculer, selon les 2 hypothèses, l’année
d’atteinte de la capacité des différentes composantes du réseau actuel (tronçons, carrefours)
ainsi que les niveaux de service à l’horizon étudié.
Même s’il n’est pas nécessaire d’intervenir à brève échéance, les projections de trafic
restent utiles à cette étape afin d’informer les autorités qu’une intervention pourrait être
envisagée à plus long terme, par exemple dans 5, 10 ou 15 ans.
Il s’agit d’établir les dispositifs de contrôle qui sont les mieux adaptés au fonctionnement
du système de transport routier. Pour connaître les problèmes, on doit mettre en relation
les dispositifs de contrôle avec l’écoulement de la circulation, les accidents, la vitesse des
véhicules, les retards, la géométrie de la route et l’environnement routier.
La signalisation horizontale, ou marquage, comprend tout ce qui est appliqué sur la chaussée
(lignes et symboles). Elle guide les usagers afin qu’ils adoptent le bon comportement.
L’inventaire du marquage au sol est contenu dans le système Inventaire des infrastructures
de transport (IIT‑6012) du Ministère. Sur les tronçons routiers, il est possible d’établir le
pourcentage des zones où la visibilité favorise les dépassements, ce qui est pris en compte
pour déterminer le niveau de service d’un tronçon routier.
Les feux de circulation sont des dispositifs implantés aux intersections pour y régir les
mouvements conflictuels. Le phasage consiste à répartir le minutage des temps de feu
vert, jaune et rouge alloué pour la circulation entre les divers mouvements de trafic.
On doit donc :
2018 03 30
Annexe CIR – Circulation
Guide de préparation des projets routiers 2.7
R é f é r e n c e
valider avec la situation in situ;
évaluer les niveaux de service des différents mouvements en utilisant les données
de circulation les plus récentes;
estimer les niveaux de service selon les horizons du projet, en tenant compte de
la circulation additionnelle estimée à partir des hypothèses de croissance du trafic
émises précédemment;
évaluer la coordination des feux lorsque deux intersections ou plus d’un même
tronçon sont distancées de 400 m ou moins. L’utilisation de logiciels tels Synchro
et SimTraffic de même que la connaissance des caractéristiques physiques et des
conditions de circulation permettent de déterminer la progression optimale des
pelotons de véhicules le long de l’infrastructure à l’étude. Ces logiciels aident
également le chargé d’activités en circulation à décider, sur la base de l’indice
de coordinabilité, si 2 carrefours successifs offrent un potentiel intéressant
de coordination.
2018 03 30
Annexe CIR – Circulation
2.8 Guide de préparation des projets routiers
CIR-03 – ÉTUDE ORIGINE-DESTINATION R é f é r e n c e
sur les habitudes de déplacement des usagers en vue de planifier des interventions et
d’offrir des services efficients de transport des personnes et des marchandises. Parmi les
interventions possibles, on trouve :
1. Type d’étude
Il existe plusieurs types d’études O‑D ayant toutes pour objectif de déterminer les lieux
de provenance et de destination des usagers de la route. Dans certains cas, l’ensemble
des modes de transport seront pris en considération (automobile, camion, transport
en commun, bicyclette, marche). Par contre, dans d’autres cas, seuls certains modes de
transport seront considérés.
De façon générale, il faut compter au moins 6 à 8 mois pour réaliser des études de faible
envergure (p. ex. : enquête cordon autour d’une agglomération de moins de 5000 habi-
tants ou implantation d’un échangeur sur une autoroute dans un milieu semi-urbain)
et plus de 2 ans pour la réalisation des études de grande envergure (p. ex. : enquête
cordon autour d’une agglomération de 100 000 habitants et plus, y compris les entrevues
téléphoniques).
2018 03 30
Annexe CIR – Circulation
Guide de préparation des projets routiers 3.1
R é f é r e n c e
Dans tous les cas, le choix de l’échantillon à enquêter est une question délicate qui doit
être confiée à un chargé d’activités compétent en la matière. L’interprétation des résultats
dépend énormément du choix judicieux de l’échantillon de départ, de même que de la
pertinence des questions posées et de la précision des réponses recueillies.
2018 03 30
Annexe CIR – Circulation
3.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Ce type d’entrevue est utilisé lorsque les déplacements des marchandises doivent
être connus de façon plus précise, tant en ce qui a trait aux itinéraires qu’aux
volumes annuels. Il est toutefois à noter que plusieurs entreprises sont réticentes
à fournir ce genre d’information.
2. Méthodologie de l’étude
Lorsque le type d’étude O‑D est choisi, le questionnaire est élaboré. Il faut également
déterminer si des questions connexes sont à poser, comme le type de marchandises
transportées ou le lieu d’origine ou de destination dans la municipalité (industrie
importante, édifice de services, etc.).
On doit ensuite procéder au découpage des zones de l’enquête. Ce découpage zonal doit
tenir compte des buts recherchés par l’enquête, de l’articulation du réseau, y compris les
barrières naturelles telles que les cours d’eau et les voies ferrées, du découpage admi-
nistratif du territoire (divisions de recensement à l’intérieur d’une agglomération, limites
municipales, limites des municipalités régionales de comté, etc.) et des pôles générateurs
de déplacements. Le degré de raffinement du découpage zonal sera fonction des objectifs
à atteindre par l’étude. Cette étape doit être faite avec grand soin afin de faciliter l’analyse
des données recueillies et d’en assurer la plus grande utilisation possible.
3. Exécution de l’étude
L’exécution de l’étude proprement dite est souvent confiée à un mandataire puisque le
Ministère ne possède pas les ressources humaines requises pour ce type de relevés. Il est
de la responsabilité du Ministère de fournir au mandataire tous les documents nécessaires
(questionnaires, découpage zonal, enveloppes pour recueillir les questionnaires remplis
à chaque heure, etc.) afin que l’étude se réalise facilement, à moins que le devis ne
contienne des spécifications différentes.
Les entrevues qui se font sur la route sont soumises à une contrainte : elles doivent être
réalisées entre les mois de mai et d’octobre exclusivement, en raison du degré d’éclairement
naturel à cette période de l’année.
2018 03 30
Annexe CIR – Circulation
Guide de préparation des projets routiers 3.3
TABLE DES MATIÈRES
2018 03 30
Annexe COM – Communication
Guide de préparation des projets routiers i
COM-01 – LA GESTION DES PARTIES PRENANTES DANS LE CADRE R é f é r e n c e
D’UN PROJET ROUTIER
Un projet routier peut avoir une incidence sur un grand nombre de personnes, d’organi-
sations et de partenaires institutionnels.
La gestion des parties prenantes permet une meilleure compréhension de l’influence que
celles-ci exercent sur le projet et entre elles, favorise une démarche proactive plutôt que
réactive, suscite l’acceptabilité sociale du projet et établit les besoins, préoccupations et
attentes afin de bonifier le projet ou d’anticiper les risques pouvant l’affecter.
2018 03 30
Annexe COM – Communication
Guide de préparation des projets routiers 1.1
COM-02 – LA GESTION DES COMMUNICATIONS R é f é r e n c e
nantes. Celles-ci sont déterminées par le conseiller en communication, en collaboration
avec le gérant de projet. Le gérant de projet fournit au conseiller en communication les
informations nécessaires à l’élaboration de la stratégie de communication appropriée.
À cet effet, les documents constituant le plan de gestion des impacts des travaux sur la
circulation et la signalisation de travaux sont une source importante de renseignements
pour le conseiller en communication.
informer les publics cibles des travaux à venir et des mesures d’atténuation;
inciter les usagers de la route à s’informer régulièrement des travaux;
sensibiliser les conducteurs au respect des règles de sécurité lorsqu’ils circulent
dans les zones de travaux;
mettre en valeur les avantages du projet;
susciter la collaboration des partenaires et des usagers.
À noter que si le projet routier est estimé à plus de 100 millions de dollars, il sera assujetti
à la Directive sur la gestion des projets majeurs d’infrastructure publique du Secrétariat
du Conseil du trésor. D’autres modalités de gestion des parties prenantes et des commu-
nications seront alors exigées.
2018 03 30
Annexe COM – Communication
Guide de préparation des projets routiers 2.1
R é f é r e n c e
La consultation des parties prenantes en amont de la conception du projet apparaît aussi
comme essentielle, puisqu’elle offre des possibilités en matière de bonification du projet
et d’appropriation de celui-ci par les parties prenantes.
Les stratégies de gestion des parties prenantes varient d’un projet à l’autre, selon la nature
de l’intervention et des répercussions appréhendées sur le milieu. Il revient au gérant de
projet et au conseiller en communication d’élaborer une stratégie qui saura satisfaire
le milieu et d’en assurer l’approbation des autorités ministérielles. À titre d’exemple,
des rencontres sur la cueillette des besoins avec les milieux d’accueil peuvent avoir lieu,
ou des séances d’information avec les tables de concertation du secteur. Les élus du
secteur pourraient notamment demander une présentation du projet à ce stade. Il se peut
également qu’aucune action en matière de gestion des parties prenantes ne soit requise
à ce stade; il revient aux chargés d’activités concernés et au gérant de projet d’en faire la
recommandation. Si des activités sont jugées nécessaires, un registre des parties prenantes
est élaboré. Ce registre est appelé à évoluer tout au long du projet, au fur et à mesure que
de nouvelles parties prenantes sont connues et que leurs positions se précisent.
Aucune confirmation des projets ne peut être annoncée publiquement avant l’annonce
officielle des investissements par le Ministère, habituellement réalisée en début d’année.
S’ensuit le lancement des appels d’offres pour les projets inscrits à la programmation
annoncée et la mise en œuvre du plan de communication. Le coût du projet ne peut être
divulgué tant que le contrat n’est pas signé avec l’entrepreneur.
Il n’en demeure pas moins important d’informer les demandeurs (p. ex. : au moyen d’une
lettre), lorsqu’une intervention sur le réseau ministériel n’est pas justifiée à la suite du
point de contrôle PC-0 ou lorsque le point de contrôle PC-1 n’est pas franchi. En effet,
une municipalité pourrait s’attendre à une action quelconque du Ministère après avoir
envoyé une résolution municipale, alors que les experts ministériels jugent qu’aucune
intervention n’est requise.
2018 03 30
Annexe COM – Communication
2.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Si le projet fait l’objet d’une entente avec la municipalité, un processus parallèle devra
être enclenché pour le partage des coûts et de la maîtrise d’œuvre. Il se pourrait que
des actions communes soient envisagées.
2018 03 30
Annexe COM – Communication
Guide de préparation des projets routiers 2.3
COM-03 – REGISTRE DES PARTIES PRENANTES R é f é r e n c e
Titre du projet :
Partenaires
Attentes, Évaluation
Partie prenante objectifs, des Stratégie
intérêts répercussions
Gouvernement fédéral
Ville
Société de transport
(STM, ARTM, RTL, RTC, etc.)
Autre(s)
Associations et organismes
Attentes, Évaluation
Partie prenante objectifs, des Stratégie
intérêts répercussions
Société de transport
(STM, ARTM, RTL, RTC, etc.)
CIT
Port
Aéroport
CN/CP
Autre(s)
2018 03 30
Annexe COM – Communication
Guide de préparation des projets routiers 3.1
R é f é r e n c e
Gouvernement fédéral
Attentes, Évaluation
Partie prenante objectifs, des Stratégie
intérêts répercussions
Infrastructure Canada
Transports Canada
Autre(s)
Gouvernement provincial
Attentes, Évaluation
Partie prenante objectifs, des Stratégie
intérêts répercussions
CISSS
MAMOT
MDDELCC
Société d’habitation du Québec
Autre(s)
Individus
Attentes, Évaluation
Partie prenante objectifs, des Stratégie
intérêts répercussions
Municipale
Attentes, Évaluation
Partie prenante objectifs, des Stratégie
intérêts répercussions
Arrondissement
Municipalité
Ville
Élu(s)
Autre(s)
2018 03 30
Annexe COM – Communication
3.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Services d’urgence
Attentes, Évaluation
Partie prenante objectifs, des Stratégie
intérêts répercussions
Service d’incendie
Service de police
Urgences-Santé
Autre(s)
Remarque : Les stratégies de gestion des parties prenantes sont généralement liées
à des enjeux de communication. Le plan de communication présente plus
en détail la gestion des communications du projet, y compris avec les
parties prenantes.
Légende
CN : Canadien National
CP : Canadien Pacifique
2018 03 30
Annexe COM – Communication
Guide de préparation des projets routiers 3.3
TABLE DES MATIÈRES
2018 03 30
Annexe DEV – Développement durable
Guide de préparation des projets routiers i
DEV-01 – DÉVELOPPEMENT DURABLE R é f é r e n c e
1.1 Concept de développement durable
L’expression « développement durable », traduite de l’anglais « sustainable development »,
est apparue pour la première fois en 1980 dans la Stratégie mondiale de la conservation de
l’Union internationale pour la conservation de la nature. En 1987, ce concept s’est précisé
avec la parution du rapport Notre avenir à tous, de la Commission des Nations Unies sur
l’environnement et le développement, appelé aussi Rapport Brundtland, du nom de la
présidente de la commission, la norvégienne Gro Harlem Brundtland.
1. www.legisquebec.gouv.qc.ca/fr/showdoc/cs/D-8.1.1
2018 03 30
Annexe DEV – Développement durable
Guide de préparation des projets routiers 1.1
R é f é r e n c e
comprend 16 principes qui doivent être considérés par l’administration publique dans
ses différentes interventions.
Comme il est mentionné précédemment, les ministères et organismes assujettis à la Loi sur
le développement durable sont tenus d’élaborer et de mettre en œuvre des plans d’action
de développement durable qui contribuent à l’atteinte des objectifs gouvernementaux
fixés par la SGDD.
Il est important de souligner que, comme le prescrit la Loi sur le développement durable, la
reddition de comptes relative à la mise en œuvre du PADD 2020 est intégrée aux rapports
annuels de gestion du Ministère.
2. www.mddelcc.gouv.qc.ca/developpement/strategie_gouvernementale/strat_gouv.pdf
3. www.mddelcc.gouv.qc.ca/developpement/strategie_gouvernementale/index.htm
4. www.vgq.gouv.qc.ca/fr/fr_publications/fr_rapport-annuel/fr_index.aspx
2018 03 30
Annexe DEV – Développement durable
1.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
actions structurantes menées au Ministère
La Loi sur le développement durable stipule qu’« afin de mieux intégrer la recherche d’un
développement durable dans ses sphères d’intervention, l’Administration prend en compte
dans le cadre de ses différentes actions l’ensemble des principes [de développement
durable] » (article 6).
La prise en compte des principes de développement durable est un exercice souple et non
contraignant, qui enrichit les processus décisionnels et procure une réelle valeur ajoutée
aux actions menées par le Ministère. Il se déroule en trois grandes étapes : le dépistage,
qui permet de définir/d’établir les actions structurantes, le cadrage, qui situe l’action par
rapport aux principes de développement durable, et la bonification, qui permet d’appliquer
les principes ciblés.
Afin d’encadrer l’exercice de prise en compte des principes de développement durable au Minis-
tère, une action a été ajoutée au Plan d’action de développement durable (2009‑2015) visant
l’adoption d’une directive formelle en ce sens. Ainsi, la Directive pour la prise en compte des
principes de développement durable dans les actions structurantes menées par le ministère des
Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports (consulter la section
DEV‑03) a été adoptée en janvier 2014. Elle précise les étapes du processus formel de prise
en compte des principes de développement durable au Ministère et circonscrit une action
structurante. En effet, bien qu’en vertu de la Loi sur le développement durable toutes
les actions de l’administration publique doivent faire l’objet d’une prise en compte des
principes de développement durable, la période d’apprentissage collectif justifie que les
actions structurantes soient d’abord considérées.
Si l’action traite d’enjeux importants ou sensibles, si elle peut induire des impacts notables
ou si elle revêt un caractère durable, il est recommandé d’effectuer une prise en compte
des principes de développement durable, même si l’action n’est pas considérée comme
« structurante » au sens de la directive.
Afin de renforcer la prise en compte des principes de développement durable dans les
actions structurantes, le Ministère, dans son PADD 2020, inclura les projets de règlement
et les projets routiers majeurs dans la définition des « actions structurantes » définies dans
la Directive.
2018 03 30
Annexe DEV – Développement durable
Guide de préparation des projets routiers 1.3
DEV-02 – GUIDE POUR LA PRISE EN COMPTE DES PRINCIPES DE R é f é r e n c e
DÉVELOPPEMENT DURABLE DANS LES ACTIONS
STRUCTURANTES MENÉES PAR LE MINISTÈRE
DES TRANSPORTS DU QUÉBEC
Janvier 2013
2018 03 30
Annexe DEV – Développement durable
Guide de préparation des projets routiers 2.1
R é f é r e n c e
2018 03 30
Annexe DEV – Développement durable
2.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Table des matières
Introduction ........................................................................................................................2
Dépistage des actions structurantes ..................................................................................3
Cadrage et bonification des actions structurantes ..............................................................3
Mode d’emploi....................................................................................................................4
Facteurs de réussite ..........................................................................................................4
2018 03 30
Annexe DEV – Développement durable
Guide de préparation des projets routiers 2.3
R é f é r e n c e
Introduction
La Loi sur le développement durable (L.R.Q., chapitre D-8.1.1), adoptée en 2006, définit
le développement durable comme un développement qui « répond aux besoins du
présent sans compromettre la capacité des générations futures à répondre aux leurs. Le
développement durable s’appuie sur une vision à long terme prenant en compte le
caractère indissociable des dimensions environnementale, sociale et économique des
activités de développement » (article 2).
Dépistage
L’action est-elle structurante? Oui
Cadrage
Non Quels principes sont pertinents en
regard de l’action?
Fin de la prise
en compte Principes pertinents
Bonification
Quelles pistes permettent de
bonifier l’action?
2018 03 30
Annexe DEV – Développement durable
2.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Dépistage des actions structurantes
Une action est dite structurante si elle répond à au moins un de ces critères :
• elle traite d’enjeux importants ou sensibles;
• sa portée est vaste (acteurs, activités);
• son adoption relève d’un niveau de décision élevé;
• ses impacts peuvent être notables.
Dans un premier temps, cette grille permet d’identifier les liens entre l’action et chacun
des principes de développement durable. Par le fait même, la pertinence des principes
est évaluée au regard de l’action (étape de cadrage). À cet égard, il est important de
noter que, même si l’étape de cadrage ne qualifie que certains principes de
« pertinents », la totalité des principes auront tout de même été « pris en compte »
puisqu’ils auront tous fait partie de la réflexion. II est donc primordial de conserver une
trace écrite de sa réflexion, c’est-à-dire des renseignements inscrits dans la Grille de
cadrage et de bonification des actions structurantes du ministère des Transports du
Québec.
Dans un deuxième temps, la grille permet de bonifier les actions en y intégrant les
principes qualifiés de « pertinents » lors du cadrage : c’est l’étape de bonification. Cette
étape permet en effet de déterminer les pistes de bonification de l’action envisageables.
Il ne s’agit toutefois pas d’un engagement formel. En effet, divers facteurs peuvent par la
suite agir sur la possibilité d’appliquer ou non les pistes identifiées, par exemple la
faisabilité technique, la disponibilité budgétaire, les connaissances acquises, les choix
stratégiques ou l’acceptabilité sociale. Néanmoins, la bonification des actions demeure
une étape essentielle pour répondre aux visées du développement durable. L’important,
encore une fois, est de conserver une trace écrite de sa réflexion, ce que permet de
faire la Grille de cadrage et de bonification des actions structurantes du ministère des
Transports du Québec dûment remplie.
2 . Op. cit.
3
2018 03 30
Annexe DEV – Développement durable
Guide de préparation des projets routiers 2.5
R é f é r e n c e
Mode d’emploi
1. Principes et définitions
Cette colonne identifie et définit, à titre indicatif, les 16 principes de développement
durable tels qu’ils sont inscrits dans la Loi sur le développement durable. Ils s’inspirent
des 27 principes adoptés lors du Sommet de la Terre tenu à Rio de Janeiro en 1992. Ils
ont fait l’objet d’une vaste consultation publique et sont adaptés au contexte québécois.
2. Liens
Cette colonne constitue l’amorce de la réflexion entourant l’évaluation de la pertinence
de chacun des principes de développement durable au regard de l’action. Il s’agit
d’identifier les liens, s’ils existent, entre le principe et l’action.
3. Pertinence du principe
Cette colonne évalue la « pertinence » de chacun des principes de développement
durable au regard de l’action. Il s’agit d’une appréciation qualitative établie en fonction
de la force du ou des liens identifiés à la colonne précédente et non en fonction de leur
nombre. Par exemple, un principe ayant plusieurs liens avec l’action, mais n’engageant
qu’indirectement le Ministère, devrait avoir une importance moindre qu’un principe
n’ayant qu’un seul lien avec l’action, mais qui concerne en premier lieu le Ministère. Il
est ainsi possible qu’un principe ne soit que peu ou pas pertinent au regard de l’action.
Toutefois, comme il a été mentionné précédemment, l’ensemble des principes seront
considérés comme « pris en compte » puisqu’ils auront tous fait partie de la réflexion.
4. Pistes de bonification / Précisions
Cette colonne revêt une grande importance. Il s’agit de déterminer les pistes de
bonification afin de mieux intégrer les principes jugés pertinents lors du cadrage. Une
piste de bonification peut être associée à plus d’un principe. À titre d’inspiration, l’annexe
C présente diverses pistes de bonification touchant le secteur des transports pour
chacun des principes de développement durable.
Facteurs de réussite
2018 03 30
Annexe DEV – Développement durable
2.6 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Annexe A – Grille de dépistage des actions structurantes du ministère des
Transports du Québec
Facteurs Questions
Commentaires :
2018 03 30
Annexe DEV – Développement durable
Guide de préparation des projets routiers 2.7
R é f é r e n c e
2.8
6
2018 03 30
Action structurante et brève description :
3.Pertinence
1. Principes et définitions 2. Lien(s) 4. Piste(s) de bonification / Précisions
du principe
Bruit / Vibration
a) Santé et qualité de vie
Bien-être
psychosocial / Stress
Qualité de l’air Nulle
Saines habitudes de Faible
Les personnes, la protection de leur santé et vie Moyenne
l’amélioration de leur qualité de vie sont au centre des Sécurité routière / Élevée
préoccupations relatives au développement durable. Traumatismes
2.9
R é f é r e n c e
R é f é r e n c e
2.10
Accessibilité aux
d) Efficacité économique
ressources, à l’emploi
et aux services
Diversité économique Nulle
Mobilité des Faible
marchandises Moyenne
L’économie du Québec et de ses régions doit être
Élevée
performante, porteuse d’innovation et d’une prospérité Autre :
économique favorable au progrès social et
respectueuse de l’environnement. Aucun
2018 03 30
parties prenantes
Accords, protocoles, Nulle
ententes, etc. Faible
Les gouvernements doivent collaborer afin de rendre Moyenne
durable le développement sur les plans Autres : Élevée
environnemental, social et économique. Les actions
entreprises sur un territoire doivent prendre en Aucun
considération leurs impacts à l’extérieur de celui-ci.
Changements
i) Prévention
climatiques
Sûreté (ex. : transport Nulle
des matières Faible
dangereuses) Moyenne
Sécurité routière Élevée
2.11
R é f é r e n c e
R é f é r e n c e
2.12
Espèces floristiques
l) Préservation de la biodiversité et fauniques
menacées,
vulnérables ou
envahissantes Nulle
La diversité biologique rend des services inestimables Milieux sensibles : Faible
et doit être conservée au bénéfice des générations aires protégées, Moyenne
actuelles et futures. Le maintien des espèces, des milieux humides, Élevée
écosystèmes et des processus naturels qui habitats, etc.
entretiennent la vie est essentiel pour assurer la qualité Autre :
de vie des citoyens.
Aucun
m) Respect de la capacité de support des Énergie, ressources
écosystèmes Milieux sensibles :
aires protégées, Nulle
milieux humides, Faible
habitats, forêts, etc. Moyenne
Les activités humaines doivent être respectueuses de Autre : Élevée
la capacité de support des écosystèmes et en assurer
la pérennité Aucun
Énergie, ressources
n) Production et consommation responsables
Gestion des rejets
Transports collectifs
et actifs Nulle
Des changements doivent être apportés dans les Faible
Autre :
modes de production et de consommation en vue de Moyenne
rendre ces dernières plus viables et plus responsables Élevée
sur les plans social et environnemental, entre autres
par l’adoption d’une approche d’écoefficience, qui évite Aucun
le gaspillage et qui optimise l’utilisation des ressources.
Émissions de gaz à
o) Pollueur payeur
effet de serre (GES)
Consommation
d’énergie et de
ressources Nulle
Production de Faible
Les personnes qui génèrent de la pollution ou dont les
polluants, de déchets Moyenne
actions dégradent autrement l’environnement doivent
Élevée
assumer leur part des coûts des mesures de Autre :
prévention, de réduction et de contrôle des atteintes à
la qualité de l’environnement et de la lutte contre
celles-ci. Aucun
10
2018 03 30
Production
d’externalités Nulle
Faible
Autre : Moyenne
La valeur des biens et des services doit refléter Élevée
l’ensemble des coûts qu’ils occasionnent à la société
durant tout leur cycle de vie, de leur conception jusqu’à
Aucun
leur consommation et leur disposition finale.
Grille remplie par (unité ministérielle) :
2.13
R é f é r e n c e
R é f é r e n c e
2.14
12
Annexe C - Pistes de bonification des actions liées à chacun des principes de développement durable
c) Protection de l’environnement
• Amélioration de la qualité de l’air
• Caractérisation, évaluation et évitement/atténuation des impacts environnementaux
• Efficacité énergétique
• Habitats de compensation
• Protection et mise en valeur du patrimoine naturel et paysager
4
• Réduction des émissions de GES
• Etc.
d) Efficacité économique
• Accès facilité aux ressources, à l’emploi et aux services : densité résidentielle, mixité des fonctions, meilleure desserte en
transports collectifs et adaptés, etc.
• Création d’emplois
5
• Écoefficience
• Efficacité énergétique
• Inter et multimodalité des marchandises
• Recherche et innovation
• Répartition équitable des bénéfices, des coûts et des risques
• Etc.
3. MINISTÈRE DE LA SANTÉ ET DES SERVICES SOCIAUX, Évaluation d’impact sur la santé lors de l’élaboration des projets de loi et
règlement du Québec : guide pratique, [En ligne], 2006.
[http://publications.msss.gouv.qc.ca/acrobat/f/documentation/2006/06-245-01.pdf].
4. MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DE L’ENVIRONNEMENT, DE LA FAUNE ET DES PARCS, Le Québec en action!,
[En ligne]. [http://www.mddep.gouv.qc.ca/changements/plan_action/index.htm#plan].
5. Réduction de la demande de matériaux, de l’intensité énergétique, de la dispersion des matières dangereuses; amélioration de la
recyclabilité des matériaux; optimisation de l’utilisation durable des ressources renouvelables; prolongation de la durabilité des
produits.
13
2018 03 30
Annexe DEV – Développement durable
Guide de préparation des projets routiers 2.15
R é f é r e n c e
e) Participation et engagement
• Acceptabilité sociale accrue
• Consultation et engagement du milieu et des partenaires
• Prise en compte des savoirs et des savoir-faire locaux et traditionnels
• Vision concertée
• Etc.
f) Accès au savoir
• Consultation du milieu
• Disponibilité, accessibilité et échange de l’information
• Échange d’expertise
• Plan de communication
• Prise en compte des savoirs et des savoir-faire locaux et traditionnels
• Sensibilisation (des partenaires, du public)
• Stimuler l’innovation
• Etc.
g) Subsidiarité
• Consultation du milieu
• Partage des pouvoirs et des responsabilités au niveau approprié
• Répartition adéquate des lieux de décision (près des citoyens et des communautés)
• Etc.
i) Prévention
• Aménagement d’infrastructures sécuritaires
• Caractérisation, évaluation et gestion des risques connus : prévention, atténuation, correction
• Échange d’information et d’expertise
• Mesures d’adaptation aux impacts des changements climatiques
• Surveillance environnementale
• Etc.
j) Précaution
• Aménagement d’infrastructures sécuritaires
• Mesures d’adaptation aux impacts des changements climatiques
• Mesures d’atténuation potentielles pour gérer l’incertitude
• Dommages graves ou irréversibles appréhendés : prévention
• Échange d’information et d’expertise
• Etc.
6. COMMISSION DES BIENS CULTURELS DU QUÉBEC, L’étude d’impact patrimonial : guide pratique, [En ligne], juin 2009.
[http://www.cbcq.gouv.qc.ca/rapports/etude_d_impact_patrimonial.pdf].
14
2018 03 30
Annexe DEV – Développement durable
2.16 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
l) Préservation de la biodiversité
• Caractérisation, évaluation et évitement/atténuation d’impacts sur la biodiversité, y compris les impacts cumulatifs
• Gestion écologique de la végétation
• Habitats de compensation
• Prise en compte des savoirs et savoir-faire locaux et traditionnels
• Protection et mise en valeur du patrimoine naturel
• Etc.
o) Pollueur payeur
• Développement d’outils économiques (ex. : tarification)
• Habitats ou paysages de compensation
• Etc.
7. Réduction de la demande de matériaux, de l’intensité énergétique, de la dispersion des matières dangereuses; amélioration de la
recyclabilité des matériaux; optimisation de l’utilisation durable des ressources renouvelables; prolongation de la durabilité des
produits.
15
2018 03 30
Annexe DEV – Développement durable
Guide de préparation des projets routiers 2.17
DEV-03 – DIRECTIVE POUR LA PRISE EN COMPTE DES PRINCIPES R é f é r e n c e
DE DÉVELOPPEMENT DURABLE DANS LES ACTIONS
STRUCTURANTES MENÉES PAR LE MINISTÈRE
DES TRANSPORTS DU QUÉBEC
Janvier 2014
Directive pour la prise en compte des principes de développement durable dans les actions
structurantes menées par le ministère des Transports du Québec
Introduction
La Loi sur le développement durable (RLRQ, chapitre D-8.1.1) prévoit qu’« afin de mieux intégrer la
recherche d’un développement durable dans ses sphères d’intervention, l’Administration prend en
compte, dans le cadre de ses différentes actions, l’ensemble des principes [de développement
durable] » (article 6). Dans ce contexte, l’action 1.2 du Plan d’action de développement durable 2009-
2015 du Ministère (PADD) établit un processus de prise en compte des principes de développement
durable pour ses actions dites « structurantes ». La présente directive vient encadrer ce processus,
d’une part, en définissant une action structurante et, d’autre part, en en précisant les étapes.
Selon la Loi sur le développement durable, toutes les actions de l’Administration publique doivent faire
l’objet d’une prise en compte des principes de développement durable. Cependant, l’actuelle période
1
d’apprentissage collectif justifie que les actions « structurantes » soient considérées d’abord .
Le Guide pour la prise en compte des principes de développement durable dans les actions
structurantes menées par le ministère des Transports du Québec indique qu’une action est dite
« structurante » si elle répond à au moins un de ces critères : elle traite d’enjeux importants ou
sensibles, sa portée est vaste (acteurs, activités), son adoption relève d’un niveau de décision élevé,
ses répercussions peuvent être notables.
Toutefois, conformément à la présente directive, les actions structurantes sont limitées à l’élaboration
ou la révision de politiques, stratégies, plans d’action, projets de loi et programmes d’aide
soumis au Bureau de la sous-ministre du Ministère pour approbation par le Conseil des
ministres et le Conseil du trésor.
1
MINISTÈRE DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, DE L’ENVIRONNEMENT, DE LA FAUNE ET DES PARCS,
BUREAU DE COORDINATION DU DÉVELOPPEMENT DURABLE, Guide pour la prise en compte des principes
du développement durable, [En ligne], janvier 2009.
[http://www.mddefp.gouv.qc.ca/developpement/outils/guide-principesdd.pdf].
2018 03 30
Annexe DEV – Développement durable
Guide de préparation des projets routiers 3.1
R é f é r e n c e
Janvier 2014
2. Une fois la grille dûment remplie, le directeur concerné signe la Fiche d’attestation de la prise en
compte des principes de développement durable dans les actions structurantes menées par le
ministère des Transports du Québec, qui atteste que l’exercice de prise en compte des principes de
développement durable a été effectué.
3. La Fiche d’attestation de la prise en compte des principes de développement durable dans les
actions structurantes menées par le ministère des Transports du Québec doit obligatoirement
accompagner le projet de politique, la stratégie, le plan d’action, le projet de loi ou le programme d’aide
(action structurante) soumis par la direction générale concernée au Bureau de la sous-ministre du
Ministère pour approbation par la sous-ministre puis, subséquemment, par le Conseil des ministres et
le Conseil du trésor.
4. Dans le cadre de la reddition de comptes annuelle pour l’action 1.2 du PADD, le Bureau de la sous-
ministre du Ministère remet à la Direction de la planification (Service de l’économie et du
développement durable) une copie des fiches d’attestation signées et la liste des actions structurantes
soumises dans l’année à la sous-ministre pour approbation. Ces informations permettent de déterminer
le degré d’atteinte de la cible visée : 100 % des actions structurantes menées par le Ministère auront
er
fait l’objet d’une prise en compte des principes de développement durable avant le 1 avril 2015.
Le schéma ci-après résume les étapes du processus formel de prise en compte des principes de
développement durable décrites précédemment.
2018 03 30
Annexe DEV – Développement durable
3.2 Guide de préparation des projets routiers
Janvier 2014
Prise en compte des principes de développement durable
Grille de cadrage et de bonification des actions structurantes
2018 03 30
[Intranet], janvier 2013. [http://intranet/Orientation-reglementation/Developpement-durable/Demarches-gouvernementale-
ministerielle/Documents/2013GuideprisecompteprincipesDDactionsstructurantes.pdf]
3. Pertinence
1. Principes et définitions 2. Lien(s) 4. Piste(s) de bonification / Précisions
du principe
Bruit / Vibration
a) Santé et qualité de vie
Bien-être
psychosocial / Stress
Qualité de l’air Nulle
Saines habitudes de Faible
Les personnes, la protection de leur santé et vie Moyenne
3.3
R é f é r e n c e
R é f é r e n c e
3.4
Janvier 2014
Accessibilité aux
d) Efficacité économique
ressources, à l’emploi
et aux services
Diversité économique Nulle
Mobilité des Faible
marchandises Moyenne
L’économie du Québec et de ses régions doit être
Élevée
performante, porteuse d’innovation et d’une prospérité Autre :
économique favorable au progrès social et
respectueuse de l’environnement. Aucun
2018 03 30
Rôles, pouvoirs et
h) Partenariat et coopération intergouvernementale
responsabilités des
parties prenantes
Accords, protocoles, Nulle
ententes, etc. Faible
Les gouvernements doivent collaborer afin de rendre Moyenne
durable le développement sur les plans Autres : Élevée
environnemental, social et économique. Les actions
entreprises sur un territoire doivent prendre en Aucun
considération leurs impacts à l’extérieur de celui-ci.
