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MATÉRIAUX

LES PUBLICATIONS DU QUÉBEC

Tome 7 2013 C1-C4-épine.indd 7 2013-05-28 13:39:53


LES PUBLICATIONS DU QUÉBEC
Cette publication a été réalisée et éditée par la Direction des normes et des documents
d’ingénierie du ministère des Transports du Québec et produite par :

Les Publications du Québec


1000, route de l’Église, 5e étage
Québec (Québec) G1V 3V9

La rédaction des présentes normes a été rendue possible grâce à l’étroite collaboration
des nombreuses personnes qui ont travaillé au sein des diverses équipes du comité
ministériel de normalisation.

La version électronique est disponible à l’adresse suivante :


http://www3.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/produits/ouvrage_routier.fr.html.

© Gouvernement du Québec, décembre 2020

ISSN 1927-5455 (PDF)


ISSN 1927-5447 (imprimée)
ISBN 978-2-551-26602-9 (imprimée)

Dépôt légal – 2020


Bibliothèque et Archives nationales du Québec

Tous droits réservés pour tous pays. La reproduction par quelque procédé que ce soit et la traduction,
même partielles, sont interdites sans l’autorisation des Publications du Québec.
Demande d’information
Pour toute demande de consultation ou de renseignements concernant le présent document,
veuillez communiquer avec la :
Direction des normes et des documents d’ingénierie
Direction générale de la gestion des actifs routiers et de l’innovation
800, Place d’Youville, 15e étage
Québec (Québec) G1R 3P4
Téléphone : 418 643-0800, 22430
Télécopieur : 418 528-1688
Courriel : normes.pub@transports.gouv.qc.ca

Proposition de modifications (V-2512)


Pour toute demande de modifications concernant le présent document, veuillez utiliser
le formulaire suivant :
Formulaire de proposition de modifications (V-2512),
que vous trouverez sur le site Web des Publications du Québec :
www.publicationsduquebec.gouv.qc.ca.
Dans le menu « Produits en ligne »,
choisir la rubrique Ouvrages routiers
puis Joindre le ministère des Transports (Information et proposition).

Selon les cas suivants :


• si vous êtes employé du Ministère, vous devez faire contresigner
votre proposition par le chef de service, le directeur ou
le directeur général;
• si vous êtes membre d’une association professionnelle telle que
l’ACRGTQ ou l’AFG, faites parvenir votre proposition par
l’intermédiaire de votre association;
• dans les autres cas, faites parvenir directement votre proposition
par courrier ou par courriel à l’adresse mentionnée ci-dessus.

Commande et abonnement
Si vous désirez commander des livres ou vous abonner à la version électronique de
la collection Normes – Ouvrages routiers, vous pouvez joindre les Publications du Québec :
www.publicationsduquebec.gouv.qc.ca Téléphone : 418 643-5150
Dans le menu « Produits en ligne », 1 800 463-2100
choisir la rubrique Ouvrages routiers
puis Pour commander.

Révisé en juin 2019


Proposition de modifications
du Québec.

Renseignement sur le document visé


Collection Normes – Ouvrages routiers Collection des documents contractuels Autres documents

Tomes (I à VIII) CCDG – Infrastructures routières – Construction et réparation Précisez :

Chapitre CCDG – Infrastructures routières – Services de nature technique

Section CCDG – Infrastructures routières – Déneigement et déglaçage

Dessin normalisé CCDG – Services professionnels

Renseignement sur le demandeur Autorisations

Nom du demandeur (en lettres moulées) Courriel Service ou Direction Signature du chef de service ou du directeur Date (Année-Mois-Jour)

Signature du demandeur Date (Année-Mois-Jour) Téléphone Poste Direction ou Direction générale Signature du directeur ou du directeur général Date (Année-Mois-Jour)

Texte existant Proposition ou nouveau texte (svp, soulignez les modifications) Justification et impacts

Ministère des Transports


V-2512 (2018-11) Page 1 de 1
en format 235 mm  355 mm (8½ po  14 po) sur le site Web des Publications
Illustration du formulaire Proposition de modifications (V-2512) disponible
Mises à jour du
Tome VII – Matériaux

Mise à jour du Numéro de la


Date
Tome VII mise à jour (1)

Édition originale — 95 05 26
1 mise à jour
re
3 96 09 23
2 e
5 97 06 27
3 e
9 99 06 01
4 e
11 99 12 01
5 e
15 2000 12 01
6 e
19 2001 12 15
7 e
23 2002 12 15
8 e
29 2003 12 15
9 e
36 2004 12 15
10 e
42 2005 12 15
11 e
50 2006 12 15
12 e
56 2007 12 15
13 e
64 2008 12 15
14 e
71 2009 12 15
15 e
79 2010 12 15
16 e
85 2011 12 15
17 e
92 2012 12 15
18 e
100 2013 12 15
19 e
109 2014 12 15
20 e
116 2015 12 15
21 e
122 2016 12 15
22 e
127 2017 12 15
23 e
136 2018 12 15
24 e
145 2019 12 15
25 e
152 2020 12 15

1. Numéro de la mise à jour dans la collection Normes – Ouvrages routiers.


Répertoire des mises à jour
Collection Normes – Ouvrages routiers

Pour consulter la liste des mises à jour des années 1995 à 2016, vous devez dorénavant aller sur le
site Web des Publications du Québec à l’adresse suivante : www.publicationsduquebec.gouv.qc.ca.
Dans le menu « Produits en ligne », choisir la rubrique Ouvrages routiers, puis Répertoire des mises à jour.

No Date No Date

123 Tome II – Construction routière 2017 01 30 147 Tome II – Construction routière 2020 01 30
124 Tome III – Ouvrages d’art 2017 01 30 148 Tome III – Ouvrages d’art 2020 01 30
125 Tome VI – Entretien 2017 03 30 149 Tome I – Conception routière 2020 06 15

126 Tome V – Signalisation routière Déc. 2017 150 Tome VI – Entretien 2020 06 15
Volume V – Traffic Control Devices Dec. 2017
151 Tome V – Signalisation routière Déc. 2020
127 Tome VII – Matériaux 2017 12 15 Volume V – Traffic Control Devices Dec. 2020
128 Tome II – Construction routière 2018 01 30 152 Tome VII – Matériaux 2020 12 15
129 Tome III – Ouvrages d’art 2018 01 30

130 Tome V – Signalisation routière Fév. 2018


Volume V – Traffic Control Devices Feb. 2018
131 Tome VI – Entretien 2018 03 30
132 Tome I – Conception routière 2018 06 15
133 Tome IV – Abords de route 2018 06 15
134 Tome VIII – Dispositifs de retenue 2018 10 30

135 Tome V – Signalisation routière Déc. 2018


Volume V – Traffic Control Devices Dec. 2018
136 Tome VII – Matériaux 2018 12 15
137 Tome II – Construction routière 2019 01 30
138 Tome III – Ouvrages d’art 2019 01 30
139 Tome I – Conception routière 2019 06 15
140 Tome IV – Abords de route 2019 06 15

141 Tome V – Signalisation routière Juin 2019


Volume V – Traffic Control Devices June 2019
142 Tome VI – Entretien 2019 06 15
143 Tome VIII – Dispositifs de retenue 2019 09 30

144 Tome V – Signalisation routière Déc. 2019


Volume V – Traffic Control Devices Dec. 2019
145 Tome VII – Matériaux 2019 12 15
146 Tome VIII – Dispositifs de retenue 2019 12 15
Introduction
Normalisation
La collection Normes – Ouvrages routiers du ministère des Transports
s’inscrit dans un effort d’amélioration et d’uniformisation des pratiques
en matière de conception, de construction et d’entretien routier.
Autant les techniques que les produits évoluent à un rythme
toujours plus rapide. Les percées scientifiques amènent aussi de grands
changements dans la réalisation des aménagements routiers.
La diffusion des façons de faire jugées les plus performantes permet
de positionner les opérations du Ministère dans un marché en constante
évolution. Le partage des connaissances et de l’expertise favorise l’évo-
lution des façons de faire et l’atteinte des objectifs de performance et
d’uniformité. De plus, la publication des normes permet d’intégrer de
façon formelle toutes les nouvelles pratiques. À défaut de normalisation,
certaines innovations demeureraient marginales et, parfois, passeraient
presque inaperçues.
L’utilisation des normes permet aux différents acteurs du domaine
routier de bénéficier d’une expérience inestimable. Alliées au jugement
de chacun, les normes offrent des solutions efficaces en matière de
qualité, de coûts et d’atteinte des objectifs.

Organismes de normalisation
La normalisation est la vocation première de plusieurs organismes,
dont le Bureau de normalisation du Québec (BNQ), l’Office des normes
générales du Canada (ONGC), l’Association canadienne de normalisation
(CSA). Cependant, ces organismes ont élaboré des normes qui sont
axées davantage sur les besoins de l’industrie que sur ceux du génie
routier. L’Association des transports du Canada (ATC), l’American
Association of State Highway and Transportation Officials (AASHTO), la
Federal Highway Administration (FHWA) et le Transportation Research
Board (TRB), notamment, produisent des publications techniques en
matière de transport. C’est aussi le cas de l’Association mondiale de la
route (AIPCR).
Ce sont autant de partenaires avec lesquels nous devons assurer
des échanges constants pour garantir la qualité de nos propres activités
de normalisation.

Comité ministériel de normalisation


Au Ministère, les activités de normalisation sont assurées par le
comité ministériel de normalisation, avec le soutien technique de la
Direction des normes et des documents d’ingénierie de la Direction
générale de la gestion des actifs routiers et de l’innovation. Ce comité
a pour mission de coordonner et de superviser la révision des normes
de manière à faire bénéficier les utilisateurs des plus récents progrès
technologiques. Douze tables thématiques relèvent de ce comité
ministériel et se partagent l’ensemble des sujets traités dans la collection
Normes – Ouvrages routiers.

i Révisé en décembre 2018


Ces tables sont composées de représentants des directions géné-
rales territoriales et des directions centrales concernées, afin de tenir
compte des besoins réels des utilisateurs des normes tout en profitant
de l’expertise des participants.

Application des normes


Les normes sont le fruit de décennies d’expérience et d’innovation.
Elles représentent la meilleure manière de faire dans la très grande
majorité des cas et constituent des références pour les cas particuliers
où des solutions adaptées sont nécessaires. En toutes circonstances,
l’utilisateur devra faire appel à ses connaissances et à son jugement
pour choisir la meilleure manière de faire dans une situation donnée,
les normes ne pouvant remplacer la compétence.
Les normes ont été conçues pour atteindre des objectifs ministériels
et en tenant compte des effets éventuels de leur application. Elles sont
officialisées par les autorités du Ministère. Toutefois, l’ingénieur qui
authentifie ses plans et devis demeure responsable du choix qu’il fait
d’appliquer la norme, soit en totalité, soit en partie.
De manière générale, tout nouveau projet doit être réalisé selon les
critères spécifiés dans les présentes normes. L’actualisation du réseau
routier se fera graduellement, à l’occasion de travaux d’entretien majeurs
ou à l’intérieur de programmes spéciaux d’amélioration1.
Cependant, il se peut que des travaux de reconstruction ne puissent
être réalisés conformément aux présentes normes sans que cela entraîne
des dépenses disproportionnées par rapport aux avantages escomptés.
Dans ce cas, si la sécurité n’est pas en jeu, certains travaux pourront être
effectués conformément aux normes qui étaient en vigueur à l’époque
de la construction de l’ouvrage1.
Les expériences et les innovations sont encouragées; elles doivent
toutefois être justifiées. Ainsi, pour faire l’objet d’une normalisation, une
innovation devra avoir fait ses preuves. Elle devra, à la suite d’essais
d’une durée significative, avoir démontré un rendement égal ou supérieur
à la pratique courante au Ministère.
Enfin, il est important de mentionner que toutes les normes de concep-
tion et de construction doivent être appliquées sous la supervision d’un
ingénieur, comme le prescrit la Loi sur les ingénieurs (RLRQ,  chapitre  I-9).

Utilisation des dessins normalisés


Les dessins normalisés peuvent être référencés directement dans
un devis ou y être reproduits de façon intégrale, sans modification. Le
concepteur qui décide de modifier le contenu d’un dessin normalisé doit
obligatoirement produire un dessin spécifique et le présenter dans un
cartouche approprié, puis l’authentifier conformément aux exigences
du Code de déontologie de l’ingénieur. Le dessin spécifique ne peut en
aucun cas faire référence au dessin normalisé original.

1. Cela ne s’applique pas au Tome V – Signalisation routière en raison de son


caractère réglementaire (voir l’avant-propos du ministre dans le Tome V –
Signalisation routière ).

Révisé en décembre 2018 ii


Contenu réglementaire et complément à la norme
La collection Normes – Ouvrages routiers présente trois catégories
d’information indiquées de façon distincte : le contenu réglementaire
(que l’on trouve uniquement dans le Tome V – Signalisation routière)
présenté entre bordures grises; le contenu normatif en lettrage noir;
et le complément à la norme en lettrage italique de couleur bronze.
Le contenu réglementaire et le complément à la norme sont décrits
dans ce qui suit. Ils n’ont pas le même statut que la norme.

Contenu réglementaire
Une grande partie des normes de signalisation routière revêt un
caractère obligatoire. En vertu du Code de la sécurité routière (RLRQ,
chapitre C-24.2), tout gestionnaire de réseau routier est tenu de se
conformer aux normes du Tome V – Signalisation routière lorsqu’une
obligation y est mentionnée.

Complément à la norme
Contrairement à la norme et au règlement, il ne possède pas
de statut particulier. Il s’agit, comme son nom l’indique, de diverses
informations destinées à compléter la norme. Il présente des explications,
des exemples, des solutions de rechange, des références à un ou des
ouvrages complémentaires, des marges de manœuvre ou toute autre
information jugée nécessaire au travail de l’utilisateur de la norme. Il n’a
aucun caractère obligatoire et il a pour seul but de compléter l’information
par des données que l’on ne veut pas nécessairement normaliser.
Particularité de l’annexe du Tome VIII – Dispositifs de retenue : ce
tome présente en annexe le contenu du guide Dispositifs de retenue –
Guide d’application des normes. Le texte n’a pas été présenté en bronze
pour en faciliter la lecture. Comme indiqué dans la légende de chaque
page et compte tenu du lettrage bronze utilisé pour les titres des pages
et de l’italique du texte, l’annexe est considérée dans son ensemble,
comme un complément à la norme.

Présentation
Les huit tomes de la collection Normes – Ouvrages routiers sont
numérotés en chiffres romains. Chaque tome est divisé en chapitres,
numérotés en chiffres arabes qui, à leur tour, sont divisés en sections et en
sous-sections. Les dessins normalisés sont quant à eux numérotés avec
des nombres à trois chiffres (001, 002, 003, etc.) afin de les distinguer
des numéros de page (1, 2, 3, etc.).
Les références sont indiquées de la manière suivante :

Dessin normalisé
Tome-chapitre-numéro du dessin
Exemple :
Dessin normalisé II-2-025

iii Révisé en décembre 2018


Norme
Tome, section
Exemple :
Tome I, section 7.1
Dans les tomes I à V et VIII, les figures, les tableaux et les abaques
portent le numéro de la section à laquelle ils se rattachent, suivi d’un
numéro séquentiel.
Exemple :
Figure 7.4–1; première figure de la section 7.4
Le Tome VI – Entretien et le Tome VII – Matériaux ont été subdivisés
différemment de manière à rattacher le numéro d’une norme à chacun
des éléments décrits. Ces tomes ne contiennent pas de dessins norma-
lisés. Les numéros des normes sont composés du numéro du chapitre
dont ils font partie, du numéro de la section et d’un numéro séquentiel.
Exemple :
Tome VII, norme 3101
31 Chapitre 3, section 3.1
01 Première norme de la section (séquentielle)

Conclusion
Le changement le plus important apporté à cette nouvelle version
des normes est l’introduction de la notion de complément à la norme.
Cette nouvelle catégorie d’information nous permettra de clarifier le
statut que le Ministère entend donner à l’information présentée dans la
collection. Certaines données considérées jusqu’ici comme normatives
pourraient ne plus l’être dans l’avenir.
Il faut se rappeler que le tout continuera à être utilisé sous la super-
vision d’un ingénieur qui a la responsabilité d’appliquer une norme ou
de proposer une autre solution.
Les changements seront apportés progressivement. Certaines don-
nées qui ne pouvaient être présentées dans le cadre normatif habituel
pourront être ajoutées. Avec le temps, cette nouvelle façon de faire
apportera tous les avantages escomptés. Cela devrait permettre une
meilleure compréhension de la norme et de ses répercussions, donc
une meilleure utilisation de celle-ci.

Autorisé pour publication par :


Anne-Marie Leclerc, ing., M. Ing.
Sous-ministre adjointe
Sous-ministériat à l’ingénierie
et aux infrastructures

Révisé en décembre 2018 iv


TABLE DES MATIÈRES
Tome VII – Matériaux
1 Classification des sols
2 Granulats
3 Bétons et produits connexes
4 Liants et enrobés
5 Armature
6 Pièces métalliques
7 Tuyaux et accessoires
8 Matériaux électriques
9 Matériaux pour l’aménagement paysager
10 Peintures et produits de marquage
11 Bois
12 Sels de déglaçage
13 Géosynthétiques
14 Matériaux divers

Lexique
Le Lexique de la collection Normes – Ouvrages routiers est disponible pour l’ensemble de
la clientèle en version numérique seulement à l’adresse suivante :
http://www3.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/produits/ouvrage_routier/normes/lexique.fr.html

i
COLLECTION NORMES – OUVRAGES ROUTIERS

Tome I – Conception routière 9 Engazonnement


10 Arboriculture
1 Classification fonctionnelle
11 Boîte aux lettres
2 Cadre environnemental
12 Passage à niveau
3 Notions de base en circulation routière
4 Éléments de la route Tome V – Signalisation routière
5 Profils en travers
Volume 1
6 Tracé et profil
1 Dispositions générales
7 Distance de visibilité
2 Prescription
8 Carrefours plans
3 Danger
9 Échangeurs
10 Accès Volume 2
11 Servitude de non-accès 4 Travaux
12 Routes à faible débit
Volume 3
13 Dispositifs de retenue (transféré au Tome VIII )
5 Indication
14 Stationnement
6 Marques sur la chaussée
15 Voies cyclables
7 Voies cyclables
16 Approche d’analyse avant une intervention
sur une route existante 8 Signaux lumineux

Tome II – Construction routière Tome VI – Entretien


1 Terrassements 1 Systèmes de sécurité
2 Structures de chaussée 2 Chaussées
3 Drainage 3 Systèmes de drainage
4 Bordures 4 Abords de route
5 Musoirs 5 Structures et tunnels
6 Trottoirs 6 Viabilité hivernale
7 Dispositifs de retenue (transféré au Tome VIII ) Tome VII – Matériaux
8 Clôtures et repères
1 Classification des sols
9 Protection de l’environnement durant
les travaux 2 Granulats
10 Dispositifs d’alerte 3 Bétons et produits connexes
4 Liants et enrobés
Tome III – Ouvrages d’art 5 Armature
1 Classification des ouvrages d’art 6 Pièces métalliques
2 Conception des ouvrages d’art 7 Tuyaux et accessoires
3 Ponts normalisés 8 Matériaux électriques
4 Ponceaux 9 Matériaux pour l’aménagement paysager
5 Murs 10 Peintures et produits de marquage
6 Structures de signalisation, d’éclairage 11 Bois
et de signaux lumineux 12 Sels de déglaçage
7 Inventaire, inspection, évaluation et 13 Géosynthétiques
entretien 14 Matériaux divers

Tome IV – Abords de route Tome VIII – Dispositifs de


1 Architecture de paysage retenue
2 Parcs routiers (chapitre retiré) 1 Dispositions générales
3 Services publics 2 Sécurisation des abords de route
4 Éclairage routier 3 Glissières de sécurité – Conception
5 Postes et aires de contrôle routier et construction
6 Mesures d’atténuation environnementales 4 Dispositifs de retenue frontaux
permanentes 5 Dispositifs de retenue pour chantiers
7 Écrans antibruit 6 Voies de secours
8 Revêtement de protection
ii
Tome

–––
Chapitre

–––
NOTES GÉNÉRALES Page

1
Date

Déc. 2019

Table des matières


Introduction 2

Système international 3

Symboles 3

Table d’équivalence 4

Organismes de référence 5

Sigles et sites Web 5


Tome

–––
Chapitre

–––
NOTES GÉNÉRALES
Page
INTRODUCTION
2
Date

Déc. 2019

Le chapitre « Notes générales » fournit


aux utilisateurs des normes des outils de
travail communs.
On y trouve les symboles du système
international, la table d’équivalence entre les
systèmes d’unités impériales et métriques
ainsi que l’adresse des sites Web et les sigles
des organismes de référence dans le domaine
du transport.
Tome

–––
Chapitre

NOTES GÉNÉRALES –––

SYSTÈME INTERNATIONAL Page

3
Date

Déc. 2018

Symboles

Unités Symboles Unités Symboles


Kilomètre = km Degré Celsius = °C
Mètre par seconde = m/s
Kilomètre par heure = km/h Gramme = g
Kilogramme = kg
Micromètre = µm
Centimètre = cm Litre = l
Centimètre carré = cm2
Centimètre cube = cm3 Ampère = A
Mètre = m Ohm = Ω
Mètre carré = m2 Mégaohm = MΩ
Mètre cube = m3 Watt = W
Pouce = " Microhenry = µH
Microvolt = µV
Hectare = ha Volt = V
Kilovolt = kV
Newton = N Hertz = Hz
Kilonewton = kN Kilohertz = kHz
Pascal = Pa Mégahertz = MHz
Kilopascal = kPa Lux = lx
Joule = J Candela = cd
Kilojoule = kJ Millième de Candela = mcd

Seconde = s Décibel = dB
Minute = min
Heure = h
Jour = d
Année = a
Tome

–––
Chapitre

––– NOTES GÉNÉRALES


Page
SYSTÈME INTERNATIONAL
4
Date

Déc. 2018

Table d’équivalence
Longueur
1 po = 25,4 mm 1 mm = 0,0394 po
1 pi = 0,3048 m 1 m = 3,2808 pi
1 vg = 0,9144 m 1 m = 1,0936 vg
1 mille = 1,6093 km 1 km = 0,6214 mille

Superficie
1 po2 = 645,16 mm2 1 mm2 = 0,0016 po2
1 pi2 = 0,0929 m2 1 m2 = 10,7639 pi2
1 vg2 = 0,8361 m2 1 m2 = 1,196 vg2
1 acre = 0,4047 ha 1 ha = 2,471 acres
1 mille2 = 2,59 km2 1 km2 = 0,386 mille2

Volume
1 pi3 = 0,0283 m3 1 m3 = 35,3147 pi3
1 vg3 = 0,7646 m3 1 m3 = 1,3079 vg3
1 gal Imp = 4,5461 l 1 l = 0,22 gal Imp

Masse
1 oz = 28,3495 g 1 g = 0,0353 oz
1 lb = 0,4536 kg 1 kg = 2,2046 lb
1 tonne (2000 lb) = 0,9071 t 1 t = 1,1023 tonne (2000 lb)

Force
1 lb-force = 4,4482 N 1 N = 0,2248 lb-force
1 tonne-force = 8,8964 kN 1 kN = 0,1124 tonne-force

Pression
1 lb/po2 = 6,8948 kPa 1 kPa = 0,145 lb/po2
1 ton/po2 = 13,7895 MPa 1 MPa = 0,0725 ton/po2

Éclairement
1 pi/bougie = 10,7643 lux 1 lux = 0,0929 pi/bougie

Luminance
1 pied-lambert = 3,426 cd/m2 1 cd/m2 = 0,292 pied-lambert
Tome

–––
Chapitre
NOTES GÉNÉRALES –––
ORGANISMES DE RÉFÉRENCE Page

Sigles et sites Web 5


Date

Déc. 2019

Pour connaître l’adresse et le numéro de téléphone d’un ministère ou d’un organisme,


veuillez consulter leur site Web.

ACSTA Administration canadienne de AWS American Welding Society


la sûreté du transport aérien
www.aws.org
www.catsa-acsta.gc.ca
AEMA Asphalt Emulsion
AASHTO American Association of State Manufacturers Association
Highway and Transportation
www.aema.org
Officials
www.transportation.org AI Asphalt Institute
www.asphaltinstitute.org
ACI American Concrete Institute
www.concrete.org ACA Association canadienne
d’acoustique
ANSI American National Standards www.caa-aca.ca
Institute
www.ansi.org CSA Association canadienne
de normalisation
APWA American Public Works www.csagroup.org
Association
www.apwa.net CGA Association canadienne
du gaz
ASTM American Society for Testing www.cga.ca
and Materials
www.astm.org ACRGTQ Association des constructeurs
de routes et grands travaux
ASME American Society of du Québec
Mechanical Engineers www.acrgtq.qc.ca
www.asme.org
AFG Association des firmes de
AWWA American Water Works génie-conseil – Québec
Association www.afg.quebec
www.awwa.org
ATC Association des transports
du Canada
www.tac-atc.ca/fr
Tome

–––
Chapitre

––– NOTES GÉNÉRALES


Page ORGANISMES DE RÉFÉRENCE
6 Sigles et sites Web
Date

Déc. 2019

AFNOR Association française –– Commission de toponymie


de normalisation du Québec
www.afnor.org www.toponymie.gouv.qc.ca

PIARC Association mondiale de CNESST Commission des normes,


la route de l’équité, de la santé et
de la sécurité du travail
www.piarc.org
www.cnesst.gouv.qc.ca
AQTr Association québécoise
des transports CTQ Commission des transports
du Québec
www.aqtr.com
www.ctq.gouv.qc.ca
ATRAQ ATR associées du Québec
CCN Conseil canadien des normes
www.atraq.com
www.scc.ca
BNQ Bureau de normalisation
du Québec CIFQ Conseil de l’industrie
forestière du Québec
www.bnq.qc.ca
www.cifq.com
CEAEQ Centre d’expertise en FAA Federal Aviation
analyse environnementale Administration
du Québec
www.faa.gov
www.ceaeq.gouv.qc.ca
FHWA Federal Highway
CRIQ Centre de recherche Administration
industrielle du Québec
www.fhwa.dot.gov
www.criq.qc.ca
FQM Fédération québécoise
CAA Club automobile du Québec des municipalités

www.caaquebec.com www.fqm.ca

GDT Georgia Department


CCN Commission de la capitale of Transportation
nationale du Canada
www.dot.ga.gov
www.ccn-ncc.gc.ca
Tome

–––
Chapitre
NOTES GÉNÉRALES –––
ORGANISMES DE RÉFÉRENCE Page

Sigles et sites Web 7


Date

Déc. 2019

HQ Hydro-Québec MTO Ministère des Transports


de l’Ontario
www.hydroquebec.com
www.mto.gov.on.ca
IES Illuminating Engineering
Society MTNB Ministère des Transports
du Nouveau-Brunswick
www.ies.org
www.gnb.ca
IFSTTAR Institut français des sciences
et technologies des transports, MTQ Ministère des Transports
de l’aménagement et des du Québec
réseaux
www.transports.gouv.qc.ca
www.ifsttar.fr
MTO Ministère du Tourisme
ITE Institute of Transportation du Québec
Engineers
www.tourisme.gouv.qc.ca
www.ite.org
NCHRP National Cooperative Highway
IMSA International Municipal Research Program
Signal Association
www.trb.org/NCHRP/NCHRP.aspx
www.imsasafety.org
NEMA National Electrical
MERN Ministère de l’Énergie et Manufacturers Association
des Ressources naturelles
www.nema.org
www.mern.gouv.qc.ca
–– NAV CANADA
MELCC Ministère de l’Environnement
www.navcanada.ca
et de la Lutte contre les
changements climatiques
ONGC Office des normes générales
www.environnement.gouv.qc.ca du Canada
www.tpsgc-pwgsc.gc.ca/ongc-cgsb/
MAMH Ministère des Affaires
index-fra.html
municipales et de
l’Habitation
OTC Office des transports
www.mamh.gouv.qc.ca du Canada
www.otc-cta.gc.ca
MFFP Ministère des Forêts,
de la Faune et des Parcs
www.mffp.gouv.qc.ca
Tome

–––
Chapitre

––– NOTES GÉNÉRALES


Page ORGANISMES DE RÉFÉRENCE
8 Sigles et sites Web
Date

Déc. 2019

OQLF Office québécois de la langue UL Underwriters Laboratories


française
www.ul.com
www.oqlf.gouv.qc.ca
UMQ Union des municipalités
OACI Organisation de l’aviation du Québec
civile internationale
www.umq.qc.ca
www.icao.int
–– Vélo-Québec
ISO Organisation internationale
www.velo.qc.ca
de normalisation
www.iso.org

MPO Pêches et Océans Canada


www.dfo-mpo.gc.ca

SAAQ Société de l’assurance


automobile du Québec
www.saaq.gouv.qc.ca

SSPC Society for Protective


Coatings
www.sspc.org

SAE Society of Automotive


Engineers
www.sae.org

SM Standard Methods for the


Examination of Water and
Wastewater
www.standardmethods.org

TRB Transportation Research


Board
www.trb.org

TC Transports Canada
www.tc.gc.ca
Tome

VII
Chapitre

1
CLASSIFICATION DES SOLS Page

i
Date

2018 12 15

Table des matières


1.1 Classification des sols
1101 Classification des sols
Tome

VII
Chapitre

2
GRANULATS Page

i
Date

2019 12 15

Table des matières


2.1 Granulats
2101 Granulats
2104 Matériaux filtrants

Normes archivées (1)
Norme (dernière version active) Remarque Archivée le
2102 Matériaux granulaires pour fondation, Norme retirée, se référer à 2007 12 15
sous-fondation, couche de roulement granulaire la norme BNQ 2560–114.
et accotement (2005 12 15)
2103 Matériaux granulaires pour coussin, Norme retirée, se référer à 2007 12 15
enrobement, couche anticontaminante la norme BNQ 2560–114.
et couche filtrante (2004 12 15)

1. Ces normes ont été retirées ou fusionnées et ne sont plus présentées dans le présent document.
Tome

VII
Chapitre

3
BÉTONS ET
PRODUITS CONNEXES Page

i
Date

2020 12 15

Table des matières


3.1 Bétons 3.9 Coulis cimentaires
3101 Bétons de masse volumique 3901 Coulis cimentaires
normale
3.10 Matériaux connexes
3.4 Éléments en béton 31001 Doublure de coffrage
préfabriqués
3402 Pavés
3.11 Enduits de surface
3403 Blocs remblais
31101 Enduits de surface pour béton

3.5 Matériaux de cure


3501 Matériaux de cure

3.6 Imperméabilisants à béton


3601 Imperméabilisants à béton

3.7 Membrane d’étanchéité


3701 Membrane d’étanchéité
3702 Membrane autocollante pour joints

3.8 Mortiers cimentaires en sac


3801 Mortiers cimentaires en sac

Normes archivées (1)
Norme (dernière version) Remarque Archivée le
3102 Béton autoplaçant (2005 12 15) Fusionnée à la norme 3101. 2006 12 15
3103 Bétons de ciment au latex (2005 12 15) Fusionnée à la norme 3101. 2006 12 15
3104 Béton antilessivage (2005 12 15) Fusionnée à la norme 3101. 2006 12 15
3201 Béton projeté par procédé à sec (2016 12 15) Fusionnée à la norme 3101. 2020 12 15
3301 Béton projeté par procédé humide (2016 12 15) Fusionnée à la norme 3101. 2020 12 15
3401 Bordures et musoirs (95 05 26) Norme retirée, se référer à la norme 2000 12 01
BNQ 2624–210.
1. Ces normes ont été retirées ou fusionnées et ne sont plus présentées dans le présent document.
Tome

VII
Chapitre

4
LIANTS ET ENROBÉS Page

i
Date

2020 12 15

Table des matières


4.1 Liants bitumineux
4101 Bitumes
4104 Bitumes fluidifiés
4105 Émulsions de bitume

4.2 Enrobés à chaud


4201 Enrobés à chaud formulés selon
le principe de la méthode Marshall
4202 Enrobés à chaud formulés selon
la méthode de formulation du
Laboratoire des chaussées

4.3 Traitements de surface


4301 Traitements de surface

4.4 Produits de colmatage


de fissures et de joints
4401 Produits de colmatage de fissures
et de joints

4.5 Enrobés à froid


4501 Enrobés pour rapiéçage à froid

Normes archivées (1)
Norme (dernière version) Remarque Archivée le
4102 Bitumes intermédiaires (95 05 26) Fusionnée à la norme 4101. 95 05 26
4103 Bitumes supérieurs (95 05 26) Fusionnée à la norme 4101. 95 05 26

1. Ces normes ont été retirées ou fusionnées et ne sont plus présentées dans le présent document.
Tome

VII
Chapitre

5
ARMATURE Page

i
Date

2018 12 15

Table des matières


5.1 Armature pour les ouvrages
en béton
5101 Armature pour les ouvrages
en béton

5.2 Armature de précontrainte


5201 Armature de précontrainte
Tome

VII
Chapitre

6
PIÈCES MÉTALLIQUES Page

i
Date

2020 12 15

Table des matières


6.1 Aciers de construction
6101 Aciers de construction

6.2 Boulons, tiges d’ancrage,


écrous et rondelles en acier
6201 Boulons, tiges d’ancrage,
écrous et rondelles en acier

6.3 Éléments de glissement, pièces


d’extrémité et accessoires en
acier galvanisé pour glissières
de sécurité
6301 Éléments de glissement, pièces
d’extrémité et accessoires en acier
galvanisé pour glissières de sécurité

6.4 Aluminium
6401 Aluminium

6.5 Gabions
6501 Gabions

6.6 Clôtures métalliques


6601 Clôtures métalliques
Tome

VII
Chapitre

7
TUYAUX ET ACCESSOIRES Page

i
Date

2019 12 15

Table des matières


7.1 Tuyaux
7101 Tuyaux en tôle ondulée
ou nervurée et en tôle forte
ondulée

7.2 Accessoires
7202 Cadres, grilles, tampons, cales
de rehaussement et trappes
de puisard

Normes archivées (1)
Norme (dernière version active) Remarque Archivée le
7102 Tuyaux circulaires en béton armé Norme retirée, se référer aux normes 2000 12 01
et en béton non armé (97 06 27) NQ 2622–120, NQ 2622–130 et NQ 2622–126.

7103 Tuyaux en thermoplastique (95 05 26) Norme retirée, se référer aux normes 2000 12 01
NQ 3624–110, NQ 3624–115, NQ 3624–120
et NQ 3624–135.
7201 Regards, puisards et chambres de vannes Norme retirée, se référer à la norme 2000 12 01
préfabriqués en béton de ciment armé (99 06 01) NQ 2622–420.

1. Ces normes ont été retirées ou fusionnées et ne sont plus présentées dans le présent document.
Tome

VII
Chapitre

8
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Page

i
Date

2019 12 15

Table des matières


8.1 Conduits électriques 8.4 Unités optiques
8107 Conduits, boîtes et raccords 8403 Module à diodes
électroluminescentes
8.2 Câbles électriques pour signaux lumineux
8201 Fils et câbles électriques
8.5 Commandes pour signaux
8202 Câbles de distribution et de
contrôle pour signaux lumineux
lumineux
8501 Relais de charge à trois circuits
8203 Câbles d’amenée blindés pour
signaux lumineux 8502 Relais pour clignotants
8503 Relais de transfert
8.3 Luminaires
8504 Détecteurs de véhicules enfichables
8301 Luminaires profilés pour
à 2 et 4 canaux
l’éclairage routier
8505 Contrôleur de feux de circulation et
8302 Luminaires pour montage en surface
moniteur de conflit
8304 Luminaires ronds pour tour
8508 Boucles de détection préfabriquées
d’éclairage
8509 Détecteurs lumineux pour piétons
8511 Module enfichable de synchronisation
par satellite pour feux de circulation

Normes archivées (1)
Norme (dernière version) Remarque Archivée le
8101 Conduits et accessoires en métal rigide Norme retirée, remplacée par la norme 8107. 2008 12 15
(2007 12 15)
8102 Conduits et accessoires en polychlorure Norme retirée, remplacée par la norme 8107. 2008 12 15
de vinyle rigide (2007 12 15)
8103 Conduits métalliques flexibles (2007 12 15) Norme retirée, remplacée par la norme 8107. 2008 12 15
8104 Conduits en polyéthylène (2007 12 15) Norme retirée, remplacée par la norme 8107. 2008 12 15
8105 Tubes électriques métalliques (2007 12 15) Norme retirée, remplacée par la norme 8107. 2008 12 15
8106 Conduits rigides en fibre de verre (2007 12 15) Norme retirée, remplacée par la norme 8107. 2008 12 15
8303 Luminaires cylindriques pour l’éclairage routier Norme retirée. 2003 12 15
(96 09 23)
8305 Coffrets de branchement et de distribution pour Nouvelle numérotation, maintenant la norme 8701. 2007 12 15
l’éclairage routier (2006 12 15)
8306 Coffrets de branchement pour l’éclairage routier Nouvelle numérotation, maintenant la norme 8702. 2007 12 15
(2006 12 15)
8401 Lampes pour l’éclairage du réseau routier Norme retirée. 2005 12 15
(2000 12 01)
8402 Lampes pour feux lumineux (98 03 25) Norme retirée. 2007 12 15
8506 Coffrets pour feux de circulation (2006 12 15) Nouvelle numérotation, maintenant la norme 8703. 2007 12 15
8507 Coffrets pour feux clignotants (2006 12 15) Nouvelle numérotation, maintenant la norme 8704. 2007 12 15
8510 Têtes pour signaux lumineux (99 06 01) Norme retirée, remplacée par les normes 8601 2003 12 15
et 8602.
1. Ces normes ont été retirées ou fusionnées et ne sont plus présentées dans le présent document.
Tome

VII
Chapitre

8
Page MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
ii
Date

2019 12 15

8.6 Têtes de feux pour signaux


lumineux
8601 Têtes horizontales pour signaux
lumineux
8602 Têtes verticales pour signaux
lumineux
8603 Têtes de feux pour piétons à
décompte numérique
8.7 Coffrets
8700 Boîtier des coffrets
8701 Coffrets de branchement et de
distribution pour l’éclairage routier
8702 Coffrets de branchement
8703 Coffrets de distribution et de
contrôle pour feux de circulation
8704 Coffrets de distribution pour feux
clignotants simple intensité
8.8 Panneaux à messages
variables
8801 Panneaux à messages variables
à usage permanent
Tome

VII
Chapitre

9
MATÉRIAUX POUR
L’AMÉNAGEMENT PAYSAGER Page

i
Date

2020 12 15

Table des matières


9.1 Matériaux pour l’aménagement
paysager
9101 Matériaux pour l’aménagement
paysager
Tome

VII
Chapitre

10
PEINTURES ET PRODUITS
DE MARQUAGE Page

i
Date

2020 12 15

Table des matières


10.1 Peintures
10104 Systèmes de peintures pour
structures d’acier

10.2 Produits de marquage


10201 Peinture alkyde pour le marquage
des routes
10202 Produits de marquage de moyenne
durée
10203 Produits de marquage de longue
durée
10204 Peinture à base d’eau pour le
marquage des routes
10205 Peinture alkyde à basse teneur en
composés organiques volatils (COV)
pour le marquage des routes

Normes archivées (1)
Norme (dernière version) Remarque Archivée le
10101 Peintures et systèmes de peintures pour Norme retirée. 2000 12 01
carrosseries de véhicules lourds et équipements
connexes (95 05 26)
10102 Peintures et systèmes de peintures à base de Norme retirée. 2016 12 15
zinc pour structures d’acier (2008 12 15)
10103 Peintures et systèmes de peintures organiques Norme retirée. 2016 12 15
pour structures d’acier (2008 12 15)

1. Ces normes ont été retirées ou fusionnées et ne sont plus présentées dans le présent document.
Tome

VII
Chapitre

11
BOIS Page

i
Date

2018 12 15

Table des matières


11.1 Bois
11101 Bois
Tome

Vii
Chapitre

12
Sels de déglaçage Page

i
Date

2012 12 15

Table des matières


12.1 Chlorure
12101 Chlorure de sodium
12102 Chlorure de calcium
Tome

VII
Chapitre

13
GÉOSYNTHÉTIQUES Page

i
Date

2020 12 15

Table des matières


13.1 Géotextiles
13101 Géotextiles

13.2 Géomembranes et
géocomposites bentonitiques
13201 Géomembranes et géocomposites
bentonitiques
Tome

VII
Chapitre
14
MATÉRIAUX DIVERS Page

i
Date

2020 12 15

Table des matières


14.1 Pellicules
rétroréfléchissantes
14101 Pellicules
rétroréfléchissantes

14.2 Bordures et musoirs


de granite scié
14201 Bordures et musoirs
de granite scié

14.3 Polystyrène pour


construction routière
14301 Polystyrène pour
construction routière

14.4 Abrasifs
14401 Abrasifs

14.5 Enrochement et revêtement


en pierres
14501 Enrochement et revêtement
en pierres

14.6 Microbilles de verre


14601 Microbilles de verre pour peinture
servant au marquage des routes
Tome

VII
Chapitre

1
CLASSIFICATION DES SOLS Page

i
Date

2018 12 15

Table des matières


1.1 Classification des sols
1101 Classification des sols
Tome

VII
Chapitre

1
Page CLASSIFICATION DES SOLS
ii
Date

2018 12 15

Figure Tableau
1.1 Classification des sols 1.1 Classification des sols
1101 Classification des sols 1101 Classification des sols

Figure 1101–1 Tableau 1101–1


Diagramme de plasticité 4 Classification des sols 4
CLASSIFICATION DES SOLS Tome

VII
1.1 Classification des sols
Chapitre Norme

1 1101
Page
Classification des sols 1 4
NORME
de

Date

2018 12 15

1. Objet Les termes définis ci-dessous se


rapportent à la classification des sols
La présente norme a pour objet de déter- selon leur granularité et leurs limites de
mimer les exigences du Ministère en ce qui consistance :
a trait à la classification des sols basée sur
la granularité et les limites de consistance. Blocs (B)
Éléments d’un sol de dimensions supérieures
à 300 mm.
2. Références
Cailloux (Q)
La présente norme renvoie à l’édition Éléments d’un sol de dimensions inférieures
la plus récente de chacun des documents à 300 mm et retenus sur le tamis de 80 mm.
suivants : Gravier (G)
Éléments d’un sol passant le tamis de 80 mm
NORMES et retenus sur le tamis de 5 mm.
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING Pierre (P)
AND MATERIALS Éléments minéraux dont les dimensions sont
ASTM D2487 « Standard Practice for supérieures à 5 mm. Le pourcentage de pierre
Classification of Soils for Engineering dans un sol est exprimé par la proportion
Purposes (Unified Soil Classification des éléments retenus sur le tamis de 5 mm.
System) ». Le terme « pierre » désigne les graviers, les
cailloux et les blocs.
BUREAU DE NORMALISATION Sable (S)
DU QUÉBEC Éléments d’un sol passant le tamis de 5 mm
BNQ 2501–025 « Sols – Analyse et retenus sur le tamis de 80 µm.
granulométrique des sols inorganiques ». Silt (M)
CAN/BNQ 2501–090 « Sols – Détermination Éléments d’un sol passant le tamis de 80 µm et
de la limite de liquidité à l’aide de l’appareil qui démontrent une plasticité faible ou nulle, et
de Casagrande et de la limite de plasticité ». dont la résistance mécanique est faible ou nulle
CAN/BNQ 2501–092 « Sols – Détermination après séchage à l’air. Aux fins de classification,
de la limite de liquidité à l’aide d’un un silt est un sol à grains fins dont l’indice de
pénétromètre à cône et de la limite de plasticité est inférieur à 4, ou dont l’indice de
plasticité ». plasticité par rapport à la limite de liquidité
se situe sous la ligne « A » du diagramme de
3. Définitions plasticité de la figure 1101–1.
Les définitions suivantes s’appliquent à la Argile (C)
présente norme : Éléments d’un sol passant le tamis de 80 µm
et qui démontrent une plasticité variant selon
Sols la teneur en eau et une forte résistance
En termes d’infrastructures de transport, mécanique après séchage à l’air. Aux fins de
matériaux d’origine minérale composés de classification, une argile est un sol à grains
particules ou de fragments de pierre, de fins dont l’indice de plasticité est égal ou
gravier, de sable, de silt ou d’argile, pouvant supérieur à 4, et dont l’indice de plasticité par
Contenu normatif

être en place ou étant rapportés, générale- rapport à la limite de liquidité se situe sur la
ment de déblais, d’excavations, de carrières, ligne « A » du diagramme de plasticité de la
de sablières ou de chambres d’emprunt, et figure 1101–1 ou au-dessus.
pouvant comprendre certains sous-produits
industriels.
Tome CLASSIFICATION DES SOLS
VII
1.1 Classification des sols
Chapitre Norme

1 1101
Page

2 4 Classification des sols


NORME
de

Date

2018 12 15

Sols organiques (PT) de la limite de liquidité à l’aide de l’appareil


Sols contenant des matériaux d’origine de Casagrande et de la limite de plasticité » et
organique, principalement végétale, provenant CAN/BNQ 2501–092 « Sols – Détermination
de la flore naturelle, constitués de particules de la limite de liquidité à l’aide d’un pénétro-
combustibles dont la dimension varie de la mètre à cône et de la limite de plasticité ».
grosseur moléculaire à celle de fibres de Si le sol contient 10 % ou plus d’éléments
plusieurs centimètres de longueur. supérieurs à 80 mm, ces éléments sont
Coefficient de courbure (Cc ) classifiés selon la méthode présentée à la
Rapport (D30 )2/(D10 × D60 ), où D60, D30 et D10 section  4.1. La classification ainsi obtenue est
sont les diamètres des particules, correspon- combinée à la « Classification unifiée » de la
dant respectivement à 60 %, 30 % et 10 % façon indiquée à la section 4.2.
du passant cumulatif provenant de la courbe
granulométrique de la fraction passant le 4.1 Classification des sols à
tamis de 80 mm.
grains extragros
Coefficient d’uniformité (Cu )
Rapport D60 /D10, où D60 et D10 sont les La classification des sols à grains extra-
diamètres des particules, correspondant gros considère uniquement la partie de
respectivement à 60 % et 10 % du passant l’échantillon dont les éléments sont supé-
cumulatif provenant de la courbe granulomé- rieurs à 80 mm.
trique de la fraction passant le tamis de 80 mm. – Si moins de 20 % des éléments sont infé-
rieurs ou égaux à 300 mm, donner au sol
4. Classification des sols selon la classification « blocs », B.
leur granularité et leurs limites – Si de 20 % à 50 % des éléments sont infé-
rieurs ou égaux à 300 mm, donner au sol
de consistance la classification « blocs et cailloux », BQ.
La classification des sols décrite au – Si de 50 % à 80 % des éléments sont infé-
tableau 1101–1 comporte deux niveaux de rieurs ou égaux à 300 mm, donner au sol
classification. Le premier niveau classe la la classification « cailloux et blocs », QB.
partie d’un sol dont les éléments sont supé- – Si 80 % ou plus des éléments sont infé-
rieurs à 80 mm. Ces éléments sont identifiés rieurs ou égaux à 300 mm, donner au sol
aux sols à grains extragros. Le deuxième la classification « cailloux », Q.
niveau correspond à la « Classification uni-
fiée » décrite dans la norme ASTM D2487 La détermination des pourcentages
« Standard Practice for Classification of d’éléments supérieurs à 80 mm et à 300 mm
Soils for Engineering Purposes (Unified Soil peut être faite visuellement, par estimation
Classification System) ». La « classification des volumes des gros éléments exposés (et
unifiée » considère uniquement la partie réévaluée relativement à la masse), ou effec-
d’un sol passant le tamis de 80 mm dont la tuée directement par mesure des masses
granularité est établie selon la norme BNQ et des dimensions en utilisant une méthode
2501–025 « Sols – Analyse granulométrique appropriée. Dans ce cas, la masse de l’échan-
des sols inorganiques » et dont les limites de tillon doit être en relation avec la dimension
consistance sont évaluées selon les normes maximale des éléments constituants.
Contenu normatif

CAN/BNQ 2501–090 « Sols – Détermination


CLASSIFICATION DES SOLS Tome

VII
1.1 Classification des sols
Chapitre Norme

1 1101
Page
Classification des sols 3 4
NORME
de

Date

2018 12 15

4.2 Combinaison des


classifications
Lorsque le sol contient 50 % ou plus d’élé-
ments supérieurs à 80 mm, les codes des sols
à grains extragros sont indiqués devant les
codes obtenus de la « Classification unifiée »
(exemple : QB/GP).
Lorsque le sol contient moins de 50 %
d’éléments supérieurs à 80 mm, les codes des
sols à grains extragros suivent ceux obtenus de
la « Classification unifiée » (exemple : GM/Q).
Si le sol contient moins de 10 % d’élé-
ments supérieurs à 80 mm, les codes des
sols à grains extragros ne sont pas ajoutés à
ceux obtenus de la « Classification unifiée ».
Pour une description globale des sols
contenant des éléments supérieurs à 80 mm,
le calibre du sol et le pourcentage de pierres
doivent être ajoutés à la suite des codes
combinés présentés au tableau 1101–1.

Exemple :
GW/QB (400–0 mm) 65 % P.
Ce sol contient au moins 50 % de sols à gros
grains et à grains fins, et entre 10 % et 50 %
de sols à grains extragros dont la dimension
maximale est de 400 mm. De plus, ce sol
contient 65 % de particules supérieures à 5 mm.

Exemple :
GM (150–0 mm) 45 % P.
Ce sol contient 90 % et plus de sols à gros
grains et à grains fins, et moins de 10 % de
sols à grains extragros dont la dimension maxi-
male est de 150 mm. De plus, ce sol contient
45 % de particules supérieures à 5 mm et plus
de 12 % de particules inférieures à 80 µm.
Contenu normatif
4
Tableau 1101–1

1
Chapitre
Classification des sols

de

Date
VII

Page
Tome

Symboles
Principales divisions Description Critères de classification
Code Symbole

4
Norme

2018 12 15
1101
Blocs (B) B Blocs Si moins de 20 % des éléments sont inférieurs ou égaux à 300 mm,
donner au sol la classification « blocs », B.
Éléments > 300 mm
BQ Blocs et cailloux Si de 20 % à 50 % des éléments sont inférieurs ou égaux à 300 mm,
donner au sol la classification « blocs et cailloux », BQ.
Cailloux (Q) QB Cailloux et blocs Si de 50 % à 80 % des éléments sont inférieurs ou égaux à 300 mm,

NIVEAU 1
donner au sol la classification « cailloux et blocs », QB.

Sols à grains
Éléments > 80 mm
Q Cailloux Si 80 % ou plus des éléments sont inférieurs ou égaux à 300 mm,

extragros > 80 mm
et ≤ 300 mm
donner au sol la classification « cailloux », Q.
Graviers (G) Graviers GW Gravier bien gradué, mélange gravier– C ≥ 4 et 1 ≤ C ≤ 3
u c
Moins propres sable. Peu ou pas de grains fins.
de 50 % GP Gravier mal gradué, mélange gravier– C < 4 ou [ C < 1 ou C > 3 ]
u c c
passent le sable. Peu ou pas de grains fins.
tamis de Graviers GM Gravier silteux, Limites de consistance sous la ligne « A » du diagramme de Les limites de consistance situées
5 mm (2,3) plasticité de la figure 1101–1 ou indice de plasticité inférieur à 4. dans la zone hachurée du
avec grains mélange gravier-sable-silt.
diagramme de plasticité de la
fins GC Gravier argileux, Limites de consistance au-dessus de la ligne « A » du diagramme figure 1101–1 requièrent un
de plasticité de la figure 1101–1 et indice de plasticité supérieur à 7.
mélange gravier-sable-argile. symbole double.

Sables (S) Sables SW Sable bien gradué, mélange sable – C  6 et 1 ≤ C ≤ 3


u c
50 % propres gravier. Peu ou pas de grains fins.
ou plus SP Sable mal gradué, mélange sable –

Sols à gros grains (1)


Cu < 6 ou [ Cc < 1 ou Cc > 3 ]
passent le gravier. Peu ou pas de grains fins.
CLASSIFICATION DES SOLS

tamis de Sables avec SM Sable silteux, mélange sable-silt. Limites de consistance sous la ligne « A » du diagramme de Les limites de consistance situées
plasticité de la figure 1101–1 ou indice de plasticité inférieur à 4. dans la zone hachurée du
5 mm (2,3) grains fins diagramme de plasticité de la
Limites de consistance au-dessus de la ligne « A » du diagramme

Moins de 50 % passent le tamis de 80 µm


1.1 Classification des sols

SC Sable argileux, mélange sable-argile. figure 1101–1 requièrent un


de plasticité de la figure 1101–1 et indice de plasticité supérieur à 7.
Classification des sols

symbole double.

NIVEAU 2
Silts et argiles ML Silt inorganique, poussière de roche, Figure 1101–1
sable très fin silteux ou argileux,
WL ≤ 50
silt argileux de faible plasticité. Diagramme de plasticité
CL Argile inorganique de faible plasticité,
argile graveleuse, sableuse, silteuse.
OL Silt organique, mélange silt-argile
organique de faible plasticité.
Silts et argiles MH Silt inorganique et sable très fin
WL > 50 ou silteux de grande plasticité.

Sols à grains fins (1)


CH Argile inorganique de grande
plasticité.
OH Argile organique et silt organique

50 % ou plus passent le tamis de 80 µm


de plasticité moyenne à grande.
Sols organiques f Terre noire et autres sols
PT très organiques, tourbe.
a
Notes : PTf = fibreuse PTa = amorphe
Pour la classification des sols à grains fins et de la fraction fine
1. Fraction de sol passant le tamis de 80 mm. des sols à gros grains.
Les limites de consistance situées dans la zone hachurée requiè-
2. Fraction de sol passant le tamis de 80 mm et retenue sur le tamis de 80 µm. rent un symbole double.
3. Classification basée sur le pourcentage de silt et argile : moins de 5 % passent
NORME

Équation de la ligne « A »,


le tamis de 80 µm : GW, GP, SW, SP. Plus de 12 % passent le tamis de 80 µm : horizontale à lP = 4 jusqu’à WL = 25.5, puis lP = 0.73 (W L –20)
GM, GC, SM, SC. De 5 % à 12 % passent le tamis de 80 µm : symbole double. Équation de la ligne « U »,
verticale à WL = 16 jusqu’à lP = 7, puis lP = 0.9 (WL –8)

Contenu normatif
Tome

VII
Chapitre

2
GRANULATS Page

i
Date

2019 12 15

Table des matières


2.1 Granulats
2101 Granulats
2104 Matériaux filtrants

Normes archivées (1)
Norme (dernière version active) Remarque Archivée le
2102 Matériaux granulaires pour fondation, Norme retirée, se référer à 2007 12 15
sous-fondation, couche de roulement granulaire la norme BNQ 2560–114.
et accotement (2005 12 15)
2103 Matériaux granulaires pour coussin, Norme retirée, se référer à 2007 12 15
enrobement, couche anticontaminante la norme BNQ 2560–114.
et couche filtrante (2004 12 15)

1. Ces normes ont été retirées ou fusionnées et ne sont plus présentées dans le présent document.
Tome

VII
Chapitre

2
Page GRANULATS
ii
Date

2019 12 15

Liste des figures Liste des tableaux


2.1 Granulats 2.1 Granulats
2101 Granulats 2101 Granulats

Figure 2101–1 Tableau 2101–1


Analyse granulométrique 2 Ouverture des mailles carrées des
tamis (mm) 3
Figure 2101–2
Classe granulaire d/D 4 Tableau 2101–2
Catégories de gros granulats selon
leurs caractéristiques intrinsèques
de résistance à l’usure et aux chocs 4

Tableau 2101–3
Catégorie de gros granulats selon
leurs caractéristiques de fabrication 5

Tableau 2101–4
Catégories de granulats fins selon
leurs caractéristiques intrinsèques
de résistance à l’usure et de friabilité 5

2104 Matériaux filtrants

Tableau 2104–1
Caractéristiques intrinsèques et de
fabrication des granulats pour
matériaux filtrants 2

Tableau 2104–2
Caractéristiques complémentaires des
granulats pour matériaux filtrants 3
GRANULATS Tome

VII
2.1 Granulats
Chapitre Norme

2 2101
Page
Granulats 1 de 5
NORME Date

2007 12 15

1. Objet Classe granulaire


La classe granulaire est définie par deux
La présente norme a pour objet de dimensions d’ouverture de mailles carrées,
déterminer les termes relatifs aux granulats données dans le tableau 2101–1, avec des
utilisés dans le domaine du génie civil, de conditions déterminées de passants et de
définir la notion de classe granulaire et de refus.
classer les granulats selon leurs caractéris-
tiques intrinsèques et leurs caractéristiques Courbe granulométrique
de fabrication. Représentation graphique de la répartition
dimensionnelle cumulée des particules de
granulat (voir figure 2101–1).
2. Références
Criblure
La présente norme renvoie à l’édition la Granulat fin issu du concassage et dont 100 %
plus récente des documents suivants : des particules sont fracturées.
Filler
NORMES : Granulat fin dont les dimensions sont compri-
ses entre 0 et 315 µm.
MINISTÈRE DES TRANSPORTS DU Fines
QUÉBEC, LABORATOIRE DES Partie du granulat dont les particules sont de
CHAUSSÉES dimensions comprises entre 0 et 80 μm.
LC 21–040 « Analyse granulométrique ». Fuseau granulométrique
LC 21–070 « Détermination du pourcentage Zone délimitée par deux courbes granulomé-
d'usure par attrition du gros granulat au moyen triques non sécantes (voir figure 2101–1).
de l’appareil Micro-Deval ». Fuseau granulométrique de fabrication
LC 21–080 « Détermination du pourcentage Le fuseau granulométrique caractéristique
de friabilité des granulats fins ». d’une production donnée est défini par deux
LC 21–100 « Détermination du pourcentage courbes granulométriques enveloppes éta-
de particules fracturées du gros granulat ». blies sur la base des relations : passant
moyen + 2 écarts-types et passant moyen – 2
LC 21–101 « Détermination du pourcentage écarts-types pour chaque dimension.
d’usure par attrition du granulat fin au moyen
de l’appareil micro-Deval ». Un minimum de 10 analyses granulométriques
est nécessaire pour définir ce fuseau (voir
LC 21–265 « Détermination du pourcen- figure 2101–1).
tage de particules « plates » et de particules
« allongées ». Fuseau granulométrique de régularité
Le fuseau granulométrique de régularité
LC 21–400 « Détermination de la résistance définit les tolérances de dispersion maximales
à l’abrasion au moyen de l’appareil Los admissibles des passants, ou « étendues », à
Angeles ». des dimensions de tamis déterminées. C’est la
zone dans laquelle doivent se situer 95 % des
3. Définitions courbes obtenues au cours du contrôle.
Les définitions suivantes s’appliquent à la Un minimum de 10 analyses granulométriques
présente norme. est nécessaire pour définir ce fuseau (voir
Contenu normatif

Ballast figure 2101–1).


Gros granulat dont les dimensions sont com-
prises entre 20 mm et 50 mm.
Tome GRANULATS
VII
2.1 Granulats
Chapitre Norme

2 2101
Page

2 de 5 Granulats
Date NORME
2007 12 15

Fuseau granulométrique de spécification Graves


Fuseau granulométrique, propre à chaque Matériaux à granularité continue dont les
emploi, dans lequel doit se trouver la courbe dimensions sont comprises entre 0 et une
granulométrique moyenne du matériau dimension maximale comprise entre 5 mm
fabriqué (voir figure 2101–1). et 80 mm.
Granularité Gravillons
Répartition dimensionnelle des particules Granulats dont les dimensions sont compri-
d’un granulat. ses entre 2,5 mm et 31,5 mm.
Granulat Gros granulat
Matériau sans cohésion, formé de particules Partie du granulat dont les particules sont de
dont les dimensions sont comprises entre dimensions comprises entre 5 mm et 125 mm.
0 et 125 mm. Grosseur maximale
Granulat fin Dimension d’ouverture de mailles carrées,
Partie du granulat dont les particules sont de donnée dans le tableau 2101–1, à travers
dimensions comprises entre 0 et 5 mm. laquelle passent 100 % de la quantité du
Granulométrie granulat.
Détermination des dimensions des particu- Sable
les d’un granulat, données par des tamis de Granulat fin n’ayant pas subi de concassage.
contrôle à mailles carrées.

Contenu normatif

Figure 2101–1
Analyse granulométrique
GRANULATS Tome

VII
2.1 Granulats
Chapitre Norme

2 2101
Page
Granulats 3 de 5
NORME Date

2007 12 15

4. Classes granulaires Les produits 1,6 D; 1,6 d; 0,6 d et (d + D)/2


conduisent parfois à des dimensions légè-
rement différentes de celles des tamis du
4.1 Dimensions utilisées tableau 2101–1. Il faut alors choisir la dimen-
pour la définition des classes sion du tamis la plus proche.
granulaires
4.2.1 Classes granulaires d/D
Les caractéristiques granulométriques Les classes granulaires d/D (voir figure
des granulats sont déterminées selon la 2101–2) où d ≥ 2,5 mm doivent satisfaire aux
méthode d'essai LC 21–040 « Analyse gra- conditions suivantes :
nulométrique », en fonction de la grosseur
de leurs particules, mesurées au moyen de – D/d ≥1,4;
tamis à mailles carrées de la série présentée – le passant sur le tamis D est compris
au tableau 2101–1. entre :
– 99 % et 85 % si D > 1,6 d
– 99 % et 80 % si D ≤ 1,6 d
Tableau 2101–1 – le passant sur le tamis 1,6 D est 100 %;
Ouverture des mailles carrées des tamis (mm)
– le passant au tamis d est compris entre :
0,080 0,800 8,00 50,00 – 15 % et 1 % si D > 1,6 d
0,100 1,00 10,00 (1) (56,00) (1) – 20 % et 1 % si D ≤ 1,6 d
0,125 1,25 12,50 63,00 – le passant au tamis 0,6 d est inférieur à :
0,160 1,60 (14,00) (1) 80,00 (1) – 3 % si D > 5 mm
0,200 2,00 16,00 100,00 – 5 % si D ≤ 5 mm
0,250 2,50 (1) 20,00 (1) (112,00) – le passant à (d + D)/2 est compris entre :
0,315 3,15 25,00 125,00
– 25 % et 75 % si D < 2,5 d
0,400 4,00 (28,00) (1) (classe serrée)
0,500 5,00 (1) 31,50 – 33 % et 66 % si D ≥ 2,5 d
0,630 6,30 40,00 (1) (classe étalée)
1. Dimension recommandée pour la dénomination – l’étendue maximale du fuseau de régula-
des classes granulaires. rité est de :
() Tamis supplémentaire par rapport à la série – 14 % à d et D et 35 % à (d + D)/2
normale de progression géométrique de raison
10
V10 = 1,2589.
si D < 2,5 d
– 10 % à d et D et 25 % à (d + D)/2
si D ≥ 2,5 d.
4.2 Définition des classes 4.2.2 Classes granulaires 0/D
granulaires Lorsque d est inférieur à 2,5 mm, la classe
Les classes granulaires sont définies par granulaire est appelée 0/D. Dans ce cas :
d et D, qui représentent respectivement la – le passant sur le tamis D est compris entre
Contenu normatif

plus petite et la plus grande des dimensions 99 % et 85 %;


de la classe.
Tome GRANULATS
VII
2.1 Granulats
Chapitre Norme

2 2101
Page

4 de 5 Granulats
Date NORME
2007 12 15

– l’étendue maximale du fuseau de régula-


rité sur le tamis de 80 μm est de :
– 4 % si le passant est inférieur à 12 %;
– 6 % si le passant est supérieur ou égal
à 12 %.

5. Classification

5.1 Gros granulats


Les gros granulats sont classifiés selon
leurs caractéristiques intrinsèques et leurs
caratéristiques de fabrication.

5.1.1 Classification selon les


caractéristiques intrinsèques
Les catégories de gros granulats sont
Figure 2101–2 établies au tableau 2101–2 selon leurs carac-
Classe granulaire d/D téristiques intrinsèques de résistance à l’usure
(essai Micro-Deval (MD); méthode d'essai
– le passant sur le tamis 1,6 D est 100 %; LC 21–070 « Détermination du pourcentage
d'usure par attrition du gros granulat au moyen
– l’étendue maximale du fuseau de régula- de l’appareil Micro-Deval ») et aux chocs (essai
rité est de 10 % à D; Los Angeles (LA); méthode d’essai LC 21–400
– l’étendue maximale du fuseau de régularité « Détermination de la résistance à l’abrasion
est de 20 % aux tamis intermédiaires entre au moyen de l’appareil Los Angeles »).
2,5 mm et D;

Tableau 2101–2
Catégories de gros granulats selon leurs caractéristiques intrinsèques
de résistance à l’usure et aux chocs
Caractéristiques Méthodes Catégories de gros granulats
intrinsèques d’essais 1 2 3 4 5 6
Micro-Deval (MD) LC 21–070 ≤ 15 ≤ 20 ≤ 25 ≤ 30 ≤ 35 ≤ 40
Los Angeles (LA) LC 21–400 ≤ 35 ≤ 45 ≤ 50 ≤ 50 ≤ 50 ≤ 50
Micro-Deval et Los ≤ 40 ≤ 55 ≤ 70 ≤ 75 ≤ 80 ≤ 85
Angeles (MD + LA)
Contenu normatif
GRANULATS Tome

VII
2.1 Granulats
Chapitre Norme

2 2101
Page
Granulats 5 de 5
NORME Date

2007 12 15

L’appartenance à une catégorie nécessite 5.2 Granulats fins


de satisfaire simultanément les trois spécifi-
cations (MD, LA, MD + LA). Les granulats fins sont classifiés selon
leurs caractéristiques intrinsèques.
5.1.2 Classification selon les
5.2.1 Classification selon les
caractéristiques de fabrication
caractéristiques intrinsèques
Les catégories de gros granulats sont
établies au tableau 2101–3 selon leurs carac- Les catégories de granulats fins sont
téristiques de fragmentation (méthode d’essai établies au tableau 2101–4 selon leurs ca-
LC 21–100 « Détermination du pourcentage ractéristiques intrinsèques de résistance à
de particules fracturées du gros granulat ») l’usure (essai Micro-Deval (MD); méthode
et de forme (particules plates et allongées; d’essai LC 21–101 « Détermination du pour-
méthode d'essai LC 21–265 « Détermination centage d’usure par attrition du granulat fin
du pourcentage de particules « plates » et de au moyen de l’appareil micro-Deval ») et
particules « allongées »). de friabilité (méthode d'essai LC 21–080
« Détermination du pourcentage de friabilité
des granulats fins »).

Tableau 2101–3
Catégorie de gros granulats selon leurs caractéristiques de fabrication
Caractéristiques Méthodes Catégories de gros granulats
de fabrication d’essais a b c d e
Fragmentation (%) LC 21–100 100 ≥ 75 ≥ 60 ≥ 60 ≥ 50
Particules plates (%) (1) LC 21–265 ≤ 25 ≤ 25 ≤ 25 ≤ 30 —
Particules allongées (%) (1)
LC 21–265 ≤ 40 ≤ 40 ≤ 45 ≤ 50 —
1. Pour les particules plates et allongées, l’essai s’effectue sur la partie retenue au tamis de 10 mm.

Tableau 2101–4
Catégories de granulats fins selon leurs caractéristiques intrinsèques
de résistance à l’usure et de friabilité
Caractéristiques Méthodes Catégories de granulats fins
intrinsèques d’essais 1 2 3
Micro-Deval (MD) LC 21–101 ≤ 30 ≤ 35 ≤ 35
Friabilité LC 21–080 ≤ 40 ≤ 40 —
Contenu normatif
GRANULATS Tome

VII
2.1 Granulats
Chapitre Norme

2 2104
Page
Matériaux filtrants 1 3
NORME
de

Date

2019 12 15

1. Objet 3. Définition
La présente norme a pour objet de déter- La définition suivante s’applique à la
miner les exigences du Ministère après la présente norme.
mise en œuvre en ce qui a trait aux caracté- Matériau filtrant
ristiques et aux critères d’évaluation des Matériau granulaire dont la granulométrie
matériaux granulaires pour matériaux filtrants. est spécifique (pierre nette ou sable propre)
permettant de prévenir la contamination et
2. Références d’assurer l’écoulement de l’eau.
La présente norme renvoie à l’édition la
plus récente des documents suivants : 4. Caractéristiques requises
NORMES 4.1 Granularité
ASSOCIATION CANADIENNE La granulométrie des granulats utilisés
DE NORMALISATION comme matériaux filtrants doit être conforme
aux exigences du tableau 10 « Limites gra-
CSA A23.1 / A23.2 « Béton : Constituants et nulométriques du granulat fin (GF) » et du
exécution des travaux / Méthodes d’essai et tableau 11 « Exigences granulométrique du
pratiques normalisées pour le béton ». gros granulat » de la norme CSA A23.1 / A23.2
CSA A23.2-3A « Mottes d’argile dans les « Béton : Constituants et exécution des
granulats naturels ». travaux / Méthodes d’essai et pratiques nor-
CSA A23.2-5A « Détermination de la malisées pour le béton ».
quantité de particules fines passant 80 μm
dans un granulat ». 4.2 Caractéristiques intrinsèques
BUREAU DE NORMALISATION et de fabrication
DU QUÉBEC Les caractéristiques intrinsèques et de
BNQ 2560–114 « Travaux de génie fabrication des gros granulats et des granu-
civil – Granulats – Partie 1 : Définitions, lats fins doivent être conformes à la norme
classification et désignation ». BNQ 2560–114 « Travaux de génie civil –
Granulats – Partie 1 : Définitions, classifica-
AUTRE DOCUMENT tion et désignation ». La catégorie minimale
de granulats à respecter pour les matériaux
Gouvernement du Québec filtrants est indiquée au tableau 2104–1.
MINISTÈRE DES TRANSPORTS
DU QUÉBEC 4.3 Caractéristiques
Recueil des méthodes d’essai LC, complémentaires
LC 31–228 « Évaluation de la teneur en Les caractéristiques complémentaires des
matière organique dans les granulats et caractéristiques intrinsèques et de fabrica-
les sols ». tion des gros granulats et des granulats fins
utilisés pour les matériaux filtrants doivent être
conformes aux exigences du tableau 2104–2.
Contenu normatif
Tome GRANULATS
VII
2.1 Granulats
Chapitre Norme

2 2104
Page

2 3 Matériaux filtrants
NORME
de

Date

2019 12 15

5. Critères de conception des 5.2 Critère de perméabilité


filtres granulaires Les matériaux granulaires conformes
au critère de perméabilité des filtres doivent
répondre à l’exigence suivante :
5.1 Critère de rétention des
particules D15 > 5 · d15
Les matériaux granulaires conformes au Dans le cas d’un drain perforé, les maté-
critère de rétention doivent répondre à l’exi- riaux entrant en contact avec celui-ci doivent
gence suivante : aussi satisfaire au critère suivant :
D15 < 5 · d85 D85 > 1,2 D
où où
D15 : dimension nominale du tamis dans D15 : dimension nominale du tamis dans
lequel passe 15 % en masse du lequel passe 15 % en masse du
matériau agissant comme filtre matériau agissant comme filtre.
granulaire.
D85 : dimension nominale du tamis dans
d85 : dimension nominale du tamis dans lequel passe 85 % en masse du
lequel passe 85 % en masse du matériau agissant comme filtre.
sol ou du matériau granulaire avec
lequel il est en contact. d15 : dimension nominale du tamis dans
lequel passe 15 % en masse du
sol ou du matériau granulaire avec
lequel il est en contact.
D : diamètre des perforations du drain.

Tableau 2104–1
Caractéristiques intrinsèques et de fabrication des
granulats pour matériaux filtrants
Catégorie de Catégorie de
Caractéristiques
gros granulats granulats fins
Intrinsèques 3 3
De fabrication s. o. s. o.
Note :
– la mention s. o. signifie « sans objet », c’est-à-dire qu’il n’y a
pas d’exigence pour ces caractéristiques.
Contenu normatif
GRANULATS Tome

VII
2.1 Granulats
Chapitre Norme

2 2104
Page
Matériaux filtrants 3 3
NORME
de

Date

2019 12 15

Tableau 2104–2
Caractéristiques complémentaires des granulats pour matériaux filtrants
Caractéristiques complémentaires Méthode d’essai Gros granulats Granulats fins
Matières organiques, en %
LC 31–228 ≤ 0,8 ≤ 0,8
(sablières seulement)

Teneur en mottes d’argile, en %
CSA A23.2-3A ≤ 0,5 ≤ 1,0
(sablières seulement)
Détermination de la quantité de
particules fines passant 80 μm CSA A23.2-5A ≤ 2,0 ≤ 3,0
dans un granulat, en %
Contenu normatif
Tome

VII
Chapitre

3
BÉTONS ET
PRODUITS CONNEXES Page

i
Date

2020 12 15

Table des matières


3.1 Bétons 3.9 Coulis cimentaires
3101 Bétons de masse volumique 3901 Coulis cimentaires
normale
3.10 Matériaux connexes
3.4 Éléments en béton 31001 Doublure de coffrage
préfabriqués
3402 Pavés
3.11 Enduits de surface
3403 Blocs remblais
31101 Enduits de surface pour béton

3.5 Matériaux de cure


3501 Matériaux de cure

3.6 Imperméabilisants à béton


3601 Imperméabilisants à béton

3.7 Membrane d’étanchéité


3701 Membrane d’étanchéité
3702 Membrane autocollante pour joints

3.8 Mortiers cimentaires en sac


3801 Mortiers cimentaires en sac

Normes archivées (1)
Norme (dernière version) Remarque Archivée le
3102 Béton autoplaçant (2005 12 15) Fusionnée à la norme 3101. 2006 12 15
3103 Bétons de ciment au latex (2005 12 15) Fusionnée à la norme 3101. 2006 12 15
3104 Béton antilessivage (2005 12 15) Fusionnée à la norme 3101. 2006 12 15
3201 Béton projeté par procédé à sec (2016 12 15) Fusionnée à la norme 3101. 2020 12 15
3301 Béton projeté par procédé humide (2016 12 15) Fusionnée à la norme 3101. 2020 12 15
3401 Bordures et musoirs (95 05 26) Norme retirée, se référer à la norme 2000 12 01
BNQ 2624–210.
1. Ces normes ont été retirées ou fusionnées et ne sont plus présentées dans le présent document.
Tome

VII
Chapitre

3
BÉTONS ET
Page
PRODUITS CONNEXES
ii
Date

2020 12 15

Figure Liste des tableaux


3.10 Matériaux connexes 3.1 Bétons
31001 Doublure de coffrage 3101 Bétons de masse volumique
normale
Figure 31001–1
Spécimen d’essai 2 Tableau 3101–1
Caractéristiques des bétons de
masse volumique normale pour
les ouvrages routiers 4

Tableau 3101–2
Caractéristiques des bétons de
masse volumique normale pour
les ouvrages d’art 5

Tableau 3101–3
Caractéristiques du béton projeté
pour les ouvrages d’art 6

Tableau 3101–4
Eau utilisée dans la fabrication du béton 8

Tableau 3101–5
Propriétés des granulats à béton 9

Tableau 3101–6
Caractéristiques du latex 12

Tableau 3101–7
Température du béton au moment
de la mise en place 17

3.6 Imperméabilisants à béton


3601 Imperméabilisants à béton

Tableau 3601–1
Exigences sur le polymère de silicone 2
Tome

VII
Chapitre

3
BÉTONS ET
PRODUITS CONNEXES Page

iii
Date

2020 12 15

3.7 Membrane d’étanchéité 3.11 Enduits de surface


3701 Membrane d’étanchéité 31101 Enduits de surface pour béton

Tableau 3701–1 Tableau 31101–1


Caractéristiques mécaniques Exigences pour les essais
de la feuille préfabriquée 2 de performance 2

3.8 Mortiers cimentaires en sac


3801 Mortiers cimentaires en sac

Tableau 3801–1
Caractéristiques et méthodes d’essai
des mortiers cimentaires 3

3.9 Coulis cimentaires


3901 Coulis cimentaires

Tableau 3901–1
Caractéristiques du coulis en sac pour
l’ancrage au béton et autres usages 3

Tableau 3901–2
Caractéristiques du coulis en sac pour
l’injection de gaines de précontrainte 3

Tableau 3901–3
Caractéristiques du coulis préparé
au chantier pour l’ancrage au roc 4

Tableau 3901–4
Eau utilisée dans la fabrication du béton 4

3.10 Matériaux connexes


31001 Doublure de coffrage

Tableau 31001–1
Exigences relatives aux doublures
de coffrage 2
BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES Tome

3.10 Matériaux connexes VII


Chapitre Norme

3 31001
Page
Doublure de coffrage 1 3
NORME
de

Date

2016 12 15

1. Objet MINISTÈRE DES TRANSPORTS,


DE LA MOBILITÉ DURABLE ET DE
La présente norme a pour objet de déter- L’ÉLECTRIFICATION DES TRANSPORTS
miner les exigences du Ministère en ce qui
a trait aux caractéristiques et aux critères Tome VII – Matériaux,
d’évaluation des doublures de coffrage. Norme 3101 « Béton de masse volumique
normale ».
2. Références
3. Définition
La présente norme renvoie à l’édition la
plus récente des documents suivants : La définition suivante s’applique à la
présente norme :
NORMES Doublure de coffrage
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING Matériau drainant, composé généralement
AND MATERIALS d’un tissu ou d’un géotextile, tendu sur la
surface intérieure d’un coffrage et qui a pour
ASTM C805 / C805M « Standard Test but de diminuer la formation de bulles à la
Method for Rebound Number of Hardened surface du béton.
Concrete ».
ASTM C1202 « Standard Test Method for 4. Caractéristiques requises
Electrical Indication of Concrete’s Ability to
Resist Chloride Ion Penetration ».
4.1 Exigences générales
ASTM C1543 « Standard Test Method for
Determining the Penetration of Chloride Ion Les exigences générales sont les
into Concrete by Ponding ». suivantes :
ASTM C1585 « Standard Test Method for – La doublure de coffrage ne doit pas altérer
Measurement of Rate of Absorption of l’apparence de la surface de béton. L’usage
Water by Hydraulic-Cement Concretes ». de la doublure engendre en général une
couleur plus foncée des surfaces béton-
ASSOCIATION CANADIENNE nées; la couleur finale des surfaces de
DE NORMALISATION béton doit s’harmoniser avec celle des
CSA A23.1 / A23.2 « Béton : Constituants et surfaces bétonnées sans la doublure.
exécution des travaux / Méthodes d’essai et – La doublure ne doit pas adhérer à la sur-
pratiques normalisées pour le béton ». face bétonnée et doit pouvoir être enlevée
BUREAU DE NORMALISATION facilement au moment du démoulage.
DU QUÉBEC – La doublure doit être conçue de manière
BNQ 2621–905 « Béton prêt à l’emploi – à drainer l’eau du béton et à bloquer le
Programme de certification (élaboré à partir passage des particules fines tout en évitant
des exigences des chapitres 4, 5 et 8 de la le colmatage des pores.
norme CSA A23.1-F09/A23.2-F09) ». – La doublure ne doit être utilisée qu’une
fois.
Contenu normatif
Tome BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES

VII 3.10 Matériaux connexes


Chapitre Norme

3 31001
Page

2 3 Doublure de coffrage
NORME
de

Date

2016 12 15

– La doublure doit être clairement identifiée, qu’il est spécifié au tableau 3101–1 de la


et les indications propres à son installation norme 3101 « Béton de masse volumique
doivent y figurer clairement (marque de normale ». Le bois du coffrage doit être
commerce et sens de pose, s’il y a lieu). conforme à la norme CSA A23.1 « Béton :
Constituants et exécution des travaux ». La
4.2 Exigences et essais cure à l’eau du béton doit se faire pendant
7 jours suivant le bétonnage. Le décoffrage et
L’évaluation de la doublure de coffrage l’enlèvement de la doublure ont lieu 3 jours
est basée sur la comparaison des caractéris- après le bétonnage. La cure à l’air ambiant
tiques d’un élément de béton moulé, dont la du laboratoire est ensuite effectuée sur le
moitié du coffrage est munie d’une doublure, béton ayant de 8 à 28 jours d’âge.
alors que l’autre moitié ne l’est pas. Les exi-
gences sont énoncées au tableau 31001–1. Dans le cas des essais nécessitant un
carottage de l’élément, cette opération peut
s’effectuer lorsque le béton a de 8 à 28 jours
Tableau 31001–1 d’âge afin que les essais débutent au moment
Exigences relatives aux doublures prévu.
de coffrage
Essai Exigence
Trois fois moins que
Bullage
la surface témoin
Supérieure ou égale
Dureté de surface
au témoin
Supérieure ou égale
Traction de surface
au témoin
Inférieure ou égale
Écaillage de surface
au témoin

Pénétration des Cl Inférieure ou égale
à 10 mm au témoin
Perméabilité aux Inférieure ou égale

ions Cl au témoin
Inférieure ou égale
Absorption de surface
au témoin

4.2.1 Spécimen d’essai


Le spécimen d’essai consiste en une
section de 1,0 m de longueur d’une glissière Notes :
en béton pour chantier de type New Jersey. – chanfreins : 15  15 mm;
Une coupe type de cet élément est illustrée – les cotes sont en millimètres.
à la figure 31001–1. Le béton utilisé pour la
Figure 31001–1
Contenu normatif

confection de cet élément est de type V, tel


Spécimen d’essai
BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES Tome

3.10 Matériaux connexes VII


Chapitre Norme

3 31001
Page
Doublure de coffrage 3 3
NORME
de

Date

2016 12 15

4.2.2 Essai d’évaluation ASTM C1202 « Standard Test Method for


Aucun essai ne doit être effectué sur Electrical Indication of Concrete’s Ability to
les 100 premiers millimètres situés sur le Resist Chloride Ion Penetration » ou CSA
pourtour du spécimen : A23.2-23C « Indication électrique de la
capacité du béton à résister à l’infiltration
– Bullage : l’essai consiste à comparer la d’ions chlorures ».
superficie en millimètres carrés des bulles
d’air de la surface bétonnée au contact de – Absorption de surface : l’essai est effec-
la doublure et de celle qui est bétonnée tué sur deux spécimens de 100 mm de
sans la doublure. La superficie prise en diamètre conformément à la méthode
compte ne comprend pas les 100 premiers ASTM C1585 « Standard Test Method for
millimètres. Si l’essai est non conforme, il Measurement of Rate of Absorption of
doit être répété sur un nouveau spécimen. Water by Hydraulic-Cement Concretes ».
Une seule reprise est autorisée.
– Dureté de surface : l’essai est mené
conformément à la méthode ASTM
C805 / C805M « Standard Test Method for
Rebound Number of Hardened Concrete ».
– Résistance en traction de la surface :
l’essai est effectué selon la méthode CSA
A23.2-6B « Détermination de l’adhérence
des chapes et autres revêtements liaison-
nés et de la résistance à la traction directe
du béton, du mortier et du coulis » à au
moins trois endroits.
– Écaillage de surface : l’essai est fait sur
deux carottes de 150 mm de diamètre
conformément à l’annexe B « Détermi-
nation de la résistance à l’écaillage du
béton soumis à des cycles de gel-dégel en
contact avec des sels de déglaçage » du
Fascicule de certification BNQ 2621–905
« Béton prêt à l’emploi – Programme de
certification (élaboré à partir des exi-
gences des chapitres 4, 5 et 8 de la norme
CSA  A23.1-F09/A23.2-F09) ».
– Pénétration des ions chlorure : l’essai est
effectué sur deux carottes de 150 mm de
diamètre selon la méthode ASTM C1543
« Standard Test Method for Determining
the Penetration of Chloride Ion into
Concrete by Ponding ».
Contenu normatif

– Perméabilité aux ions chlorure : l’essai


est effectué sur deux carottes de 100 mm
de diamètre conformément à la méthode
BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES Tome

3.1 Bétons VII


Chapitre Norme

3 3101
Bétons de masse Page

volumique normale 1 17
NORME
de

Date

2020 12 15

1. Objet ASTM C1017 / C1017M « Standard


Specification for Chemical Admixtures for
La présente norme a pour objet de Use in Producing Flowing Concrete ».
déterminer les exigences du Ministère en ce
qui a trait aux caractéristiques et aux critères ASTM C1202 « Standard Test Method for
d’évaluation des bétons de masse volumique Electrical Indication of Concrete’s Ability to
normale. Resist Chloride Ion Penetration ».
ASSOCIATION CANADIENNE
2. Références DE NORMALISATION
La présente norme renvoie à l’édition la CSA A23.1 / A23.2 « Béton : Constituants et
plus récente des documents suivants : exécution des travaux / Méthodes d’essai et
pratiques normalisées pour le béton ».
NORMES CSA A3000 « Compendium des matériaux
liants ».
AMERICAN ASSOCIATION OF STATE CAN/CSA S6 « Code canadien sur le calcul
HIGHWAY AND TRANSPORTATION des ponts routiers ».
OFFICIALS
AASHTO M154M / M154 « Standard BUREAU DE NORMALISATION
Specification for Air-Entraining Admixtures DU QUÉBEC
for Concrete ». BNQ 2621–905 « Béton prêt à l’emploi –
AASHTO M194M / M194 « Standard Programme de certification (élaboré à
Specification for Chemical Admixtures for partir de certaines exigences de la norme
Concrete ». CSA A23.1/23.2) ».
AASHTO T260 « Standard Method of Test AUTRES DOCUMENTS
for Sampling and Testing for Chloride Ion in
Concrete and Concrete Raw Materials ». AMERICAN CONCRETE INSTITUTE
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING ACI 506R « Guide to Shotcrete ».
AND MATERIALS CENTRE D’EXPERTISE EN ANALYSE
ASTM C260 / C260M « Standard Speci- ENVIRONNEMENTALE DU QUÉBEC
fication for Air-Entraining Admixtures for MA. 100 – pH 1.1 « Détermination du pH :
Concrete ». méthode électrométrique ».
ASTM C295 / C295M « Standard Guide for MA. 100 – S.T. 1.1 « Détermination des
Petrographic Examination of Aggregates for solides totaux et des solides totaux volatils :
Concrete ». méthode gravimétrique ».
ASTM C457 / C457M « Standard Test MA. 200 – Mét. 1.2 « Détermination des
Method for Microscopical Determination métaux : méthode par spectrométrie de
of Parameters of the Air-Void System in masse à source ionisante au plasma
Hardened Concrete ». d’argon ».
ASTM C494 / C494M « Standard Specifica- MA. 300 – Ions 1.3 « Détermination des
tion for Chemical Admixtures for Concrete ». anions : méthode par chromatographie
Contenu normatif

ASTM C666 / C666M « Standard Test ionique ».


Method for Resistance of Concrete to
Rapid Freezing and Thawing ».
Tome BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES

VII 3.1 Bétons


Chapitre Norme

3 3101
Page
Bétons de masse
2 17 volumique normale
NORME
de

Date

2020 12 15

MA. 303 – Anions 1.1 « Détermination des Béton au latex


anions fluorure, chlorure et sulfate dans Mélange de liant, d’eau, d’adjuvants, lorsque
l’eau : dosage par chromatographie ionique cela est nécessaire, et d’une proportion de 5
avec détecteur conductivimétrique ». ou 15 % de latex styrène butadiène dans lequel
sont enrobés des granulats fins et des gros
US DEPARTMENT OF TRANSPORTATION,
granulats. L’usage du latex dans le béton
FEDERAL HIGHWAY ADMINISTRATION
permet une amélioration de l’adhérence et de
FHWA RD 78-35 « Styrene-Butadiene l’étanchéité du béton. Ce béton est habituel-
Latex Modifiers for Bridge Deck Overlay lement utilisé pour la réparation en couche
Concrete ». mince non armée de dalles de ponts. Le béton
Gouvernement du Québec contenant 5 % de latex est recouvert d’une
membrane d’étanchéité et d’un enrobé à
MINISTÈRE DES TRANSPORTS chaud, alors que celui qui comprend 15 % de
DU QUÉBEC latex ne l’est pas.
Recueil des méthodes d’essai LC, Béton de masse volumique normale
LC 21–102 « Résistance au polissage des Béton correspondant aux exigences de la
granulats : méthode par projection ». présente norme dont la masse volumique se
3 3
LC 21–265 « Détermination du pourcentage situe entre 2150 kg/m et 2500 kg/m .
de particules "plates" et de particules Béton projeté
"allongées" ». Mélange de béton qui est projeté à haute
vitesse sur une surface de manière à obtenir
3. Définitions une compaction adéquate du matériau.
Les définitions du chapitre 3 « Définitions » Béton projeté par procédé sec
de la norme CSA A23.1 « Béton : Constituants Mélange de liant, d’adjuvants en poudre,
et exécution des travaux » ainsi que les défi- de fibres de polypropylène et de granulats
nitions de la présente norme s’appliquent. transporté dans un boyau à l’aide d’un jet
d’air sous pression et projeté à haute vélocité
Béton antilessivage
sur une surface de béton ou un coffrage. La
Mélange de liant, d’eau et d’adjuvants spé-
plus grande partie de l’eau et les adjuvants
ciaux dans lequel sont enrobés des granulats
prémélangés à l’eau sont introduits près de
fins et des gros granulats. Les adjuvants
la sortie du boyau, à la lance de projection.
utilisés modifient la rhéologie du mélange et
permettent une mise en place dans l’eau tout Béton projeté par procédé humide
en minimisant le lessivage du béton au contact Mélange de béton (liant, eau, granulats fins
de l’eau et en préservant ses caractéristiques et gros granulats, fibres de polypropylène et
physiques. adjuvants) pompé dans un boyau et projeté
à haute vélocité sur une surface de béton.
Béton autoplaçant
Mélange de liant, d’eau et d’adjuvants spé- Béton semi-autoplaçant
ciaux dans lequel sont enrobés des granulats Mélange de liant, d’eau et d’adjuvants dans
fins et des gros granulats. Les adjuvants utilisés lequel sont enrobés des granulats fins et
modifient la rhéologie du mélange et fluidifient des gros granulats. Le béton est fluide, mais
fortement le béton tout en préservant ses stable et demande une légère consolidation
mécanique.
Contenu normatif

caractéristiques physiques, permettant ainsi


une mise en place sans vibration dans des
endroits où l’espace est restreint.
BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES Tome

3.1 Bétons VII


Chapitre Norme

3 3101
Bétons de masse Page

volumique normale 3 17
NORME
de

Date

2020 12 15

Eau décantée Réseau de bulles d’air ( L )


Eau provenant des bassins de sédimentation
L’essai de distribution du réseau de bulles
ou d’installations permettant la réduction des
d’air est effectué conformément à la norme
matières en suspension.
ASTM C457 / C457M « Standard Test Method
Eau de lavage for Microscopical Determination of Parameters
Eau provenant du nettoyage de l’intérieur d’un of the Air-Void System in Hardened Concrete ».
malaxeur stationnaire en usine, d’un camion Le facteur d’amplification doit être compris
malaxeur ou d’une pompe à béton (nonobstant entre 100 et 125.
la définition de la norme CSA A23.1).
Perméabilité aux ions chlorure
Eau de recycleur
Eau provenant d’un système de recycleur de L’essai de perméabilité aux ions chlorure
béton et composée des constituants du béton réalisé à 56 jours est effectué conformément
retourné à l’usine, comme les éléments fins à la méthode d’essai CSA A23.2-23C « Indi-
des granulats, les liants et les adjuvants. cation électrique de la capacité du béton à
résister à l’infiltration d’ions chlorures » ou à la
Eau recyclée
norme ASTM C1202 « Standard Test Method
Eau composée de l’une ou de plusieurs de ces
for Electrical Indication of Concrete’s Ability to
sources d’eau : eau décantée, eau de lavage
Resist Chloride Ion Penetration ».
et eau de recycleur.
Gâchée Résistance à l’écaillage
Ensemble des constituants du béton obtenu L’essai d’écaillage est effectué confor-
après malaxage au poste de dosage et pré- mément à l’annexe B « Détermination de
paré en une seule opération du tambour. la résistance à l’écaillage du béton soumis
Latex à des cycles de gel-dégel en contact avec
Produit constitué de la dispersion de particules des sels de déglaçage » du Fascicule de
de polymère organique dans l’eau. certification BNQ 2621–905 « Béton prêt à
l’emploi – Programme de certification (élaboré
4. Caractéristiques requises à partir de certaines exigences de la norme
CSA  A23.1/23.2) ».
du béton
Résistance aux sulfates et exposition
Les tableaux 3101–1 à 3101–3 indiquent à l’eau de mer
les différents types de bétons utilisés dans les Des exigences additionnelles sont
ouvrages routiers et dans les ouvrages d’art applicables lorsque le béton est exposé
ainsi que leurs caractéristiques. aux attaques par les sulfates, en plus des
Le béton projeté par procédé sec et humide exigences spécifiées aux tableaux 3101–1
doit posséder les caractéristiques de durabi- à 3101–3. Les classes d’exposition sont
lité qui sont spécifiées à l’article 8.13.3 de la établies selon le tableau 3 de la norme CSA
norme CSA A23.1 « Béton : Constituants et A23.1 « Béton : Constituants et exécution des
exécution des travaux ». travaux ».
Le béton des ouvrages d’art doit posséder Pour les bétons soumis à une classe
les caractéristiques mécaniques et de durabi- d’exposition S-3 ou à une exposition à l’eau de
lité prescrites à la norme CAN/CSA S6 « Code mer, le rapport eau/liant ne doit pas dépasser
Contenu normatif

canadien sur le calcul des ponts routiers ». 0,50 et la résistance minimale doit être de
Tome BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES

VII 3.1 Bétons


Chapitre Norme

3 3101
Page
Bétons de masse
4 17 volumique normale
NORME
de

Date

2020 12 15

30 MPa à 28 jours. L’une des conditions sui- – utiliser un liant de type GUb-SF,
vantes doit être respectée, tout en satisfaisant GUb-F/SF ou GUb-S/SF qui possède
aux exigences des types de liants spécifiées une attestation d’équivalence à un liant
aux tableaux 3101–1 à 3101–3 : de type MSb ou HSb.
– utiliser un liant de type MS, si son utilisa- Pour les bétons soumis à une classe
tion est permise dans le tableau 3101–1 d’exposition S-2, le rapport eau/liant ne doit
pour le type de béton d’ouvrages routiers pas dépasser 0,45 et la résistance minimale
à utiliser; doit être de 35 MPa à 28 jours. Un liant de type
GUb- SF, GUb-F/SF ou GUb-S/SF qui possède

Tableau 3101–1
Caractéristiques des bétons de masse volumique normale pour les ouvrages routiers
Affaissement Écaillage –
Masse (mm) Masse
Résistance Rapport Gros Teneur
minimale L max de débris
Type à 28 jours Type de liant eau/liant granulats en air  maximale après
de liant (μm)
(MPa) maximal (mm) (%) ± 20 ± 30 56 cycles
(kg/m³)
(kg/m )
2

GU, GUL, MS, MH, HE,


I 30 340 0,45 5–20 5–8 — 80 (1) 230 —
GUb–S
GUb–SF, GUb–F/SF,
II 30 330 0,45 5–20 5–8 — 80 (1) 230 —
GUb–S/SF
GU, GUL, MS, MH, HE,
IIIA 35 
(2)
340 GUb–SF, GUb–F/SF, 0,45 5–20 5–8 40 — 230 0,50
GUb–S/SF
GU, GUL, MS, MH, HE,
IIIB 35 
(2)
335 GUb–SF, GUb–F/SF, 0,45 5–28 5–8 40 — 230 0,50
GUb–S/SF
GU (3), GUL (3), MS, MH, HE,
IV 35 410 0,40 5–20 5–8 — 80 (1) 230 —
GUb–S
340 GUb–SF
V 35 0,45 5–20 5–8 — 80 (1) 230 —
365 GUb–F/SF, GUb–S/SF

390 GUb–SF, HEb–SF , HEb–N 5–20


V-P 35 0,45 5–8 — 150 230 —
410 GUb–F/SF, GUb–S/SF 5–14

VI 35 390 GU (3), GUL (3), MS, MH, HE 0,40 5–20 5–8 30 — 230 —

340 GUb–SF
VII 35 0,45 5–20 5–8 30 — 230 —
350 GUb–F/SF, GUb–S/SF
GU, GUL, MS, MH, HE,
XII 15 220 GUb–S, GUb–SF, 0,75 5–20 5–8 — 80 — —
GUb–F/SF, GUb–S/SF

1. Après ajout de superplastifiant, l’affaissement doit être de 120 ± 30 mm.


2. La résistance à la flexion à 28 jours, déterminée au moyen d’une poutre simple chargée au tiers de la portée, doit être
d’au moins 4,8 MPa.
3. Jusqu’à 30 % de la masse du liant peut être remplacée par un liant de type GUb–SF. La masse totale en liant ne peut
pas être inférieure à la masse minimale exigée.
Contenu normatif

Note :
– La nomenclature des types de bétons correspond à :
V-P : Béton de préfabrication
Contenu normatif

Tableau 3101–2
Caractéristiques des bétons de masse volumique normale pour les ouvrages d’art
Affaissement (mm) Écaillage –
Masse Masse
Résistance Rapport eau/liant Gros Teneur Perméabilité aux
minimale Étalement L max de débris
Type à 28 jours Type de liant maximal ou dans granulats en air ions chlorure maximale après
de liant ± 30 ± 40 (mm) ± 50
(MPa) l’intervalle (mm) (%) (μm) max. (coulombs)
56 cycles
(kg/m³)
(kg/m2)
340 GUb–SF
V 35 0,45 5–20 5–8 80 (1) — — 230 1500 —
365 GUb–F/SF, GUb–S/SF
 (2)
V-DC 35 340 GUb–SF 0,35 5–20 5–8 — — — 230 1000 —
390 GUb–SF, HEb–SF ,
NORME

V-P 35 HEb–N 0,45 5–14 5–8 150 — — 230 1000 0,50


5–20
410 GUb–F/SF, GUb–S/SF
340 GUb–SF
V-S 35 0,38 à 0,42 5–20 6–9 130 — — 230 1000 0,50
365 GUb–F/SF, GUb-S/SF
VIII 50 410 GUb–SF 0,37 5–14 5–8 — 180 — 230 1000 —
IX 60 410 GUb–SF 0,35 5–14 5–8 — 180 — 230 1000 —
340 GU, GUL, GUb–S
XI 30 GUb–SF, GUb–F/SF, 0,50 5–20 4–7 150 — — — — —
330 GUb–S/SF
XIII 50 410 GUb–SF, GUb–F/SF, 0,34 à 0,38 5–14 5–8 170 — — 230 (7) 1000 —
GUb–S/SF
400 GUb–SF
XIV-C 35 (3) 0,45 5–14 6–9 — — 625 230 (8) 1000 —
420 GUb–F/SF, GUb–S/SF
XIV-R 35 (3) 460 GUb–F/SF, GUb–S/SF 0,35 à 0,40 (4) 2,5–10 (5) 6–9 — — 675 230 (8) 1000 —
XIV-S 35 — GUb–SF, GUb–F/SF, — 2,5–10 5–9 — — 650 300 1500 —
GUb–S/SF
(6)
XV 35 450 GUb–SF 0,42 2,5–10  6–9 — 200 — 230 1500 —
XVI-5 35 390 GUb–SF, GUb–F/SF, 0,40 2,5–10 5–9 120 — — 230 1000 —
GUb–S/SF
XVI-15 (9) 35 390 GU, GUb–F/SF, 0,40 2,5–10 4–8 170 — — — (10) 1500 0,50
GUb–S/SF 5–14
3.1 Bétons

400 GUb–SF 5–14


XVII 35 0,41 5–20 6–9 — — 500 230 1000 —
420 GUb–F/SF, GUb–S/SF
BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES

380 GUb–SF
Bétons de masse

5–14
volumique normale

XVII-P 35 GUb–F/SF, GUb–S/SF, 0,40 5–20 6–9 — — 500 230 1000 —


420 HEb–SF
1. Après ajout de superplastifiant, l’affaissement doit être de 120 ± 30 mm. Note :
2. Béton à affaissement nul. – La nomenclature des types de bétons correspond à :
3. La résistance à la compression minimale à 48 heures doit être de 10 MPa. V-DC : Béton à affaissement nul pour la préfabrication (dry cast )
4. Le rapport volumique sable/(liant + eau + air) doit être compris entre 0,6 et 0,8. V-P : Béton de préfabrication
5. Le volume maximal de gros granulats est de 330 litres du volume total du mélange. V-S : Béton superplastifié
6. La proportion de granulats fins doit être entre 45 et 55 %, pourcentage calculé par rapport aux XIV-C : Béton autoplaçant de construction
granulats totaux. XIV-R: Béton autoplaçant de réparation
7. À la sortie de la pompe, le facteur d’espacement doit être inférieur ou égal à 325 μm. XIV-S : Béton autoplaçant de réparation en sac
5
3

8. À la sortie de la pompe, le facteur d’espacement doit être inférieur à 260 μm. XV : Béton antilessivage
Chapitre

9. Les 28 ± 8 premières heures de cure sont en condition humide. Par la suite, la cure des éprou- XVI-5 : Béton latex 5 %
de

Date

vettes doit être réalisée à une température de 23 ± 2 °C et à humidité ambiante du laboratoire.
VII

Page
Tome

XVI-15 : Béton latex 15 %


10. Module d’élasticité de 80 % au minimum à 300 cycles selon la norme ASTM C666 « Standard Test
Method for Resistance of Concrete to Rapid Freezing and Thawing ». Les résultats sont valides XVII : Béton semi-autoplaçant
17
Norme

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3101

pour une durée de 3 ans après la publication du rapport d’évaluation. XVII-P : Béton semi-autoplaçant de préfabrication
Tome BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES

VII 3.1 Bétons


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Tableau 3101–3
Caractéristiques du béton projeté pour les ouvrages d’art
Gros
Masse Masse
Résistance
minimale
Rapport granulats Affais- Teneur
min. de L -barre Perméabilité
ions
aux
Type à 28 jours Type de liant (2)
eau/liant 2,5-10 mm sement en air  max. chlorure max.
de liant fibres
(MPa) max. (% masse (mm) (%) (μm) (coulombs)
(kg/m³) (kg/m³)
min.)
GUb–SF,
450 GUb–F/SF, 1500
Par procédé
35 GUb–S/SF 0,40 10 3,5–7 0,9 300
sec
460 HE (1) —
GUb–SF,
Par procédé 100
35 410 GUb–F/SF, 0,40 25 10–15 (3) 0,9 230 1500
humide ± 30 (2)
GUb–S/SF
1. Utilisation au plafond seulement.
2. L’affaissement est mesuré après l’ajout de superplastifiant. La tolérance sur la valeur spécifiée d’affaissement ne
s’applique qu’aux fins de contrôle.
3. La teneur en air est mesurée à la sortie du camion malaxeur et après l’ajout de superplastifiant, s’il y a lieu.

une attestation d’équivalence à un liant de L’essai n’est pas requis pour les bétons
type HSb doit être utilisé, tout en satisfaisant non armés.
aux exigences des types de liants spécifiées
aux tableaux 3101–1 à 3101–3. 4.1 Constituants du béton
Pour les bétons soumis à une classe
d’exposition S-1, le rapport eau/liant ne doit 4.1.1 Ciment et ajouts cimentaires
pas dépasser 0,40 et la résistance minimale 4.1.1.1 Exigences
doit être de 35 MPa à 28 jours. Un liant de type
Le ciment et les ajouts cimentaires doivent
GUb-SF, GUb-F/SF ou GUb-S/SF qui possède
être conformes à la norme CSA A3000 « Com-
une attestation d’équivalence à un liant de
pendium des matériaux liants » en plus de
type HSb doit être utilisé, tout en satisfaisant
respecter les exigences suivantes :
aux exigences des types de liants spécifiées
aux tableaux 3101–1 à 3101–3. – le liant de type GUb–SF doit contenir au
moins 8 % de fumée de silice;
Teneur en ions chlorure
– les liants de types GUb–F/SF et GUb–S/SF
Le béton doit avoir une teneur en ions doivent contenir au moins 5 % de fumée de
chlorure inférieure aux limites spécifiées silice et au moins 15 % de cendres volantes
à l’article 4.1.1.2 « Limites de teneur en ou de laitier. La masse totale des ajouts
ions chlorure dans le béton » de la norme cimentaires (cendres volantes, fumée de
CSA A23.1 « Béton : Constituants et exécution silice et laitier) ne doit pas être supérieure
des travaux ». à 30 % de la masse totale du liant;
La teneur totale en ions chlorure et – le liant de type HEb–N doit contenir au
la teneur en ions chlorure hydrosolubles moins 12 % de métakaolin;
peuvent aussi être déterminées par la norme
– le liant de type HE est autorisé seulement
AASHTO T260 « Standard Method of Test
Contenu normatif

si la température extérieure au moment


for Sampling and Testing for Chloride Ion in
du bétonnage est inférieure à 15 °C;
Concrete and Concrete Raw Materials ».
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3.1 Bétons VII


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– le liant de type GUb–S doit contenir au 2. Réaliser une gâchée d’essai conjointement
plus 15 % de laitier. par le fabricant de liant, un fournisseur de
Le mélange des ajouts cimentaires et du béton de son choix et le Ministère sur un
ciment à la centrale de dosage ou à l’usine type de béton à déterminer selon l’usage
de préfabrication est interdit. prévu du liant. La coordination de cette
gâchée d’essai demeure sous la respon-
L’utilisation du liant ternaire est interdite du
sabilité du fabricant de liant. Le béton doit
15 octobre au 31 mars. Il est alors remplacé par
être fabriqué dans une usine de malaxage
un liant binaire, conformément aux indications
dans le but d’attester la conformité de ce
des tableaux 3101–1 à 3101–3.
type de béton à la présente norme. Le
4.1.1.2 Validation d’un liant béton doit également être conforme aux
Le Ministère doit être informé de tout exigences suivantes :
changement de source d’approvisionnement - gel-dégel (300 cycles) ASTM C666 /
de ciment ou d’ajouts cimentaires par les C666M « Standard Test Method for
fabricants, et ce, avant la remise de la fiche Resistance of Concrete to Rapid Free-
descriptive du mélange de béton devant zing and Thawing », module d’élasticité
contenir ces matériaux. minimal de 80 %;
Dans le cas où un liant n’aurait jamais été - écaillage de surface (56 cycles)
utilisé ou n’aurait pas été utilisé par le Ministère BNQ 2621–905 « Béton prêt à l’em-
au cours des 5 dernières années, les fabri- ploi – Programme de certification (éla-
cants de liant doivent informer le Ministère au boré à partir de certaines exigences
moins 6 mois avant le début de son utilisation. de la norme CSA A23.1/23.2) »,
À l’intérieur de cette période, une validation annexe B, perte de masse maximale
conjointe doit être effectuée afin d’attester la de 0,50 kg/m2.
conformité du liant à la présente norme.
Dans le cas d’un changement de la source 4.1.2 Eau
d’ajouts cimentaires et dans le cas où l’ajout L’eau de gâchage doit être conforme au
n’aurait jamais été utilisé ou n’aurait pas été tableau 3101–4.
utilisé par le Ministère au cours des 5 der-
nières années, les fabricants de liant doivent Pour les bétons des ouvrages d'art et les
informer le Ministère au moins 3 mois avant bétons projetés, lorsque l’eau de gâchage est
le début de son utilisation. Au cours de cette composée en tout ou en partie d’eau recyclée,
période, une validation conjointe doit être la concentration en ions chlorure de l’eau
effectuée afin d’attester la conformité du liant recyclée doit être vérifiée conformément à la
à la présente norme. méthode d’analyse MA.  300 ou MA.  303 selon
La validation de la conformité d’un liant l’échéancier suivant :
par un laboratoire enregistré comporte – entre le 15 octobre et le 15 avril : la
deux étapes : concentration en ions chlorure de l’eau
1. Fournir un certificat de conformité du liant recyclée doit être vérifiée à une fréquence
et de tous les constituants du liant à la minimale d’une analyse tous les 7 jours
norme CSA A3000 « Compendium des pendant toute la période de gâchage du
matériaux liants ». béton;
Contenu normatif
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VII 3.1 Bétons


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– entre le 15  avril et le 15  octobre : la concen- inspections des granulats utilisés dans le béton
tration en ions chlorure de l’eau recyclée aux fins de qualification et d’acceptation ». Les
doit être vérifiée à au moins une reprise essais utilisés pour évaluer la conformité des
après le 15  avril de l’année civile en cours. granulats à la présente norme doivent être
Si des résultats non conformes à l’exigence réalisés par un laboratoire détenant un certifi-
sur l’eau recyclée sont obtenus, le fabricant doit cat d’enregistrement attestant que le système
démontrer qu’il prend les moyens nécessaires qualité est conforme à la norme ISO 9001
pour que l’eau entrant dans la fabrication du « Systèmes de management de la qualité ».
béton respecte l’exigence (p. ex. : dilution avec Les granulats fins et les gros granulats
de l’eau conforme). utilisés dans le béton doivent être conformes
L’utilisation de l’eau recyclée est interdite aux articles 4.1.3.1 et 4.1.3.2 de la présente
dans les bétons précontraints. norme. Si des granulats fins ou des gros
granulats provenant de plusieurs sources
sont mélangés, chaque source individuelle
Tableau 3101–4
Eau utilisée dans la fabrication du béton du mélange doit être conforme aux limites du
tableau 3101–5 de la présente norme.
Concentra-
tion maximale Méthode 4.1.3.1 Granulats fins de densité normale
Paramètre
dans l’eau de d’analyse (1) Les granulats fins de densité normale
gâchage (mg/l) doivent être constitués de sable naturel, de
500 (béton sable manufacturé ou d’un mélange des deux.
précontraint) MA. 300 – lons 1.3 Les fillers minéraux sont interdits.
Chlorures
1000 (béton MA. 303 – Anions 1.0 La granulométrie du granulat fin doit
armé)
être conforme au tableau 10 de la norme
Sulfates MA. 300 – lons 1.3 CSA A23.1 « Béton : Constituants et exécution
3000
(SO4 ) MA. 303 – Anions 1.0 des travaux »; le granulat est un GF1. Pas plus
Alcalis de 45 % des granulats fins doivent passer par
(Na2O + 600 MA. 200 – Mét. 1.2 un tamis et être retenus sur le tamis suivant,
0,658 K2O) selon le tableau 10 de la norme CSA A23.1.
Le module de finesse de toute livraison de
Total de
solides
50 000 MA. 100 – S.T. 1.1 granulats fins effectuée pendant les travaux
ne doit pas varier de plus de ± 0,20 par rapport
pH ≥6 MA. 100 – pH 1.1 au module de finesse approuvé à l’origine.
Complément à la norme

1. MA : méthode d’analyse du Centre d’expertise en


analyse environnementale du Québec.
Les résultats des essais effectués sur
des échantillons distincts conformes aux
exigences granulométriques doivent être
4.1.3 Granulats conformes aux exigences du tableau 3101–5
L’échantillonnage et les essais sur les de la présente norme.
granulats entrant dans la composition du
4.1.3.2 Gros granulats de densité normale
béton doivent être réalisés conformément aux
articles 5, 6, 8.1, 8.2 et 8.3 de la pratique nor- Les gros granulats de densité normale
malisée CSA A23.2-30A « Pratique normalisée doivent se composer de pierre concassée,
Contenu normatif

relative à l’échantillonnage, aux essais et aux de gravier naturel ou d’un mélange des deux.
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Tableau 3101–5
Propriétés des granulats à béton
Gros granulat
Autres Autres Méthode
Propriété Granulat fin Béton de bétons bétons d’essai
chaussée (1) soumis au non soumis
gel-dégel au gel-dégel
Mottes d’argile (% max.) 1,0 0,3 0,3 0,5 CSA A23.2-3A
Constituants granulaires de
0,5 0,5 0,5 1,0 CSA A23.2-4A
faible densité (2) (% max.)
Particules fines passant le
3,0 (3) 1,0 (4) 1,0 (4) 1,0 (4) CSA A23.2-5A
tamis de 80 µm (% max.)
Matière organique
3 (5) — — — CSA A23.2-7A
(couleur étalon)
Particules plates (% max.) — 25 25 25
Particules allongées (% max.) — 40 40 45 CSA A23.2-13A
procédure B
Particules plates et allongées
— 20 20 20
(% max.)
Perte à l’abrasion Micro-Deval CSA A23.2-23A,
20 14 17 21
(% max.) CSA A23.2-29A
Perte au gel-dégel non confiné
— 6 6 10 CSA A23.2-24A
(% max.)
Perte à l’impact et à l’abrasion
— 35 50 50 CSA A23.2-16A
Los Angeles (% max.)
Coefficient de polissage par
— ≥ 0,45 — — LC 21–102
projection (min.)