Changements
i) Prévention
climatiques
Sûreté (ex. : transport Nulle
des matières Faible
3.5
R é f é r e n c e
R é f é r e n c e
3.6
Janvier 2014
Espèces floristiques
l) Préservation de la biodiversité et fauniques
menacées,
vulnérables ou
envahissantes Nulle
La diversité biologique rend des services inestimables Milieux sensibles : Faible
et doit être conservée au bénéfice des générations aires protégées, Moyenne
actuelles et futures. Le maintien des espèces, des milieux humides, Élevée
écosystèmes et des processus naturels qui habitats, etc.
entretiennent la vie est essentiel pour assurer la qualité Autre :
de vie des citoyens.
Aucun
m) Respect de la capacité de support des Énergie, ressources
écosystèmes Milieux sensibles :
aires protégées, Nulle
milieux humides, Faible
habitats, forêts, etc. Moyenne
Les activités humaines doivent être respectueuses de Autre : Élevée
la capacité de support des écosystèmes et en assurer
la pérennité. Aucun
Énergie, ressources
n) Production et consommation responsables
Gestion des rejets
Transports collectifs
et actifs Nulle
Des changements doivent être apportés dans les Faible
Autre :
modes de production et de consommation en vue de Moyenne
rendre ces dernières plus viables et plus responsables Élevée
sur les plans social et environnemental, entre autres
par l’adoption d’une approche d’écoefficience, qui évite Aucun
le gaspillage et qui optimise l’utilisation des ressources.
Émissions de gaz à
o) Pollueur-payeur
effet de serre (GES)
Consommation
d’énergie et de
ressources Nulle
Production de Faible
Les personnes qui génèrent de la pollution ou dont les
polluants, de déchets Moyenne
actions dégradent autrement l’environnement doivent
Élevée
assumer leur part des coûts des mesures de Autre :
prévention, de réduction et de contrôle des atteintes à
la qualité de l’environnement et de la lutte contre
celles-ci. Aucun
Production
2018 03 30
d’externalités Nulle
Faible
Autre : Moyenne
La valeur des biens et des services doit refléter Élevée
l’ensemble des coûts qu’ils occasionnent à la société
durant tout leur cycle de vie, de leur conception jusqu’à
Aucun
leur consommation et leur disposition finale.
Grille remplie par (unité ministérielle) :
Janvier 2014
Fiche d’attestation de la prise en compte des principes de développement durable dans les
actions structurantes menées par le ministère des Transports du Québec
• La Loi sur le développement durable (RLRQ, chapitre D-8.1.1) prévoit qu’« afin de mieux intégrer la
recherche d’un développement durable dans ses sphères d’intervention, l’Administration prend en
compte, dans le cadre de ses différentes actions, l’ensemble des principes [de développement
durable] » (article 6).
• La présente fiche atteste que l’action structurante identifiée ci-après a fait l’objet d’une prise en
compte des principes de développement durable. Elle doit obligatoirement accompagner tout projet
d’élaboration ou de révision de stratégie, plan d’action, projet de loi ou programme d’aide (actions
structurantes) soumis au Bureau de la sous-ministre du Ministère pour approbation par le Conseil
des ministres et le Conseil du trésor.
Attestation
Signatures
Nom de la directrice ou du directeur : Direction :
2
Le mode d’emploi pour remplir cette grille est disponible dans le Guide pour la prise en compte des principes de
développement durable dans les actions structurantes menées par le ministère des Transports du Québec,
janvier 2013.
2018 03 30
Annexe DEV – Développement durable
3.8 Guide de préparation des projets routiers
TABLE DES MATIÈRES
DSP-01 – INTRODUCTION................................................................................... 1.1
DSP-02 – CHEMINEMENT DES ACTIVITÉS............................................................ 2.1
DSP-03 – DEMANDE DE DÉPLACEMENT.............................................................. 3.1
2018 03 30
Annexe DSP – Déplacement des services publics
Guide de préparation des projets routiers i
DSP-01 – INTRODUCTION R é f é r e n c e
La présence d’équipements de services publics peut constituer une entrave aux travaux
routiers. Pour une durée temporaire ou permanente, ceux-ci pourront devoir être déplacés,
relocalisés, sécurisés, enfouis ou abandonnés. Pour ce faire, le gérant de projet doit prévoir
la réalisation d’une multitude d’activités en étroite collaboration avec les entreprises, et
les organismes publics et privés de services publics. Les délais inhérents à la réalisation
de ces activités doivent être intégrés au calendrier des travaux afin d’obtenir une planifi-
cation réaliste. La section DSP‑02 de l’annexe présente le cheminement détaillé ainsi que
les délais afférents.
2018 03 30
Annexe DSP – Déplacement des services publics
Guide de préparation des projets routiers 1.1
DSP-02 – CHEMINEMENT DES ACTIVITÉS R é f é r e n c e
La première partie de cette section décrit d’abord les principales activités de déplacement
des services publics. La seconde partie présente ensuite le cheminement détaillé de
ces activités.
Si les solutions envisagées pour le projet routier n’ont pas d’effets prévisibles sur les
services publics, les tâches prévues à l’étude des solutions peuvent être réalisées à l’étape
de l’avant-projet préliminaire. Ce report devrait être justifié et documenté à l’énoncé
de projet.
2018 03 30
Annexe DSP – Déplacement des services publics
Guide de préparation des projets routiers 2.1
R é f é r e n c e
réalisation de projets routiers » est transmise à la suite de la réception des plans et croquis
définitifs des travaux de déplacement ou de sécurisation du fournisseur de services publics,
de l’estimation détaillée des coûts et de la date ultime de fin des travaux préalablement
convenue entre le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification
des transports et le fournisseur de services publics.
Les équipements aériens de services publics entravant la réalisation des travaux routiers
sont effectivement déplacés de façon temporaire ou permanente à l’étape des plans et
devis définitifs, et avant l’appel d’offres public pour les travaux (PC‑5).
Toutefois, dans certains cas, le déplacement des équipements de services publics ne peut
s’effectuer qu’à l’étape des travaux routiers. On parle alors d’intégration avec les travaux
de l’entrepreneur. À titre illustratif, c’est le cas lorsque des services publics utilisent un
pont pour traverser le cours d’eau alors que ce dernier doit être reconstruit. Il y a donc
installation d’équipements temporaires en attendant le déplacement des services publics
existants sur le nouveau pont. Pendant les travaux, le coordonnateur de services publics
participe à la première réunion de chantier avec les fournisseurs de services publics. Par
la suite, il est appelé à appuyer le surveillant de chantier, au besoin.
Dans tous les cas, le coordonnateur de services publics doit suivre les activités de dépla-
cement des équipements pour s’assurer de leur bon avancement. Pour ce faire, il est en
contact régulier avec les entreprises ou organismes de services publics et effectue des visites
de terrain. Par son travail, le coordonnateur s’assure que le Ministère et l’entrepreneur man-
daté ne sont pas pénalisés par les délais des entreprises ou organismes des services publics.
2. Cheminement détaillé
Le cheminement détaillé des activités de déplacement des services publics est présenté
dans le tableau 1.
Le coordonnateur de services publics intervient dès l’étude des solutions. Si les solutions
envisagées pour le projet routier n’ont pas d’effets prévisibles sur les services publics, les
tâches prévues à l’étude des solutions peuvent être réalisées à l’avant-projet préliminaire.
2018 03 30
Annexe DSP – Déplacement des services publics
2.2 Guide de préparation des projets routiers
Tableau 1 – Cheminement détaillé des activités de déplacement des services publics
Point de contrôle 1
Point de contrôle 2
2018 03 30
Annexe DSP – Déplacement des services publics
Guide de préparation des projets routiers 2.3
Tableau 1 – Cheminement détaillé des activités de déplacement des services publics (suite)
Point de contrôle 3
2018 03 30
Annexe DSP – Déplacement des services publics
2.4 Guide de préparation des projets routiers
Tableau 1 – Cheminement détaillé des activités de déplacement des services publics (suite)
Gérant de projet
Coordonnateur de services publics
ou concepteur
Tâches Tâches Délais
--F o r m u l a i r e V‑ 3 0 0 9
« Demande de services au --S’assurer d’obtenir l’accusé de réception du commu
coordonnateur territorial niqué no 2
des services publics dans
les emprises routières ».
--Vérifier les plans de localisation des équipements déplacés
en provenance des entreprises.
Point de contrôle 4
2018 03 30
Annexe DSP – Déplacement des services publics
Guide de préparation des projets routiers 2.5
Tableau 1 – Cheminement détaillé des activités de déplacement des services publics (suite et fin)
Gérant de projet
Coordonnateur de services publics
ou concepteur
Tâches Tâches Délais
--Au besoin, fournir un plan --Dans le cas de l’intégration des travaux de déplacement
de localisation des équipe- aux travaux routiers, collaborer à la rédaction des clauses
ments souterrains de ser- administratives et techniques du devis et des bordereaux
1 vices publics présents dans relatives à la prévention des dommages aux infrastruc- Variable
l’aire des travaux routiers tures souterraines, à la sécurisation, au déplacement et
aux fins de protection ou à la construction d’équipements de services publics dans
de sécurisation. l’emprise.
Point de contrôle 5
Point de contrôle 6
1. Lorsqu’il y a intégration des travaux, p. ex. : lors de la reconstruction d’un pont, les équipements de services publics sont « déplacés » (temporairement)
en dehors de l’aire des travaux. Après la fin des travaux, les équipements sont « relocalisés » sur la nouvelle structure.
2018 03 30
Annexe DSP – Déplacement des services publics
2.6 Guide de préparation des projets routiers
DSP-03 – DEMANDE DE DÉPLACEMENT R é f é r e n c e
dans le site intranet du Ministère, permet d’atteindre une certaine uniformité dans le
processus de communication visant le déplacement ou la sécurisation des services publics.
La transmission du formulaire déclenche officiellement l’activité de consultation auprès
des entreprises et organismes de services publics.
Cela permet à ces fournisseurs de services publics d’évaluer, de façon sommaire, l’impact
des travaux routiers sur leurs équipements et de planifier les ressources humaines, maté-
rielles et financières requises pour les travaux de déplacement ou de sécurisation de leurs
équipements avant le début de leur année financière.
L’Avis d’intention – Communiqué no 1 décrit d’une façon sommaire les équipements situées
dans l’aire ou à proximité des travaux et informe l’entreprise que le Ministère prévoit réaliser
des travaux routiers qui sont entravés par la présence de ces équipements installés dans
l’emprise. À ce stade, il est important de préciser que le processus doit être enclenché tôt
avant le début des travaux routiers (si possible deux à trois ans), et ce, selon l’importance
et la complexité des équipements visés.
2018 03 30
Annexe DSP – Déplacement des services publics
Guide de préparation des projets routiers 3.1
R é f é r e n c e
s’assurer auprès du responsable des activités immobilières que l’emprise et les servitudes
nécessaires aux travaux routiers ont été acquises par le Ministère. Lorsque cela est possible,
le formulaire doit être expédié au propriétaire d’équipements de services publics de
12 à 18 mois avant le début des travaux de déplacement ou de sécurisation.
Il est très important que la date prévue pour la libération de l’emprise et la date ultime
de fin des travaux tiennent compte de la durée des travaux qui devront être exécutés par
les autres entreprises et organismes de services publics concernés. Le plan préliminaire de
construction, opérationnel du point de vue des déplacements des équipements de services
publics (tracés et profils fixés), doit accompagner l’avis final.
L’estimation des coûts des travaux doit être claire et détaillée. La contribution du
Ministère aux travaux de déplacement ou de sécurisation doit respecter l’entente-cadre
liant l’entreprise ou l’organisme au Ministère ou les lignes directrices en vigueur. Les
quantités par rapport à celles qui ont été déterminées au moment de la visite conjointe
doivent être vérifiées. Si l’estimation est incomplète ou imprécise, le Ministère demande
de l’information supplémentaire.
2018 03 30
Annexe DSP – Déplacement des services publics
3.2 Guide de préparation des projets routiers
TABLE DES MATIÈRES
2018 03 30
Annexe ECT – Estimation des coûts des travaux de construction
Guide de préparation des projets routiers i
ECT-01 – ESTIMATION DES COÛTS DES TRAVAUX R é f é r e n c e
DE CONSTRUCTION
1. Les approches théoriques d’estimation
Différentes approches d’estimation sont utilisées pour les travaux de construction en
tenant compte notamment de l’état d’avancement du projet, des outils et références qui
sont disponibles. Généralement, on distingue trois principales approches, soit :
Estimation de haut niveau qui utilise les valeurs provenant de projets similaires
d’estimation pour les projets en cours. C’est une approche d’estimation grossière
qui demande des ajustements pour tenir compte des particularités et du niveau de
complexité des projets.
b) L’estimation paramétrique
Cette approche utilise une relation statistique entre les données historiques et d’autres
variables, par exemple la superficie de construction en mètres carrés, la durée de
l’intervention. C’est une approche qui demande aussi des ajustements en fonction
des spécificités du projet concerné.
c) L’estimation ascendante
sur la base d’un historique des prix soumissionnés, pour les différents ouvrages
spécifiques. Suivant l’évaluation des quantités, l’estimateur utilise une base de
données qui cumule les résultats des appels d’offres afin d’établir le prix unitaire
des différents ouvrages. Il doit apporter les ajustements requis en fonction de la
nature, de l’envergure et du contexte de réalisation particulier du projet concerné;
sur la base des efforts et des opérations requises afin de réaliser les ouvrages
spécifiques. L’estimateur doit établir, quantifier et estimer le coût des efforts et
les opérations requises pour réaliser les différents ouvrages qui composent les
travaux. Cela demande une grande connaissance des méthodes de travail les plus
efficaces, de la localisation des sources de matériaux, du coût et de la productivité
type des différents corps d’emploi visés par le projet, etc.
Selon l’état d’avancement d’un projet et l’information disponible, les différentes approches
et méthodes d’estimation peuvent être utilisées séparément ou conjointement. Il est
important aussi de préciser que la qualité d’une estimation est intimement liée à l’exper-
tise de l’estimateur, à son accès à des donnés de qualité lui permettant d’étudier les coûts
d’ouvrages ou de projets comparables réalisés récemment, à des prévisions sur l’évolution
des coûts des matériaux, au développement et à l’utilisation d’outils performants.
2018 03 30
Annexe ECT – Estimation des coûts des travaux de construction
Guide de préparation des projets routiers 1.1
R é f é r e n c e
des prix unitaires.
En ce qui concerne l’étude d’opportunité, l’estimation des coûts se fonde sur un historique
des coûts d’ouvrages comparables pour la construction d’une route et d’un ouvrage d’art.
Généralement, on parle de la combinaison des approches d’estimation par analogie et
paramétrique.
Des ajustements sont apportés en fonction des particularités du projet à l’étude, notamment
en considérant les contraintes techniques, environnementales spécifiques et les facteurs
économiques qui pourraient influencer le coût de réalisation du projet. Cette estimation de
haut niveau permet la réalisation d’une analyse comparative et la sélection de la solution
qui répond le plus efficacement possible aux besoins.
L’estimation des coûts est réalisée en associant aux quantités spécifiques de chacune des
ouvrages un coût unitaire ajusté selon, notamment, les particularités régionales, l’impor-
tance relative des quantités en causes et tout autre facteur pouvant avoir une incidence sur
le coût unitaire. Les coûts unitaires des ouvrages sont généralement établis en consultant
l’historique des résultats d’appel d’offres pour les ouvrages et projets similaires. Cette
estimation plus détaillée permet une analyse comparative et la sélection du scénario ou
de la variante qui répond le plus efficacement possible aux besoins.
Lors de la réalisation des plans et devis préliminaires, l’évaluation des quantités est préci-
sée en tenant compte des particularités du projet. À cette étape, le degré d’avancement
du projet permet généralement d’utiliser des logiciels afin d’assurer un calcul précis des
quantités. De plus, plusieurs types de formulaires qui présentent le détail ayant servi à
l’établissement des quantités (devis descriptifs) sont utilisés pour réaliser la description
détaillée des divers ouvrages. Certains de ces formulaires sont destinés à des ouvrages
bien précis (terrassements, glissières de sécurité, clôtures, barrières, etc.), mais beaucoup
sont généraux et se répertorient selon l’unité de mesure de l’ouvrage à réaliser (au mètre,
au mètre carré, à l’unité, etc.). Les ouvrages décrits dans un devis descriptif sont détaillés
précisément et sans ambiguïté. Sur la base de l’information disponible dans les devis
descriptifs, les bordereaux d’estimation servant de référence pour le résultat de l’appel
d’offres peuvent être produits.
2018 03 30
Annexe ECT – Estimation des coûts des travaux de construction
1.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Bien que le coût des travaux de construction représente habituellement la majeure partie
du coût de réalisation d’un projet routier, l’établissement du coût global du projet demande
aussi d’évaluer le coût des activités connexes, comme les honoraires professionnels, et les
frais d’acquisition immobilière et de déplacement des équipements de services publics.
On doit aussi évaluer une réserve de risque qui tient compte du processus d’établisse-
ment et d’évaluation des événements incertains qui peuvent compromettre l’atteinte des
objectifs du projet. Ce processus est évolutif et demande une révision tout au long de la
réalisation du projet. Dans l’évaluation de la réserve de risque, il est important d’éviter
toute redondance avec les éléments couvert dans l’établissement de la contingence.
Enfin, et pour tenir compte de la durée projetée d’un projet, une réserve pour l’inflation
doit être établie. Celle-ci est une évaluation de l’augmentation projetée des prix des biens
et services durant le cycle de vie du projet.
Réalisation d’une estimation de haut niveau par une équipe de projet restreinte (ingénieurs
et technicien), formée de généralistes avec la collaboration de certains responsables
sectoriels en matière d’ouvrages d’art, de construction de route, en environnement, etc.
2018 03 30
Annexe ECT – Estimation des coûts des travaux de construction
Guide de préparation des projets routiers 1.3
R é f é r e n c e
Cahier des charges et devis généraux (CCDG) et dans la collection Normes –
Ouvrages routiers du ministère des Transports, de la Mobilité durable et de
l’Électrification des transports.
Déblais utilisables
Partie des matériaux de déblais qui peuvent être utilisés pour la construction des
remblais. Les déblais de sols organiques et la partie jugée non récupérable des
autres déblais sont exclus du calcul du volume des déblais utilisables.
Diagramme des masses
Représentation graphique du déplacement des sols. Ce diagramme permet de
visualiser les déblais utilisables et les remblais, de définir l’endroit où les quantités
s’équilibrent et de calculer les distances de transport.
Emprunts
Quantités complémentaires prises en dehors de l’emprise lorsque les déblais et
les excavations ne fournissent pas suffisamment de matériaux utilisables pour
la construction des remblais. Les matériaux d’emprunt doivent être des sols
compactables, comme définis dans le CCDG.
Facteur de mise en place (FM)
Facteur qui tient compte du foisonnement et du tassement des déblais utilisables
au moment de leur mise en place dans les remblais. Le facteur de mise en place
(FM) diffère selon qu’il s’applique aux déblais de première classe (FM1) ou aux
déblais de deuxième classe (FM2).
Facteur d’utilisation des déblais (FU)
Le facteur d’utilisation des déblais (FU) représente le pourcentage récupérable
du volume des déblais (non organique). Ce facteur varie selon la nature du sol,
l’état du sol (saturé ou non saturé), les conditions climatiques et tout autre
facteur pouvant avoir une influence sur la récupération des matériaux de déblais.
Le facteur d’utilisation des déblais (FU) diffère selon qu’il s’applique aux déblais
de première classe (FU1) aux déblais de deuxième classe (FU2).
Logiciel de CDAO
Logiciel de conception et de dessin assisté par ordinateur, servant à établir le
tracé, le profil et les autres paramètres de conception de la route projetée pour
déterminer les quantités de différents ouvrages et préparer les plans.
Remblais
Matériaux provenant des déblais de première ou de deuxième classe, des exca-
vations pour ouvrages d’art ou des matériaux d’emprunt. Les remblais peuvent
également comprendre des matériaux provenant du concassage de revêtements
de chaussée en enrobé ou en béton. Le CCDG donne plus de précisions sur les
matériaux pouvant être utilisés en remblais.
2018 03 30
Annexe ECT – Estimation des coûts des travaux de construction
1.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
possible aux catégories présentées au CCDG, ouvrage qui décrit de façon générale les
spécifications, la mise en œuvre et le mode de mesurage et de paiement des ouvrages.
Les grandes catégories d’ouvrages à considérer sont :
organisation de chantier;
terrassement;
structure et revêtement de chaussée;
ouvrages d’art, ponceaux;
drainage;
signalisation et système électrotechniques;
signalisation horizontale;
éléments de sécurité;
aménagement paysager.
organisation de chantier;
bureau du surveillant et laboratoire de chantier;
maintien de la circulation et signalisation;
protection de l’environnement.
Le prix global forfaitaire de ces ouvrages comprend tous les frais de fourniture du local et
du matériel décrits dans le CCDG, ainsi que toutes les dépenses relatives à leur entretien
et à leur utilisation.
2018 03 30
Annexe ECT – Estimation des coûts des travaux de construction
Guide de préparation des projets routiers 1.5
R é f é r e n c e
Le CCDG et l’annexe technique « GIT – Gestion des impacts des travaux routier » décrivent
respectivement certaines exigences relatives à la circulation et à la sécurité sur le chantier
et les ouvrages à prendre en compte dans l’élaboration des articles du bordereau ainsi
que leur mode de paiement.
Tous les ouvrages inscrits au bordereau doivent faire l’objet d’une description précise au
devis en fonction du mode de paiement choisi. Il est recommandé d’indiquer les ouvrages
spécifiques, avec leur mode de paiement particulier, afin que les besoins en signalisation
et en gestion de ces travaux sur le chantier soient clairs.
Diverses mesures de protection environnementale peuvent être exigées. Ces dernières sont
généralement déterminées par le spécialiste en environnement ou peuvent faire partie
des différentes autorisations assujettissant le projet.
2018 03 30
Annexe ECT – Estimation des coûts des travaux de construction
1.6 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
cularités et les modes de paiement de ces ouvrages. Toutefois, lorsque nécessaire, il est
important que le concepteur indique précisément les exigences inhérentes à ces ouvrages
et détermine un mode de paiement qui correspond au mode de réalisation. Il y a lieu de
recourir le moins possible à un mode de paiement global.
4.2.2 Terrassements
4.2.2.1 Déboisement
Les travaux consistent à enlever entièrement les arbres de toutes les dimensions, isolés ou
non, les arbustes, les branches, les broussailles et le bois mort. L’enlèvement des souches
et du sol organique fait partie des déblais ou des excavations.
Ces ouvrages sont payés selon les stipulations du CCDG. Le coût du déboisement est géné-
ralement calculé à l’hectare ou estimé de façon globale. Ils peuvent être aussi calculés à
l’unité dans le cas de l’abattage ou l’élagage d’arbres isolés.
Pour la construction de remblais sur des sols organiques ou autres sols de faible portance,
les études géotechniques peuvent recommander une des méthodes suivantes, selon l’épais-
seur, l’étendue, la capacité portante de la couche de sol et le type de route à construire :
déblai;
déplacement par gravité;
consolidation par surcharge;
consolidation sans surcharge.
Ces méthodes sont décrites dans la collection Normes – Ouvrages routiers du Ministère et
dans le CCDG. Ce dernier document présente également les modes de paiement associés
à ces méthodes.
2018 03 30
Annexe ECT – Estimation des coûts des travaux de construction
Guide de préparation des projets routiers 1.7
R é f é r e n c e
Les volumes des déblais et des remblais sont calculés avec la méthode de la moyenne des
aires ou avec une autre méthode reconnue. L’utilisation d’un logiciel de CDAO permet de
réaliser le cubage de ces volumes de façon précise et aisée pour chaque variante.
Les déblais peuvent être répartis selon la nature des matériaux sur le site des travaux,
puisque le concepteur dispose des données des sondages provenant de l’étude pédo-
logique. Ces données sont saisies avec le logiciel de CDAO afin de calculer les volumes
correspondants de déblais des différents types de sols rencontrés.
Les éléments suivants ont aussi une influence sur les volumes de déblais et de remblais :
Le concepteur doit également tenir compte des données des sondages et des recomman-
dations de certaines études qui peuvent avoir une influence sur les quantités de déblais
et de remblais, comme il est indiqué dans la collection Normes – Ouvrages routiers
du Ministère :
aménagement de transitions;
géométries particulières des coupes de roc;
pentes particulières de talus;
protection de bas de talus;
traitement des sols de faible portance;
remblai léger.
Afin de simplifier la saisie des données des sondages, il est recommandé de regrouper les
sols ayant des propriétés semblables. Selon la classification et l’état du sol (saturé ou non
saturé), les déblais sont récupérables à divers degrés pour utilisation dans les remblais. Il
est à noter que les conditions climatiques influencent l’état du sol. Pour plus de précision
sur la récupération des déblais, on peut consulter l’annexe technique « TSC – Terrassement
et structure de chaussée ».
Les déblais utilisables excluent les sols organiques, certains sols de faible portance et la
portion non récupérable des autres types de sols. Dans le cas des sols de faible portance,
2018 03 30
Annexe ECT – Estimation des coûts des travaux de construction
1.8 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
un traitement chimique (généralement à la chaux) peut toutefois être fait si une étude
technique et économique démontre qu’il peut être avantageux de les récupérer. La méthode
de traitement des matériaux de remblais à la chaux est décrite dans le CCDG.
Pour les types de sols partiellement récupérables, il faut attribuer un facteur d’utilisation aux
volumes correspondants de déblais estimés pour vérifier si des matériaux d’emprunt sont
nécessaires et, le cas échéant, pour en évaluer la quantité. Comme il est indiqué à l’annexe
technique « TSC – Terrassement et structure de chaussée », différents facteurs d’utilisation
peuvent être appliqués selon la nature des sols. Il importe de préciser que ces facteurs
sont approximatifs et dépendent de l’interprétation des résultats des diverses études.
Les facteurs d’utilisation peuvent généralement être saisis dans le logiciel de CDAO pour
chaque type de sol et selon des intervalles de chaînage. Cette dernière option est parti-
culièrement utile pour faire varier le facteur d’utilisation d’un type de sol en fonction de
l’état du sol (saturé ou non saturé) ou pour tenir compte des conditions particulières d’un
secteur. Par exemple, pour un intervalle de chaînage donné, le facteur d’utilisation d’un
type de sol devrait être moindre si l’épaisseur moyenne de la couche de sol à déblayer
est relativement mince et que ce sol est adjacent à un autre sol peu ou non récupérable.
Le produit d’un facteur d’utilisation avec le volume du type de sol correspondant donne
le volume de déblais utilisables de ce sol. La somme des déblais utilisables de chacun
des sols permet ensuite de déterminer le volume total des déblais utilisables pour la
construction des remblais.
Pour avoir une vue globale de l’évolution et du bilan des terrassements, le concepteur peut
aussi consulter le diagramme des masses correspondant à chaque variante. Ces diagrammes
peuvent être obtenus aisément à partir du logiciel de CDAO. Puisque le diagramme des
masses ne tient compte que des déblais utilisables et des remblais, il est un outil intéressant
pour le concepteur. Pour plus de détails concernant ce diagramme, le concepteur peut se
référer à l’annexe technique « TSC – Terrassement et structure de chaussée ».
Les emprunts sont payés à la tonne ou au mètre cube. Si le mode de mesurage choisi est
la tonne, le volume d’emprunt de sol compactable obtenu peut être converti en tonnes en
appliquant le facteur de conversion volumétrique du matériau du banc d’emprunt. Lorsque
la source de matériaux d’emprunt n’est pas connue (ce qui est généralement le cas), un
facteur variant de 1,8 t/m3 (sable uniforme) à 2,0 t/m3 (sable graveleux) doit être utilisé.
Pour la comparaison entre les diverses variantes, une évaluation sommaire de ces quan-
tités peut être réalisée. Ces quantités pourront être estimées avec plus de précision pour
la variante choisie.
Dans le but de préciser les quantités pour la variante choisie, il est important d’évaluer
les volumes de déblais pour les transitions (sol/sol, sol/roc, ponceaux et ouvrages d’art),
la terre végétale située à moins d’un mètre sous la ligne d’infrastructure, les volumes de
remblais nécessaires à la construction d’entrées privées et toute autre quantité de déblais
et de remblais pour l’aménagement de divers ouvrages.
2018 03 30
Annexe ECT – Estimation des coûts des travaux de construction
Guide de préparation des projets routiers 1.9
R é f é r e n c e
À partir des résultats de l’étude de caractérisation des sols contaminés et pour chaque degré
de contamination, une évaluation des volumes de sols correspondants est réalisée. Selon
le degré de contamination, l’étude peut recommander la mise au rebut/l’enfouissement?
ou le traitement de ces sols.
Le prix unitaire est établi au mètre cube pour chacune des recommandations proposées.
Pour ce faire, il est important de s’informer auprès des propriétaires des sites afin de fixer
les coûts unitaires relatifs au traitement ou à la disposition de ces sols, selon le cas, en
tenant compte également de la distance de transport.
En présence de coupes de roc importantes et lorsque les études révèlent que le pré-
découpage du roc est nécessaire, le coût de cet ouvrage est estimé au mètre carré de
surface prédécoupée, comme il est indiqué dans le CCDG.
La renaturalisation d’une chaussée abandonnée consiste à rétablir l’aspect naturel des lieux,
en éliminant l’illusion que l’ancienne route est encore fonctionnelle. Parfois, il faut planter
des végétaux de type arbustif ou des conifères pour s’assurer de bien atteindre cet objectif.
Les matériaux de l’ancienne structure de chaussée peuvent être utilisés dans les remblais.
Ces quantités doivent alors être ajoutées aux déblais de deuxième classe.
2018 03 30
Annexe ECT – Estimation des coûts des travaux de construction
1.10 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Ces travaux sont normalement payés au mètre carré, comme il est indiqué dans le CCDG,
et peuvent comporter des travaux complémentaires, comme un aménagement paysager
spécifique, un monticule ou la plantation de végétaux.
Pour chacune des variantes, il est important de s’assurer que les eaux de ruissellement
seront évacuées adéquatement. Il peut donc être nécessaire de prévoir que les fossés de
décharge seront creusés ou nettoyés. Les matériaux excavés peuvent être épandus sur
place ou transportés par camion pour mettre au rebut ceux qui sont inutilisables. Le CCDG
décrit ces deux ouvrages.
Le creusage des fossés de décharge est estimé au mètre cube et séparé en deux catégories,
selon que les matériaux excavés sont de première ou de deuxième classe. Le nettoyage de
fossés est estimé au mètre linéaire.
Pour obtenir plus d’information sur les techniques présentées, le concepteur peut se référer
à l’annexe technique « TSC – Terrassement et structure de chaussée ».
Le régalage final comprend les retouches à faire pour rendre les profils en tous points
conformes aux lignes théoriques en long et en travers. Il est recommandé d’inclure cet
ouvrage aux bordereaux d’estimation des différentes variantes pour obtenir une meilleure
approximation du coût total du projet.
Les tuyaux d’entrées privées sont installés dans l’axe et au profil des fossés latéraux. Le
diamètre minimal du tuyau est de 450 mm, comme il est indiqué dans la collection Normes –
Ouvrages routiers du Ministère. Cette collection donne également de l’information sur
la détermination de la longueur des tuyaux et sur l’installation de pièces d’extrémités
biseautées en béton, en métal et en thermoplastique.
Les tuyaux pour entrées privées sont payés au mètre. Les extrémités biseautées des tuyaux
d’entrée sont payées à l’unité ou incluses dans le prix unitaire du tuyau.
2018 03 30
Annexe ECT – Estimation des coûts des travaux de construction
Guide de préparation des projets routiers 1.11
R é f é r e n c e
Différents matériaux peuvent être utilisés dans les remblais légers, comme du polystyrène,
du béton et le treillis métallique.
Lorsque les épaisseurs des différents éléments de la structure de la chaussée sont connues,
il est relativement simple d’en évaluer les quantités en saisissant ces données dans le logiciel
de CDAO. Les résultats obtenus à l’aide du logiciel sont précis, car ils tiennent compte des
divers paramètres de conception tels que les changements de dévers dans les courbes, la
pente de l’infrastructure comparée à la pente des autres couches dans les tangentes, les
élargissements de voies et d’accotements, et les pentes de talus. Le dimensionnement final
de la structure de la chaussée a une influence sur les quantités de déblais et de remblais.
Puisque la distance de la source d’approvisionnement peut influer sur le coût des matériaux
composant la structure de la chaussée, il importe de faire une recherche pour trouver les
lieux d’approvisionnement susceptibles d’être choisis et, par conséquent, pour ajuster les
prix unitaires de ces matériaux dans l’estimation. Cette démarche est particulièrement
importante lorsqu’il n’y a pas de sources d’approvisionnement connues à proximité
du chantier.
Lorsque des transitions pour contrer les effets du gel sont prévues et que le concepteur
prévoit de les combler avec des matériaux granulaires, ces quantités doivent être ajoutées
à celles de la sous-fondation.
Puisque le logiciel de CDAO calcule déjà le volume des matériaux selon les dimensions
théoriques, il n’est pas avantageux de convertir les quantités calculées en tonnes.
Le CCDG traite des revêtements de chaussée en enrobé. Les ouvrages suivants, dont le
mode de paiement est stipulé dans le CCDG, s’appliquent aux nouveaux revêtements :
2018 03 30
Annexe ECT – Estimation des coûts des travaux de construction
1.12 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
liant d’accrochage ou d’imprégnation;
enrobé préparé et posé à chaud;
rechargement et mise en forme des accotements en matériaux granulaires
après asphaltage.
Les quantités d’enrobé en tonnes peuvent être évaluées à partir du logiciel de CDAO. Le
concepteur doit préalablement saisir toutes les données pertinentes : chaînages, largeurs,
épaisseurs et facteurs de conversion volumétrique. Les quantités d’enrobé peuvent aussi
être obtenues lors de la saisie de ces données dans le ou les formulaires de détail du devis
descriptif. L’avantage de cette dernière méthode est qu’elle permet d’obtenir du même
coup les quantités des autres ouvrages liés à la pose d’enrobé.
Le CCDG traite du revêtement de chaussée en béton. Cet ouvrage est payé au mètre carré
selon l’épaisseur stipulée par le concepteur. Celui-ci doit noter que la distance de la source
d’approvisionnement pour le béton a une influence sur le prix unitaire de cet ouvrage.
Les ouvrages suivants peuvent faire l’objet d’un article particulier au bordereau :
Ces articles particuliers peuvent être exigés lors de la préparation des plans et devis défini-
tifs, mais, à l’étape de l’avant-projet définitif, il n’est pas encore nécessaire de les estimer.
Dans les secteurs du projet où la nouvelle géométrie coïncide avec celle de la route existante
(zone de raccordement ou de chevauchement), une étude peut recommander la réhabili-
tation de la chaussée.
2018 03 30
Annexe ECT – Estimation des coûts des travaux de construction
Guide de préparation des projets routiers 1.13
R é f é r e n c e
Terrassement et structure de chaussée ». Le concepteur y trouve les principales références
à consulter et les éléments à prendre en considération pour le calcul des quantités des
ouvrages.
Pour estimer les coûts unitaires des ouvrages d’art, ponceaux et égouts pluviaux, on peut
consulter la Liste et prix des ouvrages d’infrastructures de transport et la Liste des prix
de conception, disponibles sur le site intranet de la Direction générale des structures, en
tenant compte des particularités du projet.
Le mode de paiement pour la démolition d’un ouvrage d’art existant peut être au mètre
cube, au mètre carré ou global à forfait, comme prévu dans le CCDG. Dans l’estimation
des prix des ouvrages requis, il est également important de tenir compte du respect des
règles environnementales.
Les exigences relatives à ces ouvrages, qui comprennent les batardeaux, le soutènement
temporaire, les excavations et remblais, les coussins en matériaux granulaire et les revê-
tement de protection, décrites dans le CCDG, s’appliquent pour la construction de murs,
ponceaux, drains, conduits, structures, ponts et autres ouvrages d’art. Ces travaux sont
payés à l’unité, à prix global forfaitaire ou suivant la quantité théorique en mètres cubes
établie selon les dimensions indiquées dans le CCDG.
Le concepteur doit cependant noter que le prix des excavations et des coussins en
matériau granulaire est inclus dans le prix unitaire de certains ouvrages énumérés ci-dessus.
Dans le cas des structures, ponts et autres ouvrages d’art dont le prix unitaire ne com-
prend pas les travaux d’excavation et de préparation des fondations, il faut s’assurer de les
inclure aux bordereaux d’estimation des différentes variantes pour obtenir une meilleure
approximation du coût total du projet. À l’étape du choix des variantes, un prix global
forfaitaire peut être déterminé pour cet ouvrage. Par contre, pour la variante choisie,
l’estimation de ces ouvrages doit être privilégiée suivant la quantité théorique en mètres
cubes et selon la nature des sols excavés.
4.2.4.2.1 Batardeaux
Un batardeau est une digue ou un caisson provisoire qu’on construit sur un cours d’eau
pour assécher une aire de travail. Pour déterminer les dimensions du batardeau et le mode
de paiement, le concepteur doit se référer au CCDG.
Cet ouvrage est prévu pour protéger un ouvrage existant, comme une chaussée, un pont,
un équipement de service public, une propriété privée, etc. Comme il est indiqué dans le
2018 03 30
Annexe ECT – Estimation des coûts des travaux de construction
1.14 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
CCDG, le soutènement temporaire peut être inclus dans le prix de l’excavation ou faire
partie d’un article spécifique au bordereau. Cependant, peu importe le mode de paiement
choisi, il est important d’en estimer les coûts.
4.2.4.4 Ponceaux
Le concepteur peut se référer au Manuel de conception des ponceaux disponible sur le site
Web des Publications du Québec pour la conception des ponceaux. Le type de ponceau
est fonction des caractéristiques du site. L’estimation des quantités se fait à l’aide des
plans types du Manuel de conception des ponceaux.
4.2.5 Drainage
Les éléments d’un égout pluvial sont la conduite, le tuyau de raccordement, le puisard, le
regard, le regard-puisard, le cadre, la grille, le tampon, le puisard de fossé et les joints. À
moins de besoins particuliers, le choix du matériau à utiliser est laissé à l’entrepreneur qui
soumissionne sur tous les produits mis en option. Les matériaux les plus souvent utilisés
sont le béton et le thermoplastique à paroi intérieure lisse.
Pour l’estimation, il est courant de considérer le béton. Les conduites pluviales sont payées
au mètre linéaire, en incluant les excavations, le coussin de support, l’enrobement et les
remblais jusqu’à la ligne d’infrastructure, selon les modalités du CCDG. La dimension de
la base des regards dépend du diamètre, du nombre et de l’angle de pose des conduites
qui s’y raccordent. Il faut se référer aux catalogues des fournisseurs pour déterminer
les dimensions de la base des regards. Il est de plus en plus courant d’exiger des cadres
autoajustables pour les regards situés à l’intérieur de la plate-forme de la route. Il est
toutefois recommandé d’éviter de placer ces derniers dans les zones de passage des roues
des véhicules.
Les regards et les puisards sont payés à l’unité, en incluant tous les accessoires, selon les
stipulations du CCDG.
Les drains souterrains, avec ou sans tuyaux perforés, servent à abaisser le niveau de la
nappe phréatique ou à évacuer les eaux d’infiltration vers un fossé, un ponceau ou un
2018 03 30
Annexe ECT – Estimation des coûts des travaux de construction
Guide de préparation des projets routiers 1.15
R é f é r e n c e
égout pluvial, comme il est indiqué dans le CCDG et dans la collection Normes – Ouvrages
routiers du Ministère.
Le choix du type de drain est fait en fonction de son emplacement et de son mode d’installation.
Lorsque les études et les visites sur le terrain indiquent, par endroits, la présence probable
d’eau souterraine au niveau de la ligne d’infrastructure, il faut prévoir l’installation de
drains pour abaisser la nappe phréatique ou pour capter les eaux de source. Puisqu’il est
généralement difficile de prévoir exactement l’emplacement et la longueur de chacun des
drains, le gérant de projet estime, selon l’information qu’il possède, une longueur totale
de drains pour l’ensemble du projet. Il est recommandé d’inclure cet ouvrage aux borde-
reaux d’estimation des différentes variantes pour obtenir une meilleure approximation
du coût total du projet.
Les quantités et les coûts des drains peuvent être relativement importants lorsque l’ouvrage
est prévu de chaque côté de la route pour évacuer l’eau de la structure de la chaussée,
comme on le montre dans la collection Normes – Ouvrages routiers du Ministère. Cela
peut être réalisé en milieu urbain, lorsque les sols de l’infrastructure ne permettent pas de
drainer efficacement la structure de la chaussée, particulièrement au pied des bordures
et des trottoirs.
Les revêtements de protection en pierres sont utilisés pour protéger de l’érosion les
talus les extrémités de ponceau, les fossés et les décharges, comme il est indiqué dans la
collection Normes – Ouvrages routiers du Ministère. Pour éviter la migration des particules
fines à travers la protection, il est recommandé d’installer une membrane géotextile.
Pour les zones au-dessus de la ligne d’eau, la membrane prévient aussi l’érosion sous le
revêtement par les eaux de surface. Dans ce cas, le prix de la membrane est généralement
inclus dans le prix total de l’ouvrage.
De plus, pour contrôler les érosions qui se produisent fréquemment pendant des travaux
de construction, le concepteur doit prévoir des quantités supplémentaires de revêtement
de protection. Ces quantités peuvent être importantes lorsque le terrain naturel est
accidenté. Il faut donc s’assurer d’évaluer adéquatement les quantités nécessaires.
2018 03 30
Annexe ECT – Estimation des coûts des travaux de construction
1.16 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Il est important de consulter les spécialistes de la direction territoriale, de l’unité centrale
spécialisée ou du centre de services concerné pour l’estimation des quantités et des coûts
liés à la signalisation et à l’éclairage. Les exigences relatives à la signalisation, au choix des
panneaux, des poteaux et autres éléments structuraux sont présentées dans la collection
Normes – Ouvrages routiers du Ministère.
L’évaluation des quantités et des coûts des ouvrages liés au système d’éclairage routier
se fait en fonction de la longueur des zones à éclairer et des particularités de la route
(intersections, bretelles, etc.). Le prix global ainsi défini sera détaillé dans un bordereau
distinct à l’étape des plans et devis.
Il est pratiquement toujours nécessaire d’estimer le coût des dispositifs de retenue, car il est
relativement élevé. La justification des dispositifs de retenue, de même que les différents
modèles pouvant être utilisés, sont présentés dans le Tome VIII – Dispositifs de retenue
de la collection Normes – Ouvrages routiers du Ministère. Les deux types de glissières le
plus souvent utilisées sont les glissières rigides et les glissières semi-rigides. Dans ces deux
cas, des dispositifs d’extrémité doivent être prévus, et seuls les dispositifs d’extrémité de
glissière semi-rigide de type 1 ou 2, homologués par le Ministère, peuvent être utilisés.
Les glissières rigides sont prévues pour les cas où des contraintes d’espace ne permettent
pas l’installation de glissières semi-rigides. Elles sont payées au mètre selon les modalités
du CCDG.
Les glissières semi-rigides sont le type de glissières le plus couramment utilisé. Elles
sont payées au mètre selon les modalités du CCDG. Il existe deux modèles de glissières
semi-rigides qui diffèrent l’un de l’autre par le profil de leur élément de glissement, leurs
poteaux et leur déformation dynamique. Il s’agit de la glissière avec profilé d’acier à double
ondulation et de la glissière avec tube d’acier.
2018 03 30
Annexe ECT – Estimation des coûts des travaux de construction
Guide de préparation des projets routiers 1.17
R é f é r e n c e
Un atténuateur d’impact est utilisé lorsqu’il y a risque d’impact frontal contre un objet fixe
qui est situé à l’intérieur de la zone de dégagement latéral et devant lequel l’installation
d’une glissière de sécurité n’est pas possible. Les objets fixes justifiant l’utilisation d’un
atténuateur d’impact sont notamment :
Ils sont conçus et fabriqués par des entreprises spécialisées et doivent être inscrits sur
la liste des produits homologués pour être utilisés sur le réseau routier. Ils doivent être
installés et utilisés conformément aux instructions du fabricant.
Les atténuateurs d’impact homologués sont payés à l’unité. Le prix couvre notamment
la fourniture des matériaux, les pièces de transition et les pièces de raccordement à la
glissière rigide ou semi-rigide avec profilé à double ondulation, les ancrages au sol, les
toiles ainsi que la mise en œuvre.
Les clôtures à faune (métalliques ou électriques) constituent l’une des méthodes les plus
efficaces pour empêcher le passage des animaux. Leur utilisation ne doit pas être géné-
ralisée en raison du coût élevé d’installation et d’entretien, et aussi de l’effet de barrière
permanente sur les mouvements naturels des populations animales.
Comme il est indiqué dans le CCDG, la clôture est payée au mètre linéaire et les barrières
sont payées à l’unité.
Cette section couvre l’ensemble des travaux d’engazonnement et de plantation qui doivent
assurer des fonctions techniques et esthétiques pour le confort et la sécurité des usagers
ainsi que la mise en valeur du milieu.
À partir du logiciel de CDAO, il est possible de déterminer les surfaces à recouvrir de terre
végétale et à engazonner. Les techniques d’engazonnement sont :
ensemencement mécanique;
2018 03 30
Annexe ECT – Estimation des coûts des travaux de construction
1.18 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
ensemencement hydraulique;
engazonnement au moyen de plaques de gazon.
Le système ministériel Bordereau de demande de paiement (BDP) est une application Web
qui permet, pour l’ensemble des projets de construction du Ministère, de produire les
bordereaux d’estimation et de soumission et d’assurer la comptabilisation de l’exécution
des quantités. Il génère les demandes de paiement et comptabilise les coûts associés aux
imprévus (avenants au contrat).
BDP utilise le concept de code d’ouvrage afin de définir l’intervention à un niveau de détail
permettant un suivi efficace des quantités. Au code d’ouvrage sont associées une descrip-
tion, une dimension et une unité de mesure permettant de cerner la nature et l’envergure
d’un ouvrage spécifique. Les codes d’ouvrage peuvent être « usuels » lorsqu’ils sont associés
à un ouvrage spécifique, ou « non usuel », dans le cas où des besoins de suivis particuliers
du projet ne peuvent être gérés par l’utilisation de codes usuels. Ces codes sont utilisés
dans la production des bordereaux qui viennent définir de façon détaillé le projet routier
en ce qui a trait aux quantités et aux prix unitaires.
2018 03 30
Annexe ECT – Estimation des coûts des travaux de construction
Guide de préparation des projets routiers 1.19
R é f é r e n c e
-- sélection du plus bas soumissionnaire conforme,
-- analyse complémentaires lorsque le prix du plus bas soumissionnaire
conforme est > 10 % ou < 20 % de l’estimation.
d) En tout temps :
à même l’application, accès à des statistiques sur les quantités et prix unitaires
associés à chacun des codes d’ouvrage usuels, par année financière;
à partir des données comptabilisées dans BDP, production sur une base annuelle
de la Liste et prix des ouvrages d’infrastructures de transport accessible à même
l’application.
2018 03 30
Annexe ECT – Estimation des coûts des travaux de construction
1.20 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
été donnée au cours de l’année financière se terminant à la fin du mois indiqué.
Les notions de quantités exécutées et le coût moyen fournissent l’information sur
l’ensemble des contrats en cours d’exécution durant cette même période. Cette
liste présente cette information pour les trois plus récentes années financières.
Elle est accessible à tous les intervenants via le site Web du Ministère.
Prix de base à la centrale pour l’année et Liste des usines d’asphalte, des bancs
de gravier et carrières (document transmis en direction territoriale par le comité
des prix).
Recueil des tarifs de camionnage en vrac du Ministère, (disponible sur le site Web
du Ministère).
2018 03 30
Annexe ECT – Estimation des coûts des travaux de construction
Guide de préparation des projets routiers 1.21
TABLE DES MATIÈRES
2018 03 30
Annexe EIG – Ententes intergouvernementales
Guide de préparation des projets routiers i
EIG-01 – PROCESSUS GÉNÉRAL DE CHEMINEMENT DES R é f é r e n c e
ENTENTES INTERGOUVERNEMENTALES
Tableau 1 – Processus général de cheminement des ententes intergouvernementales
Délai moyen
Étapes
observé
Note :
La Direction des affaires institutionnelles peut s’insérer au tout début du processus ou en cours de
négociation si, par exemple, celle-ci est menée par une autre unité (p. ex. : Direction des affaires
juridiques). Ce service peut jouer un rôle de premier plan en menant les négociations ou agir à titre
de service conseil à l’intérieur de son champ de compétence.
2018 03 30
Annexe EIG – Ententes intergouvernementales
Guide de préparation des projets routiers 1.1
TABLE DES MATIÈRES
2018 03 30
Annexe ENT – Ententes de collaboration
Guide de préparation des projets routiers i
ENT-01 – ENTENTES DE COLLABORATION R é f é r e n c e
Les ententes de collaboration sont élaborées lorsqu’une partie ou la totalité des travaux
routiers sont réalisés en collaboration avec un partenaire, notamment une municipalité,
ou une municipalité régionale de comté (MRC).
L’entente de collaboration peut porter sur la préparation des travaux routiers, sur la
construction ou encore sur les deux à la fois. À titre d’exemple, on peut avoir :
Outre la description des travaux, l’entente précise, entre autres, le calendrier des travaux,
les responsabilités des deux parties ainsi que leur engagement financier.
Une description détaillée des ententes de collaboration et du processus qui mène à leur
signature se trouve dans le document Ententes ministérielles de collaboration : Normes
et directives. Une description synthétique est présentée ici.
Aucune négociation des modalités de l’entente ne doit être entreprise avec le partenaire
tant que l’autorisation de mandat n’a pas été obtenue. Cela s’applique également à la
négociation d’un avenant. L’autorisation de mandat autorise le gérant de projet ou le
responsable des ententes à négocier le partage des coûts et le calendrier des travaux final
avec le partenaire. Cette autorisation est donnée par le ministre. Rien n’interdit toutefois
de s’informer de la forme que prendra le projet ou des échéances et des contraintes du
partenaire, dans la mesure où ces discussions n’engagent pas le Ministère.
2018 03 30
Annexe ENT – Ententes de collaboration
Guide de préparation des projets routiers 1.1
R é f é r e n c e
Au plus tôt, le processus de conclusion d’une entente peut démarrer lorsque le budget
du projet routier est non seulement connu, mais également précis à 10 %.
La signature d’une entente de collaboration doit impérativement intervenir avant que les
activités visées par l’entente ne puissent débuter, soit :
une première entente, qui ne vise que la préparation du projet lorsque le projet
atteint le point de contrôle 3 (PC-3);
une seconde entente, qui vise la réalisation des travaux lorsque le projet est présenté
au point de contrôle 5 (PC-5).
Cette manière de procéder présente l’avantage que les travaux prévus à la seconde entente
seront bien planifiés et que les coûts seront moins susceptibles de fluctuer. En contrepartie,
des délais supplémentaires sont à prévoir pour la seconde entente pour l’obtention de
l’autorisation de mandat et le processus administratif qui mène à la conclusion de la
seconde entente.
Le partenariat peut aussi être établi en une seule entente englobant à la fois la prépara-
tion du projet routier et sa construction. Cette manière de procéder présente l’avantage
que le processus de conclusion d’entente n’est franchi qu’une fois, ce qui peut paraître
plus rapide aux yeux de certains. Toutefois, cette approche n’est pas privilégiée, car
les montants prévus dans l’entente étant fixes, tout dépassement de coûts devra faire
l’objet d’un avenant à l’entente, ce qui rallonge considérablement le processus en aval.
De plus, lorsque les travaux sont en cours, cette situation peut entraîner plusieurs
problèmes administratifs et légaux.
Il vaut mieux faire une meilleure planification en amont que d’avoir à remédier aux modi-
fications apportées aux modalités de l’entente en aval.
Des critères ont été élaborés pour départager la responsabilité en matière de gestion de
projet :
2018 03 30
Annexe ENT – Ententes de collaboration
1.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Il est recommandé qu’un seul partenaire assume la totalité de la préparation du projet.
Toutefois, dans certains cas, la préparation peut être partagée entre les partenaires. Ce
partage des responsabilités devra être décrit de façon détaillée dans l’entente de
collaboration.
1.2.3 Surveillance
En général, la surveillance des travaux devrait être exercée par le gestionnaire de projet.
Toutefois, même si le Ministère est gestionnaire de projet, la municipalité peut demander
à être responsable de la surveillance de sa partie des travaux. Il peut aussi s’agir d’une
exigence du Ministère si les travaux municipaux sont jugés trop complexes pour que le
Ministère en assume la surveillance.
Ainsi, un certain contrôle peut être exercé sur le calendrier des travaux et les coûts, et cela
permet surtout au Ministère d’être informé avec diligence de toute problématique telle
que la réalisation d’un risque, le dépassement de coûts ou le non-respect du calendrier des
travaux. La figure 1 présente les livrables liés aux ententes de collaboration qui s’insèrent
dans le cheminement ministériel de réalisation des projets routiers.
2018 03 30
Annexe ENT – Ententes de collaboration
Guide de préparation des projets routiers 1.3
R é f é r e n c e
Entente Entente
Préparation de projets routiers Réalisation de travaux
PC-0
PC-1
Autorisation de mandat
Préparation du projet
2 - Avant-projet préliminaire
PC-2
3 - Avant-projet définitif
Entente et préparation
PC-3
du projet signée
Autorisation de mandat
PC-4 Réalisation des travaux
CONSTRUCTION
2018 03 30
Annexe ENT – Ententes de collaboration
1.4 Guide de préparation des projets routiers
TABLE DES MATIÈRES
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
Guide de préparation des projets routiers i
ENV-01 – COMPOSANTES BIOPHYSIQUES ET HUMAINES R é f é r e n c e
1. Introduction
L’environnement représente les milieux biologique, physique et humain dans lesquels
les projets routiers sont conçus et réalisés et dont la complexité dépasse parfois le site
immédiat des travaux de construction. Ces milieux englobent de nombreuses composantes
biophysiques et humaines (eau, air, sol, faune, flore, utilisation du sol, aménagement du
territoire, patrimoine culturel, paysage, etc.) qui interagissent entre elles et qui peuvent
constituer des enjeux pour la réalisation d’un projet.
La liste des composantes biophysiques et humaines présentée dans cette section est non
exhaustive. Elle constitue néanmoins un aide-mémoire pour la réalisation d’inventaires
aux différentes étapes de planification d’un projet routier. Seules les composantes discri-
minantes pour un projet doivent être étudiées.
Il est à noter que ces dernières sont traitées par plusieurs domaines d’expertise. Le gérant
de projet doit s’adresser au spécialiste approprié pour la réalisation de l’inventaire de
ces composantes.
2. Composantes biophysiques
Contexte physiographique :
-- relief.
Pédologie et géomorphologie :
-- dépôts meubles, affleurements rocheux;
-- topographie;
-- drainage;
-- qualité des sols;
-- tourbières, sédiments organiques;
-- zones d’érosion, zones à faible capacité portante, zones de fortes pentes;
-- zones instables (éboulis, glissement, ravin, escarpements rocheux).
Climatologie :
-- zones de brouillard, de vents violents, de combes à neige, etc.
Hydrographie et hydrologie :
-- réseau hydrographique (bassin versant, cours d’eau et lacs, plaines
inondables, etc.);
-- régime hydrique.
Secteurs protégés ou en voie de l’être (lois et règlements fédéraux, provinciaux,
municipaux, etc.) :
-- parcs, réserves, refuges, stations forestières, etc.
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
Guide de préparation des projets routiers 1.1
R é f é r e n c e
Eau :
-- milieux hydriques et milieux humides;
-- qualité de l’eau de surface;
-- habitat du poisson;
-- aquifère et eau souterraine;
-- rives, littoral et plaines inondables;
-- zone d’érosion et à potentiel d’érosion.
Faune et flore :
-- abondance, distribution et diversité;
-- secteurs d’intérêt particulier sur le plan faunique et floristique (peuplement
et espèces rares, fragiles ou exceptionnels, potentiel forestier, plantation,
secteurs aménagés pour le passage d’animaux, zones de migration, habitats
potentiels, etc.);
-- habitat faunique et floristique;
-- espèces exotiques envahissantes;
-- espèces menacées ou vulnérables ou susceptibles d’être ainsi désignées;
-- espèces d’intérêt social, économique, culturel ou scientifique;
-- barrages de castor;
-- milieu forestier et boisés;
-- secteurs d’exploitation (concessions, zones d’exploitation contrôlée, pourvoiries, etc.).
Sol :
-- sols et eau souterraine contaminés.
Air :
-- qualité de l’air;
-- poussières.
3. Composantes humaines
Composante démographique et sociale :
-- profil démographique;
-- contexte culturel;
-- situation économique et perspectives de développement;
-- habitudes de vie.
Aménagement du territoire :
-- utilisation et affectation du sol (actuelle et projetée). Zones où l’occupation du sol
est soumise à des contraintes particulières pour des raisons de sécurité publique
ou pour des raisons de protection environnementale des rives, du littoral et des
plaines inondables;
-- territoire présentant un intérêt d’ordre historique, culturel, esthétique
ou écologique;
-- organisation du transport terrestre;
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
1.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
pour des raisons de sécurité et de santé publiques ou de bien-être régional
(bruit routier);
-- nature des infrastructures et équipements importants;
-- sources d’alimentation en eau potable.
Composantes agricoles :
-- exploitation et terres agricoles;
-- potentiel agricole des sols;
-- élevage;
-- sylviculture, acériculture, etc.;
-- division cadastrale et organisation spatiale des exploitations;
-- dynamisme agricole;
-- secteur de conflits liés à la circulation routière (traverse d’animaux [de ferme],
de machinerie agricole, etc.).
Patrimoine culturel :
-- immeubles et sites patrimoniaux protégés ou inventoriés;
-- sites archéologiques connus et zones à potentiel reconnu;
-- secteurs à valeur patrimoniale (concentration de bâtiments historiques, parcours
fondateurs, occupation ancienne du sol, etc.).
Paysage :
-- bassin visuel et unités de paysage;
-- zones d’accès visuel et zones de dégradation;
-- champ visuel des riverains et des usagers;
-- caractéristiques et valeurs attribuées au paysage;
-- aménagement paysager.
Matières résiduelles :
-- rebuts;
-- matières dangereuses;
-- matériaux de démolition;
-- matériaux naturels de déblais.
Nuisances :
-- bruit;
-- vibration;
-- pollution lumineuse;
-- îlots de chaleur.
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
Guide de préparation des projets routiers 1.3
ENV-02 – LOI SUR LE PATRIMOINE CULTUREL (RLRQ, R é f é r e n c e
CHAPITRE P-9.002), ARTICLES 47 À 53 ET 64 À 67
1. Introduction
La Loi sur le patrimoine culturel (LPC) prescrit notamment les obligations à l’égard des
immeubles patrimoniaux classés, des aires de protection, des sites patrimoniaux déclarés
et des sites patrimoniaux classés. Avant de procéder à certains types d’interventions sur
ces biens, une autorisation de travaux du ministre de la Culture et des Communications
est obligatoire.
Les municipalités ont également la possibilité, en vertu de cette Loi, de citer des immeubles
patrimoniaux et des sites patrimoniaux, auxquels ils peuvent les assujettir, par règlement,
à des conditions relatives à la conservation de leurs valeurs patrimoniales.
La Loi régit aussi le cadre entourant la recherche archéologique, la protection des biens
archéologiques et la découverte fortuite (pour plus de détail, consulter l’annexe technique
« ARC – Archéologie »).
3. Assujettissement
Le Chapitre III de la Loi, entre autres, lie le gouvernement, ses ministères et les organismes
mandataires de l’État. Les articles suivants, à l’égard des biens protégés par le gouver-
nement ou le Ministère de la Culture et des Communications (MCC), s’appliquent donc
au ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports :
48. Nul ne peut, sans l’autorisation du ministre, altérer, restaurer, réparer, modi-
fier de quelque façon ou démolir en tout ou en partie un bien patrimonial classé
et, s’il s’agit d’un immeuble, le déplacer ou l’utiliser comme adossement à une
construction.
49. Nul ne peut, sans l’autorisation du ministre, dans une aire de protection, divi-
ser, subdiviser, rediviser ou morceler un terrain ni faire une construction, telle que
définie par règlement du ministre, ni y démolir en tout ou en partie un immeuble.
64. Nul ne peut, dans un site patrimonial déclaré ni dans un site patrimonial classé,
diviser, subdiviser, rediviser ou morceler un terrain, ni modifier l’aménagement
ou l’implantation d’un immeuble, ni faire quelque construction, réparation ou
modification relative à l’apparence extérieure d’un immeuble, ni démolir en tout
ou en partie cet immeuble, ni ériger une nouvelle construction sans l’autorisation
du ministre.
De plus, dans un site patrimonial visé au premier alinéa, nul ne peut, sans l’au-
torisation du ministre, excaver le sol même à l’intérieur d’un bâtiment. Toutefois,
si l’excavation a pour objet de creuser pour une inhumation ou une exhumation
sans qu’aucun des actes mentionnés au premier alinéa ne soit posé, l’autorisation
du ministre n’est pas requise.
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
Guide de préparation des projets routiers 2.1
R é f é r e n c e
65. Nul ne peut, dans un site patrimonial déclaré ni dans un site patrimonial classé,
faire un nouvel affichage, modifier, remplacer ou démolir une enseigne ou un
panneau-réclame sans l’autorisation du ministre. À cette fin, le ministre contrôle
l’affichage quant à son apparence, aux matériaux utilisés et à la structure de son
support et quant à l’effet de ceux-ci sur les lieux.
Toute personne qui pose l’un des actes prévus à ces articles doit se conformer aux conditions
que peut déterminer le ministre dans son autorisation.
4. Demande d’autorisation
Il importe de communiquer avec le MCC pour ouvrir un dossier de demande d’autorisation
aussitôt que des scénarios envisagés impliquent des interventions sur un bien patrimonial
protégé par le gouvernement ou le MCC en vertu de la LPC1.
Pour faire une demande d’autorisation de travaux, il faut remplir le formulaire à cet
effet. Une description de la nature des travaux ou des actes projetés sur le bien protégé
doit y être consignée et les documents illustrant le projet (p. ex. : plans, photos, cartes),
même préliminaires ou sous forme d’esquisses, doivent être annexés à la demande. Les
documents finaux devront être déposés ultérieurement au MCC lorsque le projet se sera
précisé, en vue de l’émission de l’autorisation. Les commentaires ou exigences du MCC
pourront ainsi avoir été pris en compte plus facilement par le Ministère si le projet n’est
pas définitif lors du dépôt de la demande.
À noter que l’autorisation du ministre est retirée si le projet n’est pas entrepris un an
après sa délivrance ou s’il est interrompu pendant plus d’un an. Il est donc possible que
le Ministère doive demander le renouvellement de l’autorisation considérant la durée du
cheminement de réalisation d’un projet routier.
6. Ententes particulières
Aucune.
1. Bien que le Ministère ne soit pas assujetti aux règlements de citation des municipalités, il est approprié
de communiquer avec la municipalité, le cas échéant, afin de se conformer aux conditions relatives à la
conservation des valeurs patrimoniales d’un immeuble ou d’un site patrimonial cité.
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
2.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
7. Références
Brochure À propos de la Loi sur le patrimoine culturel (disponible sur le site
Web du MCC)
Listes des formulaires pour effectuer une demande d’autorisation (disponibles
sur le site Web du MCC)
Loi sur le patrimoine culturel (RLRQ, chapitre P-9.002) (disponible sur le site Web
des Publications du Québec)
Règlement sur la définition de ce qu’on entend par construction dans une aire
de protection d’un immeuble patrimonial classé (RLRQ, chapitre P-9.002, r. 1)
(disponible sur le site Web des Publications du Québec)
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
Guide de préparation des projets routiers 2.3
ENV-03 – AIRES PROTÉGÉES (LOIS DIVERSES) R é f é r e n c e
1. Introduction
Le Registre des aires protégées présente les aires protégées dont diverses lois établissent
les régimes de protection de ces territoires, principalement :
la Loi sur la conservation du patrimoine naturel, pour les réserves écologiques, les
réserves aquatiques, les réserves de biodiversité, les réserves naturelles, les milieux
naturels de conservation volontaire et les paysages humanisés;
la Loi sur les parcs, pour les parcs nationaux;
la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier, pour les écosystèmes
forestiers exceptionnels et les refuges biologiques (voir la section ENV‑14);
la Loi sur les espèces menacées et vulnérables, pour les habitats d’une espèce
floristique menacée ou vulnérable;
la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune, pour les habitats fauniques
et les refuges fauniques (voir la section ENV‑13);
la Loi sur les parcs nationaux, pour les parcs nationaux fédéraux;
la Loi sur la convention sur les oiseaux migrateurs, pour les refuges d’oiseaux migrateurs;
la Loi sur les espèces sauvages du Canada, pour les réserves nationales de faune.
3. Assujettissement
Les territoires compris dans une aire protégée inscrite au Registre des aires protégées ont
un statut de protection projeté ou permanent et ils ne peuvent faire l’objet de certaines
activités ou interventions incompatibles ou interdites sans être préalablement autorisées
par le ministère responsable, le cas échéant.
4. Demande d’autorisation
Lorsqu’il est impossible d’éviter de toucher une aire protégée pour la réalisation d’un projet
routier, il importe de communiquer avec le ministère responsable de l’aire protégée visée
le plus tôt possible dans le processus pour l’en informer et lui démontrer clairement que
le Ministère n’a aucune autre solution.
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
Guide de préparation des projets routiers 3.1
R é f é r e n c e
Dans le cas où il est admis qu’aucune autre alternative n’est possible, le ministère respon-
sable informera le Ministère des possibilités. Si l’activité ne peut être autorisée à l’intérieur
des limites de l’aire protégée, il pourrait, par exemple, être envisagé de modifier ces limites
pour exclure l’activité de l’aire protégée. À ce moment, des conditions pourraient être
imposées au Ministère, comme l’inclusion de superficie équivalente dans l’aire protégée.
6. Ententes particulières
Aucune.
7. Références
Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier (RLRQ, chapitre A-18.1)
(disponible sur le site Web des Publications du Québec)
Loi sur la conservation du patrimoine naturel (RLRQ, chapitre C-61.01) (disponible
sur le site Web des Publications du Québec)
Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune (RLRQ, chapitre C-61.1)
(disponible sur le site Web des Publications du Québec)
Loi sur la convention sur les oiseaux migrateurs (L.C. 1994, ch. 22) (disponible sur
le site Web du ministère de la Justice du Canada)
Loi sur les espèces menacées et vulnérables (RLRQ, chapitre E-12.01) (disponible
sur le site Web des Publications du Québec)
Loi sur les espèces sauvages du Canada (L.R.C. 1985, ch. W-9) (disponible sur le
site Web du ministère de la Justice du Canada)
Loi sur les parcs nationaux du Canada (L.C. 2000, ch. 32) (disponible sur le site
Web du ministère de la Justice du Canada)
Loi sur les parcs (RLRQ, chapitre P-9) (disponible sur le site Web des Publications
du Québec)
Registre des aires protégées (disponible sur le site Web du MDDELCC)
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
3.2 Guide de préparation des projets routiers
ENV-04 – PROCÉDURE D’ÉVALUATION ET D’EXAMEN DES IMPACTS R é f é r e n c e
SUR L’ENVIRONNEMENT (QUÉBEC MÉRIDIONAL)
Avertissement :
Au moment de publier le guide, le régime d’autorisation de la Loi sur la qualité
de l’environnement était en processus de révision complète. Le contenu qui
suit reflète les exigences environnementales qui étaient en vigueur avant le
23 mars 2018. Les modifications causées par la révision de la loi seront intégrées
dans une prochaine mise à jour du guide.
1. Introduction
La Loi sur la qualité de l’environnement (LQE) stipule que nul ne peut exécuter des travaux
d’envergure ou certaines interventions en milieu hydrique, dans les cas prévus par règlement,
sans suivre la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement (PÉEIE)
et obtenir un certificat d’autorisation du gouvernement. Cette procédure est décrite aux
articles 31.1 à 31.9 de la LQE.
3. Assujettissement
L’article 31.1 de la LQE interdit d’entreprendre des ouvrages ou activités identifiés à
l’article 2 du RÉEIE sans obtenir un certificat d’autorisation du gouvernement en vertu de
l’article 31.5. Si le projet à réaliser correspond à l’une des activités listées, la PÉEIE prévoit
la réalisation d’une étude d’impact sur l’environnement.
Les paragraphes b), c), d), e) et f) du RÉEIE ciblent des interventions les plus susceptibles
d’être réalisées dans le cadre des projets du Ministère. Ils visent notamment les projets
comportant du creusage ou du remblayage dans un cours d’eau visé à l’annexe A du RÉEIE
ou dans un lac sur une distance de 300 m ou plus ou sur une superficie de 5000 m2 ou plus,
la construction, la reconstruction ou l’élargissement, sur une longueur de plus de 1 km,
d’une route prévue pour 4 voies de circulation ou plus ou dont l’emprise possède une lar-
geur moyenne de 35 m ou plus. Il est toutefois nécessaire de vérifier l’assujettissement du
projet en vérifiant toutes les activités listées à l’article 2 du RÉEIE.
L’article 2 du RÉEIE prévoit également qu’un projet constitué de plusieurs éléments visés
constitue un seul projet destiné à faire l’objet d’une seule étude d’impact et d’une seule
demande de certificat d’autorisation.
4. Demande d’autorisation
L’autorisation à obtenir est un certificat d’autorisation gouvernemental en vertu de
l’article 31.5 de la LQE, qui fait l’objet d’un décret.
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
Guide de préparation des projets routiers 4.1
R é f é r e n c e
La procédure débute officiellement lorsque le Ministère fait parvenir un avis de projet au
ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les chan-
gements climatiques. Le formulaire « Avis de projet », servant à décrire les caractéristiques
générales du projet, est disponible à cet effet sur le site Web du Ministère du Dévelop-
pement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques
(MDDELCC).