1. Pour le béton de chaussée, les granulats de nature calcaire ou dolomitique sont interdits.
2. Un liquide ayant une densité relative de 2,0 est habituellement utilisé pour séparer les particules de charbon ou de
lignite. Des liquides de densité relative supérieure ou inférieure à 2,0 pourraient être nécessaires pour l’identification
d’autres substances nuisibles de densité inférieure.
3. Cette limite peut être augmentée à 5 % si les particules d’argile de moins de 2 µm ne représentent pas plus de 1 % de
la totalité de l’échantillon de granulats fins. La quantité de constituants de la dimension de l’argile doit être déterminée
par analyse hydrométrique, conformément à la norme ASTM D422 « Standard Test Method for Particle-Size Analysis
of Soils », sur un échantillon lavé au tamis de 80 µm.
4. Dans le cas des granulats concassés, si les particules passant le tamis de 80 µm sont constituées de poussière de
concassage essentiellement exempte de contenu en minéraux des argiles, déterminé Iors d’une analyse par diffrac-
tion des rayons X, la limite peut être portée à 2,0 %.
5. Les granulats fins doivent être exempts d’une quantité nuisible d’impuretés organiques. Un granulat fin éprouvé selon
la méthode d’essai CSA A23.2-7A « Détermination de la présence de matières organiques dans les granulats fins »
qui procure une couleur plus foncée que la couleur étalon no 3 de même qu’un granulat fin qui entraîne des quantités
excessives d’air dans le béton sont considérés comme étant non conformes à cette norme.
Contenu normatif
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VII 3.1 Bétons


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La granulométrie du gros granulat dont (changement de longueur causé par la réac-


la dimension nominale est indiquée aux tion alcalis-granulats dans des prismes de
tableaux 3101–1 à 3101–3 doit se situer dans béton à 38 °C) ».
les limites des fuseaux granulométriques La classification du degré de réactivité
associés au groupe 1 spécifiées au tableau 11 du granulat est basée sur le tableau 2 de la
de la norme CSA A23.1 « Béton : Constituants méthode CSA A23.2-27A « Pratique norma-
et exécution des travaux ». lisée de détermination du degré de réactivité
Les résultats des essais effectués sur alcaline des granulats et des mesures pour
des échantillons distincts conformes aux éviter l’expansion nuisible du béton » avec
exigences granulométriques doivent être l’utilisation des résultats de l’essai du prisme
conformes aux exigences du tableau 3101–5 de béton. Les résultats obtenus au moyen de
de la présente norme. l’essai accéléré ne sont pas considérés.
4.1.3.3 Examen pétrographique Dans le cas de l’ouverture d’une nouvelle
source de granulat à béton, l’évaluation pré-
Un examen pétrographique du gros granu-
liminaire peut être effectuée au moyen de la
lat et du granulat fin doit être effectué selon la
méthode CSA A23.2-25A « Détection des
procédure A de la méthode CSA A23.2-15A
granulats susceptibles de réactivité alcalis-
« Analyse pétrographique des granulats ». La
silice par expansion accélérée de barres de
norme ASTM C295 / C295M « Standard Guide
mortier ». La classification du degré de réacti-
for Petrographic Examination of Aggregates
vité est basée sur le tableau 2 de la méthode
for Concrete » peut également être utilisée.
CSA A23.2-27A. Cette disposition n’est valide
L’examen pétrographique doit indiquer que pour 1 an, soit le temps de réaliser les
la présence et la proportion de substances essais sur prismes de béton. Cette disposition
nuisibles telles que l’ocre, le charbon, le ne s’applique pas aux granulats dolomitiques.
shale, le siltstone ou le calcaire argileux dans
Pour les bétons du groupe « Ouvrages
l’échantillon. L’utilisation de granulats conte-
routiers » présentés au tableau 3101–1, les
nant ces substances nuisibles en quantité
conditions suivantes doivent être respectées  :
pouvant porter atteinte à la performance ou
à la durabilité du béton est interdite. – les granulats classifiés « extrêmement
réactifs » ne doivent pas être utilisés;
4.1.3.4 Réactivité alcalis-granulats
– les granulats classifiés « très réactifs »
Les granulats fins et les gros granulats ne peuvent être utilisés en combinaison
doivent pas présenter de gonflement excessif avec l’une des mesures préventives
au contact des alcalis du mélange. suivantes, tout en satisfaisant aux exi-
Les différentes méthodes utilisées en gences des types de liants spécifiées au
ce qui a trait à la réactivité alcalis-granulats tableau 3101–1 :
sont décrites dans la norme CSA A23.2 - limiter la teneur en alcalis du ciment
« Méthodes d’essai et pratiques normalisées à 1,8 kg/m3 au maximum lorsqu’aucun
pour le béton ». Elles sont précisées dans les ajout cimentaire n’est utilisé;
paragraphes ci-après.
- utiliser un liant binaire de type GUb-SF
L’évaluation du potentiel de réactivité tout en limitant la teneur en alcalis du
alcalis-silice d’un granulat est effectuée liant à 2,4 kg/m3 au maximum;
Contenu normatif

conformément à la méthode CSA A23.2-14A


« Détermination du gonflement des granulats
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3.1 Bétons VII


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- utiliser un liant ternaire de type GUb- 4.1.3.5 Autres réactions nuisibles


F/SF ou GUb-S/SF; Les granulats doivent être conformes
– les granulats classifiés « modérément à l’article 4.2.3.6.2 « Autres réactions » de
réactifs » peuvent être utilisés en combi- la norme CSA A23.1 « Béton : Constituants
naison avec l’une des mesures préven- et exécution des travaux » et à l’exigence
tives suivantes, tout en satisfaisant aux supplémentaire de l’annexe A du Fascicule
exigences des types de liants spécifiées de certification BNQ 2621–905 « Béton prêt à
au tableau 3101–1 : l’emploi – Programme de certification (élaboré
- limiter la teneur en alcalis du liant à à partir de certaines exigences de la norme
2,4 kg/m3 au maximum lorsqu’aucun CSA A23.1/23.2) ».
ajout cimentaire n’est utilisé;
4.1.4 Adjuvants chimiques
- utiliser un liant de type GUb-SF,
GUb-F/SF ou GUb-S/SF. Les adjuvants entraîneurs d’air doivent être
conformes à la norme ASTM C260 / C260M
Pour les bétons du groupe « Ouvrages « Standard Specification for Air-Entraining
d’art » présentés aux tableaux 3101–2 et Admixtures for Concrete » ou à la norme
3101–3, les conditions suivantes doivent être AASHTO M154M / M154 « Standard Spe-
respectées : cification for Air-Entraining Admixtures for
– les granulats classifiés « très réactifs » et Concrete ».
« extrêmement réactifs » ne doivent pas Les autres adjuvants doivent être
être utilisés; conformes à la norme ASTM C494 / C494M
– les granulats classifiés « modérément « Standard Specification for Chemical
réactifs » peuvent être utilisés en combi- Admixtures for Concrete », à la norme
naison avec l’une des mesures préven- ASTM  C1017 / C1017M « Standard Speci-
tives suivantes, tout en satisfaisant aux fication for Chemical Admixtures for Use in
exigences des types de liants spécifiées Producing Flowing Concrete » ou à la norme
aux tableaux 3101–2 et 3101–3 : AASHTO M194M / M194 « Standard Specifi-
- utiliser un liant binaire de type GUb-SF cation for Chemical Admixtures for Concrete ».
tout en limitant la teneur en alcalis du Pour déterminer la conformité d’un adju-
liant à 2,4 kg/m3 au maximum; vant entraîneur d’air à la norme ASTM C260 /
- utiliser un liant ternaire de type GUb-F/ C260M, le fabricant d’adjuvants doit utiliser le
SF ou GUb-S/SF. mode opératoire A ou B et l’article 9.2 de la
Il est à noter que la teneur en alcalis du norme d’essai ASTM C666 / C666M « Stan-
liant est calculée en multipliant la teneur en dard Test Method for Resistance of Concrete
alcalis solubles dans l’acide (oxyde de sodium to Rapid Freezing and Thawing », mais en
équivalent, soit Na20 + [0,658 × K20]) par le prenant comme exigence celle qui est définie
dosage de ce liant dans le mélange, en kg/m3 . dans la norme ASTM C260 / C260M.
Les granulats montrant une réactivité de Les adjuvants utilisés dans le béton ne
type alcalis-carbonate ne doivent pas être doivent contenir aucun chlorure; de plus, les
utilisés. L’évaluation du potentiel de réactivité adjuvants de type C ou E (accélérateurs de
alcalis-carbonate des granulats est effectuée prise) sont interdits.
Contenu normatif

conformément à la section 5.2 de la méthode Pour le béton de type XIII, l’utilisation de


CSA A23.2-27A. superplastifiant est limité à deux dosages,
Tome BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES

VII 3.1 Bétons


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soit un premier à l’usine, plus un autre sur le 4.1.6 Latex


chantier. Selon les températures au moment Le latex utilisé doit être de type styrène
de la coulée, un retardateur de prise de type B butadiène et répondre aux exigences énumé-
ou D conforme à la norme ASTM C494 / rées dans le rapport FHWA RD 78-35 « Styrene
C494M « Standard Specification for Chemical Butadiene Latex Modifiers for Bridge Deck
Admixtures for Concrete » peut être utilisé. Overlay Concrete ». Les principales caracté-
Un surdosage de l’agent réducteur d’eau pour ristiques sont indiquées au tableau 3101–6.
obtenir un effet retardateur est interdit.
Pour les bétons de types XIV-C, Tableau 3101–6
XIV-R, XIV-S, XVII et XVII-P, un agent colloïdal Caractéristiques du latex
de type polysaccharide ou provenant d’un
dérivé de cellulose doit être employé pour Propriété Exigence
prévenir la ségrégation du béton, à moins
d’utiliser un superplastifiant conçu à cet effet. Contenu en matière solide (%) 46 à 49
Les dosages minimaux sont les suivants : Contenu en butadiène (%) 34 ± 1,5
– agent colloïdal de type polysaccharide : Contenu en styrène (%) 66 ± 1,5
1100 ml/100 l d’eau; pH 9 à 11
– agent colloïdal provenant d’un dérivé de Couleur Blanc
cellulose : 130 ml/100 kg de liant.
Pour le béton de type XV, un agent antiles-
sivage doit être employé, et seuls les super- 4.2 Fiche descriptive du mélange
plastifiants recommandés par le fournisseur de
La fiche descriptive du mélange de béton
l’adjuvant antilessivage peuvent être utilisés.
doit être clairement numérotée, datée et
signée par le responsable du contrôle de la
4.1.5 Fibre
qualité du fabricant. Les caractéristiques qui
Le béton projeté doit contenir uniquement y sont indiquées doivent être représentatives
des fibres de polypropylène ayant les carac- du béton qui sera mis en place et conformes
téristiques suivantes : aux exigences de la présente norme.
– composition : à base d’homopolymère de La fiche descriptive du mélange de béton
polypropylène vierge; est valide pour une durée maximale de 1 an
– résistance en traction : 275 MPa minimum; dans le cadre du même contrat. Dans le cas de
– absorption d’eau : nulle; changements dans les constituants du béton,
– densité : 0,90 à 0,92; une nouvelle fiche doit être produite. Toute
modification apportée à une fiche descriptive
– longueur : de 12 à 20 mm; fait en sorte que celle-ci doit être à nouveau
– résistance à l’humidité et aux alcalis du datée et signée par le responsable du contrôle
béton. de la qualité du fabricant.
Si une bétonnière mobile est utilisée pour La fiche descriptive doit comprendre les
la fabrication du béton projeté, les fibres de informations sur la formule de mélange, les
polypropylène doivent être préalablement granulats, le liant, l’eau et les caractéristiques
mélangées aux granulats fins à l’usine et du béton (articles 4.2.1 à 4.2.5). Ces informa-
Contenu normatif

l’agent entraîneur d’air doit être introduit dans tions doivent être présentées avant le début du
l’eau du réservoir de la bétonnière mobile.
BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES Tome

3.1 Bétons VII


Chapitre Norme

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bétonnage pour chaque contrat. Dans le cas 4.2.2 Granulats


des bétons de type XI et de type XII, seules Les informations sur les granulats doivent
les informations sur la formule de mélange inclure :
(article 4.2.1) doivent être présentées.
1- la provenance, la date d’échantillonnage,
4.2.1 Formule de mélange le nom du laboratoire enregistré ayant
effectué les essais, la granulométrie, la
Les informations sur le mélange doivent densité relative brute (état saturé, surface
inclure : sèche), le pourcentage d’absorption des
1- le type de béton; granulats fins et des gros granulats ainsi
2- la masse volumique du béton frais à la que le module de finesse des granulats
teneur en air et à l’affaissement spécifiés fins;
en kg/m3 du mélange; 2- les résultats des essais requis au
3- la masse de liant en kg/m3 avec une tableau 3101–5;
variation de ± 5 % de la quantité four- 3- le résultat d’un examen pétrographique
nie sur la fiche descriptive. Cependant, effectué selon la méthode A de la méthode
en tout temps, la masse minimale de d’essai CSA A23.2-15A « Analyse pétro-
liant doit satisfaire aux exigences des graphique des granulats ». La norme
tableaux 3101–1 à 3101–3; ASTM C295 / C295M « Standard Guide for
4- la quantité d’eau minimale et maximale Petrographic Examination of Aggregates
en l/m3; for Concrete » peut également être utili-
5- la masse des granulats fins et des gros sée. Les éléments décrits au chapitre 16
granulats en kg/m3 du mélange (état de la norme ASTM C295 / C295M doivent
saturé, surface sèche); être inclus dans le rapport;
6- le rapport massique eau/liant, en considé- 4- un rapport d’un laboratoire enregis-
rant que les granulats sont dans un état tré établissant la réactivité alcalis-
saturé, surface sèche; granulats effectué selon la méthode
d’essai CSA A23.2-14A « Détermination
7- la résistance à la compression et l’affais- du gonflement potentiel des granulats
sement du mélange; (changement de longueur causé par
8- les types d’adjuvants, le nom des produits la réaction alcalis-granulats dans des
et les quantités utilisées; prismes de béton à 38 °C) ».
9- le type de liant, sa provenance et le nom Les résultats des essais sont valides pour
de la cimenterie; une durée de 1 an. La durée de validité du
10- la teneur en latex en l/m3 du mélange; rapport sur la réactivité alcalis-granulats effec-
11- le nom du latex et celui du fabricant; tué selon la méthode d’essai CSA A23.2-14A
peut être portée à 3 ans s’il est accompagné
12- le nom de la fibre, la quantité et ses d’un résultat d’essai selon la méthode d’essai
caractéristiques. CSA A23.2-25A « Procédure d’essai de détec-
tion des granulats susceptibles de réactivité
alcalis-silice par expansion accélérée de
barres de mortier » datant de moins de 1 an.
Contenu normatif
Tome BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES

VII 3.1 Bétons


Chapitre Norme

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Bétons de masse
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4.2.3 Liant 3- un rapport d’un laboratoire enregistré


Les informations sur le liant doivent établissant la teneur en ions chlorure;
inclure : 4- un rapport d’un laboratoire enregistré
1- un certificat d’analyse chimique et phy- établissant la perméabilité aux ions
sique du liant utilisé; chlorure du mélange.
2- un certificat d’analyse chimique et phy- Les informations sur les caractéristiques
sique pour chacun des ajouts cimentaires du béton doivent avoir été obtenues à partir
utilisés dans la fabrication du liant. d’un mélange réalisé en usine au moyen
du même procédé de fabrication que celui
Les certificats doivent dater de moins de proposé au chantier.
3 mois et être représentatifs des matériaux
utilisés pour la fabrication du béton. De plus, les Le nom de l’usine retenue pour réaliser
certificats d’analyses chimiques et physiques ce mélange doit être inscrit sur les rapports
du liant doivent indiquer les pourcentages des établissant les caractéristiques du béton.
ajouts cimentaires utilisés dans la fabrication Les résultats des essais concernant le
du liant. Les certificats doivent inclure toutes facteur d’espacement des bulles d’air, la résis-
les caractéristiques démontrant la conformité tance à l’écaillage de surface (si une exigence
du liant ou de l’ajout cimentaire à la norme s’applique), la perméabilité aux ions chlorure
CSA A3000 « Compendium des matériaux et la teneur en ions chlorure sont valides pour
liants ». La provenance du liant ou de l’ajout une durée de 3 ans après la publication du
cimentaire doit être inscrite sur les certificats. rapport d’évaluation.
Tous les rapports établissant les carac-
4.2.4 Eau téristiques du béton doivent indiquer le type
Lorsque de l’eau de gâchage est compo- de béton testé. Pour le rapport établissant
sée en tout ou en partie d’eau recyclée, les les caractéristiques du réseau de bulles d’air
informations doivent inclure : entraîné, le type d’usine doit aussi y figurer
1- un certificat d’analyse de la concentration (malaxeur stationnaire, camion malaxeur).
en ions chlorure de l’eau recyclée, délivré Pour le rapport établissant la perméabilité aux
par un laboratoire accrédité par le Centre ions chlorure du mélange, le rapport eau/liant
d’expertise en analyse environnementale doit être indiqué.
du Québec. De nouveaux rapports sur les caractéris-
tiques du béton doivent être produits lorsqu’un
4.2.5 Caractéristiques du béton ou plusieurs changements sont apportés à la
Les informations sur les caractéristiques formule, soit :
du béton doivent inclure : – la source d’approvisionnement en liant ou
1- un rapport d’un laboratoire enregistré le type de liant;
établissant la résistance à l’écaillage de – la source d’approvisionnement en granu-
surface du mélange de béton si une exi- lats fins;
gence s’applique; – la source d’approvisionnement en gros
2- un rapport d’un laboratoire enregistré granulats;
établissant pour le mélange les carac- – la source ou le type d’adjuvant chimique,
téristiques du réseau de bulles d’air
Contenu normatif

sauf pour l’adjuvant retardateur de prise;


entraîné, soit la teneur en air, le facteur
d’espacement des bulles d’air et la surface
spécifique;
BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES Tome

3.1 Bétons VII


Chapitre Norme

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2020 12 15

– la source d’approvisionnement en latex, – dans le cas d’une usine de préfabrication  :


lorsque cela est applicable. - si les résultats d’un béton de type V-P
Il n’est pas nécessaire de fournir un nou- sont conformes, il n’est pas nécessaire
veau rapport établissant les caractéristiques de fournir de résultats pour les bétons
du réseau d’air s’il y a un changement de de types V et XIV-C de cette même
source d’approvisionnement en gros granulats. usine, pourvu que le type de liant soit
Il n’est pas nécessaire de fournir un nou- le même et que ce dernier provienne
veau rapport établissant la teneur en ions du même fabricant.
chlorure s’il y a un changement de source ou Le rapport établissant les caractéristiques
de type d’adjuvant chimique. du réseau d’air entraîné, obtenu pour un type
Un résultat d’essai de perméabilité aux de béton, peut être reconnu pour une autre
ions chlorure est requis pour chaque type de usine du même fournisseur de béton, pourvu
béton utilisé lorsqu’une exigence s’applique. que les combinaisons de constituants soient
Cependant : les mêmes et que l’usine soit du même type
(malaxeur stationnaire, camion malaxeur).
– dans le cas où un fabricant produit
plusieurs types de bétons au sein d’une Si le résultat de la teneur en ions chlorure
même usine : du béton de type V-S d’une usine est conforme,
il n’est pas nécessaire de fournir les résultats
- si le résultat d’un béton de type V-S
des autres types de bétons de cette usine,
est conforme, il n’est pas nécessaire
pourvu que la source et le type de liant, la
de fournir de résultats pour les autres
source des gros granulats et la source des
types de bétons de cette même usine,
granulats fins soient les mêmes.
pourvu que leur rapport eau/liant ne
dépasse pas 0,42 et que le type de
liant soit le même et que ce dernier
4.3 Enregistrement du dosage des
provienne du même fabricant; gâchées de béton
– dans le cas où un fabricant possède plu- Pour chaque gâchée de béton, un enre-
sieurs usines de béton : gistrement officiel des masses de chacun des
- si le résultat d’un béton de type V-S constituants entrant dans la composition du
d’une usine est conforme, il n’est pas béton doit pouvoir être fourni sur demande.
nécessaire de fournir de résultats pour Cet enregistrement doit minimalement
ce type de béton ni pour les autres indiquer la source, les quantités théoriques et
types de bétons provenant d’une autre réelles ainsi que les écarts de pesée de chacun
usine, pourvu que leur rapport eau/ des constituants. De plus, l’enregistrement
liant ne dépasse pas 0,42 et que le doit permettre de retracer l’emplacement des
type de liant soit le même et que ce silos, trémies, bennes et réservoirs utilisés par
dernier provienne du même fabricant; les différents constituants. Cet enregistrement
- si le résultat d’un béton de type V doit également indiquer clairement la teneur
d’une usine est conforme, il n’est pas en eau de tous les granulats pour chacune
nécessaire de fournir de résultats des gâchées.
pour un béton de type V d’une autre Dans le cas du béton préfabriqué, lorsque
usine, pourvu que le type de liant soit le béton est fabriqué directement à l’usine
Contenu normatif

le même et que ce dernier provienne de préfabrication, cet enregistrement doit, à


du même fabricant; compter du 1er février 2022, être produit par
un système informatisé et doit également
Tome BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES

VII 3.1 Bétons


Chapitre Norme

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Bétons de masse
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2020 12 15

indiquer l’heure et la date de la gâchée, le Le béton de type XIV-S doit être accom-


nom de la recette ou le numéro de formule, pagné d’une fiche technique. Celle-ci doit
le volume de la gâchée, les écarts de pesées comprendre les indications suivantes :
en pourcentage de chacun des constituants, – l’usage recommandé;
ainsi que le rapport eau/liant.
– les recommandations de malaxage (quan-
tité d’eau et équipement de malaxage);
4.4 Fabrication du béton
– les caractéristiques du béton de type XIV-S
La fabrication doit être conforme aux
démontrant la conformité aux exigences
exigences du chapitre 5 de la norme
du tableau 3101–2;
CSA A23.1  « Béton : Constituants et exécution
des travaux », à l’exception des articles 5.2.5.4 – les précautions et les limitations.
« Contrôle de la température » et 5.2.5.3.3
« Contrôle de l’affaissement ou de l’étalement 4.5.2 Étiquetage
du béton plastifié sur le chantier ». Lorsque Les sacs de béton de type XIV-S doivent
le béton superplastifié ne répond pas aux porter les indications suivantes :
exigences d’affaissement, il doit être rabattu
– le nom du fabricant;
au moyen d’adjuvants superplastifiants seu-
lement. – le nom du matériau;
Le béton doit être homogène et le fabricant – la masse sèche du béton;
doit faire en sorte de limiter les agglomérats – le rendement;
de constituants. – le numéro de lot.
Le matériel utilisé pour la projection du
béton projeté est décrit dans le document 4.6 Béton projeté en sac
ACI 506R « Guide to Shotcrete ». Le maté- Les matériaux ensachés doivent contenir
riel doit être d’une capacité suffisante pour tous les constituants, y compris les adjuvants.
assurer une projection uniforme et continue
Les sacs utilisés pour l’ensachage doivent
du béton.
être constitués d’un matériau résistant à
Le béton livré au chantier doit être l’humidité.
conforme aux exigences du tableau 3101–7.
4.6.1 Fiche technique
4.5 Béton autoplaçant Les caractéristiques de ce béton sont
de réparation en sac données au tableau 3101–3.
Les exigences énoncées dans la sec-
4.5.1 Fiche technique tion 4.2 pour le béton préparé en bétonnière
mobile ne s’appliquent pas.
Les caractéristiques de ce béton sont
données au tableau 3101–2. Les sacs utili- Le mélange ensaché doit être accom-
sés pour l’ensachage doivent être constitués pagné d’une fiche technique. Celle-ci doit
d’un matériau résistant à l’humidité. Les comprendre les indications suivantes :
exigences énoncées dans les sections 4.2 – l’usage recommandé;
et 4.3 pour le béton préparé en usine ne – la quantité d’eau à ajouter lors du malaxage
Contenu normatif

s’appliquent pas. du béton, le cas échéant;


BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES Tome

3.1 Bétons VII


Chapitre Norme

3 3101
Bétons de masse Page

volumique normale 17 17
NORME
de

Date

2020 12 15

– les caractéristiques du béton projeté


démontrant la conformité aux exigences
du tableau 3101–3;
– les précautions et les limitations.

4.6.2 Étiquetage
Les sacs de béton projeté doivent com-
prendre les indications suivantes :
– le nom du fabricant;
– le nom du produit;
– la masse sèche;
– la quantité d’eau à ajouter lors du malaxage
du béton, le cas échéant;
– le rendement;
– les recommandations d’application;
– la durée de l’entreposage;
– le numéro de lot.

Tableau 3101–7
Température du béton au moment de la mise en place
Température (°C)
Épaisseur de l’élément (m)
Min. Max.
<1 10 30 (1)
1à2 5 25 (1)
>2 5 20
1. Au moment de l’application, la température du béton projeté ne doit pas être inférieure à 10 °C ni être
supérieure à 25 °C.
La température du béton de type XIII ne doit pas dépasser 22 °C.
Entre le 15 mai et le 15 octobre, cette exigence maximale de 22 °C s’applique également au béton de certains
éléments d’ouvrages d’art, soit :
– les dalles épaisses;
– les portiques (béquilles, goussets et dalles);
– les glissières;
– les chasse-roues;
– les trottoirs;
– les pistes cyclables;
– les bandes médianes.
Contenu normatif

Durant cette même période, la température du béton des dalles sur poutres et des dalles de ponceau coulées
en place ayant une ouverture de 3 m et plus ne doit pas dépasser 25 °C.
Ces exigences ne s’appliquent pas aux bétons de types XIV-S et XVI-15.
BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES Tome

VII
3.11 Enduits de surface
Chapitre Norme

3 31101
Page
Enduits de surface pour béton 1 3
NORME
de

Date

2015 12 15

1. Objet Enduits de surface


Produits à un ou deux composants formant
La présente norme a pour objet de déter- un film pigmenté et offrant un certain niveau
miner les exigences du Ministère en ce qui d’imperméabilisation à une surface de béton
a trait aux caractéristiques et aux critères tout en améliorant son apparence.
d’évaluation des enduits de surface pour béton.
4. Caractéristiques requises
2. Références
Les enduits de surface diminuent l’absorp-
La présente norme renvoie à l’édition la tion d’eau et de chlorures dans le béton tout
plus récente des documents suivants : en étant perméables à la vapeur d’eau. Ils
doivent également bien adhérer au substrat
NORMES à la suite de cycles de gel et de dégel. Les
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING enduits, de type sablé, sont opaques, de
AND MATERIALS couleur et de texture uniformes. L’application
de deux couches d’enduit doit permettre de
ASTM C666 / C666M « Standard Test cacher complètement la surface du béton,
Method for Resistance of Concrete to Rapid être exempte de trous d’aiguille, en plus de
Freezing and Thawing ». colmater les défauts mineurs.
ASTM D344 « Standard Test Method for
Relative Hiding Power of Paints by the 4.1 Essais de caractérisation
Visual Evaluation of Brushouts ». Aux fins de contrôle de la qualité et afin de
ASTM D2369 « Standard Test Method for vérifier que les enduits qui seront contrôlés au
Volatile Content of Coatings ». chantier sont identiques aux enduits approu-
ASTM E1252 « Standard Practice for vés en laboratoire, les enduits doivent faire
General Techniques for Obtaining Infrared l’objet des essais de caractérisation suivants.
Spectra for Qualitative Analysis ».
4.1.1 Aspect physique et teneur en
MINISTÈRE DES TRANSPORTS
matière volatile
DU QUÉBEC
Une description de l’aspect physique des
Tome VII – Matériaux,
enduits est réalisée.
Norme 3101 « Bétons de masse volumique
Une mesure du contenu en matières
normale ».
non volatiles est réalisée conformément à la
norme ASTM D2369 « Standard Test Method
AUTRE DOCUMENT
for Volatile Content of Coatings ».
NATIONAL COOPERATIVE HIGHWAY
RESEARCH PROGRAM 4.1.2 Analyse infrarouge
NCHRP Report 244: Concrete Sealers for Une identification « Fourier Transform
Protection of Bridge Structures. Infrared Spectroscopy » (FTIR) est réalisée
conformément à la norme ASTM E1252
3. Définitions « Standard Practice for General Techniques
for Obtaining Infrared Spectra for Qualitative
Contenu normatif

La définition suivante s’applique à la Analysis ». Les enduits à deux composants


présente norme. requièrent une identification FTIR pour chaque
composant.
Tome BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES
VII
3.11 Enduits de surface
Chapitre Norme

3 31101
Page

2 3 Enduits de surface pour béton


NORME
de

Date

2015 12 15

4.2 Essais de performance 4.2.3 Résistance au gel-dégel


Les enduits de surface sont posés en deux L’essai de gel-dégel est réalisé confor-
couches au taux recommandé par la fiche mément à la norme ASTM C666 / C666M
technique. La deuxième couche est posée « Standard Test method for Resistance of
après un délai de 24 ± 4 h sur toutes les faces Concrete to Rapid Freezing and Thawing »,
d’un spécimen de béton. Les enduits doivent sur deux spécimens de béton recouverts
satisfaire les exigences du tableau 31101–1. d’enduit sur toutes les faces. Cependant, les
modifications suivantes sont apportées à la
4.2.1 Opacité norme ASTM C666 / C666M :
Les enduits, appliqués selon le taux de – la durée de l’essai de gel-dégel est de
pose total demandé, doivent cacher complè- 150 cycles;
tement les parties noires et blanches d’une – le béton des spécimens est un type V
charte à damier, conformément à la norme conforme à la norme 3101 « Bétons de
ASTM D344 « Standard Test Method for masse volumique normale » du présent
Relative Hiding Power of Paints by the Visual tome;
Evaluation of Brushouts ».
– l’enduit est appliqué sur des cubes de
4.2.2 Absorption d’eau, pénétration dimensions 100 mm × 100 mm × 100 mm
ayant subi une cure à l’humidité d’au moins
des chlorures et transmission de 28 jours;
vapeur d’eau – une fois recouvert d’enduit, le spécimen
Les essais sur les enduits de surface de béton subit une cure de 14 jours à
sont réalisés selon le mode « Series II Tests » l’air libre avant de débuter les cycles de
décrit dans le rapport NCHRP Report 244 gel-dégel;
« Concrete Sealers for Protection of Bridge – seul l’état physique de l’enduit est noté à
Structures ». tous les 50 cycles;

Tableau 31101–1
Exigences pour les essais de performance
% de % de % de
réduction de réduction de transmission
Résistance
Produit Opacité l’absorption la pénétration de vapeur
au gel-dégel
d’eau (1) des chlorures (1) d’eau (1)
(min.) (min.) (min.)
Type 1
Section 4.2.1 10 10 100 150 cycles
(Standard)
Type 2
(Haut pouvoir Section 4.2.1 75 75 100 150 cycles
imperméabilisant)
1. Par rapport à un béton témoin.
Contenu normatif
BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES Tome

VII
3.11 Enduits de surface
Chapitre Norme

3 31101
Page
Enduits de surface pour béton 3 3
NORME
de

Date

2015 12 15

– une photographie de chaque spécimen


est prise avant de débuter les essais ainsi
qu’à tous les 50 cycles.
À la suite de l’essai de gel-dégel, l’enduit
ne doit pas se décoller du béton ni former de
cloques ou s’altérer.

5. Étiquetage
Les enduits de surface pour béton doivent
être livrés dans des contenants scellés
portant une étiquette qui contient l’information
suivante :
– les noms du produit et du fabricant;
– les instructions concernant l’entreposage
et la mise en œuvre;
– le numéro du lot de production;
– le volume des contenants;
– la date d’expiration.
Contenu normatif
BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES Tome

3.2 Béton projeté par procédé à sec VII


Chapitre Norme

3 3201
Page
Béton projeté par procédé à sec 1 1
NORME
de

Date

2020 12 15

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Contenu normatif
BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES Tome

3.3 Béton projeté par procédé humide VII


Chapitre Norme

3 3301
Page

Béton projeté par procédé humide 1 1


NORME
de

Date

2020 12 15

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Contenu normatif
Bétons et produits connexes Tome

VII
3.4 Éléments en béton préfabriqués
Chapitre Norme

3 3402
Page
Pavés 1 1
NORME
de

Date

2009 12 15

1. Objet
La présente norme a pour objet de
déterminer les exigences du Ministère en ce
qui a trait aux caractéristiques et aux critères
d’évaluation des pavés en béton préfabriqués
en usine.

2. Références
La présente norme renvoie à l’édition la
plus récente des documents suivants :

NORME
ASSOCIATION CANADIENNE
DE NORMALISATION
CSA A231.1/A231.2 « Precast Concrete
Paving Slabs/Precast Concrete Pavers ».

3. Caractéristiques requises
Le pavé en béton préfabriqué doit respec-
ter les exigences de la norme CSA A231.1/
A231.2 « Precast Concrete Paving Slabs/
Precast Concrete Pavers ».
BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES Tome

VII
3.4 Éléments en béton préfabriqués
Chapitre Norme

3 3403
Page
Blocs remblais 1 4
NORME
de

Date

2015 12 15

1. Objet 3. Définition
La présente norme a pour objet de La définition suivante s’applique à la
déterminer les exigences du Ministère en ce présente norme.
qui a trait aux caractéristiques et aux critères Bloc remblai
d’évaluation des blocs remblais en béton Élément de forme polygonale quelconque,
préfabriqués en usine. Ces blocs doivent être conçu pour empêcher le glissement l’un sur
fabriqués à l’aide d’un équipement approprié, l’autre, et servant à la construction de murs de
en utilisant un béton sans affaissement. soutènement, revêtements de talus, murets et
matelas de protection contre l’érosion.
2. Références
Note
La présente norme renvoie à l’édition la Bloc remblai est aussi connu sous l’appellation
plus récente des documents suivants : « parpaing ».
NORMES
4. Caractéristiques requises
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING
AND MATERIALS 4.1 Constituants des blocs
ASTM C260 / C260M « Standard remblais
Specification for Air-Entraining Admixtures
for Concrete ». 4.1.1 Liants hydrauliques
ASTM C494 / C494M « Standard Les ciments Portland et les ciments
Specification for Chemical Admixtures for hydrauliques composés doivent être
Concrete ». conformes aux exigences de la norme CSA
ASTM C979 / C979M« Standard A3000 « Compendium des matériaux liants ».
Specification for Pigments for Integrally Les ajouts cimentaires et le laitier hydrau-
Colored Concrete ». lique cimentaire doivent être conformes aux
exigences de la norme CSA A3000 « Com-
ASSOCIATION CANADIENNE
pendium des matériaux liants ».
DE NORMALISATION
CSA A23.2-14C « Prélèvement et 4.1.2 Adjuvants
détermination de la résistance à la Les adjuvants doivent être conformes aux
compression de carottes de béton ». exigences des normes ASTM C260 / C260M
CSA A3000 « Compendium des matériaux « Standard Specification for Air-Entraining
liants ». Admixtures for Concrete » et ASTM C494 /
MINISTÈRE DES TRANSPORTS C494M « Standard Specification for Chemical
DU QUÉBEC Admixtures for Concrete ».
Tome VII – Matériaux, 4.1.3 Eau de gâchage
Norme 12101 « Chlorure de sodium ». L’eau de gâchage utilisée pour le béton des
blocs remblais doit répondre aux exigences
de la section 4.1.2 « Eau » de la norme 3101.
Contenu normatif
Tome BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES
VII
3.4 Éléments en béton préfabriqués
Chapitre Norme

3 3403
Page
2 4 Blocs remblais
NORME
de

Date

2015 12 15

4.1.4 Colorants Cette caractéristique doit être vérifiée


Les pigments utilisés dans la coloration selon la méthode décrite à l’article 4.4.2.
du béton doivent être des oxydes minéraux, La masse du matériau désagrégé déter-
naturels ou synthétiques, dont la stabilité sur le minée après 7 cycles, 28 cycles et 49 cycles
plan des couleurs est reconnue, et ils doivent est inscrite à 0,01 kg/m2 près et cumulée.
être conformes aux exigences de la norme
ASTM C979 / C979M « Standard Specification 4.4 Essais et exigences
for Pigments for Integrally Colored Concrete ». Pour réaliser les essais, trois blocs rem-
blais représentatifs, prélevés au hasard, sont
4.1.5 Autres constituants nécessaires pour former un échantillon.
Les autres constituants qui entrent dans Pour chaque bloc remblai échantillonné,
la fabrication des blocs remblais ne doivent deux éprouvettes sont prélevées, une pour
pas altérer les caractéristiques du produit. l’essai de résistance à la compression et
l’autre pour l’essai de durabilité aux cycles
4.2 État de la surface de gel-dégel avec sel déglaçant.
Toutes les faces, sauf les faces éclatées, Les éprouvettes sont des carottes d’un
doivent avoir un aspect homogène et uniforme. diamètre compris entre 65 mm et 75 mm,
Elles doivent être unies et ne pas avoir de prélevées dans le sens de la mise en place
bosses ou de creux d’une hauteur ou d’une du béton.
profondeur supérieure à 3 mm.
Toutes les arêtes doivent être nettes et 4.4.1 Essai de résistance à la
régulières. Tous les éléments doivent être compression
exempts de fissures. L’essai de résistance à la compression
du béton doit être effectué selon la méthode
4.3 Caractéristiques physiques décrite dans la norme CSA A23.2-14C « Pré-
Les caractéristiques physiques définies lèvement et détermination de la résistance à
ci-après sont celles que doivent avoir les blocs la compression de carottes de béton », avec
remblais au moment de la livraison. conditionnement à l’humidité dans l’eau satu-
rée de chaux. Le diamètre des éprouvettes
4.3.1 Résistance à la compression doit être compris entre 65 mm et 75 mm. Le
Le béton doit avoir une résistance moyenne rapport longueur/diamètre de la carotte coif-
minimale à la compression de 35 MPa ou plus. fée doit être compris entre 1,9 et 2,1. Dans le
Cette résistance moyenne est établie à partir cas où la forme des blocs remblais ne permet
de trois résultats d’essais, dont aucun ne doit pas de prélever des carottes ayant un rapport
être inférieur à 30 MPa. longueur/diamètre entre 1,9 et 2,1, on doit
Cette caractéristique doit être vérifiée utiliser un rapport longueur/diamètre le plus
selon la méthode décrite à l’article 4.4.1. près possible de 2, sans toutefois être inférieur
à 1. Les résistances à la compression des
4.3.2 Durabilité aux cycles de carottes doivent être corrigées en fonction du
rapport longueur/diamètre qui est donné au
gel-dégel avec sel déglaçant
tableau 1 de la norme CSA A23.2-14C « Pré-
La durabilité du béton doit être telle que,
Contenu normatif

lèvement et détermination de la résistance à


après 49 cycles de gel-dégel, la perte de la compression de carottes de béton ».
masse moyenne mesurée sur trois éprou-
Toute anomalie de la carotte doit être notée.
vettes n’excède pas 0,60 kg/m2.
BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES Tome

VII
3.4 Éléments en béton préfabriqués
Chapitre Norme

3 3403
Page
Blocs remblais 3 4
NORME
de

Date

2015 12 15

4.4.2 Essai de durabilité aux cycles C. Cales


de gel-dégel avec sel déglaçant Des cales doivent assurer le passage
Cet essai consiste à déterminer les pertes d’une couche de solution saline d’environ
de masse des éprouvettes de béton immer- 4 ± 2 mm sous l’éprouvette, tout en permet-
gées dans une solution saline et soumise tant l’exposition d’au moins 95 % de la face
à des cycles de gel-dégel. Le diamètre des inférieure de l’éprouvette à la solution saline.
éprouvettes doit être compris entre 65 mm Ces cales doivent être faites d’un matériau
et 75 mm. Le rapport longueur/diamètre de non corrosif (verre, céramique, plastique).
la carotte doit être compris entre 1,9 et 2,1. D. Balance
Dans le cas où la forme des blocs remblais
ne permet pas de prélever des carottes ayant La balance utilisée pour peser les débris
un rapport longueur/diamètre entre 1,9 et 2,1, du béton doit permettre de mesurer 500 g avec
on doit utiliser un rapport longueur/diamètre une précision ± 0,1 g.
le plus près possible de 2, sans toutefois être E. Solution saline
inférieur à 1.
La solution saline doit être une solution de
Le diamètre est la moyenne de deux NaCl conforme à la norme 12101 « Chlorure
mesures prises à l’angle droit et à mi-hau- de sodium » du Tome VII – Matériaux avec
teur. Les mesures sont effectuées à 0,25 mm une pureté en NaCl de 99,9 % (exemple :
près. Avant de commencer l’essai, la surface sel d’adoucisseur d’eau). Elle doit avoir une
totale de l’éprouvette doit être mesurée et concentration de 3,0 ± 0,1 % et être à une
enregistrée. température comprise entre 5 °C et 30 °C.
4.4.2.1 Appareillage 4.4.2.2 Mode opératoire
A. Appareil de congélation-décongélation A. Préconditionnement de l’éprouvette
L’appareil de congélation-décongélation L’éprouvette doit être conservée à l’air
doit être une armoire ou une chambre froide ambiant, pendant une période de 7 jours, à une
dont l’air ambiant, lors du cycle de congélation, température comprise entre 15 °C et 30 °C et
atteint -18 ± 3 °C dans l’heure qui suit le début une humidité relative de 30 % à 70 %.
du cycle et, lors du cycle de décongélation,
ne dépasse en aucun temps 30 °C. B. Conditionnement de l’éprouvette
La puissance de l’appareil doit être telle L’éprouvette est placée à la verticale
que la température à l’intérieur des éprouvet- (l’extrémité sciée en dessous, s’il y a lieu) sur
tes soit de -18 ± 3 °C lors des deux dernières des cales à l’intérieur d’un contenant à immer-
heures du cycle de congélation, et égale ou sion qui ne doit contenir qu’une éprouvette.
supérieure à 5 °C à la fin du cycle de décon- Puis, le contenant est rempli de la solution
gélation. saline, de façon que l’éprouvette soit recou-
verte d’une épaisseur de 4 ± 2 mm, et fermé
B. Contenants d’immersion hermétiquement. Le rapport du volume de la
Les contenants utilisés pour l’immersion solution saline sur le volume de l’éprouvette
des éprouvettes doivent être fabriqués de doit être compris entre 1 et 2. Il faut s’assurer
matériaux non corrosifs, et leurs dimensions que le contour de l’éprouvette est recouvert
doivent permettre l’immersion complète des d’au moins 2 mm de solution saline.
Contenu normatif

éprouvettes dans la solution saline. Ces


contenants, munis d’un couvercle, doivent
être étanches.
Tome BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES
VII
3.4 Éléments en béton préfabriqués
Chapitre Norme

3 3403
Page
4 4 Blocs remblais
NORME
de

Date

2015 12 15

Après un repos de 24 heures dans la F. Interruption de l’essai


solution saline, à une température comprise Si, pour des raisons quelconques, le cycle
entre 15 °C et 30 °C, l’éprouvette est prête de 24 heures ne peut être respecté, on doit
pour les cycles de gel-dégel. l’indiquer au procès-verbal; il faut alors inscrire
Après cette période, le recouvrement des au rapport d’essai le nombre de cycles et la
éprouvettes par la solution saline doit respecter durée de chaque délai allongeant les cycles
les exigences mentionnées précédemment. de gel-dégel décrits à l’article 4.4.2.2 C.
C. Cycle de gel-dégel En cas de défectuosité de l’appareil de
congélation-décongélation, l’éprouvette doit
Le cycle de gel-dégel a une durée de
être maintenue dans son contenant d’immer-
24 heures, dont 16 ± 1 heures pour la congéla-
sion, avec la solution saline, à la température
tion et 8 ± 1 heures pour la décongélation. Les
ambiante du laboratoire.
températures de l’air ambiant dans l’appareil
de congélation-décongélation ainsi que celles
de l’intérieur d’une éprouvette témoin doivent
être enregistrées, par un appareil approprié,
toutes les 30 minutes pour tous les cycles.
D. Mesure de la désagrégation
Après 7 cycles, 28 cycles et 49 cycles, une
mesure du matériau désagrégé doit être prise.
L’éprouvette est rincée à l’eau du robinet
et nettoyée à l’aide d’un pinceau afin d’enlever
toutes les particules détachées. Ces particules
et celles qui sont recueillies au fond du conte-
nant doivent être lavées, filtrées au tamis de
80 µm, puis séchées et pesées. Les pertes de
masses cumulatives de matériaux désagrégés
sont quantifiées en kg/m2, la surface de calcul
étant celle qui est obtenue selon l’article 4.4.2.
Après chaque opération de mesure de
la masse du matériau désagrégé, la solution
saline doit être renouvelée.
Il n’est pas nécessaire de soumettre
l’éprouvette à une période de saturation de
24 heures après 7 cycles et 28 cycles, pourvu
qu’elle soit maintenue dans des conditions
saturées.
E. Nombre de cycles
L’essai doit se poursuivre sans interruption
pendant 49 cycles de gel-dégel, sauf si on
Contenu normatif

relève une perte supérieure à 2 kg/m2.


BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES Tome

VII
3.5 Matériaux de cure
Chapitre Norme

3 3501
Page
Matériaux de cure 1 2
NORME
de

Date

2015 12 15

1. Objet surface de béton frais, soit sur une surface de


béton décoffré avant la fin de sa période de
La présente norme a pour objet de mûrissement.
déterminer les exigences du Ministère en ce
qui a trait aux caractéristiques et aux critères 4. Caractéristiques requises
d’évaluation des matériaux de cure.

2. Références 4.1 Toile absorbante


La toile absorbante est composée de fibres
La présente norme renvoie à l’édition la synthétiques.
plus récente des documents suivants :
La toile de fibres synthétiques est consti-
NORMES tuée de polyester ou de polypropylène non
tissé et aiguilleté. Elle doit avoir une masse
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING surfacique minimale de 300 g/m2 et être de
AND MATERIALS couleur blanche.
ASTM C156 « Standard Test Method for La toile absorbante doit avoir une largeur
Water Loss [from a Mortar Specimen] d’au moins 1 m; elle ne doit pas contenir de
Through Liquid Membrane-Forming Curing substances qui pourraient être nocives pour le
Compounds for Concrete ». béton. La toile neuve doit être rincée à grande
ASTM C171 « Standard Specification for eau, de façon à la rendre plus absorbante et
Sheet Materials for Curing Concrete ». à la débarrasser de toute substance soluble.
ASTM C309 « Standard Specification for
Liquid Membrane-Forming Compounds for
4.2 Feuille imperméable
Curing Concrete ». La feuille imperméable doit être conforme
ASTM D883 « Standard Terminology aux exigences de la norme ASTM C171
Relating to Plastics ». « Standard Specification for Sheet Materials
for Curing Concrete ».
3. Définitions La feuille imperméable est soit :
Les définitions suivantes s’appliquent à – un papier imperméable composé de deux
la présente norme : feuilles de papier Kraft collées au moyen
d’un liant bitumineux et renforcées par des
Matériau de cure fibres;
Matériau destiné à favoriser l’hydratation du
ciment au cours des premières heures soit – une pellicule de polyéthylène transparente
en conservant l’eau de malaxage à l’intérieur ou opaque de couleur blanche, et d’une
du béton durant la période de durcissement épaisseur minimale de 0,1 mm;
initiale, soit en réduisant la perte d’humidité – une toile ayant une masse surfacique
du béton en scellant la surface. minimale de 305 g/m2, recouverte d’un côté
Produit de cure formant membrane d’une pellicule de polyéthylène opaque de
Matériau liquide composé de résines, de couleur blanche d’une épaisseur minimale
pigments, de plastifiants en dispersion dans de 0,1 mm.
l’eau ou de solvants volatils, appliqué à l’aide
Contenu normatif

d’un rouleau ou d’un pulvérisateur soit sur une


Tome BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES
VII
3.5 Matériaux de cure
Chapitre Norme

3 3501
Page

2 2 Matériaux de cure
NORME
de

Date

2015 12 15

De plus, la feuille imperméable doit avoir


une largeur d’au moins 1 m, être exempte de
déchirures et ne pas contenir de substances
qui pourraient être nocives pour le béton.

4.3 Produit de cure formant


membrane
Le produit de cure doit être conforme aux
exigences de la norme ASTM C309 « Standard
Specification for Liquid Membrane Forming
Compounds for Curing Concrete ».
Le produit de cure formant membrane est
soit :
– translucide sans colorant (type 1);
– translucide, avec un colorant fugace
(type 1-D);
– pigmenté blanc (type 2);
– à la base de résine de classe B tel
qu’elle est définie dans la norme ASTM
D883 « Standard Terminology Relating to
Plastics ».
Le produit de cure de type 2, utilisé pour
la cure des revêtements en béton, doit limiter
la perte d’humidité du béton à 0,35 kg/m2 au
maximum après 72 heures. L’essai est effec-
tué selon la norme ASTM C156 « Standard
Test Method for Water Loss [from a Mortar
Specimen] Through Liquid Membrane-
Forming Curing Compounds for Concrete »,
en appliquant le produit de cure selon le taux
recommandé par le fabricant.

4.4 Étiquetage
Les produits de cure formant membrane
doivent être livrés dans des contenants scellés
et comprendre les indications suivantes :
– les noms du fabricant et du produit;
– les instructions concernant l’application;
– le numéro du lot de production ou de
cuvée;
Contenu normatif

– le volume des contenants.


BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES Tome

VII
3.6 Imperméabilisants à béton
Chapitre Norme

3 3601
Page
Imperméabilisants à béton 1 2
NORME
de

Date

2015 12 15

1. Objet 4. Caractéristiques requises


La présente norme a pour objet de déter-
miner les exigences du Ministère en ce qui 4.1 Polymère de silicone
a trait aux caractéristiques et aux critères L’imperméabilisant à béton doit être consti-
d’évaluation des imperméabilisants à béton. tué d’un seul composant.
Les essais sur le polymère de silicone
2. Références sont réalisés selon le mode « Series 1 Tests »
La présente norme renvoie à l’édition la décrit dans le rapport NCHRP 244 « Concrete
plus récente des documents suivants : Sealers for Protection of Bridge Structures ».
Le polymère de silicone appliqué au taux
NORMES de 0,33 l/m2 sur un spécimen de béton doit
satisfaire les exigences du tableau 3601–1.
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING
Le polymère de silicone ne doit pas tacher
AND MATERIALS
le béton ni altérer sa couleur.
ASTM D5095 « Standard Test Method for
La détermination de la composition des
Determination of the Nonvolatile Content
polymères de silicone est effectuée par
in Silanes, Siloxanes and Silane-Siloxane
l’évaluation du contenu en matières solides
Blends Used in Masonry Water Repellent
et par l’identification du polymère. Le pour-
Treatments ».
centage de matières solides est déterminé
conformément à la norme ASTM D5095
AUTRE DOCUMENT
« Standard Test Method for Determination of
NATIONAL COOPERATIVE HIGHWAY the Nonvolatile Content in Silanes, Siloxanes
RESEARCH PROGRAM and Silane-Siloxane Blends Used in Masonry
Water Repellent Treatments ».
NCHRP Report 244 « Concrete Sealers for
Protection of Bridge Structures ».
4.2 Étiquetage
3. Définition Les imperméabilisants à béton doivent être
livrés dans des contenants scellés et porter
La définition suivante s’applique à la
une étiquette mentionnant :
présente norme :
– les noms du fabricant et du produit;
Polymère de silicone
Produit dérivé des silicones, désigné sous le – les instructions concernant l’application;
nom de « Silane » ou tout autre produit appa- – le numéro du lot de production ou de
renté, utilisé pour imperméabiliser le béton cuvée;
soumis à l’exposition de l’eau contenant des – le volume des bidons.
sels de déglaçage.
Contenu normatif
Tome BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES
VII
3.6 Imperméabilisants à béton
Chapitre Norme

3 3601
Page

2 2 Imperméabilisants à béton
NORME
de

Date

2015 12 15

Tableau 3601–1
Exigences sur le polymère de silicone
(%) de réduction de (%) de réduction de de la
Produits l’absorption de l’eau (1) pénétration des chlorures (1)
(min.) (min.)
Silane
(teneur en matières solides supérieure 80 80
ou égale à 40 % en masse)

Silane ou autres produits apparentés


(teneur en matières solides inférieure 75 75
à 40 % en masse)
1. Par rapport à un béton témoin.

Contenu normatif
Bétons et produits connexes Tome

VII
3.7 Membrane d’étanchéité
Chapitre Norme

3 3701
Page
Membrane d’étanchéité 1 4
NORME
de

Date

2008 12 15

1. Objet 3. Définition
La présente norme a pour objet de La définition suivante s’applique à la
déterminer les exigences du Ministère en ce présente norme :
qui a trait aux caractéristiques et aux critères Membrane d’étanchéité
d’évaluation d’une membrane d’étanchéité. Revêtement adhérent et imperméable à l’eau,
mis en place sur une dalle sur poutre ou sur
2. Références un tablier d’ouvrage d’art pour protéger les
La présente norme renvoie à l’édition la surfaces de béton contre l’arrivée d’eau char-
plus récente des documents suivants. gée de sels de déglaçage.

NORMES :
4. Caractéristiques requises
La membrane d’étanchéité comprend :
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING – une couche d’accrochage au béton;
AND MATERIALS
– une feuille préfabriquée qui adhère à
ASTM C 836 « Standard Specification for High la surface de la dalle par fusion.
Solids Content, Cold Liquid-Applied Elasto-
La couche d’accrochage est constituée
meric Water-proofing Membrane for Use with
par un enduit à base de bitume modifié par
Separate Wearing Course ».
un polymère SBS (styrène-butadiène-styrène).
OFFICE DES NORMES GÉNÉRALES La teneur minimale de SBS du bitume modifié
DU CANADA doit être de 8 % en volume.
ONGC 37–GP–56 « Membrane bitumineuse La feuille préfabriquée est constituée :
modifiée, préfabriquée et renforcée, pour le – d’une armature en polyester non tissée;
revêtement des toitures ». – d’un bitume élastomère SBS (styrène-
butadiène-styrène) enrobant l’armature
autres DOCUMENTS : synthétique des deux côtés. L’épaisseur
de la couche de bitume destinée à la
LABORATOIRE CENTRAL DES PONTS fusion doit être telle qu’elle permette une
ET CHAUSSÉES adhérence en tout point de la feuille au
« Caractéristiques mécaniques de matériaux support, sans endommager l’armature à
en films et en feuilles » : l’occasion du soudage;
– Détermination de la composition d’une – d’une couche supérieure de protection
feuille d’étanchéité bitumineuse. constituée de gravillons minéraux de cou-
leur grise, appliqués à un taux maximal de
– Détermination des caractéristiques en
1,2 kg/m2 et incrustés dans le bitume.
traction.
L’épaisseur minimale de la feuille pré-
– Détermination de l’adhérence.
fabriquée, mesurée en pleine feuille, est de
– Détermination de l’imperméabilité. 4,5 mm.
Contenu normatif
Tome Bétons et produits connexes
VII
3.7 Membrane d’étanchéité
Chapitre Norme

3 3701
Page

2 4 Membrane d’étanchéité
NORME
de

Date

2008 12 15

4.1 Essais Tableau 3701–1


Caractéristiques mécaniques de la feuille
Ces essais sont effectués avec une couche préfabriquée
d’accrochage à base de solvant et avec une
couche d’accrochage à base d’eau. Tempé- Allon-
Force
Vitesse rature gement
Pour les essais d’adhérence et de fissura­ minimale à
d’étirement pendant minimal à
la rupture
tion, le support de béton est préalablement (mm/min) l’essai la rupture
(N/mm)
enduit d’une couche d’accrochage appliquée (°C) (%)
au taux de 0,2 L/m2. Immédiatement après 100 20 30 10
l’évaporation complète du solvant ou de l’eau, 10 -10 20 —
la feuille préfabriquée est collée par fusion au
chalumeau. 4.1.3 Essai de traction sur un collage
4.1.1 Détermination de la composition L’essai de traction est réalisé sur des
éprouvettes découpées perpendiculairement
L’essai est réalisé selon le mode opéra- au joint longitudinal, de telle sorte que le
toire LCPC « Détermination de la composition collage se trouve au centre de l’haltère.
d’une feuille d’étanchéité bitumineuse », sur
des éprouvettes de 50 x 100 mm extraites au L’essai de traction sur un collage sans
trichloréthylène. choc thermique préalable comprend un essai
à 20 ± 1 °C, à une vitesse de 100 mm/min,
4.1.2 Essai de traction et un essai à -10 ± 1 °C, à une vitesse de
10 mm/min.
L’essai est réalisé sur des éprouvettes
en forme d’haltère de 25 mm de largeur et Les résultats de l’essai doivent corres­
de 85 mm de longueur (longueur mesurée pondre à au moins 70 % des valeurs obtenues
entre les mâchoires), conformément au mode à l’occasion de l’essai de traction.
opératoire LCPC « Détermination des carac-
téristiques en traction ». 4.1.4 Essai de perforation
L’essai de traction comprend : Le diamètre de l’éprouvette est de 25 mm,
le poinçon est une tige de 3 mm de diamètre,
– un essai à 20 ± 1 °C, à une vitesse terminée par un cône d’angle au sommet de
de 100 mm/min, sur des éprouvettes 30° dont l’extrémité est légèrement arrondie.
découpées dans les sens longitudinal et
transversal; Les essais sont réalisés à 20 °C et -10 °C,
à la vitesse de 500 mm/min.
– un essai à 20 ± 1 °C, à une vitesse de
100 mm/min, et un essai à -10 ± 1 °C, à une La force de pénétration doit être supé­
vitesse de 10 mm/min, sur des éprouvettes rieure à 80 N.
découpées dans le sens longitudinal, ayant
subi un choc thermique à 140 °C, avec 4.1.5 Essai d’absorption d’eau
maintien de cette température pendant L’essai consiste à immerger dans l’eau
10 min, puis décroissance jusqu’à 40 °C. une éprouvette de 100 x 100 mm pendant
Les caractéristiques mécaniques sont 5 jours, à 50 °C.
données au tableau 3701–1. L’éprouvette ne doit pas absorber plus
d’un gramme d’eau.
Contenu normatif
Bétons et produits connexes Tome

VII
3.7 Membrane d’étanchéité
Chapitre Norme

3 3701
Page
Membrane d’étanchéité 3 4
NORME
de

Date

2008 12 15

4.1.6 Essai d’adhérence au support 1 kg que l’on laisse tomber d’une hauteur de
L’essai est réalisé selon le mode opératoire 500 mm, présenter une marque légère mais
LCPC « Détermination de l’adhérence », à la sans subir de perforation et être étanches à
température de 20 ± 1 °C. l’eau.
L’adhérence au support doit être supé- 4.1.10 Essai de résistance au choc
rieure à 0,4 MPa.
statique
4.1.7 Essai de souplesse à basse L’essai est réalisé sur des éprouvettes de
température 200 x 200 mm, conformément au mode opé-
ratoire « Essai de perforation statique » décrit
L’essai est réalisé sur une éprouvette de dans la norme ONGC 37–GP–56 « Membrane
100 x 150 mm refroidie jusqu’à -10 °C et pliée bitumineuse modifiée, préfabriquée et renfor-
à angle droit sur un mandrin de 25 mm de cée, pour le revêtement des toitures ».
rayon en 2 secondes.
Les éprouvettes doivent pouvoir résister
L’éprouvette ne doit présenter aucun à une force de 245 N exercée à 23 ± 2 °C
signe de craquelage ou de fendillage. pendant une heure, présenter une marque
légère mais sans subir de perforation et être
4.1.8 Essai d’imperméabilité
étanches à l’eau.
L’essai est réalisé selon le mode opératoire
LCPC « Détermination de l’imperméabilité ». 4.1.11 Détermination du pouvoir
Une éprouvette de 150 mm de diamètre de colmatage des fissures
est soumise à une pression d’eau de : L’essai est réalisé conformément à la
– 0,1 MPa pendant 5 jours; norme ASTM C 836 « Standard Specification
– 0,2 MPa pendant 1 jour; for High Solids Content, Cold Liquid-Applied
– 0,3 MPa pendant 1 jour; Elasto-meric Waterproofing Membrane for Use
with Separate Wearing Course ».
– 0,5 MPa pendant 1 jour.
À une température de -20 °C, après
Au cours de l’essai, on ne doit observer 10 cycles de dilatation et de compression,
aucun passage d’eau. à une vitesse de 3 mm/h, ouvrant à 3 mm,
l’éprouvette ne doit présenter aucun signe
4.1.9 Essai de résistance au choc de craquelage, de fendillement ou de perte
dynamique d’adhérence.
L’essai est réalisé sur des éprouvettes
de 300 x 300 mm, conformément au mode 4.1.12 Détermination de la stabilité
opératoire « Essai de résistance au choc sous l’enrobé
dynamique » décrit dans la norme ONGC La feuille préfabriquée est préalablement
37–GP–56 « Membrane bitumineuse modifiée, enduite d’une émulsion anionique à rupture
préfabriquée et renforcée, pour le revêtement lente (SS–1) au taux résiduel de 0,15 l/m2,
des toitures ». puis recouverte d’une couche de 65 mm
Les essais doivent être effectués à des d’épaisseur d’enrobé de type EB–10 S, mis en
températures de 23 ± 2 °C et - 10 ± 2 °C. place à 160 °C et densifié à 94 % de la densité
Contenu normatif

Les éprouvettes doivent pouvoir résister maximale du mélange avec des pneumatiques
à un choc de 4,9 J produit par une masse de gonflés à 0,6 MPa.
Tome Bétons et produits connexes
VII
3.7 Membrane d’étanchéité
Chapitre Norme

3 3701
Page

4 4 Membrane d’étanchéité
NORME
de

Date

2008 12 15

La plaque est découpée en quatre parties 4.2 Étiquetage


et l’on procède sur la coupe à un examen visuel Les produits constituant la membrane
de la feuille préfabriquée et de l’enrobé afin d’étanchéité doivent être livrés dans des con­
de déceler d’éventuelles anomalies. tenants ou emballages scellés et comprendre
Deux quarts de la plaque sont ensuite les indications suivantes :
introduits pendant 2 heures dans une étuve à – les noms du fabricant et du produit;
100 °C. La feuille préfabriquée est désolidari-
sée manuellement du support et de l’enrobé, – les instructions concernant l’application;
en prenant soin de ne pas détruire ce dernier, – le numéro du lot de production;
afin d’examiner son aspect à l’interface avec – le volume des contenants de la couche
la feuille. Une fois récupérée, la feuille est d’accrochage.
examinée par transparence pour déceler les
perforations.
Sur un quart de la feuille ainsi récupérée,
le liant bitumineux est extrait à l’aide de trichlo-
réthylène afin de récupérer l’armature. Une fois
sèche, celle-ci est également examinée par
transparence pour en constater l’état.
Des observations visuelles portant sur les
points suivants doivent démontrer la stabilité
de la feuille préfabriquée sous l’enrobé :
– adhérence entre la feuille préfabriquée et
l’enrobé, et entre la feuille préfabriquée et
le support;
– tenue de la feuille préfabriquée (déforma-
tion, perforations).

Contenu normatif
BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES Tome

3.7 Membrane d’étanchéité VII


Chapitre Norme

3 3702
Page
Membrane autocollante pour joints 1 1
NORME
de

Date

2018 12 15

1. Objet 4. Caractéristiques requises


La présente norme a pour objet de déter- La membrane pour joints comprend :
miner les exigences du Ministère en ce qui – une couche d’accrochage au béton;
a trait aux caractéristiques et aux critères
– une feuille préfabriquée qui adhère à la
d’évaluation d’une membrane pour joints.
couche d’accrochage par autocollage ou
thermofusion.
2. Références
La couche d’accrochage est constituée
La présente norme renvoie à l’édition la d’un enduit à base de bitume modifié par
plus récente des documents suivants : un élastomère thermoplastique styrène-
butadiène-styrène (SBS).
NORMES La feuille préfabriquée est constituée
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING de bitume modifié par un élastomère thermo-
AND MATERIALS plastique SBS et d’une armature en polyester
non tissée, sans granules (Grade S de la
ASTM D1204 « Standard Test Method for norme ASTM D6164 / D6164M « Standard
Linear Dimensional Changes of Nonrigid Specification for Styrene-Butadiene-Styrene
Thermoplastic Sheeting or Film at Elevated (SBS) Modified Bituminous Sheet Materials
Temperature ». Using Polyester Reinforcements »).
ASTM D4073 « Standard Test Method for La feuille préfabriquée doit satisfaire
Tensile-Tear Strength of Bituminous Roofing aux exigences de type 1 de la norme ASTM
Membranes ». D6164 / D6164M « Standard Specification for
ASTM D5147 / D5147M « Standard Test Styrene-Butadiene-Styrene (SBS) Modified
Methods for Sampling and Testing Modified Bituminous Sheet Materials Using Polyester
Bituminous Sheet Material ». Reinforcements ». Les exigences concer-
ASTM D5636 / D5636M « Standard Test nant le conditionnement à la chaleur ne
Method for Low Temperature Unrolling of s’appliquent pas.
Felt or Sheet Roofing and Waterproofing La feuille préfabriquée doit avoir une
Materials ». épaisseur minimale de 2,5 mm.
ASTM D6164 / D6164M « Standard
Specification for Styrene-Butadiene-Styrene 5. Étiquetage
(SBS) Modified Bituminous Sheet Materials
Les produits constituant la membrane
Using Polyester Reinforcements ».
pour joints doivent être livrés dans des conte-
nants ou emballages scellés et comprendre
3. Définition les indications suivantes :
La définition suivante s’applique à la – les noms du fabricant et du produit;
présente norme : – les instructions concernant l’application;
Membrane pour joints  – le numéro du lot de production;
Revêtement adhérent imperméable à l’eau
mis en place entre les sections de murs, de – le volume des contenants de la couche
ponceaux, de culées, entre un ponceau et un d’accrochage.
Contenu normatif

mur, vis-à-vis des joints de construction d’un


portique ou à l’intersection du garde-grève
et d’une dalle de transition (joint de tablier).
BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES Tome

3.8 Mortiers cimentaires en sacs VII


Chapitre Norme

3 3801
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Mortiers cimentaires en sacs 1 4
NORME
de

Date

2016 12 15

1. Objet ASSOCIATION CANADIENNE


DE NORMALISATION
La présente norme a pour objet de déter-
miner les exigences du Ministère en ce qui CSA A23.2 « Méthodes d’essai et pratiques
a trait aux caractéristiques et aux critères normalisées pour le béton ».
d’évaluation des mortiers cimentaires pré- BUREAU DE NORMALISATION
parés et ensachés en usine, utilisés pour la DU QUÉBEC
réparation du béton. BNQ 2621–905 « Béton prêt à l’emploi –
Programme de certification (élaboré à partir
2. Références des exigences des chapitres 4, 5 et 8 de la
La présente norme renvoie à l’édition la norme CSA A23.1-F09/A23.2-F09) ».
plus récente des documents suivants :
3. Définition
NORMES La définition suivante s’applique à la
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING présente norme :
AND MATERIALS Mortier cimentaire en sac 
ASTM C109 / C109M « Standard Test Mélange de liant hydraulique, de granulats
Method for Compressive Strength of fins et d’adjuvants chimiques, pouvant conte-
Hydraulic Cement Mortars (Using 2-in. nir des ajouts cimentaires, des fibres ou des
or [50-mm] Cube Specimens) ». polymères, préparé en usine et fourni en sacs.
ASTM C157 / C157M « Standard Test
Method for Length Change of Hardened
4. Classification
Hydraulic-Cement Mortar and Concrete ». Les mortiers cimentaires sont classifiés
ASTM C348 « Standard Test Method for en trois catégories, N, R et TR :
Flexural Strength of Hydraulic-Cement Catégorie N
Mortars ». Mortier dont le développement des résistances
ASTM C642 « Standard Test Method for à la compression est normal.
Density, Absorption, and Voids in Hardened Catégorie R
Concrete ». Mortier dont le développement des résistances
ASTM C666 / C666M « Standard Test à la compression est rapide.
Method for Resistance of Concrete to Rapid Catégorie TR
Freezing and Thawing ». Mortier dont le développement des résistances
ASTM C882 / C882M « Standard Test à la compression est très rapide.
Method for Bond Strength of Epoxy-Resin
Systems Used With Concrete by Slant 5. Caractéristiques requises
Shear ».
ASTM C1152 / C1152M « Standard Test 5.1 Exigences générales
Method for Acid-Soluble Chloride in Mortar
Les mortiers cimentaires doivent contenir
and Concrete ».
moins de 5 % de gros granulats retenus sur
ASTM C1202 « Standard Test Method for le tamis 10 mm.
Contenu normatif

Electrical Indication of Concrete’s Ability to


Les polymères utilisés comme constituant
Resist Chloride Ion Penetration ».
du mortier cimentaire doivent être employés
avec ou en remplacement de l’eau de gâchage.
Tome BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES

VII 3.8 Mortiers cimentaires en sacs


Chapitre Norme

3 3801
Page

2 4 Mortiers cimentaires en sacs


NORME
de

Date

2016 12 15

Les fibres utilisées comme constituant 5.3 Exigences et essais


du mortier cimentaire ne doivent pas se cor-
roder ni provoquer de gonflement du mortier Les mortiers cimentaires doivent res-
cimentaire. pecter les caractéristiques énumérées au
tableau 3801–1.
Les sacs utilisés pour l’ensachage doivent
être constitués d’un matériau résistant à Pour réaliser les essais, un sac de mortier
l’humidité, afin de prévenir l’hydratation des cimentaire constitue un échantillon. Les spé-
constituants du mortier cimentaire. cimens destinés aux essais sont prélevés à
partir du malaxage d’un échantillon selon les
Tous les mortiers cimentaires doivent recommandations du fabricant, en utilisant un
être accompagnés d’une fiche technique. La malaxeur à mortier.
fiche technique doit comprendre l’information
suivante : Les spécimens sont conservés dans un
moule et protégés contre l’évaporation au
– l’usage du mortier cimentaire; cours des 24 premières heures, sauf les spé-
– les recommandations concernant le cimens de la catégorie TR, qui sont démoulés
malaxage (la quantité d’eau, la quantité après trois heures. Une fois le démoulage
de polymère, l’utilisation de polymère, les terminé, les spécimens sont conservés à l’air
équipements utilisés pour le malaxage, ambiant du laboratoire jusqu’au moment des
les quantités à malaxer, le temps de essais; cependant, les spécimens destinés
malaxage); aux essais de gel-dégel sont conservés à
– les caractéristiques du mortier cimentaire l’humidité jusqu’au moment des essais.
définies au tableau 3801–1; Les spécimens destinés à l’essai d’écail-
– les recommandations concernant la lage sont conditionnés selon l’annexe B
préparation des surfaces; « Détermination de la résistance à l’écaillage
– les recommandations concernant la cure; du béton soumis à des cycles de gel-dégel
en contact avec des sels de déglaçage » du
– les limitations du mortier cimentaire; Fascicule de certification BNQ 2621–905
– les précautions concernant l’utilisation. « Béton prêt à l’emploi – Programme de cer-
tification (élaboré à partir des exigences des
5.2 Étiquetage chapitres 4, 5 et 8 de la norme CSA A23.1-
L’étiquette doit contenir l’information F09/A23.2-F09) ».
suivante :
5.3.1 Essai de résistance
– le nom du fabricant; à la compression
– le nom du mortier cimentaire; L’essai de résistance à la compression doit
– la masse du sac; être réalisé conformément aux exigences de
– le rendement; la norme ASTM C109/C109M « Standard Test
– la date d’expiration; Method for Compressive Strength of Hydraulic
Cement Mortars (Using 2-in. or [50-mm] Cube
– les recommandations pour le malaxage; Specimens) ».
– les quantités d’eau ou de polymères
nécessaires;
Contenu normatif

– les précautions à prendre.


BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES Tome

3.8 Mortiers cimentaires en sacs VII


Chapitre Norme

3 3801
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Mortiers cimentaires en sacs 3 4
NORME
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Date

2016 12 15

Tableau 3801–1
Caractéristiques et méthodes d’essai des mortiers cimentaires
Catégorie de mortier
Caractéristiques Méthodes d’essai
N R TR
Résistance en compression ASTM 3h — — 17
(MPa) C109 / C109M 1d 12 22 —
7d 30 35 45
28d 30 35 45
Résistance à la flexion (MPa) ASTM C348 7d 6,0
Adhérence au béton (MPa) ASTM 1d 7,0
C882 / C882M 7d 10,0
Absorption d’eau (%) ASTM C642 ou 28d max 5,5
CSA A23.2-11C
Variation de longueur (%) ASTM 28d (eau) + 0,15
C157 / C157M 28d (air) - 0,15
Écaillage de surface (56 cycles) BNQ 2621–905 Perte max. (kg/m ) 2
0,50
Gel-dégel (300 cycles) ASTM Module d’élasticité 80
C666 / C666M min. (%)
Teneur en ions chlorure (kg/m3) ASTM — 0,60
C1152 / C1152M
Perméabilité aux ions chlorure ASTM C1202 ou 28d 1500
CSA A23.2-23C

5.3.2 Essai de résistance à la flexion 5.3.4 Essai de détermination


L’essai de résistance à la flexion doit être de la variation de longueur
réalisé conformément aux exigences de la L’essai de détermination de la variation de
norme ASTM C348 « Standard Test Method longueur doit être réalisé conformément aux
for Flexural Strength of Hydraulic-Cement exigences de la norme ASTM C157 / C157M
Mortars ». « Standard Test Method for Length Change
of Hardened Hydraulic-Cement Mortar and
5.3.3 Essai d’absorption d’eau Concrete », sur des spécimens de 25 × 25 ×
L’essai d’absorption d’eau doit être réalisé 300 mm. La lecture initiale est prise immé-
conformément aux exigences de la norme diatement après le démoulage : 24 heures
ASTM C642 « Standard Test Method for pour les mortiers cimentaires de type N et R
Density, Absorption, and Voids in Hardened et 3 heures pour les mortiers cimentaires de
Concrete » ou CSA A23.2-11C « Détermina- type TR.
tion de la teneur en eau, de la masse volu-
Contenu normatif

mique, de l’absorption et des vides d’air dans


le béton, le coulis ou le mortier ».
Tome BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES

VII 3.8 Mortiers cimentaires en sacs


Chapitre Norme

3 3801
Page

4 4 Mortiers cimentaires en sacs


NORME
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Date

2016 12 15

5.3.5 Essai d’écaillage de surface


L’essai d’écaillage de surface doit être
réalisé conformément aux exigences de
l’annexe B « Détermination de la résistance
à l’écaillage du béton soumis à des cycles
de gel-dégel en contact avec des sels de
déglaçage » du Fascicule de certification
BNQ 2621–905 « Béton prêt à l’emploi – Pro-
gramme de certification (élaboré à partir des
exigences des chapitres 4, 5 et 8 de la norme
CSA  A23.1-F09/A23.2-F09) ».

5.3.6 Essai de gel-dégel


L’essai de gel-dégel doit être réalisé
conformément aux exigences de la norme
ASTM C666 / C666M « Standard Test Method
for Resistance of Concrete to Rapid Freezing
and Thawing ». La durée de la cure humide
est de 14 jours avant le début des cycles de
gel-dégel.

5.3.7 Teneur en ions chlorure


La teneur en ions chlorure du mélange sec
ne doit pas excéder 0,6 kg/m3. L’évaluation doit
être faite conformément aux exigences de la
norme ASTM C1152 / C1152M « Standard Test
Method for Acid-Solubre Chloride in Mortar
and Concrete ».

5.3.8 Perméabilité aux ions chlorure


L’essai de perméabilité aux ions chlorure
réalisé à 28 jours est effectué conformément
à la norme ASTM C1202 « Standard Test
Method for Electrical Indication of Concrete’s
Ability to Resist Chloride Ion Penetration » ou
CSA A23.2-23C « Indication électrique de la
capacité du béton à résister à l’infiltration d’ions
chlorures ». Une fois le démoulage réalisé,
les spécimens sont conservés à l’air ambiant
jusqu’au moment des essais.
Contenu normatif
BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES Tome

3.9 Coulis cimentaires VII


Chapitre Norme

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Coulis cimentaires 1 4
NORME
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2019 12 15

1. Objet ASTM C1202 « Standard Test Method for


Electrical Indication of Concrete’s Ability to
La présente norme a pour objet de Resist Chloride Ion Penetration ».
déterminer les exigences du Ministère en ce
qui a trait aux caractéristiques et aux critères ASTM E488 / E488M « Standard Test
d’évaluation des coulis cimentaires. Methods for Strength of Anchors in
Concrete Elements ».
2. Références ASSOCIATION CANADIENNE
DE NORMALISATION
La présente norme renvoie à l’édition la
plus récente des documents suivants : CSA A23.1 / A23.2 « Béton : Constituants et
exécution des travaux / Méthodes d’essai et
NORMES pratiques normalisées pour le béton ».
CSA A3000 « Compendium des matériaux
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING liants ».
AND MATERIALS
ASTM C260 / C260M « Standard AUTRES DOCUMENTS
Specification for Air-Entraining Admixtures
for Concrete ». CENTRE D’EXPERTISE EN ANALYSE
ENVIRONNEMENTALE DU QUÉBEC
ASTM C494 / C494M « Standard
Specification for Chemical Admixtures for MA. 100 – pH 1.1 « Détermination du pH :
Concrete ». méthode électrométrique ».
ASTM C939 « Standard Test Method for MA. 100 – S.T. 1.1 « Détermination des
Flow of Grout for Preplaced-Aggregate solides totaux et des solides totaux volatils :
Concrete (Flow Cone Method) ». méthode gravimétrique ».
ASTM C940 « Standard Test Method for MA. 200 – Mét. 1.2 « Détermination des
Expansion and Bleeding of Freshly Mixed métaux : méthode par spectrométrie de
Grouts for Preplaced-Aggregate Concrete masse à source ionisante au plasma
in the Laboratory ». d’argon ».
ASTM C942 « Standard Test Method MA. 300 – Ions 1.3 « Détermination des
for Compressive Strength of Grouts for anions : méthode par chromatographie
Preplaced-Aggregate Concrete in the ionique ».
Laboratory ». MA. 303 – Anions 1.1 « Détermination des
ASTM C1090 / C1090M « Standard Test anions fluorure, chlorure et sulfate dans
Method for Measuring Changes in Height of l’eau : dosage par chromatographie ionique
Cylindrical Specimens of Hydraulic-Cement avec détecteur conductivimétrique ».
Grout ».
ASTM C1107 / C1107M « Standard 3. Définition
Specification for Packaged Dry, Hydraulic- La définition suivante s’applique à la
Cement Grout (Nonshrink) ». présente norme :
ASTM C1152 / C1152M « Standard Test Coulis cimentaire
Method for Acid-Soluble Chloride in Mortar Mélange de ciment Portland, d’eau et d’adju-
Contenu normatif

and Concrete ». vants ayant une consistance fluide.


Tome BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES

VII 3.9 Coulis cimentaires


Chapitre Norme

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2 4 Coulis cimentaires
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2019 12 15

4. Caractéristiques requises 4.1.2 Coulis préparé au chantier


Les coulis préparés au chantier sont
4.1 Exigences générales utilisés exclusivement pour ancrage au roc.
Le coulis préparé au chantier doit être
4.1.1 Coulis en sac accompagné de la fiche descriptive du
Les coulis en sac sont utilisés pour : mélange. Celle-ci doit comprendre les indica-
– l’ancrage au béton et autres usages; tions suivantes :
– l’injection de gaines de précontrainte. – la masse du ciment;
Les sacs utilisés pour l’ensachage doi- – la quantité d’eau;
vent être constitués d’un matériau résistant – le type d’équipement pour le malaxage;
à l’humidité. – les types et quantités d’adjuvants
Le coulis doit être accompagné d’une chimiques;
fiche technique. Celle-ci doit comprendre les – les caractéristiques du coulis telles qu’elles
indications suivantes : sont définies au tableau 3901–3.
– l’usage recommandé; 4.1.2.1 Adjuvants chimiques
– les recommandations de malaxage (quan- Un agent réducteur d’eau ou un super-
tité d’eau et équipement nécessaire); plastifiant peuvent être utilisés pour réduire
– les caractéristiques du coulis démon- le ressuage et augmenter la fluidité. Ces
trant la conformité aux exigences du adjuvants doivent être conformes aux normes
tableau 3901–1 pour l’ancrage au béton et ASTM C260 / C260M « Standard Specification
autres usages et au tableau 3901–2 pour for Air-Entraining Admixtures for Concrete » ou
l’injection de gaines de précontrainte; ASTM C494 / C494M « Standard Specification
– les précautions et limitations. for Chemical Admixtures for Concrete ». Tous
Le coulis cimentaire pour l’injection de les adjuvants chimiques doivent être exempts
gaines de précontrainte doit être thixotropique. de chlorure.
Le coulis d’ancrage doit contenir un agent
4.1.1.1 Étiquetage expansif à base de poudre d’aluminium pour
Les sacs de coulis doivent porter les produire une dilatation.
indications suivantes :
4.1.2.2 Liant hydraulique
– le nom du fabricant;
Les ciments Portland utilisés pour la
– l’identification du coulis; fabrication du coulis d’ancrage doivent être
– la masse sèche du coulis; de type GU et conformes aux exigences de
– le rendement; la norme CSA A3000 « Compendium des
– les recommandations pour le malaxage; matériaux liants ».
– la date d’expiration, s’il y a lieu; 4.2 Eau de gâchage
– les précautions à prendre, notamment L’eau de gâchage utilisée pour les coulis
l’entreposage; doit être conforme au tableau 3901–4.
– le numéro de lot.
Contenu normatif
BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES Tome

3.9 Coulis cimentaires VII


Chapitre Norme

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Coulis cimentaires 3 4
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Tableau 3901–1
Caractéristiques du coulis en sac pour l’ancrage au béton et autres usages
Caractéristiques Méthodes d’essai Exigences (1)
7,0 MPa à 1 jour
Résistance minimale à la 17,0 MPa à 3 jours
CSA A23.2-1B ou ASTM C942
compression 25,0 MPa à 7 jours
35,0 MPa à 28 jours
0,0 à 0,3 % à 1 jour
Variation de hauteur 0,0 à 0,3 % à 3 jours
ASTM C1090 / C1090M
(cure humide) 0,0 à 0,3 % à 14 jours
0,0 à 0,3 % à 28 jours
Résistance minimale à
ASTM E488 / E488M 40 kN
l’arrachement (force d’ancrage)
1. La quantité maximale d’eau recommandée par le fabricant est utilisée pour déterminer la conformité
aux exigences.

Tableau 3901–2
Caractéristiques du coulis en sac pour l’injection de gaines de précontrainte
Caractéristiques Méthodes d’essai Exigences
Résistance minimale à la 20 MPa à 7 jours
CSA A23.2-1B ou ASTM C942
compression 45 MPa à 28 jours
Gonflement CSA A23.2-1B ou ASTM C940 < 2,0 % à 3 h
Ressuage CSA A23.2-1B ou ASTM C940 0,0 % à 3 h
Min. 20 s
CSA A23.2-1B ou ASTM C939
Max. 30 s
Viscosité
CSA A23.2-1B modifiée (1) Min. 9 s
ou ASTM C939 Max. 20 s
Changement de hauteur du
ASTM C1090 / C1090M 0,0 % à 0,2 % à 24 h et à 28 jours
coulis durci
Teneur en ions
ASTM C1152 / C1152M 0,08 %
chlorure maximale
ASTM C1202 modifiée (2) ou
Perméabilité aux ions chlorure 2500 coulombs
CSA A23.2-23C modifiée (2)
Température CSA A23.2-17C 5°C < T° < 30°C
1. Modifier la procédure en remplissant complètement le cône et en calculant le temps nécessaire pour remplir
un récipient de 1 litre.
2. Utiliser un voltage de 30 V durant 6 heures.
Contenu normatif
Tome BÉTONS ET PRODUITS CONNEXES

VII 3.9 Coulis cimentaires


Chapitre Norme

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4 4 Coulis cimentaires
NORME
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Tableau 3901–3
Caractéristiques du coulis préparé au chantier pour l’ancrage au roc
Caractéristiques Méthodes d’essai Exigences
Rapport eau/liant (max.) — 0,45
Résistance minimale à la 20,0 MPa à 7 jours
CSA A23.2-1B
compression 35,0 MPa à 28 jours
Gonflement CSA A23.2-1B 3 à 8 %
≤ 2 %, de 0 à 24 h
Ressuage CSA A23.2-1B
0,0 % >  24 h
Min. 12 s
Viscosité CSA A23.2-1B
Max. 35 s
Température CSA A23.2-17C 5°C < T° < 30°C

Tableau 3901–4 4.3 Protection des aciers contre


Eau utilisée dans la fabrication du béton
la corrosion
Concentra-
tion maximale Méthode
Les concentrations de produits chimi-
Paramètre ques corrosifs dans les coulis ne doivent pas
dans l’eau de d’analyse (1)
gâchage (mg/l) dépasser les limites suivantes :
500 (béton – chlorures : 250 mg/kg de coulis;
précontraint) MA. 300 – lons 1.3 – nitrates : 100 mg/kg de coulis.
Chlorures
1000 (béton MA. 303 – Anions 1.0 Les procédures sont mentionnées à
armé)
l’article 6.8.4.3.7 de la norme CSA A23.1
Sulfates MA. 300 – lons 1.3 « Béton – Constituants et exécution des
3000
(SO4 ) MA. 303 – Anions 1.0 travaux ».
Alcalis
(Na2O + 600 MA. 200 – Mét. 1.2 4.4 Échantillonnage en chantier
0,658 K2O) Les éprouvettes confectionnées en
Total de chantier doivent être conservées à une tem-
50 000 MA. 100 – S.T. 1.1
solides pérature maintenue entre 15 et 25 °C dans la
pH ≥6 MA. 100 – pH 1.1 proximité des éprouvettes jusqu’au moment
du démoulage à 28 ± 8 heures.
1. MA : méthode d’analyse du Centre d’expertise en
analyse environnementale du Québec.
Contenu normatif
Tome

VII
Chapitre

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Table des matières


4.1 Liants bitumineux
4101 Bitumes
4104 Bitumes fluidifiés
4105 Émulsions de bitume

4.2 Enrobés à chaud


4201 Enrobés à chaud formulés selon
le principe de la méthode Marshall
4202 Enrobés à chaud formulés selon
la méthode de formulation du
Laboratoire des chaussées

4.3 Traitements de surface


4301 Traitements de surface

4.4 Produits de colmatage


de fissures et de joints
4401 Produits de colmatage de fissures
et de joints

4.5 Enrobés à froid


4501 Enrobés pour rapiéçage à froid

Normes archivées (1)
Norme (dernière version) Remarque Archivée le
4102 Bitumes intermédiaires (95 05 26) Fusionnée à la norme 4101. 95 05 26
4103 Bitumes supérieurs (95 05 26) Fusionnée à la norme 4101. 95 05 26

1. Ces normes ont été retirées ou fusionnées et ne sont plus présentées dans le présent document.
Tome

VII
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Liste des tableaux Tableau 4202–2


Critères d’utilisation des bardeaux
4.1 Liants bitumineux
d’asphalte 4
4101 Bitumes
Tableau 4202–3
Tableau 4101–1 Fréquence des essais du coefficient
Exigences pour les bitumes PG Hn-L 5 de polissage par projection 5
Tableau 4101–2 Tableau 4202–4
Exigences pour le contrôle des bitumes 6 Écarts maximaux pour la densité brute
des granulats et écart maximal pour
4104 Bitumes fluidifiés la densité maximale du GBR 6

Tableau 4104–1 Tableau 4202–5


Exigences pour les bitumes fluidifiés Exigences pour la validation des essais
des classes RC–30 et RM–20 3 et des calculs sur les enrobés 9

Tableau 4202–6a
4105 Émulsions de bitume Détermination des cas où un nouvel
essai à l’orniéreur est requis
Tableau 4105–1
(PG H-L vs PG Hn-L) 11
Exigences pour les émulsions
d’accrochage livrées en vrac (LALV) 5 Tableau 4202–6b
Détermination des cas où un nouvel
4.2 Enrobés à chaud essai à l’orniéreur est requis
(PG Hn-L vs PG Hn-L) 11
4201 Enrobés à chaud formulés
selon le principe de la méthode Tableau 4202–7
Marshall Écarts maximaux entre les formules
théorique et finale 13
Tableau 4201–1
Caractéristiques des enrobés à chaud Tableau 4202–8
formulés selon la méthode de formulation Cadence initiale des essais de contrôle
du Laboratoire des chaussées 12 de l’enrobé 14

Tableau 4202–9
4202 Enrobés à chaud formulés selon
Écarts-types maximaux des limites
la méthode de formulation du
de surveillance et de contrôle
Laboratoire des chaussées
des cartes de contrôle 15
Tableau 4202–1
Caractéristiques des enrobés à chaud
formulés selon la méthode de formulation
du Laboratoire des chaussées 17
Tome

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LIANTS ET ENROBÉS Page

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4.3 Traitements de surface Annexe


4301 Traitements de surface 4.1 Liants bitumineux
Tableau 4301–1 4101 Bitumes
Fuseaux granulométriques de
Annexe A
spécification pour les traitements
Détermination des températures
de surface (TS1 à TS6) 3
de caractérisation 7
Tableau 4301–2
Catégories des granulats pour
les traitements de surface 3

Tableau 4301–3
Caractéristiques complémentaires des
granulats pour les traitements de surface 3

4.4 Produits de colmatage


de fissures et de joints
4401 Produits de colmatage
de fissures et de joints

Tableau 4401–1
Exigences relatives au matériau
prélevé à froid 2

Tableau 4401–2
Exigences de contrôle du matériau
prélevé à chaud au fondoir 2

4.5 Enrobés à froid


4501 Enrobés pour rapiéçage à froid

Tableau 4501–1
Caractéristiques des enrobés à froid 4
LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.1 Liants bitumineux VII


Chapitre Norme

4 4101
Page
Bitumes 1 8
NORME
de

Date

2020 12 15

1. Objet AMERICAN SOCIETY FOR TESTING


AND MATERIALS
La présente norme a pour objet de détermi-
ner les exigences du Ministère en ce qui a trait ASTM D70 « Standard Test Method for
aux caractéristiques et aux critères d’évalua- Density of Semi-Solid Asphalt Binder
tion des bitumes ordonnés selon des classes (Pycnometer Method) ».
de performance en fonction des conditions de ASTM D92 « Standard Test Method for
température et de trafic ainsi que de définir Flash and Fire Points by Cleveland Open
les modes d’action en assurance de la qualité Cup Tester ».
relativement à la fabrication des bitumes. ASTM D8078 « Standard Test Method for
Ash Content of Asphalt and Emulsified
2. Références Asphalt Residues ».
La présente norme renvoie à l’édition la MINISTÈRE DES TRANSPORTS
plus récente des documents suivants : DU QUÉBEC
Tome VII – Matériaux,
NORMES Norme 4202 « Enrobés à chaud formulés
AMERICAN ASSOCIATION OF STATE selon la méthode de formulation du
HIGHWAY AND TRANSPORTATION Laboratoire des chaussées ».
OFFICIALS
AUTRES DOCUMENTS
AASHTO R28 « Standard Practice for
Accelerated Aging of Asphalt Binder Using Gouvernement du Québec
a Pressurized Aging Vessel (PAV) ».
MINISTÈRE DES TRANSPORTS
AASHTO T240 « Standard Method of Test
DU QUÉBEC
for Effect of Heat and Air on a Moving Film
of Asphalt Binder (Rolling Thin-Film Oven Recueil des méthodes d’essai LC,
Test) ». LC 25–003 « Stabilité au stockage ».
AASHTO T313 « Standard Method of Test LC 25–007 « Bitume – Évaluation de la
for Determining the Flexural Creep Stiffness température associée à une viscosité ».
of Asphalt Binder Using the Bending Beam
LC 25–009 « Évaluation de la résistance
Rheometer (BBR) ».
d’un liant bitumineux au désenrobage en
AASHTO T315 « Standard Method of Test fonction d’une source granulaire donnée ».
for Determining the Rheological Properties
of Asphalt Binder Using a Dynamic Shear 3. Définitions et abréviations
Rheometer (DSR) ».
AASHTO T316 « Standard Method of Test 3.1 Définitions
for Viscosity Determination of Asphalt
Binder Using Rotational Viscometer ». Les définitions suivantes s’appliquent à
la présente norme :
AASHTO T350 « Standard Method of Test
for Multiple Stress Creep Recovery (MSCR) Bitume
Test of Asphalt Binder Using a Dynamic Produit visqueux constitué principalement de
composés hydrocarbonés et de leurs dérivés.
Contenu normatif

Shear Rheometer (DSR) ».


Le bitume est obtenu par raffinage d’un pétrole
brut avec ou sans additifs.
Tome LIANTS ET ENROBÉS

VII 4.1 Liants bitumineux


Chapitre Norme

4 4101
Page

2 8 Bitumes
NORME
de

Date

2020 12 15

Bitume tiède Température basse de caractérisation (Tb)


Bitume contenant un additif qui permet le Température (°C) à laquelle le bitume est
malaxage et le compactage de l’enrobé à au susceptible de se fissurer par retrait thermique.
moins 20 °C de moins que les températures La méthode de calcul qui conduit à la déter-
optimales de malaxage et de compactage mination de Tb est présentée à l’annexe A.
d’un enrobé à chaud fabriqué avec le même Température élevée de caractérisation (Te)
bitume sans cet additif. Les bitumes tièdes Température (°C) à laquelle le bitume est
doivent permettre le malaxage des enrobés susceptible de se déformer de manière irré-
à l’intérieur d’un intervalle de 14 °C compris versible. La méthode de calcul qui conduit
entre 110 °C et 150 °C. à la détermination de Te est présentée à
Classe de performance l’annexe A.
Classe qui se définit par l’expression PG Hn-L,
où PG signifie « classe de performance » (Per- 3.2 Abréviations
formance Grade); H représente la température Les abréviations suivantes s’appliquent à
limite (en °C) au-dessus de laquelle le bitume la présente norme :
est susceptible de présenter des phénomènes
BBR
de déformation irréversibles; n représente le
Rhéomètre à flexion de poutre (Bending Beam
niveau de sollicitation du trafic (voir « Niveaux
Rheometer).
de sollicitation (n) » ci-après); L représente
la température limite (en °C) au-dessous de DSR
laquelle le bitume est susceptible de se fissurer Rhéomètre à cisaillement dynamique (Dynamic
par retrait thermique. Shear Rheometer).
HRD
Niveaux de sollicitation (n) : S : Standard Haute résistance au désenrobage.
H : Élevé MSCR
V : Très élevé Essai de déformation et de recouvrance
E : Extrême répétées (Multiple Stress Creep Recovery).
Note PAV
Le bitume conserve des propriétés visco- Vieillissement à long terme dans une enceinte
élastiques adéquates lorsqu’il est soumis à pressurisée (Pressuring Aging Vessel).
des conditions climatiques comprises dans RTFOT
l’intervalle défini par les valeurs de H et L Vieillissement à court terme par étuvage
et des conditions de charge correspondant dynamique en couche mince (Rolling Thin-
à son niveau de sollicitation. Film Oven Test).
Lot T
Un lot de bitume est défini comme une quantité Bitume contenant un additif qui permet, géné-
de bitume de même classe de performance ralement, le malaxage des enrobés à des
produit par un même fabricant et ayant les températures de 150 °C et moins et qui facilite
mêmes caractéristiques rhéologiques et le maniement et le compactage des enrobés.
physicochimiques. Les quantités de bitume THRD
représentées par un lot peuvent varier selon le Bitume ayant les caractéristiques T et HRD
procédé de fabrication choisi par le fabricant.
Contenu normatif

définies précédemment.
LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.1 Liants bitumineux VII


Chapitre Norme

4 4101
Page
Bitumes 3 8
NORME
de

Date

2020 12 15

4. Caractéristiques requises – les résultats des essais de caractérisation


Le bitume utilisé dans la fabrication d’enro- définis à la section 5.2;
bés doit respecter les exigences décrites au - à la suite de l’obtention du résultat
tableau 4101–1. du paramètre Jnr3,2 mesuré à l’essai
De plus, le bitume doit permettre l’exécu- MSCR, inscrire le niveau de sollicita-
tion de tous les essais de contrôle prévus à tion qui y est associé;
la norme 4202. – la date du contrôle;
– les résultats des essais de contrôle définis
5. Assurance de la qualité à la section 5.3;
- à la suite de l’obtention du résultat
5.1 Attestation de conformité du paramètre Jnr3,2 mesuré à l’essai
Les modes de production du bitume MSCR, inscrire le niveau de sollicita-
doivent permettre l’échantillonnage sécuritaire tion qui y est associé;
du produit final avant la rampe de chargement. – les températures minimale et maximale
Pour chaque livraison de bitume, le fabri- d’entreposage;
cant de bitume doit fournir au producteur – les températures minimale et maximale
d’enrobé une attestation de conformité conte- de malaxage1.
nant les informations suivantes : L’échantillon utilisé pour ces essais doit
– le nom du fabricant et le lieu de fabrication; être représentatif du produit livré aux cen-
– le lieu d’entreposage et d’expédition du trales d’enrobage. Si un additif est ajouté au
bitume à l’entrepreneur; bitume lors du chargement dans les citernes
de transport, la caractérisation du bitume doit
– la classe de performance du bitume sui- être faite après l’ajout de l’additif et l’homogé-
vie, s’il y a lieu, des lettres HRD s’il s’agit néisation. Cette caractérisation peut être faite
d’un bitume à haute résistance au désen- au préalable sur un échantillon de synthèse
robage, T s’il s’agit d’un bitume tiède ou contenant les mêmes lots de constituants
THRD s’il s’agit d’un bitume tiède à haute mélangés dans les mêmes proportions.
résistance au désenrobage;
Si un additif est ajouté au bitume après sa
– le numéro de lot; livraison à la centrale d’enrobage, le fabricant
– la date de fabrication; d’enrobé devient le fabricant de bitume au
– la date de caractérisation; sens de la présente norme. Par conséquent, le

1. Un intervalle de 14 °C est alloué pour le malaxage. Cet intervalle est déterminé par l’application d’une tolé-
rance de ± 7 °C sur la température optimale de malaxage. Cette température optimale, correspondant à une
viscosité de 0,17 Pa • s pour les bitumes PG HS-L, est déterminée selon la méthode d’essai LC 25–007. Pour
les bitumes modifiés par l’ajout de polymères (PG HH-L, PG HV-L ou PG HE-L), la température optimale de
malaxage est déterminée par le fabricant selon sa propre méthodologie. Peu importe la méthodologie utili-
sée, si la température optimale de malaxage est supérieure ou égale à 163 °C, la température minimale de
malaxage est fixée à 156 °C et la température maximale de malaxage, à 170 °C. Pour les bitumes PG Hn-L T
Contenu normatif

et PG Hn-L THRD, les intervalles de 14 °C des températures de malaxage pour les enrobés à chaud et pour
les enrobés tièdes, s’il y a lieu, doivent être inscrits sur l’attestation de conformité. La différence entre les
valeurs maximales des intervalles (malaxage à chaud et malaxage tiède) inscrits sur l’attestation de conformité
doit être de 20 °C ou plus.
Tome LIANTS ET ENROBÉS

VII 4.1 Liants bitumineux


Chapitre Norme

4 4101
Page

4 8 Bitumes
NORME
de

Date

2020 12 15

système qualité ISO de la centrale d’enrobage


doit couvrir cette activité, notamment en ce qui
a trait aux équipements, aux produits utilisés
et aux modes d’incorporation de l’additif. De
plus, le fabricant de bitume doit fournir une
attestation de conformité du produit ainsi
modifié.

5.2 Caractérisation des lots de


bitume
Chaque lot de bitume doit être caractérisé
avant sa mise en marché et au moins toutes
les quatre semaines par la suite. Les essais
de caractérisation requis sont spécifiés au
tableau 4101–1.

5.3 Contrôle des lots du bitume


Chaque lot de bitume doit être contrôlé
hebdomadairement. Les essais de contrôle
requis sont spécifiés au tableau 4101–2.
Si une des exigences spécifiées au
tableau 4101–2 pour les paramètres Sc (60)
ou mc (60) n’est pas satisfaite, la limite infé-
rieure de la classe doit être confirmée par la
détermination de la température basse de
caractérisation (Tb ) au regard des exigences
du tableau 4101–1.

Contenu normatif
LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.1 Liants bitumineux VII


Chapitre Norme

4 4101
Page
Bitumes 5 8
NORME
de

Date

2020 12 15

Tableau 4101–1
Exigences pour les bitumes PG Hn-L
Classe de performance Méthode
Paramètre
PG 52n–34 PG 52n–40 PG 58n–28 PG 58n–34 PG 64n–28 PG 64n–34 d’essai

Bitume d’origine
DSR 10 rad/s, à T °C 52 °C 52 °C 58 °C 58 °C 64 °C 64 °C
AASHTO T315
G*/sinδ ≥ 1,00 kPa
Viscosité Brookfield à T °C 135 °C : < 3 Pa • s, 165 °C : (1) AASHTO T316
Point éclair > 230 °C ASTM D92
Stabilité au stockage ≤ 2 °C
LC 25–003
Point de ramollissement moyen Voir la note 1
Teneur en cendres ≤ 0,50 % ASTM D8078
Masse volumique à 25 °C en
Voir la note 1 ASTM D70
g/cm3
Enrobage résiduel (2) ≥ 95 % (3) LC 25–009
BBR temps de
-24 °C -30 °C -18 °C -24 °C -18 °C -24 °C
charge 60 s, à T °C
AASHTO T313
Module de rigidité So (60) Voir la note 1
Pente mo (60) Voir la note 1
Bitume vieilli à court terme (RTFOT)
Variation de masse (4) < 1,00 % < 1,00 % < 1,00 % < 1,00 % < 0,80 % < 1,00 % AASHTO T240
MSCR à T °C 52 °C 52 °C 58 °C 58 °C 64 °C 64 °C
n=S ≤ 4,50 kPa-1
n=H ≤ 2,00 kPa-1
Jnr3,2
n=V ≤ 1,00 kPa-1 AASHTO T350
n=E ≤ 0,50 kPa-1
(5)
Jnrdiff  75 % max.
(6) -0,263
R 3,2  ≥ 29,371 Jnr3,2
Bitume vieilli à long terme (RTFOT + PAV)
Vieillissement au PAV, (7) (7)
100 °C   100 °C  100 °C 100 °C 100 °C 100 °C AASHTO R28
à T °C
BBR temps de
-24 °C -30 °C -18 °C -24 °C -18 °C -24 °C
charge 60 s, à T °C
Module de rigidité S(60) ≤ 300 MPa AASHTO T313
Pente m(60) ≥ 0,300
Température basse (Tb ) ≤ -34 °C ≤ -40 °C ≤ -28 °C ≤ -34 °C ≤ -28 °C ≤ -34 °C
∆Tc après RTFOT et Voir la note 8 et
— Voir la note 1 — Voir la note 1 — —
PAV 40 h l’annexe A.1
1. Inscrire le résultat obtenu sur l’attestation de conformité.
2. Pour les bitumes HRD et THRD seulement, testés avec les granulats de référence de la source 3573-0164 fournis par la Direction
des matériaux d’infrastructures de la Direction générale du laboratoire des chaussées.
3. Lorsque le bitume est prélevé à la centrale d’enrobage, aux fins de contrôle de la qualité, une tolérance de 5 % s’applique à ce paramètre.
4. La variation en masse peut être positive (gain) ou négative (perte).
5. Cette exigence ne s’applique pas aux bitumes de niveau de sollicitation E.
6. Cette exigence ne s’applique pas aux bitumes de niveau de sollicitation S (Jnr3,2 > 2,00 kPa-1 ) et elle est limitée à 55 % au minimum
Contenu normatif

pour les bitumes dont le Jnr3,2 < 0,10 kPa-1.


7. Pour les bitumes PG 52S-L et PG 52H-L, le vieillissement au PAV est réalisé à 90 °C.
8. Le vieillissement au PAV 40 h est réalisé sur le bitume préalablement vieilli au RTFOT par l’application de deux cycles successifs de 20 h,
conformément à la méthode AASHTO R28. Après la dépressurisation du premier cycle, l’opérateur n’ouvre pas l’appareil et démarre
le deuxième cycle dans les 30 minutes suivant la dépressurisation du premier.
Tome LIANTS ET ENROBÉS

VII 4.1 Liants bitumineux


Chapitre Norme

4 4101
Page

6 8 Bitumes
NORME
de

Date

2020 12 15

Tableau 4101–2
Exigences pour le contrôle des bitumes
Classe de performance
Méthode
Paramètre
d’essai
PG 52n–34 PG 52n–40 PG 58n–28 PG 58n–34 PG 64n–28 PG 64n–34

Bitume d’origine

DSR 10 rad/s, à T °C 52 °C 52 °C 58 °C 58 °C 64 °C 64 °C


AASHTO T315
G*/sinδ ≥ 1,00 kPa

BBR temps de charge


-24 °C -30 °C -18 °C -24 °C -18 °C -24 °C
60 s, à T °C

Module de rigidité Sc (60) ≤ Smax (1) AASHTO T313

Pente mc (60) ≥ 0,350 ≥ 0,350 ≥ 0,400 ≥ 0,350 ≥ 0,400 ≥ 0,350

Bitume vieilli à court terme (RTFOT) (2)

MSCR à T °C 52 °C 52 °C 58 °C 58 °C 64 °C 64 °C

n=S ≤ 4,50 kPa-1

n=H ≤ 2,00 kPa-1
Jnr3,2
n=V ≤ 1,00 kPa-1 AASHTO T350

n=E ≤ 0,50 kPa-1
(3)
Jnrdiff  75 % max.
(4)
R 3,2  ≥ 29,371 Jnr3,2
-0,263

1. Le module de rigidité maximal permissible (Smax) est obtenu par la relation suivante :

Smax = So (60) + 10 × (L – Tb)

où : So est la valeur du module de rigidité mesurée à 60 s sur le bitume d’origine au moment de la caractérisation du lot par
le fournisseur.
2. Le bitume utilisé pour la réalisation de l’essai MSCR peut provenir du contenu de deux bouteilles. Ainsi, quatre bitumes peuvent être
vieillis en même temps. Pour la caractérisation du bitume ou lors d’un droit de recours, la méthode AASHTO T240 doit être suivie
intégralement.
3. Cette exigence ne s’applique pas aux bitumes de niveau de sollicitation E.
4. Cette exigence ne s’applique pas aux bitumes de niveau de sollicitation S (Jnr3,2 > 2,00 kPa-1 ) et elle est limitée à 55 % au minimum
pour les bitumes dont le Jnr3,2 < 0,10 kPa-1.
Contenu normatif
LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.1 Liants bitumineux VII


Chapitre Norme

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Page
Bitumes 7 8
NORME
de

Date

2020 12 15

ANNEXE A
Détermination des températures de caractérisation

A.1 Température basse de caractérisation (Tb )

La température basse de caractérisation est déterminée par calcul à partir des mesures des paramètres
S(60) et m(60) obtenues sur un échantillon de bitume vieilli à long terme (RTFOT et PAV) soumis à des
essais BBR réalisés à diverses températures. Le modèle considère que la fissuration de l’enrobé est
favorisée lorsque la valeur du module de rigidité S(60) est supérieure à 300 MPa ou que la pente de
la courbe, désignée comme m(60), est inférieure à 0,300. À partir des résultats de deux essais BBR
réalisés sur le bitume vieilli à long terme (RTFOT + PAV) à des températures T1 et T2, il est possible de
calculer la température pour laquelle le module de rigidité S(60) = 300 MPa. Pour plus de précision, les
températures d’essais sont celles où S(60)1 < 300 MPa et S(60)2 > 300 MPa. L’équation 1 est utilisée
pour obtenir Tb (rigidité) :

 log(300) – log [S(60)1] 


Tb (rigidité) = T1 +  [T2 – T1] ×  – 10 (équation 1)
log [S(60)2] – log [S(60)1]
 

La pente m(60) doit également être prise en considération. L’équation 2 permet de déterminer la
température Tb (pente) pour laquelle la pente m(60) est équivalente à 0,300. Pour plus de précision,
les températures d’essais sont celles où m(60)1 < 0,300 et m(60)2 > 0,300.

 0,300 – m(60)1 
Tb (pente) = T1 +  [T2 – T1] ×  – 10 (équation 2)
m(60)2 – m(60)1
 

La température la plus restrictive de Tb (rigidité) et de Tb (pente), soit la plus élevée, est celle qui est
retenue comme valeur de Tb.
L’équation 3 permet de déterminer le paramètre ∆Tc à partir des températures basses calculées selon
S(60) et m(60).

∆Tc = Tb (rigidité) – Tb (pente) (équation 3)

Dans certains cas, la détermination de ∆Tc peut nécessiter la réalisation d’essais BBR à plus de
deux températures afin que les températures basses soient interpolées selon les deux critères.
Contenu normatif
Tome LIANTS ET ENROBÉS

VII 4.1 Liants bitumineux


Chapitre Norme

4 4101
Page

8 8 Bitumes
NORME
de

Date

2020 12 15

A.2 Température élevée de caractérisation (Te )

La température élevée de caractérisation est déterminée par calcul à partir des mesures du paramètre
G*/sin obtenues à diverses températures en utilisant le DSR.

À partir des résultats de deux essais DSR réalisés sur le bitume d’origine à des températures T1 et
T2, il est possible de calculer la température pour laquelle G*/sin = 1,00 kPa. Pour plus de précision,
les températures d’essais sont celles où (G*/sin)1 < 1,00 kPa et (G*/sin)2 > 1,00 kPa. L’équation 3 est
utilisée pour obtenir Te :

 log(1,00) – log [(G* / sinδ)1] 


Te = T1 +  [T2 – T1] × 
log [(G* / sinδ)2] – log [(G* / sinδ)1] (équation 4)
 

Contenu normatif
LIANTS ET ENROBÉS Tome

VII
4.1 Liants bitumineux
Chapitre Norme

4 4104
Page
Bitumes fluidifiés 1 3
NORME
de

Date

2015 12 15

1. Objet AUTRES DOCUMENTS


La présente norme a pour objet de déter- Gouvernement du Québec
miner les exigences du Ministère en ce qui
a trait aux caractéristiques et aux critères MINISTÈRE DES TRANSPORTS,
d’évaluation des bitumes fluidifiés. LABORATOIRE DES CHAUSSÉES
LC 26–100 « Détermination de la teneur en
2. Références bitume ».
LC 26–110 « Détermination de la masse du
La présente norme renvoie à l’édition la
filler dans le produit de l’extraction ».
plus récente des documents suivants :

NORMES 3. Définitions
Les définitions suivantes s’appliquent à
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING la présente norme.
AND MATERIALS
Bitume fluidifié
ASTM D5 / D5M « Standard Test Method for
Penetration of Bituminous Materials ». Liant liquide à base de bitume obtenu par
dissolution d’un bitume routier dans un solvant
ASTM D95 « Standard Test Method hydrocarboné d’origine pétrolière.
for Water in Petroleum Products and
Bituminous Materials by Distillation ». Lot
ASTM D113 « Standard Test Method for Quantité déterminée de bitume fluidifié de
Ductility of Bituminous Materials ». même type et de même classe, présentant
les mêmes caractéristiques physicochimiques,
ASTM D402 / D402M « Standard Test produit par le même fabricant, avec les mêmes
Method for Distillation of Cutback Asphalt ». constituants, dans les mêmes proportions et
ASTM D2026 / D2026M « Standard selon le même procédé de fabrication.
Specification for Cutback Asphalt (Slow-
Curing Type) ». 4. Classification
ASTM D2027 / D2027M « Standard
Les bitumes fluidifiés doivent appartenir
Specification for Cutback Asphalt (Medium-
à une des classes suivantes :
Curing Type) ».
– Séchage rapide (RC) :
ASTM D2028 / D2028M « Standard
Specification for Cutback Asphalt (Rapid- Classes : RC–30, RC–70, RC–250,
Curing Type) ». RC–800, RC–3000
ASTM D2042 « Standard Test Method – Séchage moyen (MC) :
for Solubility of Asphalt Materials in Classes : MC–30, MC–70, MC–250,
Trichloroethylene ». MC–800, MC–3000
ASTM D2170 / D2170M « Standard Test – Séchage lent (SC) :
Method for Kinematic Viscosity of Asphalts Classes : SC–70, SC–250, SC–800,
(Bitumens) ». SC–3000
– Séchage mi-rapide (RM) :
Contenu normatif

Classe : RM–20
Les chiffres de chacune des classes dési-
gnent le degré de viscosité minimal du bitume.
Tome LIANTS ET ENROBÉS
VII 4.1 Liants bitumineux
Chapitre Norme

4 4104
Page

2 3
Bitumes fluidifiés
NORME
de

Date

2015 12 15

5. Caractéristiques requises 6. Attestation de conformité


Les bitumes fluidifiés des classes RC–30 Pour chaque livraison de bitume fluidifié,
et RM–20 doivent être conformes aux exi- le fournisseur doit fournir à l’entrepreneur une
gences du tableau 4104–1. Les autres bitumes attestation de conformité contenant l’informa-
fluidifiés doivent être conformes aux normes tion suivante :
ASTM D2026 / D2026M « Standard Speci- – le nom du fabricant et le lieu de fabrication;
fication for Cutback Asphalt (Slow-Curing
– le lieu d’entreposage et le lieu d’expédition
Type) », ASTM D2027 / D2027M « Standard
du bitume fluidifié à l’entrepreneur;
Specification for Cutback Asphalt (Medium-
Curing Type) » et ASTM D2028 / D2028M – l’identification de l’entreprise qui entrepose
« Standard Specification for Cutback Asphalt et livre à l’entrepreneur le bitume fluidifié;
(Rapid-Curing Type) ». L’exigence de visco- – la classe de bitume fluidifié;
sité cinématique sur le résidu de distillation – le numéro de lot de bitume fluidifié;
ne s’applique pas aux bitumes fluidifiés à
– la date de fabrication;
séchage rapide (RC) et moyen (MC). Toute-
fois, la pénétration du résidu doit être de 80 – les résultats d’essais du pourcentage de
à 120 dmm dans le cas des bitumes fluidifiés résidu de distillation (ASTM D402 / D402M
à séchage rapide (RC), de 120 à 300 dmm « Standard Test Method for Distillation of
dans le cas des bitumes fluidifiés à séchage Cutback Asphalt »);
moyen de classes MC–30, MC–70 et MC–250, – les recommandations concernant le trans-
et de 120 à 250 dmm dans le cas des bitumes port, la manutention et l’entreposage des
fluidifiés à séchage moyen de classes MC–800 bitumes fluidifiés;
et MC–3000. – les températures recommandées pour la
Si le bitume fluidifié sert à fabriquer un pulvérisation, le mélange et le pompage
mélange, la présence de ce type de bitume des bitumes fluidifiés.
dans un enrobé doit permettre l’exécution Note
de tous les essais de contrôle prévus pour
Les essais sur le bitume fluidifié sont effectués
évaluer la qualité de cet enrobé et, notam-
sur des échantillons prélevés au réservoir
ment, la teneur en bitume d’après la méthode
d’expédition.
d’essai LC 26–100 « Détermination de la
teneur en bitume » et la masse du filler d’après
la méthode d’essai LC 26–110 « Détermina-
tion de la masse du filler dans le produit de
l’extraction ».

5.1 Étiquetage
L’étiquette de chaque baril doit contenir
l’information suivante :
– le nom du fournisseur;
– la classe de bitume fluidifié;
– le numéro du lot de production;
Contenu normatif

– la date de fabrication.
LIANTS ET ENROBÉS Tome

VII
4.1 Liants bitumineux
Chapitre Norme

4 4104
Page
Bitumes fluidifiés 3 3
NORME
de

Date

2015 12 15

Tableau 4104–1
Exigences pour les bitumes fluidifiés des classes RC–30 et RM–20
Méthodes RC–30 RM–20
Exigence
d’essai Minimum Maximum Minimum Maximum
Essais sur l’émulsion
Viscosité cinématique à 60 °C ASTM
30 60 20 35
(mm2/s) D2170 /D2170M
Essai de distillation, % du distillat ASTM
total jusqu’à 360 °C D402 / D402M
jusqu’à 190 °C 15 — — 60
jusqu’à 225 °C 55 — 40 —
jusqu’à 260 °C 75 — 70 —
jusqu’à 315 °C 90 — 85 —
Résidu de distillation jusqu’à
50 — 50 —
360 °C, différence de volume (%)
Essais sur le résidu de distillation
Pénétration à 25 °C, 100 g, 5 s
ASTM D5 / D5M 80 120 80 200
(dmm)
Ductilité à 25 °C (cm) ASTM D113 100 — 100 —
Solubilité dans le trichloroéthylène
ASTM D2042 99,0 — 99,0 —
(% en masse)
Eau (% en volume) ASTM D95 — 0,2 — 0,2
Contenu normatif
LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.1 Liants bitumineux VII


Chapitre Norme

4 4105
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Émulsions de bitume 1 5
NORME
de

Date

2019 12 15

1. Objet ASTM D7402 « Standard Practice for


Identifying Cationic Emulsified Asphalts ».
La présente norme a pour objet de déter-
miner les exigences du Ministère en ce qui ASTM D7496 « Standard Test Method for
a trait aux caractéristiques et aux critères Viscosity of Emulsified Asphalt by Saybolt
d’évaluation des émulsions de bitume. Furol Viscometer ».
ASTM D8078 « Standard Test Method for
2. Références Ash Content of Asphalt and Emulsified
Asphalt Residues ».
La présente norme renvoie à l’édition la
plus récente des documents suivants : AUTRES DOCUMENTS
NORMES Gouvernement du Québec
MINISTÈRE DES TRANSPORTS
AMERICAN ASSOCIATION OF STATE
DU QUÉBEC
HIGHWAY AND TRANSPORTATION
OFFICIALS Recueil des méthodes d’essai LC,
AASHTO T315 « Standard Method of Test LC 25–005 « Recouvrance d’élasticité ».
for Determining the Rheological Properties LC 25–012 « Récupération du résidu
of Asphalt Binder Using a Dynamic Shear d’émulsion sur plaque de granit ».
Rheometer (DSR) ». LC 25–013 « Distillation d’émulsions
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING bitumineuses avec polymères ».
AND MATERIALS
ASTM D5 / D5M « Standard Test Method for 3. Définitions
Penetration of Bituminous Materials ». Les définitions suivantes s’appliquent à
ASTM D977 « Standard Specification for la présente norme :
Emulsified Asphalt ». Émulsion de bitume
ASTM D2397 / D2397M « Standard Mélange hétérogène instable comprenant
Specification for Cationic Emulsified une phase dispersante continue (solution
Asphalt ». aqueuse) au sein de laquelle se trouve la
ASTM D6930 « Standard Test Method phase dispersée, constituée de gouttelettes
for Settlement and Storage Stability of de bitume. L’émulsion est stabilisée par la
Emulsified Asphalts ». présence de produits émulsifiants anioniques
ASTM D6933 « Standard Test Method for (émulsions anioniques) ou cationiques (émul-
Oversized Particles in Emulsified Asphalts sions cationiques). Au contact des granulats,
(Sieve Test) ». il y a une rupture de l’émulsion se manifestant
par :
ASTM D6934 « Standard Test Method
for Residue by Evaporation of Emulsified – l’évaporation de l’eau et la coalescence
Asphalt ». des particules de bitume (prise);
ASTM D6936 « Standard Test Method for – l’évaporation de l’eau restante et des
Determining Demulsibility of Emulsified fractions volatiles jusqu’à ce que le liant
résiduel ne contienne plus que des hydro-
Contenu normatif

Asphalt ».
carbures non volatils (mûrissement).
ASTM D6997 « Standard Test Method for
Distillation of Emulsified Asphalt ».
Tome LIANTS ET ENROBÉS
VII 4.1 Liants bitumineux
Chapitre Norme

4 4105
Page

2 5 Émulsions de bitume
NORME
de

Date

2019 12 15

Note : Note
L’émulsion inversée est une émulsion dont Les émulsions de bitume peuvent être
la phase dispersante est le bitume et la modifiées par des polymères. Dans ce cas,
phase dispersée, l’eau. leur appellation est suivie d’un « P ». Dans
Liant d’accrochage livré en vrac (LALV) le texte ci-après, elles seront appelées
Émulsion utilisée comme liant d’accrochage, « émulsions de bitume polymère ». Dans
livrée en vrac et épandue à l’aide d’une citerne le cas où l’émulsion a un liant résiduel dur,
épandeuse. l’appellation est suivie d’un « h ».
Lot
5. Exigences générales
Quantité déterminée d’émulsion de bitume de
même type et de même classe, présentant les
mêmes caractéristiques physicochimiques et 5.1 Émulsions anioniques
rhéologiques, produit par le même fabricant, Les émulsions anioniques doivent être
avec les mêmes constituants dans les mêmes conformes aux exigences de la norme
proportions et selon le même procédé de ASTM D977 « Standard Specification for
fabrication. Emulsified Asphalt ».

4. Classification des émulsions 5.2 Émulsions anioniques à


Les émulsions standards peuvent être flottabilité élevée
divisées selon trois grandes familles : Les émulsions anioniques à flottabilité éle-
vée doivent être conformes aux exigences de
4.1 Émulsions anioniques la norme ASTM D977 « Standard Specification
La dénomination de ces émulsions prend for Emulsified Asphalt ».
en considération le temps de rupture :
5.3 Émulsions cationiques
– à rupture rapide (RS);
Les émulsions cationiques doivent être
– à rupture moyenne (MS); conformes aux exigences de la norme ASTM
– à rupture lente (SS). D2397 / D2397M « Standard Specification for
Cationic Emulsified Asphalt ». Les émulsions
4.2 Émulsions anioniques à des types CMS-2 et CMS-2h doivent satis-
flottabilité élevée faire aux critères de la norme ASTM D2397 /
D2397M, à l’exception du pourcentage d’huile
Complément à la norme

La dénomination de ces émulsions prend


dans le distillat qui ne doit pas excéder 6 %.
en considération le temps de rupture :
– à rupture rapide (HFRS); 5.4 Émulsions de bitume polymère
– à rupture moyenne (HFMS). Les émulsions de bitume polymère doivent
être conformes aux exigences des normes
4.3 Émulsions cationiques ASTM D977 « Standard Specification for
La dénomination de ces émulsions prend Emulsified Asphalt » et ASTM D2397 / D2397M
en considération le temps de rupture : « Standard Specification for Cationic Emulsi-
fied Asphalt » pour les émulsions de bitume
Contenu normatif

– à rupture rapide (CRS);


sans polymère de même appellation. La
– à rupture moyenne (CMS); distillation des émulsions de bitume poly-
– à rupture lente (CSS); mère doit être effectuée selon la méthode
– à rupture contrôlée (CQS). d’essai LC 25–013 « Distillation d’émulsions
LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.1 Liants bitumineux VII


Chapitre Norme

4 4105
Page
Émulsions de bitume 3 5
NORME
de

Date

2019 12 15

bitumineuses avec polymères ». Toutes les 7. Étiquetage et attestation de


émulsions de bitume polymère (y compris
les produits d’entreprises) doivent avoir une conformité
recouvrance d’élasticité minimale (mesurée
selon la méthode LC 25–005 « Recouvrance 7.1 Étiquetage
d’élasticité ») de 55 %, excepté les émulsions Lorsque l’émulsion est livrée en baril,
à flottabilité élevée, qui doivent avoir une l’étiquette de chaque baril doit contenir l’infor-
recouvrance d’élasticité minimale de 50 %. mation suivante :
– le nom du fournisseur;
6. Exigences spécifiques – le type et la classe de produit;
– le numéro du lot de production;
6.1 Liant d’accrochage livré en
– la date de fabrication.
vrac (LALV)
Les émulsions de bitume pour liants 7.2 Attestation de conformité
d’accrochage livrés en vrac peuvent être Pour chaque livraison d’émulsion de
une émulsion de type CRS-1h ou un pro- bitume, le fournisseur doit fournir à l’entrepre-
duit d’entreprise. Dans tous les cas, elles neur une attestation de conformité contenant
doivent être conformes aux spécifications du l’information suivante :
tableau 4105–1.
– le nom du fabricant et le lieu de fabrication;
6.2 Liant d’imprégnation – le lieu d’entreposage et le lieu d’expédition
Les émulsions de bitume pour liants d’im- de l’émulsion de bitume à l’entrepreneur;
prégnation sont des émulsions de type SS-1 – l’identification de l’entreprise qui entre-
ou SS-1h conformes à la norme ASTM D977 pose et livre à l’entrepreneur l’émulsion
« Standard Specification for Emulsified de bitume;
Asphalt » ou des émulsions de type CSS-1 ou – le type et la classe de l’émulsion de bitume;
CSS-1h conformes à la norme ASTM D2397 / – le numéro de lot de l’émulsion de bitume;
D2397M « Standard Specification for Cationic
Emulsified Asphalt ». – la date de fabrication;
Ces émulsions peuvent être diluées chez – pour les émulsions d’accrochage livrées
le fournisseur jusqu’à un minimum de 30 % en vrac, les résultats d’essais suivants :
de bitume résiduel. Lorsqu’une émulsion est - la viscosité Saybolt Furol (ASTM
diluée dans les réservoirs du fournisseur ou D7496 « Standard Test Method for
lors de son chargement, l’exigence de viscosité Viscosity of Emulsified Asphalt by
ne s’applique plus et une nouvelle attestation Saybolt Furol Viscometer »);
de conformité avec les caractéristiques de - le pourcentage de résidu par évapo-
l’émulsion diluée doit être produite. ration (ASTM D6934 « Standard Test
Method for Residue by Evaporation of
6.3 Enrobé à l’émulsion Emulsified Asphalt ») ou par distillation
La présence de bitume résiduel dans un (ASTM D6997 « Standard Test Method
enrobé à l’émulsion doit permettre l’exécution for Distillation of Emulsified Asphalt »
Contenu normatif

de tous les essais de contrôle prévus pour ou LC 25–013 « Distillation d’émul-


évaluer la qualité de cet enrobé. sions bitumineuses avec polymères »);
Tome LIANTS ET ENROBÉS
VII 4.1 Liants bitumineux
Chapitre Norme

4 4105
Page

4 5 Émulsions de bitume
NORME
de

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2019 12 15

- le pourcentage d’huile dans le distil- - la pénétration effectuée sur le résidu


lat, si le pourcentage de résidu est de distillation (ASTM D5 / D5M « Stan-
mesuré par distillation (ASTM D6997 dard Test Method for Penetration of
« Standard Test Method for Distillation Bituminous Materials »);
of Emulsified Asphalt ») ou LC 25–013 – les températures minimale et maximale
« Distillation d’émulsions bitumineuses d’entreposage;
avec polymères »;
– les températures minimale et maximale
- le ratio du module complexe de cisail- d’utilisation;
lement et de l’angle de phase G*/sinδ
– la température minimale de l’air ambiant
à 64 °C (LC 25–012 « Récupération
pour l’épandage de l’émulsion;
de résidu d’émulsion sur plaque de
granit » et AASHTO T315 « Standard – le type et le pourcentage de polymère dans
Method of Test for Determining the le résidu de distillation, avec une précision
Rheological Properties of Asphalt Bin- de ± 0,5 %, lorsqu’il s’agit d’une émulsion
der Using a Dynamic Shear Rheometer utilisée pour la fabrication d’enrobé coulé
(DSR) »); à froid.
- le pourcentage de recouvrance
d’élasticité selon la méthode d’essai
LC 25–005 « Recouvrance d’élas-
ticité » du Ministère effectué sur le
résidu de distillation lorsqu’il s’agit
d’une émulsion polymère;
– pour les autres émulsions :
- le pourcentage de résidu par distillation
(ASTM D6997 « Standard Test Method
for Distillation of Emulsified Asphalt »
ou LC 25–013 « Distillation d’émul-
sions bitumineuses avec polymères »);
- le résultat du pourcentage d’huile
dans le distillat (ASTM D6997 « Stan-
dard Test Method for Distillation of
Emulsified Asphalt ») ou LC 25–013
« Distillation d’émulsions bitumineuses
avec polymères »;
- le pourcentage de recouvrance
d’élasticité selon la méthode d’essai
LC 25–005 « Recouvrance d’élas-
ticité » du Ministère effectué sur le
résidu de distillation lorsqu’il s’agit
d’une émulsion polymère;
- la viscosité Saybolt Furol (ASTM
Contenu normatif

D7496 « Standard Test Method for


Viscosity of Emulsified Asphalt by
Saybolt Furol Viscometer »);
LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.1 Liants bitumineux VII


Chapitre Norme

4 4105
Page
Émulsions de bitume 5 5
NORME
de

Date

2019 12 15

Tableau 4105–1
Exigences pour les émulsions d’accrochage livrées en vrac (LALV)
Paramètre Méthode Minimum Maximum
Charge des particules ASTM D7402 Positive
Viscosité SF à 25 °C (seconde) ASTM D7496 20 100
Stabilité au stockage 24 heures (%) ASTM D6930 — 1
Désémulsionnement (%), 35 ml,
0,8 % solution de dioctylsulfosuccinate ASTM D6936 40 —
de sodium
Essai granulométrique (%),
ASTM D6933 — 0,10
refus au 850 µm
ASTM D6934 ou
Bitume résiduel (%) ASTM D6997 ou 57 (2) —
LC 25–013 (1)
Teneur en cendres sur le résidu obtenu
ASTM D8078 — 0,50
par évaporation ou par distillation (%)
Recouvrance d’élasticité (%) (1)(3) LC 25–005 40 —
LC 25–012
G*/sinδ à 64 °C (kPa) 1,00 3,50 (4)
AASHTO T315
1. Pour les émulsions polymères seulement.
2. Un résultat inférieur à 57 % obtenu par évaporation (ASTM D6934) doit être confirmé par la méthode par
distillation (ASTM D6997).
3. Sur le résidu de distillation.
4. Le critère maximal de G*/sinδ ne s’applique pas aux émulsions de bitume polymère.
Contenu normatif
LIANTS ET ENROBÉS BITUMINEUX Tome

4.2 Enrobés à chaud VII


Chapitre Norme

4 4201
Enrobés à chaud formulés selon Page

le principe de la méthode Marshall 1 de 12


NORME Date

2007 12 15

Le contenu de cette norme n’est pas à jour. Vous référer à la norme 4202 « Enrobés
à chaud formulés selon la méthode de formulation du Laboratoire des chaussées »
pour la formulation des enrobés pour le Ministère.

1. Objet Norme 4202 « Enrobés à chaud formulés


selon la méthode de formulation du Laboratoire
La présente norme a pour objet de des chaussées ».
déterminer les exigences du Ministère en ce
qui a trait aux caractéristiques et aux critères ORGANISATION INTERNATIONALE DE
d’évaluation des enrobés à chaud formulés NORMALISATION
selon le principe de la méthode Marshall, ainsi ISO 8258 « Cartes de contrôle de Shewhart ».
que de définir les modes d’action en assurance
de la qualité relativement à la fabrication des
enrobés. AUTRES DOCUMENTS :

MINISTÈRE DES TRANSPORTS DU


2. Références QUÉBEC, LABORATOIRE DES
La présente norme renvoie à l’édition la CHAUSSÉES
plus récente des documents suivants : LC 21–040 « Analyse granulométrique ».
LC 21–065 « Détermination de la densité et
NORMES : de l’absorption du granulat fin ».
LC 21–066 « Détermination de la densité
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING AND
et de l’absorption du granulat fin de classe
MATERIALS
granulaire d/D ».
ASTM D 242 « Standard Specification for Mi-
LC 21–067 « Détermination de la densité et
neral Filler for Bituminous Paving Mixtures ».
de l’absorption du gros granulat ».
ASSOCIATION FRANÇAISE DE LC 26–001 « Tenue à l’eau (par trempage) ».
NORMALISATION LC 26–005 « Échantillonnage ».
NF EN 12697–22 « Mélanges bitumineux – LC 26–060 « Méthode Marshall de déter-
Méthodes d’essai pour mélange hydrocarboné mination de la résistance à la déformation
à chaud – Partie 22 : essai d’orniérage ». d’éprouvettes ».
NF EN 12697–33 « Mélanges bitumineux – LC 26–100 « Détermination de la teneur en
Méthodes d’essai pour mélange hydrocarboné bitume ».
à chaud – Partie 33 : confection d’éprouvettes
LC 26–110 « Détermination de la masse du
au compacteur de plaque ».
filler dans le produit de l’extraction ».
BUREAU DE NORMALISATION LC 26–150 « Détermination du facteur de
DU QUÉBEC correction à utiliser pour le calcul de la teneur
NQ 2560–114 « Travaux de génie civil – en bitume ».
Granulats ». LC 26–320 « Détermination du pourcentage de
Contenu normatif

vides dans les enrobés à chaud compactés ».


MINISTÈRE DES TRANSPORTS
LC 26–350 « Analyse granulométrique des
DU QUÉBEC
granulats ».
Tome VII – Matériaux,
LC 26–900 « Détermination de caractéristi-
Norme 4101 « Bitumes ». ques par le calcul de divers facteurs ».
Tome LIANTS ET ENROBÉS BITUMINEUX
VII 4.2 Enrobés à chaud
Chapitre Norme

4 4201
Page Enrobés à chaud formulés selon
2 de 12 le principe de la méthode Marshall
Date NORME
2007 12 15

Le contenu de cette norme n’est pas à jour. Vous référer à la norme 4202 « Enrobés
à chaud formulés selon la méthode de formulation du Laboratoire des chaussées »
pour la formulation des enrobés pour le Ministère.

3. Définitions 5.2 Granulats


Les définitions suivantes s’appliquent à la Le choix du granulat doit permettre la
présente norme. réalisation sur l’enrobé à chaud de tous les
essais indiqués au tableau 4201–1.
Enrobé à chaud
Mélange de granulat et de bitume préparé à 5.2.1 Filler
chaud en centrale d’enrobage et destiné à Le filler doit être conforme à la nor-
être posé à chaud. me ASTM D 242 « Standard Specification for
Granulat bitumineux Mineral Filler for Bituminous Paving Mixtures ».
Granulat résultant du concassage d’un Les tamis 80 μm, 315 μm et 630 μm rempla-
enrobé bitumineux existant et qui est destiné cent les tamis 75 μm, 300 μm et 600 μm.
à remplacer une partie des granulats vierges
dans un nouvel enrobé. 5.2.2 Granularité
Pour la confection des enrobés à
4. Classification chaud, les granularités individuelles doivent
respecter les classes granulaires définies
Les enrobés à chaud doivent être classés à la norme NQ 2560–114 « Travaux de
dans les types suivants, selon leur utilisation : génie civil – Granulats », Partie I. Les granu-
– EB–20 : enrobé pour couche de base; larités doivent être déterminées conformé-
– EB–14 : enrobé pour couche unique ou ment aux exigences de la méthode d’essai
couche de surface; LC 21–040.
– EB–10S : enrobé pour couche de sur-
face; 5.2.3 Caractéristiques intrinsèques et
– EB–10C : enrobé pour couche de surface de fabrication
ou couche de correction; 5.2.3.1 Granulats fins
– EB–5 : enrobé pour rapiéçage manuel ou Les caractéristiques intrinsèques des
couche de correction; granulats fins doivent être conformes à la
– CH–10 : chape d’étanchéité. norme NQ 2560–114 « Travaux de génie
civil – Granulats », Partie V.
5. Caractéristiques requises 5.2.3.2 Gros granulats
Les caractéristiques intrinsèques et de
5.1 Bitumes fabrication des gros granulats doivent être
Le choix de la classe de bitume doit conformes à la norme NQ 2560–114 « Travaux
permettre la réalisation sur l’enrobé à chaud de génie civil – Granulats », Partie V.
de tous les essais indiqués dans la présente
Contenu normatif

norme. Les bitumes utilisés pour les enrobés


à chaud doivent être des bitumes conformes
à la norme 4101 « Bitumes ».
LIANTS ET ENROBÉS BITUMINEUX Tome

4.2 Enrobés à chaud VII


Chapitre Norme

4 4201
Enrobés à chaud formulés selon Page

le principe de la méthode Marshall 3 de 12


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2007 12 15

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à chaud formulés selon la méthode de formulation du Laboratoire des chaussées »
pour la formulation des enrobés pour le Ministère.

5.2.4 Caractéristiques Les essais du coefficient de polissage


complémentaires par projection doivent être effectués selon
la fréquence indiquée ci-dessous, suivant la
Les caractéristiques complémentaires des
valeur mesurée du coefficient de polissage
caractéristiques intrinsèques et de fabrication
par projection :
doivent être conformes aux exigences de
la norme NQ 2560–114 « Travaux de génie
civil – Granulats », Partie V. L’exigence relative Valeur mesurée
au pourcentage de mottes d’argile dans le du coefficient
Fréquence de l’essai
de polissage par
granulat fin s’applique au matériau provenant projection
de gravières ou de sablières seulement.
de 0,45 et 0,46 un essai par année
5.2.5 Fréquence de caractérisation de 0,47 et 0,48 un essai tous les 2 ans
Pour une source d’approvisionnement en de 0,49 et plus un essai tous les 3 ans
granulats dont l’historique d’exploitation est
déjà connu, le fabricant doit déterminer, au
minimum une fois l’an, en assurant une rotation 5.2.6 Entente sur la densité brute des
des classes granulaires, les caractéristiques granulats
suivantes : les caractéristiques intrinsèques, Avant de remettre ses formules d’enrobés,
les caractéristiques de fabrication et les le fabricant doit s’assurer que les densités
caractéristiques complémentaires des gros brutes des granulats, utilisées dans ses
granulats ainsi que les caractéristiques intrin- calculs pour déterminer les caractéristiques
sèques et complémentaires des granulats fins. des enrobés à chaud de la présente norme
Ces caractéristiques doivent être déterminées ou de la norme 4202, ont fait l’objet d’une
à partir d’au moins une classe granulaire du acceptation par le Ministère basée sur la
gros granulat et à partir d’au moins une classe procédure suivante :
granulaire du granulat fin. Cependant, pour – l’échantillonnage des granulats mis en
ce faire, le fabricant doit transmettre à l’inté- réserve doit être fait en présence des
rieur de son plan qualité une compilation des représentants du fabricant et du Ministère,
résultats des essais des années antérieures dès que les réserves sont complétées ou
(au moins deux ans) démontrant que ceux-ci qu’elles sont suffisantes pour assurer un
sont comparables d’une année à l’autre. minimum de trois jours de production au
Dans le cas d’une nouvelle source ou regard de la capacité de production de la
lorsque le fabricant ne peut répondre aux centrale;
exigences mentionnées précédemment, – au moins trois prélèvements doivent être
chaque classe granulaire des gros granulats effectués à même la réserve de granulats
et des granulats fins doit être caractérisée au d’une classe granulaire donnée en vue de
Contenu normatif

moins une fois l’an pour chacune des caracté- constituer un échantillon qui, par la suite,
ristiques des granulats pour enrobé à chaud, est divisé en trois portions, à savoir deux
selon les usages, à l’exception du coefficient aux fins d’analyse par les parties et une qui
de polissage par projection.
Tome LIANTS ET ENROBÉS BITUMINEUX
VII 4.2 Enrobés à chaud
Chapitre Norme

4 4201
Page Enrobés à chaud formulés selon
4 de 12 le principe de la méthode Marshall
Date NORME
2007 12 15

Le contenu de cette norme n’est pas à jour. Vous référer à la norme 4202 « Enrobés
à chaud formulés selon la méthode de formulation du Laboratoire des chaussées »
pour la formulation des enrobés pour le Ministère.

est scellée par le Ministère et conservée calibre de granulat fin est déterminée en
par le fabricant pour expertise ultérieure en tenant compte de la densité du passant
cas de désaccord sur l’écart maximal; 80 μm fournie par le fabricant ou d’une
– les essais sont réalisés selon les méthodes valeur fixée à 2,700;
d’essai suivantes : – si l’écart entre les résultats est supérieur
- gros granulat : LC 21–067; à l’écart maximal, le Ministère et le fabri-
cant examinent conjointement leurs résul-
- granulat fin de classe granulaire d/D :
tats de densité apparente, d’absorption et
LC 21–066;
de granulométrie en vue d’en venir à une
- autre granulat fin : LC 21–065; entente à partir des résultats obtenus ou
– après analyse, le fabricant transmet au de procéder à une reprise des essais
Ministère pour validation ses résultats de réalisés sur la portion témoin scellée.
densité apparente, d’absorption, de densi- La durée de validité de l’entente sur la
té brute (résultats individuels et moyennes densité brute d’une classe granulaire est
des deux essais) et de granulométrie ; de trois ans maximum, dans la mesure où
– pour que les résultats de la densité brute les caractéristiques ainsi que la méthode de
fournis par le fabricant soient acceptés, fabrication du granulat composant cette classe
l’écart entre les résultats moyens obtenus granulaire demeurent inchangées.
par le Ministère et le fabricant ne doit pas
être supérieur à l’exigence qui suit : 5.3 Enrobés à chaud
Écart maximal entre 5.3.1 Plan qualité
Densité deux moyennes de Le plan qualité doit traiter minimalement
deux essais des éléments de gestion suivants :
Densité brute du 1- Organigramme de la centrale d’enro-
gros granulat 0,013
bage
LC 21–067
Le fabricant doit indiquer le nom du res-
Densité brute du ponsable du système qualité conforme à
granulat fin
LC 21–065
la norme ISO et du responsable désigné
0,018
LC 21–066 0,018
à la centrale d’enrobage ainsi que les
noms des intervenants impliqués dans les
activités d’assurance de la qualité. Ces
– lorsque l’écart entre les résultats est égal activités doivent couvrir, notamment, la
ou inférieur à l’écart maximal, le fabri- gestion des non-conformités, des requêtes
cant prend la moyenne des résultats des d’actions correctives, des enregistrements
deux parties pour établir les densités des qualité et des matières premières.
Contenu normatif

granulats qui sont utilisées dans les calculs 2- Gestion des non-conformités
servant à la présentation de ses formules Le fabricant doit fournir sa procédure de
d’enrobés. La densité brute de chaque maîtrise du produit non conforme. Cette
LIANTS ET ENROBÉS BITUMINEUX Tome

4.2 Enrobés à chaud VII


Chapitre Norme

4 4201
Enrobés à chaud formulés selon Page

le principe de la méthode Marshall 5 de 12


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à chaud formulés selon la méthode de formulation du Laboratoire des chaussées »
pour la formulation des enrobés pour le Ministère.

procédure doit prendre en considération 5.3.2 Caractéristiques physiques et


la gestion des requêtes d’actions correc- mécaniques
tives.
En centrale d’enrobage, les enrobés
3- Gestion des enregistrements qualité doivent être malaxés selon la température
Le fabricant doit fournir sa procédure de de malaxage inscrite sur l’attestation de
gestion des enregistrements qualité liée à conformité du bitume utilisé.
la fabrication de l’enrobé. Tout enregistre- Les caractéristiques physiques et mécani-
ment fournissant des preuves des activités ques des enrobés à chaud doivent être confor-
liées à la fabrication doit être consigné mes aux exigences du tableau 4201–1.
par le fabricant et être disponible pour
consultation, sur demande du Ministère. 5.3.3 Validation des résultats des
Dans chacun des rapports d’essais remis essais et des calculs
au Ministère, le fabricant doit indiquer le Pour chacun des laboratoires désignés
nom et le lieu du laboratoire ayant effectué par le fabricant et par le Ministère, le fabricant
les essais. procède, en début de saison, à une validation
4- Gestion des matières premières des résultats des essais et des calculs de
Le fabricant doit décrire la procédure qu’il divers facteurs effectués soit sur un enrobé
entend suivre pour maintenir les caracté- de la présente norme ou un enrobé de la
ristiques du bitume stipulé et éviter toute norme 4202, conformément aux exigences
altération ou contamination du bitume par décrites dans la présente norme, et ce, à
tout autre bitume de classe de performance partir de la production d’un enrobé d’un type
ou de composition différente et par tout autre que EB–5, CH–10, EGA–10, SMA–10
autre matériau. ou ESG–5.
Si le plan qualité est déclaré non conforme Si la validation des résultats des essais
aux exigences, le fabricant doit effectuer les et des calculs est réalisée sur un enrobé
modifications demandées par le Ministère. de la présente norme, le prélèvement des
L’appréciation du plan qualité par le cinq échantillons appariés est effectué par le
Ministère ne dégage en rien le fabricant de fabricant, selon la méthode d’essai LC 26–005
ses obligations contractuelles. et en présence du Ministère, pour obtenir deux
portions identiques de l’enrobé. Les quantités
Pour les contrats subséquents, le fabricant requises se trouvent également à la méthode
doit confirmer par écrit au Ministère le maintien d’essai LC 26–005.
de la validité du plan qualité déjà transmis,
en précisant le numéro d’enregistrement du Les résultats des essais et des calculs
certificat et la date de la dernière révision de sont validés si, pour chacune des caracté-
son plan qualité. ristiques, les exigences de la page suivante
Contenu normatif

sont respectées :
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VII 4.2 Enrobés à chaud
Chapitre Norme

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Méthodes
Caractéristiques Types d’enrobés D2 D5 σd
d’essai
Total EB–20, EB–14,
≤ 24,0 ≤ 15,0 13,4 LC 26–350
granulométrique GB–20 et ESG–14
EB–10S, EB–10C,
Total
ESG–10, EG–10 ≤ 13,0 ≤ 8,0 7,2 LC 26–350
granulométrique
et EC–10
Passant 80 μm Tous les enrobés ≤ 1,20 ≤ 0,80 0,68 LC 26–350
Pourcentage de
Tous les enrobés ≤ 0,40 ≤ 0,25 0,22 LC 26–100
bitume
Pourcentage des
Tous les enrobés — ≤ 1,2 1,05 LC 26–320
vides « Marshall »
Densité maximale Tous les enrobés ≤ 0,020 ≤ 0,013 0,011 LC 26–045

D2 : Écart maximal en valeur absolue entre la D5 : Écart maximal en valeur absolue entre la
moyenne des résultats du Ministère et la moyenne des résultats du Ministère et la
moyenne des résultats du fabricant obtenus moyenne des résultats du fabricant obtenus
à partir de deux échantillons appariés consé- à partir de cinq échantillons appariés consé-
cutifs. Cet écart est calculé selon la formule cutifs. Cet écart est calculé selon la formule
suivante : suivante :
σd σd
D2 = 2,57 • D5 = 2,57 •
√2 √5

σd : Écart type maximal des différences entre D2 : L’écart en valeur absolue entre la
les résultats du Ministère et du fabricant moyenne mobile des résultats du Minis-
pour chaque échantillon apparié. Cet tère et la moyenne mobile des résultats
écart type est utilisé pour calculer D2, D5 du fabricant à partir des analyses des
ou tout autre écart maximal équivalent. deux derniers échantillons appariés.
Le Ministère se réserve le droit de procéder D5 : L’écart en valeur absolue entre la
à des validations des essais et des calculs à moyenne mobile des résultats du Minis-
l’aide d’un ou de plusieurs échantillons préle- tère et la moyenne mobile des résultats
vés par le fabricant. Ces échantillons comptent du fabricant à partir des analyses des
pour la cadence normale d’échantillonnage cinq derniers échantillons appariés.
du fabricant. La validation s’effectue en cal- Les écarts durant la saison sont consi-
Contenu normatif

culant l’écart entre les résultats des essais et dérés comme étant non significatifs si la
des calculs, les écarts D2 et D5 étant calculés moyenne mobile des différences des résultats
comme suit : des essais entre les laboratoires respecte
l’écart maximal des exigences D2 et D5 telles
qu’elles sont définies.
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4.2 Enrobés à chaud VII


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Tout écart significatif entre les résultats une teneur en vides comprise entre 3,0 et
des essais et des calculs de divers facteurs 4,0 %, ainsi que la stabilité, la déformation
effectués par le laboratoire désigné par le et les densités brutes et maximales à la
fabricant et celui désigné par le Ministère teneur en bitume proposée;
doit être signalé. Un effort conjoint est alors – le pourcentage de vides, le pourcentage
fait pour déterminer et corriger la source de de VAM comblé par le bitume, le VAM,
l’écart. la surface spécifique totale ainsi que la
compactabilité de l’enrobé à chaud, le
5.3.4 Formules théorique et finale pourcentage de bitume effectif, l’épaisseur
5.3.4.1 Information à fournir moyenne du feuil de bitume effectif à la
Les formules théorique et finale doivent teneur en bitume proposée;
comprendre l’information suivante : – la valeur de stabilité conservée à la teneur
– pour les granulats froids : la classe granu- en bitume proposée selon la méthode
laire, le type, la provenance, la granularité, d’essai LC 26–001;
le pourcentage utilisé1, la densité brute, – la compacité, sauf pour les enrobés ser-
le pourcentage d’absorption en eau pour vant au rapiécage ou à la correction avant
chaque classe granulaire; la pose du revêtement;
– les caractéristiques intrinsèques, de fabri- – les courbes des caractéristiques physiques
cation et complémentaires sur le combiné de l’enrobé en cinq points pour chacune
des granulats fins, selon la formule théo- des caractéristiques suivantes :
rique, ou sur chaque classe granulaire - la stabilité;
de granulats fins et sur chaque classe - l’indice de fluage;
granulaire de gros granulats;
- la masse volumique;
– la classe de performance du bitume;
- le pourcentage de vides dans l’en-
– la masse volumique à 25 °C exprimée en robé;
grammes par centimètre cube;
- le pourcentage de VAM comblé;
– la granularité, la densité brute, le pourcen-
tage d’absorption en eau et le total granu- - le feuil de bitume effectif.
lométrique du combiné, la teneur optimale 5.3.4.2 Production de la formule
en bitume proposée2 permettant d’obtenir théorique
Une formule théorique par type d’enrobé
doit être produite pour chaque classe de
1. Dans le cas d’une classe granulaire composée de bitume ou chaque fois qu’il y a un changement
granulats bitumineux, le pourcentage moyen de
bitume contenu dans le granulat bitumineux doit dans les sources d’approvisionnement en gra-
être indiqué (LC 26–150). nulats. Les caractéristiques qui y sont présen-
Contenu normatif

2. Dans le cas des enrobés avec granulats bitu- tées doivent être représentatives de l’enrobé
mineux, la teneur en bitume optimale inclut le à chaud qui sera mis en place et conformes
pourcentage moyen de bitume du granulat aux exigences de la présente norme.
bitumineux.
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VII 4.2 Enrobés à chaud
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Si, pour une formule théorique déjà pro- sont faits par le fabricant à l’aide des résultats
duite pour un type d’enrobé, il n’y a que la d’analyses de cinq échantillons d’une produc-
classe du bitume qui diffère, le fabricant peut tion continue.
utiliser les résultats des essais et des calculs L’échantillonnage est effectué par le fabri-
de la formule théorique déjà produite, sauf pour cant selon la méthode d’essai LC 26–005.
le pourcentage des vides et la tenue à l’eau. Sur chacun des échantillons prélevés,
Lorsque l’essai à l’orniéreur est requis et que le fabricant est tenu de faire les essais et de
la température haute de la nouvelle classe calculer les divers facteurs, sauf les essais
de bitume utilisée est inférieure à celle de la de tenue à l’eau.
classe de bitume de la formule déjà produite,
la réalisation d’un nouvel essai à l’orniéreur La vérification de la compacité porte sur
est obligatoire. un minimum de trois essais faits à partir d’une
production représentative servant à évaluer
Le fabricant doit indiquer clairement sur en production la formule théorique et à établir
la formule théorique remise au Ministère la la formule finale de l’enrobé.
classe du bitume qui est demandée et la
classe du bitume qu’il a utilisée pour produire Pour établir qu’une formule d’enrobé est
la formule théorique. Dans le cas où seule la finale, il faut que :
classe de bitume est changée, il n’est pas – les exigences spécifiées pour les formules
tenu de procéder à une nouvelle évaluation théoriques et finales soient satisfaites;
en production de la formule théorique. – la moyenne des résultats des essais
Par contre, si des changements autres que et des calculs des divers facteurs des
la classe de bitume sont apportés à la formule analyses des cinq échantillons de même
déjà produite, il s’agit alors d’une nouvelle que la valeur moyenne des essais de
formule et le fabricant est tenu de procéder compacité soient conformes aux exigen-
à une évaluation en production de la formule ces du tableau 4201–1, sauf pour la tenue
théorique et d’établir une formule finale pour à l’eau;
la classe du bitume spécifié, et ce, comme il – l’écart entre la formule finale et la moyenne
est indiqué à la section 5.3.4.3 « Évaluation des résultats des essais pour les caracté-
en production et établissement de la formule ristiques du passant 80 μm, du total gra-
finale » de la présente norme. nulométrique et du pourcentage de bitume
5.3.4.3 Évaluation en production et soit à l’intérieur des limites de surveillance,
établissement de la formule finale fixées à ± 2σ / √5. L’étendue mesurée entre
les résultats des essais doit être inférieure
La formule finale de l’enrobé à chaud est au double de la valeur 4σ / √5. L’écart type
établie par le fabricant après une évaluation maximum σ est indiqué à la section 5.3.5.2
en production de la formule théorique de « Contrôle statistique »;
l’enrobé à chaud.
Contenu normatif

– les résultats de l’essai de résistance à l’or-


L’évaluation en production de chacune niérage soient conformes aux exigences
des formules théoriques d’enrobé et l’éta- du tableau 4201–1, si cela est exigé.
blissement de chacune des formules finales
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4.2 Enrobés à chaud VII


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5.3.4.4 Responsabilité VAM comblé) du tableau 4201–1, les derniers


Les formules théorique et finale de l’enrobé résultats de l’année précédente pourront
à chaud doivent être datées et signées par être ajoutés à ces résultats afin d’obtenir les
le responsable du contrôle de la qualité du 15 résultats nécessaires à l’analyse.
fabricant et être présentées avant la fourniture Cette cadence est réévaluée à partir de
de l’enrobé à chaud. la caractéristique du total granulométrique,
selon la formule suivante :
5.3.5 Contrôle de production
σ1 σ2
5.3.5.1 Cadence =
√5 √ n2
Les essais de contrôle sont effectués selon
la cadence suivante : σ1 : Écart type maximum du tableau de la
section 5.3.5.2 « Contrôle statistique »
Granulométrie un essai par 300 tonnes
de la présente norme
Teneur en bitume
corrigée
un essai par 300 tonnes σ2 : Écart type des écarts mesurés entre
les résultats des essais et de la formule
Densité maximale un essai par 300 tonnes
finale pour les 15 derniers échantillons
Densité brute trois essais par 1500 tonnes mesurés
La cadence des essais de contrôle est n2 : Nouvelle cadence d’essai à établir par
maintenue au moins pour les 4500 premières tranches de 1500 tonnes d’enrobé
tonnes d’enrobés produits pour le Ministère, (1500/n2 = fréquence d’essai), pour les
en couche de base ou couche unique, suivant 3000 tonnes suivantes, cette nouvelle
le tableau 4201–1 ou le tableau 4202–1 de cadence d’essai ne devant jamais être
la norme 4202, et pour les 4500 premières inférieure à deux essais par 1500 ton-
tonnes d’enrobés produits pour le Ministère, nes d’enrobé.
en couche de correction ou de surface, suivant Dans le cas de l’essai de densité brute,
ces mêmes tableaux, et ce, pour chacune de cette cadence sera de trois essais par tranche
ses centrales d’enrobage. de 1500 tonnes lorsque n2 est égal à 5 ou à 4,
Si, dans l’année précédente, le fabricant et de deux essais par tranche de 1500 tonnes
a démontré sa capacité à produire avec une lorsque n2 est égal à 3 ou à 2.
centrale d’enrobage des enrobés conformes Le calcul pour la première évaluation
et stables, la cadence est maintenue au moins est fixé à partir des 15 premiers résultats
pour les 1500 premières tonnes d’enrobés (4500 tonnes) pour chaque groupe de cou-
produits pour le Ministère avec cette même ches, et ce, pour chacune de ses centrales
centrale d’enrobage. À ce moment, si les d’enrobage. La nouvelle cadence ainsi établie
résultats satisfont aux critères des tests sta- est maintenue pour les 3000 tonnes suivantes
Contenu normatif

tistiques décrits à l’article 5.3.4.2 et respectent de production. Par la suite, la nouvelle cadence
les caractéristiques physiques (pourcentage est recalculée à partir des 15 derniers résul-
de vides, feuil de bitume et pourcentage de tats et est maintenue pour les 3000 tonnes
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VII 4.2 Enrobés à chaud
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de production suivantes, et ainsi de suite. Le - Les tests 1, 2, 3 et 5 de la norme


fabricant doit être en mesure de documenter ISO 8258 « Cartes de contrôle de
toute modification de sa cadence d’essai. Shewhart » doivent être réalisés.
Au moment du déplacement d’une cen- - Les limites de surveillance sont fixées
trale mobile d’un site à un autre, la cadence à ± 2 σ et les limites de contrôle, à
d’essai pour les 1500 premières tonnes doit ± 3 σ.
être égale à 5, après quoi elle ne peut être - Pour les tests 2 et 3, une zone de
inférieure à 2. tolérance de ± 0,25 σ est accordée.
5.3.5.2 Contrôle statistique – Un second type de carte de contrôle porte
Le fabricant remplit, selon la norme sur la moyenne mobile des cinq derniers
ISO 8258 « Cartes de contrôle de Shewhart », écarts mesurés entre les résultats des
des cartes de contrôle pour un enrobé de la essais et la formule finale des enrobés.
présente norme ou de la norme 4202, pour - Le test 1 de la norme ISO 8258 « Car-
les caractéristiques décrites ci-après. tes de contrôle de Shewhart » est utilisé
Les écarts types maximums utilisés pour pour ce type de carte.
établir les limites de surveillance et de contrôle - Les limites de surveillance sont fixées
des cartes de contrôle sont les suivants : à ± 2σ /√5 et les limites de contrôle, à
± 3σ / √5.
Écarts types
maximums
– Le troisième type de carte de contrôle porte
Caractéristiques Types d’enrobés
(σ) sur l’écart type mobile des cinq derniers
écarts.
Total EB–20, EB–14,
19,0 - La limite de surveillance est fixée
granulométrique GB–20 et ESG–14
EB–10S, EB–10C,
à 1,54 σ et la limite de contrôle, à
CH–10, ESG–10,
1,96 σ.
Total
granulométrique
EG–10, EC–10, 14,0 Les deux premières cartes de contrôle
EGA–10, SMA–10 doivent avoir « zéro » comme valeur centrale
et ESG–5 et doivent être centrées sur la formule finale de
Passant 80 μm Tous les enrobés 0,80 l’enrobé. La troisième carte doit avoir « zéro »
Pourcentage de comme valeur inférieure.
Tous les enrobés 0,22
bitume corrigé Pour toute la production du Ministère
Densité maximale Tous les enrobés — réalisée par une même centrale, les valeurs
mesurées sur les enrobés de types EB–20,
Trois types de cartes de contrôle sont EB–14, GB–20 et ESG–14 sont inscrites chro-
requis : nologiquement depuis le début de la saison
– Un premier type de carte porte sur l’écart sur une même carte de contrôle, et les valeurs
Contenu normatif

entre chacun des résultats des essais


individuels et la formule finale de l’en-
robé.
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mesurées sur les enrobés de types EB–10S,


EB–10C, CH–10, ESG–10, EG–10, EGA–10,
EC–10, SMA–10 et ESG–5 sont également
inscrites chronologiquement depuis le début
de la saison sur une autre carte de contrôle.

6. Entreposage
L’entreposage de l’enrobé à chaud
doit s’effectuer dans un silo isolé à l’abri des
intempéries, de façon à éviter la ségrégation,
le compactage, la contamination et le refroi-
dissement de l’enrobé à une température
inférieure à celle qui est recommandée pour
le type de bitume utilisé.
Contenu normatif
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VII 4.2 Enrobés à chaud
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Tableau 4201–1
Caractéristiques des enrobés à chaud formulés selon le principe de la méthode Marshall
Méthodes
Types d’enrobés EB–20 EB–14 EB–10S EB–10C EB–5 CH–10
d’essai
Couche unique, Couche de Rapiéçage
Couche couche de sur- Couche de surface ou manuel ou Chape
Usages
de base face ou couche surface couche de couche de d’étanchéité
de base correction correction
Nombre minimal de classes
3 3 2 2 1 2
granulaires distinctes à utiliser (1)
Tamis (% passant)
28 mm 100
20 mm 95–100 100
14 mm 65–88 95–100 100 100 100
10 mm 48–78 75–90 92–100 94–100 100 96–100
5 mm 34–55 50–65 50–65 66–78 85–100 75–85
2,5 mm 24–45 29–47 27–50 45–65 65–90 57–75
1,25 mm 16–39 20–40 18–42 30–50 — —
630 μm 9–31 14–34 12–35 20–40 25–65 25–50
315 μm 6–23 10–26 8–26 14–29 18–48 15–40
160 μm 4–15 5–17 5–17 7–18 8–30 7–25
80 μm 3,0–8,0 3,0–8,0 4,0–10,0 4,0–10,0 4,0–12,0 4,0–13,0
LC 26–100
Liant (% min.) 4,20 4,70 4,80 5,20 6,00 5,50
LC 26–110
Fluage (mm) 2,0–4,0 2,0–4,0 2,0–4,0 2,0–4,0 2,0–4,5 2,0–4,0 LC 26–060
Stabilité (N)(min.) 9000 9000 9000 9000 7000 9000 LC 26–060
Vides (%) (2) 2,0–5,0 2,0–5,0 2,0–5,0 2,0–5,0 2,0–5,0 2,0–5,0 LC 26–320
VAM comblé (% max.) 85,0 85,0 85,0 85,0 85,0 85,0 LC 26–900
Compacité (% min.) 93,0 93,0 93,0 93,0 93,0 93,0 LC 26–320
Résistance à l’orniérage sur plaques de 100 mm à
52, 58 ou 60 oC (selon la classe de bitume)
10,0 10,0 — — — —
à 30 000 cycles
(% max. de déformation) (3, 4, 5)
Résistance à l’orniérage sur plaques de 50 mm à
52, 58 ou 60 oC (selon la classe de bitume)
à 1000 cycles — — 10,0 10,0 — —
à 3000 cycles — — 20,0 20,0 — —
(% max. de déformation) (3, 4)
Tenue à l’eau (% min.) (6) 70 70 70 70 LC 26–001
Notes :
– L’épaisseur minimale du feuil de bitume effectif (exprimée en μm) doit être égale des réserves satisfasse individuellement aux conditions des classes granulaires d/D
ou supérieure à la plus grande valeur des trois équations suivantes: indiquées dans la norme NQ 2560–114 « Travaux de génie civil – Granulats ».
a) 9,0 – (0,005 X total granulométrique); 2. Formulation : à partir des vides visés.
b) 9,5 – (0,488 X surface des granulats (m2/kg)); 3. Lorsque l’essai de résistance à l’orniérage est exigé, il est réalisé selon les exigences
c) 8,8 – (0,18 X VAM). de la norme NF EN 12697–22 « Mélanges bitumineux – Méthodes d’essai pour
– La teneur minimale de bitume déterminée par la formule doit être au moins mélange hydrocarboné à chaud – Partie 22 : essai d’orniérage », et la préparation
supérieure de 0,40 % à la teneur en bitume qui permet d’obtenir l’épaisseur des échantillons est réalisée selon les exigences de la norme NF EN 12697–33
minimale du feuil de bitume effectif et au moins égale au pourcentage de liant « Mélanges bitumineux – Méthodes d’essai pour mélange hydrocarboné à chaud
minimal mentionné plus haut. – Partie 33 : confection d’éprouvettes au compacteur de plaque ».
Contenu normatif

1. Au moins 85 % des granulats de l’enrobé à chaud, ou 80 % dans le cas d’un enrobé 4. Les enrobés à chaud ne doivent pas présenter de ressuage à 10 000 cycles pour
recyclé, doivent être constitués de classes granulaires qui ne se chevauchent pas. les enrobés EB–10S et EB–10C ou 30 000 cycles dans le cas des enrobés de types
Cependant, une classe granulaire 0/D où D < 5 mm peut être constituée de deux EB–14 et EB–20, et ce, lorsque l’essai de résistance à l’orniérage est exigé.
ou plusieurs classes dont la valeur D peut être différente. La classe considérée 5. La quantité d’enrobé nécessaire pour l’essai à l’orniéreur est calculée par rapport
doit avoir la désignation 0/D, où D est la plus grande valeur de D des classes à une compacité visée de 95 %, et ce, selon la densité maximale de la formule.
qui la composent. L’utilisation de deux ou plusieurs classes granulaires de même 6. Lorsque l’enrobé est fabriqué avec un bitume dont la recouvrance élastique à
désignation d/D est considérée comme une seule classe, à condition que chacune 10 oC, 20 cm, 5cm/min est ≥ 60 %, cet essai n’est pas requis.
LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.2 Enrobés à chaud VII


Chapitre Norme

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Enrobés à chaud formulés selon Page
la méthode de formulation du 1 19
NORME
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Laboratoire des chaussées Date

2020 12 15

1. Objet ORGANISATION INTERNATIONALE


DE NORMALISATION
La présente norme a pour objet de
déterminer les exigences du Ministère en ce ISO 7870–2 « Cartes de contrôle – Partie 2 :
qui a trait aux caractéristiques et aux critères cartes de contrôle de Shewhart ».
d’évaluation des enrobés à chaud et tièdes
formulés selon la méthode de formulation du AUTRES DOCUMENTS
Laboratoire des chaussées ainsi que de définir Gouvernement du Québec
les modes d’action en assurance de la qualité
relativement à la fabrication des enrobés. MINISTÈRE DES TRANSPORTS
DU QUÉBEC
2. Références Recueil des méthodes d’essai LC,
LC 21–010 « Échantillonnage ».
La présente norme renvoie à l’édition la
plus récente des documents suivants : LC 21–015 « Réduction des échantillons
pour des essais en laboratoire ».
NORMES LC 21–040 « Analyse granulométrique ».
LC 21–065 « Détermination de la densité et
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING
de l’absorption du granulat fin ».
AND MATERIALS
LC 21–066 « Détermination de la densité
ASTM D242 / D242M « Standard
et de l’absorption du granulat fin de classe
Specification for Mineral Filler for Asphalt
granulaire d/D ».
Mixtures ».
LC 21–067 « Détermination de la densité et
ASSOCIATION FRANÇAISE de l’absorption du gros granulat ».
DE NORMALISATION
LC 21–102 « Résistance au polissage des
NF EN 12697–22 « Mélanges bitumineux – granulats : méthode par projection ».
Méthodes d’essai pour mélange
LC 26–001 « Tenue à l’eau (par trempage) ».
hydrocarboné à chaud – Partie 22 : essai
d’orniérage ». LC 26–003 « Détermination de l’aptitude
au compactage des enrobés à chaud à la
NF EN 12697–33 « Mélanges bitumineux –
presse à cisaillement giratoire ».
Méthodes d’essai pour mélange
hydrocarboné à chaud – Partie 33 : LC 26–004 « Formulation des enrobés à
confection d’éprouvettes au compacteur l’aide de la presse à cisaillement giratoire
de plaque ». selon la méthode du Laboratoire des
chaussées ».
BUREAU DE NORMALISATION
LC 26–005 « Échantillonnage ».
DU QUÉBEC
LC 26–006 « Détermination de la teneur en
BNQ 2560–114 « Travaux de génie civil –
bitume par ignition ».
Granulats ».
LC 26–007 « Analyse granulométrique des
MINISTÈRE DES TRANSPORTS granulats d’extraction ».
DU QUÉBEC
LC 26–045 « Détermination de la densité
Tome VII – Matériaux, maximale ».
Contenu normatif

Norme 4101 « Bitumes ». LC 26–100 « Détermination de la teneur en


bitume ».
Tome LIANTS ET ENROBÉS

VII 4.2 Enrobés à chaud


Chapitre Norme

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Enrobés à chaud formulés selon
2 19 la méthode de formulation du
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Date Laboratoire des chaussées


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LC 26–320 « Détermination du pourcentage – ESG–14 : enrobé semi-grenu pour


de vides et de la compacité dans les couche unique, couche de surface ou
enrobés à chaud compactés ». couche de base;
LC 26–400 « Fabrication d’éprouvettes au – ESG–10 : enrobé semi-grenu pour
compacteur LCPC ». couche de surface;
LC 26–410 « Résistance à la déformation – EG–10 : enrobé grenu pour couche de
des enrobés à l’essai d’orniérage ». surface;
LC 26–510 « Détermination de la masse – EGM–10 : enrobé grenu mince pour
volumique in situ des enrobés à l’aide d’un couche de surface (intervention palliative);
nucléodensimètre ». – EC–10 : enrobé de correction;
– MUN–10 : couche de surface (rue résiden-
3. Définitions tielle en milieu urbain et piste cyclable);
Les définitions suivantes s’appliquent à la – ESG–5 : enrobé semi-grenu pour couche
présente norme : antifissure (pour chaussée à durée de vie
Enrobé à chaud prolongée);
Mélange de granulats et de bitume préparé – EC–5 : enrobé de correction (rapiéçage
à chaud en centrale d’enrobage et destiné à manuel).
être posé à chaud. Les caractéristiques de ces types
Enrobé tiède d’enrobés figurent au tableau 4202–1.
Mélange de granulats et de bitume préparé
selon un procédé qui permet de produire et 5. Caractéristiques requises
de poser un enrobé à des températures de
malaxage et de compactage inférieures d’au 5.1 Bitumes
moins 20 °C par rapport à un enrobé à chaud Le choix de la classe de bitume doit
équivalent produit avec un bitume usuel de permettre la réalisation sur l’enrobé à chaud
même classe de performance. Les enrobés de tous les essais indiqués dans la présente
tièdes peuvent être produits par l’ajout d’addi- norme. Les bitumes utilisés pour les enrobés
tifs dans le bitume chez le fabricant de bitume, à chaud doivent être des bitumes conformes
par l’ajout d’additifs à la centrale d’enrobage à la norme 4101 « Bitumes ».
ou par moussage de bitume avec de l’eau,
selon un procédé reconnu et contrôlé à la 5.2 Granulats
centrale d’enrobage.
Le choix du granulat doit permettre la
Les enrobés tièdes font partie des enrobés réalisation sur l’enrobé à chaud de tous les
à chaud et sont malaxés à l’intérieur d’un essais indiqués au tableau 4202–1.
intervalle de 14 °C compris entre 110 °C et
150 °C. 5.2.1 Filler
Le filler doit être conforme à la norme
4. Classification ASTM D242 / D242M « Standard Specifi-
Les enrobés à chaud doivent être classés cation for Mineral Filler for Bituminous Paving
dans les types suivants, selon leur principale Mixtures ». Les tamis de 80 µm, 315 µm et
Contenu normatif

utilisation : 630 µm remplacent les tamis de 75 µm, 300 µm


– GB–20 : enrobé grave-bitume pour et 600 µm.
couche de base;
LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.2 Enrobés à chaud VII


Chapitre Norme

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Enrobés à chaud formulés selon Page
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5.2.2 Granulométries la classe PG du bitume provenant de GBR,


Pour la confection des enrobés à chaud, qui n’est pas prise en considération.
les granulométries individuelles doivent Le fabricant est tenu de fournir la densité
respecter les classes granulaires définies à maximale et la teneur en bitume des GBR ainsi
la norme BNQ 2560–114 « Travaux de génie que la densité brute des granulats des GBR,
civil – Granulats », Partie I. Les granulométries conformément aux exigences de la présente
doivent être déterminées conformément aux norme, et de s’assurer de l’homogénéité de
exigences de la méthode d’essai LC 21–040. chacune de ses réserves.
De plus, lors de la réalisation de l’essai
5.2.3 Caractéristiques intrinsèques et à l’orniéreur, le fabricant doit toujours faire
de fabrication parvenir, pour un enrobé de type GB–20 ou
5.2.3.1 Granulats fins ESG–14, une masse totale de 12 kg de GBR
au laboratoire du Ministère (y compris la
Les caractéristiques intrinsèques des masse requise pour la réalisation des deux
granulats fins doivent être conformes à la éprouvettes d’enrobés) aux fins de vérification
norme BNQ 2560–114 « Travaux de génie de la teneur en bitume. La masse de GBR
civil – Granulats », Partie V. totale est réduite à 7 kg pour les autres types
5.2.3.2 Gros granulats d’enrobés.
Les caractéristiques intrinsèques et 5.2.5.2 Bardeau d’asphalte
de fabrication des gros granulats doivent postfabrication (BPF) et bardeau
être conformes à la norme BNQ 2560–114 d’asphalte postconsommation (BPC)
« Travaux de génie civil – Granulats », Partie V. Le BPF et le BPC peuvent être
utilisés lorsque les critères d’utilisation du
5.2.4 Caractéristiques tableau 4202–2 sont respectés. Le granulat
complémentaires provenant des bardeaux est exempté du
Les caractéristiques complémentaires des contrôle des caractéristiques intrinsèques, de
caractéristiques intrinsèques et de fabrication fabrication et complémentaires, de même que
doivent être conformes aux exigences de la la classe PG du bitume provenant du BPF ou
norme BNQ 2560–114 « Travaux de génie du BPC, qui n’est pas prise en considération.
civil – Granulats », Partie V. 5.2.5.3 Combinaison de plusieurs
matériaux recyclés
5.2.5 Matériaux recyclés
Il est autorisé de combiner les matériaux
5.2.5.1 Granulats bitumineux récupérés recyclés dans un enrobé.Cependant, la somme
(GBR) de tous les matériaux est limitée à 20,0 % de la
L’utilisation de GBR est limitée à 20,0 % masse des granulats. Dans le cas des enrobés
de la masse des granulats. Dans le cas des pour couche de surface d’autoroute (y compris
enrobés pour couche de surface d’autoroute les bretelles d’autoroute, les collecteurs et les
(y compris les bretelles d’autoroute, les voies accotements), la quantité de GBR est limitée
latérales ou les collecteurs et les accotements), à 10 % et l’usage de bardeaux est interdit.
ce pourcentage est de 10,0 % au maximum. De plus, la combinaison des deux types de
Le granulat provenant de GBR est exempté du bardeaux (BPF et BPC) est limitée à 3,0 %
Contenu normatif

contrôle des caractéristiques intrinsèques, de pour les enrobés de surface et à 5,0 % pour
fabrication et complémentaires, de même que les enrobés de base.
Tome LIANTS ET ENROBÉS

VII 4.2 Enrobés à chaud


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Enrobés à chaud formulés selon
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Date Laboratoire des chaussées


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Tableau 4202–2
Critères d’utilisation des bardeaux d’asphalte
Enrobés Enrobés
Critère
de surface de base

% autorisé dans l’enrobé ≤ 3,0 % ≤ 5,0 %


Dimension du bardeau
≤ 10 mm ≤ 10 mm
(D de la classe granulaire)
DJMA ≤  10 000
Non autorisés sur les autoroutes
Conditions de circulation Le BPC n’est pas autorisé Aucune restriction
en couche de surface pour
les reconstructions ni les
constructions neuves.
Note
Aux fins de la formulation, le bitume contenu dans le bardeau postfabrication est mobilisable à 40 %, tandis que
celui contenu dans le bardeau postconsommation est mobilisable à 25 %.

5.2.6 Fréquence de caractérisation années antérieures (au moins deux ans)


Pour une source d’approvisionnement en démontrant que ceux-ci sont comparables
granulats dont l’historique d’exploitation est d’une année à l’autre.
déjà connu, le fabricant doit déterminer conjoin- Dans le cas d’une nouvelle source ou
tement avec le Ministère, au minimum une fois lorsque le fabricant ne peut pas répondre
l’an, en assurant une rotation des classes aux exigences mentionnées précédemment,
granulaires, les caractéristiques suivantes : chaque classe granulaire des gros granulats
les caractéristiques intrinsèques, de fabrication et des granulats fins doit être caractérisée
et complémentaires des gros granulats, à conjointement avec le Ministère, au moins une
l’exception du coefficient de polissage par fois l’an pour chacune des caractéristiques
projection (CPP) pour lequel la fréquence des granulats pour enrobé à chaud, selon
d’essai dépend des valeurs mesurées selon les usages, à l’exception du coefficient de
le tableau 4202–3, ainsi que les caractéris- polissage par projection.
tiques intrinsèques et complémentaires des Pour que les résultats de la caractéri-
granulats fins. Ces caractéristiques doivent sation fournis par le fabricant soient acceptés,
être déterminées à partir d’au moins une l’écart entre les résultats moyens obtenus
classe granulaire du gros granulat et à partir par le Ministère et le fabricant ne doit pas
d’au moins une classe granulaire du granulat être supérieur à l’écart de reproductibilité de
fin. Les sources granulaires du présent article deux résultats entre deux laboratoires, lorsque
excluent les GBR et les bardeaux d’asphalte, cela est spécifié par les méthodes d’essai
à l’exception de la granulométrie, qui demeure concernées. Si l’écart entre les résultats est
requise. Cependant, pour ce faire, le fabricant supérieur à l’écart précisé, le Ministère et le
Contenu normatif

doit transmettre dans son plan qualité une fabricant procèdent à une reprise des essais.
compilation des résultats des essais des
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4.2 Enrobés à chaud VII


Chapitre Norme

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L’essai du coefficient de polissage par ultérieure en cas de désaccord sur l’écart


projection réalisé selon la méthode LC 21–102 maximal;
doit être effectué suivant la fréquence indiquée – les essais sont réalisés selon les méthodes
au tableau 4202–3 et suivant la valeur mesurée d’essai suivantes :
du coefficient de polissage par projection.
- gros granulat : LC 21–067;
- granulat fin de classe granulaire d/D :
Tableau 4202–3
Fréquence des essais du coefficient de LC 21–066;
polissage par projection - autre granulat fin : LC 21–065;
Valeur mesurée – après analyse, le fabricant transmet au
du coefficient Ministère, pour validation, ses résultats
Fréquence de l’essai de densité apparente, d’absorption, de
de polissage par
projection densité brute (résultats individuels et
De 0,45 et 0,46 Un essai par année moyennes des deux essais) et de granu-
lométrie;
De 0,47 et 0,48 Un essai tous les 2 ans
– pour que les résultats de la densité brute
De 0,49 et plus Un essai tous les 3 ans fournis par le fabricant soient acceptés,
l’écart entre les résultats moyens obtenus
par le Ministère et le fabricant ne doit pas
5.2.7 Entente sur la densité brute des être supérieur aux exigences indiquées au
granulats tableau 4202–4;
Avant de remettre ses formules d’enrobés, – lorsque l’écart entre les résultats est égal
le fabricant doit s’assurer que les densités ou inférieur à l’écart maximal, le fabricant
brutes des granulats, utilisées dans ses calculs prend la moyenne des résultats des deux
pour déterminer les caractéristiques des parties pour établir les densités des gra-
enrobés à chaud de la présente norme, ont nulats qui sont utilisées dans les calculs
fait l’objet d’une acceptation par le Ministère servant à la présentation de ses formules
basée sur la procédure suivante : d’enrobés. La densité brute de chaque
– l’échantillonnage des granulats mis en calibre de granulat fin est déterminée en
tenant compte de la densité du passant
réserve est effectué selon la méthode
80 µm fournie par le fabricant ou d’une
d’essai LC 21–010 et doit être fait en valeur fixée à 2,700;
présence des représentants du fabricant
et du Ministère, dès que les réserves sont – si l’écart entre les résultats est supérieur à
complétées ou qu’elles sont suffisantes l’écart maximal, le Ministère et le fabricant
examinent conjointement leurs résultats
pour assurer au minimum trois jours de
de densité apparente, d’absorption et de
production au regard de la capacité de granulométrie en vue d’en venir à une
production de la centrale; entente à partir des résultats obtenus
– au moins trois prélèvements doivent être ou de procéder à une reprise des essais
effectués à même la réserve de granulats réalisés sur la portion témoin scellée.
d’une classe granulaire donnée en vue La durée de validité de l’entente sur la
de constituer un échantillon qui, par la densité brute d’une classe granulaire est de
suite, est divisé en trois portions, selon
Contenu normatif

trois ans au maximum, dans la mesure où


la méthode d’essai LC 21–015, à savoir les caractéristiques ainsi que la méthode de
deux aux fins d’analyse par les parties fabrication du granulat composant cette classe
et une qui est scellée par le Ministère et granulaire demeurent inchangées.
conservée par le fabricant pour expertise
Tome LIANTS ET ENROBÉS

VII 4.2 Enrobés à chaud


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Tableau 4202–4 et conservée par le fabricant pour expertise


Écarts maximaux pour la densité brute des ultérieure en cas de désaccord sur l’écart
granulats et écart maximal pour la densité maximal;
maximale du GBR
– les essais de détermination de la densité
Écart maximal entre maximale du GBR sont réalisés selon la
Densité deux moyennes de méthode d’essai LC 26–045 « Détermina-
deux essais tion de la densité maximale »;
Densité brute du – les essais de détermination de la teneur
gros granulat 0,013 en bitume du GBR sont réalisés selon la
LC 21–067
méthode d’essai LC 26–100 « Détermina-
Densité brute du tion de la teneur en bitume »;
granulat fin
– après analyse, le fabricant transmet au
LC 21–065 0,018
LC 21–066 Ministère, pour validation, ses résultats de
0,018
densité maximale (résultats individuels et
Densité maximale moyennes des deux essais) ainsi que son
du GBR 0,025 résultat de teneur en bitume du GBR;
LC 26–045
– pour que les résultats de la densité
maximale fournis par le fabricant soient
5.2.8 Vérification des valeurs de acceptés, l’écart entre les résultats moyens
densité maximale et de densité brute obtenus par le Ministère et le fabricant
sur le GBR ne doit pas être supérieur aux exigences
Au moins une fois par année, le Ministère indiquées au tableau 4202–4;
vérifie les valeurs de densité maximale et de – lorsque l’écart entre les résultats est
densité brute du GBR utilisé par le fabricant égal ou inférieur à l’écart maximal, le
pour déterminer les caractéristiques des fabricant prend la moyenne des résultats
enrobés à chaud de la présente norme. des deux parties pour établir la densité
Cette vérification est basée sur la procédure maximale qui est utilisée dans les calculs
suivante : servant à la présentation de ses formules
– l’échantillonnage du GBR mis en réserve d’enrobés;
est effectué selon la méthode d’essai – si l’écart entre les résultats est supérieur à
LC 21–010. Il doit être fait en présence des l’écart maximal, le Ministère et le fabricant
représentants du fabricant et du Ministère, examinent conjointement leurs résultats en
dès que les réserves sont complétées vue d’en venir à une entente à partir des
ou qu’elles sont suffisantes pour assurer résultats obtenus ou de procéder à une
au minimum trois jours de production au reprise des essais réalisés sur la portion
regard de la capacité de production de la témoin scellée.
centrale; Lorsque la valeur de la vérification de la
– au moins trois prélèvements doivent être densité maximale a été fixée, la valeur de
effectués à même la réserve de GBR don- densité effective des granulats et la valeur de
née, en vue de constituer un échantillon la densité brute du GBR doivent être calculées
qui, par la suite, est divisé en trois portions selon la procédure (méthode sans brûlage)
Contenu normatif

selon la méthode d’essai LC 21–015, à de l’annexe B de la méthode LC 26–003


savoir deux aux fins d’analyse par les par- « Détermination de l’aptitude au compactage
ties et une qui est scellée par le Ministère des enrobés à chaud à la presse à cisaillement
giratoire ».
LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.2 Enrobés à chaud VII


Chapitre Norme

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la méthode de formulation du 7 19
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5.2.9 Déclaration des valeurs du GBR Cette compilation est obligatoire, mais sans
sur les formules de mélange autre incidence contractuelle. Le Ministère
peut réaliser des essais supplémentaires pour
La formule de mélange doit présenter les
vérifier les valeurs du GBR soumises par le
valeurs issues de la vérification du GBR telles
producteur s’il le juge nécessaire.
que la densité maximale du GBR, les densités
effective et brute des granulats du GBR ainsi 5.3 Enrobés à chaud
que la teneur en bitume du GBR. Le Ministère
peut réaliser des essais supplémentaires pour 5.3.1 Plan qualité
vérifier la teneur en bitume du GBR soumise
Le plan qualité doit traiter minimalement
par le producteur s’il le juge nécessaire.
des éléments de gestion suivants :
5.2.10 Compilation en continu des 1- Organigramme de la centrale d’enrobage
résultats de production de GBR Le fabricant doit indiquer le nom du res-
Lors de la production de quantités supplé- ponsable du système qualité conforme à
mentaires de GBR, le fabricant doit réaliser, à la norme ISO et du responsable désigné
une fréquence minimale de 1 par 1000 tonnes à la centrale d’enrobage ainsi que les
de GBR, les essais de densité maximale et de noms des intervenants dans les activités
teneur en bitume sur le GBR. Si la moyenne d’assurance de la qualité. Ces activités
des résultats de densité maximale diverge de doivent couvrir, notamment, la gestion des
plus de 0,060 par rapport à la valeur déclarée non-conformités, des requêtes d’actions
sur la formule, le fabricant doit ajuster la teneur correctives, des enregistrements qualité
en bitume de l’enrobé et les autres caractéris- et des matières premières.
tiques pour les fabrications futures d’enrobés. 2- Gestion des non-conformités
Ces ajustements doivent respecter les écarts Le fabricant doit fournir sa procédure de
du tableau 4202–7 (ou le double de ceux-ci, maîtrise du produit non conforme. Cette
selon le cas) de la présente norme, à défaut procédure doit prendre en considération
de quoi une nouvelle formule théorique doit la gestion des requêtes d’actions correc­
être produite. tives.
3- Gestion des enregistrements qualité
5.2.11 Transmission des résultats de
Le fabricant doit fournir sa procédure de
suivi du GBR gestion des enregistrements qualité liée à
Lorsque le fabricant fournit des enrobés la fabrication de l’enrobé. Tout enregistre-
contenant du GBR, il doit remettre au Ministère ment fournissant des preuves des activités
sa compilation de suivi de production du liées à la fabrication doit être consigné
GBR. La compilation est transmise dans le par le fabricant et être disponible pour
même délai que celui exigé aux plans et devis consultation, sur demande du Ministère.
pour les lots d’enrobés. La compilation doit
Dans chacun des rapports d’essais remis
comprendre un nombre suffisant de résultats
au Ministère, le fabricant doit indiquer le
pour représenter au moins un résultat pour
nom et le lieu du laboratoire ayant effectué
chaque quantité de 1000 tonnes pour chaque
les essais.
classe granulaire de GBR utilisée dans les
enrobés pour toutes les formules concernées
Contenu normatif

par cette classe granulaire de GBR.


Tome LIANTS ET ENROBÉS

VII 4.2 Enrobés à chaud


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4- Gestion des matières premières Les caractéristiques physiques, méca-


Le fabricant doit décrire la procédure qu’il niques et granulométriques des enrobés à
entend suivre pour maintenir les caracté- chaud doivent être conformes aux exigences
ristiques du bitume stipulé et éviter toute énumérées au tableau 4202–1.
altération ou contamination du bitume par La zone de restriction délimitée dans le
tout autre bitume de classe de performance tableau 4202–1 est une zone recommandée,
ou de composition différente et par tout mais non obligatoire. Les enrobés dont
autre matériau. la granulométrie passe par cette zone
5- Gestion des échantillons contiennent trop d’éléments fins dans la
fraction inférieure à 5 mm.  De façon générale,
Le fabricant doit conserver tous les
les enrobés dont la granulométrie passe par
échantillons prélevés (les échantillons
cette zone risquent de présenter plus de
témoins et les échantillons n’ayant pas
problèmes à la mise en place et à la résistance
fait l’objet d’analyse) pour une période
à l’orniérage. Cependant, il est possible de
minimale d’un an. Les échantillons doivent
créer des enrobés qui ont de bons compor-
être entreposés dans des conditions qui
tements et qui passent dans cette zone.
préservent leur intégrité.
Si le plan qualité est déclaré non conforme 5.3.3 Validation des résultats des
aux exigences, le fabricant doit effectuer les essais et des calculs
modifications demandées par le Ministère.
Pour chacun des laboratoires désignés
L’appréciation du plan qualité par le par le fabricant et par le Ministère, le fabricant
Ministère ne dégage en rien le fabricant de procède, en début de saison et à chaque
ses obligations contractuelles. déplacement d’un laboratoire intégré à une
Pour les contrats subséquents, le fabricant usine mobile, à une validation des résultats
doit confirmer par écrit au Ministère le maintien des essais et des calculs de divers facteurs
de la validité du plan qualité déjà transmis, effectués sur un enrobé de la présente norme,
en précisant le numéro d’enregistrement du conformément aux exigences décrites dans la
certificat et la date de la dernière révision de présente norme, et ce, à partir de la production
son plan qualité. d’un enrobé d’un type autre que du EC–5 ou
du ESG–5.
5.3.2 Caractéristiques physiques, Si la validation des résultats des essais
mécaniques et granulométriques et des calculs est réalisée sur un enrobé de
Complément à la norme

En centrale d’enrobage, les enrobés la présente norme, le prélèvement des cinq


doivent être malaxés selon la température échantillons appariés est effectué par le
de malaxage inscrite sur l’attestation de fabricant, selon la méthode d’essai LC 26–005
conformité du bitume utilisé. et en présence du Ministère, pour l’obtention
L’ajout du bitume en centrale d’enro- de deux portions identiques de l’enrobé. Les
bage doit être effectué seulement lorsque quantités requises pour les essais conven-
la température des matériaux neufs et recy- tionnels et l’essai à la presse à cisaillement
clés est inférieure ou égale à la tempéra- giratoire se trouvent également dans la
ture maximale de malaxage inscrite sur méthode d’essai LC 26–005.
l’attestation de conformité du bitume utilisé. Les résultats des essais et des calculs
Contenu normatif

sont validés si, pour chacune des caracté-


ristiques, les exigences du tableau 4202–5
sont respectées.
LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.2 Enrobés à chaud VII


Chapitre Norme

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Tableau 4202–5
Exigences pour la validation des essais et des calculs sur les enrobés
Type Méthode
Caractéristique D2 D5 σd
d’enrobé d’essai
Total granulométrique GB–20 et ESG–14 ≤ 24,0 ≤ 15,0 13,4 LC 26–007
ESG–10, EG–10,
Total granulométrique ≤ 13,0 ≤ 8,0 7,2 LC 26–007
EGM–10 et EC–10
Passant 80 µm Tous les enrobés ≤ 1,20 ≤ 0,80 0,68 LC 26–007
Pourcentage de
Tous les enrobés ≤ 0,40 ≤ 0,25 0,22 LC 26–006
bitume
Pourcentage des
Tous les enrobés 1,7 1,1 0,91 LC 26–003
vides à la PCG
Densité maximale Tous les enrobés ≤ 0,020 ≤ 0,013 0,011 LC 26–045
D2 : Écart maximal en valeur absolue entre la moyenne des résultats du Ministère et la moyenne des
résultats du fabricant obtenus à partir de deux échantillons appariés consécutifs. Cet écart est
calculé selon la formule suivante :
σ
D2 = 2,57 × d
2
D5 : Écart maximal en valeur absolue entre la moyenne des résultats du Ministère et la moyenne des
résultats du fabricant obtenus à partir de cinq échantillons appariés consécutifs. Cet écart est calculé
selon la formule suivante :
σ
D5 = 2,57 × d
5
σd : Écart-type maximal des différences entre les résultats du Ministère et du fabricant pour chaque
échantillon apparié. Cet écart-type est utilisé pour calculer D2, D5 ou tout autre écart maximal
équivalent.
En cours de saison, le Ministère se réserve le droit de procéder à des validations des essais et des
calculs à l’aide d’un ou de plusieurs échantillons prélevés par le fabricant. Ces échantillons comptent
pour la cadence normale d’échantillonnage du fabricant. La validation s’effectue par le calcul de l’écart
entre les résultats des essais et des calculs, les écarts d2 et d5 étant calculés comme suit :

d2 : L’écart en valeur absolue entre la moyenne mobile des résultats du Ministère et la moyenne mobile
des résultats du fabricant à partir des analyses des deux derniers échantillons appariés.
d5 : L’écart en valeur absolue entre la moyenne mobile des résultats du Ministère et la moyenne mobile
des résultats du fabricant à partir des analyses des cinq derniers échantillons appariés.

Les écarts durant la saison sont considérés comme étant non significatifs si la moyenne mobile des
différences des résultats des essais entre les laboratoires respecte l’écart maximal des exigences D2 et
D5 telles qu’elles sont définies.
Contenu normatif

Tout écart significatif entre les résultats des essais et des calculs de divers facteurs effectués par le
laboratoire désigné par le fabricant et celui désigné par le Ministère doit être signalé. Un effort conjoint
est alors fait pour déterminer et corriger la source de l’écart.
Tome LIANTS ET ENROBÉS

VII 4.2 Enrobés à chaud


Chapitre Norme

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Page
Enrobés à chaud formulés selon
10 19 la méthode de formulation du
NORME
de

Date Laboratoire des chaussées


2020 12 15

5.3.4 Formules théorique et finale le pourcentage de bitume initial corres-


pondant au Vbe (exprimé au centième), le
5.3.4.1 Informations à fournir pourcentage de bitume total (exprimé au
Les formules théorique et finale doivent centième) avec le facteur de correction,
comprendre les informations suivantes : la température de brûlage utilisée pour le
– pour les granulats : la classe granulaire, four à ignition, la moyenne des pourcen-
le type, la provenance, le numéro de la tages de vides à la presse à cisaillement
source (s’il est connu), la granulométrie, giratoire (PCG) aux nombres de girations
la densité brute, la densité apparente, le requis correspondant au pourcentage du
pourcentage d’absorption en eau ainsi bitume initial (Pbi) et au pourcentage du
que, d’après la formulation faite selon la bitume total (Pb) (si le Pb diffère du Pbi) et
méthode d’essai LC 26–004, le pourcen- la densité maximale correspondant au
tage utilisé de chaque classe granulaire; pourcentage de bitume initial (Pbi) et au
- pour chaque classe granulaire et pourcentage du bitume total (Pb) (si le Pb
chaque source des gros granulats : diffère du Pbi). Si l’enrobé contient du bar-
les caractéristiques intrinsèques, de deau d’asphalte, indiquer le pourcentage
fabrication et complémentaires; de bitume de la formule (selon le Vbe) et
le pourcentage de bitume total;
- pour chaque classe granulaire et
chaque source des granulats fins : – la valeur de stabilité conservée à la teneur
les caractéristiques intrinsèques et en bitume proposée selon la méthode
complémentaires; d’essai LC 26–001.
– pour le GBR : la granulométrie des gra- La formule théorique doit être présentée
nulats obtenue après le brûlage au four à au Ministère avant que tout essai relatif à
ignition, le pourcentage utilisé de chaque l’évaluation à l’étape de la production soit
réserve, la teneur en bitume du GBR et effectué.
la densité brute (selon la méthode avec 5.3.4.2 Production de la formule
brûlage au four à ignition ou selon la théorique
méthode sans brûlage par calcul); Une formule théorique doit être produite
– pour le BPF et le BPC : la granulométrie pour chaque type d’enrobé ou chaque fois qu’il
des granulats obtenue après le brûlage y a un changement dans les sources d’approvi-
au four à ignition, le pourcentage utilisé sionnement en granulats. Les caractéristiques
de chaque réserve et de chaque type de qui y sont présentées doivent être conformes
bardeau d’asphalte (BPF et BPC), la teneur en tout point à la méthode de formulation
en bitume et la densité brute calculée; LC 26–004 « Formulation des enrobés à l’aide
– la classe de performance du bitume et sa de la presse à cisaillement giratoire selon la
masse volumique à 25 °C exprimée en méthode du Laboratoire des chaussées »
grammes par centimètre cube; ainsi qu’aux exigences de la présente norme.
– d’après la formulation faite selon la Si, pour une formule théorique déjà
méthode d’essai LC 26–004, la granulo- produite, il n’y a que la classe du bitume
métrie finale, la densité brute, la densité qui diffère, le fabricant peut utiliser les
apparente, la densité effective du granulat résultats des essais et des calculs de la
Contenu normatif

de l’enrobé, le pourcentage d’absorption formule théorique déjà produite. De plus, la


en eau du combiné, le total granulomé- réalisation d’un nouvel essai à l’orniéreur est
trique, le volume de bitume effectif (Vbe), obligatoire pour les cas mentionnés « Requis »
au tableau 4202–6a, dans le cas où, pour la
LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.2 Enrobés à chaud VII


Chapitre Norme

4 4202
Enrobés à chaud formulés selon Page
la méthode de formulation du 11 19
NORME
de

Laboratoire des chaussées Date

2020 12 15

formule théorique déjà produite, l’essai avait Le fabricant doit indiquer clairement sur la
été réalisé à l’aide d’un bitume de classe PG formule théorique remise au Ministère la classe
H-L, ou au tableau 4202–6b, dans le cas où du bitume qui est demandée et la classe du
l’essai avait été réalisé avec un bitume de bitume qu’il a utilisée pour produire la formule
classe PG Hn-L. théorique. Dans le cas où seule la classe

Tableau 4202–6a
Détermination des cas où un nouvel essai à l’orniéreur est requis (PG H-L vs PG Hn-L)
Changement apporté au PG du bitume de la formule
théorique présentée pour l’essai à l’orniéreur, lorsque
celui-ci est requis
PG du bitume 52V-40 58S-28 58H-34 64H-28 58E-34 64E-28
formule produite lors de
Bitume utilisé pour la

52-40 NR R R R NR NR
l’essai à l’orniéreur

58-28 NR NR NR NR NR NR
58-34 NR R NR NR NR NR
58-40 R R R R NR NR
64-28 R R R NR NR NR
64-34 R R R R NR NR
70-28 R R R R R NR
R : essai à l’orniéreur requis
NR : essai à l’orniéreur non requis

Tableau 4202–6b
Détermination des cas où un nouvel essai à l’orniéreur est requis (PG Hn-L vs PG Hn-L)
Changement apporté au PG du bitume de la formule
théorique présentée pour l’essai à l’orniéreur, lorsque
celui-ci est requis
PG du bitume 52V-40 58S-28 58H-34 58E-34 64H-28 64E-28
formule produite lors de
Bitume utilisé pour la

l’essai à l’orniéreur

52V-40 NR R R NR R NR
58S-28 NR NR NR NR NR NR
58H-34 NR R NR NR NR NR
58E-34 R R R NR R NR
64H-28 R R R NR NR NR
Contenu normatif

64E-28 R R R R R NR
R : essai à l’orniéreur requis
NR : essai à l’orniéreur non requis
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VII 4.2 Enrobés à chaud


Chapitre Norme

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Enrobés à chaud formulés selon
12 19 la méthode de formulation du
NORME
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Date Laboratoire des chaussées


2020 12 15

de bitume est changée, il n’est pas tenu de Sur chacun des échantillons prélevés, le
procéder à une nouvelle évaluation à l’étape fabricant est tenu d’effectuer les essais et de
de la production de la formule théorique. calculer les divers facteurs, sauf les essais
La validité d’une formule est d’une durée de tenue à l’eau.
maximale de trois ans. Avant la fin de cette Pour le calcul des vides à la presse à
période, le fabricant doit soumettre une cisaillement giratoire dans les enrobés, les
nouvelle formule théorique avec un nouveau dispositions suivantes s’appliquent :
numéro d’identification au représentant du – l’essai de détermination de l’aptitude au
Ministère. compactage des enrobés à chaud à la
Pour qu’une formule théorique soit presse à cisaillement giratoire est effectué
conforme, il faut que : sur une seule éprouvette par échantillon
– les exigences concernant les formules et les exigences de l’article 8.2 « Fidélité »
théoriques soient satisfaites; de la méthode d’essai LC 26–003 ne
s’appliquent pas;
– les résultats de l’essai de résistance à l’or-
niérage soient conformes aux exigences – les pourcentages de vides dans l’enrobé
du tableau 4202–1, si cela est exigé; sont calculés pour chacun des nombres
de girations indiqués au tableau 4202–1.
– les résultats de l’essai à la presse à
cisaillement giratoire (PCG) en formula- Sur chacun des échantillons prélevés, le
tion soient conformes aux exigences du fabricant est également tenu d’effectuer les
tableau 4202–1. essais de densité maximale.
La mise en œuvre et la vérification de
5.3.4.3 Évaluation à l’étape de la
la compacité doivent être réalisées sur une
production et établissement de la
planche d’essai dont l’épaisseur du revêtement
formule finale
respecte l’usage prévu de l’enrobé, comme
La formule finale de l’enrobé à chaud est cela est spécifié au tableau 4202–1.Trois sites
établie par le fabricant après une évaluation à d’essais au minimum sont mesurés sur la
l’étape de la production de la formule théorique planche selon la méthode d’essai LC 26–510.
de l’enrobé à chaud.
Pour établir qu’une formule d’enrobé est
L’évaluation à l’étape de la production de finale, il faut que :
chacune des formules théoriques d’enrobés
– les exigences concernant les formules
et l’établissement de chacune des formules
théorique et finale soient satisfaites;
finales sont faits par le fabricant à l’aide des
résultats d’analyses de cinq échantillons d’une – la moyenne des résultats des essais et
production continue et représentative ainsi des calculs des divers facteurs des ana-
que sur la mise en œuvre de l’enrobé de la lyses des cinq échantillons provenant de
formule produite. l’évaluation à l’étape de la production, de
même que la valeur moyenne des trois
Dans l’éventualité où une formule
essais de compacité, soient conformes
théorique identique serait produite par plus
aux exigences du tableau 4202–1, sauf
d’une centrale d’enrobage, l’évaluation à
pour la tenue à l’eau;
l’étape de la production doit être réalisée pour
chacune de ces centrales. – l’écart entre la formule théorique soumise
aux fins de l’évaluation à l’étape de la pro-
Contenu normatif

L’échantillonnage est effectué par le


duction et la moyenne des résultats des
fabricant selon la méthode d’essai LC 26–005
essais des cinq échantillons concernant
pour les essais conventionnels et l’essai à la
les caractéristiques du passant 80 µm, du
presse à cisaillement giratoire.
LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.2 Enrobés à chaud VII


Chapitre Norme

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Enrobés à chaud formulés selon Page
la méthode de formulation du 13 19
NORME
de

Laboratoire des chaussées Date

2020 12 15

total granulométrique et du pourcentage frais du fabricant, selon la granulomé-


de bitume soit à l’intérieur des limites de trie de formule finale proposée. Si les
surveillance, fixées à ± 2 σ / 5. L’étendue résultats satisfont aux exigences du
mesurée entre les résultats des essais tableau 4202–1, la formule finale est
doit être inférieure au double de la valeur acceptée; autrement, elle est refusée.
± 3 σ / 5. Concernant la densité maxi- De plus, s’il le juge nécessaire, le
male, l’écart entre la formule théorique et Ministère peut également demander
chacun des résultats doit être à l’intérieur une nouvelle évaluation de la produc-
de la limite de surveillance fixée à ± 2σ. tion selon la présente section;
L’écart-type maximal σ est indiqué au - si les écarts entre la formule finale et
tableau 4202–9; la formule théorique sont plus grands
– l’établissement de la formule finale après que le double de ceux prescrits au
l’évaluation à l’étape de la production de tableau 4202–7, la formule finale est
la formule théorique soit fait en respectant refusée.
les écarts maximaux par rapport à la for- Le fabricant est tenu de procéder à une
mule théorique du tableau 4202–7 de la reformulation complète dans le cas où les
présente norme; écarts du tableau 4202–7 (ou le double de
- si les écarts entre la formule finale et ceux-ci, selon le cas) entre la formule théorique
la formule théorique respectent ceux conforme et la formule finale ne sont pas
prescrits au tableau 4202–7, la formule respectés.
finale est acceptée;
- si les écarts entre la formule finale et Tableau 4202–7
la formule théorique sont supérieurs, Écarts maximaux entre les formules
sans toutefois dépasser le double de théorique et finale
ceux prescrits au tableau 4202–7, à Écart maximal
Paramètre
l’exception du pourcentage des vides (%)
à la PCG à Ndes, pour laquelle aucun
double n’est permis, la formule finale Teneur en bitume 0,05
est acceptée à condition de respecter
Pourcentage passant au
les exigences suivantes : 2
tamis 5 mm
- le résultat du pourcentage des Pourcentage passant au
vides à la presse à cisaillement 0,5
tamis 80 µm
giratoire de la formule théorique
doivent être compris entre 4,5 % Proportion des classes 0,0
granulaires
et 6,5 % à Ndes;
- le résultat de résistance à l’ornié- Pourcentage des vides 0,5
rage de la formule théorique à la PCG à Ndes
est inférieur ou égal à 7,0 % à
30 000 cycles pour les plaques 5.3.4.4 Responsabilité
de 100 mm et inférieur ou égal Les formules théorique et finale de l’enrobé
à 10,0 % à 3000 cycles pour les à chaud doivent être datées et signées par
plaques de 50 mm.
Contenu normatif

le responsable du contrôle de la qualité du


Dans le cas contraire, la formule finale fabricant et être présentées avant la fourniture
est refusée, et une reprise d’un ou des de l’enrobé à chaud.
deux essais doit être effectuée aux
Tome LIANTS ET ENROBÉS

VII 4.2 Enrobés à chaud


Chapitre Norme

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Enrobés à chaud formulés selon
14 19 la méthode de formulation du
NORME
de

Date Laboratoire des chaussées


2020 12 15

Tout amendement apporté à une formule La détermination du pourcentage de vides


finale fait en sorte que celle-ci doit être à à la presse à cisaillement giratoire est effectuée
nouveau datée et signée par le responsable du sur une seule éprouvette par échantillon, les
contrôle de la qualité du fabricant. Les formules exigences de l’article 8.2 « Fidélité » de la
finales amendées doivent être conformes aux méthode d’essai LC 26–003 ne s’appliquant
écarts du tableau 4202–7 (ou au double de pas. Les pourcentages de vides sont calculés
ceux-ci, selon le cas et sauf pour les valeurs selon le nombre de girations indiqué au
de la PCG) par rapport à la formule théorique. tableau 4202–1. Les pourcentages de vides à
la PCG individuels doivent respecter un écart
5.3.5 Contrôle de production de ± 0,5 par rapport aux limites des exigences
5.3.5.1 Fréquence d’échantillonnage et précisées au tableau 4202–1 pour chacun des
cadence initiale d’essai nombres de girations de design (Ndes). L’écart
en valeur absolue du pourcentage de vides
Le fabricant doit effectuer l’échantillonnage à la PCG au Ndes de chacun des résultats
selon la méthode d’essai LC 26–005. individuels par rapport au pourcentage de
Un échantillon d’enrobé est prélevé lors vides à la PCG présentés à la formule finale
de la production de chaque quantité de doit également être inférieur ou égal à 1,9.
300 tonnes d’enrobé fabriqué pour un même En plus de ces exigences, les pourcentages
contrat, par une même centrale, selon la même de vides à Nini (≥ 11,0 %) et à Nmax (≥  2,0 %)
formule finale d’enrobé. De plus, au minimum doivent demeurer conformes.
un échantillon par mélange doit être prélevé Pour les enrobés, les exigences suivantes
par jour. s’appliquent :
Chacun des échantillons pour le contrôle – la cadence des essais de contrôle est
de production doit être apparié avec un maintenue au moins pour les 4500 pre-
échantillon témoin destiné à répondre aux mières tonnes d’enrobé produits pour le
besoins du Ministère. Ministère, en couche de base ou en couche
Les essais de contrôle sont effectués selon unique, suivant le tableau 4202–1, et
la cadence initiale indiquée au tableau 4202–8. pour les 4500 premières tonnes d’enrobé
produits pour le Ministère, en couche
Tableau 4202–8 de correction ou de surface, suivant ces
Cadence initiale des essais de contrôle de mêmes tableaux, et ce, pour chacune des
l’enrobé centrales d’enrobage du fabricant;
Granulométrie Un essai par 300 tonnes – si, dans l’année précédente, le fabricant
a démontré sa capacité à produire, avec
Teneur en bitume
Un essai par 300 tonnes
une centrale d’enrobage, des enrobés
corrigée conformes et stables, la cadence est main-
tenue au moins pour les 1500 premières
Densité maximale Un essai par 300 tonnes tonnes d’enrobé produits pour le Ministère
Trois essais par avec cette même centrale d’enrobage.
1500 tonnes parmi À ce moment, si les résultats satisfont
% de vides à la PCG aux exigences de contrôle de réception
les cinq derniers
échantillons des enrobés à chaud formulés selon la
Contenu normatif
LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.2 Enrobés à chaud VII


Chapitre Norme

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Enrobés à chaud formulés selon Page
la méthode de formulation du 15 19
NORME
de