La réalisation de l’étude d’impact est assurée par le Ministère. L’étude d’impact doit être
élaborée simultanément et en interaction avec la préparation de l’avant-projet préliminaire.
Le Ministère soumet ensuite le rapport d’étude d’impact au MDDELCC afin qu’il entreprenne
l’analyse de recevabilité. Des questions et commentaires sont généralement adressés
au Ministère afin qu’il apporte des précisions ou des compléments d’information à son
étude d’impact. Pour ce faire, il produit un ou plusieurs addendas à l’étude d’impact et
les transmet au MDDELCC.
Cette phase de la procédure est conduite par le Bureau d’audiences publiques sur l’envi-
ronnement (BAPE) et est la seule à comporter des limites de temps encadrées par le RÉEIE.
Lorsque l’étude d’impact et les addendas éventuels sont jugés recevables par le MDDELCC,
celui-ci demande au BAPE de rendre publics la description du projet, l’étude d’impact
et tout autre document faisant partie du projet du Ministère et de tenir une période
d’information et de consultation pour une période de 45 jours. Durant cette période,
une personne, un groupe ou une municipalité peut adresser une demande d’audience
publique au ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre
les changements climatiques.
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
4.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
BAPE. Le mandat est généralement d’une durée de deux mois et vise à ce que le Ministère
et les demandeurs en viennent à une entente. Cette étape n’élimine pas la possibilité de
la tenue d’une audience publique.
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
Guide de préparation des projets routiers 4.3
R é f é r e n c e
Cette procédure pour l’obtention du décret d’autorisation gouvernementale comprend
des activités dont la durée est fixée par règlement et d’autres dont la durée est variable.
La durée totale de la PÉEIE peut grandement varier selon le projet.
Le Ministère doit prévoir une période minimale de 18 mois pour la réalisation de l’étude
d’impact. Une période minimale de 7 mois est ensuite nécessaire pour l’étape de
participation du public lorsqu’il y a tenue d’une audience publique par le BAPE.
6. Ententes particulières
Si le projet du Ministère est assujetti à la PÉEIE et qu’il est désigné au sens de la Loi cana-
dienne sur l’évaluation environnementale (LCÉE) du gouvernement fédéral, l’Entente de
collaboration Canada-Québec en matière d’évaluation environnementale s’applique.
Si le projet le permet, les directives transmises au Ministère seront conjointes (lignes direc-
trices consolidées), et une seule étude d’impact respectant ces directives devra être rédigée.
7. Références
Directives sectorielles pour la réalisation d’une étude d’impact sur l’environnement
(disponibles sur le site Web du MDDELCC)
Formulaire Avis de Projet (disponible sur le site Web du MDDELCC)
L’environnement dans les projets routiers du ministère des Transports, p. 26‑27
(disponible sur le site Web du Ministère)
Loi sur la qualité de l’environnement (RLRQ, chapitre Q‑2) (disponible sur le site
Web des Publications du Québec)
Règlement sur l’évaluation et l’examen des impacts sur l’environnement (RLRQ,
chapitre Q‑2, r. 23) (disponible sur le site Web des Publications du Québec)
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
4.4 Guide de préparation des projets routiers
Phase 1 : Directive
Avis de projet
Point de contrôle 2
Analyse environnementale
Aucune demande Demande
d’audience d’audience
Enquête et Enquête et
médiation audience (4 mois)
Publication du rapport
60 jours maximum
Phase 5 : Décision
Recommandation du ministre
Point de contrôle 3
Légende
MTMDET
MDDELCC
BAPE
Note : Aucun délai maximum applicable.
Figure 1 – Procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement pour les projets du Ministère (LQE, art. 31.1)
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
Guide de préparation des projets routiers 4.5
ENV-05 – PROCÉDURE D’ÉVALUATION ET D’EXAMEN DES IMPACTS R é f é r e n c e
SUR L’ENVIRONNEMENT ET LE MILIEU SOCIAL
(MILIEU NORDIQUE)
1. Introduction
Le chapitre II de la LQE prévoit des dispositions particulières d’évaluation environnementale
applicables à la région de la Baie-James et du Nord québécois. La section II de ce chapitre
contient les dispositions applicables à la région de la Baie-James située entre le 49e et
le 55e parallèle, tandis que la section III traite des dispositions applicables au territoire
situé au nord du 55e parallèle.
Les procédures d’évaluation environnementale prévues pour les projets situés sur le
territoire de la Baie-James et du Nord québécois sont différentes, qu’il s’agisse d’un
projet situé au sud ou au nord du 55e parallèle.
Pour le territoire de la Baie-James situé au sud du 55e parallèle, deux comités ont été
institués pour effectuer l’évaluation et l’examen des projets de développement dans le
champ de compétence du Québec. Le Comité d’évaluation (COMEV) réalise les phases 1
et 2 de la procédure d’évaluation et d’examen tandis que le Comité d’examen (COMEX)
réalise les phases subséquentes (voir la sous-section 4). Pour le territoire situé au nord
du 55e parallèle, c’est la Commission de la qualité de l’environnement Kativik (CQEK) qui
effectue l’évaluation et l’examen des projets de développement.
3. Assujettissement
La LQE prévoit que pour entreprendre ou réaliser un projet qui n’est pas obligatoirement
soustrait aux procédures d’évaluation et d’examen, le promoteur doit être autorisé par le
ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les chan-
gements climatiques après application d’une des procédures ou doit recevoir du ministre
une attestation de non-assujettissement du projet à l’une de ces procédures.
L’annexe A de la LQE définit les projets obligatoirement assujettis à l’une ou l’autre des
procédures d’évaluation et d’examen du milieu nordique et l’annexe B, les projets obli-
gatoirement soustraits à cette même analyse. Pour les projets mentionnés à l’annexe A
de la LQE, le Ministère doit obtenir un certificat d’autorisation global conformément à
l’article 164 de la LQE pour les projets situés au sud du 55e parallèle, ou à l’article 201
pour les projets situés au nord du 55e parallèle. Les projets de « zone grise », c’est-à-dire
les projets qui ne sont pas visés par l’annexe A ou B de la LQE, doivent faire l’objet d’une
demande d’attestation de non-assujettissement afin de connaître leur assujettissement
à l’une ou l’autre des procédures applicables.
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
Guide de préparation des projets routiers 5.1
R é f é r e n c e
4. Demande d’autorisation
Comme il a été mentionné précédemment, les procédures d’évaluation environnementale
prévues pour les projets situés sur le territoire de la Baie-James et du Nord québécois sont
différentes, qu’il s’agisse d’un projet situé au sud ou au nord du 55e parallèle. Toutefois,
elles suivent toutes un même processus en cinq étapes.
Les projets de « zone grise » doivent faire l’objet d’une demande d’attestation de non-
assujettissement afin de connaître leur assujettissement à l’une ou l’autre des procédures
applicables en milieu nordique. Pour ce faire, le Ministère doit remplir le formulaire de
renseignements préliminaires relatifs au projet pour démontrer que le projet visé n’a pas
d’impact significatif sur le milieu. Les renseignements préliminaires sont ensuite déposés
au MDDELCC.
Pour les projets obligatoirement soumis à une procédure d’évaluation et d’examen, le Minis-
tère recevra une directive qui définit la nature et la portée de l’étude d’impact à réaliser.
Dans le cas d’un projet en « zone grise », le COMEV ou le CQEK évalue la demande de
non-assujettissement du Ministère. Durant l’évaluation, ce dernier peut recevoir des
questions relativement aux informations qu’il a déposées. Le COMEV ou le CQEK déter-
mine ensuite l’assujettissement du projet à l’une ou l’autre des procédures applicables en
milieu nordique. Si le projet n’est pas assujetti, le MDDELCC transmet une attestation de
non-assujettissement au Ministère, généralement assortie de conditions à respecter pour
le projet. Le projet ne fait alors pas l’objet d’une étude d’impact, mais le Ministère doit
tout de même vérifier son assujettissement aux autres autorisations environnementales. Si
le COMEV ou le CQEK décide que le projet est assujetti, le MDDELCC transmet au Ministère
une directive qui définit la nature et la portée de l’étude d’impact à réaliser.
Le Ministère réalise l’étude d’impact en conformité avec la directive émise par le MDDELCC.
L’étude d’impact doit être élaborée simultanément et en interaction avec la préparation
de l’avant-projet préliminaire.
Le Ministère dépose son étude d’impact au MDDELCC qui voit alors à la transmettre soit
au COMEX, s’il s’agit d’un projet situé au sud du 55e parallèle, soit à la CQEK, s’il s’agit
d’un projet situé au nord du 55e parallèle.
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
5.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
aux consultations.
De plus, le Ministère doit obtenir un permis pour la réalisation des travaux auprès de la
société foncière locale. À noter que ce permis est demandé peu avant le début des travaux.
Enfin, un projet pour lequel un certificat d’autorisation global a été délivré à la suite d’une
des procédures d’évaluation et d’examen ou une attestation de non-assujettissement
demeure assujetti à toute autre autorisation nécessaire, notamment le certificat
d’autorisation en vertu de l’article 22 de la LQE.
6. Ententes particulières
Aucune.
7. Références
Formulaire Renseignements préliminaires pour la réalisation d’un projet en milieu
nordique (disponible sur le site Web du MDDELCC)
Loi sur la qualité de l’environnement (RLRQ, chapitre Q‑2) (disponible sur le site
Web des Publications du Québec)
Règlement sur l’évaluation et l’examen des impacts sur l’environnement et le
milieu social dans le territoire de la Baie-James et du Nord québécois (RLRQ,
chapitre Q‑2, r. 25) (disponible sur le site Web des Publications du Québec)
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
Guide de préparation des projets routiers 5.3
Projets obligatoirement Projets en « zone grise »
assujettis (annexe A, LQE) non visés par l’annexe A et B, LQE)
Phase 1 :
Déclaration de Renseignements préliminaires Demande d’attestation de
l’initiateur de projet non-assujettissement
(renseignements préliminaires)
Phase 2 : Directives
Directive (30 à 60 jours)
Attestation de non-assujettissement
(30 à 60 jours)
Phase 3 : Réalisation de l’étude d’impact
Élaboration
d’une étude d’impact (18 à 24 mois)
Point de contrôle 2
Phase 4 :
Examen Consultations :
représentations du public et des
administrateurs autochtones,
audiences publiques, etc.
(minimum 30 jours)
Recommandations au MDDELCC
(minimum 45 jours)
Phase 5 : Émission du
Décision
certificat d’autorisation global
Point de contrôle 3
Demandes de
certificat d’autorisation
(LQE, art. 22)
Légende
MTMDET
MDDELCC
COMEV ou CQEK
Note : Aucun délai maximum applicable.
Figure 2 – Procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement et le milieu social pour les projets
du Ministère (milieu nordique)
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
5.4 Guide de préparation des projets routiers
ENV-06 – LOI CANADIENNE SUR L’ÉVALUATION R é f é r e n c e
ENVIRONNEMENTALE
1. Introduction
La Loi canadienne sur l’évaluation environnementale (LCÉE) et ses règlements établissent
le fondement législatif du processus fédéral d’évaluation environnementale. L’Agence
canadienne d’évaluation environnementale (Agence) est responsable de l’application de
la LCÉE.
La LCÉE exige que le promoteur d’un projet désigné présente une description de projet
à l’Agence. Le Règlement sur les renseignements à inclure dans la description d’un projet
désigné décrit les renseignements à y inclure.
La LCÉE prévoit le recouvrement des frais pour permettre à l’Agence de recouvrer auprès
du promoteur d’un projet certains frais engagés au cours d’une évaluation environnemen-
tale. Le Règlement sur le recouvrement des frais décrit les services pour lesquels l’Agence
peut recouvrer des frais auprès du promoteur d’un projet soumis à une évaluation par
une commission d’examen, ainsi que les montants de ces frais.
3. Assujettissement et autorisation
Les projets soumis à l’évaluation environnementale sont indiqués dans le Règlement dési-
gnant les activités concrètes. La LCÉE permet toutefois au ministre, par arrêté, d’assujettir
à une évaluation environnementale toute activité concrète qui n’est pas désignée par règle-
ment s’il estime que la mise en œuvre du projet peut entraîner des effets environnementaux
négatifs ou si les préoccupations du public le justifient.
Lorsque le Ministère réalise un projet désigné, celui-ci doit faire l’objet d’un examen
préalable. Pour ce faire, il présente une description de projet à l’Agence qui comprend les
renseignements prévus au Règlement sur les renseignements à inclure dans la description
d’un projet désigné. L’Agence peut exiger du Ministère qu’il fournisse une version modi-
fiée dans laquelle il ajoute les renseignements et précisions qu’elle demande. Lorsqu’elle
estime que la description du projet comprend tous les renseignements requis, l’Agence
rend public un résumé de la description de projet sur son site Web afin de recueillir les
observations du public.
Dans les 45 jours suivant l’affichage de l’avis sur le site Web, l’Agence effectue l’examen
préalable du projet du Ministère et décide si une évaluation environnementale du projet
est requise ou non. L’Agence affiche sur le site Web un avis de la décision.
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
Guide de préparation des projets routiers 6.1
R é f é r e n c e
Le Ministère réalise alors son étude d’impact environnemental conformément aux lignes
directrices fournies par l’Agence et lui transmet pour examen. L’étude d’impact envi-
ronnemental doit être élaborée simultanément et en interaction avec la préparation de
l’avant-projet préliminaire.
Une évaluation environnementale réalisée par l’Agence doit être accomplie dans un délai
de 365 jours tandis qu’une évaluation environnementale réalisée par une commission
d’examen requiert 24 mois.
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
6.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
5. Ententes particulières
Si le projet du Ministère est désigné au sens de la LCÉE et qu’il est assujetti à la Procédure
d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environnement (Québec méridional) du gou-
vernement provincial, l’Entente de collaboration Canada-Québec en matière d’évaluation
environnementale s’applique.
Si le projet le permet, les directives transmises au Ministère seront conjointes (lignes direc-
trices consolidées), et une seule étude d’impact respectant ces directives devra être rédigée.
6. Références
Loi canadienne sur l’évaluation environnementale (L.C. 2012, ch. 19, art. 52)
(disponible sur le site Web du ministère de la Justice du Canada)
Registre canadien d’évaluation environnementale (disponible sur le site Web de
l’Agence canadienne d’évaluation environnementale)
Règlement désignant les activités concrètes (DORS/2012‑147) (disponible sur le
site Web du ministère de la Justice du Canada)
Règlement sur le recouvrement des frais (DORS/2012‑146) (disponible sur le site
Web du ministère de la Justice du Canada)
Règlement sur les renseignements à inclure dans la description d’un projet désigné
(DORS/2012‑148) (disponible sur le site Web du ministère de la Justice du Canada)
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
Guide de préparation des projets routiers 6.3
ENV-07 – LOI SUR LA PROTECTION DU TERRITOIRE R é f é r e n c e
ET DES ACTIVITÉS AGRICOLES
1. Introduction
La Loi sur la protection du territoire et des activités agricoles (LPTAA) prévoit l’obligation de
produire des demandes d’autorisation et des déclarations préalablement à la réalisation de
travaux de construction, d’amélioration ou de réfection de routes et de ponts en territoire
agricole protégé.
3. Assujettissement
Dans tous les cas où il ne bénéficie pas de droits acquis ou d’exemptions, le Ministère doit
présenter une demande d’autorisation à la CPTAQ pour une acquisition, une utilisation
temporaire ou permanente ou un lotissement en territoire agricole protégé (articles 26
et 28). C’est notamment le cas pour les servitudes de drainage ou de passage et des surfaces
requises pour des chemins de déviation temporaires ou des canaux de dérivation temporaires.
Le Ministère, à titre d’organisme fournissant des services publics, peut, sans l’autorisation
de la commission, utiliser un lot agricole à des fins d’utilité publique prévues par le RALPTAA.
Un tel lot peut également être loti ou aliéné sans l’autorisation de la CPTAQ aux conditions
prévues aux articles 41 de la LPTAA et 6 du RALPTAA, notamment lorsque les travaux ont
pour effet de porter l’emprise existante d’un chemin public à une largeur maximale de
30 mètres, ou que l’installation des services publics est faite dans une emprise de chemin
public d’une largeur maximale de 30 mètres.
4. Demande d’autorisation
La demande d’autorisation à la CPTAQ doit habituellement être transmise à la municipalité
sur le territoire de laquelle est situé le lot, qui se chargera le cas échéant de l’acheminer à la
CPTAQ, accompagnée d’un certificat de conformité (article 58). Il en est ainsi notamment
pour construire un chemin temporaire pour accéder à un chantier, pour agrandir une route
au-delà de l’emprise de 30 mètres permise par l’article 41, ou pour faire des remblais avec
des matériaux excédentaires.
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
Guide de préparation des projets routiers 7.1
R é f é r e n c e
Si le projet est assujetti à la procédure d’évaluation et d’examen des impacts sur l’environne-
ment, la finalisation de la demande à la CPTAQ devra généralement être faite après la période
d’information et de consultation du Bureau d’audiences publiques sur l’environnement (BAPE)
et, éventuellement, le mandat d’enquête et d’audience publique. Ces périodes permettront
de connaître la perception du projet dans le milieu et ainsi d’anticiper les modifications à
apporter au projet (chemin de desserte, passage agricole, etc.) pour le rendre acceptable
pour la CPTAQ. Toutefois, l’autorisation de la CPTAQ est préalable à l’émission du décret du
gouvernement portant sur le projet.
6. Ententes particulières
Aucune.
7. Références
Formulaire pour la présentation d’une demande (disponible sur le site Web
de la CPTAQ)
Guide de reconnaissance de droit (disponible sur le site Web de la CPTAQ)
Guide pour préparer les demandes et déclarations à la Commission de protection
du territoire agricole (disponible sur le site intranet du Ministère)
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
7.2 Guide de préparation des projets routiers
ENV-08 – LQE (SECTION IV.2.1 – PROTECTION ET R é f é r e n c e
Avertissement :
Au moment de publier le guide, le régime d’autorisation de la Loi sur la qualité
de l’environnement était en processus de révision complète. Le contenu qui
suit reflète les exigences environnementales qui étaient en vigueur avant le
23 mars 2018. Les modifications causées par la révision de la loi seront intégrées
dans une prochaine mise à jour du guide.
1. Introduction
La section IV.2.1 de la Loi sur la qualité de l’environnement (LQE) impose certaines règles
visant la protection des terrains ainsi que leur réhabilitation en cas de contamination. Entre
autres, elle donne au ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la
Lutte contre les changements climatiques des pouvoirs d’ordonnance et impose certaines
obligations aux entreprises appartenant à des secteurs industriels ou commerciaux dési-
gnés par règlement lorsqu’elles cessent définitivement leurs activités ainsi qu’à quiconque
projetant de changer l’utilisation d’un terrain ayant supporté une activité appartenant à
ces mêmes catégories.
Le Règlement sur l’enfouissement des sols contaminés (RESC) vise à encadrer l’amé-
nagement et l’exploitation des lieux d’enfouissement de sols contaminés et interdit
l’enfouissement sans traitement préalable de sols fortement contaminés.
3. Assujettissement et exigences
Les travaux de réfection d’une infrastructure routière existante ne sont pas assujettis aux
dispositions de la section IV.2.1 de la LQE. Dans ce contexte, les cas de contamination sont
plutôt gérés conformément au Guide d’intervention – Protection des sols et réhabilitation
des terrains contaminés (Guide d’intervention), qui établit des critères génériques servant
à évaluer le degré d’une contamination, des objectifs de décontamination pour un usage
donné et des outils de gestion des sols contaminés excavés. Le critère A correspond au seuil
au-delà duquel un sol est considéré contaminé. Le critère B constitue la limite maximale
acceptable pour des terrains à vocation résidentielle, récréative et institutionnelle (hôpi-
taux, écoles, garderies). Quant au critère C, il constitue la limite maximale acceptable pour
des terrains à vocation commerciale ou industrielle. Les terrains constituant ou destinés
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
Guide de préparation des projets routiers 8.1
R é f é r e n c e
à constituer l’assiette d’une chaussée font partie de cette catégorie. Le critère C convient
également aux usages récréatifs considérés moins sensibles comme les pistes cyclables. Le
degré de contamination des sols dans les limites du projet est déterminé au préalable à
l’aide d’une étude de caractérisation réalisée selon le Guide de caractérisation des terrains
du MDDELCC. Au terme du projet, les sols maintenus en place doivent respecter le critère C
et les déblais contaminés doivent avoir été gérés conformément à la grille de gestion
pour les sols contaminés excavés du Guide d’intervention ainsi qu’au RSCTSC, au RESC et
au REIMR. Les dispositions de la grille et des règlements précités sont applicables en tout
temps, qu’il s’agisse ou non d’un cas de contamination assujetti à la section IV.2.1 de la LQE.
Les critères génériques et la grille de gestion des sols contaminés excavés du Guide d’in-
tervention, de même que le RSCTSC s’appliquent à tous les terrains, mais en ajoutant les
obligations administratives de la section IV.2.1 pour les cas qui y sont assujettis. Ainsi,
certaines dispositions de la section IV.2.1 peuvent s’appliquer lorsque le Ministère fait
l’acquisition de terrains par exemple pour le prolongement ou l’élargissement d’une route.
Lorsqu’un terrain a supporté une des activités industrielles ou commerciales désignées à
l’annexe III du RPRT, l’établissement d’une emprise routière sur ce terrain peut constituer un
changement d’utilisation visé à l’article 31.53 de la LQE. Le cas échéant, le Ministère doit
préalablement fournir au MDDELCC une étude de caractérisation du terrain accompagnée
d’une attestation d’un expert visé à l’article 31.65 établissant que chacune des phases de
l’étude satisfait aux exigences du Guide de caractérisation des terrains. Les formulaires
et grilles d’attestation qui doivent être complétés par l’expert se trouvent en annexe du
Manuel de l’expert – Protection et réhabilitation des terrains (Manuel de l’expert). L’attes-
tation et l’étude de caractérisation sont ensuite acheminées au MDDELCC pour révision.
Lorsque les travaux de réhabilitation sont complétés, le rapport détaillé de ces travaux doit
être attesté par un expert à l’aide du formulaire et de la grille d’attestation « Réalisation
de travaux de réhabilitation » du Manuel de l’expert. L’attestation et le rapport doivent
ensuite être déposés au MDDELCC pour révision.
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
8.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
qu’elle implique aussi un changement d’utilisation du terrain en vertu de l’article 31.53,
l’autorisation ne peut être délivrée avant que l’étude de caractérisation ait été transmise
au MDDELCC. En présence de contaminants au-delà des valeurs limites réglementaires,
l’autorisation du projet est conditionnelle à l’approbation du plan de réhabilitation, lequel
fait partie intégrante de l’autorisation.
4. Demande d’autorisation
Dans le cas d’un projet assujetti au 1er alinéa de l’article 22 de la LQE, il convient d’utiliser
le « Formulaire de demande d’autorisation pour un projet industriel » accompagné des
modules applicables au projet, par exemple, le Module – Section 4 – Volet sols et eaux
souterraines, lorsqu’il est prévu d’excaver, de manipuler et de gérer des sols contaminés,
des eaux contaminées ou des matières résiduelles. Dans le cas des matières résiduelles,
les modules appropriés des sections 9 et 10 doivent aussi être complétés.
Pour les cas assujettis à la section IV.2.1 de la LQE, les mêmes formulaires mentionnés
précédemment sont à utiliser en y joignant les documents exigés par la LQE (étude de
caractérisation attestée, avis de contamination et plan de réhabilitation).
Pour les cas de réhabilitation admissibles à une déclaration de conformité, on doit utiliser le
formulaire « Déclaration de conformité relative à la réhabilitation d’un terrain contaminé ».
S’il est prévu d’effectuer du traitement in situ de sols contaminés et qu’il s’agit d’un
cas de contamination non assujetti à la section IV.2.1 de la LQE, un certificat d’auto-
risation en vertu de l’article 22 de la LQE doit être obtenu au préalable. On doit alors
utiliser le Formulaire de demande d’autorisation pour un projet industriel et le Module –
Section 4 – Volet sols et eaux souterraines.
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
Guide de préparation des projets routiers 8.3
R é f é r e n c e
selon l’importance et la complexité du dossier. De façon générale, l’approbation sera ren-
due à l’intérieur d’une période de 3 à 4 mois. Dans le cas d’une déclaration de conformité,
celle-ci doit être doit être attestée par un expert et être transmise au MDDELCC au moins
30 jours avant le début des travaux de réhabilitation.
6. Ententes particulières
Aucune.
7. Références
Fiche technique 5 – Projets de construction ou de réfection d’infrastructures
routières ou de projets linéaires (disponible sur le site Web du MDDELCC)
Fiche technique 7 – Contenu d’un plan de réhabilitation (disponible sur le site
Web du MDDELCC)
Fiche technique 9 – Réhabilitation d’un terrain à l’aide d’un procédé de traitement
in situ – Standardisation des demandes d’autorisation (art. 22 de la LQE) (dispo-
nible sur le site Web du MDDELCC)
Fiche technique 11 – Contenu d’un plan de démantèlement (disponible sur le site
Web du MDDELCC)
Formulaire de demande d’autorisation ou de certificat d’autorisation pour les
projets en milieu hydrique ou humide (disponible sur le site Web du MDDELCC)
Formulaire de demande de certificat d’autorisation (art. 22 de la LQE) ou d’autori‑
sation (art. 31.75, 32 et 48 de la LQE et art. 128.7 de la LCMVF ) – Projet industriel
et les modules s’y rapportant (disponible sur le site Web du MDDELCC)
Guide d’application du Règlement sur l’enfouissement et l’incinération de matières
résiduelles (disponible sur le site Web du MDDELCC)
Guide d’application du Règlement sur le stockage et les centres de transfert de
sols contaminés (disponible sur le site Web du MDDELCC)
Guide d’échantillonnage à des fins d’analyses environnementales (disponible sur
le site Web du Centre d’expertise en analyse environnementale du Québec)
Guide d’intervention – Protection des sols et réhabilitation des terrains contaminés
(disponible sur le site Web du MDDELCC)
Guide de caractérisation des terrains (disponible sur le site Web du MDDELCC)
Lignes directrices pour la réalisation des évaluations du risque toxicologique
d’origine environnementale au Québec (Institut national de santé publique du
Québec, 2012) (disponible sur le site Web du MDDELCC)
Liste des experts – Centre d’expertise en analyse environnementale du Québec
(disponible sur le site Web du Centre d’expertise en analyse environnementale
du Québec)
Loi sur la qualité de l’environnement (RLRQ, chapitre Q‑2) (disponible sur le site
Web des Publications du Québec)
Manuel de l’expert – Protection et réhabilitation des terrains (disponible sur le site
Web du Centre d’expertise en analyse environnementale du Québec)
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
8.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
(disponible sur le site Web du MDDELCC)
Principes directeurs d’évaluation du risque toxicologique pour la santé humaine
de nature environnementale (Ministère de la Santé et des Services sociaux, 2002)
(disponible sur le site Web du MDDELCC)
Procédure d’évaluation du risque écotoxicologique pour la réhabilitation des
terrains contaminés (Centre d’expertise en analyse environnementale du Québec,
1998) (disponible sur le site Web du MDDELCC)
Règlement sur l’enfouissement des sols contaminés (disponible sur le site Web
des Publications du Québec)
Règlement sur l’enfouissement et l’incinération de matières résiduelles (disponible
sur le site Web des Publications du Québec)
Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains (disponible sur le site
Web des Publications du Québec)
Règlement sur le stockage et les centres de transfert de sols contaminés
(disponible sur le site Web des Publications du Québec)
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
Guide de préparation des projets routiers 8.5
ENV-09 – LQE (SECTION VII – LA GESTION DES MATIÈRES R é f é r e n c e
RÉSIDUELLES)
Avertissement :
Au moment de publier le guide, le régime d’autorisation de la Loi sur la qualité
de l’environnement était en processus de révision complète. Le contenu qui
suit reflète les exigences environnementales qui étaient en vigueur avant le
23 mars 2018. Les modifications causées par la révision de la loi seront intégrées
dans une prochaine mise à jour du guide.
1. Introduction
La LQE définit une matière résiduelle comme étant tout résidu d’un processus de produc-
tion, de transformation ou d’utilisation, toute substance, matériau ou produit ou plus
généralement tout bien meuble abandonné ou que le détenteur destine à l’abandon.
Les dispositions de la section VII de la LQE ont pour objet de prévenir ou réduire à la source
la production de matières résiduelles, de promouvoir la récupération et la valorisation des
matières résiduelles, de réduire la quantité de matières résiduelles à éliminer et d’assurer
une gestion sécuritaire des installations d’élimination, et d’obliger la prise en compte
par les fabricants et importateurs de produits des effets qu’ont ces produits sur l’envi-
ronnement et des coûts afférents à la gestion des matières résiduelles générées par
ces produits.
La section VII de la LQE n’inclut pas les dispositions relatives aux matières dangereuses,
lesquelles sont plutôt abordées à la section VII.1.
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
Guide de préparation des projets routiers 9.1
R é f é r e n c e
Le terme générique « matière résiduelle » comprend plusieurs grandes familles de résidus.
Dans le contexte d’un projet routier, les matières résiduelles susceptibles d’être rencontrées
ou générées sont catégorisées comme non dangereuses ou dangereuses en fonction de
leurs propriétés.
Parmi les matières résiduelles non dangereuses, on trouve notamment les ordures ména-
gères, les pneus, les débris de construction ou de démolition (bois traité, métal, béton,
brique, enrobé, etc.), le plastique, le carton, le verre, les résidus végétaux, de même que
certains résidus industriels (scories, mâchefers, résidus miniers, etc.). Il peut être nécessaire
de confirmer la non-dangerosité de certaines de ces matières par des analyses chimiques.
L’information à cet effet est disponible dans les documents de référence cités à la fin de
la présente section.
Une matière dangereuse résiduelle est une matière dangereuse mise au rebut, usée,
usagée ou périmée. Une matière dangereuse est définie dans la LQE comme étant « toute
matière qui, en raison de ses propriétés, présente un danger pour la santé ou l’environne-
ment et qui est, au sens des règlements pris en application de la présente Loi, explosive,
gazeuse, inflammable, toxique, radioactive, corrosive, comburante ou lixiviable, ainsi
que toute matière ou tout objet assimilé à une matière dangereuse selon les règlements.
Par exemple, les produits pétroliers, ou encore des objets ou des matériaux dont la surface
est contaminée par une huile, une graisse ou une autre matière dangereuse constituent
des matières dangereuses ».
Par ailleurs, le Ministère devrait toujours tenir compte dans ses activités du respect de
la hiérarchie des 3RV‑E telle que présentée dans la Politique québécoise de gestion des
matières résiduelles. Dans le contexte d’un projet routier, le respect des exigences légales,
réglementaires et de la hiérarchie des 3RV‑E exige un exercice de planification impliquant
l’acquisition préalable de certaines informations à l’égard des matières résiduelles lors de
la phase de conception.
Les Lignes directrices relatives à la gestion de béton, de brique et d’asphalte issus des
travaux de construction et de démolition et des résidus du secteur de la pierre de taille
portent spécifiquement sur la caractérisation et la valorisation de ces matériaux dans des
ouvrages à construire, y compris les ouvrages routiers. La gestion de l’enrobé additionné
d’amiante y est aussi discutée.
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
9.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
des métaux lourds (plomb, cadmium), une caractérisation préalable de la peinture doit
être effectuée afin de déterminer si elle constitue une matière dangereuse au sens du RMD.
La Fiche technique – Matériaux de démantèlement et contamination de surface décrit
la procédure de caractérisation et les options de gestion des matériaux.
D’autres dispositions de la section VII de la LQE sont susceptibles de toucher les projets
du Ministère, notamment :
l’article 66, qui stipule que « nul ne peut déposer ou rejeter des matières résiduelles,
ni permettre leur dépôt ou rejet, dans un endroit autre qu’un lieu où leur stockage,
leur traitement ou leur élimination est autorisé par le ministre ou le gouvernement
en application des dispositions de la présente loi et des règlements ». Cela signifie
que les matières résiduelles se trouvant sur un chantier, qu’elles soient générées
ou non durant les travaux, doivent être acheminées dans des lieux légalement
autorisés à les recevoir. Elles ne peuvent non plus être abandonnées sur place. Elles
peuvent toutefois être valorisées dans les ouvrages à construire en se conformant
aux exigences des guides et lignes directrices correspondants du MDDELCC;
l’article 65, qui interdit la construction sur tout lieu d’élimination désaffecté sans
la permission écrite du MDDELCC. Dans le cas où il y aurait un ancien lieu d’élimi-
nation de matières résiduelles sur le site du projet, le Guide relatif à la construction
sur un lieu d’élimination désaffecté du MDDELCC détermine les projets qui sont
visés par l’article 65 de la LQE et décrit la démarche à suivre pour l’obtention
de la permission exigée par la Loi. Cette démarche comporte notamment une
caractérisation du site dont les exigences spécifiques sont présentées dans le guide.
4. Demande d’autorisation
Le réemploi, le recyclage ou la valorisation de certaines matières résiduelles dans les
ouvrages à construire ainsi que leur stockage et conditionnement peuvent nécessiter un
certificat d’autorisation en vertu du 1er alinéa de l’article 22 de la LQE. Il faut se référer aux
guides ou lignes directrices appropriés pour s’en assurer. Le cas échéant, le Formulaire de
demande de certificat d’autorisation (art. 22 de la LQE ) ou d’autorisation (art. 31.75, 32
et 48 de la LQE et art. 128.7 de la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune
(LCMVF ) – Projet industriel et le Module – Section 10 – Gestion des matières résiduelles
non dangereuses doivent être utilisés.
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
Guide de préparation des projets routiers 9.3
R é f é r e n c e
Dans le cas où la construction d’une infrastructure routière serait réalisée sur un ancien
lieu d’élimination, une permission en vertu de l’article 65 de la LQE doit être obtenue.
Cette demande de permission peut être déposée simultanément au dépôt de la demande
de certificat d’autorisation. Cette dernière devrait se faire en utilisant le Formulaire de
demande de certificat d’autorisation (art. 22 de la LQE ) ou d’autorisation (art. 31.75, 32
et 48 de la LQE et art. 128.7 de la LCMVF ) – Projet industriel, le Module – Section 4 – Volet
sols et eaux souterraines, ainsi que les modules applicables relatifs aux matières résiduelles.
Lorsque la caractérisation de matières résiduelles est comprise dans une étude de carac-
térisation des terrains, la durée associée à cette étude s’applique. La phase I d’une étude
de caractérisation peut durer entre 2 et 4 mois alors que les phases II et III combinées
peuvent s’échelonner sur une période de 3 à 18 mois. La durée varie en fonction de la
superficie du terrain à l’étude ainsi que de la complexité de la contamination et du projet.
6. Ententes particulières
Des industries ou fournisseurs de matériaux ont des ententes de valorisation avec le MDDELCC
pour certaines matières résiduelles qu’ils génèrent. Certaines ententes permettent l’usage
des matériaux dans les ouvrages routiers en remplacement de granulats naturels.