Laboratoire des chaussées Date

2020 12 15

méthode de formulation du Laboratoire de production suivantes, et ainsi de suite. Le


des chaussées, les derniers résultats de fabricant doit être en mesure de documenter
l’année précédente pourront être ajoutés à toute modification de sa cadence d’essai.
ces résultats afin d’obtenir les 15 résultats Au début de la production d’un enrobé
nécessaires à l’analyse. effectuée selon la présente norme ou au
5.3.5.2 Réévaluation de la cadence moment du déplacement d’une centrale mobile
d’essai d’un site à un autre, la cadence d’essai pour
les 1500 premières tonnes doit être égale à 5,
La cadence initiale est réévaluée à partir
après quoi elle ne peut pas être inférieure à 2.
de la caractéristique du total granulométrique,
selon la formule suivante : 5.3.5.3 Contrôle statistique
σ1 σ2 Le fabricant remplit, selon la norme
= ISO 7870–2 « Cartes de contrôle – Partie 2 :
5 n2
cartes de contrôle de Shewhart », des cartes
σ1 : écart-type maximal du tableau 4202–9; de contrôle pour un enrobé de la présente
norme, pour les caractéristiques décrites
σ2 : écart-type des écarts mesurés entre ci-après.
les résultats des essais et de la formule
finale pour les 15 derniers échantillons Les écarts-types maximaux utilisés
mesurés; pour établir les limites de surveillance et de
contrôle des cartes de contrôle sont indiqués
n2 : nouvelle cadence d’essai à établir au tableau 4202–9.
par tranche de 1500 tonnes d’enrobé
(1500/n2 = fréquence d’essai); pour les
Tableau 4202–9
3000 tonnes suivantes, cette nouvelle
Écarts-types maximaux des limites
cadence d’essai ne doit jamais être de surveillance et de contrôle des cartes
inférieure à deux essais par tranche de de contrôle
1500 tonnes d’enrobé.
Écart-type
Dans le cas des pourcentages de vides à Caractéristique Type d’enrobé
maximal (σ)
la PCG, cette cadence est de trois essais par
Total GB–20 et
tranche de 1500 tonnes lorsque n2 est égale granulométrique ESG–14
19,0
à 5 ou à 4, et de deux essais par tranche de
1500 tonnes lorsque n2 est égale à 3 ou à 2. ESG–10,
EG–10, EC–10,
Le calcul pour la première réévaluation Total
MUN–10, 14,0
est fixé à partir des 15 premiers résultats granulométrique
EGM–10, EC–5
(4500 tonnes) pour chaque groupe de couches, et ESG–5
et ce, pour chacune des centrales d’enrobage
Tous les
du fabricant. La nouvelle cadence ainsi établie Passant 80 µm
enrobés
0,80
est maintenue pour les 3000 tonnes de
production suivantes. Par la suite, la nouvelle Pourcentage de Tous les
0,22
cadence est recalculée à partir des 15 derniers bitume corrigé enrobés
résultats et est maintenue pour les 3000 tonnes Densité Tous les
0,017
maximale enrobés
Contenu normatif
Tome LIANTS ET ENROBÉS

VII 4.2 Enrobés à chaud


Chapitre Norme

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Enrobés à chaud formulés selon
16 19 la méthode de formulation du
NORME
de

Date Laboratoire des chaussées


2020 12 15

Trois types de cartes de contrôle sont – le troisième type de carte de contrôle porte


requis : sur l’écart-type mobile des cinq derniers
– un premier type de carte porte sur l’écart écarts;
entre chacun des résultats des essais - la limite de surveillance est fixée à
individuels et la formule finale de l’enrobé; 1,54 σ et la limite de contrôle, à 1,96 σ.
- les tests 1, 2, 3 et 5 de la norme Les deux premières cartes de contrôle
ISO 7870–2 « Cartes de contrôle – doivent avoir « zéro » comme valeur centrale
Partie 2 : cartes de contrôle de et doivent être centrées sur la formule finale de
Shewhart » doivent être réalisés; l’enrobé. La troisième carte doit avoir « zéro »
- les limites de surveillance sont fixées comme valeur inférieure.
à ± 2 σ et les limites de contrôle, à Pour toute la production du Ministère
± 3 σ; réalisée par une même centrale, les valeurs
– pour les tests 2 et 3, une zone de tolérance mesurées sur les enrobés de types GB–20
de ± 0,25 σ est accordée. Cette zone de et ESG–14 sont inscrites chronologiquement
tolérance doit être appliquée de la façon depuis le début de la saison sur une même
suivante : carte de contrôle, et les valeurs mesurées
sur les enrobés de types ESG–10, EG–10,
- lorsqu’une séquence de 9 points
EC–10, EGM–10, MUN–10 et ESG–5 sont
consécutifs se situe d’un seul côté de
également inscrites chronologiquement
la ligne centrale, le test  2 est conforme
depuis le début de la saison sur une autre
seulement si 3 points ou plus de cette
carte de contrôle.
séquence se situent dans la zone de
tolérance de 0,25 σ. Chaque point
qui se trouve directement sur la ligne 6. Entreposage
centrale est considéré comme un point L’entreposage de l’enrobé à chaud doit
de la série dans la zone de tolérance; s’effectuer dans un silo isolé à l’abri des
- lorsqu’une séquence de 6 points intempéries, de façon à éviter la ségrégation,
consécutifs strictement croissants ou le compactage, la contamination et le refroi-
strictement décroissants est observée, dissement de l’enrobé à une température
le test 3 est conforme seulement si inférieure à celle qui est recommandée pour
3 points ou plus de cette séquence se le type de bitume utilisé.
situent dans la zone de tolérance de
0,25 σ;
– un second type de carte de contrôle porte
sur la moyenne mobile des cinq derniers
écarts mesurés entre les résultats des
essais et la formule finale des enrobés;
- le test 1 de la norme ISO 7870–2
« Cartes de contrôle – Partie 2 : cartes
de contrôle de Shewhart » est utilisé
pour ce type de carte;
- les limites de surveillance sont fixées
Contenu normatif

à ± 2 σ / 5 et les limites de contrôle,


à ± 3 σ / 5;
LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.2 Enrobés à chaud VII


Chapitre Norme

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Enrobés à chaud formulés selon Page
la méthode de formulation du 17 19
NORME
de

Laboratoire des chaussées Date

2020 12 15

Tableau 4202–1
Caractéristiques des enrobés à chaud formulés selon la méthode de formulation
du Laboratoire des chaussées
Méthode
Type d’enrobé GB–20 ESG–14 ESG–10 EG–10 EC–10 d’essai
Couche unique,
Couche Couche Couche Couche de
couche de
Usages de de de
surface ou
base surface surface correction
couche de base
Nombre minimal de classes
granulaires distinctes à utiliser (1) 3 3 2 2 2

Tamis (% passant)

28 mm 100 LC 26–007

20 mm 95–100 100 LC 26–007


granulométrique

14 mm 67–90 95–100 100 100 100 LC 26–007


Fuseau

10 mm 52–75 70–90 92–100 90–100 94–100 LC 26–007

5 mm 35–50 40–60 52–65 40–48 66–78 LC 26–007

2,5 mm — — — — 45–65 LC 26–007

80 µm 3,0–8,0 3,0–8,0 4,0–10,0 4,0–10,0 4,0–10,0 LC 26–007

2,5 mm (2) — 39,2 46,1 46,1 — LC 26–007


restriction
Zone de

1,25 mm  (2)


— 25,7–31,7 30,7–36,7 30,7–36,7 — LC 26–007

630 µm  (2)


— 19,1–23,1 22,8–26,8 22,8–26,8 — LC 26–007

315 µm (2) — 15,4 18,1 18,1 — LC 26–007

Pourcentage de fibres (%) (3)


Vbe (%) (4) 10,2 11,4 12,2 12,4 12,6

Vides à 10 girations [Nini] (%) (5)


≥ 11,0 ≥ 11,0 ≥ 11,0 ≥ 11,0 ≥ 11,0 LC 26–003
Vides à 80 girations [Ndes] (%)  (6)
— 4,0–7,0 4,0–7,0 4,0–7,0 LC 26–003
Vides à 100 girations [Ndes] (%) 4,0–7,0 — — LC 26–003

Vides à 120 girations [Ndes] (%) 4,0–7,0

Vides à 200 girations [Nmax] (%) (7) ≥ 2,0 ≥ 2,0 ≥ 2,0 ≥ 2,0 ≥ 2,0 LC 26–003

Compacité (% min.) 93,0 93,0 93,0 93,0 93,0 LC 26–320


LC 26–510
Résistance à l’orniérage sur plaques
de 100 mm à 52, 58 ou 60 °C (selon 10,0 10,0 — — — LC 26–410
la classe de bitume) à 30 000 cycles
(% max. de déformation) (8, 9, 10)
Résistance à l’orniérage sur plaques
de 50 mm à 52, 58 ou 60 °C (selon la
classe de bitume) à 1000 cycles — — 10,0 10,0 10,0 LC 26–410
à 3000 cycles
Contenu normatif

(% max. de déformation) (8, 9, 10) — — 15,0 15,0 20,0


Tenue à l’eau (% min.) (11) 70 70 70 — 70 LC 26–001

(Suite du tableau à la page suivante et


notes de bas de tableau à la page 19)
Tome LIANTS ET ENROBÉS

VII 4.2 Enrobés à chaud


Chapitre Norme

4 4202
Page
Enrobés à chaud formulés selon
18 19 la méthode de formulation du
NORME
de

Date Laboratoire des chaussées


2020 12 15

Tableau 4202–1 (suite)


Caractéristiques des enrobés à chaud formulés selon la méthode de formulation
du Laboratoire des chaussées
Méthode
Type d’enrobé ESG–5 EGM–10 MUN–10 EC–5 d’essai
Couche Couche de surface Rapiéçage
Couche de surface (rue résidentielle manuel ou
Usages antifissure (intervention en milieu urbain et couche de
palliative) piste cyclable) correction
Nombre minimal de classes
granulaires distinctes à utiliser (1) 2 2 2 1

Tamis (% passant)

28 mm LC 26–007

20 mm LC 26–007
granulométrique

14 mm 100 100 LC 26–007


Fuseau

10 mm 100 90–100 95–100 100 LC 26–007

5 mm 85–100 35–45 70–85 90–100 LC 26–007

2,5 mm 50–70 min. 20 50–65 65–90 LC 26–007

80 µm 4,0–12,0 5,0–11,0 4–10 4,0–12,0 LC 26–007

2,5 mm (2) — — — — LC 26–007


restriction
Zone de

1,25 mm  (2)


— — — — LC 26–007

630 µm  (2)


— — — — LC 26–007

315 µm (2) — — — — LC 26–007

Pourcentage de fibres (%) (3) — —

Vbe (%) (4)
14,0 11,3 13,3 13,3

Vides à 6 girations [Nini] (%) (5)


≥ 11,0 — — — LC 26–003

Vides à 10 girations [Nini] (%) (5) — ≥ 11,0 ≥ 11,0 ≥ 11,0 LC 26–003

Vides à 50 girations [Ndes] (%) (6) 4,0–7,0 — — — LC 26–003


Vides à 80 girations [Ndes] (%)  (6)
— 4,0–7,0 4,0–7,0 4,0–7,0 LC 26–003
Vides à 75 girations [Nmax] (%)  (7, 8)
≥ 2,0 — — — LC 26–003

Vides à 200 girations [Nmax] (%) (7, 8) — ≥ 2,0 ≥ 2,0 ≥ 2,0 LC 26–003

Compacité (% min.) 93,0 93,0 93,0 93,0 LC 26–320


LC 26–510
Résistance à l’orniérage sur plaques
de 100 mm à 52, 58 ou 60 °C (selon — — — — LC 26–410
la classe de bitume) à 30 000 cycles
(% max. de déformation) (8, 9, 10)
Résistance à l’orniérage sur plaques
Contenu normatif

de 50 mm à 52, 58 ou 60 °C (selon la


classe de bitume) à 1000 cycles — 10,0 — — LC 26–410
à 3000 cycles
(% max. de déformation) (8, 9, 10) — 15,0 — —
Tenue à l’eau (% min.) (11) 70 70 — LC 26–001
(Notes de bas de tableau à la page suivante)
LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.2 Enrobés à chaud VII


Chapitre Norme

4 4202
Enrobés à chaud formulés selon Page
la méthode de formulation du 19 19
NORME
de

Laboratoire des chaussées Date

2020 12 15

Tableau 4202–1 (notes de bas de tableau)


Caractéristiques des enrobés à chaud formulés selon la méthode de formulation
du Laboratoire des chaussées

1. Au moins 85 % des granulats de l’enrobé à chaud doivent être constitués de classes granulaires qui ne se chevauchent
pas. Cependant, une classe granulaire 0/D où D ≤ 5 mm peut être constituée de deux ou de plusieurs classes 0/D ou d/D
dont la valeur D peut être différente. La classe considérée doit avoir la désignation 0/D, où D est la plus grande valeur
de D des classes qui la composent. L’utilisation de deux ou plusieurs classes granulaires de même désignation d/D
est considérée comme une seule classe, à condition que chacune des réserves satisfasse aux conditions des classes
granulaires d/D indiquées dans la norme BNQ 2560–114 « Travaux de génie civil – Granulats ». Cependant, dans le
cas de l’enrobé ESG–5, si deux classes granulaires ou plus de même désignation (d/D ou 0/D) sont utilisées, elles
sont considérées comme des classes distinctes. En ce qui concerne l’utilisation des granulats bitumineux récupérés
(GBR), du bardeau d’asphalte postfabrication (BPF) et/ou du bardeau d’asphalte postconsommation (BPC), elle n’est
pas considérée comme un chevauchement de classes granulaires. Par contre, la vérification du chevauchement des
autres classes granulaires s’effectue avec l’ensemble des granulats, y compris les GBR, le BPF et le BPC. Il est à
noter que l’utilisation de l’un ou plusieurs de ces ajouts n’est pas prise en compte quant au nombre minimal de classes
granulaires distinctes à utiliser.
2. Limites de la zone de restriction suggérée.
3. Calculé selon le pourcentage de granulats.
4. Aux fins de formulation seulement.
5. Nini : nombre de girations nécessaires, selon le type d’enrobé, correspondant au pourcentage de vides minimum visé
derrière la finisseuse.
6. Ndes : nombre de girations nécessaires, selon le type d’enrobé, correspondant au pourcentage de vides visé après le
compactage de l’enrobé.
7. Nmax : nombre de girations nécessaires, selon le type d’enrobé, correspondant au pourcentage de vides minimum visé
à la fin de la durée de vie de l’enrobé.
8. Les enrobés à chaud ne doivent pas présenter de ressuage à 200 girations pour l’essai à la presse à cisaillement
giratoire de même qu’à 10 000 cycles pour l’essai à l’orniéreur dans le cas des enrobés de types EG–10, ESG–10,
EGM–10 et EC–10 ou à 30 000 cycles dans le cas des enrobés de types GB–20 et ESG–14, et ce, lorsque l’essai de
résistance à l’orniérage est exigé.
9. Lorsque l’essai de résistance à l’orniérage est exigé, il est réalisé sur des plaques fabriquées en laboratoire à l’aide
de combinés granulométriques et de bitume, selon les exigences de la méthode d’essai LC 26–410 « Résistance à la
déformation des enrobés à l’essai d’orniérage ». La préparation des échantillons est réalisée selon les exigences de
la méthode d’essai LC 26–400 « Fabrication d’éprouvettes au compacteur LCPC ». Ces exigences s’appliquent à des
plaques fabriquées en laboratoire à l’aide de combinés granulométriques et de bitume.
10. La quantité d’enrobé nécessaire à l’essai à l’orniéreur est calculée par rapport à une compacité visée de 95 %, et ce,
selon la densité maximale de la formule théorique soumise par le fabricant.
11. Lorsque l’enrobé est fabriqué avec un bitume de niveau de sollicitation extrême (PG HE-L), l’essai de tenue à l’eau
n’est pas requis.
Contenu normatif
LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.3 Traitements de surface VII


Chapitre Norme

4 4301
Page
Traitements de surface 1 de 3
NORME Date

2019 12 15

1. Objet de l’épandage, puis du compactage des gra-


nulats à l’aide d’un rouleau compresseur. Le
La présente norme a pour objet de déter- traitement de surface peut être monocouche
miner les exigences du Ministère en ce qui ou multicouche.
a trait aux caractéristiques et aux critères
d’évaluation des traitements de surface. 4. Classification
2. Références Les traitements de surface sont classifiés
dans les types suivants (TS1 à TS6), selon
La présente norme renvoie à l’édition la leur utilisation.
plus récente des documents suivants :
4.1 Traitement de surface
NORMES
à l’émulsion de bitume
ASSOCIATION CANADIENNE (classes CRS-2P et CRS-2)
DE NORMALISATION – monocouche sur surface asphaltée :
CSA A23.2-5A « Détermination de la - couche de surface : TS3;
quantité de particules fines passant 80 μm
dans un granulat ». – multicouche sur surface asphaltée :
- couche de base : TS2;
BUREAU DE NORMALISATION
DU QUÉBEC - couche de surface : TS3 ou TS4;
BNQ 2560–114 « Travaux de génie civil – – multicouche sur surface granulaire,
Granulats ». stabilisée ou non :
- couche de base : TS1;
MINISTÈRE DES TRANSPORTS
DU QUÉBEC - couche de surface : TS3 ou TS4;
Tome VII – Matériaux, – préenduit : TS4.
Norme 4105 « Émulsions de bitume ».
4.2 Traitement de surface
AUTRES DOCUMENTS à l’émulsion à flottabilité
élevée (HF)
ASPHALT INSTITUTE et ASPHALT
EMULSION MANUFACTURERS – multicouche sur surface granulaire :
ASSOCIATION - couches de base et de surface :
AEMA « Basic Asphalt Emulsion Manual, TS5 ou TS6.
MS-19 ».
5. Caractéristiques requises
3. Définition
5.1 Formule théorique des
La définition suivante s’applique à la
présente norme : traitements de surface
Traitement de surface La formule théorique des traitements
de surface doit être datée et signée par le
Procédé qui consiste en une application
Contenu normatif

responsable du contrôle de la qualité du four-


d’émulsion de bitume immédiatement suivie nisseur et être présentée avant le début de
l’application du produit. Une formule théorique
Tome LIANTS ET ENROBÉS
VII
4.3 Traitements de surface
Chapitre Norme

4 4301
Page

2 de 3 Traitements de surface
Date

2019 12 15
NORME

doit être produite pour chaque type de liant 5.3 Granulats


ou à chaque changement dans les sources
d’approvisionnement en granulats. Les carac- 5.3.1 Granularité
téristiques qui y sont présentées doivent être La granularité des granulats doit être
représentatives du traitement de surface qui conforme aux exigences du tableau 4301–1.
sera mis en place et conformes aux exigences
de la présente norme. Cette formule est valide 5.3.2 Coefficient d’uniformité
pour l’année de calendrier en cours.
Le coefficient d’uniformité est le rapport
La formule théorique des traitements de D80/D20, dans lequel D80 et D20 sont les
surface (à l’émulsion de bitume et à l’émul- diamètres des grains au point de la courbe
sion à flottabilité élevée) doit comprendre les granulométrique où le pourcentage passant
informations suivantes : est de 80 % et 20 % respectivement. Pour
– les résultats des essais de compatibilité plus de précision, les tamis 6,3 mm et 16 mm
granulat-liant; sont ajoutés pour l’analyse granulométrique.
– la provenance, la catégorie, la granulo- Le coefficient d’uniformité doit être inférieur
métrie et le degré de propreté des gros à 1,6 pour les fuseaux de spécification TS1,
granulats; TS2, TS3 et TS4.
– la proportion des particules plates et 5.3.3 Caractéristiques intrinsèques et
allongées dans les gros granulats;
de fabrication
– la proportion des particules fragmentées,
dans le cas des gros granulats provenant Les caractéristiques intrinsèques et
d’une sablière; de fabrication des granulats doivent
être conformes à la norme BNQ 2560–114
– la densité relative brute des gros granulats; « Travaux de génie civil – Granulats ».
– la masse volumique non tassée; Les catégories de granulats sont données
– le type et la provenance des liants bitumi- au tableau 4301–2.
neux;
– les taux de pose du granulat et du liant 5.3.4 Caractéristiques
bitumineux selon la formule utilisée par complémentaires
le Ministère (calcul des dosages selon Pour les traitements de surface de types
l’Asphalt Emulsion Manufacturers Asso- TS1 à TS6, les caractéristiques complé-
ciation) ainsi que les données utilisées. mentaires des gros granulats doivent être
conformes aux exigences du tableau 4301–3.
5.2 Liants bitumineux
Les liants bitumineux utilisés dans les
traitements de surface à l’émulsion de bitume
(classes CRS-2P et CRS-2) et dans les trai-
tements de surface à l’émulsion à flottabilité
élevée (HF) doivent être conformes à la norme
4105 « Émulsions de bitume ».
Contenu normatif
LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.3 Traitements de surface VII


Chapitre Norme

4 4301
Page
Traitements de surface 3 de 3
NORME Date

2019 12 15

Tableau 4301–1
Fuseaux granulométriques de spécification pour les traitements de surface (TS1 à TS6)
Types de traitements TS1 (1) (2) TS2 (1) (3) TS3 (1) (4) TS4 (1) (5) TS5 TS6
de surface
Tamis (% passant)
28 mm 100
20 mm 85–100 100 100
14 mm 0–15 85–100 100 100
12,5 mm 75–95 90–100
10 mm 0–3 0–15 85–100 100 50–80 50–80
5 mm 0–3 0–15 85–100 25–50 25–50
2,5 mm 0–3 0–15 15–47 15–47
1,25 mm 0–3 10–40 10–40
630 µm 3–30 3–30
315 µm 2–20 2–20
160 µm 0–10 0–10
80 µm 0–5 0–5
1. Le diamètre moyen (D50) des particules du granulat de la couche de surface doit se situer entre 50 et 60 % du
diamètre moyen (D50) des particules du granulat de la couche de base.
2. S’apparente à la classe granulaire 14/20.
3. S’apparente à la classe granulaire 10/14.
4. S’apparente à la classe granulaire 5/10.
5. S’apparente à la classe granulaire 2,5/5.

Tableau 4301–2
Catégories des granulats pour les traitements de surface
TS1, TS2, TS5 TS3, TS6
Gros granulats
Complément à la norme

4d 3d
TS4, TS5, TS6
Granulats fins
3

Tableau 4301–3
Caractéristiques complémentaires des granulats pour les
traitements de surface
Caractéristiques Méthode
Contenu normatif

complémentaires d’essai
Gros granulats — —
Propreté (% max.) CSA A23.2-5A 0,7
LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.4 Produits de colmatage de fissures VII


et de joints Chapitre Norme

4 4401
Page
Produits de colmatage de fissures 1 2
NORME
de
et de joints Date

2019 12 15

1. Objet selon la même recette, à partir des mêmes


constituants et de la même source d’approvi­
La présente norme a pour objet de déter­ sionnement, au cours d’une période de
miner les exigences du Ministère en ce qui production ne dépassant pas trois jours de
a trait aux caractéristiques et aux critères production sans interruption.
d’évaluation des produits de colmatage de
fissures et de joints manufacturés à base Produit de colmatage de fissures
de bitume modifié ainsi que de définir les et de joints
modes d’action en assurance de la qualité Produit manufacturé à base de bitume modifié
relativement à la fabrication de ces produits. par ajout de polymères et d’autres additifs.
Les produits de colmatage sont utilisés pour
traiter les fissures sur les chaussées en 4. Caractéristiques requises
enrobé ainsi que pour sceller les joints sur les
chaussées de béton. 4.1 Exigences techniques
Le produit de scellement de fissures et de
2. Références joints doit respecter les exigences décrites au
La présente norme renvoie à l’édition la tableau 4401–1. À cet effet, le fabricant pro­
plus récente des documents suivants : cède à la caractérisation de chacun des lots.

NORMES 4.2 Étiquetage


L’étiquette de chaque contenant ou
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING emballage de produit doit contenir l’information
AND MATERIALS suivante :
ASTM D36 / D36M « Standard Test Method – le nom du fabricant;
for Softening Point of Bitumen (Ring-and-
Ball Apparatus) ». – la date de fabrication;
ASTM D1985 « Standard Practice for – le nom du produit;
Preparing Concrete Blocks for Testing – le numéro du lot de production;
Sealants, for Joints and Cracks ». – la température maximale de chauffage
ASTM D5329 « Standard Test Methods for définie selon la norme ASTM D5167
Sealants and Fillers, Hot-Applied, for Joints (« Maximum Heating Temperature »);
and Cracks in Asphalt Pavements and – la température minimale de la mise en
Portland Cement Concrete Pavements ». place définie selon la norme ASTM  D5167
ASTM D5167 « Standard Practice for (« Minimum Application Temperature »).
Melting of Hot-Applied Joint and Crack
Sealant and Filler for Evaluation ». 5. Assurance de la qualité
3. Définitions 5.1 Attestation de conformité
Les définitions suivantes s’appliquent à la L’attestation de conformité est propre
présente norme : à chaque lot et doit contenir l’information
Lot suivante :
Contenu normatif

Un lot correspond à une quantité de produit – le nom du fabricant;


déterminée par le fabricant, ayant les mêmes – le nom commercial du produit;
caractéristiques physicochimiques, fabriquée – le numéro du lot de production;
Tome LIANTS ET ENROBÉS

VII 4.4 Produits de colmatage de fissures


Chapitre Norme et de joints
4 4401
Page

2 2 Produits de colmatage de fissures


NORME
de

Date
et de joints
2019 12 15

– la date de fabrication; – l’attestation de conformité doit être datée


– les résultats des essais spécifiés au et signée par le responsable du laboratoire
tableau 4401–1; du fabricant.
– la température maximale de chauffage
définie selon la norme ASTM D5167 5.2 Contrôle
(« Maximum Heating Temperature »); Le produit de colmatage de fissures et de
– la température minimale de la mise en joints est contrôlé à chaud au fondoir, et les
place définie selon la norme ASTM  D5167 caractéristiques doivent être conformes aux
(« Minimum Application Temperature »); exigences du tableau 4401–2.

Tableau 4401–1
Exigences relatives au matériau prélevé à froid (1)
Caractéristiques Minimum Maximum Méthodes d’essai
ASTM D5329
Pénétration au cône à 25 °C, 5 s (1/10 mm) 95 145
(non-immersed)

Résilience à 25 °C (%) 40 70 ASTM D5329

Point de ramollissement °C (2) 80 — ASTM D36 / D36M

Adhérence à -29 °C, élongation de 150 % ASTM D5329


3 —
(nombre de cycles réussis) (3) (non-immersed)
1. Échantillons prélevés sur un bloc de produit vierge et préparés en laboratoire, servant à caractériser le produit.
2. Le liquide utilisé pour l’essai est de la glycérine USP.
3. Aux fins de l’essai, trois éprouvettes sont préparées avec une épaisseur de 12,5 mm de scellant entre les blocs
de béton. Un cycle est considéré réussi si les trois éprouvettes sont exemptes de défaut.
Le développement à tout moment au cours de l’essai d’un défaut tel qu’une fissure, une séparation ou toute
autre ouverture ayant une profondeur de plus de 6 mm dans le scellant ou entre le scellant et le bloc de béton
constitue un échec de l’éprouvette. La profondeur de la fissure, la séparation ou l’ouverture est mesurée avec
un vernier, perpendiculairement à la surface de l’éprouvette sur laquelle est apparu le défaut.

Tableau 4401–2
Exigences de contrôle du matériau prélevé à chaud au fondoir
Caractéristiques Minimum Maximum Méthodes d’essai
ASTM D5329
Pénétration au cône à 25 °C, 5 s (1/10 mm) 85 140
(non-immersed)
Contenu normatif

Résilience à 25 °C (%) 30 70 ASTM D5329


LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.5 Enrobés à froid VII


Chapitre Norme

4 4501
Page
Enrobés pour rapiéçage à froid 1 4
NORME
de

Date

2014 12 15

1. Objet 3. Définition
La présente norme a pour objet de déter- La définition suivante s’applique à la
miner les exigences du Ministère en ce qui présente norme :
a trait aux caractéristiques et aux critères Enrobé à froid
d’évaluation des enrobés à froid utilisés pour
Mélange de granulat et de liant bitumineux,
la réparation des nids-de-poule, des pourtours
fabriqué habituellement à chaud en centrale
de puisard, des trous et des crevasses sur les
d’enrobage et destiné à être posé à froid.
routes recouvertes d’enrobés.
Lot
2. Références Un lot est défini par une quantité d’enrobé
à froid fabriqué selon la même formule, à
La présente norme renvoie à l’édition la partir des mêmes constituants provenant
plus récente des documents suivants : des mêmes sources d’approvisionnement et
ayant des caractéristiques similaires. L’enrobé
NORME doit présenter les mêmes caractéristiques
BUREAU DE NORMALISATION physico-chimiques et le mélange à la centrale
DU QUÉBEC d’enrobage doit être fait dans la même journée.
Un lot d’enrobé en sacs est limité à une quantité
BNQ 2560–114 « Travaux de génie civil – n’excédant pas 1000 tonnes.
Granulats ».

AUTRES DOCUMENTS
4. Classification
Les enrobés à froid sont fournis de
Gouvernement du Québec deux façons :
MINISTÈRE DES TRANSPORTS – en sacs;
DU QUÉBEC, LABORATOIRE – en vrac.
DES CHAUSSÉES
LC 21–065 « Détermination de la densité et 5. Caractéristiques requises
de l’absorption du granulat fin ».
LC 21–067 « Détermination de la densité et 5.1 Liant bitumineux
de l’absorption du gros granulat ».
Le liant bitumineux utilisé pour la fabrica-
LC 26–015 « Enrobés pour rapiéçage à tion des enrobés à froid doit être spécialement
froid – Essai de cohésion ». conçu à cette fin.
LC 26–007 « Analyse granulométrique des
granulats d’extraction ». 5.2 Granulats
LC 26–016 « Enrobés pour rapiéçage à
froid – Essai de maniabilité ». 5.2.1 Gros granulats
LC 26–045 « Détermination de la densité Les gros granulats doivent être compo-
maximale ». sés uniquement de pierre concassée. Les
LC 26–100 « Détermination de la teneur en caractéristiques intrinsèques et de fabrication
bitume ». des gros granulats doivent être conformes à
Contenu normatif

la norme BNQ 2560–114 « Travaux de génie


civil – Granulats », Partie V. La catégorie de
gros granulat exigée est 3a.
Tome LIANTS ET ENROBÉS
VII 4.5 Enrobés à froid
Chapitre Norme

4 4501
Page

2 4 Enrobés pour rapiéçage à froid


NORME
de

Date

2014 12 15

5.2.2 Granulats fins type de liant ou à chaque changement dans


Les caractéristiques intrinsèques des les sources d’approvisionnement en granulats.
granulats fins doivent être conformes à la Les caractéristiques qui y sont présentées
norme BNQ 2560–114 « Travaux de génie doivent être représentatives de l’enrobé à froid
civil – Granulats », Partie V. La catégorie de qui est produit et conformes aux exigences de
granulats fins exigée est 2. la présente norme.
La formule théorique doit comprendre
5.2.3 Caractéristiques l’information suivante :
complémentaires – l’identification du produit;
Les caractéristiques complémentaires des – les caractéristiques physiques de l’enrobé
caractéristiques intrinsèques et de fabrication (cohésion et maniabilité);
doivent être conformes aux exigences pour – pour les granulats : la classe granulaire,
couche de base du tableau 3 de la norme le type, la provenance, la granularité, le
BNQ 2560–114 « Travaux de génie civil – pourcentage utilisé, la densité brute et
Granulats », Partie V. l’absorption (LC 21–065 « Détermination
de la densité et de l’absorption du granu-
5.3 Enrobé à froid lat fin » et LC 21–067 « Détermination
de la densité et de l’absorption du gros
5.3.1 Caractéristiques physiques et granulat »);
granulométriques – les caractéristiques intrinsèques, de fabri-
Les caractéristiques physiques et granu- cation et complémentaires des granulats
lométriques des enrobés à froid doivent être fins et des gros granulats;
conformes aux exigences du tableau 4501–1. – le type et le pourcentage de liant
(LC 26–100 « Détermination de la teneur
5.3.2 Mélange en bitume »);
L’enrobé à froid fourni doit être homogène
– la granularité finale du mélange.
et stable, et toutes les particules de granulats
doivent être uniformément enrobées de liant.
Il ne doit pas y avoir de surplus de liant accu- 6. Entreposage et ensachage
mulé au fond du sac ou au fond de la réserve
de l’enrobé en vrac. Les granulats doivent être 6.1 Entreposage temporaire
préalablement chauffés à une température À la suite de la fabrication, chaque réserve
appropriée (entre 90 et 100 °C) avant d’être d’enrobé en vrac doit être identifiée par le
mélangés avec le liant bitumineux pour enlever numéro de lot correspondant ainsi que la date
l’humidité dans le granulat et pour favoriser le de fabrication et être entreposée dans un abri
mouillage de celui-ci par le liant. pour la protéger des intempéries.
Le fournisseur doit prendre les mesures
5.3.3 Formule théorique de l’enrobé nécessaires afin de préserver l’intégrité de
à froid l’enrobé pendant le transport. En outre, les
La formule théorique de l’enrobé à froid camions doivent être munis d’une bâche
doit être datée et signée par le responsable étanche et celle-ci doit recouvrir l’enrobé.
Contenu normatif

du contrôle de la qualité du fabricant et être


fournie sur demande. Une formule théorique
doit être produite pour chaque changement de
LIANTS ET ENROBÉS Tome

4.5 Enrobés à froid VII


Chapitre Norme

4 4501
Page
Enrobés pour rapiéçage à froid 3 4
NORME
de

Date

2014 12 15

6.2 Ensachage 7. Assurance de la qualité


Les sacs d’enrobés doivent avoir une
masse variant de 20 à 30 kg. Ils doivent être 7.1 Attestation de conformité
en polyéthylène qui comprend un additif Pour chaque livraison d’enrobé à froid,
antiultraviolet, avoir un intérieur opaque et le fournisseur doit remettre au client une
une épaisseur minimale de 150 μm. Les sacs attestation de conformité délivrée par le fabri-
doivent être hermétiquement scellés. cant, signée et datée, contenant l’information
L’information suivante doit être indiquée suivante :
sur les sacs : – le nom du fabricant;
– le nom du fabricant; – le nom commercial du produit;
– le nom du produit; – le numéro de lot de production;
– la masse en kg; – la date de fabrication;
– le volume en litres, arrondi au dixième de – la date d’ensachage pour les enrobés en
litre1; sacs;
– les instructions relatives à la pose et aux – les résultats d’essais suivants :
conditions d’utilisation.
- la teneur en liant (LC 26–100 « Déter-
6.3 Mise en palette mination de la teneur en bitume »);
Les sacs doivent être mis sur une palette - l’analyse granulométrique (LC 26–007
à deux voies d’une masse totale n’excédant « Analyse granulométrique des granu-
pas 2 tonnes. lats d’extraction »);
Chaque palette doit former un tout - la densité maximale (LC 26–045
homogène de façon que les sacs soient « Détermination de la densité maxi-
adéquatement protégés durant le transport male »);
et l’entreposage. - la cohésion (LC 26–015 « Enrobés
Chaque palette doit être étiquetée de façon pour rapiéçage à froid – Essai de
que l’information suivante y soit clairement cohésion »);
indiquée : - la maniabilité (LC 26–016 « Enrobés
– le nom du fabricant; pour rapiéçage à froid – Essai de
maniabilité »).
– le nom du produit;
– le numéro de lot;
– la date d’ensachage;
– le nombre de sacs.
Le numéro de lot et la date d’ensachage
doivent être inscrits de façon permanente sur
la palette.
Contenu normatif

1. Le volume à 0 % de vides est obtenu comme suit :


Masse nominale d’un sac (kg)
Volume (L) =
Dmm • 0,997044 g/cm3
Tome LIANTS ET ENROBÉS
VII 4.5 Enrobés à froid
Chapitre Norme

4 4501
Page

4 4 Enrobés pour rapiéçage à froid


NORME
de

Date

2014 12 15

Tableau 4501–1
Caractéristiques des enrobés à froid
Caractéristiques Exigences Méthodes d’essai
a) Physiques
Maniabilité – minimum 4,0 joules (1) LC 26–016
– maximum 6,5 joules (1)
(ou 7,5 joules) (2)
Cohésion – minimum 90 % LC 26–015
– pas d’affaissement
b) Granulométriques
Tamis (% passant)
14 mm 100
10 mm 95–100
5 mm 45–65
2,5 mm —
LC 26–007
1,25 mm 15–25
630 µm —
315 µm —
160 µm —
80 µm maximum 5,0
1. Mesurée au moins deux semaines après la date de production.
2. Mesurée deux mois ou plus après la date de production.

Contenu normatif
Tome

VII
Chapitre

5
ARMATURE Page

i
Date

2018 12 15

Table des matières


5.1 Armature pour les ouvrages
en béton
5101 Armature pour les ouvrages
en béton

5.2 Armature de précontrainte


5201 Armature de précontrainte
ARMATURE Tome

5.1 Armature pour les ouvrages en béton VII


Chapitre Norme

5 5101
Armature pour Page

1 2
NORME les ouvrages en béton
de

Date

2018 12 15

1. Objet 4. Caractéristiques requises


La présente norme a pour objet de déter-
miner les exigences du Ministère en ce qui 4.1 Armature
a trait aux caractéristiques et aux critères
d’évaluation de l’armature. 4.1.1 Barre crénelée
Les barres crénelées doivent être de
2. Références nuance 400W ou 400R conformément aux
exigences de la norme CSA G30.18 « Barres
La présente norme renvoie à l’édition la d’acier au carbone pour l’armature du béton ».
plus récente des documents suivants :
Pour les ouvrages routiers, les glissières
NORMES en béton doivent être de nuance 400W alors
que les nuances 400R et 400W sont permises
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING pour les revêtements des chaussées en béton.
AND MATERIALS Pour les ouvrages d’art, seule la nuance
ASTM A123 / A123M « Standard Specifica- 400W est permise.
tion for Zinc (Hot-Dip Galvanized) Coatings Pour les ouvrages d’art, les barres
on Iron and Steel Products ». crénelées galvanisées doivent être de
ASTM A1064 / A1064M « Standard Speci- nuance 400W.
fication for Carbon-Steel Wire and Welded Le diamètre minimal de pliage doit être :
Wire Reinforcement, Plain and Deformed, – de 6 fois le diamètre de la barre pour une
for Concrete ». barre de désignation 10, 15 ou 20;
ASSOCIATION CANADIENNE – de 8 fois pour une barre de désignation 25,
DE NORMALISATION 30 ou 35;
CSA G30.18 « Barres d’acier au carbone – de 10 fois pour une barre de désignation 45
pour l’armature du béton ». ou 55.
CAN/CSA S6 « Code canadien sur le calcul
des ponts routiers ». 4.1.2 Treillis d’acier à mailles soudées
Le treillis d’acier à mailles soudées, fabri-
3. Définitions qué de fil d’acier crénelé ou de fil non crénelé,
doit être conforme aux exigences de la norme
Les définitions suivantes s’appliquent à ASTM  A1064 / A1064M « Standard Speci-
la présente norme : fication for Carbon-Steel Wire and Welded
Armature Wire Reinforcement, Plain and Deformed,
Acier sous forme de barre crénelée ou de for Concrete ».
treillis utilisé dans les ouvrages en béton. Le diamètre intérieur des pliages dans
Barre crénelée les treillis à mailles soudées ne doit pas être
Barre pourvue de crénelures pour améliorer inférieur à 4 diamètres de fil dans le cas des
son adhérence au béton. fils crénelés de plus de 7 mm, ou à 2 diamètres
de fil dans celui de tous les autres fils. Cepen-
dant, les pliages dont le diamètre intérieur est
Contenu normatif
Tome ARMATURE
VII 5.1 Armature pour les ouvrages en béton
Chapitre Norme

5 5101
Page
Armature pour
2 2
les ouvrages en béton
NORME
de

Date

2018 12 15

inférieur à 8 diamètres de fil ne doivent pas


être situés à moins de 4 diamètres de fil de
la plus proche intersection soudée.

4.2 Jonction mécanique des


barres crénelées
Les dispositifs d’assemblage mécanique
des barres d’armature doivent être conformes
aux spécifications de la norme CAN/CSA S6
« Code canadien sur le calcul des ponts rou-
tiers ». Lorsque les barres d’armature sont
galvanisées, les dispositifs d’assemblage
doivent être galvanisées conformément à
la norme ASTM A123 / A123M « Standard
Specification for Zinc (Hot-Dip Galvanized)
Coatings on Iron and Steel Products ».

4.3 État superficiel de l’armature


L’armature doit être exempte de boue,
d’huile, d’enduit ou de toute autre substance
susceptible de réduire l’adhérence au béton.

4.4 Marquage
Les barres crénelées doivent être
marquées conformément aux exigences de
la norme CSA G30.18 « Barres d’acier au
carbone pour l’armature du béton ».

Contenu normatif
ARMATURE Tome

5.2 Armature de précontrainte VII


Chapitre Norme

5 5201
Page
Armature de précontrainte 1 1
NORME
de

Date

2015 12 15

1. Objet 4. Caractéristiques requises


La présente norme a pour objet de déter- L’ar mature de précontrainte doit
miner les exigences du Ministère en ce qui être conforme aux exigences des normes
a trait aux caractéristiques et aux critères suivantes :
d’évaluation de l’armature de précontrainte – ASTM A416 / A416M « Standard Specifica-
utilisée pour la précontrainte du béton. tion for Steel Strand, Uncoated Seven-Wire
for Prestressed Concrete ».
2. Références – ASTM A722 / A722M « Standard Speci-
La présente norme renvoie à l’édition la plus fication for High-Strength Steel Bars for
récente des documents suivants : Prestressed Concrete ».

NORME 5. Marquage
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING L’armature de précontrainte doit être
AND MATERIALS marquée conformément aux exigences des
normes de référence régissant le produit.
ASTM A416 / A416M « Standard
Specification for Steel Strand, Uncoated
Seven-Wire for Prestressed Concrete ».
ASTM A722 / A722M « Standard
Specification for High-Strength Steel Bars
for Prestressed Concrete ».

3. Définitions
Les définitions suivantes s’appliquent à la
présente norme :
Armature de précontrainte
Acier à haute résistance sous forme de barre
ou de toron qui a subi un traitement thermique
afin de lui conférer les caractéristiques méca-
niques requises.
Barre
Armature de précontrainte sous forme de
barre pourvue ou non de crénelures.
Toron
Armature de précontrainte sous forme d’un
ensemble de six fils enroulés en hélice autour
d’un fil central appelé âme.
Touret
Dévidoir sur lequel on enroule les torons.
Contenu normatif
Tome

VII
Chapitre

6
PIÈCES MÉTALLIQUES Page

i
Date

2020 12 15

Table des matières


6.1 Aciers de construction
6101 Aciers de construction

6.2 Boulons, tiges d’ancrage,


écrous et rondelles en acier
6201 Boulons, tiges d’ancrage,
écrous et rondelles en acier

6.3 Éléments de glissement, pièces


d’extrémité et accessoires en
acier galvanisé pour glissières
de sécurité
6301 Éléments de glissement, pièces
d’extrémité et accessoires en acier
galvanisé pour glissières de sécurité

6.4 Aluminium
6401 Aluminium

6.5 Gabions
6501 Gabions

6.6 Clôtures métalliques


6601 Clôtures métalliques
Tome

VII
Chapitre

6
Page PIÈCES MÉTALLIQUES
ii
Date

2020 12 15

Liste des tableaux


6.3 Éléments de glissement, pièces 6.6 Clôtures métalliques
d’extrémité et accessoires en 6601 Clôtures métalliques
acier galvanisé pour glissières
Tableau 6601–1
de sécurité
Caractéristiques des fils pour clôture
6301 Éléments de glissement, pièces de ferme 2
d’extrémité et accessoires en
acier galvanisé pour glissières
de sécurité

Tableau 6301–1
Accessoires pour les glissières avec
profilé d’acier à double ondulation 3

Tableau 6301–2
Accessoires pour les glissières avec
câbles d’acier 4

Tableau 6301–3
Accessoires pour les glissières avec
tubes d’acier 4

6.5 Gabions
6501 Gabions

Tableau 6501–1
Diamètre des fils 2

Tableau 6501–2
Caractéristiques physiques,
mécaniques et méthodes d’essai
du PVC utilisé pour le revêtement 3

Tableau 6501–3
Dimensions des gabions de type A 3

Tableau 6501–4
Dimensions des gabions de type B 3
PIÈCES MÉTALLIQUES Tome

VII
6.1 Aciers de construction
Chapitre Norme

6 6101
Page
Aciers de construction 1 2
NORME
de

Date

2020 12 15

1. Objet conformes aux tableaux 10.12 et 10.13 de la


norme CAN/CSA S6 « Code canadien sur le
La présente norme a pour objet de calcul des ponts routiers ».
déterminer les exigences du Ministère en ce
qui a trait aux caractéristiques et aux critères Pour la fabrication des poutres assemblées
d’évaluation des aciers de construction. et des éléments structuraux principaux, l’acier
conforme à la norme ASTM A588 / A588M
« Standard Specification for High-Strength Low-
2. Références Alloy Structural Steel, up to 50 ksi [345 MPa]
La présente norme renvoie à l’édition la Minimum Yield Point, with Atmospheric Cor-
plus récente des documents suivants : rosion Resistance » peut être accepté comme
équivalent à l’acier CSA G40.21 « Acier de
NORMES construction » nuance 350AT, si les résul-
tats des essais thermiques et énergétiques
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING (essai de résilience Charpy) respectent les
AND MATERIALS exigences du devis.
ASTM A500 / A500M « Standard L’acier des pieux tubulaires et des pieux
Specification for Cold-Formed Welded and caissons doit être conforme aux exigences
Seamless Carbon Steel Structural Tubing in stipulées dans la norme CSA G40.21 « Acier de
Rounds and Shapes ». construction », nuance 350W. Les tolérances
ASTM A572 / A572M « Standard dimensionnelles de fabrication des pieux
Specification for High-Strength Low-Alloy doivent être conformes aux valeurs indiquées
Columbium-Vanadium Structural Steel ». dans les tableaux 11, 12, 15 et 17 de la norme
ASTM A588 / A588M « Standard CSA G40.20 « Exigences générales relatives
Specification for High-Strength Low-Alloy à l’acier de construction laminé ou soudé ».
Structural Steel, up to 50 ksi [345 MPa] L’acier des pieux profilés en H doit être
Minimum Yield Point, with Atmospheric conforme aux exigences stipulées au tableau 7
Corrosion Resistance ». « Propriétés mécaniques des profilés et des
ASTM A992 / A992M « Standard palplanches » de la norme CSA G40.21 « Acier
Specification for Structural Steel Shapes ». de construction » ou conforme au grade 50 ou
55 de la norme ASTM A572 / A572M « Stan-
ASSOCIATION CANADIENNE dard Specification for High-Strength Low-Alloy
DE NORMALISATION Columbium-Vanadium Structural Steel ».
CSA G40.20 / G40.21 « Exigences géné- L’acier des profilés creux de type HSS
rales relatives à l’acier de construction pour drains et joints de tablier doit être de
laminé ou soudé / Acier de construction ». nuance 350 W, conforme aux exigences de
CAN/CSA S6 « Code canadien sur le calcul la norme CSA G40.21 « Acier de construc-
des ponts routiers ». tion », ou être de grade C, comme stipulé à
la norme ASTM A500 / A500M « Standard
3. Caractéristiques requises Specification for Cold-Formed Welded and
Seamless Carbon Steel Structural Tubing in
Les aciers de construction doivent être Rounds and Shapes ».
conformes aux exigences de la norme
L’acier ASTM A992 / A992M « Standard
Contenu normatif

CSA G40.21 « Acier de construction ». De


plus, les exigences thermiques et énergétiques Specification for Structural Steel Shapes »
pour l’essai de résilience Charpy doivent être ainsi que l’acier de grade 50 de la norme
ASTM A572 / A572M « Standard Specification
Tome PIÈCES MÉTALLIQUES
VII
6.1 Aciers de construction
Chapitre Norme

6 6101
Page

2 2 Aciers de construction
NORME
de

Date

2020 12 15

for High-Strength Low-Alloy Columbium-


Vanadium Structural Steel » peuvent être
acceptés comme équivalents de l’acier de
nuance 350W de la norme CSA G40.20 / G40.21
« Exigences générales relatives à l’acier
de construction laminé ou soudé / Acier de
construction ».

3.1 Marquage
Les aciers de construction doivent être
marqués conformément aux exigences de la
norme CSA G40.21 « Acier de construction ».
Dans le cas de produits comprenant
plusieurs numéros de coulée, ces derniers
doivent être fournis avec leur emplacement
dans la pièce.
Dans le cas des pieux tubulaires et des
pieux caissons, chaque tube doit être marqué
conformément aux exigences de la norme
CSA G40.21 « Acier de construction ».
Dans le cas des pieux profilés en H,
chaque profilé doit être marqué conformé-
ment aux exigences de la norme CSA G40.21
« Acier de construction » ou de la norme
ASTM A572 / A572M « Standard Specification
for High-Strength Low-Alloy Columbium-
Vanadium Structural Steel ».

Contenu normatif
PIÈCES MÉTALLIQUES Tome

6.2 Boulons, tiges d’ancrage, VII


écrous et rondelles en acier Chapitre Norme

6 6201
Page
Boulons, tiges d’ancrage, 1 3
NORME
de
écrous et rondelles en acier Date

2018 12 15

1. Objet ASTM F593 « Standard Specification for


Stainless Steel Bolts, Hex Cap Screws, and
La présente norme a pour objet de déter- Studs ».
miner les exigences du Ministère en ce qui
a trait aux caractéristiques et aux critères ASTM F594 « Standard Specification for
d’évaluation des boulons, tiges d’ancrage, Stainless Steel Nuts ».
écrous et rondelles en acier. ASTM F3125 / F3125M « Standard
Specification for High Strength Structural
2. Références Bolts, Steel and Alloy Steel, Heat Treated,
120 ksi (830 MPa) and 150 ksi (1040 MPa)
La présente norme renvoie à l’édition la Minimum Tensile Strength, Inch and Metric
plus récente des documents suivants : Dimensions ».
NORMES AMERICAN SOCIETY OF MECHANICAL
ENGINEERS
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING ASME B18.21.1 « Washers: Helical Spring-
AND MATERIALS Lock, Tooth Lock, and Plain Washers (Inch
ASTM A123 / A123M « Standard Series) ».
Specification for Zinc (Hot-Dip Galvanized) ASSOCIATION CANADIENNE
Coatings on Iron and Steel Products ». DE NORMALISATION
ASTM A153 / A153M « Standard CSA G40.20/ G40.21 « Exigences générales
Specification for Zinc Coating (Hot-Dip) on relatives à l’acier de construction laminé ou
Iron and Steel Hardware ». soudé/Acier de construction ».
ASTM A193 / A193M « Standard
Specification for Alloy-Steel and Stainless 3. Caractéristiques requises
Steel Bolting for High Temperature or
High Pressure Service and Other Special Les boulons, les tiges d’ancrage, les
Purpose Applications ». écrous et les rondelles doivent être conformes
ASTM A194 / A194M « Standard aux exigences des normes suivantes.
Specification for Carbon Steel, Alloy Steel,
and Stainless Steel Nuts for Bolts for High 3.1 Boulons
Pressure or High Temperature Service, or ASTM A307
Both ». – Grade A : boulons destinés à l’usage
ASTM A307 « Standard Specification for général.
Carbon Steel Bolts, Studs, and Threaded ASTM F3125 / F3125M
Rod 60000 PSI Tensile Strength ».
– Grade A325
ASTM A449 « Standard Specification for
Hex Cap Screws, Bolts and Studs, Steel, - type 1 : boulons en acier à moyenne
Heat Treated, 120/105/90 ksi Minimum teneur de carbone;
Tensile Strength, General Use ». - type 3 : boulons en acier à résistance
ASTM A563 « Standard Specification for améliorée à la corrosion;
Carbon and Alloy Steel Nuts ». - les filets doivent être roulés.
Contenu normatif

ASTM F436 / F436M « Standard


Specification for Hardened Steel Washers
Inch and Metric Dimensions ».
Tome PIÈCES MÉTALLIQUES

VII 6.2 Boulons, tiges d’ancrage,


Chapitre Norme écrous et rondelles en acier
6 6201
Page

2 3
Boulons, tiges d’ancrage,
NORME
de

Date
écrous et rondelles en acier
2018 12 15

– Grade A490 3.3 Boulons en U en acier


- type 1 : boulons en acier allié; inoxydable pour structures de
- type 3 : boulons en acier à résistance
améliorée à la corrosion;
signalisation
- les filets doivent être roulés. Le diamètre nominal des boulons en U
figurant sur les plans s’applique aussi bien à
– Grade F1852
la partie filetée qu’à la partie non filetée.
- type 1 : boulons en acier à moyenne
ASTM F593
teneur en carbone;
– boulons en acier inoxydable en alliage de
- type 3 : boulons en acier à résistance
la série 300.
améliorée à la corrosion.
ASTM A449 3.4 Écrous
– boulons en acier à moyenne teneur en
carbone. Les boulons à tête ronde, galva- ASTM A194 / A194M
nisés à chaud, sont utilisés pour retenir les – utilisés avec les tiges d’ancrage ASTM
éléments de glissement en tubes d’acier. A193 / A193M.
ASTM F593 ASTM A563
– boulons en acier inoxydable, estampillés – les écrous à utiliser sont ceux qui figurent
F 593C, D, G, H, L ou M. dans la colonne « Recommended » du
tableau X1.1 « Nut and Bolt Suitability
3.2 Tiges d’ancrage Guide » de la norme précitée.
ASTM F594
Les parties filetées et non filetées des tiges
d’ancrage doivent présenter le même diamètre – utilisés avec les boulons et les tiges filetées
que celui spécifié sur les plans. Dans le cas conformes à la norme ASTM F593.
des structures de signalisation et d’éclairage,
les filets des ancrages doivent être roulés, et 3.5 Rondelles
une transition de 30° au maximum doit être ASME B18.21.1
réalisée entre la partie non filetée et la partie
devant être roulée. Pour éviter des problèmes – rondelles standards;
de fragilisation à l’hydrogène à l’étape de – rondelles à ressort.
la galvanisation à chaud, la résistance à la ASTM F436 / F436M
rupture des tiges à haute résistance doit être – type 1 : rondelles en acier au carbone;
inférieure à 1035 MPa. Ces dernières ne
peuvent être pliées. – type 3 : rondelles en acier à résistance
améliorée à la corrosion atmosphérique.
ASTM A193 / A193M
– grade B7 : tiges d’ancrage à haute résis- 3.6 Revêtement
tance.
La galvanisation des boulons et des tiges
ASTM A449 d’ancrage doit être conforme à la norme
– tiges d’ancrage à haute résistance. ASTM  A153 / A153M « Standard Specifica-
Contenu normatif

CSA  G40.20/ G40.21 tion for Zinc Coating (Hot-Dip) on Iron and


Steel Hardware » ou à la norme ASTM A123 /
– aciers de nuance 350W : tiges d’ancrage
A123M « Standard Specification for Zinc (Hot-
d’usage général.
Dip Galvanized) Coatings on Iron and Steel
PIÈCES MÉTALLIQUES Tome

6.2 Boulons, tiges d’ancrage, VII


écrous et rondelles en acier Chapitre Norme

6 6201
Page
Boulons, tiges d’ancrage, 3 3
NORME
de
écrous et rondelles en acier Date

2018 12 15

Products », à l’exception des boulons qui sont


conformes aux exigences de la norme ASTM
F3125 / F3125M « Standard Specification for
High Strength Structural Bolts, Steel and Alloy
Steel, Heat Treated, 120 ksi (830 MPa) and
150  ksi (1040  MPa) Minimum Tensile Strength,
Inch and Metric Dimensions », grade F1852.
Les boulons conformes aux exigences de
la norme ASTM F3125 / F3125M « Standard
Specification for High Strength Structural
Bolts, Steel and Alloy Steel, Heat Treated,
120 ksi (830 MPa) and 150 ksi (1040 MPa)
Minimum Tensile Strength, Inch and Metric
Dimensions », grade  A490 ne doivent pas être
galvanisés ni électroplaqués.
Les tiges d’ancrage peuvent être galvani-
sées soit entièrement, soit partiellement sur
la partie filetée.
Les écrous et les rondelles doivent avoir
le même fini que les boulons et les tiges
d’ancrage.

3.7 Marquage
Les boulons, les écrous et les rondelles
doivent être marqués conformément aux
exigences de la norme de référence régissant
le produit.
Contenu normatif
PIÈCES MÉTALLIQUES Tome

6.3 Éléments de glissement, pièces d’extrémité VII


et accessoires en acier galvanisé pour Chapitre Norme

glissières de sécurité 6 6301

Éléments de glissement, pièces Page

5
1
NORME
de
d’extrémité et accessoires en acier Date
galvanisé pour glissières de sécurité 2018 12 15

1. Objet 3. Caractéristiques requises


La présente norme a pour objet de déter-
miner les exigences du Ministère en ce qui 3.1 Éléments de glissement en
a trait aux caractéristiques et aux critères profilé d’acier à double ondulation
d’évaluation des matériaux des éléments de
glissement, des pièces d’extrémité et des 3.1.1 Exigences générales
accessoires en acier des glissières de sécurité. L’acier utilisé pour la fabrication des profi-
lés d’acier à double ondulation et des pièces
2. Références d’extrémité doit être de nuance 350W selon les
La présente norme renvoie à l’édition la exigences de la norme CSA G40.20 / G40.21
plus récente des normes suivantes : « Exigences générales relatives à l’acier
de construction laminé ou soudé/Acier de
NORMES construction ».
L’acier nu servant à la fabrication des
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING profilés d’acier à double ondulation et des
AND MATERIALS pièces d’extrémité doit avoir une épaisseur
ASTM A123 / A123M « Standard de 2,65 mm avec une tolérance de -0,20 mm.
Specification for Zinc (Hot-Dip Galvanized)
Coatings on Iron and Steel Products ». 3.1.2 Fabrication
ASTM A500 / A500M « Standard Les profilés d’acier à double ondula-
Specification for Cold-Formed Welded and tion doivent avoir une section transversale
Seamless Carbon Steel Structural Tubing in constante. Ils sont principalement droits, mais
Rounds and Shapes ». peuvent être courbés, si requis. Le cintrage
ASTM A741 « Standard Specification for du profilé d’acier à double ondulation doit être
Metallic-Coated Steel Wire Rope and fait par laminage ou par estampage successif
Fittings for Highway Guardrail ». sur un équipement approprié et selon une
méthode garantissant un produit acceptable.
ASSOCIATION CANADIENNE Les rebords du profilé d’acier à double
DE NORMALISATION ondulation et des pièces d’extrémité doivent
CSA G40.20 / G40.21 « Exigences être unis et exempts de toute aspérité, de toute
générales relatives à l’acier de construction arête coupante et de toute fissure.
laminé ou soudé/Acier de construction ». Les profilés d’acier à double ondulation
SOCIETY FOR PROTECTIVE COATINGS et les pièces d’extrémité doivent avoir une
SSPC – SP 11 « Power Tool Cleaning to forme régulière et être exempts de défauts
Bare Metal ». susceptibles de nuire à leur utilisation, à leur
apparence et à leur facilité d’installation. Les
pièces mal formées ou brisées doivent être
rejetées.
Contenu normatif
Tome PIÈCES MÉTALLIQUES
VII 6.3 Éléments de glissement, pièces d’extrémité
Chapitre Norme et accessoires en acier galvanisé pour
6 6301 glissières de sécurité
Page

5
Éléments de glissement, pièces
2
NORME
de

Date
d’extrémité et accessoires en acier
2018 12 15 galvanisé pour glissières de sécurité

Les perforations, réalisées dans les 3.2.2 Accessoires


profilés d’acier à double ondulation et les Le tableau 6301–2 présente la liste des
pièces d’extrémité, doivent être propres et accessoires des glissières avec câbles d’acier.
exemptes de défauts tels qu’une saillie, une
fissure ou une déformation. Le pliage, la coupe 3.2.3 Marquage
et le perçage des profilés d’acier à double
Pour les éléments de glissement en câbles
ondulation et des pièces d’extrémité doivent
d’acier, une étiquette doit être apposée sur
être exécutés avant la galvanisation.
chaque bobine et comporter l’information
3.1.3 Accessoires suivante :
Le tableau 6301–1 présente la liste des – le nom du fournisseur;
accessoires des glissières avec profilé d’acier – l’année de fabrication;
à double ondulation. – le numéro du lot de production.

3.1.4 Marquage 3.3 Éléments de glissement en


Les renseignements suivants doivent être tube d’acier
marqués sur chaque élément de glissement
ou sur chaque pièce d’extrémité, de 400 à 3.3.1 Exigences générales
700 mm environ de l’un des bouts. Ils doivent Les tubes d’acier doivent être conformes à
être appliqués avant la galvanisation et les la norme CSA G40.21 « Acier de construction »,
lettres doivent être facilement lisibles après nuance 350W, ou être de grade C comme il
la galvanisation : est stipulé à la norme ASTM A500 / A500M
– le nom ou la raison sociale du fabricant « Standard Specification for Cold-Formed
ou sa marque de commerce; Welded and Seamless Carbon Steel Structural
– l’année de fabrication; Tubing in Rounds and Shapes », au tableau
– le numéro du lot de production. intitulé « Shaped Structural Tubing ».
La coupe et le perçage des tubes doivent
3.2 Éléments de glissement en être exécutés avant la galvanisation.
câbles d’acier 3.3.2 Accessoires
3.2.1 Exigences générales Le tableau 6301–3 présente la liste des
Les câbles d’acier doivent être conformes accessoires des glissières avec tube d’acier.
à la norme ASTM A741 « Standard Specifica-
3.3.3 Marquage
tion for Metallic-Coated Steel Wire Rope and
Fittings for Highway Guardrail ». Pour les éléments de glissement en tubes
d’acier, une étiquette doit être apposée sur
Le câble doit avoir un diamètre de 19 mm,
chaque ballot et comporter l’information
être composé de 3 torons à 7 fils et avoir une
suivante :
résistance minimale à la traction de 110 kN.
– le nom du fournisseur;
– l’année de fabrication;
– le numéro du lot de production.
Contenu normatif
PIÈCES MÉTALLIQUES Tome

6.3 Éléments de glissement, pièces d’extrémité VII


et accessoires en acier galvanisé pour Chapitre Norme

glissières de sécurité 6 6301

Éléments de glissement, pièces Page

5
3
NORME
de
d’extrémité et accessoires en acier Date
galvanisé pour glissières de sécurité 2018 12 15

Tableau 6301–1
Accessoires pour les glissières avec profilé d’acier à double ondulation
Acier
Nom de l’accessoire Description Nuance Épaisseur
260W 350W (mm)
Plaque servant à l’appui de la tête du boulon pour la fixa-
Plaque de renfort
tion des profilés d’acier à double ondulation aux poteaux X 4,6
rectangulaire
de la glissière flexible.
Plaque servant à la performance de la glissière flexible et à
Plaque de butée X 6
l’ancrage de la glissière semi-rigide.
Assemblage servant à relier le premier poteau de la glis-
Câble d’ancrage (1) —
sière au profilé d’acier à double ondulation.
Plaque épousant la forme du profilé d’acier à double
Profilé d’attache en Y ondulation et servant à la fixation du câble d’ancrage de la X 6
glissière semi-rigide.
Tuyau servant à la fixation du câble d’ancrage de la
Tuyau d’acier X —
glissière semi-rigide.
Plaque carrée au Plaque servant à la fixation du câble d’ancrage de la
X 6
poteau glissière semi-rigide.
Plaque carrée au Plaque servant à la fixation du câble d’ancrage de la
X 12
profilé d’attache en Y glissière semi-rigide.
Plaque servant au raccordement de la glissière semi-rigide
Plaque de raccord X 6
à une glissière rigide ou à une glissière de pont.
Plaque servant à la fixation du bout plat de la glissière
Plaque de renforce-
semi-rigide et de la plaque de raccord pour le raccorde-
ment (horizontale et X 6
ment de la glissière semi-rigide à une glissière rigide ou
verticale)
à une glissière de pont.
Assemblage de plaques servant au raccordement de
Entretoise en acier la glissière semi-rigide à une glissière rigide ou à une X 6
glissière de pont.
Plaque utilisée pour le raccordement de la glissière semi-
Cale d’espacement rigide à une glissière rigide ou à une glissière de pont de X 2,65
type 43, 47B ou 47C.
Profilé utilisé pour le raccordement de la glissière semi-
Attache arrière X —
rigide à une glissière de pont de type 43, 47B ou 47C.
1. Le câble d’ancrage est composé d’un câble de 19 mm, fabriqué à partir de fils d’acier galvanisés à chaud
et toronnés et de goujons filetés fixé à ses extrémités. L’assemblage câble d’ancrage et goujon doit pouvoir
résister à une force de traction de 135 kN appliquée pendant 5 minutes sans montrer de glissement supé-
rieur à 7 mm à chaque extrémité.
Note :
– tous les accesssoires doivent être galvanisés après le pliage, la coupe, le perçage et la soudure.
Contenu normatif
Tome PIÈCES MÉTALLIQUES
VII 6.3 Éléments de glissement, pièces d’extrémité
Chapitre Norme et accessoires en acier galvanisé pour
6 6301 glissières de sécurité
Page

5
Éléments de glissement, pièces
4
NORME
de

Date
d’extrémité et accessoires en acier
2018 12 15 galvanisé pour glissières de sécurité

Tableau 6301–2
Accessoires pour les glissières avec câbles d’acier
Acier
Nom de l’accessoire Description Nuance Épaisseur
260W 300W (mm)
Plaque fixée au poteau et servant à la performance de la
Plaque de butée X 6
glissière flexible.
Cornière maintenant le câble d’acier dans sa position sur
Cornière de fixation X —
les poteaux d’extrémité.
Cornière permettant de fixer les câbles d’acier au massif
Cornière d’ancrage X —
d’ancrage en béton.
Cornières permettant de donner plus de rigidité à l’ancrage
Cornières d’appui X —
des poteaux d’extrémité.
Note :
– tous les accesssoires doivent être galvanisés après le pliage, la coupe, le perçage et la soudure.

Tableau 6301–3
Accessoires pour les glissières avec tubes d’acier
Acier
Nom de l’accessoire Description Nuance Épaisseur
260W 300W 350W (mm)
Plaque fixée au poteau et servant à la perfor-
Plaque de butée X 6
mance de la glissière semi-rigide.
Cornière supportant le tube d’acier de la glissière
Cornière de fixation X —
en configuration latérale.
Plaque servant à joindre les tubes d’acier ou les
Plaque d’aboutement dispositifs d’extrémité de manière à assurer la X 16
continuité de la glissière.
Assemblage de plaques permettant de fixer
Support le tube d’acier de la glissière en configuration X 6
médiane.
Assemblage permettant d’assurer une transition
Pièce de graduelle entre la glissière avec tube d’acier et
X —
raccordement une glissière de pont en acier de type 43, 47B,
47C ou 210.
Assemblage de plaques servant à joindre la pièce
Tube intérieur de raccordement aux tubes de la glissière de pont X 10
de type 43, 47B, 47C ou 210.
Note :
Contenu normatif

– tous les accesssoires doivent être galvanisés après le pliage, la coupe, le perçage et la soudure.
PIÈCES MÉTALLIQUES Tome

6.3 Éléments de glissement, pièces d’extrémité VII


et accessoires en acier galvanisé pour Chapitre Norme

glissières de sécurité 6 6301

Éléments de glissement, pièces Page

5
5
NORME
de
d’extrémité et accessoires en acier Date
galvanisé pour glissières de sécurité 2018 12 15

4. Protection contre la corrosion Si les surfaces endommagées sont plus


grandes que les limites établies, la pièce doit
être galvanisée à nouveau.
4.1 Galvanisation
4.1.1 Qualité du revêtement de zinc 4.2 Traitement de passivation
Les éléments de glissement, les pièces Après la galvanisation, les éléments de
d’extrémité et les accessoires en acier d’une glissement en profilés d’acier à double ondula-
glissière de sécurité doivent être galvanisés tion de même qu’en tubes d’acier et les pièces
selon les exigences de la norme ASTM d’extrémité doivent recevoir un traitement au
A123 / A123M « Standard Specification for chromate ou équivalent afin de retarder la for-
Zinc (Hot-Dip Galvanized) Coatings on Iron mation de rouille blanche pendant le transport
and Steel Products », à l’exception des câbles et l’entreposage.
d’acier qui doivent être galvanisés selon les
exigences de la norme ASTM A741 « Standard
Specification for Metallic-Coated Steel Wire
Rope and Fittings for Highway Guardrail ».
Aucune opération d’alésage, de perçage,
de coupe ou de soudage n’est permise après
la galvanisation.
Le revêtement de zinc doit avoir une
apparence uniforme et être exempt de
défauts nuisibles tels que des cloques, un
fondant excessif, des inclusions de matières
étrangères.

4.1.2 Réparation du revêtement


de zinc
Les surfaces endommagées dont la
largeur est inférieure à 2,5 cm doivent être
réparées en appliquant au pinceau deux
couches d’un enduit riche en zinc d’une teneur
minimale de 87 % de zinc métallique dans le
film sec. De plus, sur un même élément, la
surface totale à réparer par un enduit riche en
zinc doit être inférieure à 0,5 % de la surface
totale accessible de la pièce.
Les surfaces à réparer doivent être préa-
lablement nettoyées selon les exigences de la
norme SSPC – SP 11 « Power Tool Cleaning
to Bare Metal ».
L’épaisseur minimale du feuil sec d’enduit
Contenu normatif

doit être de 130 µm.


Pièces métalliques Tome

VII
6.4 Aluminium
Chapitre Norme

6 6401
Page
Aluminium 1 2
NORME
de

Date

2012 12 15

1. Objet ASTM B108 / B108M
La présente norme a pour objet de déter- – alliage 356-T6 :
miner les exigences du Ministère en ce qui a fonte d’aluminium pour pièces coulées
trait aux caractéristiques et aux critères d’éva- en moule permanent pour caissons de
luation de l’aluminium servant à la fabrication sécurité, caissons de service électrique,
des structures de signalisation et d’éclairage, et brides de raccord.
des feux de circulation et des panneaux de
3.2 Tôle et plaque d’aluminium
signalisation et de supersignalisation.
ASTM B209
2. Références – alliages 5052H32 ou 6061-T6 :
La présente norme renvoie à l’édition la tôles d’aluminium pour coffrets utilisés en
plus récente des documents suivants : électrotechnique;
– alliages 5052H36 ou 5052H38 :
NORMES tôles d’aluminium pour panneaux de
signalisation;
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING – alliage 6061-T6 :
AND MATERIALS tôles pour PMV, plaques pour brides de
ASTM B85 / B85M « Standard Specification raccord et autres plaques pour structures
for Aluminum-Alloy Die Castings ». de signalisation et d’éclairage.
ASTM B108 / B108M « Standard Specifica-
tion for Aluminium-Alloy Permanent Mold 3.3 Profilé d’aluminium
Castings ». ASTM B221
ASTM B209 « Standard Specification for – alliage 6061-T6 :
Aluminum and Aluminum-Alloy Sheet and profilés extrudés pour PMV et supports
Plate ». en T pour panneaux de signalisation;
ASTM B221 « Standard Specification for – alliage 6063-T6 :
Aluminum and Aluminum-Alloy Extruded profilés de charpente pour panneaux de
Bars, Rods, Wire, Profiles, and Tubes ». signalisation;
– alliage 6351-T6 :
3. Caractéristiques requises supports en T pour panneaux de signali-
Les pièces d’aluminium doivent être sation.
conformes aux exigences des normes sui-
vantes. 3.4 Tube d’aluminium
ASTM B221
3.1 Fonte d’aluminium – alliage 6061-T6 :
ASTM B85 / B85M tubes pour longerons et membrures
– alliages 360 et A360 : secondaires de structures de signalisation
fonte d’aluminium injectée pour lumi- et d’éclairage;
naires avec résistance au brouillard – alliage 6063-T6 :
salin 3000 heures. D’autres alliages tubes pour poteaux, fûts et membrures
Contenu normatif

peuvent être acceptés lorsque la résis- principales de potences de structures de


tance au brouillard salin spécifiée est de signalisation et d’éclairage.
1000 heures.
Tome pièces métalliques
vii
6.4 Aluminium
Chapitre Norme

6 6401
Page

2 2 Aluminium
NORME
de

Date

2012 12 15

4. Étiquetage
Les pièces d’aluminium doivent porter
une étiquette conformément aux exigences
des normes :
– ASTM B85 / B85M « Standard Specifica-
tion for Aluminum-Alloy Die Castings »;
– ASTM B108 / B108M « Standard Speci-
fication for Aluminium-Alloy Permanent
Mold Castings »;
– ASTM B209 « Standard Specification for
Aluminum and Aluminum-Alloy Sheet and
Plate »;
– ASTM B221 « Standard Specification for
Aluminum and Aluminum-Alloy Extruded
Bars, Rods, Wire, Profiles, and Tubes ».

Contenu normatif
pièces métalliques Tome

VII
6.5 Gabions
Chapitre Norme

6 6501
Page
Gabions 1 3
NORME
de

Date

2008 12 15

1. Objet 3. Définitions
La présente norme a pour objet de Les définitions suivantes s’appliquent à la
déterminer les exigences du Ministère en ce présente norme :
qui a trait aux caractéristiques et aux critères Diaphragme
d’évaluation des gabions en acier galvanisé Section de treillis métallique à l’intérieur du
recouvert de polychlorure de vinyle (PVC). panier divisant le gabion en cellules.
Fil de lisière
2. Références Fil d’acier de calibre supérieur à ceux des
La présente norme renvoie à l’édition la mailles et parcourant le pourtour et les arêtes
plus récente des documents suivants : du panier.
Gabion
NORMES : Panier pouvant avoir différentes grandeurs,
ayant la forme d’une boîte, fabriqués de treillis
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING métallique galvanisé recouvert de PVC et
AND MATERIALS remplis de pierres.
ASTM A 641 « Standard Specification for Zinc- Tirant
Coated (Galvanized) Carbon Steel Wire ». Fil servant à empêcher la déformation du
ASTM A 975 « Standard Specification for gabion.
Double-Twisted Hexagonal Mesh Gabions and
Revet Mattresses (Metallic-Coated Steel Wire 4. Classification
or Metallic-Coated Steel Wire With Polyvinyl Les gabions sont classés en deux types :
Chloride (PVC) Coating) ».
– Type A : Gabions utilisés comme murs de
ASTM B 117 « Standard Practice for Operating soutènement.
Salt Spray (Fog) Apparatus ».
– Type B : Gabions-matelas utilisés pour la
ASTM D 412 « Standard Test Methods for protection des terrains en pente, la pro-
Vulcanized Rubber and Thermoplastic Elas- tection contre l’érosion des rives de cours
tomers – Tension ». d’eau et l’aménagement de l’embouchure
ASTM D 792 « Standard Test Methods for des rivières.
Density and Specific Gravity (Relative Density)
of Plastics by Displacement ». 5. Caractéristiques requises
ASTM D 1499 « Standard Practice for Filte-
red Open-Flame Carbon-Arc Exposures of 5.1 Fabrication
Plastics ».
Les gabions doivent être fabriqués en une
ASTM D 2240 « Test Method for Rubber
seule pièce de façon à ce que les côtés, les
Property – Durometer Hardness ».
bouts, le fond, le couvercle et les diaphrag-
ASTM G 152 « Standard Practice for Opera- mes puissent être assemblés sur place pour
ting Open Flame Carbon Arc Light Apparatus former des paniers rectangulaires, selon les
for Exposure of Nonmetallic Materials ». dimensions spécifiées. Le fond, le couvercle,
Contenu normatif
Tome pièces métalliques
VII
6.5 Gabions
Chapitre Norme

6 6501
Page

2 3 Gabions
NORME
de

Date

2008 12 15

les bouts et les côtés doivent être, soit tressés 5.2.2 Revêtement en PVC
en une seule pièce, ou être liés au fond du Après la galvanisation, les tirants, les
gabion par une extrémité, de manière que les fils du treillis métallique, les fils de lisière et
joints soient aussi résistants que le corps du de ligature doivent être recouverts, avant le
treillis lui-même. Les mailles du treillis doi- tressage, d’une couche de protection en PVC
vent être de forme hexagonale, de 100 mm d’une épaisseur minimale de 0,38 mm.
de longueur et de 80 mm de largeur, et être
tressées à double torsion. Le PVC utilisé pour le revêtement doit être
conforme aux exigences du tableau 6501–2.
Lorsque la longueur du gabion excède
d’une fois et demie sa largeur, des diaphrag- 5.3 Dimensions des gabions
mes dont le treillis est le même que celui du
gabion doivent être ajoutés; la longueur des
cellules ne doit pas excéder leur largeur. Les 5.3.1 Gabions de type A
fils des diaphragmes doivent être du même Les dimensions des gabions de type A
calibre que ceux du treillis. Le gabion doit doivent être conformes aux exigences du
être fourni avec les diaphragmes nécessaires tableau 6501–3.
cousus au fond, de telle manière qu’aucune
attache supplémentaire ne soit nécessaire à 5.3.2 Gabions de type B
ce joint. Les dimensions des gabions de type B
doivent être conformes aux exigences du
5.2 Matériaux de fabrication tableau 6501–4.

5.2.1 Fils 5.3.3 Tolérance quant aux dimensions


Les tirants, les fils du treillis métallique, La tolérance quant aux dimensions est
les fils de lisière et les fils de ligature doivent de ± 5 %.
être conformes aux exigences de la norme
ASTM A 641 « Standard Specification for Zinc- 5.4 Résistance au défaufilage
Coated (Galvanized) Carbon Steel Wire », de Le gabion doit être fabriqué de façon à
catégorie molle et d’un revêtement de zinc de éviter qu’il se défaufile, à savoir qu’il résiste
classe 3. Les tirants, les fils du treillis métal- à l’étirement de n’importe quelle torsion à la
lique, les fils de lisière et les fils de ligature liaison formant la maille lorsqu’un simple brin
doivent être galvanisés avant le tressage et de fil est coupé à une section de la maille.
doivent avoir les dimensions données au
tableau 6501–1.

Tableau 6501–1
Diamètre des fils
Type Diamètre des fils Diamètre des fils Diamètre des fils
du treillis en de lisière en de ligature et
acier galvanisé acier galvanisé des tirants en
(mm) (mm) acier galvanisé
Contenu normatif

(mm)
Gabions 2,70 ± 0,10 3,40 ± 0,10 2,20 ± 0,10
Gabions-matelas 2,20 ± 0,10 2,70 ± 0,10 2,20 ± 0,10
pièces métalliques Tome

VII
6.5 Gabions
Chapitre Norme

6 6501
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Gabions 3 3
NORME
de

Date

2008 12 15

Tableau 6501–2
Caractéristiques physiques, mécaniques et méthodes d’essais du PVC utilisé
pour le revêtement
Caractéristiques Valeurs initiales Changement après Méthodes d’essais
les essais d’usure
accélérée (1)
– Masse volumique 1,30 à 1,35 g/cm3 < 6 % ASTM D 792
– Dureté « Shore D » 50 à 60 à l’échelle < 10 % ASTM D 2240
– Résistance à la tension > 20,6 MPa < 25 % ASTM D 412
– Allongement 200 % à 280 % < 25 % ASTM D 412
– Module d’élasticité > 18,6 MPa < 25 % ASTM D 412
– Apparence La couche de PVC
ne doit pas se déchirer
ou fendiller.
1. Essais d’usure accélérée :
– Essai de vaporisation d’eau salée : ASTM B 117 – Durée de l’essai : 3000 heures.
– Exposition aux rayons ultraviolets : ASTM D 1499 et ASTM G 152 – Durée : 3000 heures à 63 °C.

Tableau 6501–3 Tableau 6501–4


Dimensions des gabions de type A Dimensions des gabions de type B
Dimensions Nombre de Capacité Dimensions Nombre de Surface
(m) cellules (m3) (m) diaphragmes couverte
(m2)
2x1x1 2 2
30 x 2 x 0,23 18 60
3x1x1 3 3
30 x 2 x 0,30 18 60
4x1x1 4 4
30 x 3 x 0,23 27 90
2 x 1 x 0,5 2 1
30 x 3 x 0,30 27 90
3 x 1 x 0,5 3 1,5
4 x 1 x 0,5 4 2
2 x 1 x 0,3 2 0,6
Contenu normatif

3 x 1 x 0,3 3 0,9
4 x 1 x 0,3 4 1,2
PIÈCES MÉTALLIQUES Tome

6.6 Clôtures métalliques VII


Chapitre Norme

6 6601
Page
Clôtures métalliques 1 3
NORME
de

Date

2015 12 15

1. Objet 3. Caractéristiques requises


La présente norme a pour objet de
déterminer les exigences du Ministère en 3.1 Clôture de ferme
ce qui a trait aux caractéristiques et aux cri-
tères d’évaluation des clôtures de ferme, des 3.1.1 Poteau et grillage
clôtures grillagées à mailles et des écrans 3.1.1.1 Poteau en acier
antiéblouissement en métal déployé.
L’acier des poteaux terminaux et des
poteaux de renfort doit être conforme à la
2. Références norme CSA G40.20/ G40.21 « Exigences
La présente norme renvoie à l’édition la générales relatives à l’acier de construction
plus récente des documents suivants : laminé ou soudé/Acier de construction »,
nuance minimale 260W.
NORMES L’acier des poteaux intermédiaires doit
avoir une limite élastique minimale de 260 MPa.
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING
AND MATERIALS Les poteaux terminaux, les poteaux inter-
médiaires et les poteaux de renfort de la clôture
ASTM A53 / A53M « Standard Specification de ferme sur poteaux d’acier galvanisé (non-
for Pipe, Steel, Black and Hot-Dipped, Zinc- accès) doivent être galvanisés conformément
Coated, Welded and Seamless ». à la norme ASTM A123 / A123M « Standard
ASTM A116 « Standard Specification for Specification for Zinc (Hot-Dip Galvanized)
Metallic-Coated, Steel-Woven Wire Fence Coatings on Iron and Steel Products ».
Fabric ».
3.1.1.2 Grillage
ASTM A123 / A123M « Standard
Specification for Zinc (Hot-Dip Galvanized) Le fil constituant le grillage de la clôture
Coatings on Iron and Steel Products ». et de la barrière doit posséder les caractéris-
tiques énumérées au tableau 6601–1.
ASTM A370 « Standard Test Methods and
Definitions for Mechanical Testing of Steel Les fils longitudinaux doivent être munis
Products ». d’ondulations extensibles. Les noeuds doivent
être de type à enroulement (tight-lock ou fixed-
ASTM A780 / A780M « Standard Practice for knot) et fabriqués de façon à empêcher tout
Repair of Damaged and Uncoated Areas of déplacement vertical ou horizontal des fils
Hot-Dip Galvanized Coatings ». constituant le grillage. Le grillage à mailles
ASSOCIATION CANADIENNE soudées n’est pas permis.
DE NORMALISATION
CSA G40.20/ G40.21 « Exigences générales
3.1.2 Barrière
relatives à l’acier de construction laminé ou Le cadre de la barrière doit être fabriqué
soudé/Acier de construction ». en tube d’acier de type F, conformément à la
norme ASTM A53 / A53M « Standard Specifi-
OFFICE DES NORMES GÉNÉRALES cation for Pipe, Steel, Black and Hot-Dipped,
DU CANADA Zinc-Coated, Welded and Seamless ». Le fil
CAN/CGSB 138.1 « Grillage métallique pour en acier galvanisé attaché sur le cadre de la
Contenu normatif

clôture ». barrière doit être identique à celui du grillage.


CAN/CGSB 138.4 « Barrière pour clôture
grillagée ».
Tome PIÈCES MÉTALLIQUES
VII 6.6 Clôtures métalliques
Chapitre Norme

6 6601
Page

2 3 Clôtures métalliques
NORME
de

Date

2015 12 15

Tableau 6601–1
Caractéristiques des fils pour clôture de ferme
Éléments
Normes de
Caractéristiques Fil Fil Nœud (1) référence
horizontal (1) vertical(1)
Force à la rupture (min.) (kN) 6 3,4 — ASTM A116
Masse surfacique (min. du
244 244 214 ASTM A116
revêtement de zinc) (g/m2)
1. Le diamètre des fils horizontaux et verticaux doit être de 2,5 mm. Le diamètre minimal du fil de nœud doit être de 2,2 mm.

Le cadre de la barrière est fabriqué à partir 3.2.1.2 Grillage


de tubes d’acier non recouvert, et ensuite Le fil constituant le grillage de la clôture et
galvanisé après le découpage et le soudage. de la barrière doit être fabriqué confor­mément
La masse surfacique minimale du revêtement aux exigences de la norme CAN/CGSB 138.1
de zinc doit être de 550 g/m2. Des trous doivent « Grillage métallique pour clôture » et posséder
être prévus sur le cadre pour évacuer le les caractéristiques suivantes :
surplus de zinc et éviter l’éclatement du cadre
– type 1;
que pourrait causer la chaleur.
– catégorie B;
Le revêtement de zinc du cadre endom-
magé par le soudage doit être réparé par – genre de grillage moyen;
métallisation, conformément aux exigences – masse surfacique minimale du revêtement
de la norme ASTM A780 / A780M « Standard de zinc de 490 g/m2 (classe 2).
Practice for Repair of Damaged and Uncoated
Areas of Hot-Dip Galvanized Coatings », 3.2.2 Barrière
méthode A3. Dans ce cas, la masse surfacique Les barrières en acier doivent être fabri-
minimale du revêtement de zinc doit être de quées conformément aux exigences de la
710 g/m2. norme CAN/CGSB 138.4 « Barrière pour
clôture grillagée ».
3.2 Clôture grillagée à mailles Le cadre de la barrière est fabriqué en tubes
d’acier du type F, conformément à la norme
3.2.1 Monture et grillage ASTM  A53 / A53M « Standard Specification
3.2.1.1 Monture for Pipe, Steel, Black and Hot-Dipped, Zinc-
Les poteaux de clôture, les barres de Coated, Welded and Seamless », non recou-
support et les entretoises doivent être fabri- vert et galvanisé après le découpage et le
qués en tube d’acier du type F, conformément soudage. La masse surfacique minimale du
à la norme ASTM A53 / A53M « Standard revêtement de zinc doit être de 550 g/m2. Des
Specification for Pipe, Steel, Black and Hot- trous doivent être prévus sur le cadre pour
Dipped, Zinc-Coated, Welded and Seamless ». évacuer le surplus de zinc et éviter l’éclate-
La masse surfacique minimale du revêtement ment du cadre que pourrait causer la chaleur.
Contenu normatif

de zinc doit être de 550 g/m2. Les tubes verticaux doivent être découpés et
PIÈCES MÉTALLIQUES Tome

6.6 Clôtures métalliques VII


Chapitre Norme

6 6601
Page
Clôtures métalliques 3 3
NORME
de

Date

2015 12 15

préparés de façon qu’ils épousent la forme du


cadre de la barrière. L’assemblage fait avec
des tubes à bouts aplatis n’est pas permis.
Le cadre de la barrière peut aussi être
fabriqué à partir de tubes d’acier galvanisé
ayant une masse surfacique minimale du
revêtement de zinc de 550 g/m2. Le revête-
ment de zinc du cadre endommagé par le
soudage doit être réparé par métallisation,
conformément aux exigences de la norme
ASTM A780 / A780M « Standard Practice for
Repair of Damaged and Uncoated Areas of
Hot-Dip Galvanized Coatings », méthode A3.
Dans ce cas, la masse surfacique minimale
du revêtement de zinc doit être de 710 g/m2.

3.3 Écran antiéblouissement en


métal déployé
3.3.1 Poteau
Chaque poteau doit être constitué d’un
tube d’acier de type F, conformément à la
norme ASTM A53 / A53M « Standard Specifi-
cation for Pipe, Steel, Black and Hot-Dipped,
Zinc-Coated, Welded and Seamless ». La
masse surfacique minimale du revêtement
de zinc doit être de 550 g/m2.

3.3.2 Panneau de métal déployé


Les panneaux de métal déployé doivent
être fabriqués en acier AISI (American Iron and
Steel Institute), de désignation 1006 à 1015.
Après la transformation et le découpage, le
panneau doit être galvanisé conformément aux
exigences de la norme ASTM A123 / A123M
« Standard Specification for Zinc (Hot-Dip
Galvanized) Coatings on Iron and Steel
Products ».
Contenu normatif
Tome

VII
Chapitre

7
TUYAUX ET ACCESSOIRES Page

i
Date

2019 12 15

Table des matières


7.1 Tuyaux
7101 Tuyaux en tôle ondulée
ou nervurée et en tôle forte
ondulée

7.2 Accessoires
7202 Cadres, grilles, tampons, cales
de rehaussement et trappes
de puisard

Normes archivées (1)
Norme (dernière version active) Remarque Archivée le
7102 Tuyaux circulaires en béton armé Norme retirée, se référer aux normes 2000 12 01
et en béton non armé (97 06 27) NQ 2622–120, NQ 2622–130 et NQ 2622–126.

7103 Tuyaux en thermoplastique (95 05 26) Norme retirée, se référer aux normes 2000 12 01
NQ 3624–110, NQ 3624–115, NQ 3624–120
et NQ 3624–135.
7201 Regards, puisards et chambres de vannes Norme retirée, se référer à la norme 2000 12 01
préfabriqués en béton de ciment armé (99 06 01) NQ 2622–420.

1. Ces normes ont été retirées ou fusionnées et ne sont plus présentées dans le présent document.
Tome

VII
Chapitre

7
Page TUYAUX ET ACCESSOIRES
ii
Date

2019 12 15

Liste des tableaux


7.1 Tuyaux
7101 Tuyaux en tôle ondulée ou
nervurée et en tôle forte
ondulée

Tableau 7101–1
Caractéristiques du collier ondulé
pour les tuyaux en tôle d’acier 3

Tableau 7101–2
Caractéristiques du collier partiellement
ondulé pour les tuyaux en tôle d’acier et
pour les tuyaux en tôle d’aluminium 3
TUYAUX ET ACCESSOIRES Tome

7.1 Tuyaux VII


Chapitre Norme

7 7101
Tuyaux en tôle ondulée ou Page

1 3
nervurée et en tôle forte ondulée
NORME
de

Date

2019 12 15

1. Objet – collier ondulé : collier comportant des


ondulations annulaires sur toute sa
La présente norme a pour objet de déter- circonférence;
miner les exigences du Ministère en ce qui
a trait aux caractéristiques et aux critères – collier partiellement ondulé : collier à ondu-
d’évaluation des tuyaux en tôle ondulée ou lations annulaires dont la partie centrale
nervurée, des tôles fortes ondulées, de leurs est plate.
manchons d’accouplement et de leurs garni-
tures d’étanchéité. 4. Caractéristiques requises

2. Référence 4.1 Tuyaux en tôle d’acier ondulée,


La présente norme renvoie à l’édition la galvanisée ou avec un revêtement
plus récente du document suivant : de type strate de polymère
Ces tuyaux ainsi que les garnitures
NORME d’étanchéité et les accessoires doivent être
conformes aux exigences de la norme CAN/
ASSOCIATION CANADIENNE CSA G401 « Tuyaux en tôle ondulée ».
DE NORMALISATION
CAN/CSA G401 « Tuyaux en tôle ondulée ». 4.2 Tuyaux en tôle d’acier
nervurée, galvanisée ou avec
3. Définitions
un revêtement de type strate de
Les définitions suivantes s’appliquent à la
présente norme :
polymère
Ces tuyaux ainsi que les garnitures
Aciérie
d’étanchéité et les accessoires doivent être
Producteur de tôles en acier avec revête­-
conformes à la norme CAN/CSA G401
ment métallique de protection utilisées pour
« Tuyaux en tôle ondulée ».
la fabrication des tuyaux en tôle ondulée ou
nervurée, ainsi que des tôles fortes en acier
qui, une fois ondulées, courbées et galvani-
4.3 Tuyaux en tôle d’acier
sées, peuvent être assemblées. aluminisée et ondulée
Garniture d’étanchéité Ces tuyaux ainsi que les garnitures
Dispositif sous forme de bague torique ou d’étanchéité et les accessoires doivent être
de manchon d’étanchéité et servant à rendre conformes aux exigences de la norme
étanches les jonctions des tuyaux. CAN/CSA G401 « Tuyaux en tôle ondulée ».
Manchon d’accouplement
Dispositif permettant l’assemblage de deux 4.4 Tuyaux en tôle d’acier
tronçons de tuyaux en tôle d’acier. aluminisée et nervurée
Les manchons d’accouplement sont de Ces tuyaux ainsi que les garnitures
type : d’étanchéité et les accessoires doivent être
– collier plat : collier sans ondulations ni conformes à la norme CAN/CSA G401
projections, formé d’une ou deux pièces; « Tuyaux en tôle ondulée ».
Contenu normatif
Tome TUYAUX ET ACCESSOIRES
VII 7.1 Tuyaux
Chapitre Norme

7 7101
Page Tuyaux en tôle ondulée ou
2 3
nervurée et en tôle forte ondulée
NORME
de

Date

2019 12 15

4.5 Tôles fortes d’acier ondulées, 4.7 Perforations


galvanisées ou avec un Lorsque des perforations sont néces-
revêtement de type copolymère saires, les tuyaux en tôle ondulée doivent être
conformes aux exigences de la norme CAN/
thermoplastique CSA G401 « Tuyaux en tôle ondulée » pour
Ces tôles ainsi que les accessoires utilisés les tuyaux en acier.
pour l’assemblage doivent être conformes
aux exigences de la norme CAN/CSA G401 4.8 Marquage
« Tuyaux en tôle ondulée ».
4.8.1 Tuyaux en tôle d’acier
4.6 Manchons d’accouplement L’information suivante doit être marquée
Les manchons d’accouplement des sur chaque tuyau :
tuyaux en tôle ondulée ou nervurée doivent – le nom du fabricant;
être conformes aux exigences de la norme
applicable au tuyau. – l’épaisseur nominale de la tôle, en milli-
mètres;
La tôle servant à la fabrication des
manchons d’accouplement doit être faite du – le numéro du lot de production ou la date
même alliage que celle du tuyau. de fabrication.
Les manchons d’accouplement doivent 4.8.2 Tôles fortes d’acier
être de type collier plat, collier ondulé ou
L’information suivante doit être marquée
collier partiellement ondulé.
sur chaque plaque :
4.6.1 Collier ondulé – le numéro séquentiel correspondant au
Le type collier ondulé doit avoir un profil lot de production;
d’ondulation de 68 × 13 mm et être conforme – l’identification, correspondant aux dessins
aux exigences du tableau 7101–1. d’atelier, pour l’assemblage au chantier.
Les colliers ondulés sont serrés autour
des extrémités des tuyaux à l’aide de brides 4.9 Entreposage
angulaires et de boulons, et s’adaptent Les plaques de tôle forte courbée revêtues
parfaitement aux ondulations annulaires des d’une protection doivent être entreposées sur
extrémités des tuyaux. des supports en bois afin de prévenir toute
détérioration de leur revêtement, d’assurer la
4.6.2 Collier partiellement ondulé circulation de l’air et d’éviter la rétention d’eau
Le type collier partiellement ondulé entre les éléments.
doit avoir un profil d’ondulation continue de
68 × 13 mm et être conforme aux exigences
du tableau 7101–2.
Les colliers partiellement ondulés sont
serrés autour des tuyaux au moyen de tiges
d’attache à travers des ferrures.
Contenu normatif
TUYAUX ET ACCESSOIRES Tome

7.1 Tuyaux VII


Chapitre Norme

7 7101
Tuyaux en tôle ondulée ou Page

3 3
nervurée et en tôle forte ondulée
NORME
de

Date

2019 12 15

Tableau 7101–1
Caractéristiques du collier ondulé pour les tuyaux en tôle d’acier
Diamètre des tuyaux (mm)
Largeur
Type de Ondulations Ondulations
minimale
raccord des tuyaux de des tuyaux de
(mm)
68 × 13 mm 125 × 25 mm
Une pièce 180 300–600 —
Une pièce 300 700–1200 —
Deux pièces 300 1400–1600 1200–1600
Deux pièces 600 1800–2400 1800–2400
Trois pièces 600 — 2700–3600

Tableau 7101–2
Caractéristiques du collier partiellement ondulé pour les tuyaux en tôle d’acier et
pour les tuyaux en tôle d’aluminium
Épaisseur Diamètre des tuyaux (mm)
Largeur Nombre de
Type de nominale
minimale boulons
raccord d’aluminium Acier Aluminium
(mm) par pièce
(mm)
Une pièce 1,6 330 2 300–800 (1) 300–800 (1)
Deux pièces 2,0 480 4 900–2200 (1) (2) 900–2200 (1) (3)
Trois pièces 2,0 480 4 2400–3600 (2) 2400–3000 (3)
1. Ondulations des tuyaux de 68 × 13 mm.
2. Ondulations des tuyaux de 125 × 25 mm.
3. Ondulations des tuyaux de 76 × 25 mm.
Contenu normatif
TUYAUX ET ACCESSOIRES Tome

7.2 Accessoires VII


Chapitre Norme

7 7202
Cadres, grilles, tampons, cales de Page

rehaussement et trappes de puisard 1 1


NORME
de

Date

2014 12 15

1. Objet NQ 3221–500 « Cadres, grilles, tampons,


trappes de puisard et bouches à clé –
La présente norme a pour objet de déter- Moulages en fonte grise ou en fonte ductile
miner les exigences du Ministère en ce qui pour travaux de génie civil – Caractéristiques
a trait aux caractéristiques et aux critères et méthodes d’essais ». À l’intérieur de la plate-
d’évaluation des cadres, grilles, tampons et forme de la route, les grilles, les tampons et
trappes de puisard fabriqués en fonte grise ou les cales de rehaussement doivent être en
en fonte ductile, et des cales de rehaussement fonte ductile.
fabriquées en fonte ductile ou en acier.
Les cales de rehaussement de forme
circulaire peuvent aussi être en acier de
2. Références nuance 300W conformément à la norme
La présente norme renvoie à l’édition la CSA G40.20/ G40.21 « Exigences générales
plus récente des documents suivants : relatives à l’acier de construction laminé ou
soudé/Acier de construction ».
NORMES
3.1 Marquage
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING
AND MATERIALS Chaque pièce coulée doit porter les indi-
ASTM A536 « Standard Specification for cations suivantes :
Ductile Iron Castings ». – le nom du fabricant;
ASSOCIATION CANADIENNE – la date de fabrication ou de codification
DE NORMALISATION permettant de retracer la date de coulée;
CSA G40.20/ G40.21 « Exigences générales – le terme « ductile » ou « d.i. », dans le cas
relatives à l’acier de construction laminé ou de la fonte ductile;
soudé/Acier de construction ». – la marque de conformité du BNQ selon le
protocole de certification BNQ 3221–900.
BUREAU DE NORMALISATION
DU QUÉBEC Selon l’utilisation à laquelle le tampon est
destiné, on doit inscrire une des indications
NQ 3221–500 « Cadres, grilles, tampons, suivantes : unitaire, pluvial, sanitaire, domes-
trappes de puisard et bouches à clé – Mou- tique ou aqueduc.
lages en fonte grise ou en fonte ductile pour
travaux de génie civil – Caractéristiques et
méthodes d’essais ».
BNQ 3221–900 « Tuyaux et raccords com-
pacts en fonte ductile et pièces moulées en
fonte grise ou en fonte ductile pour travaux
de génie civil – Protocole de certification ».

3. Caractéristiques requises
Les cadres, grilles, tampons, cales
de rehaussement et trappes de puisard
Contenu normatif

doivent respecter les exigences de la norme


Tome

VII
Chapitre

8
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Page

i
Date

2019 12 15

Table des matières


8.1 Conduits électriques 8.4 Unités optiques
8107 Conduits, boîtes et raccords 8403 Module à diodes
électroluminescentes
8.2 Câbles électriques pour signaux lumineux
8201 Fils et câbles électriques
8.5 Commandes pour signaux
8202 Câbles de distribution et de
contrôle pour signaux lumineux
lumineux
8501 Relais de charge à trois circuits
8203 Câbles d’amenée blindés pour
signaux lumineux 8502 Relais pour clignotants
8503 Relais de transfert
8.3 Luminaires
8504 Détecteurs de véhicules enfichables
8301 Luminaires profilés pour
à 2 et 4 canaux
l’éclairage routier
8505 Contrôleur de feux de circulation et
8302 Luminaires pour montage en surface
moniteur de conflit
8304 Luminaires ronds pour tour
8508 Boucles de détection préfabriquées
d’éclairage
8509 Détecteurs lumineux pour piétons
8511 Module enfichable de synchronisation
par satellite pour feux de circulation

Normes archivées (1)
Norme (dernière version) Remarque Archivée le
8101 Conduits et accessoires en métal rigide Norme retirée, remplacée par la norme 8107. 2008 12 15
(2007 12 15)
8102 Conduits et accessoires en polychlorure Norme retirée, remplacée par la norme 8107. 2008 12 15
de vinyle rigide (2007 12 15)
8103 Conduits métalliques flexibles (2007 12 15) Norme retirée, remplacée par la norme 8107. 2008 12 15
8104 Conduits en polyéthylène (2007 12 15) Norme retirée, remplacée par la norme 8107. 2008 12 15
8105 Tubes électriques métalliques (2007 12 15) Norme retirée, remplacée par la norme 8107. 2008 12 15
8106 Conduits rigides en fibre de verre (2007 12 15) Norme retirée, remplacée par la norme 8107. 2008 12 15
8303 Luminaires cylindriques pour l’éclairage routier Norme retirée. 2003 12 15
(96 09 23)
8305 Coffrets de branchement et de distribution pour Nouvelle numérotation, maintenant la norme 8701. 2007 12 15
l’éclairage routier (2006 12 15)
8306 Coffrets de branchement pour l’éclairage routier Nouvelle numérotation, maintenant la norme 8702. 2007 12 15
(2006 12 15)
8401 Lampes pour l’éclairage du réseau routier Norme retirée. 2005 12 15
(2000 12 01)
8402 Lampes pour feux lumineux (98 03 25) Norme retirée. 2007 12 15
8506 Coffrets pour feux de circulation (2006 12 15) Nouvelle numérotation, maintenant la norme 8703. 2007 12 15
8507 Coffrets pour feux clignotants (2006 12 15) Nouvelle numérotation, maintenant la norme 8704. 2007 12 15
8510 Têtes pour signaux lumineux (99 06 01) Norme retirée, remplacée par les normes 8601 2003 12 15
et 8602.
1. Ces normes ont été retirées ou fusionnées et ne sont plus présentées dans le présent document.
Tome

VII
Chapitre

8
Page MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
ii
Date

2019 12 15

8.6 Têtes de feux pour signaux


lumineux
8601 Têtes horizontales pour signaux
lumineux
8602 Têtes verticales pour signaux
lumineux
8603 Têtes de feux pour piétons à
décompte numérique
8.7 Coffrets
8700 Boîtier des coffrets
8701 Coffrets de branchement et de
distribution pour l’éclairage routier
8702 Coffrets de branchement
8703 Coffrets de distribution et de
contrôle pour feux de circulation
8704 Coffrets de distribution pour feux
clignotants simple intensité
8.8 Panneaux à messages
variables
8801 Panneaux à messages variables
à usage permanent
Tome

VII
Chapitre

8
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Page

iii
Date

2019 12 15

Liste des figures


8.2 Câbles électriques 8.6 Têtes de feux pour signaux
8203 Câbles d’amenée blindés lumineux
pour signaux lumineux 8601 Têtes horizontales pour signaux
Figure 8203–1 lumineux
Câble d’amenée blindé 1 Figure 8601–1
Composants d’une tête horizontale
8.3 Luminaires pour signaux lumineux 2
8301 Luminaires profilés
Figure 8601–2
pour l’éclairage routier
Connecteurs pour feux horizontaux 4
Figure 8301–1
Luminaire profilé 2 8602 Têtes verticales pour
signaux lumineux
8302 Luminaires pour montage
Figure 8602–1
en surface
Composants d’une tête verticale
Figure 8302–1 pour signaux lumineux 2
Luminaire pour montage en surface 2
Figure 8602–2
Figure 8302–2 Connecteurs pour feux verticaux 3
Installation sur fût 4
8603 Feux pour piétons
Figure 8302–3 à décompte numérique
Plaque d’interface 4
Figure 8603–1
8304 Luminaires ronds pour Connecteurs pour module à DEL
tour d’éclairage pour piétons 3
Figure 8304–1 8.8 Panneaux à messages
Luminaire rond 2
variables
8.4 Unités optiques 8801 Panneaux à messages variables
8403 Module à diodes à usage permanent
électroluminescentes Figure 8801–1
pour signaux lumineux Schémas types d’installation d’un
Figure 8403–1 panneau à messages variables 3
Connecteurs pour module à DEL 3
Tome

VII
Chapitre

8
Page MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
iv
Date

2019 12 15

Liste des tableaux


8.1 Conduits électriques 8.5 Commandes pour signaux
8107 Conduits, boîtes et raccords lumineux
8508 Boucles de détection
Tableau 8107–1
préfabriquées
Exigences et caractéristiques
des conduits, boîtes et raccords 2 Tableau 8508–1
Valeurs théoriques pour diverses
8.2 Câbles électriques conceptions de boucles 2
8201 Fils et câbles électriques
8509 Détecteurs lumineux pour piétons
Tableau 8201–1
Exigences et caractéristiques Tableau 8509–1
des câbles électriques 3 Caractéristiques du détecteur lumineux 2

8202 Câbles de distribution et de 8.8 Panneaux à messages


contrôle pour signaux lumineux variables
8801 Panneaux à messages variables
Tableau 8202–1
à usage permanent
Câble à 3 conducteurs de calibre
AWG no 16 2 Tableau 8801–1
Spécification des pixels 4
Tableau 8202–2
Câble à 9 conducteurs de calibre Tableau 8801–2
AWG no 16 2 Exigences pour le système de peinture 6
Tableau 8202–3 Tableau 8801–3
Câble à 36 conducteurs 2 Essais et approbations 12

8.3 Luminaires
8304 Luminaires ronds pour
tour d’éclairage

Tableau 8304–1
Efficacité du système optique 3
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

VII
8.1 Conduits électriques
Chapitre Norme

8 8107
Page
Conduits, boîtes et raccords 1 2
NORME
de

Date

2019 12 15

1. Objet CSA C22.2 n° 211.3 « Conduits (CRTR)


et raccords en résine thermodurcissable
La présente norme a pour objet de renforcée ».
déterminer les exigences du Ministère en ce
qui a trait aux caractéristiques et aux critères CSA C22.2 n° 327 « HDPE conduit,
d’évaluation des conduits, boîtes et raccords conductors-in-conduit, and fittings ».
utilisés dans les applications électriques. CSA C22.2 n° 2515 « Aboveground
reinforced thermosetting resin conduit
2. Références (RTRC) and fittings ».
La présente norme renvoie à l’édition la 3. Caractéristiques requises
plus récente des documents suivants :
3.1 Caractéristiques physiques
NORMES Les caractéristiques physiques des
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING conduits, boîtes et raccords doivent satisfaire
AND MATERIALS aux exigences et aux normes présentées au
tableau 8107–1.
ASTM B117 « Standard Practice for
Operating Salt Spray (Fog) Apparatus ». 3.2 Exigences de fabrication et de
ASSOCIATION CANADIENNE mise à l’essai
DE NORMALISATON Pour chaque équipement, la fabrication
CSA C22.10 « Code de construction du et les essais doivent être effectués confor-
Québec – Chapitre V – Électricité – Code mément aux prescriptions des normes appli-
canadien de l’électricité, première partie et cables indiquées au tableau 8107–1.
modifications du Québec ». La peinture extérieure de tous les conduits,
CAN/CSA C22.2 n° 0 « Exigences boîtes et accessoires en acier doit résister à
générales – Code canadien de l’électricité, une exposition de 1500 heures au brouillard
deuxième partie ». salin sans détérioration apparente. Les essais
CSA C22.2 n° 18.1 « Boîtes de sortie doivent être effectués selon les exigences de
métalliques ». la norme ASTM B117 « Standard Practice for
Operating Salt Spray (Fog) Apparatus ».
CSA C22.2 no 45 « Conduits métalliques
rigides ». 3.3 Compatibilité
CSA C22.2 n° 56 « Flexible Metal Conduit Lorsque les conduits sont utilisés avec
and Liquid-Tight Flexible Metal Conduit ». d’autres pièces, il faut utiliser, si elles existent,
CSA C22.2 n° 83 « Tubes électriques des pièces de même matériau et ayant les
métalliques ». mêmes caractéristiques que les conduits.
CSA C22.2 n° 85 « Boîtes et raccords en
PVC rigide ».
3.4 Marquage
Les inscriptions qui doivent figurer sur les
CSA C22.2 n° 211.0 « General
conduits sont celles qui sont mentionnées
Requirements and Methods of Testing for
dans les normes applicables indiquées au
Nonmetallic Conduit ».
tableau 8107–1. Ces inscriptions doivent être
Contenu normatif

CSA C22.2 n° 211.2 « Rigid PVC indélébiles et lisibles.