7. Références
Fiche technique Matériaux de démantèlement et contamination de surface
(disponible sur le site Web du MDDELCC)
Formulaire de demande d’autorisation ou de certification d’autorisation (disponible
sur le site Web du MDDELCC)
Formulaire de demande de certificat d’autorisation (art. 22 de la LQE ) ou d’autori‑
sation (art. 31.75, 32 et 48 de la LQE et art. 128.7 de la LCMVF ) – Projet industriel
et les modules s’y rapportant (disponible sur le site Web du MDDELCC)
Guide d’application du Règlement sur l’enfouissement et l’incinération de matières
résiduelles (disponible sur le site Web du MDDELCC)
Guide d’échantillonnage à des fins d’analyses environnementales (disponible sur
le site Web du Centre d’expertise en analyse environnementale du Québec)
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
9.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
(disponible sur le site Web du MDDELCC)
Guide de caractérisation des terrains (disponible sur le site Web du MDDELCC)
Guide de valorisation des matières résiduelles inorganiques non dangereuses de
source industrielle comme matériaux de construction (disponible sur le site Web
du MDDELCC)
Guide relatif à la construction sur un lieu d’élimination désaffecté (Article 65,
L.Q.E.) (disponible sur le site Web du MDDELCC)
La gestion des matériaux de démantèlement – Guide de bonnes pratiques
(disponible sur le site Web du MDDELCC)
Lignes directrices relatives à la gestion de béton, de brique et d’asphalte issus des
travaux de construction et de démolition et des résidus du secteur de la pierre de
taille (disponible sur le site Web du MDDELCC)
Lignes directrices relatives à la gestion du bois traité (disponible sur le site Web
du MDDELCC)
Liste des méthodes d’analyse relatives à l’application des règlements découlant de
la Loi sur la qualité de l’environnement (RLRQ, chapitre Q‑2) et le Règlement sur
les matières dangereuses (RLRQ, chapitre Q‑2, r. 32) (disponible sur le site Web
du Centre d’expertise en analyse environnementale du Québec)
Liste des méthodes pour réaliser des analyses de laboratoire – Guide de valorisation
des matières résiduelles inorganiques non dangereuses de source industrielle
comme matériau de construction (disponible sur le site Web du Centre d’expertise
en analyse environnementale du Québec)
Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune (RLRQ, chapitre C-61.1)
(disponible sur le site Web des Publications du Québec)
Loi sur la qualité de l’environnement (RLRQ, chapitre Q‑2) (disponible sur le site
Web des Publications du Québec)
Politique de protection des sols et de réhabilitation des terrains contaminés
(disponible sur le site Web du MDDELCC)
Règlement sur l’enfouissement et l’incinération de matières résiduelles (disponible
sur le site Web des Publications du Québec)
Règlement sur les matières dangereuses (disponible sur le site Web des Publications
du Québec)
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
Guide de préparation des projets routiers 9.5
ENV-10 – ÉTUDE DE CARACTÉRISATION DES TERRAINS R é f é r e n c e
Avertissement :
Au moment de publier le guide, le régime d’autorisation de la Loi sur la qualité
de l’environnement était en processus de révision complète. Le contenu qui
suit reflète les exigences environnementales qui étaient en vigueur avant le
23 mars 2018. Les modifications causées par la révision de la loi seront intégrées
dans une prochaine mise à jour du guide.
1. Introduction
Le ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les change-
ments climatiques peut exiger une étude de caractérisation en vertu de la section IV.2.1 de
la LQE, notamment en cas d’ordonnance (article 31.49), de cessation définitive d’activités
industrielles ou commerciales désignées par le RPRT (article 31.51) ou de changement dans
l’utilisation d’un terrain ayant supporté l’une de ces activités (article 31.53). Elle peut aussi
être exigée en vertu d’autres dispositions de la LQE, par exemple, lors d’une demande
d’autorisation environnementale ou lors d’une étude d’impact sur l’environnement. Les
situations où il y a une obligation légale ou réglementaire de caractériser un terrain sont
énoncées dans le Guide d’intervention – Protection des sols et réhabilitation des terrains
contaminés (Guide d’intervention).
Outre les situations où il y a une obligation, une étude de caractérisation peut aussi être
nécessaire notamment afin de connaître l’état d’un terrain en vue d’une transaction
immobilière ou encore de se conformer aux critères génériques du Guide d’intervention
ainsi qu’aux règles encadrant la gestion des sols contaminés excavés du Guide d’inter-
vention et des règlements correspondants lors de travaux impliquant de l’excavation et
du remblayage.
Outre les obligations de la section IV.2.1 de la LQE, on peut aussi réaliser une étude de
caractérisation pour connaître la qualité environnementale initiale des sols où on prévoit,
par exemple, aménager un lieu temporaire d’entreposage de sols contaminés pour les
besoins d’un projet routier. Cette précaution permet de vérifier l’impact de l’entreposage
sur le terrain récepteur et facilite ensuite la confirmation de sa remise en état finale.
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
Guide de préparation des projets routiers 10.1
R é f é r e n c e
Par ailleurs, une telle étude est nécessaire pour déterminer la qualité environnementale
des déblais prévus être générés au cours d’un projet afin de s’assurer qu’ils sont gérés en
conformité avec la Politique et les règlements touchant la gestion des sols contaminés
excavés.
Les renseignements recueillis sont ensuite colligés et interprétés pour constituer un rapport
de caractérisation de phase I. Ce rapport doit aussi statuer sur la nécessité de poursuivre
l’étude et, le cas échéant, définir les aspects à traiter lors de la phase II de l’étude de
caractérisation.
Si nécessaire, la phase III a pour but de compléter les renseignements obtenus lors des
phases précédentes afin de préciser la nature et l’ampleur de la contamination des diffé-
rents médiums, de déterminer les quantités de matériaux contaminés à gérer en fonction
des critères et des normes appropriés, de constater les impacts de la contamination sur
l’environnement, de réaliser une première évaluation des risques potentiels pour la santé
humaine, la faune et la flore, et de proposer des interventions qui permettent de remédier
ou de contrôler les risques et les impacts identifiés.
Les activités à réaliser durant les phases II et III sont similaires, mais le niveau de détail des
renseignements à recueillir durant la phase III est généralement plus élevé. Le programme
de caractérisation de chacune des phases doit définir la stratégie d’échantillonnage
(nombre, répartition et localisation des stations et des échantillons à prélever, technique
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
10.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
mètres d’analyses chimiques et physiques en fonction des données recueillies durant la
phase précédente.
Le Guide de caractérisation des terrains décrit en détail les étapes à suivre pour réaliser
chacune des phases de caractérisation et le contenu attendu des rapports qui en découlent.
Pour certains éléments particuliers, il renvoie à des références spécifiques comme les dif-
férents cahiers du Guide d’échantillonnage à des fins d’analyses environnementales du
Centre d’expertise en analyse environnementale du Québec.
4. Demande d’autorisation
Aucune.
6. Ententes particulières
Aucune.
7. Références
Fiche technique 5 – Projets de construction ou de réfection d’infrastructures rou‑
tières ou de projets linéaires (disponible sur le site Web du MDDELCC)
Guide d’échantillonnage à des fins d’analyses environnementales (disponible sur
le site Web du Centre d’expertise en analyse environnementale du Québec)
Guide d’intervention – Protection des sols et réhabilitation des terrains contaminés
(disponible sur le site Web du MDDELCC)
Guide de caractérisation des terrains (disponible sur le site Web du MDDELCC)
Liste des experts – Centre d’expertise en analyse environnementale du Québec
(disponible sur le site Web du Centre d’expertise en analyse environnementale
du Québec)
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
Guide de préparation des projets routiers 10.3
R é f é r e n c e
Loi sur la qualité de l’environnement (RLRQ, chapitre Q‑2) (disponible sur le site
Web des Publications du Québec)
Manuel de l’expert – Protection et réhabilitation des terrains (disponible sur le site
Web du Centre d’expertise en analyse environnementale du Québec)
Politique de protection des sols et de réhabilitation des terrains contaminés
(disponible sur le site Web du MDDELCC)
Règlement sur la protection et la réhabilitation des terrains (disponible sur le site
Web des Publications du Québec)
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
10.4 Guide de préparation des projets routiers
ENV-11 – LQE (ARTICLE 22) R é f é r e n c e
Avertissement :
Au moment de publier le guide, le régime d’autorisation de la Loi sur la qualité
de l’environnement était en processus de révision complète. Le contenu qui
suit reflète les exigences environnementales qui étaient en vigueur avant le
23 mars 2018. Les modifications causées par la révision de la loi seront intégrées
dans une prochaine mise à jour du guide.
1. Introduction
L’article 22 de la LQE permet au ministre responsable d’intervenir avant même qu’une
activité susceptible d’altérer la qualité de l’environnement ne soit entreprise. Sa finalité
est de prévenir une libération de contaminants dans l’environnement ou une altération
de sa qualité contraire à la loi ou aux règlements ou, plus généralement, inacceptable sur
le plan environnemental.
Le 1er alinéa de l’article 22 concerne les activités et projets susceptibles d’altérer la qualité
de l’environnement (eau, air et sol), alors que le 2e alinéa vise spécifiquement les activités
et projets entrepris en milieux hydriques et humides où le simple fait d’exercer une activité
nécessite l’obtention d’un certificat d’autorisation, sans égard aux situations susceptibles
d’altérer la qualité de l’environnement.
3. Assujettissement
À moins d’être visés par une soustraction au RRALQE, l’article 22 de la LQE rend obligatoire
pour le Ministère d’obtenir un certificat d’autorisation préalablement à tous travaux ou
ouvrages en milieux hydriques et humides (cours d’eau à débit régulier ou intermittent,
lac, étang, marais, marécage ou tourbière). Il en est de même pour les constructions et
activités en milieu terrestre susceptibles d’altérer la qualité de l’environnement. Il est à
noter que l’utilisation des mots « travaux », « ouvrages » et « activité » à l’article 22 illustre
que les activités d’entretien et de réfection sont aussi visées et qu’il ne s’agit pas seulement
des activités de construction.
4. Demande d’autorisation
Pour faire la demande de certificat d’autorisation en vertu de l’article 22 de la LQE, le Minis-
tère doit utiliser le formulaire « Demande d’autorisation ou de certificat d’autorisation ».
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
Guide de préparation des projets routiers 11.1
R é f é r e n c e
les changements climatiques peut demander au Ministère des renseignements autres que
ceux énumérés dans le RRALQE.
6. Ententes particulières
L’Entente administrative entre le Ministère, le ministère des Forêts, de la Faune et des
Parcs (MFFP) et le MDDELCC octroie une soustraction administrative au ministre des Trans-
ports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports pour certains travaux
d’infrastructures routières visés par l’article 22 de la LQE. En vertu de cette entente, le
processus d’autorisation est simplifié et les délais d’autorisation sont plus courts.
7. Références
Entente administrative MTQ-MDDELCC-MFFP (2013) (disponible sur le site intranet
du Ministère)
Formulaire Demande d’autorisation et de certificat d’autorisation (disponible sur
le site Web du MDDELCC)
Loi concernant la conservation des milieux humides et hydriques (Projet de loi
n° 132, (2017,chapitre 14)) (disponible sur le site Web des Publications du Québec)
Loi sur la qualité de l’environnement (RLRQ, chapitre Q‑2) (disponible sur le site
Web des Publications du Québec)
Règlement relatif à l’application de la Loi sur la qualité de l’environnement
(disponible sur le site Web des Publications du Québec)
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
11.2 Guide de préparation des projets routiers
ENV-12 – LQE (ARTICLE 32) R é f é r e n c e
Avertissement :
Au moment de publier le guide, le régime d’autorisation de la Loi sur la qualité
de l’environnement était en processus de révision complète. Le contenu qui
suit reflète les exigences environnementales qui étaient en vigueur avant le
23 mars 2018. Les modifications causées par la révision de la loi seront intégrées
dans une prochaine mise à jour du guide.
1. Introduction
L’article 32 de la LQE prévoit que « nul ne peut établir un aqueduc […] ni procéder à
l’exécution de travaux d’égout […] avant d’en avoir soumis les plans et devis au ministre
et d’avoir obtenu son autorisation ».
« Cette autorisation est également requise pour les travaux de reconstruction, d’extension
d’installations anciennes et de raccordements entre les conduites d’un système public
et celles d’un système privé ».
Par contre, l’article 6 prévoit que tous les projets exécutés en totalité ou en partie dans
un cours d’eau à débit régulier ou intermittent, dans un lac, sur leurs rives ou plaines
inondables, dans un étang, dans un marais, dans un marécage ou dans une tourbière
demeurent assujettis à l’article 32.
3. Assujettissement et exigences
Les travaux du Ministère visés par cet article de la LQE concernent notamment la gestion
des eaux pluviales. Les ouvrages d’égouts pluviaux décrits dans les plans et devis doivent
être conformes à la directive 004 du MDDELCC. De plus, ils doivent être exécutés selon
la version la plus récente du devis normalisé BNQ 1809–300, qui porte sur les clauses
techniques liées à la pose des conduites d’eau potable et d’égout.
Le premier type correspond aux travaux de construction d’un réseau d’égout pluvial pré-
voyant l’aménagement d’un nouvel émissaire dans la mesure où certaines conditions sont
respectées (p. ex. : superficie des terrains desservis par le réseau inférieure à 2 hectares,
longueur du réseau inférieure à 250 m et diamètre de l’émissaire inférieur à 310 mm).
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
Guide de préparation des projets routiers 12.1
R é f é r e n c e
Le second type de travaux regroupe le prolongement d’un réseau d’égout pluvial exis-
tant et l’installation d’une conduite d’égout pluvial sur un réseau de drainage existant
ne comportant pas l’aménagement d’un nouvel émissaire. Les conditions permettant
d’obtenir une soustraction sont notamment que la superficie terrestre du bassin versant
du cours d’eau récepteur contienne plus de 65 % de couvert forestier et moins de 10 %
de superficie incluse à l’intérieur des périmètres d’urbanisation.
4. Demande d’autorisation
Le MDDELCC diffuse sur son site Web le Formulaire de demande d’autorisation pour réaliser
un projet assujetti à l’article 32 de la Loi sur la qualité de l’environnement et le Guide de
présentation d’une demande d’autorisation pour réaliser un projet assujetti à l’article 32
de la Loi sur la qualité de l’environnement précisant les attentes du MDDELCC.
Des documents de nature administrative et technique ainsi que des formulaires théma-
tiques selon le type de travaux (nommés modules par le MDDELCC) doivent être remplis
lors du dépôt de la demande de certificat d’autorisation.
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
12.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
peut procéder à la réalisation des travaux 30 jours après la transmission de la déclaration
de conformité au MDDELCC.
6. Ententes particulières
Dans le but d’alléger la procédure d’autorisation, certains travaux relatifs à l’égout pluvial
assujettis à l’article 32 de la LQE peuvent bénéficier de l’Entente administrative conclue
entre le Ministère, le MDDELCC et le MFFP. Cette entente décrit les types de travaux qui ont
peu d’impact environnemental et qui, sous certaines conditions, n’ont pas à faire l’objet
d’une demande d’autorisation en vertu de l’article 32 de la LQE ou qui bénéficient de
l’autorisation générale en vertu de l’article 128.8 de la Loi sur la conservation et la mise
en valeur de la faune (LCMVF) lorsque ces travaux sont réalisés dans l’habitat du poisson.
Il n’y a donc pas d’autorisation requise pour les travaux relatifs à l’égout pluvial qui respectent
le cadre d’autorisation prévu à l’Entente.
7. Références
Coordonnées des bureaux régionaux de MDDELCC (disponibles sur le site Web
du MDDELCC)
Devis normalisé BNQ 1809–300 (disponible sur le site Web du Bureau de Norma-
lisation du Québec)
Directive 004 du MDDELCC (disponible sur le site Web du MDDELCC)
Entente administrative MTQ-MDDELCC-MFFP (2013), article 32, LQE (disponible
sur le site intranet du Ministère)
Formulaire de demande d’autorisation pour réaliser un projet assujetti à l’article 32
de la Loi sur la qualité de l’environnement (disponible sur le site Web du MDDELCC)
Guide d’interprétation du Règlement sur l’application de l’article 32 de la Loi sur
la qualité de l’environnement (disponible sur le site Web du MDDELCC)
Guide de présentation d’une demande d’autorisation pour réaliser un projet
assujetti à l’article 32 de la Loi sur la qualité de l’environnement (disponible sur
le site Web du MDDELCC)
Loi sur la qualité de l’environnement (RLRQ, chapitre Q‑2) (disponible sur le site
Web des Publications du Québec)
Manuel de calcul et de conception des ouvrages de gestion des eaux pluviales
(disponible sur le site Web du MDDELCC)
Règlement sur l’application de l’article 32 de la Loi sur la qualité de l’environnement
(disponible sur le site Web du MDDELCC)
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
Guide de préparation des projets routiers 12.3
ENV-13 – LOI SUR LA CONSERVATION ET LA MISE EN VALEUR R é f é r e n c e
DE LA FAUNE
1. Introduction
Le chapitre IV.1 de la Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune (LCMVF) définit
le régime de protection des habitats fauniques. L’article 128.6 prévoit que « nul ne peut,
dans un habitat faunique, faire une activité susceptible de modifier un élément biologique,
physique ou chimique propre à l’habitat de l’animal ou du poisson visé par cet habitat ».
3. Assujettissement
Le RHF comporte une longue liste d’activités dont la réalisation est permise dans un habitat
faunique ainsi que les conditions à respecter. Celles qui ont une incidence directe sur le
Ministère se trouvent aux articles 29, 30, 33, 34, 35, 36 et 47. Par exemple, l’article 33
prévoit des conditions pour la construction d’un chemin dans un habitat du poisson.
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
Guide de préparation des projets routiers 13.1
R é f é r e n c e
4. Demande d’autorisation
Les travaux effectués dans un habitat faunique qui ne peuvent répondre aux normes
et aux exigences prévues par le RHF ou le RADF doivent faire l’objet d’une demande
d’autorisation au MFFP.
Le MFFP peut exiger tout renseignement utile et une compensation pour les pertes d’habitat.
On doit utiliser le formulaire Demande d’autorisation et de certificat d’autorisation du MFFP.
6. Ententes particulières
L’Entente administrative entre le Ministère, le MDDELCC et le MFFP octroie une autori-
sation générale au ministre des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification
des transports pour certains travaux d’infrastructures routières réalisés dans l’habitat du
poisson sur les terres du domaine de l’État. Cette autorisation a été accordée en vertu
de l’article 128.8 de la LCMVF. En vertu de cette entente, le processus d’autorisation est
simplifié et les délais d’autorisation sont plus courts.
7. Références
Entente administrative MTQ-MDDELCC-MFFP (2013) (disponible sur le site intranet
du Ministère)
Formulaire Demande d’autorisation et de certificat d’autorisation (disponible sur
le site Web du MFFP)
Informations complémentaires pour remplir le formulaire Demande d’autorisation
et de certificat d’autorisation (disponibles sur le site Web du MFFP)
Loi sur la conservation et la mise en valeur de la faune (RLRQ, chapitre C-61.1)
(disponible sur le site Web des Publications du Québec)
Règlement sur les habitats fauniques (disponible sur le site Web des Publications
du Québec)
Types d’habitats fauniques (disponible sur le site Web du MFFP)
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
13.2 Guide de préparation des projets routiers
ENV-14 – LOI SUR L’AMÉNAGEMENT DURABLE DU R é f é r e n c e
TERRITOIRE FORESTIER
1. Introduction
La Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier (LADTF) s’applique aux activités
d’aménagement forestier entreprises sur les territoires forestiers du domaine de l’État
(article 3).
Un chemin multiusage est un chemin en milieu forestier, autre qu’un chemin minier, construit
ou utilisé à des fins multiples, notamment en vue de permettre l’accès au territoire forestier
et à ses ressources.
3. Assujettissement
Les travaux du Ministère sur des routes locales et d’accès aux ressources situées dans les
forêts du domaine de l’État doivent être réalisés conformément aux normes applicables
à ces activités prévues au RADF. Même si les travaux sont réalisés en conformité avec le
RADF, le Ministère doit obtenir un permis d’intervention pour tous les projets qui requièrent
l’abattage d’arbres dans les forêts du domaine de l’État, et ce, peu importe la classe de
la route.
Par ailleurs, le RRALQE et le RHF prévoient des soustractions particulières pour les travaux
réalisés dans les forêts du domaine de l’État, à l’exception de certains travaux réalisés dans
des endroits sensibles (articles 1 du RRALQE et 8 du RHF).
4. Demande d’autorisation
Avant de faire une demande d’autorisation ou de permis d’intervention pour des travaux
dans les forêts du domaine de l’État au MFFP, le Ministère doit faire une demande d’utili-
sation du territoire public au ministère de l’Énergie et des Ressources naturelles (MERN).
Ces demandes doivent être faites par écrit aux directions régionales concernées.
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
Guide de préparation des projets routiers 14.1
R é f é r e n c e
Le processus d’obtention de l’autorisation ou du permis d’intervention du MFFP peut prendre
un mois, auquel il faut ajouter une période de 3 à 4 mois pour la demande d’utilisation du
territoire public.
6. Ententes particulières
Une entente administrative conclue en 1990 entre le ministère des Forêts, le ministère de
l’Énergie et des Ressources et le ministère des Transports encadre les demandes d’autorisation
en vertu de l’article 31 de la Loi sur les forêts (remplacée depuis par la LADTF) pour les déboi-
sements à effectuer dans le cadre des travaux routiers du Ministère. Cette entente demeure
en vigueur jusqu’à ce qu’une nouvelle entente soit signée.
7. Références
Formulaire Demande d’utilisation du territoire public (disponible sur le site Web
du MERN)
Information sur la demande d’autorisation ou de permis d’intervention pour des
travaux dans les forêts du domaine de l’État (disponible sur le site Web du MFFP)
Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier (RLRQ, chapitre A-18.1)
(disponible sur le site Web des Publications du Québec)
Règlement relatif à l’application de la Loi sur la qualité de l’environnement
(disponible sur le site Web des Publications du Québec)
Règlement sur l’aménagement durable des forêts du domaine de l’État (disponible
sur le site Web des Publications du Québec)
Règlement sur les habitats fauniques (disponible sur le site Web des Publications
du Québec)
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
14.2 Guide de préparation des projets routiers
ENV-15 – LOI SUR LES PÊCHES R é f é r e n c e
1. Introduction
La Loi sur les pêches (LP) du gouvernement du Canada, modifiée en novembre 2013, met
en place un programme de protection des pêches qui vise les espèces aquatiques faisant
l’objet d’une pêche commerciale, récréative ou autochtone et tout poisson dont dépend
une telle pêche. Ces poissons peuvent se trouver dans le plan d’eau où se pratique la
pêche commerciale, récréative ou autochtone qu’ils soutiennent ou dans un plan d’eau
qui est rattaché à celui-ci par un cours d’eau.
Son application est complétée par une série de directives, dont l’Énoncé de politique sur
la protection des pêches, qui visent à baliser les critères d’analyse de Pêches et Océans
Canada et de mieux éclairer les demandeurs sur leurs obligations.
3. Assujettissement
Selon l’article 35 de la LP, il est interdit d’exploiter un ouvrage ou une entreprise ou d’exercer
une activité entraînant des dommages sérieux à tout poisson visé par une pêche commer-
ciale, récréative ou autochtone, ou à tout poisson dont dépend une telle pêche à moins
d’être autorisé à le faire par le ministre. Le concept de « dommages sérieux » est défini
comme étant « la mort de tout poisson ou la modification permanente ou la destruction
de son habitat » (article 2). Une simple détérioration ou perturbation n’est donc pas suffi-
sante pour constituer une infraction. Toutefois, toute limitation de la capacité du poisson
à utiliser ses habitats directement ou indirectement (p. ex. : empiétement temporaire sur
une frayère, entrave temporaire à la migration) est considérée comme une modification
permanente de l’habitat par Pêches et Océans Canada.
Avant d’exécuter une activité dans un cours d’eau, il faut donc vérifier si cette activité
est susceptible d’entraîner des dommages sérieux à tout poisson visé par une pêche
commerciale, récréative ou autochtone, ou à tout poisson dont dépend une telle pêche. Pour
ce faire, une liste de critères applicables à différents types de projets peut être consultée.
Ensuite, une demande d’examen peut être faite pour valider auprès de Pêches et Océans
Canada la nécessité d’obtenir une autorisation.
4. Demande d’autorisation
Les demandes d’autorisation doivent être présentées à Pêches et Océans Canada en
utilisant le formulaire de demande d’autorisation. La demande est présentée selon les
paramètres du Règlement sur les demandes d’autorisation visées à l’alinéa 35(2) b). Il est
toutefois recommandé de toujours faire une demande d’examen avant toute demande
d’autorisation.
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
Guide de préparation des projets routiers 15.1
R é f é r e n c e
Une compensation peut être exigée afin de contrebalancer les dommages sérieux inévitables
causés au poisson dans le cadre de l’autorisation d’un projet.
Le Guide pour soumettre une demande d’autorisation visée à l’alinéa 35(2) b) de la Loi sur
les pêches est disponible.
6. Ententes particulières
Aucune.
7. Références
Critères de Pêches et Océans Canada (disponible sur le site Web de Pêches et
Océans Canada)
Énoncé de politique sur la protection des pêches (disponible sur le site Web de
Pêches et Océans Canada)
Formulaire de demande d’autorisation (disponible sur le site Web de Pêches et
Océans Canada)
Formulaire Demande d’examen [de projet] (disponible sur le site Web de Pêches
et Océans Canada)
Guide pour soumettre une demande d’autorisation visée à l’alinéa 35(2) b) de la
Loi sur les pêches (disponible sur le site Web de Pêches et Océans Canada)
Loi sur les pêches (L.R.C. (1985), ch. F-14) (disponible sur le site Web du ministère
de la Justice du Canada)
Règlement sur les demandes d’autorisation visées à l’alinéa 35(2) b) de la Loi sur
les pêches (disponible sur le site Web du ministère de la Justice du Canada)
2018 03 30
Annexe ENV – Environnement
15.2 Guide de préparation des projets routiers
TABLE DES MATIÈRES
GEM-01 – GÉOMATIQUE.............................................................................. 1.1
2018 03 30
Annexe GEM – Géomatique
Guide de préparation des projets routiers i
GEM-01 – GÉOMATIQUE R é f é r e n c e
1. Introduction
La géomatique regroupe l’ensemble des connaissances et technologies nécessaires à la
production et au traitement des données numériques décrivant le territoire, ses ressources
ou tout autre phénomène ayant une position géographique.
Données routières
Données géospatiales pertinentes
pour le projet : ligne de centre, Chantiers actifs (511) Ligne de centre
orthophotos, etc.
2018 03 30
Annexe GEM – Géomatique
Guide de préparation des projets routiers 1.1
R é f é r e n c e
Les données s’appuient sur des normes internationales qui leur donnent la capacité de
fonctionner avec tous les produits ou systèmes existants et futurs, tant au niveau de la
conception et dessin assistés par ordinateur (CDAO), de l’arpentage et de la géomatique.
Systèmes
Acronymes Définitions
2018 03 30
Annexe GEM – Géomatique
1.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
réalisation d’un projet routier
Il est possible de visualiser la ligne de centre donnant l’état actuel du réseau routier. La donnée
est accessible en services web ou comme données vectorielles dans les projets CDAO.
Afin de s’arrimer avec les projets routiers, le centre de ligne de BGR (Base géographique
routière), provenant de relevés réalisés au moyen de la technologie de télédétection
par laser LiDAR, conservera la précision et éventuellement la donnée d’élévation néces-
saire (voir la section 2.3 Développement en cours) pour appuyer différentes phases du
cheminement de réalisation des projets routiers.
2018 03 30
Annexe GEM – Géomatique
Guide de préparation des projets routiers 1.3
R é f é r e n c e
Pédologie (type de sol, drainage);
Mines (sites et titres), MERN;
Tenure des terres (registre du domaine de l’État);
Territoire faunique protégé (limites de ZEC, réserves);
Zones inondables, MERN (limites de zones inondables).
Le système « SIG Express » est un navigateur cartographique simple et rapide offrant une
exploitation améliorée des données géoréférencées. L’application affiche les données de
base en mettant en valeur les infrastructures de transport.
La BGR répond aux besoins du MTMDET en matière de référence spatiale. Son rôle est de
mettre à jour la géométrie et l’information descriptive du réseau routier principalement sous
gestion du MTMDET. Il alimente tous les systèmes informatiques utilisés pour la gestion du
réseau routier (entretien, conservation, amélioration, développement et représentation).
La donnée principale est la ligne de centre.
L’imagerie aérienne peut fournir plusieurs informations sur le corridor de travail, pour
appuyer les activités liées à l’arpentage, l’hydraulique, l’environnement et la détermination
de la nature des sols. L’imagerie aérienne est accessible en consultant des applications de
diffusion comme le SIG ou via une connexion Web Map Service (WMS).
2018 03 30
Annexe GEM – Géomatique
1.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
L’orthophoto a été redressée géométriquement, c’est-à-dire que chaque point de l’image
est superposable sur une carte plane qui lui correspond. À l’opposé, seul le centre de
l’image est géoréférencée et superposable sur une carte correspondante.
Il existe un grand nombre d’images routières provenant de relevés vidéo réalisés depuis
2004 par des véhicules et des équipes du MTMDET. Ces images sont disponibles par
l’entremise du service vidéo numérique (SVN), qui peut être appelé à partir de SIG ou de
logiciels tels : ArcMap, Mapinfo. Ces images permettent d’identifier visuellement la confi-
guration sommaire des lieux et facilitent la planification de relevés supplémentaires ou
la vérification de certains détails de manière complémentaire avec les images aériennes.
À la fin d’un projet routier, la mise à jour des données pertinentes avant et après l’ouverture
d’une route est un enjeu majeur, car ces données permettent :
de connaître la localisation des chantiers actifs et complétés ainsi que les voies
de contournement en cours de travaux.
d’obtenir les lignes de centre des projets routiers et leur évolution.
d’informer les clientèles externes, notamment les services 911 et les services
policiers, de toute modification aux routes.
de payer le juste de prix quant aux contrats de déneigement, ceux-ci étant basé
sur la longueur de la route. En absence de données à jour dans le système BGR ces
longueurs sont estimées et ont une incidence financière sur les contrats octroyés.
La mise à jour de la ligne de centre dans le système BGR est réalisée par le responsable
des inventaires de la Direction territoriale au moment du transfert à l’exploitation et de
l’ouverture de la route. Ainsi, le responsable des inventaires de la Direction territoriale
doit participer à la réunion de transfert à l’exploitation lorsqu’une route est ouverte à
la circulation.
La technologie de télédétection par laser (LiDAR) est de plus en plus utilisée pour effectuer
les relevés sur le terrain afin d’alimenter les données de la BGR. Ces relevés de haute précision
couvriront dans un avenir rapproché l’ensemble du territoire sous la gestion du MTMDET. La
Direction de la géomatique profitera de cette richesse d’information pour bonifier la ligne
de centre en rehaussant la précision et en intégrant la donnée d’élévation.
2018 03 30
Annexe GEM – Géomatique
Guide de préparation des projets routiers 1.5
TABLE DES MATIÈRES
2018 03 30
Annexe GIT – Gestion des impacts des travaux routiers
Guide de préparation des projets routiers i
GIT-01 – GESTION DES IMPACTS DES TRAVAUX ROUTIERS R é f é r e n c e
Cette annexe remplace le précédent Guide de gestion des impacts des travaux routiers de
la Direction générale de la sécurité en transports.
1. Introduction
Le nombre toujours croissant de chantiers, l’augmentation des débits de circulation et
l’obligation pour le ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification
des transports de livrer un produit de qualité exigent de ce dernier qu’il améliore constam-
ment ses façons de faire dans la gestion des impacts des travaux routiers.
La présente annexe donne les grandes lignes de la procédure à suivre pour réduire les
inconvénients des travaux et assurer la sécurité des usagers de la route et des travailleurs.
Il s’agit d’un document de référence qui peut être consulté pour s’assurer que toutes les
répercussions éventuelles des travaux sont prises en considération à l’étape de la planification.
1.1 Buts
Les principaux buts de la gestion des impacts des travaux routiers sont :
améliorer la sécurité des usagers de la route et des travailleurs pendant les travaux;
informer, à l’avance et en temps réel, les usagers de la route des effets des travaux
sur la circulation et des risques de congestion;
maintenir la mobilité des personnes et des biens dans les zones où il y a des travaux;
éviter que le chantier ne cause des problèmes tels que l’isolement d’une commu-
nauté, une entrave au passage des véhicules d’urgence, etc.;
instaurer une procédure formelle d’analyse en gestion des impacts des travaux;
consigner systématiquement tous les documents ayant trait aux travaux (les
décisions relatives aux différentes phases des travaux et leurs conséquences);
verser systématiquement dans le Registre des plans et études (PLN) les plans de
gestion de la circulation (GC) utilisés par chacune des DGT pour les différents projets.
Ainsi, les chargés d’activités pourront s’y référer facilement et s’en inspirer pour la
fermeture de voies de même nature ailleurs sur le réseau.
2018 03 30
Annexe GIT – Gestion des impacts des travaux routiers
Guide de préparation des projets routiers 1.1
R é f é r e n c e
L’annexe peut être utilisée pour tous les travaux que le Ministère effectue, ou fait effectuer
par un entrepreneur, sur les routes qui relèvent de sa compétence.
Livrables
Pour chacune des activités de gestion des impacts des travaux, une pièce justificative (note,
étude, rapport, etc.) doit être jointe au dossier pour étayer les choix qui ont été faits aux
étapes indiquées ci-dessous.
2. Démarche
2018 03 30
Annexe GIT – Gestion des impacts des travaux routiers
1.2 Guide de préparation des projets routiers
Avant les travaux
Étape 1 Étape 2 Étape 3
Programmation annuelle Analyse de la nature des travaux Élaboration des scénarios
et concertation et de l’environnement du chantier Évaluation des conséquences
Étape 4 Étape 6
Choix du scénario et établissement Étape 5
Préparation du plan de signalisation
du plan de gestion des travaux Approbation par le comité de gestion
et des articles du devis
Mesures d’atténuation
Plan de gestion de la circulation
Étape 6
dessins normalisés du Tome V – vers
Choix d’un scénario
Accord des autorités du plan de gestion Signalisation routière étape 7
Choix des mesures d’atténuation
Devis détaillé
Bordereau de signalisation
Procédure de communication
Plan de gestion de la circulation relative au chantier
révisé Avis de travaux
Plan de communication
Devis détaillé révisé Affichage de début des travaux
Bordereau de signalisation révisé Rencontre avec le comité de Étape 9
gestion des travaux selon le cas vers
étape 10
Journal de chantier
Autorisation de commencer les travaux Suivi des mesures d’atténuation
Observations du jour 1 Collecte de données sur la circulation Étape 11
Rencontres avec les partenaires vers
étape 12
2018 03 30
Annexe GIT – Gestion des impacts des travaux routiers
Guide de préparation des projets routiers 1.3
R é f é r e n c e
2.2 Aide-mémoire
Deux aide-mémoire sont présentés en annexe : « Gestion des impacts des travaux routiers »
et « Liste des partenaires ».