(Unplasticized) Conduit ».
Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII
8.1 Conduits électriques
Chapitre Norme

8 8107
Page

2 2 Conduits, boîtes et raccords


NORME
de

Date

2019 12 15

Tableau 8107–1
Exigences et caractéristiques des conduits, boîtes et raccords
Marquage
Matériaux à utiliser Pièce Norme
complémentaire
Acier galvanisé Conduit (1), CSA C22.10 Sigle CSA, inscription
Acier galvanisé au zinc boîte, CAN/CSA C22.2 n° 0 appropriée indiquant
avec revêtements raccord l’usage prévu
CSA C22.2 n° 18.1
extérieur et intérieur
additionnels (2) CSA C22.2 n° 45
Aluminium ASTM B117
Métal flexible avec gaine Conduit (1), CSA C22.10 Sigle CSA, inscription
thermoplastique 75 °C raccord CAN/CSA C22.2 n° 0 appropriée indiquant
étanche au liquide l’usage prévu, dimen-
CSA C22.2 n° 18.1 sion nominale
CSA C22.2 no 56
Acier doux Tube, boîte, CSA C22.10 Sigle CSA, inscription
Alliage d’aluminium raccord CAN/CSA C22.2 n° 0 appropriée indiquant
(EMT) l’usage prévu
CSA C22.2 n° 18.1
CSA C22.2 n° 83
Polyéthylène haute Conduit (1), CSA C22.2 no 327
densité (PEHD) ou HDPE raccord
PVC rigide non plastifié Conduit (1), CSA C22.10
75 °C boîte, CAN/CSA C22.2 n° 0
raccord
CSA C22.2 n° 85
CSA C22.2 no 211.0
CSA C22.2 no 211.2
Fibre de verre de type Conduit (1), CSA C22.10 Sigle CSA ou UL,
E-Glass (3) boîte, CAN/CSA C22.2 n° 0 épaisseur nominale
raccord de la paroi
CSA C22.2 n° 211.3 (ANSI/UL 1684)
CSA C22.2 n° 2515 (ANSI/UL 2515)
1. Inclut les coudes et les manchons.
2. Revêtement extérieur additionnel exigé :
- couche de polyester époxydique – épaisseur minimale de 76 µm – appliquée par procédé électrostatique;
ou
- couche de polychlorure de vinyle (PVC) – épaisseur minimale de 1 mm – obtenue par trempage à chaud
(hot dip plastisol).
Revêtement intérieur additionnel exigé :
- couche de peinture époxy acrylique – épaisseur minimale de 25 µm.
3. Résistance diélectrique minimale exigée de 19,68 kV/mm.
Contenu normatif

Coefficient d’expansion thermique maximal exigé de 2,5 × 10-5 m/m/°C.


Épaisseur minimale exigée pour la paroi du conduit : 1,68 mm.
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

VII
8.2 Câbles électriques
Chapitre Norme

8 8201
Page
Fils et câbles électriques 1 3
NORME
de

Date

2015 12 15

1. Objet INTERNATIONAL MUNICIPAL


SIGNAL ASSOCIATION
La présente norme a pour objet de déter-
miner les exigences du Ministère en ce qui Official IMSA Wire and Cable Specifications
a trait aux caractéristiques et aux critères Manual: IMSA 19–1 « Specification for
d’évaluation des câbles électriques des Polyethylene Insulated, Polyvinyl Chloride
types RW90, RWU90, TWU75 FT1,TECK90, Jacketed Signal Cable ».
NS75 FT1 (aérien), SOOW (souple) et NMD90 MINISTÈRE DES TRANSPORTS
XLPE, ainsi que des câbles de distribution et DU QUÉBEC
de contrôle, d’amenée blindés pour signaux Tome VII – Matériaux,
lumineux et haute température.
Norme 8202 « Câbles de distribution et de
contrôle pour signaux lumineux ».
2. Références
Norme 8203 « Câbles d’amenée blindés
La présente norme renvoie à l’édition la pour signaux lumineux ».
plus récente des documents suivants :
NATIONAL ELECTRICAL MANUFACTURERS
NORMES ASSOCIATION
NEMA WC 70 « Power Cables Rated
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING AND 2000 Volts or Less for the Distribution of
MATERIALS Electrical Energy ».
ASTM B33 « Standard Specification for UNDERWRITERS LABORATORIES INC.
Tin-Coated Soft or Annealed Copper Wire
for Electrical Purposes ». UL 66 « Fixture Wire ».
ASSOCIATION CANADIENNE 3. Caractéristiques requises
DE NORMALISATION
CSA C22.10 « Code de construction du 3.1 Caractéristiques physiques
Québec – Chapitre V – Électricité – Code
canadien de l’électricité, Première partie et Tous les câbles mentionnés dans la
modifications du Québec ». présente norme doivent être conformes aux
exigences et aux caractéristiques présentées
CAN/CSA C22.2 no 0 « Exigences au tableau 8201–1.
générales – Code canadien de l’électricité,
Deuxième partie ». Le calibre des conducteurs des câbles
Complément à la norme

électriques de distribution et de contrôle est


CSA C22.2 no 0.3 « Test Methods for mesuré au moyen de Ia jauge « American
Electrical Wires and Cables ». Wire Gauge » (AWG).
CSA C22.2 no 38 « Fils et câbles à isolant
thermodurci ». 3.2 Exigences de fabrication et de
CSA C22.2 no 48 « Nonmetallic Sheathed mise à l’essai
Cable ». La fabrication et les essais doivent être
CSA C22.2 no 49 « Flexible Cords and effectués conformément aux exigences
Cables ». des normes applicables indiquées au
Contenu normatif

CSA C22.2 no 129 « Neutral-Supported tableau 8201–1.


Cables ».
CSA C22.2 no 131 « Type TECK 90 Cable ».
Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII
8.2 Câbles électriques
Chapitre Norme

8 8201
Page

2 3 Fils et câbles électriques


NORME
de

Date

2015 12 15

3.3 Marquage
Les inscriptions qui doivent figurer sur
l’enveloppe des câbles sont celles qui sont
mentionnées dans les normes applicables
indiquées au tableau 8201–1. Ces inscriptions
doivent être indélébiles et lisibles.

Contenu normatif
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

VII
8.2 Câbles électriques
Chapitre Norme

8 8201
Page
Fils et câbles électriques 3 3
NORME
de

Date

2015 12 15

Tableau 8201–1
Exigences et caractéristiques des câbles électriques
Type Normes Matériau Conducteur Gaine
RW90  (1)
CSA C22.2 n 38 o
Cuivre Toronné Isolation pour une tension
CSA C22.10 de 600 V.
CAN/CSA C22.2 no 0
CSA C22.2 no 0.3
NEMA WC 70
RWU90 (1) CSA C22.2 no 38 Cuivre Toronné Isolation pour une tension
CSA C22.10 de 1000 V.
CAN/CSA C22.2 no 0
CSA C22.2 no 0.3
NEMA WC 70
TWU75 FT1 CSA C22.2 no 38 Cuivre Un seul brin Isolation pour une tension
CSA C22.10 plein de 600 V.
CAN/CSA C22.2 no 0
CSA C22.2 no 0.3
NEMA WC 70
TECK90 CSA C22.2 no 131 Cuivre ou Toronné Isolation pour une tension
CSA C22.10 aluminium de 1000 V.
CAN/CSA C22.2 no 0
CSA C22.2 no 0.3
NEMA WC 70
NS75 FT1 (1) (2) CSA C22.2 no 129 Aluminium Toronné Isolation pour une tension
CSA C22.10 de 600 V.
CAN/CSA C22.2 no 0
CSA C22.2 no 0.3
SOOW CSA C22.2 no 49 Cuivre Toronné Isolation pour une tension
CSA C22.10 de 600 V.
CAN/CSA C22.2 no 0
CSA C22.2 no 0.3
NMD90 XLPE CSA C22.2 no 48 Cuivre Toronné Isolation pour une tension
CSA C22.10 de 300 V.
CAN/CSA C22.2 no 0
CSA C22.2 no 0.3
Câble de distribution CSA C22.10 Cuivre Toronné Isolation pour une tension
et de contrôle pour CAN/CSA C22.2 no 0 de 300 V.
signaux lumineux CSA C22.2 no 0.3
Tome VII, norme 8202
IMSA 19–1
Câble d’amenée blindé CSA C22.10 Cuivre Toronné Isolation pour une tension
pour signaux lumineux CAN/CSA C22.2 no 0 de 300 V.
CSA C22.2 no 0.3
Tome VII, norme 8203
Câble haute température CSA C22.10 Cuivre étamé Toronné Silicone avec gaine en fibre
SF2/SEW UL 3071 CAN/CSA C22.2 no 0 de verre.
CSA C22.2 no 0.3 Isolation pour une tension de
Contenu normatif

UL 66 600 V et une température de


ASTM B33 200 °C.
1. La gaine doit être résistante au soleil et identifiée « sunlight resistant » lorsque le fil est utilisé à l’air libre et
donc exposé au soleil.
2. Le neutre porteur doit être du même calibre que les autres conducteurs.
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

VII
8.2 Câbles électriques
Chapitre Norme

8 8202
Câbles de distribution et de contrôle Page

pour signaux lumineux 1 2


NORME
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Date

2015 12 15

1. Objet – CSA C22.10 « Code de construction du


Québec – Chapitre V – Électricité – Code
La présente norme a pour objet de canadien de l’électricité, Première partie
déterminer les exigences du Ministère en ce et modifications du Québec »;
qui a trait aux caractéristiques et aux critères
d’évaluation des câbles de distribution et de – CAN/CSA C22.2 n° 0 « Exigences géné-
contrôle pour signaux lumineux. rales – Code canadien de l’électricité,
Deuxième partie ».
2. Références 3.1.1 Conducteurs
La présente norme renvoie à l’édition la Les câbles de distribution et de contrôle
plus récente des documents suivants : pour signaux lumineux doivent être formés
de 3, 9 ou 36 conducteurs toronnés.
NORMES
ASSOCIATION CANADIENNE
3.1.2 Calibres des conducteurs
DE NORMALISATION Les calibres des conducteurs doivent être
tels qu’ils sont spécifiés aux tableaux 8202–1
CSA C22.10 « Code de construction du
(3 conducteurs), 8202–2 (9 conducteurs) et
Québec – Chapitre V – Électricité – Code
8202–3 (36 conducteurs).
canadien de l’électricité, Première partie
et modifications du Québec ».
3.1.3 Codes de couleurs et méthodes
CAN/CSA C22.2 n° 0 « Exigences d’application des couleurs
générales – Code canadien de l’électricité,
Deuxième partie ». Les conducteurs d’un câble doivent être
différenciés à l’aide des codes de couleurs des
CSA C22.2 n° 0.3 « Test Methods for tableaux 8202–1, 8202–2 et 8202–3.
Electrical Wires and Cables ».
Les couleurs sur les conducteurs doivent
INTERNATIONAL MUNICIPAL être obtenues selon les façons de faire
SIGNAL ASSOCIATION décrites à la Spécification 19-1 « Polyethylene
Official IMSA Wire and Cable Specifications Insulated, Polyvinyl Chloride Jacketed Signal
Manual: Specification 19-1 « Polyethylene Cable ».
Insulated, Polyvinyl Chloride Jacketed
Signal Cable ». 3.2 Essais et exigences
Les normes Official IMSA Wire and Cable
3. Caractéristiques requises Specifications Manual: Specification 19-1
« Polyethylene Insulated, Polyvinyl Chloride
3.1 Caractéristiques physiques Jacketed Signal Cable » et CSA C22.2 no 0.3
« Test Methods for Electrical Wires and
Les câbles de distribution et de contrôle
Cables » régissent l’échantillonnage et les
pour signaux lumineux doivent être conformes
essais de contrôle applicables à ces produits.
aux exigences des normes :
– Official IMSA Wire and Cable Specifica- 3.3 Marquage
tions Manual: Specification 19-1 « Poly-
ethylene Insulated, Polyvinyl Chloride L’identification sur l’enveloppe extérieure
Contenu normatif

Jacketed Signal Cable »; des câbles de distribution et de contrôle pour


signaux lumineux doit être telle qu’elle est
Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII
8.2 Câbles électriques
Chapitre Norme

8 8202
Page Câbles de distribution et de contrôle
2 2 pour signaux lumineux
NORME
de

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2015 12 15

décrite à la Spécification 19-1 « Polyethylene Tableau 8202–3


Insulated, Polyvinyl Chloride Jacketed Signal Câble à 36 conducteurs
Cable ». Conducteur Calibre Couleur Couleur de
En plus des exigences de la Spécifica- no de la bande de
tion 19-1 « Polyethylene Insulated, Polyvinyl l’isolant l’isolant
Chloride Jacketed Signal Cable », les câbles 1 10 Blanc —
doivent porter l’inscription du calibre des 2 16 Bleu —
conducteurs. De plus, le marquage imprimé 3 16 Rouge —
à l’aide d’encre indélébile sur l’enveloppe 4 16 Jaune —
extérieure du câble est également accepté
5 16 Vert Blanc
s’il est bien visible et facilement lisible.
6 16 Jaune Blanc
7 16 Rouge Blanc
Tableau 8202–1 8 16 Bleu Blanc
Câble à 3 conducteurs de calibre 16 9 16 Noir Blanc
Conducteur Couleur de l’isolant 10 16 Vert Noir
no
11 16 Jaune Noir
1 Blanc 12 16 Rouge Noir
2 Noir 13 16 Bleu Noir
3 Rouge 14 16 Blanc Noir
15 16 Vert Bleu
16 16 Jaune Bleu
Tableau 8202–2 17 16 Rouge Bleu
Câble à 9 conducteurs de calibre 16
18 16 Noir Bleu
Conducteur Couleur de Couleur de 19 16 Blanc Bleu
no l’isolant la bande de
l’isolant 20 16 Vert Orange
1 Noir — 21 16 Jaune Orange
2 Blanc — 22 16 Rouge Orange
3 Rouge — 23 16 Bleu Orange
4 Vert — 24 16 Noir Orange
5 Orange — 25 16 Vert Gris
6 Bleu — 26 16 Jaune Gris
7 Blanc Noir 27 16 Rouge Gris
8 Vert Noir 28 16 Bleu Gris
9 Rouge Noir 29 16 Noir Gris
30 16 Vert Violet
31 16 Jaune Violet
32 16 Rouge Violet
Contenu normatif

33 16 Bleu Violet
34 16 Noir Violet
35 16 Vert Brun
36 16 Noir Brun
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

VII
8.2 Câbles électriques
Chapitre Norme

8 8203
Câbles d’amenée blindés Page

pour signaux lumineux 1 2


NORME
de

Date

2015 12 15

1. Objet
La présente norme a pour objet de
déterminer les exigences du Ministère en ce
qui a trait aux caractéristiques et aux critères
d’évaluation des câbles d’amenée blindés pour
signaux lumineux.

2. Références
La présente norme renvoie à l’édition la
plus récente des documents suivants :
Figure 8203–1
NORMES Câble d’amenée blindé

ASSOCIATION CANADIENNE DE
NORMALISATION Les conducteurs isolés et le conducteur
nu doivent être faits de brins de cuivre éta-
CSA C22.10 « Code de construction du més et toronnés. Chaque conducteur isolé
Québec – Chapitre V – Électricité – Code doit être au minimum de calibre 18 tandis
canadien de l’électricité, Première partie que le conducteur nu doit être au minimum
et modifications du Québec ». de calibre 20. Les conducteurs isolés doivent
CAN/CSA C22.2 no 0 « Exigences être torsadés entre eux avec un minimum de
générales – Code canadien de l’électricité, 10 croisements au mètre.
Deuxième partie ». Le blindage doit être un ruban (pellicule
CSA C22.2 no 0.3 « Test Methods for de polyester adhérant à une pellicule d’alumi-
Electrical Wires and Cables ». nium) recouvrant uniquement les conducteurs
isolés. La pellicule d’aluminium du ruban doit
3. Caractéristiques requises faire face à l’enveloppe du câble.
L’enveloppe extérieure du câble doit être
3.1 Fabrication en polychlorure de vinyle (PVC) ou en poly-
Le câble d’amenée (lead-in-wire ) doit être éthylène (PE) et avoir une épaisseur d’au
conforme aux normes CSA C22.10 « Code de moins 0,76 mm.
construction du Québec – Chapitre V – Électri-
cité – Code canadien de l’électricité, Première 3.2 Isolation
partie et modifications du Québec » et CAN/ L’isolation des conducteurs doit être
CSA C22.2 no 0 « Exigences générales – Code de polyéthylène (PE) d’une épaisseur d’au
canadien de l’électricité, Deuxième partie ». moins 0,46 mm.
La figure 8203–1 « Câble d’amenée L’isolation doit conserver ses qualités iso-
blindé » illustre les différents composants de lantes, de rigidité, de souplesse et de stabilité
ce type de câble. aux températures ambiantes comprises entre
Le câble d’amenée pour signaux lumineux - 20 et + 60 °C.
doit être fait d’une enveloppe extérieure, d’un L’isolation électrique doit être de 300 V.
Contenu normatif

blindage, de 2 ou 4 conducteurs isolés et d’un


conducteur nu.
Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII
8.2 Câbles électriques
Chapitre Norme

8 8203
Page Câbles d’amenée blindés
2 2 pour signaux lumineux
NORME
de

Date

2015 12 15

3.3 Couleur
Chaque conducteur doit posséder une
couleur différente.

3.4 Essais et exigences


Le câble doit satisfaire les exigences
des essais décrits dans la norme CSA
C22.2 no 0.3 « Test Methods for Electrical
Wires and Cables ».

3.5 Marquage
Les marquages indélébiles suivants
doivent être présents sur l’enveloppe du câble,
à intervalles réguliers :
– le nom du fabricant ou sa marque de
commerce;
– le numéro de produit du fabricant;
– la mention que l’enveloppe extérieure du
câble est blindée;
– le calibre des conducteurs formant le
câble.

Contenu normatif
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

VII
8.3 Luminaires
Chapitre Norme

8 8301
Luminaires profilés pour Page

l’éclairage routier 1 9
NORME
de

Date

2013 06 15

1. Objet ILLUMINATING ENGINEERING SOCIETY


OF NORTH AMERICA
La présente norme a pour objet de déter-
miner les exigences du Ministère en ce qui a IESNA RP–8 « American National Standard
trait aux caractéristiques et aux critères d’éva- Practice for Roadway Lighting ».
luation des luminaires profilés pour l’éclairage MINISTÈRE DES TRANSPORTS
routier à base de lampes au sodium à haute DU QUÉBEC
pression ou aux halogénures métalliques. Tome III – Ouvrages d’art.
Tome VII – Matériaux.
2. Références
Norme 6401 « Aluminium ».
La présente norme renvoie à l’édition
la plus récente des normes ou documents UNDERWRITERS LABORATORIES INC.
suivants : UL 496 « Standard for Safety for Edison-
Base Lampholders ».
NORMES UL 1029 « Standard for Safety for High-
Intensity-Discharge Lamp Ballasts ».
AMERICAN NATIONAL STANDARDS
INSTITUTE AUTRES DOCUMENTS
ANSI C78.389 « For Electric Lamps – High
Intensity Discharge – Methods of Measuring ILLUMINATING ENGINEERING SOCIETY
Characteristics ». OF NORTH AMERICA
ANSI C82.4 « Ballasts for High-Intensity- IESNA HB–9 « Lighting Handbook,
Discharge and Low-Pressure Sodium Reference & Application ».
Lamps (Multiple-Supply Type) ».
Gouvernement du Québec
ANSI C136.15 « Roadway and Area
Lighting Equipment – Luminaire Field MINISTÈRE DES TRANSPORTS
Identification ». DU QUÉBEC, DIRECTION DES
STRUCTURES
ASSOCIATION CANADIENNE
PSEL–01 « Essais de vibrations et de
DE NORMALISATION
chocs – Luminaires profilés et pour
CAN/CSA C22.10 « Code de construction montage en surface ».
du Québec – Chapitre V – Électricité – Code
PSEL–02 « Essais de distribution
canadien de l’électricité, Première partie et
photométrique ».
modifications du Québec ».
PSEL–03 « Essais thermiques à l’intérieur
CAN/CSA C22.2 no 0 « Exigences
d’un luminaire ».
générales – Code canadien de l’électricité,
Deuxième partie ». PSEL–07 « Essais sur la peinture des
boîtiers en aluminium ».
CAN/CSA E60598–1–02
« Luminaires – Partie 1 : Prescriptions
générales et essais ». 3. Classification
CAN/CSA E60598–2–3–98 « Luminaires – Usage normal
Partie 2 : Règles particulières – Section 3 :
Contenu normatif

Utilisé dans des conditions extérieures


Luminaires d’éclairage public ». normales et soumis aux intempéries.
Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII
8.3 Luminaires
Chapitre Norme

8 8301
Page Luminaires profilés pour
2 9 l’éclairage routier
NORME
de

Date

2013 06 15

Sous-classes 4.1.1.2 Catégorie « BP »


Pour ce type d’usage, on trouve deux La masse totale du luminaire équipé de
sous-classes de luminaires, soit ceux pour tous ses composants et accessoires, y compris
« route seulement » et ceux pour « route et sa lampe et son ballast, ne doit pas excéder
pont ». 27 kg; son EPA ne doit pas excéder 0,2 m2.
Le luminaire doit posséder tous les compo-
4. Caractéristiques requises sants précisés dans cette norme.
Les luminaires doivent être conformes La figure 8301–1 illustre un modèle type
aux exigences de la classification pour usage de luminaire profilé.
normal, soit :
4.1.2 Puissance
– pour les luminaires peinturés seulement :
Les luminaires doivent être conçus pour
- 1000 h de résistance au brouillard fonctionner en accord avec la source lumi-
salin selon la procédure PSEL–07; neuse et dans une plage de puissance
– pour la sous-classe « route seulement » : pouvant varier de 70 à 400 W.
- résister à des vibrations qui génèrent
une accélération de 1,5g mesurée 4.1.3 Tension d’alimentation
selon la procédure PSEL–01; Les tensions d’alimentation possibles
– pour la sous-classe « route et pont » : sont : 120 V, 240 V, 347 V et 600 V.
- résister à des vibrations qui génèrent
une accélération de 3,0g mesurée
selon la procédure PSEL–01.

4.1 Caractéristiques physiques


4.1.1 Forme
La présente norme regroupe sous deux
catégories les luminaires profilés pour l’éclai-
rage routier, soit les catégories :
« AP » pour luminaires profilés de type A, qui
correspond aux modèles à tête de
Complément à la norme

cobra;
« BP » pour luminaires profilés de type B,
qui correspond aux autres modèles
destinés à l’éclairage routier.
4.1.1.1 Catégorie « AP »
La masse totale du luminaire équipé de
tous ses composants et accessoires, y compris
sa lampe et son ballast, ne doit pas excéder
27  kg; sa surface effective (Effective Projected
Contenu normatif

Area [EPA]) ne doit pas excéder 0,15 m2. Figure 8301–1


Le luminaire doit posséder tous les compo- Luminaire profilé
sants précisés dans cette norme.
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

VII
8.3 Luminaires
Chapitre Norme

8 8301
Luminaires profilés pour Page

l’éclairage routier 3 9
NORME
de

Date

2013 06 15

4.2 Caractéristiques mécaniques les facettes les unes aux autres et former un
ensemble rigide. Les facettes doivent com-
4.2.1 Fabrication porter au moins deux points de fixation et ne
pas se déformer sous l’effet de la température.
4.2.1.1 Boîtier en aluminium De plus, elles doivent être d’une épaisseur
Le luminaire doit être composé d’un boî- minimale de 0,6 mm. Une fois assemblé,
tier qui contient tous les éléments propres ce type de réflecteur doit pouvoir s’enlever
au fonctionnement de l’appareil. Le boîtier d’un seul bloc.
doit être muni d’une partie fixe sur laquelle le
dispositif de fixation du tenon est ancré. Il doit 4.2.1.3 Réfracteur
être muni d’une porte de service, articulée sur Pour les luminaires de la catégorie AP, le
une charnière captive, pour permettre l’accès réfracteur doit être fabriqué de verre trempé
au ballast et au bloc optique. ou de borosilicate thermorésistant. Pour la
Le boîtier et la porte de service du luminaire catégorie BP, l’acrylique ou le polycarbonate
doivent être moulés en monoblocs d’aluminium thermorésistant sont également acceptés.
à l’aide d’une matrice appropriée ou être Pour les deux catégories, le réfracteur
construits de pièces d’aluminium pliées et doit être résistant aux ultraviolets et avoir une
soudées sur la pleine longueur de toutes les épaisseur minimale de 3 mm. Il doit également
arêtes. Les alliages d’aluminium doivent être être fixé au boîtier par un dispositif approprié
conformes aux exigences de la norme 6401 qui n’endommage pas le réfracteur ou le boîtier.
« Aluminium » du présent tome. 4.2.1.4 Garniture d’étanchéité
Le boîtier doit être équipé d’un dispositif Le bloc optique du luminaire est composé
de verrouillage des portes captif qui ne permet d’un réflecteur, d’un réfracteur et d’une douille
l’ouverture que par une intervention humaine. conformes aux stipulations des articles de
Le luminaire et ses accessoires, y com- cette norme.
pris le dispositif de fermeture de la porte de Tous les joints d’assemblage des compo-
service, doivent être conçus pour résister aux sants du luminaire doivent être munis de gar-
surcharges de vent et de verglas et aux sur- nitures afin que le bloc optique soit étanche à
charges vives conformément aux exigences la poussière et aux éclaboussures d’eau selon
du Tome III – Ouvrages d’art, chapitre 6 la classification minimale IP64 des normes
« Structures de signalisation, d’éclairage et CAN/CSA E60598–1–02 « Luminaires –
de signaux lumineux ». Partie 1 : Prescriptions générales et essais »
Complément à la norme

4.2.1.2 Réflecteur et CAN/CSA  E60598–2–3–98 « Luminaires  –


Le réflecteur doit être supporté en per- Partie 2 : Règles particulières – Section 3 :
manence par la partie fixe du boîtier du Luminaires d’éclairage public ».
luminaire ou par la porte de service à l’aide Les garnitures doivent préserver l’étan-
d’au moins deux points d’ancrage. Il doit être chéité initiale pour une période d’au moins
en aluminium avec un fini spéculaire ayant cinq ans et résister à une température qui
un coefficient de réflexion d’au moins 80 %. fluctue entre - 45 et + 120 °C.
Il peut être constitué d’une seule pièce moulée Les garnitures doivent être fixées adé-
ou de plusieurs facettes. quatement pour éviter qu’elles se détachent
Contenu normatif

Dans le cas d’un réflecteur multifacette, un pendant les opérations d’entretien.


dispositif de fixation permanent, une soudure
ou un pliage doit être utilisé pour attacher
Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII
8.3 Luminaires
Chapitre Norme

8 8301
Page Luminaires profilés pour
4 9 l’éclairage routier
NORME
de

Date

2013 06 15

4.2.1.5 Pièces amovibles, accessoires de composants, diminuer la durée de vie des


fixation et de support composants en favorisant des conditions de
Les accessoires de support sont les propagation de la corrosion ou entraîner des
accessoires qui permettent de fixer le lumi- lésions corporelles durant les manipulations.
naire sur une potence, un mur ou tout autre Les surfaces à l’intérieur du boîtier, parti-
équipement. Les accessoires de fixation sont culièrement celles du bloc optique, doivent
les accessoires qui permettent de fixer les être exemptes de poussières et de résidus
composants du luminaire. qui pourraient nuire aux performances du
Toutes les pièces amovibles doivent être luminaire.
solidement fixées au boîtier principal. Lorsque les surfaces et les accessoires
Les boulons ou les vis du dispositif de à l’extérieur du boîtier du luminaire sont peints,
fixation du tenon doivent être munis d’une la peinture doit être en polyester cuit de couleur
rondelle antidesserrage qui doit être installée grise, sauf indication contraire. La boulonne-
entre la pièce à fixer et la tête du boulon ou de rie en acier inoxydable n’a pas à être peinte.
la vis. De plus, ces boulons ou ces vis doivent La peinture et son procédé d’application
être lubrifiés à l’aide d’un enduit anticorrosion. doivent être conformes aux exigences décrites
dans la procédure PSEL–07 « Essais sur la
Les boulons ou les vis qui servent à fixer
peinture des boîtiers en aluminium ».
le transformateur du ballast, ou sa plaque
de fixation, au boîtier du luminaire doivent 4.2.2 Fixation au support, ajustement
être munis d’un système de blocage qui les
empêche de se desserrer ou de se dévisser et mise à niveau
sous l’effet de la vibration. Le luminaire doit être muni d’un pare-
À l’intérieur du luminaire, les accessoires oiseaux afin d’empêcher les animaux de
de fixation doivent être soit en acier inoxydable, pénétrer à l’intérieur du luminaire.
en acier galvanisé, en aluminium ou en acier 4.2.2.1 Catégorie « AP »
traité au zinc. Un manchon à brides d’attache intégrées,
À l’extérieur du luminaire, les accessoires fixé au boîtier, doit permettre de glisser et
de fixation et de support (boulons, écrous, d’attacher le luminaire sur un tenon de 60  mm
ressorts, loquets, charnières, vis, rivets, cro- de diamètre extérieur.
chets, sangles, cordon de sécurité, câbles et Le serrage doit s’effectuer au moyen de
autres) doivent être en acier inoxydable de boulons de 9,5 mm (3/8 po, filetage UNC 16)
la série 300.
Complément à la norme

de diamètre au minimum.
Afin d’éviter la corrosion électrochimique, Le luminaire doit être pourvu d’une zone
un matériau diélectrique doit être posé entre plane ou d’un dispositif approprié qui permet
les pièces de matériaux métalliques différents l’ajustement vertical, latéral et longitudinal du
pour qu'elles ne soient pas en contact direct. luminaire en vue d’optimiser son rendement
4.2.1.6 Finition et peinture photométrique.
Les bordures du boîtier, les joints de mou- De plus, un pivot interne intégré à l’embout
lage, les trous de perçage, les composants de fixation, ou tout autre dispositif approprié,
à l’intérieur du luminaire et la quincaillerie doit permettre un ajustement vertical minimal
Contenu normatif

doivent être exempts de toute aspérité, bavure du luminaire de ± 5° par rapport à l’axe hori-
ou pointe et de toute autre imperfection zontal du tenon.
qui pourrait nuire au fonctionnement des
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8.3 Luminaires
Chapitre Norme

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4.2.2.2 Catégorie « BP » 4.4 Caractéristiques électriques


Le luminaire doit être muni d’un manchon
permettant de glisser et de fixer le lumi- 4.4.1 Facteur de puissance
naire sur un fût ou un tenon d’un diamètre À une température ambiante extérieure
de 60 mm. de 25 °C, le facteur de puissance du luminaire
doit être d’au moins 90 %.
4.3 Caractéristiques optiques
4.4.2 Composants électriques
4.3.1 Bloc optique
internes
L’efficacité du bloc optique, soit le rap-
Les installations électriques à l’intérieur
port entre le flux lumineux distribué par le
du luminaire doivent être conformes aux
luminaire du côté « rue » et le flux lumineux
nor mes CAN/CSA C22.10 « Code de
nominal généré par la lampe, ne doit pas être
construction du Québec – Chapitre V –
inférieure à 35 %.
Électricité – Code canadien de l’électricité,
Sur chaque pièce amovible du bloc Première partie et modifications du Québec »
optique, un repère doit être présent pour faci- et CAN/CSA C22.2 no 0 « Exigences géné-
liter son ajustement, et ce, dans chaque axe rales – Code canadien de l’électricité,
de déplacement. Ces repères doivent être per- Deuxième partie ». De plus, le luminaire doit
manents et facilement repérables. Les pièces être certifié par un organisme reconnu par
d’ajustement doivent être solides, captives et ces normes.
conçues pour prévenir tout déplacement de
l’assemblage. L’ajustement du bloc optique ne 4.4.3 Conducteurs électriques
doit pas être altéré lors du remplacement de
Les conducteurs électriques à l’intérieur
la lampe ou de l’ouverture du compartiment
du luminaire doivent être recouverts d’un
du ballast.
isolant électrique pouvant résister aux tempé-
ratures obtenues lors des essais thermiques.
4.3.2 Distribution photométrique
La température minimale exigée pour les
Le luminaire doit au moins permettre conducteurs est de 150 °C. Cependant, ceux
d’obtenir des distributions photométriques qui sont attachés à la douille de la lampe
de types II et III medium défilé. doivent résister à une température d’au moins
Des fichiers électroniques de type « .ies » 200 °C.
doivent être fournis pour chaque distribution Sauf indication contraire, tous les conduc-
photométrique, pour chacune des puissances teurs doivent avoir au moins 300 mm de
et pour chaque type de lampe. longueur et ils ne doivent pas être complète-
Toutes les distributions photométriques ment enduits de vernis durant le processus
rendues par le luminaire doivent être de fabrication. De façon à bien les distinguer
conformes aux normes RP–8 « American (tension, composant à raccorder, etc.), ils
National Standard Practice for Roadway doivent être clairement identifiés soit par un
Lighting » et HB–9 « Lighting Handbook, marquage permanent lisible, soit à l’aide d’un
Reference & Application » de l’IESNA.
Contenu normatif
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8.3 Luminaires
Chapitre Norme

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code de couleurs approprié. Les gaines de Il doit être conçu pour fonctionner à une fré-
couleur d’une longueur d’au moins 25 mm quence d’alimentation sinusoïdale de 60 Hz.
sont permises pour l’identification des conduc- Il doit permettre d’allumer et de faire fonc-
teurs si elles ne nuisent pas à la lecture des tionner la lampe à des températures ambiantes
inscriptions sur le conducteur. Si un code de extérieures variant de - 30 à + 40 °C.
couleurs est utilisé, il doit correspondre au
Pour tous les luminaires, le ballast
diagramme électrique du ballast.
doit comprendre un transformateur et un
4.4.4 Dispositifs de raccordement condensateur.
électrique Pour les luminaires fonctionnant avec une
lampe au sodium à haute pression ou une
Les raccordements électriques entre les lampe aux halogénures métalliques à démar-
composants doivent être réalisés au moyen rage par impulsions « pulse-start » (HMps), le
de cosses débranchables de 6 mm installées ballast doit inclure un démarreur.
aux extrémités des conducteurs, de joints
à compression isolés ou de connecteurs Le fabricant doit fournir la fiche technique
multicircuits isolés, de tension et de courant complète du ballast (courant, tension, tempé-
adéquats. rature, facteur de ballast, taux de distorsion
harmonique total, etc.).
Si le condensateur, le bornier de connexion
ou le démarreur sont munis de cosses débran- Dans le cas des ballasts à démarrage par
chables, elles doivent être isolées ou proté- impulsions, le fabricant doit également fournir
gées par un matériau diélectrique. les courbes trapézoïdales pour chaque modèle
de ballast proposé.
Les dispositifs de raccordement électrique
employés doivent être assemblés mécani- Le ballast doit supporter, sans affecter son
quement en usine à l’aide d’un outil adapté fonctionnement, des variations de ± 10 % de la
au matériel utilisé. De plus, ils doivent être tension nominale tout en conservant un facteur
conçus pour un usage intensif afin d’éviter de régulation de la puissance inférieur à 18 %.
qu’une des parties ne se relâche, ne surchauffe Le ballast doit pouvoir résister aux tensions
ou ne soit endommagée par les vibrations et minimales suivantes sans interrompre son
les contraintes mentionnées dans la présente fonctionnement :
norme. – 1500 Vca pendant 1 minute;
L’utilisation des connecteurs de conduc- – 1800 Vca pendant 1 seconde.
teurs à visser et de gaines thermorétractables
est proscrite. Le facteur de crête à la lampe doit être infé-
rieur à 1,8. Cette valeur doit être mesurée selon
4.4.5 Ballast une des méthodes décrites dans la norme
ANSI C78.389 « For Electric Lamps – High
Le ballast doit être conforme à la norme Intensity Discharge – Methods of Measuring
ANSI C82.4 « Ballasts for High-Intensity- Characteristics ».
Discharge and Low-Pressure-Sodium Lamps
(Multiple-Supply Type) ». Il doit être de type Le transformateur doit être solidement
autotransformateur à puissance constante fixé à l’intérieur du boîtier du luminaire
(CWA), de type transformateur isolé à puis- à l’aide de 4 vis à métaux appropriées.
sance constante (CWI), de type régulateur Le démontage du ballast doit être possible
Contenu normatif

magnétique (MAG-REG) et de type autotrans- sans avoir à retirer le luminaire de son support.
formateur à haute réactance et à facteur de
puissance élevé (HX-HPF).
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8.3 Luminaires
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Le luminaire doit accepter les ballasts de Le démarreur doit être de type standard,
dimension standard. La distance entre les sans dispositif de protection de démarrage.
trous de fixation doit être : Sur demande, le Ministère peut exiger
– pour les lampes de 70 W à 150 W : que le démarreur puisse fonctionner sans
- de 89 mm  62  mm; défaillance durant au moins 6 mois à raison
de 12 heures par jour (ou durant au moins
– pour les lampes de 175 W à 450 W :
3  mois à raison de 24  heures par jour) lorsque
- de 111 mm  98  mm. la lampe est en circuit ouvert. Une attestation
Si le luminaire ne peut recevoir des bal- de conformité doit alors être fournie.
lasts qui présentent ces dimensions, il doit
être équipé d’un adaptateur permanent, non 4.4.6 Douille
soudé sur le ballast, pour s’y conformer. La douille à crans antivibrations doit com-
prendre un réceptacle en porcelaine vitrifiée,
4.4.5.1 Transformateur un manchon et un plot avec ressort fait d’un
Les enroulements de cuivre du transfor- alliage plaqué de cuivre résistant à la corro­
mateur doivent être isolés pour résister à une sion ou un plot en acier inoxydable.
température minimale de 180 °C (classe d’iso- La douille et le câblage qui s’y raccorde
lation H selon la norme UL 1029 « Standard doivent résister aux températures atteintes en
for Safety for High-Intensity-Discharge Lamp milieu fermé lorsqu’une lampe à vapeur de
Ballasts »). sodium à haute pression ou aux halogénures
De plus, pour cette classe d’isolation, métalliques de 400 W est utilisée.
la température d’échauffement du transfor- La longueur minimale des fils reliés à la
mateur, à température ambiante extérieure douille doit être de 100 mm.
de 25 °C, doit être inférieure à 90 °C (code
d’échauffement 1029A, 1029B, 1029C ou La douille doit être de type Goliath
1029D selon la norme UL 1029 « Standard « Mogul » E39 lorsqu’elle est disponible pour
for Safety for High-Intensity-Discharge Lamp la puissance requise. Dans le cas contraire,
Ballasts »). les douilles de type moyen « Medium » E26
sont acceptées.
Le transformateur doit être enrobé d’un
vernis sur toutes les surfaces métalliques et L’isolation de la douille doit être conforme
les bobinages. Le transformateur doit être à la norme UL 496 « Standard for Safety for
nettoyé avant l’immersion pour permettre au Edison-Base Lampholders ». La douille de
vernis de bien adhérer aux surfaces. type Goliath doit être isolée pour une tension
pulsée minimale de 5 kV, tandis que la douille
4.4.5.2 Condensateur de type moyen doit être isolée pour une tension
Le boîtier du condensateur doit être en pulsée minimale de 4 kV.
aluminium ou en plastique, étanche à l’humi-
dité, et il doit résister à la corrosion. 4.4.7 Plaquette à bornes de
Le condensateur doit être muni d’une raccordement
résistance de décharge. La plaquette à bornes de raccordement
4.4.5.3 Démarreur doit supporter des tensions d’utilisation allant
jusqu’à 600 V.
Contenu normatif

Lorsque le luminaire est à démarrage par


impulsions, le boîtier du démarreur doit être La plaquette à bornes de raccordement
en plastique ou en aluminium. Le démarreur doit comprendre trois sections distinctes. Elle
doit résister à l’humidité et à la corrosion. doit permettre de raccorder les conducteurs
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8.3 Luminaires
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d’arrivée de calibre  14 à 10  AWG et les cosses 4.6.1 Étiquetage du luminaire


femelles des conducteurs de sortie lorsque Le boîtier du luminaire doit contenir les
celles-ci sont utilisées. étiquettes suivantes fixées en permanence
La plaquette à bornes de raccordement et bien en vue.
doit être solidement fixée au boîtier, facilement
accessible et certifiée CSA ou ULC. Étiquette descriptive du luminaire
Cette étiquette, fixée sur la surface inté-
4.5 Essais rieure du luminaire, doit contenir l’information
suivante :
Les luminaires doivent satisfaire aux
exigences des essais décrits dans les procé- – le nom du fabricant ou sa marque de
dures électrotechniques suivantes : commerce;
– PSEL–01 « Essais de vibrations et de – l’indication du modèle du luminaire;
chocs – Luminaires profilés et pour mon- – le numéro de série;
tage en surface »; – le type de distribution photométrique;
– PSEL–02 « Essais de distribution – le type de lampe et sa puissance;
photométrique »;
– la tension d’alimentation du luminaire;
– PSEL–03 « Essais thermiques à l’intérieur
– la classification du luminaire (« route » ou
d’un luminaire ».
« route et pont »).
Lorsqu’ils sont peints, les luminaires
doivent satisfaire aux exigences des essais Étiquette du schéma de connexion du
décrits dans la procédure électrotechnique luminaire
suivante : Cette étiquette, fixée sur la surface inté-
– PSEL–07 « Essais sur la peinture des rieure du luminaire, doit être placée à l’endroit
boîtiers en aluminium ». le plus en vue. Le schéma électrique qui
figure sur cette étiquette doit illustrer tous les
Sur demande du Ministère, les luminaires
composants et les branchements électriques
doivent satisfaire aux essais du démarreur
du luminaire.
décrits dans la section « Démarreur » de
la présente norme lorsque la lampe est en Étiquette pour l’ajustement de la douille
circuit ouvert. ou du réflecteur
Les laboratoires d’essais doivent être Cette étiquette, fixée sur la surface inté-
reconnus par le Conseil canadien des rieure du luminaire, doit indiquer les diffé-
normes (CCN) ou par un autre organisme rentes positions de la douille ou du réflecteur
accréditeur accepté par le Ministère. en fonction de la distribution photométrique
Sur demande du Ministère, le fournisseur recherchée et de la puissance de la lampe.
doit remettre les rapports d’essais correspon- Étiquette de repérage de la puissance et
dants et la certification du laboratoire. du type de lampe
Cette étiquette, fixée sur la surface exté-
4.6 Étiquetage rieure du luminaire, doit indiquer le code
Les étiquettes ou les plaques signalétiques d’identification de la puissance et du type
doivent être de type permanent. Elles doivent de lampe utilisée conformément à la norme
Contenu normatif

être adaptées à la surface de montage et à ANSI C136.15 « Roadway and Area Lighting


l'environnement. Equipment – Luminaire Field Identification ».
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8.3 Luminaires
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4.6.2 Étiquetage du ballast – la tension de l’alimentation;


Une étiquette lisible et fixée en perma- – la date de fabrication du luminaire;
nence à l’endroit le plus visible sur le trans- – le numéro du lot de production;
formateur du ballast doit contenir l’information – la classification du luminaire « route
minimale suivante : seulement » ou « route et pont ».
– le nom du fabricant ou sa marque de Une partie ou la totalité de cette information
commerce; peut être regroupée et inscrite sous forme de
– le numéro d’identification du produit ou du code. Si c’est le cas, une référence permet-
modèle; tant de comprendre le code et d’en extraire
– la date de fabrication ou le code qui permet les renseignements exigés doit être fournie.
de retracer la date de fabrication;
– le type de transformateur (CWI, CWA, 4.7 Instructions
MAG-REG ou HX-HPF), sa classe d’iso- Les instructions qui concernent le montage
lation UL et son code d’échauffement (y compris les valeurs du couple de serrage
UL 1029 « Standard for Safety for High- de tous les boulons), l’entretien et le position-
Intensity-Discharge Lamp Ballasts »; nement de la douille ou du réflecteur doivent
– le type de lampe autorisé (SHP, HM ou être incluses dans l’emballage du luminaire
HMps) et la puissance nominale; et être écrites en français.
– la tension de service et la capacité élec-
trique du condensateur;
– le monogramme de certification (CSA,
ULC ou un autre organisme reconnu par
la norme C22.10 « Code de construction
du Québec, Chapitre V – Électricité »).
Une partie ou la totalité de cette informa-
tion, sauf pour le schéma, peut être regroupée
et inscrite sous forme de code. Si c’est le cas,
une référence permettant de comprendre
le code et d’en extraire les renseignements
exigés doit être fournie.
Le schéma des connexions du ballast peut
Complément à la norme

être inclus dans le schéma des connexions


du luminaire.

4.6.3 Étiquetage de l’emballage


Des étiquettes, fixées à chaque extrémité
de la boîte d’emballage du luminaire, doivent
contenir l’information suivante :
– le modèle de luminaire;
Contenu normatif

– le type de distribution photométrique;


– le type et la puissance de la lampe à
utiliser;
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8.3 Luminaires
Chapitre Norme

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1. Objet CAN/CSA E60598–1–02 « Luminaires –


Partie 1 : Prescriptions générales et
La présente norme a pour objet de déter- essais ».
miner les exigences du Ministère en ce qui
a trait aux caractéristiques et aux critères CAN/CSA E60598–2–3–98 « Luminaires –
d’évaluation des luminaires pour montage Partie 2 : Règles particulières – Section 3 :
en surface pour l’éclairage routier à base de Luminaires d’éclairage public ».
lampes au sodium à haute pression ou aux ILLUMINATING ENGINEERING SOCIETY
halogénures métalliques. OF NORTH AMERICA
Il s’agit, entre autres, des installations IESNA RP–8 « American National Standard
pour les ponts d’étagement, les passages Practice for Roadway Lighting ».
pour piétons et cyclistes, les haltes routières
et les passages sous les lignes électriques. MINISTÈRE DES TRANSPORTS,
DE LA MOBILITÉ DURABLE ET DE
L’ÉLECTRIFICATION DES TRANSPORTS
2. Références
Tome III – Ouvrages d’art.
La présente norme renvoie à l’édition la Tome VII – Matériaux,
plus récente des normes ou des documents
suivants : Norme  6401 « Aluminium ».
UNDERWRITERS LABORATORIES INC.
NORMES UL 496 « Lampholders ».
AMERICAN NATIONAL UL 1029 « Standard for High-Intensity-
STANDARDS INSTITUTE Discharge Lamp Ballasts ».
ANSI C78.389 « For Electric Lamps – High
Intensity Discharge – Methods of Measuring AUTRES DOCUMENTS
Characteristics ». ILLUMINATING ENGINEERING SOCIETY
ANSI C82.4 « Ballasts for High-Intensity- OF NORTH AMERICA
Discharge and Low-Pressure Sodium IESNA HB–9 « Lighting Handbook,
Lamps (Multiple-Supply Type) ». Reference & Application ».
ANSI C136.15 « Roadway and Area
Lighting Equipment – Luminaire Field
Gouvernement du Québec
Identification ». MINISTÈRE DES TRANSPORTS,
DE LA MOBILITÉ DURABLE ET DE
ASSOCIATION CANADIENNE
L’ÉLECTRIFICATION DES TRANSPORTS,
DE NORMALISATION
DIRECTION DES STRUCTURES
CAN/CSA C22.10 « Code de construction
PSEL–01 « Essais de vibrations et de
du Québec – Chapitre V – Électricité – Code
chocs – Luminaires profilés et pour
canadien de l’électricité, Première partie et
montage en surface ».
modifications du Québec ».
PSEL–02 « Essais de distribution
CAN/CSA C22.2 no 0 « Exigences
photométrique ».
générales – Code canadien de l’électricité,
Deuxième partie ». PSEL–03 « Essais thermiques à l’intérieur
Contenu normatif

d’un luminaire ».
PSEL–07 « Essais sur la peinture des
boîtiers en aluminium ».
Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII
8.3 Luminaires
Chapitre Norme

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3. Classification – Usage intensif :


Usage normal - 3000 h de résistance au brouillard salin
selon la procédure PSEL–07;
Utilisé dans des conditions extérieures nor-
males et soumis aux intempéries. (Exemples : - résister à des vibrations qui génèrent
sous les lignes de distribution et de transport une accélération de 3,0g mesurée
d’électricité, sur un bâtiment, dans un station- selon la procédure PSEL–01 (route
nement, une halte routière, un parc). et pont).
Dans ce type d’usage, on trouve deux sous- 4.1 Caractéristiques physiques
classes de luminaires, soit pour « route seu-
lement » ou pour « route et pont ». 4.1.1 Forme
Usage intensif La masse totale du luminaire équipé de
Utilisé dans des conditions de poussière tous ses composants et accessoires, y compris
et de produits de déglaçage à concentration sa lampe et son ballast, ne doit pas excéder
élevée où le nettoyage ne se fait pas régu- 25 kg; sa surface effective (Effective Projected
lièrement ou très peu et que les intempé- Area [EPA]) ne doit pas excéder 0,3 m2.
ries n’atteignent pas. La saleté s’accumule Le luminaire doit posséder tous les compo-
et devient donc une contrainte d’éclairage sants précisés dans cette norme.
majeure. (Exemples : sous les ponts, sous La figure 8302–1 illustre un modèle type
le boulevard Métropolitain, à Montréal, sur de luminaire pour montage en surface.
les autoroutes urbaines, au centre-ville).
Pour ce type d’usage, on trouve seulement
une sous-classe de luminaire, soit pour « route
et pont ». 2 1
6
4. Caractéristiques requises 3
Les luminaires des deux classes définies à
la section précédente doivent être conformes
4
aux exigences suivantes :
– Usage normal :
5
- 1000  h de résistance au brouillard salin
Complément à la norme

selon la procédure PSEL–07;


- résister à des vibrations qui génèrent 1 Boîtier
une accélération de 1,5g mesurée 2 Porte de service
selon la procédure PSEL–01 (route 3 Réfracteur
seulement); 4 Réflecteur
- résister à des vibrations qui génèrent 5 Ballast
une accélération de 3,0g mesurée 6 Plaque d’interface
selon la procédure PSEL–01 (route
et pont). Figure 8302–1
Contenu normatif

Luminaire pour montage en surface


MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

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8.3 Luminaires
Chapitre Norme

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4.1.2 Puissance Le luminaire doit posséder des endroits


Les luminaires doivent être conçus pour libres de tout composant afin de permettre le
fonctionner en accord avec la source lumi- perçage des trous requis pour le raccordement
neuse et dans une plage de puissances du conduit ou du câble d’alimentation.
pouvant varier de 70 W à 400 W. Le luminaire doit pouvoir être alimenté par
le côté, le bas ou l’arrière.
4.1.3 Tensions d’alimentation
4.2.1.2 Réflecteur
Les tensions d’alimentation possibles
Le réflecteur doit être supporté en
sont : 120 V, 240 V, 347 V et 600 V.
permanence par la partie fixe du boîtier du
luminaire ou par la porte de service. Il doit
4.2 Caractéristiques mécaniques être en aluminium avec un fini spéculaire
ayant un coefficient de réflexion d’au moins
4.2.1 Fabrication
80 %. Il peut être constitué d’une seule pièce
4.2.1.1 Boîtier en aluminium moulée ou avoir plusieurs facettes.
Le luminaire doit être composé d’un boî- Dans le cas d’un réflecteur multifacette, un
tier qui contient tous les éléments propres dispositif de fixation permanent, une soudure
au fonctionnement de l’appareil. Il doit être ou un pliage doit être utilisé pour attacher
muni d’une porte de service, articulée sur une les facettes les unes aux autres et former
charnière captive, pour permettre l’accès au un ensemble rigide. Les facettes doivent
ballast et au bloc optique. comporter au moins deux points de fixation
Le boîtier et la porte de service du luminaire et ne doivent pas se déformer sous l’effet de
doivent être moulés en monoblocs d’aluminium la température. De plus, elles doivent avoir
à l’aide d’une matrice appropriée ou être une épaisseur minimale de 0,6 mm. Une fois
construits de pièces d’aluminium pliées et assemblé, ce type de réflecteur doit pouvoir
soudées sur la pleine longueur de toutes les s’enlever d’un seul bloc.
arêtes. Les alliages d’aluminium doivent être 4.2.1.3 Réfracteur
conformes aux exigences de la norme 6401
Le réfracteur doit être fabriqué de verre
« Aluminium » du présent tome.
trempé, de borosilicate thermorésistant,
Le boîtier doit être équipé d’un dispositif d’acrylique ou de polycarbonate thermoré-
de verrouillage des portes captif qui ne permet sistant. Il doit être résistant aux ultraviolets,
l’ouverture que par une intervention humaine. avoir une épaisseur minimale de 3 mm et être
Complément à la norme

Le luminaire et ses accessoires, y com- fixé au boîtier par un dispositif approprié qui
pris le dispositif de fermeture de la porte de n’endommage pas le réfracteur ou le boîtier.
service, doivent être conçus pour résister aux
4.2.1.4 Garnitures d’étanchéité
surcharges de vent et de verglas, et aux sur-
charges vives, conformément aux exigences Le bloc optique du luminaire est composé
du Tome III – Ouvrages d’art, chapitre 6 d’un réflecteur, d’un réfracteur et d’une douille
« Structures de signalisation, d’éclairage et conformes aux stipulations des articles de
de signaux lumineux ». De plus, un câble de cette norme.
sécurité en acier inoxydable ou un dispositif Tous les joints d’assemblage des compo-
équivalent, placé à l’intérieur du luminaire, sants du luminaire doivent être munis de gar-
Contenu normatif

doit relier la ou les portes de service au boîtier nitures afin que le bloc optique soit étanche à
principal afin d’éviter qu’une de ces portes la poussière et aux éclaboussures d’eau selon
tombe au sol en cas de défaillance. la classification minimale IP65 des normes
Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
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8.3 Luminaires
Chapitre Norme

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CAN/CSA E60598–1–02 « Luminaires – Afin d’éviter la corrosion électrochimique,


Partie 1 : Prescriptions générales et essais » un matériau diélectrique doit être posé entre
et CAN/CSA E60598–2–3–98 « Luminaires – les pièces de matériaux métalliques différents
Partie 2 : Règles particulières – Section 3 : pour qu'elles ne soient pas en contact direct.
Luminaires d’éclairage public ».
Les garnitures d’étanchéité doivent préser-
ver l’étanchéité initiale pour une période d’au
moins 5 ans et résister à une température qui
fluctue entre - 45 et + 120 °C.
Les garnitures doivent être fixées adé-
quatement pour éviter qu’elles se détachent
pendant les opérations d’entretien.
4.2.1.5 Pièces amovibles, accessoires de
fixation et de support
Les accessoires de support sont les
accessoires qui permettent de fixer le lumi-
naire sur une potence, un mur ou tout autre
équipement. Les accessoires de fixation sont
les accessoires qui permettent de fixer les Figure 8302–2
composants du luminaire. Installation sur fût
Toutes les pièces amovibles doivent être
solidement fixées au boîtier principal.
Les boulons ou les vis qui servent à fixer
le transformateur du ballast, ou sa plaque
de fixation, au boîtier du luminaire doivent
être munis d’un système de blocage qui les
empêche de se desserrer ou de se dévisser
sous l’effet de la vibration.
À l’intérieur du luminaire, les accessoires
de fixation doivent être soit en acier inoxydable,
en acier galvanisé, en aluminium ou en acier
Complément à la norme

traité au zinc.
À l’extérieur du luminaire, les accessoires
de fixation et de support (boulons, écrous,
ressorts, loquets, charnières, vis, rivets,
crochets, sangles, cordon de sécurité, câbles
et autres) doivent être en acier inoxydable de
la série 300. Les luminaires doivent pouvoir
être installés sur une plaque d’interface en alu-
minium, comme illustré sur les figures  8302–2
Contenu normatif

et 8302–3. Les trous de fixation du boîtier


principal ne doivent pas être prépercés.
Figure 8302–3
Plaque d’interface
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

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8.3 Luminaires
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Luminaires pour montage Page

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4.2.1.6 Finition et peinture Sur chaque pièce amovible du bloc


Les bordures du boîtier, les joints de mou- optique, un repère doit être présent pour
lage, les trous de perçage, les composants faciliter son ajustement, et ce, dans chaque
à l’intérieur du luminaire et la quincaillerie axe de déplacement. Ces repères doivent
doivent être exempts de toute aspérité, bavure, être permanents et facilement repérables.
pointe ou de toute autre imperfection qui pour- Les pièces d’ajustement doivent être solides,
rait nuire au fonctionnement des composants, captives et conçues pour prévenir tout dépla-
diminuer la durée de vie des composants en cement de l’assemblage. L’ajustement du
favorisant des conditions de propagation de la bloc optique ne doit pas être altéré lors du
corrosion ou entraîner des lésions corporelles remplacement de la lampe ou de l’ouverture
durant les manipulations. du compartiment du ballast.
Les surfaces à l’intérieur du boîtier, parti- 4.3.2 Distribution photométrique
culièrement celles du bloc optique, doivent
être exemptes de poussières et de résidus Des fichiers électroniques de type « .ies »
qui pourraient nuire aux performances du doivent être fournis pour chaque distribution
luminaire. photométrique, pour chacune des puissances
et pour chaque type de lampe.
Les surfaces et les accessoires à l’exté-
rieur du boîtier du luminaire doivent être peints Toutes les distributions photométriques
à l’aide d’une peinture de polyester cuite rendues par le luminaire doivent être
de couleur grise, sauf indication contraire. conformes aux normes RP–8 « American
La boulonnerie en acier inoxydable n’a pas à National Standard Practice for Roadway
être peinte. La peinture et son procédé d’appli- Lighting » et HB–9 « Lighting Handbook,
cation doivent être conformes aux exigences Reference & Application » de l’IESNA.
décrites dans la procédure électrotechnique
PSEL–07 « Essais sur la peinture des boîtiers 4.4 Caractéristiques électriques
en aluminium ».
4.4.1 Facteur de puissance
4.2.1.7 Fixation au support, ajustement À une température ambiante extérieure
et mise à niveau de 25 °C, le facteur de puissance du luminaire
La fixation du luminaire à son support doit doit être d’au moins 90 %.
s’effectuer à l’aide de boulons munis d’une
rondelle antidesserrage qui doit être instal- 4.4.2 Composants électriques
lée entre la pièce à fixer et la tête du boulon. internes
Le luminaire doit être pourvu d’une zone plane
Les installations électriques à l’intérieur du
ou d’un autre dispositif approprié qui permet
luminaire doivent être conformes aux normes
l’ajustement vertical, latéral et longitudinal du
CAN/CSA C22.10 « Code de construction
luminaire en vue d’optimiser son rendement
du Québec – Chapitre V – Électricité – Code
photométrique.
canadien de l’électricité, Première partie et
modifications du Québec » et CAN/CSA C22.2
4.3 Caractéristiques optiques no 0 « Exigences générales – Code canadien
4.3.1 Bloc optique de l’électricité, Deuxième partie ». De plus, le
luminaire doit être certifié par un organisme
Contenu normatif

L’efficacité du bloc optique, soit le rapport reconnu par ces normes.


entre le flux lumineux distribué par le luminaire
et le flux lumineux nominal généré par la
lampe, doit être supérieure ou égale à 65 %.
Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII
8.3 Luminaires
Chapitre Norme

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4.4.3 Conducteurs électriques ne surchauffe ou ne soit endommagée par


Les conducteurs électriques à l’intérieur du les vibrations et les contraintes mentionnées
luminaire doivent être recouverts d’un isolant dans la présente norme.
électrique pouvant résister aux températures L’utilisation des connecteurs de conduc-
obtenues au cours des essais thermiques. teurs à visser et de gaines thermorétractables
La température minimale exigée pour les est proscrite.
conducteurs est de 150 °C. Cependant, ceux
qui sont attachés à la douille de la lampe 4.4.5 Ballast
doivent résister à une température d’au moins Le ballast doit être conforme à la norme
200 °C. ANSI C82.4 « Ballasts for High-Intensity-
Sauf indication contraire, tous les conduc- Discharge and Low-Pressure Sodium Lamps
teurs doivent avoir au moins 300 mm de (Multiple-Supply Type) ». Il doit être de type
longueur et ils ne doivent pas être complète- autotransformateur à puissance constante
ment enduits de vernis durant le processus (CWA), de type transformateur isolé à puis-
de fabrication. De façon à bien les distinguer sance constante (CWI), de type régulateur
(tension, composant à raccorder, etc.), magnétique (MAG-REG) et de type autotrans-
ils doivent être clairement identifiés soit par formateur à haute réactance et à facteur de
un marquage permanent lisible, soit à l’aide puissance élevé (HX-HPF).
d’un code de couleurs approprié. Les gaines Il doit être conçu pour fonctionner à une
de couleur d’une longueur d’au moins 25 mm fréquence d’alimentation sinusoïdale de 60 Hz.
sont permises pour l’identification des conduc- Il doit permettre d’allumer et de faire fonc-
teurs si elles ne nuisent pas à la lecture des tionner la lampe à des températures ambiantes
inscriptions sur le conducteur. Si un code de extérieures variant de - 30 à + 40 °C.
couleurs est utilisé, il doit correspondre au
diagramme électrique du ballast. Pour tous les luminaires, le ballast
doit comprendre un transformateur et un
4.4.4 Dispositifs de raccordement condensateur.
électrique Pour les luminaires fonctionnant avec une
lampe au sodium à haute pression ou une
Les raccordements électriques entre les
lampe aux halogénures métalliques à démar-
composants doivent être réalisés au moyen
rage par impulsions « pulse-start » (HMps), le
de cosses débranchables de 6 mm installées
ballast doit également inclure un démarreur.
aux extrémités des conducteurs, de joints à
compression isolés ou de connecteurs multicir- Le fabricant doit fournir la fiche technique
cuits isolés, de tension et de courant adéquats. complète du ballast (courant, tension, tempé-
rature, facteur de puissance, taux de distorsion
Si le condensateur, le bornier de connexion
harmonique total, etc.).
ou le démarreur sont munis de cosses débran-
chables, elles doivent être isolées ou proté- Dans le cas des ballasts à démarrage par
gées par un matériau diélectrique. impulsions, le fabricant doit également fournir
les courbes trapézoïdales pour chaque modèle
Les dispositifs de raccordement élec-
de ballast proposé.
trique employés doivent être assemblés
mécaniquement en usine à l’aide d’un outil Le ballast doit supporter, sans affecter son
fonctionnement, des variations de ± 10 % de la
Contenu normatif

adapté au type de matériel utilisé. De plus,


ils doivent être conçus pour un usage intensif tension nominale tout en conservant un facteur
afin d’éviter qu’une des parties ne se relâche, de régulation de la puissance inférieur à 18 %.
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

VII
8.3 Luminaires
Chapitre Norme

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Le ballast doit pouvoir résister aux tensions Le transformateur doit être enrobé d’un
minimales suivantes sans interrompre son vernis sur toutes les surfaces métalliques et
fonctionnement : les bobinages. Le transformateur doit être
– 1500 Vca pendant 1 minute; nettoyé avant l’immersion pour permettre au
vernis de bien adhérer aux surfaces.
– 1800 Vca pendant 1 seconde.
Le facteur de crête à la lampe doit être infé- 4.4.5.2 Condensateur
rieur à 1,8. Cette valeur doit être mesurée selon Le boîtier du condensateur doit être en
une des méthodes décrites dans la norme aluminium ou en plastique, étanche à l’humi-
ANSI C78.389 « For Electric Lamps – High dité, et il doit résister à la corrosion.
Intensity Discharge – Methods of Measuring Le condensateur doit être muni d’une
Characteristics ». résistance de décharge.
Le transformateur doit être solidement
4.4.5.3 Démarreur
fixé à l’intérieur du boîtier du luminaire à
l’aide de quatre vis à métaux appropriées. Lorsque le luminaire est à démarrage par
Le démontage du ballast doit être possible impulsions, le boîtier du démarreur doit être
sans avoir à retirer le luminaire de son sup- en plastique ou en aluminium. Le démarreur
port. Le luminaire doit accepter les ballasts doit résister à l’humidité et à la corrosion.
de dimension standard. La distance entre les Le démarreur doit être de type standard,
trous de fixation doit être : sans dispositif de protection de démarrage.
– pour les lampes de 70 W à 150 W : Sur demande, le Ministère peut exiger
- de 89 mm  62 mm. que le démarreur puisse fonctionner sans
défaillance durant au moins 6 mois à raison
– pour les lampes de 175 W à 450 W :
de 12 heures par jour (ou durant au moins
- de 111 mm  98 mm. 3 mois à raison de 24 heures par jour) lorsque
Si le luminaire ne peut recevoir des la lampe est en circuit ouvert. Une attestation
ballasts qui présentent ces dimensions, il doit de conformité doit alors être fournie.
être équipé d’un adaptateur permanent, non
soudé sur le ballast, pour s’y conformer. 4.4.6 Douille
4.4.5.1 Transformateur La douille à crans antivibrations doit com-
prendre un réceptacle en porcelaine vitrifiée,
Les enroulements de cuivre du transfor- un manchon et un plot avec ressort fait d’un
mateur doivent être isolés pour résister à une alliage plaqué de cuivre résistant à la corrosion
température minimale de 180 °C (classe d’iso- ou un plot en acier inoxydable.
lation H selon la norme UL 1029 « Standard
for High-Intensity-Discharge Lamp Ballasts »). La douille et le câblage qui s’y raccorde
doivent résister aux températures atteintes en
De plus, pour cette classe d’isolation, milieu fermé lorsqu’une lampe à vapeur de
la température d’échauffement du transfor- sodium à haute pression ou aux halogénures
mateur, à température ambiante extérieure métalliques de 400 W est utilisée.
de 25 °C, doit être inférieure à 90 °C (code
d’échauffement 1029A, 1029B, 1029C ou La longueur minimale des fils reliés à la
1029D selon la norme UL 1029 « Standard douille doit être de 100 mm.
for High-Intensity-Discharge Lamp Ballasts »). La douille doit être de type Goliath
Contenu normatif

« Mogul » E39 lorsqu’elle est disponible pour


la puissance requise. Dans le cas contraire,
les douilles de type moyen « Medium » E26
sont acceptées.
Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII
8.3 Luminaires
Chapitre Norme

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L’isolation de la douille doit être conforme Les laboratoires d’essais doivent être
à la norme UL 496 « Lampholders ».  La douille reconnus par le Conseil canadien des normes
de type Goliath doit être isolée pour une ten- (CCN) ou par un autre organisme accréditeur
sion pulsée minimale de 5 kV, tandis que la accepté par le Ministère.
douille de type moyen doit être isolée pour Sur demande du Ministère, le fournisseur
une tension pulsée minimale de 4 kV. doit remettre les rapports d’essais correspon-
dants et la certification du laboratoire.
4.4.7 Plaquette à bornes de
raccordement 4.6 Étiquetage
Lorsque des plaquettes à bornes sont Les étiquettes ou les plaques signalétiques
utilisées, elles doivent satisfaire aux exigences doivent être de type permanent. Elles doivent
du présent article. être adaptées à la surface de montage et à
La plaquette à bornes de raccordement l’environnement.
doit supporter des tensions d’utilisation allant
jusqu’à 600 V. 4.6.1 Étiquetage du luminaire
La plaquette à bornes de raccordement Le boîtier du luminaire doit contenir les
doit comprendre trois sections distinctes. Elle étiquettes suivantes fixées en permanence
doit permettre de raccorder les conducteurs et bien en vue.
d’arrivée de calibre 14 à 10 AWG et les cosses Étiquette descriptive du luminaire
femelles des conducteurs de sortie lorsque
celles-ci sont utilisées. Cette étiquette, fixée sur la surface inté-
rieure du luminaire, doit contenir l’information
La plaquette à bornes de raccordement suivante :
doit être solidement fixée au boîtier, facilement
accessible et certifiée CSA ou ULC. – le nom du fabricant ou sa marque de
commerce;
4.5 Essais – l’indication du modèle du luminaire;
Les luminaires doivent satisfaire aux – le numéro de série;
exigences des essais décrits dans les procé- – le type de distribution photométrique;
dures électrotechniques : – le type de lampe et sa puissance;
– PSEL–01 « Essais de vibrations et de – la tension d’alimentation du luminaire;
chocs – Luminaires profilés et pour mon-
tage en surface »; – la classification du luminaire (usage normal
pour routes, usage normal pour routes et
– PSEL–02 « Essais de distribution ponts, usage intensif).
photométrique »;
– PSEL–03 « Essais thermiques à l’intérieur Étiquette du schéma de connexion du
d’un luminaire »; luminaire
– PSEL–07 « Essais sur la peinture des Cette étiquette, fixée sur la surface inté-
boîtiers en aluminium ». rieure du luminaire, doit être placée à l’endroit
le plus en vue. Le schéma électrique qui
Sur demande du Ministère, les luminaires figure sur cette étiquette doit illustrer tous les
doivent satisfaire aux essais du démarreur composants et les branchements électriques
Contenu normatif

décrits dans la section « Démarreur » de du luminaire.


la présente norme lorsque la lampe est en
circuit ouvert.
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8.3 Luminaires
Chapitre Norme

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Étiquette pour l’ajustement de la douille Une partie ou la totalité de cette informa-


ou du réflecteur tion, sauf pour le schéma, peut être regroupée
Cette étiquette, fixée sur la surface inté- et inscrite sous forme de code. Si c’est le cas,
rieure du luminaire, doit indiquer les diffé- une référence permettant de comprendre
rentes positions de la douille ou du réflecteur le code et d’en extraire les renseignements
en fonction de la distribution photométrique exigés doit être fournie.
recherchée et de la puissance de la lampe. Le schéma des connexions du ballast
peut être inclus dans le schéma des connexions
Étiquette de repérage de la puissance et
du luminaire.
du type de lampe
Cette étiquette, fixée sur la surface exté- 4.6.3 Étiquetage de l’emballage
rieure du luminaire, doit indiquer le code Des étiquettes, fixées à chaque extrémité
d’identification de la puissance et du type de la boîte d’emballage du luminaire, doivent
de lampe utilisée conformément à la norme contenir l’information suivante :
ANSI C136.15 « Roadway and Area Lighting
Equipment – Luminaire Field Identification ». – le modèle de luminaire;
– le type de distribution photométrique;
4.6.2 Étiquetage du ballast – le type et la puissance de la lampe à utiliser;
Une étiquette lisible et fixée en perma- – la tension de l’alimentation;
nence à l’endroit le plus visible sur le trans-
– la date de fabrication du luminaire;
formateur du ballast doit contenir l’information
minimale suivante : – le numéro du lot de production;
– le nom du fabricant du ballast ou sa mar- – la classification du luminaire (usage
que de commerce; normal pour route, usage normal pour
route et pont, usage intensif).
– le numéro d’identification du produit ou du
modèle; Une partie ou la totalité de cette information
peut être regroupée et inscrite sous forme de
– la date de fabrication ou le code qui permet
code. Si c’est le cas, une référence permet-
de retracer la date de fabrication;
tant de comprendre le code et d’en extraire
– le type de transformateur (CWI, CWA, les renseignements exigés doit être fournie.
MAG-REG ou HX-HPF), sa classe d’iso-
lation UL et son code d’échauffement 4.7 Instructions
UL 1029 « Standard for High-Intensity-
Les instructions qui concernent le montage
Complément à la norme

Discharge Lamp Ballasts »;


(y compris les valeurs du couple de serrage
– le type de lampe autorisé (SHP, HM ou de tous les boulons), l’entretien et le position-
HMps) et la puissance nominale; nement de la douille ou du réflecteur doivent
– la tension de service et la capacité élec- être incluses dans l’emballage du luminaire
trique du condensateur; et être écrites en français.
– le monogramme de certification (CSA,
ULC ou un autre organisme reconnu par
la norme C22.10 « Code de construction
du Québec, Chapitre V – Électricité »).
Contenu normatif
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.3 Luminaires VII


Chapitre Norme

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1. Objet ILLUMINATING ENGINEERING SOCIETY


OF NORTH AMERICA
La présente norme a pour objet de déter-
miner les exigences du Ministère en ce qui IESNA RP–8 « American National Standard
a trait aux caractéristiques et aux critères Practice for Roadway Lighting ».
d’évaluation des luminaires ronds pour tour IESNA HB–9 « Lighting Handbook,
d’éclairage. Reference & Application ».
MINISTÈRE DES TRANSPORTS
2. Références DU QUÉBEC
La présente norme renvoie à l’édition la Tome III – Ouvrages d’art.
plus récente des normes ou des documents Tome VII – Matériaux.
suivants : Norme 6401 « Aluminium ».
NORMES UNDERWRITERS LABORATORIES INC.
UL 496 « Lampholders ».
AMERICAN NATIONAL
STANDARDS INSTITUTE UL 1029 « Standard for High-Intensity-
Discharge Lamp Ballasts ».
ANSI C78.389 « For Electric Lamps – High
Intensity Discharge – Methods of Measuring AUTRES DOCUMENTS
Characteristics ».
ANSI C82.4 « Ballasts for High-Intensity- Gouvernement du Québec
Discharge and Low Pressure Sodium MINISTÈRE DES TRANSPORTS,
Lamps (Multiple-Supply Type) ». DIRECTION DES STRUCTURES
ANSI C136.15 « Roadway and Area PSEL–02 « Essais de distribution
Lighting Equipment – Luminaire Field photométrique ».
Identification ».
PSEL–03 « Essais thermiques à l’intérieur
ASSOCIATION CANADIENNE d’un luminaire ».
DE NORMALISATION PSEL–04 « Essais de vibrations et de
CSA C22.10 « Code de construction du chocs – Luminaires ronds ».
Québec – Chapitre V – Électricité – Code PSEL–07 « Essais sur la peinture des
canadien de l’électricité, Première partie et boîtiers en aluminium ».
modifications du Québec ».
CAN/CSA C22.2 n° 0 « Exigences 3. Classification
générales – Code canadien de l’électricité,
Deuxième partie ». Usage normal
CAN/CSA E60598–1 « Luminaires – Utilisé dans des conditions extérieures
Partie 1 : Prescriptions générales et normales et soumis aux intempéries.
essais ».
CAN/CSA E60598–2–3 « Luminaires –
Partie 2 : Règles particulières – Section 3 :
Luminaires d’éclairage public ».
Contenu normatif
Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII 8.3 Luminaires
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4. Caractéristiques requises « AR » pour luminaires ronds de type A;


Les luminaires ronds doivent être « BR » pour luminaires ronds de type B.
conformes aux exigences suivantes : Ces catégories diffèrent selon la façon
– résister à des vibrations qui génèrent une d’accéder à la lampe à l’intérieur du luminaire.
accélération de 2,5g mesurée selon la Chaque luminaire doit posséder tous les
procédure PSEL–04; composants indiqués dans la présente norme
– pour les luminaires peinturés seulement : et se trouver dans l’une des deux catégories
mentionnées.
- 1000 h de résistance au brouillard salin
selon la procédure PSEL–07. La figure 8304–1 montre certains com-
posants d’un luminaire rond, à titre indicatif
seulement.
4.1 Caractéristiques physiques
La masse totale d’un luminaire sans
4.1.1 Forme déflecteur interne ou visière externe, y com-
La présente norme distingue deux formes pris ses composants (lampe, ballast, etc.) ne
de luminaires ronds pour tour d’éclairage, soit doit pas dépasser 27 kg. Sa surface effective
les catégories : (Effective Projected Area [EPA]) ne doit pas
excéder 0,23 m2.

Ballast
Ballast
Vis de retenue
du couvercle Couvercle

Tenon Loquet

Tenon

Manchon coulé à Serres intégrées


même le boîtier Support
Douille de lampe
Complément à la norme

Câble de retenue Lampe


du réflecteur

Amortisseur Réflecteur
de vibrations
Loquet
et dispositif
antidesserrement
Support Réfracteur
de lampe
Contenu normatif

CATÉGORIE « AR » CATÉGORIE « BR »

Figure 8304–1
Luminaire rond
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.3 Luminaires VII


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La masse totale d’un luminaire muni d’un Le luminaire et ses accessoires, y com-
déflecteur interne ou d’une visière externe, pris le dispositif de fermeture du couvercle
y compris ses composants (lampe, ballast, de service, doivent être conçus pour résister
etc.), ne doit pas dépasser 35 kg. Sa surface aux surcharges de vent et de verglas, et aux
effective (EPA) ne doit pas excéder 0,51 m2. surcharges vives, conformément aux exi-
gences du Tome III – Ouvrages d’art, chapitre 6
4.1.2 Puissance et tension « Structures de signalisation, d’éclairage et
d’alimentation de signaux lumineux ». De plus, un câble de
Les luminaires doivent être conçus pour sécurité en acier inoxydable ou un dispositif
fonctionner avec une lampe à vapeur de équivalent, placé à l’intérieur du luminaire, doit
sodium à haute pression ou aux halogénures relier chaque couvercle de service et le boîtier
métalliques aux puissances spécifiées au principal afin d’éviter qu’un de ces couvercles
tableau 8304–1 et sous une tension d’alimen- tombe au sol en cas de défaillance.
tation de 120 V, 240 V, 347 V ou 600 V. Les alliages d’aluminium doivent être
conformes aux exigences de la norme 6401
4.2 Caractéristiques mécaniques « Aluminium » du présent tome.
4.2.1.2 Réflecteur
4.2.1 Fabrication pour la
Le réflecteur amovible doit être constitué
catégorie « AR » d’une seule pièce en aluminium au fini spé-
4.2.1.1 Boîtier culaire et être soutenu par le boîtier principal
Le boîtier du luminaire doit être composé : du luminaire.
– d’un boîtier principal construit en alumi- 4.2.1.3 Réfracteur
nium moulé avec manchon de montage Le réfracteur doit être être fabriqué de
moulé à même. Ce boîtier principal doit verre trempé ou de borosilicate thermoré-
contenir le ballast et doit supporter le sistant d’une épaisseur minimale de 3 mm et
réflecteur amovible; être retenus au réflecteur par un anneau en
– d’un couvercle de service fabriqué du acier inoxydable. Cet anneau doit être fixé en
même matériau que le boîtier principal qui permanence au réflecteur.
doit le recouvrir et y être assujetti à l’aide
d’un dispositif lui permettant de demeurer
en place.

Tableau 8304–1
Efficacité du système optique
Puissance de la lampe Efficacité minimale
Source de la lampe
(watts) du système optique
400 Haute pression de sodium 60 %
750 Haute pression de sodium 60 %
Contenu normatif

1000 Haute pression de sodium 60 %


400 Halogénures métalliques 50 %
1000 Halogénures métalliques 60 %
Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII 8.3 Luminaires
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4.2.2 Fabrication pour la – être retenu par un anneau en acier inoxy-


catégorie « BR » dable s’articulant sur charnières et muni
d’au moins 4 loquets à ressorts qui le
4.2.2.1 Boîtier maintiennent solidement fermé.
Le boîtier du luminaire doit être composé :
– d’un boîtier principal construit en alumi- 4.2.4 Garniture d’étanchéité
nium moulé avec manchon de montage Le bloc optique du luminaire est composé
à serres intégrées. Ce boîtier principal d’un réflecteur, d’un réfracteur et d’une douille
doit contenir le ballast et doit supporter conformes aux stipulations des articles de
en permanence le réflecteur; cette norme.
– d’un couvercle de service fabriqué du Tous les joints d’assemblage des com-
même matériau que le boîtier principal qui posants du luminaire doivent être munis de
doit le recouvrir et y être assujetti à l’aide garnitures afin que le bloc optique soit étanche
d’un dispositif lui permettant de demeurer à la poussière et aux éclaboussures selon
en place. la classification minimale IP64 des normes
Le luminaire et ses accessoires, y com- CAN/CSA E60598–1 « Luminaires – Partie 1 :
pris le dispositif de fermeture du couvercle Prescriptions générales et essais » et CAN/
de service, doivent être conçus pour résister CSA E60598–2–3 « Luminaires – Partie 2 :
aux surcharges de vent et de verglas, et aux Règles particulières – Section 3 : Luminaires
surcharges vives, conformément aux exigen- d’éclairage public ».
ces du Tome III – Ouvrages d’art, chapitre 6 Les garnitures d’étanchéité doivent préser-
« Structures de signalisation, d’éclairage et ver l’étanchéité initiale durant au moins 5 ans
de signaux lumineux ». De plus, un câble de et résister à une température qui fluctue entre
sécurité en acier inoxydable ou un dispositif - 45 °C et + 120 °C.
équivalent, placé à l’intérieur du luminaire, doit Les garnitures doivent être fixées adé-
relier chaque couvercle de service et le boîtier quatement pour éviter qu’elles se détachent
principal afin d’éviter qu’un de ces couvercles pendant les opérations d’entretien.
tombe au sol en cas de défaillance.
Les alliages d’aluminium doivent être 4.2.5 Pièces amovibles, accessoires
conformes aux exigences de la norme 6401 de fixation et de support
« Aluminium » du présent tome. Les accessoires de support sont les
4.2.2.2 Réflecteur accessoires qui permettent de fixer le lumi-
Complément à la norme

Le réflecteur doit être constitué d’une naire sur une potence, un mur ou tout autre
seule pièce en aluminium au fini spéculaire équipement. Les accessoires de fixation sont
et être supporté en permanence par le boîtier les accessoires qui permettent de fixer les
du luminaire. composants du luminaire.
Toutes les pièces amovibles doivent être
4.2.2.3 Réfracteur solidement fixées au boîtier principal.
Le réfracteur doit : Les boulons ou les vis qui servent à fixer
– être constitué de verre trempé ou de le transformateur du ballast au boîtier du
borosilicate thermorésistant; luminaire doivent être munis d’un système
Contenu normatif

– avoir une épaisseur minimale de 3 mm; de blocage qui les empêche de se desserrer
ou de se dévisser sous l’effet de la vibration.
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.3 Luminaires VII


Chapitre Norme

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À l’intérieur du luminaire, les accessoires doivent être conformes aux exigences décrites
de fixation doivent être en acier inoxydable, dans la procédure PSEL–07 « Essais sur la
en acier galvanisé, en aluminium ou en acier peinture des boîtiers en aluminium ».
traité au zinc.
À l’extérieur du luminaire, les accessoires 4.2.7 Fixation au support, ajustement
de fixation et de support (boulons, écrous, et mise à niveau
ressorts, loquets, charnières, vis, rivets, 4.2.7.1 Catégorie « AR »
crochets, sangles, cordon de sécurité, câbles
et autres) doivent être en acier inoxydable de Le luminaire doit être muni d’un manchon
la série 300. extérieur coulé à même le boîtier, qui doit
permettre de glisser et de fixer le luminaire
Afin d’éviter la corrosion électrochimique, sur un tenon d’un diamètre de 60 mm.
un matériau diélectrique doit être posé entre
les pièces de matériaux métalliques différents Le serrage doit s’effectuer au moyen d’au
pour qu’elles ne soient pas en contact direct. moins 4 boulons de 9,5 mm (3/8 po, filetage
UNC 16) de diamètre au minimum, et ces
4.2.5.1 Support de la lampe boulons doivent être munis de rondelles
Un dispositif « serre-lampe » en acier antidesserrage.
inoxydable de la série 300 garni de tissu 4.2.7.2 Catégorie « BR »
isolant en fibre de verre tressée doit être fixé
à l’armature du luminaire pour amortir les Le luminaire doit être muni d’un manchon à
vibrations de la lampe. serres intégrées très bien assujetti à l’intérieur
du boîtier, qui doit permettre de glisser et de
4.2.6 Finition et peinture fixer le luminaire sur un tenon d’un diamètre
de 60 mm.
Les bordures du boîtier, les joints de mou-
lage, les trous de perçage, les composants Le serrage doit s’effectuer au moyen d’au
à l’intérieur du luminaire et la quincaillerie moins 2 boulons pour une serre intégrée
doivent être exempts de toute aspérité, bavure, coulée ou d’au moins 4 boulons dans tous
pointe et de toute autre imperfection qui pour- les autres cas.
rait nuire au fonctionnement des composants, La grosseur des boulons doit être de
diminuer la durée de vie des composants en 9,5 mm (3/8 po, filetage UNC 16) de diamètre
favorisant des conditions de propagation de la au minimum, et ces boulons doivent être munis
corrosion ou entraîner des lésions corporelles de rondelles antidesserrage.
durant les manipulations. Le luminaire doit être muni d’un
Les surfaces à l’intérieur du boîtier, pare-oiseaux.
particulièrement celles du bloc optique, doivent
être exemptes de poussières et de résidus 4.3 Caractéristiques optiques
qui pourraient nuire aux performances du
luminaire. 4.3.1 Bloc optique
Lorsque les surfaces et les accessoires L’efficacité du bloc optique, soit le rapport
à l’extérieur du boîtier du luminaire sont peints, entre le flux lumineux distribué par le luminaire
la peinture doit être en polyester cuit de couleur et le flux lumineux nominal généré par la
grise, sauf indication contraire. La boulon- lampe, ne doit pas être inférieure aux valeurs
Contenu normatif

nerie en acier inoxydable n’a pas à être peinte. indiquées au tableau 8304–1.


La peinture et son procédé d’application
Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII 8.3 Luminaires
Chapitre Norme

8 8304
Page Luminaires ronds
6 10 pour tour d’éclairage
NORME
de

Date

2015 12 15

Sur chaque pièce amovible du bloc 4.4.3 Conducteurs électriques


optique, un repère doit être présent pour Les conducteurs électriques à l’intérieur du
faciliter son ajustement, et ce, dans chaque luminaire doivent être recouverts d’un isolant
axe de déplacement. Ces repères doivent électrique pouvant résister aux températures
être permanents et facilement repérables. obtenues au cours des essais thermiques. La
Les pièces d’ajustement doivent être solides, température minimale exigée pour les conduc-
captives et conçues pour prévenir tout dépla- teurs est de 150 °C. Cependant, ceux qui
cement de l’assemblage. L’ajustement du bloc sont attachés à la douille de la lampe doivent
optique ne doit pas être altéré au moment du résister à une température d’au moins 200 °C.
remplacement de la lampe.
Sauf indication contraire, tous les conduc-
4.3.2 Distribution photométrique teurs doivent avoir au moins 300 mm de
longueur et ils ne doivent pas être complète-
Des fichiers électroniques de type « .ies » ment enduits de vernis durant le processus
doivent être fournis pour chaque distribution de fabrication. De façon à bien les distinguer
photométrique, pour chacune des puissances (tension, composant à raccorder, etc.),
et pour chaque type de lampe. ils doivent être clairement identifiés soit par
Toutes les distributions photométriques un marquage permanent lisible, soit à l’aide
rendues par un luminaire doivent être d’un code de couleurs approprié. Les gaines
conformes aux normes RP–8 « American de couleur d’une longueur d’au moins 25 mm
National Standard Practice for Roadway sont permises pour l’identification des conduc-
Lighting » et HB–9 « Lighting Handbook, teurs si elles ne nuisent pas à la lecture des
Reference & Application » de l’IESNA. inscriptions sur le conducteur. Si un code de
couleurs est utilisé, il doit correspondre au
4.4 Caractéristiques électriques diagramme électrique du ballast.

4.4.1 Caractéristiques générales 4.4.4 Dispositifs de raccordement


4.4.1.1 Facteur de puissance électrique
À une température ambiante extérieure Les raccordements électriques entre les
de 25 °C, le facteur de puissance du luminaire composants doivent être réalisés au moyen
doit être d’au moins 90 %. de cosses débranchables de 6 mm installées
aux extrémités des conducteurs, de joints à
4.4.2 Composants électriques compression isolés ou de connecteurs multi-
internes circuits isolés, de tension et de courant
adéquats.
Les installations électriques à l’intérieur
du luminaire doivent être conformes aux Si le condensateur, le bornier de connexion
normes CSA C22.10 « Code de construction ou le démarreur sont munis de cosses débran-
du Québec – Chapitre V – Électricité – Code chables, elles doivent être isolées ou proté-
canadien de l’électricité, Première partie et gées par un matériau diélectrique.
modifications du Québec » et CAN/CSA C22.2 Les dispositifs de raccordement élec-
n° 0 « Exigences générales – Code canadien trique employés doivent être assemblés
de l’électricité, Deuxième partie ». De plus, le mécaniquement en usine à l’aide d’un outil
Contenu normatif

luminaire doit être certifié par un organisme adapté au type de matériel utilisé. De plus,
reconnu par ces normes. ils doivent être conçus pour un usage intensif
afin d’éviter qu’une des parties ne se relâche,
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.3 Luminaires VII


Chapitre Norme

8 8304
Luminaires ronds Page

pour tour d’éclairage 7 10


NORME
de

Date

2015 12 15

ne surchauffe ou ne soit endommagée par Le ballast doit pouvoir résister aux tensions
les vibrations et les contraintes mentionnées minimales suivantes sans interrompre son
dans la présente norme. fonctionnement :
L’utilisation des connecteurs de conduc- – 1500 Vca pendant 1 minute;
teurs à visser et de gaines thermorétractables – 1800 Vca pendant 1 seconde.
est proscrite.
Le facteur de crête à la lampe doit être infé-
4.4.5 Ballast rieur à 1,8. Cette valeur doit être mesurée selon
une des méthodes décrites dans la norme
Le ballast doit être conforme à la norme ANSI C78.389 « For Electric Lamps – High
ANSI C82.4 « Ballasts for High-Intensity- Intensity Discharge – Methods of Measuring
Discharge and Low Pressure Sodium Lamps Characteristics ».
(Multiple-Supply Type) ». Il doit être de type
autotransformateur à puissance constante Le transformateur doit être solidement fixé
(CWA), de type transformateur isolé à puis- à l’intérieur du boîtier principal du luminaire.
sance constante (CWI) ou de type régulateur Le démontage du ballast doit être possible
magnétique (MAG-REG). sans avoir à retirer le luminaire de son support.
Il doit être conçu pour fonctionner à une 4.4.5.1 Transformateur
fréquence d’alimentation sinusoïdale de Les enroulements de cuivre du transfor-
60 Hz. mateur doivent être isolés pour résister à une
Il doit permettre d’allumer et de faire fonc- température minimale de 180 °C (classe d’iso-
tionner la lampe à des températures ambiantes lation H selon la norme UL 1029 « Standard
extérieures variant de - 30 à + 40 °C. for High-Intensity-Discharge Lamp Ballasts »).
Pour tous les luminaires, le ballast De plus, pour cette classe d’isolation,
doit comprendre un transformateur et un la température d’échauffement du transfor-
condensateur. mateur, à température ambiante extérieure
Pour les luminaires fonctionnant avec une de 25 °C, doit être inférieure à 90 °C (code
lampe au sodium à haute pression ou une d’échauffement 1029A, 1029B, 1029C ou
lampe aux halogénures métalliques à démar- 1029D selon la norme UL 1029 « Standard
rage par impulsions « pulse-start » (HMps), le for High-Intensity-Discharge Lamp Ballasts »).
ballast doit également inclure un démarreur. Le transformateur doit être enrobé d’un
Le fabricant doit fournir la fiche technique vernis sur toutes les surfaces métalliques et
complète du ballast (courant, tension, tempé- les bobinages. Le transformateur doit être
rature, facteur de puissance, taux de distorsion nettoyé avant l’immersion pour permettre au
harmonique total, etc.). vernis de bien adhérer aux surfaces.
Dans le cas des ballasts à démarrage par 4.4.5.2 Condensateur
impulsions, le fabricant doit également fournir Le boîtier du condensateur doit être en
les courbes trapézoïdales pour chaque modèle aluminium ou en plastique, étanche à l’humi-
de ballast proposé. dité, et il doit résister à la corrosion.
Le ballast doit supporter, sans affecter son Le condensateur doit être muni d’une
fonctionnement, des variations de ± 10 % de la résistance de décharge.
tension nominale tout en conservant un facteur
Contenu normatif

de régulation de la puissance inférieur à 18 %.


Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII 8.3 Luminaires
Chapitre Norme

8 8304
Page Luminaires ronds
8 10 pour tour d’éclairage
NORME
de

Date

2015 12 15

4.4.5.3 Démarreur d’arrivée de calibre 10 AWG et les cosses


Lorsque le luminaire est à démarrage par femelles des conducteurs de sortie lorsque
impulsions, le boîtier du démarreur doit être celles-ci sont utilisées.
en plastique ou en aluminium. Le démarreur La plaquette à bornes de raccordement
doit résister à l’humidité et à la corrosion. doit être solidement fixée au boîtier, facilement
Le démarreur doit être de type standard, accessible et certifiée CSA ou ULC.
sans dispositif de protection de démarrage.
Sur demande, le Ministère peut exiger
4.5 Essais
que le démarreur puisse fonctionner sans Les luminaires doivent satisfaire aux
défaillance durant au moins 6 mois à raison exigences des essais décrits dans les procé-
de 12 heures par jour (ou durant au moins dures électrotechniques :
3 mois à raison de 24 heures par jour) lorsque – PSEL–02 « Essais de distribution
la lampe est en circuit ouvert. Une attestation photométrique »;
de conformité doit alors être fournie. – PSEL–03 « Essais thermiques à l’intérieur
d’un luminaire »;
4.4.6 Douille
– PSEL–04 « Essais de vibrations et de
La douille à crans antivibrations doit chocs Luminaires ronds ».
comprendre un réceptacle en porcelaine
vitrifiée, un manchon et un plot avec ressort Lorsqu’ils sont peints, les luminaires
fait d’un alliage plaqué de cuivre résistant à doivent satisfaire les exigences des essais
la corrosion ou un plot en acier inoxydable. décrits dans la procédure électrotechnique
suivante :
La douille et le câblage qui s’y raccorde
doivent résister aux températures atteintes – PSEL–07 « Essais sur la peinture des
en milieu fermé lorsqu’une lampe au sodium boîtiers en aluminium ».
à haute pression ou aux halogénures métal- Sur demande du Ministère, les luminaires
liques de 1000 W (impulsions minimales de doivent satisfaire aux essais du démarreur
5 kV courant continu) est utilisée. décrits dans la section « Démarreur » de
La longueur minimale des fils reliés à la la présente norme lorsque la lampe est en
douille doit être de 100 mm. circuit ouvert.
La douille doit être de type Goliath Les laboratoires d’essais doivent être
« Mogul » E39. L’isolation de la douille doit être reconnus par le Conseil canadien des normes
conforme à la norme UL 496 « Lampholders ». (CCN) ou par un autre organisme accréditeur
La douille doit être isolée pour une tension accepté par le Ministère.
pulsée minimale de 5 kV. Sur demande du Ministère, le fournisseur
doit remettre les rapports d’essais correspon-
4.4.7 Plaquette à bornes de dants et la certification du laboratoire.
raccordement
La plaquette à bornes de raccordement
4.6 Étiquetage
doit supporter des tensions d’utilisation allant Les étiquettes ou les plaques signalétiques
jusqu’à 600 V. doivent être de type permanent. Elles doivent
être adaptées à la surface de montage et à
La plaquette à bornes de raccordement
Contenu normatif

l’environnement.
doit comprendre trois sections distinctes. Elle
doit permettre de raccorder les conducteurs
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.3 Luminaires VII


Chapitre Norme

8 8304
Luminaires ronds Page

pour tour d’éclairage 9 10


NORME
de

Date

2015 12 15

4.6.1 Étiquetage du luminaire – le numéro d’identification du produit ou du


Le luminaire doit contenir les étiquettes modèle;
suivantes fixées en permanence et bien – la date de fabrication ou le code qui permet
en vue. de retracer la date de fabrication;
Étiquette descriptive du luminaire – le type de transformateur (CWI, CWA
ou MAG-REG), sa classe d’isolation UL
Cette étiquette, fixée sur la surface inté- et son code d’échauffement UL 1029
rieure du luminaire, doit contenir l’information « Standard for High-Intensity-Discharge
suivante : Lamp Ballasts »;
– le nom du fabricant ou sa marque de – le type de lampe autorisé (SHP, HM ou
commerce; HMps) et la puissance nominale;
– l’indication du modèle du luminaire; – la tension de service et la capacité élec-
– le type de distribution photométrique; trique du condensateur;
– le numéro de série; – le monogramme de certification (CSA,
– le type de lampe et sa puissance; ULC ou un autre organisme reconnu par
– la tension d’alimentation du luminaire. la norme C22.10 « Code de construction
du Québec, Chapitre V – Électricité »).
Étiquette du schéma de connexion du Une partie ou la totalité de cette informa-
luminaire tion, sauf pour le schéma, peut être regroupée
Cette étiquette, fixée sur la surface inté- et inscrite sous forme de code. Si c’est le cas,
rieure du luminaire, doit être placée à l’endroit une référence permettant de comprendre
le plus en vue. Le schéma électrique qui le code et d’en extraire les renseignements
figure sur cette étiquette doit illustrer tous les exigés doit être fournie.
composants et les branchements électriques Le schéma des connexions du ballast peut
du luminaire. être inclus dans le schéma des connexions
Étiquette de repérage de la puissance et du luminaire.
du type de lampe
Cette étiquette, fixée sur la surface exté- 4.6.3 Étiquetage de l’emballage
rieure du luminaire, doit indiquer le code Des étiquettes, fixées à chaque extrémité
d’identification de la puissance et du type de la boîte d’emballage du luminaire, doivent
de lampe utilisée conformément à la norme contenir l’information suivante :
Complément à la norme

ANSI C136.15 « Roadway and Area Lighting – le nom du fabricant ou sa marque de


Equipment – Luminaire Field Identification ». commerce;
– le modèle de luminaire;
4.6.2 Étiquetage du ballast
– le type de distribution photométrique;
Une étiquette lisible et fixée en perma-
nence à l’endroit le plus visible sur le trans- – le type et la puissance de la lampe à
formateur du ballast doit contenir l’information utiliser;
minimale suivante : – la tension de l’alimentation;
– le nom du fabricant du ballast ou sa marque – la date de fabrication du luminaire;
Contenu normatif

de commerce; – le numéro du lot de production.


Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII 8.3 Luminaires
Chapitre Norme

8 8304
Page Luminaires ronds
10 10 pour tour d’éclairage
NORME
de

Date

2015 12 15

Une partie ou la totalité de cette information


peut être regroupée et inscrite sous forme
de code. Si c’est le cas, une référence permet-
tant de comprendre le code et d’en extraire
les renseignements exigés doit être fournie.

4.7 Instructions
Les instructions qui concernent le montage
(y compris les valeurs du couple de serrage
de tous les boulons), l’entretien et le position-
nement de la douille ou du réflecteur doivent
être incluses dans l’emballage du luminaire
et être écrites en français.

Complément à la norme
Contenu normatif
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.4 Unités optiques VII


Chapitre Norme

8 8403
Module à diodes Page
électroluminescentes 1 3
NORME
de

pour signaux lumineux Date

2015 12 15

1. Objet 3. Caractéristiques requises


La présente norme a pour objet de déter- Les modules doivent être conformes
miner les exigences du Ministère en ce qui aux normes de l’Institute of Transportation
a trait aux caractéristiques et aux critères Engineers (ITE) :
d’évaluation des modules à diodes électro- – ST– 052 « Vehicle Traffic Control Signal
luminescentes (DEL) pour signaux lumineux. Heads: Light Emitting Diode (LED) Circular
Signal Supplement »;
2. Références – ST– 054 « Vehicle Traffic Control Signal
La présente norme renvoie à l’édition la Heads: Light Emitting Diode (LED) Vehicle
plus récente des documents suivants : Arrow Traffic Signal Supplement ».
La dimension des lentilles et leur cou-
NORMES leur doivent être conformes au Tome V –
Signalisation routière, chapitre 8 « Signaux
ASSOCIATION CANADIENNE lumineux ».
DE NORMALISATON
CSA C22.10 « Code de construction du 3.1 Caractéristiques physiques et
Québec – Chapitre V – Électricité – Code mécaniques
canadien de l’électricité, Première partie et
modifications du Québec ». Les modules doivent être conformes aux
caractéristiques physiques et mécaniques
CAN/CSA C22.2 no 0 « Exigences suivantes :
générales – Code canadien de l’électricité,
Deuxième partie ». – un joint d’étanchéité doit être fourni avec
chacun des modules. Il doit résister sans
INSTITUTE OF TRANSPORTATION se déformer ou se décolorer dans un envi-
ENGINEERS ronnement où les températures peuvent
ST– 017B « Equipment and Material varier de - 40 à + 120 °C et être conforme
Standards of the Institute of Transportation à la norme ST– 017B « Equipment and
Engineers: Vehicle Traffic Control Signal Material Standards of the Institute of
Heads ». Transportation Engineers: Vehicle Traffic
ST– 052 « Vehicle Traffic Control Signal Control Signal Heads »;
Heads: Light Emitting Diode (LED) Circular – la lentille doit être teinte de la même couleur
Signal Supplement ». que le feu ou la flèche qu’elle représente.
ST– 054 « Vehicle Traffic Control Signal
Heads: Light Emitting Diode (LED) Vehicle 3.2 Caractéristiques électriques
Arrow Traffic Signal Supplement ». Le module à diodes électrolumines-
centes doit être conforme aux normes CSA
MINISTÈRE DES TRANSPORTS
C22.10 « Code de construction du Québec –
DU QUÉBEC
Chapitre V – Électricité – Code canadien de
Tome V – Signalisation routière. l’électricité, Première partie et modifications du
Québec » et CAN/CSA C22.2 no 0 « Exigences
générales – Code canadien de l’électricité,
Contenu normatif
Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII
8.4 Unités optiques
Chapitre Norme

8 8403
Page
Module à diodes
2 3 électroluminescentes
NORME
de

Date pour signaux lumineux


2015 12 15

Deuxième partie ». Les modules doivent éga- – le nom du fabricant ou sa marque de


lement être conformes aux caractéristiques commerce;
électriques suivantes : – le numéro de série;
– Sur chacun des modules, un ensemble de – le modèle du module;
prises mâle/femelle, à connexion rapide de
– la puissance du module;
marque Molex ou l’équivalent compatible
avec les équipements du Ministère, doit – la date de fabrication.
être fourni et installé sur des conducteurs Une partie ou la totalité de cette information
comme montré à la figure 8403–1. peut être regroupée et inscrite sous forme de
– Le calibre de conducteur utilisé pour les code. Si c’est le cas, une référence permet-
modules à diodes, montré à la figure tant de comprendre le code et d’en extraire
8403–1, doit être conforme aux exigences les renseignements exigés doit être fournie.
des normes de l’lnstitute of Transportation
Engineers : 3.5 Documentation
- ST– 052 « Vehicle Traffic Control Signal La documentation à fournir est la suivante :
Heads: Light Emitting Diode (LED) – le rapport des essais exigés dans la
Circular Signal Supplement »; section 3.3 de la présente norme;
- ST– 054 « Vehicle Traffic Control – un attestation d’un laboratoire indépendant
Signal Heads: Light Emitting Diode et certifié démontrant la conformité aux
(LED) Vehicle Arrow Traffic Signal normes de l’Institute of Transportation
Supplement ». Engineers :
- ST– 052 « Vehicle Traffic Control Signal
3.3 Essais Heads: Light Emitting Diode (LED)
Les modules à diodes doivent être Circular Signal Supplement »,
conformes aux exigences des normes de - ST– 054 « Vehicle Traffic Control
l’Institute of Transportation Engineers : Signal Heads: Light Emitting Diode
– ST– 052 « Vehicle Traffic Control Signal (LED) Vehicle Arrow Traffic Signal
Heads: Light Emitting Diode (LED) Circular Supplement ».
Signal Supplement »;
– ST– 054 « Vehicle Traffic Control Signal
Heads: Light Emitting Diode (LED) Vehicle
Arrow Traffic Signal Supplement ».
Complément à la norme

3.4 Étiquetage
Une étiquette fixée en permanence sur
la surface extérieure du module doit contenir
l’information suivante :
Contenu normatif
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.4 Unités optiques VII


Chapitre Norme

8 8403
Module à diodes Page
électroluminescentes 3 3
NORME
de

pour signaux lumineux Date

2015 12 15

1 Couleur rouge : feu rouge.


Couleur jaune : feu jaune.
Couleur brune : feu vert.

Note :
– les cotes sont en millimètres.

Figure 8403–1
Connecteurs pour module à DEL
Contenu normatif
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

VII
8.5 Commandes pour signaux lumineux
Chapitre Norme

8 8501
Page
Relais de charge à trois circuits 1 1
NORME
de

Date

2013 12 15

1. Objet 3.2 Boîtier du relais de charge


La présente norme a pour objet de Le boîtier doit être fixé solidement à la
déterminer les exigences du Ministère en ce plaque du circuit de contrôle du relais pour
qui a trait aux caractéristiques et aux critères empêcher toute oscillation.
d’évaluation des relais de charge à trois circuits
pour feux de circulation. 3.3 Circuits imprimés
En plus de ce qui est exigé à la norme
2. Références NEMA TS–2 « Traffic Controller Assemblies
with NTCIP Requirements », les chemins
La présente norme renvoie à l’édition la conducteurs doivent être étamés et les
plus récente des documents suivants : circuits recouverts d’un masque de soudure
ou d’une protection équivalente.
NORMES
ASSOCIATION CANADIENNE 3.4 Indicateurs
DE NORMALISATON Les relais de charge à trois circuits
CAN/CSA C22.10 « Code de construction doivent comporter des indicateurs lumineux
du Québec – Chapitre V – Électricité – de présence de l’état des signaux d’entrée et
Code canadien de l’électricité, Première de sortie, sur la face avant.
partie et modifications du Québec ».
3.5 Essais et exigences
CAN/CSA C22.2 no 0 « Exigences
générales – Code canadien de l’électricité, Les relais de charge à trois circuits, en
Deuxième partie ». plus d'être conformes à la norme NEMA TS–2
« Traffic Controller Assemblies with NTCIP
NATIONAL ELECTRICAL Requirements », doivent être conformes aux
MANUFACTURERS ASSOCIATION essais effectués dans l’environnement décrit
NEMA TS–2 « Traffic Controller Assemblies dans la norme NEMA TS–2  « Traffic Controller
with NTCIP Requirements ». Assemblies with NTCIP Requirements ».