Outre les chantiers, certains événements spéciaux (tours cyclistes, feux d’artifice, festival, etc.)
qui ont lieu durant la période estivale doivent être pris en considération.
Une bonne coordination, qui n’est possible que s’il y concertation avec tous les parte-
naires, tant à l’intérieur qu’à l’extérieur du Ministère, peut réduire considérablement les
inconvénients pour les usagers. Ainsi, il est essentiel d’informer les municipalités le plus
tôt possible dans le processus afin d’obtenir, d’une part, l’ensemble des informations
pertinentes et, d’autre part, d’accroître les bénéfices pour les usagers puisque les travaux
seront mieux coordonnés.
Livrables
Liste des travaux prévus par la DGT.
Liste des travaux des DGT limitrophes.
Liste des travaux des partenaires.
Liste des événements spéciaux devant se tenir sur le territoire.
Pour chacun des chantiers de la DGT, il faut choisir un scénario pour le déroulement
des travaux et le maintien de la mobilité des personnes et des biens. Ce scénario doit
comprendre une évaluation des principaux impacts sur les déplacements des différents
usagers de même que les principaux risques associés. Ceux-ci doivent être approuvés par
les autorités et, au besoin, certains peuvent être intégrés dans le devis en prenant soin de
ne pas se substituer aux méthodes de travail de l’entrepreneur.
À cette étape, on note toutes les caractéristiques du chantier qui doivent être prises en
considération dans l’évaluation. Tout oubli risque d’avoir des conséquences fâcheuses
pendant la réalisation des travaux. Il s’agit d’un travail qui nécessite la collaboration de
plusieurs personnes appartenant à diverses directions.
Emplacement du chantier.
Appréciation des conséquences sur les déplacements (voir le chargé d’activités
en circulation).
2018 03 30
Annexe GIT – Gestion des impacts des travaux routiers
1.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Période, horaire et durée des travaux (voir le chargé d’activités en plans et devis).
Volumes de circulation des années antérieures correspondant à la période des travaux
(voir le chargé d’activités en circulation).
Effet potentiel du chantier sur l’isolement d’une communauté, la desserte des
services d’urgence, le besoin de déplacement des personnes et l’approvisionnement
en biens de première nécessité, etc. (consulter le chargé d’activités en environnement
ou en socioéconomie).
Risques anthropiques et naturels présents (consulter le chargé d’activités en
environnement).
Catégories d’usagers touchés (faire appel au chargé d’activités en circulation).
Événements spéciaux qui peuvent avoir des répercussions sur la circulation
(se référer aux chargés d’activités en communications et en circulation).
Tous les autres travaux, prévus ou en cours à proximité ou sur un itinéraire facultatif
suggéré (consulter les chargés d’activités en plans et devis).
Points particuliers aux approches du chantier : pont étroit, feux de circulation, voie
ferrée, piste cyclable, passage piétonnier, sortie ou entrée d’autoroute, etc. (se référer
aux différents chargés d’activités).
Travaux antérieurs (le personnel affecté à l’exploitation du réseau routier dans les
centres de services peut généralement fournir des renseignements utiles).
Nuisances éventuelles (bruit, riverains, etc.) (se référer au chargé d’activités en
environnement).
Livrable
Document présentant les données recueillies et faisant ressortir les points particuliers
à connaître.
Dès le moment où un scénario est envisagé, il faut en évaluer les effets avec une équipe
pluridisciplinaire, composée notamment de chargés d’activités en circulation, en sécurité
routière, en sécurité civile, en signalisation, en conception géométrique et en plans et
devis, tant en chaussée qu’en structure, si cela est pertinent, de même que le surveillant.
En plus des effets sur la circulation, d’autres problèmes peuvent se poser, sur lesquels il
faut également se pencher : l’accessibilité pour les riverains, le niveau sonore ambiant,
l’émission de poussière, etc.
En plus de l’obligation de consulter les municipalités dans tous les cas, il faut également
rencontrer les intervenants suivants s’ils sont directement concernés : les commerçants,
les résidents, les autorités organisatrices de transport (AOT), les entreprises de services
publics, etc.
2018 03 30
Annexe GIT – Gestion des impacts des travaux routiers
Guide de préparation des projets routiers 1.5
R é f é r e n c e
Livrables
Scénarios pour la planification des travaux et le maintien de la circulation.
Dans le choix des mesures d’atténuation, plusieurs points doivent être pris en considération :
les limites de vitesse (à établir selon les dispositions prévues au Tome V – Signa-
lisation routière de la collection Normes – Ouvrages routiers du Ministère);
la sécurité;
la surveillance routière;
les plans d’urgence (en cas d’incidents ou d’accidents ou de sinistre sur le site
ou hors du site des travaux);
le transport en commun;
l’environnement.
Livrables
Scénario adopté pour la planification des travaux.
Mesures d’atténuation prévues.
2018 03 30
Annexe GIT – Gestion des impacts des travaux routiers
1.6 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Le plan de gestion des impacts des travaux est un livrable qui doit être soumis au
comité de gestion pour approbation. Il est évident que, selon l’importance du chantier,
le contenu de ce plan peut varier. Ainsi, dans certains cas, il peut s’agir uniquement
d’une justification du scénario choisi et d’un plan de signalisation tiré directement
du Tome V – Signalisation routière de la collection Normes – Ouvrages routiers du
Ministère, qu’on a adapté, au besoin, aux particularités du chantier. De plus, lorsque
des innovations sont expérimentées sur un chantier, il est important d’effectuer des
relevés des vitesses, de la durée des parcours, des volumes de circulation ou des
comportements des usagers, afin d’en évaluer les effets en les quantifiant et en
les qualifiant.
Le gérant de projet pour le dossier doit soumettre au comité de gestion, lors d’un point
de contrôle, le plan de gestion des impacts des travaux. Il s’agit de présenter le scénario
retenu pour la planification des travaux et les mesures d’atténuation prévues.
Une fois le plan approuvé par les autorités, on peut entreprendre la rédaction des articles
du devis et s’engager dans la mise en œuvre des mesures d’atténuation.
Il se peut évidemment que le comité se montre insatisfait du plan et demande qu’on lui
en soumette un autre. Il faut alors faire un nouveau choix parmi les scénarios élaborés ou
refaire entièrement l’exercice.
Livrables
Document attestant l’approbation par les autorités du plan de gestion des impacts
des travaux routiers.
La préparation du plan GC doit être faite selon le scénario accepté par le comité de gestion.
Le plan doit être approuvé et scellé par un ingénieur.
Les modalités du plan de gestion de la circulation ainsi que les mesures prévues pour la
mise en place du plan de gestion des impacts des travaux doivent être spécifiées dans le
devis. Il faut, entre autres, accorder une attention particulière aux éléments qui sont déjà
couverts par le devis type 155 « Gestion de la circulation et signalisation des travaux » et
aux points suivants :
2018 03 30
Annexe GIT – Gestion des impacts des travaux routiers
Guide de préparation des projets routiers 1.7
R é f é r e n c e
Livrables
Plan de gestion de la circulation, dessins normalisés du Tome V ou dessins
spécifiques adaptés au site des travaux.
Devis spéciaux, techniques et descriptifs.
Bordereaux d’estimation des quantités et des prix pour la signalisation de travaux.
Les plans de maintien de la circulation et de signalisation des travaux, les devis spéciaux,
parties technique et descriptive, de même que les bordereaux d’estimation des quantités
et des prix doivent faire l’objet d’une vérification par un second ingénieur qui possède les
connaissances et les compétences dans le domaine de la signalisation de travaux.
Livrables
Plan de gestion de la circulation révisé.
Devis spéciaux, technique et descriptif, révisés.
Bordereaux d’estimation des quantités et des prix pour la signalisation de travaux
révisés.
La communication constitue un des aspects clés de la gestion des travaux routiers. Bien
qu’il revienne au gérant de projet de s’assurer qu’un plan de communication soit préparé,
c’est le chargé d’activités en communication qui est responsable de la préparation de ses
divers volets.
2018 03 30
Annexe GIT – Gestion des impacts des travaux routiers
1.8 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
du chantier routier, en fonction de l’évolution des travaux et des étapes de réalisation.
Livrable
Plan de communication.
De plus, selon l’ampleur des travaux, une réunion de coordination avec les partenaires peut
être requise. À ce moment, pour faciliter les échanges entre les partenaires et mettre en
commun les informations relatives au chantier, il peut s’avérer utile de former un comité
de gestion des impacts des travaux.
C’est à cette étape qu’il faut définir les procédures de communication que doit suivre le
surveillant du chantier en cas de situations exigeant une coordination particulière, comme il
est spécifié au devis type 155. Lors de la réunion de démarrage du chantier, les informations
sont mises à jour et tous les intervenants sont sensibilisés à la stratégie adoptée.
C’est également le moment de mettre en œuvre les activités prévues dans le plan de
communication : avis de travaux, distribution de dépliants, tenue d’un point de presse,
rencontre avec les chroniqueurs, etc.
C’est le surveillant qui assure la coordination de la mise en place du chantier et des mesures
d’atténuation.
Livrables
Procédure de communication relative au chantier.
Avis de travaux.
Affichage du début des travaux.
Rencontre avec le comité de gestion des impacts des travaux selon le cas.
2018 03 30
Annexe GIT – Gestion des impacts des travaux routiers
Guide de préparation des projets routiers 1.9
R é f é r e n c e
4.1 Étape 10 – Début des travaux
Au jour 1, la présence du surveillant sur les lieux du chantier est essentielle. Ce dernier
doit s’assurer qu’on y trouve tout le matériel nécessaire pour entreprendre le chantier et
mettre en place les mesures d’atténuation. Lorsque l’entrepreneur obtient l’autorisation
d’installer la signalisation de chantier avant le début des travaux, les panneaux doivent
être masqués jusqu’au début de ceux-ci.
L’autorisation d’entreprendre les travaux n’est donnée que si le déroulement des activités
est à la satisfaction du surveillant.
Dès les premiers moments qui suivent le début du chantier, une surveillance étroite des
répercussions aux abords du chantier ainsi que sur l’itinéraire facultatif doit être effectuée.
Dans certains cas, il peut y avoir plusieurs itinéraires facultatifs. Cette mesure est essentielle
pour que des correctifs puissent être apportés rapidement si la situation l’exige.
À la fin du jour 1, le surveillant doit faire le point sur les observations qui ont été faites
et apporter les ajustements qu’il juge nécessaires.
Livrables
Autorisation d’entreprendre des travaux.
Observations du jour 1.
Ajustements apportés.
Les changements de phase dans les travaux doivent être traités de la même façon
qu’au jour 1 du chantier.
2018 03 30
Annexe GIT – Gestion des impacts des travaux routiers
1.10 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Le surveillant doit s’assurer du bon fonctionnement du chantier. Une attention particulière
est accordée notamment aux points suivants en regard de la signalisation des travaux, en
plus de tous les éléments inscrits au devis type 155 :
Changement de phases.
Dans son journal de chantier, le surveillant doit consigner les principales informations sur
ces éléments et sur tout autre point inscrit au devis type 155 et qui mérite d’être noté.
Il est suggéré, lorsqu’on prévoit des refoulements aux abords du chantier, de recueillir
les données sur la circulation, qui serviront à constituer une base de données pour
améliorer nos connaissances sur la capacité des chantiers et améliorer nos façons de
faire. Cela se fait par l’utilisation des formulaires qui sont remplis par les personnes
responsables des véhicules d’accompagnement, lesquels sont munis d’un panneau
« Signal avancé de congestion » (T-230), comme précisé dans le devis type 155.
Livrables
Journal de chantier.
Suivi des mesures d’atténuation.
Collecte des données sur la circulation via l’utilisation des véhicules
d’accompagnement.
Rencontre avec les partenaires.
2018 03 30
Annexe GIT – Gestion des impacts des travaux routiers
Guide de préparation des projets routiers 1.11
R é f é r e n c e
5.1 Étape 12 – Fin des travaux
Le surveillant du chantier doit aviser les services concernés et les partenaires de la fin
du chantier.
Livrable
Avis de fin des travaux.
Le gérant de projet doit faire une synthèse écrite des points forts et des points faibles du
processus de gestion des impacts des travaux sur son chantier. Pour les projets ayant des
répercussions majeures sur le réseau, une rencontre des principaux acteurs permet de
faire une évaluation de la gestion des impacts des travaux. Les conclusions, notées par le
surveillant, contribueront à l’amélioration continue du processus.
Livrables
Document synthèse des points forts et des points faibles, points à améliorer,
points à conserver.
Rencontre avec les partenaires.
Plans de gestion de la circulation (GC) versés dans PLN.
Espace collaboratif regroupant les clauses spéciales ajoutées au devis.
2018 03 30
Annexe GIT – Gestion des impacts des travaux routiers
1.12 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Gestion des impacts des travaux routiers
2018 03 30
Annexe GIT – Gestion des impacts des travaux routiers
Guide de préparation des projets routiers 1.13
R é f é r e n c e
ÉTAPE 2 – Analyse de la nature des travaux et de l’environnement du chantier (suite et fin)
2018 03 30
Annexe GIT – Gestion des impacts des travaux routiers
1.14 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
ÉTAPE 5 – Approbation par le comité de gestion (point de contrôle)
Éléments Vérifié Remarques
Approbation des autorités
Ensemble des informations pertinentes à inscrire au
devis lorsque le plan de gestion de la circulation est
confié à l’entrepreneur
2018 03 30
Annexe GIT – Gestion des impacts des travaux routiers
Guide de préparation des projets routiers 1.15
R é f é r e n c e
ÉTAPE 9 – Mobilisation et activités préparatoires
ÉTAPE 11 – Suivi
2018 03 30
Annexe GIT – Gestion des impacts des travaux routiers
1.16 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
ÉTAPE 12 – Fin des travaux
2018 03 30
Annexe GIT – Gestion des impacts des travaux routiers
Guide de préparation des projets routiers 1.17
R é f é r e n c e
Partenaires Remarques
Association du camionnage du Québec (ACQ)
Association des constructeurs de routes et grands travaux
du Québec (ACRGTQ)
Aéroports
Associations touristiques régionales
Association canadienne d’automobile (CAA)
Centres de services du Ministère
Centres hospitaliers
Chambres de commerce
Chroniqueurs de circulation
Club de motoneigistes
Club de quads
Commerçants
Commissions scolaires
Compagnies de taxi
Contrôleurs routiers
Corps policiers : Sûreté du Québec, Sûreté municipale
Direction générale territoriale limitrophe
Commission des normes, de l’équité, de la santé et
de la sécurité au travail (CNESST)
Députés fédéraux et provinciaux
Douanes
États américains
Service de l’état des routes
Médias
Ministères et organismes
Municipalités régionales de comté
Municipalités
Organismes socioéconomiques
Postes de courtage en camionnage
Régie régionale de la santé et des services sociaux
Société de l’assurance automobile du Québec
2018 03 30
Annexe GIT – Gestion des impacts des travaux routiers
1.18 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Partenaires Remarques
Sociétés de transport en commun
Services publics
Transport adapté
Transport aérien
Transport ambulancier
Transport en vrac
Transport ferroviaire
Transport maritime
Transport scolaire
Usagers de la route (automobilistes, cyclistes, piétons)
2018 03 30
Annexe GIT – Gestion des impacts des travaux routiers
Guide de préparation des projets routiers 1.19
TABLE DES MATIÈRES
GSE-01 – PROCÉDURE ............................................................................................1.1
2018 03 30
Annexe GSE – Gestion des systèmes électrotechniques
Guide de préparation des projets routiers i
GSE-01 – PROCÉDURE R é f é r e n c e
1. Introduction
De sa conception à sa réalisation, un projet qui implique l’électrotechnique nécessite la
participation de nombreuses ressources spécialisées, tant à l’interne qu’à l’externe, ainsi
que la mise en place d’un processus de gestion uniformisé, clair et détaillé, bien connu
de tous.
Cette procédure couvre l’ensemble des activités qui vont de la conception d’un projet qui
implique l’électrotechnique à l’exploitation des systèmes électrotechniques. Elle comprend
également le cheminement des demandes de branchement ainsi que les modifications et
les débranchements qui relèvent du fournisseur principal d’électricité, Hydro-Québec (HQ).
2018 03 30
Annexe GSE – Gestion des systèmes électrotechniques
Guide de préparation des projets routiers 1.1
R é f é r e n c e
par le responsable de l’inventaire et à transmettre à l’adresse courriel suivante :
gse.support@transports.gouv.qc.ca.
• F411 « Demande de débranchement/rebranchement du coffret de branchement
du Ministère ». Rempli et transmis par le personnel d’entretien à l’adresse courriel
suivante : affaires@hydro.qc.ca.
Légende :
DESS = Direction de l’électrotechnique et des structures de signalisation
GSE = Système de gestion des équipements électrotechniques
2018 03 30
Annexe GSE – Gestion des systèmes électrotechniques
1.2 Guide de préparation des projets routiers
TABLE DES MATIÈRES
HYD-01 – HYDROLOGIE..........................................................................................1.1
HYD-02 – DRAINAGE..............................................................................................2.1
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
Guide de préparation des projets routiers i
HYD-01 – HYDROLOGIE R é f é r e n c e
L’hydrologie est la science qui traite des eaux, de leur circulation, de leur distribution, de
leurs propriétés physiques et chimiques et de leur relation avec l’environnement, dont les
êtres vivants. Dans le domaine routier, les paramètres hydrologiques les plus importants
sont les facteurs qui influencent le débit des eaux, les méthodes d’estimation du débit et
la gestion des eaux pluviales.
caractéristiques physiographiques;
caractéristiques particulières du site;
conditions météorologiques.
La forme du bassin a une influence considérable sur le ruissellement des eaux, de la ligne
de partage des eaux jusqu’au site à l’étude. Par exemple, des bassins génèrent des débits
différents selon qu’ils sont de forme circulaire ou allongée.
1.1.3 Pente
L’utilisation du terrain est un facteur important à considérer dans l’évaluation des débits
des eaux. Les secteurs boisés, en pâturage, en culture et urbanisés généreront des débits
différents. Les secteurs urbanisés peuvent avoir un effet considérable sur l’hydrologie des
bassins versants.
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
Guide de préparation des projets routiers 1.1
R é f é r e n c e
Le type de sol a un effet important sur le ruissellement, selon sa capacité d’infiltration.
Par exemple, les graviers, les sables, les silts et les argiles ont des capacités d’infiltration
différentes. Le type de sol peut être déterminé à partir des cartes pédologiques et des cartes
de dépôts de surface. L’effet du type de sol varie avec l’ampleur, l’intensité et la durée de
la pluie. Un sol gelé ou saturé peut également influer sur le ruissellement et l’infiltration.
1.1.6 Emmagasinage
L’impact des ouvrages de contrôle des crues sur les conditions en aval doit être pris en
considération dans l’évaluation des débits et des niveaux d’eau.
Les caractéristiques naturelles ou artificielles des cours d’eau ou des plaines inondables
peuvent influencer le volume d’emmagasinage et le débit du cours d’eau. Par exemple,
la présence de plaines inondables favorise l’étalement du cours d’eau et, par conséquent,
réduit les débits et les niveaux d’eau.
La densité du cours d’eau représente la longueur de cours d’eau par unité de superficie
du bassin versant. Ainsi, une forte densité de cours d’eau accélère l’écoulement des eaux
et produit des débits plus importants.
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
1.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
La quantité et la dimension des glaces et des débris transportés par le cours d’eau doivent
être prises en compte dans la conception des structures de drainage. Il est très important
d’évaluer le risque d’embâcles de glace et de débris, qui ont un impact considérable sur
le niveau et le débit des eaux.
1.3.1 Pluie
Les précipitations de pluie, qui peuvent varier considérablement d’une région à l’autre,
influent directement sur l’importance du ruissellement de surface. La portion de pluie
ruisselée dépend de l’intensité, de la durée, de la fréquence, de la distribution de
la pluie sur le bassin, de la direction du déplacement de l’orage, de la précipitation
précédente et de l’humidité du sol.
1.3.2 Neige
Les crues majeures des grandes rivières sont souvent causées par la fonte des neiges.
L’ampleur des crues provoquées par la fonte de la neige est directement proportionnelle
à la superficie du bassin et à la quantité de neige accumulée.
Dans certains cas, un bassin versant composé de secteurs montagneux peut générer des
débits de pointe primaire et secondaire au moment des crues printanières. À la fonte
des neiges, les secteurs situés en basse altitude contribuent en premier au ruissellement
et causent le débit de pointe primaire. La contribution des secteurs situés à plus haute
altitude survient plus tard et cause le débit de pointe secondaire.
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
Guide de préparation des projets routiers 1.3
R é f é r e n c e
Le choix de la méthode d’estimation des débits est souvent fonction de l’importance du
bassin de drainage. Les bassins sont classés en trois catégories :
Les sections suivantes présentent les différentes méthodes utilisées par le ministère des
Guide de gestion des eaux Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports pour déterminer les
pluviales du Ministère
du développement durable, débits de crues. Il ne s’agit pas d’une liste exhaustive de toutes les méthodes existantes. De
de l’Environnement, de la Faune plus, il existe des méthodes spécifiques pour le calcul des débits en milieu urbain, mais ne
et des parcs (2011),
disponible sur le site Web du sont pas abordées dans le présent document. Pour plus d’information sur ces méthodes,
Ministère du Développement d’autres ouvrages sont disponibles, dont le Guide de gestion des eaux pluviales du minis-
durable, de l’Environnement
et de la Lutte contre les
tère du Développement durable, de l’Environnement, de la Faune et des Parcs (2011).
changements climatiques
Il est très important de toujours valider les débits calculés par une enquête sur le terrain.
Les débits calculés pour les bassins de 25 km2 et moins doivent être majorés pour tenir
compte des changements climatiques. Les valeurs de majoration à utiliser varient selon
Collection Normes – Ouvrages la région et sont présentées dans le Tome III – Ouvrages d’art de la collection Normes –
routiers, disponible sur le site Web
des Publications du Québec Ouvrages routiers du Ministère.
Au Québec, il existe un réseau de stations de jaugeage qui couvre les principales rivières
de la province. Les données hydrologiques enregistrées à chaque station, dont les débits
maximaux et les hauteurs d’eau, peuvent être obtenues auprès de la Direction de l’expertise
hydrique du ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre
les changements climatiques (MDDELCC), d’Environnement Canada ou auprès d’autres
organisations publiques ou d’entreprises privées. Ces données peuvent être utilisées pour
déterminer la relation « récurrence‑débit » à chaque station.
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
1.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
À partir des données enregistrées, on peut établir la courbe « récurrence-débit » en utilisant
des méthodes statistiques (Log-Pearson type III, Log Normale, Gumbel, etc.) ou une
méthode graphique (distribution des valeurs de Gumbel).
Si le site à l’étude est situé sur le même cours d’eau qu’une station de jaugeage ou sur un
cours d’eau jaugé de comportement similaire, les débits de pointe à la station peuvent
être ajustés selon le rapport exponentiel des superficies des bassins correspondants en
fonction de paramètres régionaux. Les données des autres stations représentatives de
la région doivent être utilisées pour guider cet ajustement. Le transfert des données est
recommandé lorsque le rapport des superficies des bassins versants varie de 0,5 à 2,0 :
A n
Q = Q u
(éq. 1)
Tu Tj
Aj
où : QTu : débit au site non jaugé
n : exposant régional
Les débits moyens journaliers sont principalement utilisés pour évaluer les débits maximaux
annuels servant à l’analyse statistique. Pour obtenir les débits de pointe (débits instantanés),
il faut majorer ces débits maximums par un facteur de pointe. Le facteur de pointe est
obtenu en divisant le débit maximal instantané de la journée où le débit maximal moyen
annuel a été atteint par ce dernier. Une moyenne doit être calculée à partir du facteur
de pointe obtenu pour chacune des années disponibles.
1. ROUSSELLE, Jean, W. Edgar WATT, Keith W. LANTHEM, Charles R. NEILL et T. Lloyd RICHARDS (1990). Hydrologie
des crues au Canada – Guide de planification et de conception, Ottawa, Comité associé d’hydrologie, Conseil
national de recherche Canada, 277 p.
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
Guide de préparation des projets routiers 1.5
R é f é r e n c e
Lorsqu’on n’a pas de données, on peut effectuer une analyse basée sur des paramètres
régionaux. Tout comme l’analyse statistique à une station de jaugeage, cette méthode
est surtout utilisée pour l’étude des grands bassins. Elle peut également être utilisée pour
les bassins intermédiaires, à condition de vérifier les résultats du calcul en les comparant
avec les données recueillies et les autres renseignements disponibles.
À partir de l’analyse statistique des 76 stations, une relation mathématique a été obtenue :
K1
Q 2,33 = K2 A
(éq. 2a)
K
Q = 0,3048
3
K A 1
(éq. 2b)
2,33 2 2,59
2. DESFORGES, P. et R. TREMBLAY. 1974. Analyse de la fréquence des crues pour le Québec. Direction générale
des eaux, ministère des Richesses naturelles, rapport H.P.-33.
3. HOANG, V. D. 1977. Estimation des débits journaliers de crue printanière des rivières du Québec méridional.
Direction générale des eaux, ministère des Richesses naturelles, rapport H.P.-40.
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
1.6 Guide de préparation des projets routiers
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
Guide de préparation des projets routiers
Figure 1 – Délimitation des régions où s’applique la méthode H.P.-33
1.7
R é f é r e n c e
R é f é r e n c e
Limites du bassin versant (km2)
Régions
K2 K1 A1 A2
A, B, C 54,6 0,827 208,2 1 647,2
D 37,2 0,904 154,9 5 827,5
E, G, M 18,1 0,857 997,1 57 497,7
F 57,5 0,727 165,5 5 464,9
H 30,3 0,969 751,1 2 007,2
I, K 53,2 0,800 150,7 18 906,9
J (1)
104,9 0,728 554,3 7 588,7
L (2)
— — — —
1. La relation dans cette région n’est pas considérée comme valable, car elle est basée sur seulement trois stations.
2. Aucune station n’est disponible dans la région L.
Les débits journaliers pour différentes périodes de récurrence (5, 10, 20, 25, 50, 100 ans)
sont obtenus en multipliant le débit moyen annuel par l’intervalle de récurrence
correspondant à la récurrence désirée, indiqué au tableau 2.
_
Qinst. = 4,39A
jour.
0,18
Q
(éq. 3)
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
1.8 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Québec méridional (H.P.-40)
Cette analyse a été effectuée à partir de 81 stations hydrométriques réparties dans 6 régions.
Ainsi, pour que les débits calculés soient représentatifs, il faut que le bassin versant à l’étude
soit situé dans l’une des régions indiquées à la figure 2.
Q = e KAa
(éq.
1
4a)
a
Q1 = 0,30483 e K 2,59
(éq.
A
4b)
Les débits journaliers pour différentes périodes de récurrence (2,33, 5, 10, 20, 25, 50,
100 ans) sont obtenus en multipliant le débit journalier annuel par l’intervalle de récurrence
correspondant à la récurrence désirée (voir le tableau 3).
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
Guide de préparation des projets routiers 1.9
R é f é r e n c e
Les relations décrites sont valables pour des bassins versants dont les caractéristiques
physiques et climatiques se trouvent à l’intérieur des limites inférieures et supérieures
données au tableau 4.
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
1.10 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Tableau 4 – Limites de la méthode H.P.-40
Selon le type de projet, des exigences particulières peuvent s’appliquer à la gestion des
eaux pluviales. Le concepteur a la responsabilité de s’assurer que la conception proposée
respecte toutes les exigences relatives à la gestion des eaux pluviales (MDDELCC, MRC et
municipalités). Par exemple, un contrôle quantitatif et qualitatif des eaux peut être exigé
pour des projets étant assujettis à l’article 32 de la Loi sur la qualité de l’environnement
(LQE). Le volet quantitatif exigera notamment que la quantité des débits après le déve-
loppement soit la même que celle avant le développement et ce, pour diverses périodes
de récurrence. Le volet qualitatif impliquera quant à lui l’enlèvement de divers polluants
tels que les matières en suspension et le phosphore total.
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
Guide de préparation des projets routiers 1.11
R é f é r e n c e
La mise en place de pratiques de gestion optimales des eaux pluviales (PGO) permet
d’atteindre les objectifs fixés par le MDDELCC. À cet effet, le Guide de gestion des eaux
pluviales présente les différentes techniques possibles. Un manuel présentant les exigences
particulières du Ministère en la matière est en cours d’élaboration. Lors de sa publication,
ce dernier aura préséance sur les lignes directrices du présent document.
La mise en place des PGO peut être réalisée à l’intérieur des emprises et des échangeurs,
et peut exiger l’expropriation de parcelles de terrain supplémentaires. Des aménagements
particuliers peuvent être réalisés à même les ouvrages afin d’atténuer les impacts sur
le milieu environnant.
La station de pompage est un ouvrage coûteux. Elle est utilisée pour le drainage des eaux
pluviales, lorsque le niveau du dessus de la route est inférieur au niveau des fossés ou des
conduites fermées. La construction d’une station de pompage devrait être considérée en
dernier recours seulement étant donné les coûts d’entretien s’y rattachant et les risques
possibles en cas de bris.
Les bonnes pratiques suivantes devraient minimalement être privilégiées dans la conception
de postes de pompage :
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
1.12 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
gravitaire, un plan de mesure d’urgence doit être mis en place. La conception
générale du poste de pompage doit tenir compte des exigences du plan de mesure
d’urgence;
une redondance des pompes et des équipements du poste doit être prévue
dans la conception;
la présence de sédiments dans l’eau pompée doit être prise en compte dans
l’aspect durabilité des éléments mécaniques du poste de pompage;
la conception proposée doit faciliter l’entretien du poste de pompage et doit
permettre son opération durant les travaux d’entretien.
stationnement;
espace pour la circulation des véhicules lourds;
route d’accès.
Dans la conception d’une station de pompage, on doit tenir compte des aspects
environnementaux suivants :
Impact visuel
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
Guide de préparation des projets routiers 1.13
R é f é r e n c e
la station;
-- enfouir les installations de services publics (électricité, téléphone, etc.);
-- utiliser des matériaux de construction qui s’intègrent bien à l’architecture
environnante.
Qualité de l’eau
Les eaux pompées doivent être évacuées par un système d’égout pluvial et elles
doivent être conformes aux exigences environnementales relatives aux eaux
pluviales. Dans le cas contraire, un traitement spécial pour atténuer la pollution
du cours d’eau d’accueil peut être nécessaire.
Tout système d’égout pluvial doit avoir un point de décharge. Il peut s’agir d’une rivière
ou d’un plan d’eau naturel, d’un système d’égout pluvial ou encore d’un canal.
le niveau des eaux à la sortie de l’égout pluvial doit être égal ou supérieur au
niveau des eaux en aval. Dans le cas contraire, il faut pomper les eaux pluviales
jusqu’à l’élévation du cours d’eau en aval ou en abaisser le lit afin d’assurer
l’écoulement par gravité;
le potentiel de refoulement des eaux du cours d’eau en aval dans le système
d’égout doit être pris en considération;
le lit du cours d’eau et les berges doivent être protégés contre l’érosion aux
extrémités de l’égout pluvial.
Si possible, l’orientation de la conduite à la sortie du système doit être la même que celle
du cours d’eau en aval. Cela permettra de réduire la perturbation de l’écoulement et
l’érosion excessive.
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
1.14 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
HYD-02 – DRAINAGE
1. Drainage urbain
1.1 Objectifs
L’objectif du drainage routier est d’assurer le passage sécuritaire des véhicules durant une
précipitation. Le réseau de drainage est conçu de façon à collecter les eaux de ruissellement
provenant de la chaussée et des surfaces adjacentes, à les transporter sous la chaussée
ou à côté et, enfin, à les rejeter à un point de décharge sans impact indésirable à ce point
ou en aval de ce dernier.
Le réseau de drainage doit être conçu de façon à fournir un contrôle adéquat de l’eau de
ruissellement. L’élimination rapide des précipitations de la surface de roulement réduit les
risques d’aquaplanage. Le ruissellement de surface est fonction des pentes transversale
et longitudinale de la chaussée, de la rugosité du revêtement, de l’espacement et de la
capacité des grilles de puisards.
1.2 Hydrologie
L’une des méthodes les plus utilisées pour évaluer le débit de pointe provenant du Manuel de conception des
ruissellement sur les petits bassins versants est la méthode rationnelle. Cette méthode ponceaux, disponible sur
le site Web des Publications
est présentée dans le Manuel de conception des ponceaux du Ministère. Quelques
du Québec
particularités du drainage urbain y sont également décrites.
Les valeurs les plus couramment utilisées en milieu urbain sont indiquées dans le Manuel
de conception des ponceaux du Ministère. Le coefficient de ruissellement peut être
pondéré pour tenir compte des proportions de diverses surfaces.
Le calcul de la dimension de la conduite s’effectue alors avec la somme des deux temps
(temps de concentration cumulatif tcc ) :
cc t =t
c + e t (éq. 6)
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
Guide de préparation des projets routiers 2.1
R é f é r e n c e
Pour une évaluation préliminaire du temps de concentration d’un petit bassin versant
urbain, le tableau 5 peut être utilisé.
Temps de concentration
Type de drainage
( tc )
Zone de drainage dense avec des surfaces imperméables
5 min
à proximité des puisards
Zone urbaine bien développée avec des pentes
10‑15 min
relativement faibles
Secteur résidentiel avec des pentes faibles et des
20‑30 min
puisards espacés
Pour une évaluation plus précise, plusieurs formules permettent de calculer le temps de
concentration. La plupart nécessitent la connaissance de la longueur (L) et de la pente
d’écoulement (S ). Les équations les plus utilisées sont les suivantes :
Équation Bransby-Williams
Cette équation, qui exige la connaissance de la superficie du bassin versant, est utilisée
lorsque le coefficient de ruissellement (C) est supérieur à 0,4 :
0,057L
tc = 0,2 0,1
(éq.7)
Sc A
Équation « Airport »
Cette équation est facile à utiliser, mais elle exige également la connaissance du coef-
ficient de ruissellement. Elle peut être utilisée lorsque le coefficient de ruissellement
est inférieur ou égal à 0,4 :
Équation SCS
34,55(nL)0,8
c= t
(éq. 9)
0,5 0,4
P2 S
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
2.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Formule de Ragan
Cette équation est reconnue comme étant la plus précise dans le calcul du temps
de concentration, mais elle requiert les courbes intensité‑durée‑fréquence (IDF) et le
coefficient de rugosité de la surface du bassin :
27,54(nL)0,6
tc =
(éq. 10)
i 0,4S 0,3
La section 1.2.3 « Intensité de pluie » de la présente annexe donne plus de détails sur
les courbes IDF.
Pour déterminer la valeur du temps de concentration avec cette formule, on doit procéder
par essai-erreur sur l’intensité de la pluie (i).