3. Caractéristiques requises 3.6 Étiquetage


Une étiquette permanente, bien en vue
3.1 Exigences générales sur la surface extérieure des boîtiers, doit
Les relais de charge à trois circuits contenir l’information suivante :
doivent être conformes aux normes CAN/CSA – le nom du fabricant ou sa marque de
C22.10 « Code de construction du Québec – commerce;
Chapitre V – Électricité – Code canadien de – le numéro du modèle;
l’électricité, Première partie et modifications du – la date de fabrication.
Québec », CAN/CSA C22.2 no  0 « Exigences
générales – Code canadien de l’électricité, 3.7 Documentation
Deuxième partie » et NEMA TS–2 « Traffic
Controller Assemblies with NTCIP Require- L’emballage de livraison de l’appareil doit
ments ». inclure la fiche technique.
Contenu normatif
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

VII
8.5 Commandes pour signaux lumineux
Chapitre Norme

8 8502
Page
Relais pour clignotants 1 1
NORME
de

Date

2013 12 15

1. Objet 3.2 Circuits imprimés


La présente norme a pour objet de En plus de ce qui est exigé à la norme
déterminer les exigences du Ministère en ce NEMA TS–2 « Traffic Controller Assemblies
qui a trait aux caractéristiques et aux critères with NTCIP Requirements », les chemins
d’évaluation des relais pour clignotants. conducteurs doivent être étamés et les circuits
recouverts d’un masque de soudure ou d’une
2. Références protection équivalente.

La présente norme renvoie à l’édition la 3.3 Essais et exigences


plus récente des documents suivants : Les relais pour clignotants, en plus d’être
conformes à la norme NEMA TS–2 « Traffic
NORMES Controller Assemblies with NTCIP Require-
ASSOCIATION CANADIENNE ments », doivent être conformes aux essais
DE NORMALISATION effectués dans l’environnement décrits dans
la norme NEMA TS–2 « Traffic Controller
CAN/CSA C22.10 « Code de construction Assemblies with NTCIP Requirements ».
du Québec – Chapitre V – Électricité –
Code canadien de l’électricité, Première 3.4 Étiquetage
partie et modifications du Québec ».
Une étiquette permanente, bien en vue
CAN/CSA C22.2 no 0 « Exigences sur la surface extérieure des boîtiers, doit
générales – Code canadien de l’électricité, comporter l’information suivante :
Deuxième partie ».
– le nom du fabricant ou sa marque de
NATIONAL ELECTRICAL commerce;
MANUFACTURERS ASSOCIATION – le numéro du modèle;
NEMA TS–2 « Traffic Controller Assemblies – la date de fabrication.
with NTCIP Requirements ».
3.5 Documentation
3. Caractéristiques requises L’emballage de livraison de l’appareil doit
inclure la fiche technique.
3.1 Exigences générales
Les relais pour clignotants doivent être
conformes aux normes CAN/CSA C22.10
« Code de construction du Québec –
Chapitre V – Électricité – Code canadien de
l’électricité, Première partie et modifications du
Québec », CAN/CSA C22.2 n° 0 « Exigences
générales – Code canadien de l’électricité,
Deuxième partie » et NEMA TS–2 « Traffic
Controller Assemblies with NTCIP Require-
ments ».
Contenu normatif
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

VII
8.5 Commandes pour signaux lumineux
Chapitre Norme

8 8503
Page
Relais de transfert 1 1
NORME
de

Date

2013 12 15

1. Objet 3.2 Essais et exigences


La présente norme a pour objet de déter- Les relais de transfert, en plus d'être
miner les exigences du Ministère en ce qui conformes à la norme NEMA TS–2 « Traffic
a trait aux caractéristiques et aux critères Controller Assemblies with NTCIP Require-
d’évaluation des relais de transfert qui font ments », doivent être conformes aux essais
commuter les feux de circulation en mode effectués dans l’environnement décrits dans
clignotant. la norme NEMA TS–2 « Traffic Controller
Assemblies with NTCIP Requirements ».
2. Références
3.3 Étiquetage
La présente norme renvoie à l’édition la Une étiquette permanente, bien en vue
plus récente des documents suivants : sur la surface extérieure des boîtiers, doit
comporter l’information suivante :
NORMES
– le nom du fabricant ou sa marque de
ASSOCIATION CANADIENNE commerce;
DE NORMALISATION – le numéro du modèle;
CAN/CSA C22.10 « Code de construction – la date de fabrication.
du Québec – Chapitre V – Électricité –
Code canadien de l’électricité, Première 3.4 Documentation
partie et modifications du Québec ». L’emballage de livraison de l’appareil doit
CAN/CSA C22.2 no 0 « Exigences inclure la fiche technique.
générales – Code canadien de l’électricité,
Deuxième partie ».
NATIONAL ELECTRICAL
MANUFACTURERS ASSOCIATION
NEMA TS–2 « Traffic Controller Assemblies
with NTCIP Requirements ».

3. Caractéristiques requises
3.1 Exigences générales
Les relais de transfert doivent être
conformes aux normes CAN/CSA C22.10
« Code de construction du Québec –
Chapitre V – Électricité – Code canadien
de l’électricité, Première partie et modifica-
tions du Québec », CAN/CSA C22.2 no 0
« Exigences générales – Code canadien de
l’électricité, Deuxième partie » et NEMA TS–2
« Traffic Controller Assemblies with NTCIP
Contenu normatif

Requirements ».
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

VII
8.5 Commandes pour signaux lumineux
Chapitre Norme

8 8504
Détecteurs de véhicules Page

enfichables à 2 et 4 canaux 1 2
NORME
de

Date

2013 12 15

1. Objet 3. Caractéristiques requises


La présente norme a pour objet de déter-
miner les exigences du Ministère en ce qui 3.1 Exigences générales
a trait aux caractéristiques et aux critères Les détecteurs de véhicules doivent être
d’évaluation des détecteurs de véhicules enfi- conformes aux normes CAN/CSA C22.10
chables à 2 et 4 canaux, reliés à des boucles « Code de construction du Québec –
de détection. Chapitre V – Électricité – Code canadien de
l’électricité, Première partie et modifications du
2. Références Québec » et CAN/CSA  C22.2  no  0 « Exigences
générales – Code canadien de l’électricité,
La présente norme renvoie à l’édition la Deuxième partie ».
plus récente des documents suivants :
Les détecteurs de véhicules doivent
NORMES pouvoir fonctionner en mode TS–2 et être
conformes aux normes NEMA TS–2 « Traffic
ASSOCIATION CANADIENNE Controller Assemblies with NTCIP Require-
DE NORMALISATON ments » et ST–017B « Equipment and Material
CAN/CSA C22.10 « Code de construction Standards of the Institute of Transportation
du Québec – Chapitre V – Électricité – Code Engineers: Standard for Vehicle Detectors ».
canadien de l’électricité, Première partie et
modifications du Québec ». 3.1.1 Sensibilité
CAN/CSA C22.2 no 0 « Exigences Les détecteurs de véhicules doivent être
générales – Code canadien de l’électricité, capables de détecter les petits véhicules, tels
Deuxième partie ». que les cyclomoteurs, sans provoquer de faux
appels avec les voies adjacentes. Pour ce faire,
INSTITUTE OF TRANSPORTATION la variation de l’inductance, détectable par le
ENGINEERS détecteur, produite par une masse métallique
ST–017B « Equipment and Material se présentant dans la zone de détection, doit
Standards of the Institute of Transportation être de 0,01 % et moins.
Engineers: Standard for Vehicle Detectors ». L’emploi du « Symbole pour détecteur
NATIONAL ELECTRICAL MANUFACTURERS de véhicule » normalisé dans le Tome V –
ASSOCIATION Signalisation routière, positionné au centre
de la zone de détection, est recommandé
Complément à la norme

NEMA TS–2 « Traffic Controller Assemblies pour optimiser la détection.


with NTCIP Requirements ».
MINISTÈRE DES TRANSPORTS 3.1.2 Affichage
DU QUÉBEC Les détecteurs de véhicules doivent
Tome V – Signalisation routière. être munis d’un affichage à cristaux liquides
permettant au minimum de faire la mise au
point de la détection et d’aider à diagnostiquer
différents problèmes de fonctionnement.
Contenu normatif
Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII
8.5 Commandes pour signaux lumineux
Chapitre Norme

8 8504
Page Détecteurs de véhicules
2 2 enfichables à 2 et 4 canaux
NORME
de

Date

2013 12 15

3.2 Étiquetage
Une étiquette permanente, bien en vue
sur la surface extérieure des boîtiers, doit
comporter l’information suivante :
– le nom du fabricant ou sa marque de
commerce;
– le numéro du modèle;
– le numéro de série.

3.3 Documentation
L’emballage de livraison de l’appareil doit
inclure la fiche technique ainsi que le manuel
d’opération et d’utilisation.

Contenu normatif
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.5 Commandes pour signaux lumineux VII


Chapitre Norme

8 8505
Contrôleur de feux de circulation Page

et moniteur de conflit 1 3
NORME
de

Date

2016 12 15

1. Objet Le contrôleur doit avoir les interfaces de


connexions de type A1N, comme il est décrit
La présente norme a pour objet de déter- dans la norme NEMA TS–2 « Traffic Controller
miner les exigences du Ministère en ce qui a Assemblies with NTCIP Requirements », à
trait aux caractéristiques et aux critères d’éva- l’exception de la DataKey, qui n’est pas exigée.
luation du contrôleur de feux de circulation et
du moniteur de conflit. Malgré que le type A1N soit exigé, le
type A2N, avec une interface de branchement
utilisant les connecteurs A-B-C, doit également
2. Références être fournie sur demande.
La présente norme renvoie à l’édition la
plus récente des documents suivants : 3.1.1 Accès et fonctionnalités
La programmation et la configuration du
NORMES contrôleur doivent être sécurisées par un mot
de passe.
NATIONAL ELECTRICAL
MANUFACTURERS ASSOCIATION Toutes les fonctionnalités du contrôleur
doivent être accessibles à même le contrô-
NEMA TS–2 « Traffic Controller Assemblies leur (écran tactile, écran et clavier, etc.) et au
with NTCIP Requirements ». moyen d’un ordinateur portable, d’une tablette
NATIONAL TRANSPORTATION ou de tout autre périphérique muni d’un écran
COMMUNICATIONS FOR ITS PROTOCOL et d’un clavier.
NTCIP–1201 « Global Object (GO) S’il est nécessaire d’installer un Iogiciel, il
Definitions ». doit être compatible avec le système d’exploi-
NTCIP–1202 « Object Definitions for tation utilisé par le Ministère.
Actuated Traffic Signal Controller (ASC) Les fonctionnalités du contrôleur doivent
Units ». permettre de visualiser :
INSTITUTE OF TRANSPORTATION – les phases pour véhicules (intervalles vert,
ENGINEERS jaune et rouge) avec leur minutage;
Advanced Transportation Controller (ATC). – les phases pour piétons avec leur
minutage;
MINISTÈRE DES TRANSPORTS, – les détections de véhicules et de piétons;
DE LA MOBILITÉ DURABLE ET DE
L’ÉLECTRIFICATION DES TRANSPORTS – les appels de préemption;
Complément à la norme

Tome V – Signalisation routière. – l’état de la synchronisation.

3.1.2 Exigences de fonctionnement


3. Caractéristiques requises
Le contrôleur de feux de circulation doit
permettre d’afficher un feu vert clignotant en
3.1 Contrôleur de feux de respectant la fréquence des clignotements
circulation et les exigences décrites dans le Tome V  –
Le contrôleur de feux de circulation doit Signalisation routière, chapitre 8 « Signaux
être conforme à la norme « Advanced Trans- lumineux ».
Contenu normatif

portation Controller (ATC) » et avoir une


configuration de 16 phases.
Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES

VII 8.5 Commandes pour signaux lumineux


Chapitre Norme

8 8505
Page Contrôleur de feux de circulation
2 3 et moniteur de conflit
NORME
de

Date

2016 12 15

3.1.3 Horlogerie 3.2.1 Communication


Le contrôleur de feux de circulation doit Un port de communication RS-232 doit
être muni d’une horlogerie intégrée qui s’ajuste permettre de recueillir les événements enre-
automatiquement aux années bissextiles et gistrés. Ces derniers doivent être horodatés.
aux changements d’heure.
3.2.2 Exigences de fonctionnement
3.1.4 Protocole de communication Le moniteur de conflit doit pouvoir recon-
Le protocole de communication et Ia naître un feu vert clignotant aux fréquences
definition des objets doivent être conformes normalisées du Tome V – Signalisation rou-
aux normes NTCIP « National Transportation tière, chapitre 8 « Signaux lumineux ».
Communication for ITS Protocol ».
Au minimum, les objets obligatoires du 3.3 Essais et approbations
niveau 2 de la norme NEMA TS–2 « Traffic Des essais conformes aux sections « Envi-
Controller Assemblies with NTCIP Require- ronmental and test procedures » et « Quality
ments » doivent être supportés. contral » de la norme « Advanced Transporta-
Une copie de la base de données (MIB – tion Controller (ATC) » doivent être effectués
Management Information Base) doit être sur le contrôleur.
fournie dans un format texte. Des essais conformes aux sections
« Environmental and Operating Standards » et
3.1.5 Communication « Malfunction Management Unit Tests » de la
Le contrôleur doit être muni au minimum norme NEMA TS-2 « Traffic Controller Assem-
d’un port USB, de deux ports Ethernet et blies with NTCIP Requirements » doivent être
d’un port RS-232. Tous ces ports doivent être effectués sur le moniteur de conflit.  Ces essais
pleinement fonctionnels. doivent être faits au moyen d’un vérificateur
de moniteur de conflit.
3.1.6 Extraction de la configuration et Les rapports d’essais doivent être fournis.
de la programmation Les essais doivent inclure au minimum :
Le contrôleur doit permettre de conserver – les temps de réaction (system timing );
la programmation et la configuration de celui-
– le voltage de chacun des 16 canaux;
ci dans un fichier transférable sur un support
informatique externe standard (p.  ex : clé USB, – les conflits permis pour une carte non
carte mémoire SD). programmée;
Un outil ou une méthode doivent permettre – les intervalles rouge-jaune-vert (single
d’imprimer la totalité de la configuration et de channel );
la programmation ou seulement certaines – l’identification double (dual display );
sections définies par l’utilisateur. – les pertes d’alimentation (AC Power
Failure-Transfer/Restore/Hysteresis);
3.2 Moniteur de conflit (MMU) – les mises à la terre logiques et réelles;
Le moniteur de conflit doit être de type 16 – le clignotement des intervalles verts (entre
et être conforme à la norme NEMA TS–2 90 et 120 cl/m).
« Traffic Controller Assemblies with NTCIP
Contenu normatif

Requirements ». Pour le clignotement des intervalles verts,


la détection doit se faire avant le troisième
clignotement pour être considérée comme
réussie.
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.5 Commandes pour signaux lumineux VII


Chapitre Norme

8 8505
Contrôleur de feux de circulation Page

et moniteur de conflit 3 3
NORME
de

Date

2016 12 15

3.4 Étiquetage
Une étiquette permanente, bien en vue sur
la surface extérieure des boîtiers du contrôleur
et du moniteur de conflit, doit contenir les
renseignements suivants :
– nom du fabricant ou sa marque de
commerce;
– numéro de série;
– numéro de modèle et sa version;
– date de fabrication.

3.5 Documentation
Une documentation complète doit être
fournie. Elle doit comprendre au minimum :
– la description des broches du port RS-232
du contrôleur de feux et du moniteur de
conflit;
– le rapport démontrant la conformité du
contrôleur au protocole de communication
NTCIP de la présente norme;
– le rapport démontrant la conformité
aux essais environnementaux de la
présente norme;
– les manuels de programmation;
– les manuels d’installation et d’opération.

3.6 Mise à jour des logiciels et


micrologiciels
Le fabricant doit aviser le Ministère de
toutes les nouvelles mises à jour des logiciels
et micrologiciels lorsqu’elles sont disponibles.
Il doit également fournir le journal des change-
ments et toute autre documentation pertinente.
Contenu normatif
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.5 Commandes pour signaux lumineux VII


Chapitre Norme

8 8508
Page
Boucles de détection préfabriquées 1 2
NORME
de

Date

2016 12 15

1. Objet Le concepteur doit privilégier la valeur du


facteur de qualité le plus grand possible pour
La présente norme a pour objet de détermi- couvrir l’éventuelle dégradation. (Voir le Traffic
ner les exigences du Ministère en ce qui a trait Detector Handbook de l’Institute of Electrical
aux caractéristiques et aux critères d’évalua- Engineering [ITE]).
tion des boucles de détection préfabriquées.
3.2 Câblage
2. Références Le câble utilisé comme boucle de détection
La présente norme renvoie à l’édition la doit être un monoconducteur de calibre 14.
plus récente des documents suivants : Ce conducteur de type « RWU90 » doit être
conforme à la norme 8201 « Fils et câbles
NORMES électriques ».
Les deux conducteurs qui émergent de
ASSOCIATION CANADIENNE
l’enveloppe de protection doivent être torsadés
DE NORMALISATION
de 10 croisements par mètre au minimum.
CAN/CSA C22.2 no 227.1 « Tubes électriques
La polarité à chacune des extrémités du
non métalliques ».
conducteur doit être indiquée.
MINISTÈRE DES TRANSPORTS,
DE LA MOBILITÉ DURABLE ET DE 3.3 Enveloppe
L’ÉLECTRIFICATION DES TRANSPORTS L’enveloppe de protection doit consister
Tome VII – Matériaux, en un conduit de polychlorure de vinyle (PVC)
Norme 8107 « Conduits, boîtes et raccords ». d’un diamètre intérieur de 21 mm.
Norme 8201 « Fils et câbles électriques ». Les coins du conduit de PVC doivent être
réunis au moyen de coudes de PVC ou d’un
3. Caractéristiques requises équivalent offrant une liaison comparable. Un
des quatre coins doit être joint au moyen d’un
raccord en forme de « T ».
3.1 Boucle de détection
Les conduits doivent être collés aux
La boucle de détection est définie comme raccords au moyen d’un solvant approprié.
un conducteur électrique encerclant une cer-
taine superficie d’une voie de circulation pour Le conduit et les raccords de PVC doivent
former une zone de détection d’un véhicule. être conformes à la norme 8107 « Conduits,
Complément à la norme

La boucle de détection doit être formée d’un boîtes et raccords ».


conducteur isolé continu.
3.4 Matériau de remplissage
La valeur inductive de la boucle et des
conducteurs qui émergent de la boucle doit Après que le monoconducteur de détection
être conforme aux valeurs affichées dans le a été adéquatement introduit dans l’enve-
tableau 8508–1 en fonction des caractéris- loppe de protection, le volume intérieur de
tiques choisies. l’enveloppe doit être injecté sous pression
appropriée d’un matériau inerte capable de
Il est recommandé que le facteur de combler entièrement l’espace. Il doit se solidi-
qualité (Q), valeur de référence venant fier tout en demeurant flexible et stable entre
Contenu normatif

préciser la qualité de l’installation, soit tou- des températures allant de - 40 °C à + 100 °C.
jours plus grand que 5. (Cette valeur est Ce matériau ne doit pas influer sur la valeur
fonction de la résistance, de la capacitance inductive de la boucle.
et de la fréquence d’utilisation du système).
Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES

VII 8.5 Commandes pour signaux lumineux


Chapitre Norme

8 8508
Page

2 2 Boucles de détection préfabriquées


NORME
de

Date

2016 12 15

Tableau 8508–1
Valeurs théoriques pour diverses conceptions de boucles
C
Côté 1 Côté 2 P N A (1) F B (2)
(A + B)
Dimensions de Périmètre Nombre Inductance Longueur Inductance Valeur totale
la boucle de la de tours boucle des conduc- des de l’inductance
(m) boucle (µH) teurs émer- conducteurs (µH) (± 10 %)
(m) geants de la (µH)
boucle
(m)
1,8 1,8 7,2 4 118,03 25 18,1 136,1
1,8 1,8 7,2 4 118,03 50 36,1 154,1
1,8 1,8 7,2 4 118,03 75 54,2 172,2
1,8 1,8 7,2 4 118,03 100 72,2 190,2

2,0 2,0 8 4 131,15 25 18,1 149,2


2,0 2,0 8 4 131,15 50 36,1 167,2
2,0 2,0 8 4 131,15 75 54,2 185,3
2,0 2,0 8 4 131,15 100 72,2 203,3

2,0 3,0 10 4 163,93 25 18,1 182,0


2,0 3,0 10 4 163,93 50 36,1 200,0
2,0 3,0 10 4 163,93 75 54,2 218,1
2,0 3,0 10 4 163,93 100 72,2 236,1

2,0 5,0 14 4 229,51 25 18,1 247,6


2,0 5,0 14 4 229,51 50 36,1 265,6
2,0 5,0 14 4 229,51 75 54,2 283,7
2,0 5,0 14 4 229,51 100 72,2 301,7

1. Inductance d’une boucle (A) : P × (N² + N)/1,22.



P = Périmètre de la boucle en mètres.
N = Nombre de tours dans la boucle.
2. Inductance des conducteurs (B) : 0,722 microhenry/mètre.
Contenu normatif
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.5 Commandes pour signaux lumineux VII


Chapitre Norme

8 8509
Page

Détecteurs lumineux pour piétons 1 2


NORME
de

Date

2016 12 15

1. Objet Les panneaux de signalisation I-395


« Bouton d’appel de feux pour piétons ou pour
La présente norme a pour objet de cyclistes » doivent être utilisés conformément
déterminer les exigences du Ministère en ce au Tome V – Signalisation routière, chapitre 5
qui a trait aux caractéristiques et aux critères « Indication ».
d’évaluation des détecteurs lumineux pour
piétons. 3.2 Indicateur lumineux
Le détecteur doit être muni d’un indica-
2. Références teur lumineux. Cet indicateur doit s’allumer
La présente norme renvoie à l’édition la lorsqu’une détection est enregistrée et le
plus récente des documents suivants : demeurer jusqu’à ce que la phase corres-
pondante soit desservie. Lorsque le détecteur
NORMES est utilisé avec des signaux sonores pour
personnes ayant une déficience visuelle,
ASSOCIATION CANADIENNE l’activation du signal sonore doit s’effectuer
DE NORMALISATION selon une durée de détection conforme au
CSA C22.10 « Code de construction du Tome V – Signalisation routière, chapitre 8
Québec – Chapitre V – Électricité – Code « Signaux lumineux ».
canadien de l’électricité, Première partie et Pour les modèles de type encastré dans
modifications du Québec ». un fût, une plaque d’aluminium d’une épais-
CAN/CSA C22.2 n° 0 « Exigences seur de 1 mm ou une plaque de plexiglas
générales – Code canadien de l’électricité, d’une épaisseur de 3 mm doit être utilisée.
Deuxième partie ». Dans chacun des cas, la plaque doit être
recouverte d’une sérigraphie ou d’une pelli-
MINISTÈRE DES TRANSPORTS,
cule rétroréfléchissante de type IV conforme
DE LA MOBILITÉ DURABLE ET DE
à la norme 14101 « Pellicules rétroréfléchis-
L’ÉLECTRIFICATION DES TRANSPORTS
santes ».
Tome V – Signalisation routière.
L’indicateur lumineux doit être de type DEL
Tome VII – Matériaux, à haute intensité.
Norme 8201 « Fils et câbles électriques ».
Norme 14101 « Pellicules rétroréfléchissantes ». 3.3 Qualité d’assemblage
Tous les composants du détecteur doivent
3. Caractéristiques requises être à l’épreuve de la corrosion causée par le
sel et le calcium.
3.1 Exigences générales Afin d’éviter la corrosion électrochimique,
Le détecteur doit être conforme aux un matériau diélectrique doit être posé entre
normes CSA C22.10 « Code de construction les pièces de matériaux métalliques différents
du Québec – Chapitre V – Électricité – Code pour qu'elles ne soient pas en contact direct.
canadien de l’électricité, Première partie et Le mécanisme du détecteur doit être
modifications du Québec » et CAN/CSA C22.2 construit de façon à empêcher toute infiltra-
n° 0 « Exigences générales – Code canadien tion d’eau.
Contenu normatif

de l’électricité, Deuxième partie ».


Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES

VII 8.5 Commandes pour signaux lumineux


Chapitre Norme

8 8509
Page

2 2 Détecteurs lumineux pour piétons


NORME
de

Date

2016 12 15

Le détecteur doit être conforme aux exi-


gences du tableau 8509–1.
Le fonctionnement du détecteur ne doit
pas être bloqué par l’accumulation de glace
ou de neige.
Aucune lumière environnante ne doit
provoquer de faux appels.
Le détecteur doit demeurer fonctionnel
même lorsque des gants ou d’autres acces-
soires sont utilisés.
Lorsque le détecteur est utilisé avec des
signaux sonores pour personnes ayant une
déficience visuelle, le localisateur et le haut-
parleur doivent demeurer fonctionnels dans
la plage de température de fonctionnement
du détecteur lumineux.
Les pièces extérieures doivent nécessiter
l’utilisation d’un outil spécialisé pour pouvoir
être démontées.

3.4 Étiquetage
Une étiquette permanente fixée à l’arrière
du détecteur doit contenir l’information sui-
vante :
– nom du fabricant ou sa marque de
commerce;
– numéro de série;
– numéro de modèle;
– date de fabrication.

3.5 Documentation
L’emballage de livraison du détecteur
lumineux doit inclure la fiche technique.

Tableau 8509–1
Caractéristiques du détecteur lumineux
Température de
fonctionnement - 34 à + 74 °C
Contenu normatif

Alimentation électrique 24 V c.c. et moins


Pression d’opération < 1800 g
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

VII
8.5 Commandes pour signaux lumineux
Chapitre Norme

8 8511
Module enfichable de
synchronisation par satellite Page

1 2
NORME pour feux de circulation de

Date

2015 12 15

1. Objet Il doit être compatible avec les contrôleurs


« ATC (Advanced Transportation Controller) »
La présente norme a pour objet de déter- ou NEMA TS–2 « Traffic Controller Assemblies
miner les exigences du Ministère en ce qui with NTCIP Requirements ».
a trait aux caractéristiques et aux critères
d’évaluation du module de synchronisation Il doit respecter les températures de fonc-
par satellite enfichable pour feux de circulation. tionnement NEMA TS–2 « Traffic Controller
Assemblies with NTCIP Requirements ».
2. Références Le module doit pouvoir s’insérer dans un
support standard de détecteurs de véhicules
La présente norme renvoie à l’édition la enfichables de 12 ou 24 Vcc.
plus récente des documents suivants : Pour les coffrets de distribution et de
NORMES contrôle pour feux de circulation existants
sans support de détecteurs, le module devra
ASSOCIATION CANADIENNE être fourni avec un boîtier alimenté 120 Vca.
DE NORMALISATION
CSA C22.10 « Code de construction du 3.1.2 Exigences de fabrication
Québec – Chapitre V – Électricité – Code Le module doit être muni :
canadien de l’électricité, Première partie et – d’un affichage à voyants lumineux permet-
modifications du Québec ». tant au minimum de valider l’alimentation
CAN/CSA C22.2 n° 0 « Exigences électrique et de la communication avec le
générales – Code canadien de l’électricité, satellite;
Deuxième partie ». – d’un port USB pour la programmation au
INSTITUTE OF TRANSPORTATION moyen d’un logiciel ou permettre de faire
ENGINEERS des mises à jour du micrologiciel;
Advanced Transportation Controller (ATC). – d’un système permettant de conserver la
programmation en cas de panne de cou-
NATIONAL ELECTRICAL rant, conforme à la norme NEMA TS–2
MANUFACTURERS ASSOCIATION « Traffic Controller Assemblies with NTCIP
NEMA TS–2 « Traffic Controller Assemblies Requirements »;
with NTCIP Requirements ». – d’un port RS-232 pour la communication
avec le contrôleur;
3. Caractéristiques requises – d’un connecteur femelle de type SMA pour
la communication avec le satellite;
3.1 Exigences générales – d’une antenne conçue pour l’extérieur
Le module de synchronisation doit être et fournie avec un câble d’une longueur
conforme aux normes CSA C22.10 « Code de minimale de 2 m.
construction du Québec – Chapitre V – Électri-
cité – Code canadien de l’électricité, Première 3.1.3 Coordination du temps
partie et modifications du Québec » et CAN/ Le module doit pouvoir mettre à l’heure les
CSA C22.2 n° 0 « Exigences générales – Code données du contrôleur au démarrage de ce
Contenu normatif

canadien de l’électricité, Deuxième partie ». dernier et, par la suite, à chaque période de
24 heures. La fréquence de mise à jour doit
être ajustable au besoin.
Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES
VII
8.5 Commandes pour signaux lumineux
Chapitre Norme

8 8511
Module enfichable de
Page
synchronisation par satellite
2 2
pour feux de circulation
NORME
de

Date

2015 12 15

Le jour de la semaine, la date, l’heure, les


minutes et les secondes doivent pouvoir être
transférés, selon un protocole compatible, au
contrôleur de feux de circulation.
Le module doit pouvoir sélectionner le bon
fuseau horaire.
Il doit s’ajuster automatiquement aux
années bissextiles et aux changements
d’heure, avec possibilité de modification des
dates de changement.

3.2 Étiquetage
Une étiquette permanente, bien en vue
sur la surface extérieure des boîtiers, doit
contenir l’information suivante :
– le nom du fabricant ou sa marque de
commerce;
– le numéro du modèle;
– le numéro de série.

3.3 Documentation
L’emballage de livraison de l’appareil doit
inclure la fiche technique avec, au minimum,
le manuel d’opération et d’utilisation, et le
logiciel de programmation.

Contenu normatif
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.6 Têtes de feux pour signaux lumineux VII


Chapitre Norme

8 8601
Têtes horizontales pour Page

signaux lumineux 1 5
NORME
de

Date

2016 12 15

1. Objet Norme 6401 « Aluminium ».


La présente norme a pour objet de Norme 14101 « Pellicules
déterminer les exigences du Ministère en ce rétroréfléchissantes ».
qui a trait aux caractéristiques et aux critères
d’évaluation des têtes horizontales pour AUTRE DOCUMENT
signaux lumineux. Gouvernement du Québec
MINISTÈRE DES TRANSPORTS,
2. Références DE LA MOBILITÉ DURABLE ET DE
La présente norme renvoie à l’édition la L’ÉLECTRIFICATION DES TRANSPORTS,
plus récente des documents suivants : DIRECTION DES STRUCTURES
PSEL– 05 « Essais de vibrations et de
NORMES chocs – Tête de feux horizontale ».
ASSOCIATION CANADIENNE
DE NORMALISATON 3. Caractéristiques requises
CSA C22.10 « Code de construction du Le montage de la tête horizontale doit être
Québec – Chapitre V – Électricité – Code conforme aux normes CSA C22.10 « Code de
canadien de l’électricité, Première partie et construction du Québec – Chapitre V – Électri-
modifications du Québec ». cité – Code canadien de l’électricité, Première
CAN/CSA C22.2 no 0 « Exigences partie et modifications du Québec » et CAN/
générales – Code canadien de l’électricité, CSA C22.2 no 0 « Exigences générales – Code
Deuxième partie ». canadien de l’électricité, Deuxième partie ».
Les matériaux électriques doivent être certifiés
CAN/CSA S6 « Code canadien sur le calcul par un organisme reconnu par ces normes.
des ponts routiers ».
La tête de feux horizontale pour signaux
CSA W47.2 « Certification des compagnies lumineux doit être conforme à la norme de
de soudage par fusion de l’aluminium ». l’Institute of Transportation Engineers,
CSA W59.2 « Construction soudée en ST– 017B « Equipment and Material Standards
aluminium ». of the Institute of Transportation Engineers:
INSTITUTE OF TRANSPORTATION Vehicle Traffic Control Signal Heads ».
ENGINEERS
3.1 Composants
Complément à la norme

ST– 017B « Equipment and Material


Standards of the Institute of Transportation La tête horizontale doit être formée d’un
Engineers: Vehicle Traffic Control Signal châssis unique de dimensions suffisantes pour
Heads ». permettre d’y encastrer, côte à côte, autant
de lanternes que le nombre de messages à
MINISTÈRE DES TRANSPORTS, diffuser. Les différents composants de la tête
DE LA MOBILITÉ DURABLE ET DE horizontale sont montrés à la figure 8601–1.
L’ÉLECTRIFICATION DES TRANSPORTS Les modules à diodes électrolumines-
Tome III – Ouvrages d’art. centes (DEL) sont montrés ici à titre indicatif. Ils
Tome V – Signalisation routière. font l’objet d’une norme distincte (norme 8403
Contenu normatif

Tome VII – Matériaux, « Module à diodes électroluminescentes pour


signaux lumineux »).
Norme 6201 « Boulons, tiges d’ancrage,
écrous et rondelles en acier ».
Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES

VII 8.6 Têtes de feux pour signaux lumineux


Chapitre Norme

8 8601
Page Têtes horizontales pour
2 5 signaux lumineux
NORME
de

Date

2016 12 15

Figure 8601–1
Composants d’une tête horizontale pour signaux lumineux

3.1.1 Châssis La conception du châssis doit être


Le châssis d’une tête horizontale doit être conforme aux normes du Tome III – Ouvrages
fabriqué de pièces en alliage d’aluminium d’art, chapitre 6 « Structures de signalisa-
conformes à la norme 6401 « Aluminium ». Les tion, d’éclairage et de signaux lumineux »,
pièces utilisées pour la fabrication du châssis section 6.5 « Critères de conception », CAN/
peuvent être de la tôle ou de la plaque en CSA S6 « Code canadien sur le calcul des
alliage d’aluminium 6061–T6, des tubes ou ponts routiers », CSA W59.2 « Construc-
des profilés en alliage d’aluminium 6061–T6 tion soudée en aluminium » et CSA W47.2
ou 6063 –T6 ou des pièces coulées en fonte « Certification des compagnies de soudage
d’aluminium en alliage 356 –T6. par fusion de l’aluminium ». Le tableau 6.5–1
du Tome III – Ouvrages d’art présente les
Toute pièce soudée en alliage d’aluminium valeurs maximales permises.
6063–T6 doit être soumise à un traitement
thermique, nécessaire pour revenir à un niveau Le cadre doit être muni d’un écran de visi-
de résistance égal à 85 % de la limite élastique bilité formant une bande symétrique minimale
à l’état non soudé. de 100 mm sur sa périphérie, conformément à
la norme ST– 017B « Equipment and Material
Le châssis d’une tête horizontale peut être Standards of the Institute of Transportation
ouvert ou fermé. Le châssis ouvert est com- Engineers: Vehicle Traffic Control Signal
posé d’un cadre auquel est fixé un manchon Heads ».
de raccord. Le châssis fermé est composé
d’un cadre, d’un dos recouvrant les boîtiers de 3.1.2 Boîtier des lanternes
lanterne et d’un manchon de raccord. Ce der-
nier est normalement fixé au dos du châssis. Le boîtier des lanternes doit être en alu-
minium ou en polycarbonate stabilisé contre
Le châssis fermé doit être étanche de les rayons ultraviolets et la chaleur. Il doit
façon à ce que l’eau ne puisse pas s’infiltrer être conforme à la norme ST– 017B « Equip-
Contenu normatif

et s’accumuler à l’intérieur. ment and Material Standards of the Institute


of Transportation Engineers: Vehicle Traffic
Control Signal Heads ».
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.6 Têtes de feux pour signaux lumineux VII


Chapitre Norme

8 8601
Têtes horizontales pour Page

signaux lumineux 3 5
NORME
de

Date

2016 12 15

La porte donnant accès à l’intérieur de Pour chacun des modules à DEL, un


la lanterne doit permettre l’adaptation d’un connecteur femelle à connexion rapide de
module à DEL, et ce, sans l’aide d’outils spé- marque Molex, ou l’équivalent compatible
ciaux ou d’adaptateurs. Elle doit être articulée avec les équipements du Ministère, doit être
sur des charnières et être maintenue fermée fournie et installée sur des fils, comme montré
par un dispositif mécanique sécuritaire pou- à la figure 8601–2. L’utilisation de connecteurs
vant être ouvert manuellement, sans outils. vissés (de type Marrette) est interdite.
Un bornier de raccordement doit être
3.1.3 Visière installé derrière la première lanterne (du côté
Chaque porte d’accès doit être munie du manchon de raccord). Le bornier de raccor-
d’une visière de type casquette ou en biseau dement doit avoir des espacements minimaux
(cap ou cut-away ) afin d’atténuer l’effet de la de 11 mm entre les contacts.
lumière solaire sur la diffusion du message
lumineux, comme décrit dans la norme 3.2.2 Fixation au support
ST– 017B « Equipment and Material Standards La tête horizontale pour signaux lumineux
of the Institute of Transportation Engineers: doit être munie d’un manchon de raccord d’une
Vehicle Traffic Control Signal Heads ». longueur nominale de 300 mm permettant de
fixer solidement la tête d’un tenon en acier
3.2 Fixation ou en aluminium de 102 mm de diamètre sur
300 mm de longueur placé à l’extrémité des
3.2.1 Assemblage des composants potences de signalisation lumineuse.
Le joint d’assemblage entre une plaque Le manchon de raccord doit comporter au
pliée et une pièce coulée doit être enduit d’une moins quatre boulons et permettre d’ajuster la
colle époxy et sécurisé au moyen de boulons position de la tête de ± 3 °, horizontalement ou
en acier inoxydable de 6,4 mm (1/4 po), file- verticalement, par rapport à l’axe du tenon. Les
tage UNC 20-) de diamètre, munis d’écrous boulons doivent avoir un diamètre d’au moins
à gaine d’insertion en téflon. L’utilisation de 12,7 mm (1/2 po) et une longueur de 50,8 mm,
vis autotaraudeuses est interdite. et être munis d’un dispositif antidesserrage.
Le châssis doit être conçu de façon à Le serrage des boulons de fixation doit s’effec-
pouvoir s’installer à gauche ou à droite de la tuer à l’extérieur de la tête. Le système de
voie de circulation. fixation ne doit pas endommager le tenon afin
Les goupilles servant à retenir les portes d’éviter toute fissuration.
des lanternes doivent être à ressort et De plus, le manchon de raccord doit être
réutilisables. muni d’au moins une bride d’attache qui
Les boulons et les écrous extérieurs peut être placée à l’intérieur du châssis et
doivent être en acier inoxydable, confor- boulon­née de l’extérieur. Une bride d’attache
mément à la norme 6201 « Boulons, tiges faite de plaques pliées en acier inoxydable,
d’ancrage, écrous et rondelles en acier » boulonnées à deux barres soudées au man-
(ASTM F593 et ASTM F594 respectivement). chon de raccord est également acceptée. Les
Les autres matériaux de la quincaillerie doivent dimensions minimales de chaque plaque pliée
être en acier inoxydable de même type que doivent être de 25 sur 4,76 mm.
les boulons et les écrous. Un dispositif doit empêcher le relâchement
Contenu normatif

des assemblages.
Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES

VII 8.6 Têtes de feux pour signaux lumineux


Chapitre Norme

8 8601
Page Têtes horizontales pour
4 5 signaux lumineux
NORME
de

Date

2016 12 15

1 Conducteur du module rouge : de couleur rouge.


Conducteur du module jaune : de couleur jaune.
Conducteur du module vert : de couleur brune.

Notes :
– la marque de commerce Molex est donnée à titre indicatif;
– les cotes sont en millimètres.

Figure 8601–2
Connecteurs pour feux horizontaux

3.3 Fini extérieur of the Institute of Transportation Engineers:


La surface de l’écran de visibilité faisant Vehicle Traffic Control Signal Heads ».
face à la circulation doit être munie d’une De plus, les têtes horizontales pour
pellicule rétroréfléchissante de couleur jaune, signaux lumineux doivent être soumises aux
conformément à la norme 14101 « Pellicules essais de vibrations et de chocs décrits dans
rétroréfléchissantes » du présent tome. la procédure d’électrotechnique PSEL– 05
Les visières et les boîtiers de chaque « Essais de vibrations et de chocs – Tête de
lanterne doivent être de couleur noire. Les feux horizontale ».
autres surfaces extérieures doivent être de
couleur grise. 3.5 Étiquetage
Lorsqu’une peinture est utilisée, elle doit Une étiquette permanente doit être fixée
être émaillée. Le fini extérieur doit pouvoir sur la surface intérieure des châssis et sur
résister à toute écaillure ou décoloration pour la boîte de livraison. L’étiquette doit contenir
une durée minimale de sept ans. l’information suivante :
– le nom du fabricant ou sa marque de
3.4 Essais commerce;
Contenu normatif

Les têtes horizontales doivent être sou- – le modèle;


mises aux essais décrits dans la norme – le numéro de série;
ST– 017B « Equipment and Material Standards – la date de fabrication.
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.6 Têtes de feux pour signaux lumineux VII


Chapitre Norme

8 8601
Têtes horizontales pour Page

signaux lumineux 5 5
NORME
de

Date

2016 12 15

3.6 Documentation
La documentation à fournir est la
suivante :
– les dessins d’atelier signés et scellés par
un ingénieur membre en règle de l’Ordre
des ingénieurs du Québec, les fiches
techniques et les procédures d’installation,
y compris entre autres les exigences rela-
tives aux couples de serrage applicables
et à l’installation des divers éléments
composant la tête horizontale;
– les notes de calcul signées par un ingénieur
membre en règle de l’Ordre des ingénieurs
du Québec;
– le rapport des essais exigés dans la
section 3.4 de la présente norme;
– un attestation d’un laboratoire indépendant
et certifié démontrant la conformité à la
norme ST– 017B « Equipment and Material
Standards of the Institute of Transportation
Engineers: Vehicle Traffic Control Signal
Heads » et à la procédure d’électrotech-
nique PSEL– 05 « Essais de vibrations et
de chocs – Tête de feux horizontale ».
Contenu normatif
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.6 Têtes de feux pour signaux lumineux VII


Chapitre Norme

8 8602
Têtes verticales pour Page

signaux lumineux 1 4
NORME
de

Date

2016 12 15

1. Objet 3. Caractéristiques requises


La présente norme a pour objet de La tête verticale doit satisfaire aux exi-
déterminer les exigences du Ministère en ce gences des normes CSA C22.10 « Code de
qui a trait aux caractéristiques et aux critères construction du Québec – Chapitre V – Électri-
d’évaluation des têtes verticales pour signaux cité – Code canadien de l’électricité, Première
lumineux. partie et modifications du Québec » et CAN/
CSA C22.2 no 0 « Exigences générales – Code
2. Références canadien de l’électricité, Deuxième partie ».
La présente norme renvoie à l’édition la La tête de feux verticale pour signaux lumi-
plus récente des documents suivants : neux doit être conforme à la norme ST– 017B
« Equipment and Material Standards of the
NORMES Institute of Transportation Engineers: Vehicle
Traffic Control Signal Heads ».
ASSOCIATION CANADIENNE
DE NORMALISATON 3.1 Composants
CSA C22.10 « Code de construction du La tête verticale est un ensemble formé
Québec – Chapitre V – Électricité – Code d’un nombre de lanternes, attachées les unes
canadien de l’électricité, Première partie et aux autres, correspondant au nombre de
modifications du Québec ». messages lumineux à diffuser.
CAN/CSA C22.2 no 0 « Exigences Les différents composants de la tête
générales – Code canadien de l’électricité, verticale sont montrés à la figure 8602–1.
Deuxième partie ».
3.1.1 Boîtier des lanternes
INSTITUTE OF TRANSPORTATION
ENGINEERS Le boîtier de chaque lanterne doit être
fabriqué en polycarbonate stabilisé contre
ST– 017B « Equipment and Material les rayons ultraviolets et la chaleur, tel qu’il
Standards of the Institute of Transportation est décrit dans la norme ST– 017B « Equip-
Engineers: Vehicle Traffic Control Signal ment and Material Standards of the Institute
Heads ». of Transportation Engineers: Vehicle Traffic
MINISTÈRE DES TRANSPORTS, Control Signal Heads ».
DE LA MOBILITÉ DURABLE ET DE La conception de la tête verticale doit être
L’ÉLECTRIFICATION DES TRANSPORTS conforme à la norme du Tome III – Ouvrages
Tome III – Ouvrages d’art. d’art, chapitre 6 « Structures de signalisa-
Tome V – Signalisation routière. tion, d’éclairage et de signaux lumineux »,
section 6.5 « Critères de conception ». Le
Tome VII – Matériaux, tableau 6.5–1 du Tome III – Ouvrages d’art
Norme 6201 « Boulons, tiges d’ancrage, présente les valeurs maximales permises.
écrous et rondelles en acier ». La porte donnant accès à l’intérieur de
la lanterne doit permettre l’adaptation d’un
module à diodes électroluminescentes
(DEL), et ce, sans l’aide d’outils spéciaux ou
Contenu normatif

d’adaptateurs. Elle doit être articulée sur des


Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES

VII 8.6 Têtes de feux pour signaux lumineux


Chapitre Norme

8 8602
Page Têtes verticales pour
2 4 signaux lumineux
NORME
de

Date

2016 12 15

Figure 8602–1
Composants d’une tête verticale pour signaux lumineux

charnières et être maintenue fermée par un 3.2 Fixation


dispositif mécanique sécuritaire pouvant être
ouvert manuellement, sans outils. 3.2.1 Assemblage des composants
Les boulons et les écrous extérieurs
3.1.2 Visière doivent être en acier inoxydable conformément
Chaque porte d’accès doit être munie à la norme 6201 « Boulons, tiges d’ancrage,
d’une visière de type casquette ou en biseau écrous et rondelles en acier » (ASTM F593
(cap ou cut-away ) afin d’atténuer l’effet de et ASTM F594 respectivement). Les autres
la lumière solaire sur la diffusion du mes- matériaux de la quincaillerie doivent être
sage lumineux, comme décrit dans la norme
Complément à la norme

en acier inoxydable de même type que les


ST– 017B « Equipment and Material Standards boulons et les écrous.
of the Institute of Transportation Engineers: Pour chacune des lanternes, un connec-
Vehicle Traffic Control Signal Heads ». teur femelle à connexion rapide, de marque
Les modules à DEL sont montrés ici à titre Molex ou l’équivalent compatible avec les
indicatif. Ils font l’objet d’une norme distincte équipements du Ministère, doit être fournie
(norme 8403 « Module à diodes électrolumi- et installée sur des fils, comme montré à la
nescentes pour signaux lumineux »). figure 8602–2. L’utilisation de connecteurs
vissés (de type Marrette) est interdite.
Contenu normatif

Chaque lanterne doit posséder son


propre bornier de raccordement, comprenant
cinq sections de branchement double au
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.6 Têtes de feux pour signaux lumineux VII


Chapitre Norme

8 8602
Têtes verticales pour Page

signaux lumineux 3 4
NORME
de

Date

2016 12 15

1 Conducteur du module rouge : de couleur rouge.


Conducteur du module jaune : de couleur jaune.
Conducteur du module vert : de couleur brune.

Notes :
– la marque de commerce Molex est donnée à titre indicatif;
– les cotes sont en millimètres.

Figure 8602–2
Connecteurs pour feux verticaux

minimum (10 points de contact). Ces borniers 3.4 Essais


de raccordement doivent avoir des espace- Les têtes verticales doivent être soumises
ments minimaux de 11 mm entre les contacts. aux essais décrits dans la norme ST– 017B
Chaque lanterne pour signaux lumineux « Equipment and Material Standards of the
doit être munie d’un dispositif permettant Institute of Transportation Engineers: Vehicle
d’accepter un conduit de 50 mm. Traffic Control Signal Heads ».
Complément à la norme

Un diamètre nominal de 1,5 po (NPS –


Nominal Pipe Standard), mentionné dans 3.5 Étiquetage
la norme ITE, correspond à un diamètre exté- Une étiquette permanente doit être fixée
rieur de 48,26 mm (donc 50 mm). sur la surface intérieure de la première lan-
terne de la tête verticale (celle du bas) et sur
3.3 Fini extérieur la boîte de livraison. L’étiquette doit contenir
Les surfaces intérieures des visières et l’information suivante :
toutes les surfaces extérieures des lanternes – le nom du fabricant ou sa marque de
doivent avoir un fini noir. commerce;
Contenu normatif

– le modèle;
– le numéro de série;
– la date de fabrication.
Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES

VII 8.6 Têtes de feux pour signaux lumineux


Chapitre Norme

8 8602
Page Têtes verticales pour
4 4 signaux lumineux
NORME
de

Date

2016 12 15

3.6 Documentation
La documentation à fournir est la
suivante :
– la fiche technique et les instructions
d’installation, y compris, entre autres, les
exigences relatives aux couples de serrage
applicables et à l’installation des divers
éléments composant la tête verticale;
– le rapport des essais exigés dans la
section 3.4 de la présente norme;
– une attestation d’un laboratoire indépen-
dant et certifié démontrant la conformité
à la norme ST– 017B « Equipment and
Material Standards of the Institute of
Transportation Engineers: Vehicle Traffic
Control Signal Heads ».

Contenu normatif
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.6 Têtes de feux pour signaux lumineux VII


Chapitre Norme

8 8603
Têtes de feux pour piétons Page

à décompte numérique 1 3
NORME
de

Date

2016 12 15

1. Objet Les modules doivent être conformes à


la norme « Pedestrian Traffic Control Signal
La présente norme a pour objet de Indicators – Light Emitting Diode (LED) Signal
déterminer les exigences du Ministère en ce Modules ».
qui a trait aux caractéristiques et aux critères
d’évaluation des lanternes de tête de feux pour 3.1 Tête de feux
piétons à décompte numérique.
Les dimensions minimales de la tête de
feux, y compris les symboles et les chiffres,
2. Références sont spécifiées au Tome V – Signalisation
La présente norme renvoie à l’édition routière, chapitre 8 « Signaux lumineux », des-
la plus récente de chacun des documents sins normalisés 019 « Dimensions minimales
suivants : des feux pour piétons à décompte numérique
(têtes de feux verticales) » et 020 « Dimensions
NORMES minimales des feux pour piétons à décompte
numérique (têtes de feux horizontales et
ASSOCIATION CANADIENNE symboles combinés) ».
DE NORMALISATON
La conception des têtes de feux doit être
CSA C22.10 « Code de construction du conforme à la norme 8602 « Têtes verticales
Québec – Chapitre V – Électricité – Code pour signaux lumineux » en ce qui a trait aux
canadien de l’électricité, Première partie et composants, à la fixation et au fini extérieur.
modifications du Québec ».
CAN/CSA C22.2 no 0 « Exigences 3.2 Unité optique
générales – Code canadien de l’électricité, Les modules à diodes électrolumines-
Deuxième partie ». centes des têtes de feux pour piétons doivent
INSTITUTE OF TRANSPORTATION avoir un fond noir.
ENGINEERS
« Pedestrian Traffic Control Signal 4. Caractéristiques électriques
Indicators – Light Emitting Diode (LED) La tête de feux pour piétons doit être
Signal Modules ». conforme aux normes CSA C22.10 « Code de
MINISTÈRE DES TRANSPORTS, construction du Québec – Chapitre V – Électri-
DE LA MOBILITÉ DURABLE ET DE cité – Code canadien de l’électricité, Première
L’ÉLECTRIFICATION DES TRANSPORTS partie et modifications du Québec » et CAN/
CSA C22.2 no 0 « Exigences générales – Code
Tome V – Signalisation routière. canadien de l’électricité, Deuxième partie ».
Tome VII – Matériaux,
Norme 8602 « Têtes verticales pour signaux 4.1 Électricité
lumineux ». Pour chacun des modules, un ensemble de
connecteurs mâle/femelle à connexion rapide
3. Caractéristiques requises de marque Molex, ou l’équivalent compatible
La tête de feux pour piétons à décompte avec les équipements du Ministère, doit être
numérique inclut les modules à diodes élec- fourni et installé sur des fils, comme montré
Contenu normatif

troluminescentes (DEL) pour piétons. à la figure 8603–1.


Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES

VII 8.6 Têtes de feux pour signaux lumineux


Chapitre Norme

8 8603
Page Têtes de feux pour piétons
2 3 à décompte numérique
NORME
de

Date

2016 12 15

5. Caractéristiques L’étiquette doit contenir l’information


suivante :
opérationnelles
– le nom du fabricant ou sa marque de
commerce;
5.1 Affichage
– le modèle;
Les exigences concernant l’affichage et
le mode de fonctionnement des têtes de feux – le numéro de série;
pour piétons à décompte numérique sont pré- – la date de fabrication.
sentées au Tome V – Signalisation routière, Une partie ou la totalité de cette information
chapitre 8 « Signaux lumineux ». peut être regroupée et inscrite sous forme de
Les DEL doivent être assemblées de code. Si c’est le cas, une référence permet-
façon que, en cas de défectuosité partielle, tant de comprendre le code et d’en extraire
le réseau de distribution pour l’affichage des les renseignements exigés doit être fournie.
DEL assure que le message transmis ne sera
pas modifié. 8. Documentation
La documentation à fournir est la suivante  :
5.2 Programmation des phases
– le schéma électrique de conception;
Les options programmables, le micro-
contrôleur ou les interrupteurs de contrôle du – les dessins d’atelier signés et scellés par un
module à décompte doivent être accessibles, ingénieur membre en règle de l’Ordre des
directement ou par logiciel, pour permettre la ingénieurs du Québec, la fiche technique
programmation ou les mises à niveau. et les procédures d’installation, y compris,
entre autres, les exigences relatives aux
5.3 Protection couples de serrage applicables et à l’ins-
tallation des divers éléments composant
L’impédance de l’état de défaut (Failed la tête de feux pour piétons;
State Impedance) est exigée et doit être
conforme à la norme de l’Institute of Transpor- – le rapport des essais exigés dans la sec-
tation Engineers « Pedestrian Traffic Control tion 6 « Essais » de la présente norme;
Signal Indicators – Light Emitting Diode (LED) – une attestation d’un laboratoire indépen-
Signal Modules ». dant et certifié démontrant la conformité
à la norme « Pedestrian Traffic Control
6. Essais Signal Indicators – Light Emitting Diode
Complément à la norme

(LED) Signal Modules »;


Les têtes de feux pour piétons doivent être
soumises aux essais décrits dans la norme – un manuel et, si nécessaire, le logiciel de
« Pedestrian Traffic Control Signal Indicators – programmation.
Light Emitting Diode (LED) Signal Modules ».

7. Étiquetage
Une étiquette permanente doit être fixée
sur la surface intérieure d’une des lanternes
Contenu normatif

et sur la boîte de livraison.


MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.6 Têtes de feux pour signaux lumineux VII


Chapitre Norme

8 8603
Têtes de feux pour piétons Page

à décompte numérique 3 3
NORME
de

Date

2016 12 15

1 Conducteur du module à DEL de la main : de couleur orange.


Conducteur du module à DEL de la silhouette : de couleur bleue.

Notes :
– la marque de commerce Molex est donnée à titre indicatif;
– le calibre du conducteur doit être le même que celui du module avec lequel il sera utilisé;
– les cotes sont en millimètres.

Figure 8603–1
Connecteurs pour module à DEL pour piétons
Contenu normatif
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.7 Coffrets VII


Chapitre Norme

8 8700
Page

Boîtier des coffrets 1 4


NORME
de

Date

2016 12 15

1. Objet MINISTÈRE DES TRANSPORTS,


DE LA MOBILITÉ DURABLE ET DE
La présente norme a pour objet de déter- L’ÉLECTRIFICATION DES TRANSPORTS
miner les exigences du Ministère en ce qui
a trait aux caractéristiques générales des Tome VII – Matériaux,
boîtiers des coffrets. Norme 6201 « Boulons, tiges d’ancrage,
écrous et rondelles en acier ».
2. Références Norme 6401 « Aluminium ».
La présente norme renvoie à l’édition
la plus récente de chacun des documents 3. Fabrication
suivants : Les boîtiers doivent être fabriqués en acier
inoxydable conformément à la norme ASTM
NORMES A167 « Standard Specification for Stainless
and Heat-Resisting Chromium-Nickel Steel
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING Plate, Sheet, and Strip ». L’acier utilisé doit
AND MATERIALS être de type 304, calibre 14, et d’un fini de
ASTM A167 « Standard Specification for surface de type 2B au minimum, conformément
Stainless and Heat-Resisting Chromium- à la norme ASTM A480 / A480M « Standard
Nickel Steel Plate, Sheet, and Strip ». Specification for General Requirements for
ASTM A380 / A380M « Standard Practice Flat-Rolled Stainless and Heat-Resisting Steel
for Cleaning, Descaling, and Passivation Plate, Sheet, and Strip ».
of Stainless Steel Parts, Equipment, and Les exigences sont décrites dans les
Systems ». plans types :
ASTM A480 / A480M « Standard – PT2P– 260 « Exigences générales et
Specification for General Requirements for dimensions de coffrets »;
Flat-Rolled Stainless and Heat-Resisting – PT2P– 261 « Détails des coffrets et des
Steel Plate, Sheet, and Strip ». plaques de fond»;
ASTM A967 / A967M « Standard – PT2P– 262 « Détails des coffrets et des
Specification for Chemical Passivation plaques de fond »;
Treatments
for Stainless Steel Parts ». – PT2P– 263 « Fixation des coffrets sur fût »;
– PT2P– 270 « Coffret de branchement –
NATIONAL ELECTRICAL
Complément à la norme

Plaque de fond avec composants méca-


MANUFACTURERS ASSOCIATION niques »;
NEMA TS–2 « Traffic Controller Assemblies – PT2P– 280 « Coffret de branchement
with NTCIP Requirements ». 120/240 V et distribution 120 V pour
NEMA 250 « Enclosures for Electrical l’éclairage routier – Plaque de fond avec
Equipment (1000 Volts Maximum) ». composants mécaniques »;
ASSOCIATION CANADIENNE DE – PT2P– 282 « Coffret de branchement
NORMALISATION 347/600 V et distribution 347 V pour
CSA W47.1 « Certification des compagnies l’éclairage routier – Plaque de fond avec
Contenu normatif

de soudage par fusion de l’acier ». composants mécaniques »;


Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES

VII 8.7 Coffrets


Chapitre Norme

8 8700
Page

2 4 Boîtier des coffrets


NORME
de

Date

2016 12 15

– PT2P– 290 « Coffret pour feux de circu- Les ouvertures pratiquées dans les tôles
lation à 8 ou 16 relais – Plaque de fond doivent être percées selon les gabarits appro-
avec composants mécaniques»; priés. La périphérie des ouvertures doit être
– PT2P– 295 « Coffret de distribution 120 V lisse et sans bavure. En l’absence de conduit
pour feux clignotants simple intensité – ou de bague de raccordement, une gaine
Plaque de fond avec composants méca- protectrice doit être utilisée autour des trous
niques »; laissant le passage aux fils électriques.
– PT2P– 300 « Coffret pour système de Pour les coffrets de distribution et de
relève sur massif avec composants méca- contrôle pour feux de circulation, des renforts
niques et équipements »; pleine largeur vis-à-vis des brides d’attache
doivent être ajoutés pour assurer une plus
– PT2P– 305 « Coffret pour télésurveillance
grande rigidité.
et contrôle – Montage des composants
mécaniques et équipements »; Lors de l’utilisation d’une plaque de fond,
l’ouverture de la porte doit être égale ou
– PT2P– 310 « Coffret de branchement
supérieure à celle-ci pour qu’elle puisse sortir
120/240 V et distribution 120 V pour
librement.
panneau à messages variables et camé-
ras – Plaque de fond avec composants Les boîtiers doivent être conçus de
mécaniques »; manière que l’eau ne tombe pas à l’intérieur
du coffret lors de l’ouverture de la porte. De
– PT2P– 315 « Coffret de contrôle pour
plus, l’accumulation de neige ou de glace sur
panneau à messages variables et camé-
le coffret ou dans les gouttières ne doit pas
ras – Plaque de fond avec composants
empêcher l’ouverture de la porte.
mécaniques »;
Pour les coffrets de distribution et de
– PT2P– 325 « Coffret pour système de
contrôle pour feux de circulation, même
relève sur fût avec composants méca-
si ces composants ne font pas partie inté-
niques et équipements ».
grante de chaque coffret, prévoir l’espace
Les boîtiers doivent être certifiés 3R, nécessaire pour les éléments de montage
comme défini dans la norme NEMA 250 permettant le contrôle de deux phases pour
« Enclosures for Electrical Equipment piétons, au minimum, avec des boutons
(1000  Volts Maximum) ». d’appel à quatre fils et l’emploi de deux pan-
Toutes les surfaces internes et externes neaux de présignalisation « Préparez-vous à
des boîtiers doivent être propres, libres de arrêter ».
Complément à la norme

contaminants et exemptes d’aspérités et de Les boulons et les écrous doivent être


tout autre défaut. Les soudures internes et en acier inoxydable conformément à la
externes doivent être décapées et passivées. norme 6201 « Boulons, tiges d’ancrage,
Les procédures de traitement de l’en- écrous et rondelles en acier » (ASTM F593
semble des surfaces des boîtiers doivent être et ASTM F594 respectivement). Les autres
conformes à la pratique ASTM A380 / A380M matériaux de la quincaillerie doivent être en
« Standard Practice for Cleaning, Descaling, acier inoxydable de même type que les boulons
and Passivation of Stainless Steel Parts, et les écrous. L’emploi d’un système antides-
Equipment, and Systems » et à la norme serrage résistant aux vibrations est requis.
Contenu normatif

ASTM A967 / A967M « Standard Specifica- Pour tous les coffrets dont les dimensions
tion for Chemical Passivation Treatments for excèdent 610 mm en largeur et 915 mm en
Stainless Steel Parts ». hauteur, l’installation d’un dispositif de levage
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.7 Coffrets VII


Chapitre Norme

8 8700
Page

Boîtier des coffrets 3 4


NORME
de

Date

2016 12 15

pour la manipulation et le transport du coffret, Elles doivent être en aluminium et les


soudé sur le dessus du boîtier, est requise. alliages d’aluminium doivent être conformes à
la norme 6401 « Aluminium » du présent tome.
4. Porte Les plaques doivent être fixées sur des
La porte doit être fixée au coffret au moyen rails en « Z » et conçues de manière à pouvoir
d’une charnière dissimulée de type piano.  Elle être retirées librement sans avoir à enlever de
doit être munie d’un joint d’étanchéité sur tout composants.
le périmètre et s’appuyer sur un épaulement. Les plaques de fond fixées sur des rails en
Tous les coffrets dont les dimensions « Z » et sur un rail en « J » doivent être utilisées
excèdent 610 mm en largeur et 915 mm en pour les coffrets de branchement (CB1 et CB3),
hauteur doivent avoir une poignée cadenas- ainsi que pour les coffrets de branchement et
sable par le haut et une crémone à trois points de distribution pour l’éclairage routier (CEl et
de fixation et un système de retenue, per- CE3) et, enfin, pour le coffret de distribution
mettant de conserver la porte en position pour feux clignotants simple intensité (CCS).
ouverte, conforme à la norme NEMA TS–2 Pour les coffrets de distribution et de
« Traffic Controller Assemblies with NTCIP contrôle pour feux de circulation, la plaque de
Requirements ». fond doit être conçue de manière à pouvoir
La serrure de ces coffrets doit être posi- basculer librement vers l’avant au moyen de
tionnée de façon à ce qu’elle dégage le fonc- pentures sans rien accrocher.
tionnement complet de la poignée. Rails
Pour les coffrets de distribution et de Trois modèles de rails sont requis, soit
contrôle pour feux de circulation un portillon un en « Z » un en « J » et un rail DIN (« U »
doit être utilisé. Il doit avoir une porte avec ou « G »).
serrure, fixée sur une charnière et munie d’un « Z » : calibre 14 en acier inoxydable de
joint d’étanchéité sur tout le périmètre. type 304 perforé. Les trous doivent avoir
6,4 mm de diamètre et être espacés
5. Soudage de 15 mm c/c. Les trous doivent être
Le fabricant doit détenir une procédure de munis d’un dispositif de blocage pour
soudage et un système d’inspection basés écrous 10-32 aux endroits requis. Ce
sur la norme CSA W47.1 « Certification des modèle de rail est utilisé principalement
compagnies de soudage par fusion de l’acier ». pour fixer les composants électriques
plus lourds.
Complément à la norme

Pour les arêtes des boîtiers et les dispositifs


de levage, seules les soudures continues sont « J » : calibre 14 en acier inoxydable de
acceptées. Pour les supports de courroie et les type 304. Ce modèle de rail est uti-
charnières dissimulées de type piano, seuls lisé principalement pour supporter
les joints soudés sont acceptés. la plaque de fond et permettre de la
retirer librement sans avoir à retirer les
6. Montage composants.
« U » : perforé en acier zingué de modèle PR5
Plaque de fond et autres plaques (TS35/CF6).
de montage
Contenu normatif

« G » : perforé en acier zingué de modèle PR1


Les dimensions des plaques doivent être (TS321F6). Ce modèle de rail DIN est
conformes aux exigences du ministère des utilisé principalement pour les borniers
Transports. et les porte-fusibles.
Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES

VII 8.7 Coffrets


Chapitre Norme

8 8700
Page

4 4 Boîtier des coffrets


NORME
de

Date

2016 12 15

7. Porte-documents
Un porte-documents pour l’insertion des
plans doit être fourni avec chaque coffret et fixé
solidement sur la face intérieure de la porte du
boîtier. Le porte-documents doit résister lors
de manipulations à des températures variant
de - 34 à + 74 °C.

8. Identification
Le fabricant doit fixer une étiquette à
l’intérieur du boîtier à un endroit visible. Elle
doit porter la certification de l’étanchéité et
donner les renseignements suivants :
– le nom du fabricant ou sa marque de
commerce;
– le nom de l’organisme de certification,
le numéro de certification du fabricant et
l’identification « type 3R »;
– la date d’approbation;
– le code d’identification du coffret permet-
tant de le relier au lot de production auquel
il appartient.
Aucune marque de commerce ne doit être
apposée sur l’extérieur du boîtier.

Contenu normatif
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.7 Coffrets VII


Chapitre Norme

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Coffrets de branchement
Page
et de distribution 1 4
NORME
de
pour l’éclairage routier Date

2016 12 15

1. Objet coffrets » du présent tome et aux normes


CSA C22.10 « Code de construction du
La présente norme a pour objet de déter- Québec – Chapitre V – Électricité – Code
miner les exigences du Ministère en ce qui a canadien de l’électricité, Première partie et
trait aux caractéristiques de la partie électrique modifications du Québec » et CAN/CSA C22.2
des coffrets de branchement et de distribution no 0 « Exigences générales – Code canadien
pour l’éclairage routier. de l’électricité, Deuxième partie ».
Sauf indication contraire, cette norme
2. Références fait référence à des tensions et des courants
La présente norme renvoie à l’édition alternatifs.
la plus récente de chacun des documents Les coffrets et leur montage doivent être
suivants : approuvés conformément aux articles 2.024
à 2.028 de la norme CSA C22.10 « Code
NORMES de construction du Québec – Chapitre V –
Électricité – Code canadien de l’électricité,
ASSOCIATION CANADIENNE Première partie et modifications du Québec ».
DE NORMALISATION
Les coffrets de branchement et de distri-
CSA C22.10 « Code de construction du bution pour l’éclairage routier (120/240 V),
Québec – Chapitre V – Électricité – Code de deux à cinq circuits de dérivation, et les
canadien de l’électricité, Première partie et coffrets de branchement et de distribution
modifications du Québec ». pour l’éclairage routier (347/600 V), de deux
CAN/CSA C22.2 no 0 « Exigences à quatre circuits de dérivation doivent être
générales – Code canadien de l’électricité, fabriqués selon les formes et les dimensions
Deuxième partie ». exigées par le Ministère.
CSA C22.2 no 0.12 « Espace de câblage et Ces exigences sont indiquées dans les
espace de pliage de fils dans les boîtiers plans types :
pour appareils d’au plus 750 V ». – PT2P– 260 « Exigences générales et
CSA C22.2 no 14 « Appareillage industriel dimensions des coffrets »;
de commande ». – PT2P– 261 « Détails des coffrets et des
MINISTÈRE DES TRANSPORTS, plaques de fond »;
DE LA MOBILITÉ DURABLE ET DE – PT2P– 280 « Coffret de branchement
L’ÉLECTRIFICATION DES TRANSPORTS 120/140 V et distribution 120 V pour
Complément à la norme

Tome VII – Matériaux, l’éclairage routier – Plaque de fond avec


Norme 8201 « Fils et câbles électriques ». composants mécaniques »;
Norme 8700 « Boîtier des coffrets ». – PT2P– 281 « Coffret de branchement
120/140 V et distribution 120 V pour
3. Caractéristiques l’éclairage routier – Montage électrique
et équipements connexes »;
– PT2P– 282 « Coffret de branchement
3.1 Exigences générales
347/600 V et distribution 347 V pour
Les coffrets de branchement et de dis-
Contenu normatif

l’éclairage routier – Plaque de fond avec


tribution pour l’éclairage routier doivent être composants mécaniques »;
conformes à la norme 8700 « Boîtier des
Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES

VII 8.7 Coffrets


Chapitre Norme

8 8701
Coffrets de branchement
Page

2 4 et de distribution
NORME
de

Date
pour l’éclairage routier
2016 12 15

– PT2P– 283 « Coffret de branchement Les cosses des disjoncteurs doivent être


347/600 V et distribution 347 V pour séparées par une cloison de protection et
l’éclairage routier – Montage électrique pouvoir accepter des fils de type monocon-
et équipements connexes ». ducteur de calibre 8 à 1/0.
Les coffrets sont fournis avec deux  circuits L’isolation des disjoncteurs doit être
de dérivation, mais peuvent recevoir jusqu’à de 10 000 MΩ sous une tension de 5000 V
quatre ou cinq circuits de dérivation, selon courant continu.
le cas. Les disjoncteurs doivent aussi être
munis d’une plaque isolante et de boulons
3.1.1 Coffret interne certifié pour de fixation.
branchement Le nombre minimal de disjoncteurs requis
Un coffret interne certifié pour branche- est, sauf indication contraire :
ment complet (avec conduits, condulets, – pour une tension de 347/600 V :
bagues et connecteurs) doit être fixé dans le
coin supérieur gauche. Il doit être de type 3R, - 1 disjoncteur 3 pôles de 90 A,
conforme aux dimensions exigées par le - 6 disjoncteurs 1 pôle de 30 A;
Ministère. Il doit être muni d’un dispositif de – pour une tension de 120/240 V :
verrouillage par cadenas. - 1 disjoncteur 2 pôles de 90 A,
Ces exigences sont décrites dans les plans - 4 disjoncteurs 1 pôle de 30 A.
types PT1PC–03 ou PT1PC–04. Le coffret
certifié pour branchement peut être peint. 3.2.2 Contacteur
Il doit être certifié « CSA pour application L’isolation du contacteur doit être de
de branchement »; de ce fait, les borniers de 10 000 MΩ sous une tension de 5000 V courant
neutre, de mise à la terre et de continuité des continu entre les bornes de la bobine.
masses doivent être inclus et installés en usine.
La partie isolante et les parties exposées
du contacteur doivent avoir reçu un traitement
3.2 Composants électriques antifongique.
Une copie du schéma électrique de
Le contacteur doit posséder les caracté-
montage doit être fournie et insérée dans la
ristiques suivantes :
pochette du porte-documents.Tous les compo-
sants électriques doivent être approuvés CSA – type magnétique;
ou équivalent mentionné dans CSA C22.10 – trois pôles normalement ouverts;
Complément à la norme

« Code de construction du Québec – – courant alternatif maintenu de 80 A au


Chapitre V – Électricité – Code canadien de minimum;
l’électricité, Première partie et modifications
– conçu pour lampe à décharge ou pour
du Québec ».
équipement de type AC-1;
3.2.1 Disjoncteurs – tension d’opération de 600 V;
Les disjoncteurs doivent être de type – alimentation de la bobine à 120 V, 60 Hz.
thermomagnétique, avec un étalonnage
magnétique non ajustable et montés dans 3.2.3 Transformateur
Contenu normatif

un boîtier moulé. Un transformateur monophasé doit être


fourni pour les coffrets 347/600 V afin d’alimen-
ter la cellule photoélectrique. Il doit être d’une
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.7 Coffrets VII


Chapitre Norme

8 8701
Coffrets de branchement
Page
et de distribution 3 4
NORME
de
pour l’éclairage routier Date

2016 12 15

puissance de 350 VA. La tension au primaire être fourni et installé sur la borne principale
est de 347 V ou de 600 V et au secondaire, « noire » de ce dernier afin d’y raccorder le fil
de 120/240 V. d’alimentation du fusible du transformateur
de calibre 14.
3.2.4 Cellule photoélectrique
La cellule photoélectrique doit être 3.2.9 Bornier des conducteurs de
alimentée à 120 V, d’une puissance minimale continuité des masses
de 1800 VA et être conçue pour un usage Un bornier des conducteurs de continuité
extérieur. Un contact normalement fermé et des masses, comportant un minimum de
un dispositif de verrouillage avec prise femelle 10 points de raccordement et pouvant recevoir
de type verrou rotatif « twist lock » sont requis. des fils de calibre 4 à 14, doit être fourni et
La quincaillerie pour la fixation de la cellule fixé solidement à la plaque de fond au moyen
photoélectrique doit être fournie pour l’ins- de boulons et d’écrous à insertion de nylon.
tallation sur le chapeau au sommet d’un fût.
3.2.10 Câblage
3.2.5 Sélecteur à trois positions Tout le câblage de puissance (alimentation
Un sélecteur à 3 positions dans un boîtier et distribution) doit être de type RWU. Pour le
doit être fourni. Sa capacité doit être de 10 A câblage de contrôle, les types RWU et TWU
sous une tension de 600 V. sont acceptés. Le câblage doit correspondre
aux indications de la norme 8201 « Fils et
3.2.6 Porte-fusible et fusible câbles électriques » du présent tome.
3.2.6.1 Pour la cellule photoélectrique Le câblage doit être disposé, plié et attaché
Une borne de type « porte-fusible » pour en évitant tout dommage à la gaine isolante
fusible miniature pouvant être fixée sur les des conducteurs et des câbles. Les espace-
rails des modèles en « G » et en « U » doit ments entre les fils doivent être conformes
être fournie. Le porte-fusible doit être de type aux normes CSA C22.2 no 14 « Appareillage
industriel extrarobuste. industriel de commande » et CSA C22.2
no 0.12 « Espace de câblage et espace de
3.2.6.2 Pour le transformateur pliage de fils dans les boîtiers pour appareils
Une borne de type « porte-fusible » pour d’au plus 750 V ».
fusible de modèle GMA6 ou ATM pouvant être Lorsque l’exigent les normes CSA C22.10
fixée sur les rails des modèles en « G » et en « Code de construction du Québec –
« U » doit être fournie. Le porte-fusible doit Chapitre V – Électricité – Code canadien de
être de type industriel extrarobuste. l’électricité, Première partie et modifications
du Québec » et CAN/CSA C22.2 no  0 « Exi-
3.2.7 Bornes juxtaposables gences générales – Code canadien de l’élec-
Les bornes juxtaposables et leurs tricité, Deuxième partie », un fil de mise à la
accessoires de montage doivent être emboî- terre de couleur verte de calibre suffisant doit
tables, isolées à 600 V et capables de se fixer être installé entre le bornier de neutre et celui
sur les rails des modèles en « G » et en « U ». de mise à la terre.

3.2.8 Adaptateur pour conducteurs


Contenu normatif

de calibres différents
Un adaptateur conçu spécialement pour la
marque et le modèle de contacteur choisi doit
Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES

VII 8.7 Coffrets


Chapitre Norme

8 8701
Coffrets de branchement
Page

4 4 et de distribution
NORME
de

Date
pour l’éclairage routier
2016 12 15

4. Identification
4.1 Montage électrique
Sur la plaque de montage pour composants
électriques, le fournisseur responsable de la
partie électrique doit apposer une étiquette
portant la certification CSA, ou l’équivalent,
et donnant les renseignements suivants :
– le nom du fournisseur ou sa marque de
commerce;
– le nom ou le logo de l’organisme de
certification et le numéro de certification
du fournisseur;
– les caractéristiques électriques nominales
suivantes :
- la tension,
- la fréquence,
- le nombre de phases,
- le courant total en ampères;
– la date d’approbation.

4.2 Porte-fusible
Une étiquette doit être apposée près de
chaque porte-fusible donnant les renseigne-
ments sur le modèle et la capacité des fusibles
de remplacement. Elle doit être conforme aux
indications de la norme CSA C22.2 no 14
« Appareillage industriel de commande ».

4.3 Bornes
Une étiquette doit être apposée près de
chaque série de bornes et près du bornier
de mise à la terre et du bornier de continuité
des masses donnant les renseignements sur
la tension et l’équipement raccordé.
Contenu normatif
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.7 Coffrets VII


Chapitre Norme

8 8702
Page

Coffrets de branchement 1 2
NORME
de

Date

2016 12 15

1. Objet cité, Première partie et modifications du


Québec » et CAN/CSA C22.2 no 0 « Exigences
La présente norme a pour objet de générales – Code canadien de l’électricité,
déterminer les exigences du Ministère en ce Deuxième partie ».
qui a trait aux caractéristiques de la partie
électrique des coffrets de branchement pour Sauf indication contraire, cette norme fait
les systèmes électrotechniques. référence à des tensions et à des courants
alternatifs.
2. Références Les coffrets et leur montage doivent être
approuvés conformément aux articles 2.024
La présente norme renvoie à l’édition à 2.028 de la norme CSA C22.10 « Code de
la plus récente de chacun des documents construction du Québec – Chapitre V – Électri-
suivants : cité – Code canadien de l’électricité, Première
partie et modifications du Québec ».
NORMES Les coffrets de branchement doivent être
ASSOCIATION CANADIENNE fabriqués selon les formes et les dimensions
DE NORMALISATON exigées par le Ministère.
CSA C22.10 « Code de construction du Ces exigences sont décrites dans les
Québec – Chapitre V – Électricité – Code plans types :
canadien de l’électricité, Première partie et – PT2P– 260 « Exigences générales et
modifications du Québec ». dimensions des coffrets »;
CAN/CSA C22.2 no 0 « Exigences géné- – PT2P– 261 « Détails des coffrets et des
rales – Code canadien de l’électricité, plaques de fond »;
Deuxième partie ». – PT2P– 263 « Fixation des coffrets sur fût »;
CSA C22.2 no 0.12 « Espace de câblage et – PT2P– 270 « Coffret de branchement –
espace de pliage de fils dans les boîtiers Plaque de fond avec composants méca-
pour appareils d’au plus 750 V ». niques »;
CSA C22.2 no 14 « Appareillage industriel – PT2P– 271 « Coffret de branchement
de commande ». 120/240 V – Montage des composants
MINISTÈRE DES TRANSPORTS, électriques »;
DE LA MOBILITÉ DURABLE ET DE – PT2P– 272 « Coffret de branchement
L’ÉLECTRIFICATION DES TRANSPORTS 347/600 V – Montage des composants
Complément à la norme

Tome VII – Matériaux, électriques ».


Norme 8201 « Fils et câbles électriques ».
3.2 Composants électriques
Norme 8700 « Boîtier des coffrets ».
Une copie du schéma électrique de
montage doit être fournie et insérée dans la
3. Caractéristiques pochette du porte-documents. Tous les com-
posants électriques doivent être approuvés
3.1 Exigences générales CSA ou équivalent mentionné dans CSA
Les coffrets de branchement doivent C22.10 « Code de construction du Québec –
Contenu normatif

être conformes à la norme 8700 du présent Chapitre V – Électricité – Code canadien de


tome et aux normes CSA C22.10 « Code l’électricité, Première partie et modifications
de construction du Québec – Chapitre V – du Québec ».
Électricité – Code canadien de l’électri-
Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES

VII 8.7 Coffrets


Chapitre Norme

8 8702
Page

2 2 Coffrets de branchement
NORME
de

Date

2016 12 15

3.2.1 Disjoncteur Le câblage doit être disposé, plié et attaché


Le disjoncteur doit être de type thermo- en évitant tout dommage à la gaine isolante
magnétique, avec un étalonnage magnétique des conducteurs et des câbles. Les espace-
non ajustable et monté dans un boîtier moulé. ments entre les fils doivent être conformes
Les cosses du disjoncteur doivent être sépa- aux normes CSA C22.2 no 14 « Appareillage
rées par une cloison de protection et pouvoir industriel de commande » et CSA C22.2
accepter des câbles de type monoconducteur no 0.12 « Espace de câblage et espace de
de calibre 8 à 1/0. pliage de fils dans les boîtiers pour appareils
d’au plus 750 V ».
L’isolation du disjoncteur doit être de
10 000  MΩ sous une tension de 5000 V Un conducteur de mise à la terre de couleur
courant continu. verte de calibre 6 au minimum doit être installé
entre le bornier des conducteurs neutres et
Le disjoncteur doit aussi être muni d’une celui de mise à la terre.
plaque isolante et de boulons de fixation.
Le nombre minimal de disjoncteurs requis 4. Identification
est, sauf indication contraire :
pour l’éclairage routier : 4.1 Montage électrique
– pour une tension de 347/600 V : Sur la plaque de montage pour composants
- 1 disjoncteur 3 pôles de 90 A; électriques, le fournisseur responsable de la
– pour une tension de 120/240 V : partie électrique doit apposer une étiquette
- 1 disjoncteur 2 pôles de 90 A; portant la certification CSA, ou l’équivalent,
et donnant les renseignements suivants :
pour les signaux lumineux :
– le nom du fournisseur ou sa marque de
- 1 disjoncteur 2 pôles de 30 A. commerce;
3.2.2 Bornes juxtaposables – le nom ou le logo de l’organisme de
certification et le numéro de certification
Les bornes juxtaposables et leurs du fournisseur;
accessoires de montage doivent être de type
emboîtable, isolées à 600 V et pouvoir se fixer – les caractéristiques électriques nominales
sur les rails DIN de modèles en « G » et en « U ». suivantes :
- la tension,
3.2.3 Bornier de mise à la terre - la fréquence,
Un bornier de mise à la terre, comportant - le nombre de phases,
au minimum trois points de raccordement et
- le courant total en ampères;
pouvant recevoir des conducteurs de calibre 4
à 14, doit être fourni et fixé solidement à – la date d’approbation.
la plaque de fond au moyen de boulons et
d’écrous à insertion de nylon.

3.2.4 Câblage
Tout le câblage doit être de type RWU et
correspondre aux indications de la norme 8201
Contenu normatif

« Fils et câbles électriques » du présent tome.


MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.7 Coffrets VII


Chapitre Norme

8 8703
Coffrets de distribution et Page

de contrôle pour feux de circulation 1 4


NORME
de

Date

2016 12 15

1. Objet 3. Caractéristiques
La présente norme a pour objet de déter-
miner les exigences du Ministère en ce qui 3.1 Exigences générales
a trait aux caractéristiques électrique des Les coffrets pour feux de circulation à 8 ou
coffrets de distribution et de contrôle pour 16 relais doivent être conformes à la norme
feux de circulation. 8700 « Boîtier des coffrets » du présent cha-
pitre et aux normes CSA C22.10 « Code de
2. Références construction du Québec – Chapitre V – Électri-
cité – Code canadien de l’électricité, Première
La présente norme renvoie à l’édition la partie et modifications du Québec » et CAN/
plus récente des documents suivants : CSA C22.2 no 0 « Exigences générales – Code
canadien de l’électricité, Deuxième partie ».
NORMES
Sauf indication contraire, cette norme fait
ASSOCIATION CANADIENNE référence à des tensions et à des courants
DE NORMALISATION alternatifs.
CSA C22.10 « Code de construction du Les coffrets doivent être conçus pour
Québec – Chapitre V – Électricité – Code les contrôleurs « Advanced Transportation
canadien de l’électricité, Première partie et Controller (ATC) » dont les interfaces de
modifications du Québec ». connexion sont de type 1 - A1N, conformes
CAN/CSA C22.2 no 0 « Exigences à la norme NEMA TS–2 « Traffic Controller
générales – Code canadien de l’électricité, Assemblies with NTCIP Requirements ».
Deuxième partie ». Les coffrets et leur montage doivent être
CSA C22.2 no 14 « Appareillage industriel approuvés conformément aux articles 2.024
de commande ». à 2.028 de la norme CSA C22.10 « Code
de construction du Québec – Chapitre V –
NATIONAL ELECTRICAL Électricité – Code canadien de l’électricité,
MANUFACTURERS ASSOCIATION Première partie et modifications du Québec ».
NEMA TS–2 « Traffic Controller Assemblies Les coffrets pour feux de circulation à 8
with NTCIP Requirements ». ou 16 relais doivent être fabriqués selon les
NEMA 250 « Enclosures for Electrical formes et dimensions exigées par le Ministère.
Equipment (1000 Volts Maximum) ». Ces exigences sont décrites dans les
Complément à la norme

NTCIP–1202 « Object Definitions for plans types :


Actuated Traffic Signal Controller (ASC) – PT2P– 260 « Exigences générales et
Units ». dimensions des coffrets »;
INSTITUTE OF TRANSPORTATION – PT2P– 262 « Détail des coffrets et des
ENGINEERS plaques de fond »;
Advanced Transportation Controller (ATC). – PT2P– 263 «Fixation des coffrets sur fût »;
MINISTÈRE DES TRANSPORTS, – PT2P– 290 « Coffret pour feux de circu-
DE LA MOBILITÉ DURABLE ET DE lation à 8 ou 16 relais – Plaque de fond
L’ÉLECTRIFICATION DES TRANSPORTS avec composants mécaniques»;
Contenu normatif

Tome VII – Matériaux, – PT2P– 291 « Coffret pour feux de


Norme 8700 « Boîtier des coffrets ». circulation à 8 ou 16 relais, montage des
composants électriques ».
Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES

VII 8.7 Coffrets


Chapitre Norme

8 8703
Page Coffrets de distribution et
2 4 de contrôle pour feux de circulation
NORME
de

Date

2016 12 15

3.2 Composants électriques 3.2.6 Détecteurs de véhicule


Le coffret doit permettre l’utilisation de
3.2.1 Généralités huit détecteurs enfichables doubles et de
Le coffret doit être conçu pour 8 ou 16 relais deux interfaces enfichables de préemption;
de charge. Le coffret doit être câblé en « mode le support des détecteurs doit être entière-
de clignotement d’urgence tout rouge ». Tous ment câblé et fonctionnel. De plus, les sorties
les points de contact à 120 V doivent être iso- arrière des détecteurs (c’est-à-dire les entrées
lés ou protégés par un matériau diélectrique. du contrôleur) doivent être accessibles sur
une plaque de montage. Celle-ci doit être
3.2.2 Alimentation électrique sur un circuit imprimé, avec des bornes de
raccordement et une identification numérique
Un interrupteur permettant d’enlever séquentielle et ce, autant pour la détection
l’alimentation électrique du contrôleur et du par boucle que pour les appels de feux pour
moniteur de conflit, tout en conservant les piétons.
feux en mode clignotant, doit être installé à
l’intérieur de la porte d’accès du boîtier. 3.2.7 Portillon
Deux circuits de distribution électrique Quatre interrupteurs à bascule, situés dans
séparés doivent être prévus : un pour les élé- le portillon, doivent permettre les modes de
ments de contrôle, l’autre pour les accessoires fonctionnement suivants :
(éclairage, chauffage, etc.).
– interrupteur 1 : clignotant / automatique;
L’alimentation électrique doit intégrer des
filtres de lignes et des protections éprouvés – interrupteur 2 : manuel / automatique;
contre la foudre. Un éclairage d’appoint, – interrupteur 3 : avec / sans alimentation
contrôlé au moyen d’un interrupteur, doit être électrique;
installé dans le boîtier. Une prise de courant, – interrupteur 4 : fixe (rappel minimal) / à la
avec protection de mise à la terre, est aussi demande.
exigée. Le retour à la position « automatique » de
l’interrupteur 1 doit enclencher le redémarrage
3.2.3 Moniteur de conflit programmé du contrôleur.
L’ensemble des canaux du moniteur de Le contrôle « manuel», accessible par
conflit doit être facilement accessible et repé- l’interrupteur 2 doit être actionné au moyen
rable. Ils doivent être branchés un à un sur d’un bouton-poussoir muni d’un cordon d’envi-
les borniers des porte-fusibles. ron 2 m de long.
3.2.4 Relais de charge 3.2.8 Résistances de charge
L’ensemble des relais de charge doit être Une plaque de montage avec bornier doit
câblé et fonctionnel. Des cavaliers, à insérer être fournie. Elle doit inclure six résistances.
dans les borniers de relais inutilisés, doivent
être installés. Le montage peut être à résistances actives
ou être conçu de résistances de 2,2 kΩ, d’une
3.2.5 Relais de transfert puissance de 10 watts, à grande capacité de
dissipation de chaleur.
L’ensemble des relais de transfert doit être
Contenu normatif

câblé et fonctionnel. Cette plaque doit être accessible sans


avoir à abaisser la plaque de fond.
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.7 Coffrets VII


Chapitre Norme

8 8703
Coffrets de distribution et Page

de contrôle pour feux de circulation 3 4


NORME
de

Date

2016 12 15

3.2.9 Chauffage et ventilation Le câblage doit être d’une longueur


Des éléments de chauffage doivent être suffisante pour permettre, selon le cas, la
installés. Ils doivent être clairement identifiés manipulation des composants ou la réalisation
et inclure une protection physique. L’ensemble de deux modifications.
des éléments de chauffage ne doit pas excé-
der 150 watts. 3.2.12.1 Connexion des éléments
Un contrôle avec thermostats ajustables électriques
manuellement est exigé pour le chauffage et La connexion des éléments électriques
toute ventilation forcée. doit être faite par soudage ou au moyen de
Les thermodiscs sont interdits. cosses isolées.

3.2.10 Porte-fusible et fusible 3.2.12.2 Soudage des conducteurs


L’ensemble du bornier de raccordement Les conducteurs doivent être dégainés
des têtes de feux de circulation doit utiliser au maximum de 3 mm avant le joint. De plus,
des porte-fusibles de type industriel, à bou- le conducteur ne doit pas être marqué par
chon vissé et des fusibles miniatures à action le dégainage. Dans le cas où le câblage est
rapide, de (¼ po) de diamètre sur (1 ¼ po) de regroupé, il doit être attaché de façon à évi-
long et d’une capacité de 5A, pouvant se fixer ter d’endommager les gaines isolantes des
sur des rails DIN de modèle « U ». conducteurs. Tous les raccordements doivent
être attachés mécaniquement avant d’être
3.2.11 Bornes juxtaposables soudés. Si une gaine thermorétractable est
utilisée, elle doit avoir une longueur minimale
Les bornes juxtaposables et leurs de 20 mm excédant de chaque côté du fil
accessoires de montage doivent être de conducteur mis à nu.
type emboîtable, isolés à 600 V et fixables sur
les rails DIN de modèle « U ». 3.2.12.3 Raccordement aux bornes
3.2.12 Câblage Les cosses de raccordement situées à
l’arrière de la plaque de montage doivent
Le câblage doit être plié et attaché en être assemblées avec des rondelles
évitant tout dommage à la gaine isolante des autobloquantes.
conducteurs et des câbles. Les espacements
entre les fils doivent être conformes à la norme
CSA C22.2 no 14 « Appareillage industriel de 4. Identification
commande ».
Tous les conducteurs doivent être groupés 4.1 Montage électrique
dans une gaine protectrice. Les conducteurs Le fournisseur responsable du montage
avec connecteurs militaires ou de même type électrique doit apposer à l’intérieur de la porte
doivent être groupés dans une gaine souple du coffret une étiquette permanente autocol-
en polyester tressé, approuvé par le Labo- lante avec inscriptions indélébiles portant la
ratoire des assureurs du Canada (ULC) ou certification CSA, ou l’équivalent approuvé, et
l’équivalent, conformément aux températures donnant les renseignements suivants :
NEMA TS–2 « Traffic Controller Assemblies
Contenu normatif

– le nom du fournisseur ou sa marque de


with NTCIP Requirements ». commerce;
Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES

VII 8.7 Coffrets


Chapitre Norme

8 8703
Page Coffrets de distribution et
4 4 de contrôle pour feux de circulation
NORME
de

Date

2016 12 15

– le nom ou le logo de l’organisme de 4.4 Plaque de fond, plaques de


certification et le numéro de certification
du fournisseur; montage et contrôle
– les caractéristiques électriques nominales Une inscription lisible et permanente doit
suivantes : être utilisée pour identifier l’ensemble des
- la tension, la fréquence, le nombre bornes, des interrupteurs de contrôle et des
de phases et le courant total en supports de composants.
ampères,
- la date d’approbation.
5. Documentation
Les documents suivants doivent être
4.2 Porte-fusible fournis :
Une étiquette doit être apposée près de – le plan complet du montage électrique du
chaque série de porte-fusibles de même coffret, sur support électronique et papier;
calibre donnant l’information sur le modèle – la représentation de la localisation des
et la capacité des fusibles de remplacement. composants avec la référence au plan
Elle doit être conforme à la norme CSA électrique;
C22.2 no 14 « Appareillage industriel de – les fiches techniques des composants;
commande ». – un rapport de vérification du fonctionne-
ment du coffret avec un contrôleur ATC.
4.3 Bornes
Une étiquette doit être apposée près de
chaque série de bornes et près du bornier
des conducteurs de continuité des masses
donnant l’information sur la tension et l’équi-
pement raccordé.
Un bornier doit donner accès au rac-
cordement de 16 relais de charge, par une
numérotation de gauche vers la droite, en
respectant l’ordre vert-jaune-rouge par relais
(1V-1J-1R, 2V-2J-2R […] 16V-16J-16R). Cette
numérotation doit être reportée sur chacun
des câbles raccordés à chacune des bornes.
Pour ce faire, des bagues en vinyle de couleur
jaune ou blanche, avec lettrage noir lisible et
indélébile et adapté au diamètre des câbles,
doivent être utilisées.
Contenu normatif
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.7 Coffrets VII


Chapitre Norme

8 8704
Coffrets de distribution pour feux Page

clignotants simple intensité 1 3


NORME
de

Date

2016 12 15

1. Objet CSA C22.10 « Code de construction du


Québec – Chapitre V – Électricité – Code cana-
La présente norme a pour objet de déter- dien de l’électricité, Première partie et modifi-
miner les exigences du Ministère en ce qui cations du Québec » et CAN/CSA C22.2 no 0
a trait aux caractéristiques électriques des « Exigences générales – Code canadien de
coffrets de distribution pour feux clignotants l’électricité, Deuxième partie ».
simple intensité.
Sauf indication contraire, cette norme fait
référence à des tensions et à des courants
2. Références alternatifs.
La présente norme renvoie à l’édition la Les coffrets et leur montage doivent être
plus récente des documents suivants : approuvés conformément aux articles 2.024
à 2.028 de la norme CSA C22.10 « Code de
NORMES construction du Québec – Chapitre V – Électri-
cité – Code canadien de l’électricité, Première
ASSOCIATION CANADIENNE partie et modifications du Québec ».
DE NORMALISATION
Les coffrets de distribution pour feux
CSA C22.10 « Code de construction du clignotants simple intensité doivent être
Québec – Chapitre V – Électricité – Code fabriqués selon les formes et les dimensions
canadien de l’électricité, Première partie et exigées par le ministère des Transports.
modifications du Québec ».
Ces exigences sont décrites dans les
CAN/CSA C22.2 no 0 « Exigences plans types :
générales – Code canadien de l’électricité,
Deuxième partie ». – PT2P– 260 « Exigences générales et
dimensions des coffrets »;
CSA C22.2 no 0.12 « Espace de câblage et
espace de pliage de fils dans les boîtiers – PT2P– 261 « Détails des coffrets et des
pour appareils d’au plus 750 V ». plaques de fond »;
CSA C22.2 no 14 « Appareillage industriel – PT2P– 263 « Fixation des coffrets sur fût »;
de commande ». – PT2P– 295 « Coffret de distribution 120 V
pour feux clignotants simple intensité –
MINISTÈRE DES TRANSPORTS, Plaque de fond avec composants méca-
DE LA MOBILITÉ DURABLE ET DE niques »;
L’ÉLECTRIFICATION DES TRANSPORTS
– PT2P– 296 « Coffret de distribution 120 V
Tome VII – Matériaux,
Complément à la norme

pour feux clignotants simple intensité –


Norme 8201 « Fils et câbles électriques ». Montage des composants électriques ».
Norme 8502 « Relais pour clignotants ».
Norme 8700 « Boîtier des coffrets ». 3.2 Composants électriques
Une copie du schéma électrique de mon-
3. Caractéristiques physiques tage doit être fournie et insérée dans le porte-
documents. Tous les composants électriques
3.1 Exigences générales doivent être approuvés CSA ou l’équivalent
mentionné dans CSA C22.10 « Code de
Les coffrets de distribution pour feux
Contenu normatif

construction du Québec – Chapitre V – Électri-


clignotants simple intensité doivent être cité – Code canadien de l’électricité, Première
conformes à la norme 8700 « Boîtier des partie et modifications du Québec ».
coffrets » du présent chapitre et aux normes
Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES

VII 8.7 Coffrets


Chapitre Norme

8 8704
Page Coffrets de distribution pour feux
2 3 clignotants simple intensité
NORME
de

Date

2016 12 15

3.2.1 Porte-fusible et fusible être conformes aux normes CSA C22.2 no 14
« Appareillage industriel de commande » et
Pour les sorties des modules à diodes CSA C22.2 no 0.12 « Espace de câblage et
Une borne de type « porte-fusible » pour espace de pliage de fils dans les boîtiers pour
fusible miniature pouvant se fixer sur les rails appareils d’au plus 750 V ».
DIN de modèles en « G » et en « U » doit être Le câblage doit être conforme aux
fournie. Le porte-fusible doit être de type exigences des CSA C22.10 « Code de
industriel extrarobuste. construction du Québec – Chapitre V – Électri-
Pour l’alimentation cité – Code canadien de l’électricité, Première
Une borne de type « porte-fusible » pour partie et modifications du Québec » et CAN/
fusible de modèle KTK pouvant se fixer sur les CSA C22.2 no 0 « Exigences générales – Code
rails DIN de modèle en « G » doit être fournie. canadien de l’électricité, Deuxième partie ».
Le porte-fusible doit être de type industriel
extrarobuste. 3.2.6 Soudage des éléments
électriques
3.2.2 Bornes juxtaposables Les conducteurs doivent être dégainés
Les bornes juxtaposables et leurs au maximum de 3 mm avant le joint. De plus,
accessoires de montage doivent être de type le conducteur ne doit pas être marqués par
emboîtable, isolés à 600 V et fixables sur les le dégainage. Dans le cas où le câblage est
rails DIN de modèles en « G » et en « U ». regroupé, il doit être attaché de façon à éviter
d’endommager les gaines isolantes des
3.2.3 Base de relais pour feux conducteurs.
clignotants Tous les raccordements doivent être atta-
La base de relais doit permettre d’utiliser chés mécaniquement avant d’être soudés.
les relais spécifiés à la norme 8502 « Relais Si une gaine thermorétractable est utilisée, elle
pour clignotants ». doit avoir une longueur minimale de 20 mm
excédant de chaque côté du fil mis à nu.
3.2.4 Bornier de mise à la terre
Un bornier de mise à la terre, comportant 4. Identification
un minimum de trois points de raccordement et
pouvant recevoir des conducteurs de calibre 4 4.1 Montage électrique
à 14, doit être fourni et fixé solidement à Sur la plaque de montage pour compo-
la plaque de fond au moyen de boulons et sants électriques, le fournisseur responsable
d’écrous autobloquants. du montage électrique doit apposer une
étiquette portant la certification CSA, ou
3.2.5 Câblage l’équivalent, et donnant les renseignements
Tout le câblage doit satisfaire aux suivants :
exigences de la norme 8201 « Fils et câbles – le nom du fournisseur ou sa marque de
électriques » du présent tome. commerce;
Le câblage doit être disposé, plié et – le nom ou le logo l’organisme de certi-
attaché en évitant tout dommage à la gaine fication et le numéro de certification du
Contenu normatif

isolante des conducteurs et des câbles. Les fournisseur;


espacements entre les conducteurs doivent
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.7 Coffrets VII


Chapitre Norme

8 8704
Coffrets de distribution pour feux Page

clignotants simple intensité 3 3


NORME
de

Date

2016 12 15

– les caractéristiques électriques nominales


suivantes :
- la tension,
- la fréquence,
- le nombre de phases,
- le courant total en ampères;
– la date d’approbation.

4.2 Porte-fusible
Une étiquette doit être apposée près
de chaque porte-fusible donnant l’information
sur le modèle et la capacité des fusibles de
remplacement. Elle doit être conforme à la
norme CSA C22.2 no 14 « Appareillage indus-
triel de commande ».

4.3 Bornes
Une étiquette doit être apposée près de
chaque série de bornes et près du bornier
des conducteurs de continuité des masses
donnant l’information sur la tension et l’équi-
pement raccordé.
Contenu normatif
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.8 Panneaux à messages variables VII


Chapitre Norme

8 8801
Panneaux à messages variables Page

à usage permanent 1 12
NORME
de

Date

2016 12 15

1. Objet ASSOCIATION CANADIENNE


DE NORMALISATION
La présente norme a pour objet de déter-
miner les exigences du Ministère en ce qui CSA C22.10 « Code de construction du
a trait aux caractéristiques générales des Québec – Chapitre V – Électricité – Code
panneaux à messages variables (PMV) à canadien de l’électricité, Première partie et
usage permanent. modifications du Québec ».
CSA C22.2 no 14 « Appareillage industriel
2. Références de commande ».
CSA SPE–1000 « Model Code for the field
Sauf indication contraire, la présente Evaluation of Electrical Equipment ».
norme renvoie à l’édition la plus récente des
documents suivants : ELECTRONIC COMPONENTS,
ASSEMBLIES & MATERIALS
NORMES EIA 310–E « Cabinets, Racks, Panels, and
AMERICAN ARCHITECTURAL Associated Equipment ».
MANUFACTURERS ASSOCIATION MINISTÈRE DES TRANSPORTS,
AAMA 2605 « Voluntary Specification, DE LA MOBILITÉ DURABLE ET DE
Performance Requirements and Test L’ÉLECTRIFICATION DES TRANSPORTS
Procedures for Superior Performing Organic Tome V – Signalisation routière.
Coatings on Aluminum Extrusions and Tome VII – Matériaux,
Panels  ».
Norme 8700 « Boîtier des coffrets ».
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING
NATIONAL ELECTRICAL
AND MATERIALS
MANUFACTURERS ASSOCIATION
ASTM B117 « Standard Practice for
NEMA TS–4 « Hardware Standards for
Operating Salt Spray (Fog) Apparatus ».
Dynamic Message Signs (DMS) with NTCIP
ASTM D1654 « Standard Test Method for Requirements ».
Evaluation of Painted or Coated Specimens
NEMA 250 « Enclosures for Electrical
Subjected to Corrosive Environments ».
Equipment (1000 Volts Maximum) ».
ASTM D1730 « Standard Pratices for
Preparation of Aluminium and Aluminium- NATIONAL TRANSPORTATION
Alloy Surfaces for Painting ». COMMUNICATIONS FOR ITS PROTOCOL
ASTM D3359 « Standard Test Methods for NTCIP 1103 « Transportation Management
Measuring Adhesion by Tape Test ». Protocols ».
ASTM D3363 « Standard Test Method for NTCIP 1201 « Global Object Definitions ».
Film Hardness by Pencil Test ». NTCIP 1203 « Object Definitions for
ASTM D7091 « Standard Practice Dynamic Message Signs ».
for Nondestructive Measurement of NTCIP 2101 « PPP/RS232 ».
Dry Film Thickness of Nonmagnetic NTCIP 2104 « Ethernet ».
Coatings Applied to Ferrous Metals and NTCIP 2202 « Internet (TCP/IP and UDP/IP) ».
Nonmagnetic, Nonconductive Coatings
Contenu normatif

Applied to Non-Ferrous Metals ».


Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES

VII 8.8 Panneaux à messages variables


Chapitre Norme

8 8801
Page Panneaux à messages variables
2 12 à usage permanent
NORME
de

Date

2016 12 15

ORGANISATION INTERNATIONALE Le coffret de distribution et de contrôle


DE NORMALISATION et le coffret de relève du PMV doivent être
ISO 8601 « Éléments de données et for- conformes à la norme 8700 « Boîtier des
mats d’échange – Échange d’information – coffrets » du présent tome.
Représentation de la date et de l’heure ». Ces mêmes coffrets doivent tenir compte
des exigences des plans types :
3. Caractéristiques – PT2P– 260 « Exigences générales et
dimensions des coffrets »;
3.1 Exigences générales – PT2P– 261 « Détails des coffrets et des
Les PMV sont des dispositifs lumineux plaques de fond »;
permettant de transmettre différents mes- – PT2P– 310 « Coffret de branchement
sages en temps réel aux usagers de la route. 120/240 V et distribution 120 V pour
Cette norme couvre tous les types de panneau à messages variables et camé-
PMV permanents utilisés par le Ministère. ras – Plaque de fond avec composants
Ils doivent être conformes au chapitre 8 mécaniques»;
« Signaux lumineux » du Tome V – Signalisa- – PT2P– 311 « Coffret de branchement
tion routière. 120/240 V et distribution 120 V pour pan-
Les PMV doivent être à affichage pleine neau à messages variables et caméras –
matrice, pouvant afficher des caractères Montage des composants électriques »;
alphanumériques, des pictogrammes ou les – PT2P– 320 « Coffret d’accumulateurs pour
deux simultanément et utiliser des diodes panneau à messages variables – Montage
électroluminescentes jaunes. des composants électriques ».
Ils doivent pouvoir être gérés selon dif-
férents modes de communication à distance 3.2 Caractéristiques de l’affichage
autant que par branchement direct. L’affichage des PMV doit être conforme aux
Les éléments de base d’un PMV sont : exigences du chapitre 8 « Signaux lumineux »
– le caisson, destiné à recevoir la face avant du Tome V – Signalisation routière en ce qui
et les éléments électroniques du système concerne, notamment :
d’affichage. Selon le cas, un caisson de – les dimensions minimales de la face avant
type walk-in, pouvant permettre les opé- du caisson;
rations d’entretien; – la largeur minimale de l’écran de contraste;
Complément à la norme

– tout le câblage permettant l’interconnexion – les caractéristiques d’une bordure rétro-


des équipements fournis avec le PMV; réfléchissante optionnelle;
– les équipements nécessaires au contrôle – les distances minimales de visibilité et de
et au fonctionnement du PMV; lisibilité.
– l’unité d’alimentation sans coupure (ASC) Les cartes de la matrice d’affichage doivent
requise pour la gestion des pannes d’ali- être identiques et interchangeables. Elles
mentation; doivent pouvoir être remplacées facilement
– les logiciels d’opération et d’entretien en sans outillage spécial.
français.
Contenu normatif

Les PMV doivent respecter la figure


8801–1.
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.8 Panneaux à messages variables VII


Chapitre Norme

8 8801
Panneaux à messages variables Page

à usage permanent 3 12
NORME
de

Date

2016 12 15
Contenu normatif

Figure 8801–1
Schémas types d’installation d’un panneau à messages variables
Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES

VII 8.8 Panneaux à messages variables


Chapitre Norme

8 8801
Page Panneaux à messages variables
4 12 à usage permanent
NORME
de

Date

2016 12 15

3.2.1 Photométrie chage doit être conforme aux exigences de la


Les limites de chromacité des DEL de norme NEMA TS–4 « Hardware Standards for
l’affichage, les valeurs d’intensité lumineuse Dynamic Message Signs (DMS) with NTCIP
minimales et maximales, de jour et de nuit, Requirements ».
l’uniformité de l’affichage et le rapport de Ce système doit comprendre trois cellules
contraste doivent satisfaire aux exigences photoélectriques permettant de contrôler
de la norme NEMA TS–4 « Hardware Stan- automatiquement l’intensité du panneau.
dards for Dynamic Message With NTCIP Celle-ci doit cependant pouvoir être ajustable
Requirements ». manuellement.
Une cellule doit être orientée loin de
3.2.2 Diodes la lumière directe et fonctionner pour des
Le choix des diodes doit répondre aux opérations jusqu’à 100 lux.
exigences de la norme NEMA TS–4 « Hard- Les deux autres cellules doivent être
ware Standards for Dynamic Message Signs orientées dans des directions opposées et
(DMS) with NTCIP Requirements ». perpendiculaires au caisson, une vers l’amont
de la route et l’autre vers l’aval. Elles doivent
3.2.3 Définition de l’affichage fonctionner jusqu’à 100 000 lux.
Le pixel doit apparaître comme un point Les niveaux d’intensité du mode automa-
et non comme des diodes individuelles. Le tique doivent être ajustables par le Ministère
diamètre du pixel et la distance de centre à selon une table de référence du logiciel.
centre entre les pixels doivent être conformes
au tableau 8801–1. 3.3 Caractéristiques mécaniques du
3.2.4 Adaptation de l’affichage à la caisson
luminosité ambiante Les caractéristiques mécaniques viennent
compléter les exigences des plans types struc-
Les PMV doivent être munis d’un système turaux pour chaque type de PMV et les plans
d’asservissement progressif de l’intensité types d’installation produits par le Ministère.
lumineuse afin de gérer l’affichage en fonction
des conditions de luminosité ambiante. L’affi-

Tableau 8801–1
Complément à la norme

Spécification des pixels

Caractéristiques Types de PMV (1)


des pixels 1er 2e 3e 4e
Hauteur des
400 mm 300 mm 450 mm 300 mm
caractères (H)
Distance de centre Uniforme Uniforme Uniforme Uniforme
à centre des pixels à 57 mm à 43 mm à 64 mm à 43 mm
Contenu normatif

Diamètre du pixel Uniforme de Uniforme de Uniforme de Uniforme de


(7 à 13 % de H) 28 à 52 mm 21 à 39 mm 32 à 59 mm 21 à 39 mm
1. Comme défini au Tome V – Signalisation routière, chapitre 8 « Signaux lumineux ».
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.8 Panneaux à messages variables VII


Chapitre Norme

8 8801
Panneaux à messages variables Page

à usage permanent 5 12
NORME
de

Date

2016 12 15

3.3.1 Face avant 3.3.5 Peinture


La face avant comprend un masque et un Pour le recouvrement noir mat du masque
écran de contraste noirs, un écran de protec- et de l’écran de contraste, le fabricant doit
tion transparent et une matrice d’affichage, utiliser un système de peinture approuvé
auxquels on peut ajouter une pellicule rétro- par le Ministère. Les fiches techniques de la
réfléchissante (voir figure 8801–1). peinture, de ses composants, et la description
L’écran de protection doit être fait de poly- complète de la méthode de préparation des
carbonate transparent résistant aux rayons UV. pièces doivent être soumises pour l’approba-
Il doit être fabriqué de façon à empêcher un tion du Ministère. Le traitement préparatoire
gondolement ou une flexion excessive. Il ne de l’aluminium doit être fait selon la norme
doit pas toucher la matrice d’affichage. ASTM ASTM D1730 « Standard Pratices for
Preparation of Aluminium and Aluminium-Alloy
Cette surface transparente doit être recou-
Surfaces for Painting ».
verte d’un masque de contraste en aluminium
d’épaisseur d’au moins 2,3 mm (jauge 11). Le système de peinture doit respecter les
Ce masque doit avoir des ouvertures unique- normes et les exigences du tableau 8801–2.
ment en face des pixels. Une évaluation du système de peinture
Un système prévenant la condensation ou doit être faite par un laboratoire indépendant
la formation de givre doit être installé. certifié ISO 9001 afin de démontrer qu’on
satisfait à ces exigences.
3.3.2 Accès La préparation et le recouvrement
Lors de l’emploi d’un caisson de type des échantillons de plaques et des pièces
walk-in, la porte d’accès doit s’ouvrir vers d’extrusion d’aluminium devant servir aux
l’extérieur et être verrouillable. Un système essais doivent être effectués en présence du
de retenue, permettant de conserver la représentant du laboratoire indépendant qui
porte en position ouverte, doit être installé effectuera par la suite les essais. Le rapport
et être conforme aux exigences de la norme de l’évaluation doit inclure une description de
NEMA TS–4 « Hardware Standards for la procédure de préparation de la surface de
Dynamic Message Signs (DMS) with NTCIP l’aluminium et de l’application du revêtement
Requirements ». et les valeurs d’épaisseur du film sec, détermi-
nées selon la norme ASTM D7091 « Standard
3.3.3 Étanchéité Practice for Nondestructive Measurement of
Comme décrit dans la norme NEMA TS–4 Dry Film Thickness of Nonmagnetic Coatings
« Hardware Standards for Dynamic Message Applied to Ferrous Metals and Nonmagnetic,
Signs (DMS) with NTCIP Requirements », la Nonconductive Coatings Applied to Non-
certification 3R est exigée, conformément à la Ferrous Metals ». Ce rapport devra être remis
norme NEMA 250 « Enclosures for Electrical pour l’approbation du Ministère avant l’utilisa-
Equipment (1000 Volts Maximum) ». tion du système de peinture.

3.3.4 Ventilation, chauffage et filtres 3.4 Caractéristiques


Lorsqu’ils sont présents, la ventilation, le environnementales
contrôle de température et les filtres antimous- Les principaux composants, y compris le
Contenu normatif

tiques doivent être conformes aux exigences contrôleur, les blocs d’alimentation, les inter-
de la norme NEMA TS–4 « Hardware Stan- faces entrées/sorties, les cartes d’affichage,
dards for Dynamic Message Signs (DMS) with les interfaces de communication et les capteurs
NTCIP Requirements ».
Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES

VII 8.8 Panneaux à messages variables


Chapitre Norme

8 8801
Page Panneaux à messages variables
6 12 à usage permanent
NORME
de

Date

2016 12 15

Tableau 8801–2
Exigences pour le système de peinture
Essai selon Paramètre à
Critère d’acceptation
la norme évaluer
Après l’exposition au brouillard salin et lorsqu’examiné à l’œil nu,
Résistance
ASTM B117 le feuil de peinture ne doit pas présenter de cloquage, de corro-
au brouillard
ASTM D1654 sion ou d’autres défauts au-delà de 2 mm de chaque côté d’une
salin durant
AAMA 2605 incision en X. De plus, il ne doit pas avoir de cloquage ni de cor-
3000 heures
rosion sur plus de 3 % de la surface du feuil non associée au X.
Aucun décollement ni écaillage ne doit être décelé
ASTM D3359 Adhérence
(degré de performance 5A ou 5B).
Aucune rupture du feuil ne doit être constatée après l’utilisation
ASTM D3363 Dureté
d’un crayon de grade « H ».

environnementaux, doivent être conformes 3.5.2 Alimentation électrique


aux exigences de la norme NEMA TS–4 Le courant maximal de chaque PMV ne
« Hardware Standards for Dynamic Message doit pas dépasser 40A équilibré sur chacune
Signs (DMS) with NTCIP Requirements ». des lignes pour un système à 120/240V CA.
Les caractéristiques de température, Le calcul de la charge maximale doit être
d’humidité, de résistance aux vibrations et de conforme aux exigences de la norme
précision de l’horlogerie doivent satisfaire au NEMA TS–4 « Hardware Standards for
minimum à ces exigences. Dynamic Message Signs (DMS) with NTCIP
Requirements ».
3.5 Caractéristiques électriques Lorsque le caisson est de type walk-in,
un panneau de distribution secondaire pour
3.5.1 Généralités l’alimentation électrique des principaux équi-
Tous les systèmes du PMV doivent être pements doit être installé dans le caisson.
conformes à la norme CSA C22.10 « Code
de construction du Québec – Chapitre V – 3.5.3 Protections
Électricité – Code canadien de l’électricité, Un système de protection des contrôleurs
Première partie et modifications du Québec ». et de ses interfaces contre les bruits électroma-
Le montage des équipements doit suivre gnétiques et les surtensions électriques doit
les recommandations de la CSA SPE–1000 être prévu, et les liens de communication et
« Model Code for the field Evaluation of Elec- d’alimentation électrique doivent inclure des
trical Equipment » en appliquant la norme suppresseurs de surtension. Ces exigences
CSA C22.2 no 14 « Appareillage industriel de doivent être conformes à la norme NEMA TS–4
commande ». « Hardware Standards for Dynamic Message
Signs (DMS) with NTCIP Requirements ».
Contenu normatif
MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES Tome

8.8 Panneaux à messages variables VII


Chapitre Norme

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3.5.4 Circuits imprimés Deux prises électriques doubles doivent être


La fabrication des circuits imprimés doit installées à chacune des extrémités. Elles
répondre aux exigences de la norme NEMA doivent être de type à disjoncteur différentiel
TS–4 « Hardware Standards for Dynamic (DDFT).
Message Signs (DMS) with NTCIP Require- Dans le coffret de contrôle, une lampe pour
ments ». Les deux faces doivent être enduites éclairage intérieur et une barre multiprise à
d’un scellant pour prévenir l’oxydation. six sorties doivent être installées.
Les prises doivent être de 15A, 120V CA
3.5.5 Câblage et connecteurs certifiées CSA selon la norme CSA C22.10
L’installation du câblage doit être conforme « Code de construction du Québec –
aux exigences de la norme NEMA TS–4 Chapitre V – Électricité – Code canadien de
« Hardware Standards for Dynamic Message l’électricité, Première partie et modifications
Signs (DMS) with NTCIP Requirements ». du Québec ».
Les différents câbles doivent cheminer
proprement et être regroupés pour permettre 3.6 Relève en cas de panne
un accès facile aux composants. de courant
Ils doivent être identifiés au moyen d’éti-
quettes ou de bagues en vinyle adaptées au 3.6.1 Alimentation sans coupure
diamètre des câbles, fixées et indélébiles. Chaque PMV doit posséder une unité d’ali-
Aucune épissure n’est permise. Tous mentation sans coupure (ASC) qui permettra
les connecteurs doivent être à verrouillage, de conserver les données de programmation
polarisés et permettre au moins 50 cycles pendant 10 minutes au minimum.
d’utilisation. Tous les raccordements doivent
3.6.2 Système de relève
être attachés mécaniquement avant d’être
soudés. Lorsque le fonctionnement du PMV est
relevé par un système avec accumulateurs,
3.5.6 Contrôleurs, blocs la durée de l’autonomie doit être spécifiée au
d’alimentation et chargeurs moment de l’achat. De plus, les accumulateurs
doivent être situés dans un coffret installé sur
Les connexions entre le contrôleur, les un massif de fondation. Pour établir le nombre
blocs d’alimentation et les chargeurs doivent d’accumulateurs nécessaires, il faut respecter
respecter les exigences de la norme NEMA les critères suivants :
TS–4 « Hardware Standards for Dynamic
Message Signs (DMS) with NTCIP Require- – l’autonomie de fonctionnement continue
ments ».Tous ces éléments doivent être munis désirée du PMV;
de témoins lumineux permettant de valider les – l’affichage d’un damier avec l’intensité des
différents états d’opération. diodes à 50 %.

3.5.7 Accessoires 3.7 Contrôleur


Dans un caisson de type walk-in, un
système d’éclairage avec grille de protection 3.7.1 Caractéristiques du contrôleur
doit être installé. Il doit être contrôlé par un Le contrôleur doit être de type industriel,
Contenu normatif

interrupteur situé près de la porte d’accès, être muni d’une interface locale avec écran
relié à une minuterie d’extinction réglable. et clavier, et respecter les exigences de la
norme NEMA TS–4 « Hardware Standards for
Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES

VII 8.8 Panneaux à messages variables


Chapitre Norme

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Dynamic Message Signs (DMS) with NTCIP Il doit être en mesure de détecter différents
Requirements ». Le logiciel d’application du problèmes de fonctionnement, conformément
contrôleur doit être installé en usine. Les à la norme NEMA TS–4 « Hardware Standards
données ou la mise à jour doivent pouvoir être for Dynamic Message Signs (DMS) with NTCIP
téléchargées à distance. Requirements ».
Le contrôleur doit être installé dans un À la suite de la détection d’un problème,
châssis de 482,6 mm conforme à la norme l’information doit être conservée tant que le
de l’EIA, 310–E « Cabinets, Racks, Panels, contrôleur n’a pas fonctionné normalement
and Associated Equipment ». pendant 30 minutes au minimum ou tant que
Cette valeur correspond au châssis de le contrôleur n’a pas reçu une demande de
(19 po), comme spécifié dans la norme EIA. remise à zéro provenant du centre de contrôle.
Une horloge de surveillance (chien de En tout temps, chaque erreur décelée
garde) doit permettre de détecter tout pourra être transmise au centre de contrôle
problème de fonctionnement du contrôleur et sous forme d’alarme si une demande est faite
de le redémarrer. par ce dernier.

3.7.2 Horlogerie 3.8.2 Alarmes


La précision de l’horloge interne du contrô- Au minimum, les évènements suivants
leur, son affichage et son ajustement aux doivent générer une alarme correspondante  :
changements d’heure doivent être conformes – mauvais fonctionnement des cellules
à la norme NEMA TS–4 « Hardware Standards photoélectriques;
for Dynamic Message Signs (DMS) with NTCIP – dépassement des seuils minimaux et
Requirements ». Elle doit pouvoir être syn- maximaux des températures;
chronisée avec celle du centre de contrôle,
– ouverture des portes;
au moment d’une communication.
– absence et retour de l’alimentation élec-
L’heure et la date doivent être conformes
trique;
à la norme ISO 8601 « Éléments de données
et formats d’échange – Échange d’informa- – mauvais fonctionnement des ventilateurs;
tion – Représentation de la date et de l’heure », – pixels demeurant toujours allumés ou
en utilisant le format suivant : aaaa-mm-jj toujours éteints;
T heure:minute:seconde. – mauvais fonctionnement des cartes
Exemple pour l’affichage de l’horlogerie : d’affichage;
Complément à la norme

2010-04-01T13:01:02 représente 1 minute et – perte de communication entre le contrôleur


2 secondes après 13 heures le 1er avril 2010 et les cartes d’affichage.
(la majuscule T est employée pour séparer les
éléments de la date et de l’heure). 4. Logiciels d’opération,
3.8 Surveillance d’édition et d’entretien
3.8.1 Généralités 4.1 Généralités
Le contrôleur doit être capable de faire L’exploitation des PMV doit respecter le
Contenu normatif

un diagnostic du message réellement affiché chapitre 8 « Signaux lumineux » du Tome V –


sur le PMV. Signalisation routière.
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Elle doit être conforme à la norme Le logiciel d’opération doit permettre la


NEMA TS–4 « Hardware Standards for surveillance des PMV. Au minimum, il doit
Dynamic Message Signs (DMS) with NTCIP permettre :
Requirements ». – de diagnostiquer les contrôleurs et d’impri-
Les PMV doivent pouvoir être supervisés mer ces diagnostics;
avec une interface « usager » conçue par le – de visualiser et diagnostiquer les diffé-
Ministère ou par le fabricant. L’interface rentes alarmes;
doit être conforme au protocole de communi-
– de diagnostiquer, sur l’ensemble de la
cation NTCIP décrit dans la section 5.3
matrice d’affichage, l’état des pixels;
« Protocole ».
– de visionner les pixels allumés en temps
Les logiciels doivent être compatibles avec
réel;
le système d’exploitation utilisé par le Minis-
tère. Ils doivent être accessibles au moyen – d’effectuer une scrutation de plusieurs
d’un mot de passe et posséder deux niveaux PMV à une fréquence programmable,
d’utilisateurs : opérateur (accès restreint) et autant sur les PMV en réseau que les PMV
administrateur (plein pouvoir). isolés; cette scrutation doit pouvoir être
interrompue facilement en cas d’urgence,
4.2 Logiciel d’opération notamment pour l’envoi d’un message.
Le logiciel d’opération doit pouvoir faire Le logiciel d’opération doit pouvoir faire
la configuration des PMV et l’archivage des l’affichage de messages. Au minimum, il doit
données. Au minimum, il doit permettre : permettre :
– de configurer à distance un PMV; – lorsque la communication est établie avec
– de programmer à distance les seuils de un PMV, l’envoi rapide, soit en moins de
température; cinq secondes, d’un message alphanu-
mérique, d’un pictogramme ou les deux
– de programmer des paramètres de télé- simultanément à partir d’une seule fenêtre
communication tels que des accès IP, des d’application et avec deux opérations aux
numéros de téléphone avec leur code maximum : sélection d’un message et envoi
régional, les préfixes de sortie et d’inter- au PMV pour qu’il s’affiche;
urbain;
– d’afficher, à partir d’une banque de mes-
– d’archiver automatiquement les para- sages située dans le centre de contrôle,
mètres de configuration; des messages sur un ou plusieurs PMV;
– d’archiver automatiquement, d’une façon – de programmer une vitesse d’alternance
continue et dans un fichier texte, toutes des phases de message jusqu’à une fré-
les actions exécutées, telles que les dia- quence d’un changement de 10 secondes,
gnostics reçus et les messages affichés, par incrément d’un dixième (1/10) de
avec l’heure et la date, accompagnés des seconde;
nom, numéro et adresse du PMV; le nom
– de chercher un message dans une liste
des champs doit être conservé comme
en utilisant les fonctionnalités standard de
suit, sans espace : recherche, par exemple en trouvant le nom
[identification_du_pmv];[adresse_du_ d’un message en entrant ses premières
pmv];[message];
Contenu normatif

lettres;
[code_erreur];[operateur];[date];[heure]. – d’afficher continuellement un message à
deux phases;
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– de regrouper deux  messages à une phase 4.4 Logiciel d’entretien


à partir d’une banque de messages dis- Le logiciel d’entretien doit pouvoir faire
tincts et de l’afficher immédiatement sur des mises au point des PMV. Au minimum, il
un PMV; doit permettre :
– de programmer une durée maximale de – de prendre le contrôle localement ou à
temps pendant laquelle un PMV n’a pas distance du PMV;
eu de communication avec un centre de
contrôle, provoquant ainsi l’affichage d’un – d’établir un diagnostic rapide et précis de
message par défaut (habituellement un défauts, notamment la détection de sous-
affichage éteint); ensembles défectueux;
– éteindre l’affichage. – de mettre en évidence un problème de
communication entre le contrôleur et le
4.3 Logiciel d’édition centre de contrôle;
Le logiciel d’édition doit pouvoir faire la – d’afficher un damier, un damier inversé ou
mise en forme des messages à afficher sur le différents affichages de tests;
PMV. Au minimum, il doit permettre : – de diagnostiquer l’ensemble des alarmes;
– d’importer les pictogrammes du chapitre 8 – de vérifier la transmission des données
« Signaux lumineux » du Tome V – Signa- entre les différents éléments de contrôle :
lisation routière; - contrôleur,
– de créer ou modifier des pictogrammes à - interfaces,
partir d’un éditeur graphique;
- cartes d’affichage;
– de sauvegarder, d’effacer et de renommer
des messages; – de vérifier l’intégrité du logiciel d’applica-
tion du contrôleur.
– d’utiliser un clavier français;
– d’utiliser, au minimum, les fontes de 5. Communications
caractère mentionnées au chapitre 8
« Signaux lumineux » du Tome V – Signa- 5.1 Généralités
lisation routière;
Les interfaces de communication du
– de justifier, centrer ou positionner les contrôleur doivent être conformes aux exi-
messages, automatiquement ou manuel- gences de la norme NEMA TS–4 « Hardware
lement, verticalement ou horizontalement; Standards for Dynamic Message Signs (DMS)
– de garder un espacement paramétrable with NTCIP Requirements ».
de 1 à 2 pixels entre deux caractères;
– de simuler et imprimer un message en 5.2 Ports de communication
respectant la résolution et les dimensions Le contrôleur doit être muni d’au moins
de la matrice d’affichage ainsi que celles deux ports de communication Ethernet avec
de la fonte utilisée; des connecteurs de type RJ-45. Le contrôleur
– de permettre la création, la modification doit être accessible en utilisant les numéros
et la sauvegarde de différentes fontes de de port disponibles au Ministère.
caractères.
Contenu normatif
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5.3 Protocole – l’utilisation de tous les logiciels, avec les


commandes d’affichage de messages et
5.3.1 Généralités l’emploi des fontes obligatoires;
Le protocole de communication doit être – les essais de redémarrage;
conforme aux normes NTCIP « National – la programmation et la lecture des photo-
Transportation Communication for ITS Pro- cellules;
tocol ». Une copie de la base de données
– la simulation des alarmes et la vérification
(MIB – Management Information Base) doit
de l’archivage des évènements;
être fournie dans un format texte.
– la simulation de bris, tels que le débran-
Les groupes et les objets sont définis
chement de cartes d’affichage et le bris
dans les normes NTCIP 1103 « Transportation
de pixel;
Management Protocols, Section 8 – Security »,
NTCIP 1201 « Global Object Definitions » et – la vérification de la durée du système de
NTCIP 1203 « Object Definitions for Dynamic relève, si présent;
Message Signs », y compris les sections 3.6.11 – la vérification de la communication au
et 5.12 pour le support graphique, NTCIP 2101 moyen des modems ou des interfaces de
« PPP/RS232 », NTCIP  2104 « Ethernet » et communication nécessaires.
NTCIP 2202 « Internet (TCP/IP and UDP/IP) ».
7. Inscriptions
5.3.2 Sécurité
Une plaque signalétique permanente doit
Le contrôleur ne doit procéder aux actions être installée près de ou sur la porte d’accès
ordonnées par le logiciel d’opération ou par la du côté intérieur du caisson. Elle doit inclure
console d’entretien qu’à la suite de la valida- le nom du fabricant, le modèle, le numéro de
tion de sécurité selon la norme NTCIP 1103 série, le poids total, la surface avant exposée
« Transportation Management Protocols, au vent, la charge électrique et la date de
Section 8 – Security ». fabrication du caisson de type walk-in.
6. Essais et approbations Une affiche doit être installée à l’extérieur,
près de la porte d’accès, obligeant l’emploi
Les essais et les approbations listés dans d’une lampe de poche pour les employés ayant
le tableau 8801–3 sont exigés. à travailler à l’intérieur du caisson.
De plus, avant l’installation, des essais
doivent être effectués pour s’assurer que le 8. Documentation
PMV est pleinement fonctionnel. Une documentation complète doit être
Ces essais doivent inclure au minimum : fournie. Elle doit comprendre au minimum :
– la validation du temps maximal pour l’envoi – les manuels d’installation, d’opération et
d’un message, comme exigé dans la d’entretien de tout l’équipement du PMV;
section 4.2; – la version à jour des logiciels d’opération,
– l’opération continue du PMV durant d’édition et d’entretien installés;
48 heures avec un changement de – la version à jour du micrologiciel (firmware)
message toutes les minutes; du contrôleur;
Contenu normatif

– l’activation de l’ensemble des pixels de – les mises à jour subséquentes; les mises
la matrice; à jour doivent être fournies d’une façon
automatique et le détail de celles-ci doit
être documenté;
Tome MATÉRIAUX ÉLECTRIQUES

VII 8.8 Panneaux à messages variables


Chapitre Norme

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12 12 à usage permanent
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– les rapports de conformité; – les calculs de charge pour le système de


– la description du système de peinture, y relève;
compris la méthode de préparation des – la méthode pour permettre la mise hors
pièces métalliques avant l’application du service complète du système de relève au
revêtement; moment de l’entretien;
– les fiches techniques de la peinture et la – la liste des pièces de rechange nécessaires,
méthode de préparation des pièces; y inclus au minimum celles qui sont indi-
– les fiches techniques des composants; quées dans la norme NEMA TS–4 « Hard-
ware Standards for Dynamic Message
– les plans électriques et électrotechniques
Signs (DMS) with NTCIP Requirements ».
de raccordement du système;

Tableau 8801–3
Essais et approbations

Article Essais Preuves de conformité exigées


NTCIP
5.3 Conformité des groupes et objets Rapport d’un laboratoire indépendant
NEMA TS–4
3.2.1 Rapport de contraste, intensités lumineuses Rapport d’un laboratoire indépendant
et longueur d’onde de l’affichage
3.3.3 Étanchéité 3R selon la procédure de Rapport du fabricant
NEMA 250
3.4 Températures Rapport d’un laboratoire indépendant
3.4 Vibrations Rapport d’un laboratoire indépendant
3.3.5 Peinture
Système de peinture Approbation du Ministère
Fiches techniques et méthode de Approbation du Ministère
préparation des pièces
Vérification de l’épaisseur du feuil de recou- Rapport d’un laboratoire indépendant certifié
vrement selon la norme ASTM D7091. ISO 9001 et approbation du Ministère
3.5.1 Certification CSA C22.10
Montage électrique Rapport de certification avec sceau de CSA,
ULC ou tout autre organisme reconnu par le
Code électrique Canadien
6.0 Essais de pré-installation Rapport du fabricant
Contenu normatif
Tome

VII
Chapitre

9
MATÉRIAUX POUR
L’AMÉNAGEMENT PAYSAGER Page

i
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2020 12 15

Table des matières


9.1 Matériaux pour l’aménagement
paysager
9101 Matériaux pour l’aménagement
paysager
Tome

VII
Chapitre

9
MATÉRIAUX POUR
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L’AMÉNAGEMENT PAYSAGER
ii
Date

2020 12 15

Liste des tableaux


9.1 Matériaux pour l’aménagement
paysager
9101 Matériaux pour l’aménagement
paysager

Tableau 9101–1
Paramètres et méthodes d’analyse
pour la terre végétale 3

Tableau 9101–2
Paramètres et méthodes d’analyse
pour le terreau 3

Tableau 9101–3
Composition chimique
de la terre végétale 4

Tableau 9101–4
Composition chimique du terreau 4
MATÉRIAUX POUR L’AMÉNAGEMENT PAYSAGER Tome

9.1 Matériaux pour l’aménagement paysager VII


Chapitre Norme

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1 10
l’aménagement paysager
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2020 12 15

1. Objet AUTRES DOCUMENTS


La présente norme a pour objet de détermi- CENTRE D’EXPERTISE EN ANALYSE
ner les exigences du Ministère en ce qui a trait ENVIRONNEMENTALE DU QUÉBEC
aux caractéristiques et aux critères d’évalua- MA. 100 – Gran. 2.0 « Détermination de la
tion des matériaux servant à l’aménagement granulométrie ».
paysager des infrastructures routières.
Pour tous les projets réalisés à des fins CONSEIL DES PRODUCTIONS
autres qu’ornementales, la Loi sur l’aména- VÉGÉTALES DU QUÉBEC
gement durable du territoire forestier (RLRQ, 880162 « Méthodes d’analyse des sols, des
chapitre A-18.1) s’applique. fumiers et des tissus végétaux ».
930158 « Mise à jour – Méthodes d’analyse
2. Références des sols, des fumiers et des tissus
végétaux ».
La présente norme renvoie à l’édition la
plus récente des normes suivantes : V9706 « 2e mise à jour – Méthodes
d’analyse des sols, des fumiers et des
NORMES tissus végétaux ».

BUREAU DE NORMALISATION 3. Définitions


DU QUÉBEC
Les définitions suivantes s’appliquent à
CAN/BNQ 0413–200 « Amendements la présente norme :
organiques – Composts ».
Amendement
BNQ 0419–070 « Amendements minéraux – Substance incorporée à un sol pour le rendre
Pierre à chaux naturelle ». plus fertile.
BNQ 0605–300 « Produits de pépinières et Compost
de gazon ». Produit solide mature issu du compostage, qui
MINISTÈRE DES TRANSPORTS est un procédé dirigé de bio-oxydation d’un
DU QUÉBEC substrat organique hétérogène solide incluant
Tome VII – Matériaux, une phase thermophile.
Norme 1101 « Classification des sols ». Engrais à base organique
Engrais contenant au moins 15 % de matières
Norme 4105 « Émulsions de bitume ». organiques d’origine animale ou végétale.
Gouvernement du Québec Engrais à libération lente
Loi sur l’aménagement durable du territoire Engrais traité de manière à produire une
forestier (RLRQ, chapitre A-18.1). dissolution retardée des éléments solubles
et mobiles. Il existe différentes appellations :
Gouvernement du Canada « à solubilité contrôlée ou lente », « à action
Loi sur les engrais (L.R.C., 1985, ch. F-10). lente », « à solubilisation progressive ou retar-
Loi sur les semences (L.R.C., 1985, ch. S-8). dée », « engrais enrobé », « engrais résiné »
Loi sur les produits antiparasitaires ou « engrais retard ».
(L.C., 2002, ch. 28).
Contenu normatif
Tome MATÉRIAUX POUR L’AMÉNAGEMENT PAYSAGER

VII 9.1 Matériaux pour l’aménagement paysager


Chapitre Norme

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Matériaux pour
2 10
l’aménagement paysager
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2020 12 15

Engrais de source naturelle Zone de rusticité


Engrais entièrement composé de substances La rusticité est basée sur la tolérance des
organiques et de minéraux. Ces minéraux plantes aux conditions climatiques et à la
sont obtenus par broyage mécanique de durée moyenne de la période sans gel. Le
gisements naturels sans aucun recours au classement des zones est basé sur les zones
traitement chimique ou synthétique. canadiennes de rusticité, élaborées par Agri-
Engrais de synthèse culture et Agroalimentaire Canada.
Engrais granulaire ou liquide obtenu par voie
chimique, par mélange ou par les deux à la fois. 4. Caractéristiques requises
Herbicides
Substances chimiques utilisées pour la 4.1 Échantillonnage et analyse
destruction totale ou sélective des plantes. des sols
Inoculant
Micro-organismes placés dans un substrat de 4.1.1 Terre végétale et terreau
culture, un sol, un compost ou des semences.
Le volume total du matériel utilisé doit être
Insecticides et fongicides mélangé pour le rendre homogène avant la
Substances chimiques utilisées pour le prise d’échantillons pour analyse.
contrôle des insectes et des maladies.
Pour l’échantillonnage, on utilisera un
Matières fertilisantes contenant propre et sec pour le mélange des
Engrais destinés à entretenir ou à améliorer échantillons, et des contenants ou des sacs
la nutrition des végétaux et l’activité biologique stériles et étiquetés pour les échantillons à
des sols. conserver ou à expédier au laboratoire.
Matières résiduelles fertilisantes L’échantillonnage doit être représentatif
Matières ou objets périmés, mis au rebut ou des sources d’approvisionnement et des
autrement rejetés, dont l’emploi est destiné à variations importantes du sol à analyser.
entretenir ou à améliorer, séparément ou Pour chaque source d’approvisionnement, on
simultanément, la nutrition des végétaux ainsi prélève au hasard, sur une profondeur de 0 à
que les propriétés physiques et chimiques et 15 cm, 12 échantillons ou plus de 250 ml. Les
l’activité biologique des sols. fragments de plantes doivent être enlevés. Le
Mycorhize sol ne doit pas être manipulé avec les mains.
Association symbiotique du mycélium d’un On mélange entre eux les 12 échantillons
champignon avec les racines d’une plante pour en extraire 2 échantillons représentatifs
supérieure. de 500 ml chacun pour la terre végétale et de
Terre végétale 750 ml chacun pour le terreau. L’un de ces
Sol dont les propriétés le rendent propice à échantillons doit être expédié à un labora-
la croissance des végétaux. toire aux fins d’analyse, alors que l’autre sera
Tourbe conservé par le Ministère.
Résidus organiques qui se forment dans les Les tableaux 9101–1 et 9101–2 présentent
tourbières par décomposition partielle des les paramètres et méthodes d’analyse pour
végétaux, dans un milieu de très grande la terre végétale et le terreau.
humidité et d’anaérobie.
Contenu normatif
MATÉRIAUX POUR L’AMÉNAGEMENT PAYSAGER Tome

9.1 Matériaux pour l’aménagement paysager VII


Chapitre Norme

9 9101
Matériaux pour Page

3 10
l’aménagement paysager
NORME
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2020 12 15

Tableau 9101–1 Tableau 9101–2


Paramètres et méthodes d’analyse pour la Paramètres et méthodes d’analyse pour le
terre végétale terreau

Paramètres Méthodes (1) Paramètres Méthodes (1)

Préparation des échantillons Préparation des échantillons


PR-1 PR-1
de sol de sol
pH eau PH-1 pH eau PH-1
pH tampon PH-2 Matière organique MA-2
Matière organique MA-1 ou MA-2 Phosphore ME-3
Phosphore ME-3 Potassium ME-3
Potassium ME-3 Magnésium ME-3
Calcium ME-3 Capacité d’échange cationique CA-1
Sodium ME-3 Conductivité CO-1
Granulométrie GR-1 Simplifiée ou
Granulométrie
officielle (2)
1. Méthodes décrites dans les documents 880162
« Méthodes d’analyse des sols, des fumiers et des 1. Méthodes décrites dans les documents 880162
tissus végétaux », 930158 « Mise à jour – « Méthodes d’analyse des sols, des fumiers et des
Méthodes d’analyse des sols, des fumiers et des tissus végétaux », 930158 « Mise à jour –
tissus végétaux » et V9706 « 2e mise à jour – Méthodes d’analyse des sols, des fumiers et des
Méthodes d’analyse des sols, des fumiers et des tissus végétaux » et V9706 « 2e mise à jour –
tissus végétaux ». Méthodes d’analyse des sols, des fumiers et des
tissus végétaux ».
2. Méthodes décrites dans le document MA. 100 –
Gran. 2.0 « Détermination de la granulométrie ».
4.1.2 Compost
L’échantillonnage et l’analyse du compost
doivent répondre aux exigences de la norme
CAN/BNQ 0413–200 « Amendements orga- supérieure (horizon A) d’un champ (type 1)
niques – Composts ». ou d’un terrain boisé (type 1 et type 2). La
L’échantillonnage et les analyses sont terre végétale doit respecter les exigences
effectués avant la livraison. du tableau 9101–3.
Un deuxième échantillonnage sera effec- La texture de la terre végétale doit corres-
tué sur le compost immédiatement après la pondre aux critères suivants :
livraison. – être un sable silteux (SM), un sable argi-
leux (SC), un silt (ML) (OL) ou une argile
4.2 Terre végétale (CL) selon la norme 1101 « Classification
des sols »;
La terre végétale doit contenir entre 3 et
20 % de matières organiques (base sèche). ou
Elle doit être fertile et friable. La densité – avoir une texture autre qu’un sable pur
selon la classification agronomique
Contenu normatif

apparente des sols ne doit pas dépasser


1800 kg/m3. La terre végétale doit provenir des des sols (Commission canadienne de
150 à 250 premiers millimètres de la couche pédologie).
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VII 9.1 Matériaux pour l’aménagement paysager


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Tableau 9101–3
Composition chimique de la terre végétale
Paramètres Sols légers Sols moyens et lourds
pH eau 5  pH  7,5 5,5  pH  7,5
Phosphore (ppm) ≥ 27 ≥ 54
Potassium (ppm) ≥ 45 ≥ 90
Calcium (ppm) ≤ 4000 ≤ 4000
Sodium (ppm) ≤ 135 ≤ 135

4.2.1 Type 1 Tableau 9101–4


Composition chimique du terreau
La terre végétale de type 1 doit être
exempte de débris ligneux et de pierres dont Paramètres Valeurs
les dimensions dépassent 50 mm. Au moins
90 % de la masse des matériaux d’origine pH 6,0 à 7,0
minérale doit passer par le tamis de 5 mm. Capacité d’échange
≥ 10
cationique (CEC)
4.2.2 Type 2 Conductivité électrique
La terre végétale de type  2 provient géné-  3,5
(mS/cm)
ralement d’un terrain boisé. La terre végétale Phosphore (ppm) ≥ 40
de type 2 doit être exempte de débris ligneux
dépassant 300 mm et de pierres dont les Potassium (ppm) ≥ 100
dimensions dépassent 50 mm. Au moins 90 %
de la masse des matériaux d’origine minérale
doit passer par le tamis de 5 mm. 4.4 Amendements
Les amendements les plus couramment
4.3 Terreau utilisés sont des substances organiques,
Le terreau doit contenir entre 6 % et 30 % calciques, sulfuriques ou autres que l’on
de matières organiques (base sèche). Sa incorpore aux sols pour en améliorer les
granulométrie doit appartenir à l’une des propriétés physiques ou chimiques, dont la
classes texturales agronomiques suivantes : structure, le pH et la capacité absorbante.
limon, loam limoneux, loam sableux, sable Les principaux amendements sont présentés
loameux. ci-après.
Le terreau doit être homogène et exempt
de cailloux, de débris ligneux ou de corps
étrangers de plus de 25 mm de diamètre.
Le tableau 9101–4 présente la composi-
tion chimique du terreau.
Contenu normatif
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9.1 Matériaux pour l’aménagement paysager VII


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4.4.1 Tourbe 4.4.2 Chaux agricole


La tourbe se trouve dans le milieu La chaux agricole est un carbonate ou
organique des tourbières dégagées de leur un hydrate de calcium utilisé pour neutraliser
couverture végétale vivante. Elle se divise l’acidité du sol et pour activer l’absorption des
en deux classes : la tourbe horticole et la fertilisants par les plantes. Elle doit respecter
tourbe humus. les exigences de la norme BNQ 0419–070
« Amendements minéraux – Pierre à chaux
4.4.1.1 Tourbe horticole naturelle ».
La tourbe horticole se situe sur l’échelle
de degré de décomposition Von Post entre 4.4.3 Chaux hydratée
H2 et H4. Elle se trouve généralement dans La chaux hydratée est un hydroxyde de
les couches supérieures d’une tourbière. calcium (Ca(OH)2) et provient de l’hydratation
Sa couleur varie du blond au brun pâle. Ses de la chaux calcinée. Le pouvoir neutralisant
résidus organiques sont peu décomposés et de la chaux hydratée est de 136 %.
leur structure est identifiable.
Un morceau de tourbe horticole récolté 4.4.4 Soufre élémentaire
en milieu naturel et pressé dans la main Le soufre élémentaire est employé comme
laisse écouler entre les doigts une eau sans amendement minéral pour diminuer l’alcalinité
résidu de couleur variant du jaune pâle au du sol. Il est commercialisé sous forme de
brun foncé. La tourbe horticole améliore le poudre.
drainage, l’aération et la capacité de rétention
d’eau des sols auxquels elle est incorporée. 4.4.5 Compost
La tourbe horticole a un contenu en poids Le compost de type B, A ou AA doit
de 2 à 12 % de cendres et de 88 à 98 % de répondre aux exigences de la norme CAN/
matières organiques. BNQ 0413–200 « Amendements organiques –
Composts ».
4.4.1.2 Tourbe humus
La tourbe humus est le type de tourbe 4.4.6 Matières résiduelles
le plus couramment utilisé par le Ministère. fertilisantes
Elle est communément nommée « mousse En plus des composts, des terreaux et du
de tourbe ». bois raméal fragmenté, qui sont des matières
La tourbe humus se situe sur l’échelle de résiduelles fertilisantes utilisées régulièrement
décomposition Von Post entre H4 et H6. Elle par le Ministère, les biosolides municipaux et
se trouve généralement dans les couches de papetières, les cendres et autres résidus
inférieures d’une tourbière. Sa couleur varie reconnus par le ministère de l’Environnement
du brun foncé au noir. Ses résidus organiques et de la Lutte contre les changements cli-
sont décomposés et leur structure ne peut matiques (MELCC) peuvent être utilisés sur
pas être identifiée. Un morceau de tourbe recommandation du Ministère seulement. Un
humus récolté en milieu naturel et pressé dans certificat d’autorisation du MELCC peut être
la main laisse écouler entre les doigts une nécessaire pour les travaux d’épandage et
eau noire contenant de nombreux débris. La pour l’entreposage temporaire sur les lieux
tourbe humus a un contenu en poids de 12 à d’épandage.
Contenu normatif

30 % de cendres et de 70 à 88 % de matières


organiques.
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VII 9.1 Matériaux pour l’aménagement paysager


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4.5 Sol non revêtu de terre Les semences de ce mélange à gazon


doivent être de catégorie Canada no 1 et ne
végétale doivent pas être enrobées.
Le sol en place doit être un sol qui satis- Les légumineuses employées doivent
fait aux critères décrits à l’article 4.2 « Terre être inoculées avec leur bactérie spécifique
végétale », sauf pour la quantité minimale de de façon à favoriser la formation de nodules.
matières organiques (< 3 %). L’inoculant doit être mélangé avec la semence
avant le semis. L’entrepreneur doit suivre les
4.6 Matières fertilisantes recommandations du fabricant de l’inoculant.
Tout engrais produit industriellement doit
respecter la Loi sur les engrais (L.R.C., 1985, 4.8 Mycorhizes
ch. F-10) du gouvernement du Canada. Un Les mycorhizes peuvent servir à l’implan-
engrais est généralement composé de trois tation de végétaux ligneux ou herbacés. Les
éléments nutritifs, soit l’azote, le phosphore et endomycorhizes favorisent plusieurs espèces
le potassium. Par exemple, l’engrais 12-16-8 végétales, notamment les arbres et arbustes
contient 12 % d’azote (N), 16 % d’acide phos- feuillus, ainsi que les plantes herbacées
phorique (P2O5) et 8 % de potasse (K2O). annuelles et vivaces. Les ectomycorhizes
Les principaux engrais utilisés sont : conviennent à un nombre plus limité d’es-
pèces, notamment les conifères, mais aussi
– les engrais de synthèse;
les saules, les bouleaux et les chênes.
– les engrais à base organique;
On doit faire un usage modéré du phos-
– les engrais de source naturelle. phore avec les mycorhizes. Ce produit ne doit
pas être appliqué tard à l’automne.
4.7 Semences
Les semences des diverses variétés 4.9 Gazon en plaques
de graminées, de légumineuses et d’autres Le gazon doit être cultivé à cette fin, être
plantes herbacées doivent respecter les de classe 1 et répondre aux exigences de la
normes prescrites par la Loi sur les semences norme BNQ 0605–300 « Produits de pépi-
(L.R.C., 1985, ch. S-8) du gouvernement du nières et de gazon ».
Canada. La composition du mélange doit
être adaptée au milieu auquel il est destiné. 4.10 Plantes
Le mélange qui doit être utilisé par défaut est
le suivant :
4.10.1 Approvisionnement
Mélange à gazon standard :
Les plantes doivent avoir été cultivées
– 50 % de fétuque rouge traçante ou avoir séjourné dans une zone de rus-
(Festuca rubra L. var.); ticité égale, ou avoir un écart maximal de
– 30 % de pâturin du Kentucky deux zones par rapport au milieu récepteur,
(Poa pratensis L.); depuis au moins deux saisons hivernales
– 10 % d’agrostide commune avant leur plantation.
(Agrostis capillaris L) ou
4.10.2 Qualités et dimensions
Contenu normatif

10 % d’agrostide blanche


(Agrostis gigantea Roth); Les plantes, le gazon et les accessoires
– 10 % d’ivraie vivace doivent tous répondre aux exigences de la
(Lolium perenne). norme BNQ 0605–300 « Produits de pépi-
nières et de gazon ».
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4.10.3 Plante en motte Les jeunes plants en multicellule doivent


Il s’agit d’une plante prélevée en pépinière respecter la norme BNQ 0605–300 « Produits
dans son milieu de croissance avec une par- de pépinières et de gazon » et leur système
tie des racines intactes dans une motte de racinaire doit être distribué dans l’ensemble
terre dans laquelle elle s’est développée. La du substrat. Les jeunes plants doivent avoir
motte doit être solide et le rester jusqu’au un système racinaire développé de manière
moment de la plantation. La motte est embal- à maintenir la motte entière lors de sa sortie
lée et son emballage doit être assez serré de la multicellule. La période maximale de
pour éviter que la motte se désagrège et culture dans une même multicellule ne doit
s’effrite. Les dimensions des mottes doivent pas engendrer la spiralisation des racines des
respecter les exigences de la norme jeunes plants.
BNQ 0605–300 « Produits de pépinières et Dans le cas des jeunes plants en multi-
de gazon ». cellule de forte dimension (PFD), la période
de culture est de deux ans. Les arbustes
4.10.4 Plante en contenant doivent être ramifiés et les premières branches
Il s’agit d’une plante qui s’est développée doivent être situées dans les 10 premiers
dans un contenant pendant une saison de centimètres de la tige au-dessus du collet.
croissance et dont le système racinaire est dis- Les arbrisseaux peuvent faire exception à
tribué dans l’ensemble du substrat. Les plantes cette règle.
doivent avoir un système racinaire développé
de manière à maintenir la motte entière lors de 4.11.3 Dimensions
sa sortie du contenant. La période maximale
de culture dans un même contenant ne doit 4.11.3.1 Jeunes plants en multicellule
pas engendrer la spiralisation des racines Les jeunes plants doivent avoir de 10
des plantes. Le système racinaire ne doit pas à 30 cm de hauteur (mesurée du collet au
occuper plus des deux tiers du volume total niveau du sol jusqu’au bout de la flèche). Le
de la motte. Les dimensions des contenants volume de la motte des jeunes plants doit
doivent respecter les exigences de la norme correspondre à la classe de contenant SP1
BNQ 0605–300 « Produits de pépinières et de la norme BNQ  0605–300 « Produits de
de gazon ». pépinières et de gazon ».

4.11 Jeunes plants en 4.11.3.2 Jeunes plants en multicellule


de forte dimension
multicellule
Les jeunes plants de forte dimension
doivent avoir de 30 à 60 cm de hauteur (mesu-
4.11.1 Provenance
rée du collet au niveau du sol jusqu’au bout
Les jeunes plants doivent être issus de de la flèche). Le volume de la motte des jeunes
plantes-mères ayant une rusticité comparable plants de forte dimension doit correspondre
au milieu récepteur et être de bonne qualité. à la classe de contenant SP3 de la norme
BNQ  0605–300 « Produits de pépinières et
4.11.2 Qualités de gazon ».
Les jeunes plants doivent présenter un
Contenu normatif

feuillage sain, bien développé, et de nom-


breuses racines bien réparties dans une
motte humide.
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VII 9.1 Matériaux pour l’aménagement paysager


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4.11.4 Contenants C. Paillis de fibre de cellulose


Les multicellules doivent être moulées en La fibre de cellulose doit consister en une
thermoplastique ou l’équivalent. pulpe fibreuse mélangée de fibres végétales
telles que la paille, le bois, le papier ou d’autres
4.12 Eau plantes. La fibre de papier recyclé peut aussi
être utilisée.
L’eau utilisée pour l’ensemencement
hydraulique, l’arrosage des plantes et les 4.13.1.2 Paillis pour la plantation
surfaces engazonnées doit être de bonne
qualité et permettre la germination et la crois- A. Paillis de copeaux de bois
sance des plantes. L’eau salée ainsi que l’eau Les copeaux de bois sont composés
provenant des tourbières ne doivent jamais à 100 % d’essences résineuses. La dimen-
être utilisées. sion minimale d’un copeau de bois est
20 × 20 × 5 mm.
4.13 Éléments protecteurs
B. Paillis de produit de bois déchiqueté
4.13.1 Paillis Le produit de bois déchiqueté est composé
à 100 % d’essences résineuses. Il provient de
Les paillis sont composés de matériaux résidus des industries forestières.
inertes ou organiques qui servent à maintenir
l’humidité dans le sol. Ils permettent aussi de C. Paillis de bois raméal fragmenté
contrôler la croissance d’herbes indésirables, Le bois raméal fragmenté est un matériau
d’atténuer les écarts de température dans le constitué de copeaux obtenus par la frag-
sol, de protéger l’intégrité des végétaux ainsi mentation mécanique des parties ligneuses
que d’améliorer ou de maintenir la structure du des arbres et des arbustes dont le diamètre
sol. Ils sont utilisés pour couvrir les surfaces est inférieur à 7 cm. Lorsqu’il est utilisé
nouvellement engazonnées ou les fosses de comme paillis, la grosseur des fragments ne
plantation. doit pas excéder 50 × 50 × 5 mm. Le rapport
carbone/azote (C/N) varie entre 75 et 140.
4.13.1.1 Paillis pour l’ensemencement
A. Paillis de paille 4.13.2 Matelas de fibres végétales
La paille doit provenir de l’avoine, de l’orge A. Matelas de fibres de bois
ou du blé et doit être exempte de mauvaises Le matelas est un assemblage de fibres
herbes et de substances nuisibles à la crois- de bois cousu mécaniquement à des filets
sance des graminées, des légumineuses et photodégradables. L’espacement entre les
des autres plantes herbacées. coutures ne doit pas être supérieur à 50 mm.
B. Paillis de fibre de bois La masse surfacique minimale doit être de
250 g/m2. Le tout doit former un assemblage
La fibre de bois doit consister en une suffisamment solide et homogène pour couvrir
pulpe fibreuse mélangée ou non avec d’autres la surface sur laquelle il est disposé.
produits organiques tels que la mousse de
tourbe et le papier déchiqueté.
Contenu normatif
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B. Matelas de paille – il doit avoir une longévité estimée par le


Le matelas est un assemblage de paille fabricant d’au moins six mois, selon la
cousu mécaniquement à des filets photodé- durabilité théorique des matériaux qui le
gradables. La masse surfacique minimale composent;
doit être de 250 g/m2. L’espacement entre les – il doit contenir, au poids sec, au moins 80 %
coutures ne doit pas être supérieur à 50 mm. ± 15 % de fibres de bois et 10 % ± 5 % d’un
La paille doit provenir de culture agricole. agent fixateur.
Le tout doit former un assemblage suf-
fisamment solide et homogène pour couvrir 4.13.3.1 Fibres de bois
entièrement la surface sur laquelle il est Les fibres de bois dans les FML doivent
déposé. être composées de fibres naturelles entières
ainsi que de fibres modifiées mécaniquement
C. Matelas de fibres de coco ou thermiquement. Elles doivent provenir de
Le matelas est fait de fibres de coco résidus de bois ou de sous-produits de bois
tissées d’une masse surfacique de 400 g/m2 propres.
à 980 g/m2. Le choix de la densité doit répondre Elles doivent présenter ces caractéris-
au besoin de protection de la surface et à la tiques :
pente à recouvrir.
– être non toxiques pour les plantes ou les
Dans le cas où le matelas est appliqué animaux;
dans une pente pouvant être affectée par des
– ne pas contenir des matériaux synthé-
crues, les vitesses du courant susceptibles
tiques ou pétroliers, des plastiques ou tout
d’entrer en contact avec le matelas doivent
autre produit qui inhibe la germination des
également guider le choix de la densité du
semences;
matelas et son mode de fixation.
– si elles sont colorées, le colorant doit être
4.13.3 Fibres matricielles liantes (FML) biodégradable et non toxique.
Les fibres matricielles liantes sont un
produit hydraulique de contrôle de l’érosion
4.13.4 Agents fixateurs
(PHCE). Ce produit biodégradable est princi- Les agents fixateurs sont des produits
palement composé de fibres de bois d’origine spécialement conçus pour fixer les particules
naturelle, recyclées ou modifiées. Mélangé à du paillis utilisé pour l’ensemencement. Ils
de l’eau et à un agent fixateur, il est projeté peuvent dériver d’émulsions de bitume, de
sur le sol afin de former une couche visqueuse résines thermoplastiques ou d’autres produits
protectrice contrôlant l’érosion, tout en permet- similaires. Ils peuvent aussi être de source
tant une germination accélérée des graines organique, mais ils sont moins efficaces
et une croissance rapide des jeunes plantes. et doivent être réservés aux pentes faibles
à modérées. Ils doivent être suffisamment
Le mélange de fibres matricielles liantes
fluides pour être vaporisés uniformément en
doit présenter ces caractéristiques :
gouttelettes. Le produit à base d’émulsions
– il doit composer une couche homogène de bitume doit satisfaire aux exigences de la
afin de pouvoir couvrir entièrement et norme 4105 « Émulsions de bitume » pour une
uniformément la surface en pente sur émulsion anionique de type SS–1.
laquelle il est projeté;
Contenu normatif
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VII 9.1 Matériaux pour l’aménagement paysager


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4.13.4.1 Agents fixateurs dans les FML 4.17 Tuteurs


Les agents fixateurs dans les FML doivent Les tuteurs sont des profilés en acier en
permettre la germination des semences tout forme de T ou V de 35 × 35 mm, de longueur
en conservant la cohésion avec les fibres suffisante pour permettre de fixer la sellette
végétales. Ils doivent être fabriqués à base à la hauteur requise pour assurer la stabilité
de plantes et composés de polymères hydro- de l’arbre.
colloïdaux hautement visqueux.
Ils doivent présenter ces caractéristiques  : 4.18 Haubans
– être non toxiques pour les plantes ou les
Les haubans doivent être constitués de
animaux;
fils d’acier, de jauge 16. Au nombre de trois,
– ne pas être inflammables. ils sont fixés à l’arbre aux deux tiers de sa
hauteur et au sol au moyen de trois piquets
4.14 Ancrage de bois. Le tronc de l’arbre doit être protégé;
une gaine protectrice d’environ 30 cm de
4.14.1 Piquet de bois pour plaques de longueur entoure le fil d’acier et encercle le
gazon tronc.
Les piquets sont des pièces de bois
biseautées de 19 × 19 × 300 mm. 4.19 Protection contre les
rongeurs
4.14.2 Piquet de bois pour haubans
Des gaines grillagées doivent être utili-
Les piquets sont des pièces de bois sées pour protéger tous les arbres à feuilles
biseautées de 38 × 38 × 450 mm. caduques.
4.14.3 Crampon métallique 4.19.1 Gaines grillagées métalliques
Les crampons métalliques sont en acier, La gaine grillagée métallique est rigide et
de jauge 12,5. Ils ont la forme d’un U dont est composée d’un métal galvanisé dont les
les tiges ont une longueur de 200 mm et sont mailles sont espacées de 4 à 6 mm.
séparées par un écart de 30 mm.
4.19.2 Gaines grillagées en
4.15 Herbicides polyéthylène
On ne doit utiliser que des herbicides La gaine grillagée de polyéthylène résis-
de fabrication commerciale normalisée, de tant aux rayons UV doit s’enrouler sur elle-
marque déposée et vendus au Canada confor- même, avoir un diamètre de 11 cm et des
mément aux prescriptions de la Loi sur les mailles espacées de 2 mm.
produits antiparasitaires (L.C., 2002, ch. 28).
4.20 Agent antisiccatif
4.16 Insecticides, fongicides et
L’agent antisiccatif est une émulsion
répulsifs à rongeurs cireuse employée pour recouvrir la surface
Les insecticides, fongicides et répulsifs du feuillage et empêcher son assèchement
Contenu normatif

à rongeurs sont utilisés pour contrôler les rapide, sans en interrompre la transpiration.
insectes, les maladies et les rongeurs. Seuls les produits spécialement commercia-
lisés à cette fin peuvent être utilisés.
Tome

VII
Chapitre

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PEINTURES ET PRODUITS
DE MARQUAGE Page

i
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Table des matières


10.1 Peintures
10104 Systèmes de peintures pour
structures d’acier

10.2 Produits de marquage


10201 Peinture alkyde pour le marquage
des routes
10202 Produits de marquage de moyenne
durée
10203 Produits de marquage de longue
durée
10204 Peinture à base d’eau pour le
marquage des routes
10205 Peinture alkyde à basse teneur en
composés organiques volatils (COV)
pour le marquage des routes

Normes archivées (1)
Norme (dernière version) Remarque Archivée le
10101 Peintures et systèmes de peintures pour Norme retirée. 2000 12 01
carrosseries de véhicules lourds et équipements
connexes (95 05 26)
10102 Peintures et systèmes de peintures à base de Norme retirée. 2016 12 15
zinc pour structures d’acier (2008 12 15)
10103 Peintures et systèmes de peintures organiques Norme retirée. 2016 12 15
pour structures d’acier (2008 12 15)

1. Ces normes ont été retirées ou fusionnées et ne sont plus présentées dans le présent document.
Tome

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PEINTURES ET PRODUITS
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DE MARQUAGE
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2020 12 15

Liste des figures


10.2 Produits de marquage
10201 Peinture alkyde pour le
marquage des routes

Figure 10201–1
Graphique du degré de sédimentation 7

10204 Peinture à base d’eau pour le


marquage des routes

Figure 10204–1
Graphique du degré de sédimentation 7

10205 Peinture alkyde à basse teneur


en composés organiques volatils
(COV) pour le marquage des
routes

Figure 10205–1
Graphique du degré de sédimentation 7
Tome

VII
Chapitre

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PEINTURES ET PRODUITS
DE MARQUAGE Page

iii
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2020 12 15

Liste des tableaux


10.2 Produits de marquage 10205 Peinture alkyde à basse teneur
10201 Peinture alkyde pour le en composés organiques volatils
marquage des routes (COV) pour le marquage des
routes
Tableau 10201–1
Méthodes d’essai et exigences pour Tableau 10205–1
la peinture alkyde 6 Essais de caractérisation – Peinture
alkyde à basse teneur en COV pour
le marquage des routes 6
10202 Produits de marquage
de moyenne durée Tableau 10205–2
Critères sur route – Peinture à basse
Tableau 10202–1 teneur en COV pour le marquage 8
Exigences en laboratoire pour
les produits de marquage
de moyenne durée 5

Tableau 10202–2
Critères sur route des produits de
marquage de moyenne durée 6

10203 Produits de marquage


de longue durée

Tableau 10203–1
Exigences en laboratoire pour
les bandes préfabriquées 5

Tableau 10203–2
Critères sur route des produits
de marquage de longue durée 6

10204 Peinture à base d’eau pour


le marquage des routes

Tableau 10204–1
Essais de caractérisation – Peinture
à base d’eau pour le marquage 5

Tableau 10204–2
Critères sur route – Peinture à base
d’eau pour le marquage 6
PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE Tome

10.1 Peintures VII


Chapitre Norme

10 10104
Systèmes de peintures pour Page

structures d’acier 1 4
NORME
de

Date

2018 12 15

1. Objet AUTRES DOCUMENTS


La présente norme a pour objet de déter- NORTHEAST PROTECTIVE COATINGS
miner les exigences du Ministère en ce qui COMMITTEE
a trait aux caractéristiques et aux critères NEPCOAT « Acceptance Criteria List A,
d’évaluation des systèmes de peintures pour B, C, D ».
structures d’acier.
Gouvernement du Canada
Cette norme s’applique aux systèmes
de peintures à haute performance à base Règlement limitant la concentration en
de zinc pour des surfaces d’acier neuf ou composés organiques volatils (COV) des
préparé selon un degré très soigné ainsi revêtements architecturaux
qu’aux systèmes de peintures d’entretien pour (DORS/2009-264).
des surfaces d’acier préparé selon un degré
soigné ou minimal. 3. Définitions
Les définitions suivantes s’appliquent à la
2. Références présente norme :
La présente norme renvoie à l’édition la Couche
plus récente des documents suivants : Dépôt mince de peinture d’épaisseur aussi
uniforme que possible, appliqué dans une
NORMES même opération continue.
Feuil
AMERICAN ASSOCIATION OF STATE Pellicule mince résultant de l’application sur un
HIGHWAY AND TRANSPORTATION subjectile de une ou de plusieurs couches de
OFFICIALS peintures et constituant un tout ou une partie
AASHTO R31 « Standard Practice for d’un système de peintures.
Evaluation of Protective Coating Systems Système de peintures
for Structural Steel ». Ensemble de couches de peintures compa-
SOCIETY FOR PROTECTIVE COATINGS tibles, dont chacune remplit un rôle dans la
SSPC « Painting Manual Volume 2 – protection.
Section 2 Surface Preparation Standards,
Guides and Specifications ». 4. Caractéristiques requises
SSPC – VIS 1 « Guide and Reference
Photographs for Steel Surfaces Prepared by 4.1 Étiquetage
Dry Abrasive Blast Cleaning ». Les peintures doivent être livrées dans
US GOVERNMENT GENERAL SERVICES des contenants scellés et porter une étiquette
ADMINISTRATION mentionnant :
AMS-STD-595 « Colors Used in – les noms du fabricant et du produit;
Government Procurement ». – le volume des contenants;
RESEARCH COUNCIL ON STRUCTURAL – le numéro du lot de production ou de cuvée;
CONNECTIONS – les exigences du SIMDUT (Système d’infor-
Contenu normatif

Specification for Structural Joints Using mation sur les matières dangereuses
High-Strength Bolts utilisées au travail).
Tome PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE

VII 10.1 Peintures


Chapitre Norme

10 10104
Page Systèmes de peintures pour
2 4 structures d’acier
NORME
de

Date

2018 12 15

4.2 Santé et sécurité in Government Procurement ». La couleur de


Durant le transport, l’entreposage et l’uti- référence pour chacune des couches de
lisation, chacune des peintures faisant partie peinture doit être la couleur de l’échantillon
d’un système doit satisfaire les critères impo- initialement évalué et approuvé pour l’usage,
sés par les lois et règlements en vigueur à l’exception de la peinture de finition.
concernant la santé et la sécurité.
4.4.1 Système de peintures à haute
4.3 Entreposage performance
Chaque composant et chaque peinture Les systèmes de peintures à haute
faisant partie d’un système doivent retrouver performance utilisés sur des surfaces d’acier
leur homogénéité par simple agitation lorsqu’ils neuf ou sur des surfaces d’acier d’un ouvrage
sont entreposés dans des récipients hermé- existant préparées selon un degré très soigné
tiques durant une période minimale de six mois (SSPC–SP 10 / NACE  No 2) doivent être consti-
à partir de la date de livraison. Si les tempé- tués d’au moins deux couches. La couche
ratures d’entreposage ne sont pas spécifiées primaire de ces systèmes doit contenir des
par le fabricant, elles doivent être comprises pigments de zinc. Le type de pigments de zinc
entre 5 °C et 40 °C. Après mélange, chaque (en poudre ou en flocons) doit être spécifié
peinture doit satisfaire les exigences de la sur la fiche technique. L’épaisseur minimale
présente norme. totale du feuil sec de peinture doit être de
225 µm.
4.4 Exigences générales
4.4.2 Système de peintures
Le fournisseur doit transmettre au Minis-
tère les fiches techniques et les fiches de d’entretien
données de sécurité du fabricant pour chaque Les systèmes de peintures d’entretien
produit. doivent être utilisés sur des surfaces d’acier
Les peintures faisant partie d’un système d’un ouvrage existant, préparées selon un
doivent être exemptes de plomb et de chrome. degré soigné (SSPC–SP  6 / NACE  No 3), ou
La présence de ces éléments à l’état de trace préparées de façon minimale pour un encap-
dans les siccatifs ou autres additifs peut être sulage (SSPC–SP 3 ou équivalent). Les sys-
tolérée. tèmes de peintures d’entretien doivent avoir,
sauf exception, une épaisseur minimale totale
Les concentrations maximales en COV du feuil sec de peinture de 300 µm sur le
de chacune des peintures doivent respecter substrat d’acier.
les exigences spécifiées dans le Règlement
limitant la concentration en composés orga- 4.5 Exigences relatives aux essais
niques volatils (COV) des revêtements archi-
tecturaux (DORS/2009-264). 4.5.1 Système de peintures à haute
La couleur de la couche primaire doit être performance
telle qu’on puisse la distinguer de celle de la
Les exigences relatives à la préparation
surface non peinte une fois préparée selon
des éprouvettes d’essai doivent être conformes
le type de soin prescrit. Chaque couche de
aux exigences de la norme AASHTO R31
peinture doit être d’une couleur différente.
« Standard Practice for Evaluation of Protec-
Contenu normatif

La couleur de référence de la couche de


tive Coating Systems for Structural Steel ».
finition doit être une couleur étalon indiquée
dans la norme AMS-STD-595 « Colors Used
PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE Tome

10.1 Peintures VII


Chapitre Norme

10 10104
Systèmes de peintures pour Page

structures d’acier 3 4
NORME
de

Date

2018 12 15

Les exigences relatives aux essais sont (Acceptance Criteria List A, B, C, D) et de la


spécifiées dans les versions les plus récentes norme AASHTO R31 « Standard Practice for
du programme de qualification NEPCOAT Evaluation of Protective Coating Systems for
(Acceptance Criteria List A, B, C, D) et de la Structural Steel », à l’exception des prescrip-
norme AASHTO R31« Standard Practice for tions suivantes :
Evaluation of Protective Coating Systems – l’essai de coefficient de friction n’est pas
for Structural Steel », à l’exception des pres- à faire;
criptions suivantes :
– l’essai de résistance à l’abrasion n’est pas
– l’essai de résistance à l’abrasion n’est pas à faire;
à faire;
– l’essai de résistance au brouillard salin
– les mesures initiales de la couleur et du est réalisé sur une période d’exposition
brillant doivent être réalisées sur la couche de 3000 heures;
de finition. La mesure du brillant initial doit
– l’essai de résistance cyclique au vieillis-
être comprise entre 60 et 90;
sement accéléré est limité à neuf cycles
– le suivi de deux  ans des éprouvettes expo- (3024 heures);
sées à des conditions atmosphériques en
– les mesures initiales de la couleur et du
milieu salin et humide n’est pas à faire.
brillant doivent être réalisées sur la couche
En cas de différences entre les exigences de finition. La mesure du brillant initial doit
de la norme AASHTO  R31 « Standard Practice être comprise entre 60 et 90;
for Evaluation of Protective Coating Systems
– l’essai d’adhérence initiale et après
for Structural Steel » et celles du programme
exposition des éprouvettes aux cycles de
de qualification NEPCOAT, les exigences
gel-dégel est réalisé conformément aux
spécifiées dans le programme NEPCOAT
prescriptions de la norme AASHTO R31
prévalent.
« Standard Practice for Evaluation of
4.5.2 Système de peintures Protective Coating Systems for Structural
Steel ». Les résultats doivent satisfaire
d’entretien aux exigences relatives aux peintures à
Système de peintures d’entretien base de zinc organique du programme
(surfaces préparées SSPC–SP 6 / de qualification NEPCOAT (Acceptance
NACE No 3) Criteria List A, B, C, D). Aucune perte
Les exigences relatives à la préparation d’adhérence ne doit être observée entre
des éprouvettes d’essai doivent être conformes les mesures initiales et les mesures prises
aux exigences de la norme AASHTO R31 après exposition aux cycles de gel-dégel;
« Standard Practice for Evaluation of Protec- – le suivi de deux ans des éprouvettes expo-
tive Coating Systems for Structural Steel » sées à des conditions atmosphériques en
sauf que les peintures doivent être appliquées milieu salin et humide n’est pas à faire.
sur des éprouvettes d’acier préparées selon En cas de différences entre les exigences
SSPC– SP  6 / NACE  No 3 et dont la rugosité de la norme AASHTO  R31 « Standard Practice
de surface est de 63 ± 13 µm. for Evaluation of Protective Coating Systems
Les exigences relatives aux essais sont for Structural Steel » et celles du programme
spécifiées dans les versions les plus récentes de qualification NEPCOAT, les exigences
Contenu normatif

du programme de qualification NEPCOAT spécifiées dans le programme NEPCOAT


prévalent.
Tome PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE

VII 10.1 Peintures


Chapitre Norme

10 10104
Page Systèmes de peintures pour
4 4 structures d’acier
NORME
de

Date

2018 12 15

Système de peintures d’entretien par


encapsulage (surfaces minimalement
préparées)
Les systèmes de peintures d’entretien
par encapsulage doivent avoir un historique
de performance en chantier reconnu par le
Ministère.
Remarques
Les systèmes de peintures couverts par
la présente norme sont destinés à une utili-
sation sur des surfaces d’ouvrages en acier,
sujettes à des niveaux de corrosivité très
élevés dans un environnement climatique froid
et humide.
Les critères d’évaluation et d’acceptation
des systèmes de peintures à haute perfor-
mance de la présente norme ont été élaborés
en fonction d’un système de peintures à
trois couches, constitué d’une couche de
peinture primaire à base de zinc, d’une couche
intermédiaire jouant un rôle de barrière,
et d’une couche de finition ayant un rôle
esthétique et de résistance aux agressions
extérieures. Les rôles relatifs à chacune des
couches doivent être combinés dans le cas
d’un système à deux couches.
Les critères d’évaluation et d’acceptation
des systèmes de peintures d’entretien de la
présente norme ont été élaborés en fonction
d’un système de peintures d’entretien visant
à remettre à niveau des caractéristiques anti-
corrosion sur des surfaces d’ouvrages en acier
existants. Le système, constitué d’au moins
une couche de peinture, doit comprendre des
inhibiteurs de corrosion, des caractéristiques
de protection par barrière, ainsi que des pro-
priétés esthétiques et de résistance aux
agressions extérieures.
Complément à la norme
PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE Tome

10.2 Produits de marquage VII


Chapitre Norme

10 10201
Peinture alkyde Page

pour le marquage des routes 1 7


NORME
de

Date

2018 12 15

1. Objet ASTM D4017 « Standard Test Method for


Water in Paints and Paint Materials by
La présente norme a pour objet de déter- Karl Fisher Method ».
miner les exigences du Ministère en ce qui
a trait aux caractéristiques et aux critères ASTM E1347 « Standard Test Method for
d’évaluation de la peinture alkyde pour le Color and Color-Difference Measurement
marquage des routes. by Tristimulus Colorimetry ».
US GOVERNMENT GENERAL SERVICES
2. Références ADMINISTRATION
La présente norme renvoie à l’édition la AMS-STD-595 « Colors Used in Govern-
plus récente des documents suivants : ment Procurement ».

NORMES AUTRES DOCUMENTS

AMERICAN SOCIETY FOR TESTING


Gouvernement du Québec
AND MATERIALS Loi sur la qualité de l’environnement
(RLRQ, chapitre Q-2).
ASTM D562 « Standard Test Method for
Consistency of Paints Measuring Krebs Règlement sur l’assainissement de
Unit (KU) Viscosity Using a Stormer-Type l’atmosphère
Viscometer ». (RLRQ, chapitre Q-2, r. 4.1).
ASTM D711 « Standard Test Method for MINISTÈRE DES TRANSPORTS
No-Pick-Up Time of Traffic Paint ». DU QUÉBEC
ASTM D868 « Standard Practice for Deter- Recueil des méthodes d’essai LC,
mination of Degree of Bleeding of Traffic LC 34–301 « Détermination du bioxyde
Paint ». de titane ».
ASTM D1210 « Standard Test Method for LC 34–505 « Détermination de la
Fineness of Dispersion of Pigment-Vehicle consistance à 5 °C ».
Systems by Hegman-Type Gage ».
LC 34–506 « Détermination du degré
ASTM D1475 « Standard Test Method de sédimentation – Méthode Patton ».
for Density of Liquid Coatings, Inks and
LC 34–507 « Détermination de la teneur en
Related Products ».
chromate de plomb ».
ASTM D2244 « Standard Practice for
LC 34–508 « Détermination de la teneur en
Calculation of Color Tolerances and Color
anhydride phtalique ».
Differences from Instrumentally Measured
Color Coordinates ». Gouvernement du Canada
ASTM D2369 « Standard Test Method for Loi canadienne sur la protection de
Volatile Content of Coatings ». l’environnement (LCPE, 1999)
ASTM D2371 « Standard Test Method for (L.C., 1999, c. 33).
Pigment Content of Solvent-Reducible Règlement limitant la concentration en
Paints ». composés organiques volatils (COV) des
ASTM D2805 « Standard Test Method for revêtements architecturaux
Contenu normatif

Hiding Power of Paints by Reflectometry ». (DORS/2009-264).


Tome PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE

VII 10.2 Produits de marquage


Chapitre Norme

10 10201
Page
Peinture alkyde
2 7 pour le marquage des routes
NORME
de

Date

2018 12 15

3. Caractéristiques requises 3.4 Application


La peinture alkyde doit pouvoir s’appli-
3.1 Exigences générales quer à la largeur et à l’épaisseur exigées.
La peinture alkyde doit être prête à l’emploi La peinture alkyde et le solvant de nettoyage
(aucune dilution pour l’application), homogène recommandés ne doivent pas endommager
et dispersée de manière à avoir une consis- l’équipement.
tance uniforme. La peinture alkyde ne doit pas
former de peaux ni de dépôts trop compacts; 3.5 Étiquetage
elle ne doit pas épaissir, ni coaguler, ni se L’étiquette de chaque contenant doit com-
gélifier. La peinture alkyde doit être exempte porter l’information suivante :
de peaux brisées, de saletés ou d’autres – le nom et l’adresse du fabricant;
substances étrangères. La peinture alkyde – le nom du produit;
ne doit pas contenir de chromate de plomb,
de colophane ni aucun de ses dérivés. – le numéro de code du produit;
– la date de fabrication;
3.2 Exigences sur les COV – la couleur;
Conformément au Règlement limitant – la quantité en volume et en masse;
la concentration en composés organiques – le numéro de cuvée;
volatils (COV) des revêtements architecturaux
(DORS/2009-264) découlant de la Loi cana- – les exigences du SIMDUT (Système d’in-
dienne sur la protection de l’environnement formation sur les matières dangereuses
(LCPE, 1999)1, la peinture alkyde pour le utilisées au travail).
marquage des routes doit avoir une concen-
tration maximale en COV de 450 g/l. Puisque la 3.6 Exigences spécifiques
concentration en COV de ce type de peinture La peinture alkyde doit respecter les essais
est supérieure à 150 g/l. Son utilisation est et les exigences du tableau 10201–1 ainsi que
interdite au cours de la période commençant des sections suivantes.
le 1er mai et se terminant le 15 octobre.
4. Essais et mesures
3.3 Entreposage
La peinture alkyde doit pouvoir être 4.1 Détermination de la résistance
pompée et doit pouvoir s’appliquer conve- à la formation de peaux
nablement après une période d’entreposage
pouvant aller jusqu’à 6  mois après la livraison, La peinture alkyde ne doit pas former de
à l’aide de l’équipement utilisé pour le mar- peaux lorsqu’elle est vérifiée selon la méthode
quage des routes. d’essai décrite ci-après :
Durant toute cette période de 6 mois – Remplir à moitié, avec le produit à analyser,
d’entreposage, la peinture alkyde doit toujours un contenant de peinture de 250 ml dans
satisfaire aux exigences de la présente norme. des conditions normales de température
et d’humidité relative.
Contenu normatif

1. L’équivalent québécois de ces documents sont la Loi sur la qualité de l’environnement (RLRQ, chapitre Q-2)
et le Règlement sur l’assainissement de l’atmosphère (RLRQ, chapitre Q-2, r. 4.1).
PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE Tome

10.2 Produits de marquage VII


Chapitre Norme

10 10201
Peinture alkyde Page

pour le marquage des routes 3 7


NORME
de

Date

2018 12 15

– Couvrir le contenant avec un couvercle Les caractéristiques trichromatiques


bien ajusté, puis le retourner. de la peinture, vérifiées selon la méthode
– Laisser le contenant dans cette position ASTM D2244 « Standard Practice for Calcula-
pendant 48 heures à une température de tion of Color Tolerances and Color Differences
24  ± 2 °C. from Instrumentally Measured Color Coordi-
nates », doivent être obtenues en faisant la
– Enlever, à la fin de cette période, le fond
moyenne de 3 lectures prises sur la partie de
du contenant à l’aide d’un ouvre-boîte et
l’échantillon appliquée sur la surface blanche
examiner le produit.
et non poreuse du carton. Ces lectures sont
Note prises à 3  endroits différents avec un appareil
Pour cet essai, on doit préalablement conforme aux exigences de la norme ASTM
homogénéiser l’échantillon dans son E1347 « Standard Test Method for Color and
contenant d’origine. Le prélèvement doit se Color-Difference Measurement by Tristimulus
faire immédiatement après l’ouverture du Colorimetry » en employant l’illuminant  C de la
contenant original et de préférence avant CIE (Commission internationale de l’éclairage)
de retirer du produit pour d’autres essais. avec un champ d’observation de 2 degrés et
une géométrie de 45/0.
4.2 Détermination de la
sédimentation lors de 4.3.1 Blanche
l’entreposage (essai accéléré) La couleur de la peinture alkyde blanche
Le degré de sédimentation de la peinture doit être conforme à celle de l’étalon no 37875
alkyde doit être vérifié selon la méthode d’essai de la norme AMS-STD-595 « Colors Used in
LC 34–506 « Détermination du degré de sédi- Government Procurement ».
mentation – Méthode Patton ». La durée de La différence de couleur, calculée selon
l’essai est de 14 jours à une température de la méthode d’essai ASTM D2244  « Standard
60 ± 2 °C dans une étuve à ventilation Practice for Calculation of Color Tolerances
continue. and Color Differences from Instrumentally
Pour que la peinture soit jugée conforme, Measured Color Coordinates », ne doit pas
la courbe de sédimentation tracée sur le gra- être supérieure à :
phique (voir la figure 10201–1) ne doit pénétrer L* ± 2,0 unités CIELAB
en aucun point dans la zone ombrée. a* ± 2,0 unités CIELAB
b* ± 3,5 unités CIELAB
4.3 Vérification des couleurs
∆ E 4,5 unités CIELAB
La peinture alkyde doit être fournie, dans
l’une ou l’autre des trois couleurs indiquées 4.3.2 Jaune
ci-dessous. L’application des feuils de peinture
La couleur de la peinture alkyde jaune doit
doit être réalisée en une seule couche sur
être conforme à celle de l’étalon no 33538
un carton de mesure d’opacité à l’aide d’un
de la norme AMS-STD-595 « Colors Used in
filmographe manuel ou automatique pour
Government Procurement ».
obtenir un feuil frais de 380 µm  ± 5 %. La durée
de séchage doit être d’au moins 12 heures à La différence de couleur, calculée selon
une température de 24 ± 2 °C et une humidité la méthode d’essai ASTM D2244 « Standard
Contenu normatif

relative de 50 ± 10 %. Practice for Calculation of Color Tolerances


Tome PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE

VII 10.2 Produits de marquage


Chapitre Norme

10 10201
Page
Peinture alkyde
4 7 pour le marquage des routes
NORME
de

Date

2018 12 15

and Color Differences from Instrumentally 4.5 Détermination de la


Measured Color Coordinates », ne doit pas composition des pigments
être supérieure à :
L* – 1,0 à + 5,0 unités CIELAB 4.5.1 Peinture alkyde blanche
a* ± 3,5 unités CIELAB La peinture alkyde blanche doit contenir
b* ± 6,5 unités CIELAB au moins 0,15 kg/l de bioxyde de titane (TiO2).
∆ E 9,0 unités CIELAB La teneur en bioxyde de titane de la peinture
doit être vérifiée selon la méthode d’essai
4.3.3 Noire LC 34–301 « Détermination de la teneur en
bioxyde de titane ».
La couleur de la peinture alkyde noire doit
être conforme à celle de l’échantillon no 37038 Le pigment de bioxyde de titane doit être
de la norme AMS-STD-595 « Colors Used in de type « rutile » et doit contenir au moins
Government Procurement ». 93 % de TiO2.

4.4 Détermination de la stabilité à 4.5.2 Peinture alkyde jaune sans


chromate de plomb (PbCrO4)
l’entreposage (essai accéléré)
La peinture alkyde de couleur jaune ne doit
La stabilité à l’entreposage de la peinture
pas contenir de chromate de plomb (PbCrO4).
doit être vérifiée selon la méthode d’essai
La vérification est effectuée selon la méthode
décrite ci-après :
d’essai LC 34–507 « Détermination de la
– Remplir, avec le produit à analyser, un teneur en chromate de plomb ».
contenant de 250 ml.
– Fermer hermétiquement et placer dans une 4.6 Opacité
étuve à ventilation continue à 60 ± 2 °C Le rapport de contraste (opacité) doit être
pendant 96 heures. supérieur ou égal à 0,998 pour la peinture
– Retirer de l’étuve, à la fin de cette période, blanche et supérieur ou égal à 0,994 pour la
et laisser reposer pendant 24 heures dans peinture jaune.
des conditions normales (24 ± 2 °C). L’essai consiste à mesurer le contraste
La peinture ne doit pas former de peaux avec un appareil conforme aux exigences de
ni de gel et doit retrouver son homogénéité la norme ASTM E1347 « Standard Test Method
par simple agitation manuelle. for Color and Color-Difference Measurement
De plus, la peinture doit satisfaire aux by Tristimulus Colorimetry », en employant
exigences suivantes : l’illuminant C de la CIE avec un champ d’obser-
vation de 2 degrés et une géométrie de 45/0.
– la durée maximale de séchage doit être
de 25 minutes; La mesure s’effectue selon la méthode
ASTM D2805 « Standard Test Method for
– la finesse de broyage doit être inférieure
Hiding Power of Paints by Reflectometry »
à 80 µm;
sur la partie lustrée du film noir (R noir) et
– la consistance à 24 °C doit se situer entre sur la partie lustrée du film blanc (R blanc)
75 KU et 90 KU; d’un carton de mesure d’opacité, après
– la consistance à 5 °C doit être inférieure l’application d’un feuil humide de peinture de
Contenu normatif

à 135 KU. 380 µm ± 5 % et d’une période de séchage


d’au moins 12 heures à 24 ± 2 °C avec une
PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE Tome

10.2 Produits de marquage VII


Chapitre Norme

10 10201
Peinture alkyde Page

pour le marquage des routes 5 7


NORME
de

Date

2018 12 15

humidité relative de 50 ± 10 %. Le rapport de


contraste (opacité) est égal à R noir/R blanc
(R faisant référence à la valeur tristimulus Y).

5. Attestation de conformité
L’attestation de conformité est un docu-
ment délivré par le fabricant attestant que la
peinture alkyde a été produite conformément
aux exigences de la présente norme. L’attesta-
tion de conformité signée par le fabricant doit
être fournie pour chaque lot de production.
Un lot de production correspond à une
quantité déterminée de peinture présentant les
mêmes caractéristiques physico-chimiques,
fabriquée selon la même recette, à partir de
la même source d’approvisionnement et au
cours d’une même période de production
ininterrompue.
L’attestation de conformité doit contenir
l’information suivante pour chaque lot de
production :
– le nom du fabricant;
– le code du produit du fabricant;
– la date et le lieu de fabrication;
– le type de produit;
– la norme de référence;
– le programme d’homologation;
– le numéro du lot de production;
– les résultats des analyses et essais :
- consistance à 24 °C,
- finesse du broyage,
- temps de séchage à 24 °C,
- masse volumique,
- couleur unité CIELAB.
L’attestation de conformité doit être approu-
vée au cours du processus d’homologation.
Contenu normatif
Tome PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE

VII 10.2 Produits de marquage


Chapitre Norme

10 10201
Page
Peinture alkyde
6 7 pour le marquage des routes
NORME
de

Date

2018 12 15

Tableau 10201–1
Méthodes d’essai et exigences pour la peinture alkyde
Méthodes Exigences
Caractéristiques physiques et chimiques
d’essai Min. Max.
Consistance (KU)
à 24 °C ASTM D562 (1) 75 85
à 5 °C LC 34–505 — 135
Séchage (min.) ASTM D711 7 20
Finesse de broyage (µm) ASTM D1210 — 80
Saignement
Peinture blanche ASTM D868 4 —
Peinture jaune ASTM D868 6 —
Matières volatiles organiques
(% en masse)
Peinture blanche ASTM D2369 (2) 28 32
Peinture jaune ASTM D2369 (2) 26 31
Teneur en eau (% en masse) ASTM D4017 — 1
Teneur en matières pulvérulentes
(% en masse)
Peinture blanche ASTM D2371 51 55
Peinture jaune ASTM D2371 52 57
Anhydride phtalique (% en masse)
LC 34–508 32 37
du liant non volatil
Masse volumique (kg/l)
Peinture blanche ASTM D1475 Valeur à l’agrément (3)
Peinture jaune ASTM D1475 Valeur à l’agrément (3)
Peinture noire ASTM D1475 Valeur à l’agrément (3)
Pigment noir 200 — Valeur à l’agrément (3)
1. Homogénéiser le produit dans son contenant d’origine et entreposer à 24 ± 2 °C pendant au minimum 8 heures.
Procéder à l’essai en prenant soin de maintenir la température de l’échantillon à 24 ± 2 °C durant toute la durée
de l’opération.
2. Peser 2,0 ± 0,2 g de peinture et sécher durant 3 heures à 105 ± 2 °C.
3. La valeur à l’agrément est la valeur avec laquelle le résultat doit être comparé lorsque le produit est évalué
selon les exigences du tableau. Les valeurs à l’agrément sont soumises par le fabricant, vérifiées par le
Ministère et acceptées conjointement au moment de l’homologation.
Contenu normatif
PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE Tome

10.2 Produits de marquage VII


Chapitre Norme

10 10201
Peinture alkyde Page

pour le marquage des routes 7 7


NORME
de

Date

2018 12 15

50

40
Distance entre le disque du palpeur
et le fond du contenant (mm)

30

20

10

0
100 (1) 100 (1) 200 400 600 800 1000

Charge totale (grammes)

1. Poids du palpeur sans surcharges. Sur le graphique, le premier point 100 correspond à la première
lecture (début). Le second 100 correspond à la deuxième lecture (0,5 minute).
Note :
– la peinture est jugée conforme lorsque la courbe de l’essai de sédimentation ne pénètre pas dans
la zone ombrée.
Contenu normatif

Figure 10201–1
Graphique du degré de sédimentation
PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE Tome

10.2 Produits de marquage VII


Chapitre Norme

10 10202
Produits de marquage Page

de moyenne durée 1 6
NORME
de

Date

2020 12 15

1. Objet ASSOCIATION FRANÇAISE DE


NORMALISATION
La présente norme a pour objet de déter-
miner les exigences du Ministère en ce qui a AFNOR P98–612 « Signalisation routière
trait aux caractéristiques et aux critères d’éva- horizontale – Marquages appliqués sur
luation des différents produits de marquage chaussées – Rétroréflexion sous pluie :
de moyenne durée (bandes préfabriquées, méthode de mesure ».
enduits thermoplastiques, produits à plus MINISTÈRE DES TRANSPORTS
d’un composant). DU QUÉBEC
On entend par « produits de moyenne Tome V – Signalisation routière.
durée » les produits qui respectent les exi-
gences du Ministère en ce qui a trait aux US GOVERNMENT GENERAL SERVICES
propriétés de rétroréflexion, de couleur, ADMINISTRATION
d’adhérence et de durabilité sur route pendant AMS-STD-595 « Colors Used in
deux ans d’utilisation continue. Government Procurement ».

2. Références AUTRES DOCUMENTS

La présente norme renvoie à l’édition la AMERICAN ASSOCIATION OF STATE


plus récente des documents suivants : HIGHWAY AND TRANSPORTATIONS
OFFICIALS
NORMES AASHTO T316 « Standard Method of Test
for Viscosity Determination of Asphalt
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING Binder Using Rotational Viscometer ».
AND MATERIALS
ASTM D913 « Standard Practice for
Gouvernement du Québec
Evaluating Degree of Pavement Marking Loi sur la qualité de l’environnement
Line Wear ». (RLRQ, chapitre Q-2).
ASTM D2244 « Standard Practice for Règlement sur l’assainissement de
Calculation of Color Tolerances and Color l’atmosphère
Differences from Instrumentally Measured (RLRQ, chapitre Q-2, r. 4.1).
Color Coordinates ». MINISTÈRE DES TRANSPORTS
ASTM D2805 « Standard Test Method for DU QUÉBEC
Hiding Power of Paints by Reflectometry ». Recueil des méthodes d’essai LC,
ASTM E303 « Standard Test Method for LC 34–501 « Résistance aux produits
Measuring Surface Frictional Properties chimiques (5 % NaCl) ».
Using the British Pendulum Tester ».
LC 34–502 « Résistance aux produits
ASTM E1347 « Standard Test Method for chimiques (5 % CaCl2) ».
Color and Color-Difference Measurement
LC 34–507 « Détermination de la teneur
by Tristimulus Colorimetry ».
en chromate de plomb ».
ASTM E1710 « Standard Test Method
for Measurement of Retroreflective Gouvernement du Canada
Contenu normatif

Pavement Marking Materials with CEN- Loi canadienne sur la protection de


Prescribed Geometry Using a Portable l’environnement (LCPE, 1999)
Retroreflectometer ». (L.C., 1999, c. 33).
Tome PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE

VII 10.2 Produits de marquage


Chapitre Norme

10 10202
Page Produits de marquage
2 6 de moyenne durée
NORME
de

Date

2020 12 15

Règlement limitant la concentration en 4.2 Exigences sur les COV


composés organiques volatils (COV) Conformément au Règlement limitant
des revêtements architecturaux la concentration en composés organiques
(DORS/2009-264). volatils (COV) des revêtements architecturaux
(DORS/2009-264) découlant de la Loi cana-
3. Définitions dienne sur la protection de l’environnement
Les définitions suivantes s’appliquent à la (LCPE, 1999)1, les produits de marquage de
présente norme : moyenne durée doivent avoir une concentra-
tion maximale en COV de 150 g/l.
Bandes préfabriquées
Bandes souples, fabriquées en usine et
constituées d’une partie solide et d’un liant
4.3 Entreposage
assurant la cohésion de l’ensemble.  Sous leur Les produits de marquage à plus d’un
forme définitive, ces bandes sont suffisamment composant doivent pouvoir être pompés et
souples pour être mises en place sans subir appliqués convenablement après une période
de dommages. d’entreposage pouvant aller jusqu’à 12 mois
après la livraison, à l’aide de l’équipement
Enduits thermoplastiques
utilisé pour le marquage des routes.
Produits solides à la température ambiante,
qui deviennent visqueux, puis fluides sous Durant cette période d’entreposage de
l’effet d’une élévation de la température 12 mois, les produits de marquage à plus
pendant la pose. d’un composant doivent toujours satisfaire
aux exigences de la présente norme.
Produits à plus d’un composant
Produits qui sont habituellement constitués
d’une résine et d’un durcisseur ne comportant 4.4 Exigences en laboratoire
pas de solvant et qui durcissent par réaction Les produits de marquage de moyenne
chimique après le mélange. durée ne doivent pas se détériorer au contact
du chlorure de sodium ou d’autres agents
4. Caractéristiques requises chimiques utilisés pour le déglaçage de la
chaussée ou au contact de l’huile contenue
L’évaluation de la performance des dans les différents matériaux de revêtement
produits de marquage de moyenne durée est ou de l’huile de moteur. Les couleurs utilisées
basée sur des exigences en laboratoire et des pour les différents produits de marquage de
exigences sur route. moyenne durée doivent être conformes à
la norme AMS-STD-595 « Colors Used in
4.1 Exigences générales Government Procurement ».
Les produits de marquage à plus d’un Les produits de marquage de moyenne
composant (résine et durcisseur) doivent être durée de couleur jaune ne doivent pas conte-
homogènes, de manière à avoir des proprié- nir de chromate de plomb (PbCrO4). La vérifi-
tés physico-chimiques uniformes. De plus, ils cation est effectuée selon la méthode d’essai
doivent être exempts de saletés ou d’autres LC 34–507 « Détermination de la teneur en
substances étrangères. chromate de plomb ».
Contenu normatif

1. Les équivalents québécois de ces documents sont la Loi sur la qualité de l’environnement (RLRQ,
chapitre Q-2) et le Règlement sur l’assainissement de l’atmosphère (RLRQ, chapitre Q-2, r. 4.1).
PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE Tome

10.2 Produits de marquage VII


Chapitre Norme

10 10202
Produits de marquage Page

de moyenne durée 3 6
NORME
de

Date

2020 12 15

De plus, les produits de marquage de L’essai consiste à mesurer le contraste


moyenne durée ne doivent pas se décolorer ni avec un appareil conforme aux exigences de
se décoller sous l’effet des rayons ultraviolets la norme ASTM E1347 « Standard Test Method
sur une période de deux ans. for Color and Color-Difference Measurement
Les produits de marquage de moyenne by Tristimulus Colorimetry », en employant
durée doivent respecter les exigences du l’illuminant C de la CIE avec un champ d’obser-
tableau 10202–1. vation de 2 degrés et une géométrie de 45/0.
La mesure s’effectue selon la méthode
4.4.1 Bandes préfabriquées ASTM D2805 « Standard Test Method for
Les bandes préfabriquées doivent être Hiding Power of Paints by Reflectometry »
exemptes de défauts tels que des craquelures sur la partie lustrée du film noir (R noir) et sur
ou des trous, et avoir une épaisseur et une la partie lustrée du film blanc (R blanc) d’un
largeur uniformes. carton de mesure d’opacité, après l’applica-
tion d’un feuil humide de peinture de 380 µm
4.4.2 Enduits thermoplastiques ± 5 % et une période de séchage d’au moins
Les enduits thermoplastiques ne doivent 12 heures à 24 ± 2 °C avec une humidité
subir aucune détérioration importante relative de 50 ± 10 %. Le rapport de contraste
lorsqu’ils sont chauffés à une température (opacité) est égal à R noir/R blanc (R faisant
de 170 °C pendant quatre heures ou durant référence à la valeur du tristimulus Y).
quatre périodes de réchauffage d’une heure Cependant, pour les produits à base de
chacune. Le point de ramollissement et la méthacrylate de méthyle (MMA) appliqués par
viscosité de ces produits doivent demeurer pulvérisation, l’essai est réalisé après l’applica-
constants durant quatre périodes de réchauf- tion d’un feuil humide équivalant à l’épaisseur
fage. Aucun changement de couleur ne doit appliquée lors du processus d’homologation.
être observé lorsque les enduits thermo- Pour les produits préfabriqués, les enduits
plastiques sont soumis à quatre périodes de thermoplastiques et les MMA appliqués
réchauffage d’une heure chacune, jusqu’à manuellement à plus de 1 mm d’épaisseur,
une température de 170 °C. cet essai ne s’applique pas.
Les enduits thermoplastiques, sous forme
solide, ne doivent pas émettre de vapeurs 4.6 Exigences sur route
nocives ou toxiques. Les produits de marquage de moyenne
durée doivent subir des essais sur route,
4.4.3 Produits à plus d’un composant tels qu’ils sont définis dans le programme
Les produits à plus d’un composant, sous d’homologation « Produits de marquage des
leur forme solide, ne doivent pas émettre de routes (courte, moyenne et longue durée) –
vapeurs nocives ou toxiques. HOM 8010-100 », et respecter les exigences
du tableau 10202–2.
4.5 Opacité
Le rapport de contraste (opacité) doit être 5. Attestation de conformité
supérieur ou égal à 0,998 pour la peinture L’attestation de conformité est un document
blanche, et supérieur ou égal à 0,980 pour la délivré par le fabricant attestant que le produit
peinture jaune.
Contenu normatif

de marquage a été fabriqué conformément aux


exigences de la présente norme. L’attestation
de conformité signée par le fabricant doit être
fournie pour chaque lot de production.
Tome PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE

VII 10.2 Produits de marquage


Chapitre Norme

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Page Produits de marquage
4 6 de moyenne durée
NORME
de

Date

2020 12 15

Un lot de production correspond à une


quantité déterminée de produit présentant les
mêmes caractéristiques physico-chimiques,
fabriquée selon la même recette, à partir de
la même source d’approvisionnement et au
cours d’une même période de production
ininterrompue.
Pour les produits de marquage à plus d’un
composant (résine et durcisseur), l’attestation
de conformité doit contenir les informations
suivantes pour chaque lot de production :
– le nom du fabricant;
– le code du produit du fabricant;
– la date et le lieu de fabrication;
– le type de produit;
– la norme de référence;
– le programme d’homologation;
– le numéro du lot de production;
– les résultats des analyses et essais :
- la finesse du broyage (résine),
- le temps de séchage à 24 °C,
- la masse volumique (résine et
durcisseur),
- les couleur en unités CIELAB.
L’attestation de conformité doit être approu-
vée au cours du processus d’homologation.
Contenu normatif
PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE Tome

10.2 Produits de marquage VII


Chapitre Norme

10 10202
Produits de marquage Page

de moyenne durée 5 6
NORME
de

Date

2020 12 15

Tableau 10202–1
Exigences en laboratoire pour les produits de marquage de moyenne durée
Essai Méthode d’essai Exigence
Rétroréflexion (R) Blanc : ≥ 250
ASTM E1710
(mcd∙m-2∙lux-1) Jaune : ≥ 175
Rétroréflexion
À titre indicatif : en France, la méthode d’essai est basée
sous la pluie
sur la norme AFNOR P98–612.
(mcd∙m-2∙lux-1)
Réflectance
Blanc : ≥ 65
directionnelle ASTM E1347
Jaune : ≥ 40
(%) (1)
Couleur (1) Appareil conforme aux exigences de la AMS-STD-595
norme ASTM E1347 « Standard Test Blanc (no 37875)
Method for Color and Color-Difference
Measurement by Tristimulus Colorimetry » Jaune (no 33538)
et employant l’illuminant C de la CIE avec Noir (no 37038)
un champ d’observation de 2 degrés et Orange (no 25510)
une géométrie 45/0. Orange fluorescent (no 38903)
Blanc : - 2,0 Rouge (no 31350)
L*+ 8,0
Vert (no 24190)
a* ± 3,5 Bleu (no 35180)
b* ± 4,5
∆E  10,0
Jaune : - 2,0
L*+ 8,0

a* ± 3,5

b* - 6,5
+ 30,0
∆E  32,0
Complément à la norme

Résistance aux 5 % NaCl (immersion de 24 h) : LC 34–501 Des échantillons de 5 × 5 cm


produits chimiques 5 % CaCl2 (immersion de 24 h) : LC 34–502 ne doivent montrer aucun
signe de détérioration.
1. Sans microbilles de verre.
Notes :
– les fournisseurs doivent fournir les échantillons conditionnés pour les essais;
– les valeurs L*, a*, b* et ∆E (système CIELAB) représentent les tolérances autorisées par rapport aux différents
standards (ASTM D2244).
Contenu normatif
Tome PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE

VII 10.2 Produits de marquage


Chapitre Norme

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Page Produits de marquage
6 6 de moyenne durée
NORME
de

Date

2020 12 15

Tableau 10202–2
Critères sur route des produits de marquage de moyenne durée
Exigence de performance
Critère Après Après
À la pose Méthode d’essai
1 an 2 ans
Rétroréflexion (R)
(mcd∙m-2∙lux-1) Blanc ≥ 250 — — ASTM E1710
Jaune ≥ 175 — — ASTM E1710
Orange /
≥ 175 — — ASTM E1710
orange fluorescent
Rétroréflexion sous la pluie À titre indicatif : en France, la méthode d’essai est basée
(mcd∙m-2∙lux-1) sur la norme AFNOR P98–612.
Couleur
Blanc (no 37875)
Jaune (no 33538)
Noir (no 37038)
Étalon U.S. Léger changement Comparaison
Orange (no 22510)
AMS-STD-595 de couleur visuelle
Orange fluorescent (no 38903)
Rouge (no 31350)
Vert (no 24190)
Bleu (no 35180)
Durabilité (%) 100 85 75 ASTM D913 (1)
Résistance à la glissance (BPN) pour
les produits de marquage antidérapants 40 ≥ 45 ASTM E303 (2)
pour grande surface
1. Le pourcentage de présence des bandes sur la chaussée est évalué à l’aide d’images photographiques
standards (ASTM D913 « Standard Practice for Evaluating Degree of Pavement Marking Line Wear ») en
prenant comme référence le moment de la pose du produit (100 %).
2. Ce critère s’applique spécifiquement aux produits de marquage posés sur de grandes surfaces et qui doivent
être antidérapants pour des raisons de sécurité routière, comme cela est défini au chapitre 6 « Marques sur la
Complément à la norme

chaussée » du Tome V – Signalisation routière. Trois mesures sont réalisées, soit deux dans le passage des
roues et une entre celles-ci. Aucune des trois mesures ne doit être inférieure à un BPN de 45.
Contenu normatif
PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE Tome

10.2 Produits de marquage VII


Chapitre Norme

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1 6
de longue durée
NORME
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Date

2020 12 15

1. Objet ASSOCIATION FRANÇAISE DE


NORMALISATION
La présente norme a pour objet de déter-
miner les exigences du Ministère en ce qui AFNOR P98–612 « Signalisation routière
a trait aux caractéristiques et aux critères horizontale – Marquages appliqués sur
d’évaluation des différents produits de mar- chaussées – Rétroréflexion sous pluie :
quage de longue durée (bandes préfabriquées, méthode de mesure ».
enduits thermoplastiques, produits à plus d’un MINISTÈRE DES TRANSPORTS
composant). DU QUÉBEC
On entend par « produits de longue durée » Tome V – Signalisation routière.
les produits qui respectent les exigences du
Ministère en ce qui a trait aux propriétés de US GOVERNMENT GENERAL SERVICES
rétroréflexion, de couleur, d’adhérence et de ADMINISTRATION
durabilité sur route pendant au moins quatre AMS-STD-595 « Colors Used in
ans d’utilisation continue. Government Procurement ».