C : coefficient de ruissellement
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
Guide de préparation des projets routiers 2.3
R é f é r e n c e
Tableau 6 – Coefficients de rugosité de Manning (n) pour différentes surfaces de terrain
V = 1 Rh2/3 S 1/2
(éq.
n 11)
te = L
(éq. 12)
60V
Le temps de concentration cumulatif est ensuite obtenu à partir de l’équation 6 en faisant
la somme des temps de concentration et d’écoulement :
cc c+ e t =t t
En tout temps, le temps de concentration cumulatif doit être égal ou supérieur à 5 minutes.
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
2.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
V : vitesse d’écoulement (m/s)
La méthode rationnelle suppose que l’intensité de la pluie est constante durant le temps
de concentration sur l’ensemble du bassin.
La façon la plus pratique d’obtenir l’intensité est d’utiliser les courbes IDF établies aux
stations météorologiques voisines du site à l’étude. L’intensité est prise graphiquement
vis-à-vis du temps de concentration cumulatif correspondant sur la courbe de fréquence,
choisie en fonction de la période de retour, ou encore elle est calculée selon les formules
jointes aux courbes. Les périodes de retour à prendre en considération sont indiquées
au tableau 2.1–2 du chapitre 2 « Période de retour » du Tome III – Ouvrages d’art pour
Collection Normes -
les ponts et les ponceaux, et au tableau 3.3‑1 du chapitre 3 « Période de retour du débit Ouvrages routiers,
de conception pour les conduites fermées » du Tome II – Construction routière pour les disponible sur le site Web
conduites fermées, de la collection Normes – Ouvrages routiers du Ministère. des Publications du Québec
Si les courbes IDF ne sont pas disponibles, la méthode présentée dans le Manuel de
conception des ponceaux du Ministère s’applique.
1.3 Hydraulique
La capacité hydraulique d’une conduite est déterminée par ses dimensions, sa forme, son
coefficient de rugosité et sa pente longitudinale.
La formule courante pour établir une relation entre le débit et les paramètres de la conduite
en écoulement permanent à surface libre est tirée de l’équation de Manning :
Q = n1 ARh2 /3S 1/ 2
(éq. 13)
Cette équation est valable pour l’écoulement de l’eau dans les cours d’eau, les fossés, les
caniveaux et les conduites.
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
Guide de préparation des projets routiers 2.5
R é f é r e n c e
comme suit :
3/ 8
nQ
D = 1,548
(éq. 14b)
S
Dans les formules précédentes :
Q : débit (m3/s)
D : diamètre (m)
Le diamètre calculé pour une conduite circulaire doit être arrondi au diamètre commercial
supérieur le plus proche. La capacité hydraulique de la conduite choisie sera donc supérieure
au débit de conception (Q).
la méthode graphique;
la méthode itérative.
Cette méthode consiste à utiliser l’abaque 5.2.4a du Manuel de conception des ponceaux
du Ministère. Le graphique est utilisé en introduisant en abscisse le rapport du débit
de conception au débit de pleine capacité (Q /Q o) et en établissant le rapport de la vitesse
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
2.6 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Cette méthode utilise les paramètres de base d’une conduite circulaire partiellement pleine
et l’équation 13, soit :
h où θ est exprimé
θ = 2 arc cos 1 − 2
D en radians
A = (θ − sinθ ) D
2
D
θ
Pm = θ D
h
2
Rh = A
Pm
Q = n1 AR h2 / 3 S 1/ 2
Exemple
Données de départ :
débit : Q = 0,066 m3/s;
pente longitudinale de la conduite : S = 1 %;
coefficient de rugosité de Manning : n = 0,013 (béton).
Valeurs à trouver :
diamètre commercial;
vitesse d’écoulement dans la conduite correspondant au débit de conception
(vitesse réelle d’écoulement).
Solution :
Diamètre commercial
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
Guide de préparation des projets routiers 2.7
R é f é r e n c e
Méthode graphique
0,312 0,312
0,01 = 0,0968 m /s ( )8/3
Qo = n
D8/3S 1/2 = 0,3 3
0,013
Q 0,066
= = 0,68
Qo 0,0968
0,0968 Qo
Vo = =
= 1,37 m/s
π ( 0,3
) 2 Ao
4
V = 1,47 m/s
Méthode itérative
H Θ A Pm Rh Q calculé
Essai Vérification
(m) (rad) (m2) (m) (m) (m3/s)
1 0,200 3,821 0,0501 0,573 0,0872 0,075 0,075 > 0,066
2 0,180 3,544 0,0443 0,532 0,0833 0,065 0,065 < 0,066
3 0,185 3,613 0,0457 0,542 0,0843 0,067 0,067 > 0,066
4 0,182 3,572 0,0449 0,535 0,0838 0,066 0,066 = 0,066
Donc, h = 0,182 m
A = 0,04487 m2
Q 0,066
V= = = 1,47 m/s
A 0,04487
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
2.8 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
1.4.1 Critères de conception
Les critères techniques de conception, comme la vitesse d’écoulement minimale, la vitesse
maximale, la profondeur et le choix des matériaux, sont présentés dans la collection
Normes – Ouvrages routiers du Ministère.
Il est à noter que, pour un débit de conception, l’écoulement dans les conduites est
toujours à surface libre (jamais en charge).
1.4.2 Accessoires
Les accessoires du réseau sont les puisards, les regards, les drains, les conduites de raccor-
dement, les capteurs de fossés, etc. Les caractéristiques de ces accessoires sont définies
dans la collection Normes – Ouvrages routiers du Ministère.
L’espacement des regards est fixé en fonction des contraintes d’entretien. Le tableau 7
donne les distances maximales recommandées.
Étape 1
Préparer un croquis montrant les plans et profils préliminaires du système pluvial et
contenant l’information suivante :
-- emplacement de toutes les installations de services publics existants;
-- emplacement des futures conduites;
-- emplacement des futurs regards et des autres structures;
-- numérotation ou codification des regards et des autres structures.
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
Guide de préparation des projets routiers 2.9
R é f é r e n c e
Étape 2
Déterminer les surfaces qui se draineront à chaque entrée du réseau ainsi que les
paramètres hydrologiques de chacune des surfaces, soit la superficie, la pente, le
coefficient de ruissellement, le temps de concentration, etc.
Étape 3
Effectuer les calculs pour le dimensionnement du réseau pluvial.
La présente section permet de déterminer la distance requise entre les puisards. Leur
localisation doit notamment inclure les actions suivantes :
LD 1
Trottoir ou bordure
Chaussée
Caniveau
SX
LD : largeur de drainage de la chaussée
QS : débit latéral total Grille
QW : débit frontal total W
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
2.10 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
et les coûts. La largeur de filet d’eau correspondant à la récurrence choisie doit être égale
ou inférieure à la largeur admissible indiquée au tableau 8.
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
Guide de préparation des projets routiers 2.11
R é f é r e n c e
L’efficacité des grilles peut être exprimée par l’équation suivante (voir la figure 3 de
la présente annexe pour la signification des symboles) :
Q Q +Q Q Q Q Q Q Q Q Q
E = i = iw is = iw w + is s = iw w + is 1− w
(éq.
Qw Q Qs Q
16)
Qw Q Qs Q
Q Q
E = Rf Eo + Rs (1 − Eo)
(éq. 16a)
Eo = Qw / Q
De plus,
2,67
Q
Eo = w = 1 − 1− W
(éq. 17)
Q T
Rf = 1 − 0,295 (V − Vo ) ≤ 1
(éq. 18)
Rs = 1
(éq. 19)
1,8
0,0828V
1+
Sx L2,3
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
2.12 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
W : largeur de la grille (m)
La valeur de Rs, qui est le rendement de l’écoulement latéral, est souvent faible, sauf pour
les écoulements de faible vitesse (pente longitudinale S0 < 0,1 %). Le produit Rs (1 – Eo) est
donc souvent négligeable. L’efficacité des grilles peut alors être exprimée par l’équation
suivante :
E = Rf Eo
(éq. 20)
trouver l’intensité de pluie en utilisant une courbe IDF au site à l’étude (le
temps de concentration doit être d’au moins 5 minutes);
évaluer le débit des eaux Q à une largeur T de filet;
6 Q
Lo = 3,6 × 10
(éq. ≤ 150 m 22)
CiLD
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
Guide de préparation des projets routiers 2.13
R é f é r e n c e
Q
(éq.
6 23)
Lo = 3,6 × 10 E
CiLD
Il est important de noter que, pour un même aménagement, la distance entre les
grilles peut changer en fonction de la variation des différents paramètres. Lorsque
plusieurs paramètres sont modifiés, on peut remplacer l’équation 23 par la suivante :
6 Qn - Qr
Ln = 3,6 × 10
(éq. 24)
CiLD
où Ln : nouvel intervalle de pose pour la première grille dans les nouvelles conditions (m)
Qn : nouveau débit du caniveau plein admissible, selon les nouveaux paramètres
(équation 21) (m3/s)
C : coefficient de ruissellement
i : intensité de pluie (mm/h)
Qr : débit résiduel de la dernière grille (m3/s)
Données de départ :
n = 0,016
Sx = 0,02 (2 %)
So = 0,01 (1 %)
T = 1,8 m
période de retour de conception de 10 ans
LD = 3,5 m
C = 0,9
Valeurs à trouver :
Solution :
distance Lo
0,3784 S 1,67 S 0,5 T 2,67 0,3784 (0,02) 1,67 (0,01) 0,5(1,8)2,67 0,017 m3/s
Q=
= =
x
no
0,016
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
2.14 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Q
0,017
6 6
Lo = 3,6 × 10 = 3,6 × 10
CiLD 0,9 × 170 × 3,5
Lo = 114 m ≤ 150 m → OK
distance Lc
Q 0,017
V= = = 0,53 m/s
A 0,02 × 1,8 × 1,8
2
Donc,
E = R E = 0 , 93 E f o o
2,67 2,67
Qw W 0 , 35
Eo = =1− 1− =1− 1−
1 ,8
= 0,439
Q T
Lc = 47 m
Le bassin de rétention a pour but d’emmagasiner temporairement des eaux pluviales afin
de réduire l’impact sur le milieu récepteur. Son objectif premier est de réduire le débit
de pointe après le projet routier à un débit acceptable pour les conditions en aval et de
préserver ou de reproduire les conditions hydrologiques qui existaient avant le projet.
Les bassins secs avec retenue prolongée ou les bassins avec retenue permanente peuvent
également réduire la quantité de polluants déversée dans le milieu récepteur. Ces bassins
doivent répondre aux exigences en vigueur.
L’ampleur d’un bassin de rétention est liée directement aux objectifs de la gestion des eaux
pour un bassin versant. Afin d’atténuer l’augmentation du débit de pointe due à l’urba-
nisation, le bassin de rétention doit avoir un volume minimal d’emmagasinage des eaux.
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
Guide de préparation des projets routiers 2.15
R é f é r e n c e
L’emmagasinage des eaux pluviales peut être réalisé à l’intérieur des emprises et des
carrefours dénivelés (échangeurs) sur les routes et les autoroutes. Par contre, pour
les routes urbaines, l’aménagement du bassin peut exiger l’expropriation de parcelles
supplémentaires de terrain.
En particulier dans les zones urbaines, la conception des bassins de rétention doit être
réalisée de façon à en atténuer les effets négatifs. Par exemple, il est possible d’embellir
le secteur par des aménagements paysagers.
Le débit admissible de rejet doit être connu afin de déterminer le volume de rétention
requis. À défaut d’un règlement plus restrictif, ce débit est le même qu’avant la réalisation
du projet ou lorsque le bassin versant était à l’état naturel.
Cette exigence de limiter les débits est applicable non seulement pour les débits maximaux
ou de conception, mais aussi pour ceux qui correspondent à de plus faibles périodes
de retour.
Par ailleurs, il faut s’assurer que les coûts de la conception et de la construction du bassin
ne sont pas excessifs par rapport aux avantages escomptés.
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
2.16 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Le volume du bassin de rétention doit être égal à la différence maximale entre la distribu-
tion cumulative des eaux d’entrée et la distribution cumulative des eaux de sortie. Il faut
également s’assurer que le débit maximal admissible n’est pas dépassé pour une période
de retour donnée. L’hydrogramme des eaux d’entrée, le volume du réservoir et le débit
des eaux de sortie à un niveau donné sont des éléments essentiels dans la conception du
bassin de rétention.
Il peut être plus complexe de réaliser une évaluation préliminaire du volume de rétention
lorsqu’il y a plus d’un débit de contrôle. Les méthodes présentées dans la présente section
ne sont valides que lorsqu’il y a un seul débit de contrôle.
a) Hydrogramme SCS
0,6
0,5
3 2
y = -0,765152x + 1,578788x - 1,401136x + 0,6775
0,4
y = Vs / VE
0,3
0,2
0,1
0
0,1 0,2 0,3 0,4 0,5 0,6 0,7 0,8
x = Qs / QE
Cet abaque met en relation le rapport des débits de sortie et d’entrée (QS /QE) et le rapport
des volumes d’emmagasinage et de ruissellement (VS /VE).
La courbe proposée dans l’abaque provient de la méthode SCS et a été adaptée aux
conditions de précipitations du Québec. Dans la méthode SCS, on prend uniquement en
considération le volume des eaux de ruissellement, et non l’intensité de la pluie.
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
Guide de préparation des projets routiers 2.17
R é f é r e n c e
VE = CPT A
(éq. 26)
Exemple
Données de départ :
Valeur à trouver :
Solution :
Donc : QS /QE = 0,5
VS = 0,275 VE = 8 250 m3
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
2.18 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
b) Hydrogramme triangulaire
Pour une évaluation très préliminaire du volume du bassin de rétention, lorsqu’il y a un seul
débit de contrôle, on peut utiliser la formule suivante, qui est basée sur l’hydrogramme
triangulaire :
VS = 1,33 tc ( QE - QS )
(éq. 27)
Exemple
Données de départ :
Valeur à trouver :
Solution :
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
Guide de préparation des projets routiers 2.19
R é f é r e n c e
1.7.1 Description
Un modèle de simulation du drainage urbain est une représentation sous forme
d’équations mathématiques d’un phénomène hydrologique ou hydraulique, ou
les deux, plus ou moins complexe selon le nombre de facteurs pris en compte : les données
météorologiques, les caractéristiques de la surface et du sous-sol du bassin de drainage,
les données sur la qualité de l’eau, etc.
Les quelques modèles retenus pour être comparés sont des logiciels disponibles auprès
d’organismes publics, d’agences gouvernementales ou de firmes privées, au Canada ou
aux États-Unis. Leurs principales caractéristiques sont présentées au tableau 10.
Habituellement, il faut choisir le modèle le plus simple et le moins coûteux qui permet
de simuler le phénomène à étudier avec la précision désirée.
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
2.20 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
UDDS
HYDRAIN (Urban
Nom du XP-SWMM
(Highway SWMHYMO Drainage StormCAD(2)
modèle 2000(2)
Drainage)(2) Design
Software)(2)
J.-F. Sabourin
Organisme Haestad
FHWA and Associates FHWA XP Software
responsable Inc. Methods
Hydrologie
Bassins ruraux Oui (HYDRO) Oui Non Oui Oui
Bassins urbains Oui (HYDRA) Oui Oui Oui Oui
Hydraulique
Égout pluvial Oui Oui Oui Oui Oui
Égout sanitaire Sanitaire Sanitaire Sanitaire Non
Non
ou combiné combiné combiné combiné (SewerCAD)
Non
Réservoir Oui Oui Oui Oui
(PondPack)
Qualité de l’eau Non Non Non Oui Non
1. Cette liste de logiciels n’est pas exhaustive. D’autres logiciels peuvent également être utilisés pour effectuer ce
type de calculs.
2. Les modèles américains retenus sont présentés plus en détail dans le manuel Urban Drainage Design Manual
(Hydraulic Engineering Circular no 22) de la Federal Highway Administration (FHWA).
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
Guide de préparation des projets routiers 2.21
R é f é r e n c e
Cette section traite du dimensionnement des fossés et des entrées privées ainsi que de
la protection des abords de route.
Les fossés de drainage le long des routes se comportent exactement comme les petits
cours d’eau. Ainsi, la même méthode de calcul est utilisée pour déterminer la relation
« niveau‑débit »; celle-ci est décrite dans le Manuel de conception des ponceaux du
Ministère. Le dimensionnement des fossés peut également être effectué à l’aide de
l’application informatique « Bassin‑Fossé‑Conduite », accessible sur le site Web des Publi-
cations du Québec. L’équation de Manning met en relation, pour un niveau d’eau donné
dans le fossé, la section d’écoulement, le périmètre mouillé, la pente longitudinale, la
vitesse d’écoulement et le débit correspondant.
Les fossés peuvent également être aménagés pour assurer une gestion des eaux pluviales
en augmentant la surface d’écoulement afin de réduire la vitesse et favoriser la rétention
des eaux de ruissellement.
Le dimensionnement des ponceaux sous les entrées privées s’effectue également à l’aide
de la méthode décrite dans le Manuel de conception des ponceaux du Ministère.
Les mesures permanentes de contrôle de l’érosion sont également répertoriées dans cette
collection. On y aborde de façon assez complète le contrôle de l’érosion et la protection
du milieu aquatique. Il y est question, entre autres, de la stabilisation par les végétaux,
des mesures de contrôle de l’érosion pour les fossés routiers, des gouttières dans les talus
et des digues de dérivation.
2.2.1 Fossés
Le choix du type de revêtement de protection dans les fossés routiers se fait en fonction des
vitesses de l’écoulement de l’eau. Il est donc essentiel d’évaluer les débits de conception et
les vitesses de l’eau qui y sont associées à des intervalles réguliers dans les fossés. Les vitesses
admissibles en fonction du diamètre équivalent de l’empierrement sont déterminées
à partir de la figure 5. Les différents types d’empierrement (types 1 à 5) présentés au
Tome IV – Abords de route de la collection Normes – Ouvrages routiers du Ministère sont
également inclus dans cette figure.
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
2.22 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Vitesse d’écoulement (m/s)
Vitesse
d’écoulement
Dans le cas de remblais ou de déblais importants, il est avantageux de contrôler les eaux de
ruissellement. La digue de dérivation, telle qu’elle est décrite dans la collection Normes –
Ouvrages routiers du Ministère, peut être placée en haut des remblais ou des déblais. Elle
peut également être placée dans le talus pour segmenter ce dernier en tronçons plus courts.
L’accotement doit être totalement asphalté là où l’inclinaison des pentes provoque des
problèmes d’érosion. Il est généralement recommandé de protéger les accotements lorsque
la pente longitudinale est supérieure à 5 %.
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
Guide de préparation des projets routiers 2.23
R é f é r e n c e
Il existe divers moyens pour diriger l’eau vers un point de décharge ou une gouttière,
comme des bordures en enrobé ou en béton, des caniveaux ou des planches en bois traité
clouées sur les poteaux de glissières.
Une autre façon de prévenir l’érosion des talus est d’adapter les pentes aux types de sols
en place et de les adoucir au besoin. À ce sujet, il faut se référer à la collection Normes –
Ouvrages routiers du Ministère.
2018 03 30
Annexe HYD – Hydraulique
2.24 Guide de préparation des projets routiers
TABLE DES MATIÈRES
2018 03 30
Annexe SCI – Sécurité civile
Guide de préparation des projets routiers i
SCI-01 – SÉCURITÉ CIVILE R é f é r e n c e
1. La sécurité civile
La sécurité civile est l’ensemble des actions et des moyens mis en place à tous les niveaux
de la société afin de connaître les risques, de prévenir les sinistres, d’en limiter les consé-
quences néfastes sur la population, les biens et l’environnement, et de favoriser le retour
à la vie normale.
À la DSC s’ajoute une équipe d’intervention sur le terrain (directions générales territoriales).
Au moment de l’entrée en action du Ministère dans une situation d’urgence, la décision
relative au besoin de coordination revient au coordonnateur local en mesures d’urgence
(chef du centre de services), au coordonnateur régional (directeur général territorial) en
sécurité civile ou au coordonnateur ministériel en sécurité civile (sous-ministre adjoint),
selon le niveau d’intervention requis. La nature et l’ampleur de l’événement conditionnent
la mobilisation des ressources appropriées.
Les mesures d’urgence débutent par l’assistance à l’usager (premier niveau d’intervention)
et peuvent requérir l’activation des plans d’intervention (deuxième niveau d’intervention).
Elles sont gérées à l’échelle locale par les ressources des centres de services. Lorsque
l’événement dépasse la capacité d’intervention locale et nécessite la mise en place d’un
mécanisme de coordination à l’échelle régionale et ministérielle, les mesures d’urgence font
place aux mesures de sécurité civile. Ces dernières s’inscrivent donc dans la continuité des
mesures d’urgence, lorsque l’événement requiert un niveau de gestion et de coordination
de plus grande envergure.
2018 03 30
Annexe SCI – Sécurité civile
Guide de préparation des projets routiers 1.1
R é f é r e n c e
Ces deux grands types de mesures d’intervention générales se déploient en une échelle de
gradation des événements, permettant d’apporter une réponse appropriée qui correspond
à l’ampleur de la situation en cours. Cette gradation est fonction de l’importance des
conséquences générées. Ainsi, l’événement peut être mineur ou majeur, et peut néces-
siter la mise en œuvre d’un mécanisme de gestion et de coordination de plus ou moins
grande envergure, selon la durée de l’événement, des répercussions sur les usagers de la
route ou sur les populations riveraines, du nombre d’intervenants actifs pour rétablir la
fonctionnalité du réseau, de l’ampleur et de l’étendue des dommages, de la nature de la
couverture médiatique.
Pour plusieurs des employés en région, la sécurité civile est un second chapeau à porter
en temps de crise.
PRÉVENTION
PRÉPARATION
INTERVENTION RÉTABLISSEMENT
La DSC a pour rôle d’assurer, à l’échelle ministérielle et en partenariat avec les administra-
tions locales et nationales, la réalisation d’activités relatives à la prévention, à la préparation,
à l’intervention et au rétablissement lors d’un sinistre. Elle chapeaute et coordonne les
activités de sécurité civile au Ministère. Elle est responsable de l’élaboration et de la mise
à jour du Plan ministériel de mesures d’urgence et de sécurité civile (PMMUSC). De même,
elle coordonne et soutient les directions générales territoriales lors de la mise à jour des
plans régionaux de mesures d’urgence et de sécurité civile (PMMUSC).
De plus, elle élabore, coordonne ou apporte son soutien à la mise en œuvre d’activités
telles que la production de guides, de plans d’intervention spécifiques et de formations
diverses, ainsi que la tenue d’exercices.
2018 03 30
Annexe SCI – Sécurité civile
1.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
ministériel de mesures d’urgence d’aéroport afin de satisfaire les normes et les exigences
réglementaires fédérales.
La DSC soutient les directions générales territoriales dans leur démarche d’adaptation et
d’implantation régionale. Il s’assure que ces dernières disposent de la formation et des
moyens nécessaires à l’application de leur plan de mesures d’urgence. Elle les appuie aussi,
lors de la planification, le développement et la réalisation de projets routiers. Elle soutient
également les autorités ministérielles en ce qui concerne tout événement de sécurité civile.
La DSC coordonne ou collabore aux divers dossiers concernant les différents risques
pouvant avoir une incidence sur les infrastructures de transport.
Le répondant régional en sécurité civile (RRSC) dans chacune des directions générales
territoriales a un rôle clé non seulement lors d’un événement, mais également tout au
long de l’année. En effet, les RRSC contribuent notamment à l’amélioration du niveau
de préparation du Ministère en assurant une veille des événements et des risques sur
leur territoire. Ces conseillers élaborent les Plans régionaux des mesures d’urgence et de
sécurité civile (PRMUSC) qu’ils doivent tenir à jour. Forts de leur expérience, les répondants
régionaux collaborent et influencent ainsi le Plan ministériel des mesures d’urgence et de
sécurité civile, et contribuent par leurs actions à l’amélioration continue des procédures
d’intervention du Ministère.
participe à la mise à jour du Plan régional des mesures d’urgence et de sécurité civile
(PRMUSC);
assure une veille relativement aux événements et aux risques pouvant toucher
sa région;
met à jour les coordonnées de la direction générale territoriale dans laquelle il est
désigné dans le bottin de la sécurité civile du Ministère;
accomplit des actions qui lui sont assignées dans le processus d’intervention;
2018 03 30
Annexe SCI – Sécurité civile
Guide de préparation des projets routiers 1.3
R é f é r e n c e
évalue l’application du PRMUSC et vérifie si les processus ont été respectés, afin
d’optimiser les façons de faire au Ministère;
Le RRSC connaît son territoire, connaît les risques et les aléas présents. Il est donc
une ressource importante dès les premières étapes de la planification des projets
routiers en partageant sa connaissance des risques :
2018 03 30
Annexe SCI – Sécurité civile
1.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
de réponse aux sinistres)
Le RRSC pourrait :
collaborer à la préparation d’un plan de détour, un plan B;
préparer un plan d’intervention d’urgence (PIU), spécifique à une infrastructure
ou à une situation;
suggérer l’acquisition d’équipement de protection ou d’intervention;
participer aux travaux de coordination des entraves et de planification des
mesures d’urgence (Étape 6).
4. Conclusion
Le répondant régional en sécurité civile connaît son territoire et connaît les risques en
sécurité civile. Il peut être un atout important dans la réussite d’un projet routier en
fournissant son expertise et ce, dès le début du processus. Ne pas hésiter à le consulter, à
l’inviter dans des comités et à le tenir informé de la progression des projets.
2018 03 30
Annexe SCI – Sécurité civile
Guide de préparation des projets routiers 1.5
TABLE DES MATIÈRES
2018 03 30
Annexe SEC – Sécurité routière
Guide de préparation des projets routiers i
SEC-01 – SÉCURITÉ ROUTIÈRE R é f é r e n c e
Un audit de sécurité routière est une vérification exhaustive d’un projet routier, à
une étape ou une autre de son développement, qui a pour but de déceler les éléments
susceptibles de présenter des risques pour la sécurité des usagers de la route et de proposer
des pistes de solution, au besoin. Il s’agit d’un processus proactif permettant d’apporter des
corrections avant que la route ne soit ouverte à la circulation. L’audit de sécurité
routière est réalisé par une équipe technique compétente et indépendante de l’équipe
de conception du projet. Sur le réseau routier du ministère des Transports, de la Mobilité
durable et de l’Électrification des transports, c’est la direction centrale responsable de
la sécurité routière qui a la responsabilité de planifier, coordonner et réaliser les audits.
La rédaction du rapport est l’étape à laquelle les observations de l’équipe d’audit sont
consignées. La partie principale du rapport consiste en un tableau comprenant toutes
les observations de l’équipe d’audit, regroupées par secteur ou par sujet, ainsi que les
suggestions quant au type de correction ou d’intervention pouvant être apportée afin de
régler le problème. Le tableau comprend également une troisième colonne, réservée à la
direction générale territoriale afin qu’elle puisse répondre aux commentaires de l’équipe
d’audit. C’est seulement une fois cette dernière étape achevée que l’audit est considéré
comme terminé. Il s’agit par ailleurs d’une étape importante afin d’assurer le meilleur suivi
possible pour la suite de l’élaboration du projet.
2018 03 30
Annexe SEC – Sécurité routière
Guide de préparation des projets routiers 1.1
R é f é r e n c e
façon suivante :
aux activités préparatoires, elles doivent envoyer à l’équipe d’audit toute la docu-
mentation pertinente (plans, rapports, études, etc.);
lors de l’audit comme tel, elles doivent faire une brève présentation du projet
et de son contexte à l’équipe d’audit;
dès la réception du rapport d’audit, elles doivent y donner suite en répondant aux
commentaires de l’équipe d’audit.
Pour de plus amples renseignements sur le processus d’audit, le lecteur est invité à consulter
le Guide de réalisation d’audits de sécurité routière disponible sur les sites intranet
et Web du Ministère.
Les FPS sont valides pour des caractéristiques préétablies. Lorsque l’élément routier étudié
comporte des caractéristiques géométriques différentes des conditions de base, le résul-
tat obtenu avec les FPS doit être modifié avec des facteurs de modification des accidents
(FMA). Il s’agit de facteurs multiplicatifs que l’on applique sur la fréquence d’accidents
calculée avec la FPS. Un FMA inférieur à 1 réduit la fréquence d’accidents alors qu’un FMA
supérieur à 1 l’augmente. Il existe des FMA pour plusieurs caractéristiques de la route : la
largeur des voies, la largeur des accotements, la densité d’accès, l’éclairage, la présence
de voies de virage aux intersections, etc.
Outre les modèles de prédiction d’accidents, le Highway Safety Manual contient plusieurs
informations concernant la sécurité routière, et ce, sous différents aspects : fondements et
concepts de base en sécurité routière, facteurs humains, explications en détail du processus
d’amélioration de la sécurité routière, de l’identification à l’évaluation en passant par le
diagnostic, etc. Il s’agit donc d’une référence pouvant intéresser tant les professionnels
que les gestionnaires.
1. Highway Safety Manual. American Association of State Highway and Transportation Officials, Washington, DC, 2010.
2018 03 30
Annexe SEC – Sécurité routière
1.2 Guide de préparation des projets routiers
TABLE DES MATIÈRES
TSC-03 – DIMENSIONNEMENT STRUCTURAL..........................................................3.1
2018 03 30
Annexe TSC – Terrassement et structure de chaussée
Guide de préparation des projets routiers i
TSC-01 – TRAITEMENT DES INFRASTRUCTURES SUR SOLS R é f é r e n c e
DE FAIBLE PORTANCE
Une étude de conception spécifique est requise lorsque la chaussée se trouve sur des
sols de faible portance, comme les sols classifiés ML, CL, MH ou CH, et dont l’indice de
liquidité est supérieur à 0,9 ou lorsque la résistance au cisaillement non drainée (Cu ) est
inférieure à 50 kPa. Cette situation se produit habituellement lorsqu’on enlève la croûte
d’altération naturelle recouvrant un dépôt silteux ou argileux.
Dans ce cas, l’étude consiste à anticiper les problèmes de construction et à proposer des
solutions pour diminuer le risque de remaniement du sol naturel pendant les travaux et
éviter les risques de contre-performance de la chaussée.
Il faut noter qu’il est fréquent que les sols de faible portance présentent une forte gélivité.
Pour cette raison, les études portant sur ces sols doivent aussi vérifier la nécessité de recourir
à l’isolation de la chaussée. Pour plus de détails sur cette pratique, on peut consulter la
section TSC-04 « Isolation des chaussées ».
Des techniques particulières de réalisation, telles que le recours à des chemins d’accès,
à de la machinerie à faible pression de contact au sol ou au chargement de surépaisseurs
granulaires temporaires, peuvent aussi être nécessaires dans de tels contextes.
Pour obtenir plus de détails sur les caractéristiques des géogrilles et des géotextiles, le
concepteur peut se référer à la collection Normes – Ouvrages routiers, ainsi qu’au Guide Guide d’utilisation des
géosynthétiques de séparation
d’utilisation des géosynthétiques de séparation et de renforcement des chaussées du
et de renforcement
ministère des Transports, de la Mobilité durable et de l’Électrification des transports des chaussées
du Québec (Ministère).
2018 03 30
Annexe TSC – Terrassement et structure de chaussée
Guide de préparation des projets routiers 1.1
R é f é r e n c e
Cahier des charges et Le traitement ou la stabilisation des sols à la chaux est décrit dans le Cahier des charges et
devis généraux –
devis généraux – Infrastructures routières – Construction et réparation (CCDG). En général,
Infrastructures routières –
Construction et réparation la chaux vive est nettement plus efficace et moins coûteuse que la chaux hydratée,
(CCDG), art.11.6.1.3 et 11.9.2 mais elle doit être utilisée avec plus de précautions pour éviter tout contact avec la
peau et les muqueuses. On peut aussi envisager l’utilisation d’autres agents stabilisants
(ciment, rebuts métallurgiques, matériaux granulaires, etc.) s’ils sont approuvés sur le plan
environnemental et que le rapport performance/coût a été analysé.
À titre indicatif, les sols peuvent être mélangés avec la chaux et compactés directement
au même endroit, ou être mélangés lors d’une étape de chargement, par exemple à l’aide
d’une décapeuse.
La stabilisation à la chaux est une technique relativement raffinée, qui peut demander une
étude de formulation et de faisabilité pour s’assurer que le sol réagit bien avec la chaux
et que le coût est avantageux. C’est une technique qui peut s’avérer très efficace et qui
mérite d’être considérée.
L’expérience indique qu’il faut un sol comprenant au moins 20 % de particules avec un
diamètre inférieur à 80 µm pour obtenir une réaction avec la chaux et il faut un indice
de plasticité (Ip) supérieur à 18. De meilleurs résultats sont obtenus lorsque le paramètre
« activité » est supérieur à 0,5 :
Ac = Ip
% passant 2 µm
Les argiles de type montmorillonite sont les plus actives et réagissent mieux avec la chaux
que celles de type illite.
2018 03 30
Annexe TSC – Terrassement et structure de chaussée
1.2 Guide de préparation des projets routiers
TSC-02 – RÉUTILISATION DES DÉBLAIS R é f é r e n c e
Lors de la réalisation de travaux routiers, la récupération des sols provenant des déblais
peut représenter une économie substantielle pour la construction des remblais. Cependant,
l’estimation des quantités utilisables peut parfois être incertaine étant donné la difficulté à
prévoir la compactabilité de certains types de sols au moment de la réalisation des travaux.
Le texte qui suit vise à donner des indications au concepteur pour lui permettre d’évaluer
les quantités de sol ou de roc récupérables dans les remblais.
La première section décrit les critères d’évaluation du potentiel d’utilisation des déblais en
fonction de leur nature. La deuxième porte sur l’évaluation de la capacité de compactage
des sols fins dans le but de préciser leur potentiel de récupération dans des remblais. La
troisième section, quant à elle, présente la méthode de calcul du volume disponible de
déblais, et la quatrième donne un exemple d’application.
1. Définitions
Compactabilité
Capacité d’un matériau à être compacté.
Traficabilité
Capacité d’un sol à supporter le passage répété des véhicules de chantier.
2. Critères généraux
Les critères généraux pour l’évaluation du potentiel d’utilisation des déblais sont donnés
au tableau 1 en fonction de la nature géologique, de la classification et de l’état d’humi-
dité des sols. Les termes « facile », « variable », « difficile » et « irrécupérable » qualifient leur
potentiel d’utilisation dans des remblais selon leur compactabilité. Le facteur d’utilisation
(FU) représente le pourcentage récupérable du volume des déblais. Les pourcentages
indiqués sont des ordres de grandeur correspondant aux valeurs moyennes pour ces
types de déblai.
Les travaux qui ont été exécutés dans la région avec des sols de même nature peuvent être
une bonne source d’information sur le potentiel de récupération. Cependant, le matériel
utilisé, la méthode de travail de l’entrepreneur et les conditions atmosphériques pendant
les travaux sont des facteurs difficiles à prévoir et qui ont une influence considérable sur
le facteur d’utilisation des déblais. De plus, l’épaisseur et l’homogénéité des couches
ont également une influence sur le taux de récupération des déblais. Pour toutes ces raisons,
le concepteur doit utiliser avec prudence les facteurs d’utilisation présentés au tableau 1
et tenter de les préciser à partir des données recueillies sur le site. Pour plus d’information
sur les traitements des infrastructures sur sol de faible portance, le concepteur peut
consulter la section TSC-01 – Traitement des infrastructures sur sols de faible portance.
2018 03 30
Annexe TSC – Terrassement et structure de chaussée
Guide de préparation des projets routiers 2.1
Tableau 1 – Utilisation des déblais – Critères généraux
Conditions
Classification d’utilisation
Nature du sol Remarques
des sols Sol
Sol saturé(1)
non saturé(1)
Ces sols sont perméables, peu sensibles
Sédiments d’origine
GW à l’eau et s’assèchent facilement. Le sable
fluvio-glaciaire Facile Facile
GP uniforme (SP) peut poser des problèmes
(gravier, sable ou (FU2 : (FU2 :
SP de traficabilité lors des travaux de construc-
mélange de sable 90-100 %) 90-100 %)
SW tion (instabilité causée par le passage des
et gravier)
camions à pneus conventionnels).
Sédiments d’origine
marine ou lacustre
Le traitement chimique (généralement à
de forte plasticité
MH Irrécupérable Irrécupérable la chaux) peut favoriser la récupération de
wL > 50 (silt
CH (FU2 : 0 %) (FU2 : 0 %) ces sols. Dans ce cas, une étude technique
et argile en
et économique doit être réalisée.
proportions
variables)
Sols organiques Ces sols ne sont pas utilisables dans les
Irrécupérable Irrécupérable
(terre végétale PT remblais, mais ils sont récupérables à des
(FU2 : 0 %) (FU2 : 0 %)
et tourbière) fins d’aménagement paysager.
Facile Facile
Les fragments de roc sont perméables, peu
Substratum rocheux Roc (FU1 : (FU1 :
sensibles à l’eau et s’assèchent facilement.
90-100 %) 90-100 %)
1. Les sols excavés au-dessus de la nappe phréatique sont considérés non saturés, alors que ceux qui le sont sous la nappe phréatique sont
considérés saturés.
2018 03 30
Annexe TSC – Terrassement et structure de chaussée
2.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Le concepteur doit tenir compte des exigences prévues au CCDG en ce qui a trait à la nature
des matériaux utilisés pour la fermeture des remblais et pour les couches d’infrastructure
améliorée. Ces précautions visent à assurer un comportement uniforme de la chaussée et
optimiser la structure de chaussée. La mise en place d’une infrastructure améliorée peut
également servir à limiter l’épaisseur nécessaire de la sous-fondation.
identifier clairement les zones où l’on peut trouver des matériaux qui satisfont à
ces exigences (moins de 30 % et moins de 20 % de particules fines);
évaluer le volume disponible de chacun de ces matériaux afin que les soumis-
sionnaires soient en mesure de savoir où ils se trouvent, d’en évaluer les coûts
de mise en réserve, de transport, etc.;
prévoir l’optimisation du profil de la route pour respecter ces exigences
à moindre coût.
Pour les sols présentant un potentiel d’utilisation de variable à difficile (tableau 1),
il est possible de préciser le facteur d’utilisation à l’aide de l’indice de consistance. En effet,
l’indice de consistance (I C) des sols fins permet de juger de la compactabilité d’un sol et,
par le fait même, d’évaluer son potentiel de récupération dans les remblais.
2018 03 30
Annexe TSC – Terrassement et structure de chaussée
Guide de préparation des projets routiers 2.3
R é f é r e n c e
wL - w
IC = (éq.1)
IP
où : IC : indice de consistance
w : teneur en eau
IP : indice de plasticité (wL - wP)
wL : limite de liquidité
wP : limite de plasticité
Dans un premier temps, l’indice de consistance est évalué pour déterminer la compacta-
bilité des échantillons prélevés lors des sondages.
2018 03 30
Annexe TSC – Terrassement et structure de chaussée
2.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Le volume disponible pour la construction des remblais se calcule à l’aide de l’équation
suivante :
FM2 = de 0,85 (sol lâche) à 1,1 (sol dense) (moyenne = de 0,95 à 1,0)
Afin de tenir compte des critères pour la fermeture des remblais (voir la section 3
précédente), les bons matériaux disponibles doivent être réservés pour la fermeture des
remblais sous la structure de chaussée, ce qui comprend, dans l’ordre de préférence,
la roche brisée ou concassée, les sols contenant moins de 20 % de particules fines, et
les sols contenant moins de 30 % de particules fines.
2018 03 30
Annexe TSC – Terrassement et structure de chaussée
Guide de préparation des projets routiers 2.5
R é f é r e n c e
6. Exemple d’application
On veut connaître le volume de déblais utilisable pour la construction des remblais, selon
que les travaux seront réalisés en période estivale ou en période automnale. L’étude pédo-
logique a été réalisée en période estivale.
Les caractéristiques physiques des sols, mesurées en laboratoire à partir des échantillons
prélevés sur le site, sont résumées ci-dessous :
2018 03 30
Annexe TSC – Terrassement et structure de chaussée
2.6 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Nature du sol IC (échantillon) IC (été) IC (automne)
Sable silteux (SM) non saturé 0,8 (w = 20,2) 1,07 (w = 18,2) 0,53 (w = 22,2)
Argile (CL) non saturée 0,85 (w = 18,0) 0,88 (w = 17,5) 0,83 (w = 18,5)
Il a été considéré que la teneur en eau du sable silteux pouvait varier suivant la saison
d’exécution des travaux, car le IP < 12. Une variation de ±2 % selon l’asséchement en
période estivale et l’humidification en période automnale ont également été considérées.
Pour l’argile, une faible variation de teneur en eau de ±0,5 % selon la saison a été retenue,
car le IP > 12 (teneur en eau peu susceptible de varier).
Le tableau suivant résume les résultats pour les périodes estivale et automnale. L’évaluation
du facteur d’utilisation peut par la suite être faite en comparant les résultats des indices de
consistance obtenus aux valeurs du tableau 2. De plus, l’épaisseur des couches a également
été prise en compte dans l’évaluation du FU.
Sable silteux (SM) non saturé 1,5 0,8 à 1,07 80 % 0,53 à 0,8 20 %
Argile (CL) non saturée 0,5 0,85 à 0,88 50 % 0,83 à 0,85 30 %
Argile (CL) saturée 3,0 0,45 à 0,48 0 % 0,43 à 0,45 0 %
D’après ces résultats, on pourrait récupérer 80 % de la couche de sable silteux en période
estivale, car ce sol sera alors facile à compacter, mais seulement 20 % en période automnale,
car il sera plus difficile à compacter. Ces pourcentages tiennent compte également des
pertes dues au contact avec la couche de terre végétale. La couche d’argile sous la nappe
phréatique (saturée) n’est pas récupérable, car elle ne sera pas compactable, peu importe
la saison de réalisation des travaux. La couche d’argile au-dessus de la nappe phréatique
(non saturée) pourrait être compactée un peu plus facilement en été qu’en automne,
mais étant donné sa faible épaisseur et son contact avec une couche sous-jacente non
récupérable, son pourcentage de récupération est estimé à seulement 50 % en période
estivale et 30 % en période automnale.
2018 03 30
Annexe TSC – Terrassement et structure de chaussée
Guide de préparation des projets routiers 2.7
TSC-03 – DIMENSIONNEMENT STRUCTURAL R é f é r e n c e
La méthode de dimensionnement des chaussées souples du Ministère est basée sur
celle de l’American Association of State Highway and Transportation Officials (AASHTO),
édition 1993. Cette méthode prend en considération les données sur la circulation, la nature
des sols, les modules des matériaux de chaussée et du revêtement de même que divers
facteurs statistiques. La méthode comprend aussi des critères et des calculs additionnels
pour la prise en compte des effets du gel sur la chaussée.
Le dimensionnement structural des chaussées rigides est réalisé par la Direction des Tome II – Construction
chaussées de la Direction générale du laboratoire des chaussées. Les éléments de base de routière, section 2.5
ce type de chaussée sont également présentés à la section 2.5 « Structures de chaussée
souple » du chapitre 2 « Structures de chaussée » du Tome II – Construction routière de la
collection Normes – Ouvrages routiers du Ministère.
Pour ce qui est de la réhabilitation des chaussées en béton, le concepteur peut se référer Guide d’entretien et de
au Guide d’entretien et de réhabilitation des chaussées en béton de ciment disponible réhabilitation des chaussées
en béton de ciment
sur le site Web des Publications du Québec.
2018 03 30
Annexe TSC – Terrassement et structure de chaussée
Guide de préparation des projets routiers 3.1
R é f é r e n c e
TSC-04 – ISOLATION DES CHAUSSÉES
1. Isolation de la chaussée
Les couches isolantes ont pour effet de restreindre les échanges thermiques entre les
couches adjacentes, ce qui a pour conséquence d’empêcher ou de réduire la propaga-
tion du gel. Les effets de l’action du gel, soit le soulèvement différentiel et la perte de
portance au dégel, sont ainsi fortement réduits ou éliminés. Les performances observées
sur plusieurs sections routières confirment que c’est une excellente solution de rechange Tome II – Construction
aux méthodes traditionnelles de transitions utilisées pour réduire les effets du gel. Pour routière, chapitre 1,
plus de détails sur ces méthodes traditionnelles, on peut consulter à la section 1.8 « Tran- section 1.8
sitions » du chapitre 1 « Terrassements » du Tome II – Construction routière de la collection
Normes – Ouvrages routiers du Ministère.
L’isolant doit être placé à une profondeur minimale de 450 à 600 mm mesurée à partir
du dessous du revêtement bitumineux, pour réduire les risques de givrage différentiel du
revêtement. Pour des raisons de sécurité liées au risque de givrage différentiel une section
avec isolant ne doit pas commencer ni se terminer aux endroits suivants, à moins d’ajouter
une épaisseur de l’ordre de 150 mm au minimum préétablie de recouvrement granulaire :
dans les zones de freinage, comme celles qui sont situées à moins de 100 m d’une
intersection ou d’un passage à niveau;
à l’intérieur d’une section en courbe incluant une longueur supplémentaire
de 50 m à chaque extrémité de la courbe;
au sommet d’une côte;
dans les pentes abruptes.
Dans la mesure du possible, il est idéal de poursuivre l’isolation jusqu’à une zone non gélive, Cahier des charges et devis
comme un affleurement rocheux, un remblai ou une structure. Dans le cas contraire, la généraux – Infrastructures
routières – Construction
couche isolante doit être pourvue de transitions longitudinales dans lesquelles on diminue et réparation
progressivement l’épaisseur effective de l’isolant pour finir, dans le cas du polystyrène,
Tome II – Construction
avec des panneaux perforés. routière, chapitre 2,
section 2.7
Les caractéristiques de l’isolant à prescrire, de même que les précautions à prendre lors de Tome VII – Matériaux,
la mise en œuvre, sont décrites dans la collection Normes – Ouvrages routiers du Ministère, chapitre 14. Clause type
dans le Cahier des charges et devis généraux – Infrastructures routières – Construction relative à la protection contre
le gel d’une route existante à
et réparation (CCDG), dans le devis type du Ministère intitulé Clause type relative à la l’aide d’un isolant thermique
protection contre le gel d’une route existante à l’aide d’un isolant thermique en polystyrène en polystyrène
et dans le devis type du Ministère intitulé Clause type Béton léger pour isolation de chaussée. Clause type Béton léger pour
Il s’agit habituellement de panneaux de polystyrène extrudé ou expansé à haute densité isolation de chaussée
qu’on pose en épaisseurs de 25 à 75 mm.
2018 03 30
Annexe TSC – Terrassement et structure de chaussée
Guide de préparation des projets routiers 4.1
R é f é r e n c e
L’épaisseur doit être calculée de façon à fournir une protection totale de l’infrastructure
contre le gel ou de façon à contrôler les soulèvements au gel en dessous d’un niveau
prédéfini dans la norme ainsi que dans le logiciel Chaussée 2.
L’utilisation de produits de rechange, comme les résidus de bois et le béton léger isolant
(avec billes de polystyrène), peut aussi être considérée après une étude spécifique. Une
vérification structurale doit également être effectuée pour s’assurer que les contraintes
transmises sur l’isolant sont acceptables. Cette vérification n’est pas nécessaire avec le
polystyrène extrudé (résistance en compression de 400 kPa), car dans ce cas l’épaisseur de
matériaux granulaires imposée pour le critère de givrage fournit une protection adéquate.
L’épaisseur utilisée doit être multipliée par un facteur de 1,2 dans le cas d’un polystyrène
expansé par rapport à un polystyrène extrudé.
L’utilisation d’une couche isolante doit donc faire l’objet d’une étude spécifique pour
déterminer les caractéristiques des matériaux, la profondeur et l’épaisseur de la couche
ainsi que pour établir le rapport coût-avantage de la technique. La Direction des chaussées
peut être consultée pour réaliser ces études.
L’isolation thermique est nécessaire pour les conduites transportant de l’eau qui autrement
seraient exposées à des températures inférieures à 0 °C. Ce type d’intervention est géné-
ralement requis pour des raisons d’économie, lorsqu’on abaisse le profil de la chaussée,
lorsqu’on se trouve en présence de roc, de risques de contamination ou d’autres obs-
tacles ou contraintes empêchant l’excavation jusqu’à une profondeur hors d’atteinte
du gel, ou lorsqu’on doit protéger de courts secteurs de conduites sous la chaussée.
Il peut également être nécessaire d’isoler certaines conduites d’égout pluvial ou cer-
tains ponceaux susceptibles d’amener le gel vers des conduites d’égout et d’aqueduc.
Les conduites peuvent être isolées à l’aide de panneaux de polystyrène ou de béton
léger isolant. Il existe également des conduites pré-isolées. Les propriétés que doit avoir
l’isolant sont décrites au chapitre 14 « Matériaux divers » du Tome VII – Matériaux,
Tome VII – Matériaux, de la collection Normes – Ouvrages routiers du Ministère. Les propriétés que doit avoir le
chapitre 14
béton léger isolant sont décrites dans le devis type du Ministère intitulé Clause type Béton
léger pour isolation de chaussée.
Dans le cas d’un ponceau de grand diamètre (d ≥ 1 m), on doit s’assurer qu’au mini-
mum le milieu de la conduite est sous la ligne de gel afin d’éviter son soulèvement. Une
conduite placée légèrement au-dessus de la ligne de gel peut ne pas geler grâce à l’énergie
provenant du transport de l’eau, mais des problèmes peuvent survenir si l’écoulement
est interrompu durant l’hiver.
La méthode de conception décrite dans la présente section vise à empêcher le gel d’atteindre
un point ou une conduite située à une profondeur donnée sous la chaussée. Cette méthode
est plus sévère que celle qui ne vise qu’à atténuer d’éventuels problèmes de soulèvements
dus au gel. Le logiciel Chaussée 2 permet par contre de répondre à ces deux types de
problématiques au moyen du calcul de la profondeur de gel et des soulèvements au gel.
2018 03 30
Annexe TSC – Terrassement et structure de chaussée
4.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
L’épaisseur de l’isolant thermique qui doit être installé dépend de la rigueur des hivers, des
propriétés des matériaux (sols et chaussée), du type d’isolant et de la géométrie du problème.
La rigueur de l’hiver est prise en considération à l’aide de l’indice de gel normal. L’indice
de gel normal (Ign) varie en fonction de la région du Québec, et on peut l’obtenir en se
référant au chapitre 1 « Terrassements » du Tome II – Construction routière de la collection Tome II – Construction
Normes – Ouvrages routiers du Ministère. On peut également obtenir des valeurs précises routière, chapitre 1, figure 1.8–1
en analysant les températures publiées sur le site Web d’Environnement Canada ou en
utilisant le logiciel Chaussée 2 disponible dans le site Web du Ministère.
L’indice de gel normal représente une valeur moyenne calculée sur une période donnée. Pour
les calculs d’isolation, on utilise habituellement une valeur majorée afin de tenir compte
des hivers plus froids que la moyenne. À cette fin, on introduit dans le calcul l’indice de
gel rigoureux (Igr), qui représente l’hiver le plus froid en 100 ans.
Où σ est l’écart type de l’indice de gel. Si cet écart type ne peut être calculé, il peut être
approximé de façon sécuritaire par σ = 0.055 • Ign + 160
2018 03 30
Annexe TSC – Terrassement et structure de chaussée
Guide de préparation des projets routiers 4.3
R é f é r e n c e
d’un matériau granulaire sablonneux; les calculs ont été réalisés pour un cas type
comportant un MG 112 (masse volumique sèche de 1,95 tonne/m3 et teneur en eau
de 11 %) sous la couche isolante. La pénétration du gel serait moindre dans le cas d’un
matériau plus humide ou moins dense, et plus profonde en présence d’un matériau plus
sec ou plus dense. Le concepteur peut utiliser le logiciel Chaussée 2 pour effectuer un
calcul tenant compte des caractéristiques des différentes couches de sol et matériaux.
Lorsqu’on isole une conduite pour la protéger du gel, un excédent d’isolation doit être
prévu de chaque côté afin d’éviter que le gel ne contourne l’isolant. La largeur de cet
excédent (l) peut être déterminée selon la figure 2.
Pci
Lorsque la profondeur de l’isolant est supérieure à 600 mm, il est possible de réaliser un
calcul plus précis de cet excédent à l’aide de l’équation 2 suivante :
où :
Pg : pénétration du gel dans les fondations granulaires (mm)
Pg = 89 (Ig ) − 545
Pi : profondeur d’installation de l’isolant, mesurée entre la surface et la base de
l’isolant (mm)
∆ Pci : distance entre l’isolant et la conduite (au minimum 150 mm)
2018 03 30
Annexe TSC – Terrassement et structure de chaussée
4.4 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
La position de l’isolant par rapport à la conduite est indiquée sur la figure 3. Connaissant
le diamètre extérieur de la conduite (D), la largeur horizontale à isoler (L ) sera :
L = D + 2ℓ (éq. 3)
Pi
Pci
Pci
2018 03 30
Annexe TSC – Terrassement et structure de chaussée
Guide de préparation des projets routiers 4.5
R é f é r e n c e
ℓ = ℓ1 + ℓ2
ℓ satisfait l’équation 2 : ≥ (Pg − Pi) − ∆Pci
2 2
Pi + l2 ≥ Pi + ΔPci + D
Pour y remédier, des transitions doivent être aménagées, comme il est indiqué à la
Tome II – Construction routière, section 2.7 « Isolation des chaussées » du chapitre 2 « Structures de chaussée » du
chapitre 2, section 2.7, Tome II – Construction routière de la collection Normes – Ouvrages routiers du Ministère,
et dessin normalisé 029
à moins que le soulèvement différentiel prévu soit inférieur à 20 mm. Dans le cas de la réfection
d’une chaussée, ce soulèvement peut être déterminé en comparant la mesure précise
de l’élévation de la surface en été ou en automne avec la même mesure, prise exactement
au même endroit vers la fin de l’hiver, avant le début du dégel. On peut aussi prendre en
considération le soulèvement théorique calculé ou anticipé avec le logiciel Chaussée 2 à
partir de la connaissance du site des travaux, de la stratigraphie des couches et des propriétés
des matériaux.
BNQ 1809–300 Le devis normalisé BNQ 1809–300 « Travaux de construction – Clauses techniques générales –
« Travaux de construction – Conduites d’eau potable et d’égout » peut être consulté pour obtenir plus de détails sur
Clauses techniques générales – les conditions de mise en place de l’isolant et les accessoires à utiliser. La Direction des
Conduites d’eau potable
et d’égout » chaussées peut également être consultée pour ces études.
2018 03 30
Annexe TSC – Terrassement et structure de chaussée
4.6 Guide de préparation des projets routiers
TSC-05 – DIAGRAMME DES MASSES R é f é r e n c e
des déblais utilisables en fonction des remblais nécessaires à la construction d’une route.
En plus de donner un portrait d’ensemble du déplacement des déblais utilisables en
fonction des remblais, le diagramme permet de définir les endroits où ces quantités
s’équilibrent ainsi que de déterminer les distances moyennes de transport entre les zones
de déblai et les zones de remblai.
Lors de la consultation d’un diagramme des masses, il est important de se rappeler que le
volume des déblais des sols organiques (PT, OL, OH et la terre végétale) et celui de la partie
non récupérable des autres déblais de deuxième classe sont exclus du calcul des déblais
utilisables. Ce n’est donc pas le volume total des déblais qui y est représenté.
Sur le diagramme, les chaînages sont portés en abscisse. Pour chaque chaînage, les diffé-
rences arithmétiques des volumes cumulés des déblais utilisables et des remblais sont portées
en ordonnée. Il est important de noter que les facteurs d’utilisation et de mise en place
doivent être appliqués aux déblais utilisables avant d’y soustraire le volume des remblais.
La différence arithmétique entre les déblais utilisables et les remblais à chaque intervalle de
chaînage est calculée avec l’équation suivante :
Dans le cas où il y a plus d’un type de sol dans les déblais de deuxième classe, le FM2
peut être évalué avec l’équation suivante : Déblais de deuxième classe (Autres)
(Déblais Sol1 × FM Sol1 ) + (Déblais Sol 2 × FM Sol 2 ) + ... + (Déblais Sol n × FM Sol n )
FM 2 =
Déblais de 2e classe (Autres)
2018 03 30
Annexe TSC – Terrassement et structure de chaussée
Guide de préparation des projets routiers 5.1
R é f é r e n c e
Dans le cas où il y a plus d’un type de sol dans les déblais de deuxième classe, le FU2 peut
être évalué avec l’équation suivante :
FU2 = (Déblais Sol1 × FU Sol1 ) + (Déblais Sol2 × FU Sol2 ) + ... + (Déblais Soln × FU Soln )
Déblais de 2e classe (Autres)
La valeur des FU2 pour les différents types de sols peut être déterminée à l’aide de
la section TSC-02 « Réutilisation des déblais ».
Le volume cumulatif des déblais utilisables par rapport à celui des remblais est
calculé avec l’équation suivante :
Un exemple de calcul des volumes cumulatifs est donné à la section 2 qui suit.
Il n’est généralement pas nécessaire d’effectuer manuellement tous ces calculs, puisque le
diagramme des masses peut être obtenu directement par l’utilisation d’un logiciel de CDAO.
2018 03 30
Annexe TSC – Terrassement et structure de chaussée
5.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
déficit de déblais utilisables (remblais) à une zone de surplus de déblais utilisables;
lorsqu’une droite horizontale coupe la courbe en deux points (chaînages), les
quantités de déblais utilisables et de remblais s’équilibrent entre ces chaînages;
à un chaînage donné, un volume cumulatif positif (au-dessus de l’abscisse) indique
qu’il y a un surplus de déblais utilisables entre le chaînage de départ et ce chaînage;
à un chaînage donné, un volume cumulatif négatif (en dessous de l’abscisse)
indique qu’il y a un déficit de déblais utilisables entre le chaînage de départ et
ce chaînage. Les remblais requis excèdent donc les déblais utilisables;
à un chaînage donné, un volume cumulatif nul (sur l’abscisse) indique que les
quantités de déblais utilisables et de remblais s’équilibrent à cet endroit depuis
le chaînage de départ;
un volume cumulatif positif au dernier chaînage (à la fin du projet) indique qu’il
y a un excédent de matériaux de déblais utilisables;
un volume cumulatif négatif au dernier chaînage (à la fin du projet) indique
que des matériaux d’emprunt sont nécessaires pour achever la construction
des remblais. Ce volume cumulatif représente alors la quantité nécessaire de
matériaux d’emprunt.
Le diagramme des masses est donc un outil particulièrement utile pour l’entrepreneur, car
il lui permet de planifier et d’optimiser ses opérations sur le chantier en vue de réduire ses
coûts d’excavation et de transport des déblais.
Le diagramme des masses est aussi très utile pour le concepteur lors de l’optimisation de
la position du profil en long de la route projetée (processus itératif qui est maintenant plus
rapide et plus facile à réaliser par l’utilisation d’un logiciel de CDAO). En effet, les coûts
de terrassement sont réduits au minimum lorsque les quantités de déblais utilisables et
de remblais s’équilibrent. Le diagramme des masses est donc l’outil idéal pour visualiser
rapidement la différence nette entre les quantités de déblais utilisables et de remblais
ainsi que pour identifier les secteurs où la progression de ces masses est lente et ceux où
elle est rapide. À la suite de la consultation du diagramme, le profil en long peut donc
être abaissé ou rehaussé dans un ou plusieurs secteurs du tracé afin d’obtenir les résultats
attendus et de réduire les coûts de terrassement.
Les différences arithmétiques entre les volumes obtenus avec l’un ou l’autre de ces tableaux
permettent de tracer le diagramme des masses représenté à la figure 5.
2018 03 30
Annexe TSC – Terrassement et structure de chaussée
Guide de préparation des projets routiers 5.3
Tableau 3 – Calcul des données du diagramme des masses – Types de sols considérés séparément
Déblais utilisables et remblais Volume cumulatif des déblais utilisables
Calcul des déblais utilisables
par intervalles de chaînage versus volume cumulatif des remblais
Déblais de première classe Déblais de deuxième classe (autres) Volume total des Volume cumulatif Différence
Volume total des Volume cumulatif
Chaînage déblais utilisables des déblais arithmétique entre
Volume Utilisables (D1U) Volume Utilisables (D2U) remblais des remblais
FM1 FU1 Nature FM2 FU2 (TDU) utilisables les volumes
D1 D1 x FM1 x FU1 D2 D2 x FM2 x FU2 D1U + D2U R ¦ TDU ¦R ¦ TDU - ¦ R
3 3 3 3 3 3 3 3 3
5.4
m --- --- m --- m --- --- m m m m m m
4+540 --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- ---
--- --- --- --- GW-GP-SW-SP 141 0,9 1,0 127 127 --- 127 --- ---
4+560
--- --- --- --- ML-CL 220 1,0 0,2 44 44 291 171 291 -120
--- --- --- --- GW-GP-SW-SP 167 0,9 1,0 150 150 --- 321 --- ---
4+580
--- --- --- --- ML-CL 196 1,0 0,2 39 39 373 360 664 -304
--- --- --- --- GW-GP-SW-SP 270 0,9 1,0 243 243 --- 603 --- ---
4+600
--- --- --- --- ML-CL 324 1,0 0,2 65 65 144 668 808 -140
223 1,3 1,0 290 GW-GP-SW-SP 313 0,9 1,0 282 572 --- 1240 --- ---
4+620
--- --- --- --- ML-CL 590 1,0 0,2 118 118 72 1358 880 478
544 1,3 1,0 707 GW-GP-SW-SP 221 0,9 1,0 199 906 --- 2264 --- ---
4+640
--- --- --- --- ML-CL 1244 1,0 0,2 249 249 16 2513 896 1617
613 1,3 1,0 797 GW-GP-SW-SP 150 0,9 1,0 135 932 --- 3445 --- ---
4+660
--- --- --- --- ML-CL 2116 1,0 0,2 423 423 0 3868 896 2972
4+680 971 1,3 1,0 1262 ML-CL 1789 1,0 0,2 358 1620 0 5488 896 4592
4+700 887 1,3 1,0 1153 ML-CL 2221 1,0 0,2 444 1597 0 7085 896 6189
4+720 674 1,3 1,0 876 ML-CL 1745 1,0 0,2 349 1225 0 8310 896 7414
4+740 333 1,3 1,0 433 ML-CL 1080 1,0 0,2 216 649 79 8959 975 7984
4+760 123 1,3 1,0 160 ML-CL 666 1,0 0,2 133 293 333 9252 1308 7944
4+780 --- --- --- --- ML-CL 495 1,0 0,2 99 99 822 9351 2130 7221
4+800 --- --- --- --- ML-CL 331 1,0 0,2 66 66 1671 9417 3801 5616
4+820 --- --- --- --- ML-CL 265 1,0 0,2 53 53 2625 9470 6426 3044
4+840 --- --- --- --- MH-CH 342 1,0 0 0 0 2574 9470 9000 470
4+860 --- --- --- --- MH-CH 657 1,0 0 0 0 1863 9470 10863 -1393
4+880 --- --- --- --- MH-CH 813 1,0 0 0 0 1271 9470 12134 -2664
--- --- --- --- GM-GC-SM-SC 222 1,0 0,5 111 111 --- 9581 --- ---
4+900
--- --- --- --- MH-CH 563 1,0 0 0 0 988 9581 13122 -3541
--- --- --- --- GM-GC-SM-SC 388 1,0 0,5 194 194 --- 9775 --- ---
4+920
--- --- --- --- MH-CH 196 1,0 0 0 0 577 9775 13699 -3924
--- --- --- --- GM-GC-SM-SC 624 1,0 0,5 312 312 --- 10087 --- ---
2018 03 30
Utilisables (D1U) (2) (1) Utilisables (D2U) (TDU) utilisables entre les volumes
FM1 FU1 FM2 FU2
D1 D1 x FM1 x FU1 D2 D2 x FM2 x FU2 D1U + D2U R TDU - R ∑ TDU ∑R ∑ TDU - ∑ R
m3 --- --- m3 m3 --- --- m3 m3 m3 m3 m3 m3 m3
4+540 --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- --- ---
4+560 --- --- --- --- 361 1,0 0,47 171 171 291 -120 171 291 -120
4+580 --- --- --- --- 363 1,0 0,52 189 189 373 -184 360 664 -304
4+600 --- --- --- --- 594 1,0 0,52 308 308 144 164 668 808 -140
4+620 223 1,3 1,0 290 903 1,0 0,44 400 690 72 618 1358 880 478
4+640 544 1,3 1,0 707 1465 1,0 0,31 448 1155 16 1139 2513 896 1617
FU2 =
[(Déblais Sol1 × FU Sol1 ) + (Déblais Sol2 × FU Sol2 ) + ... + (Déblais Soln × FU Soln )] où « n » est égal au nombre de sols où un facteur d’utilisation est appliqué.
Déblais de 2e classe (Autres)
2. Moyenne pondérée du FM2 selon la formule suivante :
5.5
FM2 =
[(Déblais Sol1 × FM Sol1) + (Déblais Sol2 × FM Sol2 ) + ... + (Déblais Soln × FM Soln )] où « n » est égal au nombre de sols où un facteur de mise en place est appliqué.
Déblais de 2e classe (Autres)
8000
5.6
7000
6000
4 5
5000
1
4+560 4+580 4+600 4+620 4+640 4+660 4+680 4+700 4+720 4+740 4+760 4+780 4+800 4+820 4+840 4+860 4+880 4+900 4+920 4+940
-1000
-2000
4
3830 m3
5
Emprunt requis
3 Déficit (m3)
-3000
-4000
1 Volume cumulatif : différence arithmétique des quantités, en m3, de remblais (-) et de déblais utilisables (+) en
fonction du chaînage de départ.
2 Surplus : à un chaînage donné, les déblais utilisables excèdent les remblais depuis le chaînage de départ.
3 Déficit : à un chaînage donné, les remblais excèdent les déblais utilisables depuis le chaînage de départ.
4 Pente positive : pour un intervalle de chaînage, les déblais utilisables excèdent les remblais.
5 Pente négative : pour un intervalle de chaînage, les remblais excèdent les déblais utilisables.
Dans les secteurs où la nouvelle géométrie coïncide avec celle de la route existante (zone
de raccordement ou de chevauchement), une étude de réfection est requise pour préciser
les interventions appropriées. Cette réhabilitation peut consister en :
Ces méthodes ne sont pas appropriées pour corriger des problèmes de dégradation liés
au soulèvement dû au gel ou à l’instabilité des talus de la chaussée.
Pour chacune de ces méthodes, le concepteur doit prévoir recouvrir les surfaces réhabili-
tées avec de l’enrobé. Le dimensionnement structural de la chaussée, réalisé à l’aide du
logiciel Chaussée 2, permet de déterminer l’épaisseur d’enrobé nécessaire en fonction de la
méthode de réhabilitation choisie. Ce logiciel est disponible dans le site Web du Ministère.
Le « planage fin » peut être utilisé comme intervention palliative afin de corriger les profils
en présence d’ornières sévères ou d’une faible adhérence de la surface. Rappelons que la
surface générée par planage fin est prévue pour agir comme une surface de roulement.
Devis type Correction de
la surface en enrobé par
Pour obtenir plus de détails sur la correction de la surface asphaltée par planage à froid, planage
le concepteur peut consulter les devis types Correction de la surface en enrobé par Devis type Correction par
planage et Correction par planage fin de la surface en enrobé sur le site Web du Ministère. planage fin de la surface en
enrobé
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Annexe TSC – Terrassement et structure de chaussée
Guide de préparation des projets routiers 6.1
R é f é r e n c e
Le retraitement en place de la chaussée consiste à décohésionner la partie supérieure
d’une chaussée recouverte d’enrobé bitumineux et de la recycler en tant que couche de
fondation granulaire.
les secteurs sont jugés non gélifs. Dans le cas contraire, il est souvent opportun
de combiner la technique avec des travaux ponctuels de terrassement (excava-
tions avec transitions ou pose d’isolant) permettant de corriger les secteurs gélifs.
L’isolation des chaussées est traitée à la section TSC-04 – Isolationdes chaussées;
les dégradations sont liées au comportement de la partie supérieure de la chaussée
(fissuration de fatigue, fissuration thermique ou oxydation);
la proportion des particules fines (passant 80 µm) dans la fondation existante
est inférieure à 15 %;
l’épaisseur de la couche d’enrobé bitumineux existante est comprise entre 100 mm
et 140 mm. Si l’épaisseur de cette couche est supérieure à 140 mm, il faut prévoir
un planage à froid pour ramener son épaisseur à 140 mm avant de procéder au
retraitement de la chaussée.
Guide technique
Pour obtenir plus de détails sur le retraitement en place de la chaussée, le concepteur peut
Retraitement en place consulter le devis type Retraitement en place de la chaussée avec un liant hydrocarboné
des chaussées et le guide technique Retraitement en place des chaussées sur le site Web du Ministère.
3. Recyclage à froid
Le recyclage à froid est une opération qui consiste à fabriquer un enrobé recyclé, géné-
ralement en place, à partir de résidus provenant du revêtement bitumineux existant.
Le matériau est posé en une seule couche de 85 à 100 mm d’épaisseur.
Le recyclage à froid est bien adapté et efficace dans les cas suivants :
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Annexe TSC – Terrassement et structure de chaussée
6.2 Guide de préparation des projets routiers
R é f é r e n c e
Pour obtenir plus de détails sur le recyclage à froid, le concepteur peut consulter le devis
type Recyclage à froid du revêtement de chaussée en enrobé sur le site Web du Ministère.
4. Rechargement granulaire
Les travaux de rechargement granulaire consistent à poser sur la chaussée existante une Devis type Recyclage à froid
couche de granulats dont l’épaisseur est déterminée lors du dimensionnement structural de du revêtement de chaussée
en enrobé
la chaussée. De nos jours, le rechargement granulaire s’effectue après décohésionnement
du revêtement en place pour éliminer le patron de fissuration.
Le rechargement granulaire est bien adapté et efficace dans les cas suivants :
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Annexe TSC – Terrassement et structure de chaussée
Guide de préparation des projets routiers 6.3