2. Références AUTRES DOCUMENTS

La présente norme renvoie à l’édition la AMERICAN ASSOCIATION OF STATE


plus récente des documents suivants : HIGHWAY AND TRANSPORTATION
OFFICIALS
NORMES AASHTO T316 « Standard Method of Test
for Viscosity Determination of Asphalt
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING Binder Using Rotational Viscometer ».
AND MATERIALS
ASTM D913 « Standard Practice for
Gouvernement du Québec
Evaluating Degree of Pavement Marking Loi sur la qualité de l’environnement
Line Wear ». (RLRQ, chapitre Q-2).
ASTM D2244 « Standard Practice for Règlement sur l’assainissement de
Calculation of Color Tolerances and Color l’atmosphère
Differences from Instrumentally Measured (RLRQ, chapitre Q-2, r. 4.1).
Color Coordinates ». MINISTÈRE DES TRANSPORTS
ASTM D2805 « Standard Test Method for DU QUÉBEC
Hiding Power of Paints by Reflectometry ». Recueil des méthodes d’essai LC,
ASTM E303 « Standard Test Method for LC 34–501 « Résistance aux produits
Measuring Surface Frictional Properties chimiques (5 % NaCl) ».
Using the British Pendulum Tester ».
LC 34–502 « Résistance aux produits
ASTM E1347 « Standard Test Method for chimiques (5 % CaCl2) ».
Color and Color-Difference Measurement
LC 34–507 « Détermination de la teneur en
by Tristimulus Colorimetry ».
chromate de plomb ».
ASTM E1710 « Standard Test Method
for Measurement of Retroreflective Gouvernement du Canada
Contenu normatif

Pavement Marking Materials with CEN- Loi canadienne sur la protection de


Prescribed Geometry Using a Portable l’environnement (LCPE, 1999)
Retroreflectometer ». (L.C., 1999, c. 33).
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Produits de marquage
2 6
de longue durée
NORME
de

Date

2020 12 15

Règlement limitant la concentration en 4.2 Exigences sur les COV


composés organiques volatils (COV) des Conformément au Règlement limitant
revêtements architecturaux la concentration en composés organiques
(DORS/2009-264). volatils (COV) des revêtements architecturaux
(DORS/2009-264) découlant de la Loi cana-
3. Définitions dienne sur la protection de l’environnement
Les définitions suivantes s’appliquent à la (LCPE, 1999) 1, les produits de marquage de
présente norme. longue durée doivent avoir une concentration
maximale en COV de150 g/l.
Bandes préfabriquées
Bandes souples, fabriquées en usine et
constituées d’une partie solide et d’un liant
4.3 Entreposage
assurant la cohésion de l’ensemble. Sous leur Les produits de marquage à plus d’un
forme définitive, ces bandes sont suffisamment composant doivent pouvoir être pompés et
souples pour être mises en place sans subir appliqués convenablement après une période
de dommages. d’entreposage pouvant aller jusqu’à 12 mois
après la livraison, à l’aide de l’équipement
Enduits thermoplastiques
utilisé pour le marquage des routes.
Produits solides à la température ambiante,
qui deviennent visqueux, puis fluides sous Durant cette période d’entreposage de
l’effet d’une élévation de la température pen- 12 mois, les produits de marquage à plus
dant la pose. d’un composant doivent toujours satisfaire
aux exigences de la présente norme.
Produits à plus d’un composant
Produits qui sont habituellement constitués
d’une résine et d’un durcisseur ne comportant 4.4 Exigences en laboratoire
pas de solvant et qui durcissent par réaction Les produits de marquage de longue
chimique après le mélange. durée ne doivent pas se détériorer au contact
du chlorure de sodium ou d’autres agents
4. Caractéristiques requises chimiques utilisés pour le déglaçage de la
chaussée ou au contact de l’huile contenue
L’évaluation de la performance des dans les différents matériaux de revêtement
produits de marquage de longue durée est ou de l’huile de moteur. Les couleurs utilisées
basée sur des exigences en laboratoire et pour les différents produits de marquage
des exigences sur route. de longue durée doivent être conformes à
la norme AMS-STD-595 « Colors Used in
4.1 Exigences générales Government Procurement ».
Les produits de marquage à plus d’un De plus, les produits de marquage de
composant (résine et durcisseur) doivent être longue durée ne doivent pas se décolorer ni
homogènes, de manière à avoir des proprié- se décoller sous l’effet des rayons ultraviolets
tés physico-chimiques uniformes. De plus, ils sur une période de quatre ans.
doivent être exempts de saletés ou d’autres Les produits de marquage de longue
substances étrangères. durée de couleur jaune ne doivent pas
contenir de chromate de plomb (PbCrO4).
Contenu normatif

1. Les équivalents québécois de ces documents sont la Loi sur la qualité de l’environnement (RLRQ,
chapitre Q-2) et le Règlement sur l’assainissement de l’atmosphère (RLRQ, chapitre Q-2, r. 4.1).
PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE Tome

10.2 Produits de marquage VII


Chapitre Norme

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3 6
de longue durée
NORME
de

Date

2020 12 15

La vérification est effectuée selon la méthode L’essai consiste à mesurer le contraste


d’essai LC 34–507 « Détermination de la avec un appareil conforme aux exigences
teneur en chromate de plomb ». de la norme ASTM E1347 « Standard Test
Method for Color and Color-Difference
4.4.1 Bandes préfabriquées Measurement by Tristimulus Colorimetry », en
Les bandes préfabriquées doivent être employant l’illuminant C de la CIE avec un
exemptes de défauts tels que des craque- champ d’observation de 2 degrés et une
lures ou des trous, et avoir une épaisseur géométrie de 45/0.
et une largeur uniformes. Les bandes préfa- La mesure s’effectue selon la méthode
briquées doivent respecter les exigences du ASTM D2805 « Standard Test Method for
tableau 10203–1. Hiding Power of Paints by Reflectometry » sur
la partie lustrée du film noir (R noir) et sur la
4.4.2 Enduits thermoplastiques partie lustrée du film blanc (R blanc) d’un
Les enduits thermoplastiques ne doivent carton de mesure d’opacité, après l’application
subir aucune détérioration importante d’un feuil humide de peinture de 380 µm ± 5 %
lorsqu’ils sont chauffés à une température et une période de séchage d’au moins
de 170 °C pendant quatre heures ou durant 12 heures à 24 ± 2 °C avec une humidité rela-
quatre périodes de réchauffage d’une heure tive de 50 ± 10 %. Le rapport de contraste
chacune. Le point de ramollissement et la (opacité) est égal à R noir/R blanc (R faisant
viscosité de ces produits doivent demeurer référence à la valeur du tristimulus Y).
constants durant quatre périodes de réchauf- Cependant, pour les produits à base de
fage. Aucun changement de couleur ne doit méthacrylate de méthyle (MMA) appliqués
être observable lorsque les enduits thermo- par pulvérisation, l’essai est réalisé après
plastiques sont soumis à quatre périodes de l’application d’un feuil humide équivalant à
réchauffage d’une heure chacune, jusqu’à l’épaisseur appliquée lors du processus
une température de 170 °C. d’homologation. Pour les produits préfabri-
Les enduits thermoplastiques, dans qués, les enduits thermoplastiques et les MMA
leur forme solide, ne doivent pas émettre appliqués manuellement à plus de 1 mm
de vapeurs nocives ou toxiques. De plus, d’épaisseur, cet essai ne s’applique pas.
ils doivent respecter les exigences du
tableau 10203–1. 4.6 Exigences sur route
Les produits de marquage de longue
4.4.3 Produits à plus d’un composant durée doivent subir des essais sur route,
Les produits à plus d’un composant, tels qu’ils sont définis dans le programme
dans leur forme solide, ne doivent pas d’homologation « Produits de marquage des
émettre de vapeurs nocives ou toxiques. De routes (courte, moyenne et longue durée) –
plus, ils doivent respecter les exigences du HOM 8010-100 », et respecter les exigences
tableau 10203–1. du tableau 10203–2. Il est à noter que ces
exigences concernent uniquement les produits
4.5 Opacité appliqués sur chaussée en enrobé.
Le rapport de contraste (opacité) doit être
supérieur ou égal à 0,998 pour la peinture
Contenu normatif

blanche, et supérieur ou égal à 0,980 pour la


peinture jaune.
Tome PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE

VII 10.2 Produits de marquage


Chapitre Norme

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4 6
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Date

2020 12 15

5. Attestation de conformité
L’attestation de conformité est un document
délivré par le fabricant attestant que le produit
de marquage a été fabriqué conformément aux
exigences de la présente norme. L’attestation
de conformité signée par le fabricant doit être
fournie pour chaque lot de production.
Un lot de production correspond à une
quantité déterminée de produit présentant les
mêmes caractéristiques physico-chimiques,
fabriquée selon la même recette, à partir de
la même source d’approvisionnement et au
cours d’une même période de production
ininterrompue.
Pour les produits de marquage à plus d’un
composant (résine et durcisseur), l’attestation
de conformité doit contenir les informations
suivantes pour chaque lot de production :
– le nom du fabricant;
– le code du produit du fabricant;
– la date et le lieu de fabrication;
– le type de produit;
– la norme de référence;
– le programme d’homologation;
– le numéro du lot de production;
– les résultats des analyses et essais :
- la finesse du broyage (résine),
- le temps de séchage à 24 °C,
- la masse volumique (résine et
durcisseur),
- la couleur en unités CIELAB.
L’attestation de conformité doit être approu-
vée au cours du processus d’homologation.
Contenu normatif
PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE Tome

10.2 Produits de marquage VII


Chapitre Norme

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Date

2020 12 15

Tableau 10203–1
Exigences en laboratoire pour les produits de marquage de longue durée
Essai Méthode d’essai Exigence
Rétroréflexion (R) Blanc : ≥ 250
ASTM E1710
(mcd∙m-2∙lux-1) Jaune : ≥ 175
Rétroréflexion
À titre indicatif : en France, la méthode d’essai est basée
sous la pluie
sur la norme AFNOR P98–612.
(mcd∙m-2∙lux-1)
Réflectance
Blanc : ≥ 65
directionnelle ASTM E1347
Jaune : ≥ 40
(%) (1)
Couleur (1) Appareil conforme aux exigences de la AMS-STD-595
norme ASTM E1347 « Standard Test Blanc (no 37875)
Method for Color and Color-Difference
Measurement by Tristimulus Colorimetry » Jaune (no 33538)
et employant l’illuminant C de la CIE avec Noir (no 37038)
un champ d’observation de 2 degrés et Orange (no 25510)
une géométrie 45/0. Orange fluorescent (no 38903)
Blanc : - 2,0 Rouge (no 31350)
L* + 8,0
Vert (no 24190)
a* ± 3,5 Bleu (no 35180)
b* ± 4,5
∆E  10,0
Jaune : - 2,0
L* + 8,0

a* ± 3,5

b* - 6,5
+ 30,0
∆E  32,0
Complément à la norme

Résistance aux 5 % NaCl (immersion de 24 h) : LC 34–501 Des échantillons de 5 × 5 cm
produits chimiques 5 % CaCl2 (immersion de 24 h) : LC 34–502 ne doivent montrer aucun
signe de détérioration.
1. Sans microbilles de verre.
Notes :
– les fournisseurs doivent fournir les échantillons conditionnés pour les essais;
– les valeurs L*, a*, b* et ∆E (système CIELAB) représentent les tolérances autorisées par rapport aux différents
standards (ASTM D2244).
Contenu normatif
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VII 10.2 Produits de marquage


Chapitre Norme

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NORME
de

Date

2020 12 15

Tableau 10203–2
Critères sur route des produits de marquage de longue durée
Exigence de performance
Critère Après Après Après Après Méthode
À la pose
1 an 2 ans 3 ans 4 ans d’essai
Rétroréflexion (R)
(mcd∙m-2∙lux-1) Blanc ≥ 250 — — — — ASTM E1710
Jaune ≥ 175 — — — — ASTM E1710
Orange /
≥ 175 — — — — ASTM E1710
orange fluorescent
Rétroréflexion sous la pluie À titre indicatif : en France, la méthode d’essai est basée
(mcd∙m-2∙lux-1) sur la norme AFNOR P98–612.
Couleur
Blanc (no 37875)
Jaune (no 33538)
Noir (no 37038) Étalon
Comparaison
Orange (no 22510) AMS- Léger changement de couleur
visuelle
Orange fluorescent (n 38903)
o STD-595
Rouge (no 31350)
Vert (no 24190)
Bleu (no 35180)
Durabilité (%) 100 95 85 80 75 ASTM D913 (1)
Résistance à la glissance (BPN) pour
les produits de marquage antidérapants ≥ 45 ASTM E303 (2)
pour grande surface
1. Le pourcentage de présence des bandes sur la chaussée est évalué à l’aide d’images photographiques
standards (ASTM D913 « Standard Practice for Evaluating Degree of Pavement Marking Line Wear ») en
prenant comme référence le moment de la pose du produit (100 %).
2. Ce critère s’applique spécifiquement aux produits de marquage posés sur de grandes surfaces et qui doivent
être antidérapants pour des raisons de sécurité routière, comme cela est défini au chapitre 6 « Marques sur la
Complément à la norme

chaussée » du Tome V – Signalisation routière. Trois mesures sont réalisées, soit deux dans le passage des
roues et une entre celles-ci. Aucune des trois mesures ne doit être inférieure à un BPN de 45.
Contenu normatif
PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE Tome

10.2 Produits de marquage VII


Chapitre Norme

10 10204
Peinture à base d’eau pour Page

le marquage des routes 1 7


NORME
de

Date

2019 12 15

1. Objet ASTM D3723 « Standard Test Method for


Pigment Content of Water-Emulsion Paints
La présente norme a pour objet de déter- by Low-Temperature Ashing ».
miner les exigences du Ministère en ce qui
a trait aux caractéristiques et aux critères ASTM D4017 « Standard Test Method for
d’évaluation de la peinture à base d’eau pour Water in Paints and Paint Materials by
le marquage des routes. Karl Fisher Method ».
ASTM E303 « Standard Test Method for
Measuring Surface Frictional Properties
2. Références Using the British Pendulum Tester ».
La présente norme renvoie à l’édition la ASTM E1347 « Standard Test Method for
plus récente des documents suivants : Color and Color-Difference Measurement
by Tristimulus Colorimetry ».
NORMES ASTM E1710 « Standard Test Method
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING for Measurement of Retroreflective
AND MATERIALS Pavement Marking Materials with CEN-
Prescribe Geometry Using Portable
ASTM D523 « Standard Test Method for Retroreflectometer ».
Specular Gloss ».
ASTM D562 « Standard Test Method for ASSOCIATION FRANÇAISE DE
Consistency of Paints Measuring Krebs NORMALISATION
Unit (KU) Viscosity Using a Stormer-Type AFNOR P98–612 « Signalisation routière
Viscometer ». horizontale – Marquages appliqués sur
ASTM D711 « Standard Test Method for chaussées – Rétroréflexion sous pluie :
No-Pick-Up Time of Traffic Paint ». méthode de mesure ».
ASTM D913 « Standard Practice for Evalu- US GOVERNMENT GENERAL SERVICES
ating Degree of Traffic Paint Line Wear ». ADMINISTRATION
ASTM D1210 « Standard Test Method for AMS-STD-595 « Colors Used in Govern-
Fineness of Dispersion of Pigment-Vehicle ment Procurement ».
Systems by Hegman-Type Gage ».
AUTRES DOCUMENTS
ASTM D1475 « Standard Test Method for
Density of Liquid Coating, Inks, and Related Gouvernement du Québec
Products ». Loi sur la qualité de l’environnement
ASTM D2244 « Standard Practice for (RLRQ, chapitre Q-2).
Calculation of Color Tolerances and Color Règlement sur l’assainissement de
Differences from Instrumentally Measured l’atmosphère
Color Coordinates ». (RLRQ, chapitre Q-2, r. 4.1).
ASTM D2369 « Standard Test Method for
MINISTÈRE DES TRANSPORTS
Volatile Content of Coatings ».
DU QUÉBEC
ASTM D2805 « Standard Test Method for
Recueil des méthodes d’essai LC,
Hiding Power of Paints by Reflectometry ».
Contenu normatif

LC 34–301 « Détermination du bioxyde


ASTM D3960 « Standard Practice for
de titane ».
Determining Volatile Organic Compound
(VOC) Content of Paints and Related LC 34–505 « Détermination de la
Coatings ». consistance à 5 °C ».
Tome PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE

VII 10.2 Produits de marquage


Chapitre Norme

10 10204
Page
Peinture à base d’eau pour
2 7 le marquage des routes
NORME
de

Date

2019 12 15

LC 34–506 « Détermination du degré de Durant cette période de 6 mois d’entrepo-


sédimentation – Méthode Patton ». sage, la peinture à base d’eau doit toujours
Gouvernement du Canada satisfaire aux exigences de la présente norme.
Loi canadienne sur la protection de 3.4 Application
l’environnement (LCPE, 1999)
(L.C., 1999, c. 33). La peinture à base d’eau doit pouvoir s’ap-
Règlement limitant la concentration en pliquer à la largeur et à l’épaisseur requises.
composés organiques volatils (COV) des
revêtements architecturaux 3.5 Étiquetage
(DORS/2009-264). L’étiquette de chaque contenant doit
comprendre l’information suivante :
3. Caractéristiques requises – le nom et l’adresse du fabricant;
– le nom du produit;
3.1 Exigences générales – le numéro de code du produit;
La peinture à base d’eau doit être prête – la date de fabrication;
à utiliser (aucune dilution pour l’application), – la couleur;
homogène et dispersée de manière à avoir – la quantité en volume et en masse;
une consistance uniforme. La peinture à base
d’eau ne doit pas former de peaux ni de dépôts – le numéro de cuvée;
trop compacts; elle ne doit pas épaissir, ni – les exigences du SIMDUT (Système d’in-
coaguler, ni se gélifier. La peinture à base formation sur les matières dangereuses
d’eau doit être exempte de peaux brisées, de utilisées au travail).
saletés ou d’autres substances étrangères.
3.6 Exigences spécifiques
3.2 Exigences sur les COV La peinture à base d’eau doit respecter les
Conformément au Règlement limitant essais et les exigences du tableau 10204–1.
la concentration en composés organiques
volatils (COV) des revêtements architecturaux 4. Essais et mesures
(DORS/2009-264) découlant de la Loi cana-
dienne sur la protection de l’environnement La peinture doit être bien homogénéisée
(LCPE, 1999)1, la peinture à base d’eau pour 24 heures avant de faire les essais.
le marquage des routes doit avoir une concen-
tration maximale en COV de150 g/l. 4.1 Détermination de la résistance
à la formation de peaux
3.3 Entreposage
La peinture ne doit pas former de peaux
La peinture à base d’eau doit pouvoir lorsque vérifiée selon la méthode d’essai
être pompée et appliquée convenablement décrite ci-après :
après une période d’entreposage pouvant
– remplir à moitié, avec le produit à analyser,
aller jusqu’à 6 mois après la livraison, à l’aide
un contenant de peinture de 250 ml;
de l’équipement utilisé pour le marquage des
Contenu normatif

routes.

1. L’équivalent québécois de ces documents sont la Loi sur la qualité de l’environnement (RLRQ, chapitre Q-2)
et le Règlement sur l’assainissement de l’atmosphère (RLRQ, chapitre Q-2, r. 4.1).
PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE Tome

10.2 Produits de marquage VII


Chapitre Norme

10 10204
Peinture à base d’eau pour Page

le marquage des routes 3 7


NORME
de

Date

2019 12 15

– couvrir le contenant avec un couvercle Color Tolerances and Color Differences from
bien ajusté, puis le retourner; Instrumentally Measured Color Coordinates »,
– laisser le contenant dans cette position doivent être obtenues en faisant la moyenne de
pendant 48 heures à une température de 3 lectures prises sur la partie de l’échantillon
24  ± 2 °C; appliquée sur la surface blanche et lustrée du
carton. Ces lectures sont prises à 3 endroits
– enlever, à la fin de cette période, le fond
différents avec un appareil conforme aux exi-
du contenant à l’aide d’un ouvre-boîte et
gences de la norme ASTM E1347 « Standard
examiner le produit.
Test Method for Color and Color-Difference
Note : Measurement by Tristimulus Colorimetry »,
Pour cet essai, on doit préalablement homo- en employant l’illuminant C de la CIE (Com-
généiser l’échantillon dans son contenant mission internationale de l’éclairage) avec
d’origine. Le prélèvement doit se faire immé- un champ d’observation de 2 degrés et une
diatement après l’ouverture du contenant géométrie de 45/0.
original et de préférence avant de retirer du
produit pour d’autres essais. 4.4 Détermination de la stabilité à
4.2 Détermination de la l’entreposage (essai accéléré)
sédimentation lors de La stabilité à l’entreposage de la peinture
doit être vérifiée selon la méthode d’essai
l’entreposage (essai accéléré) décrite ci-après :
Le degré de sédimentation de la peinture – remplir, avec le produit à analyser, un
doit être vérifié selon la méthode d’essai contenant de 250 ml;
LC 34–506 « Détermination du degré de sédi-
– fermer hermétiquement et placer dans une
mentation – Méthode Patton ». La durée de
étuve à ventilation continue à 50 ± 2 °C
l’essai est de 14 jours à une température de
pendant 96 heures;
50  ± 2 °C dans une étuve à ventilation continue.
– retirer de l’étuve à la fin de cette période
Pour que la peinture soit jugée conforme,
et laisser reposer pendant 24 heures dans
la courbe de sédimentation tracée sur le
des conditions normales (24 ± 2 °C).
graphique (voir la figure 10204–1) ne doit
pénétrer en aucun point dans la zone ombrée. La peinture ne doit pas former de peaux
ni de gel et doit retrouver son homogénéité
4.3 Vérification des couleurs par simple agitation manuelle.
De plus, la peinture doit satisfaire aux
L’application du feuil de peinture doit être exigences suivantes :
réalisée en une seule couche à l’aide d’un fil-
mographe manuel ou automatique pour obtenir – la durée maximale de séchage doit être
un feuil humide de 380 µm  ± 5 %. La peinture de 25 minutes;
est appliquée sur un carton de mesure d’opa- – la finesse de broyage doit être inférieure
cité. La durée de séchage doit être d’au moins à 80 µm;
12 heures à une température de 24 ± 2 °C et – la consistance à 5 °C doit être inférieure
à une humidité relative de 50 ± 10 %. à 135 KU;
Les caractéristiques trichromatiques de – la consistance à 24 °C doit satisfaire à
Contenu normatif

la peinture, vérifiées selon la méthode ASTM la valeur à l’agrément établie.


D2244 « Standard Practice for Calculation of
Tome PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE

VII 10.2 Produits de marquage


Chapitre Norme

10 10204
Page
Peinture à base d’eau pour
4 7 le marquage des routes
NORME
de

Date

2019 12 15

4.5 Détermination du temps 5. Attestation de conformité


de séchage L’attestation de conformité est un docu-
L’essai consiste à mesurer le temps de ment délivré par le fabricant attestant que
séchage à l’aide de la méthode ASTM D711 la peinture à base d’eau a été produite
« Standard Test Method for No-Pick-Up Time of conformément aux exigences de la présente
Traffic Paint » à une température de 24 ± 2 °C norme. L’attestation de conformité signée par
et à une humidité relative de 50 ± 10 %. La le fabricant doit être fournie pour chaque lot
peinture sera considérée comme sèche de production.
lorsque le film de peinture ne laissera plus Un lot de production correspond à une
de saillies à l’extérieur du sillon laissé par le quantité déterminée de peinture présentant les
passage de la roue. mêmes caractéristiques physico-chimiques,
fabriquée selon la même recette, à partir de
4.6 Opacité la même source d’approvisionnement et au
cours d’une même période de production
L’essai consiste à mesurer le contraste
ininterrompue.
avec un appareil conforme aux exigences de
la norme ASTM E1347 « Standard Test Method L’attestation de conformité doit contenir
for Color and Color-Difference Measurement l’information suivante pour chaque lot de
by Tristimulus Colorimetry » en employant production :
l’illuminant C de la CIE avec le champ d’obser- – le nom du fabricant;
vation de 2 degrés et une géométrie de 45/0. – le code du produit du fabricant;
La mesure s’effectue selon la méthode – la date et le lieu de fabrication;
ASTM D2805 « Standard Test Method for
– le type de produit;
Hiding Power of Paints by Reflectometry »
sur la partie lustrée du film noir (R noir) et – la norme de référence;
sur la partie lustrée du film blanc (R blanc) – le programme d’homologation;
d’un carton de mesure d’opacité, après – le numéro du lot de production;
l’application d’un feuil humide de peinture de
– les résultats des analyses et essais :
380 µm ± 5 % et une période de séchage d’au
moins 12 heures à 24  ± 2 °C avec une humidité - consistance à 24 °C,
relative de 50 ± 10 %. Le rapport de contraste - finesse du broyage,
(opacité) est égal à R noir/R blanc (R faisant - temps de séchage à 24 °C,
référence à la valeur tristimulus Y).
- masse volumique,
4.7 Exigences sur route - couleur unité CIELAB.
L’attestation de conformité doit être approu-
Les peintures à base d’eau pour le mar- vée au cours du processus d’homologation.
quage des routes doivent subir des essais
sur la route tels qu’ils sont définis dans le
programme d’homologation « Produits de
marquage des routes (courte, moyenne et
longue durée) – HOM 8010-100 » et respecter
les exigences du tableau 10204–2.
Contenu normatif
PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE Tome

10.2 Produits de marquage VII


Chapitre Norme

10 10204
Peinture à base d’eau pour Page

le marquage des routes 5 7


NORME
de

Date

2019 12 15

Tableau 10204–1
Essais de caractérisation – Peinture à base d’eau pour le marquage
Caractéristiques physiques et
Méthodes d’essai Exigences (1) Tolérances
chimiques
Masse volumique (kg/l) à 24 °C ASTM D1475 Valeurs à l’agrément ± 0,025 kg/l
Teneur en matières pulvérulentes  (2)
ASTM D3723 Valeurs à l’agrément ± 2 %
Matières volatiles (3) ASTM D2369 Valeurs à l’agrément ± 2 %
Teneur en eau ASTM D4017 Valeurs à l’agrément ± 2 %
Composés organiques volatils  (4)
ASTM D3960 Max. : 150 g/l Aucune
Consistance (KU) à 24 °C ASTM D562 Valeurs à l’agrément ± 2 KU
Consistance (KU) à 5 °C  (5)
LC 34–505 Valeurs à l’agrément ± 3 KU
TiO2 (blanc) LC 34–301 (6) Valeurs à l’agrément ± 0,01 kg/l
Valeurs à l’agrément à partir de valeurs imposées
Caractéristique physique et
chimique Méthode d’essai Exigence Tolérance

Temps de séchage à 24 °C sans ASTM D711 Section 4.5 de Min. : 7


microbilles la présente norme Max. : 20 ± 30 %

Valeurs imposées
Caractéristiques physiques et Méthodes d’essai
chimiques Exigences

Opacité ASTM D2805 Section 4.6 de la Min. : 0,994 (jaune)


présente norme Min. : 0,998 (blanc)
Facteur de brillance (7) ASTM D523 Min. : 80 (blanc), 50 (jaune)
Finesse de broyage ASTM D1210 Max. : 80 µm
Rétroréflexion (mcd∙m-2∙lux-1) ASTM E1710 Blanc : 250 Jaune : 175
Couleur (8) ASTM D2244 Paramètres Blanc Jaune
AMS-STD-595 L* - 2,0 à + 8,0 - 1,0 à + 5,0
Blanc (no 37875) a* ± 3,5 ± 3,5
Jaune (no 33538) b* ± 4,5 ± 6,5
Noir (no 37038)
∆E 10,0 9,0
Orange (no 25510)
Orange fluorescent (no 38903)
Rouge (no 31350)
Vert (no 24190)
Bleu (no 35180)
Résistance à la formation de peaux Section 4.1 de la présente norme Ne doit pas former de peaux.
Sédimentation LC 34–506 La courbe de sédimentation tracée ne
Section 4.2 de la présente norme doit pénétrer en aucun point dans la
section ombrée du même graphique.
Stabilité à l’entreposage Section 4.4 de la présente norme Section 4.4 de la présente norme
1. Les valeurs imposées (exigences) incluent la tolérance. 5. La consistance à 5 °C doit être de 135 KU au maximum.
Contenu normatif

2. Peser environ 10 g de peinture et calciner à 450 °C pendant 6. Une méthode équivalente peut être utilisée.
une nuit. 7. La mesure du brillant doit être déterminée sous un angle
3. Transférer 1,0 ± 0,1 ml de peinture dans un godet d’aluminium d’incidence de 45 °.
et sécher durant 3 heures à 105 ± 2 °C. 8. Les valeurs L*, a*, b* et ∆E (système CIELAB) représentent
4. Comme défini par Environnement Canada. les tolérances autorisées par rapport aux différents stan-
dards (ASTM D2244).
Tome PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE

VII 10.2 Produits de marquage


Chapitre Norme

10 10204
Page
Peinture à base d’eau pour
6 7 le marquage des routes
NORME
de

Date

2019 12 15

Tableau 10204–2
Critères sur route – Peinture à base d’eau pour le marquage
Exigences de performance
Critères
À la pose Printemps suivant Méthodes d’essai
Rétroréflexion (R)
(mcd∙m-2∙lux-1) blanc ≥ 250 — ASTM E1710
jaune ≥ 175 — ASTM E1710
Rétroréflexion sous la pluie À titre indicatif : en France, la méthode d’essai est basée
(mcd∙m-2∙lux-1) sur la norme AFNOR P98–612.
Couleur
blanc (no 37875)
jaune (no 33538)
noir (no 37038)
orange (no 22510) Étalon U.S. Léger changement Comparaison
orange fluorescent AMS-STD-595 de couleur visuelle
(no 38903)
rouge (no 31350)
vert (no 24190)
bleu (no 35180)
Durabilité (%) 100 65 ASTM D913 (1)
1. Le pourcentage de présence des bandes sur la chaussée est évalué à l’aide d’images photographiques stan-
dards (ASTM D913 « Standard Practice for Evaluating Degree of Traffic Paint Line Wear ») en prenant comme
référence le moment de la pose du produit (100 %).

Complément à la norme
Contenu normatif
PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE Tome

10.2 Produits de marquage VII


Chapitre Norme

10 10204
Peinture à base d’eau pour Page

le marquage des routes 7 7


NORME
de

Date

2019 12 15

50

40
Distance entre le disque du palpeur
et le fond du contenant (mm)

30

20

10

0
100 (1) 100 (1) 200 400 600 800 1000

Charge totale (grammes)

1. Poids du palpeur sans surcharges. Sur le graphique, le premier point 100 correspond à la première
lecture (début). Le second 100 correspond à la deuxième lecture (0,5 minute).
Note :
– la peinture est jugée conforme lorsque la courbe de l’essai de sédimentation ne pénètre pas dans la
zone ombrée.
Contenu normatif

Figure 10204–1
Graphique du degré de sédimentation
PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE Tome

10.2 Produits de marquage VII


Chapitre Norme

10 10205
Peinture alkyde à basse teneur en Page
composés organiques volatils (COV) 1 8
NORME
de

pour le marquage des routes Date

2019 12 15

1. Objet ASTM D3723 « Standard Test Method for


Pigment Content of Water-Emulsion Paints
La présente norme a pour objet de déter- by Low-Temperature Ashing ».
miner les exigences du Ministère en ce qui
a trait aux caractéristiques et aux critères ASTM D4017 « Standard Test Method for
d’évaluation de la peinture alkyde à basse Water in Paints and Paint Materials by
teneur en composés organiques volatils (COV) Karl Fisher Method ».
pour le marquage des routes. ASTM E303 « Standard Test Method for
Measuring Surface Frictional Properties
Using the British Pendulum Tester ».
2. Références ASTM E1347 « Standard Test Method for
La présente norme renvoie à l’édition la Color and Color-Difference Measurement
plus récente des documents suivants : by Tristimulus Colorimetry ».
ASTM E1710 « Standard Test Method
NORMES for Measurement of Retroreflective
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING Pavement Marking Materials with CEN-
AND MATERIALS Prescribe Geometry Using Portable
Retroreflectometer ».
ASTM D523 « Standard Test Method for
Specular Gloss ». ASSOCIATION FRANÇAISE DE
ASTM D562 « Standard Test Method for NORMALISATION
Consistency of Paints Measuring Krebs Unit AFNOR P98–612 « Signalisation routière
(KU) Viscosity Using a Stormer-Type horizontale – Marquages appliqués sur
Viscometer ». chaussées – Rétroréflexion sous pluie :
ASTM D711 « Standard Test Method for méthode de mesure ».
No-Pick-Up Time of Traffic Paint ». US GOVERNMENT GENERAL SERVICES
ASTM D913 « Standard Practice for Evalu- ADMINISTRATION
ating Degree of Traffic Paint Line Wear ». AMS-STD-595 « Colors Used in
ASTM D1210 « Standard Test Method for Government Procurement ».
Fineness of Dispersion of Pigment-Vehicle
Systems by Hegman-Type Gage ». AUTRES DOCUMENTS
ASTM D1475 « Standard Test Method for Gouvernement du Québec
Density of Liquid Coating, Inks, and Related
Loi sur la qualité de l’environnement
Products ».
(RLRQ, chapitre Q-2).
ASTM D2244 « Standard Practice for
Règlement sur l’assainissement de
Calculation of Color Tolerances and Color
l’atmosphère
Differences from Instrumentally Measured
(RLRQ, chapitre Q-2, r. 4.1).
Color Coordinates ».
ASTM D2369 « Standard Test Method for MINISTÈRE DES TRANSPORTS
Volatile Content of Coatings ». DU QUÉBEC
ASTM D2805 « Standard Test Method for Recueil des méthodes d’essai LC,
Contenu normatif

Hiding Power of Paints by Reflectometry ». LC 34–301 « Détermination du bioxyde


ASTM D3960 « Standard Practice for Deter- de titane ».
mining Volatile Organic Compound (VOC) LC 34–505 « Détermination de la
Content of Paints and Related Coatings ». consistance à 5 °C ».
Tome PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE

VII 10.2 Produits de marquage


Chapitre Norme

10 10205
Page
Peinture alkyde à basse teneur en
2 8 composés organiques volatils (COV)
NORME
de

Date pour le marquage des routes


2019 12 15

LC 34–506 « Détermination du degré de photochimiques (lumière du soleil) et contri-


sédimentation – Méthode Patton ». buent à la formation d’ozone troposphérique
Gouvernement du Canada et de particules, lesquels composent le smog.
Loi canadienne sur la protection de Dans les peintures de marquage, les
l’environnement (LCPE, 1999) COV résultent de l’utilisation de solvants.
(L.C., 1999, c. 33). Ces solvants sont rejetés dans l’atmosphère
par évaporation lors du séchage. Cependant,
Règlement limitant la concentration en tous les solvants présents dans les peintures
composés organiques volatils (COV) des de marquage ne sont pas considérés comme
revêtements architecturaux des COV. Ainsi, les composés exclus à l’ar-
(DORS/2009-264). ticle 65 de l’annexe 1 de la Loi canadienne
sur la protection de l’environnement (1999) et
3. Caractéristiques requises l’acétate de tert-butyle (C6H12O2) ne sont pas
pris en compte dans le calcul de la teneur en
COV puisque leur réactivité photochimique
3.1 Exigences générales est négligeable et que, théoriquement, ils ne
La peinture alkyde à basse teneur en participent pas à la formation du smog.
COV doit être prête à utiliser (aucune dilution
pour l’application), homogène et dispersée 3.3 Entreposage
de manière à avoir une consistance uniforme.
La peinture alkyde à basse teneur en
La peinture alkyde à basse teneur en COV ne
COV doit pouvoir être pompée et appliquée
doit pas former de peaux ni de dépôts trop
convenablement après une période d’entre-
compacts; elle ne doit pas épaissir, ni coaguler,
posage pouvant aller jusqu’à 6 mois après la
ni se gélifier.  La peinture alkyde à basse teneur
livraison, à l’aide de l’équipement utilisé pour
en COV doit être exempte de peaux brisées,
le marquage des routes.
de saletés ou d’autres substances étrangères.
Durant cette période de 6 mois d’entre-
3.2 Exigences sur les COV posage, la peinture alkyde à basse teneur en
COV doit toujours satisfaire aux exigences de
Conformément au Règlement limitant la présente norme.
la concentration en composés organiques
volatils (COV) des revêtements architecturaux 3.4 Application
(DORS/2009-264) découlant de la Loi cana-
dienne sur la protection de l’environnement La peinture alkyde à basse teneur en
Complément à la norme

(LCPE, 1999) 1, la peinture alkyde à basse COV doit pouvoir s’appliquer à la largeur et


teneur en COV doit avoir une concentration à l’épaisseur requises.
maximale en COV de 150 g/l. Les COV sont
des substances formées d’au moins un atome 3.5 Étiquetage
de carbone et un d’hydrogène que l’on trouve L’étiquette de chaque contenant doit
à l’état gazeux dans l’atmosphère. Plusieurs de contenir l’information suivante :
ces composés réagissent par des processus
– le nom et l’adresse du fabricant;
Contenu normatif

1. L’équivalent québécois de ces documents sont la Loi sur la qualité de l’environnement (RLRQ, chapitre Q-2)
et le Règlement sur l’assainissement de l’atmosphère (RLRQ, chapitre Q-2, r. 4.1).
PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE Tome

10.2 Produits de marquage VII


Chapitre Norme

10 10205
Peinture alkyde à basse teneur en Page
composés organiques volatils (COV) 3 8
NORME
de

pour le marquage des routes Date

2019 12 15

– le nom du produit; original et de préférence avant de retirer


– le numéro de code du produit; du produit pour d’autres essais.
– la date de fabrication;
4.2 Détermination de la
– la couleur;
sédimentation lors de
– la quantité en volume et en masse;
l’entreposage (essai accéléré)
– le numéro de cuvée;
– les exigences du SIMDUT (Système d’in- Le degré de sédimentation de la peinture
formation sur les matières dangereuses doit être vérifié selon la méthode d’essai
utilisées au travail). LC 34–506 « Détermination du degré de sédi-
mentation – Méthode Patton ». La durée de
3.6 Exigences spécifiques l’essai est de 14 jours à une température de
50  ± 2 °C dans une étuve à ventilation continue.
La peinture alkyde à basse teneur Pour que la peinture soit jugée conforme, la
en COV doit respecter les exigences du courbe de sédimentation tracée sur le gra-
tableau 10205–1. phique (voir la figure 10205–1) ne doit pénétrer
en aucun point dans la zone ombrée.
4. Essais et mesures 4.3 Vérification des couleurs
La peinture doit être homogénéisée
L’application du feuil de peinture doit être
24 heures avant de faire les essais.
réalisée en une seule couche à l’aide d’un fil-
mographe manuel ou automatique pour obtenir
4.1 Détermination de la résistance un feuil humide de 380 μm ± 5 %. La peinture
à la formation de peaux est appliquée sur un carton de mesure d’opa-
La peinture ne doit pas former de peaux cité. La durée de séchage doit être d’au moins
lorsque vérifiée selon la méthode d’essai 12 heures à une température de 24 ± 2 °C et
décrite ci-après : à une humidité relative de 50 ± 10 %.
– remplir à moitié, avec le produit à analyser, Les caractéristiques trichromatiques
un contenant de peinture de 250 ml; de la peinture, vérifiées selon la méthode
ASTM D2244 « Standard Practice for Cal-
– couvrir le contenant avec un couvercle culation of Color Tolerances and Color
bien ajusté, puis le retourner; Differences from Instrumentally Measured
– laisser le contenant dans cette position Color Coordinates », doivent être obtenues en
pendant 48 heures à une température de faisant la moyenne de 3 lectures prises sur la
24  ± 2 °C; partie de l’échantillon appliquée sur la surface
– enlever, à la fin de cette période, le fond blanche et lustrée du carton. Ces lectures sont
du contenant à l’aide d’un ouvre-boîte et prises à 3 endroits différents avec un appareil
examiner le produit. conforme aux exigences de la norme ASTM
E1347 « Standard Test Method for Color and
Note : Color-Difference Measurement by Tristimulus
Pour cet essai, on doit préalablement Colorimetry », en employant l’illuminant C de la
homogénéiser l’échantillon dans son CIE (Commission internationale de l’éclairage)
Contenu normatif

contenant d’origine à l’aide d’un mélangeur avec un champ d’observation de 2 degrés et


orbital. Le prélèvement doit se faire immé- une géométrie de 45/0.
diatement après l’ouverture du contenant
Tome PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE

VII 10.2 Produits de marquage


Chapitre Norme

10 10205
Page
Peinture alkyde à basse teneur en
4 8 composés organiques volatils (COV)
NORME
de

Date pour le marquage des routes


2019 12 15

4.4 Détermination de la stabilité à 4.6 Opacité


l’entreposage (essai accéléré) L’essai consiste à mesurer le contraste
La stabilité à l’entreposage de la peinture avec un appareil conforme aux exigences de
doit être vérifiée selon la méthode d’essai la norme ASTM E1347 « Standard Test Method
décrite ci-après : for Color and Color-Difference Measurement
by Tristimulus Colorimetry », en employant
– remplir, avec le produit à analyser, un
l’illuminant C de la CIE avec le champ d’obser-
contenant de 250 ml;
vation de 2 degrés et une géométrie de 45/0.
– fermer hermétiquement et placer dans une
La mesure s’effectue selon la méthode
étuve à ventilation continue à 50 ± 2 °C
ASTM D2805 « Standard Test Method for
pendant 96 heures;
Hiding Power of Paints by Reflectometry »
– retirer de l’étuve à la fin de cette période sur la partie lustrée du film noir (R noir) et
et laisser reposer pendant 24 heures dans sur la partie lustrée du film blanc (R blanc)
des conditions normales (24 ± 2 °C). d’un carton de mesure d’opacité, après
La peinture ne doit pas former de peaux l’application d’un feuil humide de peinture de
ni de gel et doit retrouver son homogénéité 380 μm ± 5 % et une période de séchage d’au
par simple agitation manuelle. moins 12 heures à 24  ± 2 °C avec une humidité
De plus, la peinture doit satisfaire aux relative de 50 ± 10 %. Le rapport de contraste
exigences suivantes : (opacité) est égal à R noir/R blanc (R faisant
référence à la valeur tristimulus Y).
– la durée maximale de séchage doit être
de 25 minutes;
4.7 Exigences sur route
– la finesse de broyage doit être inférieure
à 80 μm; Les peintures à basse teneur en COV
– la consistance à 5 °C doit être inférieure pour le marquage des routes doivent subir
à 135 KU; des essais sur la route tels qu’ils sont définis
dans le programme d’homologation « Produits
– la consistance à 24 °C doit satisfaire à la de marquage des routes (courte, moyenne et
valeur à l’agrément établie. longue durée) – HOM 8010-100 » et respecter
les exigences du tableau 10205–2.
4.5 Détermination du temps
de séchage
5. Attestation de conformité
L’essai consiste à mesurer le temps de
séchage à l’aide de la méthode ASTM D711 L’attestation de conformité est un docu-
« Standard Test Method for No-Pick-Up Time of ment délivré par le fabricant attestant que la
Traffic Paint » à une température de 24 ± 2 °C peinture à basse teneur en COV a été produite
et à une humidité relative de 50 ± 10 %. La conformément aux exigences de la présente
peinture sera considérée comme sèche norme. L’attestation de conformité signée par
lorsqu’elle n’adhèrera plus aux anneaux de le fabricant doit être fournie pour chaque lot
caoutchouc de la roue. de production.
Contenu normatif
PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE Tome

10.2 Produits de marquage VII


Chapitre Norme

10 10205
Peinture alkyde à basse teneur en Page
composés organiques volatils (COV) 5 8
NORME
de

pour le marquage des routes Date

2019 12 15

Un lot de production correspond à une


quantité déterminée de peinture présentant les
mêmes caractéristiques physico-chimiques,
fabriquée selon la même recette, à partir de
la même source d’approvisionnement et au
cours d’une même période de production
ininterrompue.
L’attestation de conformité doit contenir
l’information suivante pour chaque lot de
production :
– le nom du fabricant;
– le code du produit du fabricant;
– la date et le lieu de fabrication;
– le type de produit;
– la norme de référence;
– le programme d’homologation;
– le numéro du lot de production;
– les résultats des analyses et essais :
- consistance à 24 °C,
- finesse du broyage,
- temps de séchage à 24 °C,
- masse volumique,
- couleur unité CIELAB.
L’attestation de conformité doit être approu-
vée au cours du processus d’homologation.
Contenu normatif
Tome PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE

VII 10.2 Produits de marquage


Chapitre Norme

10 10205
Page
Peinture alkyde à basse teneur en
6 8 composés organiques volatils (COV)
NORME
de

Date pour le marquage des routes


2019 12 15

Tableau 10205–1
Essais de caractérisation – Peinture alkyde à basse teneur en COV pour le marquage des routes
Caractéristiques physiques et
Méthodes d’essai Exigences (1) Tolérances
chimiques
Masse volumique (kg/l) à 24 °C ASTM D1475 Valeurs à l’agrément ± 0,025 kg/l
Teneur en matières pulvérulentes  (2)
ASTM D3723 Valeurs à l’agrément ± 2 %
Matières volatiles (3) ASTM D2369 Valeurs à l’agrément ± 2 %
Teneur en eau ASTM D4017 Valeurs à l’agrément ± 2 %
Composés organiques volatils  (4)
ASTM D3960 Max. : 150 g/l Aucune
Consistance (KU) à 24 °C ASTM D562 Valeurs à l’agrément ± 2 KU
Consistance (KU) à 5 °C  (5)
LC 34–505 Valeurs à l’agrément ± 3 KU
TiO2 LC 34–301 (6) Valeurs à l’agrément ± 0,01 kg/l
Valeurs à l’agrément à partir de valeurs imposées
Caractéristique physique et
chimique Méthode d’essai Exigence Tolérance

Temps de séchage à 24 °C sans ASTM D711 Section 4.5 de Min. : 7


microbilles la présente norme Max.  : 20 ± 30 %

Valeurs imposées
Caractéristiques physiques et Méthodes d’essai
chimiques Exigences

Opacité ASTM D2805 Section 4.6 de Min. : 0,994 (jaune)


la présente norme Min. : 0,998 (blanc)
Facteur de brillance (7) ASTM D523 Min. : 80 (blanc), 50 (jaune)
Finesse de broyage ASTM D1210 Max. : 80 µm
Rétroréflexion (mcd∙m-2∙lux-1) ASTM E1710 Blanc : 250 Jaune : 175
Couleur (8) ASTM D2244 Paramètres Blanc Jaune
AMS-STD-595 L* - 2,0 à + 8,0 - 1,0 à + 5,0
Blanc (no 37875) a* ± 3,5 ± 3,5
Jaune (no 33538) b* ± 4,5 ± 6,5
Noir (no 37038)
∆E 10,0 9,0
Orange (no 25510)
Orange fluorescent (no 38903)
Rouge (no 31350)
Vert (no 24190)
Bleu (no 35180)
Résistance à la formation de peaux Section 4.1 de la présente norme Ne doit pas former de peaux.
Sédimentation LC 34–506 La courbe de sédimentation tracée ne
Section 4.2 de la présente norme doit pénétrer en aucun point dans la
section ombrée du même graphique.
Stabilité à l’entreposage Section 4.4 de la présente norme Section 4.4 de la présente norme
1. Les valeurs imposées (exigences) incluent la tolérance. 5. La consistance à 5 °C doit être de 135 KU au maximum.
Contenu normatif

2. Peser environ 10 g de peinture et calciner à 450 °C pendant 6. Une méthode équivalente peut être utilisée.
une nuit. 7. La mesure du brillant doit être déterminée sous un angle
3. Transférer 1,0 ± 0,1 ml de peinture dans un godet d’aluminium d’incidence de 45 °.
et sécher durant 3 heures à 105 ± 2 °C. 8. Les valeurs L*, a*, b* et ∆E (système CIELAB) représentent
4. Comme défini par Environnement Canada. les tolérances autorisées par rapport aux différents stan-
dards (ASTM D2244).
PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE Tome

10.2 Produits de marquage VII


Chapitre Norme

10 10205
Peinture alkyde à basse teneur en Page
composés organiques volatils (COV) 7 8
NORME
de

pour le marquage des routes Date

2019 12 15

50

40
Distance entre le disque du palpeur
et le fond du contenant (mm)

30

20

10

0
100 (1) 100 (1) 200 400 600 800 1000

Charge totale (grammes)

1. Poids du palpeur sans surcharges. Sur le graphique, le premier point 100 correspond à la première
lecture (début). Le second 100 correspond à la deuxième lecture (0,5 minute).
Note :
– la peinture est jugée conforme lorsque la courbe de l’essai de sédimentation ne pénètre pas dans la
zone ombrée.
Contenu normatif

Figure 10205–1
Graphique du degré de sédimentation
Tome PEINTURES ET PRODUITS DE MARQUAGE

VII 10.2 Produits de marquage


Chapitre Norme

10 10205
Page
Peinture alkyde à basse teneur en
8 8 composés organiques volatils (COV)
NORME
de

Date pour le marquage des routes


2019 12 15

Tableau 10205–2
Critères sur route – Peinture à basse teneur en COV pour le marquage
Exigences de performance
Critères
À la pose Printemps suivant Méthodes d’essai
Rétroréflexion (R)
(mcd∙m-2∙lux-1) blanc ≥ 250 — ASTM E1710
jaune ≥ 175 — ASTM E1710
Rétroréflexion sous la pluie À titre indicatif : en France, la méthode d’essai est basée
(mcd∙m-2∙lux-1) sur la norme AFNOR P98–612.
Couleur
blanc (no 37875)
jaune (no 33538)
noir (no 37038)
orange (no 22510) Étalon U.S. Léger changement Comparaison
orange fluorescent AMS-STD-595 de couleur visuelle
(no 38903)
rouge (no 31350)
vert (no 24190)
bleu (no 35180)
Durabilité (%) 100 55 ASTM D913 (1)
1. Le pourcentage de présence des bandes sur la chaussée est évalué à l’aide d’images photographiques stan-
dards (ASTM D913 « Standard Practice for Evaluating Degree of Traffic Paint Line Wear ») en prenant comme
référence le moment de la pose du produit (100 %).

Complément à la norme
Contenu normatif
Tome

VII
Chapitre

11
BOIS Page

i
Date

2018 12 15

Table des matières


11.1 Bois
11101 Bois
Tome

VII
Chapitre

11
Page BOIS
ii
Date

2018 12 15

Liste des photos Tableau


11.1 Bois 11.1 Bois
11101 Bois 11101 Bois

Photo 11101–1 Tableau 11101–1


Perpendicularité déficiente 5 Classification du bois d’œuvre 2

Photo 11101–2
Nid d’insectes 5

Photo 11101–3
Roulure circulaire 5

Photo 11101–4
Flache 5

Photo 11101–5
Fendillement 5
BOIS Tome

11.1 Bois VII


Chapitre Norme

11 11101
Page
Bois 1 5
NORME
de

Date

2018 12 15

1. Objet pièce des marques de scie ou d’autres mar-


ques faites dans la transformation des billes
La présente norme a pour objet de déter- en bois d’œuvre.
miner les exigences du Ministère en ce qui a
trait aux caractéristiques et aux critères d’éva- Bois raboté
luation du bois : bois d’œuvre, bois réutilisé, Bois débité qui a été raboté dans un planeur
poteaux ronds et pieux de fondation. pour obtenir des surfaces douces et polies et
une uniformité dans les dimensions sur une
face (P1F), deux faces (P2F), une rive (P1C),
2. Références deux rives (P2C) ou une combinaison de
La présente norme renvoie à l’édition la faces et de rives (P1F1C), (P1F2C), (P2F1C)
plus récente des documents suivants : ou (P4F).
Bois réutilisé
NORMES Produit obtenu à partir du bois usagé et traité
initialement à l’ACC (arséniate de cuivre chro-
ASSOCIATION CANADIENNE maté) ou au PCP (pentachlorophénol). Aux
DE NORMALISATION fins de cette norme, il est considéré que le
CAN/CSA O15 « Poteaux et poteaux bois usagé provient de poteaux de services
renforts en bois pour les services publics ». publics ou de poteaux de glissières de sécurité
CAN/CSA O56 « Pilots de bois rond ». désinstallées.
CAN/CSA O80 « Préservation du bois ». État brut
Se dit du bois non raboté.
AUTRE DOCUMENT Planches
Aux fins de classement selon les dimensions,
COMMISSION NATIONALE
bois d’œuvre dont l’épaisseur nominale est
DE CLASSIFICATION DES SCIAGES
inférieure à 51 mm (2 po) et dont la largeur
Règles de classification pour le bois nominale est égale ou supérieure à 51 mm
d’œuvre canadien. (2 po).
Produit de préservation du bois
3. Définitions Toute substance chimique reconnue par la
Les définitions suivantes s’appliquent à la norme CAN/CSA O80 « Préservation du bois »
présente norme. comme étant toxique pour les champignons,
Bois de dimension les insectes, les tarets et autres parasites.
Aux fins de classement selon les dimensions,
bois d’œuvre dont l’épaisseur nominale 4. Caractéristiques requises
mesure entre 51 mm (2 po) et 102 mm (4 po),
et dont la largeur nominale est égale ou 4.1 Exigences générales
supérieure à 51 mm (2 po).
Bois d’œuvre 4.1.1 Bois d’œuvre
Produit fabriqué à partir d’une bille de bois. À Le tableau  11101–1 présente la classifica-
l’état brut, le bois est scié, déligné et ébouté tion du bois d’œuvre ainsi que son appellation.
de façon à présenter au moins sur l’ensemble
Contenu normatif

des quatre faces longitudinales de chaque


Tome BOIS

VII 11.1 Bois


Chapitre Norme

11 11101
Page

2 5 Bois
NORME
de

Date

2018 12 15

Tableau 11101–1 b) Le bois d’œuvre utilisé pour les poteaux


Classification du bois d’œuvre et blocs d’espacement pour glissières de
sécurité doit être à l’état brut et ébouté
Classification Appellation (1) à la pleine longueur selon les exigences
Planche spécifiées.
Épaisseur : minimum 65 % Une tolérance de ± 25 mm sur la longueur
< 51 mm (2 po) de « Construction » des poteaux et de ± 15 mm sur la longueur
Largeur : maximum 35 % des blocs d’espacement est permise.
≥ 51 mm (2 po) de « Standard » c) Le bois d’œuvre utilisé pour la construc­
Bois de dimension tion des tables à pique-nique doit être
blanchi sur les quatre faces (P4F) avec
Épaisseur : « N° 1 » avec un coins arrondis et ébouté à la pleine lon-
entre 51 mm (2 po) et maximum de 35 %
102 mm (4 po) (inclus) de « N° 2 » (2) gueur selon les exigences de l’article 36
des Règles de classification pour le bois
Largeur : d’œuvre canadien.
≥ 51 mm (2 po)
Une tolérance de ± 2 mm sur l’épaisseur
Poutres, longerons, est permise.
poteaux et bois carré d) Le bois d’œuvre utilisé pour les murs
Face étroite : « N° 1 » avec un parafouille peut être à l’état brut.
≥ 127 mm (5 po) maximum de 35 %
de « N° 2 » 4.1.2 Poteaux ronds
1. Référence : Règles de classification pour le bois Les poteaux ronds destinés, sans s’y
d’œuvre canadien. limiter, aux lignes de transport d’énergie
2. Pour un usage comme charpente claire, l’appel­ électrique, de télécommunications et à la
lation est « Construction ». construction de ponts doivent répondre
aux exigences de la norme CAN/CSA O15
Le bois d’œuvre doit être ébouté d’équerre « Poteaux et poteaux renforts en bois pour
aux deux bouts (E2B), avant traitement, les services publics ».
conformément à l’article 748b) des Règles de
classification pour le bois d’œuvre canadien. 4.1.3 Pieux de fondation
a) Le bois d’œuvre utilisé pour la construc- Les pieux de fondation doivent répondre
tion des ponts doit être blanchi sur une aux exigences de la norme CAN/CSA O56
face (P1F) et ébouté à la pleine longueur « Pilots de bois rond » et être écorcés.
avec une tolérance de - 5 mm à + 10 mm.
Le bois débité utilisé pour la construction
4.1.4 Bois réutilisé provenant de
des murs et des boisages de fossés doit poteaux de services publics
être blanchi sur une face (P1F) et ébouté Le bois réutilisé provenant exclusivement
à la pleine longueur selon les exigences de poteaux de services publics, traité initiale-
de l’article  36 des Règles de classification ment à l’ACC ou au PCP et retraité à l’ACC,
pour le bois d’œuvre canadien. peut être utilisé uniquement pour fabriquer des
Dans chaque cas, une tolérance de ± 4 mm poteaux de glissières de sécurité et des blocs
Contenu normatif

sur l’épaisseur blanchie est permise. écarteurs, en excluant les glissières de pont.
BOIS Tome

11.1 Bois VII


Chapitre Norme

11 11101
Page
Bois 3 5
NORME
de

Date

2018 12 15

Les pièces de bois gorgées d’huile, 4.2 Choix des essences


comme la base de certains poteaux de ser-
vices publics, ne doivent pas être utilisées. 4.2.1 Bois d’œuvre
Les pièces de bois réutilisé peuvent avoir Les essences utilisées pour les usages
au maximum un trou, n’excédant pas 25 mm décrits à la section 4.1.1 « Bois d’œuvre »
de diamètre, par section de 20 cm. Dans ce sont : la pruche, la pruche de l’Ouest, le pin
cas, elles sont automatiquement considérées gris, le pin rouge, le sapin de Douglas et le
comme étant de qualité N° 2. Les pièces ayant pin jaune.
un ou plusieurs trous d’un diamètre excédant
25 mm sont refusées. 4.2.2 Poteaux ronds
La classification du bois réutilisé doit être Les essences utilisées pour les ponts sont :
faite selon les Règles de classification pour la pruche, la pruche de l’Ouest, le pin gris, le
le bois d’œuvre canadien (NLGA). pin rouge et le sapin de Douglas.
Les essences utilisées pour les poteaux
4.1.5 Bois réutilisé provenant de destinés aux lignes de transport d’énergie
poteaux de glissières de sécurité électrique et de télécommunications sont le
Le bois réutilisé provenant exclusive- pin gris et le pin rouge.
ment des poteaux de glissières de sécurité
désinstallées peut être utilisé uniquement 4.2.3 Pieux de fondation
pour fabriquer des blocs écarteurs. Les essences utilisées sont : la pruche, la
Les extrémités des blocs doivent être pruche de l’Ouest, le pin gris, le pin rouge, le
coupées à angle droit (photo 11101–1). Les sapin de Douglas, le cèdre blanc et l’épinette.
blocs écarteurs peuvent avoir au maximum Lorsqu’un traitement du bois est néces-
deux trous n’excédant pas 20 mm de dia- saire, seuls la pruche, la pruche de l’Ouest,
mètre. Le cas échéant, l’espacement centre le pin gris, le pin rouge et le sapin de Douglas
à centre de ces trous et leur distance à partir sont utilisés.
des extrémités doivent être d’au moins 75 mm.
Les blocs écarteurs doivent être exempts : 4.3 Traitement du bois
– de pièces métalliques; Lorsque nécessaire, le bois doit recevoir
– de pourriture; un traitement de préservation sous pression
– de nids d’insectes (photo 11101–2); à l’ACC ou avec un autre produit de préserva-
tion hydrosoluble reconnu comme équivalent
– de roulures circulaires de plus de 75 mm
en matière d’efficacité, conformément aux
de longueur (photo 11101–3);
exigences contenues dans la norme CAN/
– de flaches de plus de 50 mm sur une lon- CSA O80 « Préservation du bois ». Les poteaux
gueur de plus de 20 cm (photo 11101–4); et les blocs écarteurs fabriqués à partir de
– de fendillement produit par le vieillisse- bois réutilisé doivent être incisés sur les
ment sur plus de 50 % de la surface des quatre faces et traités à l’ACC après sciage,
extrémités (photo 11101–5). perçage et rainurage, s’il y a lieu.
Contenu normatif
Tome BOIS

VII 11.1 Bois


Chapitre Norme

11 11101
Page

4 5 Bois
NORME
de

Date

2018 12 15

La pénétration et la rétention du produit – une mention selon laquelle il s’agit de


de préservation dans le bois doivent être bois réutilisé, fabriqué à partir de poteaux
conformes à la norme CAN/CSA O80 « Pré- de services publics ou de poteaux de
servation du bois », et ce, selon l’essence, les glissières de sécurité, s’il y a lieu.
dimensions, le type de produit de préservation Un lot de production du traitement cor-
et la classe d’emploi. respond, dans la mesure du possible, à
une certaine quantité de pièces de mêmes
4.3.1 Attestation de conformité dimensions et de même essence, et ayant
Pour chaque lot de production de bois été traitées dans les mêmes conditions et en
traité, le fabricant doit fournir une attestation de même temps.
conformité contenant l’information suivante :
– l’essence du bois traité et sa masse 4.4 Marquage du bois
volumique (kg/m3). Pour le bois réutilisé,
Chaque pièce de bois doit porter un
inscrire 400 kg/m3 si la charge de traite-
marquage lisible et permanent.
ment contient deux essences et plus;
a) Bois d’œuvre : l’estampillage du bois doit
– les marques distinctives d’estampillage
être conforme aux exigences des Règles
utilisées pour différencier les qualités N° 1
de classification pour le bois d’œuvre
et N° 2 des pièces de bois;
canadien, approuvées par le Conseil
– la proportion des faces de cœur/faces d’accréditation de la Commission cana-
d’aubier; dienne de normalisation du bois d’œuvre.
– le nom et le numéro de membre de l’orga- Sur les poteaux pour glissière de sécu-
nisme de classification reconnu; rité de 150 mm × 200 mm × 1830 mm,
– le nom de l’usine de traitement; deux marques triangulaires de 40 mm de
– le type de produit de préservation; côté, pointées l’une vers l’autre, doivent être
gravées, avant le traitement de préservation,
– la date du traitement et la date d’échan-
sur la même face du poteau à 600 mm de
tillonnage;
chacune des extrémités.
– le numéro de lot de production du traite-
b) Poteaux ronds : le marquage d’identifica-
ment;
tion doit être conforme à la norme CAN/
– le volume de bois traité en mètres cubes CSA O15 « Poteaux et poteaux renforts
du lot de production; en bois pour les services publics ».
– les dimensions nominales en millimètres c) Pieux de fondation : le marquage d’iden-
et la quantité de pièces dans le lot de tification doit être conforme à la norme
production; CAN/CSA O56 « Pilots de bois rond ».
– les résultats de l’essai de rétention (kg/m3) La marque de l’estampille sur la pièce de
et l’exigence correspondante de la norme bois doit être lisible après le traitement de
CAN/CSA O80 « Préservation du bois »; préservation.
– les résultats de l’essai de pénétration (%)
et l’exigence correspondante de la norme
CAN/CSA O80 « Préservation du bois »;
Contenu normatif

– le lieu d’entreposage ou d’expédition;


BOIS Tome

11.1 Bois VII


Chapitre Norme

11 11101
Page
Bois 5 5
NORME
de

Date

2018 12 15

Photo 11101–2
Nid d'insectes

Photo 11101–1
Perpendicularité déficiente

Photo 11101–4
Flache

Photo 11101–3
Roulure circulaire
Contenu normatif

Photo 11101–5
Fendillement
Tome

Vii
Chapitre

12
Sels de déglaçage Page

i
Date

2012 12 15

Table des matières


12.1 Chlorure
12101 Chlorure de sodium
12102 Chlorure de calcium
Tome

Vii
Chapitre

12
Page
Sels de déglaçage
ii
Date

2012 12 15

Tableau
12.1 Chlorure
12101 Chlorure de sodium

Tableau 12101–1
Exigences pour le sel de déglaçage
des routes 2
SELS DE DÉGLAÇAGE Tome

12.1 Chlorure
VII
Chapitre Norme

12 12101
Page
Chlorure de sodium 1 2
NORME
de

Date

2011 12 15

1. Objet 3. Définitions
La présente norme a pour objet de déter- Les définitions suivantes s’appliquent à la
miner les exigences du Ministère en ce qui présente norme :
a trait aux caractéristiques et aux critères Chlorure de sodium (NaCl)
d’évaluation du chlorure de sodium destiné Fondant chimique utilisé pour le déglaçage
au déglaçage des routes. des routes.
Sel ou sel de voirie
2. Références Nom commun donné généralement au chlo-
La présente norme renvoie à l’édition la rure de sodium.
plus récente des documents suivants : Sel de déglaçage
Fondant chimique utilisé sous forme solide.
NORMES
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING
4. Échantillonnage
AND MATERIALS L’échantillonnage s’effectue selon la pro-
ASTM E534 « Standard Test Methods for cédure décrite dans la méthode LC 40–010.
Chemical Analysis of Sodium Chloride ».
ASTM D632 « Standard Specification for 5. Caractéristiques requises
Sodium Chloride ». Le chlorure de sodium doit être exempt de
gravier, d’argile, de minerai et de toute matière
AUTRES DOCUMENTS étrangère pouvant favoriser la prise en masse
Gouvernement du Québec ou la formation de grumeaux.
Les adjuvants employés comme anti-
MINISTÈRE DES TRANSPORTS agglomérants ne doivent pas modifier de
DU QUÉBEC, LABORATOIRE façon appréciable les propriétés du chlorure
DES CHAUSSÉES de sodium et ils ne doivent pas être dom-
LC 21–015 « Réduction des échantillons mageables pour l’environnement. De plus,
pour essais en laboratoire ». ils ne doivent pas diminuer l’adhérence à la
LC 21–040 « Analyse granulométrique ». chaussée.
LC 40–010 « Échantillonnage des sels de Le chlorure de sodium doit également
déglaçage ». satisfaire aux exigences décrites au tableau
LC 40–015 « Détermination de la teneur en 12101–1.
eau des sels de déglaçage ».
Contenu normatif
Tome SELS DE DÉGLAÇAGE
VII
12.1 Chlorure
Chapitre Norme

12 12101
Page

2 2 Chlorure de sodium
NORME
de

Date

2011 12 15

Tableau 12101–1
Exigences pour le sel de déglaçage des routes

Paramètre Minimum Maximum Méthode d'essai

Teneur en eau
— 1,5 LC 40–015
(% en masse)
Chlorure de sodium Annexe A de la
93,5 (1) —
(% en masse) norme ASTM D632 (2)
Analyse granulométrique
— — LC 21–040 (3)
(% cumulatif passant)
Tamis 12,5 mm 100 — —
Tamis 10 mm 95 100 —
Tamis 5 mm 20 90 —
Tamis 2,5 mm 10 60 —
Tamis 630 µm — 11 —
1. Dans le cas de sel échantillonné après la livraison au site d’entreposage, la teneur minimale requise en chlo-
rure de sodium est 93,0 %.
2. En cas de litige entre le Ministère et le fournisseur, la teneur en chlorure de sodium est évaluée conformément
à la norme ASTM E534, en y apportant les modifications suivantes :
– Broyage de l’échantillon :
un échantillon de 500 g, préalablement séché à 110 °C pendant deux heures, est broyé de façon à pas-
ser un tamis de 250 µm au lieu d’un tamis n° 8.
– Mise en solution de l’échantillon :
peser 25 g d’échantillon broyé à 250 µm dans un bécher de 1000 ml, ajouter 600 ml d’eau déminérali-
sée, puis couvrir d’un verre de montre pendant l’agitation du mélange.
– Filtre utilisé pour l’évaluation de la teneur en matière insoluble dans l’eau : le disque de fibre de verre
à 0,3 µm est remplacé par une membrane filtrante à 0,45 µm en cellulose renforcée et sans cendres
(de type HA).
– Filtre utilisé pour l’évaluation de la teneur en ions sulfate :
le creuset de type Gooch recouvert d’un lit d’amiante est remplacé par un papier filtre Whatman sans
cendres, n° 42, avec une capacité de rétention de 2,5 µm.
– Le facteur de conversion du sulfate de magnésium en chlorure de magnésium est 0,7910 au lieu
de 1,1311.
3. Lorsqu’un tamiseur mécanique de type Ro-Tap est utilisé, la durée de tamisage ne doit pas excéder 10 min.
Contenu normatif
SELS DE DÉGLAÇAGE Tome

VII
12.1 Chlorure
Chapitre Norme

12 12102

Chlorure de calcium
Page

1 1
NORME
de

Date

2012 12 15

1. Objet 4. Échantillonnage
La présente norme a pour objet de déter- L’échantillonnage du chlorure de
miner les exigences du Ministère en ce qui calcium doit être effectué selon la méthode
a trait aux caractéristiques et aux critères ASTM  D345 « Standard Test Method for Sam-
d’évaluation du chlorure de calcium destiné pling and Testing Calcium Chloride for Roads
à ses opérations. and Structural Applications », et la teneur en
chlorure de calcium doit être évaluée selon
2. Références la méthode ASTM E449 « Standard Test
Methods for Analysis of Calcium Chloride ».
La présente norme renvoie à l’édition la
plus récente des documents suivants :

NORMES
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING
AND MATERIALS
ASTM D98 « Standard Specification for
Calcium Chloride ».
ASTM D345 « Standard Test Method for
Sampling and Testing Calcium Chloride for
Roads and Structural Applications ».
ASTM E449 « Standard Test Methods for
Analysis of Calcium Chloride ».
BUREAU DE NORMALISATION
DU QUÉBEC
BNQ 2410–300 « Produits utilisés comme
abat-poussières pour routes non asphaltées
et autres surfaces similaires ».

3. Caractéristiques requises
Les caractéristiques du chlorure de
calcium solide ou en solution, utilisé comme
fondant chimique, agent d’humidification du
chlorure de sodium, abat-poussières ou pour
le traitement des abrasifs doivent respecter les
exigences de la norme ASTM  D98 « Standard
Specification for Calcium Chloride ». De plus,
le chlorure de calcium utilisé doit satisfaire
aux exigences de la norme BNQ 2410–300
« Produits utilisés comme abat-poussières
Contenu normatif

pour routes non asphaltées et autres surfaces


similaires » et être certifié par le Bureau de
normalisation du Québec.
Tome

VII
Chapitre

13
GÉOSYNTHÉTIQUES Page

i
Date

2020 12 15

Table des matières


13.1 Géotextiles
13101 Géotextiles

13.2 Géomembranes et
géocomposites bentonitiques
13201 Géomembranes et géocomposites
bentonitiques
Tome

VII
Chapitre

13
Page GÉOSYNTHÉTIQUES
ii
Date

2020 12 15

Liste des tableaux


13.1 Géotextiles
13101 Géotextiles

Tableau 13101–1
Exigences pour les géotextiles 2

13.2 Géomembranes et
géocomposites bentonitiques
13201 Géomembranes et
géocomposites bentonitiques

Tableau 13201–1
Caractéristiques physiques des
géomembranes en polyéthylène (PE) 4

Tableau 13201–2
Caractéristiques physiques des
géocomposites bentonitiques 4

Tableau 13201–3
Caractéristiques physiques et chimiques
des géomembranes bitumineuses 4
GÉOSYNTHÉTIQUES Tome

VII
13.1 Géotextiles
Chapitre Norme

13 13101
Page
Géotextiles 1 2
NORME
de

Date

2020 12 15

1. Objet Tissé multifilament


Géotextile obtenu par le tissage de plusieurs
La présente norme a pour objet de déter- filaments joints entre eux grâce au procédé
miner les exigences du Ministère en ce qui a de torsion.
trait aux caractéristiques et aux critères d’éva-
luation des géotextiles utilisés en construction Tricoté
routière. Tissu obtenu par tricotage continu de fils.

2. Référence 4. Caractéristiques requises


La présente norme renvoie à l’édition la Le tableau 13101–1 présente les types
plus récente du document suivant : (grades) de géotextiles requis en fonction des
principales applications. Sauf indication
NORME contraire aux plans et devis, les géotextiles
utilisés doivent respecter toutes les exigences
BUREAU DE NORMALISATION énoncées dans la norme BNQ 7009–210
DU QUÉBEC « Géotextiles utilisés en génie routier –
BNQ 7009–210 « Géotextiles utilisés Classification, caractéristiques et méthodes
en génie routier – Classification, d’essai ».
caractéristiques et méthodes d’essai ». Les géotextiles doivent être résistants à
l’hydrolyse et aptes à conserver chacune
3. Définitions de leurs propriétés malgré les contraintes
physiques et les dommages subis au cours
Les définitions suivantes s’appliquent à de leur mise en place et lors de la compaction
la présente norme, en supplément de celles des matériaux granulaires sus-jacents.
énoncées à la norme BNQ 7009–210 « Géo- Le géotextile tricoté peut être utilisé seu-
textiles utilisés en génie routier – Classification, lement pour enrober les drains perforés
caractéristiques et méthodes d’essai ». installés dans des sols contenant moins de
Géotextile 10 % de particules passant le tamis de 80 μm
Produit textile perméable qui, utilisé en contact et dont le coefficient d’uniformité est supérieur
avec un sol, joue un rôle de séparation, de à 4.
filtration, de drainage ou de renforcement. Pour certaines applications, le type de
Dans le rôle de séparation, le géotextile polymère peut être précisé dans les plans et
sert à séparer deux couches de sols dont la devis. Pour une installation sous l’eau, un
granulométrie est différente; dans le rôle de géotextile de polyester doit être utilisé. Lorsqu’il
filtration, il permet l’évacuation de l’eau, tout entre en contact avec le béton ou lorsque le
en retenant les particules du sol; dans le rôle sol est très alcalin, le polyester perd une par-
de drainage, il transporte l’eau à travers les tie de sa résistance. Le seuil de fluage (Tlim / Tult)
sols moins perméables; dans le rôle de renfor- du polyester est environ deux fois plus grand
cement, il agit comme une armature dans le que celui du polypropylène et du polyéthylène.
sol. Une combinaison de ces rôles est souvent (Tlim = charge maximale par unité de largeur
recherchée dans les applications courantes. pour laquelle la déformation axiale d’un échan-
Géocomposite tillon diminue avec le temps; Tult = charge à la
Contenu normatif

Produit formé par l’assemblage de plusieurs rupture exprimée en kN/m).


composants, dont au moins un géotextile, et
dont la cohésion est assurée par un moyen
physique ou chimique.
Tome GÉOSYNTHÉTIQUES
VII
13.1 Géotextiles
Chapitre Norme

13 13101
Page

2 2 Géotextiles
NORME
de

Date

2020 12 15

Les géotextiles doivent être protégés Pour les barrières temporaires à sédi-
jusqu’au moment de leur utilisation au moyen ments, les géotextiles de grade F1, S1−F2 ou
d’un film de polyéthylène opaque de 0,15 mm possédant des caractéristiques équivalentes
d’épaisseur minimale ou d’une membrane sont exigés. Dans ce cas particulier, l’ouverture
imperméable opaque. de filtration doit être inférieure à 500 μm.

Tableau 13101–1
Exigences pour les géotextiles

Grade requis
Type Principale application Rôle (1)
BNQ 7009–210

I Renforcement de massifs de sol R Note (2)


Renforcement de l’infrastructure de
II chaussées non revêtues ou sur sols de R, S R1
faible résistance lors de la construction
Tranchée drainante et enrobement de
drains perforés et de ponceaux dans des F, D
sols fins > 50 % passant le tamis de 80 µm
III S1-F2
Anticontamination de l’infrastructure S, D
Séparation de deux sols
S
de granulométries différentes
Tranchée drainante et enrobement de
drains perforés, de ponceaux et de
F, S
IV conduites d’égout dans des sols grossiers F1
< 50 % passant le tamis de 80 µm
Filtre derrière les murs de gabions F
Protection des berges
V P, F, R P2
sous des enrochements
Protection des fossés sous un tapis
P, F
VI de matériaux granulaires S2-P1
Scellement des joints de murs S, F
1. Le rôle principal est souligné. R = renforcement, F = filtration, S = séparation, D = drainage,
P = protection.
2. Dans le cas du géotextile de type I, les exigences générales de la norme BNQ 7009–210
« Géotextiles utilisés en génie routier – Classification, caractéristiques et méthodes d’essai »
restent applicables, mais les exigences particulières (caractéristiques physiques, méca-
niques et hydrauliques et durabilité) doivent être conformes aux spécifications établies aux
plans et devis pour l’ouvrage à réaliser.
Contenu normatif
GÉOSYNTHÉTIQUES Tome

VII
13.2 Géomembranes et
géocomposites bentonitiques Chapitre Norme

13 13201
Page
Géomembranes et 1 4
NORME
de

géocomposites bentonitiques Date

2017 12 15

1. Objet ASTM D5887 / D5887M « Standard Test


Method for Measurement of Index Flux
La présente norme a pour objet de déter- Through Saturated Geosynthetic Clay
miner les exigences du Ministère en ce qui a Liner Specimens Using a Flexible Wall
trait aux caractéristiques et aux critères d’éva- Permeameter ».
luation des géomembranes en polyéthylène
(PE), des géomembranes bitumineuses et des ASTM D6392 « Standard Test Method for
géocomposites bentonitiques utilisés dans Determining the Integrity of Nonreinforced
l’imperméabilisation de fossés en bordure Geomembrane Seams Produced Using
des routes. Thermo-Fusion Methods ».
ASTM D6496 / D6496M « Standard Test
2. Références Method for Determining Average Bonding
Peel Strength Between Top and Bottom
La présente norme renvoie à l’édition la Layers of Needle-Punched Geosynthetic
plus récente des normes suivantes : Clay Liners ».
ASTM D6693 / D6693M « Standard Test
NORMES Method for Determining Tensile Properties
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING of Nonreinforced Polyethylene and
AND MATERIALS Nonreinforced Flexible Polypropylene
Geomembranes ».
ASTM D543 « Standard Practices for
Evaluating the Resistance of Plastics to ASTM D6768 / D6768M « Standard Test
Chemical Reagents ». Method for Tensile Strength of Geosynthetic
Clay Liners ».
ASTM D4218 « Standard Test Method for
Determination of Carbon Black Content in ASTM D7056 « Standard Test Method for
Polyethylene Compounds By the Muffle- Determining the Tensile Shear Strength of
Furnace Technique ». Pre-Fabricated Bituminous Geomembrane
Seams ».
ASTM D4595 « Standard Test Method for
Tensile Properties of Geotextiles by the ASTM E96 / E96M « Standard Test Methods
Wide-Width Strip Method ». for Water Vapor Transmission of Materials ».
ASTM D5199 « Standard Test Method
for Measuring the Nominal Thickness of 3. Définitions
Geosynthetics ». Les définitions suivantes s’appliquent à la
ASTM D5993 « Standard Test Method for présente norme.
Measuring Mass Per Unit of Geosynthetic Géomembrane
Clay Liners ». Matériau synthétique à faible perméabilité
ASTM D5994 / D5994M « Standard Test utilisé pour assurer l’étanchéité dans des
Method for Measuring Core Thickness of applications géotechniques.
Textured Geomembranes ». Géocomposite bentonitique
ASTM D5596 « Standard Test Method for Produit consistant en une barrière hydrau-
Microscopic Evaluation of the Dispersion of lique composée d’argile bentonite maintenue
Carbon Black in Polyolefin Geosynthetics ». et supportée par des géotextiles au moyen
Contenu normatif

d’aiguilletage ou couture.
Tome GÉOSYNTHÉTIQUES
VII
13.2 Géomembranes et
Chapitre Norme géocomposites bentonitiques
13 13201
Page

2 4 Géomembranes et
NORME
de

Date
géocomposites bentonitiques
2017 12 15

Soudure La surface d’un des deux côtés doit être


Mode d’assemblage des surfaces des géo- recouverte d’un enduit sablé pour assurer une
membranes qui sont fusionnées par la chaleur. bonne adhérence au sol en place. La largeur
Simultanément, une pression est appliquée minimale de la géomembrane bitumineuse
sur les faces extérieures des géomembranes. doit être de 2 mètres.

4. Caractéristiques requises 4.1.1 Emballage


Les géomembranes et les géocomposites
4.1 Exigences générales bentonitiques doivent être protégés jusqu’au
moment de leur utilisation au moyen d’un
Les géomembranes doivent avoir une film de polyéthylène opaque de 0,15 mm
surface texturée. Elles doivent être assez d’épaisseur minimale ou d’une membrane
flexibles pour épouser la forme de la couche imperméable opaque.
de support.
Dans le cas des géomembranes en 4.1.2 Étiquetage
polyéthylène, la teneur en noir de carbone Chaque rouleau de géomembrane et de
doit être comprise entre 2 et 3 %. Cette géocomposite bentonitique doit avoir une
teneur est mesurée selon la méthode d’es- étiquette permanente qui contient l’information
sai ASTM D4218 « Standard Test Method suivante :
for Determination of Carbon Black Content – le nom et l’adresse du fabricant;
in Polyethylene Compounds By the Muffle-
Furnace Technique ». La dispersion du noir – la désignation commerciale;
de carbone dans les géosynthétiques de – le type de géomembrane;
polyoléfine doit être homogène et est déter- – les dimensions du rouleau;
minée selon la méthode d’essai ASTM D5596 – le numéro du lot de production.
« Standard Test Method for Microscopic
Evaluation of the Dispersion of Carbon Black
in Polyolefin Geosynthetics ».
4.2 Caractéristiques physiques
Dans le cas d’un géocomposite bento- et chimiques
nitique, la bentonite doit être sodique (1,5 % Les géomembranes et les géocompo-
min. en masse de Na2O). La quantité minimale sites bentonitiques doivent pouvoir résister
de bentonite doit être de 3,7 kg/m2,détermi- à l’ensemble des contraintes à long terme.
née selon la méthode d’essai ASTM D5993 Ces contraintes sont de types physique et
« Standard Test Method for Measuring Mass chimique.
Per Unit of Geosynthetic Clay Liners ». La ben- Le tableau 13201–1 présente les carac-
tonite doit être maintenue par deux géotextiles téristiques physiques des géomembranes
non tissés, renforcés par le procédé d’aiguil- en polyéthylène, le tableau 13201–2 celles
letage ou par des coutures. des géocomposites bentonitiques, et le
La géomembrane bitumineuse doit être tableau 13201–3 les caractéristiques phy-
préfabriquée en usine et doit comporter au siques et chimiques des géomembranes
moins une armature de géotextile enduite bitumineuses.
et recouverte d’un mastic bitumineux. Ce
Contenu normatif

mastic bitumineux doit être composé d’un


bitume élastomère et de charges minérales.
GÉOSYNTHÉTIQUES Tome

VII
13.2 Géomembranes et
géocomposites bentonitiques Chapitre Norme

13 13201
Page
Géomembranes et 3 4
NORME
de

géocomposites bentonitiques Date

2017 12 15

4.2.1 Épaisseur
La géomembrane en polyéthylène doit être
texturée et l’épaisseur nominale doit être de
1,00 mm. L’épaisseur minimale moyenne est
mesurée entre les aspérités selon la méthode
d’essai ASTM D5994 / D5994M « Standard
Test Method for Measuring Core Thickness
of Textured Geomembranes » et doit être
égale ou supérieure à 0,95 mm (épaisseur
nominale  - 5 %).

4.2.2 Propriétés hydrauliques


Les géocomposites bentonitiques doivent
présenter une perméabilité inférieure à
5  10–9  cm/s, conformément à la norme ASTM
D5887 / D5887M « Standard Test Method for
Measurement of Index Flux Through Saturated
Geosynthetic Clay Liner Specimens Using a
Flexible Wall Permeameter ».
Les géomembranes bitumineuses doivent
présenter une transmission de la vapeur
d’eau inférieure à 2g/m²•24h, conformément
à la norme ASTM E96 / E96M « Standard
Test Methods for Water Vapor Transmission
of Materials ».

4.2.3 Résistance aux hydrocarbures


Les géomembranes en polyéthylène ne
doivent pas présenter de perte ou de gain
de poids supérieur à 25 % lorsqu’elles sont
en contact avec des hydrocarbures, confor-
mément à la norme ASTM D543 « Standard
Practices for Evaluating the Resistance of
Plastics to Chemical Reagents ».
Lorsque cela est exigé aux plans et
devis, les géomembranes bitumineuses et
les soudures doivent résister à la pénétration
des hydrocarbures. Dans ce cas, l’ajout d’un
enduit est exigé et celui-ci doit être placé sur la
surface supérieure de la géomembrane. Pour
s’assurer de la stabilité de la géomembrane
bitumineuse, la résistance aux hydrocarbures
Contenu normatif

doit être confirmée par une étude spécifique.


Tome GÉOSYNTHÉTIQUES
VII
13.2 Géomembranes et
Chapitre Norme géocomposites bentonitiques
13 13201
Page

4 4 Géomembranes et
NORME
de

Date
géocomposites bentonitiques
2017 12 15

Tableau 13201–1
Caractéristiques physiques des géomembranes en polyéthylène (PE)
Résistance Résistance
Résistance Résistance
minimale de minimale de
Type de minimale à la minimale au
la soudure au la soudure
géomembrane tension à la limite poinçonnement
cisaillement (1) au pelage (1)
élastique (kN/m) (N)
(N/25 mm) (N/25 mm)
ASTM ASTM
ASTM D6392 ASTM D6392
D6693 / D6693M D4833 / D4833M
Polyéthylène
haute densité 15 300 350 263
(PEHD)
Polyéthylène à
basse densité – 200 263 219
linéaire (PEBDL)
1. Tests effectués à tous les 150 m de cordons de soudure.

Tableau 13201–2
Caractéristiques physiques des géocomposites
bentonitiques
Résistance minimale à la Résistance au pelage
tension à la rupture du géocomposite
(kN/m) (N/m)
ASTM D6768 / D6768M ASTM D6496 / D6496M
4 360

Tableau 13201–3
Caractéristiques physiques et chimiques des géomembranes bitumineuses

Caractéristiques Méthode d’essai Exigences

Épaisseur ASTM D5199 ≥ 4 mm


Résistance en traction à la rupture ASTM D4595 ≥ 12 kN/m
Résistance au poinçonnement ASTM D4833 / D4833M ≥ 300 N
Résistance aux hydrocarbures Voir l’article 4.2.3 ≥ 3 jours
≥ 90 % de la résistance
Résistance des soudures (1) ASTM D7056
en traction à la rupture
Contenu normatif

1. La résistance des soudures doit être déterminée sur un spécimen prélevé en chantier, à la fréquence
d’un échantillon tous les 150 m de soudure.
Tome

VII
Chapitre
14
MATÉRIAUX DIVERS Page

i
Date

2020 12 15

Table des matières


14.1 Pellicules
rétroréfléchissantes
14101 Pellicules
rétroréfléchissantes

14.2 Bordures et musoirs


de granite scié
14201 Bordures et musoirs
de granite scié

14.3 Polystyrène pour


construction routière
14301 Polystyrène pour
construction routière

14.4 Abrasifs
14401 Abrasifs

14.5 Enrochement et revêtement


en pierres
14501 Enrochement et revêtement
en pierres

14.6 Microbilles de verre


14601 Microbilles de verre pour peinture
servant au marquage des routes
Tome

VII
Chapitre

14
Page MATÉRIAUX DIVERS
ii
Date

2020 12 15

Liste des tableaux 14.6 Microbilles de verre


14.3 Polystyrène pour 14601 Microbilles de verre pour
construction routière peinture servant au marquage
des routes
14301 Polystyrène pour
construction routière Tableau 14601–1
Granularité 2
Tableau 14301–1
Caractéristiques physiques et
mécaniques du polystyrène pour
isolation thermique (type A) 2

Tableau 14301–2
Caractéristiques physiques et
mécaniques du polystyrène pour
remblais légers (type B) 2

14.4 Abrasifs
14401 Abrasifs

Tableau 14401–1
Fuseaux granulométriques
de spécification pour abrasifs 2

Tableau 14401–2
Caractéristiques intrinsèques et
complémentaires des granulats
pour abrasifs 2

14.5 Enrochement et revêtement


en pierres
14501 Enrochement et revêtement
en pierres

Tableau 14501–1
Caractéristiques complémentaires
des pierres d’enrochement et de
revêtement de protection 1

Tableau 14501–2
Critères qualitatifs des pierres
d’enrochement et de revêtement
de protection 2
MATÉRIAUX DIVERS Tome

14.1 Pellicules rétroréfléchissantes VII


Chapitre Norme

14 14101
Page
Pellicules rétroréfléchissantes 1 1
NORME
de

Date

2010 12 15

1. Objet
La présente norme a pour objet de détermi-
ner les exigences du Ministère en ce qui a trait
aux caractéristiques et aux critères d’évalua-
tion des pellicules rétroréfléchissantes et des
types d’encres utilisées pour la signalisation.

2. Références
La présente norme renvoie à l’édition la
plus récente des documents suivants :

NORME
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING
AND MATERIALS
ASTM D4956 « Standard Specification for
Retroreflective Sheeting for Traffic Control ».

3. Caractéristiques requises
Les caractéristiques des pellicules rétro-
réfléchissantes doivent respecter les exigen-
ces de la norme ASTM D4956 « Standard
Specification for Retroreflective Sheeting for
Traffic Control ».
Contenu normatif
MATÉRIAUX DIVERS Tome

14.2 Bordures et musoirs de granite scié VII


Chapitre Norme

14 14201
Page
Bordures et musoirs de granite scié 1 1
NORME
de

Date

2009 12 15

1. Objet
La présente norme a pour objet de déter-
miner les exigences du Ministère en ce qui
a trait aux caractéristiques et aux critères
d’évaluation des bordures et musoirs de
granite scié.

2. Références
La présente norme renvoie à l’édition la
plus récente du document suivant :

NORME 
BUREAU DE NORMALISATION
DU QUÉBEC
BNQ 2520–110 « Bordures de granit ».

3. Caractéristiques requises
Les bordures et musoirs de granite scié
doivent respecter les exigences de la norme
BNQ 2520–110 « Bordures de granit ».
Contenu normatif
MATÉRIAUX DIVERS Tome

14.3 Polystyrène pour construction routière VII


Chapitre Norme

14 14301
Polystyrène pour Page

1 2
construction routière
NORME
de

Date

2020 12 15

1. Objet 4. Classification
La présente norme a pour objet de déter- Le polystyrène servant à la construction
miner les exigences du Ministère en ce qui routière comprend deux types :
a trait aux caractéristiques et aux critères – type A : polystyrène pour isolation
d’évaluation du polystyrène pour construction thermique;
routière.
– type B : polystyrène pour construction
de remblais légers.
2. Références
La présente norme renvoie à l’édition la
plus récente des documents suivants :
5. Caractéristiques requises

NORMES 5.1 Exigences générales


AMERICAN SOCIETY FOR TESTING Le polystyrène est un matériau inflam-
AND MATERIALS mable qui est dissous par les hydrocarbures
et qui est sensible aux rayons ultraviolets.
ASTM C177 « Standard Test Method for
Sa température maximale d’utilisation est de
Steady-State Heat Flux Measurements and
74 °C. Des précautions doivent être prises
Thermal Transmission Properties by Means
pour éviter toute source de chaleur à proxi-
of the Guarded-Hot-Plate Apparatus ».
mité du polystyrène et tout contact avec les
ASTM D1621 « Standard Test Method for hydrocarbures.
Compressive Properties of Rigid Cellular
Le polystyrène de type A doit être mûri au
Plastics ».
moins 30 jours avant sa pose.
ASTM D2842 « Standard Test Method
Le polystyrène pour construction de rem-
for Water Absorption of Rigid Cellular
blais légers (type B) doit contenir un produit
Plastics ».
ignifuge qui retarde la propagation de la
flamme.
3. Définitions
5.2 Caractéristiques
Les définitions suivantes s’appliquent à
la présente norme : dimensionnelles
Panneau de polystyrène Les panneaux ou les blocs de polystyrène
Pièce rigide de forme rectangulaire dont doivent avoir les dimensions spécifiées. Ces
l’épaisseur est de 150 mm et moins. dimensions doivent être uniformes, dans les
Bloc de polystyrène limites de tolérance suivantes :
Pièce rigide de forme rectangulaire dont – longueur et largeur : ± 0,5 %;
l’épaisseur est de plus de 150 mm. – épaisseur : - 2 mm et + 4 mm pour une
épaisseur d’au plus 100 mm, et ± 5 mm
pour une épaisseur supérieure à 100 mm;
Contenu normatif
Tome MATÉRIAUX DIVERS

VII 14.3 Polystyrène pour construction routière


Chapitre Norme

14 14301
Page
Polystyrène pour
2 2
construction routière
NORME
de

Date

2020 12 15

– équerrage : 5 mm (différence entre les Les exigences s’appliquent sur la moyenne
longueurs des diagonales); des résultats obtenus pour un lot.
– planéité (dans le sens de la longueur et
de la largeur) : ± 5 %. 5.4 Marquage
Chaque panneau ou bloc de polystyrène
5.3 Caractéristiques physiques et doit être marqué de façon permanente sur
mécaniques au moins une de ses faces. Les informations
suivantes doivent être fournies :
Le polystyrène doit avoir des caractéris-
tiques physiques et mécaniques conformes – le nom du fournisseur ou sa marque de
aux exigences énoncées aux tableaux commerce;
14301–1 et 14301–2. – la date de fabrication;
– le numéro du lot de production;
– la résistance minimale à la compression.

Tableau 14301–1
Caractéristiques physiques et mécaniques du polystyrène pour isolation thermique (type A)
Exigence
Méthode Conduites (et chaussées à
Propriété Chaussées
d’essai certaines conditions) (1)
Extrudé Expansé (2) Extrudé Expansé (2)
Résistance à la
ASTM D1621 400 kPa 275 kPa
compression (min.)
Module de compression
ASTM D1621 15 MPa 9 MPa
(min.)
Résistance thermique
ASTM C177 0,86 m2 °C/W 0,76 m2 °C/W 0,86 m2 °C/W 0,74 m2 °C/W
(min.)
Absorption d’eau en
ASTM D2842 0,7 % 2,5 % 0,7 % 2,5 %
volume (max.)
1. Le polystyrène avec une résistance à la compression de 275 kPa peut être utilisé pour l’isolation d’une chaussée
lorsque cela est spécifié aux plans et devis, sinon il faut utiliser celui avec une résistance de 400 kPa.
2. L’épaisseur utilisée doit être multipliée par un facteur de 1,25 dans le cas d’un polystyrène expansé par rapport
à un polystyrène extrudé.

Tableau 14301–2
Caractéristiques physiques et mécaniques du polystyrène pour remblais légers (type B)
Propriété Méthode d’essai Exigence
Contenu normatif

Résistance à la compression (1) (min.) ASTM D1621 100 kPa


1. Pour la couche supérieure (1,2 m d’épaisseur) de remblai léger sous la structure de chaussée, l’exigence
minimale est de 140 kPa. Une valeur différente pour la résistance à la compression peut être exigée aux plans
et devis pour d’autres ouvrages spécialisés.
MATÉRIAUX DIVERS Tome

14.4 Abrasifs VII


Chapitre Norme

14 14401
Page
Abrasifs 1 2
NORME
de

Date

2020 12 15

1. Objet Gravier concassé


Matériau obtenu par concassage des
La présente norme a pour objet de déter- particules extraites d’une sablière1.
miner les exigences du Ministère en ce qui
a trait aux caractéristiques et aux critères Pierre concassée
d’évaluation des granulats utilisés comme Matériau obtenu par concassage d’une roche
abrasifs en viabilité hivernale. massive extraite d’une carrière ou d’un déblai
de première classe et dont le pourcentage de
particules fracturées est égal à 100 %.
2. Références
La présente norme renvoie à l’édition la
plus récente des documents suivants : 4. Caractéristiques requises

NORME 4.1 Granularité


MINISTÈRE DES TRANSPORTS La granularité des abrasifs doit être incluse
DU QUÉBEC à l’intérieur de l’un ou l’autre des deux fuseaux
granulométriques de spécification présentés
Tome VI – Entretien. au tableau 14401–1.
AUTRES DOCUMENTS Le fuseau granulométrique AB–5 est
bien adapté pour les abrasifs constitués de
Gouvernement du Québec pierre concassée et le fuseau granulomé-
trique AB–10, pour les abrasifs composés
MINISTÈRE DES TRANSPORTS
de sable tamisé, de pierre concassée ou de
DU QUÉBEC
gravier concassé ou non.
Recueil des méthodes d’essai LC,
L’analyse granulométrique doit être
LC 21–040 « Analyse granulométrigue ». réalisée conformément à la méthode d’essai
LC 21–101 « Détermination du pourcentage LC 21–040 « Analyse granulométrique » du
d’usure par attrition du granulat fin au Ministère.
moyen de l’appareil Micro-Deval ».
LC 21–201 « Détermination de la teneur en 4.2 Caractéristiques intrinsèques,
eau par séchage ». de fabrication et complémentaires
Les caractéristiques intrinsèques, de
3. Définitions fabrication et complémentaires relatives aux
granulats pour abrasifs sont présentées au
Les définitions suivantes s’appliquent à la
tableau 14401–2.
présente norme :
Abrasif 4.3 Traitement des abrasifs traités
Granulat d’origine minérale composé de par-
ticules ou fragments, concassés ou non, de Les abrasifs traités avec des adjuvants
roc, de pierre, de gravier, de sable ou de en vue d’assurer leur maniabilité à basse
certains sous-produits industriels. température doivent satisfaire aux exigences
de la norme 6107 « Traitement des abrasifs »
Contenu normatif

du Tome VI – Entretien.

1. Le terme « sablière » inclut les gravières. Voir le Lexique.


Tome MATÉRIAUX DIVERS

VII 14.4 Abrasifs


Chapitre Norme

14 14401
Page

2 2 Abrasifs
NORME
de

Date

2020 12 15

Le Ministère exige plus de 95 % de


particules passant au tamis de 5 mm pour
les abrasifs de catégorie AB–10 (voir le
tableau 14401–1) pour limiter la projection de
particules sur les véhicules. Les vitesses sont
généralement plus élevées sur les routes et
autoroutes du Ministère, ce qui explique que
cette exigence est différente de celles de la
norme BNQ 2560–114 « Travaux de génie
civil – Granulats », généralement utilisée par
les municipalités.

Tableau 14401–1
Fuseaux granulométriques de spécification
pour abrasifs
AB–5 AB–10
Tamis
(% passant) (% passant)
10 mm — 100
8 mm 100 —
5 mm 85–99 95–100
2,5 mm 1–15 —
1,25 mm 0–5 0–70
630 µm 0–50
315 µm 0–35
160 µm 0–15
80 µm 0–5

Tableau 14401–2
Caractéristiques intrinsèques et complémen-
Complément à la norme

taires des granulats pour abrasifs


Méthode
Granulats fins Exigence
d’essai
Caractéristiques
intrinsèques : LC 21–101 ≤ 35
– Micro-Deval (%)
Caractéristiques
complémentaires : LC 21–201 ≤5
Contenu normatif

– teneur en eau (%)


MATÉRIAUX DIVERS Tome

14.5 Enrochement et revêtement en pierres VII


Chapitre Norme

14 14501
Enrochement et Page

revêtement en pierres 1 2
NORME
de

Date

2018 12 15

1. Objet 3. Caractéristiques requises


La présente norme a pour objet de déter- Les caractéristiques des pierres, cimen-
miner les exigences du Ministère en ce qui tées ou non, doivent satisfaire aux exigences
a trait aux caractéristiques et aux critères de la catégorie 5 de gros granulats selon la
d’évaluation des pierres utilisées dans les norme BNQ 2560–114 « Travaux de génie
enrochements (perrés) et les revêtements en civil – Granulats », ainsi qu’à celles qui sont
pierres, ainsi que des pierres de remplissage indiquées aux tableaux 14501–1 et 14501–2.
des caissons en bois. Les pierres doivent être des pierres de
carrière provenant du dynamitage ou des
2. Références pierres d’une sablière1 provenant du concas-
sage. Lorsque les pierres proviennent d’une
La présente norme renvoie à l’édition la sablière1, le rapport de concassage doit être
plus récente des documents suivants : égal ou supérieur à 4.
Le rapport de concassage (Rc) est déter-
NORME miné à partir de l’équation suivante :
BUREAU DE NORMALISATION D50 matériau d’origine
DU QUÉBEC Rc =
BNQ 2560–114 « Travaux de génie civil – D50 matériau produit

Granulats ». où
AUTRE DOCUMENT D50 : dimension de l’ouverture du tamis
dans lequel passe 50 % en masse
Gouvernement du Québec du matériau.
MINISTÈRE DES TRANSPORTS
DU QUÉBEC La réserve de pierres doit faire l’objet d’une
analyse qualitative par un géologue ou un ingé-
Recueil des méthodes d’essai LC,
nieur en géologie. Le rapport d’analyse doit,
LC 21–067 « Détermination de la densité et entre autres, confirmer les critères qualitatifs
de l’absorption du gros granulat ». du tableau 14501–2. Le rapport doit présenter
les dimensions approximatives de la réserve
ayant fait l’objet de l’analyse qualitative.

Tableau 14501–1
Caractéristiques complémentaires des pierres d’enrochement et de revêtement de protection
Caractéristiques Exigences Méthodes d’essai
Absorption (% max.) 1,5 LC 21–067
Contenu normatif

Densité apparente (min.) 2,6 LC 21–067

1. Le terme « sablière » inclut les gravières. Voir le Lexique.


Tome MATÉRIAUX DIVERS

VII 14.5 Enrochement et revêtement en pierres


Chapitre Norme

14 14501
Page Enrochement et
2 2 revêtement en pierres
NORME
de

Date

2018 12 15

Tableau 14501–2
Critères qualitatifs des pierres d’enrochement et de revêtement de protection
Critères Descriptions
Textures, structures, minéralogie, densité, etc, montrant une
Massif
homogénéité d’ensemble de la pierre.
Préalablement concassé en démontrant que l’exigence pour le
Concassé
rapport de concassage est respectée.
Forme anguleuse Pourvu d’arêtes vives.
Dépourvu de poussières, de particules nuisibles ou délétères.
Propre, dur et durable
Résistant à long terme. Aucun signe de détérioration.
Joints, fissures, fractures et autres plans ou discontinuités
Exempt de plans de faiblesse
suggérant une faiblesse doivent être absents.
Absence de minéraux (sulfures de fer, inclusions de mica,
pegmatite, chlorite et autres altérations) dans la pierre
Exempt d’altération
susceptibles d’être affectés par météorisation ou au moment
de sa mise en œuvre.
Exempt de tout-venant recyclé Béton, enrobés et autres proscrits.
Absence de constituants de la pierre pouvant se fragmenter
sous l’effet du gel et des différences brutales de température.
(p. ex. : schiste argileux, argilite, schiste ardoisier, phyllade,
Exempt de matériaux gélifs
calcaire argileux, dolomie argileuse, grès, grès argileux, pélite
argileuse et autres déclinaisons de ces constituants sont à
proscrire).

Contenu normatif
MATÉRIAUX DIVERS Tome

14.6 Microbilles de verre VII


Chapitre Norme

14 14601
Microbilles de verre pour peinture Page

servant au marquage des routes 1 4


NORME
de

Date

2017 12 15

1. Objet s’est débarrassé après usage et qui aurait


rejoint le flux des déchets s’il n’en avait été
La présente norme a pour objet de détourné (postconsommation).
déterminer les exigences du Ministère en ce
qui a trait aux caractéristiques et aux critères Les microbilles doivent avoir un contenu
d’évaluation des microbilles de verre utilisées minimal de 90 % de résidus de verre.
pour réflectoriser les peintures servant au
marquage des routes. 3.2 Contaminants
La concentration maximale des contami-
2. Références nants (antimoine, arsenic, cadmium, mercure
et plomb) dans les microbilles doit être de :
La présente norme renvoie à l’édition la
– antimoine (Sb) : 75 mg/kg;
plus récente des documents suivants :
– arsenic (As) : 50 mg/kg;
NORMES  – cadmium (Cd) : 20 mg/kg;
– mercure (Hg) : 20 mg/kg;
AMERICAN SOCIETY FOR TESTING
AND MATERIALS – plomb (Pb) : 50 mg/kg.
ASTM D1155 « Standard Test Method for
Roundness of Glass Spheres ».
3.3 Sphéricité
Les microbilles doivent être sphériques
ASTM D1214 « Standard Test Method for
dans une proportion de 80 % au minimum en
Sieve Analysis of Glass Spheres ».
poids lorsqu’elles sont mesurées conformé-
ment à la norme ASTM  D1155 « Standard Test
3. Caractéristiques requises Method for Roundness of Glass Spheres ».

3.1 Exigences générales 3.4 Imperfections et corps


Les microbilles de verre doivent s’écouler étrangers
facilement et uniformément dans le dispo- Les microbilles doivent avoir une surface
sitif de saupoudrage lorsque les conditions lisse et lustrée. Elles doivent être exemptes
atmosphériques conviennent à l’application des imperfections suivantes dans une propor-
de la peinture. Les microbilles ne doivent tion d’au moins 75 % : lactescence, opacité,
pas s’agglomérer durant l’entreposage, et ce, fractures et inclusions gazeuses excessives.
afin d’éviter qu’elles bloquent le dispositif de Faire l’essai en utilisant la méthode suivante :
saupoudrage.
– choisir au hasard un échantillon de
Les microbilles doivent être fabriquées à microbilles parfaitement sphériques et le
partir de verre ou de résidus de verre ou les transférer sur une surface transparente et
deux. Les résidus de verre peuvent provenir collante telle qu’un ruban adhésif par pres-
de verre issu d’un procédé industriel (verres sion ou une feuille de plastique recouverte
endommagés, défectueux, ou de stocks d’une mince couche de colle;
périmés ou superflus des fabricants, des
distributeurs et des grossistes) et qui auraient – poser sur une surface quadrillée telle qu’un
normalement rejoint le flux des déchets s’ils papier pour graphiques afin de faciliter le
comptage;
Contenu normatif

n’en avaient pas été détournés (préconsom-


mation) ou de verre dont le consommateur
Tome MATÉRIAUX DIVERS
VII
14.6 Microbilles de verre
Chapitre Norme

14 14601
Page Microbilles de verre pour peinture
2 4 servant au marquage des routes
NORME
de

Date

2017 12 15

– examiner sous un microscope à grossis- 3.7 Indice de réfraction


sement 40-50 un échantillon compté de L’indice de réfraction des microbilles doit
900 à 1000 microbilles, échantillon com- être d’au moins 1,50 lorsqu’il est déterminé
prenant toutes les microbilles se trouvant selon la méthode d’immersion. On doit uti-
dans une zone donnée ainsi que dans liser un microscope éclairé par une source
plusieurs zones choisies au hasard, et lumineuse blanche et des huiles à immersion
compter le nombre de microbilles défec- certifiées. Avant l’essai, on doit vérifier l’indice
tueuses; de réfraction des huiles à immersion en utilisant
– les microbilles défectueuses sont celles qui comme standard un solide certifié. L’indice de
sont blanchâtres, opaques, égratignées, réfraction est déterminé au centième près à
trouées, cassées ou qui contiennent des 24  ± 1 °C.
bulles qui représentent plus du quart du
diamètre de la microbille. 3.8 Double revêtement des
Les microbilles ne doivent pas contenir microbilles
de corps étrangers. Les microbilles doivent avoir un double
revêtement, soit un revêtement hydrofuge
3.5 Granularité empêchant les microbilles de s’agglomérer
La granularité des microbilles doit satisfaire et un revêtement d’adhérence favorisant le
aux exigences décrites au tableau 14601–1. lien entre les microbilles et les produits pour
L’essai doit être réalisé conformément à la le marquage des routes.
norme ASTM D1214 « Standard Test Method Les microbilles doivent subir avec succès
for Sieve Analysis of Glass Spheres ». les essais décrits ci-après.

3.8.1 Revêtement hydrofuge


Tableau 14601–1 S’assurer dans un premier temps que les
Granularité microbilles sont exemptes d’humidité ou de
Tamis trace d’eau. Le cas échéant, placer les micro-
Tamis n° Dimension % Passant billes dans un four à 60 ˚C pendant 24 heures.
des mailles (µm)
Suivre la procédure suivante :
20 850 100,0
– peser 300 g d’un échantillon représentatif
30 600 80,0 – 95,0 de microbilles;
50 300 20,0 – 35,0 – transférer les microbilles dans un
100 150 0,0 – 10,0 erlenmeyer de 500 ml;
200 75 0,0 – 2,0 – ajouter 0,10 ml d’eau déminéralisée à
l’intérieur du récipient;
– fermer l’erlenmeyer avec un bouchon et
agiter vigoureusement pendant 1 minute;
3.6 Couleur
– fixer un bouchon de caoutchouc percé au
Les microbilles doivent être incolores et
centre et comprenant un tube de verre de
ne doivent pas modifier la couleur des bandes
10 cm de long sur 6,35 mm de diamètre
Contenu normatif

de peintures à la lumière du jour.


intérieur relié avec un autre erlenmeyer de
500 ml ayant un bouchon de caoutchouc
MATÉRIAUX DIVERS Tome

14.6 Microbilles de verre VII


Chapitre Norme

14 14601
Microbilles de verre pour peinture Page

servant au marquage des routes 3 4


NORME
de

Date

2017 12 15

percé au centre. La partie intérieure des – transférer le chlorure de dansyle dans une
bouchons doit avoir un rebord conique de fiole jaugée de 25 ml;
60˚, de l’extérieur du bouchon vers le tube – compléter au trait de jauge avec de
de verre afin de favoriser l’écoulement; l’acétone;
– renverser le montage des deux erlenmeyers – filtrer la solution de chlorure de dansyle
pour permettre aux microbilles de s’écouler pour éliminer les particules insolubles (filtre
vers l’erlenmeyer inférieur jusqu’à ce que de type Whatman n° 4).
l’erlenmeyer supérieur soit vide;
La solution de chlorure de dansyle doit
– donner, si nécessaire, de légers coups être conservée dans un contenant fermé et
sur l’erlenmeyer supérieur pour démarrer réfrigérée entre les essais. Après un mois,
l’écoulement. jeter la solution et en préparer une nouvelle.
L’échantillon est jugé conforme lorsque Procédure pour vérifier la présence du
les microbilles s’écoulent facilement sans revêtement d’adhérence sur les microbilles :
interruption.
– peser 10 g de microbilles dans une cou-
Si les microbilles ne s’écoulent pas faci- pelle d’aluminium;
lement sans interruption :
– saturer les microbilles avec 3 ml de la
– donner de légers coups sur l’erlenmeyer solution de chlorure de dansyle en utilisant
supérieur jusqu’à ce que toutes les micro- une pipette volumétrique;
billes se soient écoulées vers l’erlenmeyer
– mettre les microbilles dans un four à
inférieur;
60 ˚C pendant 15 minutes (à leur sortie,
– renverser, à nouveau, le montage des les microbilles seront de couleur jaune et
deux erlenmeyers pour permettre aux agglomérées ensemble);
microbilles de s’écouler vers l’erlenmeyer
– placer les microbilles sur un papier
inférieur jusqu’à ce que l’erlenmeyer
filtre dans un entonnoir (filtre de type
supérieur soit vide;
Whatman n° 4);
– donner, si nécessaire, de légers coups
– verser 100 ml d’acétone sur les microbilles;
sur l’erlenmeyer supérieur pour démarrer
l’écoulement. – transférer les microbilles dans une cou-
pelle d’aluminium;
Si les microbilles ne s’écoulent toujours
pas facilement sans interruption, répéter les – remettre les microbilles dans un four à
trois dernières étapes de la présente méthode. 60 ˚C pendant 15 minutes;
Si les microbilles ne s’écoulent toujours – placer les microbilles sous une lumière
pas facilement sans interruption après trois ultraviolette (l’inspection doit être effectuée
renversements du montage, l’échantillon est dans une chambre noire).
jugé non conforme. L’échantillon est jugé conforme lorsque
les microbilles sont de couleur jaune-vert
3.8.2 Revêtement d’adhérence (fluorescente). Pour faciliter l’interprétation,
Tout d’abord, préparer une solution de faire en parallèle toutes les étapes de cette
chlorure de dansyle : procédure avec des microbilles n’ayant pas
– peser 0,20 g de chlorure de dansyle dans de revêtement d’adhérence.
Contenu normatif

une coupelle d’aluminium;


Tome MATÉRIAUX DIVERS
VII
14.6 Microbilles de verre
Chapitre Norme

14 14601
Page Microbilles de verre pour peinture
4 4 servant au marquage des routes
NORME
de

Date

2017 12 15

3.9 Résistance chimique 5. Attestation de conformité


3.9.1 Résistance à l’acide L’attestation de conformité est un docu-
ment délivré par le fabricant attestant que
chlorhydrique les microbilles de verre ont été produites
Un échantillon de 10 g de microbilles est conformément aux exigences de la présente
placé dans un bécher contenant une solution norme. L’attestation de conformité signée par
d’acide chlorhydrique ayant un pH de 5,0 à le fabricant doit être fournie pour chaque lot
5,3 durant 90 heures. Retirer l’échantillon du de production.
bécher, l’étaler sur un papier filtre propre et Un lot de production correspond à
laisser sécher. La surface des microbilles ne une quantité déterminée de microbilles de
doit pas être ternie. verre présentant les mêmes caractéristiques
physico-chimiques, fabriquée selon la même
3.9.2 Résistance au chlorure de
recette, à partir de la même source d’approvi-
calcium sionnement et au cours d’une même période
Un échantillon de 10 g de microbilles est de production ininterrompue.
placé dans un bécher contenant une solution L’attestation de conformité doit contenir
de chlorure de calcium 1,0 N durant 3 heures. l’information suivante pour chaque lot de
Retirer l’échantillon du bécher, l’étaler sur un production :
papier filtre propre et laisser sécher. La surface
des microbilles ne doit pas être ternie. – le nom du fabricant;
– le code de produit du fabricant;
3.9.3 Résistance au sulfure de – le type de produit;
sodium – le numéro de lot de production;
Un échantillon de 10 g de microbilles est – la date et le lieu de fabrication;
placé dans un récipient en verre fermé au – la norme de référence;
moyen d’un bouchon à joint rodé. L’échantillon
est couvert d’une solution constituée de 50 % – pourcentage de résidus de verre;
de sulfure de sodium, de 48 % d’eau distillée – les résultats des analyses et essais :
et de 2 % d’un agent mouillant. Après une - la sphéricité,
heure, la surface des microbilles ne doit pas - les imperfections,
être noircie.
- le revêtement hydrofuge,
4. Étiquetage - le revêtement d’adhérence,
- la granulométrie.
Chaque étiquette doit résister aux intem­
péries et doit comporter les informations
suivantes :
– la raison sociale du fabricant;
– le nom du produit;
– le numéro de lot de production;
– la date de fabrication.
Contenu normatif

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